de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Pour Boualem Sansal

Pour Boualem Sansal

L’écrivain Boualem Sansal, 75 ans, a été arrêté le 16 novembre à son arrivée à l’aéroport d’Alger en provenance de Paris. Des agents de la Direction générale de la sécurité intérieure (la DGSI algérienne) l’ont emmené et on ne l’a plus revu depuis. Le prétexte : une récente interview rappelant un point d’histoire selon lequel une partie de l’Algérie était autrefois rattachée au royaume du Maroc (Tlemcen, Oran, Mascara).

Au début des années 30, ils n’étaient qu’une poignée d’écrivains à inquiéter leurs lecteurs sur les dangers à venir annoncés par la montée du nazisme. Ils manifestaient là un devoir d’intranquillité correspondant à l’idée qu’ils se faisaient se leur vocation d’écrivain. Dans l’Europe d’hier, ils s’appelaient André Suarès, Klaus Mann… Dans l’Europe d’aujourd’hui, ils s’appellent Kamel Daoud, Boualem Sansal… Des lanceurs d’alerte contre l’islamo-fascisme.

L’armée algérienne qui tient les rênes du régime ne les lâche pas bien que désormais leur qualité de Francais les protège. Ils méritent notre soutien, celui de leurs pairs, des intellectuels, des politiques et du peuple de leurs lecteurs. On a voulu invisibiliser Boualem Sansal en le faisant disparaître, les livres du romancier et de l’essayiste l’étant depuis longtemps en Algérie où ils sont censurés. L’inverse s’est produit. Nombreuses sont les réactions du monde de la culture qui manifestent leur soutien et la solidarité avec l’écrivain, timide est encore celles du milieu politique.

Il est emprisonné par un régime affairé à lui préparer un lourd dossier à charge pour trahison, atteinte à l’intégrité nationale, intelligence avec les ennemis (français, marocain, sioniste etc, Alger n’en manque pas dès lors qu’il faut distraire le peuple des vrais problèmes du pays). Nul doute qu’y figureront également ses nombreuses chroniques dénonçant l’autoritarisme, le fondamentalisme islamiste, l’instrumentalisation de l’islam à des fins politiques et sociales et revendiquant tant son attachement à la démocratie et à la laïcité qu’à son propre athéisme. Des convictions qu’il n’a cessé de marteler depuis la parution de son premier roman Le Serment des barbares (1999) et réitérées avec constance comme autant de jalons d’une oeuvre riche, dense et puissante.

Nous non plus, nous ne le lâcherons pas. La littérature est par excellence le territoire de la liberté de l’esprit. Ses geôliers n’ont pas idée de la puissance de la fiction lorsqu’elle est portée par une telle voix. Ils n’ont pas fini de l’entendre. On peut le juger courageux ou inconscient, téméraire ou imprudent. N’empêche que Boualem Sansal est de ces hommes qui disent non quand la rumeur alentour se résigne au oui par prudence. “Fais ce que dois, advienne que pourra”. La devise n’est pas de lui mais elle est pour lui.

(Photo Passou)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

315

commentaires

315 Réponses pour Pour Boualem Sansal

Clopine dit: à

oh, merde, c’est dimanche, on a le droit non ???

Clopine dit: à

les hommes nous assomment avec leurs vins lourds, chargés, insistants ! Alors que les blancs acides, et surtout les rosés tout en parfums, sont tellement plus vrais ! Et d’ailleurs, ce que je déteste, ce sont les vins liquoreux, tellement chargés en sucre qu’ils ressemblent aux mensonges masculins. Et croyez-moi, en fait de mensonge masculins, bref. En tout cas, faut résister aux stéréotypes. C’est pas parce Que ce sont les femmes qui aiment les rosés que ce seraient des vins d’une classe inférieure.

Clopine dit: à

Bon d’accord, Clarisse charge un peu la mule, mais
.. Allez hop, une sieste !

Clopine dit: à

vive le rosé ! C’est tellement plus joli que le rouge sang ! (bon, ok, je vais faire une petite sieste là). A tout de suite !

une main dit: à

Clarisse charge un peu la mule, mais
.. Allez hop, une sieste !

bon, ok, je vais faire une petite sieste

Clopinabu, elle écrit double! 🙂

une main dit: à

*rosé, ce vin « féminin ».

*On veut bien des précisions sur sa féminité.

Clopine dit: à

Vous vous adressez à quelqu’un, ou devrais-je dire quelqu’une ?,v qui n’a absolument rien à dire sur le « féminin » ou le « masculin », si ce n’était qu’il faudrait que cela cesse. Puisque le problème, ce n’est pas qu’il y ait un « masculin », ni un « féminin », mais un processus de domination. Ça fait cinquante ans qu’on le martèle, avec en sus (sans jeu de mots déplacé), l’acceptation sociétale désormais acquise, du moins est-elle inscrite dans la loi plutôt que dans votre esprit étroit, des droits des homosexuels ou trans. Vous êtes un débris du vieux monde.

Chantal dit: à

ma boîte mail est prête à exploser sur le Sansal, c’est fou ce que tout le monde littéraire se déclare ami de Boualem depuis quelques jours.

C’est quand même bizarre, j’ai rencontré Passou le même jour que Boualem Sansal, pour Le village de l’Allemand çà date quand même, j’ai encore le bouquin avec son adresse à Boumerdès écrite de sa blanche main.

Et puis comme la lettre n’est jamais arrivée, j’étais un peu marie, et j’ai osé demander à Passou par la bande, qu’est-ce qui se passe, Sansal ne répond pas. Ce à quoi il me fut répondu, ce n’est pas grave, vous reverrez Boualem une autre fois … Cela me paraît bien compromis ! Je lui enverrais bien des oranges, certes ce n’est pas très original, mais cela me rappelle cette blague au décès du roi Baudouin,
Quelle est la différence entre des oranges et le roi ?
Aucune, elles reviennent aussi en caisse d’Espagne.
J’espère que cette enquête avortée à la recherche de Boualem Sansal ne va pas mal se terminer.
Sniff.

D. dit: à

ce que je déteste, ce sont les vins liquoreux,

… quelle pitié de lire pareilles choses. Il y en a de quelconques, voire de mauvais, comme de sublimes. J’ai eu la chance de boire deux fois de grands millesimes d’Yquem. Une expérience incroyable. C’est tellement extraordinaire que tout le monde se tait et affiche un sourire béat en se demandant s’il ne rêve pas.
Le sauterne se boit en petite quantité. Une bouteille suffit pour 12 personnes. J’en ai une qui attend depuis longtemps dans ma cave. La difficulté sera de trouver les 12 convives. Mais j’ai une petite idée.

Jean Langoncet dit: à

@Quelle est la différence entre des oranges et le roi ?
Aucune, elles reviennent aussi en caisse d’Espagne.

Oran l’espagnole …

Jean Langoncet dit: à

Calimero, cet apôtre

D. dit: à

Le rosé de qualité moyenne est un vin presque dangereux. Il se boit frais comme une boisson désaltérante, ne contient aucune molécule bénéfique pour la santé, contrairement aux rouges.

une main dit: à

ce que je déteste, ce sont les vins liquoreux,

… quelle pitié de lire pareilles choses.

