Comment l’historien peut-il s’éloigner de ce dont il a l’air proche ?
Jusqu’où l’historien peut-il se rapprocher de son sujet sans s’y brûler les ailes ? Le problème, c’est la distance. Pas seulement la distance dans le temps, et l’éternel reproche du manque de recul qu’elle entraîne, mais encore la distance humaine, personnelle, intime par rapport aux événements et à ceux qui les ont vécus. Innombrables sont les conversations que j’ai eues avec des acteurs ou des témoins de l’Occupation, de l’épuration et de la guerre d’Algérie, personnalités souvent brillantes et cultivées, qui se sont brusquement closes par un « Vous n’avez pas vécu cette période, vous ne pouvez pas comprendre ! » aussitôt suivi du coup de grâce : « Vous n’y étiez pas ! ». Exactement les mots que lança l’historien François Bédarida, directeur de l’Institut du temps présent, à deux jeunes chercheurs, Denis Peschanski et Henry Rousso, avec qui il préparait un colloque international sur Vichy et les Français. Et dire qu’il s’agissait non d’un témoin mais d’un historien, et des meilleurs… C’était en 1989 mais l’apostrophe produisit un tel effet que l’onde de choc s’en fait encore sentir dans l’essai d’Henry Rousso La dernière catastrophe. L’histoire, le présent, le contemporain (336 pages, 21 euros, Gallimard). L’épisode ouvre sa réflexion sur la tension entre l’histoire et la mémoire, l’inspire et la nourrit tout le long. Comment créer de la distance avec la proximité ? L’historien du contemporain doit apprendre à « s’éloigner de ce dont il a l’air d’être proche ». Rien ne sert d’avoir été l’observateur d’un événement si l’on est incapable de distanciation. Par définition, l’historien n’y était pas et n’en était pas. Ce qui n’exclut pas l’empathie, terme plus rare sous la plume de Rousso que celui de subjectivité. Au-delà de la querelle déjà datée entre expérience et connaissance, il a des pages vives et engagées contre « l’idéologie du témoignage » et son corollaire « le populisme scientifique » ; car, sous couvert de sacraliser humblement la parole du témoin/victime, celui-ci parle en fait à sa place. Au passage, Henry Rousso règle leur compte à Marcel Ophüls (Le Chagrin et la pitié) et Claude Lanzmann (Shoah) accusés de faire parler les plus réticents de leurs interlocuteurs « y compris en les manipulant sans la moindre vergogne et en usant d’une agressivité à l’égard de leurs témoins sans commune mesure avec celle que l’on reproche parfois aux historiens ».
La problématique de la proximité avec le sujet s’observe aussi sous d’autres cieux. Walter Isaacson était au chevet de Steve Jobs, en phase terminale du cancer, tandis qu’il écrivait la biographie du fondateur d’Apple. On parla alors, horresco referens, de complicité. Au-delà de la dimension courtelinesque de l’adultère, l’affaire Petraeus a poussé à la démission le directeur de la CIA après que le FBI eut enquêté sur ses relations intimes avec une femme qui n’était pas la sienne. Normal s’agissant patron du Renseignement, de surcroit ancien commandant en chef en Afghanistan, susceptible de se faire soutirer des secrets d’Etat sous l’oreiller. Mais l’affaire a pris une autre dimension dès lors que Paula Broadwell, sa « connaissance », comme on a pu dire à la mort du président Félix Faure qu’il l’avait perdue, s’avérait être également sa biographe. Après s’être épuisé dans la chronique « People » des journaux, le scandale s’est déplacé jusqu’à la rubrique « Idées ». Un débat s’est engagé alors entre biographes et historiens sur l’équilibre à trouver entre distance et proximité quand le sujet est toujours de ce monde. Le rencontrer, c’est courir le risque de la connivence qui annihile l’esprit critique ; refuser de le connaître, c’est manquer sa voix, son regard, sa poignée de main –et sa version de l’histoire. On s’est souvenu que, pour écrire la vie du président Lyndon B. Johnson, sa biographe alors jeune et inconnue Doris Kearns Goodwin a passé du temps dans son ranch ; les nuits d’insomnie, il frappait à sa porte et venait s’allonger sur son lit pour se confier ; alors elle allait s’asseoir dans un fauteuil, mais tout à côté. La bonne distance.
