de Pierre Assouline

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La République des livres
Au tour de Minuit

Au tour de Minuit

Qui peut se vanter d’avoir vu un signe dans la récente parution de Nouveau roman chez Gallimard ? Il était si subliminal que nul ne l’avait décrypté dans le milieu littéraire et le petit monde feutré de l’édition. A moins que ce fut qu’une coïncidence. Allez savoir ! Toujours est-il qu’elle prend tout son sens avec le rachat la semaine dernière des éditions de Minuit  et de ses librairies (Compagnie au Quartier latin et des participations dans d’autres en province) par le groupe Madrigall, holding dans laquelle Antoine Gallimard, son président, a réuni une quinzaine de maisons d’édition, neuf librairies et des filiales de distribution et de diffusion, ce qui en fait le troisième groupe éditorial français. A côté de ce géant, les éditions de Minuit ne sont que poussière d’étincelles ((14 551 200 euros de chiffre d’affaires et 737 900 euros de résultat net en 2018), mais d’un prestige sans égal.

S’il y a, dans cette industrie si particulière du livre, un cas d’école où le capital symbolique excède largement le capital matériel, c’est bien dans le bilan de cette Maison créée dans la clandestinité sous l’Occupation. Vouée à la publication et à la diffusion sous le manteau des écrits de la Résistance par Pierre de Lescure et Jean Bruller, à commencer par le Silence de la mer que celui-ci signa sous le pseudonyme de Vercors, elle fut reprise en 1948 par Jérôme Lindon qui en conserva l’esprit de rébellion, le perpétua et lui fit honneur jusqu’à sa mort en 2001, notamment pendant la guerre d’Algérie et les batailles contre la censure et plus tard en faveur de la loi pour le prix unique du livre.

Durant un peu plus d’un demi-siècle, Lindon et Minuit ne firent qu’un au service d’un absolu de la littérature et d’une éthique du métier d’éditeur. Une discrétion que l’on disait glaçante, une sobriété en toutes choses qui confinait à l’austérité. Mais une vision l’animait et il n’en a jamais dérogé, fier que sa société n’ait jamais dépassé le chiffre de neuf salariés malgré les fromages collatéraux de ses deux prix Nobel de littérature (Samuel Beckett et Claude Simon) et ses trois prix Goncourt (L’Amant de Marguerite Duras, Les Champs d’honneur de Jean Rouaud, Je m’en vais de Jean Echenoz). Il entretenait des rapports affectifs et exclusifs avec ses auteurs.

 

Son œuvre, c’est son catalogue. L’un des plus beaux, des plus riches, des plus audacieux non seulement de la fiction française dans la seconde moitié du XXème siècle mais aussi des sciences humaines et sociales, notamment en sociologie, philosophie et critique littéraire. Ne citer qu’une poignée d’auteurs et de titres serait injuste vis-à-vis des absents mais la place manque pour les citer tous. On a même pu parler d’une ligne éditoriale au risque de l’uniformité des styles, en raison de la couverture typographique, blanche à liseré bleu, identique pour tous, d’une certaine « écriture blanche » commune à plusieurs auteurs, comme une musique en commun round midnight un « Autour de minuit » qui n’eut pas déplu au regretté Christian Gailly, et du désir ardent de beaucoup (Echenoz…) d’en être parce que Beckett en était puis, à la génération suivante, d’un semblable désir d’en être (Marie NDiaye…) parce que Echenoz en était et ainsi de suite. De quoi susciter à défaut une famille d’esprit.

