de Pierre Assouline

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Comment l’historien peut-il s’éloigner de ce dont il a l’air proche ?

Comment l’historien peut-il s’éloigner de ce dont il a l’air proche ?

Jusqu’où l’historien peut-il se rapprocher de son sujet sans s’y brûler les ailes ? Le problème, c’est la distance. Pas seulement la distance dans le temps, et l’éternel reproche du manque de recul qu’elle entraîne, mais encore la distance humaine, personnelle, intime par rapport aux événements et à ceux qui les ont vécus. Innombrables sont les conversations que j’ai eues avec des acteurs ou des témoins de l’Occupation, de l’épuration et de la guerre d’Algérie, personnalités souvent brillantes et cultivées, qui se sont brusquement closes par un « Vous n’avez pas vécu cette période, vous ne pouvez pas comprendre ! » aussitôt suivi du coup de grâce : « Vous n’y étiez pas ! ». Exactement les mots que lança l’historien François Bédarida, directeur de l’Institut du temps présent, à deux jeunes chercheurs, Denis Peschanski et Henry Rousso, avec qui il préparait un colloque international sur Vichy et les Français. Et dire qu’il s’agissait non d’un témoin mais d’un historien, et des meilleurs… C’était en 1989 mais l’apostrophe produisit un tel effet que l’onde de choc s’en fait encore sentir dans l’essai d’Henry Rousso La dernière catastrophe. L’histoire, le présent, le contemporain (336 pages, 21 euros, Gallimard). L’épisode ouvre sa réflexion sur la tension entre l’histoire et la mémoire, l’inspire et la nourrit tout le long. Comment créer de la distance avec la proximité ? L’historien du contemporain doit apprendre à « s’éloigner de ce dont il a l’air d’être proche ». Rien ne sert d’avoir été l’observateur d’un événement si l’on est incapable de distanciation. Par définition, l’historien n’y était pas et n’en était pas. Ce qui n’exclut pas l’empathie, terme plus rare sous la plume de Rousso que celui de subjectivité. Au-delà de la querelle déjà datée entre expérience et connaissance, il a des pages vives et engagées contre « l’idéologie du témoignage »  et son corollaire « le populisme scientifique » ; car, sous couvert de sacraliser humblement la parole du témoin/victime, celui-ci parle en fait à sa place. Au passage, Henry Rousso règle leur compte à Marcel Ophüls (Le Chagrin et la pitié) et Claude Lanzmann (Shoah) accusés de faire parler les plus réticents de leurs interlocuteurs « y compris en les manipulant sans la moindre vergogne et en usant d’une agressivité à l’égard de leurs témoins sans commune mesure avec celle que l’on reproche parfois aux historiens ».

La problématique de la proximité avec le sujet s’observe aussi sous d’autres cieux. Walter Isaacson était au chevet de Steve Jobs, en phase terminale du cancer, tandis qu’il écrivait la biographie du fondateur d’Apple. On parla alors, horresco referens, de complicité. Au-delà de la dimension courtelinesque de l’adultère, l’affaire Petraeus a poussé à la démission le directeur de la CIA après que le FBI eut enquêté sur ses relations intimes avec une femme qui n’était pas la sienne. Normal s’agissant patron du Renseignement, de surcroit ancien commandant en chef en Afghanistan, susceptible de se faire soutirer des secrets d’Etat sous l’oreiller. Mais l’affaire a pris une autre dimension dès lors que Paula Broadwell, sa « connaissance », comme on a pu dire à la mort du président Félix Faure qu’il l’avait perdue, s’avérait être également sa biographe. Après s’être épuisé dans la chronique « People » des journaux, le scandale s’est déplacé jusqu’à la rubrique « Idées ». Un débat s’est engagé alors entre biographes et historiens sur l’équilibre à trouver entre distance et proximité quand le sujet est toujours de ce monde. Le rencontrer, c’est courir le risque de la connivence qui annihile l’esprit critique ; refuser de le connaître, c’est manquer sa voix, son regard, sa poignée de main –et sa version de l’histoire. On s’est souvenu que, pour écrire la vie du président Lyndon B. Johnson, sa biographe alors jeune et inconnue Doris Kearns Goodwin a passé du temps dans son ranch ; les nuits d’insomnie, il frappait à sa porte et venait s’allonger sur son lit pour se confier ; alors elle allait s’asseoir dans un fauteuil, mais tout à côté. La bonne distance.

(« Image extraite de Shoah de Claude Lanzmann »; « Image extraite du Chagrin et de la pitié » de Marcel Ophüls »; « Photogramme représentant, sur un moniteur lui-même filmé, Franz Suchomel (filmé à son insu) et Claude Lanzmann, issu de Shoah« )

 

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commentaires

267 Réponses pour Comment l’historien peut-il s’éloigner de ce dont il a l’air proche ?

rose dit: à

on soutire les secrets sur l’oreiller, pas sous, non.
Le silence est de plomb comme les cercueils plombés eux aussi.

Mauvaise langue dit: à

Lanzmann a des excuses. Il sera pardonné.

Pour l’histoire des périodes lointaines, le problème est sans doute inverse. Nos catégories modernes de pensée nous empêchent de voir bien souvent le réel. Il faut non pas augmenter la distance mais essayer de la rétrécir.

Ainsi par exemple comprendre comment vivaient les habitants de Pompéi n’est pas si aisé. Ils ne connaissaient pas notre notion d’intimité et leurs demeures sont construites pour que tout un chacun puisse y entrer et l’admirer même de la rue. Les pièces n’avaient pas une fonction toujours bien définie. Le réel peut même devenir incompréhensible.

Le regard de l’histoire n’est par ailleurs jamais neutre. L’histoire a toujours été un enjeu idéologique. On cherche souvent dans l’histoire à conforter des positions du présent.

Mauvaise langue dit: à

Quand des témoins disent « Vous n’y étiez pas, vous ne pouvez pas comprendre. », ils nous disent en même temps une vérité profonde, à savoir que l’histoire ne retient que rarement le quotidien de la vie des gens, l’état d’esprit dans lequel ils pouvaient vivre, ce qu’ils ressentaient.

Même s’il peut être aussi trompeur, on peut le retrouver, cet état d’esprit d’une époque, à la lecture d’un Journal comme celui que je suis en train d’achever, de Catherine Sayn-Wittgenstein sur la guerre et la révolution russe entre 1914 et 1919 vues du côté monarchiste des grands propriétaires terriens de Podolie dans ce qui était nommée alors « la Petite Russie ». Ce journal a été lu par Soljenitsine et lui a servi pour son œuvre.

sipour dit: à

peut-être que l’argument « vous n’y étiez pas  » est controuvé et facile’, celui qui semblele plus recevzble à celui qui l’avance pour ne pas dire pourquoi il récuse , lui, ou elle,comme apte à comprendre celui ou celle qui s’est promu comme transmetteur passeur autorisé . ce serzit peut-être toujours autre chose, dans cette histoire de désir entre des êtres humains, et même un conférencier et un public(j’zi entendu Peschanski )
autre réponse stéréotypique'(comme peut l’être le « vous n’y étiez pas » et « vous ne pouvez pas comprendre que j’zi entendus aussi dans des rencontres des demandeurs pressés : « on a l’habitude » !
donc bonsoir

sipour dit: à

recevzble> recevable etc pour le z>a

sipour dit: à

un titre cependant pour accompagner
« Jeremy Rifkin voices a popular view in his recent book “The Empathic Civilization” that we can feel care and empathy for the whole human species if we just try hard enough. » voir « THE STONE » by STEPHEN T. ASMA

John Brown dit: à

« Rien ne sert d’avoir été l’observateur d’un événement si l’on est incapable de distanciation »

Euh… La formule est séduisante, elle me paraît un peu beaucoup péremptoire. les choses ne sont pas si simples n’est-ce pas. Cet effort de distanciation est peut-être tout simplement impossible quand on a vécu les événements, qu’on en a peut-être été la victime, et qu’on n’en a pas été simplement l’ « observateur ». Le moment de l’Histoire commence quand le moment des témoins a pris fin.

sipour dit: à

Par définition, l’historien n’y était pas et n’en était pas.
Ne serz pas considéré comme hitorien celui qu y était ou en était, et qui se retourne avec distance et empathie sur les moments d’un temps
…..révolu ?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…mais Oui,…bien sur,…on écrit comme on dessine,…il faut un minimum de distanciation avec le  » modèle »,…ou le sujet « historique » à se taper,…on vas pas lui coller aux fesses,…et traduire en « photo-macro »,…les vues splendides qui s’évanouissent sous l’oeil expert des érudits d’histoires à se mettre le doigt dans l’oeil,…de quoi devenir borgne de la fesse,…
…on écrit ou on patauge dans le Chypre à vernis pour glscer les marrons du feu sol à risé,…c’est çà, la couleur du fond est sur la toile,…mes pinceaux quels détails dans le cadre,…la montgolfière de Valmy,…encore,…à poil,…de rais,…la peau y-voir ma choote à dix-versions,…
…Allons jeune homme venez écrire votre histoire ne nous perdons pas en ces dossiers secrets d’ ePoque à Phone, & tire-ligne de pré-en-bulle,…rentrer dans le sujet,…en restant à distance,…regarder dans le cadre et remuer le pinceau,…peut-être un Van Gogh du premier jet-social emploi vacant,…c’est tout, chaque jour suffit sa peine,…merci,…vous déposer pour les oeuvres,…charité bien ordonnée,…
…Oui,…entendu,…l’histoire entre les lignes des bibliothèques,…Cléo du pâtre,…suivante,…la patronnesse des guis de Gaule,…un e histoire d’arpentage,…
…Renoir,…n’est pas Picasso qui veux,…
…etc,…

