de Pierre Assouline

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La République des livres
Trois pépites de la rentrée

Trois pépites de la rentrée

De livre en livre, Sylvain Prudhomme surprend. Son ton décalé, nonchalant, glandeur a un charme fou. Cette fois, avec Par les routes (304 pages, L’Arbalète), l’histoire d’un autostoppeur, comment il est entré dans la vie du narrateur, comment il en est sorti et comment il y est revenu. Une sorte de road-movie plein de rencontres (ici un extrait).

Le travail sur la langue parlée est très réussi, ça sonne vrai sans vulgarité ni relâchement. C’est un livre plein de livres mais quels ! Les Géorgiques de Claude Simon, Pour un Malherbe de Françis Ponge, Le Grand passage de Cormac McCarthy. Classe ! En même temps, ça n’est jamais un roman cultivé ni cuistre. D’autant que Marie, elle, est obsédée par un roman de l’italien Marco Lodoli qu’elle doit traduire. Et surtout par l’incipit de L’Education sentimentaledans lequel Flaubert parle de « la mélancolie des paquebots ». Cette expression magnifique, j’en aurais fait le titre du roman même si elle n’a rien à voir avec son propos. Le héros projette d’inventer un instrument appelé « le vidomètre » : ça devrait servir à mesurer les degrés de vide rencontrés au cours de ses voyages. Son humour est savoureux :

« Le plus fou, c’est que même les conducteurs qui s’arrêtent pour me prendre en doutent. Je suis dans leur voiture et ils me demandent très sérieusement : Mais ça marche encore le stop ? ».

C’est l’anti-Blablacar où l’on se choisit. Cet autostoppeur est un type qui aime vraiment les gens, il veut les connaître à chaque fois comme s’ils s’apprêtaient à disparaître. On sent que l’auteur doit être passé maitre dans l’art de ne rien faire. Tout cela baigne dans l’ambiance de Famous Blue Raincoat, chanson de Leonard Cohen que l’on souhaite à tou.s..t.e.s (on n’est jamais trop prudent) d’écouter avant de mourir. C’est un très agréable roman sur la vie qui passe, le temps qui s’en va et c’est bien comme ça.

Attention au titre UnPur (224 pages, 18 euros, Belfond), c’est bien UnPur en un seul mot. Pas un jeu de mots ni un calembour mais une façon d’annoncer que cette histoire va être si nouée, si puissamment tressée par Isabelle Desesquelles, qu’elle en sera oppressante. Aussi violent que l’exige la situation.

L’antihéros s’appelle le Gargouilleur. Un homme qui n’aurait pas dû naitre. Il n’a pas d’autre nom. C’est un pédophile. Un ogre à la Fourniret. On le suit dans sa chasse aux enfants. Vingt et un à son tableau. Il les vole puis les tue. Pour l’aider, il garde de force l’un de ceux qu’il a ravis afin de lui servir d’appât. Il devient son favori. Ca durera cinq ans. Assez pour que « l’enfantôme » se demande si au fond, ce n’est pas lui le monstre. Ca se passe entre Bari, Venise et le Yucatan. Le tueur tient officiellement un double rôle auprès de lui : père et professeur. C’est une fable moderne dans laquelle l’ogre est le prédateur qui dit pourquoi l’enfant ne se révolte pas, pourquoi il est par nature faible et soumis.

Elle dit surtout en quoi la famille est une masse si fragile et friable. L’auteure donne la parole à l’enfant, l’infans celui qui n’est pas doué de parole. Après le père, la mère se suicide. Les deux pendus à un arbre. La victime devient bourreau. C’est lui que l’on juge pour complicité et pour meurtre, puisqu’il a fini par tuer le prédateur à coups de ciseaux. Il est acquitté bien qu’il ne croit pas lui-même à son innocence. Quand la victime se sent devenir bourreau, tentée de réitérer, reproduire le Mal subi.

C’est un roman de l’inavouable, étude en profondeur de ce que peut signifier l’emprise d’un esprit sur un autre, l’incarcération mentale, dénué de tout voyeurisme où d’autres se seraient vautrés. Le réel a ses frontières que la narratrice dit ne pas avoir franchies. « Quand l’enfance nous est arrachée, quel humain cela fait-il de nous ? ». Tout cela est raconté dans une langue très maitrisée. L’horreur est écrite mais jamais décrite, toute en suggestions, sons et gestes, ce qui n’en est que plus terrible. Le récit, d’une grande force, est parfaitement composé. Impressionnant.

 Après le coup d’éclat de son premier roman Fugitive parce que reine l’an dernier (et un accueil critique et public aussi important à l’étranger qu’en France), il était difficile d’ignorer le nouveau roman de Violaine Huisman Rose désert (236 pages, 19 euros, Gallimard). Les deuxièmes romans, on le sait, portent malheur : ils ne marchent jamais. Je conseille souvent au primoromanciers d’écrire directement leur troisième roman mais ils ne m’écoutent jamais. Violaine la narratrice (eh oui, comme l’auteur, et alors ?), qui travaille pour un agent littéraire, s’est mise en tête de traverser le désert du Maroc au Sénégal après un chagrin d’amour (faut-il qu’il soit puissant pour aller du côté de Dakhla !). Mais ca se passe en fait entre Marrakech, Nouakchott et New York (ici un extrait).

C’est l’occasion d’un retour sur elle-même centré sur ses rapports avec les hommes, ses aventures érotiques et si des poncifs sur la femme blanche en Afrique affleurent, ils sont aussitôt pulvérisés par l’autodérision. Les pages 140/141 sur une exposition où elle est frappée par un Twombly en disent centre fois plus sur l’art contemporain que les franchouillardises de La Carte et le territoire. Tout le long de son périple se dessine en creux le terrible portrait de sa mère destructrice assez frappadingue, des relations qu’elle entretient avec elle et des rapports de force imposés pour se libérer d’elle. Au bout du bout, sa quête d’identité (auberge espagnole de la rentrée) la mènera à découvrir des origines bien enfouies…

Si le récit de cette fuite m’a emballé, si j’y ai pris un plaisir fou, c’est en raison du ton de l’auteure. Cru, direct, drôle, coupant. Quelle énergie dans cette prose qui ne se pique pas de poésie ! (ca devient rare). Nul doute qu’il y a là une voix et qu’on n’a pas fini de l’entendre.

(« A protester in Whitehall, London, during the Cuban missile crisis in 1962 ». Photo Don McCullin)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 162 Réponses pour Trois pépites de la rentrée

D. dit: à

A mon avis Paul Edel est d’accord.

Janssen J-J dit: à

@ grillon (Dernière minute) Chirac est mort. La foule se presse à l’Élysée pour signer le livre d’or. On piétine, on se bouscule. Le bruit et l’odeur !… [de la macronie prestilentielle ?]
___

D. dit: à

Ça vous fait fantasmer, hein, Delaporte, une petite chatte qui a pris ses quartiers ?

Chaloux dit: à

Closer dit: à
D’accord Horowitz …

Je ne dis pas que Matsuev que j’avais passablement apprécié dans le deuxième concerto de Chostakovich, soit un mauvais pianiste (encore que la version que je préfère soit celle de Kraïnev), je dis que sa prestation n’est pas au niveau de l’oeuvre, ce qui est le cas de 99% des pianistes qui jouent ce troisième concerto. Pour le reste, il y a certainement des gens qui font de grandes expériences en lisant un Harlequin ou en écoutant André Rieu. Tout est possible. Mais Closer, est-ce que tu lis la clef de sol?

https://www.youtube.com/watch?v=Cr17v7cVJRk

Ed, je suis étonné, tu adores ta chatte mais tu n’es pas dehors en train de la chercher? Moi, je te garantis que si besoin était j’y passerais mes nuits (et mon chat aussi est pucé).

D. dit: à

Je me suis fait la même réflexion, Chaloux.
Et à lire Edwige, la peluche restante lui suffit.
Si c’est vrai c’est grave. J’espère me tromper.

Jazzi dit: à

JJJ, « La Une », l’hebdo d’Eric Fottorino, consacre un numéro spécial à Chirac. Avec, entre autres intellos de gauche, un article en forme d’hommage de Régis Debray.

« Le dernier tiers-mondiste du monde occidental »

Il n’était ni un ami proche, ni un conseiller, ni même de son bord politique. Pourtant, à plusieurs reprises, l’intellectuel « gaulliste d’extrême gauche » fut convié à l’improviste par le président à déjeuner en tête-à-tête à l’Élysée. Dans ces moments d’« extravagante complicité », Chirac dévoilait une facette de lui-même méconnue : sa connaissance profonde du tiers-monde et son désir de promouvoir « un autre Occident », moins arrogant. Un rêve avorté après sa courageuse prise de position lors de la guerre en Irak. « Reste qu’une sortie hors des lignes aura été tentée. »

Jazzi dit: à

La UNE
Semaine du 2 octobre 2019 – N°266
NUMÉRO SPÉCIAL JACQUES CHIRAC
Avec Michèle Cotta, Régis Debray, Vincent Martigny, Patrick Rambaud, Robert Solé

La personnalité de l’ancien président, si sympathique et exceptionnelle fût-elle, ne suffit sans doute pas à expliquer l’ampleur de l’émotion suscitée par l’annonce de sa mort. Son bilan non plus. Mais on peut penser que, si son décès rencontre un tel écho, c’est qu’il scelle la disparition de toute une époque, éveillant chez les Français une profonde nostalgie. Chirac n’aura-t-il pas été le dernier chef d’État à ne pas susciter la détestation d’une large frange du pays ? Mêlant hommage, analyse, clins d’œil littéraires et extraits de discours présidentiels, ce numéro revient sur le parcours de cette figure qui aura marqué l’histoire de la Ve République.