En lui succédant, sa fille Irène Lindon a respecté et prolongé l’héritage spirituel. A 72 ans, sans héritier direct et inquiète de la transmission du trésor patrimonial que son père lui avait légué, elle s’est naturellement tournée vers Gallimard. « Chez les ploucs !… Un haut le cœur ! », a aussitôt tweeté François Bon qui y avait publié une dizaine de livres, scandalisé par ce qu’il tient pour une trahison ; il s’en explique dans une longue intervention sur Youtube qui lui permet de développer le problème de fond : quand un éditeur vend son catalogue, il vend aussi les droits des livres qu’il a publiés sans demander leur avis à ses auteurs… Pourtant, même si elles ont souvent été conflictuelles, les relations sont anciennes entre les deux éditeurs. Il est vrai que le directeur littéraire de Minuit, Georges Lambrichs, avait été recruté en 1959 par Gaston Gallimard, que plusieurs auteurs sont passés d’un catalogue à l’autre (Marie NDiaye, Jean Rouaud, Hervé Guibert…) et que certains, telle Marguerite Duras, savaient faire jouer la concurrence entre ses deux éditeurs en naviguant habilement de l’un à l’autre.

Dès lors que la grande petite maison de la rue Bernard Palissy était à vendre, le choix du groupe Gallimard, qui en assure déjà la diffusion et la distribution, s’imposait face à Hachette, Editis et autres mastodontes dont l’histoire n’a jamais eu partie liée avec les établissements Lindon&fille. P. O. L. et Verticales, entre autres filiales du groupe Madrigall au semblable profil littéraire, peuvent témoigner que, si elles ont perdu leur indépendance financière, elles ont bien conservé leur indépendance éditoriale. La logique industrielle dicte désormais son propre mantra : hors des groupes, point de salut ! Avec tout ce que la concentration suppose aussi : réduction d’effectifs, absorption de maisons par d’autres et vente par appartements en raison de la situation de monopole (c’est d’actualité avec les projets de fusion Hachette/ Editis actuellement prêtés à Vincent Bolloré). Ce qui ne sera pas le cas chez Minuit qui continuera avec neuf salariés sous la direction éditoriale de Thomas Simonnet, venu de Gallimard où il animait notamment la fameuse collection L’Arbalète. Il y aura bien sûr des synergies à la suite de cette nouvelle acquisition ; on peut supposer qu’elles vaincront quelques anciens blocages ; mais qui irait se plaindre de voir enfin paraitre les œuvres complètes de Samuel Beckett dans la collection de la Pléiade ?

(Photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

1 021 Réponses pour Au tour de Minuit

B dit: à

A propos d’Adam, le ou la photographe, ou je ne sais plus qui exactement rencontré
par le journal Le monde estimait qu’il pouvait être de part sa plastic et son éclairage intérieur être aussi beau que pas beau.

Marie Sasseur dit: à

La vieille érotomane qui boucle ses fins de mois en tirant les vers du nez, pas de sot métier, veut tout savoir et rien payer.

Spoiler.
la descente des marches de la salle de cinéma, a été ultra rapide, et sans,attendre la fin d’ Annette (à ce sujet, les effets spéciaux pour créer ce  » personnage » de dessin animé sont d’une pauvreté ahurissante) , et il y en a qui n’ont pas été dupes de ce gros coup de bluff de Leoxe, (pour les intimes).

« Son emphase et son absence de propos confinent souvent au ridicule. » Le Figaro

Marie Sasseur dit: à

Plutôt Léosse, pour ses fans.

Jean Langoncet dit: à

(Merci, renato, pour Monk, hier soir. C’était divin)

B dit: à

Je ne ramasse pas les crottes de chiens quel que soit leur sexe, leur race, leur pedigree.

Lu dans le quotidien le premier rapport rapport au film. Étrange histoire, je me demande comment je vais le percevoir quand il sera programmé ici et comment le cinéaste met en scène cette histoire d’amour filial pathologique.

B dit: à

Et pour les PCR , chère marie, la plupart pense à se moucher avant comme on se brosse les dents avant de consulter un dentiste, comme on prend un bain de siège avant le gyneco ou le proctologue. Je suis salarié et Je suis infirmière, je ne boucle pas mes fins de mois, je gagne ma vie en exerçant mon métier.

Marie Sasseur dit: à

En plus Leosse fait le dj dans son film.

Vous pouvez trouver tout cela sur YouTube.

https://youtu.be/di3mNRymKZg

So may we go ?

Of course, et a toutes jambes.

