de Pierre Assouline

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La République des livres
Yann Moix, son livre et le reste

Yann Moix, son livre et le reste

L’affaire Moix (puisque déjà, il y a) invite plus que jamais à séparer un livre du bruit qu’il fait. Les problèmes soulevés par la parution d’Orléans (272 pages, 19 euros, Grasset) ne sont pas sans rappeler ceux que suscitèrent les romans d’Edouard Louis (Pour en finir avec Eddy Bellegueule) mais c’est tout ce que cela a de commun. L’un des deux est un écrivain dans l’âme – ce qui fait toute la différence.

D’abord l’objet du délit. Que Yann Moix (Nevers, 1968) soit un écrivain, d’abord et avant tout, cela ne fait pour moi aucun doute depuis Jubilations vers le ciel (Goncourt du premier roman, 1996). Ce que le pamphlétaire dit ou écrit dans le civil médiatique importent peu (On n’est pas couché etc.). Cette fois, il raconte son enfance, son adolescence et sa jeunesse en les sublimant par les outils de la fiction (s’il fallait éliminer du champ du roman ceux qui se racontent d’une manière ou d’une autre, les vitrines des librairies ressembleraient à un supermarché soviétique sous Brejnev).

Deux parties : « Dedans » puis « Dehors ». La première, chronique de la vie quotidienne vue depuis la maison, est éblouissante de maitrise, terrible de cruauté, accablante pour les parents. C’est la vie d’un enfant battu, martyrisé, terrorisé, haï, humilié par ses géniteurs pervers. Folcoche peut aller se rhabiller. Difficile de ne pas penser à elle, et même à Alice Sapritch ! Et avant Hervé Bazin à Poil de Carotte et plus récemment aux déboires familiaux d’un Lionel Duroy. On lit cet inspiré manuel de survie et on se dit quelle chance j’ai eue d’avoir une enfance heureuse auprès de parents aimants. C’est d’une force parfois insoutenable et on se dit à mi-chemin qu’on tient le grand livre de la rentrée tant la lecture en est impressionnante. L’écriture (ici lire un extrait) y est d’une tenue et d’une retenue d’autant plus remarquables que Moix est l’écrivain de tous les excès et de toutes les provocations, qu’il s’autorise d’ordinaire toutes les digressions et les plus folles envolées. Là, c’est écrit au cordeau dans une maitrise parfaite de l’intensité dramatique.

En prime : comment je suis devenu écrivain. Sa découverte de la littérature comme refuge contre la barbarie et la bestialité ambiantes : Paludes, La Métamorphose, La Nausée, Les Mots et tout Péguy, Céline, Ponge… Le danger dans ce genre d’exercice, c’est de poursuivre sur le mode : je suis un écrivain ! Or rien n’est plus suspect que cette insistance, surtout après un certain nombre de livres. Vient toujours un moment dans une vie d’écrivain où il faut cesser de le proclamer. Sinon cela jette un doute sur la maturité de l’intéressé.

On commence la seconde partie, celle qui relate la vie quotidienne vue depuis l’école, le collège, le lycée, et là et c’est la déception. Non que le ton y soit moins ferme et l’écriture moins tenue. C’est juste que, comme souvent dans ce type de récit (à égalité avec les souvenirs de service militaire) c’est d’une banalité confondante. Premiers émois amoureux, blagues potaches, petites humiliations. On a tous vécu la même chose, on a tous les mêmes souvenirs que lui., sans les imparfaits du subjonctif

« J’étais différent, comme tout le monde »

Bien vu, presque trop. C’est d’autant plus anodin que le contraste avec la puissance de la première partie l’accable. Dommage que l’éditeur n’ai pas pu, pas voulu ou pas su convaincre l’auteur d’écrire juste « Dedans ». Soit en le publiant tel quel (les livres les plus courts sont parfois les meilleurs) soit en l’enrichissant. En général, on lui reproche d’en faire trop. Là, ce serait plutôt l’inverse.

Voilà pour le livre. Un roman, c’est écrit dessus. Mais comme ce n’est pas la première fois que Moix nous fait part de cette blessure d’enfance à vif (Panthéon, 2006, Naissance, 2013), sa dimension autobiographique ne fait pas de doute. Avec la part de fiction, d’imagination, d’invention, de mégalomanie, de fantasme que tout écrivain trimbale avec lui –et ces qualités ne lui font pas défaut quand bien même seraient-elles des défauts dans le civil. Ce qui n’a pas manqué d’entrainer aussitôt des réactions des concernés.

D’abord ses parents dans La République du CentrePuis l’un de ses frères le documentariste Alexandre Moix dans une lettre ouverte publiée par Le Parisien. L’un dit qu’il l’a certes corrigé et mis des raclées parce qu’il était infernal mais sans plus, traitant Yann Moix d’affabulateur – un compliment pour un romancier mais pas pour un fils. L’autre assure que le véritable bourreau n’était pas le père mais le fils qui terrorisait la maison et lui en particulier. Ajoutez à cela un ami de maternelle et un autre de CM1 qui témoignent anonymement (la crainte des réseaux sociaux, nouveau martinet) dans Paris-Match de ce que si le jeune Yann était effectivement ingérable et exaspérant en classe, il y avait de bonnes raisons avec ce qu’il vivait chez lui. Les coups, la sadisme paternel, la peur au ventre etc.

C’est peut-être là la limite : dès lors que les personnages ont la possibilité de se révolter et d’envoyer un droit de réponse à la presse, s’agit-il encore d’un roman ? Une chose est sûre : au-delà de sa passion de toujours pour le roman et la poésie, c’est cette enfance-là, et la rage qu’elle a engendrée en lui, qui a fait de Yann Moix un écrivain. Tout le reste n’est pas littérature.

(Photo Helen Levitt)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 372 Réponses pour Yann Moix, son livre et le reste

et alii dit: à

remarque:j’ai entendu enseigner par un grand professionnel, et maître, l’absence de considérations que l’on a pour les enfants,comme ils sont parfois maltraités , en dépit de la formule dans l’intérêt de l’enfant »

hamlet dit: à

mon dernier, quand il avait à peu près un an je l’emmenais dans un bar pour faire du flipper psychédélique high trip, c’était un grand fan de ce jeu, il adorait etre allongé sur la vitre tapait des pieds et des poings poussait des cris d’émotion sensorielle pendant la partie, en particulier quand les bumpers se mettaient tous en branle les un apres les autres ou quand je faisais tilter la machine, des coups de gong et lumières de toutes couleurs se declenchaient toutes les deux secondes, je me disais qu’il en profite tant qu’il peut, avec toute ton innocence, tant qu’il est assez léger pour que la vitre le supporte.

le patron du bar disait que ça risquait de le rendre malade, genre épileptique, en fait c’est devenu un super musicien, grand spécialiste de Boulez et Dutilleux.

Marie Sasseur dit: à

Ben t’was je trouve cette histoire de flipper très amusante. Moi j’ai tout fait pour être battue sur une piste noire, et j’y suis arrivée.

Jazzi dit: à

« grand spécialiste de Boulez et Dutilleux »

Tu lui donnes des pastilles de LSD, hamlet ?

et alii dit: à

28 août 2019 à 22 h 18 min
si ce n’est pas indiscret, quel age a ce dernier?

hamlet dit: à

une voix entre celles de B. Holiday et Joplin, une étoile filante qui a traversé notre ciel une fraction de seconde, plutôt ue d’écrire leurs débilités que nos écrivains nous pondent un bouquin sur cette perle rare (on la voit à partir de 0:40), ce sera toujours plus intéressant que leur vie :

https://www.youtube.com/watch?v=H0ZlWK-b_KY

et alii dit: à

, je me disais qu’il en profite tant qu’il peut, avec toute ton innocence,
NON,Hamlet, pas votre innocence, mais dans l’histoire(!)la sienne

rose dit: à

grand spécialiste de Boulez et Dutilleux.

Dutilleux, je ne me prononce pas. Mais Boulez, cela a-t’il une utilité quelconque d’en être grand spécialiste ?
🙄

hamlet dit: à

non ce passage du flipper n’est pas amusant, il est magnifique, surtout la dernière phrase : « en profiter en toute innocence, tant qu’il est assez léger pour que la vitre le supporte ».

« tant que la vitre le supporte » cela résume bien toutes nos vies.

c’est tiré d’un bouquin de Pynchon, je ne sais plus lequel.

https://www.youtube.com/watch?v=2oRJyffGdIY

et alii dit: à

28 août 2019 à 22 h 31 min
vous faire fuir peut-être ?

rose dit: à

Karen Dalton
Je la croyais pour part Hopi. Mais non Cherokee.

et alii dit: à

Y a-t-il un spécialiste de la RDL?Quelle est l’utilité de poster sur la RDL? ailleurs?

Marie Sasseur dit: à

« non ce passage du flipper n’est pas amusant, il est magnifique », Pynchon.
T’as raison, c’est juste magnifique.

et heureusement on n’a pas le bruit de la boule.
https://youtu.be/mBiTrNzJ7DE

Sauf que Pynchon, c’est plutôt le miroir.
Et je ne le souviens plus non plus.

Lavande dit: à

et alii dit: 28 août 2019 à 22 h 40 min
Quelle est l’utilité de poster sur la RDL? ailleurs?

… dit-elle après 43 posts depuis le début de l’après-midi !

Clopine dit: à

Mon fils est à la veille d’un « tournant remarquable », qui risque d’avoir un impact tel, durable et concret, sur sa vie future,que j’en tremble. . Outre mon immense fierté, je ne peux pas m’empêcher de trouver un peu d’exagération dans le processus d’attribution des bourses (je devrais dire « de LA bourse », parce qu’il n’y en a qu’une, bref). Songez-y : quinze personnes pour écouter un jeune homme venir expliquer pourquoi il faut lui financer ses études…

J’aime tant mon fils que je crois que je pourrais mordre celui qui va donner un avis négatif, parce que, merdre alors, si on ne donne pas de bourse à Clopinou, à qui va-t-on la donner ?

(je sais que je ne devrais pas, ici.. Surtout ici, faire état de tout ça. Mais je suis pantelante, et surtout incapable de ne PAS en faire état..)

et alii dit: à

plus une
DISCUTER
Machelle Hackney est la fondatrice de la chaîne YouTube “Fantastic Adventures”. Une chaîne qui avait rencontré un franc succès sur le net, mais qui cachait une terrible réalité…

La chaîne Youtube “Fantastic Adventures” n’avait de fantastique que son nom. Le Washington Post révèle que Machelle Hackney, à la tête de cette chaîne familiale qui comptait 800 000 abonnés, a été arrêtée vendredi 15 mars. Cette dernière mettait régulièrement en scène ses sept enfants adoptifs dans ses vidéos. Mais les sourires de façade cachaient une terrible réalité. En effet, Machelle Hackney est accusée d’avoir maltraité ses enfants, et ce dans l’unique but de gagner des vues sur Youtube.

MACHELLE HACKENY ET SES DEUX FILS BIOLOGIQUES ARRÊTÉS
Selon le Washington Post, cette mère de famille de 48 ans aurait empoché 2,5 millions de dollars, soit environ 2,2 millions d’euros, grâce à ses vidéos postées sur la célèbre plateforme. Des vidéos dont ses enfants, âgés de 6 à 15 ans, étaient les “héros”…. Et pour ce faire, Machelle Hackney n’hésitait pas à les priver d’eau et de nourriture s’ils se trompaient dans leur texte, ou s’ils ne suivaient pas ses instructions à la lettre. Elle allait même jusqu’à les battre avec des coups de ceinture, les asperger de gaz poivré ou à les enfermer dans un placard pendant plusieurs jours. L’un des enfants a également confié à la police ne plus aller à l’école depuis des années. En effet, la pièce où ils tournaient leurs vidéos avait remplacé la salle de classe.

C’est finalement la fille biologique de Machelle Hackney qui a mis fin à leur calvaire. C’est cette dernière qui a alerté la police. La mère de famille a été arrêté à son domicile, situé en Arizona. Ses deux fils biologiques ont également été arrêtés. Les deux garçons, tous deux majeurs, sont accusés de ne pas avoir dénoncé les abus de leur mère.
https://www.minutenews.fr/actualite/monde/youtube-une-mere-accusee-de-maltraiter-ses-enfants-pour-des-vues-457761.html

Lavande dit: à

Merci pour la superbe chanson.

D. dit: à

S’il est refusé, Clopine, il pourra éventuellement faire comme la plupart : payer ses études en bossant, avec une petite aide de papa-maman. Ou les différer pendabt un ou deux ans. Donc inutile de catastropher. En tout cas il serait très néfaste pour lui d’imaginer qu’il doit être assisté en tout et tout le temps.
Est-il bon en orthographe au moins ? C’est surtout ça qui va le plus lui servir dans la vie. Enfin, une chose me réjouit tout de même : qu’on attribue encore des bourses à des Français. Je ne savais plus ça possible.
Mais si c’est un Chinois ou un Roumain qui lui passe devant, vous saurez prendre sur vous, j’en suis convaincu.