Delaporte dit: à

« le film de Woody Allen n’en est pas moins anti sémite, Delaporte… »

C’est ce que j’avais avancé dans mon témoignage, et on m’a pris pour un fou. Le fou, c’est W Allen. Un drôle de film, que ce dernier opus, dans lequel Allen aborde sans complexe les thèmes scandaleux et libertins qui lui sont familiers, y compris la pédophilie. Ce film a été tourné par Allen en 2017, il faut bien le souligner. Après le scandale Weinstein, cela serait devenu impossible pour lui de mettre en images ses fantasmes immoraux. Cela m’étonnerait qu’il continue comme ça. Le public français, qui raffole de ce libertinage délinquant va être frustré. 19 h 38

renato dit: à

1992, Severn Cullis-Suzuki au sommet de la Terre à Rio de Janeiro, extrait :

« Je me bats pour le futur. Perdre mon futur n’est pas pareil que de perdre des élections… ou quelques points de la Bourse.
Je suis ici pour parler au nom de toutes les générations à venir.
Je suis ici pour parler au nom des enfants affamés de partout dans le monde, dont les cris ne sont pas entendus. »

Janssen J-J dit: à

@ jzm – mais pourquoi me parlez-vous des rapports de Debray et Chirac tout à coup ? je n’ai jamais eu aucune sympathie ni pour l’un ni pour l’autre. Vous le savez, notre héros, c’est Jean-Pierre le Che…. le godillot qui la fermait ou qui s’en allait.
J’arrive pas à raccrocher à votre actu. Et le film d’avec Lucchini, alhors, vous en avez encore rien dit, ou je me tromple, quid ?

Delaporte dit: à

« Balayez devant votre porte, Delalourde, il y a plus de prêtre catholiques pédophiles que de dieux hindous et de cinéastes juifs. »

Bloom, j’ai déjà admis dans son entière gravité le scandale de la pédophilie dans l’Eglise. Le Vatican a pris des mesures draconiennes. Il n’y a pas, dans l’Eglise, de cas comparables à un Roman Polanski qui reste depuis quatre décennies impuni et se rit de la justice avec la complicité du gouvernement français. Si Polanski avait été un curé, il aurait été démis de ses fonctions, jugé par le tribunal canon, et déféré à la justice américaine. La justice non ecclésiastique est moins rigoureuse, dans ce cas. Bloom, vous êtes un putride connard qui voit faux. 19 h 45

Janssen J-J dit: à

et tous ces romanichels parqués coincés à 220 m de l’usine de Lubrizol ? On en pense quoi de leur santé, au juste, là-bas ? Y’en a même qui pensent que c’est eux qu’ont foutu le feu… Et c’est pas des gilets jaunes, hein, mais des chiraquiens proches du Front (dans le 16e) que je connais bien !

Bloom dit: à

Deaf Sentence, JJJ, où le protagoniste est sourd comme un pot. Du bon Lodge.

Janssen J-J dit: à

@ j’ai déjà admis dans son entière gravité le scandale de la pédophilie dans l’Eglise

Pas assez, pas assez… Il faut raisonner en termes quanti, pas en termes quali à ce sujet. Et vous n’ètes pas du tout crédib’ comme prétendu catholirque, qui va nous faire croire à la sévérité du droit canon. N’importe quoi ! Allez donc dire cela aux barbarins et autres atrabilaires. La justice pénale séculière n’a jamais été aussi répressive envers les prédateurs sexuels. Et je vous rappelle que ce n’est pas facile pour ceusses qui se repentent en tôle, comme on le sent bien dans cette étude étonnamment non signalée par et
aloo…
https://journals.openedition.org/champpenal/9393

Bloom dit: à

Il n’y a pas, dans l’Eglise, de cas comparables à un Roman Polanski qui reste depuis quatre décennies impuni

A d’autres, sale menteur. « Église, la mécanique du silence », chez Lattès, pour vous rafraichir la mémoire, visiblement affectée par un Alzheimer classique chez les fourbes & les hypocrites.
Et je ne parle que du domaine français, car c’est une peste planétaire que la pédophilie des prêtres catholiques. Faux-Q intégral.

Chaloux dit: à

quelqu’un est-il capable de dire pourquoi cela se passe dans l’Eglise?

Delaporte dit: à

Bloom, vous êtes dans le délire haineux. Il n’y a aucune objectivité dans vos allégations. Tout ce que je peux faire, c’est prier pour vous, afin que la sagesse vous touche et que vous soyez moins malheureux. Quel enfer doit être votre vie, avec tant de ressentiment ! Je vous plains. 20 h 19

Delaporte dit: à

Ce soir, je vais à nouveau manger des patates. J’en ai eu pour 95 centimes, de belles Charlotte. J’en aurai moins gros sur la patate. 20 h 21

renato dit: à

« quelqu’un est-il capable de dire pourquoi cela se passe dans l’Eglise? »

Selon des études — en italien — il y aurait deux problèmes : narcissisme, donc autoritarisme possessif morbide, et régression infantile.

En tout cas ce n’est pas demain la veille que l’on verra une réelle solution du problème ; voyez, p. ex., la position du cardinal O’Malley archevêque de Boston, relative à la « tolérance zéro » ; position qui ouvre de drôles de perspectives logiques, car il dit accepter le concept, mais ne pas aimer utiliser l’expression parce que ses racines font référence à une culture impérialiste.

Bloom dit: à

Quel enfer doit être votre vie, avec tant de ressentiment ! Je vous plains.

C’est trop de sollicitude, m’sieur le curé. Vous pouvez retourner svp à la substance du débat et garder vos jugements moraux à 3 balles pour vos coreligionnaires nageant dans les bénitiers? La pédophilie dans l’Eglise catholique. La pédophilie des prêtres et prélats catholiques. Telle est la question, avec un q minuscule, comme celui des victimes.
L’Enfer, c’est vous et vos semblables.

et alii dit: à

vous avez raison, bloom!et je crains que là aussi, on ne soit pas très informé(maisje n’ai pas lu les livres évoqués, juste reçu des témoignages

Chaloux dit: à

Non, Renato, je parlais de raisons historiques.

(J’ai oublié de dire que je suis revenu avec deux livres de la rentrée de mes pérégrinations de vendredi. L’Île des enfants perdus de Nicolas Chaudun dont j’ai appris à apprécier les livres. L’histoire du film disparu de Carné et Prévert dont ne subsiste que la sublime Chasse à l’enfant de Prévert et Kosma. Et le La Bruyère, portrait de nous-mêmes de Jean-Michel Delacomptée. Une petite Pléiade de Delacomptée, je n’aurais rien contre.

Les Frères Jacques chantent La chasse à l’enfant:

https://www.youtube.com/watch?v=z67Go1SrHAs

Je trouve que le Journal de Green vaut beaucoup mieux que ce qu’en disent ou en ricanent pour les plus séniles, les critiques du jour. Pour quelqu’un comme moi qui l’avais lu presque complètement (je ne connais pas les dix dernières années), se détache l’impression curieuse d’avoir pris connaissance, d’abord dans la pénombre puis ensuite sous la lampe, d’un même texte. Le personnage de la pauvre Anne Green, sa sœur, par exemple, prend un certain relief, souvent pathétique,- ce qu’il pensait d’elle, ce qu’il lui inflige. Rien de la cohabitation idyllique dont j’avais le souvenir. Et probablement même pas de pot commun. Chacun gagne sa vie. Anne Green se plaint de manquer d’argent et il faut à Green, en 1930, 60 000 francs par an pour avoir ce qu’il appelle ses aises.
Or, la même année, un facteur rural gagne 933 francs par mois, un instituteur débutant 875 francs et un juge débutant 1833 francs.

Je me souviens avoir lu il y a quelques années la facture d’une vieille fille – mariée par la suite – qui meublait sa chambre en 1939. Une commode et un secrétaire de style transition, une table de chevet du même style, un petit lustre, 3000,francs. La vieille fille avait ses modestes aises.

Quoiqu’il en soit, la pauvre Anne avoue à son frère que si elle avait su plus jeune quel genre de vie l’attendait, elle se serait suicidée, mais qu’elle n’y pense plus maintenant -maintenant, c’est en 1930 environ, elle a trente neuf ans.

Quant au portrait des confères, il ne manque pas de sel non plus. A peu près de Mauriac, crucifié à chaque rencontre, -je n’ai pas noté mais je chercherai- : »Tout ce qui sort de cette bouche est poison ».

Bref, du grain à moudre, quand on sait moudre. (L’indigence de la critique est tout de même étonnante).

Chaloux dit: à

Nancy Huston se trompe. Quelles sont les causes, les vraies causes, sociologiques et historiques?

Jazzi dit: à

« Et le film d’avec Lucchini, alhors, vous en avez encore rien dit, ou je me tromple, quid ? »

Il ne sort en salle que demain, JJJ…

Chaloux dit: à

Janssen J-J dit: à

Précisons pour l’adorable Gigi la visqueuse que bien qu’un prospectus annonce en cours de route que Monsieur Julien Green jouera du piano, il ne s’agit pas du vrai Julien Green mais d’un imposteur qui se fait passer pour l’écrivain, en vue de soutirer quelque menue monnaie à de crédules victimes.

Si la Gigi en venait à affirmer qu’elle a des doutes sur le fait que Julien Green ait joué du piano, on ne pourra pas cette fois pas lui donner tort. Nous aussi, nous avons des doutes. Sur la même question concernant George Sand, nous avions aussi des doutes, mais plutôt à propos de la Gigi elle-même.

Bérénice dit: à

Chaloux, quel homme sympathique que ce Green, pas surprenant que vous y soyez dévoué.

Chaloux dit: à

Pauvre Béré, souvenez-vous du proverbe : qui veut faire l’ange fait la bête. Et regardez-vous donc au miroir. Que verrez vous? Une pauvre fille dont la soi-disant morale ne sert qu’à persécuter autrui avec un masque de vertu.

Bonne soirée,

Bérénice dit: à

Alii, je reste convaincue que certaines vocations naissent d’une perversité ou d’une perversion qui cherche refuge , purification, redemption dans les ordres. Les conditions de vie imposées par la sacerdoce précipitent vraisemblablement aussi certains dans ces pratiques honteuses et coupables. L’Église est une cuisine qui ne prepare pas que des bons plats.