Yes,Yquem, toujours! 🙂

D. dit: à

Sur une compotée d’endives braisées, l’Yquem est un 8ème ciel.

Chantal dit: à

La difficulté sera de trouver les 12 convives. Mais j’ai une petite idée.

Qu’est-ce qui se passe D invite à Chaville pour vider sa cave ….

C’est que la fin du monde est proche, il prépare sa dernière scène.

puck dit: à

« N’empêche que Boualem Sansal est de ces hommes qui disent non quand la rumeur alentour se résigne au oui par prudence. »

oaui c’est pas comme tous ces journalistes qui se sont aplatis devant les néoconservateurs américains notamment pour la guerre en Ukraine.

le journaliste français qui aurait osé dire que le point de départ de ce conflit était le coup d’état et le changement de régime organisé par les américains aurait eu la dgse sur le dos.

Chaloux dit: à

Clopine, vous tenez un excellent sujet de roman. Celui d’une folle qui trouverait une image de la domination masculine, jusque dans la caractéristique des vins, dans le soleil autour duquel nous sommes sommés de tourner, dans la majesté capricieuse, des fleuves avec au loin leurs péniches (« che », il y a bien longtemps, je me suis pris trois heures de colle à Conflans-Sainte-Honorine, capitale de la batellerie, à cause de jeunes espagnols qui ne parvenaient pas à prononcer ce « che »).
Il y aurait bien sûr tout un scénario, mais il me semble que l’idée est là. Ce serait pour vous à la fois un exercice spirituel et une thérapie qui peut-être vous soulagerait.

puck dit: à

sérieux j’ai l’impression qu’avec le temps (ve tout s’en va) on se dirige vers moins de liberté d’expression en France, même en Europe.

sauf que chez nous c’est plus des enfantillages du genre à interdire de prononcer le mot « paix » à Bruxelles et lyncher Orban, et ensuite après l’élection de Trump les mecs ils se bousculent tous pour savoir qui sera le meilleur pote à Orban.

des enfantillages qui coûtent quand même des centaines de milliers de vies humaines : l’Algérie à coté de l’Ukraine c’est Disneyland…

puck dit: à

il faut écouter l’audition du patron de facebook devant le congrès :

lors de l’élection de 2020 le FBI s’est pointé pour lui demander de virer tous les commentaires qui critiquaient Biden.

et ça c’est lui qui le dit.

Jean Langoncet dit: à

(Le régime algérien programme-t-il l’assassinat de journalistes étrangers critiques envers sa politique ?)

Jean Langoncet dit: à

(et l’assassinat de femmes, d’enfants ?)

puck dit: à

« Sur une compotée d’endives braisées, l’Yquem est un 8ème ciel. »

tu veux dire Eyquem de Montaigne ?

parce que Montaigne aussi c’était une sacrée endive…

Jean Langoncet dit: à

(par dizaines de milliers ?)

rose dit: à

Une bouteille de Sauternes pour douze personnes.
Pas besoin de sieste après.

puck dit: à

le gouvernement algérien est autocratique.
en ce moment il y a des embrouilles entre le MAroc et l’Algérie.
la France a pris le parti du Maroc, du coup il y a aussi des embrouilles entre l’Algérie et la France.

là dessus un franco algérien se pointe pour dire qu’une partie de l’Algérie appartenait au Maroc.

sérieux qu’est-ce qu’on pouvait imaginer qui allait se passer ?

le type il est complètement suicidaire, c’est comme si D. prenait sa bagnole après s’être torché sa bouteille de chateau Yquem.

sérieux il faudrait un peu revenir sur terre et retrouver’un minimum de sens de responsabilité.

c’est comme l’Ukraine : tout le monde clame qu’il faut faire entrer ce pays dans l’otan et après on dit ah c’est pas bien que les russes les attaques.

du temps de De Gaulle, Mitterrand ou Chirac personne ne disait que l’Ukraine devait entrer dans l’OTAN !!!

parce que les mecs c’était tous des adultes responsables qui avaient connu la guerre !

et là on a des grands gamins…

sûr qu’à ce rythme on est pas sorti des emmerdes.

puck dit: à

dans les histoires de gamins il y a le cas de l’autre hystérique de ministre allemande des affaires étrangères, lors elle c’est le pompon de la gaminerie.

elle déclare que le président chinois est un dictateur.

et après ça on peut voir son arrivée (très drôle) à l’aéroport de Pekin :

https://www.youtube.com/shorts/6qAqpQS1-VI

Jean Langoncet dit: à

@sûr qu’à ce rythme on est pas sorti des emmerdes.

Quand le sentiment d’impunité cèdera la place au sentiment d’insécurité, il sera opportun de se pencher sur les vertus de la démocratie ; éventuellement
https://www.youtube.com/watch?v=0MCCvY2oD2w

Jean Langoncet dit: à

Talking Heads – Once in a Lifetime (Official Video)

D. dit: à

« La Fraternité »

Le mot « Frères » apparaît fréquemment dans le Nouveau Testament, notamment dans les lettres de Paul et les Actes des Apôtres. Il est utilisé pour désigner les membres de la communauté chrétienne, symbolisant une fraternité spirituelle. Voici quelques exemples :

1. Actes des Apôtres :

Actes 1:16 : « Frères, il fallait que s’accomplît l’Écriture… »

Actes 15:23 : « Les apôtres et les anciens, vos frères… »

2. Épîtres de Paul :

Romains 12:1 : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu… »

1 Corinthiens 1:10 : « Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus-Christ… »

3. Autres épîtres :

Hébreux 3:1 : « Ainsi donc, frères saints, qui avez part à la vocation céleste… »

Jacques 2:14 : « Mes frères, que sert-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi… »

Ce mot est central pour souligner l’unité et l’amour au sein de la communauté chrétienne.
Ainsi, lorsque le Secours catholique évoque la « Fraternité », il commet une erreur considérable quant au sens de ce mot chez un chrétien.

FL dit: à

Les paragraphes concernant Sade pendant la Terreur sont très intéressants.

Il y avait matière à parler de Sade dans l’exposition.

FL dit: à

« Ma détention nationale, la guillotine sous les yeux m’a fait cent fois plus de mal que ne m’en avaient fait toutes les bastilles imaginables. »
Donatien Alphonse François de Sade

FL dit: à

C’est là où on voit que Soljenitsyne était un grand homme. Il faisait enterrer les pages déjà écrites de « L’Archipel » dans le jardin d’un ami.

Au cas où le Pouvoir viendrait perquitionner chez lui.

Chaloux dit: à

Quand j’avais quinze ans, j’entendais de (presque) toutes parts que nous allions vers un monde meilleur. Imposture, simple argument de vente de bulletins de vote. Certainement la raison pour laquelle j’ai fini par haïr la gauche.

Les descendants de Marc Bloch ne veulent pas de « l’extrême droite ». Soit, c’est bien leur droit. J’y aurais ajouté le refus absolu que cette panthéonisation eût lieu sous Macron.

Cinglant et sanglant, Michel Onfray imagine François Hollande courant à Matignon « ventre à terre ».
La moitié de la prophétie est accomplie.