Jean Langoncet dit: à

Salut connarD

et alii dit: à

Est-il bon en orthographe au moins ? C’est surtout ça qui va le plus lui servir dans la vie.
je crois qu ‘il faut aussi savoir vite et bien calculer des pourcentages par exemple , et soutenir des raisonnements ;mais il verra et n’est pas seul

Bérénice dit: à

Grand professionnel, cela va sans dire pour vous et quelques autres de mentionner des professionnels qui ne le soient , c’est une marque , une signature, une grandiloquence qui va de soi venant de vous bourgeoise ā la prétention appuyée sur l’incontestable grandeur de votre carnet d’adresse et doit occasionner des difficultés à intégrer votre habitat. Ah, ces parvenus bourgeois font voir leurs grandes relations et appuis indéfectibles. C’est caricatural et c’est un tic de langage.
Je me demandais soudainement puisqu’il est question. Plus haut de Billie Holyday comment allait l’immense Keith Jarret, ce vieux pianiste Nne supportant aucun bruit lors de ses recitals.

et alii dit: à

renato, à une dame très abusivement inquisitrice avec moi qui m’avait raconté ses amants en croyant que j’allais faire de la surenchère,et doutait que j’ai une ombre de culture en Histoire, j’ai envoyé aujourd’hui la page du monde de notre « ancêtre » éthiopien analogue de celle que vous avez envoyée en anglais!
bonne soirée

D. dit: à

Salut Jean Langoncet (tout y est déjà contenu, inutile d’en ajouter : c’est bien pratique).

et alii dit: à

l’incontestable grandeur de votre carnet d’adresse
y en a qui se gourent par jalousie:ah,les fantasmes ,sans savoir vivre !sur que quand ça jouit de causer levrettes!

D. dit: à

Quelles sont les horreurs musicales du soir à nous proposer « Jean Langoncet » (😂) ?
Le « Jean Langoncet » ne sort manifestement qu’à la nuit, comme certains nuisibles.

D. dit: à

Quel drogué suant à gratte électrique visqueuse ce soir ?

Bérénice dit: à

Àlii, dispenseriez vous des cours d e savoir vivre et si vous jugez que mon cas n’est pas à ce point désespéré autrement que dans la pose de la femme sans visage du celebre tableau de Gustave Courbet, si oui, je veux bien être enseignée puisque selon vous je Manque de q uelques unités de valeur pour passer mon diplôme.

et alii dit: à

j’oubliais que ce blog est revendiqué par au moins un « aristo » -d’illustre famille »-qui s’imagine devoir dessaler les filles qui jouent les psys et fantasment
jusqu’au meurtre parce qu’elles ne veulent pas apprendre à écrire simplement et sans faute mais croient que google est un super traducteur:sur le blog de P.Assouline, c’est à hurler de rire

et alii dit: à

et en plus ,la donzelle se pique de philosophie mais ne connait pas:
« Dans ce petit livre en gros caractères de 55 pages se trouve le dernier entretien accordé par Jacques Derrida à un journaliste, le 19 août 2004, moins de deux mois avant sa mort (le 9 octobre 2004). On ne sait si c’est Jacques Birnbaum ou Derrida lui-même qui a choisi comme point de départ l’exorde de Spectres de Marx : « Je voudrais apprendre à vivre enfin ». En tous cas Derrida répond : Je n’ai jamais appris-à-vivre, et à mourir non plus [et pourtant j’ai vécu, je meurs]. On ne sait pas non plus qui a choisi le titre du livre, Apprendre à vivre enfin, qui, est distinct de celui de l’article paru dans Le Monde, Je suis en guerre contre moi-même.
https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0803140757.html

Bérénice dit: à

À lui, je répète, si c’est tout ce dont vous disposer pour tenter de l’humilier c’est bien peu. Ne sachant pas si l’allusion se refere à une grave de chien ou à une pratique sexuelle, je mets en lien. Un article succinct d’un journal de mini qui lui ne donne pas cette position pour humiliante ou désagréable. Vous devriez essayer si ce n’est pas à votre actif.

https://www.elle.fr/Love-Sexe/Sexualite/Fiche-Kamasutra/Les-sportives/La-levrette-117408

et alii dit: à

28 août 2019 à 23 h 59 min
ne m’envoyez plus rien de rien et ne vous adressez plus du tout à moi;vous êtes pour moi illisible ;trouvez vous d’autres erdélien-ne-s ;

Bérénice dit: à

23h55. Je n’en ai rien à fiche, je dirai même plus, je m’en contre fiche. Et si donzelle m’est adressé, je vous prie de recevoir pour vous y reconnaitre Eugène, c’est bien payé et indulgent.

Bérénice dit: à

DUEGNE. Est ce assez gros typoraphié? Merde au correcteur!

Bérénice dit: à

Etalii, je répète, si c’est tout ce dont vous disposez pour tenter de l’humilier c’est bien peu. Ne sachant pas si l’allusion se refere à une race de chien ou à une pratique sexuelle, je mets en lien. Un article succinct d’un journal qui lui , ne donne pas cette position pour humiliante ou désagréable. Vous devriez essayer si ce n’est pas à votre actif. Correcteur corrigé.

rose dit: à

Une citation de Shakespeare en lien avec le billet et Once upon a time
Pain, pain, pain.
Qq.siècles + tard, fonte des neiges oblige, le Titanic n’aurait pas croisé d’icebergs puisqu’ils auraient fondu, c’est
rain, rain,rain.
Ce jour, grand beau.
Don’t give up baby.
J’avais pas le maillot. Pleuvait des cordes au matin.
Ai vu l’Écosse et ses falaises blanches, brrr..

Delaporte dit: à

« Quelle est l’utilité de poster sur la RDL? »

Aucune. C’est un acte de pure gratuité, même pour Jacuzzi.

et alii dit: à

un commentaire lu sur le monde:
Je compatis : je suis enseignante contractuelle, mon mari auteur de BD et chaque année on a quelques connaissances qui nous demandent quand on va se décider à travailler. J’ai la solution : je suis désagréable tout de suite :).

Bon, on a de moins en moins de connaissances, certes, mais ça fait du bien de ne plus entendre ces questions débiles.

et alii dit: à

donzelle :cnrtl
Jeune fille ou femme prétentieuse et ridicule

Bérénice dit: à

Merci alibi, je dispose du même outil que vous et ne suis pas complètement ignare si vous en revanche êtes atteinte d’un orgueil maladif.

Leo Bloom dit: à

« Johnson pleegt zeer Britse coup », titre avec justesse De Morgen.

Chaloux dit: à

Clopine dit: 28 août 2019 à 22 h 58 min

Mais quelle folle…

Pablo75 dit: à

Le parlement des animaux se rassembla afin de faire le point sur la question sensible de l’extinction de l’espèce humaine qui paraissait désormais inéluctable.
– À moins que nous ne mobilisions promptement toutes nos énergies pour assurer sa survie, parvint à articuler le renard.
Et, du fond des océans au plus haut du ciel, de tous les étages de la Création, partit un immense éclat de rire.

Eric Chevillard

Leo Bloom dit: à

Un peu de galéjade, pour changer. Tout à l’heure sur France Inter:

Yann Moix a admis avoir dessiné des croquis antisémites et écrit des textes révisionnistes dans sa jeunesse. Nous accueillons son fan club. Voici le président et la vice-présidente…

Bonjour, je m’appelle Adolf Meurice

Moi je m’appelle Eva Braunounacker

Pour nous, il existe deux génies de la littérature française…

Yann Moix et Louis Ferdinand Céline

Mais chez Yann, nous apprécions tout particulièrement ses dessins. Ils sont wunderbar !

Il est doué en portrait. Il réussit très bien les nez.

Il a toujours eu un véritable sens artistique !

Oui, déjà en primaire il dessinait des croix gammées sur les bancs de l’école…

Arh ! Il dessinait… à main levée ! Ha… ha…ha !

On aime beaucoup le rire.

Alors, bien sûr, Yann a commis quelques erreurs de jeunesse…

Mais bon, qui n’a jamais essayé de défenestrer son petit frère ?

Qui n’a pas tenté un jour de lui mettre la tête dans la cuvette des toilettes ?

POUR LE FAIRE PARLER !!!

Du calme, Eva, du calme…

De toute façon, tout est de la faute de son frère !

Quel traitre celui-là !

Un vrai collabo !

Et nous, on n’aime pas trop ça les collabos !

Ah non ! Pas de ça chez nous ! De toute façon on n’habite pas ici…

Bien sûr que non, on vit en Argentine… Ha… ha… ha !

Vive la gaudriole !

Bref, évitons de faire un mauvais procès à Yann Moix

Oui, parce que… peut-être que demain, on va apprendre qu’à 20 ans, Dominique Seux était Trotskyste !

Et que Léa Salamé écrivait pour la revue de scientologie !

Et Askolovitch ? Il n’est pas là Askolovitch ? IL SE CACHE ??

Calme toi mon chéri. On est là pour défendre Yann…

Oui. D’ailleurs nous avons beaucoup aimé Podium

« Alexandrie Alexandra j’ai de la peine et toi tu meurs de froid tougoudou »

Mais notre film préféré c’est « Cinéman », un chef d’œuvre !

Oui les deux spectateurs qui l’ont vu, c’est nous !

Mais ça ne l’a jamais empêché de critiquer les films des autres chez Laurent Ruquier !

Ses propos courageux lui ont d’ailleurs valu d’être détesté par tout le monde… Car aujourd’hui on ne peut plus rien dire !

On ne peut plus dire que les femmes de plus de 50 ans sont moches !

On ne peut plus dire que les policiers sont des couilles molles ! Castaner bolchévique !

Et on ne peut plus se balader tranquillement en Corée du Nord bras dessus bras dessous avec Gérard Depardieu.

Alors, Yann, arrête de dire que tu regrettes !

C’est vrai ça Yann. « Non rien de rien, non tu ne regrettes rien »

Tu ne regrettes Aryen !

Ha… ha… ha… on aime la galéjade !

Pour finir, rappelons que son dernier ouvrage s’intitule « Orléans », paru chez Grasset au prix de 19 euros.

Et qu’il est formidable cet ouvrage, « Orléans », paru chez Grasset, 19 euros.

Même si à titre personnel nous aurions préféré qu’il s’intitule « Vichy »…

Ha… Ha… Ha…

William Legrand dit: à

Chaloux 8 heures 46 : mais quel congre ce chaloupet loupé

rose dit: à

Et alii à 5h18


La démarche participative derrière la conception de l’établissement n’est pas étrangère à son succès et à l’obtention du prix, selon la directrice Anna-Maria Soininvaara : « Oodi a été conçu avec les usagers, très en amont. Nous avons reçu plus de 2000 idées, qui ont servi de base au concours d’architecture. ALA Architects a conçu un bâtiment étonnant et unique, qui prend en compte tous les éléments les plus demandés par les usagers. »-

Cela semble tellement fabuleux : 2000 idées de lecteurs prises en compte comme base du projet d’architecture.
Merci de cette info. réjouissante.

rose dit: à

Le « Terror » est l’un des deux bateaux de l’explorateur John Franklin partis de Grande-Bretagne en 1845 à la recherche du passage du Nord-Ouest.

C’est une histoire absolument passionnante ce passage du nord ouest.
Et rappelle ce qui est ecritdans l’article du monde : grâce à la transmission orale des inuits, les deux bateaux ont pu être localisés dont l’Erebus à proximité de l’ île King William.

rose dit: à

POUR LE FAIRE PARLER !!!

Je ne crois pas.
Pour se venger.
Il était plus dort que le petit frère.
Aujourd’hui, z’ont mis une ligne Maginot entre eux.
C’est autre chose que la méthode Lainé. Dis bonjour à maman et va lui faire un bisou.

rose dit: à

plus fort

L’histoire de la correction automatique de mer.., c’est que, l’on se corrige parce que nous nous sommes relues, et derrière la première correction le correcteur recorrige encore selon ses dires à lui.
Automatisme de m..de.

Chaloux dit: à

Pablo75 dit: 29 août 2019 à 8 h 53 min

Je me souviens avoir lu un entretien avec Yehudi Menuhin dans le Monde la musique, aux alentours 1980. J’avais treize ou quatorze ans. Il y était question de la nécessité de la disparition de l’Humanité. Je comprends maintenant ce qu’il voulait dire.

