de Pierre Assouline

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La République des livres
Totalement Woody sans en perdre Allen

Totalement Woody sans en perdre Allen

Allez savoir pourquoi ! on a toujours interrogé Woddy Allen sur ses rapports avec le cinéma, les enfants, les femmes, les enfants de ses femmes, le base-ball, les ailes de poulet mais jamais sur les relations qu’il entretenait avec la littérature. Or, bien qu’il ait toujours démenti sa réputation d’intello largement due à ses lunettes à monture épaisse, on se doute bien que l’imaginaire d’un tel artiste s’est aussi nourri de livres. Surtout lorsqu’on sait son aversion pour la réalité. Aussi en 2000 lui demandais-je un entretien à ce sujet à paraitre dans le magazine Lire.

Sa maison de production m’accorda royalement une heure lors de son passage à Paris. Passons sur ses tentatives avortées de critique littéraire :

« J’ai pris un cours de lecture rapide et lu Guerre et paix en vingt minutes : ça parle de la Russie ».

Une heure, c’est peu lorsqu’il s’agit de noircir une quinzaine de feuillets. Il me fallait trouver le moyen de vaincre sa réserve, sa timidité, son goût du retrait et d’aller directement à l’os sans passer par le gras des convenances. En chemin pour son QG parisien préféré du côté du faubourg Saint-Honoré (une suite à l’hôtel Bristol), en astiquant mon magnétophone, je me rendis compte que la cassette à l’intérieur contenait un long entretien que m’avait accordé Philip Roth à New York l’année d’avant. Or une ou deux de mes questions concernaient Woody Allen… Au vrai, j’aurais rêvé de les faire dialoguer tant ils ont de points en commun : la judéité, New York, un succès plus européen qu’américain etc ; mais justement, dans ces cas-là, ça marche rarement, les passerelles qui paraissent les plus évidentes car naturelles sautent aussitôt.

Dès que nous fûmes en présence, une assistante nous fit remarquer que nous étions habillés exactement pareils : même marques et mêmes modèles, jusqu’aux chaussettes et aux chaussures, mais pas tout à fait les mêmes couleurs. Ayant en mémoire l’une de ses réflexions métaphysiques (« J’ignore tout de l’au-delà mais j’emmènerais quand même un slip de rechange »), je craignais qu’il voulut vérifier plus avant notre incroyable concordance mais il s’en garda. La glace des présentations était rompue. Mais il fallait se dépêcher d’autant que la foule des confrères piétinait dans le couloir. Nous nous assîmes côté à côte. Je me lançai :

« Vous aimez Philip Roth ? – Bien sûr ! J’ai lu la plupart de ses livres. Pourquoi ? – Parce que lui ne vous aime pas – Ah… ».

Et j’enclenchai le magnétophone à l’endroit précis où l’écrivain m’avait parlé du cinéaste :

« Woody Allen n’existe que par la naïveté européenne. A ce stade-là ça en est touchant. Ses films sont vides, puérils… Pas le moindre embryon de pensée ni d’invention. Sa vision du milieu intellectuel est un cliché risible. Lui-même n’est pas un intellectuel mais un consommateur culturel pour la Fnac… Ne sait rien de la société qu’il évoque… Ne comprend rien à la manière dont vivent les gens car il ne les dépeints jamais… De la caricature ».

A mesure que se déroulait cette crucifixion sur canapé, Woody Allen, accablé, enfonçait sa tête dans ses épaules, triturant nerveusement un élastique ramassé sur la table jusqu’à le faire éclater à la fin. Il le prit dans le nez, ce qui le fit à peine sursauter tant il se trouvait encore dans cette torture il est vrai légèrement perverse. Il refusa de juger celui qui le jugeait, réitéra son admiration inconditionnelle pour le génie du romancier. L’entretien était lancé.

Woody Allen confia s’être mis à la lecture à son corps défendant vers l’âge de dix-sept ans, en un temps où il ne lisait que les satires tordantes de Max Schulman et les polars Mickey Spillane (on le comprend : En quatrième vitesse, grand souvenir entre autres enquêtes de Mike Hammer !) dans le seul but de séduire des femmes. Une activité doublement compulsive. C’est là qu’il s’imprégna à jamais de l’univers et de la grâce de Tchékhov, le maitre auquel il ne cessera de payer sa dette. On évoqua ce que son Intérieurs ainsi que Hannah et ses soeurs devaient aux Trois sœurs, et son September à Oncle Vania, le comique kafkaïen de ses films, la dimension borgésienne de Zelig, puis en vrac au sein de son panthéon littéraire les poèmes d’Emily Dickinson et de T.S. Eliot, le Flaubert de L’éducation sentimentale, le James Joyce d’Ulysse, Tourgueniev énormément, et naturellement Saul Bellow. Malgré cela, tous ses scénarios étant originaux, aucun de ses films n’a trouvé sa genèse dans un livre, ce qui ne l’empêche pas de devoir sa conception du récit à la littérature.

Vingt ans après cette rencontre, comment ne pas se précipiter sur son autobiographie Soit dit en passant (Apropos of Nothing,  traduit de l’anglais (États-Unis) par Marc Amfreville et Antoine Cazé, 540 pages, 24,50 euros, Stock), un passionnant récit au ton si vif, rapide, familier, dont la partie enfance&adolescence ressemble furieusement à un film de Scorcese, sans que cet élan ne se démente au long des 540 pages ! Ses femmes, ses films, sa musique, sa vie, quoi ! Sans oublier, et pour cause, « l’affaire » à laquelle il consacre un grand nombre de pages : l’accusation de « comportements inappropriés » avec la fille de sa compagne (Dylan, 9 ans) lancée par sa compagne Mia Farrow après qu’il eut rompu avec elle, et médiatiquement relayée et amplifiée par le journaliste Ronan Farrow, le fils de celle-ci. Le dossier est accablant pour elle, aisément vérifiable et d’autant plus convaincant que deux enquêtes l’ont déjà blanchi, qu’il rapporte les faits de manière dépassionnée – et que l’humour et l’autodérision n’en sont jamais absents, même là. Mais on s’en doute, il en faudra davantage pour désarmer ses irréductibles détracteurs qui veulent à tout prix le faire passer pour un violeur d’enfants. La critique de Libération est si systématiquement à charge qu’elle va jusqu’à reprocher à l’auteur du livre d’y être « égocentrique », ce qui est assez comique s’agissant d’une autobiographie !

Woody Allen y confie vouloir s’établir écrivain s’il ne pouvait plus être en mesure de filmer – et on imagine à quel genre d’empêchement il fait allusion, lui qui n’a pas pu sortir son dernier film dans son pays et a vu son autobiographie Apropos of nothing honteusement déprogrammée par Hachette USA à la suite d’une campagne de pressions et d’intimidations, avant d’être récupérée in extremis par une petite maison d’édition Arcade Publishing. 

Être Tennessee Williams ou rien ! Voilà le programme le cas échéant pour sa fin de parcours ici-bas. La fiction, il n’en a que pour elle. Car quel que soit le moyen par lequel il s’exprime, la réalité demeure son pire ennemi. Mais s’il réussit à citer deux grands héros de romans dans la toute première phrase (Holden Caulfied et David Copperfield), c’est pour solde de toute compte vis à vis de la littérature, avec sa fascination pour Hemingway lorsqu’il eut le coup de foudre pour sa petite-fille Mariel.

Ernest Hemingway était mon héros depuis que j’avais commencé à lire de la vraie littérature. Je peux ouvrir une page de n’importe lequel de ses livres et la poésie de sa prose me terrasse. Le jour où il s’est suicidé, je ne sais plus qui a appelé qui, mais Louise et moi nous sommes téléphoné pour partager notre chagrin. C’était au tout début de notre liaison. Ensuite, autour d’un verre, nous nous sommes mis à nous raconter de belles histoires de suicide. Elle préférait l’idée de se tirer une balle dans la tempe, moi d’enfoncer ma tête dans le lave-linge en choisissant un cycle complet (…) Le mythe Hemingway était si fascinant… »

Rien d’autre ou presque à propos de la littérature et des écrivains. J’allais oublier, mais pas lui, page 249 : l’éloge d’un certain Philip Roth…

(« Woody Allen au Festival de Cannes » photo Merlin ; « Philip Roth à New York le 15 septembre 2010″, photo Eric Thayer ; Tennessee Williams à Key West, 1981″, photo Nathan Benn ; »Hemingway dans un petit village de pêcheurs à Cuba » photo Alfred Eisenstaedt)

Cette entrée a été publiée dans cinéma, documents, vie littéraire.

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commentaires

1 552 Réponses pour Totalement Woody sans en perdre Allen

x dit: à

« Passons sur ses tentatives avortées de critique littéraire : “j’ai lu Guerre et paix : ça se passe en Russie”. »

Il faudrait restituer la partie amputée pour que la blague soit compréhensible :

“J’AI PRIS UN COURS DE LECTURE RAPIDE ET j’ai lu Guerre et paix EN VINGT MINUTES : ça se passe en Russie”.

Tentative (avortée) d’ironie ou « à peu près » ?
Passons.

bouguereau dit: à

moi d’enfoncer ma tête dans le lave-linge en choisissant un cycle complet (…)

havec son slip de rechange..les ptis cons veulent toujours être les premiers à avoir commenté

bouguereau dit: à

que ne te sape tu pas plutôt à la hernest lassouline..pour le teint henluminé..c’est à peine un peu dboulot

bouguereau dit: à

c’est que la crise est grave. Doublement de la panique

t’es la cibe a sortir ton larfeuille msieu dryon..what else

bouguereau dit: à

Une invention strictement européenne : le clavier

reuzment qutut tsens délégué a tremonter du col..ça compense

Janssen J-J dit: à

Presqu’heureux d’apprendre que le cinéma de WA ne doit rien à la littérature…
J’en aurais souffert si ç’avait été le cas.
Papier intéressant. De là à aller lire les mémoires de woody, non, j’ai déjà ceux de michelle obama et pas achevé tous les romans de philip roth et saul bellow. On doit trier parmi les urgences. Par ailleurs, je n’ai jamais eu la chance de rencontrer cet homme comme dans les files d’attente des cinémas… Il m’a suffi d’aimer pas mal de se films qui m’ont aidé à haïr la psychanalyse dont il se moquait mais dont il n’aurait pu se passer. Il manque la dimension du musicien dans le compte rendu. Les mémoires en font-elles allusion ? Quant à l’acharnement de Libé sur son histoire d’amour, tellement ras le bol que… merci Passou d’en avoir stigmatisé l’indigence.
Voilà pour une 1ère réaction épidermique.

