de Pierre Assouline

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La République des livres
Albert Speer, contre-fiction

Albert Speer, contre-fiction

De moins en moins de récits de soi, de plus en en plus de questions sociétales ou morales, une baisse notable du nombre de romans publiés. La rentrée littéraire de l’automne 2024 confirme cette tendance amorcée depuis quelques années déjà. Quant à la présence de l’Histoire dans les romans, elle brille par sa discrétion. Raison de plus pour remarquer la parution du quatrième roman de Jean-Noël Orengo « Vous êtes l’amour malheureux du Führer » » (20,90 euros, Grasset). Ce n’est certes pas la première fois qu’un écrivain s’empare de l’Histoire pour la mettre en scène avec les moyens de la littérature (on peut le feuilleter ici). Les précédents ne manquent pas. On peut continuer à les ranger dans la catégorie fiction, il n’empêche que les faits qui y sont rassemblés ne mentent pas. Enfin, pas toujours. Cette nouvelle tentative se situe dans la veine du HHhH (2010) de Laurent Binet, sur l’assassinat de Heydrich à Prague en 1942, mais sans l’intrusion du récit de soi au sein de l’enquête ; le parti pris formel d’Orengo rappelle également L’Ordre du jour (prix Goncourt 2017) mais sans les libertés contestables prises par Eric Vuillard avec les données établies par l’historiographie.

Albert Speer (1905-1981), architecte-maitre d’œuvre des grandes cérémonies du IIIème Reich, ministre de l’Armement et de la Production de guerre (1942-1945), était le favori du Führer, tant et si bien qu’il passa pour son dauphin et même un peu plus – d’où le (mauvais) titre du roman inspiré de la réflexion d’un officier SS, même si tout y est des aléas d’un couple : lune de miel, crise, réconciliations, retours en grâce. Malgré cela, au procès de Nuremberg, il ne fut condamné qu’à vingt ans de prison alors que son premier adjoint fut pendu. Non seulement il s’en est bien sorti mais pendant un certain temps il a réussi à imposer sa vision de son rôle dans le nazisme.

Même s’il y eut des voix dissonantes, les historiens ont longtemps « décalqué » ses souvenirs. Puis les spécialistes du nazisme ont établi que cet égocentrique préoccupé de se fabriquer une figure morale mentait. On ne peut plus désormais (re)lire ses mémoires autrement que comme l’autofiction d’Albert Speer. Reste à savoir pourquoi pendant tant d’années ses vérités inventées ont pu agir sur tant d’esprits jusqu’à lui permettre de sauver sa peau puis d’installer sa légende ; pourquoi tant de biographies sont faites de paraphrases de ses mémoires jusqu’à le présenter comme « le bon nazi » ; et comment celui qui fut « la tête de gondole d’Hitler » est devenu « la star des médias et des historiens ». Car même s’il y eut des voix dissonantes dans la bataille des récits, longtemps on a considéré comme une source les souvenirs de Speer Au cœur du troisième Reich (1969), dont le titre de l’édition originale allemande était Erinnerungen (Réminiscences). Le livre, qui avait été rédigé sur vingt mille feuilles de papier hygiénique lors de sa détention dans la forteresse de Spandau dont il fut libéré en 1966, connut un succès phénoménal. Les témoins des réunions qu’il rapportait étaient morts. Des rescapés du IIIème Reich dénoncèrent l’ingratitude et la trahison de l’ancien favori du Führer.

Afin de fabuler sur sa fable, Jean-Noël Orengo nomme moins souvent Hitler et Speer qu’il ne les surnomme : le guide et l’architecte. Avant-guerre, le premier se voulait le commanditaire et mécène du second, comme si Jules II avait retrouvé son Michel-Ange. Ecrit au présent sans souci de la chronologie sur le mode d’une conversation avec le lecteur, l’auteur nous fait part de ses étonnements, de ses doutes ; il interprète tant les écrits que les silences de son antihéros. Déconstruction de la reconstruction, passé recomposé après coup puis décomposé, culte du détail qui authentifie l’ensemble, liberté de ton… : une façon décalée de raconter le passé qui vaut qu’on s’y arrête lorsqu’elle est portée par une langue et une écriture. De quoi réactiver le débat à jamais inachevé sur l’apport de la littérature lorsqu’elle s’empare de l’Histoire pour la mettre en scène.

Dans le dernier tiers du roman apparait Gitta Sereny (Vienne 1921- Cambridge 2012), jeune historienne tombée dans les rets de cet homme séduisant, charismatique et manipulateur. Ils se sont écrit à partir de 1977, puis se sont rencontrés. Toute à sa fascination du Mal absolu, elle passa trois semaines avec lui, moins pour l’interroger que pour dialoguer avec cet antisémite mondain non pas hostile aux juifs mais indifférent à leur sort. Et creuser « la » question : que savait-il de la solution finale à l’œuvre ? Sa réponse demeura invariable : il ne la découvrit qu’en 1945 au procès de Nuremberg. Sauf que progressivement, des archives inédites le contredirent. De quoi l’embarrasser sans l’émouvoir car sa capacité de dédoublement lui était une cuirasse. Le romancier nous entraine à observer ce que ce processus, qui va en augmentant avec l’âge, a de passionnant. Car jamais Speer ne dévia de sa formule : « coupable collectivement, innocent individuellement »

Aux yeux du romancier, Albert Speer, son combat avec la vérité (1995) de Gita Sereny est ce que l’on a écrit de meilleur sur Speer car c’est l’histoire de deux personnages : elle, lui et leur relation. Après le guide et l’architecte, la star et l’historienne. La réussite du roman de Jean-Noël Orengo est telle qu’en le lisant en miroir avec les propres livres d’Albert Speer et de Gita Sereny dont il est en quelque sorte le troisième volet, s’impose in fine le titre qu’il aurait mérité tant il inaugure un genre avec une grande pénétration : « Albert Speer, contre-fiction ».

(« Albert Speer en compagnie d’un ami » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire, Littérature de langue française.

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commentaires

1 240 Réponses pour Albert Speer, contre-fiction

Phil dit: à

Pourtant il y eut bien un Allemand écrivain pour voir une relation « un zeste tueuse » entre Albert et Adolf, domiciliés un temps sous le même toit en Bavière. Pas traduit en français, M. Orengo ne l’a probablement pas lu.

Donna Ricaud-Veyre dit: à

« le bilan olympique sportif est une réussite remarquable, apportant chaleur humaine pour tous. »

Parlez pour vous, Monsieur Jazzi ; ça ne m’a apporté que des difficultés dans les transports et pas des petites.

J J-J dit: à

@ Pré miss PC – > le Primatice : « Sa tête encyclopédique, sa vaste intelligence embrassa tous les genres de la haute peinture, et son inépuisable talent exécuta avec succès ce que son esprit avait conçu » (A. Poirson)

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

On a beaucoup parlé d’une déclaration du nouveau Premier ministre au JT de TF1 . Je la cherche et je la trouve. La journaliste commence une question en ces termes : « Sur quelles bases metteriez-vous… ». Non Madame ! « metteriez-vous » n’existe pas en français. ; « mettriez-vous », qui s’imposait, est français.

MC dit: à

Proclamation d autosuffisance de Marie Sasseur par elle même !

Marie Sasseur dit: à

Est ce que ce délinquant, harceleur sexiste, va arrêter de se branler en lisant mon pseudo ?

Marie Sasseur dit: à

« Pourtant il y eut bien »

Rumeurs et ragots, les 2 mamelles du fonds d’archives non sourcé de la rdl, alimenté par des veaux.

puck dit: à

comme le dit passou les romanciers savent s’emparer de l’histoire pour la mettre en scène.
du coup il faut absolument qu’un romancier s’empare du personnage de Yaroslav Hunka, ce type ovationné au parlement canadien.

sérieux là il y aurait des choses à apprendre aux lecteurs et je suis certain que ça les intéresserait.

exemple : pourquoi à la suite de cette ovation le monument à la gloire de la SS Galicie qui se trouvait au cimetière de Toronto a été enlevé alors qu’il se trouvait là depuis des décennies sans que ça gêne personne !

c’est scandaleux : des centaines de gens venaient là chaque année pour se recueillir à la gloire de cette division SS Galicie, et maintenant ils vont aller où tous ces gens ???

un bon romancier aurait là un super sujet !

puck dit: à

un romancier qui pondrait un bon bouquin sur l’histoire de ce nazi ovationné au Canada permettrait de pénétrer les zones d’ombre de l’occident.

vu de l’extérieur on est une civilisation plutôt sympa, mais dès qu’on entre dans les zones d’ombre là les choses deviennent plus complexes.

ce qui la définition même de ce qu’on appelle la « zone d’ombre ».

Marie Sasseur dit: à

@ un bon romancier aurait là un super sujet !
👌🏿

Marie Sasseur dit: à

@comme le dit passou les romanciers savent s’emparer de l’histoire pour la mettre en scène.

Oui, c’est d’ailleurs comme ça que le conçoit Orengo, la liberté de faire ses propres fiches wikipedia.

puck dit: à

parce que la première question à se poser quand on lit un bouquin c’est de se demander à quoi appartient l’auteur, d’où il parle.
pas que ses origines sociales, ou son éducation, des choses qui font que cet auteur partage un monde commun avec la critique.
non, la question est d’où parle-t-il en élargissant son appartenance au delà de lui.

exemple au hasard : ce type qui a écrit ce bouquin sur Speer c’est pas un Renaud Camus, sinon passou le prendrait pas sous cet angle, ce type est plutôt un type bien qui partage des valeurs commnunes avec un critique comme passou qui lui aussi est un type bien.

sauf que tous ces types biens appartiennent à un occident qui ovationne un ancien officier nazi dans un de ses pays.

déjà ça plombe un peu le paysage.

mais en plus ces types biens appartiennent aussi à un occident qui fait beaucoup d’autres boulettes, on peut même dire qui accumulent les boulettes !

du coup quand on se pose la question : d’où parle ce type on doit aussi répondre il appartient à une civilisation occidentale qui accumule les boulettes !

ce qui peut relativiser le ton de « monsieur je suis un type bien » quand il nous parle du nazisme.

rose dit: à

Marie Sasseur dit: à
Quelle vie… oui il est mort dans son lit.