Chaloux dit: à

Leo Bloom dit: 29 août 2019 à 8 h 55 min

On aurait tort de ne pas lire.

renaro dit: à

« … je vais encore me faire remonter les bretelles… »

Non, hamlet, vous vous faites remonter les bretelles lorsque vous proférez des conneries pseudo-marxistes à propos d’un écrivain — et plus amplement des arts — ; Yann Moix n’étant pas un écrivain dites ce que bon vous semble.

Pablo75 dit: à

Chaloux dit: 29 août 2019 à 9 h 56 min

C’est de plus en plus clair.

« L’homme va disparaître, c’était jusqu’à présent ma ferme conviction. Entre-temps j’ai changé d’avis: il doit disparaître. »

(Cioran. Aveux et anathèmes)

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

C’est bien toi qu’il y a quelque temps avait fait ici l’éloge de « Hécate et ses chiens » de P.Morand, non?

MC dit: à

Evidemmernt, Rose, cela change de Perrault créant à la TGB (Très Grosse Bêtise) des rayonnages inaccessibles (échelles sous-dimensionnées) et, à la Salle Labrouste de l’Ancienne BN, je sais plus qui instituant une circulation libre dans les rayons autrefois réservés aux magasiniers. Quand on sait qu’un livre mal reposé est un livre égaré…
Ma pitié pour le pauvre Clopinou croit en fonction du monstrueux délire affectif (inconscient?) de sa mère. Il n’ a pas mérité ça, je veux dire être annexé au filon autobiographique familial. Et si, comme chez Louis et Moix, le personnage se révoltait contre son auteur?
Bien à vous.
MCourt

Phil dit: à

Yann Moix n’étant pas un écrivain dites ce que bon vous semble. (renato)

enfin c’est dit ! Moix est un « commercial ».

gisèle dit: à

PHIL 10h36. Si vs repassez par ici. J’ai acheté « l’héliotrope » et N.N. de Guyla Krudy, tous les deux édités à l’Harmattan -domaine danubien. Les autres sont indisponibles….Je commencerai par « l’héliotrope » ( car le parfum..) dès que je serai libre. Je vs en reparlerai, deux mots ! dans qq temps.( Assimil me semble fort bien fait).

Clopine dit: à

La Maison de Colette

Ce n’était pas la peine d’aller au Château, bien sûr. Colette n’y était pas.

Mais dans la maison de Saint Sauveur, on tombait sur elle à chaque pas. Elle était assise dans le bureau de son père, le regardant écrire (ou pas : Le capitaine Colette a fait relier quatre ou cinq volumes où toutes les pages étaient blanches, ce qui laisse rêveur tout de même…), elle était dans les couloirs ou la cuisine, elle regardait sa mère, dans le jardin du haut, se tordre les mains pendant que sa soeur aux long cheveux (par qui le malheur financier de la famille est arrivé) donnait un enfant à son épouvantable mari, elle était allongée dans l’allée, évanouie « comme un petit lapin » après avoir lu, dans la Terre de Zola, le récit d’un accouchement, elle était partout enfin.

La jeune fille qui nous servait de guide était remarquablement documentée, les détails biographiques étaient tous pertinents, la reconstitution de la maison alliait la rigueur historique et le respect des récits de Colette, bref, plus j’allais et venais dans cette maison plus je me réparais de l’horrible « mise en espace » du « ressenti du vécu » du Château de la veille.

Et plus ma passion pour la littérature (car je crois que je peux parler de passion, au fait) s’élevait comme une vague, de celles qui grandissent encore et encore avant de panacher le sable d’un grand fracas.

Parce qu’à la maison de Saint Sauveur, on comprend la genèse et le travail de l’écriture de Colette. On a vraiment l’impression que c’est elle qui vous fait la visite…

Jusque devant le porche, n’est-ce pas, que Colette n’a plus franchi après la terrible vente aux enchères qui a fermé la porte de son enfance : car comme Pierre Jourde, quand la femme vieillissante est retournée à Saint Sauveur, elle n’a pas pu quitter la voiture qui l’emmenait : les habitants menaçaient de lui jeter des pierres.

J’ai quitté la maison de Colette avec la ferme résolution de revenir à ses livres. La maison de Claudine, et Sido, bien sûr… Ce que je n’aurais pas pu faire, toute encolérée comme la veille.

Et ce que l’intelligence de l’association qui a mené à bien l’agencement de la maison provoquait : l’appétit et la curiosité, en même temps que l’apaisement que procure une entreprise réussie.

gisèle dit: à

@ Bérénice. Absente depuis longtemps,je refais surface pour quelques instants, seulement. On m’a rapporté que vous m’aviez jeté des brassées de fleurs, à propos du hongrois; merci, merci, ne vous gênez pas, c’est un régal de vous lire… Christiane m’avait déjà conseillé « l’humilité « …Je vais mettre en pratique cet excellent conseil : je pars pour Bornéo, m’occuper des macaques et des orangs-outangs, créatures délicieuses, et ce dans le sultanat du Brunéï, là où règne le Sultan et « sa » charia. En reviendrai-je ???. Avec ma parfaite considération.

Chaloux dit: à

Pour Hécate, non, Pablo, le dernier Morand que j’aie lu et dont j’ai peut-ête parlé ici, j’ai L’allure de Chanel. Hécate, lu il y a longtemps, certainement trop tôt. Mais je préfère le Morand essayiste, diariste, voyageur, mémorialiste ou romancier et auteur de nouvelles.

Chaloux dit: à

Pas « j’ai » : c’est l’allure de Chanel.

gisèle dit: à

Clopine 11h15. La maison de Colette. Je ne souhaite pas tempérer votre enthousiasme, mais, la Maison de Colette telle que vous l’avez visitée est une « recréation contemporaine ». Je connais assez bien la région , l’endroit, je suis amateur de terre cuite. ( amateur féminine !) La maison avait été vendue, était habitée et, évidemment, non visitable. Idem pour « le château ». C’était bien regrettable… on a donc « créeé la « maisn de Colette » de toutes pièces. Intéressant pour les visiteurs, sûrement. Les paysages de la Puysaie ont un vrai charme, il faut se perdre dans les chemins, les bois, de vrais labyrinthes,à la fin de l’été, début de l’automne..

gisèle dit: à

Gisèle oups..le correcteur de Rose s’est invité chez moi : Puisaye maisOn créé…

D. dit: à

la Maison de Colette telle que vous l’avez visitée est une « recréation contemporaine ». 

Ah merde. Comme c’est con.

Phil dit: à

Gisèle, ravi de vous lire. Krudy est un maître écrivain, le sel de sa prose évidement à goûter dans la langue hongroise « agglutinante ». Assimil offre une bonne école d’apprentissage mais les rangs s’éclaircissent souvent après la dixième leçon, la pente devient raide. Si vous cultivez le tropisme austro-hongrois, vient de ressortir « L’enfant du Danube » de Janos Székely, paru initialement en 1950. Formidable et rare récit des années d’entre deux guerres à Budapest, qui change des versions diffusées en France sur les années Horthy, issues des accords de Trianon.

Clopine dit: à

Oui, Gisèle, mais cela a été fait avec tant de soin et d’intelligence ! Tout d’abord, environ 25 % des objets installés là sont authentiques : ils ont été récupérés dans la région, où ils avaient été disséminés après la fameuse vente aux enchères. Certains donateurs ont aussi permis la réintégration de ces objets dans la maison (je pense aux grand « plat à motif d’oiseau » dans la cuisine°.

Et tout le reste a été installé « à l’identique », prenez les papiers peint « à la poudre d’or », par exemple, qui ont été confectionnés avec la même technique qu’à l’époque. A chaque fois qu’on a pu trouver, sous les couches successives, le papier peint du temps de Colette, il a été reproduit à l’identique.

Jusqu’au placement des objets dans les pièces (les fauteuils en reps, la « lanterne magique » que le père a employée quand il a vainement tenté de convaincre les habitants de voter pour sa candidature à la Mairie, malgré l’ostracisme auquel la famille était confrontée).

La glycine qui détruisait la clôture du jardin est la même. Idem pour le petit mur « au presbytère », bien sûr.

Bref, tous les souvenirs des livres sont étalés là, et, reconstitution ou pas, c’est bien Colette qui a vu tout cela.

C’est précisément l’intelligence de la reconstitution qui m’a épatée et émue, Gisèle. Surtout sortant de l’épouvantable « évocation » si ratée, prouteuse, imbécile…

Quand le travail muséal est de cette qualité-là, cela en devient… réonfortant, mais oui !

Je trouve d’ailleurs qu’on devrait faire de même pour la maison de Tante Léonie. Car elle est restée « dans son jus », cette maison, ce qui a pour conséquence inévitable la marque du vieillissement de tous les objets.

Or, s’il s’agit d’évoquer le petit Proust, de vous faire voir ce que lui voyait, il conviendrait mieux que les meubles de jardin en osier soient en bien meilleur état. Que la maison soit entretenue comme elle l’était, et non vieillie, tachée, enlaidie comme elle l’est aujourd’hui.

Parce que justement, la magie de la littérature est de transcender le réel. Une évocation d’un écrivain ne devrait donc pas, à mon sens, s’attacher à la notion d’authenticité : la vraie authenticité, c’est de donner à voir le travail de l’écriture, à travers le prisme des objets quotidiens.

Moi je dis un très très grand bravo à la Maison de Colette, voilà tout !

Chaloux dit: à

J’aime bien Saint-Sauveur, je m’y suis souvent arrêté. Pour ce qui de la maison de Colette, jolis papiers peints, meubles d’encan à soixante euros pièce, effet d’authenticité tout à fait artificiel. Mais elle devait être agréable à vivre. Quant au musée, c’est une attraction de village, sans plus, destinée à l’illettré moyen et qui remplit parfaitement son office. Que lui reprocher?

Chaloux dit: à

Il y a trente ans, on pouvait visiter la maison d’Illiers vraiment dans son jus. Une vieille dame charmante. Elle avait encore le droit de vieillir, comme un bon vin, un beau meuble, un beau jardin. D’ailleurs, on n’avait encore hystérisé Proust avec des manifestations cuculturelles destinées à des nuées de quidams qui ne l’ouvriront jamais. Aujourd’hui, c’est terminé, cette maison n’a plus le droit de vieillir. Ce sera bientôt notre tour.

Chaloux dit: à

on n’avait pas encore hystérisé

Clopine dit: à

Bah, Chaloux, je crois de toute façon qu’il suffit que j’avance une opinion, quelle qu’elle soit, pour que vous soyez par avance en désaccord – le but que vous recherchez étant toujours le même : prouver la médiocrité de ma pensée par rapport à la brillance de la vôtre. Inutile donc de chercher à convaincre qui que ce soit. Je me contente tout simplement de témoigner d’un plaisir ressenti, et me fiche, pour de vrai, des critiques qui ne sont pas provoquées par le sujet de la discussion, mais pour assouvir des détestations ou des haines.

Jazzi dit: à

« Une fille facile » de Rebecca Zlotowski.
La belle surprise de cette rentrée 2019 !
Prenez la ville la plus médiatisée de la planète (du fait principalement de son célèbre festival du film), placez y un personnage emblématique de la télé-réalité la plus contemporaine, la tapageuse ex escort-girl Zahia Dehar (Sofia), entièrement refaite des pieds à la tête la vingtaine à peine entamée, et sous l’apparente artificialité des tombereaux de paillettes recouvrant Cannes et son actrice d’un jour sondez en profondeur leur… âme.
Tel était l’ambitieux parti pris de départ de la réalisatrice et de son scénariste (Teddy Lussi-Modeste).
Pari réussi au-delà de toute espérance pour un sujet particulièrement casse-gueule, tant était grand le risque de se noyer dans la vulgarité ambiante !
En place de quoi, nous avons droit ici à un conte d’été d’une grande finesse, propice aux émotions et méditations diverses.
Notamment pour le jeune Cannois que je fus, et qui se demandait anxieusement au sortir de l’adolescence ce qu’il allait bien pouvoir faire de sa vie.
Tout comme la jeune Naïma de 16 ans, incarnée par Mina Farid, chez qui sa cousine Sofia est descendue en vacances.
Sous la houlette de cette dernière, celle-ci va pouvoir passer de l’autre côté du miroir et découvrir le monde du luxe et de la richesse flamboyante dont jusqu’ici elle n’était, comme tout bon Cannois qui se respecte, que la simple spectatrice.
Un monde débilitant, fragile, dangereux où l’irréfragable frontière entre les puisants de ce monde et les humbles autochtones ne s’ouvre qu’occasionnelement par le biais des services (main-d’oeuvre ou corps) que les seconds peuvent offrir aux premiers.
Le rejet ne se situant pas forcément là où l’on pense : belles scènes où les personnels domestiques se montrent les plus méprisants envers les « putes » passées illégitiment à leurs yeux de l’office au salon…
Grâce à Sofia (étonnante Zahia Debar, subtil cocktail siliconé de Brigitte Bardot et de Sophia Loren !), Naïma (c’est moi !), ne se perdra pas et reviendra plus forte et déterminée que jamais de son trip estival dans la baie et le long des côtes de sa cité de rêve.
Le spectateur ne sera pas non plus déçu du voyage !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19585069&cfilm=266711.html

rose dit: à

Décidée à boire pour oublier. Un Bushmills sinon rien.
Pas de maison Kessel. Ni le fauteuil Kessel, en cuir peaufiné, ni sa pipe en terre de bruyère, ni sa crinière léonine, ni les purs sangs dans le jardin. Ni Fortune de mer ancré dans le harbour.