Je n’ai pas compris pourquoi le papier de l’itv de l’an 2000 devrait voir le jour bientôt. Je suis sûr en revanche que vous portiez le même slip kangourou à cette époque :-). Pardon pour cette légère privauté dans le style allenien. Mais au fait, rappelez-nous donc la question. J’ai déjeuné une fois au Bristol, invité par une sommité : d’une salade composée et d’une eau pétillante pour 82 euros TTC. Corrèque pour le défraiement de l’invitant sur les deniers de l’Etat.

bouguereau dit: à

Les inventeurs de leur langue : Dante, Joyce

beaucoup dignominie dans cet réservation..si bien et telment partagé par une chiée d’otes..qu’ont jugé hassez davoir trécé un sillon et surtout contribué pour les autres

bouguereau dit: à

un point pour toi pour vobandalaise..qui voyait le tabac et lalcool prioritaire sur la bouffe sur ses chantiers..il le dit avec de la honte:pour son roi

bouguereau dit: à

Les huit volumes en Pléiade des Mémoires de Saint-Simon

..et seulement 4€ aux puces qu’il dirait lafrenchézado

bouguereau dit: à

Suggérons par exemple une autre enseigne :

..attation dryon..djizeus a dit..’c’est pas ce qui entre dans sa bouche qui rend l’homme impur’..mécréant!

bouguereau dit: à

– Vous avez déjà essayé de refiler une Lada ?

la tu soldes ton crédit dla famille des hinventeurs du clavier..bienvenue..bienvenue dans notre monde de banquiers

bouguereau dit: à

Les gens qui pratiquent des menus fixes à la maison

bordel dryon..c’était sodomie le mardi pour toute la france jusqu’au temps de charlot..et hencore haprés

bouguereau dit: à

Les langoustines, qui s’annoncent cuites quand elles remontent à la surface de l’eau

bordel de bordel de bordel!..a la vapeur dryon..a la vapeur..et sans pression

bouguereau dit: à

selon le général De Gaulle

ségur évoque mais c’est charlot qui prend toutes les couvertures..les ‘grandes vacances’ c’est peut être le seul mythe de l’enfance bourgeoise..et quel..comme dirait nino ferrer..’on dirait le sud’

bouguereau dit: à

(Dernière minute)
Le Texas,

bordel de bordel dryon..je crois même qu’en france on s’est servi de poche naturel pour y mettre..parfaitement!..du pinard !

bouguereau dit: à

Le rapprochement instantané que font les céliniens : avec Semmelweis

tu causes comme bonne clopine qui dit que proust perçait déjà dans le choux farci de sa grand mère

bouguereau dit: à

Mais quand les accoucheurs se lavaient les mains, elles ne mouraient plus

céline un genre de rétropilate en somme..tu tiens quelquechose dryon..tu tiens quelquechose..mais quoi qu’il dirait lassouline

Marie Sasseur dit: à

Allez savoir pourquoi ! on a toujours interrogé Woddy Allen sur ses rapports avec les enfants.

Surtout les juges aux US.

Il n’y a qu’en France, et plus particulièrement à Paris, dans le milieu culculturel , pleins de pédophiles,qu’on trouve cette question sans importance.

Apropos de rien, titre du bouquin d’Alien.

https://www.vanityfair.com/news/2014/02/woody-allen-sex-abuse-10-facts

Clopine dit: à

très joli petit billet, qui ne nous apprend pas grand’chose que nous ne sachions déjà, mais enfin qui rassemble les différentes informations glanées du côté de chez Woody.

J’ai une anecdote perso, moi aussi, avec Woody Allen. Je ne suis pas allée le voir dans un palace, je ne lui ai pas adressé la parole, ni recueilli le ressenti de son vécu (à moins qu’il ne s’agisse du vécu de son ressenti) et mon anecdote est aussi mince que le compte en banque d’un sdf, m’enfin…

Je vous la livre telle quelle…

C’est grâce à un film de Woody Allen que je me suis rendue compte que je lisais beaucoup plus vite que la moyenne des gens. Je regardais « Manhattan », en version originale sous-titrée, et j’éclatais de rire… Trois bonnes secondes avant le reste de la salle de cinéma. Mon rire qui résonnait solitaire, avant d’être rejoint par celui, collectif et bruyant, de la salle entière, a même fini par me mettre mal à l’aise, comme la preuve supplémentaire de mon étrangeté, qui m’a si souvent collée à la peau… Mais cependant : grâce à Woody Allen, j’ai pris conscience de cette particularité.

Bon, je vois bien que cela ne peut intéresser qui que ce soit ici, m’enfin…

Perso, j’aurais bien aimé savoir ce qu’ Allen pensait de Faulkner, de Beckett, et de Proust.

Patrice Charoulet dit: à

« DONNEZ-MOI DE LA MOULAGA »

Il y a un seul téléviseur chez moi. Assis sur le canapé, chaque soir, je laisse ma (chère) femme choisir son programme, après neuf heures. Quand l’émission ne me plaît pas – ce qui arrive très souvent- j’ouvre mon ordinateur et je lis des choses ou j’écoute des choses, avec mes écouteurs.
Ce soir ma (chère) femme a choisi « La chanson de l’année », sur TF1 . Je pense que je ne vais pas l’écouter. Mais enfin, j’écoute la première chanson, insignifiante . La deuxième chanson est un monument de bêtise et de vide. Le « chanteur » – si j’ose dire, répète, entouré de danseuses, pendant trois minutes ces mots : «  Donnez-moi de la moulaga .» Je dis à ma femme : « Quelle honte ! C’est une des vingt meilleures chansons l’année ? Mais qui les choisit , ces chansons? Et ça veut dire quoi «moulaga »? » Ma femme l’ignore. J’ouvre mon ordi. J’apprends que ce mot , en argot américain, signifie depuis les années trente « argent ». Résumons : ce « chanteur » nullissime a répété pendant trois minutes « Donnez-moi de l’argent! » Je le redis : Quelle honte !

Je mets mes écouteurs et ne regarde plus cette émission de TF1.
Je vais m’occuper d’autre chose.

Janssen J-J dit: à

Quelle vie enrichissante, à Dieppe !…

(sic) « Autrefois l’État disait à la police ce qu’il convenait de faire, et comment le faire. Aujourd’hui, c’est la police qui entend dicter sa loi à l’État »
Et bé non…, c’est tout le contraire !

Moi, j’ai compris avec Woody Allen que j’étais comme Raymond Aron, incapable de rire à la moindre blague juive, traduite ou pas. Ai compris très tôt que je n’étais pas comme les autres… Tout ce qui me faisait rire ne faisait jamais rire personne et inversement. Comme une défaut de fabrication bergsonien.

Brinqueballe dit: à

« DONNEZ-MOI DE LA MOULAGA »

Charoulet n’a pas compris que chaque époque à ses nanards et il ne se souvient plus du succès phénoménal de  » Fais-moi du couscous chéri, fait moi du couscous » que nous n’arrivions pas à nous enlever de la tête lorsque nous étions tout gosse!

https://www.youtube.com/watch?v=tUWPSbOOt4g

Jazzi dit: à

Très amusante votre petite chronique familiale, Patrice Charoulet.
Je suis passé deux ou trois fois ces derniers jours devant la comédie Française et le Palais Royal, encombrés de camions de télévision et d’échafaudages en barres. C’était pour préparer l’émission que regarde votre femme sur TF1…

Jazzi dit: à

« Je regardais « Manhattan », en version originale sous-titrée, et j’éclatais de rire… Trois bonnes secondes avant le reste de la salle de cinéma. »

C’est effrayant, Clopine, on se croirait dans un film d’Hitchcock !

x dit: à

Clopine, expérience semblable dans ses effets, mais sans mérite aucun de ma part, sans que ce soit le signe d’un talent ou d’une supériorité quelconques : cela se passait au Japon, et il s’agissait de Vivement dimanche de Truffaut, en v.o. et sous-titré en japonais.

Clopine dit: à

hélas, encore un problème de communication. Vous dites « signe de supériorité quelconque », je l’ai vécu comme la triste vérification de mon absolue étrangeté, en même temps, c’est vrai, qu’une sorte d’allégresse :  » j’ai enfin mis le doigt dessus ce qui cloche, et c’est plutôt positif pour de vrai ». Mais bon,si vous voulez croire que je frime, c’est que vous n’avez jamais connu la panique d’être « à part ». Comme quand on vous fait endosser un costume qui n’est pas à votre mesure. Le sentiment de solitude, quand précisément il n’est pas accompagné d’orgueil intellectuel, est tel que vous vous raccrochez à tout ce qui est concret. « Je ne suis pas comme les autres parce que tout simplement je lis plus vite qu’eux » est plus facile à vivre que « je ne suis pas comme les autres parce que je ne peux supporter leur regard », par exemple. Mais c’est difficile à faire comprendre à quiconque n’a pas vécu ce que j’ai toujours vécu, à tort ou à raison (je veux dire avec raison objective ou non), bien sûr.

Pablo75 dit: à

« C’est grâce à un film de Woody Allen que je me suis rendue compte que je lisais beaucoup plus vite que la moyenne des gens. Je regardais « Manhattan », en version originale sous-titrée, et j’éclatais de rire… Trois bonnes secondes avant le reste de la salle de cinéma. Mon rire qui résonnait solitaire, avant d’être rejoint par celui, collectif et bruyant, de la salle entière. »
Clopine dit:

À mon avis tu as eu ta révélation dans un cinéma du Pays de Bray, pas dans un du Quartier Latin, par exemple – ce qui relativise beaucoup « l’étrangeté qui t’a si souvent collée à la peau ». Tu devrais venir faire un essai dans un cinéma parisien de l’Odéon ou de la rue des Écoles. Peut-être tu te rendrais compte que tu ris en retard d’une ou deux secondes par rapport aux non Normands et tu pourrais te sentir moins étrange…

Pablo75 dit: à

« Résumons : ce « chanteur » nullissime a répété pendant trois minutes « Donnez-moi de l’argent! » Je le redis : Quelle honte ! Je mets mes écouteurs et ne regarde plus cette émission de TF1. »
(P.Charoulet)

Étrange de s’étonner de trouver de la merde chez TF1. Quand on visite une porcherie on ne sort pas en disant: Ça pue ! Quelle honte !

Clopine dit: à

Pablo75, c’était dans le cinéma art et essai de Rouen…. M’enfin, on peut toujours croire que les parisiens sont « plus » que les autres… Le mépris étant, visiblement, plus utile au sentiment « d’entre soi » » que d’autres valeurs, comme le partage…

soupir.

Pablo75 dit: à

c’était dans le cinéma art et essai de Rouen…
Clopine dit

Rien à voir avec les Parisiens. Le Normand est lent. C’est connu.

« Dix ou vingt ans après d’autres, les Rouennais comprennent que l’empire de la bagnole individuelle appartient au siècle dernier. Mais le Normand est lent. »

Paris-Normandie
Publié le 14/04/2015 à 22:00

https://theoldreader.com/profile/a929fca8b2ac76a20086a22b?page=68

Chaloux dit: à

Oui Rouen est une ville curieuse. J’y ai vécu deux ans, vers la fin du siècle dernier, et j’avais l’impression, bienheureuse d’une certaine manière, d’avoir fait un bon en arrière de vingt ans. Souvenir de l’hôtel de la rue du Cordier, tenue par une femme déjà âgée, qui avait un air à elle, et cet établissement était d’ailleurs plus proche de l’hôtel de passe que de la tringle à rideaux. Ou ce petit hôtel, proche du lycée Corneille, entièrement meublé en rutilant Louis XV du faubourg Saint-Antoine, et tenu par un vieux monsieur très gentil mais très fatigué.

Ensuite, la vie de meublé, je ne détaille pas, le self où Clopine eut peut-être l’insigne honneur de faire ma vaisselle. La joie.

Je dois dire que Woody Allen m’a toujours prodigieusement emmerdé. Pour moi, c’est du cinéma pour crétins cadres sup. qui veulent croire qu’ils ont de l’esprit et se la péter le lundi à la cantine,- analphabètes techniques qui suivent des cours de culture générale et sont très fiers de leurs bonnes notes. Nous en avons quelques uns ici. Du vent.