Quelle chance, son lit sur le champ d’honneur quand même !

Marie Sasseur dit: à

Bof, j’ai déjà répondu à Langoncet.

Marie Sasseur dit: à

Enfin, si je peux me permettre, il ne faudrait quand même pas dauber la fiche wiki de Speer, en faisant croire qu’il était un simple archi d’intérieur. Je pense que JN Orengo devrait reconsidérer ses modifications.

FL dit: à

« Va prier pour ton père ! — Afin que je sois digne
De voir passer en rêve un ange au vol de cygne,
Pour que mon âme brûle avec les encensoirs !
Efface mes péchés sous ton souffle candide,
Afin que mon cœur soit innocent et splendide
Comme un pavé d’autel qu’on lave tous les soirs ! »

Victor Hugo, « La Prière pour tous »,
Les Feuilles d’automne (1831)

Phil dit: à

Langenscheidt:
Blöde Kuhe, litt alld. vache idiote, fr fam gourde

Marie Sasseur dit: à

Eh bien, c’est tout… ?
Mon dieu, mon dieu, faut-il dire au philopède qu’il retourne au cul de ses vaches allemandes.
Car sa référence est inFESTtée d’allegations, voire d’allégeance, comme celle d’un architecte luxelbourgeois Léon Krier, prononcer kriir.

Marie Sasseur dit: à

luxembourgeois

Marie Sasseur dit: à

Cette rigolade, et ça fait l’important, pour une bio daubée.

Marie Sasseur dit: à

Alors se faire le ventriloque de Fest, pour dire que Hitler et Speer ont eu des relations incestueuses, c’est comment dire en français… je bois du petit lait.

Hypocrite lecteur, tu as compris pourquoi les veaux ne citent que rarement leurs sources ? Et quand il le font, tu peux être sûr que c’est pourri jusqu’à l’os.

J J-J dit: à

l’insulte n’aura jamais fait une politique (rivarol à duchesne)

Marie Sasseur dit: à

Juste pour rire,enfin pour ceux qui archi motivés, veulent boire du p’tit lait, et FESToyer avec moi 😉

« Speer dankt es seinen willigen Helfern Siedler und Fest auch mit Kunst aus der Hand des „Führers“: Bereits 1969, anlässlich der Fertigstellung der Erinnerungen, hatte Speer den beiden je eine Originalskizze Hitlers geschenkt – Fest erhielt eine Zeichnung der für Berlin geplanten „Großen Halle“, Siedler eine zum ebenfalls dort geplanten Triumphbogen. Später folgte für Fest als weiteres Dankeschön noch ein zweiter „Original-Hitler“ – diesmal ein Aquarell aus den Wiener Jahren –, und an Siedler erging immerhin noch ein Empire-Schreibtisch. »

https://archplus.net/de/trueby-liest-buecher-zum-fall-albert-speer/

et alii dit: à

ET FILS§
« J’ai essayé, pendant toute ma vie, de me séparer de mon père, de prendre des distances face à ce qu’il a fait et à ce qu’il était », avait-il confié en 2010 au journal Süddeutsche Zeitung . « Je ne peux rien y faire », avait-il déclaré à une autre occasion alors qu’il était interrogé sur son célèbre nom et sur sa famille. « Les choses sont ainsi. »
https://fr.timesofisrael.com/comment-le-fils-de-larchitecte-dhitler-a-contribue-a-la-coupe-du-monde-au-qatar/

Chaloux dit: à

Suis en train de lire « Dix ans chez Alfred de Musset » par Mme Martellet née A. Colin, qui fut sa domestique, son infirmière et presque son médecin.

Sans aucun doute Marcel Proust l’avait-il lu qui façonna Céleste.

Charmant, délicieux livre.

Faut-il rappeler que l’objet de la littérature n’est que partiellement l’histoire?

rose dit: à

Marie Sasseur dit: à
Je suis super super fière de moi.
C’est plié et j’ai bien mérité une pause, lol

Je vous décerne une palme d’or ! 👯

rose dit: à

Une amie de ma mère se nomme Céleste. Quel prénom !

Phil dit: à

Liebste Sasseur, vous ne savez pas lire en allemand, plus désespérante qu’un Chinois de Saint Ouen. Après votre plantage soviétique, indeed c’est plié, la grande vadrouille.

Marie Sasseur dit: à

@Je vous décerne une palme d’or !

Non merci, je n’ai aucun mérite, je vis sur mes acquis…

Il y a un autre roman historique dans la liste, je vous en ai déjà causé, non?
Non, c’est vrai, je reviendrai dire merci à O. Norek.

puck dit: à

non le gros problème maintenant c’est le soupçon !
je veux dire ce qui est en train de caractériser l’occident, et qui hallucine le reste du monde, ce sont ses mensonges, son cynisme et son hypocrisie.

dans cette fabrique du mensonge, du mensonge et de l’hypocrisie on trouve bien sûr la politique, et aussi les médias, mais on trouve aussi les intellectuels (trahison des clercs) et la culture, et dans la culture on trouve quoi ? la littérature !

un livre comme celui que décrit passou il nous donne une posture morale qui n’avons plus, ou pas !

toute la littérature c’est pareil, et pas que le Clezio en fait tous ! les livres donnent une image de nous qui ne correspond pas à la réalité.

en plus on retrouve des critiques de ces livres dans tous ces journaux comme le Monde, Libé, l’Express, le Point, Figaro, Radio France etc… le problème de ces médias est que le conflit en Ukraine leur a fait perdre toute leur légitimité. je veux dire ils nous ont raconté n’importe quoi du genre que les russes voulaient envahir l’Europe ou que l’OTAN était une alliance militaire défensive et pacifique?…

je veux dire dans aucun de ces médias on ne trouvera le fait qu’en 2014 les néoconservateurs américains ont organisé un coup d’état visant à s’emparer du pouvoir, et si on ne part pas de ce fait historique on ne comprend plus rien à la suite !

surtout on ne comprend plus rien à des médias qui nous représente comme le camp du Bien opposé au camp du Mal des grands Satan !

diu coup quand on lit maintenant des critiques littéraires dans ces médias forcément on a un soupçon ! d’ailleurs quoi qu’ils disent lon a un soupçon, on se dit s’ils ont enfumé les gens pour ça ils peuvent aussi les enfumer pour le reste…

Marie Sasseur dit: à

Le philopède s’est pris une maousse bombe à fragmentation.
Bien fait.

Marie Sasseur dit: à

Il a été dispersé façon puzzle, j’ai l’ai ventilé jusqu’au fin fond de sa bochie,
putain que ça fait du bien.

puck dit: à

le problème est qu’on peut lutter contre la réalité, au final c’est toujours elle qui l’emporte !

on le voit avec l’Allemagne aujourd’hui : les américains ont explosé leur gazoduc pour récupérer leur industrie parce que les américains avaient besoin de ré industrialiser leur pays.
et ça a marché !

sauf qu’il arrive forcément un moment où les allemands commencent à avoir un doute, on a beua leur dire et leur répéter les méchants c’est les russes, les mecs ils sont pas tout àa fait idiots : même si ça met un certain temps pour leur arriver au cerveau il arrive un moment où ils percutent qu’on les a entubés !

et en France c’est pareil : ça va être le boulot de Barnier de ramener la France dans la réalité.

le problème est que les médias nous ont tellement éloigné de cette réalité que ce pauvre Barnier il va se faire lyncher !

Phil dit: à

Il me semble que c’est plutôt Orengo, dear Sasseur. Vous souffrez de surdité, continuez vos lectures de collégienne à couettes.

puck dit: à

le rôle de la littérature devrait être de parler de la réalité en passant par la fiction.

le problème est que j’écoutais encore une gonzesse parler de son bouquin sur France Cul et cette femme était incapable d’imaginer qu’il existait un monde au dehors d’elle-même, comme toutes les femmes elle s’imagine être seule au monde.

un peu comme quand l’Europe avait dit on va arrêter d’acheter du gaz et du pétrole russe comme ça on va couler leur économie.

en fait les européens n’avaient pas imaginé qu’il existait un monde ailleurs que chez eux, ils s’imaginaient être seuls au monde à acheter du gaz russe…

et pour cette écrivaine qui parlait de son bouquin c’était exactement la même chose.

en fait on a créé un monde d’autistes vivant sur un continent lui-même autiste…

Marie Sasseur dit: à

Le philopède n’a plus envie de faire la FEST, tu m’étonnes.

Quant à JN Orengo , j’ai super bien commenté le sujet de son bouquin, je suis bien la seule du reste.

Mais il y en a qui devaient  » se jeter dessus  » ce roman, toutes affaires cessantes. Pas de nouvelles.
Se seront plantés dans l’estimation de la longueur.

A plus loin.

Chaloux dit: à

« Non merci, je n’ai aucun mérite, je vis sur mes acquis… »

Ce n’est que trop sensible !!!

Hurkhurkhurk!

