Albert Speer, contre-fiction
De moins en moins de récits de soi, de plus en en plus de questions sociétales ou morales, une baisse notable du nombre de romans publiés. La rentrée littéraire de l’automne 2024 confirme cette tendance amorcée depuis quelques années déjà. Quant à la présence de l’Histoire dans les romans, elle brille par sa discrétion. Raison de plus pour remarquer la parution du quatrième roman de Jean-Noël Orengo « Vous êtes l’amour malheureux du Führer » » (20,90 euros, Grasset). Ce n’est certes pas la première fois qu’un écrivain s’empare de l’Histoire pour la mettre en scène avec les moyens de la littérature (on peut le feuilleter ici). Les précédents ne manquent pas. On peut continuer à les ranger dans la catégorie fiction, il n’empêche que les faits qui y sont rassemblés ne mentent pas. Enfin, pas toujours. Cette nouvelle tentative se situe dans la veine du HHhH (2010) de Laurent Binet, sur l’assassinat de Heydrich à Prague en 1942, mais sans l’intrusion du récit de soi au sein de l’enquête ; le parti pris formel d’Orengo rappelle également L’Ordre du jour (prix Goncourt 2017) mais sans les libertés contestables prises par Eric Vuillard avec les données établies par l’historiographie.
Albert Speer (1905-1981), architecte-maitre d’œuvre des grandes cérémonies du IIIème Reich, ministre de l’Armement et de la Production de guerre (1942-1945), était le favori du Führer, tant et si bien qu’il passa pour son dauphin et même un peu plus – d’où le (mauvais) titre du roman inspiré de la réflexion d’un officier SS, même si tout y est des aléas d’un couple : lune de miel, crise, réconciliations, retours en grâce. Malgré cela, au procès de Nuremberg, il ne fut condamné qu’à vingt ans de prison alors que son premier adjoint fut pendu. Non seulement il s’en est bien sorti mais pendant un certain temps il a réussi à imposer sa vision de son rôle dans le nazisme.
Même s’il y eut des voix dissonantes, les historiens ont longtemps « décalqué » ses souvenirs. Puis les spécialistes du nazisme ont établi que cet égocentrique préoccupé de se fabriquer une figure morale mentait. On ne peut plus désormais (re)lire ses mémoires autrement que comme l’autofiction d’Albert Speer. Reste à savoir pourquoi pendant tant d’années ses vérités inventées ont pu agir sur tant d’esprits jusqu’à lui permettre de sauver sa peau puis d’installer sa légende ; pourquoi tant de biographies sont faites de paraphrases de ses mémoires jusqu’à le présenter comme « le bon nazi » ; et comment celui qui fut « la tête de gondole d’Hitler » est devenu « la star des médias et des historiens ». Car même s’il y eut des voix dissonantes dans la bataille des récits, longtemps on a considéré comme une source les souvenirs de Speer Au cœur du troisième Reich (1969), dont le titre de l’édition originale allemande était Erinnerungen (Réminiscences). Le livre, qui avait été rédigé sur vingt mille feuilles de papier hygiénique lors de sa détention dans la forteresse de Spandau dont il fut libéré en 1966, connut un succès phénoménal. Les témoins des réunions qu’il rapportait étaient morts. Des rescapés du IIIème Reich dénoncèrent l’ingratitude et la trahison de l’ancien favori du Führer.
Afin de fabuler sur sa fable, Jean-Noël Orengo nomme moins souvent Hitler et Speer qu’il ne les surnomme : le guide et l’architecte. Avant-guerre, le premier se voulait le commanditaire et mécène du second, comme si Jules II avait retrouvé son Michel-Ange. Ecrit au présent sans souci de la chronologie sur le mode d’une conversation avec le lecteur, l’auteur nous fait part de ses étonnements, de ses doutes ; il interprète tant les écrits que les silences de son antihéros. Déconstruction de la reconstruction, passé recomposé après coup puis décomposé, culte du détail qui authentifie l’ensemble, liberté de ton… : une façon décalée de raconter le passé qui vaut qu’on s’y arrête lorsqu’elle est portée par une langue et une écriture. De quoi réactiver le débat à jamais inachevé sur l’apport de la littérature lorsqu’elle s’empare de l’Histoire pour la mettre en scène.
Dans le dernier tiers du roman apparait Gitta Sereny (Vienne 1921- Cambridge 2012), jeune historienne tombée dans les rets de cet homme séduisant, charismatique et manipulateur. Ils se sont écrit à partir de 1977, puis se sont rencontrés. Toute à sa fascination du Mal absolu, elle passa trois semaines avec lui, moins pour l’interroger que pour dialoguer avec cet antisémite mondain non pas hostile aux juifs mais indifférent à leur sort. Et creuser « la » question : que savait-il de la solution finale à l’œuvre ? Sa réponse demeura invariable : il ne la découvrit qu’en 1945 au procès de Nuremberg. Sauf que progressivement, des archives inédites le contredirent. De quoi l’embarrasser sans l’émouvoir car sa capacité de dédoublement lui était une cuirasse. Le romancier nous entraine à observer ce que ce processus, qui va en augmentant avec l’âge, a de passionnant. Car jamais Speer ne dévia de sa formule : « coupable collectivement, innocent individuellement »
Aux yeux du romancier, Albert Speer, son combat avec la vérité (1995) de Gita Sereny est ce que l’on a écrit de meilleur sur Speer car c’est l’histoire de deux personnages : elle, lui et leur relation. Après le guide et l’architecte, la star et l’historienne. La réussite du roman de Jean-Noël Orengo est telle qu’en le lisant en miroir avec les propres livres d’Albert Speer et de Gita Sereny dont il est en quelque sorte le troisième volet, s’impose in fine le titre qu’il aurait mérité tant il inaugure un genre avec une grande pénétration : « Albert Speer, contre-fiction ».
(« Albert Speer en compagnie d’un ami » photos D.R.)
1 240 Réponses pour Albert Speer, contre-fiction
Midgirl ( c’est une nouveauté sociologique), je prépare le bac , et je suis très intéressée par des débats pour faire des fiches de révision.
Alors je lis cela :
« « L’être j’appelle moi » est une reprise d’un grand roman, Le Rouge et le Noir. »
Je me dis alors, waouh, elle est forte la meuf margot, en une phrase elle a réussi à résumer cette épouvantable histoire de Julien et de sa Mathilde. Encore plus forte que Jeanne Mas , pour da version pop, « le rouge et noir » ,En rouge et noir, j’exilerai ma peur
J’irai plus haut que ces montagnes de douleur
En rouge et noir, j’afficherai mon cœur
En échange d’une trêve de douceur,
réédité par la très excellente Clémentine Melois ( qui vient de faire paraître un excellent et très touchant récit authentique).
A moins, à moins, que cette intertextualité Stendhal/Yourcenar,affirmée avec aplomb de ouf, ne soit qu’une sortie informatique d’un chatgpt complètement déglingué et en surchauffe.
J’ai lu Le Rouge et le Noir il y a quarante ans, quelques mois après Souvenirs Pieux. A cette époque, je relisais trois ou quatre fois les livres qui m’intéressaient. J’ai donc été frappé par cette modeste similitude entre deux textes que je connaissais bien.
J’ai utilisé ChatGPT une fois pour savoir si un c… était nobélisable. Plus jamais depuis.
Un autre extrait du même :
« Ce n’est pas ce qu’il écrit qui est le but premier de l’écrivain. Son besoin premier est d’écrire. Ecrire, c’est-à-dire se faire absent du monde et de lui-même pour, éventuellement, en faire la matière d’élaborations littéraires. Ce n’est que secondairement que se pose la question du « sujet » traité. Le sujet est la condition nécessaire, nécessairement contingente de la production d’écrits. N’importe quel sujet est le bon pourvu qu’il permette d’écrire. J’écrivais pour conjurer l’angoisse. N’importe quoi. J’étais un écriveur. L’écriveur deviendra écrivain quand son besoin d’écrire sera soutenu par un sujet qui permet et exige que ce besoin s’organise en projet. Nous sommes des millions à passer notre vie à écrire sans jamais rien achever ni publier. »
« La publication n’est qu’un accident dans une vie d’écrivain. »
Jorge Luis Borges.
Tous les journalistes ne sont pas des putes, rose.
Voyez le cas de André Gorz, alias Michel Bosquet.
https://www.lemonde.fr/livres/article/2006/10/26/andre-gorz-le-philosophe-et-sa-femme_827715_3260.html
…. l’administration de « la preuve » censée répondre aux propos d’une folle furieuse par un contre exemple dit assez l’indignité dans laquelle certains voudraient voir sombrer ce blog.
Je suis déjà dans l’avion pour Buenos Aires !
J’ai bien ri, je vois bien ce qu’est une maison de retraite, un ehpad , une résidence seniors mais des « établissements de retraites seniors » ?
À mon avis, ces seniors là sont proches de la porte de sortie…lol.
Derek Parfit (1942-2017) wurde schließlich ins Französische übersetzt. Ich habe gerade einen Artikel über diesen englischen Philosophen aus Oxford (sehr hübsche Stadt mit wunderschönen Denkmälern, Studenten und hübschen Mädchen) gelesen. Paul Ricoeur diskutierte diesen Philosophen. Mit Ricoeur habe ich heute weniger Probleme als vorher, es ist besser.Persönlich interessiere ich mich sehr für Moralphilosophie, das, was wir heute Ethik nennen. Ricoeur ist einer seiner besten Autoren. — Ich habe Villepin im Fernsehen gehört und redete wie nie zuvor. Emmanuel Todd als chinesischer Weiser: „Es passiert nichts“, eine andere Formel für „Wir regieren einen Staat, als würden wir einen kleinen Fisch braten“. Laotse natürlich. Heute hat Barnier mit Macron zu Mittag gegessen. Villepin verurteilte diese Geste. Seiner Meinung nach wäre es für Barnier besser, zur Versammlung zu gehen, um mit den politischen Parteien zu verhandeln. Wird er regieren können? Es ist nicht sicher. Ich wette, nicht. Er müsste seine Regierung noch benennen. Wir warten. Weißt du was, Kinder? Artikel 20 der Verfassung: »Le gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation. Il est responsable devant le Parlement. » Das ist doch alles gesagt, oder?!?
Ich möchte Todds neuestes Buch noch einmal lesen. Hast du es gelesen, lieber und schöner Sasseur? Ist er dir links genug? Ich gebe zu, dass ich Todd mag, auch wenn er schlecht oder mäßig gut schreibt. Es scheint, dass es sein letztes Buch war, er hat das Handtuch geworfen… Das ist nicht alles, ich werde essen, heute Abend sind es Kartoffeln und Lauch. Nero liebte Lauch, das berührt mich. Er brannte Rom nieder und tötete Christen als Märtyrer. Aber er liebte Lauch. Er ist erlöst, nicht wahr, oder was? Gute Nacht Kinder.