Chaloux dit: à

Avec sa naïveté distanciée, je trouve que Charoulet ne manque ni de poésie, ni d’une certaine grandeur. Un personnage de Vialatte ou de Queneau. Très réussi.

et alii dit: à

vous voyez que j’ai bien compris!
les erdélien ne-s sont tellement intellos avec leurs diagnostics qu’on ne se bouscule pas pour « échanger »

et alii dit: à

ben non, je n’aime pas vos madones (du tout du tout);

et alii dit: à

pourquoi serait-il agressif de ne pas aimer? et de le dire quand on vous insulte ? les « madones » de la RDL, avec leurs obsessions d’être, avoir , faire, les plus ****?

et alii dit: à

MOI AUSSI? J’AI UN SOUVENIR :d’un cours de Derrida où planchait une jeune femme étrangère qui parlait parfaitement le français, sans accent;et aussitôt assise à son côté; elle lança la lecture de » son papier » (sérieux, sur Nietzche!)par une blague d’ un film de Woody Allen;l’amphi éclata de rire; mais pas Derrida, qui supportait mal que quelqu’un eut du succès « à l’improviste »

et alii dit: à

je ne sais plus la blague, mais c’était une « stratégie banale » autrefois à la fac de « raconter une blague » d’Allen ou autre et tous les étudiants l’avaient compris

Marie Sasseur dit: à

« Rien d’autre ou presque à propos de la littérature et des écrivains. J’allais oublier, mais pas lui, page 249 : l’éloge d’un certain Philip Roth… »

Holala Passou, quelle mise en abîme, que ces points de suspension…

Histoire de rajouter un pont entre Newark et Brooklyn, pour cette rencontre ratée. Quel cinéma…

et alii dit: à

ce qui est certain, c’est qu’il me semble que quand on ne connaît pas vraiment la vie -la « culture « américaine » (pour avoir vécu aux states et avec des vrais américains,) et qu’on ne parle pas américain, il vaut mieux ne pas se lancer dans la « littérature » psychanalytique -psychiatrique américaine,qu’on soit bipolaire à la mode d’hollywood ou maniaco dalininien!
( pour les enquêteurs -trices en « bio, mon gendre a fait du journalisme médical avec des psys; il est en photo sur la toile avec les médecins)

DHH, dit: à

@chaloux
vous parlez « d’analphabètes techniques qui suivent des cours de culture générale et sont très fiers de leurs bonnes notes ».et vous ajoutez « Nous en avons quelques uns ici »
. Des noms!svp
Sinon comme les cocus de Bagdad nous allons être nombreux à vivre dans la crainte d’être concernés

Marie Sasseur dit: à

« Quand on connait pas… patati… patata… (pour avoir vécu aux states et avec des vrais américains,)…patati…paraîtra, mon gendre en photo avec des psys… » dr Lecter.

Mais on s’en tape mon vieux de vos histoires de famille. W. Allen ne connait qu’un quartier de NYC.

Marie Sasseur dit: à

. W. Allen ne connait des US, qu’un quartier de NYC.

et alii dit: à

bien sur, mon gendre a été un américain d’ Aix comme dit Hamlet;c’est alors qu’ils se sont rencontrés, leur fils étant né aux states

Marie Sasseur dit: à

Et en ce moment à Aix, il n’y a plus un Ricain…ou presque.

Marie Sasseur dit: à

« Chaque lundi à l’hôtel Carlyle (Madison Avenue au coeur d’Upper East Side) au début de sa carrière, puis ponctuellement maintenant (devenu un rendez-vous incontournable et très touristique pour les amateurs), Woody et ses amis montent sur scène. Un rendez-vous immanquable, mais assez cher, il faut compter environ 200 $ la soirée en compagnie du maitre ! »

Janssen J-J dit: à

@ « c’est difficile à faire comprendre à quiconque n’a pas vécu ce que j’ai toujours vécu », …. voui, personne ne peut comprendre la souffrance intime des autres, vu que chacun a (eu) la sienne à cultiver.

L’autre jour, le déménageur qui ne ressemblait pas à woody m’a balancé avec humour que j’étais du genre à avoir deux mains gauches. Il venait de comprendre l’essence de ma souffrance intime mais pas de mon carburant. Je n’ai pas souhaité lui raconter ma vie.

Alexia Neuhoff dit: à

Il y a un seul journal chez moi. Assise dans un fauteuil, chaque soir, je laisse mon (cher) mari lire son journal, après lui avoir servi son dîner. Quand j’ai fini de laver la vaisselle – ce qui arrive tout le temps- je retrouve mon mari et son journal au salon et me penche par-dessus son épaule.
Ce soir mon (cher) mari a choisi un article « Quand Neymar contrôle son ballon, on entend Mozart ». Tiens, pensé-je, comment peut-on faire de la musique avec un ballon ? Je dis à mon mari : « Quelle honte ! » Il lève un œil dans ma direction et, suivant mon regard, s’avise qu’il a une tache de blanquette de veau sur sa cravate. Comme à l’accoutumée, il défait sa cravate, l’expédie sur le tapis et replonge dans la lecture de son journal. « Mais c’est qui ce Neymar ? » demandé-je. « Un Brésilien » marmonne mon (cher) mari. « Ah, c’est donc ça, ces Brésiliens, ils sont doués pour la musique », fais-je en ramassant la cravate pour la porter dans le panier à linge. Craignant de déranger davantage mon mari, je me remets à mon canevas. Même si j’aurais bien aimé comprendre pourquoi on parlait de musiciens dans l’Equipe.

Janssen J-J dit: à

@ pour les enquêteurs-trices en « bio, mon gendre a fait du journalisme médical avec des psys ; il est en photo sur la toile avec les médecins

A vrai dire, je n’ai jamais pu m’empêcher d’imaginer ce que ce bel homme, vu sur la photo avec les médecins, pensait de sa belle-mère.

Janssen J-J dit: à

Alexia via Charoulet (mdr) :

On dirait « les époux Ransome » d’Alan Bennet !

et alii dit: à

n jour, Hollywood découvrit Freud… C’est Alfred Hitchcock, le premier, qui, en 1945, remplace la figure du détective par un autre « enquêteur », le psychanalyste, dans La Maison du Dr Edwardes, en choisissant comme scénariste Ben Hecht qui consultait fréquemment des psys célèbres, et en créditant même au générique comme conseiller l’analyste de son producteur David O. Selznick.

Vinrent, ensuite, dans le même genre, noir et psy, Double énigme, de Robert Siodmak (1946), Le Secret derrière la porte, de Fritz Lang (1948), et Le Mystérieux Docteur Korvo, d’Otto Preminger (1949), où Gene Tierney est innocentée d’un crime grâce à son mari psychiatre. Après Soudain l’été dernier (Joseph L. Mankiewicz, 1959), où il faudrait plusieurs divans pour apaiser la haine entre Katharine Hepburn et Elisabeth Taylor, John Huston réalise le seul biopic à ce jour du père de la psychanalyse avec Freud, passions secrètes (1961). Dans tous ces films (et, bien plus tard, dans La Chambre du fils, de Nanni Moretti), on ne plaisante pas avec la thérapie.

Puis vint Woody Allen, névrosé en chef, accro au divan, sachant en montrer la beauté introspective (Une autre femme, 1988), mais aussi le ridicule (Annie Hall, 1977) jusqu’à se moquer de ses pouvoirs… magiques (le sketch Le Complot d’Œdipe dans New York stories, 1989). Depuis ce génie de
https://www.telerama.fr/cinema/dix-films-pour-envoyer-votre-psy-se-faire-soigner,150893.php

et alii dit: à

un commentaire su woody sur babelio
Destins tordus de Woody Allen
Une fois en Amérique, Needleman redevint un objet de controverse. Il publia d’abord son fameux « Que Faire si le non-être vous attaque subitement ? » puis son oeuvre classique sur la philosophie linguistique « L’essence n’est pas essentielle pour fonctionner », qui fut portée à l’écran sous le titre « Trente Secondes à Tokyo ».
et voilà , il y a des erdélien-nes de « fonction!

B dit: à

Ne manque pas de grandeur, patati patata.

A moins d’être infra centimetrique, les hommes sont grands. excusez moi de faire partie du groupe des analphabètes et illettrés techniques.

200 usd, c’est pas cher.sélection par l’argent du public pour éliminer les agités que la pauvreté rend dangereux et oublieux d’une éducation que peut être ils n’ont pas reçue. C’est plus abordable que d’autres divertissements. Une corrida? Je pense à cela parce qu’en considérant le nouveau billet, je me disais que Passou lâchait un nouveau taureau dans l’arène et là me vient l’image d’un quartier de viande jeté aux fauves.
Pablo, vous vivez notre capacité à l’humour comme une compétition, à celui qui rira le plus rapidement, le plus juste, le plus fort . Il m’est arrivé d’être seule à rire dans une salle, en y pensant, comme c’est assez fréquent, j’en conclus que je ne suis même plus en phase avec l’auteur , je me suis vraisemblablement inventé un monde où les choses, les situations, les êtres n’ont plus que d’intérêt s’ils génèrent un sentiment de gentille dérision.

Jazzi dit: à

Chez Borges, c’était terriblement petit bourgeois, chargé et de mauvais goût !

closer dit: à

Vérifions l’original petit x:

“I took a speed-reading course and read War and Peace in twenty minutes. It involves Russia.”

La traduction habituelle est:
« ça parle de la Russie… », que je trouve meilleure que celle de Passou.

et alii dit: à

encore W.A @ P.Assouline et quelques autres
« Le Petit Woody Allen illustré de Woody Allen
Les intellectuels sont comme la Mafia, ils tuent les leurs.

Pablo75 dit: à

Purée l’aveu d’Alexia Neuhoff !! Elle a avec son mari une relation sadomasochiste classique et doit fréquenter les clubs SM chics de la capitale: « Comme à l’accoutumée, il défait sa cravate, l’expédie sur le tapis et replonge dans la lecture de son journal.[…] ces Brésiliens, ils sont doués pour la musique », fais-je en ramassant la cravate pour la porter dans le panier à linge. »

Le lacée de cravate doit être le signal qu’ils ont entre eux pour indiquer que la séance bdsm va avoir lieu…

Pablo75 dit: à

Chez Borges, c’était terriblement petit bourgeois, chargé et de mauvais goût !
Jazzi dit:

(C’est Bianciotti qui te l’a dit?).

Chez Borges c’était chez sa mère, une femme née en 1876 tout de même, et à Buenos Aires, une ville qui n’est pas très connue dans le monde par le bon goût de ses habitants. Quant à celui de Borges, rappelons qu’il était aveugle et que, donc, l’ameublement des appartements ne devait pas être sa préoccupation majeure…

Jazzi dit: à

« (C’est Bianciotti qui te l’a dit ?) »

On peut le voir dans le twit de Passou
t.co/BXEua6Eszo

Passou dit: à

Merci à x et closer pour les précisions, c’est fait

Marie sasseur, j’ai souvenir d’un concert de Woody Allen et de sa formation de pépés jazzeux il y a une vingtaine d’années à la salle Pleyel. Musicalement, ça ne valait pas un clou. Ca doit être sympa au Caveau de la Huchette, mais là… Sans sa notoriété, jamais il n’aurait rempli une telle salle.

Chaloux dit: à

@DHH, évidemment, cette remarque ne vous concerne absolument pas. Comment cela pourrait-il être? Qui pourrait dire une chose pareille? Vous êtes ma surprise du matin.

Jazzi dit: à

« Woody Allen y confie vouloir s’établir écrivain s’il ne pouvait plus être en mesure de filmer »

Si c’est comme pour la musique, un violon d’ingres, mieux vaut qu’il continue à filmer, sinon rien !

christiane dit: à

Ne peut-on considérer l’affaire Woody Allen comme une tragédie, demande Pierre de Gasquet à Elisabeth Roudinesco pour « Les Echos Week-End » ?

