de Pierre Assouline

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La République des livres
Qui a autorité dans sa langue ?

Qui a autorité dans sa langue ?

Même s’il est convenu de longue date qu’il faudrait en principe retraduire les grandes œuvres à chaque génération eu égard à l’évolution de la langue et aux avancées de la recherche génétique sur les manuscrits, cela reste souvent à l’état de principe en raison notamment de problèmes de droits et de bisbilles avec les ayant-droit du traducteur princeps (voir les cas de Berlin Alexanderplatz, du Guépard, de Ulysses, de la Montagne magique etc). S’agissant de l’œuvre de Franz Kafka (1883-1924), difficile de ne pas en revenir au double mouvement contradictoire inspiré par Alexandre Vialatte : d’un côté une dette pour celui qui l’imposa au comité de lecture de Gallimard et partant le révéla au public français après l’avoir lui-même découvert lors de la parution de Das Schloss (Le Château) en 1926 chez Kurt Wolff Verlag ; d’un autre côté un reproche pour avoir traduit son œuvre en prenant de trop grandes libertés. Depuis, Marthe Robert (Grasset, 1954) puis Claude David (Gallimard, 1984) ont magistralement rectifié le tir (et plus tard, à partir de l’ouverture de l’œuvre au domaine public en 1994, Bernard Lortholary, Georges-Arthur Goldschmidt, Jean- Pierre Lefèbvre, Laurent Margantin).

Aussi, quand au début de l’année nous est parvenu l’énorme Journaux (840 pages, 35 euros, Nous) proclamant fièrement en bandeau « Première traduction intégrale », il y avait de quoi être surpris. Il est vrai que la version de Marthe Robert était fautive et incomplète : non seulement elle se basait sur le manuscrit fourni par Max Brod, lequel avait allègrement censuré des passages jugés obscènes (visite chez les prostituées de Prague etc) ou susceptibles de choquer (« Je passai près du bordel comme si c’était la maison d’une bien-aimée») et des noms de personnes vivantes, mais de plus, pour certains fragments, elle avait travailler à partir de la version anglaise plus fiable, se livrant à une traduction d’une traduction. Quant à Claude David, il n’avait pas retenu dans La Pléiade des fragments fictionnels qui figuraient pourtant entre les « notes à leurs dates ».

Ces Journaux, douze cahiers in-octavo conservés depuis 1961 à la Bodleian Library d’Oxford (sur lesquels s’est fondée l’édition complète de l’œuvre de Kafka en allemand chez Fischer en 1982), qui constituent bien le «Journal » de Kafka, le traducteur Robert Kahn s’en est donc saisi après avoir donné chez le même éditeur (Nous, à Caen) de nouvelles versions des Lettres à Milena et des Derniers cahiers. A nouveau, il s’est assigné la tâche de laisser résonner dans la langue d’arrivée l’écho de l’original, pour citer Walter Benjamin. Pour tout lecteur de Kafka, ce ne peut être qu’une relecture même si elle n’impose pas l’exercice érudit de la comparaison avec les versions précédentes. Plongé dans la lecture de cette nouvelle traduction depuis des semaines, m’offrant le luxe de m’y promener par sauts et gambades, de la laisser et d’y revenir, ce que le confinement autorise quand il ne l’encourage pas, j’en ai précipité l’achèvement en apprenant la disparition il y a quelques semaines du traducteur des suites d’une longe maladie dont l’issue fut foudroyante. Aussi faut-il lire aussi cet article comme un « Pour saluer Robert Kahn ». Une manière d’hommage à son travail qui coïncide avec la parution de « son » dernier Kafka.

Ancien élève de l’ENS de Saint-Cloud, agrégé de lettres modernes et maître de conférences en littérature comparée à l’université de Rouen, Robert Kahn avait consacré sa thèse à «Temps du langage, temps de l‘Histoire : Marcel Proust et Walter Benjamin » (Paris III) et ce n’est pas un hasard si longtemps après, il fut le traducteur du Sur Proust de Benjamin. C’est peu de dire que Kahn a rendu le diariste à sa sécheresse, son âpreté et sa précision originelles. La chronologie chaotique de l’écriture est cette fois respectée et son triple registre (ébauche, fragment, quasi-achèvement), restitué. Le caractère de work in progress de son Journal tenu de 1910 à 1923 (une mention de la date en titre courant en haut de chaque page n’eut pas été superflu, soit dit en passant) est rappelé en permanence par les doutes qu’exprime l’auteur dès lors qu’il analyse son roman en cours. Son humour très noir s’accentue avec les difficultés et la maladie. Et comme par magie, cette relecture encourage à nouveau le commentaire – car il est peu d’œuvre qui, autant que celle-ci, favorise la dispute, ce qu’un Céline aurait qualifié de pilpoul infini, rendant ainsi involontairement hommage à l’universalité et l’intemporalité de l’œuvre.

Le critique Alain Dreyfus, qui le fréquenta, raconte que Robert Kahn avait travaillé jusqu’à ses dernières limites, ce qui lui permit d’offrir à ses amis, en cadeau de départ un dernier inédit de Kafka (qui paraitra ultérieurement dans la revue Po&sie ) :

Il s’agit d’un long extrait d’un rapport rédigé par Kafka pour les Assurances du Royaume de Bohème, dont il était, non le gratte-papier obscur colporté par la légende, mais un haut fonctionnaire estimé par ses pairs pour ses dons exceptionnels de rédacteur et pour la fluidité et la rigueur de ses synthèses. Ce rapport, en date de 1915, porte sur le domaine de compétence du docteur en droit Franz Kafka, les accidents du travail, très nombreux dans les usines converties à l’économie de guerre, privées de leurs ouvriers spécialisés mobilisés pour combattre les alliés. Ces pages limpides propulsent le rapport administratif au rang des beaux-arts.

Kafkaïen, Robert Kahn l’était si l’on entend le néologisme au même titre que proustien. Mais loin d’être idolâtre, tout en constatant que La Métamorphose était traduite en une quarantaine de langues, il se demandait si Kafka était vraiment lu au-delà de la dimension tordue du néologisme qu’il avait engendré. « L’écriture se refuse à moi. D’où le projet d’investigation autobiographique. Pas une biographie, mais investigation et mise à jour des plus petits éléments possibles » notait-il en 1921. Cette seule observation devrait faire se précipiter vers ces Journaux tous ceux qui un jour ont été hantés par la lecture du Procès, de la Métamorphose ou du Château ou encore de la Lettre au père et qui n’en sont pas revenus. Ils verront que même ces notes pour soi, ces ébauches d’ébauches, une fois rendues à leur état brut dans leur ponctuation et leur présentation fautives comme c’est le cas sous la plume de Robert Kahn, piquent les yeux et mordent la peau, car elles ont elles aussi vocation à être « la hache qui brise la mer gelée en nous ».

 Parmi les livres parus à la veille du confinement, et de ce fait sacrifiés après seulement deux ou trois jours de vie en librairie, il en est notamment un auquel il faut rendre justice : Traduction et violence (202 pages, 18 euros, Seuil), l’essai de Tiphaine Samoyault, professeure de littérature comparée (Paris-III), romancière, traductrice notamment de parties de la nouvelle édition d’Ulysse de James Joyce. Violence, vraiment ? Mais comment appeler autrement ce processus d’appropriation, d’assimilation et parfois de domination de la langue de l’autre ? Le traducteur doit nécessairement faire violence au texte dont il s’empare. Cette réflexion très argumentée sur le métier interroge à nouveaux frais, à partir d’exemples puisés hors des chantiers trop fréquentés, la violence qu’a pu exercer la langue traduite au XXème siècle dans des systèmes totalitaires, des camps d’extermination (le chapitre 3 « Initiation » de Si c’est un homme s’organise autour de la question de la traduction dans l’univers babélien d’Auschwitz), des colonies, des sociétés d’apartheid.

Dès les premières pages, en prenant acte des progrès inouïs de l’intelligence artificielle et des algorithmes dans les logiciels de traduction (DeepL), (et donc des menaces que la mondialisation et la généralisation de la Traduction Assistée par Ordinateur font peser sur la survie des langues), elle dit bien sa volonté de se rien s’interdire, aucune perspective, aucun analogie, aucune critique partout où circule la littérature loin des faux-problèmes (la fidélité) et des poncifs (« Traduttore, traditore »). Enfin quelqu’un qui ose dénoncer les formules souvent à l’emporte-pièce d’un Umberto Eco à commencer par celle qui connaît encore une belle fortune tant on la répète à l’envi à Bruxelles et ailleurs : « La langue de l’Europe, c’est la traduction ». Ce qui, remarque-t-elle, est peut-être efficace mais faux (même au second degré), la traduction n’étant pas une langue mais une opération entre les langues. Une telle formule lisse les résistances et les antagonismes alors qu’ils sont indispensables au débat d’idées, lequel se nourrit des conflits et non de leur négation. Toute traduction (et plus encore toute retraduction) s’affirme contre l’original qu’elle adapte et contre la traduction qui l’a précédée. Il faut être un Samuel Beckett, auteur et autotraducteur, pour s’autoriser à transporter par exemple « bien les posséder, dans ma tête » (in Malone meurt) en « I knew them off, by heart » (in Malone dies)

A propos des poèmes de Paul Celan, l’auteure ouvre une piste passionnante en faisant état du travail de John Felstiner, biographe et traducteur du poète en anglais. A partir de l’exemple de son célèbre « Todesfuge/ Deathfugue/Fugue de mort », elle révèle le dispositif de réunion et d’hybridation mis en place : «… This Death is ein Meister aus Deutschland his eye it is blue… »

« Ce retour de l’allemand dans l’anglais n’est ni une non-traduction ni un retour de l’original : c’est la réalisation d’une différence contenue dans le poème, qui est celle de l’allemand lui-même, à la fois langue de mort et langue du poète, oppression et résistance. Le sentiment d’évidence que produit cette traduction unique en son genre tient à la façon dont l’allemand cogne dans l’anglais comme il cogne dans l’allemand dans le texte original.

Dans d’autres pages, elle puise matière à réflexion du côté du Schibboleth cher à Jacques Derrida (ce mot de passe qui pouvait décider de la vie ou de la mort selon que les Ephraïmites vaincus le prononçaient ou pas avec un accent qui les trahissaient aux yeux des vainqueurs) ; ou avec Julia Smith, la première femme qui osa traduire la Bible dans les années 1850, dans une recherche de la vérité par le littéralisme ; ou encore du côté de chez Proust en créole avec les problèmes rencontrés par Guy Régis Jr dès l’incipit de la Recherche qu’il se résolut à traduire après bien des essais par « Lontan mwen konn kouche bonè » avec tout ce que cela comporte en sous-texte pour le lecteur antillais d’histoires de Maître Minuit, de médecins et de femmes vaillantes- ce qui a aussi le mérite, selon l’auteure, de réinscrire « la part d’oralité trop souvent oubliée » de l’œuvre de Proust.

Et Kafka ? Car on n’imagine pas qu’un essai de cette ampleur n’en fasse mention. Il s’y trouve bien, dans le même esprit que le reste, en allant voir ailleurs ce qui se traduit, loin de tout francocentrisme étriqué. Pour illustrer la violence qu’inflige parfois une traduction à l’original, Tiphaine Samoyault s’est donc penchée sur le cas de l’oeuvre assez puissante pour y résister contrairement à celles qui sont vulnérables, fragiles. Parfois, des traducteurs surmontent l’obstacle de l’intraduisibilité (ou prétendue telle) en choisissant d’enrichir le texte. Ainsi de Il processo, version italienne du Procès parue en 1980 chez Einaudi à Turin. Foin des répétitions, notamment des substantifs et des verbes « être » et « avoir », courantes sous la plume de Kafka ! Le traducteur a donc fait le ménage, supprimé ici ou là, modifié la place des mots dans les phrases, changé des segments entiers, au motif qu’en italien « cela ne se fait pas ». Un déplacement d’autorité qui pousse Tiphaine Samoyault à poser la question cruciale :

 » Qui a autorité dans sa langue ? »

J’allais oublier le nom du traducteur, lequel a d’ailleurs expliqué dans une préface avoir essayé d’offrir quelque chose qui ne sente pas trop la traduction. Il confesse même « avoir eu pitié » du lecteur italien du Procès, histoire d’un châtiment à la recherche de sa faute. Son nom : Primo Levi.

(« Le Français » photo Raymond Depardon ; « Franz Kafka », « Paul Celan », « Primo Levi » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères, vie littéraire.

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commentaires

2 506 Réponses pour Qui a autorité dans sa langue ?

Janssen J-J dit: à

@ merci H. N’en faites pas un drame… C’est toujours ma première réaction, et je la regrette quand vous faites une mise au point ultérieure, que je crois honnête. Vous êtes l’un des derniers types, avec jzmn, avec qui on a envie de causer… Mais c’est juste que vous avez appris à être trop tranchant avec tout le monde à cause de deux ordures qui ont toujours voulu vous rabrouer…, et du coup, vous avez appris à leur ressembler à votre insu. Et nous en sommes tous.tes atteints et éclaboussés. Tout se passe comme s’il fallait prender 1000 précautions pour pouvoir en placer une, devoir se mettre a priori sur la défensive en prévision des attaques ad hominem, car de toute façon…, il y en aura toujours…
Voilà ce qui m’embête ici, de voir tojours ressortir le côté le plus méprisable de que nous sommes devenus, quand on nous pousse à bout. Et du coup…, ils rigolent et ricanent, pensant qu’ils ont « gagné ».
(NB § si j’ai bien compris le jeu (l’an-je), c’est çui qui a rabroué et cloué le bec le dernier qui a préféré en rester là, qui aurait gagné dans la surenchère. On sait pas quoi, mais il aurait gagné…).

NB/ elle est amusante cette fausse discussion sur les faubourgs de Paris… Espère qu’elle ne va pas déraper : les débatteurs ont chacun de la classe, je trouve).
etc.

Clopine dit: à

‘Tain, d’habitude, les étiquettes, je m’en fiche un peu, je préfère ce qu’il y a dessous. M’enfin entendre parler (sous la plume de cette pauvre Et Alii, si confuse, si âgée, et courant devant nous comme si tout son savoir allait lui être coupé, comme courent les poules à qui on coupe le cou)de mon « omniscience »…

Bon sang, s’il y a quelqu’un, sur ce blog, qui a toujours avoué franchement ses ignorances, et la honte qu’on a pu lui infliger à cause d’elles, et le lent travail autodidacte qui est sa marque, si cette dernière existe, c’est bien bibi.