(« Image extraite de Shoah de Claude Lanzmann »; « Image extraite du Chagrin et de la pitié » de Marcel Ophüls »; « Photogramme représentant, sur un moniteur lui-même filmé, Franz Suchomel (filmé à son insu) et Claude Lanzmann, issu de Shoah« )
267 Réponses pour Comment l’historien peut-il s’éloigner de ce dont il a l’air proche ?
« Avec une telle capacité d’analyse, que n’êtes-vous conseiller au Quai d’Orsay »
Pourquoi tant de haine ?
en ne rajoutant pas n+3 questions aux
n+5 questions pendantes
et qu’on ne dise pas que je n’ai pas apporté une réponse sans la psy: cela je l’ai tiré de l’Apsou à Passou line
tiens, le fameux JC a cliqué sur alerter!
si dracul continue a s’entrainer à causer comme un sousprefet..a boire de la vodka au jus de bettrave rouge..et a pisser un peu partout pour le look, c’est qu’il se caresse la nuit l’idée de devenir trésorier d’un gros maquereau tchétchène..toujours a décourager « l’immense talent » et le « désir de réussite » des europeens ce kabloom
Il y a eu une erreur au montage. L’article comportant une illustration du gibet de Montfaucon aurait dû paraître avant celui sur Le Corbusier. Ainsi nous aurions mieux compris ses sources et son inspiration.
ça ne manque pas de vérité métaphysique philippe, d’un coté la promesse d’une place au soleil au paradis par le rachat de la souffrance de l’autre les moyens fastidieux d’une vie ici bas pour tous
et que je compare avec l’auto-satisfaction repue et rechignante d’une partie des djeuns à qui on ne promet que le chômage comme horizon (1 sur 3 en Espagne…)
avoue qu’il y a comme une expression bien paradoxale dans tes propos kabloom, un comme « c’est pas l’essence ni l’existence..mais quand même » bref qu’est ce que tu dis kabloom ? que t’espères en te frottant a eux, à la « jeunesse qui désire tant réussir » conserver sur ta peau un peu de paillette d’or..c’est à peine une métaphore, ou alors toutes elles dérivent d’elles
« et de tous vos petits copains qui nous veulent tellement de bien qu’ils seraient près à parsemer la France de camps de concentration sitôt le pouvoir pris. »
Mauvaise Langue, des camps ? Vous retardez. Pourquoi ne pas faire comme ailleurs, intimidations, attentats, pogroms, bombes dans les églises, dans les quartiers, égorgements ciblés, foin de camps coûteux à l’ancienne.
foin de camps coûteux à l’ancienne
..t’es indigne du noir métal d’hugo boss jean marron, juste bon a la toque gris souris en bourre de poil de chien crevé et à te faire fendre le casque lourd par moins 20 en russie
@ renato dit: 9 janvier 2013 à 1 h 19:
merci pour ce lien qui nous ramène vers les commentaires de la Note du 6 décembre. Rose et D., en sont les vedettes comiques-malgré-elles incontestées. Ces deux personnages pourraient faire un couple idéal de bande-dessinée, manquerait qu’une boite d’épinards pour que D. puisse enfin gouter à la volupté que proposent les rapports entre mammifères.
Signé: TKT, Turicum.
peut-être ira-ce mieux en répondant au commentaire immédiatement précédent :
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Bédarida et Rousso ont peut-être eu un désaccord en 1989 mais ils étaient redevenus siamois huit ans plus tard lors de la « table ronde » de Libération transformée, Daniel Cordier aidant, en tribunal pour le couple Aubrac (à qui on ne peut reprocher que de s’être aventuré dans cette galère). Cette prétention de « faire jaillir la vérité » en cuisinant des témoins dans une salle de rédaction était et reste aussi peu déontologique que possible, s’agissant du métier d’historien.
D’autant que les dés étaient pipés, Cordier prétendant détenir des archives et attendre le bon moment pour les exhiber, sans que les historiens de son bord de la table aient le courage de lui dire que dans ces conditions on attendrait qu’il les produise avant de s’y asseoir.
Cela s’accompagnait d’ailleurs de liaisons suspectes (au sujet du mauvais livre d’un historien, Karel Bartosek, au titre stupéfiant : « Les aveux des archives ») avec Stéphane Courtois, l’antistalinien capable de se passer fièrement de preuves pour accabler Staline ou ses prétendus affidés, comme il le fit le jour même de la mort de Raymond Aubrac : http://www.delpla.org/article.php3?id_article=542 .
Ilmet les pieds dans le Delpla, le François !
L’histoire a parfois mauvaise odeur…
Dans la famille Ophüls, Max est plus sympathique que Marcel. Pareil pour les deux frérots de la famille Lanzmann.