Patrice Charoulet dit: à

GUILLAUME LARRIVE

Agréable surprise, LCI, ce jeudi matin : l’invité politique était Guillaume Larrivé, candidat à la présidence du parti politique français Les Républicains. Depuis des mois, j’avais remarqué ses grandes qualités. C’est, des trois candidats en lice,de très loin mon préféré. C’est un quadra, punchy, lucide, franc.
Il est dommage qu’on veuille nous faire accroire que l’affaire soit pliée, que le président du groupe parlementaire LR actuel sera forcément élu.
Sa prestation sur LCI, ce matin, a été excellente, même si on ne lui avait pas fait un cadeau en lui mettant dans les pattes le dénommé Gérard Miller, le psychanalyste mélenchoniste omniprésent dans les médias audiovisuels.
Guillaume Larrivé ne m’a pas déçu et confirme tout le bien que je pensais de lui.

renato dit: à

Je me souvien d’une halte à Saint-Sauveur : café pas bon, délicieux Marc-de-Bourgogne, serveuse jolie.

hamlet dit: à

chr renato, pseudo marxiste ? ma foi je veux bien assumer ce rôle, je trouve qu’un peu de marxisme apporte un peu de peps sur ce blog.
déjà les articles de passou on résiste à l’endormissement en les lisant, si en plus les commentateurs parlent tous d’une seule et même voix, ça devient hyper ronflant.

en plus cette critique marxiste, que vous le vouliez ou non, il a bien existé, elle a façonné tout un pan de la création au 20è s., vouloir l’éjecter d’un geste serait débile.

ce serait comme un athée écoutant Schubert en ignorant que cette musique est né de sa foi en Dieu, comme les peintres de la Renaissance etc…

ou comme Paul Edel qui se dit fin connaisseur de Bernanos (et il l’est vraiment) et qui constate l’absence d’une bienveillance d’une grâce divine en voyant passer des infirmes devant chez lui, voilà un critique littéraire connait Bernanos dans les détails mais qui est passé à côté de l’essentiel, à savoir chez Bernanos la bienveillance d’une grâce divine on ne la trouve par à l’extérieur de soi, mais à l’intérieur ! quelle erreur de débutant pour un critique aussi accompli ! voilà ce que j’appelle ne pas penser.

question marxisme je ne vous feria pas l’affront de vous rappeler l’influence de Gramsci chez des auteurs comme Pasolini ou Calvino, on pourrait multiplier par mille ces exemples.

ni vous demander de relire la « Théorie du roman » de Lukacs, les derniers chapitres sur Dostoïevski c’est pour moi ce qu’on a écrit de plus beau.

et même Pynchon dont j’ai collé un extrait, lui aussi est marxiste à sa façon, et sa vision lui permet de réussir à sauver, toute une génération, ce qu’on ne pourrait rien sauver s’il n’avait pas cette vision marxiste.

non, le marxisme c’est comme le christianisme, ou le freudisme, aujourd’hui on aimerait en effacé toutes les traces au nom des crimes commis en son nom, évidemment cela ne peut pas marcher.

le pire qu’il puisse nous arriver serait de tomber dans une univocité qui nous ferait dans une somnolence béate vis à vis d’une histoire qui mettrait tout le monde d’accord. ou passer son temps à faire des pirouettes comme closer qui accepte les pamphlets de céline et rejette les dérives de Moix.

du coup même si je ne suis pas vraiment marxiste je veux bien, exceptionnellement jouer ce rôle sur ce blog, le faire ne serait-ce que pour emmerder ceux que ça emmerde !

hamlet dit: à

de toutes manières c’est de l’histoire ancienne, dans la mesure où j’ai arrêté de fréquenter ce blog.

Chaloux dit: à

Pas de ma faute si vous n’êtes que papier-journal.

renato dit: à

hamlet, j’ai écrit « pseudo-marxiste », il faudrait vous tenir à ça ; modifier la donne n’est pas une démonstration d’honnêteté.

Jazzi dit: à

Les artistes ne sont plus dans leurs maisons, mais dans leurs oeuvres !
Mieux vaut la lecture que le tourisme littéraire…

Chaloux dit: à

Jazzi, et Nohant?

Clopine dit: à

Notre nouveau projet, « tant qu’il y aura des pommes », a commencé d’exister sérieusement hier : nous avons filmé François, le maître de chai, expliquant la production de cidre, pommeau, calvados à un public visiblement connaisseur.

Une fois de plus, donc, nous avons emporté et monté le matériel, porté les sacs… Ecouté ce qui se disait là, tenté de comprendre et de filmer la réalité, pour mieux la partager ensuite. Ce sont toujours les mêmes gestes, la même attention aux détails, la même recherche de bons « angles de vue »…

Nous ne sommes pas encore « chevronnés », bien sûr, mais c’est sans doute, pourtant, tout ce que nous avons appris ces dernières années qui nous permet désormais d’être, sinon complètement détendus, du moins beaucoup plus à l’aise.

Et commencer un documentaire, voir et entendre les protagonistes évoquer leur métier, ou leur passion, engranger les premières images, donc, comme nous l’avons fait hier à la cidrerie du Domaine de Merval, procure à chaque fois un plaisir augmenté et renouvelé ; comme si nous montions dans un bateau qui allait nous emporter bien au large, pour un voyage à la destination encore lointaine. Quel bonheur de lever l’ancre !

Jazzi dit: à

COLETTE

Le temps des violettes et du lilas

Dans Sido, publié en 1930, Colette (1873-1954) a beaucoup parlé de son enfance au sein de la nature bourguignonne et du rapport privilégié que Sido, sa mère, entretenait avec les animaux et les plantes. Sensuelle et gourmande, Colette a toujours fait une place importante à la nature dans ses livres de souvenirs, tels Le Fanal Bleu (1949) ou Belles Saisons, paru après sa mort en 1955. Mais déjà, dans l’un de ses premiers recueils de nouvelles, Les Vrilles de la vigne, écrites en 1908, peu de temps après la série des Claudine, Colette évoquait le jardin de son enfance. Écoutons-la nous parler du printemps, dans cette chaleureuse nouvelle titrée Le dernier feu (de l’hiver) !

« Regarde ! il n’est pas possible que le soleil favorise, autant que le nôtre, les autres jardins ! Regarde bien ! car rien n’est pareil ici à notre enclos de l’an dernier, et cette année, jeune encore et frissonnante, s’occupe déjà de changer le décor de notre douce vie retirée… Elle allonge, d’un bourgeon cornu et verni, chaque branche de nos poiriers – d’une houppe de feuilles pointues chaque buisson de lilas…
Oh ! les lilas surtout, vois comme ils grandissent ! Leurs fleurs que tu baisais en passant, l’an dernier, tu ne les respireras, Mai revenu, qu’en te haussant sur la pointe des pieds, et tu devras lever les mains pour abaisser leurs grappes vers ta bouche… Regarde bien l’ombre, sur le sable du tamaris : l’an prochain, tu ne la reconnaitras plus…
Et les violettes elles-mêmes, écloses par magie dans l’herbe, cette nuit, les reconnais-tu ? Tu te penches, et comme moi tu t’étonnes ; ne sont-elles pas, ce printemps-ci, plus bleues ? Non, non, tu te trompes, l’an dernier je les ai vues moins obscures, d’un mauve azuré, ne te souviens-tu pas ?… Tu protestes, tu hoches la tête avec ton rire grave, le vert de l’herbe neuve décolore l’eau mordorée de ton regard… Plus mauves… non, plus bleues… Cesse cette taquinerie ! Porte plutôt à tes narines le parfum invariable de ces violettes changeantes et regarde, en respirant le philtre qui abolit les années, regarde comme moi ressusciter et grandir devant toi les printemps de ton enfance…
Plus mauves… non, plus bleues… Je revois des prés, des bois profonds que la première poussée des bourgeons embrume d’un vert insaisissable – des ruisseaux froids, des sources perdues, bues par le sable aussitôt que nées, des primevères de Pâques, des jeannettes jaunes au cœur safrané, et des violettes, des violettes, des violettes… Je revois une enfant silencieuse que le printemps enchantait déjà d’un bonheur sauvage, d’une triste et mystérieuse joie… Une enfant prisonnière, le jour, dans une école, et qui échangeait des jouets, des images, contre les premiers bouquets de violettes des bois, noués d’un fil de coton rouge, rapportées par les petites bergères des fermes environnantes… Violettes à courte tige, violettes blanches et violettes bleues, et violettes d’un blanc-bleu veiné de nacre mauve – violettes de février, fleuries sous la neige, déchiquetées, roussies de gel, laideronnes, pauvresses parfumées… Ô violettes de mon enfance ! Vous montez devant moi, toutes, vous treillagez le ciel laiteux d’avril, et la palpitation de vos petits visages innombrables m’enivre…
À quoi penses-tu, toi, la tête renversée ? Tes yeux tranquilles se lèvent vers le soleil qu’ils bravent… Mais c’est pour suivre seulement le vol de la première abeille, engourdie, égarée, en quête d’une fleur de pêcher mielleuse… Chasse-la ! elle va se prendre au vernis de ce bourgeon de marronnier !… Non, elle se perd dans l’air bleu, couleur de lait de pervenches, dans ce ciel brumeux et pourtant pur, qui t’éblouit… Ô toi, qui te satisfais peut-être de ce lambeau d’azur, ce chiffon de ciel borné par les murs de notre étroit jardin, songe qu’il y a, quelque part dans le monde, un lieu envié d’où l’on découvre tout le ciel ! Songe, comme tu songerais à un royaume inaccessible, songe aux confins de l’horizon, au pâlissement délicieux du ciel qui rejoint la terre… En ce jour de printemps hésitant, je devine là-bas, à travers les murs, la ligne poignante, à peine ondulée, de ce qu’enfant je nommais le bout de la terre… Elle rosit, puis bleuit, dans un or plus doux au cœur que le suc d’un fruit… Ne me plaignez pas, beaux yeux pitoyables, d’évoquer si vivement ce que je souhaite ! Mon souhait vorace crée ce qui lui manque et s’en repaît. C’est moi qui souris, charitable, à tes mains oisives, vides de fleurs… Trop tôt, trop tôt ! Nous et l’abeille, et la fleur du pêcher, nous cherchons trop tôt le printemps… »
(« Le Dernier feu in Les Vrilles de la vigne », Œuvres I, Bibliothèque de la pléiade, © Éditions Gallimard, 1984)

Clopine dit: à

oui, Jazzi, c’est une vraie question. Longtemps, j’ai dédaigné les « maisons d’écrivain », je souriais un peu dédaigneusement en voyant un groupe, sagement, suivre un guide, je me haussais un peu du col…

Et puis il y a eu l’expérience (j’en ai longuement parlé ici, non ?) de la maison de Giono.

Et ça m’a fait basculer dans l’autre camp : celui de ceux qui vont voir les maisons d’écrivain, non en pèlerinage ou par désoeuvrement, mais pour mieux comprendre le rapport entre la réalité et sa transposition littéraire.

je ne cherche à convaincre personne d’en faire autant.

Jazzi dit: à

Nohant ?
Ici, Chaloux !
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GEORGE SAND

L’arche de Nohant

Après la mort accidentelle de son père, lorsqu’elle avait quatre ans, George Sand (1804-1876), fut élevée à la campagne, par sa grand-mère paternelle, fille naturelle de Maurice de Saxe. Elle y demeura pratiquement jusqu’à son mariage, et, malgré une éducation rigoureuse donnée par son aristocratique « bonne maman » et son précepteur, elle y contracta un amour de la nature qu’elle conserva toute sa vie. Enfant rêveuse et passablement sauvageonne, elle partageait son temps libre avec les enfants des paysans voisins et les animaux des fermes berrichonnes, ses amis de prédilection d’alors. Un bestiaire familier dont elle gardait encore le souvenir vivace lorsque, à quarante-cinq ans, devenue un écrivain célèbre et fêtée à Paris, elle se laissa convaincre par son éditeur de rédiger son autobiographie.