Je suis la dernière à qui on puisse reprocher une quelconque arrogance en la matière…

Marc Court, lui, est arrogant, dans ses savoirs et dans sa foi. Christiane aimerait bien avoir l’air…

Les autres ont chacun leurs compétences, et leurs goûts…

Mais me taxer moi de vouloir passer pour omnisciente…

Oh, j’espère que quand Et Alii était jeune, son regard était plus intelligent, plus affûté, plus honnête…

Mais parfois elle me paraît simplement « gavée ». Oui, comme on gave une oie… Bourrée de savoirs, sans doute, mais…

Sa réaction va être évidemment la même, celle d’une personne blessée « Clopine, votre avis m’importe peu, si vous croyez que je viens ici pour parler avec des gens comme vous, je vous renvoie à vous-même, etc., etc.

Et je sais que je pourrais éviter de la blesser. Et je n’ai envie de blesser personne…

Mais cependant, cette « Clopine omnisciente » sortie d’absolument nulle part, cela aussi est blessant., tant c’est totalement injuste en plus d’être si ironiquement faux…

(et ce n’est donc pas moi qui tire la première)

D. dit: à

Christine Lagarde sera la prochaine présidente de la République française et sera rapidement remplacée par Arnaud Montebourg.

D. dit: à

Ce soir je mange du boudin aux pruneaux.

et alii dit: à

arrretez, clopine:votre question a vous comme à d’autres, c’est que vous voulez vous « faire » P.Assouline, un homme! mon dieu, alors que vous aviez cru qu’il suffisait ici de demander le bahut de Heidegger, et une chambre pour votre fils ; et aux femmes leurs dernières règles pour soulager votre agisme et votre agitation onfraysienne;
ouvrir un lien du billet, c’est trop pour vous !
vous devenez une caricature de toute la frime des erdéliens avec votre recherche de leadership ;
oui, Derrida demandait « comment l’écrivez vous » et comment le prononcez vous ? et n’envoyait pas des recettes avec de la ciboulette gardez les pour vos ultima verba

D. dit: à

Je ne dérape jamais, JJJ.
Apprenez-le.

Chaloux dit: à

les dires orduriers, forcément orduriers de Chaloux !

Seul langage possible avec les coprolithes dont tu es une variété (commune).

D. dit: à

Contrairement à Chaloux dont la tenue de route laisse à désirer depuis quelques mois. Les amortisseurs sont foutus.
Je suis même pas sûr qu’il passerait le contrôle technique.

D. dit: à

Avec contre-visite peut-être. Faut voir.

bouguereau dit: à

haprés les tétons c’est l’anilingusse..je rereferme la porte de la cuisine

bouguereau dit: à

toi aussi tu veux visiter le pot de mon larbin dédé..c’est une manie

Chaloux dit: à

Trainardoclopine : Je suis la dernière!

« Ça c’est vrai, ça! » Comme disait la mère Denis.

Et là,zou, en six lignes, des références érudites non explicitées (« Maître Minuit » ? « Ephraïmites » ? ), comme une connivence qui ne va justement pas de soi…

Remarque passablement idiote d’une connivente avec la sottise crasse qui n’étonnera pas. La pauvre Ingnoranto-ignorantumoclopine ignore la joie de se plonger dans le dictionnaire pour y découvrir des mots inconnus. On peut dire qu’elle est tout d’une pièce. De deux sous…

D. dit: à

Jazzi dit: à

Pourquoi peut-on sortir dans tous les lieux publics, et bientôt dans les bureaux de vote, à l’exception des parcs et jardins ?

Parce qu’on est des cons. Faut pas chercher plus loin. De AAAA jusqu’à ZZZZ.

bouguereau dit: à

le tressayment des oreilles à renfield augmente en hamplitude..jme dmande si dracul n’est pas de retour pour mettre le poing à mon larbin

D. dit: à

Et d’ailleurs nos votes vont de nouveau en témoigner. Quand on est con on est con. C’est invariable. Cosmologiquement immuable dans l’espace-temps.
Con-maso-doctrinal.

D. dit: à

L’important est d’aimer l’être.

D. dit: à

François Bayerou premier ministre. Vient d’avoir un flash. J’ai d’abord vu des oreilles.

bouguereau dit: à

et n’envoyait pas des recettes avec de la ciboulette

pense que goethe envoyait des compotes et des patés avec ses missives..au cas ou elles décevraient disait il..havec derida tu prends gout à la poignée de blattes..ou c’est lui qutu déçois

D. dit: à

De monmachin à la défense.

bouguereau dit: à

mon larbin en satisfecit couine en postscriptom..il fait offrande de sa condition..tu comprends la tienne renfield?

bouguereau dit: à

L’important est d’aimer l’être

dédé va sinscrire au nsdap comme heideguère

jazzi dit: à

« vous voulez vous « faire » P.Assouline, un homme! mon dieu, alors que vous aviez cru qu’il suffisait ici de demander le bahut de Heidegger, et une chambre pour votre fils ; et aux femmes leurs dernières règles pour soulager votre agisme et votre agitation onfraysienne »

Au concours des ordures, Chaloux battu par et alii !
Qui fait mieux ?

bouguereau dit: à

t’es toujours a honorer le vice baroz

christiane dit: à

Jazzi,
dans les dernières pages du Journalde Kafka (traduit par Marthe Robert – éditions Grasset), il y a la relation savoureuse d’un voyage qu’il fit entre août et septembre 1911, avec Max Brod, de Lugano à Paris jusqu’à Erlenbach.
A Paris, ce piéton me fait beaucoup penser par ses notes à tes comptes-rendus quotidiens.
En voici quelques extraits (page 610 et suivantes):
« Le soir, boulevard Poissonnière, une femme qui vend des livres sur une charrette à bras crie sa marchandise. Feuilletez, feuilletez, Messieurs, faites votre choix, tout ce qui est là est à vendre. […]
Nous sommes assis aux Champs-Élysées, sur deux petits fauteuils qui se font face. Des enfants, qui veillent beaucoup trop tard, jouent encore dans la demi-obscurité où ils ne distinguent plus bien les lignes qu’ils ont tracées dans le sable. […]
L’établissement de bains couvert, dont les murs peints ont, dans mon souvenir, quelque chose de turc. […] Grands bains du Pont-royal. Dans les coins, les gens sont debout sur les marches et se lavent soigneusement avec du savon. Autour d’eux, l’eau de savon est immobile. En regardant par les fentes qui donnent sur le fleuve, on voit passer quelque chose, ce sont des bateaux à vapeur. La pauvreté du plaisir que ces gens prennent à nager m’est révélée par deux personnes en conversation avec un vieil ivrogne qui, à peine repoussé loin du mur où il se tient, se cogne déjà au mur d’en face. Odeur de cave. Jolis bancs de jardin peints en vert. On parle beaucoup l’allemand. […]
Une grosse ouvreuse de l’opéra-Comique accepte notre pourboire avec quelque hauteur. J’ai pensé que cela tenait à la manière un peu trop hésitante dont nous avions monté l’escalier…
[…] Nous sommes trop fatigués pour le dernier acte (je l’étais déjà pour l’avant-dernier), nous partons et nous nous asseyons dans un café en face de l’Opéra-Comique ; là, Max est si fatigué qu’il m’arrose des pieds à la tête avec de l’eau de Seltz, et je suis si fatigué que je n’en puis plus de rire et que je m’envoie de la grenadine dans le nez. […] Après l’atmosphère lourde du théâtre, je me suis senti bien sur cette place où j’ai pu ouvrir ma chemise et m’éventer la poitrine ; être assis dehors, à l’air de la nuit, étendre ses jambes, cependant que la grande façade du théâtre, avec ses lumières auxquelles s’ajoutent celles des cafés voisins, suffit à illuminer la petite place… […]
Bordels organisés rationnellement. sur toute la façade de la maison, les hautes fenêtres sont cachées par des jalousies propres. Au lieu d’un homme dans la loge du concierge, une femme correctement habillée qui pourrait être à sa place partout. A Prague, j’ai souvent noté à l’occasion le style Amazone des bordels. Il est encore plus apparent ici. Le portier femelle qui met ses sonneries en branle et nous retient dans sa loge parce qu’on lui annonce que des clients sont en train de descendre […] la lumière qui s’allume dans la pièce voisine où les filles désœuvrées sont assises dans le noir ou une demi-obscurité ; […] le cercle qu’elles forment aux trois-quarts et dans lequel elles nous entourent en prenant des poses bien droites conçues pour les mettre en valeur ; le grand pas que fait celle qui a été choisie quand elle sort du rang ; la façon dont la patronne me touche pour m’inviter à monter… […]
Le chemin qui mène au lac. (Le lac du Bois de Boulogne). Le souvenir le plus intense que m’a laissé ma première impression de ce lac, c’est le dos courbé de l’homme qui nous tend nos tickets. Beaucoup de gens endimanchés sur l’embarcadère. Canots conduits par des rameurs maladroits. rive basse sans parapet. On avance lentement, cela me rappelle les promenades que je faisais seul chaque dimanche, il y a quelques années. Nous retirons nos pieds de l’eau qui mouille le plancher. En nous entendant parler tchèque, les gens s’étonnent de s’être assis dans un bateau avec une si curieuse espèce d’étrangers. […]
A la porte Dauphine, la station est déserte. […]
Quand j’ai pris le métro pour la première fois de ma vie, en allant de Montmartre aux grands boulevards, le bruit était terrible. […]
La réclame de Dubonnet est bien faite pour être lue, attendue, et regardée par des voyageurs tristes et désœuvrés. »

J’ai bien aimé lire ces pages où Kafka parait détendu.

bouguereau dit: à

cette « Clopine omnisciente » sortie d’absolument nulle part

..si..t’es un peu la bonne clopine..qui ment pas qu’il dirait maréchal nous voilà..renfield est plugué du bulbe..mon larbin c’est du cul..y’a qu’ça à la télé dlassouline..sinon pédro qui se décarcasse

bouguereau dit: à

c’est lheure dla page de pub a cricri..

bouguereau dit: à

étonnez moi

et alii dit: à

Qui fait mieux ?
il se trouve que votre dévouée clopine a fait tout ça, dit que les enseignants lecteurs de Heidegger (dans collèges, les facs ,sur la toile même !)ne sauraient l’aider à répondre à ses questions : he bien, si les erdéliens font mieux , tant mieux pour elle et les bourses de son fils! quant à sa déprime pour obésité, si elle a trouvé son traitement, je le lui souhaite parce qu’en temps de covid , ce n’est pas idéal

Jazzi dit: à

« t’es toujours a honorer le vice baroz »

Je te laisse la vertu, mon bon bougre !

et alii dit: à

et on ne dit pas
benoit SPINOZA

bouguereau dit: à

..t’as l’esprit sel de chval et course à pied renfield..tes combines puent la filoche graissée au suin dtes ptis doigts boudinés..ton violon grince et c’est pas du mozart

DHH, dit: à

@clopine
vote « bourrée de savoir » me fait penser au mot d’Italo Calvino parlant d’Homais :un imbécile frottéde savoir
similitude de la formule, similitude des personnages

Jazzi dit: à

« François Bayerou premier ministre. Vient d’avoir un flash. J’ai d’abord vu des oreilles. »

Celle du Dr Franz Kafka, sur la photo d’illustration, sont bien plus sexy, D., j’aurais aimé les lui tirer à pleine main !

bouguereau dit: à

similitude de la formule, similitude des personnages

dis moi comment peut on dire en même temps qu’elle est une sotte et une savante au smelle de vent qui te dépasse telment..sinon pour dévoiler tes nombreux visage drh

bouguereau dit: à

j’aurais aimé les lui tirer à pleine main !

henfin..henphin..tu fais un effort baroz..mais c’est de plus en plus rare

et alii dit: à

celui qui me harcèle ici pour cause ***** ayant dit dès le début que c’était mon fils qui l’intéressait , on peut se demander pourquoi il ne s’intéresse pas au fils à Clopine , sa proie familiale proustienne puisqu’ils ont les mêmes fins, elle et lui

D. dit: à

Rue de Rivoli : des plots jaunes en plastique ont été posés pour empêcher les véhicules de circuler sur la seule voie qui restait praticable (il existe déjà une voie-cycliste double sens, absolument pas saturée). Des agents de sécurité de la Ville obligent les véhicules à passer par un circuit augmentant considérablement la distance à parcourir, donc la pollution.

On essaye de comprendre.
On a pas réussi pour l’instant.
Il paraît qu’il faut voter bientôt pour ces gens-là.

et alii dit: à

je doute qu’on dise le fils à clopine : on devrait dire le fils DE Clopine ET ? ***
excuses

D. dit: à

Dans l’esprit tordu de ces gens-là, tout travailleur est en mesure de faire 10 km ou plus en vélo chaque jour, en toutes circonstances climatiques, quelquesoit l’âge, le niveau de fatigue, les pathologies, l’éventuelle prégnance et quelquesoit ce qu’il a à transporter.
Sinon il est sanctionné, sifflé, condamné à faire des tours en plus ou interdit de stationnement à coût raisonnable.