Accabler Staline ? Quelle horreur ! Ah, ce Delpla, pour enfoncer Courtois, il est toujours là…
pour enfoncer Courtois
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il le fait très bien lui-même : avez-vous cliqué sur le lien ?
D’autre part, je veux bien croire sur votre bonne mine que vous soyez antistalinien mais dans ce cas vous devriez, au moins aussi énergiquement que moi, tirer à boulets rouges (allusion à la chaleur et non à la couleur politique !) sur qui l’accable sans preuves.
toujours le même problème : le commentaire s’affiche au milieu du paquet si on ne clique pas avant sur « répondre »
pour enfoncer Courtois
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il le fait très bien lui-même : avez-vous cliqué sur le lien ?
D’autre part, je veux bien croire sur votre bonne mine que vous soyez antistalinien mais dans ce cas vous devriez, au moins aussi énergiquement que moi, tirer à boulets rouges (allusion à la chaleur et non à la couleur politique !) sur qui l’accable sans preuves.
Les combats entre historiens m’indiffèrent. Ces combats de coqs me désolent.
Bloom, vous en tirez pas trop mal, en progrès en tout cas…
« Ces combats de coqs me désolent. »
euh… en m’attaquant, pour quel animal vous preniez-vous ?
Ce que dit Bensoussan cité par Passou est contestable. Ce n’est pas vrai qu’il n’y avait pas de dialogues entre Juifs et Arabes dans le monde yiddish. Il y en avait notamment à Odessa, un grand centre de la culture yiddish en Europe de l’Est. Et encore aujourd’hui d’ailleurs à Odessa où existe un grand centre culturel islamique, même la communauté juive d’Odessa a largement été exterminée par les nazis et demeure minuscule. Ce dialogue existe toujours.
Bensoussan minimise les « dialogues sanglants » par ailleurs entre Juifs et Arabes dans le monde arabes. Je renvoie aux articles bien connus de Passou d’Albert Londres, son dieu es journalisme, sur les pogroms de Safed et d’Hébron à la fin des années 1920. Voilà ce qu’il rapport notamment du pogrom de Safed :
« Surgit un jeune homme : C’est David Habib Apriat. Son père était professeur d’hébreu, de français et d’arabe. Trois des anciens élèves de son père sont entrés chez lui, ont tué son papa, ont tué sa maman, ont coupé les doigts à sa sœur qui a fait la morte sur la maman. David Apriat s’en va, court. Où va-t-il ? Il revient avec sa sœur –moins deux doigts, et tous deux ils me regardent et le jeune homme répète : « Voilà ! Voilà ! »
Un autre apparaît :
– Je m’appelle Abraham Lévy, je suis sujet français algérien. Je suis gardien à l’Ecole de l’Alliance israélite. J’ai tout vu. Quand ils sont entrés à l’école, ils ont dit : « Abraham est de nos amis, il ne faut pas le tuer, mais seulement lui couper les mains ». Je m’étais enfui sur le toit. « Abraham ! criaient-ils, où es-tu ? Tu es notre ami, nous ne voulons que te couper une main ! ».
RAISON PRESENTE : Une émission de l’Union Rationaliste
Ce vendredi 11 Janvier 2013 de 19h à 21h, à écouter sur Radio Libertaire 89,4 MHz ( uniquement sur la région parisienne).
—–à Cette émission peut être écoutée en direct à l’adresse suivante :
http://radiolibertaire.radio.fr/
Entretien autour de l’ouvrage d’Annie Lacroix-Riz, en présence de l’auteur :
« Le Vatican et le Reich de la première Guerre mondiale à la guerre froide. »
Vous recevez ce mail car vous êtes abonn(é)e à la liste de diffusion d’Annie Lacroix-Riz
Ça vous indiffère parce que vous êtes tellement intelligent que vous n’êtes pas fichu d’en comprendre les enjeu pour la démocratie dans notre pays.
Pas de quoi être fier !
Aucune attaque, Delpla, juste un constat.
« constat »? Argumentez parce qu’à vous lire, on a plutôt l’impression que vous foncez dans le tas sans bien savoir pourquoi.
c’est pasque c’est un bon soldat..on lui met le casque lourd, on lui dit ou sont les ennemis et il y va..ça c’était leurope pleine de vie d’antan..il a pas tort kabloom..on se ramollit
l’a dla chance que chuis pas son copain à dracul..que je lui dirais de descendre pour lui couper les couilles moi..je dirais « une » pour l’attendrir..con comme il est il descendrait et pis crac boum ! les deux mon capitaine !