Chaloux dit: à

La littérature n’a pas à être sympathique. Elle a à être de la littérature, c’est à dire la peinture la plus proche possible de ce qui est, même par erreur, même par le biais du lapsus, de l’inconscience ou de la distraction. Dans le Journal de Green, il y a tout cela.

Bérénice dit: à

Chaloux, ce que vous donnez à connaitre pour qui ne l’a pas lu ne le rend pas sympathique, c’est de ma faute si cet écrivain était un égoïste fortuné et un critique sans indulgence peut être meme mauvais, manquant d’objectivité? Vous devez le savoir , vous avez beaucoup lu , moi pas. Pour la vertu, Chaloux, je n’ai jamais fait part de revendications personnelles. Ceci dit, je n’aime pas les pedophiles.

Delaporte dit: à

« L’Enfer, c’est vous et vos semblables. »

Parfois, malheureusement. Mais tout est fait pour que ce soit la joie qui triomphe. J’ai une opinion très positive de la religion au moment où le christianisme naissait, disons dans les trois premiers siècles. Puis ensuite dans les hautes périodes, style Renaissance. Montaigne en parle admirablement, c’est un régal dans Raymond Sebond. Après, il y a eu des périodes plus ambiguës, mais il faut attendre Vatican II pour que ça redémarre, de manière époustouflante. Le scandale de la pédophilie depuis x années est un gros problème, qui a annulé cette « renaissance » ; mais cela va aller mieux. L’Eglise commence à prendre les choses en main, le pape François est un grand pape. Il poursuit le travail commencé avec Paul VI et Jean-Paul II, et même Benoît XVI, qui fut un grand esprit. En tant que catholique, je ne suis pas pessimiste sur l’avenir de ma religion, malgré les problèmes, les gros problèmes. La religion demeure une source de vie magnifique, aujourd’hui plus que jamais. Des nihilistes putrides comme Bloom auront beau essayer de saccager les efforts, rien n’y fera. Mais, j’y songe, mon pauvre Bloom, vous êtes un fonctionnaire, je crois. Je rigole ! A ce titre vous devriez avoir plus de respect pour cette paroisse. Songez que vos supérieurs hiérarchiques la respectent davantage que vous. macron était à la messe, l’autre jour, pour dire adieu à Chirac. Vous vous révoltez ? On devrait légitimement vous sanctionner pour tant d’incompétence et d’étroitesse d’esprit. Vous ne méritez pas de représenter la France, fille aînée de l’Eglise !
22 h 11

Bérénice dit: à

Je suis bête, Chaloux, je n’ai pas à me forcer, c’est naturel , aussi naturel que votre nature que vous seul pouvez observer dans la psyché.

Janssen J-J dit: à

@ mais voyons jzm : pas besoin de l’avoir vraiment vu pour pouvoir en dire déjà qq chose, comme pierre bayard…, c’est une méthode comme une autre pour un spécialiss., pas vrai ?

@ rien compris à l’autre… kim’cherche ‘paremment. Bofl. pas méchant, finally. besoin de renouer, lui manque de la guéguerre, et si quelqu’un veut bien y j’ter un os à green – gnoter, à la nicht, médore.

Chaloux dit: à

L’église a accepté les parias dont ne voulait pas la société. Elle n’a pas vu ou pas voulu voir que les parias n’étaient plus les mêmes dans une société en perpétuelle évolution. Mais il y a d’abord bien eu accord tacite et silencieux entre l’Eglise et la société, ce qui montre assez que la seconde est à l’origine aussi coupable que la première. Gide ferait-il aujourd’hui la carrière qu’il a faite en son temps? Il n’était ni prêtre, ni moine, ni même catholique, que je sache.

Chaloux dit: à

Green n’était pas pédophile, Bérénice, vous racontez encore n’importe quoi. Fermez-la quand vous ne savez pas. Ou lisez avant de parler.

Janssen J-J dit: à

@ L’indigence de la critique est tout de même étonnante

Heureusement, icite à la rdl, on sait la compenser, quand on sait moud’les graines

Chaloux dit: à

Janssen J-J dit: à

Pauvre Gigi la visqueuse… Vraiment, tu ne te souviens pas? Le piano? George Sand, tes doutes? elle en joue, elle n’en joue pas? C’est que tes lobes s’effondrent un peu davantage chaque jour…

Bérénice dit: à

Chaloux, pour les pédophiles, c’était un supplément, Je ne pensais pas particulièrement à Green mais aux pédophiles en général. Beaucoup sont dans le déni avant le flagrant délit qui d’ailleurs n’ arrive pour ainsi dire jamais. C’est un problème invisible , en usant d’un mauvais jeu de mots.

Bérénice dit: à

Fermez la, douce France.

Janssen J-J dit: à

@ La littérature n’a pas à être sympathique

« Encre sympathique » ? le dernier roman de Modiano, formidable ! Sur un sujet tout à fait inhabituel chez lui, je le recommande d’autant plus. Eté ébloui. Il sortira tout bientôt dans les baques de Gallimard.

Bérénice dit: à

Chaloux, le bagne , pour les parias? Une légende, un conte pour enfants

Janssen J-J dit: à

@ tes lobes s’effondrent un peu davantage chaque jour

Nous en sommes tous un peu là, d’aucuns un peu plus avancés que d’autres… Merci pour votre compréhension compassionnelle.

Jean Langoncet dit: à

Bérénice dit: à
Chaloux, pour les pédophiles, c’était un supplément, Je ne pensais pas particulièrement à Green mais aux pédophiles en général. Beaucoup sont dans le déni avant le flagrant délit qui d’ailleurs n’ arrive pour ainsi dire jamais. C’est un problème invisible , en usant d’un mauvais jeu de mots.

Chaloux dit: à
Janssen J-J dit: à

Pauvre Gigi la visqueuse… Vraiment, tu ne te souviens pas? Le piano? George Sand, tes doutes? elle en joue, elle n’en joue pas? C’est que tes lobes s’effondrent un peu davantage chaque jour…

Janssen J-J dit: à
@ L’indigence de la critique est tout de même étonnante

Heureusement, icite à la rdl, on sait la compenser, quand on sait moud’les graines

… n’est que ruine de l’âme

Ed dit: à

@Chaloux et D

Y a un truc qui s’appelle le travail. Dans un bureau. Avec des horaires et tout et tout. Ca donne un salaire et fait vivre. Je l’ai cherchée en rentrant. Niet. Qqn l’a prise j’en suis certaine. Je vais la déclarer perdue sur tasso.

Jazzi dit: à

« pas besoin de l’avoir vraiment vu pour pouvoir en dire déjà qq chose »

Je ne mange pas de ce pain là, JJJ !
J’ai vu « Au nom de la terre » avec Guillaume Canet et Rufus.
Entre l’esthétique du film et l’éthique agricole, il y aurait beaucoup à dire…
Pouvez en dire plus sur le dernier Modiano ?

Chaloux dit: à

@Ed, donne-nous des nouvelles.

(Langoncet est comme Blabla, il a l’air moins con quand il fait des copier-coller).

Chaloux dit: à

Pouvez en dire plus sur le dernier Modiano ?

Vite alors! Après-demain, il ne se souviendra de rien!

Bérénice dit: à

ED, j’ai perdu à trois reprises trous chattes, super mere Michèle. Sans puce, je les ai retrouvées en les cherchant, en les appelant, en faisant le tour du quartier. La première avait échappé à la vigilance d’une amie à qui je l’avais confiée, perdue dans un immense parc qu’une 4 voies séparait du lot de maisons d’où elle s’était échappée. La seconde s’était cachée chez une voisine , une sanction m’était adressé. La troisième par un hiver tres froid à du se laisser embarquer par un mauvais plaisant, elle est restée patraque six mois après, un faible miaulement répondant à mes appels l’a sauvée. Elle aurait pu mourir de froid et de faim enfermée dans une cave infecte.

Bérénice dit: à

Trois, rayez trous si vous voulez.

Chaloux, vous avez hérité de l’intelligence de votre père , pas de quoi être fier, vous lui devez tout ou à peu près, vous exploitez un systeme dont vous n’êtes pas l’auteur.

Jean Langoncet dit: à

Onze heures vingt et une mardi
SAG vient de retrouver son matou errant

@(Langoncet est comme Blabla, il a l’air moins con quand il fait des copier-coller).

L’effet miroir ; vous vous souvenez du minet qui se reflète en un grand fauve dans la glace de la bonnetière ?

rose dit: à

Avions l’ippon rhétorique.
Et vous ?

rose dit: à

Bravo pour le chat.
23h24

Ed dit: à

Et puis je vais être honnête. Elle ne me manque pas. La disparition de l’autre aurait été un déchirement. Depuis que je les ai, je suis dingue d’elle. Celle qui est partie à toujours été tournée vers l’extérieur et depuis qu’il y a les échafaudages elle est devenue insupportable.

Bérénice dit: à

ED, les allemands paient ils plus que les français? Les collègues sont ils différents de ceux rencontrés dans le pays natal? Y a t il aussi des cameras partout et des micros?

Bérénice dit: à

Quel étage occupez vous?

Ed dit: à

Ils paient bcp plus puisque le marché du travail est en faveur des salariés et non des employeurs comme en France. Surtout, la norme est 6 semaines de congés payés. Mais final, je pense que les salaires sont équivalents si on les rapporte au temps de travail (40h minimum).
Les collègues, ça dépend des entreprises et des secteurs. Les miens sont top.
Pas compris cette histoire de caméras et de micros.

Ed dit: à

1er. Elle est déjà tombée quand elle était petite. Même pas eu mal.

Jean-Marie dit: à

A l’Heure Blême

BLOOMbLOOD

à FranceQulkture avec F. Martel !

Bérénice dit: à

ED, j’amplifiais un peu la surveillance exercée sur les individus où qu’ils aillent, où qu’ils travaillent. Ça commence à devenir gênant, bientôt comme en Chine.