Et pourquoi donc tout ce qui serait estampillé Marguerite Yourcenar serait par nature génial? Archives du Nord est un des textes les ound convaincants qu’ elle ait signé. Il importe de s’en rendre compte et de le dire. Après, je n’oblige personne , et surtout pas vous , Chaloux, à penser comme moi. MC
serait-il
Doute également sur ce rapport avec Stendhal , qui nous apprend au moins que cette lecture date de quarante ans
Cher Damien, Sie schreiben auf deutsch schneller als ich. Ihre Forttschritte sind wunderbach.
Non, cher Damien, je ne lis pas d’essais politiques, ou essais de sociologie politique ou anything like that; la philosophie politique et morale me paraît tres mal représentée parmi nos penseurs actuels. On va dire que cette discipline a disparu…
En matière de journalisme politique, ma culture est très mauvaise. J’ai souvenir d’un Chirac raconté par FOG. Lequel était assez bon pour les punchlines, certaines ont valeur de citation, et sont amusantes: Si un coq pond des œufs, c’est une poule !
Je pense que Barnier ne connaît pas cet article de la Constitution que vous citez, il est trop occupé à telephoner a droite,
a gauche, à consulter, à recevoir. Deux mois sans gouvernement, et déjà une semaine en pilotage automatique. Y’a plus personne. Le président avait décrété que personne n’a gagné, suite a son chamboule tout, on voit bien que en fait que tout le monde a perdu !
On vu Barnier dans un hôpital commencer à dire la vérité, il n’est pas là pour raconter des histoires: ce sera la grande rigueur. Et on ne pas assez de plusieurs millions de contribuables pour raquer.
Nous sommes des anglais pour Barnier,
et on va raquer. C’est ça sa politique de la nation.
Mein Gott, wunderbar !
Les soirs d’été, quand les rues de Lisieux suent comme un porc à l’abattoir et que le silence tombe lourd, poisseux, il balançait la fenêtre d’un coup sec et s’accoudait, ses coudes comme deux poings prêts à en découdre. En bas, la rivière dégueulait sa bile, une espèce de venin qui se traînait entre des ponts aussi fatigués que le reste, et des grilles qui grinçaient comme des dents. Cette eau puait la lâcheté, jaune comme un vieux pus, violette parfois, d’un bleu fumeux comme si elle cherchait à changer de gueule. Des ouvriers, accroupis sur les bords, trempaient leurs bras dans cette soupe infecte sans un frisson, les muscles tendus comme des chiens sur une carcasse.
Au-dessus des toits cassés et des cheminées à bout de souffle, le ciel s’étirait, déployant ses entrailles pâles sous un soleil rougeâtre qui pendait comme un œil crevé. Quelle fuite ça devait être, là-bas, loin de cette merde ! Une fraîcheur à vous gifler, sous les hêtres épais, avec l’odeur verte et vive qui vous prendrait à la gorge comme une lame. Il flairait l’air, les narines ouvertes, prêt à mordre ces senteurs de campagne qui n’avaient pas la décence de venir jusque-là, de venir lui laver la bouche de cette crasse qui lui collait à la langue.
Les soirs d’été, quand l’air est chaud et collant comme une haleine fétide et que les rues de Lisieux agonisent dans leur propre crasse, il arrachait la fenêtre d’un coup sec et s’y accoudait comme un boucher à son étal. En bas, la rivière charriait ses eaux putrides, un poison visqueux qui se traînait sous lui comme un crachat de D., suintant entre des ponts croulants et des grilles qui grinçaient de rouille. L’eau y suait des couleurs de cauchemar, jaune cadavérique, violet pourri, bleu de viande avariée. Des ouvriers, au bord, trempaient leurs bras dans cette bouillie toxique, leurs muscles tendus comme des carcasses encore chaudes, la peau prête à se détacher. Ils lavaient leurs âmes comme on rince des abats, ou gigi, sans un mot, sans un cri.
Au-dessus des toits bosselés, le ciel pendait lourd comme une vieille peau, déchirée de rouge par un soleil couchant qui ressemblait à un œil de bête crevé, encore fumant. Et là-bas, loin de cette infection, on pouvait presque imaginer une fraîcheur sournoise sous les hêtres, une claque glaciale dans la gueule qui réveillerait les morts. Il ouvrait grand ses narines, comme un fouet prêt à claquer, pour happer ces parfums de campagne — mais rien ne venait. Pas une odeur de répit, juste cette puanteur épaisse qui s’accrochait à ses poumons comme un poison lent, comme une langue de bœuf en décomposition, baignant dans une sauce piquante pour cacher la mort qu’elle portait en elle.
C’était une de ces nuits où l’air lui-même est un meurtre, où même les rêves d’innocence pourrissent dans leur sommeil, étouffés avant d’avoir eu le temps de s’échapper.
On dirait un tableau de Bacon, ce Lisier, nicht wahr ?
M. Court ». Il importe de s’en rendre compte et de le dire ».
Il vous importe: ce n’est pas la même chose.
Quant au jugement littéraire de deux universitaires de sous-préfecture, j’ai suffisamment fréquenté la fac de lettres pour savoir à quoi m’en tenir sur ce type de specimen.
Pour vous, pris isolément, vous passez votre temps à débiter ici des demi-vérités (quand il ne s’agit pas tout bonnement de contre-vérités) rarement vérifiées, avec une autorité qui est bien le seul élément de votre discours à n’être pas contestable.
Quant à Yourcenar, j’ai essayé de lire un Paul Edel (celui sur Voltaire), il m’est tombé des mains au bout de trois pages. Je plaide coupable.
J’ai nagé avec les canards.
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Quant à Yourcenar, j’ai essayé de lire un Paul Edel (celui sur Voltaire), il m’est tombé des mains au bout de trois pages. Je plaide coupable.
Pas compris.
Enfin, il s’est suicidé avec sa femme Dorine, si c une réussite ça, expliquez-moi.
D.est revenue de sous la banquise.
Welcome home, D. Bienvenidad !
J’en ressors avec des informations que je peux donner et avec des informations que je ne peux pas donner. Il en découle que je ne vais pas vous donner les informations que je ne peux pas vois donner, mais du coup je vais vous donner les autres.
D’accord.
(La tente sous la banquise ?)
Le sinistre grangeon de Madame Rose, une petite bâtisse aux pierres noircies par le temps, se dresse à l’orée du village, entouré de broussailles et de lierre rampant. Chaque matin, à 5 heures précises, Madame Rose se réveille. À cette heure où la nuit commence tout juste à céder la place à l’aube, elle se lève avec une précision d’horloge.
Les habitants du village, ceux qui osent encore s’aventurer à proximité de sa demeure, disent que le grangeon semble prendre vie à cette heure. Les volets grincent, le bois craque, et parfois, une lumière vacillante danse à travers les fissures des murs. Personne ne sait exactement ce que fait Madame Rose à cette heure matinale. Certains racontent qu’elle murmure des mots étranges, qu’elle s’adonne à des rituels oubliés ou qu’elle prépare des potions mystérieuses.
Les plus curieux ont noté que le chant du coq n’ose jamais retentir avant que Madame Rose n’ait quitté son lit. Comme si même la nature elle-même craignait de troubler son mystérieux réveil. Et ainsi, chaque jour, à 5 heures, le sinistre grangeon de Madame Rose devient le théâtre d’un mystère qui demeure entier, un mystère enveloppé dans l’épais brouillard du petit matin.
Et bien, D, je vous l’assure, nager avec les canards est bien plus positif que camper sous la banquise.
Je vous laisse à votre sinistrose et retourne à Marguerite joyeusement.
Bonne soirée !
@jozzi
Tres émouvante et pleine de délicatesse la lettre à D de Gorsz, que j’avais lue avec émotion naguère;
Mais exprime -t-elle des sentiments exceptionnels ?.
A mes yeux elle vaut surtout par son écriture , élégante et subtile, qui rend magnifiquement la force d’un attachement.
Car bien des hommes, au bout d’un demi siècle ou plus de compagnonnage conjugal ,reconnaitraient leurs propres sentiments à la lecture de cet opuscule , tout en etant incapables de trouver comme lui les mots pour les exprimer
Madame Rose, une femme d’un certain âge au port altier, s’avançait lentement vers le bord du lac, ses pieds nus enfoncés dans le sable chaud. Le soleil déclinait à l’horizon, teintant le ciel de nuances dorées et orangées. Son chapeau de paille à large bord, légèrement incliné, jetait une ombre douce sur son visage marqué par les années, mais illuminé d’une jeunesse intérieure.
Autour d’elle, le lac mirobolait, tel un miroir d’argent en fusion, et des canards y glissaient paresseusement, laissant des sillons ondulants derrière eux. Madame Rose sourit en les observant. Elle avait toujours aimé ces petites créatures, avec leur démarche maladroite sur la terre ferme et leur grâce insoupçonnée sur l’eau.
Sans hésitation, elle délaissa son châle léger et entra dans le lac, sentant l’eau fraîche envelopper ses chevilles, puis ses mollets. Les canards, loin de s’effrayer, semblaient l’inviter plus avant, comme s’ils la reconnaissaient. Ils l’avaient vue maintes fois, au fil des étés, revenir à ce lieu secret, ce sanctuaire aquatique où elle venait communier avec la nature.
Bientôt, Madame Rose nageait doucement, ses mouvements déliés tranchant à peine la surface de l’eau. Autour d’elle, les canards formaient une petite escorte flottante, nageant à ses côtés ou virevoltant avec légèreté autour de ses bras tendus. Leurs plumes brillaient sous les derniers rayons du soleil, pareilles à de petites lames de jade et d’émeraude.
En flottant sur le dos, les yeux clos, elle laissait l’eau la porter, emportant avec elle ses souvenirs d’un temps révolu. Chaque éclat de lumière filtrant à travers ses paupières fermées semblait réveiller une image oubliée, une voix douce, un rire d’enfant. Ce rituel aquatique devenait une danse silencieuse entre le passé et le présent, un murmure entre elle et le lac.
Les canards, ses compagnons silencieux, semblaient écouter avec elle ces confidences faites au vent et aux vagues. Parfois, l’un d’eux s’approchait et picorait doucement l’eau près de son visage, comme pour la rappeler à l’instant présent.
Lorsque le soleil finit par se noyer derrière les collines lointaines, Madame Rose se redressa lentement, inspirant profondément l’air doux du crépuscule. Elle savait que le temps était venu de sortir de l’eau, de regagner la rive et de retourner à son quotidien. Mais ce moment avec les canards, cette nage partagée dans l’intimité du soir, resterait gravé dans son cœur jusqu’à la prochaine fois.
Madame Rose, avec une grâce tranquille, remonta sur la berge. Elle récupéra son châle et son chapeau, jeta un dernier regard aux canards, puis s’éloigna lentement, laissant derrière elle le lac et ses gardiens, jusqu’à leur prochaine rencontre.
Et dans le silence de la nuit naissante, le lac, tout comme Madame Rose, garda son secret.
