de Pierre Assouline

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La République des livres
Au-delà d’une simple affaire de partisans

Au-delà d’une simple affaire de partisans

C’est l’histoire d’une obstination. Celle d’un chercheur qui, butant sur un mystère dont le sens lui échappe, décide de s’y consacrer des mois et des années durant si nécessaire, quand bien même ladite énigme ne tiendrait-elle que peu de place dans le livre où il l’a découverte, et ne serait-elle qu’un détail au sein de la microhistoire de la seconde guerre mondiale en Italie. Il a suffi que le doute l’empoigne, qu’une intuition le traverse et l’illumine à l’instant de lire les douze lignes la révélant pour qu’il s’embrase et creuse cet unique sillon. Une poignée de mots à peine, dissimulés dans un paragraphe du Système périodique, récit autobiographique que Primo Levi publia en 1975   :

« Entre nous, dans l’esprit de chacun, pesait un vilain secret, ce secret même qui nous avait exposés à la capture, éteignant en nous, quelques jours plus tôt, toute volonté de résister, et même de vivre. Nous nous étions trouvés obligés en conscience d’exécuter une condamnation et nous l’avions fait, mais nous en étions sortis démolis, démoralisés, désireux de voir tout finir et de finir nous-mêmes, mais désireux aussi de nous voir, de nous parler, de nous aider mutuellement à exorciser ce souvenir encore si récent. A présent, nous étions finis, et nous le savions ; nous étions le piège, chacun dans son piège, il n’y avait pas d’issue sinon par le bas ».

Un autre historien aurait passé son chemin. D’ailleurs, la plupart des lecteurs, dilettantes ou accrédités, ne s’y sont pas arrêtés. Armé d’une curiosité intellectuelle sans faille, Sergio Luzzatto (Gênes, 1963), qui enseigne l’histoire moderne à l’université de Turin, s’en est obsédé pendant des mois et des mois, d’autant que le jugement de l’auteur sur son action clandestine et celle de ses camarades était d’une étonnante sévérité. Ces lignes de Primo Levi l’ont véritablement hanté, d’autant qu’il le vénérait tant sur le plan moral que littéraire, allant jusqu’à voir en lui « le plus grand interprète, dans le paysage italien du XXème siècle, d’une civilisation de l’intelligence et d’une dignité de la mémoire ». Cet historien italien s’est attelé à déchiffrer ce fameux « vilain secret, cœur des ténèbres de son enquête dans le passé de la Résistance. Cela donne Partigia (traduit de l’italien par Pierre-Emmanuel Dauzat, 480 pages, 26 euros, Gallimard), fascinant essai qui dépasse l’objet minuscule qu’il s’est fixé au départ pour interroger les flottements de la mémoire sur la guerre en Italie, la tension entre les deux martyrologues, parallèles et rivaux, de la Résistance et de la déportation.primo_levi

L’affaire qui a tant troublé Primo Levi, et longtemps après Sergio Luzzatto, tient en quelques lignes. A l’automne 1943, le jeune chimiste turinois, qui n’avait jamais cessé de se reprocher son manque de courage physique, avait rejoint une bande de partisans antifasciste au col de Joux, au-dessus de Saint-Vincent, dans la vallée d’Aoste. C’était quelques jours après l’annonce de l’armistice et le début de l’occupation allemande de l’Italie centrale et septentrionale ; ils voulaient organiser l’expatriation clandestine en Suisse. Il n’y resta que trois mois, le groupe ayant été dénoncé. Pour sa chance, si l’on peut dire, il fut arrêté le 13 décembre comme juif s’étant déclaré tel et aussitôt déporté comme tel à Monowitz, dans le complexe concentrationnaire d’Auschwitz, et non arrêté comme partisan ce qui lui aurait valu d’être traduit devant le tribunal militaire spécial de la République de Salo et exécuté.

Or, durant ces trois mois, sa bande (c’est ainsi qu’il la qualifie tant elle était désorganisée, immature, inexpérimentée) et lui, ne s’autorisant que d’eux-mêmes en qualité de juges en fonction d’une impérieux devoir de conscience, avaient prononcé et exécuté une condamnation à mort en leur sein. Le Primo Levi du Système périodique n’en disconvient pas : dans la vallée d’Aoste, sa bande était constituée de « partisans un peu bandits ». Sans nous en dire davantage, il reconnaît avoir participé à l’élimination à bout portant au pistolet semi-automatique Beretta M34, « à la soviétique » c’est à dire dans le dos et par surprise, de Fulvio Oppezzo et Luciano Zabaldano.

La communauté villageoise n’a cessé d’être secouée depuis 1943 de mille et une rumeurs sur la nature de leur faute : espionnage ? trahison ? harcèlement matériel d’une réfugiée juive ? harcèlement sexuelle de deux femmes du village ? extorsion de fonds ? racket ? On a du mal à croire que les onze de la bande aient voté la mort parce que leurs deux camarades avaient « déraillé moralement ». A la fin du livre, on l’ignore encore avec certitude et après tout, qu’importe.

Partigia : c’est ainsi que dans le Piémont, on abrège couramment le terme « partisan » en lui conférant une connotation d’activiste « non conformiste, décidé, habile de ses mains ». Avant d’être le titre de l’essai de Sergio Luzzatto, Partigia fut celui d’un poème de 1981 de Primo Levi qui accompagna l’historien dans ses recherches, ses derniers vers surtout, qu’il ne cessa de ruminer et de méditer :

« Quel ennemi ? Chacun est l’ennemi de l’autre,/ Chacun coupé de sa propre frontière,/ La main droite ennemie de la gauche./ Debout, les vieux, ennemis de vous-mêmes:/ Notre guerre n’est jamais finie ».

primo-levi-albero-salmoni Qu’on ne s’y trompe pas : Primo Levi n’a qu’un second rôle dans ce livre riche, touffu, incroyablement précis et détaillé, même si son nom apparaît dans le sous-titre en couverture, de même que sa photo, ce qui n’est pas le cas dans l’édition originale chez Mondadori (Parigia. Una storia della resistenza). Eu égard à son absence de la scène italienne à la Libération et dans les luttes de l’épuration (il n’est rentré à Turin que le 19 octobre 1945), il ne s’est pas toujours crû autorisé par la suite à prendre parti dans le débat. Or, à sa parution il y a trois ans en Italie, l’essai de Luzzatto l’a ravivé et l’historien a eu la bonne idée d’y faire écho dans une utile postface à l’édition française. Plusieurs de ses collègues ont récusé son parti pris ; car Luzzatto est désormais persuadé qu’une histoire de la Résistance ne peut nous atteindre que si on l’observe « au niveau zéro », celui du corps à corps de ses acteurs. Non sans violence, certains de ses critiques les plus hostiles relayés par L’Espresso et La Repubblica l’ont rejeté du côté de l’historiographie révisionniste de la Résistance. Etrangement (ou pas…), ceux-ci, qu’ils fussent historiens, journalistes, écrivains ou politologues, sont issus de l’extrême-gauche, notamment du mouvement Lotta continua tel l’écrivain Erri De Luca.

Aussi le débat n’a-t-il pas manqué de remettre en cause le rapport de l’Italie, et de la gauche en particulier, à la Résistance active. Il faut dire que cette histoire avait tout pour lui déplaire : rien n’y manque, jusqu’aux mouchards, traitres et agents provocateurs. D’autant plus difficile que le garde des Sceaux Palmiro Togliatti avait proclamé l’amnistie des crimes politiques liés à la guerre civile dès le 22 juin 1946. Naturellement, Partigia est par endroits critiquable ; et pour ma part, entre autres détails, une expression ne passe pas, d’autant qu’elle revient à deux reprises : « les ingrédients de la recette » qui auraient permis à Primo Levi d’écrire Si c’est un homme, mais peut-être faut-il en incriminer le traducteur.

Qu’importe : à travers ce cas minuscule et sans grande conséquence à l’époque, étincelante illustration au passage de la puissance du détail, cas d’école pour quiconque réfléchit à la zone grise de l’Histoire, Partigia a le mérite d’en étendre très largement le spectre et l’effet jusqu’à nous obliger à nous interroger, comme Primo Levi n’a cessé de le faire de livre en livre, de sa résurrection à sa mort volontaire, sur la reconnaissance de nos propres limites. Le mal peut déteindre aussi sur les justes, ce qui ne va pas de soi dès lors que l’on pénètre dans une zone sanctifiée de l’Histoire.

On sait aujourd’hui que celui qui avait trahi la bande, le vrai mouchard, avait été identifié après la guerre et condamné, grâce à plusieurs témoignages dont celui de Primo Levi. Quant à Fulvio Oppezzo et Luciano Zabaldano, exécutés à 18 et 17 ans, leur souvenir est entretenu sur le monument commémoratif de Turin au titre de « victimes du fascisme ».

(« Partisans italiens pendant la guerre civile » et « Le jeune Primo Levi seul et à gauche avec son ami Albero Salmoni » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire.