Pour moi, j’aurais voulu diner (c’est la question à la mode) avec Saint François d’Assise.

Donna Ricaud-Veyre dit: à

Dans un mois, c’est Noël.

closer dit: à

« Elle (la ministre de l’Agriculture) enfile sa Barbour par-dessus son tailleur abricot, en débarquant chez un producteur d’endives, ce jeudi, dans le froid mordant du Pas-de-Calais. »

Au moins, elle a compris où sont les vraies priorités.

D. dit: à

Chantal, vous ferez partie des onze. (Douze avec moi).

D. dit: à

J’invite également Puck, Chaloux, Rose et Closer. Ce sont des gens bien.

D. dit: à

Il en reste six à trouver.

rose dit: à

Merci. Je viendrai.
J’ai eu cru douze plus un comme dans la cène.

Jean Langoncet dit: à

Candy Says – The Velvet Underground

Marie Sasseur dit: à

Il n’y a plus d’ambassadeur d’Algérie
à Paris, et Sansal est en prison, suite à son intervention sur un média français d’extrême-droite en ligne, dont il est membre du comité editorial aux côtés de l’ancien ambassadeur de France en Algérie, et quelques autres « experts  » de théories nationales identitaires.

Quels que soient les efforts de propagande, ces faits sont déterminants.

« Ce dossier du Sahara occidental est un enjeu majeur en Afrique du Nord. Depuis 50 ans, l’Algérie et le Maroc sont en conflit à ce sujet. Les deux pays ont même rompu leurs relations diplomatiques en 2021. Le Sahara occidental, c’est une immense étendue désertique, bordée par l’océan Atlantique, désertique mais riche en phosphate et en poissons. Les Espagnols en avaient fait leur colonie, mais depuis qu’ils se sont retirés en 1976, le conflit n’a jamais été réglé et le Sahara occidental n’a pas de statut aujourd’hui.

Le Maroc en contrôle environ 80% et le considère comme faisant partie de son territoire, tandis que les rebelles du Front Polisario, soutenus par l’Algérie, se battent pour obtenir l’indépendance. L’ONU a proposé un référendum sur l’autodétermination, il y a plus de trente ans, qui n’a jamais été organisé.

Rabat met la pression sur ses partenaires
Le Maroc s’est montré particulièrement actif ces dernières années pour trouver des soutiens. Pour le Royaume du Maroc, c’est une cause nationale prioritaire. En 2020, en échange d’une normalisation des relations entre le Maroc et Israël, les États-Unis reconnaissent la marocanité du Sahara occidental. En 2022, l’Allemagne et les Pays-Bas défendent à leur tour le plan d’autonomie présenté par Rabat qu’ils présentent comme la seule solution. L’Espagne, traditionnellement proche de l’Algérie, rompt sa neutralité elle aussi. Ses échanges commerciaux avec Alger en ont d’ailleurs beaucoup souffert.

Rabat, qui demande à ses partenaires de se positionner de façon claire, attendait avec impatience qu’un partenaire aussi proche que la France franchisse le pas, c’est chose faite. La droite et l’extrême droite, qui poussent depuis longtemps la solution marocaine et qui n’ont eu de cesse de faire pression sur l’Élysée, s’en félicitent ouvertement. »

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-monde-est-a-nous/sahara-occidental-la-france-choisit-son-camp-le-maroc-et-provoque-la-colere-de-l-algerie_6642771.html

Marie Sasseur dit: à

Pour les lanceurs d’alerte évaluant la progression de l’islamisme je préfère ce site , si vous n’y voyez pas d’inconvénient, Passou.

https://www.senat.fr/rap/r19-595-1/r19-595-1.html
Radicalisation islamiste : faire face et lutter ensemble Tome I : Rapport

Je préfère faire confiance aux garants des institutions de la République française, plutôt qu’à des activistes qui ne les respectent pas.

Marie Sasseur dit: à

Et pour ce qui concerne les propagateurs de l’islamisme rigoriste en France, il vous faudra départager les pays déstabilisateurs qui nous envoient leurs prédicateurs, avec sur le podium : Turquie, Algérie et Maroc.

JC..... dit: à

LITTERATURE

Je partage tout à fait le point de vue de ceux qui disent : un écrivain écrit pour se distraire. De même, avec ceux pour qui la lecture n’est qu’une distraction comme une autre, source de blablas conflictuels haut de gamme !…

Bloom dit: à

La littérature  comme la belote? Au pays de Pagnol  peut-être.  Mistral ne disait il pas à la fin de sa vie que le Felibrige c’était juste pour rire ?
Ce gouvernement, s’il survit,  va s’occuper de fermer les départements de pétanque, et de belote du pays.

J J-J dit: à

@la vie d’un romancier n’est pas un roman… (?)
Et la vie d’Oedipe n’était pas oedipienne, c’est clair.

Entre la psychanalyste et la sociologue, aussi pénétére d’histoire l’une que l’autre, je préférerai toujours les explications de la sociologue, portées par une espérance d’évolution générale de la société, à celles de la psychanalyste, sans doute plus profonde sur la compréhension individualisée de l’être humain, mais plus sceptique sur cette évolution générale de « nos sociétés » (je ne vise que celles au sein de laquelle sont plongé.es les erdélien.nes de l’RDL, restons modestes).
Pourquoi ? A cause d’une « conviction » issue de l’étude patiente des idéologie véhiculées par l’histoire de ces deux disciplines humaines : « la » sociologie est bien plus durablement portée par une visée émancipatrice de « thérapie » collective, que ne l’est « la » psychanalyse, plus orientée par le souci d’approfondir la compréhension du mal être psychologique d’un individu, en vue d’améliorer son état, mais sans illusion sur les transformations poositives de segments de « l’espèce humaine ». Si elles gardent chacune une valeur heuristique indéniable, les conditions de félicité de la première restent un horizon majeur et essentielà ma propre subjectivité « féministe » au monde.
Pour prendre un exemple emblématique de l’actualité du moment, il est clair que je me sente bien plus proche d’une Irène T. que d’une Elisabeth R.
Ce faisant…, ce message ne s’adresse à personne en particulier.
Inutile d’accabler cette opinion / conviction parmi d’autres. Bàv,
(25/11/2024_9.23)

Janssen J-J dit: à

@ rBl et RM, merci pour le salut à la mémoire de BB. En effet. Une génération qui a compté pour moi, disparait… Et je parle pas des Mémoires de Nelson.
En feuilletant la présente liste,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d%27%C3%A9crivains_sud-africains
au sujet de laquelle va percer une nouvelle génération d’écrivain.es post-apartheid, j’aimerais ajouter deux auteurs jusqu’à présent fréquentés avec pas mal de plaisir : Zakes Mda (le pleureur) et le très prolifique Deon Meyer (le polaroïd).
Merci pour ce vivifiant vent des globes du Sud. Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ rBl et RM, merci pour le salut à la mémoire de BB. En effet. Une génération qui a compté pour moi, disparait… Et je parle pas des Mémoires de Nelson.
En feuilletant la présente liste,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d%27%C3%A9crivains_sud-africains
au sujet de laquelle va percer une nouvelle génération d’écrivain.es post-apartheid, j’aimerais ajouter deux auteurs jusqu’à présent fréquentés avec pas mal de plaisir : Zakes Mda (le pleureur) et le très prolifique Deon Meyer (le polaroïd).
Merci pour ce vivifiant vent des globes du Sud. Bàv,

J J-J dit: à

1000 excuses, le robot a encore fait du zèle. Il faudrait effacer l’un des 2 messages précédents.