Marie Sasseur dit: à

Aie aïe aïe, séance de tirs aux buts.

Jean Langoncet dit: à

(Monk > Thelonious Monk Quartet :
Thelonious Monk, Charlie Rouse, Larry Gales, Ben Riley)

B dit: à

Holy motors fut aussi assez hermétique ou difficile à comprendre, déroutant de mon point de vue pas très élevé il est vrai,
bien qu’hyper esthétique .

Marie Sasseur dit: à

L ‘Italie en finale!
Bonheur total.

Bon minuit.

Janssen J-J dit: à

Je viens de voir ce film, pas à Cannes… mais dans mon bled, il sortait en avant première (Annette/Carax). Et puisque la SMS est déjà sur les rangs, rajoutons ceci à son propos /// une performance d’acteurs, sur la forme, et il faut saluer la considérable Marion Cotillard, et le non moins éblouissant Adam Driver. ///… J’espère qu’elle plaisante comme d’hab après avoir bu, SMS, eu la berlue sconnie, et inventé cette camisole de la noyade intégrale en pensant qu’elle pourrait passer !… S’il y a bien une seule performance là dedans, c’est la poupée Annette, une immense actrice qui, pour le coup, n’allume pas le feu dans les stades,..
De la daube intégrale, voui et c’est pas peu dire ! On se demande comment on peut programmer des films à chier pareils…,
J’y reviendrons peut-être demain matin, si j’en suis remis… Faut que j’me calme avec ma camomille… BN

D. dit: à

Rien à footre du fout.

rose dit: à

Rien à foutre du foot.

On a quand même ds le contenu journalistique du jeu d’hier au soir, ces mots « un centurion romain ».
Cela confine au délire, c’est ainsi.

rose dit: à

B dit: à
Et pour les PCR , chère marie, la plupart pense à se moucher avant comme on se brosse les dents avant de consulter un dentiste, comme on prend un bain de siège avant le gyneco ou le proctologue. Je suis salarié et Je suis infirmière, je ne boucle pas mes fins de mois, je gagne ma vie en exerçant mon métier.

(Vous allez avoir une retraite très basse. Cotisez, de manière élevée à une retraite complémentaire, as soon as possible.)
(Dans les métiers pas reconnus, pas estimés alors que de grande valeur, y’a prof et infirmiers : nous sommes les deux métiers des maillons forts traités comme dss rebuts de la société).
(Il faut savoir comment ont été traités les profs durant le Covid : comme des bêtes de somme).

Dans la vie de Sigmund Freud est traité de manière détaillée ce fait : les fosses nasales seraient le // du vagin. Pas tout compris mais directement liés.

rose dit: à

Holy Motors c’est un film poétique.

Maintenant, on a le droit de ne pas aimer le travail de Leos Carax.

rose dit: à

« Son emphase et son absence de propos confinent souvent au ridicule. » Le Figaro

Depuis nombre d’années est su le fait que l’art poétique n’est pas l’apanage des gens du Figaro.

À certains, faut du concret comme la grosse Bertha en 14.

rose dit: à

B.

ou la mise à jour des structures existantes et delabrées..comme l’enseignement public, l’hôpital public .

C’est exactement ce que vous écriviez plus haut. Belle lucidité.

JiCé..... dit: à

Mercredi 7 juillet 2021, 5h16

BACCALAUREAT
 » Les Alpes-Maritimes et le Var font mieux que le reste de la France avec 91,1% des candidats admis avant rattrapage » (Var matin)

Confirmation que les Sudistes sont bien plus mieux que les Nordistes et que le ridicule ne tue pas assez de clowns dans EN et les politiques qui s’en félicitent.

En France, sommes nous si stupides pour maintenir ce hochet idiot ? Quelle couillonnade ! Honteux…

rose dit: à

Ayant vu l’extrait avec Karl Marx, je rajouterai les policiers, corps de métier bien démoli depuis 30 ans. Les décisions de la magistrature, la royale indifférence des politiques, la roublardise des ministres successifs de l’intérieur ayant chacun contribué à un bel état de déliquescence.