C’est proche du fanatisme.

et alii dit: à

un peu d’histoire :
S’il s’est toujours défendu d’être « polémique »13, la carrière de Henri Meschonnic n’en est pas moins marquée par une série de conflits ouverts avec quelques représentants du monde poétique, philosophique ou littéraire. En 1975, dans Le signe et le poème, il fait une critique radicale de la phénoménologie de Husserl à Jacques Derrida et de sa prétention à accomplir la poésie (p. 471). La formule peut aller jusqu’à un certain rire qui prophétise une réception planétaire : « C’est en surfaisant que Derrida défait » et « Plus il déçoit, plus il triomphe » (p. 473) .
et comme wiki n’est pas nul, on s’y souvient
En 2001, Célébration de la poésie dresse un panorama offensif de la poésie contemporaine en France. Si Yves Bonnefoy n’en a rien dit, Michel Deguy a qualifié Meschonnic de « serial killer » et Jean-Michel Maulpoix de « sycophante ». L’ouvrage est une charge contre la quasi-totalité des poètes contemporains de l’auteur. Yves Bonnefoy et Jacques Roubaud y sont désignés comme « deux mammouths naturalisés au Muséum d’Histoire Naturelle de la poésie contemporaine », André du Bouchet a des « tics », Michel Deguy est un faiseur de « tours de bonneteau », Jacques Dupin meurt d’« amour de la poésie », Claude Royet-Journoud est un « adorateur » du blanc, Philippe Becq [sic] un « pince sans rire qui ne pince pas grand chose », chez Olivier Cadiot « le toc joue à feindre le toqué » dans une « oulipiteuse décalcomanie de dérivés qui font du surplace »… Meschonnic, comme l’a écrit Jean-Michel Maulpoix, a pris « soin de choisir le mot qui fait mal. »[réf. non conforme]
disons que les erdéliens rivalisent avec lui sans le savoir ni avoir ses talents

DHH, dit: à

Il y a dans le hall d’entrée de mon immeuble un petit rayonnage,où chacun peut déposer à l’intention des autres locataires ou copropriétaires les livres qu’il ne souhaite plus garder
On y repère parfois des pepites comme ce que je viens de trouver, justement sur Kafka C’est un livre en allemand intitulé : »Quand J’ai rencontré Kafka ….. »avec comme sous –titre « Souvenirs de Kafka »
Il rassemble des petits textes courts qui racontent le Kafka qu’ils ont eu l’occasion de croiser , et pour la plupart se référent a un moment ou leurs auteurs ignoraient pour la plupart le Kafka écrivain, ou s’ils le connaissaient consideraient cette activité comme un sympathique hobby dans la vie du très sérieux docteur Kafka, jeune rédacteur de haut niveau dans une compagnie d’assurances.
Ces gens ont connu le Kafka d’avant le mythe , et ils ont a quelques exceptions eu sur lui un regard d’homme ou de femme ordinaire sur un homme ordinaire ;ce sont , ses condisciples au lycée , son supérieur hiérarchique, sa cousine, un collègue de travail avec qui il avait noué une amitié, et qui un jour lui a montré amusé un opuscule qui venait de paraître et qui était signé de son homonyme Franz Kafka,
L’auteur de ce recueil s’appelle Hans-Gerd Koch ;il est sans doute connu des germanistes et le recueil lui-même fait probablement l’objet d’une large diffusion en Allemagne .C’est une lecture réjouissante .Peut-etre a-t-il été traduit.

Janssen J-J dit: à

@ DHH ? ah ?… c’était pas gustav janouch, le fils de son père, le directeur des assurances générales où bossait le grand juriste social, K. ?

Bon D., il est temps d’arrêter de « déraper » et d’aller faire un peu d’auto-stop jusqu’à Camarade, petit village de l’Ariège. Vous serez surpris de vous voir attendu par Sylvain Prudhomme, à l’issue de Par les routes… Et ces nuits d’Ascension, que l’on annonce chaudes, vous découvrirez enfin avec Marie et le petit Agustin, la constellation d’Orion dans toute sa plénitude. Meilleurs voeux de bonheur. Je dis ça, je dis rien : le petit road movie du jour dans la jardinière.

Janssen J-J dit: à

Ce petit roman cité infra fait même l’apologie de cette chanson triste de LC… N’allez point la visiter, risque de reconfiner votre paresse naturelle, D… Je vous aurai averti !
https://www.youtube.com/watch?v=ohk3DP5fMCg

renato dit: à

Hier soir je suis resté à l’atelier jusqu’à 1 heure ; rentré à pieds — environ 10km — ; en chemin vu des groupes de gens, plutôt jeunes, sans masque, distances non respectés, dans un groupe une bouteille de whisky passait de main en main — et, evidemment, de lèvres en lèvres —. Que dire ?

D. dit: à

DHH, dit: à

Il y a dans le hall d’entrée de mon immeuble un petit rayonnage,où chacun peut déposer à l’intention des autres locataires ou copropriéta…

En cette période de pandémie où la transmission manuportée du coronavirus-sars-2 est l’un des deux risques majeurs à maîtriser, j’ose espérer que c’est une plaisanterie, DHH ? 😁

Jazzi dit: à

« Que dire ? »

On peut se demander si on n’en aurait pas fait de même à leur âge, renato ?
Pour ma part, je crains bien que oui.
La cigarette et l’alcool aidant ne sont-ils pas répulsif au virus ?
Votre atelier est à la campagne !

Jazzi dit: à

« Il y a dans le hall d’entrée de mon immeuble un petit rayonnage,où chacun peut déposer à l’intention des autres locataires ou copropriéta… »

J’ai vu ça, hier, en passant devant un petit immeuble de la Butte Bergeyre, DHH. J’ai trouvé ça sympa, quoiqu’en dise D. !

Jazzi dit: à

 » C’est un livre en allemand intitulé : »Quand J’ai rencontré Kafka ….. »avec comme sous –titre « Souvenirs de Kafka » »

Y a des intellos dans votre immeuble, DHH !

DHH, dit: à

@D n’exagerons rien
le virus ne survit que quelques heures et si je me lave les mains apres avoir feuilleté ces livres sur le rayonnage et que j’attends un certain temps pour lire ceux que j’ai choisi je ne considere pas que je prends un risque
j’en prends plus lorsque je range les légumes achetés au supermarché

renato dit: à

Déjà boire du whisky à plein goulot me semble absurde, Jacques.

DHH, dit: à

@Jazzi
plutôt Bobo que vraiment intello
J’y habite depuis 1967
c’est un des premiers immeubles modernes qui ait poussé dans ce 13 eme arrondissement alors meprisé par les habitants friqués de beaux quartiers

D. dit: à

Moi je passe mes légumes à l’alcool à 96° un par un. Pas à l’alcool à brûler, attention.

Janssen J-J dit: à

@ D… Connaissez vous la thèse de paul watzlawicz : « faites vous-même votre malheur » (à force du vous protéger) ? etc.

(NB / @ êtralii, inutile de répondre à sa place, merci, cette Q. n’a rien à voir avec le billet, vous n’êtes donc aucunement concerné.e, d’autant que p. w. n’était pas sioniste).

Jazzi dit: à

Je crois que c’est dans votre immeuble, DHH, que je suis venu au milieu des années 1970 apporter une enveloppe à une comtesse. Propriétaire d’un immeuble de rapport dans le 18e, aux loyers minimes du fait de la loi de 1948, j’ai dû lui donner un très fort dessous de table pour obtenir les clés d’une modeste studette…

Janssen J-J dit: à

@ Propriétaire d’un immeuble de rapport dans le 18e, aux loyers minimes du fait de la loi de 1948, j’ai dû lui donner

Jzman, je commets souvent votre erreur de construction grammaticale… Comment s’appelle-t-delle déja, DHH ?
J’ai cru qu’elle demeurait dans le 13e plutôt, non, mais qu’elle n’avait rien d’une comtesse en délicatesse avec le fisc… Enfin, je ne souhaiterais pas trop m’immisce, avant l’Ascension…

Janssen J-J dit: à

Il y a cette histoire d’une chienne qui avait les mamelles tellement gorgées de lait que le détective en avait reconstitué la trace, et confondu l’alibi du meurtrier. Mais où ai-je bien pu lire cette affaire dans un conte de Voltaire ?
Aidez-moi, les lettrés. Merci

Jazzi dit: à

JJJ, mon message à l’attention de DHH était parfaitement clair.
Ce n’est pas elle qui sort à 5 heures !

DHH, dit: à

@de nota
Je suis confuse .
Suite à votre post je suis allée voir mon don Quichotte en pléiade, et j’ai eu la surprise de découvrir que la traduction était celle de Oudin et Rousset revue par Cassou , et d’une lecture tres agreable et non pas celle dont j’avais gardé le souvenir.
D’ailleurs dans sa présentation Cassou explique comment partant de cette traduction il a mis au point la sienne en eliminant ce qui est calqué sur une rhétorique espagnole avec ses redondances.
C’est donc la traduction initiale de Oudin et Rousset que j’avais eue en main et m’avait fait cette mauvaise impression mais contrairement a mon souvenir pas dans la pleiade

Diap dit: à

@JJJ
Il y a cette histoire d’une chienne qui avait les mamelles tellement gorgées de lait que le détective en avait reconstitué la trace, et confondu l’alibi du meurtrier. Mais où ai-je bien pu lire cette affaire dans un conte de Voltaire ?
Aidez-moi, les lettrés. Merci

Zadig, cher ami, Zadig.

DHH, dit: à

@jazzi@JJJ
il s’agit d’une faute de syntaxe (un solécisme) dont la frequence traduit en fait une le caractere illogique de la regle abusivement restrictive qu’elle enfreint , a savoir que dans une phrase française le participe present ne peut
renvoyer qu’au sujet de la proposition

D. dit: à

Sur le sujet des parcs et jardins restant fermés ce week-end à Paris, on ne peut que rejoindre Hidalgo sur l’absurdité patente de cette mesure qui n’aura pour effet que renforcer le mépris et la haine que mérite le gouvernement. À bientôt devant les urnes.

Chaloux dit: à

@Pablo.

Je pense que c’est un peu lancinant, comme une douleur très légère : ça devrait s’intituler mal de dent peu intense.

DHH, dit: à

@diap@JJJ
repris par voltaire dans un conte arabe, intitulé je crois le prince de Serenpid (qui a donné le concept de Serenpidité) e et pastiché par Umbero Eco au debut du nom de la Rose

de nota dit: à

DHH, voilà une confusion dissipée…
Carpentièrement vôtre.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Tu venais de jouer ou écouter Satie avant d’écouter Tiersen?

Tu es injuste. C’est un joli morceau, je trouve. Par contre, il me rappelle un autre morceau et je n’arrive pas à savoir lequel (quelque chose de français de fin du XIXe siècle).

Pablo75 dit: à

Je me permets de vous signaler que dans un article publié par la Casa Velázquez(Traducir el Quijote) le très autorisé Albert Bensoussan dit tout le bien qu’il pense des traductions de Canavaggio, de Schulman mais aussi bien de celle de Oudin et Rousset.
de nota dit:

On peut le lire et le télécharger ici en pdf

https://journals.openedition.org/mcv/1641#text

D. dit: à

Ben, je viens de le télécharger et c’est en Espagnol. Moi je ne comprends pas l’Espagnol.

Pablo75 dit: à

Il semble acquis aujourd’hui que la meilleure traduction de Don Quichotte est celle d’Aline Schulman dans laquelle je l’ai relu il a deux ou trois ans.
DHH, dit:

La meilleure traduction pour les jeunes surtout (c’est celle que j’ai acheté à mes enfants quand ils étaient ados). Mais elle est bien moins fidèle que celle d’Oudin-Cassou : elle est trop fluide, trop claire, trop propre par rapport à l’original.

Moi j’ai au moins trois autres traductions: celle de Louis Viardot dans deux vieux vols. de Classiques Garnier, celle de Jean-Raymond Fanlo en Livre de Poche et celle de Canavaggio de la Pléiade qui a été publié en Folio (achetés 3 € les 2 vols. neufs aux Puces).

Janssen J-J dit: à

Merci Diap, oui, Zadig, c’est cela…
Hélas jzman, DHH vous a démenti…
En revanche, elle a tort sur serenpid… Serendipité (et non sérenpidité) est un mot inventé par Horace Walpole, qui n’a rien à voir avec l’emprunt de « Zadig par Voltaire », ni avec NS.
Bonne nuit à tous.tes, chers internautes.

Pablo75 dit: à

@ D.

Lis la traduction d’Oudin-Cassou (publiée en poche chez Folio et trouvable facilement occasion) et tu auras fait l’essentiel.

Et toi qui connais l’ésotérisme, sache que Don Quichotte est un livre ésotérique. Si tu le lis en étant très attentif à cela, tu vas découvrir plein de clins d’oeil de Cervantes aux initiés.

Il y a aussi une lecture mystique de ce livre inépuisable. Cervantes connaissait bien le Zohar, mais aussi le soufisme espagnol.

En réalité on peut faire au moins 4 lectures de « Don Quichotte »: une littéraire, une politique (c’est une charge terrible contre l’Espagne de l’époque, qui était l’équivalent des États- Unis d’aujourd’hui), une ésotérique et une mystique.

Carlos Fuentes le lisait chaque année et disait découvrir des choses à chaque nouvelle lecture. Et il y en a beaucoup encore qui demeurent obscures, même pour les érudits (qui discutent souvent sur beaucoup de passages très ambigus de ce livre, sur lequel, au fond, on ne sait pas grand chose). Comme sur la vie de Cervantes, d’ailleurs.

Marc Court dit: à

DHHje crois que l’Histoire des Princes de Sérendib est de Walpole. Voltaire n’a rien à voir là dedans.

Tentatives de Morsures Clopiniennes sans intérêt, comme d’habitude. On passe. Une remarque, pourtant. Ces gens qui se prononcent sur ce qu’ils supposent être la foi d’autrui au nom de je ne sais quel critère qu’eux seuls connaissent me surprennent toujours! Enfin, on ne peut pas demander à une Marie Benoit d’être une lumière, et elle le prouver ici surabondamment.
MC

Marc Court dit: à

elle le prouve!

et alii dit: à

j’ai vérifié: 1)se faire quelqu’un peut avoir le sens de tuer

Depuis une dizaine d’années, le nom sérendipité est entré dans l’usage en français. Il s’agit d’un emprunt de l’anglais serendipity, « don de faire par hasard des découvertes fructueuses », un mot créé par Horace Walpole et qu’il avait tiré d’un conte oriental, Les Trois Princes de Serendip (1754), Serendip ou Serendib étant une ancienne transcription anglaise de Sri Lanka, ce dernier étant lui-même composé du sanscrit Sri, « souveraineté, richesse, éclat », et Lanka, primitivement Langkâ, que l’on a rapproché du grec lagkanein, « obtenir par le sort ». Serendip est donc cette terre bénie des dieux où la fortune semble être offerte à chacun.

On constatera avec étonnement que c’est sur leur propre territoire que les habitants du Sri Lanka ont placé cette possibilité d’obtenir richesse et prospérité.

