de Pierre Assouline

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La République des livres
Il est interdit d’expliquer le mystère

Il est interdit d’expliquer le mystère

Si seulement les biographes acceptaient de se laisser plus souvent envelopper, envoûter, bercer qui sait, par Don’t explain (1946), ils partiraient d’un bon pied avant de se lancer à l’assaut d’une vie. Dans ses Mémoires, Billie Holiday raconte que la chanson, co-écrite avec le compositeur Arthur Herzog Jr, lui avait été inspirée par les infidélités de son mari ; un soir, alors qu’il tentait de justifier des traces de rouge à lèvres sur son col de chemise, elle lui avait simplement dit : « Prends un bain, mon vieux ; n’explique pas ».

J’y repensais en découvrant la préface inédite que l’américain John Nathan, traducteur de Yukio Mishima, a écrite pour la réédition de sa biographie de l’écrivain quarante ans après sa première parution (traduit de l’anglais par Tanguy Kenec’hdu, 340 pages, 23 euros, Gallimard). Une quinzaine de pages très éclairantes dans lesquelles il se penche sur son amitié avec le grand écrivain japonais qui s’était sfait seppuku en 1970, sur son œuvre avec le recul du temps, sur les raisons de leur séparation (Mishima ne pardonnait pas à Nathan d’avoir refusé de traduire son Soie et clairvoyance pour lui préférer Une affaire personnelle de Kenzaburo Ôé). Sans se livrer à un mea culpa, il prend les accents de la confession pour exprimer un regret, sinon un remords, vis-à-vis de la biographie qu’il lui a consacrée :

« Ce qui me dérange rétrospectivement, c’est en premier lieu d’avoir avancé une thèse (ndlr. : son suicide relevait davantage d’une fascination érotique pour la mort que du patriotisme). Ecrivant dans l’ombre de ce dernier acte inimaginable, avec sa force d’attraction centripète sur l’imagination, je me suis senti contraint de fournir une explication à quelque chose qui aurait peut-être dû demeurer un mystère »..

Ce sentiment érigé en principe a sans aucun doute guidé José Alvarez dans l’écriture de Helmut & June (410 pages, 23 euros, Grasset), sa biographie deux en un, sous-titrée fort à propos « Portraits croisés » car il s’agit bien de la vie et de l’œuvre d’un couple de photographes, d’autant plus fusionnel qu’ils exerçaient le même métier, travaillant ensemble ou séparément. Helmut Newton et June Newton dite Alice Springs ne faisaient qu’un, mais lequel ? En mourant à 84 ans en janvier 2004 à Los Angeles quasiment en pleine prise de vues, autant dire sur les planches, il laissa une séance inachevée ; sa femme la termina à sa place, comme il lui était parfois arrivé de le faire par le passé : on ne saurait mieux dire.

On s’en doute, ce livre qui n’a rien d’un beau-livre, ni d’un album illustré, encore moins d’un coffee table book, mais qui a tout d’une biographie écrite car vécue de l’intérieur, contient nombre de photographies (pour la plupart en format carré 6×6 prises au Rolleiflex ou à l’Hasselblad). « Roman photo », pris dans son acception la plus noble, eut tout aussi bien convenu en sous-titre. José Alvarez nous entraine dans l’intimité de la création, pas seulement dans les coulisses des studios de prises de vues, mais aussi du côté des directeurs artistiques de magazines. Nombre d’informations proviennent de conversations de table, de lettres personnelles ou de voyages effectués en commun. En cela déjà ce témoignage irremplaçable n’aurait pu être écrit par nul autre que lui. Lui ne connait pas seulement l’œuvre, ses thèmes, son contexte, ses obsessions, mais encore la voix bien timbrée de l’homme derrière l’appareil photo. Important, la voix. Elle raconte beaucoup à celui qui sait la capter. José Alvarez l’a écoutée de leur première rencontre en 1968 jusqu’aux derniers jours du couple.