alec dit: à

la subjectivité, ce n’est qu’un simple mot, pourquoi faudrait-il en avoir peur ?
on a déjà dit à un jeune historien qui s’occupait du grand massacre de 1914-18 : « vous n’étiez pas dans les tranchées, taisez-vous, cessez de plaquer des vues sur des évènements dont vous n’avez aucun moyen mental à la hauteur pour vous en représenter le niveau de l’horreur. »
__ mais vous n’étiez pas non plus à Versailles, monsieur, pourtant que vous écrivissiez sur le Roi soleil ne fut, n’est, et ne sera un mystère pour aucun de vos lecteurs, passés, présents et futurs, répondit l’apostrophé narcissiquement estropié par la valence inouïe des propos de celui qu’il tenait pour son maître.
l’expérience de la présence aux temps du passé est quelque chose dont la roue ne se présente véritablement jamais à heure ni pignon fixes, il est matériellement impossible d’en chronométrer les temps de passage, encore moins d’en consigner les signes d’avance ou de retard dans les murs des cols de la remémoration ou dans les vertigineuses descentes prises à tombeau ouvert depuis les sommets de la mémoire, ni d’en enregistrer les échos de fraîcheur ou de dégénérescence dans les virages abrupts des récits contradictoires, son expérimentateur spatio-temporel est seul à s’enfoncer dans le fouloir des sables de son hourglass, c’est un passé qui ne repasse pas les images, dont le présent ne représente pas la situation, et dont le futur n’enfuture pas les effets, ni n’envisage l’aide quelconque de quelques traits d’hypothèses. c’est l’iconoclaste cosa mentale favorite de l’historien à vélo sur l’asphalte fondu de la reconnaissance en déroute et les lacets déchaussés du souvenir bitumeux.
ici, la subjectivité d’un Maria Remarque, d’un Céline, (d’un Tardi, pourquoi pas) ou d’un Saint-Simon redevient primordiale, c’est à partir d’elle qu’on peut oser recomposer une composition (en restant toujours dans les eaux légèrement contre-oxymorées de la célèbre expression roussoiste du « passé qui ne passe pas »), et proposer le cadre d’une pensée.
ou alors, on a la chance, rare, de tomber sur des mémoires écrits par un acteur présent sur les lieux d’un moment historique, sur le récit d’un homme qui choisit de mettre ses pas dans ceux de la vérité, comme par exemple Sygmunt Stein (« Ma guerre d’Espagne », au Seuil, 2012), un polonais de Prague et de Paris qui partit combattre en Espagne en 1936, et qui démolit, on l’espère pour toujours, le mythe de l’aide soviétique aux républicains espagnols.
les témoins de la vérité sont souvent les plus terriblement traités par certains pros et spécialistes du « témoignage », ils dérangent des positions établies, figées dans la roue du temps historique, une roue qui ne tourne pas sur l’axe rouillé de son passé, une « ruleta rusa » du mensonge, quelquefois.

sipour dit: à

sans doute avons nous tous entendu au long de notre scolarité des formules au moins aussi péremptoires et accablantes pour nos in-aptitudes et capacités, et nous en avons émis aussi:un professeur d’histoire, au lycée dit un jour à une de mes condisciples « vous pensez faux »en rendant des copies; cela avait tout d’une exécution , et sonnait si définitif.
D’ailleurs j’zi aussi vu sortir sur ces mots « vous ne pouvez pas comprendre », adressés par un homme qui venait d’en dire deux ou trois sur ses années de déportztion à un historien(connu et mort auourd’hui) au bureau, dans une petite rencontre , un témoin , en somme,qualité qui lui étzit reconnue.
C’est peut-être le moment où j’ai compris que c’étzit grzve , et que j’zi eu envie aussi de m’enfuir plutôt que de croiser un regzrd ou supporter une question sur ma présence justifiée par une invitzton de dernière minute mais que je ne regrette pas .

Polémikoeur. dit: à

Au fond, l’expression « sciences humaines » n’est pas si mal trouvée.
Ce que l’adjectif ajoute de… subjectivité est dans la nature
de l’espèce qui se réclame de l’erreur dans un proverbe connu.
Sources inépuisables de débats aussi passionnants que stériles
dès lors que que s’y complaisent les egos. Aucune référence
autorisée à la piste de commentaire préférée de l’assistance.
Proxydiablement.

sipour dit: à

Cher-e- polémikoeur, on m’apprit qu’il fallait sous entendre : sciences humaines.!….. « & divines »
bons adverbes

sipour dit: à

L’historien du contemporain doit apprendre à « s’éloigner de ce dont il a l’air d’être proche »
ne serzit-ce pas plutôt s’éloigner de ce dont IL LUI SEMBLE être proche .
Il lui semble avant de trvailler en historien, ou quand il ne pense pas en historien, et alors il donne ‘impression d’avoir une certine proximit » à ceux qui le connaissent,avec ses lescures soutenues, se entretiens, ses amitiés , une proximité plus grande en tout cas que ceux qui n’ont jamais fzit un retour réfléchi sur ce passé .
bref, l’historien devrzit donner une impression professionnelle : c’et elle qui créerait la bonne distance .
me revient un scène dans une rencontre sur l’emptie ou de la salle une jeunefemme posa un question dans un français très incertain.
Salanskis,philosophe et mathématicien la retraduisit en un français fluide , et sur l’ccord de la jeune femme à cette traduction , aménagea une réponse: il avait trouvé la bonne distance .

sipour dit: à

rencontre sur l’emptie>empathie
ça y est , j’ai trouvé la bonne distance, pour rejoindre mes rêves.

Bloom qui ne décolère pas dit: à

Le regard de l’histoire n’est par ailleurs jamais neutre

Il ne sera jamais pardonné à Lanzman ses graves manquement à la solidarité professionnelle. Vertues publiques, vices privés.

Félix Faure… On sait qu’il mourrut en bon Romain: « il se voulait César, il ne fut que Pompée ». Clémenceau: ‘[il] est retourné au Néant, il a dû se sentir chez lui ». Pompe funèbre.

sipour dit: à

vous ne pouvez pas comprendre ! » aussitôt suivi du coup de grâce : « Vous n’y étiez pas ! ».
paradoxe : Ne peut-on se dire que « vous n’y étiez pas » amortit le coup de « vous ne pouvez pas comprendre »selon le ton
Comme s’il n’y avait jamais illusion de comprendre ?

sipour dit: à

Bloom,la colère nuit à votre orthographe .
mais sur le blog,ce n’est pas dramatique.il en a vu d’autres

sipour dit: à

mais Henry Bulawko est considéré comme un historien,et il fut aussi témoin et Y fut et En fut .

Bataille de chiffonniers dit: à

Tout regard porté sur le réel est complètement subjectif. Particulièrement en Histoire. Cette notion de distance à maintenir est une vaste fumisterie ! Quant bien même, on rassemblerait dans un sac, tous les témoins, tous les acteurs, tous les penseurs liés à un évènement, on arriverait en vidant le sac à peine à approcher ce qui n’existe pas : une Vérité. Il faut être obsédé pour la voir nue, c’te pov’fille !
Même problème en sciences dures, y compris mathématique, il vaut mieux douter sans cesse que de croire un seul instant. De tout. De soi, Des autres. Des faits. De la logique. Des logiques.
Alors, en Sciences humaines ?! Vous pensez…Il n’y a que des opinions plus ou moins fausses, plus ou moins vraies : quelle rigolade de prétendre l’inverse. La liberté, la seule, c’est penser le monde comme on l’entend.
Sachant qu’on est toujours dans l’erreur !

sipour dit: à

En ce qui concerne le mathématiques, ce sont toujours des temps longs avant quene soient vériféis les résutzts des mathématiciens ou résolus les problèmes qu’is ont posés pour l’avenir: encore cette semaine
Maria Chudnovsky, une mathématicienne israélienne, a dans le cadre de son travail de thèse à l’université de Princeton sous la direction de Neil Robertson et en collaboration avec Paul Seymour et Robin Thomas, démontré un problème de la théorie des graphes qui était resté ouvert pendant 41 ans.

Magnus Pym dit: à

Eh oui : les émotions polluent la raison. Pour aborder des thèmes contemporains, l’historien devrait être privé de son système limbique. Yaka le lobotomiser 🙂

sipour dit: à

résultats : encore un exemple
david Bessis
. Et même pour les spécialistes, la lecture d’un texte mathématique exige autant d’efforts que la production. Pour prendre un exemple personnel, j’ai eu de gros soucis avec mon résultat le plus important. L’idée de départ m’est venue en 2004, j’ai passé trois ans à finir la démonstration et à la rédiger. Au printemps 2007, j’ai soumis mon article (cinquante-cinq pages !) à une bonne revue scientifique. Presque cinq ans plus tard, le comité éditorial n’est toujours pas parvenu à l’accepter ou à le rejeter, ni même à préciser les points qui posent problème

sipour dit: à

Eh oui : les émotions polluent la raison.
il ne me semble pas qu’il faille considéarer l’émotion comme polluant la raison, mais plutôt les reconnaître en tension qui peut être productive du meilleur comme du pire

Louise Blau dit: à

La proximité, le vécu sont des sources de l’histoire, comme les autres, mais justement pas tout à fait comme les autres

antoine dit: à

« Comment l’historien peut-il s’éloigner de ce dont il a l’air proche ? »

En s’en tenant aux faits

John Brown dit: à

Quelle différence de nature sépare la relation du témoin de celle de l’historien ? Aucune. L’historien peut lui-même avoir été témoin direct et acteur des événements qu’il rapporte. Il est d’ailleurs toujours témoin, puisqu’il est, en somme, le témoin de témoins. Les qualités qu’on attend de la relation d’un témoin, comme de celle d’un historien, sont les mêmes : l’honnêteté, l’exactitude et, comme dit Assouline, une certaine « distanciation ». Mais les prétentions « scientifiques » de beaucoup d’historiens sont bidon. On comprend qu’ils les mettent en avant : tandis que les simples témoins racontent poussés par le besoin ou le plaisir de parler, eux ont fait de la fonction de raconteur leur gagne-pain et leur raison sociale ; c’est bien là toute la différence.

Bloom qui ne décolère pas dit: à

Bloom,la colère nuit à votre orthographe .

Presque autant qu’à ma santé…c’est vous dire!
Je reprends:
Lanzmann, ses graves manquements…Vertus…il mourut…

Entre objectivité froide (qesaco?) et solipsisme débridé, l’honnêteté intellectuelle. Peuvent aider : Yerushlami (Zakor), P.Veyne (Comment on écrit l’Histoire), Marc Bloch (Apologie pour l’histoire), H-I Marrou (De la connaissance historique), E.H.Carr (What is History?) et plein d’autres que je n’ai pas lus.

Jacques Barozzi dit: à

« Comment l’historien peut-il s’éloigner de ce dont il a l’air proche ? »

En s’en tenant aux faits

Les faits proches doivent paraître lointains et les faits lointains proches. Juste une question de mise à plat du temps, antoine !