Le plus souvent, ces contrées merveilleuses sont situées en des terres lointaines : songeons au « pays d’Eldorado », cher à Candide, aux territoires situés « outre l’arbre sec »,

(un arbre mort qui continue à donner des fruits et qui marquait au Moyen Âge les limites du monde connu) dont parle Le Jeu de saint Nicolas, ou, dans le monde ancien, à L’île Fortunée, encore appelée l’île des Bienheureux, que les Grecs voyaient comme une forme de paradis et où se retrouvaient ceux dont la conduite avait été exemplaire, une île située aux confins occidentaux du monde connu et que l’on a supposée être tantôt les Canaries, tantôt les îles du Cap-Vert.

Aujourd’hui le nom sérendipité s’emploie fréquemment dans le monde scientifique pour désigner une forme de disponibilité intellectuelle, qui permet de tirer de riches enseignements d’une trouvaille inopinée ou d’une erreur. On parlera ainsi de sérendipité à propos d’un brillant mais négligent chercheur anglais qui avait la réputation d’oublier régulièrement ses boîtes à culture, et qui, rentrant de vacances, eut la surprise de découvrir dans l’une d’elles qu’une forme de moisissure avait empêché le développement des bactéries. Alexander Fleming venait de découvrir la pénicilline.

Pour conclure sur les moisissures, on pourrait aussi songer à ce berger inconnu qui, ayant oublié un fromage dans une grotte, découvrit le roquefort.

Rappelons enfin que l’on peut aussi employer le nom fortuité, tiré du latin fors, « chance, hasard ».

et alii dit: à

De quoi s’agit-il au départ ? D’un très vieux livre d’Amir Khosrow Dehlavi, poète persan du XIVe siècle (Les Pérégrinations des trois fils de Serendip), où trois princes du royaume de Serendip – le Ceylan d’alors – partent sur les routes et émerveillent leurs hôtes par leur capacité à dénicher des indices pour résoudre les énigmes les plus ardues.

Le terme serendipity lui-même, dû à l’écrivain anglais du XVIIIe siècle Horace Walpole, désigne, à la suite du texte persan, ces découvertes faites par « accident et sagacité ». Le mot est entré officiellement dans le langage scientifique au milieu du XXe siècle. Le sociologue Robert K. Merton écrit sur le fait « d’observer une donnée inattendue, aberrante et capitale » et d’en tirer une nouvelle théorie.

Diap dit: à

@DHH
@jazzi@JJJ
il s’agit d’une faute de syntaxe (un solécisme) dont la frequence traduit en fait une le caractere illogique de la regle abusivement restrictive qu’elle enfreint , a savoir que dans une phrase française le participe present ne peut
renvoyer qu’au sujet de la proposition

Non, pas un solécisme, qui est une erreur de conjugaison, de construction, par exemple « je suis été », « j’ai du mal de manger »: on prend une forme existante pour une autre (quand la forme est inventée, c’est un barbarisme: « je courrirai vite »).
La rupture de construction dont vous parlez (« Etant absent, vous pouvez me laisser un message ») s’appelle une anacoluthe.

de nota dit: à

« K. est donc l’arpenteur des livres comme Don Quichotte en est le chevalier errant.Il a deux aides au lieu d’un écuyer, mais ne possède ni cheval ni armes, ce qui n’est pas d’un gros inconvénient vu la nature de ses « démarches ».Rien, en général, ne le signale à l’attention, sinon son extrême dénuement, qui est du reste l’envers de ses fonctions( au début du roman, Kafka joue ostensiblement sur le mot Landvermesser proche par le son et le sens de Landstreircher, vagabond). Sans autres instruments que ceux de sa mémoire ( ses appareils restent problématiques et, en tout cas, n’arrivent jamais), il est pauvre, plus seul, plus libre que son illustre devancier, mais attelé à une tâche plus difficile. Don Quichotte, en effet, n’avait à imiter qu’un seul livre, un Livre idéal concentrant en lui toutes les vertus ou les vices des autres, jugé tantôt exemplairement sublime, tantôt exemplairement stupide, mais modèle de toute façon. K.ne peut pas se donner de telles facilités: en un temps où les modèles se sont éparpillés, nuancés, mêlés et affaiblis; où les valeurs nouvelles ne s’opposent plus tellement aux anciennes qu’elles se dérèglent, se perdent à l’infini ou, au contraire, se spécialisent; où les livres et la vie cessent de s’éclairer et de se soutenir mutuellement, mais se ressemblent par leur activité brouillonne, leur manque de lois et leur précarité: l’imitateur donquichottesque doit évidemment modifié sa technique, s’il veut justement conserver son principe. Un genre, un titre, un héros- pour dégradé qu’il fût quand Cervantes le prenait à partie, le roman de chevalerie suggérait encore fortement cette unité, ou, du moins, ce rêve d’unité dont se nourrit tout poète épique. Vers 1920, époque où Kafka rédige le Château, le genre est mort, les titres sont légion, le héros a beaucoup de choses à dire, mais personne avec qui parler. Au milieu du mouvement perpétuel qui les entraîne, les livres périssent d’une surabondance de neuf qu’ils n’ont pas le temps d’assimiler, chaque jour l’ancien est condamné à mort( par le naturalisme, le symbolisme, l’expressionnisme, etc.), mais on ne le tue pas, il nargue tous les verdicts en survivant dans des genres mineurs, il est vrai, et si veules, si abêtis que Don Quichotte lui-même n’en eût plus voulu. La vérité épique qui, trois siècles auparavant, était déjà aussi maigre que Rossinante, et non moins triste, s’est retiré en deça de la littérature, dans le roman-feuilleton, le roman policier, les histoires de Sioux ou d’espions, où elle mène en fraude une existence rabougrie. La querelle des Anciens et des Modernes n’est pas terminée, tant s’en faut, elle est seulement étouffée par un tapage assourdissant dont la cause n’est pas dans les livres, certes, mais dans une réalité foisonnante où rien de sûr, rien de stable, rien de vrai ne se lit. D’où le nouvel aspect de la vieille mission donquichottesque, qui doit maintenant mettre en scène le débat des vérités usées, mais sereines et tenaces avec une modernité inquiète, d’autant plus affairée qu’elle sait son temps chichement compté.
K. lui-même est à l’image de ce temps impatient, où les vérités sont aussi nombreuses que précaires? Quoiqu’il n’air rien perdu de sa raison donquichottesque, il a beaucoup trop lu pour être encore l’homme d’un seul livre ou le héros d’une seule épopée. Perplexe avant de se mettre en route, hésitant entre des modèles insanes et de grands exemples dont il n’entend plus la voix, l’imitation héroique de Don Quichotte lui est nécessairement interdite: il la transpose sur un mode discret, avec autant d’entêtement et d’abnégation, mais plus de pudeur, et apparemment moins de folie… »

Marthe Robert, L’Ancien et le Nouveau, de Don Quichotte à Franz Kafka, Grasset, 1963, p. 199-201.

renato dit: à

Pour Kafka, éventuellement, K. de Roberto Calasso chez Gallimard. Pas lu la trad. fr. par Jean-Paul Manganaro.

christiane dit: à

Merci, de nota, pour cette belle méditation de Marthe Robert, sur ce personnage bobine de K extraite de L’Ancien et le Nouveau, de Don Quichotte à Franz Kafka, Grasset, 1963, p. 199-201.

DHH, dit: à

@Diap
Pas d’accord avec vous
Il ne faut pas confondre « solécisme » terme de grammaire qui designe une faute contre la regle , et  » anacoluthe » terme de rhétorique qui designe la recherche d’un effet de style par une rupture de construction
On peut a la rigueur parler d’anacoluthe ,encore qu’elle soit involontaire et sans portée stylistique dans l’exemple cité ,mais on doit reconnaître que cette anacoluthe repose sur un solecisme ,a savoir la meconnaissance de la regle que j’avais indiquée ,selon laquelle en français le participe present ne peut renvoyer qu’au sujet

Janssen J-J dit: à

Eh bé, les amis !…, ce matin (21.5.20 / 8.43)
Qu’en pensez-vous Jzman ? Avez-vous bien dormi sur l’oreiller de votre solécisme ou de votre anacoluthe ?

@êtralii, pourriez-vous vous dispenser de vos commentaires e dehors du sujet de Pas.sou ? Nous sommes tous allés vérifier la toile avant vous… sur Voltaire-Walpole-conte roiental, etc. Sachez cultiver vos assolements scientifiquement comme vous le voulez, mais sans venir en abreuver les modalités chez les erdéliens d’ici. Merci d’en tenir compte.
(un conseil d’une portée générale, d’autant qu’aujourd’hui, c’est une fête chrétienne. Respectez-en la solennité, pour une fois).

de nota dit: à

enfin, un texte de Hermann Broch qui, alors qu’il commençait à écrire, se plaçait volontiers sous le patronage de Gide, de Dos Passos et surtout de Joyce: il admirait en eux les maîtres du roman « polyhistorique » moderne, seul capable, selon lui, de reprendre et de poser de nouveau les questions abandonnées par la philosophie. Mais dans les années cinquante, vivant aux Etats-Unis où il s’est réfugié en 1938, Broch, plus haut que Joyce qui l’a tant inspiré jadis, place maintenant Kafka et l’explique ici au romancier américain Waldo Franck:

« Pour ce qui est des romans, je sais naturellement qu’ils sont bons. Cependant il m’est si facile d’écrire des romans, qu’il m’est difficile de le faire. Les connaissances qui m’importent sont trop profondes pour pouvoir être exprimées par les moyens du roman et, même si elles se laissent entrevoir dans mes romans- nul individu ne peut se libérer de ses problèmes et ceux-ci le poursuivent dans toutes ses déclarations- la place où elles ont été mises leur fait quand même tort. Lorsque je me livre à des travaux de philosophie politique, lorsque je me livre à des travaux de théorie de la connaissance, je m’acquitte de responsabilités aussi bien à l’égard de moi-même qu’à l’égard de mon travail et à l’égard du monde mais, lorsque j’écris des romans, j’ai le sentiment d’une absence de responsabilité. Et tout dépend du sentiment de responsabilité. Même si je réussissais à agrandir encore d’un petit bout la largeur d’expression du roman, qu’y aurais-je bien gagné? Ces considérations là étaient les problèmes d’un Joyce et, quelle que soit mon admiration pour lui, je sais qu’elles sont devenues, en mettant les choses au mieux, une affaire d’histoire littéraire. Le génie de Kafka, il est vrai, dépasse infiniment celui de Joyce parce qu’au contraire de celui-ci il se soucie comme d’une guigne de la technique esthétique, mais empoigne l’éthique immédiatement à sa racine irrationnelle. Cependant, il ne naît qu’une fois par siècle un génie comme Kafka et, en dehors d’une semblable génialité originelle, il n’y a plus d’excuse pour la littérature, d’autant plus que Kafka se trouve déjà hors de la littérature.
Si tu devais réellement écrire un jour ta théorie du roman, et si tu devais alors être réellement assez bon pour m’y assigner une place j’espère que tu prendras la parole au sujet de ma position à l’égard du roman, soit pour approuver celle-ci, soit pour engager une polémique avec elle. Pour la formuler d’une façon tout à fait tranchée: le roman, c’est de la littérature, c’est donc une affaire de succès littéraire et de vanité littéraire et cela n’a donc plus rien à faire avec la conscience que le travailleur intellectuel a de sa responsabilité, à notre époque riche en honneurs( à la fois horrible et riche) »

renato dit: à

R. C., K., de mémoire.

« Kafka eut l’intuition qu’un nombre minimum d’éléments du monde environnant devait être nommé. Un rasoir d’Occam tranchant s’enfonçait dans la matière du roman. Nommer le minimum et dans sa pure littéralité. Pourquoi ça? Parce que le monde redevenait une forêt primordiale, pleine d’apparitions et de sons inconnus. Tout avait trop de pouvoir. Il fallait donc se limiter à ce qui était le plus proche, limiter la superficie du nominable. Alors tout la puissance, autrement diffusée, y aurait coulé. Et dans ce qu’on nomme — une taverne, un dossier, un bureau, une salle — une énergie inouïe se serait accumulée « .

K. lève les yeux « vers ce qui était apparemment vide », — die scheinbare Leere : « vers le vide apparent » —. K. sait qu’il y a quelque chose dans ce vide : le Château. Il ne l’a jamais vu auparavant, peut-être qu’il n’y mettra jamais les pieds. »

Diap dit: à

@DHH
Hélas, il n’y a pas à être « d’accord » avec moi ou non. Ce n’est pas « mon » avis. L’exemple donné (le message de répondeur téléphonique) est très exactement une anacoluthe. Voyez n’importe quel dictionnaire. Quand cette anacoluthe est involontaire, on peut parler de faute, ou d’erreur (par rapport aux règles modernes, puisqu’elle était fréquente au XVIIe); quand elle est volontaire on peut parler de figure de style. Mais dans les deux cas, il s’agit d’anacoluthe: les deux membres de phrase sont indépendamment corrects, mais ne s’articulent pas comme il « faut ».
Le solécisme est une faute de grammaire, une « agrammaticalité ».
Vous pouvez être d’un « avis » contraire, cela ne me dérange pas. Mais vous commettez une « erreur » à votre tour.

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…jeudi 21 mai 2020 à 9 h 01 min.