Né Neustaedter en 1920 dans la grande bourgeoisie industrielle juive de Berlin, jeune homme hédoniste, champion de natation, grand séducteur, il quitte ses parents en fuyant l’Allemagne nazie en 1938. Lecteur de Zweig, de Schnitzler et plus tard de l’Adieu à Berlin de Christopher Isherwood, il va d’un lit l’autre, un peu gigolo sur les bords, et vagabonde dans des hôtels de luxe du côté de Singapour avant de s’engager comme soldat dans l’armée australienne (et acquérir une nouvelle nationalité), change de nom pour devenir Newton mais conserve son prénom typiquement allemand, épouse une actrice de Melbourne du nom de June Brunell et, après avoir erré en Europe, s’installe avec elle à Paris pour s’y consacrer à la seule chose qui l’intéresse : la photo, un art dont il maitrise déjà la technique. Non pas le reportage d’actualité pour les quotidiens mais la mode pour les magazines. Très vite, les plus grands, souvent mais pas toujours les plus créatifs, lui passent commande : Jardin des modes, Elle, Vogue, Queen, Nova…

Sa philosophie sociale gouvernée par un refus absolu de la morale, on la retrouve derrière ses mises en scène car toute prise de vues obéit à une intense et exigeante préparation : décor, lumière, accessoires et, bien sûr, vêtements. Sans oublier des invariants : écrans, portes, miroirs… Ce qui le fascine est aussi ce qui l’obsède : les femmes, le sexe, l’érotisme, la perversité, la transgression, les prostituées, la puissance du désir féminin, des êtres phalliques par la volonté de pouvoir et de domination qu’ils expriment, les hôtels sublimés en luxueux bordels… Et toujours sous un regard admiratif pour les femmes, assure June, la sienne, sa vraie moitié, son éditrice et sa commissaire d’exposition, l’œil et la mémoire de ses archives, celle sans qui il ne serait rien et réciproquement – malgré les relations passionnées qu’il entretint avec quelques autres, notamment l’actrice Hanna Schygulla, mais jamais avec ses mannequins : baiser ou photographier, il faut choisir. On ne prend mais celles qu’on a pris en photo. Portraitiste, il est intéressant de lire le compte-rendu de séance de pose de trois de ses « victimes » : Catherine Deneuve, Isabelle Huppert et… Jean-Marie Le Pen entouré de ses dobermans.

Ayant confié dans un entretien à Vanity fair qu’il aimerait bien tirer le portrait à « cette vieille nazie de Leni Riefenstahl », l’occasion se présenta un jour ; et lorsque la documentariste du IIIème Reich alors centenaire apparut enfin en haut de l’escalier de sa maison, elle l’apostropha : « Helmut, la vieille nazie est en train de se faire belle pour le petit juif ! ». De son propre aveu, s’il s’est fait le chroniqueur du monde du luxe, sans méconnaître la part d’obscénité de vêtements ou de sacs hors de prix, autrement plus réelle et crue que celle d’un mannequin écartant les cuisses pour offrir sa vulve à l’objectif, c’est parce que c’était le seul monde qu’il connaissait de l’intérieur. Un monde de riches dont il n’était pas pour autant mais qui lui donnait, par ses magazines et ses modes de consommation, les moyens de ses recherches, de ses expérimentations, de sa folie.

La femme selon Helmut Newton est invariablement dominatrice, surpuissante, désinhibée, maitresse de son désir – et dotée de jambes interminables juchées sur des hautes chaussures ou des bottes à talons aiguille. Elle doit suggérer une certaine disponibilité. Pornographie ou critique des mœurs ? Il s’en fiche et abandonne aux spécialistes le débat sur l’ambiguïté de sa sexualisation, l’incertitude, le doute, l’entre-deux des genres, pour retourner à ses chères prises de vue, étranges et fantastiques, ne leur refusant pas de temps en temps une ambiance sado-maso, jusqu’à conserver en permanence dans la malle de sa voiture des menottes et des chaines « au cas où » une photo l’exigerait. Parfois, poussée à son paroxysme dans le souvenir et l’influence du Metropolis de Fritz Lang, la femme selon Newton est entravée par des prothèses, futuriste et augmentée, avec un regard vide de robot, quand sa pose n’est figée par le port d’une minerve ou un corset orthopédique hérités, ceux-là, du Eric Von Stroheim de la Grande illusion, un acteur qui marqua Newton tant sa ressemblance avec son père était frappante.