JC..... dit: à

UN POEME INEDIT DE VICTOR HUGO

Le samedi soir après l’turbin
L’ouvrier parisien
Dit à sa femme : Comme dessert
J’te paie l’café-concert
On va filer bras-d’ssus bras-d’ssous
Aux Galeries à vingt sous
Mets vite une robe, faut te dépêcher
Pour être bien placé
Car il faut
Mon coco
Entendre tous les cabots

Viens poupoule,
Viens poupoule, viens !
Quand j’entends des chansons
Ça me rend tout polisson

J’adore la poésie et les poèmes de haut niveau, tel celui-ci. Merci Totor !

Jazzi dit: à

« mes commentaires se suffisent à eux-mêmes pour ce qui ME concerne. »

Vous devriez les garder pour vous, MS.
Nous on s’en branle un peu…

Jazzi dit: à

« « le bilan olympique sportif est une réussite remarquable, apportant chaleur humaine pour tous. »

Parlez pour vous, Monsieur Jazzi »

C’est pas moi qui l’a dit, Ma’me Donna !

Phil dit: à

Orengo a simplement livré du pas frais, réchauffé par l’édition française, dear Sasseur. Vous avez certes bien commenté, en brave « Fachidiotin », profil que la France n’a jamais su importer, trop plein.
Orengo et ses alter Français auraient dû s’inspirer de John Boyne, Irlandais fortiche en affaires comme Ryanair.

JC..... dit: à

DIEU ! QUELLE LOURDEUR CE POEME DE TOTOR

Va prier pour ton père ! — Afin que je sois digne
De voir passer en rêve un ange au vol de cygne,
Pour que mon âme brûle dans l’horrible entonnoir !
Efface mes péchés sous ton souffle candide,
Afin que mon cœur soit innocent et splendide
Comme un pavé d’autel qu’on lave tous les soirs !

Victor Hugo, « La Prière pour tous »,
Les Feuilles d’automne (1831)

Ne salissons jamais plus ce blog prestigieux avec de tels boulets. Merci, amis hugolâtres !

Marie Sasseur dit: à

Pssr,pour ceux que ça intéresse, ie pas les chaisieres du lieu,
se reporter aussi aux commentaires des pages précédentes, il y a des réflexions intéressantes, sur le sujet du roman de JN Orengo, plus que les ressassements de deux ou trois branleurs qui viennent pour récupérer les restes quand la Fest est finie, et faire oublier leur pathétique pantalonnade.

MC dit: à

J’ai du mal à y rentrer, Fl, ce qui ne m’empeche pas de le recommander. Chaloux, Olympe Martellet a fait graver sur sa pierre tombale « Gouvernante d’Alfred de Musset ». Cette fonction fut très importante pour elle. Phil, vous faites partie des nombreux « pulvérisés » de Marie Sasseur? Bienvenue au club! La devise en est ce vers de Corneille:
« Les gens que vous tuez se portent assez bien! »
MC

Patrice Charoulet dit: à

Dictionnaires

Lisant le meilleur écrivain français vivant, je tombe sur ceci, écrit en 2014 :
« Les amoureux des dictionnaires constituent l’élite de la nation française, la crème de la crème de l’Europe, le salut de l’humanité. » Je ne cite pas ici les dix pages qui suivent et qui détaillent cette assertion.

Phil dit: à

Oui dear M. Court, miss Sasseur est une brutaliste, obsédée des « pantalonnades » virtuelles.

Marie Sasseur dit: à

Il y a les pulvérisés, ceci fait a propos d’un lecteur de Fest, et qui en pince pour Speer, j’en ris encore,
et les merdes écrasées par mégarde; il y en a qui se meprennent sur leur statut de délinquant.

Phil dit: à

Fest, et qui en pince

Bravo pour le calembour, dear Sasseur, riche pantalonnade.

Patrice Charoulet dit: à

COUVERTURE DE LIVRE DE POCHE

Dans la collection « Folio classiques », on a mis sur la couverture du livre ceci :

« VICTOR HUGO

Les Misérables

D’après la comédie musicale »

MC dit: à

En fait, « Les Miserables » donnèrent lieu après leur parution à une adaptation théâtrale, où mit la main Charles Hugo. On relève dans les actrices la petite Daubray, qui joua Cosette, avant de devenir la redoutable dactylo de Gustave Simon, notaire de Hugo puis de ses héritiers, spécialisés tous deux dans la censure des fautes du Grand Homme après sa mort. MC

Donna Ricaud-Veyre dit: à

Il est amusant, ce Patrice Charoulet.

Jazzi dit: à

Paris avait l’opportunité d’ménager une promenade continue de 32 kilomètres faisant tout le tour de la ville. Où le léZard constate, hélas, qu’il y a loin du rêve à la réalité !

Chaloux dit: à

@L’Assasseure

Je re-cite:

« Aucune femme comblée n’est acariâtre ».

Marguerite Yourcenar

Ceci permet de te situer!!!

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

sans doute, l’idée de te combler n’est jamais venue à personne!

Deuxième coup de pinceau!!!

Marie Sasseur dit: à

Et l’autre pendu au grand œuvre de sa margot, il avait peur de ne pas être sur la liste…
Il a déjà été viré, on peut pas faire mieux…

Comblée je suis, c’est clair.
Je souhaite aussi que quelques éclaircissements apportés , en lien avec le billet de Passou, parmi ces 800 coms et plus auront été profitables.

Imaginez la cata, si ce livre va jusqu’au Goncourt, brrr.

Cette fois, rdv au prochain.
Merci Passou, je sais, c’est pas réciproque du coup
😆

Pablo75 dit: à

Suis en train de lire « Dix ans chez Alfred de Musset » par Mme Martellet née A. Colin, qui fut sa domestique, son infirmière et presque son médecin. Sans aucun doute Marcel Proust l’avait-il lu qui façonna Céleste. Charmant, délicieux livre.
Chaloux dit:

J’ai lu « La Prière pour tous » [de Victor Hugo]. Très beau poème…
FL dit: à

[1835] En sortant de chez Mme de Girardin, Victor Hugo [33 ans] qui était présent, prit le bras de Musset [24 ans] et, chemin faisant, tout en lui adressant de sincères compliments sur sa brillante et vengeresse improvisation, crut devoir lui donner quelques conseils au sujet d’inversions et de rimes assez pauvres qui l’avaient frappé et qu’il trouvait hardies et faibles. Musset le laissait dire, paraissant supporter ces critiques avec patience et déférence. Tout à coup il arrête Victor Hugo: «Assez,
lui dit-il, vous ne pouvez comprendre et sentir ce que je sens et comprends. Sachez seulement une chose, c’est que dans cent ans on dira encore mes vers, alors que les vôtres seront peut-être oubliés.
Cette brusque réplique amena, entre les deux poètes, une brouille qui dura près de dix ans.

(Alphonse Séché. Alfred de Musset anecdotique, 1907)

Pablo75 dit: à

Lisant le meilleur écrivain français vivant…
Patrice Charoulet dit

Charoulet n’ose pas nommer Gabriel Matzneff. Il doit avoir peur de la Sasseur…

(Il paraît que l’auteur de « Les Émiles de Gab la Rafale, roman électronique » ne passera pas l’année, ayant un cancer généralisé).

Pablo75 dit: à

Lisant le meilleur écrivain français vivant…
Patrice Charoulet dit

Comment tu sais que Matzneff est le meilleur écrivain français vivant? Tu as lu tous les autres? Ou c’est lui qui te l’a dit et tu l’as cru?

Pablo75 dit: à

Olympe Martellet a fait graver sur sa pierre tombale « Gouvernante d’Alfred de Musset ».
MC dit:

Olympe? Ou Adèle?

et alii dit: à

et dans le monde:
« Les Parisiens se sont rappelé à quel point!

et alii dit: à

ils se sont rappelés

puck dit: à

exact ! le monde est ainsi fait que les domestiques gravent sur leur pierre tombale le nom de leur patron alors que les patrons gravent rarement sur leur pierre tombale le nom de leur domestique.

et quand je dis « rarement » je compte large.

à quoi cela tient-il me demanderez-vous ?

à vrai dire j’en sais trop rien, disons que cela fait partie des mystères de la nature humaine.

puck dit: à

quand on regardera dans quelques siècles l’Histoire de l’Occident on verra avec le recul que le romantisme marque une époque où la stupidité humaine a atteint son plus haut niveau.

puck dit: à

exemple au hasard : si aujourd’hui l’Europe est aux ordres des Etats-Unis, alors que ce devrait être l’inverse vu que c’est l’Europe qui a créé les US, c’est essentiellement parce qu’un type, qui s’appelait Ralph W. Emerson a su utiliser l’état de faiblesse et de de stupidité profonde dans lequel le romantisme a plongé l’Europe pour dire à ces concitoyens : vous voyez qu’il ne faut pas avoir de complexe : c’est tous des crétins !

alors pour les puristes il n’a peut-être pas dit ça exactement avec ces mots, mais dans l’esprit c’est ce qu’il a dit.

sans le romantisme, les poèmes de Musset et la musique de Beethoven, c’est les US seraient aujourd’hui soumis aux ordres de l’Europe !

puck dit: à

le romantisme est une époque où l’intelligence humaine est passée au second plan.

le problème est que le romantisme a duré assez longtemps pour que ce retard ne soit jamais rattrapé.

le point bas de cette chute de l’intelligence étant atteint quand un type a osé dire « le Beau dit le Vrai ».

si toute la bêtise du romantisme devait être résumé en une seule phrase ce serait celle-là : le Beau dit Vrai.

parce que quand on a dit ça on peut se passer de l’intelligence dans les grandes largeurs.

Chaloux dit: à

Le livre indique « A. Colin ». Etant donné le milieu dont elle sortait, Olympe me semble peu probable.