 » Il y avait à la maison un âne, le meilleur que j’aie jamais connu ; je ne sais s’il avait été malicieux dans sa jeunesse comme tous ses pareils ; mais il était vieux, très vieux ; il n’avait plus ni rancunes ni caprices. Il marchait d’un pas grave et mesuré ; respecté pour son grand âge et ses bons services, il ne recevait jamais ni corrections ni reproches, et il était le plus irréprochable des ânes, on peut dire aussi qu’il était le plus heureux et le plus estimé. On nous mettait Ursule* et moi, chacune dans une de ses bannes, et nous voyagions ainsi sur ses flancs sans qu’il eût jamais la pensée de se débarrasser de nous. Au retour de la promenade, l’âne rentrait dans sa liberté habituelle ; car il ne connaissait ni corde ni râtelier. Toujours errant dans les cours, dans le village ou dans la prairie du jardin, il était absolument livré à lui-même, ne commettant jamais de méfaits, et usant discrètement de toutes choses. Il lui prenait souvent fantaisie d’entrer dans la maison, dans la salle à manger et même dans l’appartement de ma grand-mère, qui le trouva un jour installé dans son cabinet de toilette, le nez sur une boîte de poudre d’iris qu’il respirait d’un air sérieux et recueilli. Il avait appris à ouvrir les portes qui ne fermaient qu’au loquet, d’après l’ancien système du pays, et comme il connaissait parfaitement tout le rez-de-chaussée, il cherchait toujours ma grand-mère, dont il savait bien qu’il recevrait quelque friandise. (…)

Nous avions, aux champs, mon frère, Liset** et moi, plusieurs amis, filles et garçons, que nous allions trouver tour à tour pour jouer, courir, marauder ou grimper avec eux. J’allais, quant à moi, plus souvent avec les filles d’un de nos métayers, Marie et Solange, qui étaient un peu plus jeunes de fait et plus enfants que moi par caractère. Presque tous les jours, de midi à deux heures, c’était l’heure de ma récréation permise, je courais à la métairie et je trouvais mes jeunes amies occupées à soigner leurs agneaux, à chercher les œufs de leurs poules, épars dans les buissons, à cueillir les fruits du verger, ou à garder les ouailles, comme on dit chez nous, ou à faire la feuille*** pour leur provision d’hiver, suivant la saison. Elles étaient toujours à l’ouvrage, et je les aidais avec ardeur afin d’avoir le plaisir d’être avec elles. (…)

Une autre amitié que je cultivais moins assidûment, mais où mon frère m’entraînait quelquefois, avait pour objet un gardeur de cochons qui s’appelait Plaisir. J’ai toujours eu peur et horreur des cochons, et pourtant, peut-être précisément à cause de cela, Plaisir, par la grande autorité qu’il exerçait sur ces méchants et stupides animaux, m’inspirait une sorte de respect et de crainte. On sait que c’est une dangereuse compagnie qu’un troupeau de porcs. Ces animaux ont entre eux un étrange instinct de solidarité. Si l’on offense un individu isolé, il jette un cri d’alarme qui réunit instantanément tous les autres. Ils forment alors un bataillon qui se resserre sur l’ennemi commun et le force à chercher son salut sur un arbre ; car de courir, il n’y faut point songer, le porc maigre étant, comme le sanglier, un des plus rapides et des plus infatigables jarrets qui existent. »
(« Histoire de ma vie »)

*La nièce de la femme de chambre de sa grand-mère.
**Hippolyte, le demi-frère de George Sand, enfant naturel non reconnu par son père mais élevé à Nohant par sa grand-mère, et Liset, un petit paysan local.
***Garder les ouailles consiste à garder toute bête de race ovine et non pas les oies, et faire de la feuille, est l’opération consistant à effeuiller des branches, notamment des branches d’ormeau, afin de constituer la provision qui servira en hiver à l’alimentation des animaux.

Phil dit: à

dear Baros, la RDC n’a pas rouvert ses guichets, (tout ça pour une fâcheuse qui faisait dans ses plates-bandes) ?

Jazzi dit: à

rose ne nous a pas parlé de sa visite au moulin d’Elsa et Aragon !
Là, leur maison et aussi leur tombe…

Phil dit: à

« une fille facile »…la réalité est meilleure sans artificefesse, c’est l’histoire d’Epstein dear baroz, avec l’héritière Maxwell en maquerelle.

Jazzi dit: à

« (tout ça pour une fâcheuse qui faisait dans ses plates-bandes) ? »

Un prétexte, Phil. La raison est certainement plus profonde et personnelle à Annelise…
Reviendra-t-elle un jour ?

Jazzi dit: à

Phil, « Une fille facile » est aussi frais et troublant que « Plein soleil »
Avec Zahia Dehar en place du jeune Delon et sans meurtre : celle-ci n’ayant assassiné que son corps !

Delaporte dit: à

« Les artistes ne sont plus dans leurs maisons, mais dans leurs oeuvres !
Mieux vaut la lecture que le tourisme littéraire… »

Jacuzzi, on a quand même le droit d’être un peu fétichiste, non ?

Delaporte dit: à

Une fille facile ne me tente pas du tout. Je n’ai vraiment pas envie d’aller voir ça, je ne sais pourquoi. Cette semaine, il n’y a d’ailleurs aucun film pour moi sur les écrans. Eh bien, je vais lire des livres ! Qu’est-ce que vous lisez en ce moment, Jacuzzi ?

Bérénice dit: à

Gisèle, je ne sais plus ce que j’ai écrit à propos du hongrois. Serait ce du mal ? Il m’arrive d’être un peu parano ce qui débouche sur de l’agressivité, de plus j’hésite à vous identifier à Sasseur que je ne peux pas encaisser ou Chaloux que je je n’aime pas trop non plus. N’attachez aucune importance à ce que j’écris, d’ailleurs objectivement c’est la plupart du temps insignifiant et pour tout dire je ne devrais pas participer à la vie du blog , je me situe assez loin du niveau requis et je ne l’avoue pas pour qu’une bonne âme indulgente vienne affirmer, pour me rassurer,le contraire. Si je vous ai alpaguée, vous n’aurez qu’à metre cela sur le compte d’un de ces accès paranoides. Désolée si c’est le cas.

closer dit: à

« ou passer son temps à faire des pirouettes comme closer qui accepte les pamphlets de céline et rejette les dérives de Moix. »

Oh là là!… Mon bon hamlet, calmez-vous! Qu’est-ce-que vous me chantez là? « Accepter », c’est très grave! Vous laissez entendre que je pourrais partager leur point de vue! C’est gravissime! Je n’accepte rien du tout, je rejette leur contenu, je constate leur existence, c’est tout, et après une tentative de lire quelques pages de Bagatelles qui m’ont prodigieusement emmerdé, je n’en lirai probablement jamais plus. Tout ce que je vous autorise à dire, c’est que cela ne m’empêchera pas de relire sans doute ses deux chefs d’œuvre, Le Voyage et Mort à Crédit.

Quant à Moix, sa démarche me dégoûte profondément, d’autant plus qu’elle s’inscrit dans un courant envahissant que je ne supporte pas. Paul Edel a dit ce qu’il fallait la dessus. Par ailleurs, si Moix avait écrit l’équivalent du Voyage, ça se saurait…

Delaporte dit: à

A la Mostra de Venise, la présence du film de Polanski installe un certain malaise. Le réalisateur-délinquant sera-t-il présent sur place ? Peut-il voyager en Italie sans se faire arrêter pour être extradé aux USA afin de comparaître devant un juge californien ? Rien n’est moins sûr. Polanski est claustré sur le territoire français. Du coup, la Mostra 2019 est en train de foirer complètement :

« Hirokazu Kore-eda, Catherine Deneuve et Juliette Binoche ont ouvert la 76e édition du festival de cinéma sur fond de polémiques, autour de la parité et de la présence des plates-formes. »

Jazzi dit: à

C’est d’ailleurs principalement après avoir avoir rencontré Zahia que Rebecca Zlotowski, agrégée de Lettres Modernes et ancienne élève de la Fémis, a voulu faire « Une fille facile » :

« Je vais voir ses vidéos et là je tombe en arrêt quand je l’entends parler. Je découvre qu’elle parle d’une manière extraordinairement élégante, littéraire, anachronique, pas un seul mot d’argot, une retenue, une pudeur, un accent insondable d’une Bardot libanaise, syrienne ou italienne, impossible à définir, à l’opposé des jeunes femmes qui gravitent dans la télé-réalité. Le phrasé d’un personnage d’un film d’Eric Rohmer qui me séduit tout de suite. »

Moi je suis tombé pareillement sous le charme !

Delaporte dit: à

Hirokazu Kore-eda, le grand réalisateur japonais, a réuni Deneuve et Binoche dans La Vérité, film que nous devrions pouvoir voir sur les écrans avant la fin de l’année.

Delaporte dit: à

La Vérité sortira en janvier 2020. Le film raconte quoi ?

« Fabienne (Deneuve), icône du cinéma, est la mère de Lumir (Binoche), scénariste à New York. La publication des mémoires de cette grande actrice incite Lumir et sa famille à revenir dans la maison de son enfance. Mais les retrouvailles vont vite tourner à la confrontation : vérités cachées, rancunes inavouées, amours impossibles se révèlent sous le regard médusé des hommes. Fabienne est en plein tournage d’un film de science-fiction où elle incarne la fille âgée d’une mère éternellement jeune. Réalité et fiction se confondent obligeant mère et fille à se retrouver… »

D. dit: à

Bof. Payer 7 euros pour ça.

Phil dit: à

ouvrez votre tribune à cinéma dear Baroz, nous irons vous visiter

closer dit: à

Cher Patrice Charoulet, j’ai entendu la prestation de l’excellent Guillaume Larrivé sur Radio Classique ce matin…Il avait bien du mérite face à un Guillaume Durand toujours du côté du manche…

Mais pas trace sur LCI. Pouvez-vous préciser l’horaire? Merci.

D. dit: à

– le but que vous recherchez étant toujours le même : prouver la médiocrité de ma pensée par rapport à la brillance de la vôtre.

relativiser quand l’absolu suffit c’est en effet se fatiguer pour rien.

Dubruel dit: à

jazzi 13.06, Annelyse Roux.

Bonjour, vu le faire-part décès paru dans le journal papier, tout sauf un « prétexte »; pas voulu plus me renseigner, curiosity kills the cat.
Les articles RDC sous sa responsabilité ont pris un tour remarquable. Jamais plus été voir un film sans voir avant ce qu’elle en dit. Je vous lis et apprécie vos résumés. Elle, sans être désobligeant, c’est LE critique. Bannir l’anonymat sur les blogs permettrait de réguler la cybersphère (idée comme ça).
Même longue d’onde sur Moix.faiseur correct, communicant Majuscule. assouline le dit entre les lignes.

hamlet dit: à

closer : « Quant à Moix, sa démarche me dégoûte profondément, d’autant plus qu’elle s’inscrit dans un courant envahissant que je ne supporte pas. Paul Edel a dit ce qu’il fallait la dessus. Par ailleurs, si Moix avait écrit l’équivalent du Voyage, ça se saurait… »

ah ouai j’ai recherché et j’ai vu ce commentaire de Paul Edel…

et sa grosse colère, c’est génial, en tout cas ça prouve qu’il peut avoir de grosses colères, ça prouve qu’il reste encore quelques critiques littéraires capables de pousser des grosses colères.

c’est génial.

mais c’est trop tard : ces grosses colères il aurait fallu les pousser il y a dix ou quinze ans !!!

qui a poussé des grosses colères ces quinze dernières années où on nous a bassiné avec ce genre de bouquin ? Paul Edel ?

personne ! une critique littéraire léthargique qui obéit aux ordres de la mode éditoriale !

qui peut croire une seconde à ce que raconte passou dans on article ? il veut se faire embaucher par Ruquier ?

ce genre de bouquins où l’auteur pu la complaisance pour lui-même, dans une certitude se soi qui ne vise qu’à construire la pierre de touche d’une norme qui sort de nulle part ?

j’ai lu tous vos commentaires : c’est pour faire du buzz, normal c’est du commerce etc…

et alors ? il faut s’arrêter là ?

alors oui quand on lit ça on n’a qu’une seule envie c’est vous balancer à tous Marx dans la tronche !

hamlet dit: à

non le marxisme n’est pas mort, je lui prédis même un bel avenir.

vive le marxisme ! vive le bolchévisme !

renato dit: à

« … balancer à tous Marx dans la tronche ! »

Lequel des frères, celui qui a connu Doris Day lorsqu’elle n’était pas encore vierge ?

et alii dit: à

« Nous assistons à l’effondrement du langage »
Dans « La Fabrique du crétin digital », Michel Desmurget, docteur en neurosciences, met en garde contre une véritable bombe à retardement.

hamlet dit: à

et le plus marrant c’est bien que tout le monde applaudisse cette grosse colère de Paul Edel sans que personne ne fasse remarquer que cette colère arrive beaucoup trop tard ! que ce trop n’a pour effet que mettre encore plus en évidence le profond silence qui la précède !

hamlet dit: à

renato ne comptez pas sur moi pour venir soigner vos sentiments de culpabilité !

c’est pas écrit « pharmacie » sur mon front…

hamlet dit: à

et Jazzi se demande si c’est le bon moment pour sortir son bouquin sur sa mère.