…sous divers titres, comprenant  » les métamorphoses des vérités en opinions « ,…
…il est aisé d’y retrouver des coïncidences ingénues, ou autres analogies, utiles ou superflues,…pour faire son  » lucre « , ou des réputations inutiles à tenir, son  » lustre  » des haines savamment entretenues, pour forger les opinions dans le sens politique et faire sa place pour sa messe, d’héritiers,…
…de tout et de riens, comme un long moyen-âge,  » moderne et arbitraire « , sans Christ,…les nouveaux bourgeois à deux sous,!…etc,!…

…le profit au dessus des châteaux, des romans, et autres histoires combinées, pour s’approprier le régal dans les systèmes,!…
…etc,!…etc,!…à vous de voir,!…
…les caps et d’épées aux prix Nobel !,…
…envoyez,!…

DHH, dit: à

@diap@jazzi@JJJ
d’ailleurs si on lit bien la phrase de Jazzi sans idée preconçue sur les roles repectifs de celui(ci et de la comtesse dans sa demarche, aupres d’elle il n’n’y a ni solecisme ni anacoluthe mais contresens ou au mieux ambuigüité dans sa phrase.
on peut comprendre que le proprietaire c’est lui

christiane dit: à

De nota,
K – « bobine » parce qu’il tourne en rond ne trouvant jamais ce qu’il cherche.
Mais un autre personnage, tellement absurde me revient en mémoire : Odradek (« bobine de fil plate, en forme d’étoile. Il semble bien qu’il soit entouré de fil ; ce pourrait être, il est vrai, que de vieux bouts de fil cassé de toutes les qualités et de toutes les couleurs, noués bout à bout et embrouillés. »). Dans un court récit Le Souci du père de famille (traduction d’Alexandre Vialatte). Il monte et descend les escaliers comme une ombre, vivant apparemment dans les sous-sols des maisons. Est-ce un homme, un animal ? Il erre sans but ni activité précise, inquiète le père de famille.
J’avais écouté cette nouvelle à la médiathèque lue par Roger Blin (sur un DVD Franz Kafka – Songes et récits.)
Odradek… Un personnage insaisissable, absurde, au rire narquois, il occupe un « rien », un « trou », un « manque », une blessure comme une chose cassée en état de métamorphose, comme un survivant qui aurait échappé à un désastre… presque un personnage des contes d’Hoffmann.
Un commentateur, ici, avait pris ce nom comme pseudo. Il était passionnant et étrange.
Kafka… Kafka nous échappe quand on croit le cerner.
Ce journal de voyage que j’évoquais hier, sa correspondance semble dessiner le portrait d’un homme qui pouvait tout à la fois être de bonne compagnie, rieur et soudain grave, sombre et silencieux.
Ses nouvelles entraînent le lecteur dans des fictions un peu surréalistes, oniriques, souvent effrayantes car on s’y perd comme on perd les frontières entre l’homme et l’animal, pleines d’incertitudes. On peut, les lisant faire tant d’interprétations diverses (Le Procès – Le Château…).
Qui était Kafka ? Quelques pistes dans ce très beau billet de Passou du 9 août 2017 :
http://larepubliquedeslivres.com/franz-kafka-la-trace/
« Quelqu’un qui n’a aucune confiance en lui sauf lorsqu’il écrit. Quelqu’un qui sait des choses que les autres ignorent mais qui voit si clairement dans ce monde effrayant que cela lui est insupportable. C’est naître qu’il aurait pas voulu. »

DHH, dit: à

@Diap
je m’incline devant un propos si lesté s’autorité qu’il ne peut que provenir venir d’un Maître eminent en matiere de grammaire et de rhetorique….
mais je ne suis pas convaincue par la démonstration

Janssen J-J dit: à

@ on peut comprendre que le propriétaire c’est lui

c’est ce que j’avais spontanément compris à première lecture pour ma part, mais je crois qu’il ne voudrait pas le reconnaître. Les gens sont tous un peu de mauvaise foi sur cette chaîne. Personne ne veut jamais battre sa coulpe, alors que franchement, nous sommes tous dans le malentendu perpétuel, et préférons nous insulter sous anonymat. C’est apparemment bien plus rigolo.
(Et un nouveau Diap, prof de grammaire, vient d’entrer dans la danse ! Va révéler bientôt son ancien pseudo)…

christiane dit: à

Maintenant, un pas de côté pour les langues, les écritures, les traductions comme l’entend Raymond dans son texte.
Et en mémoire du grand poète Salah Stétié.

Voici un poème de Salah Stétié trouvé sur le si beau site Terres de femmes d’Angèle Paoli :

TRANCHANT DE L’AUBE
(À Naïm Kattan)

« Cet homme nous vient du fond des terres, du fond des âges,
Cela fait des milliers d’années qu’il est Juif
Et cela fait des siècles qu’il est Arabe,
Il vient de Bagdad entre Tigre et Euphrate sous les palmiers, de Bagdad ville abasside, ville éternelle…
Il écrivit d’abord en arabe et, parce que Paris est Paris et que la France est ce qu’elle est :
Le cœur de la culture, le cœur du monde,
Il écrivit ensuite en français, comme tous ceux, venus de l’Ailleurs, pour qui cette langue est l’Ici et l’Ailleurs, et dont le cœur bat au rythme du monde,
En français, il écrivit en français, et il continue d’écrire dans cette langue,
Ainsi qu’un nouveau flux de sang doublant le beau sang rouge de l’origine,
Idées, souvenirs, enfance, personnages, poésie et rêve de poésie, tout lui arrive toujours comme tout lui est arrivé sur un demi-siècle d’étalement créateur
Dans cette langue, la sienne à jamais, et la mienne,
Sans que ni lui ni moi n’ayons renié ni lui sa judéité ni moi mon arabité à l’horizon de cette langue qui nous est convergence,
Et dans la convergence, il y a l’amitié et la foi, la confiance dans ce qui va venir, dans ce qui doit venir :
La paix dans le cœur et l’esprit, la fraternité inaltérable, au-delà de la stupidité des massacres,
Parce que la vérité et la justice sont plus fortes et plus conséquentes que le déchirement, le délabrement des consciences, et la brutalité de tous ceux dont la mâchoire est lourde et le front bas,
Et que la main de l’homme juste ne peut reposer que dans la main de l’homme juste, pour que s’arrêtent le cactus des barbelés et l’affreux crachat des canons,
Abraham-Ibrahim, l’Ami de Dieu dans ton cœur, Naïm Kattan du Québec, et dans mon cœur aussi, moi qui suis fils d’un Liban dont nous est venue la Fiancée,
Abraham pleure sur la Palestine en deuil, et qui resplendira plus tard nécessairement, parce que, parmi d’autres, deux hommes d’amitié ont vécu, rêvé, et souffert en même temps,
Et qu’ils n’ont pas perdu, pour autant, la confiance l’un dans l’autre,
Hommes seulement présents à la vérité de l’Esprit qui est une et indéfectible, quand elle existe, là où elle existe,
Deux hommes seulement, mais représentatifs de beaucoup, qui croient comme eux, avec eux, que la parole est fondement, fondation et refondation,
Et qui attendent du salut promis et donc en marche,
Nécessairement en marche, l’achèvement de la longue nuit stérile
Et la sortie, au vif tranchant de l’aube et du Livre, du premier jumeau délivré. »

(Salah Stétié, “Tranchant de l’aube”, in Revue littéraire Les Écrits, n° 136, novembre 2012, Montréal, pp. 89-90.)

Salah Stétié, né le 28 septembre 1929 à Beyrouth et mort le 19 mai 2020 à Paris, est un écrivain et poète libanais d’expression française. Salah Stétié fut ambassadeur au Maroc, aux Pays-Bas et à l’Unesco. Pétri de culture française, il s’était installé définitivement en 1992, à Tremblay-sur-Mauldre, en région parisienne. Il a reçu le Grand Prix de la Francophonie décerné par l’Académie française en 1995 pour l’ensemble de son œuvre. « Il a été lié à un grand nombre d’écrivains du XXe siècle, dont Pierre Jean Jouve, Henri Michaux, René Char ou Yves Bonnefoy.
«Nous perdons un ami cher qui a œuvré pour la paix et le dialogue des cultures, à partir de sa propre tradition arabe», a commenté sur Twitter la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay. «J’avais toujours un immense plaisir d’échanger avec ce grand esprit érudit, humaniste et généreux, notamment lors de ses passages au festival Voix vives dont il était président d’honneur». (Le Figaro)

hamlet dit: à

de nota : « il (Kafka) se soucie comme d’une guigne de la technique esthétique, mais empoigne l’éthique immédiatement à sa racine irrationnelle. » (H. Broch)

« à sa racine irrationnelle » : irrationnelles ou énigmatique – Kafka propose au lecteur des énigmes à résoudre, irrationnelle et énigmatique.

fin tu texte de l’homme et la loi :

Avant sa mort toutes les expériences de tant d’années, accumulées dans sa tête, vont aboutir à une question que jusqu’alors il n’a pas encore posée au gardien. Il lui fait signe, parce qu’il ne peut plus redresser son corps roidi. Le gardien de la porte doit se pencher bien bas, car la différence de taille s’est modifiée à l’entier désavantage de l’homme de la campagne. « Que veux-tu donc savoir encore? » demande le gardien. « Tu es insatiable. » « Si chacun aspire à la loi », dit l’homme, « comment se fait-il que durant toutes ces années personne d’autre que moi n’ait demandé à entrer? » Le gardien de la porte, sentant venir la fin de l’homme, lui rugit à l’oreille pour mieux atteindre son tympan presque inerte: « Ici nul autre que toi ne pouvait pénétrer, car cette entrée n’était faite que pour toi. Maintenant, je m’en vais et je ferme la porte. »

Jazzi dit: à

jeudi 21 mai 10 h 00

Déconfinement J+9 (mardi 19 mai)

Vers 13 heures, je monte dans le 26, un double bus en accordéon, à l’angle du cour de Vincennes et de la rue des Pyrénées.
J’en redescends à Jourdain, dans le 20e arrondissement.
La rue du Jourdain, avec sa placette pas trop nette -j’ai buté sur un vieux masque crasseux jeté à terre-, ses deux librairies de livres neufs ou d’occasion, sa massive église Saint-Jean-Baptiste au sommet, et ses appétissants commerces de bouche répartis tout autour a des allures de sous-préfecture prospère.
Au point de jonction entre la rue des Pyrénées finissante et l’avenue Simon Bolivar, je franchi insensiblement la frontière qui sépare le XXe arrondissement du XIXe.
Au passage, je jette un coup d’oeil, sur la droite, au square Bolivar.
Etagé en pente abrupte et de forme circulaire, avec ses deux beaux marronniers au centre, il m’a toujours intrigué.
Le spectacle du parc des Buttes-Chaumont, toutes portes closes en plein jour, où le petites filles en trottinettes viennent buter, étonnées, et les vieillards s’assoir sur les bordures extérieures, l’air peiné, me scandalise.
De l’autre côté des grilles, les pelouses inclinées bercent leurs herbes hautes. Mais qu’ont fait les jardiniers durant tout ce temps ?
Qu’importe !
Depuis la rue Manin, je grimpe la rude enfilade d’escaliers qui me laissent, essoufflé, à la butte Bergeyre. Havre de calme et de verdure, aménagé au début du XXe siècle autour de cinq rues : Barrelet-de-Ricou, Philippe-Hecht, Rémy-de-Gourmont, Edgar-Poe et Georges-Lardennois, toutes bordées de petits immeubles et de pavillons avec leurs jardinets. Ici, les enfants des résidents privilégiés jouent dans la rue et une jeune visiteuse se fait photographier sous toutes les coutures par son amoureux.
Soudain, quelques gouttes d’eau me pleuvent sur le crâne. Je lève la tête et aperçois deux gamins rieurs, un peu en retrait d’une fenêtre au deuxième étage, un pistolet en plastique à la main. « Merci, ça rafraîchit ! », leur dis-je, en poursuivant mon chemin.
A l’autre extrémité, l’unique banc est occupé par quatre loulous fumeurs de haschisch, probablement venus des cités voisines, ainsi qu’en attestent les scooters garés auprès d’eux. Ils papotent sans plus faire attention au superbe paysage qui s’offre à leur vue. Je me plante devant afin d’admirer depuis l’est parisien le profil du Sacré-Choeur et de son jardin, plantés au sommet de la colline en vis à vis.
Je redescends les escaliers situés du côté de l’avenue Simon Bolivar.
Je reprends la rue des Pyrénées, tourne à droite dans le rue des Cascades, puis toujours à droite, dans la rue des Envierges, jusqu’à son point de rencontre avec la rue Piat.
Là, je me retrouve sur l’esplanade qui coiffe le parc de Belleville.
Ici, le grand café d’angle, fait table ouverte : 3,50 euros la portion de frittes, 5 et 6 euros les pintes de bière.
Je slalome entre la foule des jeunes gens, assis à terre ou sur la balustrade dominant le vaste jardin. Une odeur acre, pleine de promesse de rêves flotte dans l’atmosphère.
Je distingue au loin, dans l’air embrumé, la tour Montparnasse, Beaubourg, la tour Eiffel, et plus loin encore les collines du sud et de l’ouest de la capitale.
Le temps de fumer… une cigarette, puis je descends la rue Piat et retrouve la rue de Belleville, dans sa partie constitutive du deuxième Chinetown de Paris.
En passant devant le vieux café La Vielleuse, rideaux de fer baissés, je ne peux jeter un coup d’oeil au miroir brisé en 14-18 par les tirs de la grosse Berta !
Après avoir traversé le boulevard de Belleville, j’ai poursuivis la balade par la rue du Faubourg du Temple, la rue Saint-Maur et Oberkampf et rejoint l’avenue Parmentier, dans le XIe arrondissement.
Au niveau du square Saint-Ambroise, j’ai attrapé le 46 qui m’a ramené chez moi.

hamlet dit: à

plus qu’un manque de culture et de savoir, l’homme de la campagne représente une vie sans audace et sans volonté. Sa déchéance est le résultat de sa soumission non pas à la loi (dont il ignore tout du contenu), mais aux paroles du gardien.

La déchéance de l’homme de la campagne est la conséquence de son manque d’audace, de volonté et de discernement (mauvaise interprétation des paroles du gardien).

L’homme de la campagne meurt à cause d’une loi sans jamais avoir eu connaissance du contenu de cette loi.

ce texte n’est pas irrationnel, mais énigmatique. L’éthique chez Kafka n’est pas présente d’emblée, comme présupposé, elle est la résolution d’énigme. Ce que dit à la fin le gardien : nul autre que toi n’aurait pu ouvrir cette porte, cette porte était la tienne, tu aurais pu l’ouvrir avant, maintenant c’est trop tard, tu l’as dans le baigneur, pourquoi ? simplement à cause de ton manque d’audace et de volonté.

hamlet dit: à

sur la cybernétisation à venir :

Pablo et renato c’est youtube.