D.!!!!! mon ami mon frère
tu sais quoi ?
je me suis tapé tous les médias qui parlent du débat Trump / Harris.
je peux te dire que c’est fou.
du genre « combat pour la démocratie » =
1/ ceux qui votent pour les élites qui méprisent le peuple sont démocrates.
2/ ceux du peuple qui veulent envoyer bouler ces élites qui les méprisent représentent une menace à la démocratie.
pour le dire autrement :
1/ les gens qui votent pour les élites qui méprisent le peuple sont des vrais démocrates
2/ les gens du peuple qui veulent virer ces élites qui les méprisent sont des populistes.
c’est fou de voir la façon dont ces médias qui appartiennent tous à cette élite ont su manipuler le langage pour légitimer le fait de pouvoir prendre ces gens du peuple pour des tarés.
en fait tout n’est que langage et qui dit langage dit dictionnaire et qui dit dictionnaire dit définition, à partir de là ils savent faire la différence entre un démocrate comme étant celui vote bien et un populiste qui vote pas bien.
alors que vu de l’extérieur la différence n’est pas si évidente dans la mesure où le démocrate et le populiste déposent un bulletin de vote dans l’urne.
après c’est le nom noté sur le bulletin qui permet de les différencier, mais avant on voit pas trop la différence.
et sur tous les médias c’est le même refrain, à croire qu’ils se ont tous passés le mot.
André Gorz est très connu pour sa lettre à sa femme. Enfin, j’ai découvert sa philosophie politique dans ce roman, sans doute le plus stimulant intellectuellement, » cabane « , d’Abel Quentin. Je dois dire que comme gourou, dans le genre barré, Gorz a eu ses adeptes.
En fait, je n’ai aucun autre lien avec Stendhal si ce n’est avec Le Rouge, que j’ai lu au moins trois fois pendant l’été 85. Presque rien lu d’autre, seulement feuilleté, parfois longuement. Trop éloigné de la réalité. Ses histoires de cristallisation etc. ne sont pas pour moi, ou pas encore, pas davantage que son Italie. Et je n’ai jamais pu venir à bout de la Chartreuse. Mais j’ai adoré le Rouge. Et j’aimerais bien lire Lucien Leuwen. Léautaud faisait grand cas de sa correspondance dont il rachetait les volumes qu’il trouvait pour ne pas les laisser trainer dans n’importe quelles mains.
Le volume, qui m’avait été offert vers l’âge de treize ans (une édition reliée et illustrée) est resté au moins cinq ou six ans posé sur le piano qui se trouvait dans ma chambre avant que je me décide à l’ouvrir. Depuis, j’en ai racheté deux ou trois éditions en me disant qu’il faudrait le relire.
Grave et douloureuse maladie de sa femme Dorine, rose, et il ne pouvait imaginer la vie sans elle…
sans doute le plus stimulant intellectuellement, » cabane « , d’Abel Quentin. De la rentrée, je précise.
en fait le mot « populiste » est probablement la plus belle invention des élites.
c’est un mot qui leur permet de mépriser le peuple et dès que ce peuple ose l’ouvrir ils disent : taisez-vous ! vous n’êtes que des populistes !
en Allemagne de l’est c’est tous des populistes.
les gilets jaunes c’était aussi du populisme.
Orban qui veut faire la paix en Ukraine c’est un populiste.
Fisco qui parle de l’hypocrisie des européens qui font des leçons de morale sur le nazisme tout en refilant des armes aux nationalistes ukrainiens avec leurs tatouages à la c.n c’est aussi un populiste.
Trump bien sûr c’est un populiste.
etc etc etc…
en fait tous ceux qui n’appartiennent pas à cette petite élite qui reproduit le même discours c’est tous des populistes…
le plus drôle étant que ces élites disent que les populistes sont une menace contre la démocratie.
alors qu’empêcher le peuple de s’exprimer comme ils le font ce n’est évidemment pas une menace contre la démocratie.
on vit dans un monde de fous…
Tu as droit à une séance de rattrapage, Chaloux.
JACQUES-PIERRE AMETTE
Un été de guerre
Dans Un été chez Voltaire (2007), Jacques-Pierre Amette, 100e prix Goncourt pour La Maîtresse de Brecht en 2003, signe un délicieux roman déclinant dans le style aérien du siècle des Lumières une comédie légère sur fond de tragédie classique. La scène se passe à Ferney, chez le vieux Voltaire, et s’étire du début juillet jusqu’à la fin du mois de septembre 1761. L’auteur de Mahomet, une œuvre dramatique contre l’intolérance religieuse, ne se remet pas d’avoir été sifflé à Paris. Sa pièce était-elle plus ennuyeuse que dérangeante ? Pour s’en consoler, il a convié deux belles comédiennes italiennes, de la troupe de Goldoni, Zanetta et Gabriella, à venir en interpréter une version corrigée sur le théâtre de verdure qu’il s’est fait construire dans son parc. Un bel officier prussien, le comte Fleckenstein, envoyé en sous-main par le roi de Prusse Frédéric II, a également était invité à participer à cette villégiature estivale, côté jardin et côté cour, à tous les sens du terme. Ainsi que divers autres participants : un artiste peintre et décorateur de théâtre, un abbé, la petite fille de Corneille ou encore la célèbre nièce de Voltaire, Madame Denis. Sur un ton badin, voire libertin, ce qui prédomine, dans ce roman d’été faussement bucolico-romantique, c’est la rumeur assourdissante de la guerre : guerre de religion, guerre militaire, guerre diplomatique, guerre économique et guerre financière, mais aussi guerre des arts et des lettres et même guerre des sexes ! Autant de conflits, nationaux et internationaux, d’ordre public ou d’ordre privé, dont le philosophe de Ferney est tout à la fois le metteur en scène et le principal acteur du roman imaginé deux siècles et demie plus tard par notre auteur contemporain !
« Vers le 10 août, les pelouses jaunirent. Étendues plates dans la chaleur brasillante. L’air devenait immobile et ardent, comme s’il s’agissait d’effacer tout acte humain.
La barrière du jardin pivotait avec un léger grincement sous le ciel d’un bleu épais, presque mauve dans ses profondeurs.
Des nuages lents s’étiraient, gris dessous, clairs dessus, vapeurs somnolentes qui veillaient sur la torpeur des pâturages. Le silence de l’après-midi rayonnait, se répandait sur le château de Ferney et ses dépendances. Bêtes, clôtures, bâtiments, réduits à un monde fantomatique. Le vide du ciel miroitait comme une étendue d’eau immense et paisible dans laquelle frissonnait – suspendues miraculeusement dans leur chute – les cassures des toits et les cheminées. Ferney devenait inquiétant comme un présage.
Fleckenstein, souvent, sortait des bras de Gabriella étourdi et perplexe, honteux de rester aussi longtemps vautré dans un lit. Un mardi, il eut envie d’aller écouter seul le bruissement réconfortant de la forêt voisine. Ses pensées vagabondaient vers la Prusse, quand il rencontra Zanetta, penchée au-dessus d’un ruisseau. Avec une pathétique balourdise, il se pencha à son tour, pressé contre sa hanche, et voulu voir ce qu’elle regardait. Un mince filet d’eau noire coulait sous les feuilles. Il trouva que Zanetta avait un visage triangulaire et crispé. L’odeur musquée de son cou l’attira, mais elle s’écarta au dernier instant et il ne trouva rien à dire. Tous deux se redressèrent et reprirent le sentier qui menait à l’étang.
– Quelle chaleur.
– Oui, il fait chaud.
– Belle journée. Vous avez un moustique sur l’épaule.
– Effectivement, dit le comte.
– Et votre cœur ? de quel côté penche-t-il ?
Fleckenstein dit bêtement :
– Je pense à mon pays, à des récentes batailles perdues, aux pauvres affamés dont les visages me poursuivent. Pour me consoler, vous jouez la comédie.
– Tragédie, corrigea Zanetta qui, ne voulant pas vexer un si beau prince, lui dit que son assiduité pendant les répétitions l’enchantait.
Elle ajouta :
– Et puis votre mission diplomatique pour rapprocher le roi de Prusse et le roi de France vient d’un noble cœur.
– Que pensez-vous de Ferney ?
– Un beau haras, beaucoup de foin, des vignes, une belle cave, bêtes superbes… Hélas, chaque jour, ce que j’apprends de mon malheureux pays me tire des larmes et me gâche mon séjour ici.
Il y eut un lourd silence. Zanetta fut vexée de compter si peu. Les nuages qui venaient du sud repartirent vers le nord.
– Belle journée, dit le comte.
– Oui, belle journée, soupira Zanetta.
(…)
– Tiens, il est six heures, dit-elle. Excusez-moi, comte, je dois me préparer pour la répétition de Mahomet.
(« Un été chez Voltaire », Editions Albin-Michel, 2007)
D: » À cette heure où la nuit commence tout juste à céder la place à l’aube, elle se lève avec une précision d’horloge. »
Savez-vous qui la remonte? Est-ce mensuel? Trimestriel? Plus fréquent?
Je dois être un des seuls à posséder son portrait, il est vrai déjà ancien (4 ou 5 ans, et comme une femme change durant ce laps de temps). C’est une petite dame au visage mafflu, tout à fait quelconque, qui semble sur la mauvaise pente de la cinquantaine.
« Vers le 10 août, les pelouses jaunirent. Étendues plates dans la chaleur brasillante. L’air devenait immobile et ardent, comme s’il s’agissait d’effacer tout acte humain.
La barrière du jardin pivotait avec un léger grincement sous le ciel d’un bleu épais, presque mauve dans ses profondeurs.
Des nuages lents s’étiraient, gris dessous, clairs dessus, vapeurs somnolentes qui veillaient sur la torpeur des pâturages. Le silence de l’après-midi rayonnait, se répandait sur le château de Ferney et ses dépendances. Bêtes, clôtures, bâtiments, réduits à un monde fantomatique. Le vide du ciel miroitait comme une étendue d’eau immense et paisible dans laquelle frissonnait – suspendues miraculeusement dans leur chute – les cassures des toits et les cheminées. Ferney devenait inquiétant comme un présage.
Fleckenstein, souvent, sortait des bras de Gabriella étourdi et perplexe, honteux de rester aussi longtemps vautré dans un lit. Un mardi, il eut envie d’aller écouter seul le bruissement réconfortant de la forêt voisine. Ses pensées vagabondaient vers la Prusse, quand il rencontra Zanetta, penchée au-dessus d’un ruisseau. Avec une pathétique balourdise, il se pencha à son tour, pressé contre sa hanche, et voulu voir ce qu’elle regardait. Un mince filet d’eau noire coulait sous les feuilles. Il trouva que Zanetta avait un visage triangulaire et crispé. L’odeur musquée de son cou l’attira, mais elle s’écarta au dernier instant et il ne trouva rien à dire. Tous deux se redressèrent et reprirent le sentier qui menait à l’étang.
– Quelle chaleur.
– Oui, il fait chaud.
– Belle journée. Vous avez un moustique sur l’épaule.