Polémikoeur. dit: à

Libre à vous de pratiquer ce qui peut passer pour un art, la divination, voire de basculer dans le credo en mêlant une question mal résolue de filiation entre l’espèce humaine et son panthéon, si vous permettez que soit interrogée la place de « la science » là-dedans.
Cruciverbalement.

sipour dit: à

la colère peut être bonne pour la santé , Bloom ne décolérez pas trop vite , c’est un carburant d’écriture .

christiane dit: à

« Autre banalité, chaque fait est raconté autrement par chacun des témoins, de même que le paysage n’est pas peint par Monet de la même manière que par Renoir. La bataille de Waterloo de Stendhal n’est pas celle de Victor Hugo ni celle d’Erckmann Chatrian. La mémoire ne se partage pas et pourtant elle est commune à tout le monde. Je ne peux reconnaître ma mémoire que par celle des autres, il faut leur témoignage pour que je sache que c’est bien la mienne. Par la mémoire, au moyen du langage, je m’inscris dans la communauté des huma

Polémikoeur. dit: à

Sauf erreur, une tentative de rapprochement (ça, c’est pour la distance) entre la toujours problématique subjectivité (notion supposée admise, au moins en tant que but) et la religion du doute a eu lieu à une heure acceptable pour le petit-déjeuner.
Equilibrillamment.

bouguereau dit: à

l’argument « vous n’y étiez pas »

..allons lassouline, l’histoire est archisouvent un pretesque au jugement, voilà le sens de cette phrase trop simple?..te cache pas derrière ton pti doigt..ce que les photos montrent comme une gaze parfumée jetée sur un cul de jument

Thierry Kron dit: à

La distanciation en face de l’Histoire, est-elle vraiment possible, quand le sujet étudié est si proche de nous que la Shoah et les deux guerres mondiales ?
L’holocauste du Kaiser en Namibie, avant WW1, orchestré par le Général Lothar von Trotha vers 1904, coup-d’essai pour la Shoah, m’a semblé pendant mon voyage en Namibie, avoir une certaine actualité. Ou une ressemblance avec ce qui se passe au Congo en ce moment même. Voir en quelque sorte avec les événements en Syrie.
Bref, que veut dire distanciation ?

John Brown dit: à

La fonction de l’historien, c’est de pratiquer une expertise des témoignages (au sens large : une représentation non verbale, un silex en stratigraphie, un pollen pris dans les glaces sont des témoignages).

Nicole Giroud dit: à

Quelle est la bonne distance du biographe, lorsqu’il s’attelle à une tentative de restitution de la vie d’un homme marquée par l’Histoire ?
L’historien ne choisit pas par hasard son « sujet ». Il est mû par des motivations profondes, conscientes ou pas, c’est une autre affaire.
En face de lui, vivant ou mort, une personne qui possède une aura, autrement ce serait quelqu’un choisi pour l’exemple de ce que produisait la vie quotidienne au temps de.
Ce personnage le fascine souvent, et là se trouve le premier écueil pour trouver la bonne distance.
Fascination, répulsion ou séduction, c’est personne contre personne, le vivant ou le mort face au vivant qui veut mettre la vie du premier en phrases. Le deuxième possède le pouvoir de l’écrit, le premier se réfugie dans l’opacité de la vie.
Comment éviter le rapprochement trop intime (Paula Broadwell) ou l’indécence (Walter Isaacson) en ce qui concerne les vivants ? Comment contourner les pressions des familles ou des témoins, lorsqu’il s’agit de la période de la seconde guerre mondiale ? Le fait que les témoins ont quasi tous disparu ne suffit pas à assurer la bonne distance, restent les gardiens du Temple, parfois plus agressifs encore dans le « Vous n’y étiez pas ».
On sous-estime souvent les bénéfices tirés par les tragédies ou les destins hors-normes par leurs descendants, le prestige et les prébendes qu’ils en ont tiré consciemment ou non.
La bonne distance tient alors à la fermeté de celui qui écrit mais alors continuera-t-il à avoir accès aux documents familiaux inédits ? Chantage affectif ou brutal, pressions diverses, les sources peuvent brutalement se tarir!
La bonne distance, si difficile à trouver.

christiane dit: à

Oups ! ça a sauté !
je m’inscris dans la communauté des humains et en prends conscience, mais ce n’est qu’en surface, au moyen des mots, que ma mémoire rejoint celle des autres. Ainsi, à chaque pas elle prend place dans l’Histoire si bien que l’intime ne peut pas s’en séparer. Je ne peux éprouver ma mémoire que par celle des autres, par celle de mes contemporains. Nous avons vécu dans le même temps et tout dut-il être dissemblable, ce même temps nous unit. »
Georges-Arthur Goldschmidt – « Une langue pour abri » (Creaphis)
Ce livre et sa tentative de tracer la mémoire d’une langue et par elle d’une vie vient faire ressac avec ce billet concernant la crédibilité de l’Histoire offerte par les « historiens ». Comme un glissement impossible de l’une à l’autre langue…

bouguereau dit: à

Même problème en sciences dures, y compris mathématique

dis ça a un mathématicien que les maths et la logique sont des « sciences dures »..il va te se taper le cul par terre..dévot

renato dit: à

« The Empathic Civilization », on en parlera peut-être lorsque une trad. fr. sera disponible et si l’establishment le tiendra pour nécessaire, pour le moment un bon Astérix peut faire l’affaire… C’est comme pour Incompleteness: The Proof and Paradox of Kurt Godel de Rebecca Goldstein et tant d’autres…

christiane dit: à

Oups ! ça a sauté !
je m’inscris dans la communauté des humains et en prends conscience, mais ce n’est qu’en surface, au moyen des mots, que ma mémoire rejoint celle des autres. Ainsi, à chaque pas elle prend place dans l’Histoire si bien que l’intime ne peut pas s’en séparer. Je ne peux éprouver ma mémoire que par celle des autres, par celle de mes contemporains. Nous avons vécu dans le même temps et tout dut-il être dissemblable, ce même temps nous unit. »
Georges-Arthur Goldschmidt – « Une langue pour abri » (Creaphis)
Ce livre et sa tentative de tracer la mémoire d’une langue et par elle d’une vie vient faire ressac avec ce billet concernant la crédibilité de l’Histoire offerte par les « historiens ». Comme un glissement impossible de l’une à l’autre langue…

bouguereau dit: à

Ce journal a été lu par Soljenitsine et lui a servi pour son œuvre

tu causes du réel comme un petit préfet dracul, toi ton épreuve des faits c’est contresigner quelques noms du dictionnaire comme des décrets de consuls dans l’espoir qu’il te prendraent peut être pour un de leur besogneux secrétaire..cagot

sipour dit: à

bonne distance ?
peut-être est-ce à cause de la manière dont le billet se développe , que j’ai pensé à l’expression de « mère suffisamment bonne  » de Winnicott ?

Thierry Kron dit: à

Jacques Barozzi, comment se construisent ce que vous appelez « les faits » ?
Une volonté politique, mêlée souvent au hasard et aux décisions personnelles des criminels de guerre.
Sans oublier que la soldatesque exécute souvent pour libérer ce qui en temps de paix, serait resté en sommeil: Le coté monstrueux des Humains.
Cela me ramène aux « Bienveillantes »…

bouguereau dit: à

alors elle allait s’asseoir dans un fauteuil, mais tout à côté. La bonne distance

mais non rembobine lassouline : les gonzesses soutirent des infos top sicrète sur loreiller mais on leur raconte des salades quand on les embourrent sur le fauteuil

bouguereau dit: à

Le coté monstrueux des Humains

..toujours a défendre la position du missionaire comme un jésuite ce vontraube

Bataille de chiffonniers dit: à

Antoine, « en s’en tenant aux faits » dites vous… vous pouvez me dire ce qu’est un « fait » ?

DHH dit: à

Peut-être que la bonne distance est celle de la micro histoire ,celle qui nous fait comprendre une réalité historique globale et complexe à travers la diversité de vécus et de ressentis individuels ,dans la ligne de ce que Carlo Guinzburg a inauguré avec « le fromage et les vers »
C’est une approche qui est actuellement privilégiée par plusieurs historiens de la Shoah.
Significatif à cet égard l’ouvrage remarquable d’Ivan Jabloncka « histoire de grands parents que je n’ai pas eus », dont je m’étonne qu’il n’ait pas retenu, en son temps l’attention de Pierre Assouline

Bataille de chiffonniers dit: à

Les mathématiciens, gens honorables et mesurés, ne se tapent pas aussi souvent le cul par terre que toi, Tartuffe lubrique !

bouguereau dit: à

Peut-être que la bonne distance est celle de la micro histoire

..toi soit t’en as une petite ou t’aimes les petites..et je ne te juge pas pour si peu

renato dit: à

Il faudrait aussi, et surtout, rappeler Edward Palmer Thompson, mais on ne peut pas tout avoir.

bouguereau dit: à

et je dirais comme l’auvergnat avec son kilo « and i am proud ov it »

M DNA dit: à

Les phrases creuses à DHH, le vide incarné. Quand ça vous arrange, il y a des familles régnantes, il existe une hiérarchie, une élite. Il est temps pour vous de la reconnaitre, la voir. C’est éternel comparé à vos mensonges, vos abus, votre inhumanité flagrante, notoire.

http://www.youtube.com/watch?v=NTVvmCAEg3A

bouguereau dit: à

la vérité c’est quand qu’on parle « de bonne distance » tout le monde se colle le cul à la muraille de la honte..surtout jicé et jean marron..moi j’m’en fout chuis auvergant et proud ov it

renato dit: à

« Non ci resta che piangere » ?

sipour dit: à

et bien sûr , je laisse à qui de droit de dire si Saül Friedlander et historien, témoin ou les deux ?

Phil dit: à

Votre titre, dear passou, n’est pas terrible. ça peut arriver. Béret et litron, bienvenue au festival de la francophobie. bientôt Lanzmann directeur des instituts culturels polonais, Bloom sera plus seul à voir ses subventions coupées.

sipour dit: à

>est historien
le s déficient n’a rien à voir avec des uestions d’orthoraphe, ni vrziment d’ordinateur!

Bataille de chiffonniers dit: à

Que tu dises du mal des enfants perdus comme jicé, OK, mais dire du mal de Brown, c’est honteux ! Il est la fierté, l’audace, la vertu suprême de ce blog exceptionnel. Si tu lui arrivais à la cheville au John, félon, t’aurais même pa le droit de lui baiser le pied !

Thierry Kron dit: à

@ Sapour: je suis en train de lire le livre de Jeremy Sarkin, sur l’holocauste des Herero, pensée par Wilhelm II et exécutée par L. von Trotha. (voir mon Blog et sa dernière entrée).
Sarkin cite des documents qu’un témoin des événements ne pourrait avoir lu. J’ai trouvé dans ce livre, « Germany’s Genocide of the Herero », des contradictions dans la pratique de Sarkin: Il annonce quelque chose comme un fait avéré, puis le relativise par un autre argument assez contradictoire. En 1940, l’ancien empereur rend visite à Hitler et (je cite Sarkin) pense que la question juive devrait être traitée par le gaz. Parent de la Maison de Orange-Nassau, Wilhelm II eut le droit en 1918, de s’exiler en Hollande et échapper ainsi à un procès qui en aurait fait un criminel de guerre jugé et condamné. Sarkin développe aussi que Wilhelm II, aurait pu se voir empêcher en tant que monarque, par les Princes et le gouvernement, plusieurs fois après la chute du Chancelier Bismarck. Le dernier Hohenzollern au pouvoir, est présenté par Sarkin, comme un psychopathe, sadique et aussi, victime dans son enfance, de l’éducation trop rigide que son père lui imposa.
Je termine mon commentaire, en ajoutant que les témoins contemporains des faits, ne connaissent pas les archives, quand ils s’expriment avant que les documents ne soient déclassés.
D’où la nécessité pour écrire l’Histoire, d’avoir au moins la distanciation du temps.

hubert dit: à

« Les faits proches doivent paraître lointains et les faits lointains proches. Juste une question de mise à plat du temps, »

Indépendemment du temps, et dans la mesure de leur disponibilité: des chiffres, des dates, des documents,des témoignages et leur recoupement (par ex sur les tortures en algérie)

DHH dit: à

Si ce que vous dites de la haine des juifs chez Guillaumpe II est exact ,il a dû se retourner dans sa tombe quand son arriere petite fille ,a epousé un mien cousin et ,née hohenzollern von Preussen,a pris un nom qui n’a rien d’aryen

William dit: à

Sûr que passer de Hohenzollern von Preussen à Shylock, ça craint …

alec dit: à

(Test) – of the d’Ubervilles.