Chaloux dit: à

Puck, vous n’avez jamais rien d’autre à faire que de vous pavaner ici?

puck dit: à

après certains peuvent dire que les équations de Maxwell sont belles et c’est vrai qu’elles sont belles.
limite on peut même dire que ces trois petites équations, l’une en dessous de l’autre, ressemblent à un petit poème.

mais est-ce cette beauté qui nous donne une vérité sur cette loi de la nature qui relie le pouvoir de l’électron à sa capacité magnétique ?

bien sûr que non !!!

donc ce n’est pas la Beauté des équations de Maxwell qui nous disent le Vrai de la nature !

cqfd.

puck dit: à

ceux qui définissent le « romantisme » comme un courant de pensée se mettent le doigt dans l’oeil.
c’est l’exact contraire : le romantisme est un courant de « non pensée », un moment où l’homme fait l’économie de penser, un moment de vacances au bord de l’eau quand on regarde comme une vache regarde passer les trains, le soleil tomber à l’horizon et on dit « Dieu que c’est beau », sous entendu « Dieu que la nature est belle ».
c’est pour ça qu’on dit que les écologistes sont les héritiers du romantisme, il suffit juste d’entendre parler n’importe quel écologiste pour s’en convaincre, se dire « ouai ce type est bien l’héritier du romantisme… »

Damien dit: à

« Les amoureux des dictionnaires constituent l’élite de la nation française, la crème de la crème de l’Europe, le salut de l’humanité. »

Ist es von Matzneff? Er hat recht, oder? Wenn Hitler sagt, die Nacht sei dunkel, hat er auch recht. Das hindert uns nicht daran, uns mit zwei riesigen Verrückten auseinanderzusetzen, wie einem Pferdeschwanz. Man sollte Matzneff nicht so zitieren, das ist nicht fair. Außerdem ist er in einem schlechten Zustand.

Hat er ausgedehnten Krebs? Das ist sein Problem. Für mich ist die Frage wichtig: War er ein guter Schriftsteller? Die Antwort ist nein. Ich habe einige seiner Bücher gelesen. Ein Netz aus Wahnsinn, an dem er allein glücklich war. Und dann die tiefe Langeweile, die er ausstrahlte. Eine Gefängnistür. Und so, zum Teufel damit… Habt einen schönen Abend!

puck dit: à

@ »Puck, vous n’avez jamais rien d’autre à faire que de vous pavaner ici? »

bien sûr que j’ai d’autres choses à faire !
et vous, vous n’avez rien d’autre à faire que toujours poser des questions idiotes ?
c’est évident que j’ai d’autres choses à faire.
je suis sûr que même vous, vous avez aussi d’autres choses à faire.

Pablo75 dit: à

Puck-Puck utilise cet endroit comme WC pour déverser tous les jours la même diarrhée mentale politico-philosophico-poutiniste malgré le fait que personne lui réponde.

Il est de plus en plus clair que son cerveau en compote est celui d’un vieillard gaga incapable de se rendre compte qu’il écrit toujours les mêmes choses dont tout le monde s’en fout.

De quoi ou de qui se venge t-il en exhibant ici chaque jour sa déchéance intellectuelle vraiment pathétique? Il n’a personne dans son entourage proche qui lui dise que cela suffit, que son cerveau est foutu, que ses messages font pitié?

C’est vraiment pénible de devoir assister à la déchéance mentale d’un être humain – même d’un crétin de naissance ayant vendu dans sa jeunesse son âme aux PC de l’URSS comme lui.

Damien dit: à

Stimmt es, dass Matzneff krank ist, dass er Krebs hat? Sein Tod wird wie der von Dorian Gray sein, oder? Das Gemälde von Matzneff ähnelt dem Gemälde, dem abscheulichen Gemälde, einem Spiegelbild des moralischen Gewissens von Wildes Helden. Wissen Sie, seine Diener erkennen ihn nicht, wenn sie seine Leiche sehen. Ja, eine Leiche, wie die Surrealisten sagten.
« He was withered, wrinkled, and loathsome of visage. It was not till they examined the rings that they recognized who it was. » (Chapter XX)

Pablo75 dit: à

un livre comme celui que décrit passou il nous donne une posture morale qui n’avons plus, ou pas !
toute la littérature c’est pareil, et pas que le Clezio en fait, tous ! les livres donnent une image de nous qui ne correspond pas à la réalité.
Puck-Puck

Sauf ceux de Maurice Desborels…

puck dit: à

passou : « Puis les spécialistes du nazisme ont établi que cet égocentrique préoccupé de se fabriquer une figure morale mentait. On ne peut plus désormais (re)lire ses mémoires autrement que comme l’autofiction d’Albert Speer. Reste à savoir pourquoi (…) »

sérieux il faudrait demander à un de ces spécialistes du nazisme de nous pondre un bouquin sur ce type ovationné au parlement canadien…

c’était presque un élan de romantisme, du genre quand le Beau dit le Vrai…

le plus drôle a été la réaction juste après genre « oupss… la gaffe.. » comme Villeret dans le diner de c.n.

c’est pour ça que Macron a repris un premier ministre qui soit vraiment un homme politique.

on pensait en avoir fini avec les hommes politiques, mais en fait non, on se rend compte que ça sert encore.

je me demande si le premier ministre canadien n’est pas justement un poète ? ou un acteur de théâtre comme Macron ?

comme la ministre allemande des affaires étrangères qui est une championne de trampoline, quand elle était en Chine elle a traité Xi de dictateur, après les allemands sont obligés de rattraper ses bourdes…

tu m’étonnes que même pendant la guerre froide on n’a jamais été aussi proches d’un conflit nucléaire.

une championne de trampoline…

Pablo75 dit: à

Dire que si « Antimatière », le chef-d’oeuvre de Maurice Desborels, avait gagné le Goncourt, aujourd’hui Puck-Puck serait social-démocrate et pro Ukraine !!!

puck dit: à

un qui n’est pas une lumière c’est Scholz.
en ce moment il y a des énormes manifs dans toute l’Allemagne pour arrêter d’envoyer des armes en Ukraine parce qu’ils ont demandé aux types qui font des voitures de travailler plus pour gagner moins.

du coup Scholz vient d’annoncer qu’à la prochaine conférence pour la paix ce serait une bonne idée de faire venir les russes…

puck dit: à

pedro sérieux ?
tu crois que c’est le moment de faire le malin sur l’Ukraine ?

tu peux répondre à une question sérieusement : pour le coup d’état organisé par les néoconservateurs en 2014 tu l’ignorais ? ou bien tu faisais semblant de l’ignorer ?

parce que j’ai du mal à savoir si tu es bête ou si tu fais semblant d’être bête ?

Donna Ricaud-Veyre dit: à

J’ai décidé de quitter ce blog pourri fréquenté par des pro-poutine antimacronistes primaires.

Donna Ricaud-Veyre dit: à

Genre Puck ou Chaloux. Ça m’est absolument insupportable. Moi, ce qui me plait, c’est Emmanuel Macron et Volodormir Zèlenski.

Jean Langoncet dit: à

@Moi, ce qui me plait, c’est Emmanuel Macron et Volodormir Zèlenski.

Vous êtes trop modeste. Je me permets d’ajouter à la palette des valeurs qui sont les vôtres, vous les avez maintes fois démontrées ici, le respect fondamental des libertés individuelles et de la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes, sans lesquelles la société n’a point de constitution

et alii dit: à

Emmanuel Macron et Volodormir Zèlenski.
fais dodo, ricaud mo p’tit frère, fais dodo, t’auras du zelen

Jean Langoncet dit: à

Salut salut les zombies

rose dit: à

Fait semblant.
Mais bien.

MC dit: à

J’ai vu cette pierre tombale il y a longtemps, Pablo, mais il me semble que c’était Olympe. Maintenant, ces deux prénoms féminins sont fréquents au dix neuvième Siècle, et je ne suis pas infaillible . MC

rose dit: à

je ne suis pas infaillible.

Certes.

rose dit: à

Mais je préfère Céleste, à Olympe. Tant pis.

puck dit: à

Donna j’espère que t’es pas pro-Ukraine comme pedro parce que pedro il aime tellement les ukrainiens qu’il veut tous les sacrifier jusqu’au dernier.

alors que moi je suis un vrai pro-ukrainien !
parce que j’aime les ukrainiens vivants.

et alii dit: à

UKRAINE
À la base, le drapeau était rouge, mais, en soutien à l’Ukraine, l’artiste montpelliérain Grünnif a relooké son collage « la Liberté guidant le peuple », place Pétrarque, à Montpellier. Elle porte désormais un drapeau de l’Ukraine.

« C’est là-bas que la liberté est le plus en danger, explique l’artiste. Pour lui, « le street-art est un moyen d’interpeller les passants sur ce qui se passe quand ils s’y attendent le moins, c’est à dire en se baladant ».

puck dit: à

d’ailleurs on peut voir toute la valeur que pedro accorde à la vie humaine quand il écrit :

« Dire que si « Antimatière », le chef-d’oeuvre de Maurice Desborels, avait gagné le Goncourt, aujourd’hui Puck-Puck serait social-démocrate et pro Ukraine !!! »

il imagine que si un type gagne le Goncourt alors forcément il veut sacrifier les ukrainiens jusqu’au dernier.

je ne vois pas trop ce que ça dit de sa vision des prix littéraires mais dans tous les cas je trouve ça hyper glauque.

cela dit pedro est un type assez glauque.

puck dit: à

vous dormez ? allez-y ! envoyez des commentaires !
qu’on rigole un peu.