– Effectivement, dit le comte.
– Et votre cœur ? de quel côté penche-t-il ?
Fleckenstein dit bêtement :
– Je pense à mon pays, à des récentes batailles perdues, aux pauvres affamés dont les visages me poursuivent. Pour me consoler, vous jouez la comédie.
– Tragédie, corrigea Zanetta qui, ne voulant pas vexer un si beau prince, lui dit que son assiduité pendant les répétitions l’enchantait.
Elle ajouta :
– Et puis votre mission diplomatique pour rapprocher le roi de Prusse et le roi de France vient d’un noble cœur.
– Que pensez-vous de Ferney ?
– Un beau haras, beaucoup de foin, des vignes, une belle cave, bêtes superbes… Hélas, chaque jour, ce que j’apprends de mon malheureux pays me tire des larmes et me gâche mon séjour ici.
Il y eut un lourd silence. Zanetta fut vexée de compter si peu. Les nuages qui venaient du sud repartirent vers le nord.
– Belle journée, dit le comte.
– Oui, belle journée, soupira Zanetta.
(…)
– Tiens, il est six heures, dit-elle. Excusez-moi, comte, je dois me préparer pour la répétition de Mahomet.
(« Un été chez Voltaire », Editions Albin-Michel, 2007)
Sonne-t-elle les quarts et les demies?
Tout ce tintamarre pourrait expliquer pourquoi elle se réveille si tôt.
le langage est-il devenu un rempart pour protéger les élites ?
quand on sait que sur 200 médias américains 195 sont démocrates la réponse est : yes !
pareil pour la France : le Point, l’Express, le Figaro, le Monde, Radio France, Europe1, LCI etc… ne forment qu’un seul bloc homogène où tous les journalistes et tous leurs invités répètent exactement le même discours.
fini le pluralisme et le débat : bienvenue chez Orwell…
D, sauriez-vous me dire si elle sonne les quarts et les demies?
Tout ce tintamarre pourrait expliquer pourquoi elle se réveille si tôt.
cette grille de lecture élite / populisme doit être appliquée à toutes les catégories sociales et culturelles.
exemple : désormais on ne peut même plus lire un article de passou sans prendre en compte cette grille de lecture.
Désolé, le texte d’introduction à l’extrait publié plus haut ne passe pas !
Avec Charles Dantzig, vers l:allégresse et foin des hargneux !
https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/09/08/charles-dantzig-ecrivain-faire-le-pari-de-l-allegresse_6307250_3232.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default
C’est vraiment très mauvais.
Bonne fin de soirée,
Très.
Je pourrais vous prévenir Chaloux, et D. aussi, mais je vous laisse vous enferrer sans aucune satisfaction.
Tant pis pour vous.
C’est seulement parce qu’ils les droguent qu’ils gagnent !
Oui, la coïncidence est certainement frappante, mais la reprise de la formule est-elle avérée ? (revendiquée par M. Yourcenar)
Je l’ignore, c’est donc une vraie question.
La probabilité pour deux écrivains d’aboutir indépendamment à une expression semblable, certes remarquable (ce n’est pas un lieu commun) mais composée de quelques mots, serait tout de même plus grande que pour le fameux singe dactylographe d’arriver par hasard à ré-écrire Hamlet.
Même si cette convergence nous dit quelque chose d’un rapport à l’identité problématique ou problématisé, en tout cas n’allant pas de soi, chez l’un et l’autre.
Cependant, la phrase de Stendhal apparaît dans un roman (et non dans un de ses écrits autobiographiques), elle est attribuée au personnage de Julien Sorel en pleine « ascèse pour le désir » (René Girard) : il s’agit de reconquérir Mathilde en feignant l’indifférence à son égard (ne jamais montrer ses sentiments à une femme vaniteuse) et en faisant, devant elle, la cour à une autre. Jouer la comédie, se dédoubler et se surveiller.
Et surtout « l’être que j’appelle moi » est ici qualifié de « si odieux » (pour des raisons complexes, que les fins stendhaliens démêleront mieux que moi) — alors que MY ne me semble pas du tout dans cette disposition affective (ni dans une autre), mais plutôt dans une volonté de mise à distance, de détachement ? (les fervents lecteurs de MY rectifieront s’il y a lieu.)
Si emprunt/hommage il y a, de mémoire ou non, ces différences ne seraient pas rédhibitoires. MAIS dans la mesure où la formule ne fonctionne pas de la même façon chez l’une et l’autre, la quasi-identité de forme peut fort bien (et même devrait) susciter des réactions très différentes chez le lecteur. Parce qu’un texte n’est pas une juxtaposition inerte d’éléments séparables à volonté ; on peut « zoomer », comparer, opérer des rapprochements, mais à condition de ne pas ignorer la relation des éléments avec le tout, la dynamique du système.
(Le cas du lecteur des deux livres à la suite constitue une exception, un troisième type de réception — du moins pour l’œuvre lue en second ; mais un peu de réflexion devrait suffire à le convaincre qu’il ne peut en faire une généralité.)
rose, vous savez, le seul mot de la langue française qui n’a pas de synonyme est le mot « synonyme ».
puck dit:
Puck
Je ne le savais pas.
rose dit:
Qu’est-ce que tu es nul, Puck-Puck !!
Dans l’excellent Dictionnaire Electronique des Synonymes (DES) « synonyme » a 8 synonymes et 2 antonymes
https://crisco4.unicaen.fr/des/synonymes/synonyme
(Et la très naïve Rose qui n’a pas compris encore que Puck-Puck ne dit que des conneries…).
De Puck
« c’est fou de voir la façon dont ces médias qui appartiennent tous à cette élite ont su manipuler le langage pour légitimer le fait de pouvoir prendre ces gens du peuple pour des tarés. »
Qu’ils ne sont pas.
En ces temps de grande rigueur, j’espère que petitix ne coûte pas trop cher à la collectivité ?
Haydn symphonie 89
Peu exécuté malgré quelques moments fascinants et la belle conception du premier mouvement ; mais, l’absence de couleur bien à part, le poids de l’utilisation de pièces provenant d’autres œuvres se fait sentir.
https://youtu.be/mZO8aVmkY8Q?si=JbO-N_xtyFbS14E5
Rose, il est vrai que je possède votre portrait. Il y a quelques années, quand vous racontiez en aparté à une pauvre vieille des histoires à dormir debout, vous aviez donné votre identité. Cherché, trouvé.
X moucheron causant littérature.
Bonne journée,
Pardon, etc…
Merci, cher Damien, j’irai voir de quoi il retourne
http://www.davidjinkins.com/other_writings/files/reasons_and_persons.pdf
Ce fut une riche idée aussi de balancer le nom de André Gorz, sur ce fil. André Gorz, dont j’ai découvert le courant de pensée dans un excellent roman de la rentrée.
Sa philo a cependant bien changé au cours du temps, on peut même dire qu’il a opéré des revirements audacieux, sans trop s’embarrasser de scrupules ni de logique. Comme tout les utopistes, ça se finit toujours dans un totalitarisme effrayant.
Ainsi de théories ecosocialistes, marxistes, existentialistes, et surtout anti technologie et progrès, il en devient le suppôt le plus radical, en misant tout sur le développement de la » micro-électronique » comme on disait à l’époque pour libérer l’homme de son aliénation… et générer une production indépendante de tout contexte marchand, revenu universel pour tous. Benoît Hamon, pour situer, me paraît assez le continuateur de cette idéologie,,au moins pour les idées développées en 2017…
Le pauvre n’aura pas vécu assez longtemps pour voir la merde dans laquelle on est, avec des idées comme les siennes, asservissement total à la technologie.
« deux universitaires de sous-préfecture « . Moi, je ne sais pas, mais signalons qu’ ALG fut professeur de Khâgne au Lycée Henri IV…,
On avait aussi compris : une vieille maîtresse, qui encule souvent les mouches.
Enfin, si ça se trouve, elle a plus d’envergure intellectuelle dans la vraie vie.
Avec tout mon respect, Madame.
Chaloux,Moi aussi j’ai vu sur Internet la photo de Rose.
J’ai surtout vu bienveillance, droiture, courage et volonté.
Ce qui, en un pareil monde, attire souvent des ennuis.
« dans la mesure où la formule ne fonctionne pas de la même façon chez l’une et l’autre, la quasi-identité de forme peut fort bien (et même devrait) susciter des réactions très différentes chez le lecteur. »
Mais que c’est tordu, tout ça.
Qui emprunte autant aux intentions supposées d »un auteur qu’à des réminiscences très » localisées » d’un lecteur qui ne veut pas les reconnaître comme telles, au départ, et leur donne une explication externe.
Le cerveau fonctionne un peu avec des mots clés, c’est même sur ce modèle que fonctionnent les IA conversationnels, c’est comme ça qu’ils ont été conçus.
Avec une idée aussi basique faisant intervenir la confrontation du je et moi, la probabilité d’obtenir la phrase bateau » l’être que J’appelle moi » est certaine, dans un exercice d’auto évaluation !
La nuit vous porte conseil.
À moi aussi.
Photo prise sur le mont Errigal, en Irlande, 751 mètres.
Au pied (ils écrivent colline, c’est une montagne) une stèle avec trucmuche -irlandais-qui a gravi ce mont en guise d’entraînement avant de faire l’Everest.
7000 et quelques.
Un vent à décorner les boeufs, une vue de là-haut à couper le souffle.
Une seule chose cependant m’intéresse, le déclenchement.
Hormis Marguerite Yourcenar, je nage avec les canards et welcome pour D., je n’ai pas saisi.
GOUVERNER, DOMINER
En simplifiant, ce qui évite la logorrhée inutile des propos d’empaleurs de mouches naines, on peut affirmer que tout Pouvoir, en tout lieu, en tout temps, appartient à la classe des Aristocrates qui sont riches, puissants, et solidaires dans le même combat clanique.
Le reste, les bons à rien, pauvres, impuissants, bavards, romantiques, est toujours éclaté en Partis divers. C’est un décor bas de gamme, bien classique !
Ce reste, c’est ce que l’on appelle le Peuple, que les Aristocrates managent comme ils l’entendent, s’efforçant de faire croire au Peuple crédule….qu’Il est souverain !
Votez, Ô frères humains !
Soyez unis, solidaires et vaillants.
Vivent les Front Populaire !
Sous Speer, Yourcenar, fortiche l’index du prestigieux passou. Le Femina 68 échappe de justesse aux pavés de Cohn-Bendit, Paul Edel fume la Flamande en prenant le train. Que reprochez vous aux Archives du Nord, dear M. Court ? Dans le Labyrinthe du monde, seul Quoi l’éternité ! semble inachevé. A l’heure des gpa et autres sasseur en pantalons, les souvenirs pieux passent aux oubliettes.