Bérénice dit: à

1er, c’est une issue, sortie probable.

et alii dit: à

j’a&pprends juste que mon parent italien qui a écrit un livre sur les juifs -I.Papo- qui était neurochirurgien est décédé ; un jour doublement anniversaire; ça me fait de la peine, même si on ne se voyait guère;
je vous en informe puisqu’on avait parlé de lui ici;
bonsoir

Clopine dit: à

23:52
Perso, j’ai eu une faiblesse coupable envers moi-même quand pour résumer la Montagne Magique, j’ai avancé que « chacun cherche Chauchat »… Je me suis trouvé marrante. Eh bien, j’y repense en lisant Ed, et ça me fait toujours autant rigoler.

Je trouve pourtant, littérairement parlant, qu’Ed est un tantinet en dessous de Mann. Sans lui faire offense, bien sûr. Son aveu courageux de ses préférences, qui explique bien entendu la fuite de la mal-aimée, est bien entendu à porter à son crédit.
Merdum, voilà que je me prends à faire (presque, bien entendu, y arriver tiendrait du miracle, du genre dont on ne veut pour rien au monde) du Delaporte. Décidément, la période est mauvaise pour les brayonnes en général, et en particulier.

et alii dit: à

je crois que c’est de nota qui avait signalé le livre d’I.Papo;il n’était plus jeune et il était veuf ; ça fait quand même un coup;

et alii dit: à

trouvé :vous vous êtes trouvée!

rose dit: à

I comme Isaac.

rose
Avoir l’ippon rhétorique et rire comme une baleine dans son bocal (rond), c’est contradictoire. On le sait que tu as réparé ton téléphone fixe et la messagerie de ton ordi.
Arrête de rire.

rose dit: à

À 0h32 le 2 octobre 2019

et alii dit: à

à point d’heure
bonsoir

Delaporte dit: à

« Y a un truc qui s’appelle le travail. »

2 h 07
Et qu’il faut abolir, Ed. L’abolition du travail n’a pas sombré dans les oubliettes, politiquement elle est toujouirs d’actualité. Car c’est l’avenir, l’avenir pour les mille ans à venir, de construction du bonheur, de joie de vivre, de prière offerte à Dieu… Alors, t’opines (Hambourg) – topinambour…

Delaporte dit: à

2:38
T’opines, Hambourg ? Tu ne sens pas qu’il y a là un défi majeur pour la jeunesse, plus adéquat que le marivaudave libertin d’un W Allen ? Laissons ces tristes choses derrière nous : le paganisme est une idée morte en Europe. Parvient de nouveau à la surface un renouvellement absolu et fécond du christianisme, tous azimuts, et par exemple du côté judaïque. Je feuilletais aujourd’hui, chez un libraire, l’essai d’Arman Abécassis, qui vient de paraître, sur Jésus avant le Christ, et qui met en avant une sorte de syncrétisme qui me touche, un oecuménisme parfaitement fondamental. Désormais, ce sont les juifs qui nous disent combien nous devons tenir à notre religion monothéiste. Nous sommes tous embarqués dans le même navire. Ce livre d’Abécassis vient à point pour remettre les pendules à l’heure, s’appuyant sur le concile Vatican II, qui a été un coup de tonnerre époustouflant, dont je ne cesse d’être admirateur. Alors, t’opines, Hambourg ?

vedo dit: à

Sur Chirac, très long article dans le NYT. En pdf, 14 pages (photos comprises). Dans la version papier, deux pages pleines.
PS
Encore merci à Rose pour le roi des aulnes. (m’a été très utile)

rose dit: à

Vedo
4 heures pleines onze minutes défilent, mortelles

Vedo
Deux compliments, c’est trop.
Je l’ai piqué à qqu’un d’autre sur la toile. Fallait bien sortir de l’ave maria.
Ai aimé immensément ses mimiques, ses yeux qui roulent, durant le gémissement du fils/de la fille, l’enfançon, « mein vater, mein vater ».
Et l’enfant est mort.
Elle vit tant ce qu’elle chante que cela m’a époustouflée/bouleversée.
Une septicémie, vedo, atteint le sang. C’est foudroyant.

et alii dit: à

merci et portez vous tous bien;je m’arrete là;

Ed dit: à

4h du matin, un bruit métallique venant des échafaudages. Je fonce vers la fenêtre tout en sachant que les chances sont minces…à tort. Ma chattoune disparue se met à pousser des miaulements de panique depuis l’échafaudage du dessous. Une petite échelle est pourtant là, mais dans sa détresse, impossible de la raisonner. Elle reste plantée là, inaccessible, et pousse ses petits miaoux aigus très accélérés qui me fendent le coeur. Je cours dehors, le chemin est mal éclairé, et grimpe la petite échelle. Mon amour est apeuré, sort les griffes et en l’empoignant, je découvre des bouts d’arbres et de plantes en tout genre accrochés à sa robe sacrée. J’ai un mal fou à la tenir jusqu’à la maison. Lorsqu’elle y pose les pattes, j’imagine qu’elle est soulagée. Sa sœur lui fait face, impassible, depuis le lit. Elle n’a même pas daigné venir à la fenêtre pendant l’opération sauvetage. À l’heure où je rédige ce mini compte-rendu, la rescapée est allongée sur le plancher.

Il ne s’est rien passé.

renato dit: à

6:00 — 6:29

D. dit: à

Je te l’avais dit, Ed.

Janssen J-J dit: à

il ne se souviendra de rien.

Qui ça ?,… le héros de Modiano ? C’est pourtant pas faute d’avoir cherché dans les trous et de s’être heurté aux bosses. For instance, il arrive pas à oublier l’épique épopée de l’ascension suspecte d’un Boucheron extrait des CDBF du grand Collège. Les aspérités du monde sont si mal faites. Et la mémoire sélective ressemble à l’écriture inclusive, il faut faire un effort pour faire le tri de ses déchets.
Patrick a quelques idées sur cette matière pour son prochain roman…, j’y fais parvenir tous les scripts depuis un bail.
Ce midi, je déjeune au Train bleu*.
CT : êtes-vous toujours sous colère noire ? Moi, non.

Janssen J-J dit: à

@ Entre l’esthétique du film et l’éthique agricole, il y aurait beaucoup à dire…

Certes…, mais à quoi bon en rajouter ? J’ai déjà tout raconté à mon frère Agricol, candidat au suicide. Ai réussi à le dissuader. Ta mort ne servira à rien, lui ai-je dit, le CA ne changera pas, il ne veut pas investir dans l’économie solidaire pour rémunérer ses actionnaires. Et les SAFER sont en général assez pourries de l’intérieur, trop sensibles à la corruption des plus gros paysans qui les trustent, adeptes des toujours + de glyphosates. Vous connaissez bien la perversion du cercle… Dos au mur et corde au cou… Nous y allons tous.

Janssen J-J dit: à

Genet n’avait pas compris que Simone souhaitait qu’il en devînt son chauffeur perpétuel et attitré. Allait quand même pas conduire la bagnole elle-même et passer son permis, voyhons donc ! Le premier sexe.
C’était aussi comme ça avec Marguerite Y., toujours Grace F. qui prenait le volant.

Chaloux dit: à

Bonne nouvelle, Ed!

Lavande dit: à

Très contente pour vous Ed !

Phil dit: à

tout est déréglé chez le prestigieux passou. est-ce à dire que les pépites de la rentrée sonnent comme du toc ? sauf l’update de Green, of course, que des impuissants tentent de Martel er. il suffit d’un diamant dans le fumier pour relever la tête, disait le père Voltaire;

et alii dit: à

@renato
mon parent sera enterré à Milan où il était né;
c’est en 1964 que je l’ai rencontré; sa force de travail, son engagement civique, et son sens de sa famille avait fait de lui la figure paternelle »pour tous;je me souviens encore quand « pour sauver l’honneur », c’est moi qui ai fait la cuisine la veille de son mariage en France;bien sur je l’ai revu, ai gardé ses enfants, (pour lesquels je voulais apprendre l’italien);une certaine vie intellectuelle nous rapprochait;mais il se méfiait de la psychanalyse qu’il trouvait « dangereuse » comme son beau-père;
je voulais mettre en écho au billet une image:
https://www.pinterest.fr/pin/568086940481218355/?utm_campaign=rtpinrecs&e_t=c9f96b58f2bd45b9aabbf7c57a7017ed&utm_content=568086940481218355&utm_source=31&utm_term=6&utm_medium=2004

D. dit: à

nd pour résumer la Montagne Magique, j’ai avancé que « chacun cherche Chauchat »… Je me suis trouvé marrante. Eh bien, j’y repense en lisant Ed, et ça me fait toujours autant rigoler.

C’est en effet très marrant.

Janssen J-J dit: à

@ il suffit d’un diamant dans le fumier pour relever la tête

et c’est Grine, le diamant qui la ferait relever ?… 😉

Janssen J-J dit: à

@ une autre image qui peint bien les erdéliens

vous itou, seriez abandonnée à Pinterest ?…. Renato va avoir du mal à rivaliser. En général, vous ne racontez jamais votre vie de rencontres riches et très mouvementées à travers la folie. Etonnante voyageuse !
Je signale que la malédiction du chat hongrois s’est retrouvée sur un échafaudage de Hambourg, savez-vous. Pour l’instant, nous vous félicitons d’avoir suivi le film, etalii. Bonne journée.

et alii dit: à

seriez abandonnée!!!rien ne sert d’en rajouter!

et alii dit: à

je me fous des « compliments » des erdéliens;nul n’était moins fou que feu mon parent qui consacra sa retraite à un livre et dont le fils vient d’être choisi(voir ancien post )je fais toujours confiance aux images de renato;son regard n’est pas prisonnier des amitiés passionnelles des erdéliens;il sait voir de l’extérieur,et en artiste!c’est un compagnon plaisant qui a de l’esprit

Dubruel dit: à

Rhaaa, toujours pas réparé? Mon ordi non plus, ça continue dans les bizarreries.
Des mails soi -disant émis de mon adresse que je n’ai jamais envoyés (assailli de demandes de vérifications avec incitation tentatrice au clic. Le réparateur insiste, ne pas le faire !)

Suite de mes lectures ‘rentrée’, calquées d’après listes automnales, avec ce que ça suppose de pépites et nullités.Des fois c’est dur dur.
Je croyais tenir MON ‘roman étranger’ avec Edna O’Brien. Dépassée, et de très loin, par ‘Solénoïde’, de Mircea Cartarescu (Noir sur Blanc). Superbe claque !