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commentaires

1 194 Réponses pour Au-delà d’une simple affaire de partisans

MC dit: à

Oui, il y a bien descente aux enfers et Fleuve-styx
Mais elle est précédée -causée- par la métanoia née de l’écroulement de l’univers de J.
Une métanoia qui se traduit par un rapport de style gendarme, mais qui est un acte positif.
Si on ajoute que Hugo dépasse le dualisme Paradis-Enfer mais croit en une vie après la mort ,celle-ci n’étant qu’une porte, il faut bien que Javert aille quelque part.

JC..... dit: à

Dans ces crimes de sauvages, ce n’est pas tant la mort d’innocents inconnus qui nous émeut, mais la mort de notre innocence et celle de nos espoirs en l’homme de raison.

rose dit: à

Pendant ce temps, notre ministre de l’écologie, mère des quatre enfants de notre président volage et teinté ( son coiffeur gagné 7000 euros de plus par mois que moi ; durant cinq ans c’est vrai), ministre qui n’à rien compris à l’éco- taxe, mais tout compris pour féliciter les bleus dans les.jardins de l’Élysée au lieu de siéger sur les bancs de l’Assemblée nationale, prouve par A+ B qu’elle ne connaît rien non plus à la taxe carbone.

Pour aller manger à Lorgues chez Bruno, dans le Var, elle se déplace en hélicoptère présidentiel. Tout va bien braves gens, Nice tout ça, nous les petits on ne dort plus.
Au sommet, les.grands baignent dans leur ignominie ede leur indifférence au peuple qui les a élus.

De profundis.

JC..... dit: à

Le système représentatif, hérité de l’élitisme aristocratique de la royauté repeint façon républicain, ne fonctionne plus.

Il ne sert à rien d’aller voter pour un gland qui se sert de la structure pour en vivre richement. Désormais, ça se passera dans la rue, par la violence, et sur les réseaux numériques à fleur de peaux.

renato dit: à

« Le fleuve à Turin est le Pô. »

Turin est la ville au 4 fleuves: Dora Riparia, Stura, Po, Sangone.

JC..... dit: à

A propos de représentation, la photo illustrant le groupe armé en tête du billet représente bien la crétinerie des partisans et/ou des fascistes (car c’est du pareil au même) souriant à la mort !

De jeunes imbéciles qui croient à ce qu’ils font ne comprenant pas que ce n’est pas un jeu….

christiane dit: à

@MC dit: 25 juillet 2016 à 3 h 48 min
Ah, c’était vous le Fleuve-Styx ! je n’ai pu relire les commentaires , le Fleuve-Styx les ayant emportés aussi dans les profondeurs du néant…
Commentaire relevé d’une pointe d’humour comme à votre habitude. Il y a du Gilbert Keith Chesterton et certaines de vos enquêtes évoquent celles du Père Brown.
« – Voyez-vous, dit le Père M.C d’une voix basse, avant que la RDL n’existât comme telle, ses habitants étaient de drôles de gens. Ils sont encore curieux maintenant. Mais je pense qu’à une époque préhistorique ils ont dû adorer les démons. C’est sans doute pour cela qu’ils se sont jetés dans ces batailles sans fin. »

renato dit: à

Commentez, commentez, quelque chose restera…

JC..... dit: à

Lorsque le cher Donald TRUMP dit tout haut : « la France et l’Allemagne sont infectés par le terrorisme, il faut mieux les contrôler ! »… il a raison.

Reste que nos amis américains ne sont pas exempt de joyeux tripoteurs de gâchettes, autre forme de terrorisme, indigène.

renato dit: à

Italo Calvino: E da ultimo venne il corvo.

JC..... dit: à

Vous avez peur de parler le français, Renato ?

rose dit: à

Merci renato
j’irai aux sources vérifier
gracie mille
ne vois que le trajet du Pô ds la ville

rose dit: à

D’accord avec vous JC quant aux glandus, maîtresses filles concubines et affidés qui vivent richement.
Néanmoins j’irai voter.
Et ne choisis pas la vopulence en réponse à la violence. Sinon tout sera à feu et à sang. Mises à sac etc.
Cherchons la voie du milieu : le Tao ? Ou le Toa ?
Bises

Le Mao ou le Moa
etc.

rose dit: à

la violence et non le néologisme du correcteur. Pour qui se prend’il ?

Widergänger dit: à

Nunc cum maxime Primo Levi libros legere oportet. Non dubium est quin ad insaniam summam adhibatur diligentiam, ut modernum mundum cogitet.

la vie dans les bois dit: à

@8h21, ranata jolie, que pensez-vous de ce mot latin: Durius, Duria ?

la vie dans les bois dit: à

le lien de/pour journaliste donné à 8h43 est dans le billet. Combien de fois faudra-t-il redire d’ouvrir les liens.

bérénice dit: à

Le traducteur donne pour votre subtilité matutinale: harder, plus difficile. Disposeriez vous d’un sens un peu plus fécond: plus dur, plus difficile? un éminent latiniste aurait-il l’obligeance de traduire de façon adéquate ces deux éléments afin que lumière éclaire la face obscure du destin enlatiné?

bérénice dit: à

8h53 aucune, ne vous fatiguez pas plus, je suis absolument désemparée devant une telle profusion aussi ne m’attaché-je qu’à certains de façon aléatoire ou sélective, ne le prenez pas de cette hauteur de professeur qui surveillerait le dernier rang, là où s’écrivent les perles noires des copies.

la vie dans les bois dit: à

« la reconnaissance de nos propres limites. »

ben, ça, il y en a qui sont plus limités que d’autres.

tchô.

Pablo75 dit: à

« Gide est haïssable. »

Jacques Brenner raconte dans son “Journal” que Gide couchait au Maroc avec des enfants de 6 ans.

bérénice dit: à

LDVB les reconnaître est un début de conscience à soi, cela peut aider . Reconnaître sa limite, celle des autres peut aussi engager vers le respect d’une zone au delà de laquelle vous risquez d’engager votre ticket, votre crédit ou celui de l’autre.

JC..... dit: à

« Jacques Brenner raconte dans son “Journal” que Gide couchait au Maroc avec des enfants de 6 ans. » (Pablo)

Ah les petits salopiots ! Que ne feraient ils pas pour de l’argent ces bambins lubriques ! … on leur apporte la civilisation, la Vrai Foi, et voilà ce qu’ils en font : SEDUIRE NOS GRANDS ECRIVAINS !

Pablo75 dit: à

@ JC

Il y avait aussi des « bambins lubriques » français:

« Cocteau me racontait qu’étant un jour entré à l’improviste dans la chambre de Gide, à Marseille, il avait trouvé le petit liftier agenouillé devant lui: «Il me recoud un bouton…», dit Gide.
(P. Morand. Journal inutile)

Florence [Gould] hébergea Gide (dit-elle) trois mois avant sa mort, à La Vigie, à Juan-les-Pins. Il eut affaire à la police. […] À peine
arrivé, Gide chercha à débaucher les deux petits garçons du jardinier. Il se déboutonnait, puis ouvrait sa fameuse cape en loden. «J’ai compris, dit F., pourquoi il avait, toute sa vie, porté une cape!»
(P. Morand. Journal inutile)

bérénice dit: à

Pablo, il était pédophile, tout le monde sait ça mais certains amateurs estiment qu’ils nous faut dissocier l’oeuvre de l’individu. L’écrivain n’est que celui qui écrit. Ne rien considérer de plus que son travail d’écrivain. Comme l’intellectuel n’est qu’une mine de savoir ouvrant sur la conceptualisation la réflexion l’analyse, ne pas s’attarder à ce que peut contenir sa vie, voyez les procès qui trouvent le jour comme pour Primo Levi, Gunter Grass, Althusser… et Gide sont tous à mettre dans le même panier.

gontrand dit: à

J’ajoute, modestement : « les morts, les pauvres morts ne peuvent pas se défendre. »

Christiane, ce ne serait pas plutôt: « les morts, les pauvres morts ont de grandes douleurs… »

Baudelaire, « La servante au grand coeur dont vous étiez jalouse… »

Lacenaire dit: à

Il raconte aussi qu’à Porquerolles y en a un qui s’envoie des chèvres !

Phil dit: à

Gide. sur ce sujet le critique Jacques Brenner doit se garder d’être « mis en abyme ».
Sur son domaine, honneur à lui d’avoir célébré la qualité littéraire de Chardonne dans une des dernières lisibles histoires de la littérature française.

gontrand dit: à

Je n’ai pas grande sympathie pour Gide le pédéraste, mais à sa décharge, il faut rappeler que la culture antique dont il était imprégné comme tous les gens cultivés de son époque, ne condamnait pas l’amour d’éphèbes très jeunes par des adultes, mais condamnait au contraire ce que nous acceptons aujourd’hui, à savoir l’amour entre hommes adultes dont le boulot était de se marier et de faire des enfants pour la Cité.

Ce n’est pas une absolution mais une circonstance atténuante. Il ne faut pas se tromper d’époque.

JC..... dit: à

Lacenaire, mon cher ami, j’étais pédophile car écrivain torturé par le bien et le mal, cette situation mon psychiatre l’a élucidée, analysée, traitée !

Je suis maintenant zoophile !

Je besogne les chèvres, les vieilles caprinettes mais aussi les jeunettes, les suédoises blondes, les guichetières des Postes, les fonctionnaires de police au chemisier bombé, les adjointes au Maire en jupe accueillante, les étudiantes en lettres classiques, bref tout ce qui rumine.