Donna Ricaud-Veyre dit: à

Dites-donc, Monsieur « Puck », on a pas cuisiné des oeufs-mimosa ensemble, à ce que je sache.

rose dit: à

Septime Sévère est mort à Eburacum. Il fallait bien que nous le sachions.

puck dit: à

très belle oeuvre de street art !
à noter qu’elle date de mars 2022…

c’est intéressant parce que mars 2022 c’est justement le moment où les ukrainiens et les russes avaient trouver un accord de paix qui mettait fin au conflit.

la néocon Victoria Nuland vient de mettre (le 3/9) en ligne une vidéo d’une interview où elle admet que les américains ont effectivement envoyé Boris Johnson pour empêcher les ukrainiens de signer ces accords de paix avec la Russie.

jusque-là ceux qui en parlaient étaient traités de pro russes : maintenant c’est Victoria Nuland elle-même qui l’admet !

c’est intéressant parce qu’avec le temps on va détricoter toute cette propagande et ce révisionnisme des médias auxquels on a eu droit depuis bientôt 3 ans.

les romanciers à passou vont avoir du grain à moudre quand ils raconteront cette histoire.

Donna Ricaud-Veyre dit: à

Bon, c’est mon dernier commentaire. Mon mari Malo Veyre m’a surprise à commenter ici et il veut me priver de… euh… Bon. Si je n’arrête pas.

MC dit: à

Olympe Audouard, Rose, fut un écrivain estimé de la deuxième moitié du Dix-Neuviéme siècle. Les souvenirs de Martellet sur Musset , Chaloux, sont repris dans Lestringant pour ce qui est de la brouille. Musset et Hugo ne se reconcilieront jamais vraiment.une Table tournante de Jersey, La Critique elle-meme, qualifie méchamment Musset de « Socrate du Champagne »

rose dit: à

Merci MC !

Je chercherai le grain demain. Surprenantes nombreuses occurrences.

rose dit: à

Sur quelques lignes de Bède le Vénérable

[…]Bède a mis en latin les paroles du thane ; il faudra encore un siècle et demi, peu s’en faut, pour qu’Alfred Legrand, dans les loisirs que lui laissera sa lutte contre les invasions danoise, retraduise ce texte en un anglais resté très proche de l’ancien islandais et des divers parler germanique, mais qui, entre-temps, à l’adoption de l’alphabet latin, a accédé à la dignité de langue écrite et a devant soit un bel avenir. Si je prends la peine de noter ces chassés- croisé linguistiques, c’est que trop peu de gens se rendent compte à quel point la parole humaine nous arrive du passé par relais successifs, cahin-caha, pourrie de malentendus, rongée d’omissions et incrustée d’ajouts, grâce seulement à quelques hommes comme Bède le contemplatif ou Alfred l’homme d’action*, qui ont tenté, dans le désordre presque désespéré des affaires du monde, de conserver et de transmettre ce qui leur semblait mériter de l’être. Le bref discours du thane, on va le voir, est assurément de ceux-là.[…]

rose dit: à

danoises
parlers germaniques
devant soi
chassés-croisés

*(et toi)

Nota : le micro automatique traduit/écrit B2 le Vénérable 🙄, oui.

Nota bis : elle me raconte ébahie 😳 comment elle parle au tél.avec une IA stagiaire. J’avoue que.

Chaloux dit: à

Il est possible que Mme veuve Martellet, née Adèle Colin, ait éprouvé le besoin de se rebaptiser, le service d’une dame d’honneur de la reine Hortense, puis d’une princesse, puis du Sieur de Musset, puis un petit magasin d’horlogerie de la rue Saint-Honoré, valant peut-être bien cela. Mais il existe une autre explication, sans doute plus crédible.
Curieusement, le préfacier, Georges Montorgueil, donne son adresse et même l’étage de son appartement : 7, rue de Duras, au premier, dont le rez-de-chaussée (au moins) est aujourd’hui occupé par Pierre Cardin.
Le faire-part de décès ne mentionne pas le prénom d’Olympe (pas plus que le livre), et les dates données par le site « Landru cimetières » (1809-1902) sont soit fausses soit désignent une autre personne,- alors que le faire-part de décès d’Adèle, actuellement en vente sur EBay, indique qu’elle est morte le 18 novembre 1907 dans sa 92e année. (Coïncidence, Proust est mort un 18 novembre). Peut-être cette Olympe n’est-elle en fait qu’une belle-sœur.

https://www.ebay.fr/itm/234025125068?ssPageName=STRK%3AMEBIDX%3AIT&fromMakeTrack=true

(Merci à Pablo d’avoir soulevé cette question.
M. Court s’est peut-être fié un peu et même trop rapidement ce qui est dit chez Landru.)

rose dit: à

Sur quelques lignes de Bède le Vénérable

«La vie des hommes sur la terre, ô roi, comparée au vaste espace de temps dont nous ne savons rien , me paraît ressembler au vol d’un passereau entrant par une embrasure de la grande salle qu’un bon feu, allumé au centre, réchauffe, et où tu prends tes repas avec tes conseillers et tes liges, tandis qu’au dehors les pluies et les neiges de l’hiver font rage. Et l’oiseau traverse rapidement la grande salle et sort du côté opposé, et, après ce bref répit, venu de l’hiver, il rentre dans l’hiver et se perd à tes yeux. Ainsi de l’éphémère vie des hommes, dont nous ne savons ni ce qui la précède, ni ce qui la suivra… »

In Le Temps, ce grand sculpteur de Marguerite Yourcenar

Chaloux dit: à

à ce que dit Landru.

rose dit: à

Un automobiliste transportant sept personnes perd le contrôle de son véhicule et se tue ainsi que l’un de ses passagers, six personnes gravement blessées dont trois enfants
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Un automobiliste transportant sept personnes perd le contrôle de son véhicule et se tue ainsi que l’un de ses passagers, six personnes gravement blessées dont trois enfants

Accidents de la route, Faits divers, Conditions de circulation
Publié le 09/09/2024 à 12:24 .
[…] Une analyse sanguine devrait confirmer si le conducteur était sous l’empire de l’alcool au moment des faits.

Non : emprise pas empire.

renato dit: à

Un vieux champion (de tennis) interrogé sur un jeune champion (Sinner) a déclaré : « Il lui faudra deux vies pour m’égaler ». C’était hier ou avant-hier, et voilà que Sinner a remporté l’US Open, déclarant plus tard : « Je réfléchis plus aux matchs que je perds qu’à ceux que je gagne ».

et alii dit: à

Gagnez des places pour deux conférences au Théâtre de l’Œuvre à Marseille le 20 octobre à 20H : « Machiavel en Ukraine » et « Nous sommes l’un pour l’autre ! Retour sur le solidarisme » respectivement données par le politologue Jean-Vincent Holeindre et le rédacteur en chef de Philosophie magazine Martin Legros dans le cadre de la 15e Semaine de la Pop Philosophie dont le thème est, cette année, « Liberté, égalité, fraternité ».

« Machiavel en Ukraine »
Jean-Vincent Holeindre, politologue, suivi d’un échange.

L’exposé proposera une interprétation des positionnements russes et ukrainiens dans le conflit au regard de la pensée de Machiavel. Le machiavélisme type Cesar Borgia de Poutine, pour qui la force et la ruse constituent les deux moyens d’atteindre l’ennemi. La pensée républicaine de Machiavel côté ukrainien, avec la mise en avant de la figure du citoyen soldat qui entend « mourir pour la patrie »
philo mag

et alii dit: à

Théâtre de l’Œuvre
Association La Paix
1, rue Mission de France
13001 Marseille

10 invitations pour 2 pour les ✚ rapides

et alii dit: à

Gagnez des places pour la 1ère séance consacrée à Platon, le mardi 4 octobre 2022 à 20h, de la Petite histoire de la philosophie en sept épisodes qu’anime Martin Legros au Bal Blomet.

4 octobre 2022 à 20h
Le Bal Blomet
33, rue Blomet
75015 Paris

et alii dit: à

Olga Kosakiewicz est la fille de Victor Kosakiewicz, ingénieur russe, et Marie Marthe Dangosse3, domiciliés à L’Aigle dans les années 19304. Sa sœur est Wanda Kosakiewicz et faillit épouser Sartre5.

Elle fait ses études au lycée Jeanne-d’Arc à Rouen6 où elle obtient son baccalauréat en 19337.

Simone de Beauvoir est sa professeure8.

Membre de la « famille »
Amie de Jean-Paul Sartre et de Simone de Beauvoir, elle forma avec eux un trio (ménage à trois) puis devint l’épouse de Jacques-Laurent Bost8. Leur mariage eut lieu le 21 octobre 1946 à Paris avec pour témoins Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre9. Le couple est alors domicilié au no 11bis rue Jules-Chaplain.

Muse
Elle servit de modèle au personnage de Xavière dans L’Invitée, de Simone de Beauvoir, au personnage d’Ivitch dans Les Chemins de la liberté, de Sartre, et fut actrice de théâtre. Elle joua le rôle d’Électre dans Les Mouches mis en scène par Charles Dullin dont elle suivait les cours d’art dramatique.

Elle signa le Manifeste des 343 « Je me suis fait avorter » sous le nom d’Olga Bost.

Elle mourut de la tuberculose en 1983.
wiki

et alii dit: à

Olga Kosakiewicz (ukrainien : Ольга Козакевич), née le 6 novembre 19151 (ou 19172) à Kiev et morte en 1983, est une personnalité française d’origine en partie ukraino-polonaise.

1938, alors que Beauvoir randonne avec son amante Olga Kosakiewizcz :

rose dit: à

10 invitations pour 2 pour les ✚ rapides.