Goncourt, après écrémage. ‘Avant que j’oublie’ (déjà fait)éviction, normale, d’Anne Pauly; le bouquin, faiblard, n’avait pas sa place. Surpris de la trouver rebalancée en ‘Médicis-essai’ ? Incohérent, à moins de vouloir le caser à tout prix.
Sur la liste Pivot-Assouline, tenant le coup : le livre P.o.L, pas pour raisons littéraires (nul et ampoulé)mais pour soutenir la maison après la mort de l’immense éditeur Paul Otchachovsky-L. Trophée de consolation compréhensible, sinon légitime. Restent Dubois, bon livre et Mingharelli, outsider capable de le déborder. Le livre de celui-là, commencé hier, de très belle promesse. Plus risqué mais supérieur !

Ed dit: à

« C’est en effet très marrant. »

Quel c.on ce dédé 😀

En tout cas, merci pour votre commentaire bienveillant clopine et courage pour votre combat. Ne lâchez rien.

Bérénice dit: à

3J, les diamants sont éternels contrairement aux sentiments. Ce Julien Green plait visiblement à deux érudits ici presents, ce doit être justifiable, ce ne sont pas des brutes. Phil et Chaloux, d’autres vraisemblablement trempent leur boudoir dans sa mouture autobiographique littéraire.

Delaporte dit: à

11:30
Zemmour a eu l’occasion de proférer son discours raciste sur LCI, qui a saisi l’occasion de faire de l’audience. On se croirait dans l’Allemagne des années trente. Je suis déçu par la France, mais ne baissons pas les bras, même si le ventre est toujours fécond d’où sort la bête immonde :

« En diffusant sans le moindre recul un discours hostile à la démocratie et d’inspiration fasciste, en admettant du bout des lèvres une simple erreur de « format », LCI s’est faite la complice d’une démarche politique anti-républicaine. » Le Monde

Bérénice dit: à

Observé hier vers 17h30 un V de migrateurs. Comme certains s’installent dans le secteur pour passer l’hiver et comme je n’ai pas eu l’idée de les interviewer, je n’en sais pas plus sur leur destination mais c’est toujours un spectacle émouvant, pour moi tout au moins.
ED, voyez , votre chatte ne recommencera plus. Une experience qu’elle devait vivre. Sophie, ma petite chatte ne descend plus depuis qu’un c.n l’a enfermée dans cette cave, elle est moins aventureuse aussi lui ai je aménagé un coin confortable dans le grenier qui reste ouvert et où elle peut écouter le chant des oiseaux sans trop s’éloigner du logis, en plus c’est plus calme que dans l’appartement. J’ai rêvé de vous cette nuit, je prenais le train pour Hambourg, je vous raconterai ce rêve plus tard.

Bérénice dit: à

11h39 , 3 octobre 2019

et alii dit: à

né en 1926, son livre a été publié en mai de cette année, il résidait à Ste Maxime.
non!il a résidé à ancona où son beau père ,juif originaire de Pologne qui avait fait ses études à Nancy d’où il partit , à cause de la guerre à Tarbes, où s’est marié I.Papo, son beau père acheta l’appartement à sa fille et épouse d’I.Papo, appartement sinistré par un tremblement de terre;
plus tard, il alla en Provence , où habitait son beau-frère dentiste, pour rapprocher sa femme ex prof d’histoire de son frère; c’est toujours en Provence qu’habite la fille d Isaco; dont le frère habite-ou habitait Milan; ils étaient orphelins de
père quand ISACO convainquit sa mère d’émigrer;
Isaco, par sa femme resta lié à la communauté juive italienne(pour les fêtes pour les enfants) et il y aura une cérémonie juive à l’enterrement d’Isaco, dixerunt ses enfants

et alii dit: à

Isaco, par sa femme resta lié à la communauté juive italienne(pour les fêtes pour les enfants)
j’ai vu les photos des fêtes; nous avions offert à Myriam, la fille d’ISACO devenue traductrice,une boite de peinture et un vélo ; elle peignait même sur les murs de sa chambre(c’était la folie de son grand père paternel)

Soleil vert dit: à

D. dit: à
J’ai encore vu votre blonde épouse, Soleil vert. Elle s’occupait de deux beaux chats.

Marquis et Gris Gris 🙂

Ed dit: à

« je prenais le train pour Hambourg »

Si ma mémoire est bonne, vous vivez dans le sud. Ca fait une trotte pour un voyage en train…Mais bon, c’est le principe du rêve.

Jazzi dit: à

et alii, qui nous le reproche, n’en finit pas de raconter sa vie !
De fait, c’est ce qu’il y a de plus intéressant chez elle. A part que sa narration est empreinte de grande confusion et donne une touche informe à sa forme, hélas !

Jazzi dit: à

« je prenais le train pour Hambourg »

Prenez plutôt un billet pour voir les films de Fatih Akin, bérénice. Tous ses films partent de ou aboutissent à Hambourg ! Mais chez lui le rêve tourne souvent au cauchemar…

Bérénice dit: à

Alii, c’est expliquê dans le lien que j’ai donné et ce livre:

https://www.lautrelivre.fr/isaac-papo/une-odyssee-judeo-espagnole

Sans doute un homonyme reside corniche du grand Soulaya à Sainte Maxime. J’ignorais que votre arbre comportait des racines sepharades. Il m’arrive d’examiner les photos des personnes célèbres pour une raison ou une autre et je tente de déterminer quel melange génétique, ethnique a occasionné le visage, le regard, la texture des cheveux, le teint… Nous sommes souvent issus de métissages dont il reste une trace ou bien l’inverse, des personnes dont le type ne laisse pas de place au doute.

Jazzi dit: à

Heureux de voir que votre chatte est revenue, Ed, mais triste d’apprendre qu’elle est la mal aimée de la maisonnée !

et alii dit: à

et alii, qui nous le reproche, n’en finit pas de
raconter sa vie !
alii vous emmerde,comme on dit sur la RDL;
je ne confonds pas ma vie avec celle des personnes que j’ai croisées, et surtout pas celles que j’ai vues sombrer dans des maladies dégénératives (alzheimer ou autres)
on ne peut pas refuser toutes les invitations, mais on n’est pas toujours obligé d’accepter, même un livre en cadeau;
les gens friands de judéité oublient qu’il y a des écrivains qui refusent d’être identifiés exclusivement par leur histoire dans le judaïsme de même que des femmes n’acceptent pas d’être identifiées par leur sexe ou leur âge;des obsessions qu’elles laissent au théâtre erdélien aujourd’hui

Bérénice dit: à

ED, dans le rêve, vous étiez installée pres d’une église, vos fenetres ouvraient sur un rez de chaussée , espace couvert de pelouses et parcourus par des animaux aux proportions étranges. De grands écureuils, des lions ayant la taille de chiens moyens, ces animaux étaient inoffensifs meme pour les carnivores. Je prenais le train mais je n’étais pas présentable et en arrivant persuadée que ma voiture avait suivi ( dans le rêve c’était possible de convoyer les véhicules en achetant un billet) je me rendais compte que non, mon cerveau, mes idées, ma tenue embrouillês.

et alii dit: à

’il y a des écrivains qui refusent d’être identifiés
voir le billet next door! et encore on peut être assez « cute » pour ne pas conclure que les non juifs qui enferment les juifs -et juives dans leur judéité sont « comme » des « nazis » qui s’ignorent

et alii dit: à

billet next door
« Comme tous les Juifs, Vicente avait pensé qu’il était beaucoup de choses jusqu’à ce que les nazis lui démontrent que ce qui le définissait était une seule chose : être juif ».

et alii dit: à

quand on a passé soixante ans, et travaillé et vécu pendant toutes ces années, on a rencontré plus d’un âne qui s’appelait martin et des crétins qui faisaient le « prêtre martin »(expression dans Montaigne sauf erreur)

et alii dit: à

Michel de Montaigne. | Juifs d’embrasser la Religion … MARTIN : faire le Prêtre Martin : expression proverbiale, sur quoi fondée, VII. 246. note * MARTIN (le …

et alii dit: à

si, comme ils l’écrivent sur ce blog les erdéliens »ont »!des femmes qu’ils ses souviennent que le débat n’est pas nouveau:
En tant que spécialiste du Christianisme primitif, je sais que l’interprétation des Écritures est un processus dynamique. Elles sont lues et comprises par différents chrétiens à différentes périodes et dans différents lieux. Il n’est donc pas étonnant que, peu de temps après, les écrits de Paul aient trouvé un sens nouveau dans l’ascétisme – c’est-à-dire la pratique de la maîtrise de soi par le jeûne, le célibat et la solitude – et se soient répandus dans les cercles chrétiens.

Au IIe siècle, un ajout à l’histoire de Paul, les Actes de Paul et Thècle, un récit largement fictif des efforts de missionnaire menés par Paul dans l’actuelle Turquie, fait de l’apôtre un prêcheur de la maîtrise de soi et du célibat. Dans cette histoire, Paul bénit « ceux qui ont des femmes comme s’ils n’en avaient pas ».

Une telle phrase peut sembler étrange aux lecteurs modernes. Mais à l’heure de la croissance du monachisme au sein de la Chrétienté, certains couples chrétiens font face à un dilemme : ils ne veulent pas demander de divorce, critiqué par les Écritures. Néanmoins, ils veulent suivre la voie du célibat. Ces chrétiens choisissent donc de vivre « comme frère et sœur », ou « d’avoir une femme comme s’ils n’en avaient pas ».
http://theconversation.com/ce-que-lhistoire-du-christianisme-revele-sur-le-celibat-des-pretres-102854

et alii dit: à

Familièrement. Prêtre Martin, se dit d’un chantre qui dit le verset et le répons, et fig. de celui qui fait la demande et la réponse.

Bonnet de prêtre, nom donné au fusain, à cause de la forme de son fruit.