Au début, les directeurs artistiques manquaient s’étouffer en découvrant ses images jugées trop osées sinon pornographiques. Mais il a tenu bon, a imposé son style provocateur et tracé son sillon si léché jusqu’à en faire sa signature. « Mon image de marque ! » dira-t-il sans penser qu’un jour les plus grands musées exposeraient son oeuvre et qu’une Fondation à elle consacrée, dont le projet suscita l’indifférence en France, fut accueillie avec enthousiasme à Berlin sur le terrain de la gare du Zoologischer Garten, dernière image qu’il conserva de sa ville lorsqu’il fut contraint à l’exil. De même qu’un portrait de Richard Avedon ou de Cecil Beaton, une scène de rue de Cartier-Bresson ou de Robert Frank, une image de Helmut Newton se reconnait au premier coup d’œil. Pas seulement par l’exhibition en noir et blanc qu’elle offre au premier coup d’œil mais par sa dureté, sa tension. Pas de nostalgie ni de mélancolie malgré le poids oppressant du Berlin du monde d’avant sur l’inconscient de Helmut Newton.

Au fond, tout est une question de distance critique même si le héros est un ami. José Alvarez y parvient avec brio dans cette biographie unique en son genre car, sans jamais cesser d’interroger son vécu et d’explorer son œuvre au plus profond de leur vérité, il s’est bien gardé de démontrer pourquoi ce photographe qui aura passé sa vie à représenter la femme avait choisi de le faire ainsi, ni d’expliquer le mystère Newton, ce que ce dernier disait très bien lui-même :

« La photographie représente un instant unique, toute sa beauté réside dans son mystère… Comment expliquer mes photographies ? Je les rêve tout y projetant beaucoup de moi-même, et cela ne s’explique pas ».

(Photos Helmut Newton et « Helmut Newton » photo Alice Springs)

 

Cette entrée a été publiée dans arts, photographie.

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commentaires

652 Réponses pour Il est interdit d’expliquer le mystère

JiCé..... dit: à

renato,
Nous sommes d’accord : le nombre de crétins est fabuleux, mais il y a de la place dans l’Univers.

Cependant, pour les « bâtisseurs de société » qui prennent des diafoirus pour ce qu’ils sont des vendus aux Labos, qui considèrent les avorteurs comme des criminels, qui haïssent les mariages entre-enculés ou entre-gouines, peut on parler de fascistes ?

Je vous trouve un peu sommaire sur le coup et bien trop sévère !

et alii dit: à

le suicide ? despoliciers§
La santé mentale des policiers : un tabou français ?
https://theconversation.com/la-sante-mentale-des-policiers-un-tabou-francais-151047?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%207%20dcembre%202020%20-%201804617530&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%207%20dcembre%202020%20-%201804617530+CID_a9e7574265e6d0b428c72d54cccf0e99&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=La%20sant%20mentale%20des%20policiers%20%20un%20tabou%20franais

Marc Court dit: à

« Reagan s’entourait de grands auteurs comme Heinlein « etc…
C’est toute la différence, Soleil Vert. La SF en tant que telle est née aux Etats Unis . J’entends par là pas simplement, à la Verne, l’application de découvertes qui étaient dans l’air ou fonctionaient déjà, est née aux Etats Unis. Bon, vous me direz qu’il y a les Rosny et leurs Xipéhuz , le Renard du Péril Bleu, mais après 1914 il n’y a plus rien.
Cette liste est hétérogène. N’ayant rien lu de Genefort, je ne me prononcerai pas,intéressante est la mention de Lucazeau .plus intéressante serait de mentionner la liste de ceux qui ont du refuser…
Bien à vous.
MCourt

et alii dit: à

RENATO/
Robert Castel
Seuil La Couleur des idées 2 Mai 2013
Voir les détails produits
À propos
Les mutations du travail ont des effets sociaux et anthropologiques très profonds. Elles bouleversent l’identité des individus et fragilisent la cohésion sociale. Comment doit se redéployer, dans ces conditions, l’État social ? Réformes libérales ou réformes de gauche ?
Comme toujours, dans ses analyses de la question sociale, l’auteur croise les regards et les interrogations. Il montre les conséquences diverses et multiples des transformations du travail, à la fois pour la vie des individus menacés de désaffiliation et pour la vie collective, la reconfiguration des rapports de classe, l’effritement de la propriété sociale. Partout naît et se renforce une insécurité sociale aux visages multiples, parfois contradictoires. Il faut donc repenser la protection sociale, dans une « société des individus »,
LA MONTÉE DES INCERTITUDES ; TRAVAIL, PROTECTION, STATUT DES INDIVIDUS
Robert Castel
Seuil La Couleur des idées 2 Mai 2013
https://halldulivre.com/ebook/9782021127027-la-montee-des-incertitudes-travail-protection-statut-des-individus-robert-castel/

Janssen J-J dit: à

@ Ces braves bolos se battaient seulement pour leur problème
Ben voyons dhon. « Leur problème »… C’est quoi…, le vôtre au just’ hein ?… Restez-donc dans votre crasse intellectuelle congelée…, il en restera bin toujours qued’chose d’un glaçon, pour sûr.
(Il parait que vous étiez naguère un enseignant remarquablement cultivé, avant la bile de l’incruste historique à l’rdl. E tje m’en souviens… Devenu l’odieux sperme-manant de l’île aux enfants, on peine à croire que c’était bien vous, bofl).