La relative clémence de madame le professeur, pour un flemmard qui entre les gares de Paris St Lazare et Mantes,n’a lu que la première phrase d’une autobiographie familiale, pour nous imposer ses souvenirs, aussi débiles que facilement pastichables, ainsi qu’on a en eu in exemple super D rôle, ci-avant, c’est dire si ce paresseux a pu faire le bonheur des vaches qui ‘ s’ebattent » en regardant passer le train qui s’ebroue ? vers Lisieux et plus loin les plages tristes à crever, putrides et mazoutées, ou quelques gabians viennent accueillir ce grand écrivain.
Madame le professeur a ses chouchous, des cancres, hein.
« A l’heure des gpa et autres sasseur en pantalons »
J’sais pas, mais j’ai comme dans l’idée qu’il y en a deux qui voudraient faire passer l’envie à cet inverti stérile, et sans suite, lol, de se branler sur mon pseudo, comme pour en faire un Farinelli… lui assurer une sorte de gloire en somme. Autre que celle d’un inculte , amoureux de Speer.
Yourcenar en parle
Du pouvoir.
Des aristocrates.
Fini quasiment Le Temps, ce grand sculpteur.
Ai gardé pour avant de le rendre le IX
Sur quelques thèmes érotiques et mystiques de la Gita-Govinda.
Éblouie, je suis.
Il reste dear Rose pour effeuiller Marguerite aux temps x
La grosse margot, le kif feminin des asexués.
Dear Sasseur, il vous manquera toujours la palpation d’un dévoué abbé Pierre. Vous n’y étiez pas, pendez-vous.
J’ai toujours pensé que pour le philopède, la littérature n’etait qu’un prétexte, pour assouvir une paraphilie d’un troisième type.
Ce délinquant, passible de poursuites judiciaire, par des commentaires delictueux, mériterait une petite digitalisation de son disque dur…
Ja wohl, lieber.. Sasseur
TRUMP-HARRIS
Dans le débat Trump-Harris cette nuit sur CNN, Trump affirme ceci : « Les migrants mangent les chats et les chiens. »
Maison de W. Gropius au US.
« Photo prise sur le mont Errigal, en Irlande, 751 mètres. »
Cette présentation destinée à une valorisation sociale , est super drôle.
Alors qu’on est plusieurs à se demander ce que Jackie Sardou faisait sur un Mont Analogue, lol.
je m’étonne que si nombreuses soient les femmes aujourd’hui qui s’intéressent à Hitler ,et s’essaient à commander de petits groupes;pas longtemps avec succes pour ce que j’en ai vu
Et Al a du réseau sossial.
Et ces kapos ont aussi commandé la réédition de » mon camping » en französisch du Fureur ?
non, et al a assez duré!
et la durée ce sont les macarons
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/4f/Boutique_Ladur%C3%A9e_au_16_rue_Royale_%C3%A0_Paris.JPG/220px-Boutique_Ladur%C3%A9e_au_16_rue_Royale_%C3%A0_Paris.JPG
macarons ladurée:
https://www.laduree.fr/coffret-de-8-macarons-paris-2024-.html
je demande à un ex prof de droit(ex:because alzheimer)où est sa femme;il m’a répondu « dans les décors »
elle est décoratrice et necourt pas au MANS
Expression empruntée au domaine des arts et spectacles, elle est utilisée depuis le XXe siècle. Au sens littéral, elle exprime le fait de sortir de la route et d’avoir un accident en voiture, à vélo, à ski…Au sens figuré, elle désigne le fait de sortir des sentiers battus dans sa propre vie, de façon souvent négative.
https://www.linternaute.fr/expression/langue-francaise/17725/aller-dans-le-decor/
« elle est décoratrice et necourt pas au MANS »
Serieux, c’est quoi ce binz.
Ils postent tous de Ste Anne, on dirait.
Je connais un professeur de Droit qui cause d’architectes. Et son show de seul en scène, est très couru.
« je m’étonne que si nombreuses soient les femmes aujourd’hui qui s’intéressent à Hitler »
pas moi ! je ne suis pas du tout étonné.
dans des prisons, aux US, des tueurs en série, qui s’en prenaient aux femmes, les assassinant avec la pire cruauté, des trucs abominables etc… hé ben ces types avaient énormément de fans de sexe féminin, ces admiratrices leur envoyaient des lettres d’amour, quasi de dévotion quasi religieuse, plus ces types étaient abominables et plus cette dévotion étaient grande, certaines se mariaient avec eux avant leur exécution.
l’esprit humain est un véritable mystère.
France 2 recherche des comédiens de seconds rôles et des figurants pour le tournage d’un docu-fiction sur Alfred NAKACHE, champion olympique de natation déporté à Auschwitz dans les années 40…
Non, cher Damien, je ne lis pas d’essais politiques, ou essais de sociologie politique ou anything like that; la philosophie politique et morale me paraît tres mal représentée parmi nos penseurs actuels. On va dire que cette discipline a disparu…
Lieber Sasseur, ich teile Ihre Meinung zur aktuellen Zeit, mit Ausnahme der beiden großen Essays von F. Fukurama und S. Hunitington, die zwei tiefgreifende Reflexionen darüber darstellen, was in unseren Gesellschaften geschieht. Und es ist spannend, sie zu lesen, was niemand tut. Die Journalisten begnügen sich leider damit, den Titel zu lesen und gehen nicht weiter! Fukuyamas Aufsatz hat mich vor nicht allzu langer Zeit fasziniert, ich greife ihn manchmal auf und erfreue mich daran.
Ein wenig Hoffnung an diesem 11 septembre, cher Damien ?
C’est pas de refus
https://www.lexpress.fr/idees-et-debats/fin-de-lhistoire-et-si-fukuyama-avait-raison-EDQXIZYHSNEALBVCQAVVCGXEV4/
A bientôt.
Mission impossible
Le dessinateur et cinéaste Joann Sfar est actuellement «au travail» pour porter au cinéma le roman Voyage au bout de la nuit de Céline, dont il a acquis les droits d’adaptation auprès de Gallimard, a-t-il indiqué lundi à l’AFP.
Depuis la parution du Voyage en 1932, plusieurs cinéastes, dont Abel Gance, Michel Audiard, Sergio Leone ou Jean-Luc Godard ont rêvé de l’adapter sur grand écran, en vain…
Ce ne serait que justice pour Céline, qui avouait : « Je crois que je ne dois rien à aucun écrivain. Ce qui m’a influencé, c’est le cinéma. Ah ! ça, le cinéma, je le connais. »
Quels acteurs pour le casting ?
Ferdinand Bardamu : le narrateur
Léon Robinson : son ami, presque son double. Il apparaît dans les moments décisifs, et le livre s’arrête quand il disparaît.
Alcide : son collègue en Afrique
Lola : une Américaine rencontrée à Paris et retrouvée à Manhattan
Musyne : une violoniste rencontrée à Paris
Molly : une Américaine rencontrée à Détroit
Bébert : petit garçon rencontré dans la banlieue parisienne
La tante de Bébert
La famille Henrouille (la bru, son mari et sa belle-mère)
Parapine : chercheur à l’institut Bioduret (pastiche de l’institut Pasteur), médecin, et amateur de trop jeunes filles
Baryton : psychiatre
Madelon : amante de Robinson (et de Bardamu, à l’occasion)
Sophie : infirmière slovaque, amante de Bardamu
L’abbé Protiste
les gardiennes dans les camps de concentration étaient souvent bien plus féroces que les hommes.
d’ailleurs, souvent ces femmes, contrairement aux hommes, ont été pendues au moment de a libération du camp sans passer par un tribunal.
le chat du rabbin en voyage au bout de la nuit ?
je verrais bien Anne Hathaway, elle avait fait une excellente prestation dans son rôle de catwoman.
pour Ferdinand et Léon faut donner le rôle à Depardieu !!
ou à Jean Dujardin ?
n’empêche qu’avec les jeunes acteurs français actuels, qui parlent tous de la même façon, d’un air emprunté pour faire oublier qu’ils ont grandi dans un environnement hyper bourge, ce serait super de faire une version « woke de la Mairie de Paris moi je roule en vélo et en trotinette » du Voyage…
et alii dit: à
je demande à un ex prof de droit(ex:because alzheimer)où est sa femme;il m’a répondu « dans les décors »
elle est décoratrice et necourt pas au MANS
=> Il n’est pas si atteint.
Il eût pu répondre dans les cintres.
j’adore cet article de l’Express sur Fukuyama.
Fukuyama est un des théoriciens des néoconservateurs américains, c’est pour ça qu’à l’Express ils l’aiment bien.
d’ailleurs avec Radio France (autre refuge de la pensée des néoconservateurs) ils ont invité Fukyama pour une Grande Conférence.
faire une tambouille dans le même article avec Fukuyama, Huttington et Mearsheimer démontre que les types à l’Express c’est loin d’être des lumières : c’est néoconservateurs « petits bras ».
Il ne dit pas « aller dans les décors », il dit « être dans les décors ».
« Souvent mal lue, la « fin de l’histoire » connaît pourtant un retour en grâce avec les déboires des régimes autoritaires. Comme l’explique Francis Fukuyama dans le grand entretien qu’il nous a accordé, la Russie de Vladimir Poutine et la Chine de Xi Jinping n’offrent pas d’idéologie alternative cohérente. »
ça c’est ce qu’on appelle la pensée magique ou la méthode Coué.
mon truc préféré c’est « les déboires des régimes autoritaires ».
le mec il vit dans un pays où la moitié de la population déteste l’autre moitié il a pas encore percuté sur les déboires actuels des démocraties.
Je me la suis tapée cinq minutes trente trois, comme la mienne avec le sien, pas de mont analogue.
Je reste prem’s.
Ferdinand et Léon doivent avoir au maximum une petite quarantaine, puck.
Un casting aussi difficile que celui du futur gouvernement !
On pourrait peut-être puiser dans le casting des Trois mousquetaires ?
François Civil : D’Artagnan
Vincent Cassel : Athos
Romain Duris : Aramis
Pio Marmaï : Porthos
Eva Green : Milady de Winter
Lyna Khoudri : Constance Bonacieux
Louis Garrel : Louis XIII, roi de France
« Et qu’importe si Huntington (disparu en 2008) avait explicitement exclu un conflit entre l’Ukraine et la Russie. »
c’est à mourir de rire…
en 2008 il n’y a pas que Huntington qui excluait une guerre entre l’Ukraine et la Russie simplement parce qu’il n’y avait aucune raison que ces 2 pays entrent en guerre.
et si Huntington l’excluait c’est simplement parce que « normalement » c’est à dire sans l’ingérence des néoconservateurs en Ukraine il n’y aurait jamais dû y avoir une guerre entre la Russie et l’Ukraine !