W dit: à

D’un coté les archives écrites avec chiffres à l’appui décompte des morts des blessés des mouvements de population spontanées ou forcées comptabilité bancaire comptabilité des armées ,archives composées de témoins qui ont vu entendu rapporté des faits des crimes des exécutions des agissements archives visuelles et sonores _ l’historien a pour travail d’assembler les éléments objectifs et subjectifs _le parti pris n’est jamais totalement éliminable si vous avez vu votre soeur votre frère vos voisins soumis au pouvoir tortionnaire ,da

alec dit: à

on pourrait aussi se demander comment ont bien pu faire les historiens pour passer à côté de la grosse blague (de potache, bien montée) d’un rédacteur de l’encyclopédie en ligne Wikipédia, qui signa un article (remarqué et bien noté par les lecteurs) sur le « Conflit de Bicholim » qui mit prétendument aux prises le Portugal et l’empire de Maratham lors d’une guerre éclair en 1640-41.
la distance, le souci de la pure neutralité ? on ne sait pas. cela a quand même duré cinq ans avant qu’un petit malin rapproche sa loupe d’un peu plus près et découvre la peau toute rose de ce frais canular. la loupe, arme suprême de l’historien en 2013. vive le progrès scientifique.

W dit: à

Dans un autre type d’affaires moins historiques et plus privées bien que partie constitutive de la grande histoire,un peu comme le Nil qui se nourrit de milliers de sources invisibles,les témoins peuvent être soumis à pression ou simplement impressionnés ou influencés ou encore achetés, pour finir une pensée me venait concernant notre théâtre plus que médiatisé;il n’y a plus de Vérité il n’y a plus que du discours.

W dit: à

Effectivement,craignos…

sipour dit: à

le titre construit comme de nombreux titres d’articles sur la toile, sauf le point d’interrogation, mais qui à peine l’a-t-on lu , ssns lire le billet ,mais pour peu qu’on se laisse surprendre par son hitoire de semblance (avoir l’air proche ?) mais pourquoi ça ? inspirer de nombreuses( métamorphoses) et de questions personnelles entre l’air et la chanson .

Thierry Kron dit: à

@ DHH: Wilhem II était raciste, sa haine était « généraliste » et il fit tuer aussi des Allemands et d’autres aryens, pour des raisons moins ciblées que le nettoyage ethnique. Ce n’est pas moi qui le dit, mais Sarkin qui l’écrit. Lothar von Trotha fut marié deux fois, et deux fois avec des jeunes-filles dont les patronymes auraient posé un problème avec les lois de Nuremberg. Depuis que Wilhelm II se retourne dans sa tombe, pour des raisons de cousinage, difficile de savoir s’il est couché, pile ou face.

John Brown dit: à

Je suis excessivement toutouché. Je suis l’honoré de base. Ach ! Merci. Assis je suis. Ah si. Si.

Dame Bouguereau dit: à

Ces propos malheureux concernant mon époux l’ont mis dans un état critique : tout chiffonné, il pleure, pleure à gros sanglots, la jalousie des triomphes browniens, je suppose.
Il vient de saisir son gode ceinture ! Diable !…

Chaloux dit: à

Un article pour les petits enfants.
Bonne journée.

Général Eglotykal 67 dit: à

Le conflit de Bicholim a bien eu lieu ! J’y étais ! Comme Cdt d’une unité d’éléphants numériques qui fit un malheur.
Nos armées triomphantes venues de Sirius en soucoupes temporelles étaient intervenues directement dans ce conflit au côté du Portugal pour des raisons religieuses évidentes.
Le massacre mené normalement, toute trace fut effacée de notre présence. Seuls les descendants de quelques pionniers laissés sur place sont au courant.
Pour tout détail, demandez à D. responsable terrien de nos archives. Un gars sympa…

Arnaud de la Marinière dit: à

Nationalisons Virgin ! Vive les Mégastores ! Vive la France !

Jacques Barozzi dit: à

Distance ou pas, objectivité ou empathie… On aura beau redéfinir inlassablement les bonnes règles propres à cette discipline, depuis l’antiquité et jusqu’à Jules Michelet, les historiens dont on se souviens et que l’on lit encore sont ceux qui ont pris le plus de « liberté » avec le sujet traité : empereurs romains, Jeanne d’Arc ou Révolution française !

Hérodote, il radote, on le sait ! dit: à

Les historiens qui prennent des libertés : on pourrait peut-être les appeler des romanciers, non ?

rose dit: à

ce qui semble surprenant est le paradoxe entre être passionné par un sujet, chose commune aux historiens qui sérient étroitement leur intérêt,à des tranches d’évènements, des périodes choisies, et la neutralité dont ils doivent faire preuve pour être crédibles sinon leur travail d’historien n’intéresserait personne, et ce serait du roman, c’est vrai…

bouguereau dit: à

seul le nsdap et vontraube peuvent juger de qui est aryen ou pas..toute conclusion précipitée serait hative

bouguereau dit: à

la passion rose c’est par devant par derrière et sur les cotés..c’est la bonne distance

bouguereau dit: à

Hérodote, il radote, on le sait !

on..on..t’es con à toi tout seul..t’es keupu

Jacques Barozzi dit: à

Que lis-je ?

Arnaud de la Marinière dit:
Nationalisons Viagram ! Vive les Mégatouzes ! Vive la baise !

Félix Popotin dit: à

de plus en plus gâteux le boudegras

PMB dit: à

(Faire Répondre est le seul moyen de ne pas disparaître dans les cintres)

Rousso peut dire ce qu’il veut, le Chagrin et la pitié reste pour moi un choc (et salutaire). Notamment sur la façon dont Ophuls traitait ses témoins.

Ainsi René de Chambrun, gendre de Laval époumoné à force de défendre Beau-papa. Ophuls ne le harcèle pas, non, il le laisse chanter le péan de cette pauvre victime du devoir, notamment qu’il aurait limité le nombre de juifs promis à Pitchipoï. Et finit par un contre qui laisse le comte sans voix.

rose dit: à

cela ne fait jamais que trois ou quatre mois que je le serine à qui mieux mieux.
Mais bon apprendre seul est toujours plus vaillant.
Et puis ce n’est pas toujours vrai.
Parfois, on ne répond pas à quiconque et on ne part pas dans les cintres : c’est semblerait-il absolument aléatoire le décollage ou le surfatage.

rose dit: à

on peut s’en amuser prodigieusement et se sentir contemporain du père ubu grâce à ces envolées impromptues.
Supprimer répondre serait revenir à zéro ce qui n’est pas forcément un nouveau départ mais pourrait s’apparenter à du rationcinage.

rose dit: à

voilà ; je re-teste et puis je file gagner ma vie : décollage ou tarmac ?
Youp.

rose dit: à

tarmac sans cliquer sur Répondre.
Doonc c’est bien aléatoire.

Je suis contente. Je comprends plus vite que vous la technique.

rose dit: à

je te réponds pas parce que la distance t’y connais rien. cf les patelles dites aussi berniques le boug.
On dit aussi prendre du recul.
La colère ça sert à rien : l’idéal étant de comprendre ce que l’autre te dit (mais là Lourdes ferait plus d’effet) au lieu de t’énerver.

renato dit: à

Gardez vos illusions. Le fait est que la modération n’a pas encore sévi.

rose dit: à

bouguereau dit: 8 janvier 2013 à 13 h 10 min
c’est une réponse à toi là le boug qui vient après PMB, que je te fais gentiment.
C’est le bordel : cela ne nous change pas. Joyeux bordel même !

rose dit: à

et si je réponds là est-ce que cela répond à bougereau ou pas ?

rose dit: à

non c’est très pire : l’idée alors serait de renoncer à la technologie et d’aller aux champignons.

rose dit: à

quand la modération est un d’entre nous, c’est le pire cas de figure qui puisse exister : proche à mon sens du fascisme ; que se sente concerné celui qui sévit ainsi, ici et ailleurs.

renato dit: à

Comme fascisme nous avons goûté au votre…

rose dit: à

là je n’ai pas cliqué sur répondre et je suis rangée où il le faut en bas de conversations ds un ordre chronologique ; ce cas de figure est passionnant, mais je ne vais pas m’attarder à le décrypter.

Benito Adolfison le Finnois dit: à

Eh ! Je n’y suis pour rien, moi !

Henri dit: à

L’histoire c’est comme le coït, un coup tu avances, un coup tu recules et à l’arrivée tu éjacules…

rose dit: à

l’absence de miroir chez vous me semble être une grave lacune, significative ; se taire ne signifie pas n’en penser pas moins. Mais au moins vous n’avez rien à répondre et rien surtout pour vous nourrir.
Au moins, je ne me vante pas d’être iconoclaste en étant d’un convenu circonscrit, style old fashion, as you are.

renato dit: à

Il n’y a rien à décrypter : à un moment la moderation intervient et l’ordre chronologique se casse. C’est tout, et on le dit ici depuis un bon bout de temps.

rose dit: à

ratiocinage

renato dit: à

Vous avez déjà oublié vos tirades contre les Juifs ?

rose dit: à

non parfois cela marche et parfois cela part en why et il n’y a pas de règle. Ce n’est pas en lien avec la modération.
Et les coms supprimés c’est bien d’autre que la modération qui cliquent sur alerte ce qui est une attitude fasciste j’insiste.
Les modérateurs eux sont des gens qui font leur taf. suivant des règles établies : cela n’a rien à voir avec ceusses qui se prennent pour dieu.

Précocement parlant dit: à

Version très macho du coït.
Mais comme on l’aime not’ Riri, laissons pi….