« Non, je ne vois pas de dimension tragique dans cette affaire de famille. Ce n’est ni les Atrides, ni les Labdacides, ni Les Damnés de Visconti, ni Le Parrain de Coppola, mais plutôt une comédie de boulevard. Voilà une actrice qui a quinze enfants, dont onze ont été adoptés, et voici un metteur en scène qui a épousé l’une des filles adoptives de cette actrice, et qui a adopté avec celle-ci deux autres enfants, parce qu’il refuse d’engendrer une progéniture. Voilà un fils qui dénonce les abus de son père et dont la mère affirme qu’il serait le fils de Frank Sinatra, plutôt que celui de ce père qu’il dénonce. Et voilà que, depuis des années, parents et enfants se déchirent par médias interposés. Certains enfants prennent le parti de la mère, d’autres celui du père et rien ne les arrête dans la poursuite de leur jouissance à se haïr les uns les autres. Une situation tragique suppose que les «héros» soient en mesure d’affronter leur propre humanité, face à un destin qui les contraint à agir en sens contraire de leur désir, ou qui, au contraire, les entraîne vers une démesure transgressive, d’où ils ne peuvent s’échapper […] »

Quant à la publication du livre, elle répond :
« Je pense que la liberté des éditeurs doit être inconditionnelle dans le cadre du respect de la loi. On ne diffuse pas de textes injurieux, antisémites, racistes ou qui violent le principe de la vie privée d’autrui… À partir de là, tous les chantages visant à interdire la publication d’un livre sont inadmissibles, d’où qu’ils viennent. Nous sommes dans une période où fleurissent des meutes indignées qui portent atteinte à la liberté d’expression en s’érigeant en tribunal. Plutôt que de critiquer le contenu d’une pièce, d’un livre, d’un film, ces meutes font pression auprès des producteurs, éditeurs, conservateurs de musée, pour faire interdire des spectacles, des expositions ou des œuvres qui ne leur conviennent pas. […] »

Un article intéressant à lire dans « Les échos du week-end » du 22/05/2020 :
https://weekend.lesechos.fr/cinema/0603270971186-woody-allen-memoires-dun-paria-dhollywood-2347555.php

Jazzi dit: à

Et moi, Chaloux, je figure parmi les cocus de Bagdad, selon toi ?

christiane dit: à

Quant à Woody Allen lecteur, c’est la fin d’un article « La rose pourpre de Woody Allen » de Pascal Louvrier, pour « Causeur » (12/06/2020), que je retiens :

« […]La littérature tient une place importante dans ses mémoires. Mention spéciale pour Tennessee William. Il évoque ses pièces, vues plusieurs fois, ainsi que le film Un tramway nommé désir, «la perfection artistique absolue». Il ajoute : «À l’exception de cette fin à la con, qui cède aux exigences de ce que D. H. Lawrence appela la « crétinerie de la censure »». Dans cette perfection atteinte, il n’oublie pas Marlon Brando «poète vivant». Il écrit : «C’est un acteur qui fit irruption sur scène et changea l’histoire du jeu théâtral. La magie, le décor de la Nouvelle-Orléans, le Quartier français, les après-midi pluvieux et moites, la partie de poker. Le génie artistique à l’état pur, toutes catégories confondues.» Ça fait du bien de lire un esprit libre.
Le réalisateur de Minuit à Paris se souvient de ses rencontres avec Truffaut, Resnais, Godard, son coup de téléphone matinal à Fellini «génie du cinéma». Les pages défilent, on les lit avec gourmandise, parfois nostalgie, une musique de Sidney Bechet dans la tête. On ne peut s’empêcher de penser que c’était mieux avant. »

christiane dit: à

Dans le billet de Passou, je ne comprends pas cette idée de faire débuter l’entretien par cet enregistrement, suivant ce bref dialogue :
«Vous aimez Philip Roth ?
– Bien sûr ! J’ai lu la plupart de ses livres. Pourquoi ?
– Parce que lui ne vous aime pas
– Ah…».
Puis d’observer les réactions attristées de W.A. : « A mesure que se déroulait cette crucifixion sur canapé, Woody Allen, accablé, enfonçait sa tête dans ses épaules, triturant nerveusement un élastique ramassé sur la table jusqu’à le faire éclater à la fin. »

Passou entomologiste ? je ne connaissais pas.

Jazzi dit: à

A propos, votre panthéon littéraire est-il toujours inchangé, demanda Passou ?

A quoi Woody Allen répondit : « Toujours. Les poèmes d’Emily Dickinson et de T.S. Eliot, le Flaubert de L’éducation sentimentale, le James Joyce d’Ulysse, le Dostoïevski des Frères Karamazov, Tourgueniev énormément, Tchekhov bien entendu, et puis Saul Bellow. Ils comptent tous beaucoup pour moi. Ah, et j’oubliais, Philip Roth… »

bouguereau dit: à

Ce soir mon (cher) mari a choisi un article « Quand Neymar contrôle son ballon, on entend Mozart »

il y a dpuis des lustres des disigneur sonore..en gros dpuis lhinvention de technique denregistrement..c’t’important drevnir à ce point là..même si « lacoustique » d’un stade est surprenante sur le terrain on « chasse le son »..c’est vévé je crois qui a été le premier à miser sur le son d’une porte..le fameux son « autoclave »..je mets tout ça en parallèle pour s’étonner qu’un avis de dryon..critique etc..sur le « son neymar »..soi si « pauvre » de musicologie..si a sdmander si ces gens s’échangent des liens « youtube » en connaissance de -toutes- les causes..et c’est souvent comme ça

Jazzi dit: à

« Passou entomologiste ? »

Non, Passou sadique, Christiane !

bouguereau dit: à

lassouline préfère glozer sur woody allen qui a dit a plusieurs reprise qu’il méprise gentiment les européens tout en prenant leur argent que sur onfray..trop présent polémique discutable etc..je fais le ralléle parce qu’aburdum et -certain-..c’est son droit..il a du biscuit

bouguereau dit: à

Non, Passou sadique, Christiane !

du flan..et cricri..haussi..avec ses bilvesée ‘sur la tragédie’ en seconde main ridicule..pour viser enfin les fatigués..fatigués d’avoir a revnir sur de tel navet de polémique..sans qu’on les prenne enfin en faute de mauvais gout et de mauvaise foi..tant ils sépuise a ce qu’on les hinvite a y apliquer leur sens critique..me fais je bien comprendre

Phil dit: à

..Spillane. on le comprend : « En quatrième vitesse », grand souvenir

fallait poser la question qui tue, dear passou: avez-lu Christina Rosseti ? aussitôt, élastique dans le pif. bon, la conclusion de la notule…toujours plaisir à voir, un ashkénaze qui a mal tourné

bouguereau dit: à

M’enfin, on peut toujours croire que les parisiens sont « plus » que les autres…

..pas personne peut être plus afrenchézado qu’pédro bonne clopine

Pablo75 dit: à

On peut le voir dans le twit de Passou
Jazzi dit:

« Si tuviera que nombrar a un escritor de lengua española de nuestro tiempo cuya obra vaya a perdurar, a dejar una huella profunda en la literatura, citaría a ese poeta, cuentista y ensayista argentino que le prestó su apellido a Graciela Borges, a Jorge Luis Borges. »

Le début de l’article de Vargas Llosa est complétement raté, ce qui est rare chez lui. Pourquoi « vaya a perdurar » au lieu de « va a
perdurar »? Ce « vaya » enlève de la certitude à son pronostic sur la postérité de Borges, dont personne doute. Et après l’allusion à l’actrice argentine, que no viene a cuento, comme on dit en espagnol…

bouguereau dit: à

« En quatrième vitesse », grand souvenir

les premiers fimes de oody allen étaient de gentil nanar pour bidasse..il aurait pu continuer sur cette voie mais il a été ‘araisonné’ comme dirait heideguère

Pablo75 dit: à

Coquille dans la première ligne: …Woddy Allen…

Jazzi dit: à

« lassouline préfère glozer sur woody allen qui a dit a plusieurs reprise qu’il méprise gentiment les européens tout en prenant leur argent »

Pique l’oseille et tire-toi !

S’il y a mépris pour « le public d’objets culturels de la Fnac », c’est plutôt chez Philip Roth qu’on le trouve, pas chez Woody Allen, le boug !
On croirait entendre renato…

et alii dit: à

le lien envoyé par Christiane est vraiment intéressant ;il cerne la question de « l’autodérision »
qui n’est pas une pratique familière des erdélien-ne-s, et on peut, d’après le lien, la percevoir, cette pratique comme un stratagème pour attirer certaine connivence avec les autres , à la différence des interprétations de « plainte » et « complainte » supposées, ces plaintes , et la différence de réception du travail de W.A. EN France et aux states vient en partie des « conformismes »(roudinesco) culturels,me semble-t-il, (LSP a récemment titré « océan poncif »sur l’ambiance culturelle)

Chaloux dit: à

Assouline ne va pas rater une occasion de roter le nom de Roth, parce qu’il faut absolument que Brotin le Petit écoule son stock de Pléiades. Roth! Roth! Roth! Roth! Roth! Roth! Roth! Vous n’avez pas fini d’en bouffer, du Roth.

-Vous disiez?
-Roth!

-Quelle heure est-il?
-Roth.

-Qu’est-ce qu’on mange?
-Roth.

-Où sont les toilettes?
-Roth

Roth! Roth! Roth! Roth! Roth! Roth! Roth!

On sert son maître où on ne le sert pas. C’est l’art industriel, comme chez Flaubert. Nonobstant la fabrication de marionnettes littéraires etc. Une existence bien remplie.

(La liste est secrète, Jazzi, et comme dirait Bousemolle, mon nain de jardin, uniquement consultable après virement sur un de mes comptes situé aux Bahamas. On cause sérieusement, ou pas).

bouguereau dit: à

est il necessaire de dire que les rires et aplaudissement sont -haussi- du design sonore bonne clopine..un artzfact pour qu’on se voit et qu’on soit vu dans la picture..bon j’ai rien contre les espenssif qui « partage » dans la salle..bon..et même les baleines qui se gondolent a faire choir leur popcorn sur les jnoux a dirfilou..passe..mais sur les ceusses a baroz..concentré..ça nuit gravment à son sérieux critique cinéfilique..et quelquefois a sa bafoulole rétrospective quil nous ‘livrait’ ‘la bas’..alors afrenchézado histérico..molo

bouguereau dit: à

mon nain de jardin, uniquement consultable après virement sur un de mes comptes situé aux Bahamas

hallons bon..ton agent pernod ricard t’as demandé une rallonge..’faut taxer les cons’

et alii dit: à

un article récent sur l’autodérision qui laisse penser que c’est une « bonne question »
« Selon la chercheuse Jennifer Stanley, les seniors aiment l’humour dit «affiliatif», c’est-à-dire un humour social, bienveillant, qui permet de créer du lien avec les autres. Le jeune préfère un type d’humour agressif qui défie les limites du politiquement correct.

Au-delà de l’effet de génération, une des hypothèses de Stanley est que les seniors apprécient l’humour «sympathique», car cela les aide à surmonter les difficultés de la vieillesse. Ceci dit, l’échantillon de l’étude est assez faible (une vingtaine de seniors) et il serait dommage de conclure qu’après 65 ans, on est condamné à n’apprécier que l’humour inoffensif et consensuel des vieilles sitcoms d’Antenne 2.
http://www.slate.fr/story/92797/vieux-sens-humour

En savoir plus: Sciences Culture blagues rire satire Curb Your Enthusiasm The Office

bouguereau dit: à

Souviens-toi, le boug

je me souviens baroz..à la différence des bouquins..pour le temps qu’ils demandent?..le cinéma a toujours ‘affiché’ une grande supériorité..pouvoir entretenir et flatter notre mauvais gout dont on ne se départira jamais de toute sa vie comme un caprice de riche..moi haussi j’ai mes cotés ‘bien cultivés’..et j’en ai le souvenir également pour la littérature..car j’ai été pas conseillé à mes débuts de lecteur et ai pu me laisser aller à mes ‘penchants’..c’est d’un phénoménal enseignement psychologique

hamlet dit: à

je vais encore parler de lui, mais dans Match Point il s’agit bien de Dostoïevski, pas les frères K, mais Crime & Châtiment, puisque l’arriviste meurtrier le lit et l’accomplit à sa façon, je n’en parlerai pas plus, mais il faut avoir à l’esprit que si ce livre a fait perdre les pédales à Nietzsche c’est parce que l’auteur y démolit la thèse du « surhomme »n je n’entrerai pas dans les détails sinon on va encore dire que je veux donner des leçons aux gens cultivés présents ici, sauf à dire que si Allen essaie de réécrire une version « allégée » de ce bouquin soit il manquait de moyens intellectuels pour le faire, soit il n’a rien compris à ce livre, ce qui revient à peu près au même.

quand à l’image « métaphorique » de la balle qui hésite à savoir de quelle côté elle va tomber c’est presque aussi nul que du Camus.