Cherchez le but.
Développer un état fliqué, veillant à reléguer les citoyens dans une soumission hyper-contrôlée.

rose dit: à

Je n’aime pas Marion Cotillard qui a vattu tous les sommets aux obsèques du rockeur national.

rose dit: à

battu

Maintenant, mettre une star à l’affiche de son film, c’est appeler le succès.
On verra bien.

JiCé..... dit: à

LE BON TEMPS

C’est pas que c’était mieux, avant, mais c’était.

Tout simplement.

Y avait une bonne guerre avec les Teutons. Une par génération ou presque. Le grand père mort d’un coup de baïonnette dans une tranchée non écologique, entouré de copains, des millons de morts, ça avait bien plus de sens que mourir bêtement du COVID, non ?

Bonne journée, les petits choux !

Marie Sasseur dit: à

Ducon, jaloux, haineux, bâveux ,s’il y a un vieux boursouflé, sur ce blog, c’est bien cette ordure, de gigi/ alexa/puck/d.

J’espère lire d’autres avis sur ce film de Carax , une véritable daube, qui restera une belle performance d’acteurs, talentueuse Marion Cotillard , et impressionnant Adam Driver, quel bel homme.

rose dit: à

Beau portrait ds le Monde.fr mis à jour à 5h50 par Hervé Morin, d’Axrl Kahn, parti hier rejoindre ses jeunrsses socialistes.

(Juste étonnée qu’un père qui se suicide laisse des consignes à son fils.).

rose dit: à

« Il existe un culte Carax et on ne sait pas exactement pourquoi. »

C’est dit.
Ai vu deux, trois films.
En suis.

Marie Sasseur dit: à

Voila un secret bien gardé , ptdr.

« L’équipe du film a voulu garder le mystère entier jusqu’à la projection du film en ouverture du Festival de Cannes ce mardi 6 juillet 2021. Annette, l’héroïne du film éponyme de Léos Carax en compétition dans la sélection officielle, est une marionnette créée par une équipe de Charleville-Mézières. »

Elle devra figurer dans ce musée élyséen,  » fait chez nous », lol.

et alii dit: à

juste en passant :une remarque
La plupart des gens «est» ou «sont» ? : ne faites plus la faute !
ORTHOGRAPHE – « La plupart de son temps est consacré au travail», « la plupart des filles aiment le rose »… Les locutions sont toutes les deux correctes. Leur écriture diffère pourtant. Pour quelles raisons ? Quelles règles faut-il retenir ? Le Figaro revient sur leur bon usage.
https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/expressions-francaises/2017/10/12/37003-20171012ARTFIG00003-la-plupart-des-gens-est-ou-sont-ne-faites-plus-la-faute.php
bonne journée

Marie Sasseur dit: à

Et on n ‘a pas vu Annette monter Carlo, heu, les marches.

« Annette privée de tapis rouge

Personnage principal du film, Annette n’a pas monté les marches du festival de Cannes. Les contrats interdisent de diffuser l’image de la marionnette avant la sortie du film aux Etats-Unis fin août sur la plateforme d’Amazon Prime Video »

Jazzi dit: à

« Bac 2021 : 95,2% de bacheliers, nouveau record historique pour la filière générale »

Faut être particulièrement débile ou génial pour rater le bac !

racontpatavi dit: à

Puisque l’on me le demande :
(avant d’aller au sport sur les hauteurs viticole de C.);)

Paroles: Colette Renard. Musique: Guy Breton et Raymond Legrand (1963)

Que c’est bon d’être demoiselle
Car le soir dans mon petit lit
Quand l’étoile Vénus étincelle
Quand doucement tombe la nuit

Je me fais sucer la friandise
Je me fais caresser le gardon
Je me fais empeser la chemise
Je me fais picorer le bonbon

Je me fais frotter la péninsule
Je me fais béliner le joyau
Je me fais remplir le vestibule
Je me fais ramoner l’abricot

Je me fais farcir la mottelette
Je me fais couvrir le rigondonne
Je me fais gonfler la mouflette
Je me fais donner le picotin