Jazzi si j’étais toi j’attendrais quelque temps que se calme, que ce vent de colère edelien soit passé.

renato dit: à

Mes sentiments de culpabilité ? et depuis quand ? pensez aux vôtres, plutôt.

DHH dit: à

@lavande 22h50
avec ce post vous venez d’obtenir votre droit d’entrée au club des souffre- douleurs de Et alii.
je vous y souhaite la bienvenue
vous y êtes en bonne compagnie

D dit: à

Il est frappant de constater que la plupart des jeunes journalistes de savent plus s’exprimer correctement ni oralement ni par écrit. Ceux-ci emploient un vocabulaire simpliste et imprécis et ne font plus concorder les temps -ou n’y parviennent plus.
L’entrée en école de journalisme devrait pourtant être conditionnée à une parfaite maîtrise de la langue.

P. comme Paris dit: à

Pauvre hamlet,
cela fait si longtemps que vous sévissez sur la RDL que vous n’êtes plus crédible, quelque soit le sujet abordé.

hamlet dit: à

le top :

 »
Pablo75 dit: 26 août 2019 à 14 h 36 min
(…)

Plutôt que de lire de la sous-littérature pour lecteurs abroutis par la publicité, écoutons le lucide Juan Asensio (celui du blog Stalker) taper sur tout le système littéraire français, en disant la vérité au passage sur des écrivains de 8ème catégorie comme Angot, Yannick Haenel ou Moix justement ou de 4ème-5ème comme Le Clezio ou Houellebecq (« c’est un bon sociologue, ce n’est pas un bon romancier, ou un bon écrivain ») et en faisant l’éloge de vrais écrivains, connus comme Dostoievski, Paul Gadenne, Bernanos (à 1h20 il parle de Monsieur Ouine), Bolaño ou beaucoup moins connus, voire inconnus comme Guy Dupré (l’un des plus grands prosateurs de la langue française pour lui), Christian Guillet ou le jeune Marien Defalvard:

À quoi sert la littérature ? – Conférence Juan Asensio et Patrice Jean
https://www.youtube.com/watch?v=nmSz4__f6Q0

« La litérature ne sert strictement à rien, elle ne sert strictement à rien dans un monde qui est devenu totalement utilitaire, où des gens qui ne sont pas des écrivains se disent écrivains, des gens qui ne sont pas écrivains sont invités sur des plateaux pour parler de livres qu’ils ont non écrits, qui sont évoqués par des non journalistes et qui s’adressent à des non libraires pour des non lecteurs… » (J.Asensio)

 »

je me marre…

ouarf ouarf ouarf je me marre…

renato dit: à

Et à propos de György Lukács : lisez-le.

P. comme Paris dit: à

« une parfaite maîtrise de la langue. »

Hors cunilingus, la maitrise est assez fantaisiste.

hamlet dit: à

le commentaire de Paul Edel a disparu !

pourquoi ? mystère…

je me marre !

il n’en reste la trace que là :

Jazzi dit: 27 août 2019 à 18 h 55 min

Excellent et en plein dans le sujet : la réponse du Paulo à Passou !
De quoi relancer le débat ?

« Paul Edel
août 27, 2019 à 1:49
AHHH!!!LES ECRITURES THERAPEUTIQUES…quelle scie! avec Moix et Duroy cette année..
qu’on nous débarrasse de ces écritures thérapeutiques . qui pullulent depuis 201O- ah attendrir.. pleurnicher en public..se saouler de mots avec de sois disant sévices.. souvent imaginés, amplifiés ahh .le thème du môme persécuté.. ça marche à tous les coups..
Les rentrées littéraire de septembre sont encombrées désormais de récits d’enfance où la douleur s’étale se se met en spectacle. confidences ravageuses, parfois si outrancières ou truquées que les parents ou frères qui survivent se révoltent.. . une enfance transformée en prison,pavillon de banlieue devenu camp de travail. cercle familial devenu salle de torture parents- bourreaux.. tout le monde auteur- et- lecteur se roulent dans la douleur.. c’est presque mystique. Bien sûr, on pense à la réponse d’Hemingway à un journaliste qui lui avait demandé : « Que faut-il pour être un grand écrivain ? – Avoir eu une enfance malheureuse. » mais de là à transformer la littérature en cri de douleur, en hôpital pour grand traumatisés évidement dans « telerama » radio catho..4 pages serrées d entretien avec Lionel Duroy et ses traumas d’enfance » avec des perles du genre: » j’ai souvent éprouvé de la honte d’être un homme..je me suis mis à trembler à l ‘idée de faire l’amour,tant l’agressivité physique de l’acte sexuel m’est devenue difficilement supportable. » et bla bl bla avec refrain féministe.. littérature devenu la clinique de gémissants qui veulent qu’on les plaigne et surtout qu’on les achète. »

Dieu que je me marre …

hamlet dit: à

quelqu’un sait pourquoi le commentaire d’edel est passé à la trappe ?

je veux dire quelqu’un de crédible bien sûr.

et alii dit: à

t: 29 août 2019 à 15 h 10 min
au moins on peut dire que vous avez proposé des études sur le négationnisme!(et des négationnistes agrégés! j’en ai mis qui font référence ;si vous ^tes emplie de jalousie et de haine parce que vous êtes une sinistre monolinguiste sans représentation du monde -où les jeunes sont fous d’anglais, je n’y suis pour rien;je peux mettre pour Lavande une chanson d’une autre culturequi a une histoire connue vous souffrez madame que je n’ai effectivement rien posté sue le langage ou le porno , votre relance par adaptation caméléonesque à ce blog, je ne suis pas votre domestique ;soignez donc votre jalousie paranoïde

hamlet dit: à

parce que pour ceux qui ne l’auraient pas encore remarqué nous vivons dans un monde tout à fait crédible, quelques individus ne le sont pas, comme mézigue, sinon tout le reste est tout à fait crédible !

crédible et cohérent.

et du coup ce n’est qu’à partir de cette crédibilité ambiante qui saute aux yeux du premier imbécile venu que nous pouvons juger qu’une personne est crédible ou ne l’est pas, forcément il faut une référence, un repère, un étalon mesurable de crédibilité, sinon un type peu crédible par rapport à un monde qui l’est encore moins que lui pourrait laisser entendre que ce type type est relativement crédible, et du coup cette crédibilité relative qui fluctuerait en fonction d’un niveau zéro de crédibilité dont le premeir imbécile venu saurait déterminer où ce trouve ce point zéro de crédibilité pourrait à partir de là juger qui, autour de lui, est crédible ou ne l’est pas.

c’est évident, clair comme de l’eau de roche pour les petits poissons…

Leo Bloom dit: à

P. comme Paris dit: 29 août 2019 à 15 h 19 min
« une parfaite maîtrise de la langue. »
Hors cunilingus, la maitrise est assez fantaisiste.

Alors qu’Air Lingus, la compagnie aérienne irlandaise n’a qu’un « N » et deux ailes, « cunnilingus » prend 2 « N », pour un plaisir redoublé.

Leo Bloom dit: à

« Une fille facile » de Rebecca Zlotowski.

Qui est la fille de l’excellentissime traducteur-interprète Michel Zlotovski. Le grand talent court dans la famille, comme l’écrirait Jonathan Littell…

et alii dit: à

sue le langage SUR

et alii dit: à

à DHH,monolinguiste délirante de ce blog
le monde
. Mais lorsqu’il faut switcher* en anglais, elle pratique plutôt l’art de l’esquive, voire du sourire béat quand l’accident approche. « L’anglais, c’est comme le bac, faut l’avoir. Si tu l’as pas, c’est la honte, et tu te sens exclu. »

Marquée par son expérience à la Walt Disney Company, en région parisienne, elle rit encore de son décalage face à la « pensée out of the box* » de ­l’entreprise américaine. « Moi, j’étais out tout court ! Je me souviendrai toute ma vie d’une réunion marketing à laquelle je n’ai strictement rien compris. Je me suis trouvée bête. On m’avait recrutée comme si parler anglais coulait de source, alors qu’il m’était impossible d’arriver à la cheville de mes collègues. »

Stress récurrent
Comme Noémie dans l’univers de Mickey Mouse, de nombreux jeunes ­actifs font de l’anglais un complexe qu’ils essaient de camoufler. Et si le phénomène est difficilement quantifiable – les

D. dit: à

Prenons ce petit texte que l’on peut lire en ce moment sur le site de France 3-Occitanie :

www.http://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/mourir-20-ans-pont-plein-centre-ville-toulouse-1715189.html

–> on y apprend qu’une rive de situe sous le pont alors qu’il s’agit du quai ce qui, plus loin dans le texte, se confirme.

–> un labrador « trépigne », or ce verbe ne s’applique qu’à des personnes, possédant des pieds, pas aux chiens.

–> une virgule sépare sans raison « à côté » de « du barda ». Plus loin, même problème : une virgule fautive après « un autre des joueurs ».
Il est ensuite question de « visage baissé » alors que l’on ne peut que baisser la tête et certainement pas le seul visage.

« Comme si le fait de vouloir juste savoir qui était cet homme, ce qui l’a conduit à la mort sur ce quai du Canal à deux pas de la circulation dense des allées Jean-Jaurès et du fond sonore hurlant de la ville, ouvrait un espace. »
–> cette phrase extraordinairement mal tournée ne veut évidemment rien dire. On devine toutefois ce qu’a voulu exprimer le journaliste.

« Le jeune homme qui dit l’avoir trouvé, dément. » –> encore une ponctuation défaillante.

« Parce que c’était quelqu’un que l’un a croisé, que l’autre a aimé… »
–> absence de concordance des temps. Le lecteur, par paresse et indifférence, finit par ne plus remarquer des incorrections de ce type : c’est un plus que parfait qu’il fallait employer, voire un élégant passé simple.

P. comme Paris dit: à

Sur google, on trouve les deux ortographe.
Cela doit dépendre de la façon et du temps que l’on y consacre.

D. dit: à

J’apprends qu’il existe en France 1,3 million d’associations. Soit à peu près 1 association pour 50 Français de tous âges.
Ce nombre proprement délirant est une perversion découlant de la loi permettant de d’associer. Cette liberté doit bien sûr perdurer mais l’absence de certains critères à respecter pour d’associer mais aussi de contrôle satisfaisant de la réalité des activités notamment sur leur durée, a conduit à ce nombre abusif. Il est en effet assez probable qu’une bonne moitié des associations déclarées n’ait en réalité aucune raison d’être ni aucune activité et même plus aucun membre.

DHH dit: à

@et alii
difficile de comprendre de qui et de quoi vous parlez en imputant apparemment a ma personne des scènes que je n’ai pas vécues et des sentiments de haine et de jalousie-paranoïde dites vous-à l’egard de gens que je ne connais pas
on se demande de quel côté est la paranoïa

Lavande dit: à

hamlet dit: 29 août 2019 à 15 h 32 min
quelqu’un sait pourquoi le commentaire d’edel est passé à la trappe ?
je veux dire quelqu’un de crédible bien sûr.

Suis-je quelqu’un de crédible, Hamlet ?
Le commentaire de Paul Edel n’est pas passé à la trappe. Pas d’angoisse ! Il n’a jamais existé sur ce blog. Jazzi l’a copié-collé depuis le blog … de Paul Edel …tout simplement !
https://pauledel.blog/2019/08/22/scott-fitzgeralla-grace-et-la-destruction/#comments
Paul Edel août 27, 2019 à 1:49

Delaporte dit: à

Le quinquennat de Sarkozy na généré beaucoup de malhonnêtetés et de délinquance en col blanc, bref de CORRUPTION. En voici une nouvelle preuve, alors que le principal intéressé, Sarkozy, bénéficie d’une injuste immunité présidentielle. Sarkozy mérite qu’on le pende haut et court, c’est tout. De même que l’ignoble Guéant. Quant à l’impertinent Buisson, il lui sera beaucoup pardonné. Quel jobard, celui-là, malgré un assez bon bouquin sur ces années délétères (La Cause du peuple) qui l’a brouillé avec sa pourriture de mentor. Quelle mafia !