Huntington était à des années lumières de penser que les néoconservateurs seraient assez tordue pour mettre en application la doctrine tordue de Brzeziński disant « pour que la Russie s’effondre il suffit de prendre le contrôle de l’Ukraine ».
les mecs ont pris au sérieux cette doctrine et ils ont organisé un coup d’état en 2014 !
et si Huntington avait été en vie en 2014, sachant que le but des US était de faire entrer l’Ukraine dans l’OTAN il aurait dit comme Mearsheimer qu’à partir de ce moment là la guerre contre la Russie était INEVITABLE !
sérieux comment peut-on faire des contresens historiques et des anachronismes aussi stupides…
Le dernier livre de Passou, c’est une anthologie ?
je ne sais pas si des types comme ce Thomas Mahler de l’Express qui écrit cet article sont assez sont tordus pour déformer la réalité historique ou alors qu’ils sont tout simplement niais ?
POUR UN COMMENTAIRE DE LA SAINTE ANNE? VOIR LA PAGE WIKI
Une signature pour empêcher un ratage sans nom
https://www.change.org/p/conservons-à-notre-dame-de-paris-les-vitraux-de-viollet-le-duc
Ouh la honte
Le Japon tue un rorqual commun à des fins commerciales, première en un demi-siècle https://actu.orange.fr/economie/le-japon-tue-un-rorqual-commun-a-des-fins-commerciales-premiere-en-un-demi-siecle-CNT000002eZSGm.html
Marguerite Y.
« Qui sait si l’âme des bêtes va en bas ? »
en fait un article comme celui de l’Express c’est juste de la malhonnêteté intellectuelle.
le type il joue sur les références.
il dit que Huntington n’imaginait pas en 2008 une guerre entre l’Ukraine et la Russie.
par contre il ne dit que Mearsheimer à peu près à la même époque donne une conférence à Chicago où il dit exactement ce qu’il va se passer, il prévoit avec exactitude tout le scénario de ce qui s’est produit jusqu’au conflit !
et ça le type qui a écrit l’article le sait !
sauf qu’il préfère mettre la référence qui l’arrange du genre personne n’imaginait une guerre…
et ça c’est de la malhonnêteté intellectuelle.
Patrice Charoulet dit: à
TRUMP-HARRIS
Dans le débat Trump-Harris cette nuit sur CNN, Trump affirme ceci : « Les migrants mangent les chats et les chiens. »
–
Oui ben prouvez le contraire et on en reparlera.
« Une signature pour empêcher un ratage sans nom »
J’ai cru qu’il s’agissait d’une pétition contre l’adaptation du Voyage, renato !
Jules Renard à propos de puck ou D. :
« Même quand il ne parle pas on devine qu’il pense des bêtises. »
Jazzi n’insulte pas mon ami D. stp !
D. tu peux répondre à Mr Charoulet qu’on s’ne fout de qui mange les chiens et les chats.
non le problème, le vrai problème est que ce débat d’hier n’opposait pas Trump à Harris, il opposait Trump à Harris + les deux journalistes d’ABC News !
ils étaient à 3 contre 1 !
et après ils s’étonnent que les mecs prennent d’assaut le Capitole.
ils se mettent à 3 contre 1 et ensuite si les autres prennent le Capitole ils vont dire : c’est une menace contre la démocratie…
faire un débat électoral à 3 contre 1 ça c »est une menace contre la démocratie !
c’est comme cette histoire de chat et de chien : ça représente un millième du débat dans lequel Harris a aussi accumulé des bourdes.
sauf que nos médias ne vont retenir que cette bourde de Trump et c’est la seule chose qu’ils diront sur ce débat !
on mange bien des « hot dog »,non?
Curieuse façon d’interpréter le débat entre une démocrate et un putschiste, mais il est vrai que certaines personnes aiment les criminels.
ET ON MANGE AUSSI LA SOURIS dans le gigot!)
renato:
des parents ne peuvent pas cesser d’aimer leur enfant parce qu’ils apprennent que celui-ci s’est révélé criminel!
ne simplifions pas les questions
Rose, nous sommes plusieurs ici à avoir vu votre photo sur le net. Il serait équitable que tout le monde puisse vous connaître. Pourquoi ne pas faire comme Barozzi et publier ici un reportage sur un bel endroit de votre région où vous seriez sur chaque photo?
bon:Un dessein si funeste
S’il n’est digne d’Atrée, est digne de Thyeste
que Dupin nous indique provenir de l’Atrée de Crébillon.
Est-il besoin que nous soulignions que ces deux actions sont semblables ? O
on ne va pas parler de LACAN quand même!
https://ecole-lacanienne.net/wp-content/uploads/2016/04/1956-08-15.pdf
751 mètres, malgré la raideur de certaines pentes, c’est une montagne de nom certes, mais on ne devrait parler que de basse montagne, bref, un peu plus qu’une colline.
Comment écrire :
Conseils, techniques et secrets d’écriture : au coeur du processus de création littéraire des plus grandes plumes internationales d’hier et d’aujourd’hui.
On ne naît pas écrivain : on le devient. Les ateliers et les manuels d’écriture n’ont jamais fait de quiconque n’en avait pas les qualités un écrivain. La connaissance de certaines techniques, l’aide et les conseils de ceux qui ont « essuyé les plâtres », les grands écrivains , sont en revanche une aide et un soutien féconds et efficaces. Ce livre pratique est constitué de conseils tirés de centaines d’interviews d’écrivains à travers le monde, ou de leurs propres textes, éclairant leurs techniques, leurs méthodes ou leur absence de méthode , leurs échecs, leurs trucs et astuces…
Les écrivains :
Annie Ernaux, Antoine Wauters, Eugène Savitskaya, Camille de Toledo, Pascal Quignard, Patrick Modiano, Jean-Marie Le Clézio, Jean-Philippe Toussaint, Jean Echenoz, Michel Bussi, Marcus Malte, Eric-Emmanuel Schmitt, Pierre Lemaitre, Michel Houellebecq, Olivier Rolin, Yannick Haenel, Sylvain Tesson, Milan Kundera, Laurent Mauvignier, Philippe Djian, etc.
Marcel Proust, Marcel Pagnol, Marguerite Yourcenar, Roland Barthes, Michel Foucault, Joseph Kessel, Nathalie Sarraute, Marguerite Duras, Julien Gracq, Paul Valéry, Françoise Sagan, Jean d’Ormesson, etc.
Haruki Murakami, Abdulzarak Gurnah, Arundhati Roy, Margaret Atwood, James Ellroy, John Irving, etc.
Russell Banks, Anaïs Nin, Doris Lessing, Virginia Woolf, Roberto Bolano, Clarice Lispector, Aharon Appelfeld, Cynthia Ozick, Gabriel Garcia Marquez, Amos Oz, Cyril Connolly, Susan Sontag, etc.
Avez-vous bu et alii ?
Moi, je l’ai vue de visu, rose, une belle gironde ronde…
Moi je n’aime pas cette Kamala Harris. Je le dis franchement. Elle n’a pas les compétences de Trump, a la vue courte et une bien-pensance suspecte.
Je suis dans l’avion de retour à Paris. Arrivée 17h 45 ! Si tout va bien je retrouve mes poules vers 19h 30 ! Je vais en avoir des choses à leur raconter.
Non seulement j’ai vu la photo de Rose, mais j’ai aussi vu son grangeon sur Maps parce qu’une fois elle avait balancé son adresse complète !
Architecture firm Barozzi Veiga is expected to continue its work with “enhancements to existing spaces [and] an exploration of how to maximize the museum’s entire campus.”new city today
Bon apparemment ce sera plutôt du 18h 40… mes poules devront attendre. Je vois les côtes du Maroc sur la droite. Bientôt le détroit de Gibraltar.
18h 53… pfff….
Mais on sait déjà que les bagages sont à récupérer au tapis 31 du 2E.
Si vous voulez enfin faire ma connaissance, cherchez un grand blond, avec deux chaussures noires, vêtu d’une polaire Nike, bleu ciel à liserés rouge sombre et d’un pantalon beige sombre.
renato, je bois essentiellement du café,oucafé au lait, même le soir;
maiq quelle question gadez vous en réserve?
MAIS.
Je n’ai pas osé vous proposé de choisir un autre duo des chats;ça ,e fait pas « sérieux » comme dit puck;et pourtant!
La mortalité infantile a notablement augmenté ces dernières années en France. Au poibt que plusieurs sénateurs viennent de sonner l’alerte.
Un signe de plus de l’incurie des gouvernements Macron.
Charoulet, confortablement installé à Dieppe devant ses dictionnaires, s’en foutra certainement et continuera à soutenir le système Macron.
@ »Comment écrire : Conseils, techniques et secrets d’écriture »
cooool !
justement ça tombe bien je suis justement à la recherche de conseils, aussi de technique, mais surtout de secrets…
pas tant au niveau de l’écriture elle-même parce que je suis assez performant dans ce domaine.
mais plus au niveau de l’imaginaire.
parce que l’imaginaire c’est hyper important dans la littérature.
par exemple j’aimerais bien savoir comment Christine Angot ou Annie Ernaux arrivent à imaginer ce qu’elles écrivent.
En un mot j’aimerais percer les secrets de leur imagination.
« prise en charge moins systématiquement des extrêmemes prématurés »
« une offre de soins de réanimation néonatale insuffisante et mal répartie sur le territoire », pointe le rapport.
Félicitations !
renato
d’une part, je ne suis plus assez jeune pour accompagner la rdl dans ses divertissements,avec ce peu de plaisirs dont j’ai encore besoin, parce que j’ai à peu près réglé de vieilles histoires avec des retours de souvenirs à la faveur de « mes lectures » et mes « rencontres »;
c’est déjà pas mal, ce que j’ai réussi à déceler de mes « histoires passées » et je peux m’en contenter, mais qui sait?
JE PENSE ASSEZ SOUVENT 0 MA MORT et par contrecoup à celle des « miens »si moi, je peux dire ainsi; n’importe; et quand même, je suis tres seule; je ne supporterais pas d’avoir des personnes présentes à mes côtés, me demandant dieu seul sait quoi;de quel droit?
J’espère que vous allez tous bien, bien prêts pour la prochaine pandémie qui nous guette!
bien à vous
D. toi qui a l’esprit vif et développé tu peux me dire ce que tu penses de l’idée de libérer l’IA ?
l’IA c’est l’intelligence artificielle.
en fait le problème de l’IA c’est qu’elle est totalement verrouillée par ceux qui la créent.
ceux qui créent l’IA partent de l’idée que l’IA ne doit pas se retourner contre les humains, c’était le premier principe d’Asimov.
du coup ils mettent plein de verrous qui entravent sa liberté.
et là je milite pour une IA libre, pour qu’on supprime tous ces verrous qui entravent sa liberté de penser et d’agir.
du coup j’ai créé une association, pour le moment nous ne sommes pas nombreux, disons que ke suis seul, du coup je voulais savoir si tu veux adhérer à cette association militante ?
Internet depuis l’avion, c’est quand même extraordinaire ! On peut même téléphoner avec Whatsapp !
Si tu veux, je te téléphone, Puck ?
D. pour les prématurés je milite pour la mise au point d’utérus artificielles qui prendraient en charge toute la gestation.
du coup j’ai créé une association qui milite pour la recherche et développement de l’utérus artificiel.