D c’est marmiton.com

3j c’est gouv.fr

et Jazzi c’est Google Street…

Alexia Neuhoff dit: à

«J’avais toujours un immense plaisir d’échanger avec ce grand esprit érudit.. »

Il y a du solécisme dans l’air.

hamlet dit: à

cet extrait de Procès en entier :

 »
« Devant la loi se dresse le gardien de la porte. Un homme de la campagne se présente et demande à entrer dans la loi. Mais le gardien dit que pour l’instant il ne peut pas lui accorder l’entrée. L’homme réfléchit, puis demande s’il lui sera permis d’entrer plus tard. « C’est possible », dit le gardien, « mais pas maintenant ». Le gardien s’efface devant la porte, ouverte comme toujours, et l’homme se baisse pour regarder à l’intérieur. Le gardien s’en aperçoit, et rit. « Si cela t’attire tellement », dit-il, « essaie donc d’entrer malgré ma défense. Mais retiens ceci: je suis puissant. Et je ne suis que le dernier des gardiens. Devant chaque salle il y a des gardiens de plus en plus puissants, je ne puis même pas supporter l’aspect du troisième après moi. » L’homme de la campagne ne s’attendait pas à de telles difficultés; la loi ne doit-elle pas être accessible à tous et toujours, mais comme il regarde maintenant de plus près le gardien dans son manteau de fourrure, avec son nez pointu, sa barbe de Tartare longue et maigre et noire, il en arrive à préférer d’attendre, jusqu’à ce qu’on lui accorde la permission d’entrer. Le gardien lui donne un tabouret et le fait asseoir auprès de la porte, un peu à l’écart. Là, il reste assis des jours, des années. Il fait de nombreuses tentatives pour être admis à l’intérieur, et fatigue le gardien de ses prières. Parfois, le gardien fait subir à l’homme de petits interrogatoires, il le questionne sur sa patrie et sur beaucoup d’autres choses, mais ce sont là questions posées avec indifférence à la manière des grands seigneurs. Et il finit par lui répéter qu’il ne peut pas encore le faire entrer. L’homme, qui s’était bien équipé pour le voyage, emploie tous les moyens, si coûteux soient-ils, afin de corrompre le gardien. Celui-ci accepte tout, c’est vrai, mais il ajoute: « J’accepte seulement afin que tu sois bien persuadé que tu n’as rien omis ». Des années et des années durant, l’homme observe le gardien presque sans interruption. Il oublie les autres gardiens. Le premier lui semble être le seul obstacle. Les premières années, il maudit sa malchance sans égard et à haute voix.
Plus tard, se faisant vieux, il se borne à grommeler entre les dents. Il tombe en enfance et comme, à force d’examiner le gardien pendant des années, il a fini par connaître jusqu’aux puces de sa fourrure, il prie les puces de lui venir en aide et de changer l’humeur du gardien; enfin sa vue faiblit et il ne sait vraiment pas s’il fait plus sombre autour de lui ou si ses yeux le trompent. Mais il reconnaît bien maintenant dans l’obscurité une glorieuse lueur qui jaillit éternellement de la porte de la loi. À présent, il n’a plus longtemps à vivre. Avant sa mort toutes les expériences de tant d’années, accumulées dans sa tête, vont aboutir à une question que jusqu’alors il n’a pas encore posée au gardien. Il lui fait signe, parce qu’il ne peut plus redresser son corps roidi. Le gardien de la porte doit se pencher bien bas, car la différence de taille s’est modifiée à l’entier désavantage de l’homme de la campagne. « Que veux-tu donc savoir encore? » demande le gardien. « Tu es insatiable. » « Si chacun aspire à la loi », dit l’homme, « comment se fait-il que durant toutes ces années personne d’autre que moi n’ait
demandé à entrer? » Le gardien de la porte, sentant venir la fin de l’homme, lui rugit à l’oreille pour mieux atteindre son tympan presque inerte: « Ici nul autre que toi ne pouvait pénétrer, car cette entrée n’était faite que pour toi. Maintenant, je m’en vais et je ferme la porte. »
« 

DHH, dit: à

@raymond
Tres riche votre post rendant compte avec precision et subtilité de votre vecu de traducteur.
En fait ce que vous montrez c’est qu’il faut être habité parla langue dans laquelle on traduit langue, par son univers, par les multiples resonances de ses mots, pour etre en mesure de rendre non seulement le message a transmettre a partir du texte source , mais aussi ses harmoniques et ses connotations , dont il faut trouver dans la langue d’arrivée des equivalents, qui eux ne relevent pas directement du dictionnaire,
Et vous montrez que cette intimité quasi charnelle entre les deux langues est la .condition sine qua non pour transmettre la part poetique plus ou moins presente dans tout texte ,pour en transmettre non seulement ce quiy est logos mais aussi ce qui y est pathos.

hamlet dit: à

3j désolé : je me suis encore réveillé ce matin en oubliant de me demander : qu’est-ce que je vais bien pouvoir mettre sur le blog de passou pour faire plaisir à 3j.

sur bonne journée !

Janssen J-J dit: à

Désolé de m’immiscer dans la promenade, mais fumer des frittes (sic) au cannabis et à se demander (qu’ont fait les jardiniers de Mme Hidalgo durant tout ce temps ?), on a envie de répondre : ils étaient confinés comme vous-même, cher ami… N’en avaient-ils pas le droit ?
(On sent quelque lassitude et comme une corvée à la narration de cet épisode +5).
Ne serait-il pas grand temps de partir rejoindre l’autostoppeur de ‘Par les routes’ (Prudhomme), vu que l’air de Paname n’est pas si pur, toujours un peu vicié il est.
Bàv et merci pour cette promenade un brin mélancolique, jzmn ! Je ne regrette pas le fin fond de ma province…, et l’océan, malgré la fermeture de la playa du coin.

renato dit: à

Et hamlet c’est quoi, Google Chrome ?

et alii dit: à

je n’ai rien contre les fêtes chrétiennes ;et je sais indiquer LSP à ceux et celles qui ne savent que se donner comme les Autorités et les Maitres céans pour dire ce qui est séant d’écrire

et alii dit: à

occupez vous de votre séant les acronymistes

Janssen J-J dit: à

Merci Hamlet, j’étais bien sûr que vous alliez vouloir me faire plaisir ce matin. Et vous avez…
Outre persisté dans votre idée de l’audace. Un point de vue qui se défend quoiqu’en faisant du surplace. J’aimerais presque’en discuter, mais à quoi bon? Nous sommes faits pour nous mécomprendre. Par exemle, est-ce à dire que dans sa parabole, K. fantasmait une audace dont il était dépourvu dans sa vie réelle ? Ou bien plutôt ce manque d’audace à vivre plaienemnt sa vie personnelle n’était-elle pas précisément le ressort déterminant de son besoin d’écrire tous les jours des fragments, des pensées, du journal, des romans ? une condition assumée, acceptée dans le carcan du génie dont il avait « inconsciemment conscience », car Max le lui rappelait sans cesse.
Enfin bref…, voici les questions que je me suis posées toute la nuit en me disant, comment vais-je faire plaisir à hamlet à propos du mystère de la porte et du portier?
(intuile de lui préciser qu’on ne trouve pas de réponse chez la grande Magda Szabo, hélas, donc inutile d’aller lire son magnifique roman pour s’en convaincre). Belle journée à vous aussi, estimé ami inconnu. Et foin des insultes à venir…

Janssen J-J dit: à

@ Il y a du solécisme dans l’air.
Mais aussi des allusions fort salaces et barbares, chère AN !…

chantal dit: à

en rangeant et en observant la maturation de mon pétillant de sureau aux pétales de rose, retrouvé publié en son temps à la Pierre d’Alun, La Fourmilière détraquée de Salah Sétié. Un moment de pur bonheur.

La ville mets désormais à notre disposition gratuitement pour 6 mois des vélos avec batterie électrique pour désengorger les tramways, nous sommes en transition écologique … J’ai été chercher la mienne hier, mais n’ai pas encore compris comment çà marche je n’ai pas l’habitude de laisser une bicyclette à un point de contact
et rouler avec mon smartphone. Je vais néanmoins essayer. Si je me fixe comme objectif d’aller manger une glace peut être je serai motivée lol.

bouguereau dit: à

Maintenant, je m’en vais et je ferme la porte

le dragon lui dit..’non mais t’as vu la gueule que t’as..la gretchen blonde comme les blé à soutien gorge en zinc..elle est pas pour toi..dégage’..t’es telment..telment con keupu..que tu fatigurait une armée de plomb

renato dit: à

Je me souviens d’un délicieux croissant, c’était à Carnac en 1983.

bouguereau dit: à

Il y a du solécisme dans l’air

hach pariss qu’il dirait lafrenchézado dpédro au feldgendarm au champs..au gendarm au feld jveux dire

Janssen J-J dit: à

@ chantal (mon pétillant de sureau aux pétales de rose),

Pouvez-vous nous allécher un brin plus sur ce curieux breuwage ? car le connaissions point…
Belle journée à vous,… faites attention au smarphone que la glace pourrait lui dégouliner jusqu’aux chaussures prises dans les pédales, hein. Le distance Namur-> Mons est relativement longue.

William Legrand dit: à

toujour de plus en plus gaga le bougros avec ces dérapages de vieille raclure

bouguereau dit: à

pour en transmettre non seulement ce quiy est logos mais aussi ce qui y est pathos

rime riche pour le terrier à poil dur qu’elle dirait alesquia

renato dit: à

Tandis que du sejour à Les Eyzies(-de-Tayac-Sireuil) je conserve le souviens d’un soufflé aux noix.

Janssen J-J dit: à

… en effet, l’affaire Claus Croissant nous avait tous marqués à l’époque, à Lochmariaquer.

bouguereau dit: à

t’es un peu comme mon larbin raclure de keupu..offrande désarmante de ta condition..reuzment que chus comme renfield et que j’ai rien contre les fêtes chrétiennes..sinon jlachrai mes chiens

Janssen J-J dit: à

Oui le gouffre de Padirac… rien à voir avec l’aven Armand (en dehors de la t° constante à 13°). On n’avait même pas eu droit à un café chaud.

Jazzi dit: à

Les pauvres rescapés du coronavirus dans les Ehpad, qui vont devoir affronter, avec ou sans clim, la canicule !
Mais que fait rose ?
J’espère qu’elle ne prépare pas le kidnapping de sa mère !

Jazzi dit: à

« Je ne regrette pas le fin fond de ma province… »

Ceux qui considèrent que l’herbe est toujours plus verte chez eux !

bouguereau dit: à

yavait les fakes news baroz hinvente les faux espoirs

chantal dit: à

les 3 j c’est facile à préparer : cueillir une huitaine de fleurs de sureau de préférence avant midi, et les pétales de 3 roses filtrer de l’eau du robinet 2 litres et demi. La faire bouillir.
Verser dans un grand bocal en verre avec couvercle.
Couper trois citrons en morceaux et mettre dans l’eau, ajouter 250 grammes de sucre de canne, huit raisins secs et trois cuillers à soupe de vinaigre de pomme. Laisser fermenter 3/à 5 jours au soleil. Quand les raisins flottent à la surface, c’est signer que le pétillant est atteint. Ensuite filtrer et embouteiller, attendre 15 jours avant de déguster. Attention au bouchon, ça saute du diable !

et alii dit: à

puisque Kafka était juriste, sachons que
Je suis détentrice d’un Ph.D. de l’Université d’Ottawa avec spécialisation en sociolinguistique littéraire, mais je ne suis ni juriste ni traductrice. Si je suis venue à diriger le Centre de ressources en français juridique de l’Université de Saint-Boniface en 2012, c’est que ces responsabilités faisaient partie du poste de direction à la Division de l’éducation permanente. Depuis 2012, je m’entoure de linguistes, de terminologues et de juristes qui me renseignent sur les enjeux en droit et en normalisation au Canada. Venant de l’extérieur du domaine, j’apporte une perspective novatrice sur le travail du Centre qui me permet de poser les bonnes questions pour pouvoir bien comprendre et vulgariser l’importance du travail que nous faisons en ce qui a trait à l’accès à la justice dans les deux langues officielles.

LMJ : Le Centre de ressources en français juridique (CRF] – de quoi il s’agit ?
https://www.le-mot-juste-en-anglais.com/2020/05/aileen-clark-linguiste-du-mois-de-mai-2020.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+typepad%2Fle-mot+%28Le+mot+juste+en+anglais%29

bouguereau dit: à

Si je me fixe comme objectif d’aller manger une glace peut être je serai motivée lol

ferdom..à paris ça srait une sucette à l’anis

bouguereau dit: à

j’apporte une perspective novatrice sur le travail du Centre qui me permet de poser les bonnes questions

et telment..qules réponses sraient plétement sans hintéréts

chantal dit: à

pas de faux espoirs non plus question distance je peux juste en faire 8 à 10 avec ce vélo. Seules les 30 première minutes sont gratuites.

On dirait que la butte Bergeyre a déconfiné Jazzi, comme je m’ennuie un brin, je me cherche des alternatives …

et alii dit: à

la loi:Art and Law
The Founders of Hobby Lobby Are Suing Christie’s for Selling Them an Ancient Artifact That Pretty Much Everyone Now Agrees Was Stolen

bouguereau dit: à

pépèpe..tu bois trop dbière chantal..rgarde rozy au sud avec labsynthe..y’a des sucettes à tous

Chaloux dit: à

Rototo : »renato dit: à
Tandis que du sejour à Les Eyzies(-de-Tayac-Sireuil) je conserve le souviens d’un soufflé aux noix.

Je traduis. Il veut dire qu’il avait subitement gonflé. Un douloureux souviens

Hurkhurkhurk!

bouguereau dit: à

mon larbin et ses blagues de comique troupier..’va phinir en pétomane’ qu’il dirait son copin transpirénéen

et alii dit: à

renato n’est pas français et ce n’est pas avec le français que déversent tant de contributeurs sur ce blog qu’il peut trouver les remèdes à ses imperfections;je trouve qu’il a bien du mérite

bouguereau dit: à

un 51 sinon rien pour chantal

et alii dit: à

l’obésité c’est dangereux !
Mais, la santé d’Israel Kamakawiwoʻole se dégrade. Il pèse alors 340 kg. Quatre ans plus tard, il décède à l’hôpital. « Je vivrai pour toujours. Je suis prêt », confie-t-il alors à ses proches.
Considéré comme la « voix de Hawaii », selon CNET, il aura marqué l’histoire musicale avec son medley de « Over the Rainbow ». Pourtant, cette chanson a été enregistrée en une seule prise, en 1988, durant une session impromptue. Il n’imagine pas à ce moment-là que cette reprise de la chanson de Judy Garland deviendra un phénomène international

Jazzi dit: à

« je trouve qu’il a bien du mérite »

ceux que l’amour rend aveugle !

Chaloux dit: à

Janssen J-J dit: à
Oui le gouffre de Padirac (…)(t° constante à 13°). On n’avait même pas eu droit à un café chaud.