Bloom dit: à

Au moins les choses sont-elles claires maintenant au sujet de la nième instrumentalisation de Marc Bloch.
Déjà, en novembre 2009, Suzette Bloch, as petite-fille, et Nicolas Offenstadt, publiaient dans Le Monde une Tribune intitulée: « Laissez Marc Bloch tranquille, Monsieur Sarkozy:

« (…) Je refuse que mon grand-père soit utilisé pour célébrer la patrie selon Nicolas Sarkozy, qui joue de la peur de « l’Autre ». « L’étranger » ? « L’immigré » ? Toujours sommé de se justifier, forcément marginalisé par un débat centré sur l' »identité nationale », pourchassé quand il n’est pas « en règle », obligé de se cacher, de cacher ses enfants ou de travailler aux sinistres conditions du travail au noir. Quels sont ces « renoncements » qui menacent la patrie ? Toute cette phraséologie n’a rien à voir avec Marc Bloch, qui s’est battu dans un tout autre contexte contre de vrais ennemis des libertés.
« Je suis, je m’en flatte, un bon citoyen du monde et le moins chauvin des hommes. Historien, je sais tout ce que contenait de vérité le cri fameux de Karl Marx : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! » », écrivait aussi le médiéviste dans L’Etrange Défaite, soucieux d’articuler son intense patriotisme et de plus larges horizons.(…) »

https://www.lemonde.fr/idees/article/2009/11/28/laissez-marc-bloch-tranquille-m-sarkozy-par-suzette-bloch-nicolas-offenstadt_1273481_3232.html

Ce n’est pas la seule l’extrême droite qui n’a pas sa place à la panthéonisation du grand médiéviste et résistant, mais la droite sarkozyste si prompte à se réclamer d’un identité nationale utilisée comme une arme contre ceux qu’elle exclut.

Bloom dit: à

Vous pouvez ajouter le regretté Achmat Dangor, 3J, fondateur du Congrès des écrivains sud-africains. Bitter Fruit, grand roman.

Bloom dit: à

mais aussi la droite sarkozyste…

morales sed laisse dit: à

de FB,

𝐅𝐞𝐫𝐠𝐡𝐚𝐧𝐞 𝐀𝐳𝐢𝐡𝐚𝐫𝐢 🌐 – @𝐅𝐞𝐫𝐠𝐡𝐚𝐧𝐞𝐀 𝐬𝐮𝐫 𝐭𝐨𝐮𝐢𝐭𝐭𝐞𝐫, 𝐭𝐨𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐚𝐮𝐬𝐬𝐢 𝐩𝐞𝐫𝐭𝐢𝐧𝐞𝐧𝐭.
Le cadrage de cette émission, ( récemment sur la 5 ) en particulier pendant la première partie, était en effet parfaitement scandaleux.
La plupart des intervenants, excepté @Rachel Binhas et @Delphine Minoui (qui ont sauvé l’honneur de ce débat), étaient bien plus pressés de faire le procès de Boulem Sansal – dont l’athéisme militant lui vaut désormais le qualificatif d’extrême-droite – que de la dictature algérienne, dont la haine envers la France et l’Occident n’a cessé d’être minorée au profit du récit fumeux « des tensions mémorielles ».
Spectaculaire inversion accusatoire.
Comme si le rapport que la France entretient avec son histoire valait celui de l’Algérie.
La France a produit depuis des décennies une vaste et brillante littérature sur ses crimes. Il n’y a rien de plus banal dans notre pays que de disserter sur ses péchés historiques.
À l’inverse, l’Algérie n’a absolument rien fait de tout ça. Elle s’accommode parfaitement de son passé esclavagiste et raciste envers les Noirs et les Européens, ses discriminations envers les minorités juives, son obscurantisme musulman et son tribalisme qui la rendent complètement réfractaire à l’altérité, la liberté et l’égalité, au point que ce régime est incapable de bâtir une société viable en soixante ans d’indépendance.
En même temps que l’Algérie se vidait de sa population européenne, la France accueillait des centaines de milliers d’Algériens fuyant leur pays nouvellement « décolonisé » pour se jeter dans les bras de l’ancien colonisateur, qui offre à ce jour une sécurité matérielle 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐩𝐚𝐲𝐬 𝐧𝐚𝐭𝐚𝐥 𝐞𝐬𝐭 𝐢𝐧𝐜𝐚𝐩𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐝’𝐨𝐟𝐟𝐫𝐢𝐫.
Et encore ! On peut se demander si le mot « décolonisation » est adapté pour désigner des pays qui n’ont fait qu’échanger la domination européenne pour la remplacer par une kleptocratie indigène dont la main est bien plus lourde que celle de l’ancienne métropole.
Et pourtant, on nous explique tous les jours que le problème vient du Nord de la Méditerranée.
Quand cette escroquerie va-t-elle cesser ? »

Patrice Charoulet dit: à

BORIS VIAN(DES)

J’aime toutes les chansons d’Alain Souchon, meilleur parolier français. Une de ses chansons, « Rive gauche », qui n’est pas sa meilleure, montre l’évolution fâcheuse de la Rive gauche. Vers la fin du clip, un commerce avait pour grande enseigne « BORIS VIAN », devenue « BORIS VIANDES ».

Janssen J-J dit: à

Achmar Dangor ? Encore un inconnu pour moi. Merci. Je vois un bouquin dont le titre m’intrigue : « la mélédiction de Kafka »…
(pitch éditeur : Achmat Dangor est né en 1948, l’année précisément où l’apartheid était inscrit dans la Constitution sud-africaine, d’une famille d’origine asiatique vivant dans une township de Johannesburg. La malédiction de Kafka, roman qualifié de « fresque politico-immorale à la Salman Rushdie » par une journaliste du Monde, a fait sensation en Afrique du Sud au moment de sa publication en 1997).
Bon, et bien voilà de quoi,…

Bloom dit: à

famille d’origine asiatique

En anglais brit, Asian signifie ‘indien’/’du sous-continent’.
En Afsud, la grande métropole indienne, c’est Durban (pas loin de ‘Durbar’ quand on y songe).
Un des aspects les plus intrigants de ce vaste pays, c’est la partie malaise de la ville du Cap (Bo-Kaap), avec ses villas colorées et ses cours intérieures décorées de fontaines qui évoquent l’Afrique du nord…
Sans parler des mines de diamants de Kimberley, près de Bloemfontain, sorte de far west africain…

Christiane dit: à

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/a-voix-nue/premier-episode-3664500

Seul celui qui a vécu ce qu’il a vécu, très perceptible dans ce premier épisode de l’émission « A voix nue », peut comprendre ses choix, sa parole, ses livres.
Juger de l’extérieur est facile et n’engage à rien. Il y a tant de futilité en ce monde, tant de désir de passer à autre chose.
J’aime l’écriture de cet homme, le sens de sa vie, sa poésie. Il a traversé les déchirures de l’Algérie et semble n’avoir trouvé la paix que dans ses amitiés littéraires et autres.
Nul ne mérite d’être retenu en prison pour des idées.
S’il revenait en Algérie c’est qu’il aimait y vivre et retrouver ses amis.
Encore merci à Pierre Assouline d’avoir oser ce billet. C’est un homme courageux.