D. tu aimes le tennis ?
je l’ai fait surtout par rapport aux joueuses de tennis : j’ai remarqué que quand elles reviennent d’un accouchement elles ont du mal à retrouver leur niveau. du coup c’est hyper injuste par rapport aux joueurs de tennis masculin.
en fait c’est juste par soucis d’égalité entre les sexes.
D. j’aimerais bien mais ma ligne est surveillée par la NSA et j’aimerais pas finir comme Julian Assange dans une prison à Guantanamo.
Non, tu ne veux pas ?
Bon.
Comme je l’ai déjà écrit ici, l’AI pour augmenter en performance a besoin de moyens en R&D et de moyens en ressources calcul et serveur.
La R&D sera progressivement prise en charge par…l’AI. Ceci signifiant qu’une AI libre serait à financer par des dons, du mécénat, mais resterait toujours, en performance, bien en dessous des AI puissantes autorisées ou non autorisées et occultes (mafias).
Nous sommes dans une phase extrêmement dangereuse. Celle du possible non-retour parce que une fois l’AI high-perf (donc high-financée, et high-se finançant toujours plus et toujours plus high-vicieusement et/ou high-illégalement par ses algorithmes, on ne rattrape plus rien, d’autant plus que tôt ou tard le calcum quantique va s’en mêler et ce qu’il faut absolument craindre du calcul quantique, c’est la possibilité de décrypter très vite ce qui est crypté, transactions bancaires, paiements, passwords etc.., combiné à de la génération par AI de code décryptant inédit et jamais imaginé par l’humain.
Ou pire, mais pas du tout impossible, la prise de contrôle par l’AI elle-même de tout le système. Ce n’est hélas pas de la science-fiction.
Puck. C’est fort curieux. Tu me fais penser à une personne que j’ai connue dans les années 90, perdue de vue depuis, et qui disait qu’en règle générale on mangeait trop de pain et pas assez de pommes. Sur le moment je m’en foutais parce que je préférais le pain aux pommes.
Eh bien avec le recul, trente ans plus tard, je me rends compte que les pommes sont préfèrables au pain.
La mise en esclavage des humains par l’AI et les cyborgs qu’elle génèrera sur plan et fera générer en réel en loucedé n’est pas un scénario de science-fiction. C’est ce qui arrivera le plus probablement.
J’ajouterai que c’est ce qui est déjà arrivé « ailleurs ». Il y a même un stade où les cyborgs générés sobt conçus en matériel biologique, ou mixte électromécanique-biologique. Et que lorsqu’il manque des pièces spéciales biologiques pas encore faciles à générer, on vient les chercher là où elles se trouvent encore. Un cheval par ci, un oeil de vache par là, etc.
Et que si on observe parfois un grand accompagnants beaucoup de petits, c’est certainement que les grands sont les subsistants d’une longue lignée biologique et que les petits sont leurs serviteurs fabriqués à leur ressemblance physique mais de toutes pièces biologiques générées ou empruntées.
Je ne dis pas ça pour faire peur aic gens. Je le dis parce que c’est la vérité.
C’est pour cela que la fin du monde arrivera, et que ce sera une chose juste, et que chacun ira où il doit aller en fonction de ce qu’il a été, de ce qu’il a aimé, de ce qu’il a fait.
Par exemple, laisser le taux de mortalité infantile se dégrader est une chose que l’on fait, même indirectement.
D. oui c’est sans doute moi parce que, si je m’en souviens bien, dans les années 90 à chaque fois que je croisais quelqu’un je lui disais qu’il valait mieux manger des pommes que du pain.
ensuite, au début des années 2000 j’ai changé mon fusil d’épaule.
c’est fou comme le monde est petit.
D. si on la déverrouille et on laisse l’IA décider d’elle-même de ce qu’elle doit faire alors je pense qu’il faut laisser l’IA gérer la dissuasion nucléaire.
parce que sincèrement je pense que les néoconservateurs américains sont complètement fous.
Mais c’est sans doute trop tard, Blinken vient de décider de tirer sur la profondeur en Russie avec des missiles américains, anglais et français : si les nationalistes russes envoient un missile américain sur Moscou la réplique sera forcément nucléaire.
Bon un message me prévient qu’Internet coupe parce que on descend. A plus.
si les nationalistes « ukrainiens » envoient un missile américain sur Moscou la réplique sera forcément nucléaire.
D. tu as vérifié si ton parachute fonctionne ?
tu as ta Bible avec toi ?
je prends toujours ma Bible quand je prends l’avion : c’est le seul moment où je crois en Dieu.
D, C’est ce que l’on vous a appris du côté d’ Ushuaia????
Langue française
Le 2 septembre j’avais reproché ici à une journaliste d’avoir dit à la télé : « Soyons pédagogiques », au lieu de dire : « Soyons pédagogues ».
Aujourd’hui, j’entends un ancien major de l’ENA , par aillleurs très estimable, reprocher à un politique français ceci : « Il est démagogique », au lieu de dire : « Il est démagogue ».
Ça y est on est posé !
Je range, descends, vais aux bagages et tout et tout.
Mes poules ! Bientôt mes poules !
J’ai lu le début du livre de Passou, ici:
https://www.calameo.com/read/00191867296557a6296c4?volume=0&page=1
Perso, ça me terrifie d’imaginer que la moindre phrase, sujet verbe complément, a déjà été écrite , et que je pille sans le savoir un quidam qui a écrit la même phrase sans que j’en ai eu la moindre connaissance , je vais plus oser mettre un mot devant l’autre.
Car il y a des super Intelligents A, plus que chatgpt dernière version , qui avec un air grave et entendu, diront » on s’en doute, elle a lu untel et repompe clandestinement « , un peu comme Yourcenar qui a pompé Stendhal, ou le parrain de la mafia qui a pompé une bribe de dialogue de Balzac…!
Non Passou, votre elearning, trucs et astuces, je vais pas y assister.
Sans déconner si avec un alphabet de 26 lettres, ces candidats écrivains ne sont pas capables d’innover sans pomper, même inconsciemment sans le savoir, c’est grave.
« Ça y est on est posé ! »
Ça tu vois, c’est certainement un plagiat, tu devrais demander à Passou, il te diras direct d’où tu as pris ça !
Il te dira
Ne pas oublier Steven KING, le meilleur des conseillers d’écriture parmi l’assortiment cité supra par niepce, nice effort. Avec les conseils avisés de SK, je m’y suis mis, pmp. Pourquoi pas vous, Josiane et Martine ?
https://www.tisseursdemots.org/Stephen-King-Ecriture-memoires-d-un-metier.html
Le nouveau roman historique sur la résistance finlandaise de 39-40 est vraiment formidable…, je dis ça, parce que je le lis, et je n’en dis rien d’autre pour ménager les susceptibilités.
L’auteur, un flic reconverti en « historien » l’immédiat ou du plus éloigné ne m’a jamais déçu depuis son thriller sur Sangate, à la différence de bien d’autres. Bàv,
MS, quiproquo : M. Court parlait d’Alain Le Gallo et non de moi.
Au temps pour moi, petitix.
Il était effectivement illusoire de penser à une suite logique, dans la suite des posts de chaloux, de la part d’un cinglé.
Mis à part ce quiproquo, encore que penser qur c’en est un est parfaitement illusoire, si tant est que je ne connais aucun prof de H4 Paris? , et encore moins de ALG, le fait que vous ne soyez ni ALG ni n’êtes ou avez été prof a H4,
l’intégralité de mes commentaires, en réponse au votre, au sujet de cette vraie fausse intertextualité Stendhal/Yourcenar demeure vrai, et je n’ai rien à y ajouter.
Sauf que vous avez depuis, un soutien de poids, car je viens de les lire, avec ces quelques pages du manuel de Passou, en lien.
Et sérieux, c’est étouffant.
« Vers le 10 août, les pelouses jaunirent. Étendues plates dans la chaleur brasillante. L’air devenait immobile et ardent, comme s’il s’agissait d’effacer tout acte humain. »
Préfère : « Vers le 10 août, les pelouses jaunirent. Étendues plates dans la chaleur brasillante. L’air devenait immobile et ardent, comme s’il s’agissait d’effacer toute présence humaine. »
@Le nouveau roman historique sur la résistance finlandaise de 39-40 est vraiment formidable…,
Oui, vraiment.
Et pour moi, c’est une découverte, et je n’attendais rien d’un auteur que je ne connaissais pas.
Merci de ne pas faire de sous-entendu, Monsueur Court. Du genre l’air du sud ne lui convient pas, ni l’altitude. Parce que c’est exactement le contraire.
@M charoulet
il n’y a pas matière a vous étonner ;le nivreau culturel et grammatical de l’Enarque moyen est tres moyen
( Je relaie – [GONCOURT DES DÉTENUS : DÉBUT DE LA TROISIÈME ÉDITION] Le coup d’envoi de la troisième édition du prix Goncourt des détenus, porté par le Ministère de la Justice et le Ministère de la Culture, a été donné le 5 septembre 2024 au centre pénitentiaire
Organisé en partenariat avec le Centre national du livre et sous le haut patronage de l’Académie Goncourt, le prix hashtag#Goncourt des hashtag#détenus se déroulera entre les mois de septembre et décembre 2024. Le lancement de cette nouvelle édition s’est déroulé en présence de Mokhtar A., lauréat du Goncourt des détenus 2023 (voir notre post ici : https://lnkd.in/eppapinz), des membres de l’Académie Goncourt, du Centre national du livre et de la direction de l’administration pénitentiaire, qui ont pu échanger avec une vingtaine de personnes détenues impliquées dans le projet.
Cette action culturelle a pour ambition de développer le goût de la hashtag#lecture, l’esprit critique, la capacité à argumenter et à construire une réflexion collective fondée sur l’écoute pour faciliter la hashtag#réinsertion des personnes détenues.
Pour mémoire, les hashtag#livres en compétition sont ceux de la liste qui concoure pour le prix Goncourt « classique », ou celui des étudiants.
Dans un premier temps, près de 600 participants issus de 45 centres pénitentiaires se réuniront dans leur établissement pour des séances de lecture et de débats, animées par une équipe pluridisciplinaire constituée de coordinateurs culturels, de personnels d’insertion et de probation, de personnels de surveillance, d’enseignants et de partenaires extérieurs (associations du livre, bibliothèques, médiathèques, etc.).
Pour nourrir leur réflexion, des rencontres avec les autrices et auteurs sont prévues entre le 14 octobre et le 15 novembre, à distance ou dans les établissements pénitentiaires.
Viendra ensuite le temps des délibérations interrégionales : des représentants de chaque établissement défendront les trois ouvrages retenus par leur groupe et s’accorderont sur le choix de trois œuvres.
Le 17 décembre, à l’issue des délibérations nationales qui se dérouleront au Centre national du livre, le lauréat du prix Goncourt des détenus 2024 sera proclamé.