..ha on srait pénard
dowanload !
@au passage dit: 9 janvier 2013 à 12 h 55 min
« « constat »? Argumentez parce qu’à vous lire, on a plutôt l’impression que vous foncez dans le tas sans bien savoir pourquoi »
le pauv’ JC est un cas désépéré, ne peut pas argumenter -il veut juste qu’on faite causer de lui,qu’on l’approuve
Insinuerais-tu, le boug, que dracul est un quétard dard dard !
…
…équilibre,…ou est tu,…
…
…sur une chaîne T.V.,…pro-allemande,…
…en fin,…de conclusion,…
…si,…la grande-bretagne quitte l’union-euroénne,…il ne restera que deux puissance en Europe,…la France et l’Allemagne,…et d’ajoutez,…la grande bretagne sera remplacée par la Pologne,…pour être la troisième puissance économique en Europe,…sic,…( surtout,quand on sait que la Pologne est l’ex-Prusse ),…on voie la perspective de la vision allemande de l’Europe,…et c’est repartis pour mon » Stalag 13,…de l’Europe,…version » Catholique » à deux balles d’endoctrinés à Bismarck,…Alli – Allo,…mein Srtouph-Panzer » Grosse-Diplomatic « ,…
…toi obéir et fermer ta gueule,… » nous on » pense » pour vous,…parasites du soleil,…vous travaillez chez nous, et nous vivre au soleil de notre Europe,…Capito,…
…etc,…
Lisez Bloom, vous aurez une confirmation du génie de mon analyse politique pour les trente prochaines années, avec l’approbation du boug en plus, c’est dire :
« Le gouvernement américain n’exclut pas un retrait complet des forces US d’Afghanistan après 2014, a déclaré mardi la Maison blanche, à quelques jours de la venue du président afghan Hamid Karzaï à Washington. »
C’est bien la preuve que l’Amérique recule devant l’Asie, ML ! Bloom le constate sur place et en paie les frais…
trente années…d’ici là, le prestigieux blog à passou sera lyophilisé et ses commentateurs vont ressembler à Jack de l’institoute arabe. le sicrète est dans la frisure, a dit le marchand de frites
En attendant les Arabes, moi j’en ai déjà un depuis bien longtemps dans mon lit, chaque nuit !
Au fait, Phil, vous ne nous avez jamais parlé de votre sexualité : vous préférez les éclairs au chocolat ou au café ?
baroz, faut pas confondre procréation et pâtisserie assistée.
le film sur le banquier latexé suisse est sorti. pas encore lu la recension de Tékaté Dulac.
Faites attention quand même…
Mais baroz, j’ai jamais dit le contraire. J’ai même dit exactement ça si vous m’aviez bien lu… Ce qui n’est pas du tout ce que dit en revanche Bloom, si vous l’avez bien lu… Mais lisez-vous bien Baroz ce que vous lisez, telle est la question…
quel bonheur purement esthétique que cette Laetitia ,presque on a envie de mordre dedans,la nature en équilibre parfait,ne trouvez vous pas que cette fleur n’en finit pas de s’épanouir et ne nous délivre pas de la captation produite,génie génétique!
Voyez où mène le sexe?Impasse…
14h24 pour 13h58
» si vous m’aviez bien lu… » (rédigé par ML)
Encore un qui recule un peu plus les bornes de la naïveté. Déjà que bien lire Proust requiert un effort quasi surhumain, alors lire un commentateur de la RdL, surtout qu’on n’a pas que ça à faire. Estimez-vous encore heureux si on vous survole, cher ami.
ça fait déjà bien réfléchir au congo sans tintin, dear bloom. les chinois perforent et embarquent tout. les termites à côté.. des petites rigolotes
—
Phil, les Congolais ont vraiment de quoi désespérer: après les mains coupées par Léopopold, c’est le supplice du trou shanghaiais.Qu’importe la couleur du chat, etc…
Le seul proprio du sous-sol devrait être la confrèrie des macchabés.
Quand les trous du cul de WordPress auront-ils réussi à mettre au point un système qui évite aux nouveaux commentaires d’aller se perdre dans les cintres. Est-ce qu’ils attendent que Flanby ait relouqué ses dispositions sur la tranche d’imposition à 75 % ?