Pablo75 dit: à

« Passou entomologiste ? »
Non, Passou sadique, Christiane !
Jazzi dit:

Exact. Il a le sadisme des Béliers, même si P.Assouline n’est pas un pur Bélier (ascendant Cancer, avec la Lune en Gémeaux – comme tant d’écrivains et journalistes -, Mercure en Poissons, Mars et Jupiter en Taureau, Saturne et Neptune en Balance, etc. Il n’a que le Soleil et Vénus en Bélier – suffisamment, quand même, pour aimer la boxe…).

hamlet dit: à

Roth a bien raison de dire que WA c’est un truc pour les européens pseudos cultivés, c’est le juif new yorkais du pseudo intellectuels à 2 balles.

la « philosophie » de Woody Allen, la « vision du mone » de Woody Allen : ils attendaient chaque année la sortie de son film, lui préparant d’avance des tonnes d’éloges toutes faites qui étaient à chaque fois à peu près les mêmes quel que soit le film.

le summum du ridicule ayant été atteint avec les critiques de son dernier film.

Roth a raison, et il devait aussi savoir qu’il était lui-même au roman ce que WA était au cinéma, en bien pire.

hamlet dit: à

et Pablo qui nous joue sa Madame Soleil.

Pablo celui qui essaie en vain d’humilier les autres.

Pablo : l’humiliation fait partie de la défense de vos valeurs universelles ?

c’est en l’humiliant que vous avez réussi à faire fuir WGG ? pauvre A.lba, je l’aurais cru plus résistant.

Jazzi dit: à

Pablo75, je viens de finir de lire le chant vingt-cinquième du Purgatoire de La Divine comédie. Où l’on voit que Dante s’intéressait à l’astrologie !

« Il était l’heure où le monter ne souffrait point de retard, le Soleil ayant laissé dans le Taureau le cercle du méridien, et celui de la nuit dans le Scorpion. »

Tout ça pour dire qu’il est deux heures après midi !

Pablo75 dit: à

je vais encore parler de lui, mais dans Match Point il s’agit bien de Dostoïevski, pas les frères K, mais Crime & Châtiment
hamlet dit:

Mais tu fais quoi ici, Pétomane Ultracrépidarien? Je croyais que tu étais en train de fonder l’AGECMD (Atelier Gratuit d’Écriture Créative Maurice Desborels) dans les quartiers nord de Marseille !

Tu me déçois vraiment, là.

Tu reviens encore nous bassiner avec ton Dostoïevski, alors qu’ici il n’a plus des secrets pour personne (c’est un blog que les analphabètes ne fréquentent pas beaucoup, tu sais?).

Ce n’est pas ici qu’on a besoin de tes Perles de Pétomane sur Proust ou Roth, mais chez les jeunes défavorisés de ta ville, mon pote ! Si tu étais vraiment de gauche tu aurais disparu de ce blog de bourgeois cultivés depuis longtemps.

Mais au fond tu n’es qu’un pitoyable Pétomane, dont le vrai rêve est de péter dans la soie…

hamlet dit: à

passou sadique… on aura tout lu !

sur cent articles de passou vous n’en trouverez qu’un ou deux qui soient polémiques !

les autres caressent toujours dans le sens du poil et naviguent dans le sens du vent !

sadique… vous prenez passou pour Léon Bloy ?

carambaaaa encore ratééé

hamlet dit: à

hého madame soleil, refaites-nous donc le thème astral de passou !

vous vous êtes planté de planète !

Chaloux dit: à

les autres caressent toujours dans le sens du poil et naviguent dans le sens du vent !

Hamlet est encore plus méchant que moi… Le sens du poil et le sens du vent servent à faire rentrer le pognon. La mission divine que s’est confiée Assouline auprès de ses amis, propriétaires de fortunes de plus de dix millions…

@Hamlet. Blabla n’est pas parti à cause de Pablo, ni de moi. Il est parti parce qu’il a pensé peut-être à raison qu’Assouline lui avait piqué le sujet de son livre. Nuance.

Jazzi dit: à

« le summum du ridicule ayant été atteint avec les critiques de son dernier film. »

Voilà ce que j’en disais (sobrement) ici même, hamlet :

« 18 septembre 2019 à 21 h 07 min
« Un jour de pluie à New York » de Woody Allen.
Une comédie légère sur les jeux de l’amour et du hasard : il pense épouser celle-là mais c’est finalement celle-ci qui, contre toute attente, lui était prédestinée.
Et inversement.
Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont riches et cultivés, ils habitent New York, ils aiment le jazz et ils ont de l’humour.
Dans son genre, « Un jour de pluie à New York » est une ultime variation plutôt réussie… »

Clopine dit: à

Oups ! Ce n’est pas une jeune « K. », mais UN jeune « K »…

Il va être plus difficile à vendre, mais tant pis : on l’aime comme il est !

Je vous informerai du nom que nous allons choisir !!!

hamlet dit: à

Jazzi : « Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont riches et cultivés, ils habitent New York »

pas les deux ? la gourdasse elle vient du sud !

et Woody Allen traite bien cette jeune sudiste comme Pablo traite les jeunes des quartiers nord de Marseille.

plus le côté référence lourdingue si cher à ce cher Woody :

Gatsby / Fitzgerald
et Ashley / « autant en emporte le vent »

Jazzi dit: à

« Il va être plus difficile à vendre »

Il était temps de vous en apercevoir, Clopine !
Je t’aime, je te vends.
S’il est bien monté comme un âne, il ne devrait pas y avoir de problème…

hamlet dit: à

Chaloux dit: les autres caressent toujours dans le sens du poil et naviguent dans le sens du vent !

Hamlet est encore plus méchant que moi…
 »

ce n’était pas dit méchamment : passou est dans la norme dans la critique aujourd’hui.

tous les critiques sont consensuels : ils ne parlent des livres et des films que pour en dire du bien : c’est juste dans l’air du temps.

Léon Bloy c’est pour la nostalgie.

Jazzi dit: à

La jeune sudiste est particulièrement plus friquée que les jeunes des quartiers nord marseillais, hamlet !

hamlet dit: à

dans la référence lourdingue le pire de Woody c’est ce film sur ce prof de philo avec son étiquette collée sur le front : « je suis un nietzschéen ».

au cas où les spectateurs ne l’auraient pas remarqué.

le plus drôle c’est quand on lit les critiques des journaux parisiens à chaque fois on s’attend à voir un film d’Ettore Scola !

christiane dit: à

Jazzi dit: « « Passou entomologiste ? »
Non, Passou sadique, Christiane ! »

Non, je ne pense pas, Jazzi.
C’est un jeu de stratégie visant à étudier un comportement. La suite de l’entretien, plus détendue le prouve. Une épreuve qu’il aurait pu subir et il a dû imaginer comment il aurait réagi, répondu.
Les êtres humains sont d’excellents sujets d’étude…
Je ne pense pas qu’il soit intéressé par une collection naturalisée, figée, encore que sur un autre plan (pas les billets) mais dans les pages de commentaires, les paroles figent leur auteur dans des portraits que même le temps et l’heure ne singularisent plus, des affaires classées…

J’aime certains films de Woody Allen (Manhattan – Match Point – Café Society – Radio Days – Guerre et amour – Annie Hall – Intérieurs – La Rose Pourpre du Caire…) au point de les revoir avec plaisir de préférence en v.o.. Il m’arrive d’ailleurs de plus en plus souvent ne plus lire les sous-titres mais de regarder attentivement les visages, d’écouter les voix, de noter les gestes, la façon de filmer, les paysages où se déroulent ces histoires. Une façon de devenir bilingue…
Sa vie privée… E.Roudinesco a bien résumé ! Son rapport à la littérature, intéressant sans plus. Sa culture cinématographique davantage.

hamlet dit: à

Jazzi je ne parlais du fric : je parlais du mépris !

Woody traite cette gamine comme une conne,

comme Pablo traite les gamins des quartiers nord de Marseille.

pourquoi ? parce que notre Pablo madame soleil est une homme cultivé qui défend les valeurs universelles !

Marie Sasseur dit: à

Hello Passou,

« Un soir au club »… avec Woody Alien en guest star gâteuse.
« Ca doit être sympa au Caveau de la Huchette, mais là… Sans sa notoriété, jamais il n’aurait rempli une telle salle. »

Sympa, comme les conf’ de dsk, alors!

Non, croyez moi, Passou, un soir au club avec n’importe quel (non, pas tout a fait) plombier-chauffagiste, et loin des caves de Paris, ferait mieux, sans aller aux US.

http://www.leseditionsdeminuit.fr/livre-Un_soir_au_club%C2%A0-1661-1-1-0-1.html

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…samedi 13 juin 2020 à 13 h 09 min.

…Refrains,…çà vaut mieux que,…d’attraper la scarlatine,…
…que d’avaler de la mort aux rats,…
…que de sucer de la naphtaline,…

…trop de censure,…par les nombrilistes nazie de la bible dominatrice,…
…je lit, et me rend absent,!…
…j’étudie l’anglais tout seul,…of course,!

…que çà vous serve de leçon,!…etc,!…

hamlet dit: à

le problème dans ce film c’est que Woody traite cette fille comme une conne simplement parce qu’elle arrive de Tucson !

et après on s’étonne que ces gens votent pour Trump.

il suffit de voir ce film de WA pour comprendre pourquoi Trump est le président des EU !

mais j’imagine que ce doit être le genre de détail qui passe à mille mètres au dessus de la têtes de notre bel intellectuel new yorkais !

quand on commence à pédaler dans la semoule faut arrêter de pondre des connerie, parce que si les habitants de l’Utah ou du Kansas ont vu ce film c’est sûr qu’ils revoteront pour Trump !

pourquoi ? parce qu’ils en marre de voir ces putains d’intellectuels et journalistes new yorkais les prendre pour des cons !

hamlet dit: à

Jazzi d’ailleurs c’est marrant que tu dises « elle aussi elle est riche ».

l’argent n’est plus le critère qui divise les pays, ce critère aujourd’hui c’est la culture !

relis tout ce qu’écrit Pablo et tu comprendras ce que je veux dire.

et alii dit: à

ai relu le billet en lien où P.Assouline écrivait:
Bellow, qui est devenu un ami très proche, avait réussi à absorber le plus de vécu américain en créant son propre langage, tout comme Céline. IL a déjoué les idées reçues en vertu desquelles la culpabilité et la déprime étaient kafkaïennes et il en a exalté l’exubérance à travers un récit »
LORSQU4avec mon amie américaine, j’échangeais lecture et conversations en français contre lectures et conversation en américain , elle me fit lire Augie:c’était évident que ça marcherait entre nous,trois, quatre ? j’ai eu un plaisir immense à partager avec elle qui vivait chez nous; elle avait été secrétaire à la fac; l’ambiance culturelle usa, elle me la « transmit », en invitant même une poétesse américaine, épouse d’ un photographe; et, c’est jeune que j’ai été voir les premiers Allen en FRANCE. et l’ai suivi ; je ne crois pas qu’il soit un ado attardé , juste un artiste qui a le sens du public aussi ;

Clopine dit: à

Moi j’ai surtout ri à perdre… Allen…Depuis « tout ce que vous voulez savoir sur le sexe » à « Annie Hall.

Il y a pourtant un film « shakespearien » d’Allen qui m’avait émue, à cause de la beauté splendide des images : « comédie érotique d’une nuit d’été »…

Je trouve pourtant qu’il n’a jamais été aussi bon que dans les comédies romantiques…

Match Point fonctionne, certes, mais il y a quelque chose de « glacé » dans son regard sur les personnages, qui me rebute un peu.

Tandis que rien que de repenser à Woody avec son homard, dans sa cuisine,le sourire me vient aux lèvres…

On tous quelque chose en nous de Woody Allen, pas vrai ?