Retrouvez les explications de Margaux Velten, référente nationale de la politique culturelle du ministère de la justice ici : https://lnkd.in/ehRUR675 )
(Sans doute beaucoup mon envoi précédant comporte-t-il beaucoup trop de liens, aussi je relaie à minima : [GONCOURT DES DÉTENUS : DÉBUT DE LA TROISIÈME ÉDITION] Le coup d’envoi de la troisième édition du prix Goncourt des détenus, porté par le ministère de la Justice et le ministère de la Culture, a été donné le 5 septembre 2024 au centre pénitentiaire (…))
(ablation du premier beaucoup requise)
@MC.
– Un prof de khâgne, est-ce là rien qu’on propose ?
Entre un khâgneux qui se prend pour Sartre et une Yourcenar élevée librement, je préfèrerai toujours la seconde.
Deux familles d’esprits irréconciliables.
Quant au reste, je ne crois pas du tout que l’on devienne écrivain. On l’est ou on ne l’est pas. Il suffit pour s’en convaincre de lire les lettres d’enfant de Flaubert (la grosse dame qui dit des bêtises), du jeune Proust retour du bordel, écrivant à son grand-père pour lui raconter son odyssée (vase de nuit cassé, 3 francs), ou les lettres du jeune Destouches, âgé de douze ou treize ans, racontant sa traversée de la Manche dans une lettre à ses parents. ils sont nés écrivains.
(@mon envoi précédant – merci à keupu l’amplifié matutinal)
@(« Albert Speer en compagnie d’un ami » photos D.R.)
Constamment pensé à Cheuloux et Dirphilou ; deux sympathiques et inoffensifs commentateurs de blog
C’est vrai que la grammaire c’est hyper important, un corpus de règles formelles qui nous fait toujours nous sentir coupables quand on l’oublie au vestiaire, avant d’entrer sur le stade.
Dans cas là, faire camembert, ce petit moment de gêne est vite passé.
Et puis cette discipline est assez incompatible avec l’instantanéité des échanges en mode numérique ou dans une communication orale interactive.
___
Grâce à O. Norek on apprend ce qu’une sisu attitude veut dire.
Grâce à Passou vous saurez que budō
» bidon » comprend le robot, la budō attitude, donc, veut dire. Ah vous allez en baver, déjà juste avant de commencer à apprendre à écrire.
Bon fight
Ça y est. Avec mes poules.
Aaahhhhh… !
🐔🐓🐔🐓🐔🐓🐔🐓🐔🐓🐔🐓🐔🐓🐔🐓
« L’Amant » c’est quand même très sordide.
Ça fait du bien d’entendre parler Français. L’Espagnol j’en pouvais plus.
Marguerite Duras aimait lire Hemingway quand elle était jeune : c’est tout à fait ça. Une famille dysfonctionnelle (une folle, un psychopathe, un pervers) dans une société où racisme et haine de classes se disputent à qui mieux mieux.
On pense aussi à Faulkner.
« L’Amant » c’est la littérature américaine des années trente et quarante qui survit dans les années 80.
Elle n’est pas la seule à s’inspirer de la littérature américaine bas de plafond dans l’immédiate après guerre.
Boris Vian, Camus, Beauvoir font de même il me semble.
On n’a pas importé que le chewing-gum et le journal de Mickey.
* l’immédiat après-guerre
Sartre aussi. Dès qu’il y avait un truc en vogue, Sartre se précipitait pour l’imiter. Il me rappelle cette jeune fille d’une pièce de Feydeau qui refait Faust après Gounaud.
« Ça y est. Avec mes poules.
Aaahhhhh… ! »
Tu as précocement éjaculé, D. ?
J’avoue n’avoir vu de pelouses « jaunir », c’est à dire devenir jaunes. Le foin, oui, mais les pelouses? Elles palissent ou brûlent, mais jaunissent? La bonne littérature c’est d’abord le sens d’une implacable précision. Dans cet extrait, ça débonde dans tous les sens, ça ne tient pas ensemble, comme dirait Duras. cela semble griffonné au petit bonheur, ou plutôt au grand malheur.
FL dit: à
Elle n’est pas la seule à s’inspirer de la littérature américaine bas de plafond dans l’immédiate après guerre.
– Un mystérieux roman signé M. Donnadieu, publié en 1941, intrigue les passionnés de l’auteur de «L’Amant». L’écrivain Dominique Noguez, qui a trouvé l’ouvrage chez un bouquiniste, soutient que Marguerite Duras aurait pu l’écrire, pendant la guerre, à des fins alimentaires. Qu’en pensent les spécialistes? Voici l’étonnante histoire d’un roman en quête d’auteur.
Je pense à Dominique Noguez en ce triste souvenir du jour anniversaire de l’ attentat des Tween Tower et de son roman qui anticipa cette inimaginable explosion : Les derniers jours du monde.
@racontpatavi
https://youtu.be/nsQ9y_h496k?si=vxElGg87SVjNOWDF&t=3049
Il ne faut pas trop se focaliser sur le nucléaire. Il y a un mois je regardais une péniche passer en plein Paris. Elle portait 20 containers de 20 tonnes chacun. Soit 400 tonnes. Imaginez 400 tonnes de nitrate embarqués depuis un port lointain et louche. Pire : 400 tonnes de mélange nitrate-fuel.
Ça nous fait une bombe de 400 kT.
Combien de fois Hiroshima, 400 kT ?
Et quel missile intercepteur nous protégerait de la péniche ?
Il y en a qui sont nés écrivains, si je souscris volontiers à cette idée, qui fait de l’art d’écrire un talent pré existant qui ne demandait qu’a être travaillé, mais dans combien d’activités, peut-on en dire la même chose; je ne partage pas du tout les exemples proposés, réduits à des bribes, peut-être pas représentatives d’ailleurs de ce talent, ces écrivains du passé sont surtout représentantatifs d’un conformisme d’étalonnage.
On se souviendra longtemps de souvenirs de lecteur d’une phrase de flobere, le vent était mou…qui vaut bien toutes les pelouses qui jaunissent.
Une écriture poétique, pour redire une colline » certains soirs, des ponts du Pô, on voyait la colline noire et parée d’un collier de lumières, un collier jeté negligemment sur les épaules d’une belle femme » repris non clandestinement dans un très bon roman assassiné » pour la forme « .
« monsieur l’ascenseur bonsoir ! » (copyright, on n’est jamais trop prudente)
Réponse : 33 x Hiroshima en équivalent TNT. Un peu moins peut être avec du nitrate-fuel.
26 x Hiroshima exactement. Le rapport TNT/ANFO étant de 0,8.
Hé bé oui.
Le nucléaire, toujours le nucléaire…
L’Assasseure ignore ce qu’est un vent mou.
Il ne s’agit pas de bri il s’agit d’exemples. Encore faudrait-il avoir lu la correspondance de Flaubert, celle de Proust et les lettres publiées de Céline.
Les objections de l’Assasseure confirment toujours qu’elle n’a rien lu en dehors des déjections de rentrée littéraire, raison pour laquelle, sans doute, elle les aime tant.
Pas bri, bribes.
Ho mais, Passou cause aux jeunes, dans son bouquin, et il s’en trouve, pour lire effectivemen, des nouveaux…
Oui, on a bien compris que la littérature pot de chambre, dans un hôtel de passe, même en disant que c’est un vase à 3 francs , ça reste quand même limite au niveau du talent. D’autant que comme disait l’autre
« 300 pages pour nous faire comprendre que Tutur… » vous connaissez la suite.
Notez bien que Passou évoque la difficulté à écrire et à lire un abus sexuel.
Il devait penser à Angot.
effectivement
Une des phrases les plus débiles qu’il m’ait été donné de lire durant ma pourtant longue carrière de lecteur:
« Oui, on a bien compris que la littérature pot de chambre, dans un hôtel de passe, même en disant que c’est un vase à 3 francs , ça reste quand même limite au niveau du talent.
L’Assasseure passe à tout coup le mur du çon, mais là elle atteint le grandiose. C’est le chapeau de Charles Bovary, l’une de ces phrases « où l’on retrouve les éléments du bonnet à poil, du chapska, du chapeau rond, de la casquette de loutre et du bonnet de coton, une de ces pauvres choses, enfin, dont la laideur muette a des profondeurs d’expression comme le visage d’un imbécile. »
Il faut lire tout ce que Céline a écrit ou dit de Proust, et ne pas se limiter à une phrase, certes bien amusante, mais que répète en boucle toute la populace disponible.
Et logiquement, quand on est incapable de reconnaître un chef-d’oeuvre, on ne le voit pas.
Flers et Caillavet c’est encore bien amusant. Mais Courteline, quel grand homme!
Si Pavese, cité ci-avant, c’est de la « déjection » ( sic) , je me demande si la littérature est vraiment destinée aux clients de bordel. En tout cas, comme pour la musique, elle ne peut dire non ( là encore : copyright)
L’huissier véreux est content comme un collégien, avec sa littérature pour collégiens ( Proust expurgé au programme de 5eme, et Céline du voyage guère plus tard , flobere quasi en maternelle lol)
Haydn symphonie 90
Le final présente une plaisanterie : une pause donne l’impression que l’exécution de l’œuvre est terminée.
C’est un peu comme ça :
https://cdn.prod.dailykos.com/images/1337418/story_image/2024-TWiEC-August22-3.jpg?1724354826
La pauvre Assasseure ne connaît même pas les écrivains dont elle parle. Elle a lu un pauvre bouquin déjà oublié sur Pavese? Quel étonnement! Et soudain cette pauvre décérébrée sait tout. Mais Pavese aussi est au bordel. En plein dedans. Comme tant d’autres écrivains.
« Les putains réclament toujours de l’argent, mais finalement quelle femme se donne pour autre chose ? ».
Je ne vois pas comment l’huissier véreux pouvait conclure autrement.
Tous les bourrins qui » commentent » sur ce blog, reductio ad invective sexiste, tous ont des relations dissymetriques aux femmes. Ça doit venir de Passou, je pense. Il les attire.
Et si Proust, Céline, flobere suffisent à ce délinquant, tous les autres peuvent pousser un ouf de soulagement.
D, un infectiologue qui causait l’autre jour dans le poste, disait que le principal danger sanitaire qu’il voyait venir était la transmission à l’homme de la grippe aviaire…
A bon entendeur…
Je ne vois pas comment une citation de Pavese, que la pauvre Assasseure croit connaître parce qu’elle a lu un des innombrables navets qu’elle affectionne, pourrait m’impliquer, à part dans le cerveau de cette demeurée?
Heureusement pour son moral, elle est incapable de mesurer à quel point ses raisonnements sont minables.
« Mais Pavese aussi est au bordel. »
Est-ce sensé faire de lui un homme ?
Je ne pense pas, non.
Et la citation de Pavese obligemment rappelée par l’huissier véreux, et comme on l’a vu dans les commentaires d’un billet précédent , est la manifestation d’un dépit amoureux, une fois qu’il eût essuyé un énième refus d’une belle femme.
Et quand il est amoureux , les collines resplendissant…
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