JC..... dit: à

Alceste, vous écrivez :

« PS Trouvé un commentaire intelligent (ce qui est rare) sur libe.fr :
« Je pense qu’il serait plus approprié de revenir à une tradition qui consiste pour les filles, lorsqu’un garçon a un geste déplacé, à leur coller une bonne baffe… »

Pouvez vous me dire QUI doit recevoir la baffe, au juste : le garçon qui ne fait qu’écouter son instinct viril, ou la fille dont l’unique rôle sur Terre est de recevoir la mâle affection ?….

Pablo75 dit: à

@ JC

Tu as vu le message plus bas (qui était en modération), avec les citations de Morand, où je te disais qu’il y avait aussi des « bambins lubriques » français?

berguenzinc dit: à

4 actes terroristes en une semaine en Bavière !!!! Et, bien enetendu, omme en Bochie, la démagogie pleurnicharde a atteint des sommets, on quaifie chacune de es actions de « faits purement individuels d’origine psychiatrique ». A Ansbach, hier soir, se tenait un festival rock..un « bon garnement, ami de Taubira sans doute, un syrien opprimé par l blanchitude, s’est fait exploser devant un restaurant fréquenté par des jeunes.
Chutttttt…Daesh n’y est pour rien, voyons !! La messe est dite. L’avenir est fasciste.

closer dit: à

Sandra Bertin, digne héritière de Catherine Segurane! (Baroze comprendra)

Ah les niçoises!

JC..... dit: à

Je viens de le lire, ton message !

Ce Gide, tout de même, avec sa cape de superman, supermentule en fait, quelle bête !… combien donnait il aux bambins pour « recoudre un bouton », notre Supermentule ?!

Y a toujours un aspect économique chez l’homme, à ne pas rejeter d’emblée.

berguenzinc dit: à

gontrand dit: 25 juillet 2016 à 9 h 29 min
Je n’ai pas grande sympathie pour Gide le pédéraste, mais à sa décharge…

Qu’en termes galants
Ces choses-là sont dites !

Jibé dit: à

closer, de tout temps, les relations ont toujours été tendues entre le pouvoir central et le comté niçois. C’est historique.

« De 1543 à 1793, à sept reprises, la France s’attaquera au comté. La première fois, au grand dam d’une Europe indignée, François Ier s’alliera aux Turcs pour investir la cité. C’est durant cette agression que s’illustra Catherine Ségurane, héroïne niçoise, comme Jeanne Hachette l’est pour Beauvais.
Ce furent ensuite les sièges de 1691 et 1705. Exaspéré, Louis XIV décida d’en finir une fois pour toute. Contre l’avis de Vauban, il ordonna en 1706 la destruction de l’ensemble fortifié, un des plus fameux du bassin méditerranéen. (…)
Pourquoi cet aperçu bien trop laconique ? Afin de préciser que, de toutes les parties qui constituent la France, la région niçoise est celle la plus récemment rattachée au territoire national. Mais, en cette contrée, pas de vociférations indépendantistes ni d’actes de violence. Est-ce pour cela qu’on s’autorise des injures dans la presse avec des titres de ce type : « Nice : la baie des requins », ou que se publient des phrases de ce genre : « De Menton à Toulon, les forbans pullulent » ? Ecrirait-on cela d’une région d’Afrique (par exemple) que l’on hurlerait au racisme. »
(Louis Nucera, « Une bouffée d’air frais »)

Widergänger dit: à

Fusillade dans une boîte de nuit de Floride, des victimes. On n’es ait pas plus pour l’instant.

Lavande dit: à

Renato et Rose:
A Turin, un fleuve, mais quattro fiumi.
Le « fleuve » français se jette dans la mer, le « fiume » italien pas forcément.

JC..... dit: à

Qu’en termes galants
Ces choses-là sont dites !
Et la joie d’un enfant
N’est pas chose maudite …

Widergänger dit: à

2 morts 15 blessés en Floride.

Janssen J-J dit: à

Très curieux…. ce glissement au sujet du prétendu suicide de Javert… Me suis toujours posé la question de @22.10, mais pas trouvé de réponse bien convaincante chez @22.18, ni après. Il faudrait peut-être laisser à la célèbre Edmonde Cambournac (Emilie Casabonne ?) le soin de trancher ici d’une question risquant de passer pour un brin « Tango parano ».
Incidente : et Yvette Etiévan, la femme du Picardie, elle a droit à aucune hommage particulier, elle ?

Widergänger dit: à

42 journalistes arrêtés en Turquie. Là-bas, c’est déjà le fascisme.

gontrand dit: à

Berguenzinc, si j’avais écrit « Gide le pédophile » suivant la terminologie actuelle, vous n’auriez pas réagi…mais j’aime bien utiliser un vocabulaire un peu suranné.

berguenzinc dit: à

@gontrand, bonjour d’abord…non, ce qui m’amusait c’était l’association pédéraste/décharge !

bàv

guillaume dit: à

« Fusillade dans une boîte de nuit de Floride, des victimes »

le bof berdezinc va dire que c’est la faute de Christiane T?

Bloom dit: à

Le fascisme qui vient impose une préparation minimale pendant les grandes vacances. Petit viatique pour la plage: « Dictionnaire amoureux de la Résistance », Gilles Perrault + « Manuel de résistance » (éditions Des Equateurs) + « Manuel du résistant » (Acropole). A pratiquer en famille.

berguenzinc dit: à

guillaume dit: 25 juillet 2016 à 12 h 07 min

mon dieu que c’est intelligent !!!!

JC..... dit: à

Guigui, t’as déjà pensé au suicide littéraire ? on te regrettera, tu sais ….

la vie dans les bois dit: à

Lu dans l’actualité niçoise, un « refus de polémique politique »

Diable, les mots perdraient ils tout leur sens propre en hollandie.
Mais la vie de la cité- Nice et sa rebelle- intéresse tous les citoyens.

christiane dit: à

@gontrand dit: 25 juillet 2016 à 9 h 22 min
C’est le fait qu’il ne puissent pas « se défendre » qui m’avait frappée, peut-être que le poème de Baudelaire s’est glissé dans mon souvenir… Toutefois c’est ambigu, la mort donne-t-elle un statut d’intouchable à ces vies ? Je suis partagée entre un désir de paix avec certains morts (proches) et pas avec les actes graves commis par d’autres. Dès qu’on creuse cela devient très compliqué…
Quant à la pédérastie de Gide. Il faut distinguer l’œuvre, et ses grandes qualités, de la complexité de l’homme. Il faut aussi se méfier des ragots, des on-dit… J’ai lu de belles choses écrites par Dominique Fernandez sur la longue, calme et belle amitié qui lia un temps Gide et le jeune Marc Allégret, laquelle succéda à une vie amoureuse. La littérature, l’art en étaient le ferment. L’éthique puritaine et protestante de Gide a dû rendre leur compagnonnage bizarre : morale contre désir. Jalousie envers Cocteau. N’est-ce pas M.Allégret qui a inspiré le personnage d’Olivier des « Faux-Monnayeurs » ? M.Allégret orientera sa vie vers les femmes (Gide, non !) et le cinéma.
Pour le reste, je rejoins Rose : avoir des rapports sexuels avec des enfants est glauque, pervers que Gide en soit l’auteur, d’autres voire des touristes prédateurs à la libido détraquée .

christiane dit: à

« … et Yvette Etiévan, la femme du Picardie, elle a droit à aucune hommage particulier, elle ? »
Jansen JJ, 10h43. Honnêtement, je ne m’en souviens pas du tout…

Al Ceste dit: à

Or, durant ces trois mois, sa bande (c’est ainsi qu’il la qualifie tant elle était désorganisée, immature, inexpérimentée)…

Il y a eu ça dans les maquis pendant la seconde guerre mondiale. Celui de mon ex-patelin était installé dans une forêt pas vraiment grande et certains bras cassés venaient au bal du samedi, dans le bourg : pas terrible pour protéger leur clandestinité, et ils furent vite dénoncés, pour connaître un sort tragique. Après guerre, la mort et la volonté de sanctifier la Résistance pour faire oublier que les Français, dans leur majorité, avait plus subi qu’autre chose, en ont fait des héros. La réalité est sans doute moins simple mais chut…

Le coiffeur du pays et sa femme eurent deux malheurs : perdre leur fils au maquis et voir leur fille épouser un bel aviateur tombé en parachute, qui la trompa allègrement. Le père disait en bougonnant : il serait tombé d’une charrette de foin, elle ne lui aurait pas couru après !

christiane dit: à

@Janssen J-J dit: 25 juillet 2016 à 14 h 03 min
Désolée, je vois que c’est une grande comédienne, mais je n’arrive pas à retrouver sa voix, son visage son jeu.

christiane dit: à

@berguenzinc dit: 25 juillet 2016 à 14 h 09 min
Ah merci. Je la vois, l’entends mais qui puis-je mon attention est captée par « l’homme du Picardie » ! Peut-être dans un autre rôle ?

JC..... dit: à

Revenons à l’odieux, au vulgaire, au cynique, en liberté, rien n’est plus plaisant ! Ni plus vrai, d’ailleurs ….