En effet ! D’autant que la syntaxe est généralement chaotique et l’orthographe assez… personnelle. Ceci dit, avec bloom, ils pourraient tenir le rôle du lieutenant Giovanni Drogo dans Il deserto dei Tartari : chez l’un et l’autre, le même fond de noir pessimisme et une identique expression de l’impuissance humaine face au labyrinthe d’un monde pour eux inintelligible.
JB toujours aussi aimable à ce que je vois, toujours aussi raffiné.
Estimez-vous encore heureux si on vous survole, cher ami
chus un taliban et y’a jean marron qui drone par dessus..la mauvaise litterature c’est la guerre en dentelle pour les gens qu’on pas les moyens
Le seul proprio du sous-sol devrait être la confrèrie des macchabés
c’est ça le culte des ancêtres kabloom, les faire rapporter ces feignants..et sincérement je ne connais pas de meilleur investissement, c’est même assez dingue, c’est ça l’histoire, le pont entre les puissances matérielles et spirituelles, la martingale de la mort qui tue sa mère
« Mais lisez-vous bien Baroz ce que vous lisez, telle est la question… »
Mettriez-vous en doute mon activité d’anthologiste éditorial au Mercure de France, ML ?
boudegrasphobe, c’est pas mal non plus
« Aucune attaque, Delpla, juste un constat. »
C’est vrai cela : quel parano je fais de ne pas avoir saisi la louange dans
« Accabler Staline ? Quelle horreur ! »
« Le refuge derrière la froide objectivité ne protège pas de la brûlure des cendres, et les historiens ont encore beaucoup à apprendre de la littérature. »
B Stora (Façila septembre 2005)
anthologiste éditorial..
ça fait antibiotique
Je ne suis pas remboursé par la sécurité social mais je soigne, Phil, bous en voulez combien de boîtes ?
Sociâle, comme aurait dit Georges Marchais !
quel est votre prochain pocket de « goût » ?
Versailles et l’Afrique, au printemps 2013.
Plus un beau livre sur « Les lieux de spectacle et la vie artistique à Paris, de Molière à Lady Gaga », en octobre, chez un autre éditeur. En attendant le roman…
le goût de Versailles et l’Afrique..c’est pas commun, baroz. vous regarderez passer la caravane de la manifestation ce dimanche ?
Deux goûts différents mais complémentaires : le centre et la lointaine périphérie. Non, pas la caravane, je reste sous la tente avec mon berbère !
sapré baroz. une tente de chez Desétalons..
Quels reproches cachent cette façon de provoquer la réponse pour mieux la piétiner?JB lui affiche clairement sa préférence,ce doit être sacrément exotique de s’offrir un dimanche berbère en plein coeur de Paris ,pas forcément bon pour le régime avec ce thé et ses pâtisseries mais enfin par cette grisaille un joli programme.
http://larepubliquedeslivres.com/dfesnos/
Superbe cette analyse du livre de Desnos ! et belle idée que cette rubrique.
A quel monde faites vous référence? parce qu’il en existe plusieurs avec entre eux plus qu’une frontière,une guerre; il faut évidemment pour passer de l’un à l’autre un minimum de diplomatie encore que ce ne soit pas suffisant chacun possédant une langue des usages des codes qui pour certains s’apprennent assez tôt pour une meilleure itinérance et intégration ;aussi devrait-on mette l’accent comme d’ailleurs c’est une des priorités étatiques sur l’éducation et ses enseignements afin d’optimiser les déplacements d’un monde vers un autre.Sans quoi ,les cloisons se fossiliseront et l’éclosion des ghettos s’étendra .La circulation des individus en marqueur sociologique ne sera plus possible comme elle l’a été jusqu’aux environs des années 90.
Ils t’annoncent un temps pourri avec le plus beau sourire du monde.
Ceci dit, avec bloom, ils pourraient tenir le rôle du lieutenant Giovanni Drogo dans Il deserto dei Tartari : chez l’un et l’autre, le même fond de noir pessimisme et une identique expression de l’impuissance humaine face au labyrinthe d’un monde pour eux inintelligible.
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Confite de prétention, Lapétasse s’essaie fastidieusement d’enveloper son discours d’oripaux pseudo-littéraires; elle peine à cacher les vibrations dérisoires de sa petite langue de vipère. Désert de la Tare.
C’est rien à côté du zèle des sucreurs, qui comprennent que dalle
c’est étrange de voir que les gens les plus bavards sont souvent ce qui ont le moins de choses à dire.
vainqueur ou vaincu?
amis ou ennemis?
vivant ou mort?
hier ou aujourd’hui?
proche ou lointain?
intéressant ou intéressé
…
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