ça fait peur dit: à

@arnaud de la mairinière
on sait que JC (tout comme gégé)est un rouge

Et pourtant elle tourne ! dit: à

Henri a vu juste : l’Histoire finit toujours baisée. C’est même un viol collectif permanent auquel elle ne peut échapper…

Jacques Barozzi dit: à

Oui PMB, le Chagrin et la pitié ou Shoah de Claude Lanzmann sont des documentaires de création. On ne leur demande pas d’y appliquer une quelconque déontologie propre aux historiens. Roussau serait-il un peu jaloux de leur succés ? ces films sont le résultat d’un précieux travail de « mémoire », trop important pour le laisser aux seuls historiens. Et les interviewés n’ont semble-t-il pas été torturés pour venir témoigner. L’essentiel étant de connaitre la vérité…

rose dit: à

j’ai constaté renato, et ce n’est pas à votre avantage, que vous tenez un carnet sur chacun et ses dits et ses écrits. Quelle horreur ! J’en connais une seconde qui fonctionne ainsi : quelle pire horreur !!

La façon dont vous rappelez à un, incessamment, un concours malencontreusement pas passé en dit long : la charité chrétienne et vous cela fait dix huit. Non seulement je n’oublie pas ce que j’ai écrit mais j’assume. De plus, je ne me planque pas derrière quarante-quatre pseudos qui me permettent allègrement de cracher mon venin (et non pas de taquiner ce qui est un acte éminemment gentil).
Un stéréotype part d’une actualité brûlante. Planquez-vous où vous le voulez cela sera encore ainsi.
Par exemple, je sais que un, inconnu de moi, est juif, alors qu’auparavant il était dans un drôle de consensus mou ; soi-disant citoyen du monde.
Et, il est radin : ce qui s’applique à lui.

>renato vos leçons de morale, commencez par vous en servir à votre profit : après je serai sans doute quelque peu réceptive.

>vous vous rappelez quand un jour lointain vous avez dit etc. : c’est l’équivalent, à mes yeux, de Mme Lepic qui donne la soupe à son fils avec ses excréments dedans et puis l’oblige à la manger. Pire qu’aller fermer les poules dans le noir quand même.
>je me répète : supprimer les coms. de quelqu’un d’autre que soi, ceci en cliquant sur Alerter, c’est un acte fascisant.

rose dit: à

vérité : notion philosophique qui, par définition, n’existe pas. A mettre en parallèle avec la réalité qui, elle aussi, est étrangement paradoxale car quid du mensonge et de la vérité si ce n’est ce que chacun croit comme vrai.

Jacques Barozzi dit: à

l’Histoire finit toujours biaisée.
Moi, quand je me conte ma propre histoire, je n’oublie pas de me biaiser un peu. J’enjolive, je me retaille le costume et me repoudre un peu le visage (façon de parler) afin que cela soit plus conforme à la haute opinion que je me fais de ma belle image, de ma haute imagination et de mon subtil esprit. Ainsi faisait-on lorsqu’on allait se faire tirer le portrait chez le photographe, non ?

Notre Concours du Mois dit: à

CONCOURS « FAITES DE L’HISTOIRE, VOUS AUSSI ! »

Bonjour les historiens amateurs !
Un évènement national se prépare pour le 13 janvier dans les rues parisiennes. On jouera avec le mariage pour tous : tous ensemble ! tous ensemble ! Ouiiiii !

Répondez à la question :
– « Un barbu salafiste peut-il épouser un barbu juif ? Une femme en string, une femme en niquab? »
Deux questions subsidiaires pour départager les ex-aequo :
– « Pourrons-ils adopter un enfant de 16 ans ? 32 ? 64 ? 128 ? »
– « Pourrons-nous, un jour, épouser une chatte, un rat, un bibliothécaire, un écologiste, une armoire normande, une vulve numérique ? »

En cas d’égalité, votre récit historique détaillé de la manifestation du 13 départagera les concurrents ! Donnez nous du vécu, bon dieu ! Du vécu ! Et ….Bonne manifestation !

Jacques Barozzi dit: à

« vérité : notion philosophique qui, par définition, n’existe pas. »

La vérité des faits vrais et avérés, rose. Pour que l’on ne dise pas que la Shoah n’a pas existé. A ne pas confondre avec la Vérité (avec un grand « v ») révélée, chère à Messieurs Le Pen, Régniez et consorts ou encore le petit D.

vinicius dit: à

Trop facile Barozze!Le nombre de mensonges et de fabrications historiques qui sont tombés dans la mémoire collective à cause de docu fictions de toutes sortes, dont le bon public pense qu’ils reflètent la réalité! Je ne pense pas que l’on ait le droit de trafiquer l’histoire avec une apparence de sérieux telle que le grand public y croit dur comme fer…C’est une injustice faite aux morts.

Rose: comment dialoguer avec vous hors de ce forum? Avez-vous un blog ou un truc approchant?

rose dit: à

et c’est parti pour les injures ad hominem : effet boomerang, retour à l’envoyeur, impuissant/e caractérisé/e.

rose dit: à

j’aime bien votre terme de faits avérés Jacques B. La justesse. Parce que la notion de vérité est un terme complexe. Mais non on ne peut nier ce qui a eu lieu, là j’entends bien ce que vous dites.
Sinon l’on ment : et celui qui ment que fait-il ? Sinon se recréer un monde qui lui convient, à défaut du monde réel qui l’écrase.

rose dit: à

oui mais lui, l’artiste faisait une belle mise en scène, la toile peinte au fond et tout ça, le décor, la pose, il prenait les gens les disposait selon son oeil.
Bien sûr que chacun accommode et que c’est facile ; mais après il y a la réalité et là c’est une autre histoire, qu’il s’agit d’affronter, ce me semble.

rose dit: à

>vinicius invictus
y’a pas moyen.
je l’ai dit
et je le redis
les gens que j’ai rencontrés je l’ai voulu.
Et ceux pas c’est eux qui l’ont voulu.

Bloom qui ne décolère pas dit: à

alec dit: 8 janvier 2013 à 11 h 33 min

(Test) – of the d’Ubervilles.


Excellent!
Moins bon: Test (Monsieur)

Les deux paysans polonais de l’incipit photographique (j’suis encore plus snob que tout à l’heure), c’est bien eux qui disent avoir vu les Juifs débarquer à Auschwitz en wagon pullman…Crapules majuscules, c’est toute l’intelligence de générations de tarés qui se lit sur leurs visages. Le débile de de gauche me fait penser au personnage de Popeye, dans le Sanctuaire de Faulkner, le dégénéré qui viole Temple Drake avec un épis de maïs faute de pouvoir la lever. Représentants de la GIA: Gigantesque Internationale des Attardés.

rose dit: à

allez je le réécris et puis youp, adios :
c’est haïssable l’attitude de remettre ad vitam aeternam les gens devant leurs actes, leurs dits et leurs écrits ; tous, nous avons droit à l’erreur, à commettre des conneries, à nous repentir, à être lâches ou courageux à mentir et à dire la vérité.
Quand on commet une des pires saloperies style piquer la nana de son meilleur copain, nous ne sommes pas tous capables c’est vrai d’être témoin à son mariage (à mon avis il va mal max, ou c’est un saint ce dont je doute)mais ressacer des années durant ce fait catastrophique ne fait pas revenir ta femme dans ton lit conjugal.
Il faut savoir et une foultitude de gens l’ont écrit noir sur blanc que certaisn individus, passablement marquéds par leur incapacité première n’ont pas d’autre moeyn pour exister que de piquer ta femme, ton mec, ton job, tes cours, tes idées, ta bagnole (putain de d…)tes fringues et ta maison quand t’es au loin sans que tu ne leur ai ni prêté, ni proposé.

Cela leur appartient.
La fille qui, soi-disant se fait tout le temps avoir chez paul (j’ai rien vu, mais si jacques le dit cela doit être vrai parce que jacques je vous estime bien)elle ne pâtit en rien de cela : le/la responsable est celui qui commet l’arnaque et non pas celui qui la subit.

Un a un fardeau lourd l’autre est dans les poids légers.
Même si c’est lourd de se faire arnaquer, au jour du jugement, celui-là attirera la clémence, sans maj? alors que l’autre attirera les foudres bien méritées : sa note sera salée.

Maintenant, devenir méfiant ne sert à rien, parce que je le constate, ceux qui tentent de changer leur nature elle revient au galop : je ne sais donc pas ce qui permettrait de changer réellement sa nature profonde, parce que d’arnaqué devenir arnaqueur ce n’est pas un progrès social. Et pour que les catégories changent il faudrait que cela soit réciproque, autrement c’est la ligne de fuite.

Bon, j’ai refait un peu le monde ; sur le plan historique je constate que chaque grand bouleversement ne se fait pas sans crise, mais cela ne signifie pas que le monde est fou, non ; simplement qu’il change.

Quelqu’un de bonne foi serait capable de noter que c’est bibi, rose de mon pseudo, qui ait dit, la prmeière, à chacun des bloggueurs de cliquer sur Répondre pour que les posts s’alignent à la queue leu leu sagement, et personne n’y avait réfléchi de manière idoine.

Maintenant si pas un n’a le courage de l’écrire, en témoignant en ma faveur, je m’en fous parce que je le sais en mon for intérieur. Et je n’attends pas de remerciements parce que malgré cela c’est encore le bordel (je l’aime). On passe des heures à chercher j’adore cela.

Sur ce à bon entendeur.

Les amis de mes amis........ dit: à

Alors tu dois le connaître baroz

Physionomiste de Casino dit: à

Moi, je leur trouve une bonne gueule de types normaux à ces deux paysans polonais … comme quoi, hein !

Sergio dit: à

Les erreurs ça existe pas c’est une question d’angle de vue y a pas besoin de sortir de chez Afflelou pour comprendre ça…

ça fait peur dit: à

Au lieu de te plaindre, jc, applaudis le progrès:bientôt grâce à la science tu pourras procréer et accoucher par ordinateur! Et les prix seront soldés trois fois par an !rien que du bénéf!

bouguereau dit: à

keupu et ton précédent..on dirait que vous aussi vous avez des bonne gueule de tête de neoud..mais faudrait que vous passiez devant le bureau de vontraube pour le tampon..désolé c’est lui qu’a l’oreille du casino helvéte et de la commandantur..et c’est un cousin de jésus, méfiance

bouguereau dit: à

Moi, quand je me conte ma propre histoire, je n’oublie pas de me biaiser un peu. J’enjolive

..t’es bien le genre a te regarder le cul nu dans le miroir baroz..tu vas te filer des tours de reins et des torticolis

bouguereau dit: à

saloperie de mêêêêrde

bouguereau dit: 8 janvier 2013 à 16 h 01 min
Moi, quand je me conte ma propre histoire, je n’oublie pas de me biaiser un peu. J’enjolive

..t’es bien le genre a te regarder le cul nu dans le miroir baroz..tu vas te filer des tours de reins et des torticolis

bouguereau dit: à

C’est une injustice faite aux morts

..tatata..pour une fois qu’ils rapportent ces feignants

bouguereau dit: à

L’histoire c’est comme le coït, un coup tu avances, un coup tu recules et à l’arrivée tu éjacules…

..c’est un aveux caractérisé d’éjaculateur précoce.il préfère les boire les coups..un coude ça se lève et ça redouble sans qu’on ait besoin de recharger..ha on voit bien que t’es proude ov toi même..ha elle est belle la france

bouguereau dit: à

rose ne va pas croire..je répondais a henri

bouguereau dit: à

Les erreurs ça existe pas c’est une question d’angle de vue y a pas besoin de sortir de chez Afflelou pour comprendre ça…

on dirait sergio que tu te regardes dans le miroir le cul nu et que t’en es pas content..dis toi que ça ne te regarde pas, c’est le problème des autres

Commerce nègre, cause perdue, sale histoire, dit: à

Une descendante d’esclave porte plainte contre la France. Elle a du CRAN, par derrière
Perso, je vais attaquer l’Etat, ma vie est un enfer, il faut que je me reconstruise : un de mes ancêtres a été tripoté par Gilles de Rais !