(quand au « scandale » privé, je crois que, pour une fois, Madame Roudinesco a raison. J’ajouterai juste que nous sommes tout de même collectivement un peu responsables du sordide pathétique (on ne sait trop quel épithète prime) de ce déballage familial : pourquoi sommes-nous si attirés par tout ce qui touche la célébrité ? )

Jazzi dit: à

Christiane, Passou est un pro de l’interview. Il attaque Allen à l’os avec Roth, et finit avec… Roth : ainsi la boucle est parfaitement bouclée !

Chaloux dit: à

@Hamlet.

Triste époque de larbinat généralisé.

Jazzi dit: à

hamlet, je n’ai jamais senti de mépris pour qui que ce soit chez Allen, maître de l’autodérision. C’est surtout des intellectuels new-yorkais et lui le premier dont il se moque dans ses films. Et dont on rit. La « conne » de Tucson, comme tu dis, apporte un peu de sa fraîcheur à l’histoire : comment peut-on être new-yorkais ?

B dit: à

Clopine, bien que ce genre d’info ne m’intéresse pas, que je déplore le flicage et déballage permis et relayés par les nouvelles technologies, d’une part les célébrités admirées par la partie correspondante de l’humanité a valeur d’exemple , de l’autre c’est tellement moins sordide d’apprendre qu’un_ _tel célèbre épouse sa fille adoptive que de suspecter son voisin d’attouchements sexuels envers des enfants qu’ils soient les siens ou pas. WA est transgressif. Sa psychanalyse ne l’a pas aidé à résoudre ses problèmes. On dirait même qu’elle l’a mené à épouser un schéma relationnel absolument inattendu, inacceptable? La filiation n’échappe pas au symbole qu’elle soit naturelle ou adoptive et s’il l’on pose des mots sur cette figure géométrique, son mariage est incestueux.

Jazzi dit: à

« et après on s’étonne que ces gens votent pour Trump »

Bonne excuse pour toi pour voter Marine Le Pen, hamlet !

B dit: à

Ont valeur… Mes excuses.

et alii dit: à

clopine, bonnes questions, vous avez raison! je me souviens que des femmes françaises m’ont dit que leur
psy leur donnait en exemple ,pour soutenir leurs interprétations et conseils ,la bio de célébrités américaines , parfois selon des mag féminins(lesquels sont lus par les hommes;impossible en bib de mettre la main sur un mag féminin,c’était toujours un homme qui le lisait)et je me souviens des adoptions d’enfants si à la mode chez les actrices, selon la presse;

DHH, dit: à

Est-ce que d’autres pensent comme moi que que le calembour poussif qui sert de titre au billet n’est pas à la hauteur de ce à quoi Passou nous avait habitués en fait de titraille?

Jazzi dit: à

« son mariage est incestueux. »

Et pourquoi ne pas penser que son mariage est heureux, B. Après bien des tribulations amoureuses, Woody Allen a fini par trouver la femme de sa vie.
Impardonnable !

Jazzi dit: à

L’inceste est une affaire de consanguinité, B.

Chaloux dit: à

J’espère que ce petit âne ne finira pas en infâme saucisson comme tant d’autres de ses congénères.

et alii dit: à

je ne vois pas pourquoi P.Assouline devrait limier ses calembours après nous avoir rappelé Bacon and eggs ! ici, c’est en accord avec son « motif » ;
pourquoi ce serait un privilège des esdélien-ne-s de badiner sur l’appellation ;ou alors il faudrait revoir les « règles » de la « rdl » en requestionnant la notion de « cohérence »:or P.Assouline n’accable pas W.Allen lui ;

et alii dit: à

limiter

Chaloux dit: à

Par contre, j’espère que Gigi la visqueuse finira en infâme saucisson, comme trop peu de ses congénères!

Hurkhurkhurk!

B dit: à

Dans l’homme irrationnel, le prof projette de tuer un juge, c’est le but qui selon lui redonnera du sens à sa vie. Le juge est mauvais juge mais en le tuant le prof outrepasse les lois, prend la place du juge et s’acquitte puisque pour une raison estimée juste, le crime sera commis sans que soit rendu possible un jugement. La notion de crime est abolie par un tour de passe-passe au profit de celle de justice. Bien sûr, tout ne se passe pas comme il l’avait prévu.

et alii dit: à

souvenir d’avoir entendu « ouaknine » (MAO) expliqué le le « oua » à son public comme Walt DISNEY

Jazzi dit: à

« impossible en bib de mettre la main sur un mag féminin, c’était toujours un homme qui le lisait »

Les pauvres, ils cherchent à comprendre à quoi rêvent les femmes d’aujourd’hui, et alii !

B dit: à

De filiation, également et d’acceptation du symbole donc du langage, non?

Marie Sasseur dit: à

#or P.Assouline n’accable pas W.Allen lui ;

Mais qu’il nous foute la paix ce vieux redesseur de torts d’Et Al. Il cause d’où ce cinglé ?

On est encore libre de ne pas aimer les névrosés, à la sexualité plus que louche !

et alii dit: à

JAZZIje me doute bien qu’ils espèrent y trouver des explications, et des  » solutions » à leurs problèmes

Jazzi dit: à

« De filiation, également »

Les enfants adoptifs de Mia Farrow semblaient être sa chose exclusive, B.

et alii dit: à

je crois que les psys se demandent pourquoi ils ont certains types de névrosé-e-s , ou de pervers-es , au point d’être spécialisés; on a dit que Lacan prenait des gens qui lui apporteraient des savoirs dont il avait « besoin » , y compris sur « la vie, le monde » comme il va

hamlet dit: à

Jazzi dit: à
« et après on s’étonne que ces gens votent pour Trump »
Bonne excuse pour toi pour voter Marine Le Pen, hamlet !
 »

???

Jazzi ça t’arrive de réfléchir ? si je votais pour Marine ça ne me gonflerait pas autant, au contraire ça me ferait plaisir de voir tous ces gens cultivés (comme dit Pablo) déserter le réel.

B dit: à

Jazzi, ce n’est tout de même pas tout à fait comme s’il avait rencontré cette très jeune fille par hasard alors qu’elle avait, disons 18 ans et lui 50.

et alii dit: à

jazzi, je vous assure que l’adoption fut une question- un symptome- d’actrices:
Angelina Jolie, Charlize Theron, Sandra Bullock, Josiane Balasko ou encore Katherine Heigl : toute ces stars ont un point commun, elles ont adopté un ou plusieurs enfants. Que ce soit pour devenir mère ou agrandir leurs familles déjà existantes : découvrez vite les stars qui ont adopté !
https://www.viepratique.fr/people/stars-adoption-enfants-587328.html#item=1

et alii dit: à

b, je me demande si « les hommes » n’aiment pas la facilité
cela dit c’est WA qui a dit « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué »

B dit: à

On peut toutefois continuer de mal dire les choses, optimisation pour évasion par exemple, en partant de ce principe tout peut être faussé. Si on refuse de nommer, de designer avec les termes adéquats il est rendu possible de laisser tout et n’importe quoi partir à la dérive. Plus rien n’aura de signification, aucune entreprise n’aura de sens.

et alii dit: à

je veux être l’imbécile qui écrira maintenant
« Mal nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde. » qui n’est peut-être pas de Camus

Jazzi dit: à

« je vous assure que l’adoption fut une question- un symptome-d’actrices »

Tout commence avec Joséphine Baker, et alii !

et alii dit: à

Joséphine Baker,
racontez leur pour les calmer, moi, je ne sais rien Jazzi

hamlet dit: à

B dit: Dans l’homme irrationnel, le prof projette de tuer un juge, c’est le but qui selon lui redonnera du sens à sa vie. Le juge est mauvais juge mais en le tuant le prof outrepasse les lois, prend la place du juge et s’acquitte puisque pour une raison estimée juste, le crime sera commis sans que soit rendu possible un jugement. La notion de crime est abolie par un tour de passe-passe au profit de celle de justice. Bien sûr, tout ne se passe pas comme il l’avait prévu. »

ça c’est le résumé de Crime et Châtiment.

sauf que Raskolnikov ne fait pas le choix du « surhomme », alors que ce prof (comme le personnage de Match Point) fait le choix de Nietzsche, et sauf que dans Match Point intervient cette histoire de hasard et de libre arbitre de tennis à de Flushing Meadow qu’on se demande ce que ça vient faire là dans la mesure où quand on commet un crime il faut acccpter l’idée qu’il puisse y avoir des victimes collatérales.

il n’y a qu’un imbécile comme Camus pour pondre des trucs du genre entre la justice et sa mère il préfère sa mère, qu’est-ce qu’on en a taper de sa mère.

hamlet dit: à

et qu’on ne vienne pas me dire que je ressors Dostoïevski en l’occurrence c’est Woody Allen qui nous bassine avec Dostoïevski : il s’imagine qu’en montant sur ses épaules il verra plus loin : ce n’est pas le cas ! comme Camus avec ses pièces de théâtre dostoïevskiennes à la noix.

hamlet dit: à

bizarre ce titre, je pense que c’est un jeu de mot inspiré de Giono, quand il parle des éleveurs de moutons à Sisteron, leur dicton « être fatigué à en perdre la laine ».

vois pas le rapport avec Woody, sauf à le traiter de mouton ?

hamlet dit: à

article sadique ? je dirais plutôt « pervers », parce que passou ne dit pas de mal de Woody, il dit le mal qu’en pense Roth.

c’est peut-être une voie possible pour les critiques qui ne disent jamais de mal d’un auteur : utiliser une autre personne qui en dit du mal à sa place ?

hamlet dit: à

alors je ne vous dirai pas ce que je pense de Sollers par contre je vais vous narrer tout le mal qu’en dit untel ! génial !

sûr que Léon Bloy n’aurait jamais permis à un autre de dire du mal de quelqu’un à sa place…

hamlet dit: à

Roth : « un succès plus européen qu’américain »

ça c’est gonflé de la part de Roth, parce que sans l’Europe, et surtout sans la France (seul pays à lui accorder des prix littéraires) il n’aurait certainement pas été ce qu’il a été.

closer dit: à

« Tandis que rien que de repenser à Woody avec son homard, dans sa cuisine, le sourire me vient aux lèvres… » (Clopine)

… et quand il est dans la classe expliquant pourquoi il a embrassé sa voisine « I have no latency period… »
…et quand sa mère l’emmène chez le médecin « the universe is expanding »
… et quand il envoie la cocaïne dans toute la pièce en éternuant (400 dollars le gramme)
… et sa tête quand Diane Keaton crie dans la file d’attente du cinéma qu’elle n’a pas ses règles…
… et quand Marshall Mac Luhan lui donne raison devant tout le monde contre un prof d’université « if only life could be like that »
… et quand il se retrouve (en pensée) avec une tête de rabbin orthodoxe à la table des parents de Diane Keaton…
et quand, et quand…

Annie Hall est une réussite absolue dans le genre comédies douces amères. Il faudrait la revoir pour vérifier son bon vieillissement…

Malheureusement, les films de sa dernière période ne sont dans l’ensemble que des remakes moins bons de ses grands films. On a parlé de Match Point. Un film estimable, sans doute le moins médiocre de cette série, mais c’est un remake en moins bien d’un chef d’œuvre,  » Crimes and Misdemeanors »…

Le crime impuni est une obsession chez Woody Allen. Je m’étonne que cela ne soit pas relevé plus souvent. A la place de Passou, je lui aurais demandé pourquoi et j’aurais ajouté « est-ce-que par hasard cette question ne vous concernerait pas de près ou de loin… »

Grâce à WA, quand on arrive à New York, à Manhattan plus précisément, on arrive chez soi, on est dans un film et on s’attend à tout moment à croiser l’un de ses personnages, le sien de préférence. C’est un fait que la qualité de ses films à commencer à baisser quand son personnage d’intello névrosé et de séducteur raté en a disparu.