« Vous aimez Taubira ? vous laisserez courir les rats ! »

bérénice dit: à

12h36:ben, ça, il y en a qui sont plus limités que d’autres. LDVB ce matin.
Vous employez bien la notion de limite, n’est-ce pas? On peut puisque l’agora est ouverte y penser et tenter une réponse qui ne vous met pas personnellement en cause, non?
Sinon pour votre épithète, je ne crois pas en être redevable. Merci de ne pas me coller des mots de votre choix inadéquats qui s’ils ne manquent pas de laisser perplexe signe votre envie de blesser, salir, diffamer.

Delaporte dit: à

« Quant à la pédérastie de Gide. Il faut distinguer l’œuvre, et ses grandes qualités, de la complexité de l’homme. »

Je ne sais pas si l’on peut mettre la pédérastie sur le compte d’une éventuelle complexité de l’homme, ce serait un peu trop simple et reviendrait à accorder à Gide un étrange statut d’impunité. Lui qui disait, relativement à ses moeurs : « Mon Prix Nobel me couvre. » Peut-être à l’époque, mais ce ne serait plus le cas aujourd’hui… heureusement !

bérénice dit: à

Delaporte oui effectivement on peut souffler au moyen d’une paille dans un verre pour faire des bulles, les enfants adoraient du temps de Gide .

Sergio dit: à

rose dit: 24 juillet 2016 à 23 h 35 min
Chez les animaux c’est la loi de la jungle.

Nous c’est pire. Chez les bêtes, les combats s’arrêtent dès que l’un comprend son erreur et tourne casaque ; chez nous, c’est trente générations après que l’on est encore à régler des comptes…

C’est un des dégâts de la mémoire. Et d’ailleurs cela s’amplifie, avec cette fameuse traçabilité qui permettra de nous reprocher à cent vingt ans ce qui se passait dans la cour de récré…

Delaporte dit: à

On présente souvent Gide comme un moraliste (ou même un « immoraliste » !), mais c’est un moraliste à deux sous, quoique parfois un grand styliste.

Delaporte dit: à

Certains de ses livres sont devenus parfaitement illisibles. « Corydon », par exemple, n’était pas fameux.

Lacenaire dit: à

Gide à un petit marocain : « si on te demande qui t’a fait ça, tu répondras : c’est Monsieur Claudel »

Charles dit: à

avoir des rapports sexuels avec des enfants est glauque, (Christiane)

Vous dites ça parce que vous n’avez pas essayé.

Charles dit: à

« Corydon », par exemple, n’était pas fameux. (Delaporte)

Moi, je l’ai trouvé très rigolo. Et puis, ça m’a donné des idées.

Delaporte dit: à

« Moi, je l’ai trouvé très rigolo. »

L’humour n’était pas la première qualité de Gide, qui était un esprit froid et sinistre, un vrai puritain.

Delaporte dit: à

« Et puis, ça m’a donné des idées. »

Vous êtes bien généreux !

bérénice dit: à

Le thème de la fausse monnaie sous la forme du mensonge de la contrefaçon de l’être
Naturel , est un thème ancien et fondamental de l’œuvre de Gide . Cette nouvelle
préoccupation se rattache vraisemblablement aux tourments personnels de Gide .Lorsqu’il
conçoit Les Faux-Monnayeurs , Gide veut donner au personnage du diable une
fonction essentielle .Dans le roman ,il intervient toujours lorsqu’ un personnage cherche
à se leurrer lui-même sur la valeur de ses actes quand il cherche à justifier, au nom
de la raison ou de la morale , ce qui est en réalité destiné à satisfaire ses intérêts ou ses
passions . Le diable gidien a donc une signification psychologique : il représente la
mauvaise foi de l’homme ,la faculté qu’ a celui –ci d’être sa propre dupe

http://www.iasj.net/iasj?func=fulltext&aId=36951

Sergio dit: à

Bloom dit: 25 juillet 2016 à 12 h 09 min
Le fascisme qui vient impose une préparation minimale pendant les grandes vacances. Petit viatique pour la plage: « Dictionnaire amoureux de la Résistance », Gilles Perrault + « Manuel de résistance »

C’est une bonne idée mais c’est comme la peinture ça s’apprend pas…

Lacenaire dit: à

dans le genre ignoble, la concurrence entre Charles et JC est rude…

Delaporte dit: à

Bérénice, bel aveu que cette fascination que vous avez pour la mauvaise foi comme pierre angulaire de la littérature.

Sergio dit: à

Ha oui c’est Panatella les cigares ça m’est revenu…

JC..... dit: à

Quittons nous sur deux réflexions fort justes d’un Anglais comme on n’en fait plus depuis le Brexit

« Aujourd’hui, tout le monde est intelligent. On ne peut aller quelque part sans rencontrer des gens intelligents. C’est devenu un véritable fléau social. »

« J’ai bien peur que les gens bons fassent beaucoup de tort dans ce monde. Leur plus grand tort est certainement de donner autant d’importance au mal. »

Bonne soirée, vilains cancrelats las !…

Sergio dit: à

« ne expression ne passe pas, d’autant qu’elle revient à deux reprises : « les ingrédients de la recette » qui auraient permis à Primo Levi d’écrire Si c’est un homme, mais peut-être faut-il en incriminer le traducteur. »

Ben faut retraduire à l’envers dans l’autre sens pour voir si c’est un bonnet blanc ou une zone grise…

keupu dit: à

JC n’éructe plus chez serdgio, les mémères pleurent

bérénice dit: à

Delaporte je ne suis pas l’auteur, de plus me manquent beaucoup d’éléments pour bien en comprendre le sens et la profondeur mais vous les possédez, aussi s’il a pu ouvrir une trappe à laquelle vous n’aviez pensée, vous pourrez adresser à qui de droit votre observation.

Pablo75 dit: à

@ JC

« Quittons nous sur deux réflexions fort justes d’un Anglais… »

Pas d’un Anglais, mais d’un Irlandais – ce qui n’est pas du tout la même chose…

JC..... dit: à

Pablo, n’encul.ons pas les mouches innocentes, veux-tu ?!

Un Irlandais, c’est un Anglais !

De la même façon, un Catalan, c’est un Espagnol ! Un Breton, c’est un Français ! Un Sicilien, c’est un Italien ! Un Alsacien, c’est un Allemand ! Un Migrant, c’est un Terroriste …

guillaume dit: à

15 h 17 min

le deuxième n’est qu’une copie perverse dénuée d’humour

Phil dit: à

L’alchimie gidienne est plus efficace que celle de Primo Levi sur le prestigieux blog à passou:
« A dix-huit ans, je les laisse aux femmes ».

christiane dit: à

Delaporte – 14h36
Dans votre question se trouve la réponse. Effectivement son statut d’auteur célèbre, ses amis littéraires, la permissivité de l’époque, lui ont permis d’échapper à la condamnation publique et judiciaire. Reste son face à face avec lui-même. Dans le lien de Bérénice, ces lignes :
« Dans le roman,il intervient toujours lorsqu’un personnage cherche à se leurrer lui-même sur la valeur de ses actes, quand il cherche à justifier, au nom de la raison ou de la morale, ce qui est en réalité destiné à satisfaire ses intérêts ou ses passions. »
Il se pourrait qu’écrire soit l’expression de cette tentative de se justifier au nom de l’expérience esthétique ou pire, pédagogique. Seul lui pourrait répondre…
De cet amalgame de rigidité, de morale, d’interdits de son éducation religieuse, a pu naître ce combat entre le désir et la respectabilité, le refus de la lucidité. Tout cela est vraiment glauque. Aujourd’hui, les pédophiles condamnés disent qu’ils sont « malades », que ce n’est pas de leur faute. C’est aussi écœurant. Comme dirait Rose, « un enfant c’est sacré » et si certains, précocement, ont une sexualité cherchant à attirer celle de l’adulte, il revient à ce dernier de mettre une frontière, de l’interdit, de s’empêcher, de ne pas encourager, de mettre de la parole, du dialogue sain et non culpabilisant pour l’enfant.
Le problème de la pauvreté dans certains pays transformant des enfants en proies faciles (avec, hélas, parfois le consentement des parents à qui ils offrent un revenu supplémentaire) est dramatique. Des enfants abîmés à vie et faussés dans leur rapport à une sexualité épanouissante et libre, auraient dû pouvoir attendre le moment de se construire, de se découvrir en ce domaine intime.
La remarque de Charles – 14h59 est obscène et ne salit que lui. La modération devait être en panne !