Sergio dit: à

Ha ça c’est sûr l’érotisme vient de l’erreur mais alors le problème est là, glisser de l’erreur sans erreur… De la fossette de l’éphélide tout en broc… Au moins par écrit on peut dire au lecteur de pas se tromper, qu’il sera responsable fautif coupable de rien comprendre, mais alors en peinture ou en 3D comme c’est soi-même qui est au manche…

Jacques Barozzi dit: à

Au moins tu sais où tu peux le mettre le manche, Sergio !

Bloom dit: à

types normaux à ces deux paysans polonais … comme quoi, hein !
————
La banalité du mâle, comme qui dirait…no comment.

Toujours ramener le discours aux lieux, aux institutions qui le produisent, le rendent possible et le limitent, disaient Foucault et Michel de Certeau. Des tas de livres n’ont jamais été publiés parce qu’ils dérangeaient les éditeurs, les prescripteurs; avec le web et l’autopublication, on est plus proche d’une vraie liberté de publier (parfois n’importe quoi).
J’admire l’histoiren qui fait taire autant que possible ses opinions, ses jugements, évite de passer les acteurs de l’histoire au tribunal de l’histoire…Devant la tâche, ils sont pas tous égaux: il est plus facile d’être historien de l’Ancien régime que de la destruction des Juifs d’Europe, de la guerre d’Algérie ou des années de plomb khmers rouges.

Aux lecteurs de l’anglais, je recommande From The ruins of Empire, The revolt against the West and the remaking of Asia, du brillant jeune historien indien Pankaj Mishra: un décentrement salutaire qui permet de comprendre le basculement actuel du centre du monde d’Europe/Amérique vers l’Asie.

Sergio dit: à

Ca c’est le problème maintenant il y a des avions, très probablement inventés par des communistes, où c’est même pas un volant c’est un guidon… Euh non… Où c’est même pas un manche c’est un volant je voulais dire, et donc ça fait assénorme…

Thierry Kron dit: à

@ Bloom dit:8 janvier 2013 à 17 h 31 min: Et si le monde, globalisé, n’avait plus besoin de centre dirigiste ou dirigeant ? Je ne verrai pas l’Afrique devenu un continent tout aussi développé, que l’Asie contemporaine. Je garde bon espoir pour les Africains. Sans oublier les pays d’Amérique latine.
Ne croyant pas à la suprématie d’une race sur une autre, je suis plutôt optimiste.
Bloom dit: 8 janvier 2013 à 17 h 31 min

B.A. BA dit: à

D’abord les races, ça n’existe pas.

bouguereau dit: à

..ta théorie est nulle vontraube, kabloom n’a pas besoin d’y croire pour être pessimiste..enfin il est pessimiste à notre place..c’est un machin britiche et plouc faut bien le dire pour se distinguer..c’est cher payer l’optimisme

Thierry Kron dit: à

@ Rose: Il n’est pas besoin de tenir un fichier, pour ne pas oublier vos propos antisémites. Les propos que vous avez tenu, sont indélébiles de nos mémoires. Renato vous a rappelé vos propos.

bouguereau dit: à

D’abord les races, ça n’existe pas

pêpêpe !..on voit bien que t’as pas l’oreille du nsdap..seul vontraube sait ce qu’en dit la commandantur..la ligne officiel c’est lui..spèce de bon aryen

rose dit: à

sauf les races taquouères

bouguereau dit: à

c’est un volant je voulais dire, et donc ça fait assénorme…

..t’es plus dans l’coup, il se piilote par la pensée..comme dans le cul, le cerveau c’est la plus grosse burne qu’il dit baroz..lui il est modeste baroz..c’est un gars un peu plus réfléchi quoi

rose dit: à

et hop-là

B.A. BA dit: à

Et quand y dit, vontraube, qu’y en a des races mais qu’y en a pas une qui suprémaciste les autres : c’est vrai ça ?

bouguereau dit: à

il faut que je me reconstruise : un de mes ancêtres a été tripoté par Gilles de Rais !

..et ben y’a des chances pour que ça en fasse un de la famille banane..si tu crois que les procureur français sont que des brêles tu vas jouir

B.A. BA dit: à

Et ce vontraube, il est compétent ?

bouguereau dit: à

c’est vrai ça ?

..si y’a le tampon du reich..c’est vrai pour 1000 ans..c’est amphitéotique la vérité

rose dit: à

>TKT non seulement je persiste et signe dans mes propos mais en plus je vous prie de vous occuper de vos écrits et de vos actes.

Cette semaine du 4/12/2012, mémorable, je l’ai passée dans le tambour d’une machine à laver le linge en marche alors savez-vous, ce que vous en dites peu me chaut !

Quant aux propos que vous tenez avec vos manières de vous comporter/de voyager colonialiste : vous n’avez aucune leçon à me donner.

J’ai compris néanmoins que, par/ pour l’holocauste, on était tenu de se la boucler sur les juifs : c’est ce que je fais ; et je n’en pense pas moins. Mais je vais dire désormais un suisse parce qu’il est suisse aussi : certains cumulent c’est vrai comme les pouvoirs politiques. Comme cela je vous donne la chance et un sujet de conversation sur « rose déteste les suisses ».

très opposée à vous,

B.A. BA dit: à

Les blancs, les jaunes, y sont allés dans l’espace en fusée. Pourquoi les blacks, les peaux-rouges y z’y vont pas ? ça les intéresse pas ? y z’ont pas peur d’être mal vus par les racistes anti-vontraube : les pessimistes suprémacistes ?

Dimitri d'Arlatan dit: à

Les déblatérations de Bouguereau00 et de Kron2211 restent, mais mes commentaires $o combien riches de sens et de vérité partent.
C’est sans doute cela, la culture. On la passe au chinois des fois qu’il y aurait des grumeaux, mais peut importe que ce qui reste soit du rata en daube déjà vu cent fois.

rose dit: à

>TKT, renato et alii

je constate et je suis remontée à bloc :

ce n’est pas sur la RDL que l’on se fait des potes. Ni ailleurs sur les blogs, de façon générale.

Le jouissif c’est d’interpréter.
De traduire.
De bâtir des plans sur la comète.
De donner quelques remous à sa vie si platonique.
De passer l’autre à l’essorage plutôt que de s’y foutre soi-même. De regarder la paille chez le voisin mais la poutre qui obstrue sa rétine.

Cela me rappelle la fille violée à dix ans par le meilleur ami de son papa qui règle son compte à l’autre parce qu’elle oublie le sien ainsi.

Et l’autre qui rappelle parce qu’hospitalisé longtemps mais qui oublie incidemment ce qu’elle aurait pu ramener.

La poufiasse qui combine, brave fille ignare et lubrique.

Je choisis un Céline contre vous tous réunis.

Le pire quand même c’est le côté smala. Dans la médiocrité se serrer les coudes dans la crasse hum comme c’est bon. Je casse pas des briques mais comme on est plusieurs dans ce cas, hum, on se tient chaud.
Sur le plan de la médiocrité ambiante, ici c’est coton.

rose dit: à

Les propos que vous avez tenus
accord nécessaire

renato je ne l’estime pas donc je m’en tape

renato dit: à

Cela tout le monde l’a connu D., il ne faut quand même en faire tout un plat…

Sergio dit: à

Bon mais riches de sens quand même ça peut se discuter parce que justement, dirait Saint-Ex, les mots désignent mais ne portent rien… Nulle sémantique nib ! Finalement le mieux c’est le silence comme Nini Rosso là au moins c’est joli on entend bien le moteur…

Dimitri d'Arlatan dit: à

Ah oui mais moi ça me met en colère. Je suis rarement en colère, mais là je bous.
‘faudra pas venir me chercher ce soir, je vous le dis.

renato dit: à

Mais non, mais non, D., il ne faut pas vous mettre en colère…

Dimitri d'Arlatan dit: à

A 18h 52, je ne parlais pas de vous, Ueda.

renato dit: à

Enfin, D., vous savez bien que le secret fait désordre !

Sergio dit: à

Ha non le mieux dans ces cas-là c’est d’être d’un calme olympique…

rose dit: à

le secret fait défense
bande de foireux vous tentez de me faire passer pour antisémitique renato en tête qui a tant de choses à se reprocher in petto

John Brown dit: à

« Vous n’avez pas vécu cette période, vous ne pouvez pas comprendre ! » aussitôt suivi du coup de grâce : « Vous n’y étiez pas ! ».

François Bédarida avait parfaitement raison. Qui n’a pas vécu la période qu’a vécue le témoin est à jamais incapable de la comprendre. Comprendre quoi ? Pas ce que la mémoire historienne est capable de comprendre, évidemment. La compréhension de l’historien est une compréhension toute intellectuelle. Les affects restent à la porte et il doit en être ainsi. Or, la compréhension dont parlait Bédarida, et qui est l’apanage exclusif de ceux qui ont vécu les choses, est plutôt de l’ordre du « je ne sais quoi dont on est tout(e) ému(e) dont parle Agnès. Ceux qui n’ont pas vécu les choses sont irrémédiablement exclus de la connivence qui unit ceux qui les ont vécues. C’est la connivence de Frédéric et de Deslauriers à la fin du roman de Flaubert. Ces deux-là se souviennent de choses qu’aucun historien ne pourra jamais raconter.

Aujourd’hui, on a tendance à mélanger les deux sortes de mémoire. L’historien se doit d’avoir la larme à l’oeil, de s’émouvoir aux malheurs des victimes. Mais l’empathie ne sera jamais une qualité d’historien. C’est pour cela qu’Ophüls ou Lanzmann n’ont pas fait un travail d’historiens, quelles que soient les qualités de leur enquête. Sur la Shoah, c’est Raul Hilberg le véritable historien. Son boulot, dans « La destruction des Juifs d’Europe », n’est pas de pleurer les morts, mais de décrire comment ça s’est passé et de faire les comptes. Froidement. Ktèma es aei.

rose dit: à

froidement & sans affect
balancer les secrets pour restaurer son image de marque kroonbergk. Blonde.

vinicius dit: à

Bien sur, Rose, que vous l’avez voulu…Vous êtes la dernière personne à se laisser manipuler…C’est pour cela qu’il doit ëtre passionnant d’échanger avec vous!