JC..... dit: à

« La littérature comme la belote? » (Bloom)

Exactement !!! … comme le bridge, la bataille, le strip-poker, etc, etc …

Jean Langoncet dit: à

Incidemment, c’est bien le procès de Sansal que sa défense doit préparer, pas celui du régime algérien ou de ses opposants islamistes. Ce serait rendre un bien mauvais service à Sansal que de tout mélanger comme tentera peut-être de le faire l’accusation

closer dit: à

Le robot a censuré le billet où je commentais morales.

Succinctement: j’ai assisté à cette émission scandaleuse de la 5 dans laquelle des faux jetons commençaient par: « bien entendu je désapprouve totalement l’arrestation de BS…mais… » et là commençait une mise en accusation qui revenait à lui mettre une cible dans le dos, sans qu’il puisse répondre, et pour cause…

Bloom dit: à

mettre une cible dans le dos

Expression à la mode, complètement irresponsable.
Désigner comme ennemi’, ok. Stop aux hyperboles pyromanes de la droite extreme.

Marie Sasseur dit: à

Cette arrestation arbitraire de Sansal montre aussi que l’absence d’espace de débat public en Algérie laisse à la seule justice algérienne le soin de se prononcer sur les déclarations de Sansal. Alors qu’un débat avec des intellectuels , historiens, non affiliés a des extrémistes, aurait permis le contradictoire serein, et permis de relativiser les délires – y a t il un autre mot ?, de Sansal, tels que relatés dans cet entretien sur le média rn  » frontières média « .

Sansal est un opposant politique , en Algérie, ses écrits bien que censurés en Algérie, n’ont jamais été un motif d’arrestation, depuis le temps. Pourquoi ?
Le fait qu’il se soit exprimé dans un média étranger d’extrême droite nationaliste identitaire ouvertement hostile à l’Algérie, et dont il est au comité editorial, a-t-il donné une autre dimension à ses  » opinions » , jusque là de politique intérieure algérienne ?
Compte tenu de son âge, on peut aussi se demander s’il son militantisme n’a pas été instrumentalisé.

Quoi qu’il en soit et dans tous les cas, sa place n’est pas en prison et j’espère que cet imbroglio trouvera rapidement une issue.
Pour se recentrer sur un sujet littéraire, une affaire judiciaire: le Goncourt 2024.

renato dit: à

JC…. Je partage votre opinion avec quelques nuances, sans pour autant jouer les Savonarole. Il y a des artistes qui le savent et d’autres qui ne le savent pas, mais il existe une opinion assez répandue selon laquelle les arts ne méritent pas la valeur qu’on leur attribue généralement. Pourtant, les arts peuvent certainement être un bon adjuvant dans le traitement de la stupidité.

Prenons trois cas pour illustrer mon propos :
Duchamp soutient que l’art est un objet superflu qu’il offre au public pour une expérience sensorielle renouvelée. Cela se produit lorsqu’un élément énigmatique et imprévisible de l’œuvre déclenche une réaction émotionnelle chez le spectateur ou éveille des souvenirs lointains et oubliés.
Kagel, quant à lui, affirme que la société n’a pas besoin des artistes (« La société n’a pas besoin de nous »).
Pas autrement Montale : « … Je suis ici [à Stockholm] parce que j’ai écrit de la poésie, un produit absolument inutile, mais presque jamais nuisible, et c’est l’un de ses titres de noblesse. »

Cela dit, il y a des artistes qui travaillent pour se distraire ((pour tuer le temps, pour s’amuser, etc.), et d’autres non, cela dépend beaucoup de la culture et de l’éducation de chacun.

Bloom dit: à

« le prendre pour cible » à la rigueur…mais pas cette horrible expression qui évoque l’exécution par derrière, ce qui fut le cas de Marc Bloch, abattu d’uner rafale de mitraillette allemande dans le dos, dans un champ.

J J-J dit: à

@ qui revenait à lui mettre une cible dans le dos…
Disons plutôt, « lui coller une étoile jaune sur la poitrine », ce qui sera plus clair et proche de la réalité pour tout le monde.

closer dit: à

« Le comité stratégique de Frontières est composé d’experts tels que Xavier Driencourt qui en est le président et ancien ambassadeur de France en Algérie ; Thibault de Montbrial, spécialiste des questions de sécurité intérieure ; Driss Ghali expert des relations internationales ; Pierre Martinet, ancien du service action de la DGSE ; Loïk Le Floch-Prigent, ancien président de Gaz de France ainsi que de la SNCF ; Emmanuel de Richoufftz, le « général des banlieues » ; Boualem Sansal, romancier algérien et résistant contre l’islamisme ainsi que d’Amine Elbahi, essayiste et juriste de droit public. »

Pas de quoi en faire un plat…

Marie Sasseur dit: à

Cette arrestation arbitraire de Sansal montre aussi que l’absence d’espace de débat public en Algérie laisse à la seule justice algérienne le soin de se prononcer sur les déclarations de Sansal.
Ce  » débat  » , instruit par des autorités judiciaires, ne concernera pas la validité des propos de Sansal , ce qu’aurait permis par exemple une table ronde avec des historiens, mais s’agissant d’opinions exprimées unilatéralement, elles seront semble-t-il examinées vis à vis de leur atteinte à l’intégrité de l’Etat.
Dans quelle mesure sa double nationalité acquise très récemment le  » protège « , -l’a-t-il escompté- d’un chef d’accusation comparable à ce qui existe dans le droit français, intelligence avec une puissance étrangère en vue de susciter l’hostilité, la question est ouverte et c’est vertigineux.

Marie Sasseur dit: à

Quoi qu’il en soit et dans tous les cas, sa place n’est pas en prison et j’espère que cet imbroglio trouvera rapidement une issue.
Pour se recentrer sur un sujet littéraire, une affaire judiciaire: le Goncourt 2024.

Une affaire judiciaire de droit commun, s’entend, pour Daoud.

Je m’étonne que l’on puisse faire l’amalgame entre ces deux  » affaires « , On peut que souhaiter que ceux qui s’y livrent , comme M. Claudel, n’auront jamais à statuer sur un sujet vital. Jamais.