DHH dit: à

En face des romans autofictionnels où Gide fait état de son homosexualité, de manière certes alors courageuse , on a tendance à ne retenir que l’audace de ce coming out, en oubliant que ces aveux sont aussi ceux de crimes pédophiles commis dans un contexte d’exploitation coloniale
Dans l’immoraliste ou si le grain ne meurt Gide ne fait que raconter en toute ingénuité comment le jeune homme ,bien élevé , fin ,cultivé, lettré et sensible qu’il est, atteint à l’épanouissement de son vrai moi en commettant sans états d’âme des actes qui saccagent la pitoyable enfance de gamins algériens dont il exploite la misère et qui pour quelques piécettes acceptent de se soumettre à ses caprices sexuels
Et ce qui m’indigne c’est que dans ces ouvrages où Gide se targue de se mettre à nu en dévoilant toutes ses hontes ,il n’ait pas même conscience de la seule vraie honte que son comportement devrait lui inspirer. Un tel aveuglement à l’égard de ce qui est sa vraie culpabilité ne grandit pas Gide

christiane dit: à

@Phil dit: 25 juillet 2016 à 17 h 08 min
Oui, Phil, c’est Chaloux qui a ouvert la boite de Pandore, hier, à 22h02 et Rose qui a lancé le débat (œuvre/moralité et éthique de l’auteur). Il faut croire que ce sujet est plus brûlant que celui évoqué par cette phrase de Primo Levi (« Entre nous, dans l’esprit de chacun, pesait un vilain secret… »), encore que la culpabilité a bien dû aussi tarauder Gide et ses « vilains petits secrets ».

Sergio dit: à

C’est vrai que les bêtes i font pas des trucs pareils… Les chevaux j’ai jamais vu pourtant ils sont très excités même hongres.

Et chez les félins comme on disait hier soir éventuellement ils bouffent les petits si l’occasion s’en produit mais ils font que les bouffer…

Donc halor c’est pas la nature si, alor…

christiane dit: à

@DHH dit: 25 juillet 2016 à 17 h 23 min
Ah, que j’aime ce commentaire. Les femmes sont, sous ce fil, plus offensives, plus franches que les hommes, plus prêtes à bondir quand on agresse un enfant. Les hommes ironisent. J’aurais aimé qu’ils dévoilent davantage leur pensée.
Et Balthus ?

berguenzinc dit: à

Ah, que j’aime ce commentaire. Les femmes sont, sous ce fil, plus offensives, plus franches que les hommes, plus prêtes à bondir quand on agresse un enfant. Les hommes ironisent. J’aurais aimé qu’ils dévoilent davantage leur pensée.

pitoyable, Christiane ! Qu’en savez-vous? Que savez-vous donc de ma rage, de ma colère quand on touche à l’intégrité d’un enfant, et surtout quand cette pédophilie putride et assassine est masquée sous les oripeaux de l’intelectualisme?? Vous avez une drôle de conception des hommes! Et puis vous généralisez. Votre féminisme, en cet aspect, est une pantalonnade!
très très décevant.

la vie en cause dit: à

Se gaver d’horreurs et en redemander, ah oui quelle belle féminité…

rose dit: à

>DHH Christiane
j’ai juste dit que je refusais de m’intéresser à Gide eu égard à ses exactions.
Enfance brisée enfant massacré.
Je milite aussi pour la limitation des naissances.

Auourd’hui, si l’on totalise les rancoeurs anciennes les choses non pardonnées les guerres ethniques d’écrasement mutuel les absences de territoire et les sans territoires on a le ferment de ce que nous vivons : or, dans le cas de Gide, ancien, il se dit en Algérie actuellement « ah les écrivains ce sont ceux qui abusent de nos enfants ». Il y a une scène comme cela (où ce si t les touristes européens qui abusent d’un enfant très jeune)au Maroc dans Much loved. Scène cauchemardesque.
Balthus même sac.
A l’eau.
Tolérance zéro ; protection maximale.

Phil dit: à

Lafcadio est un jeune homme très bien tant qu’il n’est pas rendu soluble dans le mariage pour tous. Pour Gide, c’est un peu pareil.

la vie dans les bois dit: à

Tiens j’avais ecrit que le message de 9h09 se trompait de destinataire, ces propositions de consultations un peu culcul de la chabot dépassant toujours les limites du message qu’elle souhaite intercepter, ma foi, a été bien compris. Désolée de ne plus mettre de gants avec ce genre de  » commentaire ». Quant aux limites de l’obscénité, de la veulerie, de la bestialité, well, on ne doit pas avoir les mêmes bornes. Lire Primo Lévi peut s’averer utile pour ceux qui ne connaissent pas les limites de l’humanité. Mais j’en doute, vu le nombre de ses « résurrections »

Ca va mieux ?

Abel Tiffauges dit: à

Amusant de voir qu’on dit (à raison) pis que pendre des agissements exotiques de Gide, et rien sur ceux de Tournier, pour ne pas parler de Matzneff.

Sergio dit: à

berguenzinc dit: 25 juillet 2016 à 17 h 51 min
J’aurais aimé qu’ils dévoilent davantage leur pensée.

Ha mais j’en ai une ! Il paraît que les Brits disent, ou disaient, quelque chose du genre :

– Un homme qui n’aime pas les enfants et qui aime le whisky ne peut pas être fondamentalement mauvais…

C’est très classique et probablement couru, mais il n’y a pas si longtemps que cela que je l’ai entendue…

christiane dit: à

@berguenzinc dit: 25 juillet 2016 à 17 h 51 min
Ben voilà, vous l’avez écrit. Mille mercis !

Delaporte dit: à

« Et Balthus ? »

Et Klossowski (excellent écrivain par ailleurs) ? Et plus récemment Matzneff, qui a commis l’exploit de tout raconter dans ses romans et journaux intimes sans être vraiment inquiété ?

Delaporte dit: à

« Un « afflux » étant une arrivée en masse… »

Ainsi, on n’aurait pas le droit d’écrire « afflux massif », pléonasme pourtant non fautif, selon moi, si l’on veut insister hyperboliquement sur le terme. Terrorisme de certains grammairiens trop puristes…

la vie en cause dit: à

Un homme qui n’aime pas les enfants et qui aime le whisky ne peut pas être fondamentalement mauvais

le gargarisme ça compte pas j’imagine

Sergio dit: à

la vie en cause dit: 25 juillet 2016 à 18 h 35 min
le gargarisme ça compte pas j’imagine

L’inhalation ! C’est l’enfer du croyant…

Sergio dit: à

Ha oui ça un afflux de deux types on peut commencer à taper tout de suite le temps que les autres harrivent…

gontrand dit: à

Balthus, comme Lewis Caroll d’ailleurs, aimait représenter de très jeunes filles.

A-t-on le moindre soupçon qu’il cherchait à en abuser?

christiane dit: à

« Balthus… Les très jeunes filles, souvent nues et en position lascive, faisaient partie de ses motifs de prédilection… »
Le Point /4/02/2014 (à propos d’une exposition annulée de polaroïds du peintre qui devaient être exposés au musée Folkwang de la ville allemande d’Essen.)
« Balthus… qui épousait dans ses peintures le corps et l’ «odeur légèrement poivrée» d’ «anges», juste avant qu’elles atteignent la saison des «vieux chameaux de quinze ans» (Balthus ou son ombre– François Rouan/ Galilée)
Extrait d’un article de M.Gobin publié dans L’Express sous le titre : « dernier tabou, la pédophilie » le 01/12/2001. Articleoù sont évoqués : Sade, Montherlant, Radiguet, L.Carroll…

christiane dit: à

@Abel Tiffauges dit: 25 juillet 2016 à 18 h 15 min
Deux billets de P.Assouline sur M. Tournier. Cherchez-les et relisez les commentaires…

berguenzinc dit: à

Vous parlez de Balthus….mais comme obsédé de la rondelle et du tafanard frais, moi, je vous citerais plutôt ce vieux cochon d’Hamilton…;beurk…le porc….alors lui….le faux derche absolu. Il était aux jeunes beautés juste pubères ce que Arthus_Bertrand est à la planète…un commerçant avisé doublé d’un salopard. Le voyeurisme d’un côté et le néo-colonialisme de l’autre..je préfère m’envoler ..;avec Arbus…

la vie en cause dit: à

bon faut admettre les mariages arrangés c’est plus simple puisque tout le monde il est d’accord

christiane dit: à

@berguenzinc dit: 25 juillet 2016 à 19 h 33 min
Bien vu !
@lvdb
idem

la vie dans les bois dit: à

@Phil 17h08, indeed on est passé de  » si c’est un Homme » de Primo Levi à c’est un pédophile, pervers sexuel abuseur d’enfants.
Marrant comme des noms de la fine fleur littéraire reviennent toujours. Et encore il en manque. De ceux qui ont voulu légitimer en france, la pédophilie sous prétexte de liberté sexuelle.
M’enfin, ces vieilleries d’un outremonde littéraire n’ont plus, à l’heure d’internet, la capacité de nuisance qu’elles ont pu avoir. On s’en réjouit.

la vie en cause dit: à

ben c’est bizarre il y a eu une histoire assez incroyable sur un super-flic de mon pays qui se serait barré aux Philippines mais je n’ai lu cela que chez 20 Minutes, sinon rien pas une ligne, mais je ne fais pas de veille technologique active, bizarre tout de même, le sujet est tellement « porteur »…

la vie dans les bois dit: à

C’est sûr que Primo Levi n’a certainement jamais demandé à être un phare de la pensée, ni un « guide » moral, ni servir d’exemple, ni porteur d’aucune idéologie.
Et il y en a encore que cela gêne.

la vie dans les bois dit: à

Mais n’empêche, ce Primo Levi Codex, me botte.
En ce sens j’aime beaucoup cette façon de voir les choses, qui chez d’autres s’est manifesté comme une exigence, tant il en allait de leur survie en milieu hostile: ce que je vous dis, je le dis une fois, je ne le répèterai pas.

la vie en cause dit: à

Tournier a plutôt décrit la sexualité entre jeunes adolescents non ? Faut-il à tout prix le traîner dans la boue pour le bon plaisir des vautours ?

la vie dans les bois dit: à

Y’en a , toujours les mêmes qui veulent à tout prix causer pédé.
Il faut peut-être dresser salon, nan,  » Passou » ?

la vie en cause dit: à

bien, je vous laisse le Phil, bonne soirée…

la vie dans les bois dit: à

« le bon je vous laisse » c’est un message codé, pour les genre j’écris donc je suis, Phil, à mon avis.

christiane dit: à

@la vie en cause dit: 25 juillet 2016 à 20 h 15 min
Hum….

la vie en cause dit: à

ce qui est écrit chacun peut le lire

@christiane un passage à l’acte chez Tiffauges ? je ne m’en souviens pas

la vie en cause dit: à

maintenant faudra m’excuser si je n’ai pas pour habitude de me passionner pour des bios sulfureuses, d’ailleurs c’est un peu le sujet du lien dont on a beacoup parlé sur ce fil…

la vie dans les bois dit: à

passage à l’acte.