Nom vulgaire des libellules ou demoiselles.

et alii dit: à

qu’ils ses souviennent que : se souviennent

Bérénice dit: à

Alii,  » brûler de désir » et bien sûr je ne soutienne la débauche , c’est quand même sacrément bon
Le problème , les gens qui vieillissent confirmeront peut être, est que cet état d’être délirant passionnément, à la folie, amoureusement, se rarefie avec l’âge, soit qu’on devient par construction plus exigeant , moins réceptif à offre, soit que le déclin hormonal entraine une l’évolution du désir. Le désir, une pyrotechnie divine.

Bérénice dit: à

Ce correcteur m’horripile, j’ai relu. Bien Que, être désirant, involution du désir

rose dit: à

Jazzi dit: à

Heureux de voir que votre chatte est revenue, Ed, mais triste d’apprendre qu’elle est la mal aimée de la maisonnée !

13h28

Surtout triste de savoir que l’autre est la chouchoute.
Mais, au moins elle vadrouille pendant que l’autre fait son gras.

et alii dit: à

bérénice, occupez vous du désir de votre correcteur et foutez moi la paix avec vos histoires

P. comme Paris dit: à

La ben alii,
quelle marque de cachetons ???
Doivent pas être en vente libre malheureusement.
V’la qu’j’suis jaloux.

Jazzi dit: à

2 octobre 2019 à 12 h 37 min
« Au nom de la terre » d’Edouard Bergeon.
Ce film, à l’esthétique de téléfilm standard et au scénario platement illustratif, rend hommage au père du réalisateur.
Un agriculteur qui s’est laissé piéger par les sirènes de l’agriculture intensive et qui, ruiné (l’élevage de poulets en batterie lui sera fatal), finira par se suicider avec les propres produits hautement toxiques dont il arrosait généreusement ses champs de cultures.
Une histoire autobiographique sous forme de biopic.
Avec Guillaume Canet, dans le rôle principal, et qui s’est impliqué jusqu’à coproduire ce film, qui vaut surtout par le jeu des acteurs.
Face à lui, Veerle Baetens se révèle une épouse impeccable et toujours compatissante et le jeune Anthony Bajon, découvert dans « La Prière » de Cédric Kahn, toujours aussi émouvant.
Rufus, dans le rôle du grand-père peu solidaire et particulièrement critique envers la façon de faire de son fils à qui il a vendu l’exploitation agricole à prix d’or, est bourru, ironique et antipathique à souhait.
Difficile ainsi d’être totalement en empathie avec ce héros, peu soucieux d’empoisonner la terre pour lui faire rendre un maximum et de se suicider en laissant femme et enfants dans la panade !
Un film d’en l’air du temps, que le public plébiscite (premier en nombre d’entrées dès sa sortie) et propre à alimenter bien des débats…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19584392&cfilm=268282.html

Jazzi dit: à

dans l’air du temps…

Jazzi dit: à

On se demande ce qu’attend Greta Thunberg pour débarquer en force à Rouen ?

Ed dit: à

Elle n’est pas mal aimée…mais bon jazzi et la rigueur dans l’expression français et la compréhension..
C’est juste que l’autre se blottit contre moi quand je travaille, qu’elle me colle plus. Celle qui s’était échappée était par ex plus gentille que l’autre avec les mecs que je ramenais. Disons qu’elle fait moins de différence. Mais jadore les deux, elle m’a fendue le cœur cette nuit.

Jazzi dit: à

« Mais jadore les deux »

Je n’en doute pas, Ed.

Bérénice dit: à

Alii, je prends note de votre accueil, comme les alcooliques parlent avec leur verre ,j’adressai cette réponse à ce que vous livriez des réflexions pauliniennes. Je ne suis pas spécialiste ni addict.

Janssen J-J dit: à

@ petit rappel de Verlaine en l’un de ses poèmes saturniens, pour illustrer la matière eerdélienne – :
Elle jouait avec sa chatte,
Et c’était merveille de voir
La main blanche et la blanche patte
S’ébattre dans l’ombre du soir.
Elle cachait – la scélérate ! –
Sous ces mitaines de fil noir
Ses meurtriers ongles d’agate,
Coupants et clairs comme un rasoir.
L’autre aussi faisait la sucrée
Et rentrait sa griffe acérée,
Mais le diable n’y perdait rien…
Et dans le boudoir où, sonore,
Tintait son rire aérien,
Brillaient quatre points de phosphore.
———-
@ Dubreuil : Mircea Cararescu (noir su blanc) plus fort qu’Edna O’Brien ? Vous m’intriguez, là !

@ b. ; ëtes trop pleine d’indulgences pour leur érudition verte. Il ne faut pas, ils ne vous le pardonneront jamais. Et d’iallerus, la vôtre n’a pas à rougir du comparatif en bien d’autres domaines + utiles ou – futiles…

@ taxifofolle, foutez-moi nous paix, etalialo. D’accord ?

@ 12.37 (jzmn). Honnête fiche-résumé du film « au nom de la terre ». Mais en quoi démontrez-vous votre postulat précédent, au juste ? Et Flucchini en Gérard, dans toussa, quid ?

vedo dit: à

Rose, votre extrait sur le roi des aulnes m’a été utile parce que je l’ai renvoyé à une amie dans le nord de l’Allemagne, amie soprane avec qui je suis allé à Bayreuth cet été.

et alii dit: à

j’ai connu la femme c’un jardinier qui fit un T.S.avec son désherbant

et alii dit: à

les médecins parlent de leurs patients, ceci explique peut-être cela DESHERBANT pour TS?

et alii dit: à

elle m’a fendue le cœur fendu

et alii dit: à

une T.S

Clopine dit: à

Jazzi, j’ai vu « au nom de la Terre » en avant-première, lors d’un festival, et nous en avons parlé « entre réalisateurs », et… Nous sommes un peu tous tombés d’accord.

L’intention du film est louable, parce que les faits décrits sont exacts : c’est comme cel que cela s’est passé et que cela se passe encore dans l’agriculture industrielle. Nous passons notre temps, d’ailleurs, à dénoncer cet état de fait, en soulignant les paradoxes etc. Bref !

Le film est « bien fait », globalement, et appuie là où ça fait mal, et veut créer l’émotion… Et y arrive souvent, il faut être honnête.

Mais pourtant, il nous a tous paru un peu « raté ». D’abord le titre est bancal. Il ne s’agit pas ici de la « Terre », au nom de laquelle on parlerait : tout au contraire, les héros n’en ont cure, de la Terre, c’est même bien ça le problème.

Ensuite, ce titre mal choisi est révélateur d’une autre faiblesse inhérente au film : la posture, le point de vue du réalisateur.

Les inclusions d’images d’archives familiales, à la fin du film, illustrent bien ce problème. Nous sommes ici, à la limite d’un film « thérapeutique », comme une écriture peut être thérapeutique : c’est l’histoire lamentable d’un père racontée par un fils animé par des sentiments de désespoir, de culpabilité et d’impuissance.

C’est de cela qu’il est question, pour de vrai. C’est cela qui est montré à l’écran. Donc il y a, sinon tromperie, du moins claudication (j’allais écrire clopinerie !!!) : le spectateur est censé s’identifier à la victime, le père, mais c’est bien le fils qui raconte et ainsi se répare. Mais on ne demande pas vraiment au spectateur de s’identifier à ce fils.

La distribution révèle bien par où ce film pèche : le premier rôle est ainsi tenu par Guillaume Canet, qu’on affuble d’un calotte censée montrer une calvitie à laquelle on ne croit pas, quand il est vieux, et qui est là pour provoquer l’empathie du public, quand il est jeune, beau et qu’il mont à cheval.

Mais le vrai héros du film, c’est donc en réalité le fils. Rôle tenu par un tout jeune comédien issu, lui, vraiment du milieu rural et agricole de l’Oise, au « physique de l’emploi », et qui serait donc le porte-parole du réalisateur.

Ca coince un peu cette répartition…

Reste quand même que c’est un bon film, et je suis heureuse s’il fait des bons scores et qu’il frappe le public. Parce que la réalité décrite là va accentuer la prise de conscience universelle qu’il nous faut changer tous ces « modèles » mortifères.

Le jeune acteur, Anthony Bajon (un avenir devant lui à la Olivier Gourmet ???) est remarquable. J’espère qu’on saisit bien aussi toute la dureté du père (donc grand’père…) j joué par Rufus, qui se permet de faire la moral à son fils après l’avoir pressuré tant et tant. Ca aussi, c’est du vécu, et moi qui vous parle, j’en ai été témoin…

Clopine dit: à

en fait, le vrai titre du film devrait être « au nom du père, au nom du fils ».

et alii dit: à

QUESTIONS DE Formes aussi!
Mais Catherine de Médicis ne s’est pas contentée de nous faire manger des légumes vert : en effet, les chefs florentins installés dans ses cuisines raffolent du sucre avec lequel, tels des artistes, ils ont inventé des desserts comme le macaron, la frangipane, le nougat ou les sorbets. Soucieux d’imiter ces plats distingués, les aristocrates français abandonnent peu à peu les épices orientales pour se convertir aux délices – et ravages – du sucre. C’est également d’Italie que nous arrive la fourchette, découverte par Henri III. Un objet qui stupéfie la France ; les protestants s’en méfient et l’interdisent, l’instrument ressemblant trop à la fourche du diable pour figurer sur une table chrétienne. Ces récits et anecdotes sont à découvrir dans Histoire de la France à pleines dents (Flammarion), un voyage documenté dans l’histoire de nos plats.

Clopine dit: à

à part ça, je vous copiecolle la dernière « newsletter » de l’association Beaubec Productions. Y’a tout dedans, je crois, sur la situation…

UNE COLERE NOIRE ET HUILEUSE

Beaubec Productions a évidemment participé à la manifestation organisée par de multiples structures (syndicats, associations, simples citoyens, enseignants…) hier à ROUEN, qui protestait contre la manière dont la pollution Lubrizol est actuellement traitée.