Janssen J-J dit: à

@ etalii -> renato
Vous me faites bin rire par votre manque d’imagination sur le rebond des bob castel, txfl ! Bàv,

Patrice Charoulet dit: à

MASQUES , CAPUCHES , CAGOULES …

Les casseurs des manifs qui incendient, qui jettent des marteaux, des boules de pétanques, des engins incendiaires, des pavés, qui pillent, qui dévastent des commerces…ont sur la tête des masques, des capuches, des cagoules. C’est un problème. Toute personne qui ne commet aucun de ces délits a le visage découvert et ne craint aucune vidéo. Un article du Code pénal devrait donc
dire qu’aucun visage ne doit être masqué…sauf le jour du Carnaval.

et alii dit: à

C4EST MANQUER DE BEAUCOUP D4IMAGINATION SUR CE BLOG DE SE JUSTIFIER EN SE DISANT THERAPEUTE comme le Dupont de Bab el oued ! sur que c’est pas un Choukroun le velu, médecin de femmes comme celui que j’ai connu au boulot!

et alii dit: à

1901, Berlin. Sur l’île des musées, l’empereur d’Allemagne Guillaume II inaugure un nouveau lieu. Il s’agit d’un musée entièrement dédié aux collections archéologiques. Mais les problèmes ne se font pas attendre…

Pour en savoir plus :

Le musée de Pergame est l’un des joyaux de l’île des musées située au cœur de Berlin. Pour le (re)découvrir, l’association Arts et Vie propose justement au printemps prochain une escapade culturelle « Art et Architecture ».

Avis aux familles et visiteurs curieux, Berlin recèle aussi de nombreux autres musées et trésors historiques !

et alii dit: à

Du 18 septembre 2020 au 10 janvier 2021

Le Musée d’Art Moderne de Paris présente l’exposition « PasséPrésent » autour de l’œuvre de Sarah Moon. Reconnue comme une grande photographe de mode, active en France et à l’étranger depuis la fin des années soixante, ses réalisations débordent pourtant ce seul domaine, et l’exposition souhaite faire découvrir la singularité de son travail, tant photographique que cinématographique, oscillant entre reflets et transparence, mirages et obscurité.
https://www.mam.paris.fr/fr/expositions/exposition-sarah-moon

et alii dit: à

nul ne me fait rire ni sourire su ce blog; les contributeurs m’ennuient; je sais que c’est réciproque; mais quand même;

l’expo moon était signalée dans philo mag papier

et alii dit: à

eu égard à la date, n’oubliez pas que votre calendrier Pirelli est un objet culte;
wiki le rappelle :
Ce calendrier, souvent surnommé « Le Cal » ou « The Cal »1, une idée à l’origine de la filiale marketing de la marque, basée en Angleterre2, a un tirage limité de quelques milliers d’exemplaires. Il n’est pas vendu, mais seulement offert comme cadeau d’entreprise à des clients importants de Pirelli ou à des célébrités1,2. Simple cadeau publicitaire à l’origine, le calendrier Pirelli est devenu un objet culte1,3, sans doute le calendrier le plus prestigieux au monde comme le confirment de nombreux photographes de mode ; Annie Leibovitz précise que travailler pour le Calendrier est comme entrer dans un « club exclusif, un très exclusif club. » Terry Richardson indique que c’est le plus grand moment de sa carrière. Le Calendrier se distingue par ses photographies consacrées à la beauté féminine, généralement considérées comme glamour, allant jusqu’au nu artistique, parfois osé.