Bonne question. Il me semble que récemment l’apologie de la pédophilie n’était pas un crime, ni même un délit en france.
Maintenant avec les nouvelles technologies, et les « réseaux », il semble que pour eux, il soit moins facile d’agir à découvert.
Mais sur un blog littéraire, c’est pas pareil.

Abel Tiffauges dit: à

 » un passage à l’acte chez Tiffauges ? je ne m’en souviens pas  »

Chez Tiffauges non, chez Tournier oui.

la vie dans les bois dit: à

Lavande, pour ces fiumi, merci.

JC..... dit: à

« Aimez-vous les uns les autres » ….

C’est ce qu’il a dit le gros nul crucifié, le prophète juif détraqué, la honte de la chrétienté juive !

Faites lui confiance, aimez vous les uns les autres et enfilez qui vous voulez !…

Jibe dit: à

Jean Ricardou, théoricien du nouveau roman et Cannois…

JC..... dit: à

TRAGIQUE

Le Venezuela manque de Big Mac ! Salopares de Maduro-chavistes ….

la vie dans les bois dit: à

ça fait un moment que la chose qui signe  » la vie en cause « , depuis pas très longtemps, tourne autour du pot.
serait-il en délicatesse avec les lois de son pays ?

la vie en cause dit: à

ah oui, il y a un vieux dans la Goutte d’Or qui distribue des billets à des jeunes, hum, je ne suis pas certain qu’il en faisait l’apologie, mais bon, n’en jetez plus

@lvdb les enfants c’est pas vraiment mon trip, désolé…

la vie en cause dit: à

non mais quel style, on imagine ce que cela fait…

la vie dans les bois dit: à

la chose qui signe  » la vie en cause » qui veut de la visibilité bloguesque et pédéraste, est désolée.
On aura tout lu.

la vie en cause dit: à

et sinon vous avez des Pokémons dans votre « réalité augmentée » lvdb ?

la vie dans les bois dit: à

à 21 h 02 min

demandez donc à Pierre Assouline, vous êtes chez lui, il doit avoir lu les bouquins, qui vous font du bien. Je pense qu’il a la capacité de résister à l’ordure.

bérénice dit: à

LDVB je le remets pour que voyez un peu mieux à quoi s’adresse votre réponse out of control ( the limits of control est aussi un film poétique signé JIM JARMUSCH).

LDVB les reconnaître est un début de conscience à soi, cela peut aider . Reconnaître sa limite, celle des autres peut aussi engager vers le respect d’une zone au delà de laquelle vous risquez d’engager votre ticket, votre crédit ou celui de l’autre.

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Tiens j’avais ecrit que le message de 9h09 se trompait de destinataire, ces propositions de consultations un peu culcul de la chabot dépassant toujours les limites du message qu’elle souhaite intercepter, ma foi, a été bien compris. Désolée de ne plus mettre de gants avec ce genre de » commentaire ». Quant aux limites de l’obscénité, de la veulerie, de la bestialité, well, on ne doit pas avoir les mêmes bornes. Lire Primo Lévi peut s’averer utile pour ceux qui ne connaissent pas les limites de l’humanité. Mais j’en doute, vu le nombre de ses « résurrections »

Ca va mieux ?

la vie dans les bois dit: à

Ah ça Barozzi, c’est à peine croyable.

la vie dans les bois dit: à

@21h19 inutile d’insister, mon message, qui était très pertinent, a été effacé. Mais bien reçu par le destinataire.

bérénice dit: à

Je vous trouve à la limite de l’incohérence dans vos réactions, vos liens et citations toujours intéressants, votre personnalité moins à mes yeux mais sans vouloir reprendre le logo d’une émission que je ne regarde pas, on ne peut pas plaire à tout le monde.

rose dit: à

Merci Lavande des fiumi et renato des quatre fleuves;
Quelques précisions cartes en main (merci de rectifier si c’est erroné) : le fiume Po descend du nord ; de l’ouest arrivent pour se jeter dans le fiume Po torrente Stura di Lanzo (l’affluent arrive du nord ouest et au niveau de Sofia -ligne 18 ou 62-se jette dans fiume Pô), et avant torrente Ceronda arrivant de l’ouest qui se jette dans torrente Stura di Lanzo entre les stations Atzei et Diaz nord ligne 11 .
Au niveau de Cadore ligne 77 on trouve un autre petit torrent nommé torrente Dora Riparia qui remonte vers le centre ville jusqu’à Dora Napoli et semble se muer en canal faisant un rectangle autour de citadelle.(nota : oui il y a bien un canal là)

Ah non, erreur tragique : je l’ai retrouvé : torrente Dora Riperai semble passer sous environnement park et on le retrouve traversant à l’horizontale tout Turin, contournant ospedale amedeo de savoie, longeant un second parc : Parco della pellegrina Marco Carrara et continue très loin ; venant en fait de l’ouest (affaire à suivre) ; très loin il y a une station de métro nommée Dora Riparia mais ce petit torrent sinueux vient de plus loin encore
Fiume PÔ lui reste à l’extérieur de la ville qu’il longe nonchalamment côté est et descend vers le sud.

Plus au sud débouche dans fiume Pô un gros affluent torrente Sangone , traversant sous Turin ligne horizontale aussi ; situé sous la station Lingotto proche des parcs olympiques et très proche des usines Fiat Mirafiori : aller voir ce système hydrique complexe rapidement.

la vie dans les bois dit: à

la chatbot en chaleur en pilotage automatique, j’ai une lecture à terminer.

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Je ne lirai bien évidemment pas cet opus de Luzzatto, vous remerciant une nouvelle fois de l’avoir fait pour nous; nous, au sens assez restrictif, mais j’apprécie qu’il en soit ainsi.

rose dit: à

je suis loin de comprendre tout ou partie de vos interventions lvdlv et bérénice. Bon courage pour la suite.

rose dit: à

Shining de Stanley Kubrick

Charles dit: à

Jean Ricardou, théoricien du Nouveau Roman, est décédé à l’âge de 84 ans

Son petit bouquin de la collection « Ecrivains de toujours » ne doit pas avoir pris une ride et restera, longtemps encore, une excellente introduction à Duras, Sarraute, Pinget, Robbe-Grillet, Simon et consorts.

gontrand dit: à

Christiane, les voyeurs, par définition, ne passent pas à l’acte.

Cela me gêne beaucoup que l’on accuse Balthus ou Lewis Carol sans au minimum de solides indices.

gontrand dit: à

C’est dans ce petit bouquin qu’il parlait sans rire de critique « post-ricardolienne », pas vrai Charles?

Paix à son âme cependant.

rose dit: à

je vais le reregarder en entier ; j’ai vu la partie trois. Merci

Le père, il est tellement accueillant que cela fait peur !

rose dit: à

JC….. dit: 25 juillet 2016 à 16 h 10 min

vous avez tout à apprendre : enchainez avec un serbo-croate et vous vous retrouvez à la moulinette, ou à la hache c’est d’époque comme les meubles Louis XV.

Charles dit: à

gontrand dit: 25 juillet 2016 à 21 h 58 min

C’est dans ce petit bouquin qu’il parlait sans rire de critique « post-ricardolienne », pas vrai Charles?

Je ne m’en souviens pas. S’il l’a écrit, c’est sûrement en riant.

rose dit: à

>JC bon je me moque un tantinet de vous je le reconnais : à un serbe, vous dites « tu es serbe hein ? » à un croate vous dites à toi tu es croate; Au corse, vous dites ah, tu es coooorse toi, en bombant le torse, au basque vous dites ah tu es basque toi (évitez le lien avec le fromage les basques ne sont pas des gens qui rigolent, au catalan vous précisez ah tu es catalan toi et évitez soigneusement parler de l’Espagne (suffi de voir Valls) et au breton vous ne dites surtout pas que la Bretagne est une région de France vous les laissez porter les chapeaux ronds les bonnets rouges ; etc. Dites le contraire absolu de ce que vous pensez in petto et prenez des gants ; passez sous les balles rampez sous les barbelés, sauvez vot’peau JC.