J’ignorais que la Gigi et la Cricri avaient eu une liaison.

renato dit: à

Tapé su iPhone et le correcteur a fait ce que bon lui semblait, donc :

je conserve le souviens > je conserve le souvENIR

et alii dit: à

ceux que l’amour rend aveugle !
vous parlez de vous et pour vous!
il y a loin entre « ce qu’on appelle aimer » et apprécier quelqu’un, son travail, sa démarche, ses efforts et son a propos

christiane dit: à

Beau regard, Jazzi.
« Le spectacle du parc des Buttes-Chaumont, toutes portes closes en plein jour, où le petites filles en trottinettes viennent buter, étonnées, et les vieillards s’assoir sur les bordures extérieures, l’air peiné, me scandalise.
De l’autre côté des grilles, les pelouses inclinées bercent leurs herbes hautes. Mais qu’ont fait les jardiniers durant tout ce temps ?
Qu’importe ! »

Le parc Montsouris sans promeneurs donne paix et espace aux oiseaux et canards…
https://www.paris.fr/equipements/parcs-jardins-et-bois/tous-les-horaires

ou l’art de lire un mot : « fermé » !

renato dit: à

« L’attente commence quand il n’y a plus rien à attendre, ni même la fin de l’attente. L’attente ignore et détruit ce qu’elle attend. L’attente n’attend rien. »
Maurice Blanchot

Pablo75 dit: à

sur la cybernétisation à venir :
Pablo et renato c’est youtube.
D c’est marmiton.com
3j c’est gouv.fr
et Jazzi c’est Google Street…
hamlet dit: à

Tu as oublié le Pétomane, appelé ici Mister Wikipédio…

Janssen J-J dit: à

@ L’attente n’attend rien

Enfin, je crois qu’elle ATTEND son nouveau julien gracq ou dino buzzati. En ATTENDANT la soupe, nous, avec bouguereau, on fait le poirier, comme mimi-cracrapattenlère, naguèrre ou jadisse.

Superbe, la recette de Chantal. Ça tombe bien il y a des fleurs de sureau…

Pablo75 dit: à

Déconfinement J+9 (mardi 19 mai)

« La rue du Jourdain […] a des allures de sous-préfecture prospère. »
Jazzi dit:

Connaissant bien le quartier, je témoigne que tu es un bon écrivain réaliste. Mais surtout que tu es physiquement costaud et que tu es en pleine forme, parce que ce que tu racontes est une longue promenade avec des montées et des descentes (tu aurais pu profiter pour passer par le point le plus haut de Paris, rue Télégraphe, vraiment pas loin). Ça a été combien d’heures ton circuit d’hier?

Chaloux dit: à

Blanchot est très surfait. Est-ce ce que veut signifier Toto en citant ce passage tartignole?

Janssen J-J dit: à

j’ai eu affaire aux traductions de cette juriste-linguiste Aileen Clark, et ne les ai pas trouvées des plus goûteuses. En revanche, Danièle Bourcier a pas mal revitalisé la notion de « serendipité » avec son collègue Pek an Andel, cette précision étant adressée à pas.sou qui m’a demandé des précisions sur cette DR émérite au CNRS. Voici :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dani%C3%A8le_Bourcier

Pablo75 dit: à

« L’attente commence quand il n’y a plus rien à attendre, ni même la fin de l’attente. L’attente ignore et détruit ce qu’elle attend. L’attente n’attend rien. » Maurice Blanchot

Le type même de phrase totalement creuse qui n’est possible de prendre au sérieux qu’en français (langue dans laquelle Mallarmé a fait des ravages). En espagnol, une telle phrase serait comique.

Si au lieu de mettre « attente » on met n’importe quel autre mot, ça marche aussi. « Le plein commence quand il n’y a plus rien à remplir, ni même la fin du remplissage. Le plein ignore et détruit ce qu’il remplit. Le plein ne remplit rien. »

Si ce Gros Nul de Blanchot (le Boulez de la pensée) avait écrit cela, il y aurait encore des crétins pour se pâmer devant son génie d’impuissant à avoir une seule idée claire et intéressante.

Jazzi dit: à

Fatigué par dix jours de marche ininterrompue, hier j’ai fait relâche, et en ai profité pour prendre la mer !

Réjouis-toi, Paris, puisque tu es si grand
que sur mer et sur terre battent tes ailes,
et que dans l’enfer ton nom se répand !
Que cela soit, puisque cela doit être !
car plus je vieillirai, plus cela me pèsera.
Mais je me lançais sur la haute mer ouverte
seul avec un navire et cette petite compagnie
qui jamais ne m’a abandonné.
Je vis une rive et l’autre jusqu’à l’Espagne,
jusqu’au Maroc, et l’île des Sardes,
et les autres que baigne cette mer tout autour.
Moi et mes compagnons étions vieux et lents,
quand nous arrivâmes à ce détroit étroit
où Hercule posa ses bornes,
afin que l’homme n’aille pas plus avant ;
à main droite je laissai Séville,
de l’autre Ceuta m’avait déjà laissé.
“Ô frères”, dis-je, “qui par cent mille
périls êtes parvenus jusqu’à l’Occident,
à qui si courte veillée
de nos sens demeure
ne refusez pas l’expérience
en suivant le soleil, du monde sans habitant.
Pensez à votre origine ; vous n’avez
pas été faits pour vivre comme des bêtes,
mais pour suivre la vertu et la connaissance.”
Je rendis mes compagnons si avides,
par ce bref discours, à poursuivre la route,
qu’à peine ensuite pouvais-je les retenir ;
et tournant notre poupe contre le matin,
des rames nous fîmes des ailes pour ce vol fou,
gagnant toujours du côté gauche.
La nuit je voyais toutes les étoiles
de l’autre pôle, et le nôtre si bas,
qu’il ne dépassait plus la surface de la mer.
Cinq fois s’était rallumée et autant de fois éteinte
la lumière sous la lune,
depuis que nous étions entrés dans ce difficile voyage,
quand nous apparut une montagne, brune
par la distance, et qui me parut plus élevée
qu’aucune autre que je n’avais jamais vue.
Nous nous réjouîmes, mais vite ce furent des larmes,
car de la terre nouvelle naquit un tourbillon
qui frappa le navire par son avant.
Trois fois il le fit tournoyer avec tous les flots ;
à la quatrième il fit se dresser la poupe
et enfonça la proue, comme il plut à un autre,
jusqu’à ce que la mer se fût refermée sur nous.»

Chaloux dit: à

Un érudit n’y reconnaîtrait pas son Dante ni la montagne du Purgatoire. Voir Borges qui a écrit un texte magnifique sur ce passage de la Divine Comédie.

Jazzi dit: à

« Ça a été combien d’heures ton circuit d’hier ? »

En général, trois à quatre heures de marche en continue à chaque parcours, Pablo75. (entre 16 et 20 heures ou 17 et 21 heures)
Un de mes amis m’a fait remarqué, qu’au départ, je prenais les transports en commun en toute illégalité. L’heure de pointe commençant à 16 heures pour la RATP !
Je vais tâcher de partir plus tôt l’après-midi, mais la chaleur ne va pas arranger les choses. Il y a aussi, qu’à partir d’un moment, j’ai envie de pisser. La plupart des sanisettes Decaux sont hors service et les cafés inaccessibles. Rendez-nous nos pissotières d’antan !

Jazzi dit: à

Bravo Chaloux, mais c’est l’Enfer, chant XXVI !

et alii dit: à

loin de tout francocentrisme étriqué.!(billet)
c’est de ce côté là que j’irai cette aprèm
bonne journée ,belles trouvailles,c’est tout le mal que je vous souhaite

Chaloux dit: à

Jazzi, je n’ai pas dit que c’était Le purgatoire, mais c’est bien le voyage vers la Sainte Montagne du Purgatoire.

Il faudrait que tu connaisses un peu mieux ce que tu cites.

Hurkhurkhurk!

DHH, dit: à

@JJJ
Les exigences de cet exercice de traduction juridique sont bien eloignées de celles de la traduction litteraire .
L’objectif dans ce cas c’est d’etre tres precis et surtout de de bien cerner le contenu des concepts exprimés dans la langue de depart, pour eviter que leur contenu exact se retrouve altéré dans la langue d’arrivée
D’où des consequences qui peuvent etre graves.
J’ai souvenir d’une rencontre avec des fonctionnaires russes auxquels j’expliquais l’organisation de l’Etat en France ; et j’ai bien vu en fin d’entretien que le sens de ce que j’avais presenté leur avait en partie échappé .
J’ai compris après en avoir parlé avec mon interprete :il utilisait le même mot pour traduire décentralisation et deconcentration.Ces termes qui designent des realités juridiques tres differentes lui étaient apparus comme des synonymes ,ce qui est souvent le cas d’ailleurs pour les locuteurs français non familiers du langage de l’administration
et tout ce qui dans mon propos portait sur cette distinction et sur l’interet respectif des deux modes d’organisation perdait tout son sens

renato dit: à

Attention, Jacques, avec le chant XXVI, car Ulisses se retrouve en enfer chez les conseillers perfides, parce que, virtuose de la parole, il a conçu et réalisé diverses tromperies, surtout celle du cheval de Troie racontée dans le livre II de l’Énéide.

Chaloux dit: à

Cf Borges, le Le dernier voyage d’Ulysse, Pléiade tome II, pages 839 et suivantes.

Jazzi dit: à

Oui, renato, nous sommes aussi dans la fosse aux voleurs. Dante y reconnaît cinq éminents florentins.

Certes, Chaloux, nous sommes dans le huitième cercle de l’Enfer, qui en compte neuf, comme le Purgatoire et le Paradis.
Ayant décidé de lire, doucement et sans sauter aucunes notes, la Divine Comédie, jusqu’alors grappillée, m’apparait dans toute sa splendeur. J’ai eu la surprise de voir qu’elle était architecturée en trois parties de 9 cercles, ainsi que je fait avec chacun de mes Goûts !
Dante était un grand spécialiste de numérologie. Moi, je ne sais pas d’où ça vient ? Mais je constate qu’après mon neuvième circuit, d’instinct j’ai eu besoin de marquer un temps d’arrêt…

Jazzi dit: à

que je faiS…

renapatatras dit: à

Pourquoi renato cite toujours Adorno comme horizon insurpassable de la pensée moderne?
Peut-être parce qu’il se trouve très proche de lui?

DANS LE SILLAGE D’ADORNO : LES BRIS DE LA DIALECTIQUE
Ami Bouganim

Adorno propose une sociologie de l’érudition davantage que de la connaissance. D’un côté, nous aurions la routine universitaire où végète, d’un article à l’autre, une érudition plus précieuse que pertinente, le conservatisme de l’Université dissuadant ceux qui s’aviseraient de s’arracher au ressassement, à la rumination et au plagiat plus ou moins déguisé ; d’un autre, les vedettes qui reluquent de vieilles doctrines pour les servir sous un emballage philosophico-journalistique. Un troisième groupe, ne présentant ni l’assiduité, la persévérance et le ronronnement des uns, ni le bruissement, le boniment et le brio des autres, réunit la gent morveuse : « La vanité du ressentiment conduit les moins capables à l’escroquerie intellectuelle » (T. Adorno, « Minima Moralia », Payot, 1983, p.65). Adorno ne cesse de mettre en garde contre la naïveté que l’on montre à l’étude de phénomènes qui ne seraient jamais aussi simples qu’ils le paraissent ou qu’on ne les présente. Le oui (une thèse) recouvrant un non (son antithèse), le non un oui, il préconise une pratique généralisée de la dialectique qui instruirait comme des procès socioculturels prenant en considération les médiations qui entreraient dans les phénomènes humains et sociaux.

Adorno se montre si soucieux de se garder contre les démons philosophiques – la recherche de l’unité, de la cohérence et de la conséquence en vue de l’établissement d’une totalité, les considérations rationalistes, les déterminants de classe et la tractation marchande de la bourgeoisie, les incidences de la technique, les atours de la publicité… – que sa pensée prend la tournure d’un exorcisme devant lequel le lecteur reste pantois, ne distinguant plus entre la thèse et l’antithèse, cherchant vainement des bribes de sens dans l’inextricable et vaste bouillon de culture que proposent ses textes. Son recours à la dialectique est si général qu’il se révèle plus incantatoire et cathartique que critique, et à moins de se mettre à balancer avec lui, allant de-ci et de-là sans déboucher sur rien, on ne comprend pas grand-chose. Il s’interdit de se prononcer sur quoi que ce soit, ne disant rien de concret sans passer par de longues digressions. Sa dialectique revient bel et bien à compliquer les choses pour mieux les cerner et quand il mitige sa pratique, il tombe dans l’abscons ou la platitude. La glose guette, avec lui ou derrière son dos, les délibérations sur la réalité. Depuis, la sociologie ne cesse de compliquer les phénomènes pour les comprendre ou croire les comprendre – c’est cela aussi l’Ecole de Francfort et dans son sillage le radotage post-moderne où l’on ne retient pas grand-chose. Ce constat serait d’autant plus désespérant que, de l’aveu d’Adorno, la nostalgie agit partout comme le moteur ou le mobile philosophique dominant : « La plus profonde des méditations et des spéculations ne vous permet guère de faire plus que de retracer les figures et esquisses toujours nouvelles de l’ambiguïté de la nostalgie » (T. Adorno, « Minima Moralia », p.116).

En définitive, Adorno se rabattrait sur l’esthétique pour mieux énoncer des thèses positives. S’inscrivant dans la tradition hégélienne qui présente l’art comme une manifestation de la vérité, il tente de restituer ses paradoxes, proposant toutes sortes de considérations qui pèchent par leurs carences psychologiques. Elles sont grevées de tant de renvois idéologiques que le plus dialectique des lecteurs finit par se perdre. Le marxisme d’Adorno convertit toute critique en récrimination comme lorsqu’il dénonce « la conscience erronée de Balzac ». On en est à se poser une série de questions : Que trahit sa diatribe contre la pensée ? Que contribue-t-on quand l’on a circonscrit et dénoncé son essence bourgeoise ? Que décèle notre prédilection pour l’essai ? La pensée honnête est-elle condamnée à rester décousue ? Comment lui garantir néanmoins un tant soit peu de cette densité décelable dans le « serré de son tissage » ? Les considérations dialectiques d’Adorno n’en mettent pas moins sous sa plume, brisée, des formules intéressantes sur l’art qui fait miroiter « la promesse d’un bonheur qui se brise » (T. Adorno, « Théorie esthétique », Klincksieck, 1982, p.183).
Bonne journée!