B dit: à

PC, l’utilisation du LBD encourage au port du casque et lunettes de protection résistante à une pression de 160 joules. La Suisse l’utilise avec les munitions SIR du fabricant qui n’ont pas été retenues après expertise en France.
L’expression du joule en unités de base du Système international est donc le kilogramme mètre carré par seconde au carré.
Sûrement est ce que les questions des blessures infligées aux policiers relèvent du secret d’État mais personnellement, sans citer les identités de ces fonctionnaires je pense qu’il serait utile d’en être informés. Au moins les conséquences graves des violences seraient claires pour tout le monde.

closer dit: à

J’ai trouvé l’exposition Sarah Moon assez décevante, et alii. Les noirs et blancs, très majoritaires, sont vraiment quelconques. En revanche, quelques grands formats en couleur sont très beaux.

JiCé..... dit: à

Que la merde de ce monde t’épargne, ô mon cher gigi la Visqueuse !

(…tu es déjà couvert…)

B dit: à

Et bien que d’un côté comme de l’autre on assiste malheureusement à une escalade . Se souvenir des dealers,qui de sang froid ont mis le feu à un véhicule avec ses occupants qui gênaient leur trafic, se souvenir aussi que des policiers ont été abattus . Il y a des casseurs, des tueurs, des terroristes et des manifestants débutants ou non dans cette profession en essor qui grâce à nos munitions ont perdu une main. Un problème dans le choix des armes, l’écoulement des stocks. Il ne faudrait pas non plus que le maintien de l’ordre alimente un scandale type sang et produits dérivés contaminés mais utilisés.

JiCé..... dit: à

Pauvre bougre castré de Gigi,
Que vous ne compreniez rien à ce que vous croyez enseigner, passe encore, mais que vous puissiez en rêver de l’imaginer, cela me ravi !

rose dit: à

Renato

Donc avoir son libre arbitre, être libre et déterminé signifie ou bien fasciste ou bien crétin ?
N’avez-,vous pas d’autres alternatives ?

renato dit: à

Donc, rose, voyons ! si quelqu’un menace un médecin parce qu’il vaccine ses clients, ce quelqu’un est un fasciste — et, incidemlent, un crétin. Si lui même refuse le vaccin personne ne l’oblige à se sumettre au devoir de protection des autres — il reste un crétin non civilisé, mais peu importe.

Naturellement, si vous croyez que le fait de menacer un médecin qui vaccine est une question qui relève du libre arbitre, je peux me poser des questions rélativement à l’idée que vous vous faites des relations entre les individus, et peu importe le jugement que je poussais former.

renato dit: à

pourrais .

et alii dit: à

closer, merci pour l’entretien du professeur D.Raoult

et alii dit: à

plein de « détails » dans cet entretien qui peuvent tous nous aider :à ne pas gamberger des folies!
et je crois que c’est très sérieux , et de ne pas « généraliser » inconsidérément; (voir la « décentralisation »; et à tenir compte des « singularités » :ne serait-ce que la vitamine D POUR LES GENS AGES »
courage, nous allons le surmonter;
on compte sur vous closer pour nous aider à ne pas dérailler

Janssen J-J dit: à

pauvre jissé, incapable de penser par lui-même quand il est vesqué, et obligé d’en appeler à la rescousse des virés. Quel triste sire !…, Fait même pas sourire txfldgo ! Comment peut-on s’emmerder icite depuis tant de plombes pour venir inlassablement y débiter les mêmes fantasmes de mentule châtrée ? br., cabornique.

Jazzi dit: à

Serons-nous déconfinés à Noël ? Et pourrais-je retourner au cinéma le 15 décembre (et la gueuse du tram rouvrir son rond-point) ?
I don’t think so…

Jazzi dit: à

Pourrai-je

renato dit: à

Toujours prisonnière de ses obsessions l’extrême gauche n’accepte pas d’avoir protégé un criminel, mais peu importe : incapable de concision, CB met en jeu une quantité inutile de mots démontrant ainsi qu’il ne peut construire que des écran de fumée.

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…lundi 7 décembre 2020 à 16 h 08 min.