Pardon JC je me suis moquée c’est vrai

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…partisans,…une bonne forme de collaboration pour assoir son prestige gratuit,!…vous avez votre carte du partis-pris,!…
…partisans, collabos,!…au clair,!…
…bien sur déjà dans l’art de la guerre économique, partisans de quoi,…royaliste, ré-publicain, franquiste à Salo,!…
…faire son beurre quoi, avec des vaches maigres,!…
…quels sens donner à une collaboration dans l’état impartial du secret bancaire & paradis fiscal,!…les entorses aux lois du pays changeant de régime en compte à maîtriser,!…
…et que révéler du coup raté à Byzance,!…
…une réussite avec ses collabos-directs,!…que du Cinéma,!…

…et çà prétend un jour dominer le monde,!…et l’histoire nous prédit de belles funérailles sur nos bio-diversités,!…

…en manque de Tartuffes aux pouvoirs,!…

…Oui, je reprend le manche,!…etc,!…
…Rose m’étonne toujours avec ses reliefs en montagnes russes,!…
…tous ces lombards qui traînent,!…
…c’est de familles,!…etc,!…
…succinct,!…

christiane dit: à

@gontrand dit: 25 juillet 2016 à 21 h 56 min
Qui les accuse ? Juste il est souligné un certain regard sur l’enfance qui met mal à l’aise. Des commentaires, des écrits, des confidences.
Rien à voir non plus avec l’homosexualité, avec la pédérastie, oui (relation particulière entre un homme mûr et un jeune garçon). L’enfance qui est tentation érotique pour certains hommes. Des voyeurs, oui, dont le regard dérange et dont les fantasmes trouvent écho dans leurs photos (petites filles nues / Ch. Dogson), peintures.
Vous avez raison de faire une distinction. Il est périlleux d’avancer en ces zones floues, pas toujours suivies d’un passage à l’acte, heureusement.
Certains auteurs (Gide- Tournier – Peyrefitte – F.Mitterand…) ont laissé des traces écrites de passages à l’acte (prostitution des mineurs – tourisme sexuel – pédopornographie).
Est-on alors loin des violences faites à des enfants (pédophilie) et qui ont été évoquées ces dernières années et vécues comme un traumatisme par ces victimes qui acceptent d’en parler maintenant parce que l’époque le permet ?

Widergänger dit: à

Si recette littéraire il y a chez Primo Levi, c’est à partir de La Trega, comme il l’explique à Ph. Roth dans l’entretien qu’il lui avait accordé.

Mais juste après la guerre, il a d’abord écrit un rapport sur les camps d’Auschwitz, Birkenau et Monowitz, puis de ce rapport est sorti Si c’est un homme.

La Trega, il l’a écrit en 1961. C’est différent.

Au reste, comme l’a souvent dit de son côté Jorge Semprun, il n’y a pas de contradiction intrinsèque entre l’art et le désir de rester vrai et sincère. Et même et surtout, disait Semprun, pour rendre compte de l’expérience des camps qu’il est pourtant unique et dès lors si difficile à partager avec quelqu’un qui ne l’a pas vécue. C’est cette prouesse qu’il faut bien appeler « littéraire » qui force notre admiration à leur égard, Jorge Semprun, Primo Levi, Elie Wiesel, David Rousset, Bruno Bettelheim, Robert Antelme, Charlotte Delbo, Ida Grinspan (qui est venue témoigner dans mon collège), et quelques autres.

Bloom dit: à

Et Klossowski (excellent écrivain par ailleurs) ? Et plus récemment Matzneff, qui a commis l’exploit de tout raconter dans ses romans et journaux intimes sans être vraiment inquiété ?

Frédéric Mitterrand, lui, s’est auto-absous, en qualifiant de « mauvaise » la grande vie qu’il menait avec des gamins prépubères sri lankais ou thai…gros succès de librairie…Des moeurs pareillement assumés, ça peut même vous propulser à la tête des affaires cul-turelles, dans certains pays « avancés », alors qu’à la source:
« …Aucune pédophilie à fouiller, juste le bordel, le désordre, l’improbable, le mélange, le chaos qui nettoie, la grande métèquerie des moeurs. Un pédophile est souvent un homme mort en Asie du Sud-Est. Les médecins sont réservés aux malades, pas aux criminels. C’est la police qui s’en occupe, ou le clampin de souche et de base, Machettes, flingues, la justice domestique. On est logique, efficace ici, point de caboche coincée dans la bouille des alibis socio-économiques. Tu prends un risque avec les lois et le bon sens populaire? OK, up to you! Tu te fais prendre? Alors c’est aussi ok, « som nam na » – bien fait pour ta gueule. Une charia sans Allah, et les femmes sont plus libres (…).  »
JN Orengo, La Fleur du Capital.

JC..... dit: à

Je te pardonne, Rose ! Va… ! et ne pèche plus, ma fille !…

Charles dit: à

J’ai pratiqué la pédophilie très jeune, et je dois dire que la lecture de Gide, que j’ai également lu très jeune, m’a beaucoup inspiré. Mon cas n’est pas sans ressemblances avec celui décrit par Howard Buten dans « Quand j’avais cinq ans je m’ai tué ». (Je précise tout de même que j’ai surtout pratiqué la pédophilie hétérosexuelle)

Charles dit: à

Jorge Semprun, Primo Levi, Elie Wiesel, David Rousset, Bruno Bettelheim, Robert Antelme, Charlotte Delbo

Vieilleries, vieilleries tout ça. Auschwitz, connais pas, et je ne m’en porte que mieux. Qui ça peut-il concerner, d’ailleurs ? Des Juifs ? je ne suis pas Juif.

JC..... dit: à

Les crapules pédophiles jouisseurs de bambins joufflus, ceux dont les noms ont été cités par d’aucuns ici, auraient du être condamnés sévèrement par la Justice, malgré le fait que c’étaient des personnalités de sang royal, donc intouchables en république des privilégiés ….

JC..... dit: à

La Justice sans le Glaive, c’est du pipeau taubiresque.

DHH dit: à

Si comme certains l’ont noté ici Balthus et Klossowski ont manifesté la même attirance salace pour les nymphettes, peut-être ce travers correspond-il à un gène particulier, présent dans l’ADN des deux frères

la vie dans les bois dit: à

DHH veut peut-être dire que le agide et le gbataille peuvent être des allèles plus ou moins dominants.

Charles dit: à

Les crapules pédophiles jouisseurs de bambins joufflus (JC)

Si c’est pour moi que vous dites ça, sachez qu’il y a prescription.

la vie dans les bois dit: à

« Frédéric Mitterrand, lui, s’est auto-absous », excellente formule.
Dans l’auto-absolution de la perversion sexuelle, parmi ceux qui sentent que l’époque ne leur permet plus d’assumer leur « marginalité », il y a ceux qui loin de causer  » mauvaise vie », préfèrent d’autres alibis. Des traumatismes historiques par exemple.

Charles dit: à

DHH dit: 26 juillet 2016 à 7 h 49 min

Si comme certains l’ont noté ici Balthus et Klossowski ont manifesté la même attirance salace pour les nymphettes

Dès le plus jeune âge, j’ai éprouvé une très vive attirance pour les nymphettes, et je ne vois pas ce qu’elle a de salace. Un dessin, SVP ?

la vie dans les bois dit: à

Qu’y a-t-il de « salace » dans l’oeuvre de Balthus ?

rose dit: à

Merci JC
brugnons plutôt que pêches donc
Ai rêvé les enfants
longues robes dorées
bague au doigt avec pierre précieuse.
Toutes de couleur violette
Ils riaient

Je crois que c’est à cause de Totor
Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit

la vie dans les bois dit: à

Bloom, Michel Houellebecq avait défriché -avec talent et une extraordinaire acuité- le terrain littéraire de ce tourisme en Thaïlande, avec son roman Plateforme, et d’une catégorie de touristes,  » blancs et bedonnants ».

Bloom dit: à

Yes, le Welbeck est bon, mais l’Orengo va beaucoup plus loin & en 764 pages de très grande littérature. Prix de Flore, prix Sade…Brillantissime écrivain.

JC..... dit: à

Ce qu’il y a de salace dans Balthus ? … mais tout… !

Jibé dit: à

Les Français excédés par la polémique autour de l’attentat de Nice.
On les comprend. Mais pourtant, connaitrons-nous un jour la vérité ?

JC..... dit: à

Avec le nom présidentiel qu’il portait, ce pauvre Frédéric à la vie mauvaise, comment ne pas se sentir « déséquilibré » … ?

JC..... dit: à

Je vous avoue que je ne crache pas sur une nymphette à la Balthus, par ci par là …. ! (…faut dire qu’à mon âge, une nymphette pour moi, c’est une quinquagénaire…)

la vie dans les bois dit: à

L’adjectif « salace » n’est pas celui que j’aurais utilisé, concernant bALthus, il comporte une notion de « plaisir » du voyeur à qui certaines de ses oeuvres peuvent être destinées.

Je viens de lire qu’une expo des clichés de Balthus , photos de son modèle Anna, avait été censurée en Allemagne, en 2014.

les rapports entretenus entre le peintre et son modèle m’ont fait pensé à un livre chroniqué ici,  » Eva » de S. Liberati.