Tant de points alimentent notre colère ! D’abord, qu’une telle catastrophe ait pu avoir lieu, malgré tout ce qu’on nous dit sur la sécurité industrielle qui règnerait en France. Cela ne fait que renforcer nos craintes : si Lubrizol a bel et bien eu lieu, pourquoi croire en l’invulnérabilité des centrales nucléaires de Paluel, de Penly ? Quand on voit les dégâts causés par les produits chimiques trimballés dans un panache de vent et de fumée, on ne peut que frémir en pensant à ce qu’un nuage radioactif serait capable de disséminer en pays de Bray…

Ensuite, le traitement de cette catastrophe par les autorités est renversant. IL semble issu d’une posture qui se voudrait rassurante, efficace, mais qui pèche par tant et tant d’absurdités qu’en lieu et place d’un sentiment de sécurité et de compétence, c’est au contraire le doute et la défiance qui sont au rendez-vous.

Un exemple concret : la Préfecture de Seine-Maritime, dans le louable effort d’appliquer le « principe de précaution », a pris un arrêté d’interdiction de commercialisation de tous les produits agricoles, pour 112 communes potentiellement affectées : autant vous dire que, dans le pays de Bray, nous sommes tous concernés, agriculteurs et autres. Mais cet arrêté mentionne aussi le miel : et là, c’est absurde. Le miel commercialisé aujourd’hui a été récolté au plus tard la mi-août… Et si risque il y a, c’est bien pour la récolte du printemps prochain qu’il faudra surveiller les colonies : il n’y aucune raison d’interdire la commercialisation du miel 2019 !!! Nos amis apiculteurs du Syndicat Apicole de Haute-Normandie étaient eux aussi avec nous dans les rues de Rouen, car cet exemple de méconnaissance du terrain révèle bien la médiocrité avec laquelle le gouvernement fait face à l’inquiétude générale… et légitime !

Partout, que ce soit pour la santé des pompiers, des agents qui sont intervenus sur le site en feu, pour les habitants de Rouen ou du pays de Bray, voire d’ailleurs, partout on attend, depuis près d’une semaine désormais : on attend le résultat des analyses qui pourrait lever les interdits de l’arrêté préfectoral et permettre de commencer à traiter, au cas par cas, les éventuels problèmes. Cette attente est pour tout dire insupportable : la santé de tant de gens et la survie économique de tant de foyers en dépendent ! Et nous obtenons si peu d’informations ! Comment croire la communication officielle, qui balance entre minimiser l’évènement et prise de précautions draconiennes ? Et quand aucune réelle information des citoyens (par exemple via les Maires des Communes concernées par l’arrêté préfectoral, dont on aurait pu attendre qu’ils soient chargés de la communication à ce sujet avec leurs administrés..;) n’est donnée,via des motifs divers et kafkaïens, allant des « mesures antiterroristes » (qui auraient empêché de révéler les substances en cause) jusqu’à l’aveu de l’ignorance qui règne, quand au résultat du mélange de ces substances lors de la combustion, comment croire, donc, que nous sommes bien sortis d’affaire ?

Le moindre serait de confier les analyses à des laboratoires indépendants de ce gouvernement qui semble toujours confondre l’intérêt de son personnel politique et l’intérêt général, au point d’engendrer la méfiance et le doute…

Non, nous n’en avons pas fini avec Lubrizol, même si on a tenté de rouvrir les écoles, là encore, avec une certaine « légèreté » semble-t-il. En tout, cas, pas dans le pays de Bray ! Ici, presque tout un chacun possède au moins son bout de jardin, son potager, même s’il n’est pas agriculteur. En cas d’analyses prouvant le risque de pollution (si tant est que les analyses soient fiables), et puisque les sols ont été affectés de manière différente suivant les zones, d’un périmètre de quelques mètres à l’autre , qui paiera les analyses de ceux qui n’émargeront pas au processus d’indemnisation mis en place pour les « pros « de l’agriculture, sachant que les assurances individuelles ne prennent pas en charge les frais d’analyses de laboratoire ?

Est-ce à la société dans son entier de payer les dégâts causés par l’activité d’une entreprise privée, ne fonctionnant que pour créer la plus-value du profit ?

Mais bien entendu, au-delà de toutes ces questions, une certitude demeure : c’est qu’on ne pourra jamais indemniser la Nature. Et que c’est elle, encore une fois, qui paie la folie des hommes.

et alii dit: à

« Histoire de France à pleines dents » de Stéphane Hénaut et Jeni Mitchell, Flammarion. 389 pages. 23,90 euros

Bloom dit: à

La religion demeure une source de vie magnifique, aujourd’hui plus que jamais. Des nihilistes putrides comme Bloom auront beau essayer de saccager les efforts, rien n’y fera. Mais, j’y songe, mon pauvre Bloom, vous êtes un fonctionnaire, je crois. Je rigole ! A ce titre vous devriez avoir plus de respect pour cette paroisse. Songez que vos supérieurs hiérarchiques la respectent davantage que vous. macron était à la messe, l’autre jour, pour dire adieu à Chirac. Vous vous révoltez ?

Quel salmigondis! Confusionnisme à tous les étages. Petit joueur.

Janssen J-J dit: à

@ la réalité décrite là va accentuer la prise de conscience universelle qu’il nous faut changer tous ces « modèles » mortifères.

Seule nous sauvera de cette vallée de larmes suifeuses, la foi laïque chevillée aux fourches…

Seul Rufus est le personnage sociologiquement crédible, sauf qu’il aurait être campé en taiseux et non pas en gentleman farmer visitant ses terres et distribuant ses leçons de morale au fiston. Quant au fils et au petit-fils ne sont sociologiquement crédibles pour un sou. Je n’ai jamais rencontré de telles caricatures, et dieu sait si je m’y connais, metoo, comme Pascal Dibie.

Autre chose : viens de tomber sur cette perle à propos de Françoise Sagan, qui fait le buzz en ce moment, d’après LS (je cite) :
« Il est vrai que ces grands hommes voyaient chez les Guermantes la princesse de Parme, la princesse de Sagan (que Françoise, entendant toujours parler d’elle, finit par appeler, croyant ce féminin exigé par la grammaire, la Sagante) et bien d’autres, mais on justifiait leur présence en disant que c’était la famille, ou des amies d’enfance qu’on ne pouvait éliminer ». (Non, ce n’est pas dans le journal de juju-grine, mon dieu, mon dieu !).

et alii dit: à

Les sectes, ça tourne autour de trois pôles : l’argent, le pouvoir et le sexe. »
et la RDL? ce ne serait pas une secte par hasard ?

D. dit: à

Une bonne galette à la frangipane c’est quelque chose d’inoubliable.
Vivement l’Epiphanie que je m’en goinfre (ordinairement : quelques dizaines de parts en une à deux semaines).

et alii dit: à

les humoristes et le pouvoir (où on revoit Chirac)
https://theconversation.com/se-moquer-des-puissants-renforcerait-il-leur-pouvoir-124205?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%201%20octobre%202019%20-%201423013449&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%201%20octobre%202019%20-%201423013449+CID_8f6b30226adca56016a7a0951950bf9a&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Se%20moquer%20des%20puissants%20renforcerait-il%20leur%20pouvoir

renato dit: à

Oups !

eux aussi CONTAMINES par les

Delaporte dit: à

« Vivement l’Epiphanie que je m’en goinfre (ordinairement : quelques dizaines de parts en une à deux semaines). »

16:30
Les galettes des rois à la frangipane, c’est très bon, en effet. Mais ça fait grossir, ça rend obèse et gavé. C’est bourratif, et puis, le problème, c’est lorsqu’on tombe sur une fève : si par chance on ne s’étouffe pas avec, on vous oblige à porter une couronne ridicule. Ce n’est plus un péché de gourmandise, c’est une torture abusive. Il y a une boulangerie près de chez moi, qui met de la frangipane dans ses tartes, systématiquement. Comme je suis gourmand, quand même, j’en achète de temps à autre, et je me délecte – après je suis pris de remords, et ma balance m’annonce un sombre verdict !

Delaporte dit: à

La frangipane, pour changer des patates.

Delaporte dit: à

16:53
La chatoune est revenue, comme dans La femme du boulanger. Le sauvetage a été épique, mais narré de main de maître par une Ed inspirée. Je me doutais que cela allait bien finir. Ed est née sous une bonne étoile. T’opines, Hambourg ? Elle a de la chance. La Grâce ne lui a pas donné tous les dons, loin de là, mais elle sait s’occuper de ses chatounes, et nous raconter leurs mésaventures burlesques, même si ce n’est pas toujours ma tasse de thé. On a les tasses de thé qu’on mérite. Moi, ma tasse de thé, c’est la révolution. je vais venir bientôt vous reparler d’Ulrike Meinhof, du pape François, et puis de Woody Allen et, surtout, de Polanski, que je n’oublie pas. Son film sur Dreyfus, je vais aller le voir, bientôt. Vous aurez des lignes et des lignes de commentaires de ma part – peut-être, si j’ai envie.

D. dit: à

oui beaucoup de calories dans la galette mais compensés par les bons acides gras des amandes et 2 heures de trek intensif 0ar temps froid.
Donc j’en bouffe autant que je veux et le résultat : que du muscle.

D. dit: à

Ce qui me dérange avec la galette ce sont les miettes. Je n’aime pas faire des miettes.

D. dit: à

Une centaine de personnalités ont signé une pétition pour un plan d’urgence pour l’hôpital. Bravo à elles.

(Bérénice ira sans doute nous dire que tout n’y est pas si mal, alors que le naufrage y est gravissime, et les responsabilités des 3 présidences précédentes sont bien réelles avec en toile de fond les directives européennes ayant imposé un nivellement par le bas et d’innombrables fermetures et compressions de personnel.
Un véritable scandale et une honte de plus à porter pour les Français dont le système de santé était l’un des meilleurs du monde si ce n’était le meilleur).

Janssen J-J dit: à

Non, les erdéliens ne sont pas une secte, car dans l’ensemble, ils se moquent bien de l’argent, du pouvoir et du sexe, à la différence de W. A. Seul les guide l’amour désintéressé de la littérature pianistique en général et des ragots mietteux en particulier.