…c’est bien,!…mon commentaire de 7 h 30 min. est afficher,…

…les dieux aux profits des connaissances sur l’exploitation des gens,…
…quels dieux ?, à cracher ! dessus,!…

…a la mode de décimer les légions, par l’incompétence des économies par les bourgeois à leurs avarices, en manque d’ingéniosités,!…

…libres depuis les Bonapartiste,!…
…impossible de revenir au genre  » restauration « ,!…c’est déjà çà,! à gondoler!
etc,!…face aux concours aux misères,!…
…di corsa,!…of course,!…Go,!…

et alii dit: à

Art World
It’s a Christmas Miracle! An Archaeologist May Have Just Found Jesus’s Childhood Home in Nazareth
By Brian Boucher

et alii dit: à

An artwork featuring the faces of 4,000 French police officers that had been pulled from an exhibition at the art school Le Fresnoy by France’s interior minister will debut at a gallery exhibition in Berlin. The piece was created by Italian artist and activist Paolo Cirio. [The Art Newspaper]

Bloom dit: à

Dans la famille What’s in a name, je demande le général Abdel Fattah Al-Sissi:

sissy ✰ [‘sɪsɪ] pejorative
1 noun
“coward” ▶ poule f mouillée
■ he’s a bit of a sissy (“effeminate”) : il est un peu efféminé
2 adjective
[boy] ▶ efféminé
[voice, clothes, sport] ▶ de fille
■ a sissy man : une chochotte ✰
■ Mummy’s little sissy boy : le petit chéri à sa maman
■ poetry is sissy stuff : la poésie est un truc de filles
■ it’s sissy doing or to do that : c’est un truc ✰ de fille

Janssen J-J dit: à

?
non, rien ne sera réouvert le 15 décembre, les seuils sont encore trop hauts pour les prestations non essentielles

Jazzi dit: à

Viollet

B dit: à

renato, une de mes amies travaillait à Paris dans un centre de planning familial chargé des dossiers IVG, ils subissaient de temps à autres l’intervention intempestive des commandos anti-IVG.

rose dit: à

Nulle part je n’ai lu l’histoire dunmé de ecin menacé car il vacciné, Renato.

rose dit: à

d’un médecin

B dit: à

DefendeNT. Mes excuses.

B dit: à

Dans la famille What’s in a name, je demande le général Abdel Fattah Al-Sissi:

Attention Bloom, vous allez mettre en danger vous et accessoirement nos livraisons d’armes sophistiquées.

renato dit: à

rose, Jérôme Marty, médecin généraliste et président du syndicat UFML, a informé des menaces sur divers médias.

et alii dit: à

erri de luca est très clair sur son engagement passé et sa position aujourd’hui contre la « rancune de l’etat »

renato dit: à

Fred Vargas devrait se tenir à la rédaction de ses romans de gare.

Bloom dit: à

Fred Vargas

Peut-être ne souhaite-t-elle pas que son frère ait le monopole du feu et des flammes, renato?

renato dit: à

Qualité de l’information.

Un journaliste français dont je tairai le nom par courtoisie, informe que la Suisse attendra quelques mois avant de vacciner : question de voir les consequences des divers vaccins en Europe.

Réalité des faits.
Virginie Masserey, responsable des maladies infectieuses à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), a déclaré que la campagne de vaccination contre le coronavirus débutera début janvier dans tout le pays.
Les autorités fédérales ont été claires: d’ici l’été, 6 millions de personnes devront être vaccinées. Masserey, dans une interview publiée par NZZ am Sonntag, a déclaré que pour atteindre ce nombre, 70 000 personnes devraient subir l’injection en moyenne par jour.

Bon, ils ont trouvé une Genevoise, medecin de son état, qui veur attendre et du haut de leur professionnalisme ils ont décidé que elle parlait pour toute la Suisse : pitoyables !

rose dit: à

Renato
Je n’avais pas lu cette info.
renato dit: à
« Jérôme Marty, médecin généraliste et président du syndicat UFML, a informé des menaces sur divers médias. »

Faire son travail commence à être dangereux.

Fred dit: à

🚨☝️🚨☝️🚨

Bonjour,

La 2ème photo que vous utilisez/postez dans ce billet n’est PAS PAR HELMUT NEWTON !

Cette photo n’est donc pas dans le livre de José Alvarez.

C’est un mauvais crédit qui perdure et perdure et perdure depuis des lustres sur internet, que tout le monde prend pour argent comptant du style « si c’est sur internet c’est vrai » dans la même idée que « si c’est à la télé c’est que c’est vrai », et que les gens répètent indéfiniment, ce qui contribue à entretenir cette erreur indéfiniment.

Cette photo de LINDA EVANGELISTA dans la rue à NEW YORK fait partie d’une série réalisée pour VOGUE ITALIE, numéro de JUIN 1990. L’une des images de cette série fait la couverture du magazine, et le photographe est l’américain STEVEN MEISEL.

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