MC dit: à

Il y a beaucoup de monde, et, n’en déplaise à Sasseur, « des honnêtes gens de toutes les couleurs » au Comité Stratégique de Frontières. La même Sasseur qui vient de déclarer qu’elle n’écrit plus pour moi, ( mais alors que de temps perdu dont internet porte la trace), parce que je suis membre d’un « lobby ultra-catho ». Ce qui n’est pas très gentil pour le CRBC, ( Centre de Recherches Bretonnes et Celtiques, ) ni les Universités bien laïques de Brest et de Rennes. On fera comme si l’on n’avait pas entendu…Et on reviendra à Sansal, sans « mais il a écrit «  et autres matenotres. Figurez-vous qu’il le mérite , lui,

Marie Sasseur dit: à

Le MaCaque en revanche ne lit que mes commentaires on dirait, et s’y frotte comme s’il se pignolait.
On ne remerciera jamais assez, hélas, celui qui a posté sur ce blog le portait de la vidéo YT de ce harceleur, et imposteur, dans une prestation pour un groupuscule ultra catho.

Marie Sasseur dit: à

Il faut réécouter cet itw de Sansal sur la chaîne de ce média d’extrême-droite  » frontières médias « , pour bien comprendre dans quel merdier Sansal s’est mis, avec ses déclarations ahurissantes sur l’histoire comparee du Maroc et de l’Algérie.
Il pourra toujours plaider que ce média, agitateur de haine, est très confidentiel.
Enfin il lui aura donné une visibilité a l’international, ce n’était peut-être pas le but… enfin, pas le sien.

Marie Sasseur dit: à

Pauvre Sansal, il se peut qu’il n’ait été qu’un  » moyen  » au service de salopards, bien français.

Marie Sasseur dit: à

Il ne pourra même pas dire qu’il était bourré, c’est con.

morales sed laisse dit: à

Ecrit par Patryck Froissart 07.03.17 dans La Une Livres, Les Livres, Critiques, Folio (Gallimard), Essais, Histoire, Maghreb

Gouverner au nom d’Allah, Islamisation et soif de pouvoir dans le monde arabe, novembre 2016, 182 pages, 5,90 €

Ecrivain(s): Boualem Sansal Edition: Folio (Gallimard)
Gouverner au nom d’Allah, Islamisation et soif de pouvoir dans le monde arabe, Boualem Sansal

Algérien, Boualem Sanlal consacre le premier chapitre de cette étude historico-sociologique à montrer comment « des prédicateurs discrets », pour la plupart des Frères Musulmans censurés dans leur propre pays, mais aussi des wahhabites « diligentés par l’Arabie Saoudite » se sont glissés, à la faveur d’un renouveau nationaliste et d’un sentiment général anti-occidental, dans toutes les couches d’une société algérienne en pleine reconstruction.

L’auteur donne ensuite une vue d’ensemble détaillée de l’Islam et du monde musulman, permettant au lecteur d’y voir un peu plus clair dans la définition des termes dont usent et abusent souvent sans discernement les médias d’une part et tout un chacun voulant aborder ce sujet complexe d’autre part.

Qu’est-ce qui différencie le musulman « ordinaire » du fondamentaliste, ce dernier de l’intégriste, du salafiste, du djihadiste ? Quand parler d’islamisme, de fondamentalisme, d’intégrisme, de salafisme, d’islam politique, d’islam radical ?

« La confusion est totale lorsque, en plus, et c’est ce qu’on fait souvent, on accole à ces mots d’autres vocables tels que wahhabite, sunnite, chiite, etc. On comprend qu’avec une telle profusion de mots d’aucuns en viennent à faire des amalgames, dont le plus préjudiciable de tous est de confondre l’islam, religion brillante et respectable s’il en est, et l’islamisme, qui est l’instrumentalisation de l’islam dans une démarche politique, voire politicienne, critiquable et condamnable ».

La clarté de ces prolégomènes fournit les clés nécessaires à l’entrée dans le vif du sujet : l’islamisme. Dans le chapitre qui suit, intitulé L’islamisme dans le monde, constats et interrogations, Boualem Sansal met en évidence le caractère paradoxal de l’expansion de la religion musulmane dans un monde où l’actualité montre quotidiennement les aspects repoussants et abjects de l’islamisme. Il en définit les causes, et expose les représentations, de plus en plus répandues, qui tendent à confondre islam et islamisme, ici dans des amalgames globalement négatifs, là dans l’arrivée au pouvoir dans un certain nombre de pays de l’islamisme sous ses différents avatars avec des résultats qui peuvent apparaître comme positifs car porteurs de progrès sociaux, scientifiques, économiques, l’exemple le plus visible en étant l’Iran.

L’auteur cite également la Turquie en ces termes : « La Turquie est même reconnue comme élément de stabilisation de la région. A son propos, on se pose cette question formidable : la Turquie est-elle en train de moderniser l’islam ou est-ce l’islam qui l’a sortie pacifiquement de la dictature militaire… ? », sans savoir, et pour cause, au moment où il rédigeait cette étude, que ce pays deviendrait bientôt un élément de déstabilisation de la région et sombrerait dans une dictature aucunement pacifique.

L’auteur définit ensuite les vecteurs de l’islamisme que sont les courants religieux radicaux, les Etats musulmans, certaines élites intellectuelles et un certain nombre d’universités, et, de toute évidence, les médias, que maîtrisent parfaitement, et cela n’est pas d’hier, par exemple les Frères Musulmans.

Ainsi les mouvements islamistes disposent « d’un formidable réseau de maisons d’édition qui leur permet de produire des quantités colossales de livres, de manuels, et de corans qu’ils distribuent quasi gratuitement dans l’ensemble du monde musulman… ».

« Avec la radio, les cassettes audio-visuelles, puis la télévision et Internet, les islamistes disposent aujourd’hui de l’ensemble des moyens pour faire circuler leurs idées et leurs mots d’ordre. L’efficacité d’une télévision comme Al Jazeera […] n’est plus à démontrer ».

A ces armes de diffusion massive, l’auteur ajoute cette formidable caisse de résonance qu’est « la rue arabe ».

Un facilitateur supplémentaire de la propagation funeste des thèses islamistes serait, selon Sansal, l’échec relatif des politiques d’intégration dans les pays d’accueil des immigrés musulmans.

L’auteur resitue ensuite, dans un autre chapitre, la question de l’expansion de l’islamisme dans le contexte trouble d’un monde qualifié d’arabe, ce « monde virtuel à la recherche d’une identité et d’un avenir ». Pourquoi ce qualificatif « virtuel » ? Sansal insiste ici sur l’artificialité d’une communauté musulmane se revendiquant d’une identité « arabe » qui n’existe pas, et sur la confusion générale, volontaire, des termes « arabe » et « musulman », dans l’objectif plus ou mois avoué de tenter d’occulter les incommensurables disparités ethniques, linguistiques, culturelles qui distinguent les seules toutes petites zones géographiques pouvant être dites réellement arabes et l’immensité du reste du monde musulman berbère, africain, perse, turc, indonésien, européen, afghan, druze, kurde, des états turkmènes d’Asie centrale, etc.

On lira avec intérêt, par ailleurs, l’article qui clôt ce chapitre, sous le titre Les jeunes et les femmes, otages perpétuels du monde religieux…

Enfin l’auteur se penche sur les politiques des pays occidentaux par rapport à l’islamisme.