Bérénice dit: à

D, c’était le meilleur. Les premières reformes de la cartes sanitaire datent, la gestion à l’acte est dénoncée par les médecins hospitaliers.

D. dit: à

L’immigration incontrôlée correctement est également une cause indirecte de ce naufrage car il est exact que les sommes colossales utilisées pour soigner gratuitement des immigrés qui n’ont pas cotisé ou parfois très peu et pas assez longtemps, arrivant souvent en France avec des pathologies, représente un poids devenu intolérable pour le contribuable. Un milliard d’euros, voire deux milliards par an auraient pu être économisés depuis deux décennies en limitant plus drastiquement l’entrée des immigrés en France et notamment en appliquant bien davantage de reconduites dans le pays d’origine des clandestins et/ou des délinquants.

D. dit: à

Delaporte, vous pensez réalisable un hôpital au personnel entièrement bénévole ? 24/24 et 7j/7 ?

renato dit: à

«… un hôpital au personnel entièrement bénévole… »

Quoi avec exploitation des religieuses ?

Delaporte dit: à

« Ce qui me dérange avec la galette ce sont les miettes. Je n’aime pas faire des miettes. »

18:03
C’est égoïste, ça. Rappelez-vous la parabole du Christ, où il est question des miettes. Les miettes sont typiques de l’humanité et de la générosité humaine. D, vous me décevez, et je ne parle pas de vos propos contre les migrants, qui sont antipapistes et bien dignes des ultra-libéraux. Quel dommage !

Delaporte dit: à

« Delaporte, vous pensez réalisable un hôpital au personnel entièrement bénévole ? 24/24 et 7j/7 ? »

18:06
Il me semble que c’est pratiquement déjà le cas. Comme quoi, la situation conjoncturelle va dans le sens d’une abolition ferme et définitive. C’est une possibilité effective.

D dit: à

Comment ça exploitation des religieuses ?!
Une religieuse donne sa vie aux autres par amour pour le Christ sans aucune contrainte.
Et est libre vis à vis du siècle de partir quand elle le veut. Par contre ses voeux prononcés devant Dieu lui interdisent.
D’où l’intérêt de bien discerner et réfléchir, pendant de nombreuses années.

Delaporte dit: à

18:15
Voici le sublime petit texte de Matthieu, chapitre 15 :
__________________

21 Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon.

22 Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. »

23 Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! »

24 Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. »

25 Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! »

26 Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »

27 Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »

28 Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.

D. dit: à

Ce renato est toujours là embusqué prêt à commettre ses commentaires de vieux aigri qui se venge.
Mon Dieu que c’est laid. Est-ce qu’il s’en rend seulement compte ?

D. dit: à

Bon d’accord Delaporte, je donnerai des miettes de galette à mon chat.

Delaporte dit: à

« Bon d’accord Delaporte, je donnerai des miettes de galette à mon chat. »

18:19
Donnez plutôt votre langue au chat. Ce serait plus réaliste !

et alii dit: à

littérature pianistique et papiste d’aujourd’hui:
Psychologie de la connerie
Sous la direction de Jean-François Marmion
octobre 2018 – 384 pages – ISBN : 9782361065096
Un monde sans connards est possible !

En fait, non. Désolés.
Mais ça n’empêche pas d’y réfléchir. La connerie, chacun la connaît : nous la supportons tous au quotidien. C’est un fardeau. Et pourtant les psychologues, spécia­listes du comportement humain, n’ont jamais essayé de la définir. Mieux la comprendre pour mieux la combattre, tel est l’objectif de ce livre, même si nous sommes vaincus d’avance. Des psys de tous les pays, mais aussi des philosophes, sociologues et écrivains, nous livrent ici leur vision de la connerie humaine.

C’est une première mondiale. Et peut-être une dernière, profitez-en !

Avec notamment les contributions de : Jean-Claude Carrière, Boris Cyrulnik, Antonio Damasio, Howard Gardner, Alison Gopnik, Daniel Kahneman, Edgar Morin, Tobie Nathan, Emmanuelle Piquet.

« On a besoin de livres comme celui-là. » Steven Pinker, professeur de psychologie à Harvard

D. dit: à

Antipapiste, ça c’est la meilleure de l’année pour quelqun qui comme moi à une profonde admiration pour le pape et la fonction de pape.
Oui il faut accueillir et soigner dignement les migrants. Dignement. Donc ne pas faire ce que l’on fait en France : se laisser déborder et crééer l’indignité pour nous et pour ces malheureux. La priorité est évidemment l’aide financière chez eux. Construite des hôpitaux chez eux et leur montrer comment en construire d’autres.
Antipapiste. C’est la meilleure de l’année celke-là.

D. dit: à

La meilleure nouvelle de la journée reste le retour de la chatte d’Edwige 🍅 .

Delaporte dit: à

« Antipapiste. C’est la meilleure de l’année celke-là. »

18:26
Vous me rassurez, mon cher D.

renato dit: à

« Est-ce qu’il s’en rend seulement compte ? »

C’est l’exploration des religieuses qui est laide, mais pour le pseudo-catholique ce n’est pas un problème.

Delaporte dit: à

« C’est l’exploration des religieuses qui est laide… »

18:30
Ah, « l’exploration » des religieuses : et avec quel instrument de torture ? A trop être exploité, on ne sait plus à quel sein se vouer, ni lequel exploré. Quel érotisme torride !

Delaporte dit: à

« pour le pseudo-catholique »

18:35
Vous croyez que cette expression pour qualifier votre prochain aurait plu à feu le cardinal Martini, dont vous étiez le protégé ?

D. dit: à

renato n’a jamais assouvi son fantasme trop longuement dissimulé d’exploration de religieuses. Voilà le résultat aujourd’hui sur ce blog.

Bérénice dit: à

Finalement, les martinets sont encore là. Mer en piscine, aucune vague, eau douce. Plaisir d’une séance de natation avec en décor le profil embrumé des montagnes, Espagne visible jusqu’au dernier rocher possiblement observable sans jumelles ni lunettes, des speedy Only.

renato dit: à

Longtemps durant les religieuses ont représenté une main-d’œuvre exploitée
Ignominieusement dans les hôpitaux.

Et oui, je maintiens : pseudo-catholique.

Par ailleurs, l’idée même d’être le protégé de quelqu’un n’est qu’un archaïsme, mais venant de vous je peux le prendre comme un amusant trait d’humour.

D. dit: à

Comment ça des Speedy only ?!
Et n’essayez pas de tourner autour du pot.

Bérénice dit: à

Rose, quand vous passerez, pourriez vous remettre l’extrait du roi des aulnes ? Merci.

renato dit: à

À ce point D n’est qu’un satellite, mais on comprend : mauvais études et mauvaise compensions du christianisme.

D. dit: à

Qu’est-ce que vous avez à répondre à ça, Delaporte ? N’hésitez pas à malmener renato dans vos commentaires, il le mérite.

Bérénice dit: à

Des lunettes de natation pour proteger les yeux du sel, du chlore, des nombreux poissons qui viennent vous les picorer si vous mettez la tête sous l’eau. J’en ai vu trois hier et un aujourd’hui qui sautait hors de l’eau, taille 30 cm.

D. dit: à

Ah il en tient une couche le René de Colmar. Avec son ignominieuse compension.

Bérénice dit: à

D, vieux aigri, vieil et gris.

Jean Langoncet dit: à

A quel âge prend-on sa retraite (au sens civil) dans les ordres ? Moins de soixante quinze ans mon enfant ?

renato dit: à

D + Delapotre : le catholicisme est tombé bien bas.

Bérénice dit: à

A propos de Colmar, j’ai acquis des tasses Colmar à thé, une porcelaine fine mais la couleur n’est pas tout à fait comme je la voyais, je la voyais rouge antique ou rouge basque et elles sont Sang de boeuf, chocolat . Quoiqu’il en soit elles dont agreables.

renato dit: à

Et je maintiens : longtemps durant les religieuses ont représenté une main-d’œuvre exploitée.

Bérénice dit: à

Jean, les relligieux et religieuses exercent des metiers différents, c’est selon . ils prennent leur retraite comme les autres, j’imagine que beaucoup prolongent cependant.

Marie Sasseur dit: à

Un xenodochium est aussi un mixte entre un hospice, un hospital et une hostellerie qui existait au Moyen Âge. Il existait à Jérusalem, fondé par des commerçants d’Amalfi, un xenodochium pour les hommes dédié à Sainte-Marie-Latine sous la responsabilité de frère Gérard et un autre, pour les femmes dédié à Sainte-Marie-Madeleine, sous la responsabilité d’une noble dame sœur Agnès[4]. Sans doute pour prendre ses distances avec les Amalfitains[5], Frère Gérard, entre 1070 et 1080, fait bâtir un nouveau xenodochion dédié dans un premier temps à Saint Jean l’Aumônier avant de l’être à Saint Jean-Baptiste[6]. Ce fut le lieu qui vit la naissance de la congrégation des Hospitaliers avant de devenir l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Wiki

Delaporte dit: à

« Et je maintiens : longtemps durant les religieuses ont représenté une main-d’œuvre exploitée. »

19:15
C’est pas faux, mais vous semblez avoir vous-même des choses à vous faire pardonner, renato ! Expliquez-nous ça sans hypocrisie, si vous en êtes capable.

et alii dit: à

La rue des Hospitalières-Saint-Gervais s’est appelée « rue des Dames-hospitalières », et plus anciennement « passage des Dames-Saint-Gervais ». Il s’agissait, à l’origine, d’un passage étroit reliant deux impasses, qui a ensuite été élargi en rue de 10 m de large par décision ministérielle du 23 juillet 1817, comme rue de pourtour du marché des Blancs-Manteaux. Elle a reçu son nom actuel en 1844.

Cette rue fait partie du quartier juif du Marais, surnommé « le Pletzl ».

Elle a été piétonnisée à l’automne 2016 et les aménagements correspondants (suppression des trottoirs, pose de bancs, etc.) ont été achevés au printemps 20181.

L’espace de la rue située devant l’école élémentaire des Hospitalières-Saint-Gervais a été dénommée parvis des 260 Enfants en novembre 20182.

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