Je me fais laminer l’écrevisse
Je me fais foyer le coeur fendu
Je me fais tailler la pelisse
Je me fais planter le mont velu

Je me fais briquer le casse-noisettes
Je me fais mamourer le bibelot
Je me fais sabrer la sucette
Je me fais reluire le berlingot

Je me fais gauler la mignardise
Je me fais rafraîchir le tison
Je me fais grossir la cerise
Je me fais nourrir le hérisson

Je me fais chevaucher la chosette
je me fais chatouiller le bijou
Je me fais bricoler la cliquette
Je me fais gâter le matou

Et vous me demanderez peut-être
Ce que je fais le jour durant
Oh! cela tient en peu de lettres
Le jour… je baise, tout simplement.

Bonne journée!

racontpatavi dit: à

hauteurs viticoleS!

Jazzi dit: à

Ce texte savoureux et argotique de Colette Renard est mille fois plus poétique qu’un film de Leos Carax !

Jibé dit: à

« De la daube intégrale, voui et c’est pas peu dire ! On se demande comment on peut programmer des films à chier pareils…,
J’y reviendrons peut-être demain matin, si j’en suis remis… Faut que j’me calme avec ma camomille »

j’espère que ça va mieux, JJJ, et que vous pourrez juste m’ (nous) en dire davantage, parce que, au vu de la Bande Annonce et des infos glanées ça et là, j’avais déjà les plus gros doutes. Or, j’ai assez confiance en vos jugements.
Nous partageons (by the way) le même avis sur Colum McCann, tout lu aussi.

Jibé dit: à

S’il existe un culte Carax, si on en n’est pas, on n’a plus rien à dire. C’est l’ennui avec les cultes: les croyants sont inaccessibles à la critique et les autres sont des profanateurs.

et alii dit: à

Ma première cigarette du matin après une panne: je suis mieux que fan, je suis addict

Jazzi dit: à

Une femme ou un homme qui fume ne peut pas être méchant…

et alii dit: à

merci, jazzi

Bloom dit: à

J’avais oublié de mentionner Jean Cassou, parmi les premiers auteurs de Minuit. Dans ses mémoires, Agnès Humbert parle avec respect et admiration de celui qui animait le réseau du Musée de l’Homme et qui allait devenir le gendre de Janké.
Il y a longtemps, F culture avait une émission intitulée ‘Profils perdus’. Bien dommage qu’elle ait disparu, car Jean Cassou correspond précisément à ce genre de personnalité exceptionnelle qui pour différentes raisons n’est pas au premier rang de la mémoire collective.
J’ai fait un recensement des quelques originaux de Minuit dans ma bibliothèque:
– En attendant Godot
– Les Champs d’honneur
– Dans la solitude des champs de coton
– Je m’en vais
– L’équipée malaise
– Courir
– Cinéma, Tanguy Viel
– Des Hommes, L. Mauvignier
– Grisou, G. Didi Huberman
– Eparses, ibidem
– Le proche et le lointain, Sur Shakespeare…R. Marienstras
– Shakespeare au XXIe siècle, Ibidem
– La perspective comme forme symbolique, Erwin Panofsky.

Jazzi dit: à

Quelqu’une demandait la liste des livres des éditions de Minuit adaptés au cinéma, Bloom.
Dans la tienne, seul « Des Hommes » de Laurent Mauvignier l’a été.
__________________

Jeudi 3 juin 2021
« Des hommes » de Lucas Belvaux, avec Gérard Depardieu, Catherine Frot et Jean-Pierre Darroussin, adapté du roman éponyme de Laurent Mauvignier.
Au roman choral de ce dernier succède ici un film en deux temps et beaucoup de mouvements sur la jeunesse et la vieillesse d’antihéros victimes des évènements d’Algérie. Une guerre honteuse, qui ne peut se dire, aux profonds ravages dont on mesure encore aujourd’hui les conséquences sur les deux pays belligérants. Malgré quelques éclats sensibles du réalisateur, son désir de trop vouloir nous en montrer et prouver, m’a fait ressortir de la projection plus confus que convaincus, hélas !