« Il est trop tôt pour en décider, mais il semble que l’islamisme est d’abord un problème pour l’Occident dont il dénonce violemment les valeurs et qu’il attaque dans ses intérêts, bien que, pour le moment ce soit aux siens, aux musulmans, qu’il fasse le plus de mal… »

Voilà un ouvrage dont la lecture est nécessaire pour qui veut quelque peu démêler cet écheveau complexe, disparate, contradictoire, voire incohérent de l’islam et de l’islamisme dans un monde où les valeurs démocratiques sont mises en question et en péril quant à leurs fondements philosophiques et leur caractère un temps considéré comme universel.

Patryck Froissart

https://www.lacauselitteraire.fr/gouverner-au-nom-d-allah-islamisation-et-soif-de-pouvoir-dans-le-monde-arabe-boualem-sansal?fbclid=IwY2xjawGxSBVleHRuA2FlbQIxMAABHS5CzTo4NLl7E-XaVwXrC6Mcp73GwQiSiHMHRCazUMJ2qcJ4bEMWZNPr1w_aem_EPUbYPBI-iFhMbkHm2je1w

et alii dit: à

à propos de cible,j’ai entendu un technicien dans l’assainissement des eaux que dans l’H.P.à la charité sur loire, alorsqu’il y travaillait, on avait confié aux « ouvriers »comme lui, des fléchettes à tirer sur les patients curieux pourse débarrasser de ceux-ci et que c’était une pratique habituelle des thérapeutes de l’H.P

et alii dit: à

non pas que:à qui

et alii dit: à

qu’un » moyen :il l’est devenu, même si c’était une réaction;
la question parfois bien valable: » à qui profite le crime « ,plutôt que la ritournelle du mérite

Marie Sasseur dit: à

morales sed laisse dit: à
Ecrit par Patryck Froissart 07.03.17 dans La Une Livres, Les Livres, Critiques, Folio (Gallimard), Essais, Histoire, Maghreb

Écrit par le Sénat français, en 2020 :

https://www.senat.fr/rap/r19-595-1/r19-595-1.html

Bloom dit: à

En sus des mosaïques, une raison supplémentaire de visiter Ravenne.

« Un musée consacré au flamboyant poète et satiriste britannique Lord Byron devrait ouvrir ses portes dans la ville de Ravenne, dans le nord de l’Italie, dans le bâtiment même où il entretint une liaison torride avec l’épouse d’un aristocrate et termina certaines de ses œuvres les plus célèbres.
Byron s’installa sans complexe en 1819 au Palazzo Guiccioli, propriété du mari de la comtesse Teresa Guiccioli, qu’il avait rencontrée lors d’une soirée à Venise.
(…)
Byron avait fui l’Angleterre pour l’Europe continentale en 1816, laissant derrière lui une kyrielle de liaisons scandaleuses et de dettes, pour ne plus jamais y revenir. Il voyagea en Belgique et en Suisse, ainsi qu’à Venise et à Rome, avant de retourner à Venise en 1819, où il rencontra la comtesse. Ce fut le coup de foudre et ils envisagèrent de s’enfuir avant de s’installer dans le domicile conjugal de la comtesse. Il la suivit ensuite à Pise en 1821.
Byron fut dépeint par l’écrivaine Caroline Lamb, avec qui il eut également une liaison, comme « fou, mauvais et dangereux à fréquenter ». Les habitants de Ravenne le surnommaient « l’Anglais fou ».
En 1823, il quitta l’Italie pour la Grèce, où il rejoignit les insurgés dans leur guerre d’indépendance contre l’empire ottoman. Il mourut de la fièvre à Missolonghi en avril 1824, à l’âge de 36 ans, et est enterré dans le caveau familial dans le Nottinghamshire.

https://www.theguardian.com/world/2024/nov/25/lord-byron-museum-open-italian-building-poet-intense-affair

Dame Edna O’Brien a commis une magnifique biographie des amours du flamboyant poète boiteux, non traduite en français, je crois…(son émouvant ‘Mother Ireland’, illustré de photos d’un autre âge, ne l’est pas non plus)

Chantal dit: à

C’est intéressant Bloom ce jubilé de Byron, j’ai retrouvé un peintre orangiste de cette époque Odevaere, élève ea de David qui s’était pris d’affection pour cette révolution grecque et fit un portrait fameux de Byron sur sont lit de mort, il est conservé au musée de Bruges.

Jean Langoncet dit: à

(L’Algérie n’est-elle pas signataire du Pacte international relatif aux droits civils et politiques ?)

Rosanette dit: à

Comme la plupart des commentateurs qui se sont exprimés ici c’est avec « le Serment des barbares « que j’ai découvert l’écrivain Boualem Sansal , dont ce premier roman, talentueux , avait été alors été largement salué en France .
A la lecture de ce livre, où le récit s’enracine dans la réalité politique et sociale de l’Algérie d’alors , j’ai surtout été sensible à la douleur personnelle que l’auteur y exprimait .
A travers ce récit et la manière dont il est conduit , il amenait le lecteur à partager son désarroi de citoyen habité d’un amour immense pour sa patrie , et déchiré devant la déchéance de ce pays tant aimé pour lequel il nourrissait de belles espérances , et qu’il voyait glisser inexorablement vers l’abime , victime de l’incurie gouvernementale et bureaucratique et de l’égoïsme criminel d’une nomenclatura médiocre
Privilégiant cet aspect douloureux de l’œuvre , qui pour moi était central et lui donnait son sens , j’avais intitulé « Pleure mon pays bien -aimé « une brève critique que j’avais écrite sur ce roman

FL dit: à

« lobby ultra-catho »

Les catholiques bretons. Depuis les guerres de Vendée ils cassent les pieds à tout le monde. 🙂

Jean Langoncet dit: à

(Du droit à un procès équitable visé aux articles 9, 14, et 15 ?)

closer dit: à

La question est simple: quand un écrivain est arrêté dans un pays autoritaire comme l’Algérie, on se doit de réclamer inconditionnellement sa libération sans « mais » et sans donner des arguments à ses persécuteurs en critiquant ses positions.

Une fois libre il pourra être critiqué à loisir et pourra se défendre.

FL dit: à

J’ai longuement réfléchi à l’absence de Sade à Carnavalet. Je vois trois raisons.

(1) L’objet de l’exposition c’est la vie à Paris pendant la Terreur. Sade est un élément possible mais pas nécessaire.

(2) Ils n’ont pas d’objets suffisamment intéressants à montrer concernant Sade sous la terreur et illustrant les thèmes dont ils veulent parler. Là encore il n’y a rien à redire.

(3) Ils ne veulent pas effaroucher leurs visiteurs les plus collet monté avec un sujet scabreux. Ça devient moins recevable comme argument.

(4) Ils ont peur des wokes. Sade n’est pas connu pour avoir respecté scrupuleusement le droit des femmes. Carnavalet serait alors un digne émule de la Comédie-Francaise qui sabre de manière évidente dans les pièces de Shakespeare pour ne pas avoir les wokes sur le dos.

Et là je m’insurge.

Marie Sasseur dit: à

Tiens, voilà des propos sensés, ce sont bien les premiers, venant de la défense, la seule qui vaille, dans ce battage médiatique infect en macronie.
J’espère que Macron d’abord et en premier, s’abstiendra.