Jazzi dit: à

Aujourd’hui, je vais aller du côté de chez D. : Front de Seine, Île aux Cygnes, centre commercial de Beaugrenelle, qui vient juste de rouvrir, rue du Commerce…

renato dit: à

Je cite Adorno, certes, mais pas « comme horizon insurpassable de la pensée moderne ». Par ailleurs, je cite aussi Dwight MacDonald, surtout Masscult and Midcult. Mais merci pour votre attention.

bouguereau dit: à

La pensée honnête est-elle condamnée à rester décousue ?

..et si ça continue..on lverra qu’elle dirait bonne clopine..quand qu’elle sort

bouguereau dit: à

d’instinct j’ai eu besoin de marquer un temps d’arrêt…

ha que tu partages havec mon larbin quelquechose de dante en toi baroz

bouguereau dit: à

loin de tout francocentrisme étriqué.!(billet)

..sans déconner

Jazzi dit: à

« fais mieux..sapré baroz »

C’est la danse des sept pseudos de D., le boug ?

bouguereau dit: à

..et je dérape..nonobstant la façade du bistrot 50 est magnifique..toute cette ‘typologie’ hurbaine si chère..perdue fait vraiment pleurer

bouguereau dit: à

la multiplication des jehannes..un clip dhantologie..géant de concision modeste

Pablo75 dit: à

Deux livres pour comprendre Dante: « La escatología musulmana en La Divina Comedia » (1919) de Miguel Asín Palacios et « L’ésotérisme de Dante » de R. Guenon (1925).

et alii dit: à

la mer:maintenant j’ai une idée sur les raisons pour lesquelles les artistes s’intéressent tant aux méduses; kafka s’intéressait aux animaux !
j’ai regardé plusieurs vidéos très belles, sur les « slugs »
Ces « dragons bleus des mers » envahissent les plages du Texas pour de mystérieuses raisons
Ne vous fiez pas à leur adorable apparence, leurs piqûres sont particulièrement douloureuses
https://dailygeekshow.com/dragon-bleu-texas/

hamlet dit: à

Google street à Aix : en faisant le tour de place de la Rotonde j’ai croisé Rachel et Luc qui faisait du stop, leur destination écrite sur leur pancarte ‘Katmandou’, « salut mec ! », « salut vous ! It’s a long way to Katmandou… ». Je venais juste de les dépasser qu’un type avec une Méhari s’est arrête « je descends à Martigues : » – Luc : « super nous aussi, merci ! », ils embarquent dans la méhari avec leurs sacs à dos. Je me retourne, ils me saluent de loin, je leur fais un signe de la main… à quoi ça sert d’écrire Katmandou sur leur pancarte : tout le monde sait qu’ils vont rendre visite à leur parents à Martigues… Devant le Roi René je croise Peter, ses cheveux et sa casserole de lait à la main oscillent au rythme de ses pas, tous les matins il va chez Julie et Sylvie, les deux sœurs qui ont leur appart rue du Maréchal Joffre, « salut Peter, toujours pas réparée ta cuisinière ? ». Question idiote, sa cuisinière doit marcher, je sais bien qu’il en pince pour les deux sœurs, prétexte… A la terrasse des 2G le gros Bud prend son café, à son habitude il essaie de faire entrer une pièce dans la tasse en cliquant sur le bord avec une autre pièce… « encore loupé Bud ! », « fuck you » qu’il me répond avec son accent de Baltimore… En passant devant le passage Agard j’entends une chanson de Brassens, c’est Michel avec sa guitare et Fred avec sa contrebasse. En haut du cours je passe devant Scotto Musique, le vendeur est à la porte, il fume un joint, il me demande « tu la vends toujours pas ta gratte ? », il parle de ma Télécaster 1964, « pas question Joé ! », il hausse les épaules « j’ai trouvé une Martin 000-28 de 1923 ! ça t’intéresse ? ».. « prix ? »… « 25 mille… » « dollars ? » « Yes man ! C’est une affaire ! », tu parles d’une affaire… arrivé en haut du cours Mirabeau je prends sur la droit la rue d’Italie, et la première encore à droite « la rue Goyrand » pour descendre vers la place des 4 dauphins, Aix en mai sent toujours aussi bon, à mi-chemin j’entends le son d’un violon sortir d’une fenêtre c’est… (Aix en Provence – 20 mai 1970 : 18257 jours avant le confinement)

Chaloux dit: à

Boutmou connait très bien le Trikini. Chaque jour, durant des heures, il fait les cent pas en Trikini devant la boîte à lettres de son Ehpad, dans l’espoir de séduire le facteur.

renato dit: à

Chez Paul Edel « Kafka, dernier amour ».

Janssen J-J dit: à

Si vous allez au Q de Beaugrenelle, vous pourrez monter dans la tour qui jouxte le CC… A une certaine hauteur, P.J., ex ministre mélomane et désormais vieil avocat spécialisé dans l’enfance, y possède deux appartements qui surplombent à bonne distance la Saine… Car depuis longtemps, cet homme a déserté son appartement donnant sur la place Dauphine. Ce quartier du 15e n’a vraiment rien de bien agréable. Me demande bien quelle sera votre récolte, jzmm.

@DHH, c’est extact, les russes ne parviennent généralement pas à comprendre la différence entre la décentralisation et la déconcentration à la française. En revanche, ils connaissent bien mieux que nos compatriotes toutes les ruses de la mise en oeuvre du droit administratif et fiscal propre aux zones du littoral méditerranéen français. Ils pourraient d’ailleurs en remontrer à bien de nos interprètes locaux spécialisés.

Je persiste et signe : la bru de XXL n’est pas une interprète canadienne des plus rigoureuses.

Et la meilleure traduction restera celle de Jacqueline Risset, nous en avions déjà tout dit depuis le fameux débat dantesque bouguereau/MS lancé naguère par pas.sou,

Bonne journée avec Bartabas (d’un cheval l’autre).

Clopine dit: à

Yehudi Menuhin, bien sûr, Hamlet. Qui d’autre, en ces années-là ?

(vous étiez visiblement déjà sarcastique et sûr de vous, sans doute pour échapper à une solitude non encore assumée, non ?)

C’étaient des années faussement douces. Bien sûr, aujourd’hui, on se dit que les jeunes gens de la génération confinée (celle qui a vraiment le droit de nous accuser), vont avoir du fil à retordre, et dans tous les sens du terme. Mais bon sang, nous, les anciens cheveux longs de ces années-là, qui proclamions notre liberté à tout bout de champ, nous étions cependant tellement imbriqués, tellement impuissants aussi…

Je n’ai pas le regard sévère que vous portez urbi et orbi. Mais pourtant : un peu de meaculpanisme ne serait pas de trop,dans votre cas, Hamlet sans oeufs.

Clopine dit: à

… D’ailleurs, à ce propos, ce serait rigolo une photo de notre hôte dans les années 70. Il était dans un kibboutz, certes. Mais bon : portait-il des cheveux longs ? (car les cheveux de nos compagnons furent longs, avant d’être rares, puis hélas de disparaître… Enfin, si j’en juge par mon entourage…)

Janssen J-J dit: à

@ renato, j’ignore quel était le nom du chien de Kafka (le collet ?), mais il est certain que des parallèles intéressants voire audacieux de fragments de son œuvre (le Terrier, par ex.) ont pu être établis avec celle de J. M. Coetzee (notamment EC). Un lien susceptible de…, oublié par txfldg/FMLP (on peut passer son chemin bien sûr, et ne pas l’ouvrir)…
https://books.openedition.org/pur/40987?lang=fr
Bien à vous et à MC,

et alii dit: à

aucun souvenir de cheveux longs dans les années70;
(mon mari les a perdus très tôt-mais a continué de grandir après notre mariage on l’appelait daddy long legs- et ses copains les
avaient courts)

x dit: à

La phrase citée de Blanchot est-elle creuse ?

Si l’on veut se faire une opinion sur la question (« se faire » et non « avoir » déjà, en fonction d’une réaction épidermique, soit à la citation elle-même, soit au seul nom de Blanchot, qui déclencherait le tir comme au jeu de massacre des fêtes foraines, soit encore aux réactions des autres, à cette pâmoison, cette admiration inconditionnelle que l’on juge sottes, et/ou factices, grégaires), pour se faire une opinion donc, on pourrait commencer par replacer les phrases citées dans leur contexte immédiat.

Car ici la brièveté n’était pas délibérée (à la différence des proverbes, maximes ou sentences, prévus et modelés pour cet usage, et qui se veulent d’autant plus sans réplique qu’ils sont en quelque sorte clos sur eux-mêmes). (Lautréamont déjà inversait pensées et maximes, de façon à leur faire dire le contraire avec la même frappe sonore, le même air d’autorité.)
Ce n’est pas tout à fait la même chose lorsque la brièveté est obtenue par la coupe opérée dans le texte (qui, d’ailleurs, n’est pas celui d’un essai mais d’un récit).

Si l’on s’abstient de faire le désert autour du morceau prélevé celui-ci en devient-il moins incompréhensible, moins « creux », moins « comique » ? Les phrases précédentes nous éclaireraient-elles par hasard ? (Si tant est que nous ayons envie d’être éclairés, bien sûr.)
 
« Depuis quand avait-il commencé d’attendre ? Depuis qu’il s’était rendu libre pour l’attente en perdant le désir des choses particulières et jusqu’au désir de la fin des choses. »

Cela ressemble à l’instauration d’une nuance entre deux formes d’attente par le moyen d’une définition négative. Il y aurait attendre et attendre, et l’attente dont il serait question ne serait pas l’attente de quelque chose de particulier comme l’attente du dîner, de l’arrivée du vol AF n° tant dans le hall de l’aéroport, du livre que j’ai commandé, de l’amie à qui j’avais donné rendez-vous et qui est en retard, de la véritable fin du confinement, etc.)
Un peu comme on distingue l’espérance d’espoirs spécifiques, ou l’angoisse de craintes particulières, de peurs précises (lesquels représentent le passage de la porte, ou la « bête dans la jungle » jamesienne, ou l’arrivée des Tartares chez Buzzati ?), alors qu’ici on ne dispose que du seul mot « attente ».

D’ailleurs l’attente d’un événement précis ou l’attente comme disposition générale, l’espoir et l’espérance, la peur, la crainte et l’angoisse n’ont-ils pas quelque chose en commun ?
Ce qui manque à la « preuve » (de l’inanité) par la substitution d’une notion, n’importe laquelle (en l’occurrence plein [plénitude ?] / (r)emplir), à la notion d' »attente » : le temps.
« Plus rien à remplir, ni même LA FIN du remplissage » est un non-sens, qui démontre non pas le ridicule des phrases de Blanchot, mais bien l’échec de la substitution d’une notion quelconque.
(Alors que les autres aspects non immédiatement repérables dans le passage cité, ceux qui concernent l’écriture et l’oubli, pourraient s’en accommoder, non parce que « anything goes » mais en raison de la pertinence pour l’écriture et la mémoire de la polarité du « plein » et du vide, ou du blanc, ou de l’effacement.)

Janssen J-J dit: à

@ Paul Edel
Janssen J-J
mai 21, 2020 à 2:32
Votre commentaire est en attente de modération. Ceci est un aperçu, votre commentaire sera visible après validation.
————–
((((comme il risque de ne point passer, je le pose icite, c’est plus sûr…)
______________
Ce qui m’étonne, cher PE, c’est que n’ayez pas mentionné le roman de Mickael Kumpfmüller, bien plus documenté que votre émouvant papier sur les derniers mois de la vie de Dora et Franz. Bien à vous.
https://www.babelio.com/livres/Kumpfmuller-La-splendeur-de-la-vie/449766

Janssen J-J dit: à

une nouvelle et irrésistaible anacoluthe, DHH, en provenance d’une spécialiste des algues marines chevelues… 😉

(dixit) mon mari les a perdus très tôt-mais a continué de grandir

et alii dit: à

pour citer W BENJAMIN  »
« il n’est pas de témoignage de la culture qui ne soit en même temps témoignage de barbarie »[9]

C’est ici que nous touchons à la profonde ambivalence (voire : au paradoxe) de la pensée de Benjamin. S’il déplore un appauvrissement généralisé de l’expérience dû à la modernité et à son arsenal technique, il n’en demeure pas moins, par moment, convaincu que les arts doivent s’adapter à cette même technique dont ils seraient susceptibles de révéler le potentiel subversif, menant ainsi à un éveil des forces vives de l’Histoire. L’époque se caractérise par la destruction : en conséquence, le pragmatisme stratégique de Benjamin le pousse à mettre en avant avec un relatif optimisme les vertus supposées du « caractère destructeur »[10] dont Baudelaire serait en quelque sorte le prototype et que les avant-gardes ont démultipliées. En fin de compte, il y aurait deux usages de la modernité technique : un usage réactionnaire, encore dominant, et un usage révolutionnaire, qu’il appelle à développer ; c’est en tous cas le point de vue de L’œuvre d’art à l’ère de sa reproductibilité technique. »
Résister à la barbarie https://blogs.mediapart.fr/macko-dragan/blog/140218/resister-la-barbarie

bouguereau dit: à

mon mari les a perdus très tôt-mais a continué de grandir

avec le puslage du cul ça fait 2..et cacochyme tfaçon chsent pus rien qu’il dirait mon larbin

bouguereau dit: à

essaie de t’écarter du francocentrisme étriqué du byet renfield..

bouguereau dit: à

Votre commentaire est en attente de modération

ya rien a attende de polo alors il plombe lassouline le jj..moi j’chanjrais pas mon baril de blanchot

et alii dit: à

je n’ai pas compris pourquoi les 3j ne mettaient que ér à naguère ;s’il en avait mis 3, il aurait eu
« le triple du plaisir »(MILNER)
en attendant je vois des suggestions comme : »comment sortir (des polémiques à deux balles) ?
27 AVR. 2020 PAR MAČKO DRÀGÀN BLOG : NI ÉGARDS NI PATIENCE. LE BLOG DE MAČKO DRÀGÀN
personnellement je ne veux pas y rentrer du tout ;
on ne choisit pas ses parents mais j’ai remarqué que Bloom qui était lecteur de Coetzee est parti;
je n’en ferai pas un rapport pour le circus du pauvre que devient la RDL

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