« L’ex-secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant, Patrick Buisson et quatre autres personnes sont renvoyés devant le tribunal correctionnel dans l’affaire des sondages de l’Elysée sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, a-t-on appris jeudi 29 août de sources concordantes. »

rose dit: à

. littérature devenu la clinique de gémissants qui veulent qu’on les plaigne et surtout qu’on les achète. »

Paul Edel
C’est le rôle que fait jouer Quentin Tarantino à Leonardo Di Caprio.
Gémir, se plaindre de son sort, être un has been, pleurer sur lui-même ; se faire consoler par une petite fille de 8 ans plus mature que lui, et qui, in fine, en remerciements de bons et loyaux services se verra jeter violemment par terre avant que de l’introniser le meilleur comédien qu’elle n’ait jamais rencontré.
Un must de la désespérance quotidienne.
Etc.

Delaporte dit: à

D, je ne suis pas d’accord avec vous : les associations, c’est génial ! Elles pallient les manques de l’Etat. C’est une force d’union et même d’unions au pluriel. Plus on est de fous, plus on s’amuse, et plus on est forts. Et plus on fait avancer les choses, bénévolement, gratuitement, avec amour. L’association à la française, c’est grandiose, et très utile même pour ceux qui l’ignorent. Bon, alors, mon cher D, vous mangez quoi ce soir, donnez-moi une idée. Ma petite pizzeria a rouverte, je vais peut-être m’offrir une pizza margherita… Miam miam !

closer dit: à

« Moi je suis tombé pareillement sous le charme ! »

Tu prépares ton coming in, mon vieux JB?

Delaporte dit: à

« Les coups, la sadisme paternel, la peur au ventre etc. »

Passou, il faudrait ponctuer : mettre une virgule juste avant « etc. », et ce sera parfait ! Cela donnerait, et ce serait grandiose, ça aussi :

« Les coups, la sadisme paternel, la peur au ventre, etc. »

Tous les grands auteurs et Grévisse mettent une virgule. C’est important, selon moi.

Delaporte dit: à

« Les coups, la sadisme paternel, la peur au ventre etc. »

Passou, il faudrait écrire « LE sadisme », aussi… au lieu de « LA ».

renato dit: à

Les dégâts du gauchisme et le comique involontaire : dire que tout compte fait on a eu une bonne enfance c’est une faute — et on doit forcement être rongés par un sentiment de culpabilité.

poussière dit: à

Un Bushmills sinon rien.

rose a bon goût

et alii dit: à

DHH dit: 29 août 2019 à 16 h 19 min
madame, après avoir dit que vous vous intéressiez au langage, demandé qu’est ce que la BPI, LSP,vous avez demandé qu’est-ce qu’une publication porno, non sans vous être flattée de pouvoir venir faire ici le professeur ;je vous ai indiqué les liens BPI,LSP, et les musées du sexe où vous pouviez mettre à l’épreuve votre culture de la sexualité en posant vos questions;
vous m’avez reproché d’envoyer un article et lien en anglais comme contraire à vos convictions poilitiques sur le travail sur un blog qui n’est pas le vôtreet où de nombreux contributeurs postent des films, et des musiques en anglais:mais là,vous ne dites rien;ce sont des hommes et vous croyez ici gérer encore des femmes :c’est un autre temps que celui où vous étiez « chef » d’employées et P.Assouline peut très bien s’il le souhaite interdire l’anglais :c’est son blog!
vous me harcelez parce que vous avez e »ssayé avec moi votre système de management, comme si vous me connaissiez;non, j’ ai au moins la chance de ne pas désirer vous connaître, ni vous, ni vos ami-e-s de » ce blog ou ailleurs et de ne rien vous demander , ni sur la dépression , ni sur les psychiatres américains ou français dont vous faites état pour vous faire reconnaître comme partenaire,interlocutrice, et le reste; il y a d’autres femmes que vous qui s’intéressent au « langage »,comme vous dites, des artistes qui exposent, publient , vous glosez beaucoup sur votre âge, c’est peut-être votre question sur ce blog ;
et maintenant ne vous adressez plus à moi,je vous l’ai déjà dit, je ne suis pas votre employée, ni de votre famille, et je ne drague pas les femmes,non plus;

Delaporte dit: à

La phrase parfaite, Passou :

« Les coups, le sadisme paternel, la peur au ventre, etc. »

C’est pas difficile et quelle classe !

et alii dit: à

politiques

rose dit: à

Jazzi
Ai bcp parlé d’Elsa pourtant, laisse dans l’ombre.
« Quand côte à côte nous serons enfin des gisants, l’alliance de nos livres nous unira pour le meilleur et pour le pire, dans cet avenir qui était notre rêve et notre souci majeur, à toi et à moi. La mort aidant, on aurait peut-être essayé et réussi à nous séparer plus sûrement que la guerre de notre vivant : les morts sont sans défense. Alors, nos livres croisés viendront, noir sur blanc, la main dans la main, s’opposer à ce qu’on nous arrache l’un à l’autre. »

L’épitaphe laissée sur leur tombe commune, écrite par Elsa.
Ai trouvé sur un blog le contraire de ce qui nous a été dit par une petite jeune guide très savante et fort intéressante.. .
Elle nous a dit qu’à la mort d’Elsa, Aragon n’a plus mis les pieds au moulin, qu’il a légué en l’état à l’État en donnant des consignes respectées à ce jour : lieu d’expositions permanentes et d’art contemporain, ce lieu est vivant, parc de six hectares avec sculptures exposées et animé. Bcp de choses vont avoir lieu en 2020 en lien avec le petit Palais à Paris.

rose dit: à

Elsa, laissée ds l’ombre

et alii dit: à

une artiste
Artist Nan Goldin and other activists arrested during opioid protest at New York governor’s office

hamlet dit: à

merci crédible Lavande, ça m’aura évité une crise de parano, dommage pour la crise de parano, une chanson crédible pour vous remercier, je ne sais pas trop combien de temps elle est restée crédible, peut-être l’est-elle encore, je veux dire la possibilité d’imaginer que l’autre côté des nuages… j’ai hésité entre son interprétation et celle de Judith Collins plus connue sous le nom de Judy blue eyes :

https://www.youtube.com/watch?v=bcrEqIpi6sg

et alii dit: à

nan goldin a une page wiki:elle est très connue!
Nan Goldin naît à Washington DC et grandit dans le Massachusetts, dans une famille juive de la classe moyenne2. Lorsqu’elle a 11 ans, sa sœur aînée Barbara se suicide après plusieurs séjours dans des hôpitaux psychiatriques3. À quinze ans, elle s’initie à la photographie, poussée par un de ses professeurs de la Satya Community School de Boston.

et alii dit: à

merci renato;javais pensé que c’était vous qui nous préviendriez mais tout est rentré dans l’ordre

D. dit: à

Mon Cher Delaporte, je n’ai rien contre les associations, bien au contraire. Je fais partie de plusieurs d’entre elles par ailleurs.
Je dis qu’il y en a au moins deux fois trop, qu’une bonne moitié ne sert à rien.
Créer une association doit rester un acte responsable. L’association doit vivre un minimum et l’on a des comptes à rendre là-dessus. Par exemple si l’on a déjà créé une association laquelle n’a pas été active, pas d’adhérents, de cotisations, de réuniobs, on ne devrait pas être autorisé à en créer une autre avant 5 ans de pénalité.
C’est l’abus que je dénonce, pas le droit de d’associer. Solliciter l’Etat n’est pas un jeu.

D. dit: à

Vous dites « on s’amuse », « on fait avancer les choses ». Je n’ai pas à juger de la raison d’être des associations. Sinon on en sort plus. Les critères douvent respecter la Loi, point barre. Je sais bien que bon nombre d’associations défendent des causes égoïsts de minorités et pour moi font reculer les choses. La Loi les permet. Point barre.
Je ne parle que de l’activité d’une association. Une association où il ne se passe rien doit être dissoute afin qu’il y en ait deux fois moins. C’est tout.

D. dit: à

Delaporte, vous avez raison avec la pizza qu’on a injustement rangé dans la catégorie « malbouffe ». C’est totalement injuste et beaucoup de pizzas sont en réalité des plats fort équilibrés à condition qu’elles ne soient pas trop grandes. Ce sont souvent des racontars de bonnes femmes anorexiques bouffeuses de salade verte. Les mêmes qui dès 65 ans vous ferons des fractures et des chutes en se demandant pourquoi. Tout simplement parce qu’elles auront négligé d’entretenir une charpente corporelle osseuse et musculaire solide.
Par contre quand vous écrivez que votre pizzeria a « rouverte », je suppose que vous plaisantez ?

Delaporte dit: à

Je voudrais créer une association des « amateurs de patates ». Je ne pense pas que ça existe encore. On se réunirait autour de ce thème gastronomique : la patate. Les membres ne seraient pas neurasthéniques, mais tous en auraient gros sur la patate. La purée serait interdite, évidemment, car elle ne respecte pas la patate. Les « amateurs de patates » seraient aussi de fins lettrés. Avant de manger (une patate) à chaque réunion, un membre ferait un discours élogieux, qui serait conclu par des remerciements intarissables.

D. dit: à

Vous avez quand même de drôles de goûts musicaux des fois, Hamlet. Pff…

et alii dit: à

Si la métaphore nous vient bien de cette image, il faut savoir que cette patate-là, comme l’originale, nous vient des Amériques.
En effet, au milieu du XIXe siècle, la « hot potato » ou « patate chaude » désigne un problème si sujet à controverse ou sensible qu’il est risqué de chercher à lui trouver une solution (un peu comme le problème des retraites chez nous aujourd’hui, par exemple).
Ce sens de « hot potato » vient lui-même d’une expression un peu plus ancienne « to drop like a hot potato » qui voulait dire « abandonner quelque chose ou quelqu’un très rapidement ».
Notez que, dans cette dernière expression, on laissait purement et simplement tomber la pomme de terre, ce qui est quand même un réflexe plus naturel quand elle est brûlante, alors que chez nous, maintenant, on la passe à quelqu’un d’autre.

D. dit: à

Je ne comprends pas, Delaporte comment vous pouvez écrire des énormités pareilles « la purée ne respecte pas la patate ».
C’est au contraire par la purée que la patate atteint son apogée culinaire. J’ai peur que vous n’y connaissiez pas grand chose en réalité et ça m’ennuie de vous le dire parce que je vous estime beaucoup.

hamlet dit: à

« renato dit: 29 août 2019 à 16 h 44 min

Les dégâts du gauchisme et le comique involontaire : dire que tout compte fait on a eu une bonne enfance c’est une faute — et on doit forcement être rongés par un sentiment de culpabilité. »

c’est vraiment marrant cette façon de voir les choses.

« les dégâts du gauchisme et le comique involontaire… »

sur quelle planète vivez-vous renato pour avoir une vision aussi fantaisiste du monde ?

le problème aujourd’hui n’est pas de culpabiliser les riches, mais bien de culpabiliser les pauvres.

depuis un siècles deux forces s’opposent, il suffit de lire les commentaires en réaction d’un article du Monde il y a quelques jours où le journaliste expliquait les difficultés d’un jeune couple : des réactions hyper agressives à l’encontre de ce couple, du genre si vous en êtes là c’est de votre faute !

qu’est-ce que ces réactions signifient ? elles signifient la victoire idéologique des théories de Hayek basées sur les théories libérales et individualistes : le pauvre est responsable de sa pauvreté, voilà l’idéologie dominante.

et même la gauche s’est mis le doigt dans l’oeil en faisant de la pauvreté un problème social, alors que pour Marx c’était avant tout un problème politique, et il avait raison : la pauvreté est un problème politique !

voilà où nous en sommes rendus aujourd’hui en 2019.

et je pense que de tous les livres de la rentrée littéraire que va passer en revue passou aucun de ces livres abordera cette question.

pourquoi ? parce que la littérature s’est totalement coupée du monde réel.

et là c’est moi qui peut vous renvoyer à la lecture de Lukacs parce qu’il semble que vous l’ayez lu de travers, que dit-il : que tous les romans (contrairement aux épopées) s’inscrivent dans une réalité sociale, le livre de Yann Moix s’inscrit dans une réalité sociale, et nous voyons bien quelle réalité sociale il nous donne à voir, et maintenant nous verrons bien pour les autres, mais je ne fais pas d’illusion, si les théories de Hayek sont parvenues à s’immiscer dans l’esprit des gens c’est bien parce que la littérature depuis 50 ans les y a aidés, parce que personne n’a intérêt à scier la branche sur laquelle il est assis.

et là je vous renvoie à l’article de Stalker copié collé par pablo, il faut aller lire ce que dit Asencio sur la littérature depuis des années, et il a raison de le dire, d’autant qu’à ma connaissance il est à peu près le seul aujourd’hui.

et alii dit: à

Les mêmes qui dès 65 ans vous ferons des fractures et des chutes en se demandant pourquoi. Tout simplement parce qu’elles auront négligé d’entretenir une charpente corporelle osseuse et musculaire solide.
mon médecin m’a donné des vitamines Daprès une analyse de sang, pour me protéger d’un « col du fémur »!
voyez votre médecin et n’ayez pas peur de la prise desang,ce n’est pas D comme Dracula

D. dit: à

De toutes façon toute patate cuite est une purée en puissance. Si la purée doit à la patate, une bonne partie de la gloire de la patate est entièrement dûe à la purée.