«Certains ont voulu faire de Boualem Sansal, et de cette arrestation, l’occasion d’un irritant de plus dans la relation franco-algérienne. Et le rôle de sa défense aujourd’hui, c’est évidemment de ne rien faire qui aille dans ce sens», a insisté Me Zimeray. «Ce n’est pas seulement une dimension franco-algérienne, cela doit interpeller des intellectuels du monde entier» et «cela doit être aussi un sujet algérien, traité en droit algérien, et qui interpelle la société algérienne, qui mérite mieux que cela»

https://www.lefigaro.fr/culture/arrestation-de-boualem-sansal-l-ecrivain-franco-algerien-verra-un-procureur-aujourd-hui-selon-son-avocat-20241125

Chantal dit: à

En effet Rosanette, les écrits de Sansal sont empreint d’une sorte de nostalgie désespérée pour ce pays qui lui échappe dans sa réalité autocratique militaire. Il a eu le courage de s’opposer avec ses oeuvres, mais c’est un combat piégé et fastidieux. J’ai rencontré quelques uns des aficionados de la cause et c’est un terrain miné car notre regard d’ici est jugé trop complaisant et bisounours vis-à-vis du pouvoir algérien. Cette histoire de frontière et hélas une histoire de gros sous et d’influence entre le Maroc et l’Algérie et on est sommé en fait de prendre parti. Chez nous une forte communauté marocaine très active sur le plan économique. J’ai bien tenté de comprendre mais même en étant diplomate et en écoutant les points de vues antagonistes, j’en ai perdu mon latin. Par exemple innocemment j’avais posté une chanson de Souchon Sidi Feruch et il me fut répondu que ce n’était pas de l’arabe algérien mais un accent arabe égyptien et qu’en plus Souchon prononçait çà comme une chèvre des Balkans. Moi simplement, je pensais à ce port qui vit entrer la France dans ses quartiers en 1830 une époque qui m’intéresse car c’est un point d’histoire qui se rapporte aux révolutions qui agitèrent cette époque troublée et vit naître l’indépendance de la Belgique en même temps.

FL dit: à

Bien sûr sous la Révolution il y avait – comment l’avais-je oublié – Rivarol.

La rencontre de Chateaubriand et de Rivarol. On les aurait pas envoyés ensemble en vacances.

« Je fus invité à dîner avec mon frère chez le baron de Breteuil ; j’y rencontrai la baronne de Montmorency, alors jeune et belle, et qui meurt en ce moment ; des évêques martyrs, à soutane de moire et à croix d’or ; de jeunes magistrats transformés en colonels hongrois, et Rivarol que je n’ai vu que cette unique fois dans ma vie. On ne l’avait point nommé ; je fus frappé du langage d’un homme qui pérorait seul et se faisait écouter avec quelque droit comme un oracle. L’esprit de Rivarol nuisait à son talent, sa parole à sa plume. Il disait, à propos des révolutions : « Le premier coup porte sur le Dieu, le second ne frappe plus qu’un marbre insensible. » J’avais repris l’habit d’un mesquin sous-lieutenant-d’infanterie ; je devais partir en sortant du dîner et mon havresac était derrière la porte. J’étais encore bronzé par le soleil d’Amérique et l’air de la mer ; je portais les cheveux plats et noirs. Ma figure et mon silence gênaient Rivarol ; le baron de Breteuil, s’apercevant de sa curiosité inquiète, le satisfit : « D’où vient votre frère le chevalier ? » dit-il à mon frère. Je répondis : « De Niagara. » Rivarol s’écria : « De la cataracte ! » Je me tus. Il hasarda un commencement de question : « Monsieur va… ? — Où l’on se bat », interrompis-je. On se leva de table7. » Chateaubriand, Mémoires d’Outre-Tombe.

Marie Sasseur dit: à

morales, mimi, une main, vadetraviole, ça fait beaucoup pour un seul fake, je trouve.
Un journaleux de feue la ligue du lol, peut-être, un troll échappé de la ferme, certainement..

closer dit: à

« INTERNATIONAL – Séisme électoral en Roumanie. Calin Georgescu, un candidat prorusse que personne n’attendait s’est placé, à la surprise générale, devant le Premier ministre pro-européen Marcel Ciolacu au premier tour de l’élection présidentielle, ce dimanche 24 novembre. D’abord donné largement en tête par les sondages de sortie des urnes, ce dernier a même été relégué à la troisième place. »

Il veut faire un gros câlin à Poutine…
C’est un fait qu’à part la Pologne et les pays baltes pour des raisons historiques évidentes, les européens en ont de plus en plus marre de payer pour l’Ukraine. Puck va jubiler.

Marie Sasseur dit: à

Ah bah oui, la nostalgie de l’Algérie française, pour un de 75 ans, ça peut encore exister.
En revanche la moitié de la population algérienne, qui a moins de 28 ans , ou les 2/3 de la population algérienne qui n’a pas le français comme langue interne externe pour unique moyen de com ‘, je vois mal comment Sansal peut leur causer, surtout pour raconter n’importe quoi, trop souvent, sur leur histoire.

Chantal dit: à

Si quelqu’un ici pouvait me dire pourquoi cette chanson c’est n’importe quoi ? Il me semble que Soucon né à Casablanca au Maroc se faisant un plaisir d’évoquer cet endroit en Algérie où il avait été enfant, mais j’ai dû mal comprendre …

https://www.youtube.com/watch?v=nmzFeC25hFU

Marie Sasseur dit: à

« Cette histoire de frontière et hélas une histoire de gros sous et d’influence entre le Maroc et l’Algérie et on est sommé en fait de prendre parti »

Aarf, c’est bien les Belges, ça, toujours drôles.

D. dit: à

Je trouve inélégant de commencer une phrase par « En sus », Bloom.

FL dit: à

* Je vois quatre raisons.

Rosanette dit: à

@Chantal
j’ai vu le clip que vous donnez en lien
pas grand chose a dire sur la chanson mais je suis consternée par les images
A Sidi Feruch Souchon chante dans un cafe ,où il n’y a que des hommes. C’est attristant, et pourtant on n’est pas chez les talibans

Marie Sasseur dit: à

Je ne vois pas pourquoi les nationalistes algériens seraient moins virulents que le rn en France.

Il y a un truc intéressant depuis le début de cette affaire Sansal, c’est son traitement médiatique , et quand on n’a eu aucun debrief sur le panel des médias algériens, on arrive quand même très facilement à repérer ceux qui éclairent. Ils sont très peu nombreux.

Marie Sasseur dit: à

Bon nous en France, on a Gernelle, quoi.

Chantal dit: à

Oui Rosanette, on dirait vraiment que c’est une caricature de café turc en arrière plan, rien à voir avec le théâtre de Sidi Feruch.

Bon apparement la fille d’Albert Camus prépare un comité de soutien à Sansal via la Revue Politique et parlementaire, on verra comment çà va tourner.

Bloom dit: à

Effetctvement. On est loin du bel homme qui ravagea tant de coeurs & laboura tant de corps des deux sexes, Chantal.
Plus franchement en état de traverser l’Hellespont à la nage, notre cher laird, si taquin dans ses poèmes…
Relire Une charogne, de Baudelaire.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*