W dit: à

D j’ai égaré vos coordonnées aussi ne va-t-il pas être possible que nous conjugassions l’imparfait du subjonctif ensemble si vous ne m’expédiez aucune solution à ce problème historique entre nous…

rose dit: à

copier coller et remettre les coms en bas cela ne fait qu’accentuer le bordel ambiant. Quand c’est parti dlong c’est parti on le laisse sans le bilocaliser ailleurs sinon toute mère y perdra tout petit.

W dit: à

il me semble que Gilles de Rais ne faisait pas les choses à moitié et n’a laissé aucune opportunité à chacun de ceux et celles qui ont croisé sont chemin, dans les circonstances que chacun sait,d’envisager une descendance.

bouguereau dit: à

t’as trop lu les rapports d’inquisitions et les tours opérator..lui l’est pas allé pleurer chez poutine..l’avait pas peur de sfaire lyncher

bouguereau dit: à

conchier la modération au prétesque qu’il ne me censure pas cette fois est aussi petit que toi_ dédé..quand tu sras chez saint pierre tu lui diras « msieu, y’avait plus con que moi »

bouguereau dit: à

de mêêê^rde
bouguereau dit: 8 janvier 2013 à 20 h 26 min
conchier la modération au prétesque qu’il ne me censure pas cette fois est aussi petit que toi_ dédé..quand tu sras chez saint pierre tu lui diras « msieu, y’avait plus con que moi »

Répondre

sipour dit: à

c’est marrant ,les illustres erdéliens n’ont pas parlé de mémoire eïdétique

bouguereau dit: à

Les blancs, les jaunes, y sont allés dans l’espace en fusée. Pourquoi les blacks, les peaux-rouges y z’y vont pas ?

une idée aussi conne ne peut naitre que dans l’esprit d’un sousmerdre de cryptosupématiss comme toi keupu..vla la soluce de ton problèmo

Mauvaise langue dit: à

Pour en revenir à l’article de Passou, la distanciation est tout de même créée par les archives. Un témoin se souvient, un historien se fonde sur des documents officiels.

Les lecteurs de Passou ne sont sans doute pas très au courant des problèmes et des débats qui se trament parmi les historiens d’aujourd’hui mais si l’on en croit une des grandes historiennes de l’histoire contemporaine, Annie Lacroix-Riz (dont je vous invite à visiter le site et à vous abonner à sa lettre d’information), les archives sont désertées par les historiens d’aujourd’hui.

Or Annie Lacroix-Riz dénonce la volonté chez les historiens du contemporain, notamment du milieu industriel français des années Trente et de l’occupation, de laisser tomber la rigueur qui sied à l’historien en se fondant sur les archives au profit d’une logorrhée de connivence pour ne pas dire de conspiration du silence. Trop dangereuses les archives.

Récemment l’affaire des héritiers Renault en fut un épisode gravissime dont le caractère toxique a heureusement été stoppé par les tribunaux. Mais seulement en appel.

Annie Lacroix-Riz a notamment découvert dans les archives qu’une usine française en France a fabriqué en 1944 le ziclon B qui a servi à gazer les Juifs hongrois à Auschwitz, dont aucun autre historien ne consent à parler ni même à l’évoquer.

On sait combien aujourd’hui l’enseignement de l’histoire est galvaudé, volontairement galvaudé par les autorités de notre pays. Trop dangereux, l’histoire pour les jeunes générations. On organise en haut lieu l’ignorance sans en avoir l’air. Mais c’est efficace, très efficace. Les élèves en savent de moins en moins. L’U.E. s’édifie sur l’ignorance du passé. Symptomatique à cet égard, comme le remarquait malicieusement un jour dans une conférence de l’Institut des études lévinasiennes J.-Cl. Milner, l’absence de figures représentatives sur nos billets de banque.

On se garde bien à cet égard d’avouer qu’en réalité c’est Hitler qui a gagné la guerre sur un point fondamental de la politique nazie, ainsi que le souligne à nouveau J.-Cl. Milner dans son grand livre Les Penchants criminels de l’Europe démocratiques (dont a rendu compte Passou dans ses chroniques), à savoir l’extermination des Juifs d’Europe. Evidemment c'(est moins visible en Europe occidentale. Mais dès qu’on franchit le rubicon, la catastrophe est évidente dans les pays de l’Est (Pologne, Russie, Ukraine, etc.). L’U.E. s’édifie sur une forclusion, sur le déni d’une réalité dérangeante pour la construction européenne : la fin de mille ans d’histoire de la culture yiddish en Europe. Or, ce sont les Juifs qui ont porté l’Europe sur les fonds baptismaux. Ce déni est un des freins à la construction nécessaire et évidemment nécessaire de l’U.E. et au renforcement de l’intégration européenne qui, seule, peut nous permettre de nous sortir de la crise actuelle, crise structurelle du capitalisme mondialisé et crise systémique comme le capitalisme en a connu bien d’autres qui — on ne devrait jamais l’oublier — ont toutes jusqu’à présent fini par des guerres.

On s’aperçoit de cette réalité du déni en allant notamment visiter Odessa en Ukraine. Voilà une ville qui en très grande partie a été édifiée économiquement par les Juifs, qui doit quasiment tout ou presque à la culture juive et au Judaïsme et où il ne reste qu’une minuscule communauté juive.

Il y avait en novembre une exposition intéressante de peintres contemporains à Odessa dans un musée qui a été vidé de ses œuvres pour laisser place provisoirement à l’art contemporain. Les peintres ukrainiens qui exposaient là étaient très traditionalistes, reprenant les motifs du folklore ukrainien, peu originaux. Seul un peintre sortait du lot. J’ai été saisi d’admiration devant ses toiles. L’une d’elles était un magnifique portrait tragique de Mandelstam. Mais en parlant avec lui (puisqu’il est arrivé subrepticement à ce moment-là) j’ai appris qu’il était juif et Macédonien vivant là à Odessa d’une bourse. Son ambition est de peindre justement la vie juive à travers le monde pour répondre à ce déni de l’Europe si tragique pour elle et si évidente à ses yeux aussi.

Voilà, voilà.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…en résumé,…je crois que en englobant nos échanges à courte paille,…
…Après ses fêtes de nouvel an,…que l’on se cherche l’historien éloigner ce dont on a l’air proche,…comme des êtres fabriqués comme des clefs par les diverses éducations,…pour en être autorisé à ouvrir son patrimoine, ses trésors d’archives,…
…des êtres , des clefs, former au cinéma d’une certaine « classe » et goûts à partagés,…pour accéder en privilèges à des données « sensibles », qui requièrent une traduction  » fine »,…pour être comprise par les mêmes  » fines clefs sensibles »,…par des publications publiques,…que seul les êtres fabriqués comme des clefs , peuvent ouvrir et traduire,…
…la fausse , la vraie,…clef,…enfin le code numérique,…enfin,…mon W-C,…que je me retient, ou mon histoire vas s’échouer sans s’inscrire dans le papier ministre classé Top-Secret,…pour 007,…

…les apparences sont trompeuses,…Non, pas toujours,…il faut simplifier,…séparer les zones d’ombres des détails en avant-plans,…l’histoire, des copies pour en rajouter et faire plaisir, courtiser les forces constituantes de l’état,…
…vous avez écrit un « de Gaule »,…et publié,…chapeau,…incroyables et merveilleuses,…çà me rappelle un collège de laboratoire qui écumait les proximités individuelles par de mieux connaître son métier, le notre, le sien, le mien, dans l’entreprise,…et qui vient apporter un dossier de « son savoir faire » pour se faire valoir de notre supérieur qui était de la même veine,…lequel dossier mettait en cause la pertinence de la capacité de chacun dans ses fonctions,…après les délocalisations individuelles  » choisis » par leurs intégrités au travail,…la boîte était en faillite faute de personnel compétent,…
…qui en veux des histoires à discréditer et à saboter l’entreprise,…en ayant un emploie de remplacement qui l’attend dans une entreprise concurrente,…
…avec la confiance au café en promotion,…des histoires ou des spires comme employés et voisins,…des amis,…pour des radis,…tous bien élevés de mobbing et fracture sociale,…un autre genre d’artistes,…
…etc,…

W dit: à

Je ne vois pas le rapport… la fonction réponse toujours en vacances
je n’ai pas lu je ne sais pas juste qu’il torturait un peu pour son bon plaisir avant d’exécuter les enfants qui correspondaient à son quart d’heure maniaque ,en échange il fut jugé et dut remettre son âme à plus tard ,sauriez-vous comment bien que ce ne soit d’aucune utilité?

Daaphnée dit: à

C’est une question de sensibilité de palette, lz Boug’, et je dira

Dimitri d'Arlatan dit: à

Comment vous dire, W. ?
Mon adresse mail étant ddd@ddd.dd, comme vous n’êtes pas sans le savoir, conviez-moi à déjeuner en utilisant celle-ci.
Si personne ne répond, renouvelez l’opération avec une autre adresse, commençant aussi par d, mais se terminant en .fr.

Phil dit: à

« Pends-toi brave Crillon ! Tu n’y étais pas!» hurkhurkhurk

W dit: à

à propos de « brave » ne vous êtes vous jamais demandé combien d’entre nous le resterait en cas de catastrophes ‘naturelle,guerre,épidémie… l’histoire est effrayante et de telles circonstances où une fois de plus il est plus facile de rester digne quand on est bien installé ,offrent à chacun de se projeter bien que ce ne soit pas le but,qu’auriez-vous fait à sa place?

Daaphnée dit: à

Ceux qui « y » étaient ne sont pas là pour accuser ceux qui n’y étaient pas.
Rengainez !

Puis, s’il y a eu des confidences sur l’oreiller, c’est quand même inquiétant cette propension à exploiter le domaine de l’intime …
On n’enseigne pas la distinction de ces notions « privé/public », PA, dans les écoles de journalisme ?

Bloom dit: à

Ne croyant pas à la suprématie d’une race sur une autre, je suis plutôt optimiste.

Pas question de race Traube, mais d’un mélange de conjoncture et de structure. Le dynamisme démographique et économique, l’esprit d’entreprise, l’envie de s’en sortir, sont indéniablement du côté de l’Asie. Ca pulse ici. C’est d’ailleurs le moment qu’on choisit pour s’en retirer, démontrant notre profonde intelligence des mouvement de l’Histoire…
Il n’est pas question de supériorité raciale qui serait de l’odre de l’essence et donc permanente, mais d’existence, de conjonction de facteurs porteurs. Quand je vois la jeunesse des pays d’Asie où je travaille, son envie d’apprendre et de réussir, et que je compare avec l’auto-satisfaction repue et rechignante d’une partie des djeuns à qui on ne promet que le chômage comme horizon (1 sur 3 en Espagne…), je suis bluffé par les ruses de l’Histoire.
Une chose est sûre, le monde sera davantage multipolaire que lors des 3 derniers siècles.
L’Afrique, mal partie, n’est pas au mieux. Ce sont les casques bleus asiatiques qui maitiennent la paix dans un bon nombre de pays, et les Chinois qui achètent des pans entier de continent. Beaucoup des élèves des 15 Alliances françaises de Chine apprennent notre langue pour aller travailler en Afrique de l’ouest. Avouez que cela fait réfléchir.