Pablo75 dit: à

Le seul ici qui méprise « les gamins des quartiers nord de Marseille » c’est toi, Pétomane Ultracrépidarien, puisque tu ne vas pas leur prêcher les bonnes paroles que tu prêches ici, alors qu’eux ils ont bien plus besoin que nous de bénévoles qui les aident à se cultiver. Moi je plains les jeunes des « quartiers sensibles », toi tu les méprises avec tes actes.

et alii dit: à

ça c’est gonflé
peut-être surtout lucide et conscient,hamlet;je me souviens d’un jeune juif marseillais qui avait fait une psychanalyse-son père avait été photographe de rue en arrivant en France, puis il tint un commerce de vêtements où il s’enrichit,acheta une propriété dans la campagne(je ne l’ai pas connu,,le père)mais le fils si; il avait été en psy ,jeune, parce qu’il disait qu’il y avait des diables dans les radiateurs;il n’était pas du tout observant quand je l’ai connu , et ne pensais qu’à réussir sa vie en se « marrant », et c’est lui qui revint fou d’Allen, son modèle en tout, y compris à baratiner les autres en infos de sexe (restaurants de rencontre, etc) il s’est marié, plus ou moins « rangé » mais sa femme-une amie rencontrée chez moi, alors-m’a dit qu’il adorait toujours blaguer comme Allen qui a surement apporté par ses films un renouvellement dans la vie « culturelle »; ce garçon que je viens d’évoque, lisait beaucoup, et de la politique;il se voit toujours psy et pousse sa femme à être hypnothérapeute;

Passou dit: à

Hamlet : »… sans l’Europe, et surtout sans la France (seul pays à lui accorder des prix littéraires) il (Woody Allen) n’aurait certainement pas été ce qu’il a été…. »

1960 : National Book Award pour Goodbye, Columbus
1986 : National Book Critics Circle Award pour La Contrevie
1991 : National Book Critics Circle Award pour Patrimoine : Une histoire vraie
1994 : PEN/Faulkner Award pour Opération Shylock : Une confession
1995 : National Book Award pour Le Théâtre de Sabbath
1998 : prix Pulitzer pour Pastorale américaine
1998 : Ambassador Book Award de l’English-Speaking Union pour J’ai épousé un communiste
2000 : prix du Meilleur livre étranger pour Pastorale américaine
2001 : prix Franz-Kafka pour l’ensemble de son œuvre
2001 : PEN/Faulkner Award pour La Tache
2001 : médaille d’or de la fiction de l’Académie américaine des arts et des lettres
2001 : WH Smith Literary Award pour La Tache
2002 : prix pour sa contribution remarquable aux lettres américaines de la National Book Foundation
2002 : prix Médicis étranger pour La Tache
2002 : meilleur livre de l’année 2002 du magazine Lire pour La Tache
2005 : prix Sidewise de l’histoire alternative pour Le Complot contre l’Amérique
2005 : James Fenimore Cooper Prize (en) de la meilleure fiction historique pour Le Complot contre l’Amérique
2006 : PEN/Nabokov Award for Fiction
2007 : PEN/Faulkner Award pour Un homme
2007 : PEN/Saul Bellow Award (en)
2009 : prix littéraire du journal Die Welt pour l’ensemble de son œuvre
2010 : médaille nationale des Humanités19 pour sa contribution aux lettres américaines
2011 : prix international Man Booker pour l’ensemble de son œuvre
2012 : prix Prince des Asturies de littérature
2013 : PEN/Allen Foundation Literary Service Award

1998 : National Medal of Arts
2003 : docteur ès lettres honoris causa de l’université Harvard
2013 : Commandeur de la Légion d’honneur Commandeur de la Légion d’honneur

et alii dit: à

que je viens d’évoquer ;il est grand père aujourd’hui, sa fille s’appelle ELSA, et son fils Jérémie

Pablo75 dit: à

hamlet, je n’ai jamais senti de mépris pour qui que ce soit chez Allen, maître de l’autodérision. C’est surtout des intellectuels new-yorkais et lui le premier dont il se moque dans ses films. Et dont on rit. La « conne » de Tucson, comme tu dis, apporte un peu de sa fraîcheur à l’histoire : comment peut-on être new-yorkais ?
Jazzi dit:

Mais tu n’as pas encore compris que la seule « grille de lecture » de la réalité qu’il a le Pétomane Ultracrépidarien est la vieille grille coco de toujours, domination-soumission, mépris des riches-générosité des pauvres (de gauche), humiliation des puissants envers le peuple-lutte révolutionnaire, etc, etc (Puck-Puck l’Homelette est le dernier léniniste de la planète).

On sent trop bien que le Pétomane a été toute sa vie un pauvre type qui a subi les événements, toujours dominé, voire méprisé, par tout le monde: ses parents, sa femme, ses patrons, ses voisins… D’où sa paranoïa avec le concept de mépris, qui est l’épicentre de sa « pensée », la seule idée à partir de laquelle il arrive à « réfléchir ».

Pour lui l’art se divise en créateurs qui méprisent les autres et créateurs qui ne méprisent pas les autres. Flaubert, Proust, Roth, W.Allen, etc, etc ce ne sont que des « mépriseurs » pour lui. Et si on le contredît, si on discute ses délires, c’est parce qu’on méprise les auteurs ou les gens qu’il croit être le seul à ne pas mépriser.

Bref, c’est le type même du Crétin Complexé dont la vision paranoïaque du monde a fini par le rendre fou…

Pablo75 dit: à

« Roth a bien raison de dire que WA c’est un truc pour les européens pseudos cultivés, c’est le juif new yorkais du pseudo intellectuels à 2 balles. »
hamlet dit:

Mais tu ne nous avais pas dit que « Roth ne dit rien », « qu’il y a quelque chose de pas net chez lui », que « sa pensée est lourde, empruntée, besogneuse et fastidieuse »,qu’il « nous a fait perdre des heures de notre vie pour absolument rien »?

Si ça se trouve, tu es tellement Con que tu es en train de confondre Arthur Roth, Henry Roth, Philip Roth et Joseph Roth…

Jazzi dit: à

Il est vrai, closer, qu’au fil du temps les films de Woody Allen sont devenus moins drôles. Le principe de réalité l’a-t-il rattrapé ? A moins que ce soit la faute au bonheur conjugal ?

DHH, dit: à

Moi aussi j’ai mon histoire de Woody Allen ,un histoire où Woody allen est venu a mon secours dans une discussion où je m’empêtrais
C’etait une reunion de responsables de la grande distribution , Leclerc Carrefour et autres , et il s’agissait de défendre la decision que nous avait arrachée les grands parfumeurs les autorisant, par exception à l’interdiction du refus de vente, à refuser la diffusion de leurs produits dans ces reseaux
Nnous avions mis au point pour justifier cette exception un texte alambiqué selon lequel  » le refus de vente était acceptable si les connotations attachées au nom du reseau de distribution etaient susceptible de porter atteinte à l’image de la marque »
Pour justifier cela il fallait montrer, qu’une marque toute immaterielle qu’elle soit, represente un capital productif, de sorte que mettre en peril son image ,donc la priver du contenu mythique qu’elle confere aux produits qui la portent est vendue, particulieremnt deerminant dans le cas des parfums , aboutirait a la confiscation d’un capital.
Et pour ma demonstration j’ai fait appel a un pastiche de conte hassidique qui se trouve dans « Pour en finir avec la culture et qui dit à peu pres cela : »
Yankel s’est lancé dans la confection de chemises :elles sont tres bon marché, d’excellente qualité et pourtant elles se vendent mal ,et il perd beaucoup d’argent ; désespéré il va voir le hassid du coin , qui l’écoute puis qui lui donne ce conseil :fabrique des petits crocodiles en tissu et colle en un sur la poches gauche de tes chemises et tu en vendras beaucoup, et plus cher ,
Et la fortune vint, preuve indéniable de la valeur du capital representé par la marque au crocodile.
Leclerc et consorts, un peu pris de court ont fait semblant d’etre convaincus qu’en vendant leurs parfums ils feraient œuvre de spoliation de Guerlain et Chanel
merci Woody

DHH, dit: à

@Pablo
je ne connaissais pas d’écrivain du nom d’Arthur Roth.Dites nous un mot de lui

Jazzi dit: à

Je ne sais par quel hasard (mais est-ce bien le hasard ?) je me suis retrouvé, vers la fin des années 1990, mandaté par le cabinet de Françoise de Panafieu, alors adjoint aux espaces verts de la Mairie de Paris, au sein de la commission des attributions de noms de l’Hôtel de Ville. Travail passionnant, qui consistait pour moi à établir des listes de noms de personnalité et d’établir leurs biographies. Il fallait aussi rétablir une certaine parité. C’est ainsi que j’avais proposé Joséphine Baker, qui eut droit à une piscine ; Simone de Beauvoir, qui hérita d’une passerelle ; Sartre, une placette à Edgar Quinet et bien d’autres. Je me souviens aussi d’avoir essuyé deux échecs notoires et retentissants : Coco Chanel et Jean Genet…

hamlet dit: à

Jazzi, essaie (si tu peux) de te mettre 30 secondes à la place de gens de l’Arizona ou du Nouveau Mexique qui vont voir ce film et dis-moi ce que tu en penses.

Dans la situation tendue actuelles des EU. Sérieux à quoi vous pensez ?

Vous croyez que Trump est arrivé là par hasard ? qu’il est tombé du ciel ?

Que Pablo ne le voit pas, con comme il est ça n’étonnera personne, mais toi Jazzi !

Pablo75 dit: à

Il manque à la liste de prix de P.Assouline au moins 3 prix espagnols, dont le premier est très important:

2002 Premio Príncipe de Asturias de las Artes

2004 Premio Donostia (qui rend hommage à la carrière de personnalités ayant changé la face du cinéma) du Festival de Cine de San Sebastián

2007 Doctor´honoris causa´ por la Universitat Pompeu Fabra de Barcelona

Pablo75 dit: à

je ne connaissais pas d’écrivain du nom d’Arthur Roth.Dites nous un mot de lui
DHH, dit:

Arthur Joseph Roth, né le 3 août 1925, dans le Bronx, à New York, et mort le 5 mars 1993 à Amangansett, à Long Island, est un romancier américain, spécialisé dans la littérature d’enfance et de jeunesse. Sous le pseudonyme de Slater McGurk, il a également publié trois romans policiers.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_Roth_(%C3%A9crivain)

Jazzi dit: à

Moi, hamlet, j’aurais proposé des projections de films de Philippe Garrel ou d’Olivier Assayas à tous les ronds-points de Gilets jeunes.
Ainsi, tu pourrais dire que Marine Le Pen n’est pas arrivée là par hasard !

hamlet dit: à

Pablo, vous en tenez une sacrée couche avec vos affirmations performatives auto réalisatrices.

Vous vous rendez compte que plus vous essayez de m’humilier et d’humilier les jeunes des quartiers nord de Marseille et plus vous vous enfoncez !

vous croyez que ça marche comme ça : qu’il suffit d’insulter et d’essayer d’humilier les gens pour les rabaisser ?

Tout ce que vous me dites n’a aucun effet sur moi Pablo ! Vous savez pourquoi ? parce que pour moi vous êtes un crétin.

Dites-nous plutôt comment vous expliquez la présence de Trump ?

hamlet dit: à

Pablo75 dit: wikipedia.org/wiki/Arthur_Roth_(%C3%A9crivain)
 »

qu’est-ce que vous seriez Pablo sans wikipédia ?

et sans youtube ?

vous êtes l’exemple parfait de la « culture internet ».

et après ça vient se foutre des jeunes des quartiers nord : vous n’arrivez pas à la cheville du moins scolarisé de ces gamins crétin que vous êtes ! eux au moins ils n’apprennent pas le monde dans wikipédia !

hamlet dit: à

Jazzi dit: Moi, hamlet, j’aurais proposé des projections de films de Philippe Garrel ou d’Olivier Assayas à tous les ronds-points de Gilets jeunes.
Ainsi, tu pourrais dire que Marine Le Pen n’est pas arrivée là par hasard !
 »

d’accord avec toi à 100% !!!

et on peut dire la même chose de la plupart des sociétés occidentales : elles sont tellement séparées en deux mondes qui ne communiquent plus entre eux qu’elles voient arriver à leur tête des tarés comme Trump en ne sachant plus rien de ces gens qui les ont amenés là.

et quand la culture s’intéresse à ces gens-là c’est sous le mode parents enfants : une population infantile, qui se tapent des émissions et des matchs de foot débiles à la télé.