JC..... dit: à

On peut dire que Balthus fait dans le « salace », mais on peut simplifier en disant que c’est un gros cochon, un gros dégueulasse, un pépère pervers …

Jibe dit: à

La seule leçon que l’on peut tirer de « l’affaire » Primo Levi est qu’il faut toujours se garder de toute justice expéditive…

keupu dit: à

JC critique d’art c’est comme Kim Jong-un faisant du pédalo dans la semoule

Charles dit: à

JC….. dit: 26 juillet 2016 à 8 h 57 min

On peut dire que Balthus fait dans le « salace »,

Un tableau de Balthus m’a toujours beaucoup plu. Il montre une nymphette, les jambes largement écartée ; elle exhibe impudiquement sa culotte ; toutefois Balthus, sensible sans doute aux critiques pudibondes, a tristement modéré son audace en peignant une culotte plus blanche que blanc, comme disait la pub pour Omo. Alors que, s’il l’avait souillée de quelques traces de pipicaca, ça aurait été autrement plus gouleyant; pour moi, du moins.

keupu dit: à

RdHaine ou RdBeurk : à vous de choisir entre JC et Charles

DHH dit: à

Pour revenir au billet
J’avais eu l’occasion de croiser dans ma vie professionnelle ce personnage, technocrate parmi d’autres, dont seule la banalité pouvait être remarquée. J’ai appris un jour avec étonnement que cet homme si conforme à l’archétype des figurants habituels de conseil d’administration, aux interventions ternes et calibrées dans les réunions où je le rencontrais, avait vécu dans la résistance une aventure inouïe.
Dénoncé par l’un des leurs avec le groupe de maquisards dont il faisait partie, il avait été fusillé ainsi que ses camarades. Mais raté à l’insu des tireurs par le peloton d’exécution et laissé pour mort, il avait ensuite repris sa place dans son réseau
Et il racontait, m’a-t-on dit que ce qui avait été le plus terrible pour lui, cela n’avait pas été ce qu’il avait vécu dans les instants où il pensait aller vers la mort sous les balles, mais le moment ou il avait du commander le tir destiné à liquider le camarade qui avait trahi.

Charles dit: à

Alors que, s’il l’avait souillée de quelques traces de pipicaca, ça aurait été autrement plus gouleyant; pour moi, du moins.

Hhhmmmmph !

JC..... dit: à

Pour la République des Niais : Président Keupu !

rose dit: à

quant à la vieillesse, blue jean
hormis les 40 secondes sud début où il fait le singe (lent à démarrer le gus)
https://www.youtube.com/watch?v=Qpwcajk-dUU

puis dans les Misérables Hugo ce qu’il dit de la vieillesse (à retrouver)
keep cool boys

rose dit: à

Une femme discute avec une amie :
-« J’ai un mari en or ». L’autre lui répond
-« moi, le mien il est en taule ».

Delaporte dit: à

« Balthus et Klossowski ont manifesté la même attirance salace pour les nymphettes »

Ici, ce qui est « salace », surtout, c’est l’interprétation du spectateur.

JC..... dit: à

Ce n’est pas le spectateur qui fait le tableau, c’est le peintre et Balthus est un pervers comme on les aime, un grimpe-nymphettes au toucher admirable ….

Janssen J-J dit: à

@ (Je précise tout de même que j’ai surtout pratiqué la pédophilie hétérosexuelle)
Apparemment, ça passe mieux dans l’auto-absolution prescrite, que la pédo homo. Mais
y a-t-il un rapport dans tout ça avec le secret de primo levi ? On est un peu largués, je dois dire.

Jibé dit: à

Le thème de la « pédérastie » de Gide est aussi récurrent sur ce site que l’antisémitisme de Céline.
Tout et n’importe quoi a été dit là-dessus et les misérables provocations de certains se sont exprimées jusqu’à saturation, sans limites et interdictions.
Il conviendrait déjà de faire la différence entre la pédérastie, qui concerne essentiellement les adolescents, et la pédophilie, qui touche les jeunes enfants, avant de tout mélanger allègrement. Sans parler de la différence entre l’expression de fantasmes et la réalité d’actes sexuels.
Brenner aurait dit que Gide, au Maroc, « couchait avec des enfants de six ans ». Graves accusations sur lesquelles il conviendrait d’être précis et sûr avant de porter de telles accusations. Coucher ? Dormir dans le même lit ou faire l’amour ? Faire l’amour suppose la volonté du partenaire et que celui-ci soit en conscience pour cela. Quels genres de rapports sexuels peut-on avoir avec de tels petits enfants ? caresses ou pénétrations ? Dans ce dernier cas, il s’agirait purement et simplement de viol, de crime, d’abomination. Si c’était vrai pour Gide, la valeur littéraire de l’écrivain ne pourrait être prise en compte et en rien être une quelconque excuse. La complicité des parents des enfants seraient également problématique. Croyez-vous qu’il n’y aurait aucunes traces dans les archives de la police coloniale ou marocaine et que celle-ci aurait laissé l’écrivain circuler librement dans ce royaume généralement étroitement surveillé, hier comme aujourd’hui ? Quand ces faits auraient se seraient-ils produits ?

JC..... dit: à

Le secret de Primo Levi est un sujet mineur lorsqu’on voit le niveau de préoccupation des haltérophiles intellectuels du blog passoulinien …

keupu dit: à

9:52, gros incuculte, tu devrais savoir qu’un tableau n’existe pas sans le regard du spectateur, allez lui faire comprendre ça !

Widergänger dit: à

Jibe dit: 26 juillet 2016 à 9 h 04 min
Facile à dire, mon grand Jibé ! Mais vous auriez vu vos copains dénoncés par un salaud, partir en camp de concentration, torturé par la Gestapo, il est peu probable que vous ayez eu à la fin de la guerre la bonne distance critique à l’égard du coupable. Vous lui auriez fait la peau, et il l’aurait bien mériter. Plus d’un sale petit nazi qui avait officié dans les camps s’est ainsi retrouvé après la guerre pendu au coin d’un bois sans comprendre ce qui lui arrivait, par un commando juif expéditif. Et c’est pas moi qui irait y redire. Il n’y a que pour les gros poissons comme Eichmann qu’il faut des procès. Mais hélas beaucoup de gros poissons nazis se sont retrouvés après la guerre occupés des postes de haut rang dans la police et l’ad.mini.stration de la police secrète dans des pays arabes. J’ai la liste complète de toutes ces ordures dans un livre en appendice : Raphaël Delpard, La Guerre des Six Jours, La victoire et le poison, éd. Lucien Souny. Notamment cette ordure d’Aloïs Brunner abrité par les services syriens que les Klarsfeld n’ont jamais pu faire extrader et juger, puisqu’il était protégé par le clan Hassad. Dans ces pays-là, non seulement il y a maintenant les islamistes mais toute la pourriture nazie. Heureusement que l’islam est une religion de paix…!

JC..... dit: à

Pauvre Président Keupu, le guide spirituel des Niais : un tableau peut exister sans personne pour le regarder. Stop aux blablateries artistico-ragnagna !

rose dit: à

Et l’Amérique latine n’est pas en reste.
Il reste la justice divine.
Pour ceux qui n’y croient pas, il ne reste rien qu’à se ronger les foies.

rose dit: à

On peut aussi ne pas le regarder, le tableau, comme on peut ne pas regarder qui ne nous convient pas.

Widergänger dit: à

C’est d’ailleurs toute cette pourriture nazie présente dans la haute fonction publique dans les pays arabes qui ont largement contribué à la diffusion de Mein Kampf dans les pays arabes. Raphaël Delpart cite même le nom de certains des traducteurs comme Ludwig Heiden, journaliste à l’agence anti-juive Weltdienst, qui s’est converti à l’islam, traducteur de Mein Kampf, qui réside en Egypte ; le Dr. Johannes von Leers (alias Omar Amin), adjoint de Goebbels, chargé de la propagande antisémite durant la guerre, responsable de la propagande anti-israélienne au Caire depuis 1955 ; Karl Luder, chef des jeunesses hitlériennes, haut fonctionnaire au Ministère de la Guerre au Caire, etc., etc.

Widergänger dit: à

Un général turque responsable de l’Otan arrêté à Dubaï dans le cadre des purges en cours en Turquie. Très inquiétant dans la lutte contre Daesh.

Widergänger dit: à

Deux généraux en fait dont le commandant des forces turques de l’OTAN en Afghanistan arrêtés à Dubaï.

Bloom dit: à

Pas gagné le pari des subtiles distinguo, Baroz…
Une chose est sûre, l’antisémitisme de Céline a tué plus sûrement que la pédérastie de Gide. C’est aussi un truc moins perso, plus politico-historique. Ce qui n’absous en rien le détournement de mineurs.
Sur le bon vieil empire chérifien, il ne faut pas trop nourrir d’illusions, Baroz. Dixit Luc Ferry (qui m’indiffère autant comme philosophe que politique), le Maroc aurait récemment laissé filer un homme politique français malgré des faits avérés de partie fine avec mineurs au dessert…
Nos amis les rois ont leur têtes – Gilles Perrault, auteur du magistral « Notre ami le roi » en sait bien long sur la question.

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