Phil dit: à

ça fait déjà bien réfléchir au congo sans tintin, dear bloom. les chinois perforent et embarquent tout. les termites à côté.. des petites rigolotes

W dit: à

Toutes biographie n’étant pas destinée à l’histoire ,pourquoi nourrir un soupçon quant à sa rédaction lors du vivant du sujet ?L’histoire est composée d’hommes qui ont laissé une empreinte qu’il s’agira de tracer ,son enseignement pourra servir d’exemple en modèles à suivre ou à contourner ,à quoi nous sert l’histoire?

by ze way dit: à

Bien entendu, qui a vécu la période peut tout aussi bien n’y avoir rien compris, mais alors strictement rien !

duschmoll dit: à

Pas question de race, nous dit Bloom, mais peut importe puisque cela revient au même: où qu’elles soient, les populations noires sont au bas de l’échelle sociale, où qu’ils soient les chinois et leurs cousins vietnamiens, coréens ou japonais sont en haut…Côté chinois, 3500 ans de civilisation écrite, d’organisation étatique, d’échanges commerciaux, de l’autre…Mais cela vient de la « conjonction de facteurs porteurs », à moins qu’il s’agisse « d’un mélange de conjoncture et de structure », nous dit Bloom…C’est cela, c’est cela…

Mauvaise langue dit: à

Vous n’avez pas entièrement tort, Bloom, mais vous le fond des choses, vous vous trompez. Si vous lisiez ou suiviez les émissions de J; Attali, vous en sauriez un rayon sur la question.

J. Attali dit (à mon avis à juste raison mais nul bien sûr n’est prophète en son pays) que ce qui va se passer en réalité est fort différent du scénario que vous imaginez.

Les Etats-Unis vont se replier sur eux-mêmes. On le voit se profiler déjà avec la politique d’Obama et la nommination toute récente de son nouveau secrétaire d’Etat à la Défense Hagel (et non pas Hegel…) pro-Iran (conciliation et anti-israélien convaincu. Se faisant il n’y aura plus de gendarme du monde comme le furent les Etats-Unis (avec tous les dérapages que nous avons connus) poussés par leurs propres valeurs qu’ils ont toujours imaginées comme universelles. En effet, les Chinois ne viendront jamais remplacer le rôle de gendarme de la planète. La Chine s’est toujours pensée depuis 3000 ans comme l’Empire du milieu, c’est-à-dire du milieu de l’Asie mais ce n’est pas du tout dans ses valeurs de se projeter dans le monde pour y faire régner la paix. La Chine veut bien coloniser l’Afrique, l’Europe, la Suisse même et les Grisons en y fabriquant de l’eau minérale qu’elle vendra bien chère aux pays arabes mais elle n’a jamais souhaiter faire la police. Elle ne le fait que pour ses propres intérêts pour défendre des pirates la côte somalienne avec les autres puissances mondiales.

Il y aura sans doute un basculement économique vers l’Est mais les Etats-Unis resteront puissants encore longtemps. Ainsi que l’Europe qui reste la première puissance économique mondiale si nous parvenons à construire l’Europe intégrée et fiscale… qui nous éviterait l’épisode ubuesque du père Depardieu catapulté ministre de la culture dans un pays dont il ignore la culture et la langue…

Mais il n’y aura plus de gendarmes du monde. Ce qui risque alors d’arriver c’est que les mafias prendront peu à peu le pouvoir devant l’incurie des blocs économiques mondiaux à construire un gouvernement mondial et un droit international qui nous protège de l’emprise des mafia. Comme le dit J. Attali, la Somalie anarchique et sans droit sinon celui du plus fort et du plus violent risque de devenir le modèle de la réalité mondiale dans les vingt ou trente prochaines années. Une période de chaos sans gouvernance mondiale ni centre économique.

Dans la Bible, c’est d’ailleurs écrit. C’est ce qui se passa en Israël après la conquête de la Terre promise avant que David et Salomon n’instaurent une paix durable.

Donc certainement une importance grandissante de la Chine et de l’Inde dans le concert mondial mais pas vraiment de basculement ni de l’économie ni du centre du monde vers l’Asie.

Il nous reste à nous dépêcher de poursuivre et de réussir l’intégration européenne dont notre vie quotidienne dépend si nous ne voulons pas que la guerre vicile ou une révolution en Europe ne vienne tout ravager et nous mener à la soupe populaire sous la menace des baïonnettes de Mélenchon… et de tous vos petits copains qui nous veulent tellement de bien qu’ils seraient près à parsemer la France de camps de concentration sitôt le pouvoir pris.

Philippe Régniez dit: à

Il y a eu une erreur au montage. L’article comportant une illustration du gibet de Montfaucon aurait dû paraître avant celui sur Le Corbusier. Ainsi nous aurions mieux compris ses sources et son inspiration.

abdelkader dit: à

autant que je sache, la France est le seul pays qui emploie des historiens comme fonctionnaires au ministère de l’Histoire Officielle pour valider telle ou telle version de l’Histoire de France…tel ce film de Bouchareb, dont j’oublie le titre, qui apparemment était en contradiction flagrante avec la Version Officielle…non, l’Histoire a toujours été le butin de guerre du vainqueur…je me souviens encore de mon livre d’histoire a l’école républicaine, au temps de l’Algérie a papa, qui affirmait fièrement qu’Abdelkader était un grand ami de la France…j’avoue que j’étais un peu confus…et le suis encore…par contre quand je lis Hérodote ou Ibn Khaldoun, je sais que j’ai affaire a des historiens honnêtes…

abdelkader dit: à

‘…Dans la Bible, c’est d’ailleurs écrit…’ et qu’entendez-vous par la, M. Mauvaise Langue ?
Euh…pas plus que ca, vu que je parlais a travers mon sphincter…et qu’aux dernières nouvelles, ce n’était pas un organe de l’ouïe…
Organe de Louis ? mais qu’est-ce a dire ? je pensais que le Prophète Attali s’appelait Jacques ?
Elève Abdel, z’avez un zéro pointé en sophisme !
Merci, M’sieur…est-ce que je peux l’avoir en cadre rococo? ma mère aime bien accrocher mes diplômes au mur de son salon…les mamans, hein…

renato dit: à

« bande de foireux vous tentez de me faire passer pour antisémitique renato en tête qui a tant de choses à se reprocher in petto »

Pas besoin de tenir des fiches, les archives sont là. Donc, suivre la trace de l’ineffable rose à partir ce liens http://larepubliquedeslivres.com/juifs-en-pays-arabes-entre-convivialite-et-mepris/ à partir du 5 décembre 2012 à 21 h 42 min… c’est de l’antisémitisme d’anthologie.

J’ai sans doute quelque chose à me reprocher, mais pas à ce « niveau »…

Mauvaise langue dit: à

C’était juste pour vous faire jazer comme disait ma grand-mère qui n’en ratait pas une…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…l’histoire comme une entreprise opportunisme cognitive des systèmes organisés,…les réseaux humains,…les techniques et pouvoirs,…

…etc,…Ouf,…mon succinct,…au suivant,…

renato dit: à

« … faire jazer… »

Pour faire jaser on se fout de l’équipe de foot… ou, éventuellement, du chanteur dont l’autre est fan… pour faire jaser…éventuellement…

vilain petit oiseau US dit: à

Moi qui suit misanthrope, misogyne, bloomophobe, abdelophobe, cela me déplairait qu’on m’empêche d’être ,blackophobe, juifophobe, islamophobe, christophobe, bouddhophobe, homophobe, écolophobe … Premier amendement vaincra…tweet !tweet !

renato dit: à

Mais personne ne t’empêche rien ma poule ; seulement, et dans le même esprit, personne n’empêchera au conardophobe que je suis de souligner le fait sans aucune délicatesse… en m’appuyant sur le Premier amendement, naturellement…

Bloom, in a playful mood dit: à

ML, votre connaissance et compréhension du monde son tout bonnement convulsantes.
Attali n’est pas qu’un simple anagramme d’Attila – là où sa pensée passe, l’intellect vulgaire trépasse.
Votre longue fréquentation des cercles diplomatiques, votre intime connaissance de l’économie et des enjeux géo-stratégiques de la zone Océan indien-Pacifique, sont bien connus.
Vous avez raison de fréuqenter assidîument la Bible – elle est vraisemblablement aussi exacte que les oracles mayas.
Quant à la mention des camps de concentration, elle est d’une pertinence absolue; contrairement à ce que de mauvaises langues pourraient croire, elle ne contribue en rien à banaliser cet effroyable manifestation de l’inhumanité de l’homme envers l’homme.
En cela comme en tout, ML, votre verbe se démarque du psittascisme de bas étage et du vamprisme vulgaire (JP le Boug, qui vous surnomme dracul, connait décidément bien mal les hommes et leur coeur).
Il nous reste à nous incliner un esprit de relais de la puissance du vôtre.
Avec une telle capacité d’analyse, que n’êtes-vous conseiller au Quai d’Orsay ou, à tout le moins, directeur d’un think-tank sur l’avenir des populations non-birmanes du Myanmar (Karen, Rohyingas)? Ah, la République est bien mauvaise mère!

Bloom, in a playful mood dit: à

JC, t’es un drôle d’oiseau.
Allez, tu nous a pas dit comment ça s’appelle, ces dix premiers amendements. Cachotier.
Habeas intellectus?

le médecin à JC dit: à

@renato 06h35

personne ne vous en empêche .. mais JC ne va pas aimer du tout, ça va le contrarier et il va encore pêter les plombs à faire tonitruer sa vespa rose dans toute l’île nuit et jour alors que si vous abondez dans son sens, il aura l’impression d’être intelligent et les habitants de l’île pourront vivre tranquilles

Thierry Kron dit: à

@ rose dit…….8 janvier 2013 à 18 h 33 min: D’abord je ne suis jamais devenu citoyen Helvétique, et d’un. Vous persistez dans votre pensée antisémite et ajoutant une phrase obscure sur la Shoah. Quant à mes voyages, Rose, quand je me rend à Payerne, je visite aussi dans une ancienne colonie, Romaine certes, mais colonie quand même. Seul, votre antisémitisme ne me dérangerait pas, c’est le cocktail avec une bêtise récurrente qui vous rend infréquentable.
Turicum, 01.01.2013 à 08:00

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