Pablo75 dit: à

Fais attention à ta santé, Pétomane Ultracrépidarien, tu risques un AVC à t’énerver comme ça. Je sais bien que c’est rare de recevoir des grosses gifles de tous les côtés comme toi en ce moment, mais il faut ce calmer. On sent que tu es en train d’atteindre tes limites de colère et que ton coeur et ta cervelle sont au bout de leurs efforts.

Tu devrais t’occuper prioritairement de l’ouverture de ton AGECMD (Atelier Gratuit d’Écriture Créative Maurice Desborels), dans lequel, d’ailleurs, tu pourrais écouler dignement les centaines d’exemplaires qui te restent à vendre de tes deux chefs-d’oeuvre du roman contemporain et qui sont en train de pourrir dans des cartons dans ta cave.

hamlet dit: à

et si Pablo peut déverser ici, sur ce blog, sa haine et son mépris des juenes des quartiers nord de Marseille sans que cela ne fasse réagir personne, pour moi c’est bien le signe que quelque chose cloche ! parce que je suis certains que la plupart d’entre vous sont d’accord avec lui.

Jazzi, tu vois moi je ne voterai pas pour Marine le Pen, mais le jour ou elle ou sa fille sera à l’Elysée au moins je saurai la raison !

ce jour là vous irez explçiquer à ce qui l’ont mis au pouvoir, comme à ceux qui ont mis Trump au pouvoir, qu’il ne faut pas voir les choses de façon binaire parce que cela ne se fait pas chez les gens bien comme il faut !

bouguereau dit: à

pépèpe keupu..si yen a bien un qui a toujours choisi sa ptite stratégie sur ses principes c’est bien toi..et croire que te défende c’est défende les poves et qule contraire c’est t’hulcérer..y’a qulafrenchézado pour faire semblant d’y croire..contente toi de ce qu’il te lise goulument..dmande lui une pipe derrière la vespasienne

Pablo75 dit: à

Le seul qui méprise ici les jeunes des quartiers nord de Marseille c’est toi, qui trouves que ce n’est pas une bonne idée de fonder un AGECMD (Atelier Gratuit d’Écriture Créative Maurice Desborels) pour eux.

Moi, par contre, je la trouve très bonne.

bouguereau dit: à

un histoire où Woody allen est venu a mon secours dans une discussion où je m’empêtrais

je partage avec cloclo lentregen drolatique de mc luhan..ça paye les coquetel et les pinces fesses..je me disais..drh y ayant risqué un sans culotte pour woody..et..non bas de contention

Jazzi dit: à

« dmande lui une pipe derrière la vespasienne »

Il n’y en a plus qu’une : boulevard Arago, devant le mur de la prison de la Santé, le boug. A l’intérieur, ce serait plus convenable que derrière !

Pablo75 dit: à

Écoute ça, Pétomane Ultracrépidarien, si tu n’es pas encore totalement sourd. Ça va calmer la crise publique d’auto-mépris galopant que tu es en train de subir en direct.

Écoute Loreena McKennitt chanter Saint Jean de la Croix. C’est BEAU (tu connais le concept de BEAUTÉ si cher à mon ami Dostoïevski, oui le fou qui a écrit que « La Beauté sauvera le monde », oui, le même, oui Pétomane):

https://www.youtube.com/watch?v=A2dSASp9Ws4

Janssen J-J dit: à

Je me demande si PA n’aurai pas voulu faire un bon jeu de mot, par hasard, dans le titre de son nouveau billet dédié aux mémoires du cinéaste Woody Allen.
Ayant écrit : « Sans en perdre Allen », il aurait invité les lecteurs à comprendre « à perdre haleine ». Excellent, non ?…
Enfin, je peux me tromper, c’est peut-être là une interprétation trop audacieuse, je prie notre hôte de m’en excuser si telle n’aurait pas été son intention.
Bàv,

Janssen J-J dit: à

n’aurai (vu)

bouguereau dit: à

Le principe de réalité l’a-t-il rattrapé ?

jen ai une baroz..tu sais que ce ‘principe de réalité’ est o combien une expression réservée de la hirarchie patronique..je la tiens d’un copin comme témoin d’un autre..copain..vidé..comme la loi etc..le patron faisant le sur de lui et dominateur a comme de juste sorti ce ‘principe’..et il a simplement raplé son origine..le bosse en a bredouillé parait il..et il lui en voulu..à mort aussi..des mots peuvent tuer..c’est l’principe..et pour toi baroz c’est quoi t’esque ce principe?

bouguereau dit: à

« à perdre haleine ». Excellent, non ?…

non..pasqu’on la retrouve vite..sinon tu perds le principe de réalité..et fissa

closer dit: à

Passou, je suppose que le « il » qui a reçu tous ces prix n’est pas Woody Allen mais Philip Roth…

et alii dit: à

tiens, c’est drôle tous ces gens qui se servent de la langue psy (sadique, pervers, fantasme psychotique ,parano, schizo)et n’ont pas songé à évoquer une histoire fameuse de la psychanalyse avec une mère , et une fille prises dans le désir d’un même psy , dont l’oeuvre sera déterminante , notamment dans le monde anglosaxon , histoire dont dut se meler FREUD, »himself »(on dit comme ça) eu égard aux implications théoriques et pratiques de la cure; il s’agit des amours de celui qu’on dit « l’enfant terrible de la psychanalyse » , toujours « en traduction » si j’ai bien compris de rapports en séminaires, donc de FERENCZI!
voici une page très sommaire qui nomme les femmes, et Freud, le père! c’est un commencement:
https://nospensees.fr/sandor-ferenczi-une-reference-en-psychanalyse/

Mimi Pinson dit: à

sadique un mot psy?

bouguereau dit: à

langue psy (sadique, pervers, fantasme psychotique ,parano, schizo)

« langue psy »..on suggère « qu’elle » les aurait hinventé ces mots..comme dante hou djoice de dryon..pourtant -aucun- d’eux..écrase renfield

Jazzi dit: à

« et pour toi baroz c’est quoi t’esque ce principe (de réalité) ? »

Je m’en suis expliqué en introduction de mon Goût de la paresse, le boug :

« Enfant rêveur, je fus un paresseux contrarié.
J’avais dix ans quand mon père est mort, subitement, laissant ma mère, sans ressources et sans métier, avec trois jeunes enfants à élever.
C’est alors que se posa très vite, à mon frère aîné et moi, la question, pendante, de l’argent de poche.
Pas d’autres solutions, désormais, que d’y pourvoir par nous-mêmes.
Par bonheur, une de mes vieilles tantes paternelles, revendeuse de fruits et légumes à la halle centrale de la ville, me proposa de venir l’aider les dimanches matins, de huit heures à treize heures. Outre un beau billet de banque et un copieux déjeuner, elle me donnait un plein sac de légumes à ramener à la maison.
L’automne qui suivit la mort de mon père, j’entrai au collège et, outre les études, commença pour moi, en parallèle, toute une série de petits boulots.
Je fus par la suite, apprenti charcutier, garçon de courses, plongeur, commis de bar, serveur, vendeur, durant les grandes vacances d’été, mais également placeur d’encyclopédies ou de polices d’assurance et donneur de cours particuliers, le reste de l’année.
De dix ans à vingt ans, j’ai beaucoup travaillé.
Je parvins néanmoins à obtenir le bac, en ayant consacré aux études le minimum syndical.
Sans compter que cette décennie-là, l’enfant nonchalant que j’étais s’était métamorphosé en un svelte jeune homme aux épaules larges et aux membres musclés.
Une révolution complète qui me laissa épuisé.
Traînant encore deux, trois ans sur les bancs de l’université, je décidai, dès cette époque-là, de prendre ma retraite.
Une retraite relative, qui ne me verrait accepter de travailler que pour ce qui me motiverait vraiment.
Depuis, je n’ai jamais dérogé à cette règle, renouant ainsi avec ma nature profonde.
Travaillant juste ce qu’il faut pour gagner, aujourd’hui comme hier, rien de plus que… mon argent de poche !
C’est dire que la paresse, je sais ce que c’est. J’en connais la valeur et j’en connais le prix à payer ! »

Brinqueballe dit: à

Sadique, ça tique!

bouguereau dit: à

« Mal nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde. » qui n’est peut-être pas de Camus

et alii dit: à

quand je vous dis que cette histoire a des implications dans la cure, voici une page récente:
Regards psychanalytiques sur celui qui sut prendre la place des patients, au point de plonger dans le « gouffre du contre-transfert ».
« Ferenczi, le wise baby de la psychanalyse – littéralement l’enfant sage, ou encore le« nourrisson savant », qui en « sait » plus que les parents eux-mêmes – est aussi l’enfant terrible de la psychanalyse. La correspondance Freud/Ferenczi témoigne en effet des relations ambivalentes entre le fondateur de la psychanalyse et celui qui, né en 1873 et mort en 1933, inspira l’École psychanalytique de Budapest (Michael Balint, Alice Balint, Vilma Kovacs …). Wladimir Granoff est le premier psychanalyste à avoir traduit l’article de Ferenczi intitulé Confusion de langue entre les adultes et l’enfant, Lagache et Lacan s’étant intéressés à Ferenczi avant même la traduction de Thalassa et de ses oeuvres complètes. »
sur:
Présence de Ferenczi : Un colloque international à Paris
Pierre Sabourin , Elena Adam , Mireille Fognini

2016

Erès https://www.nonfiction.fr/article-8235-ferenczi__lenfant_terrible__de_la_psychanalyse.htm

bouguereau dit: à

qu’on soit prét a payer pour ses plaisirs c’est un principe du marketting..qu’est ce que la vérité? qu’il demandoit pilate

hamlet dit: à

c’est bon ! je suis trop sensible pour subir toutes ces insultes !

puisque tout le monde laisse Pablo m’insulter, m’humilier et me trainer dans la boue impunément ! et sans réagir ! je quitte définitivement ce blog !

adieu passou ! j’aurais passé quelques moments sur ce blog et je vous en remercie, mais c’en est trop.

Je vous souhaite bon vent à toutes et à tous ! bande de lâches !

et alii dit: à

mais bien sur, vous irez bien au-delà:
« . Disons plus exactement que Ferenczi a une manière de s’adresser au patient qu’il est le seul à pouvoir expliciter. N’anticipe-t-il pas la remarque de Lacan selon laquelle si résistance il y a, elle provient de l’analyste ?

Comment rencontrer, dans l’analyse, une autre psyché, sinon en renouant avec son propre passé enfantin ? Ferenczi invite ainsi les psychanalystes, s’ils veulent saisir les souffrances actuelles de leurs patients, à mobiliser leur expérience personnelle. Le « tact » est donc la modalité déterminante de la cure analytique, et, plus encore, la sympathie, le « sentir-avec », ce dont le Journal clinique entretient le lecteur dans plusieurs passages. Ferenczi – ainsi que Rank, en 1924 – »
lien communiqué

hamlet dit: à

nan ! c’est pas vrai, je déconne !

je reste parce que je sais que greubou il m’aime bien.

pas vrai greubou, je reste que pour toi mon amour ! parce que j’aime te lire.

bouguereau dit: à

Jean Raspail, victime collatérale, à 94 ans, du coronavirus

son hinvasion des barbares baroz

hamlet dit: à

Jazzi c’est quoi une victime collatérale d’un virus ? il était pas visé ? le c19 n’avait contre lui ? il passait là par hasard ?

tu peux dire que je suis en train d’écrire mon prochain grand roman, sur l’épidémie du C19, il sera écrit du point de vue du virus.

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