La SNCF a fait des émules grâce à Guillaume pépi. Les premiers seront les mieux servis.
Et bien, je serai des dernières.
La joie au cœur.

rose dit: à

1938, alors que Beauvoir randonne avec son amante Olga Kosakiewizcz.

Après, on va se foutre de la gueule de Marguerite Duras !

rose dit: à

Un vieux champion

Hier, un vieux parisien imbu de lui-même, pléonasme, s’est posté devant le stand de plats tous faits, tenus par un étranger installé comme forain depuis trente cinq ans.
Il a commencé à poser qq questions en souriant, sa femme faisait la queue. Trente minutes. Un autre s’est collé à côté de moi pour passer sa commande pour 13 h et éviter la queue.
Puis, le premier, a commencé gentiment, en souriant, à injurier le marchand : vous payez des impôts ? Ah non vous ne payez pas d’impôts, etc.en rigolant. G pris la parole deux fois, mais je n’étais pas de force.
Au resquilleur, je souhaite de se casser une jambe. Au parfait connard, je souhaite de crever en se veillant de douleur autour de son ventre -el estomago- et en pensant à ce petit bonhomme immigré, qui a fait son trou à force de travail et aujourd’hui, régale nos papilles le lundi matin.

Je n’ai pas toujours la répartie facile.
Ici, vit foultitude de gens biens. On se tape quelques gros connards l’été et de parfaits abrutis qui nous prennent pour, alors qu’ils sont eux-mêmes. Enfin, c’est la queue de la comète puisqu’ils sont tous partis. Quasiment.

rose dit: à

Au parfait connard, je souhaite de crever en se vrillant de douleur autour de son ventre -el estomago-

Plié en deux. Ou mieux en quatre.

Que ta mort ressemble à tes saloperies et que ta ruine soit à l’image du champ de ruines que tu laisses derrière toi.

rose dit: à

Amen.
Saint Pierre est au courant. Y a des moments, faut être clair.
Il me pardonnera. Je lui expliquerai les faits précis, sur comment il a humilié avec un racisme dégueulasse ce travailleur devant la foule de gastronomes.
Je reprends Marguerite. Je dois la ramener rapidement, au plus vite.

renato dit: à

Haydn symphonie 88

L’une des œuvres les plus connues de H.

Le thème du deuxième mouvement ressemble à un choral construit symétriquement, est introduit par le violoncelle, doublé par les hautbois, puis passe par une série de variations, avec de nouvelles couleurs orchestrales et de nouveaux développements mélodiques, attention à l’intéressant solo de flûte. Dans ce mouvement H. utilise les trompettes et les timbales, une combinaison déjà utilisée par Mozart. Brahms a particulièrement apprécié ce Largo.

Curieuse l’utilisation de quintes parallèles dans le trio du menuet.

Le final est une espèce de perpetuum mobile écrit probablement avec l’intention de le fixer dans l’oreille du spectateur.

https://youtu.be/bXEldU1UC70?si=z8qpvCQNhPShwXrg

renato dit: à

Joan Sfar et Thomas Bidegain ont décidé de faire un film de Voyage au bout de la nuit.

J J-J dit: à

anéfé…, le final reste bien dans l’oreille de l’auditeur qui lit ses journaux en ligne. Merci pour ce 88e jour et ceux qui le précédèrent, Bàv.

Nicephore dit: à

rose dit: à
Mais je préfère Céleste, à Olympe. Tant pis.
Céleste a toujours soutenu que Marcel n’était pas homo.

J J-J dit: à

Achevé les lectures de « La France face au génocide des Tutsi » (Tallandier, 2024) résumant le rapport de la commission de Vincent Duclert, simultanément au petit roman de Gaël Faye, « Jacaranda » (2024, signalé par la RDL).
En présence d’une histoire édifiante et hallucinante du génocide rwandais d’il y a trente ans, méticuleusement retracée autour de la façon dont fonctionna de manière cynique (et criminelle) on observe pas à pas le déni de réalité de la Mitterrandie face aux multiples alertes de sa préparation. On avait beau savoir qu’elle n’eut pas le beau rôle, cette Mitterrandie du premier cercle, quand les preuves sont sous nos yeux, des larmes de rage nous surgissent encore. On en veut à l’Hubert Védrine, par ex., que nous tenions en si haute estime intellectuelle et morale jusqu’à présent, qui persiste encore aujourd’hui à minimiser les infos et l’impact de son rôle dans le dossier, quand la commission Duclert montre à suffisance à quel point il a pu « filtrer » les infos parvenant à flots continus à l’Elysée quand il était encore temps de dévier le cours des événements du 7 avril (cf. 196 sq).
En même temps, on prend en pleine tronche l’histoire des itinéraires édifiants des rescapés de la famille de Milan, le branleur métis à l’époque de « Petit pays », désormais parti interroger sur place le ressort des traumatismes enfouis des survivants de sa famille maternelle.
Bref, des journées pré-automnales de lectures éprouvantes et libératoires, qui vous en remontrent pas mal au sujet du slogan scandé du « plus jamais ça », de mise depuis la Shoah.
La banalité du mal d’un génocide parmi d’autres, en somme. Serait-ce là, la leçon à tirer de l’avenir de notre espèce humaine ?. Je n’en sais rien, je ne sais plus. Continuer à lutter comme CT, il faut, en dépit du trop plein de douleurs et de haines vengeresses en chaque être humain que nous sommes, souvent, parfois, et ici même.
Pardon à Védrine, peut-être alors, dans ces conditions de charité bien ordonnée.
Bàv, ce 10.9.24_8.54

J J-J dit: à

al barrée ?

closer dit: à

JJJ, à votre âge vous ne devriez pas avoir besoin de lire quoi que ce soit pour savoir que le mal (comme le bien) est en l’homme.
Si l’espèce humaine est encore là dans deux mille ans, les génocides arméniens, ukrainiens, juifs, cambodgiens, tutsis…seront remplacés par d’autres dans la mémoire des hommes et paraîtront aussi lointains que celui des amalécites pour nous aujourd’hui.

closer dit: à

Quant à la duplicité de la mitterrandie, ce n’est évidemment pas moi qui vais vous contredire!

Jazzi dit: à

Avec une exception peut être pour les Juifs, closer ?

rose dit: à

Nicéphore,

Je parlais du prénom, parce que Celeste, tu es déjà au ciel.

rose dit: à

De tous les remords de l’homme, le plus cruel peut-être est celui de l’inaccompli.
Cecchino dei Bracchi
Sixtine
Le Temps, ce grand sculpteur Marguerite Yourcenar

rose dit: à

À l’Ehpad, cela m’a pris deux ans, ce qui n’est rien, pour valdinguer la cabale. Puisque les gens me voient vivre et m’occuper de ma mère.
J’ai confiance.
Bon mardi à tous, surtout les travailleurs.

MC dit: à

Chaloux, je ne me suis pas fié audit site, pour la simple raison que je ne le connaissais pas. Mais j’ai vu , » de mes propres yeux vu », la pierre tombale. Après, c’est une question de mémoire . MC

Jazzi dit: à

« parce que Celeste, tu es déjà au ciel. »

Olympie c’est pas mal, rose, les dieux du stade sont plus agréables à l’oeil que les âmes célestes !
Sans parler du toucher…

rose dit: à

« mais peut-être des morts ne savent-ils pas qu’ils savent. »
MY

rose dit: à

Jazzi

Les dieux sont tombés sur la tête !

rose dit: à

« Mais peut-être les morts

Chaloux dit: à

« De tous les remords de l’homme, le plus cruel peut-être est celui de l’inaccompli. »

Pas toujours vrai. Que de choses on se félicite de ne pas avoir faites.

« Méfiez-vous des rêves de jeunesse, ils finissent toujours par se réaliser ».

Goethe.

M. Court, je prends bonne note de votre protestation, mais dans la mesure où vos informations, peu aiguisées, sont celles même du site Landru, il est permis de s’interroger.

Marie Sasseur dit: à

Il est surtout permis de penser qu’il ment comme il respire, une énième illustration d’une imposture…

et alii dit: à

inaccompli:temps
« Notons d’abord que d’autres langues de la même famille linguistique (les langues sémitiques) ont une manière semblable ou analogue d’exprimer la temporalité. Là où le français (et beaucoup d’autres langues) distinguent présent, passé et futur, les langues sémitiques anciennes ont une opposition de type : accompli et inaccompli ou « parfait » et « imparfait », c’est-à-dire : fini (ponctuel) et « en train de se faire » (duratif).
https://www.espritdavant.com/lexpression-du-temps-en-hebreu-biblique/

puck dit: à

@ »Bàv, ce 10.9.24_8.54″

tu m’as plombé ma journée.

sérieux je m’étais levé le coeur ampli d’espoir sur le devenir de l’humanité, sans doute la conséquence d’une douce fraîcheur matinale annonçant l’arrivée de l’automne qui m’amena à tomber en extase sur la vision miraculeuse d’une araignée persistant à tisser sa toile malgré la baisse du nombre de mouches et de moustiques valnt gaiement dans cette atmosphère bienveillante…

et là j’allume la radio
je tombe sur l’abbé Pierre.
j’éteins la radio.
et là j’allume mon ordinateur.
je tombe sur ton commentaire.

Nicephore dit: à

Le saviez-vous ?
Michel Barnier a voté contre la dépénalisation de l’homosexualité.