D. dit: à

Allez manger une pizza, et alii et vous serez encore mieux protégée. Prenez-là auvergnate avec des patates et du lard.

D. dit: à

Hier soir j’ai mangé une tarte Bourdaloue à tomber par terre. A se confesser dans le quart d’heure. Je ne savais pas qu’il était possible de jouir des papilles d’une telle façon. Une recette du 19ème siècle exécutée avec un incroyable brio.

D. dit: à

Sur les hauts plateaux des Andes, se cultivent des centaines de variétés rares de pommes de terre résistantes au froid dont certaines ne sont pas comestibles sans traitement. Voire toxiques. Les andins les font sécher au soleil et au froid puis les réduisent en poudre qu’ils peuvent conserver longuement. Ils en font des purées et des galettes ou des petits gâteaux. Les principes toxiques sont très atténués par ce traitement.

D. dit: à

La pomme de terre est arrivée aux Amériques par le continent voisin de Mu situé dans le Pacifique Nord. Au départ c’est une spécialité de Mu.

Chaloux dit: à

Une pensée pour Michel Aumont, grand comédien.

D. dit: à

Tout Mu n’était pas tropical. Il y avait au nord une chaîne de volcans éteints longue de plus de 600 km et qui ressemblait beaucoup à nos volcans d’Auvergne. On y cultivait ces fameuses patates d’altitude, qui furent emportées in extremis aux Amériques par les réfugiés du cataclysme.

D. dit: à

Et pourquoi, Chaloux, devrions-nous avoir subitement une pensée pour lui ?

Claudio Bahia dit: à

salut à tous
je suis descendu vous lire, jusqu’à Renato vers 16 h: oui, monsieur Renato, on ne se lassera jamais de Anne-sophie Mutter, merci; trois noms superbes d’ailleurs. (Anne la mère de Marie, très vénérée par les hongrois; mutter, mère, maman, mais je dérive, je dérive..) de plus, Sophie, prénom de ma première épouse,(son prénom complet était Sophie Waltraut) allemande originaire du Surinam, décédée dans un tragique accident de la circulation en Suisse en 1983 (elle était à bicyclette, tuée le corps massacré par un automobiliste frontalier comme on dit las-bas à Genève).
mais pourquoi je dit ça, je suis absurde

D. dit: à

On n’arrive pas comme ça en disant « Salut à tous », Claudio. C’est trop familier. Pourquoi pas « Salut la compagnie’, tant que vous y êtes ?

Claudio Bahia dit: à

et puisque je suis là, et que je vois qu’on est dans la purée, j’ai trouvé pour vous deux sujets de réflexion, non pas sur le football mais sur quelques unes de vos ministresses qui vous gouvernent et vous aident à penser ce que vous devez croire et croire ce que vous devez penser
https://www.causeur.fr/ligue-1-quels-chants-homophobes-164957

hamlet dit: à

« D. dit: 29 août 2019 à 17 h 24 min

Vous avez quand même de drôles de goûts musicaux des fois, Hamlet. Pff… »

je suis de ceux (nombreux) qui pensent que les textes de Joni Mitchell sont bien meilleurs que ceux de Bob Dylan (comme quoi le Nobel…)

on a appelé ça « folk confession », elle a mis en musique toutes les expériences de sa vie, pour les livres je trouve ça gonflant, mais pas pour la musique.

elle est une des premières à avoir renié en bloc cette époque, je crois qu’elle a eu tort, c’est peut-être vrai à partir de 70 mais entre 65 et 70 il y a eu un moment de sincérité et d’authenticité, pour moi cette chanson n’a pas à être reniée, même si par la suite les choses sont parties en vrille avec comme toujours ceux qui ont compris très vite le changement et ceux qui se sont faits enfumer.

je n’ai pas vu le dernier Tarentino, j’ai lu les critiques et là non plus je ne partage pas trop ce qu’il semble avoir retenu de cette histoire.

Thomas Pynchon est à mon avis le seul à avoir montré que cette époque est un moment charnière qui détermine encore notre temps présent.

Joni n’a pas été invitée à Woodstock, elle en a quand même écrit la chanson, elle n’est pas restée vivre au Canada, elle a vécu à Berverley Hills.

Je crois aussi que Neil Young aurait dû refuser à Trump (même s’il a protesté) sa chanson « rockin in a free world » d’utiliser sa chanson.

tout cela te semble crédible D. ?

Chaloux dit: à

Oui, pourquoi?…D…

D. dit: à

Pardon Claudio, je n’avais pas lu la fin de votre post.

Lavande dit: à

Renato avez-vous vu les adaptations télé de Montalbano ?

D. dit: à

Ben oui, pourquoi ?
Ne me dites pas qu’il est décédé ?

D. dit: à

Je l’adorais dans Palais-Royal.

renato dit: à

hamlet, vous êtes, évidemment, le seul intervenant intelligent et kultivé de ces lieux : have a nice trip.

hamlet dit: à

j’ai retrouvé le passage, c’est dans Vineland :

En ville, au terminal Greyhound, Zoyd installa Prairie sur un flipper psychédélique nommé Hip Trip et il entreprit de gagner des partis gratuites jusqu’à l’arrivée du car pour Vineland qui veniat de LA. Elle était une grande fan de ce jeu, et elle adorait être allongée sur la vitre qui recouvrait la machine, à taper des pieds et à pousser des cris provoqués par les émotions sensuelles de la partie en cours, en particulier lorsque les butoirs se mettaient en branle les uns après les autres ou que son père se déchainait sur les flippers, plus les coups de gong et les lumières et les couleurs qui se déclenchaient à tout bout de champ. « Il faut en profiter tant que tu peux, murmura-t-il à sa fille encore innocente, tant que tu es assez légère pour que cette vitre te supporte » ».

« Il faut en profiter tant que tu peux, murmura-t-il à sa fille encore innocente, tant que tu es assez légère pour que cette vitre te supporte »

Claudio Bahia dit: à

Excusez-moi, D. Mais vous savez comme nous sommes; des sauvages qui ne savent pas se tenir à table, Macron en sait quelque chose. Je ne voulais pas être familier mais « cool », comme dit mon fils, bientôt 17,
bon, cela dit, je vous souhaite une bonne fin de journée et à une autre fois peut-être

renato dit: à

Pas de télé pour moi, Lavande. Il m’arrive de regarder un journal tv au bistrot ou parfois chez des amis. J’ai mis en ligne ce lien pour les amateurs.

D. dit: à

Pendant très longtemps je n’ai pas eu de télé et depuis que j’en ai une je trouve ça très bien. Avec le replay et la vod on accède à ce qu’on veut à la carte. Je regarde beaucoup de documentaires. Évidemment pas les séries connes et les shows de toutes sortes.
Je prends une émission comme je prendrais un livre. C’est très différent du livre, l’image précise et montre des choses que l’imagination aurait deformées si elles n’avaient été que décrites même le plus talentueusement possible.

Delaporte dit: à

Je ne comprends pas, Delaporte comment vous pouvez écrire des énormités pareilles « la purée ne respecte pas la patate ».

Je dois avouer que j’aime la purée de patates, mais c’est un goût honteux. D, si vous étiez une patate, aimeriez-vous qu’on vous écrase ? Non, ce ne serait pas respectueux de vous. La patate, c’est pareil, ça se respecte. Il m’arrive de faire de la purée, avec de très bonnes patates (nouvelles). J’ai un écrase-patates que j’ai acheté chez Ikea pour trois francs six sous. C’est un truc impossible à rater – mais ce n’est pas très digne envers la sainte patate. Après l’avoir mangée, notre purée de patates, on se sent tout honteux, et on a besoin d’aller à confesse (péché de gourmandise en sus !). Il y a bien des droits de l’homme, pourquoi n’y aurait-il pas des droits de la patate ?

Delaporte dit: à

J’aime aussi la patate douce, qui ressemble à de la carotte, mais en moins corsé. Tout ce qui est patate m’attire. Même l’actrice Hannah Schygulla, que j’aimais beaucoup, et dont la tête filmée par Godard dans Passion ressemblait à une patate, me fascine encore aujourd’hui. J’aime beaucoup ce film de Godard. Vraiment, gloire à la patate !

Delaporte dit: à

Michel Aumont avait un nez en forme de patate.

D. dit: à

Je ne me sens pas plus passif devant des images que devant un livre.
Et une écriture peut être autant intrusive et néfaste qu’une image.
Il y a un certain snobisme à refuser la télévision. Nous devons au contraire témoigner de comment nous savons la bien utiliser plutôt que de la refuser avec dédain, parce qu’il s’agit définitivement d’un objet courant dans l’environnement humain. Définitivement.
Après chacun fait comme il l’entend.

gisèle dit: à

Chaloux/ Clopine. COLETTE. Si l’on apprécie les bicoques telles que retapées sur M6, on peut se dire satisfait. Mais il est aussi possible d’avoir de l’imagination et de ressusciter des « fantômes ». Lorsque j’avais découvert Saint-Sauveur et la Puisaye, il y a fort longtemps, c’était un endroit charmant et le parc du château, un grand espace laissé à l’abandon et mystérieux.On pouvait y imaginer Sido. Maintenant c’est un endroit mort,paralysé,figé dans le toc.
Allons Clopine, réveillez-vous, ouvrez votre collection de Colette, elle va apparaître pour de vrai,Colette ce n’est pas de la pacotille.
Quant à Iliers, si c’est pour y apercevoir Tadié… OK …pour le reste, je plains la tante Léonie. Au fait, la voit-on dans son lit allongée, telle une Belle-en-Cire, sortie de Grévin…Je plains aussi les Aubépines.
Curieux, cette façon d’amalgamer l’oeuvre et une réalité branlante refaçonnée, à ce qu’on croit, à l’identique.
Pourtant, il y a des maisons d’écrivains qui ont encore l’empreinte de qui les a habitées.
Clopine, des goùts et des couleurs….

renato dit: à

Je suis plutôt radio.

D. dit: à

Cher Delaporte, yé vous donne les coordonnées du centre international de la pomme de terre, institution scientifique et agronomique d’utilité publique et mondiale, dont les, ressources documentaires en accès libre sont innombrables.
Ce centre est sis au Pérou et conserve des centaines de variétés dont certaines très rares, que les hybrideurs du monde entier peuvent se procurer (plant sur gélose en flacon) pour créer de nouvelles variétés et notamment des variétés adaptées à chaque climat et sol.

www.http://cipotato.org

Delaporte dit: à

« Cher Delaporte, yé vous donne les coordonnées du centre international de la pomme de terre, institution scientifique et agronomique d’utilité publique et mondiale, dont les, ressources documentaires en accès libre sont innombrables. »

Ce n’est pas une institution très « poétique ». Il faut remettre la patate au centre de la poésie et de la gastronomie. La science, c’est bien. Mais j’en vois immédiatement les limites. Quand je déguste une patate, je suis transporté dans un autre monde. Quand je contemple le visage d’Hannah Schygulla, également. Donc, D, vous pouvez calculer l’abîme.

Marie Sasseur dit: à

Il faudra ajouter un PS.

Les parents de Y. Moix par l’intermédiaire de leur avocat.

« Il s’en serait tenu au genre roman, nous n’en serions pas là. Mais à partir du moment où il est allé dans Sept à Huit dire que ce n’était plus un roman mais un livre à charge, en donnant des adresses et des noms de famille, on est passés dans un autre registre », appuie le conseil. 

« Leur souhait, c’est de voir leur vérité rétablie »

Europe 1

Marie Sasseur dit: à

https://www.europe1.fr/medias-tele/orleans-je-ne-vais-pas-faire-interdire-le-roman-mais-on-va-faire-rectifier-dit-lavocat-de-la-famille-moix-3916635

« Ce n’est pas le souhait des parents de Yann Moix », assure cependant l’avocat. « Leur souhait c’est de voir leur vérité rétablie, leur voix entendue. Il y a une voie plus simple, qui consiste à insérer un communiqué dans le livre. Nous sommes contre la censure, ses parents ont trop de respect pour la littérature. (…) Je ne vais pas faire interdire le roman, en revanche on va faire rectifier. » 

renato dit: à

Lieux à revisiter, 28 Ponte dei Salti, Lavertezzo

https://pin.it/6x75ndn4ocsipe

C’est depuis ce pont que j’ai appris à sauter sans l’eau — plonger avec un minimum de style c’est arrivé plus tard —.

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