Marie Sasseur dit: à

Oui, merci vieux

https://www.vie-publique.fr/rapport/279186-rapport-duclert-la-france-le-rwanda-et-le-genocide-des-tutsi-1990-1994

Mais il me semble que la fresque historique du roman  » Jacaranda  » a des ambitions de transmission qui n’ont rien à
voir avec le rôle coupable de la Mitterrandie tel que dans un rapport de référence de la commission d’enquête ad hoc.
Les origines du mal, les forces en présence, sont historiquement bien campeés dans ce roman, sans excès ni manque.
Le génocide des Tutsis décrit avec une pudeur narrative n’en perd pas de sa force, bien au contraire. Je n’ai pas lu  » petit pays « , juste dire que quelque part je n’ai pas pu m’enlever de la tête  » une histoire de violence  » repris en hommage dans un récent roman Goncourt, ce qui m’a fait regretter la présentation disons, au propre comme au figuré, scolaire. Mais le public concerné par cette transmission, ce sont les plus jeunes. C’est pour ça que le Goncourt des lycéens aurait été bien , même si ç’aurait été une seconde fois.

JC..... dit: à

ON NE RIT PAS

« Bon mardi à tous, surtout les travailleurs. » (rose)

C’est bien vrai ça, crévindiou !
Surtout les travailleuses….

FL dit: à

« Wagner, durant la moitié de sa vie, a cru à la Révolution, comme seul un Français pourrait y croire. » Nietzsche, « Le Cas Wagner » (1888), traduction Albert.

Je pense que Nietzsche veut nous taquiner.

La réputation qu’on a tout de même.

https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Cas_Wagner/trad._Albert

FL dit: à

Benny Lévy c’est pareil que Wagner. Sauf qu’il a plus vite compris que les consolations métaphysiques étaient plus opportunes.

rose dit: à

Nicephore dit: à
Le saviez-vous ?

Oui.
On sait le reste aussi.

Chaloux dit: à

Je viens de lire ça:

« Le ministre des Affaires étrangères, Justin de Selves, était si incompétent qu’il fut surnommé « le ministre étranger aux Affaires ». »

et alii dit: à

confiance biographie enquête
Un journaliste fait semblant de croire à l’innocence d’un assassin pour gagner sa confiance et publier son enquête. S’estimant trahi, l’assassin poursuit le journaliste en justice. Qu’est-ce que cela nous dit de l’enquête en sciences sociales ?
https://laviedesidees.fr/Le-journaliste-escroc-des-vanites

et alii dit: à

Les Éditions du sous-sol viennent de publier le livre « culte » de la journaliste Janet Malcom, sorti il y a 35 ans aux États-Unis [1] où il a eu un vif succès et qui serait aujourd’hui encore étudié dans toutes les écoles de journalisme. En France, épuisé en quelques semaines, il a dû être réédité.

et alii dit: à

À partir de cette affaire, Janet Malcom, elle-même poursuivie en justice pour diffamation par un psychanalyste américain dont elle a tracé le portrait, explore la relation du journaliste de non-fiction [2] et de son « sujet », c’est-à-dire la personne sur laquelle porte son livre.

Malcom mène l’enquête auprès des différents acteurs de l’affaire sur la manière dont le journaliste a travaillé. Selon elle, pendant quatre ans, McGinniss a fait semblant de croire en l’innocence de MacDonald pour conserver sa confiance et connaître son histoire. Mais elle ne l’accable pas et soutient au contraire, en ouverture de son livre, l’inéluctabilité de ce « cynisme » :
vie des idées

et alii dit: à

CE LIVRE DE J MALCOM (critique vie des idées)pourrait intéresser clopine

puck dit: à

alors ça c’est sur que Mr Richard Wagner (connu sous le nom de Riri) était un révolutionnaire dans l’âme.
Richard n’a pas aimé que la révolution de 1789 : il a aimé toutes les révolutions ! notamment celle de 1848 !

d’ailleurs sa musique est elle-même d’essence « révolutionnaire ».

pourquoi Wagner était-il un révolutionnaire qui aimait la révolution en général ?

la réponse est simple : Wagner était un anti bourgeois, il était contre l’establishment, contre le pouvoir politico juridique qui maintenait une classe petite bourgeoise judéo chrétienne mesquine au pouvoir !

du coup il rêvait qu’un jour viendrait où un contre pouvoir casserait la baraque !

d’ailleurs on se demande si Hitler n’a pas mené sa révolution nationale socialiste en 1923 juste pour faire plaisir à Wagner, je veux dire pour lui rendre hommage, juste parce qu’il l’aimait bien.

Samuel dit: à

Le vieil âge n’arrange pas les choses si on est dérangé depuis son jeune âge.

puck dit: à

d’ailleurs le truc hyper drôle c’est de voir toute cette bourgeoisie défiler à Beyreuth, avec leurs smoking, leurs robes de soirée, avec colliers de perles et boucles d’oreille assorties aller écouter Lohengrin sachant que ces mêmes bourgeois, quelques générations plus tôt avaient interdit la représentation de cet opéra, d’où sans doute la haine de Wagner pour les bourgeois ?

et alii dit: à

C’est l’histoire d’une rencontre qui a eu lieu dans un petit royaume d’Europe, il y a 158 ans jour pour jour. Celle d’un compositeur allemand aux abois et d’un roi de 18 ans qui aurait donné sa vie pour lui.
là c’est de l’amour!
Palais de la Résidence à Munich, 4 mai 1864. Dans un petit salon tendu de brocart, Richard Wagner attend. Il se prépare à une rencontre qui pourrait changer sa vie. Tout s’est passé très vite. La veille, il était encore à Stuttgart. Il a reçu la visite d’un certain Monsieur Pfistmeister, secrétaire du cabinet de Sa Majesté le roi Louis II de Bavière. Le visiteur lui a remis trois cadeaux : un rubis enchâssé dans un anneau d’or, une photographie-portrait du monarque et une invitation : le roi désire s’entretenir avec lui « pour l’aimer, l’aider et le servir ».
En savoir plus : La Force du Destin : un opéra maudit ?https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/maxxi-classique/maxxi-classique-du-mercredi-04-mai-2022-9879067

puck dit: à

je suis pas sûr que les gens comprennent toujours le sens de ce qu’ils écoutent et de ce qu’ils lisent.

comme le plus souvent ils sont subjugués par la forme ils finissent par en oublier le fond.

rose dit: à

Le journaliste qui n’est pas trop bête ni trop imbu de lui-même pour regarder les choses en face le sait bien : ce qu’il fait est moralement indéfendable. Il est tel l’escroc qui se nourrit de la vanité des autres, de leur ignorance ou de leur solitude ; il gagne leur confiance et les trahit sans remords. (p. 17)

Et, je, lorsque j’écris ici que les journalistes sont des putes, ai Paul Edel sur le rable.

rose dit: à

Être roi à dix-huit ans.
De quoi se plaindre ?

rose dit: à

Samuel dit: à
Le vieil âge n’arrange pas les choses si on est dérangé depuis son jeune âge.

On vieillit comme on a vécu.

Nicole S.

rose dit: à

puck dit: à
je suis pas sûr que les gens comprennent toujours le sens de ce qu’ils écoutent et de ce qu’ils lisent.

comme le plus souvent ils sont subjugués par la forme ils finissent par en oublier le fond.

Je plussoie.
Je lis Marguerite Yourcenar, je hé comprends pas tout, dans Bède le Vulnérable, je ne comprends presque rien mais, deux choses
1/ je suis émerveillée, pour ne pas écrire subjuguée, mais en vrai je suis subjuguée.
2/ je pense sans arrêt à son enfance et à la mienne et nous n’avons pas eu la même.

rose dit: à

Je ne comprends pas tout.
Et parfois, je ne comprends presque rien. Si je n’étais pas obstinée, je renoncerais. Mais je suis obstinée.

rose dit: à

J’ai cependant trouvé que c’était Pierre.
Marguerite écrit, elle :
« […]Un naïf qui clame très haut son dévouement et aura le premier son au moment de défaillance ; […] »

Battre sa coulpe autant, pourquoi.
Samuel écrit lui, ailleurs « pauvre rose ».
Il n’a aucune idée de combien je suis aimée et estimée. Et fortunée.

puck dit: à

rose, vous savez, le seul mot de la langue française qui n’a pas de synonyme est le mot « synonyme ».

c’est une chose à méditer.
moi-même je médite là dessus depuis ce matin et plus je médite et plus je pense qu’il y a matière à méditer.

rose dit: à

Marguerite,

« Le bouillant défenseur qui risque d’empirer encore les choses et presque aussitôt se dégonflera. »

Marguerite je ne sais pas qui est le bouillon défenseur mais votre texte intitulé séquence de Pâques deux points une des plus belles histoires du monde, écrit en 1977, étiez-vous sur votre île du Maine, avec la femme que vous aimiez, lorsque vous avez écrit ce texte si merveilleux que me voilà pleurer à l’automne 2024 ?

rose dit: à

Puck

Je ne le savais pas.

Jean Langoncet dit: à

@sérieux je m’étais levé le coeur ampli d’espoir

Au saut du lit, keupu envoie les watts

D. dit: à

Mon petit bimoteur à hélices vient d’atterrir à Uschuaïa et après 10 jours d’absence je retrouve le monde et la 5G.

D. dit: à

J’ai pu rencontrer les êtres que je voulais rencontrer. En fait ils sont venus me chercher un soir dans ma tente pour me faire gagner du temps et ça j’ai apprécié.
Donc j’ai eu des colloques pendant quelques jours avec eux.
J’en ressors avec des informations que je peux donner et avec des informations que je ne peux pas donner. Il en découle que je ne vais pas vous donner les informations que je ne peux pas vois donner, mais du coup je vais vous donner les autres.

D. dit: à

Première information : l’Iran est le plus gros danger actuellement. Ses capacités militaires sont largement sous-estimées, tout comme ses capacités de résilience. Un conflit avec la Russie ou même avec la Chine n’est pas très grave. Mais il faut absolument éviter un conflit avec l’Iran, capable de mettre sur pied une armée puissante avec beaucoup de combattants acharnés et quasimment invincibles.

D. dit: à

Deuxième information :

Patrice Charoulet dit: à

à Damien

Vous me répondez en allemand, langue que je comprends.
L’ennui, c’est que vous limitez fort votre lectorat d’ici.
IL siérait de recourir tout simplement au français.

puck dit: à

@sérieux je m’étais levé le coeur ampli d’espoir

Au saut du lit, keupu envoie les watts »

🙂 excellent !
Saint Marshall priez pour nous…

Jeannot Lapin toi le pedro de la rock pop tu crois que c’est juste un hasard que Marshall soit le deuxième prénom de Jimi ou alors c’est un truc planifié à sa naissance par une puissance supérieure qui vit dans les étoiles ?

puck dit: à

y’a un truc que je paierais hyper cher pour l’avoir c’est m’exprimer comme Mr Charoulet.
limite je revendrais ma Jaguar 1976 pour pouvoir parler comme lui.
hélas c’est pas un truc qui s’achète, comme dirait l’ami Pierre (pas l’abbé l’autre) c’est un capital social inachetable…
c’est comme les types qui ont le pognon pour s’acheter un Bosendorfer à 200 mille boules mais qui pourront jamais se payer avec leur pognon le talent de savoir en jouer…

Paul Edel dit: à

Rose, oui, vous avez Edel sur le râble. Ici même. Vous possédez à la perfection un art du ricochet aussi laconique que mystérieux, du rebond si imprévisible qu’on imagine le pire, et puis,sans cesse , ces allusions mystérieuse à des établissements de retraites seniors qui ressemblent au cabinet du docteur Caligari que je n’ose pas vous lire jusqu’au bout.D’où viennent ces chaînes de catastrophes familiales, ce tangage entre frères et sœurs si désastreux, ces rancunes qui atteignent plusieurs générations comme dans la Bible .. c’est si écorché qu’en comparaison les tragédies de Racine sont d’innocents jeux d’hurluberlus sur fonds de mythologie grecque. J’ai remarqué que vos meilleurs commentaires vos meilleurs commentaires, souvent rédigés à l aube, à l’heure ou noircit -de soleil- votre campagne sudiste. C’est au grand soleil que mûrissent les tragédies a remarqué je ne sais plus qui. Dernier point : vous faites grand cas de Marguerite Yourcenar. Confidence:un jour, prenant le train Gare Saint-Lazare , j’ai acheté » Souvenir pieux « de cette Marguerite de la tribu des Crayencour . Aprés Mantes je suis tombé sur ce bout de phrase : « l’être que j’appelle moi .. j’ai immédiatement refermé le livre me disant que même Saint-Simon n’aurait pas osé. J’ai regardé le paysage ;il n’est pas mal du tout quand on approche Lisieux, les vaches et les chevaux s’ébattent dans des prairies , tout a l’air repeint et vernis de la veille.

D. dit: à

En effet, il siérait beaucoup.

D. dit: à

Rose va flasher. Elle va clignoter toute la nuit dans son grangeon, que les voisins vont croire aux extraterrestres.

puck dit: à

avec Paul Edel, comparé à Mr Charoulet, ça passe au stade supérieure, celui de la « langue littéraire ».

du genre dans les beaux soirs d’été, à l’heure où les rues tièdes de Lisieux sont vides, il ouvrait sa fenêtre et s’accoudait. La rivière, qui fait de ce quartier de Lisieux comme une ignoble petite Venise, coulait en bas, sous lui, jaune, violette ou bleue entre ses ponts et ses grilles. Des ouvriers, accroupis au bord, lavaient leurs bras dans l’eau. Sur des perches partant du haut des greniers, des écheveaux de coton séchaient à l’air. En face, au delà des toits, le grand ciel pur s’étendait, avec le soleil rouge se couchant. Qu’il devait faire bon là-bas ! Quelle fraîcheur sous la hétraie ! Et il ouvrait les narines pour aspirer les bonnes odeurs de la campagne, qui ne venaient pas jusqu’à lui….

avec la « langue littéraire » forcément on entre de suite dans un monde où le Beau dit le Vrai…

puck dit: à

D. t’es revenu ? j’y crois pas !

justement je t’attendais pour avoir ton avis sur les affaires politiques complexes, en plus après avoir nagé avec les orques tu dois être bien reposé.

je ne sais pas si t’es au courant des résultats des élections en Allemagne ? en fait le parti néo nazi est en passe de reprendre le pouvoir comme en 1933.

la question que je me demande c’est si pour l’Allemagne c’était voulu d’armer l’extrême droite ukrainienne dans le but de faire revenir au pouvoir en Allemagne l’extrême droite allemande ?

tu crois que c’était un projet calculé d’avance ?

je veux dire sans tomber dans la théorie du complot bien sûr…

D. dit: à

Ce que c’est beau, Puck !
Moi la dernière fois que j’aye été à Lisieux, j’ai mangé de la langue sauce piquante. Je m’en souviens très bien.

D. dit: à

Les soirs d’été, quand le crépuscule étouffe les rues tièdes de Lisieux et que le silence engloutit la ville comme une bête repue, il ouvrait sa fenêtre d’un coup sec, s’y accoudait, et laissait ses yeux flâner sur ce décor de désolation. En bas, la rivière, cette engeance boueuse qui souille ce quartier de Lisieux d’une répugnante Venise miniature, serpentait entre les ponts rouillés et les grilles grimaçantes. L’eau y luisait jaune, violette, parfois d’un bleu malade, mais jamais claire. Des ouvriers, aux visages de pierre, accroupis en bordure, lavaient leurs bras robustes dans cette soupe opaque, indifférents au reste. Des écheveaux de coton, tendus sur des perches jaillissant des greniers, pendaient comme des langues desséchées au vent morne.

En face, par-dessus les toits cabossés, le ciel grand et démesurément vide s’étalait comme une toile délavée, trouée ici et là de rouge par le soleil couchant, un œil sanglant qui agonise. Là-bas, loin de cette saleté, quel soulagement cela devait être! La fraîcheur sous les hêtres massifs, le bruissement des feuilles comme un chant d’évasion… Il dilatait ses narines, avide d’aspirer les bonnes odeurs de la campagne — mais rien, pas une brise, rien ne venait lui apporter cette rédemption promise.

Chaloux dit: à

Paul Edel: « Confidence:un jour, prenant le train Gare Saint-Lazare , j’ai acheté » Souvenir pieux « de cette Marguerite de la tribu des Crayencour . Aprés Mantes je suis tombé sur ce bout de phrase : « l’être que j’appelle moi .. j’ai immédiatement refermé le livre me disant que même Saint-Simon n’aurait pas osé. » »

Paul Edel, vous m’étonnez. « L’être j’appelle moi » est une reprise d’un grand roman, Le Rouge et le Noir. Stendhal a osé. Sans doute la différence entre lui, Yourcenar et vous.

Vous n’aviez pas dû aller bien loin dans la lecture, c’est la première phrase.

Chaloux dit: à

L’être que j’appelle moi.

Bordel de clavier sans fil qui bouffe la moitié des mots.

Chaloux dit: à

Moi, j’ai acheté Quoi l’Eternité dans la gare Saint-Lazare. Avec mon père.

Jazzi dit: à

Si tu as des informations que tu ne peux pas nous donner, celles que tu peux nous donner n’ont aucunes importances, D. !

MC dit: à

«  l’être que j’appelle moi ». Alain Le Gallo disait «  Marguerite Yourcenar fait semblant d’être intelligente « .

Chaloux dit: à

MC. « Alain Le Gallo disait « Marguerite Yourcenar fait semblant d’être intelligente « . »

Vous aussi, M. Court, vous faites semblant d’être intelligent, mais c’est beaucoup moins convaincant.

Chaloux dit: à

MC, vous faites aussi semblant de savoir un tas de choses qu’en définitive vous ne savez pas. Je ne crois pas que ce soit le cas de Yourcenar.

Chaloux dit: à

«  »Ce que je fais est bien hardi, pensa Julien en sortant de l’hôtel de Fervaques, mais tant pis pour Korasoff. Oser écrire à une vertu si célèbre ! Je vais en être traité avec le dernier mépris, et rien ne m’amusera davantage. C’est au fond la seule comédie à laquelle je puisse être sensible. Oui, couvrir de ridicule cet être si odieux, que j’appelle moi, m’amusera. Si je m’en croyais, je commettrais quelque crime pour me distraire. »

Stendhal. Le Rouge et le Noir.

Chaloux dit: à

En littérature, l’intelligence est-elle nécessaire?

« Chaque jour j’attache moins de prix à l’intelligence. Chaque jour je me rends mieux compte que ce n’est qu’en dehors d’elle que l’écrivain peut ressaisir quelque chose de nos impressions, c’est-à-dire atteindre quelque chose de lui-même et la seule matière de l’art. »

Marcel Proust.

Jazzi dit: à

Dernière lecture d’été

« Lettre à D., Histoire d’un amour », d’André Gorz, 76 pages, Folio.

« Tu vas avoir quatre-vingt-deux ans. Tu as rapetissé de six centimètres, tu ne pèses que quarante-cinq kilos et tu es toujours belle, gracieuse et désirable. Cela fait cinquante-huit ans que nous vivons ensemble et je t’aime plus que jamais. Je porte de nouveau au creux de ma poitrine un vide dévorant que seule comble la chaleur de ton corps contre le mien. »

Un bien beau petit livre, qui survivra à tous les autres, écrit à sa femme Dorine, en 2006, un an avant leur double suicide à 84 ans…

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