et alii dit: à

j’aime bien Tanguy Viel, le Paris Brest aussi

et alii dit: à

. Sauf quand il s’agit de Tanguy Viel. Parce que, comme par hasard, cet habitué des faux-semblants qui vous perdent d’abord pour mieux vous retrouver après donne rendez-vous dans un café parisien qui, pour Google Maps, existe à deux endroits différents de la même rue. Et qu’il faut d’abord se tromper d’adresse avant de le trouver assis à une table, sourire malicieux, le cheveu un peu plus blanc que la dernière fois qu’on l’a vu, pas même conscient du tour involontaire qu’il vient de jouer. Nous amener là où il le souhaite, jouer avec les fausses pistes… On serait presque tenté d’en faire une métaphore de son univers littéraire.

S’attarder sur ce lieu pourrait également faire naître une autre confusion. Etre là dans ce quartier parisien des éditeurs à discuter de la rentrée littéraire de janvier avec un auteur d’une prestigieuse maison d’édition revêt en effet toutes les apparences du conciliabule germanopratin. Ce serait oublier la distance, pas seulement physique, que Tanguy Viel, retiré en terre solognote depuis des années, met avec ce monde. Ce serait nier aussi le moment particulier de cette rencontre avec un auteur qui n’a pas encore eu l’occasion de parler de son nouveau livre. «J’ai essayé de me préparer, dit-il, mais je n’ai pas encore toutes les clés. Je les aurai quand j’aurai fait des rencontres en librairies, quand j’aurai parlé avec les journalistes. Là seulement j’aurai compris tous les ressorts du livre, ses de dispositif, pas d’appareil théorique auquel se raccrocher.

Arrêtons-nous un peu sur son œuvre pour mieux saisir l’importance de cet instant. Sept romans en vingt ans avec toujours la même écriture à la fois déliée et incisive et autant de propositions littéraires différentes. Prenons-en quelques-uns. Cinéma est celui avec lequel on l’a découvert. Tanguy Viel y faisait une relecture magistrale du film le Limier de Mankiewicz. Un exercice de style, certes, mais une façon bien à lui d’user de l’écrit pour rendre le cinéma encore plus cinématographique. Dans l’Absolue Perfection du crime ou Insoupçonnable, il nous plongeait dans l’univers du roman noir et du polar sur lequel planait la figure tutélaire d’Hitchcock, dont il se plaît souvent à rappeler les secrets de fabrication. Avec Paris-Brest, dont on verra plus tard qu’il est un cousin direct du dernier en date, il livrait sa version du roman familial. Enfin, la Disparition de Jim Sullivan était à la fois récit et roman du récit puisque son narrateur, un romancier français,
https://www.liberation.fr/livres/2017/01/06/tanguy-viel-je-me-laisse-habiter-par-des-mondes_1539595/

et alii dit: à

suite T.V.
Présenté comme ça, on pourrait le croire cantonné aux purs exercices de style. Faux-semblant une nouvelle fois car, quand dispositif il y a, c’est pour se mettre au service de l’histoire. «Je n’aime pas qu’on dise que je joue avec les codes, explique-t-il. Je n’ai aucun code, je n’ai jamais lu de polar, je crois que j’ai simplement un imaginaire très enfantin, avec des revolvers, de l’argent, des bandits et des escrocs. Dans chaque livre, je travaille avec des scènes presque matricielles qui m’habitent depuis que je suis gosse. Je ne programme rien.» Et de se souvenir de cette scène avec le directeur commercial de sa maison d’édition au moment de la sortie de l’Absolue Perfection du crime : « »Je crois, me dit-il, que le mieux, c’est d’en parler comme d’un polar bien écrit. » Et alors moi, je me dis : ah bon, c’est un polar ?»

De cette image, d’abord il dit : «Tant mieux si cela donne l’impression de maîtrise ou de virtuosité, mais ce n’est pas si vrai. Au fond, on ne sait jamais comment faire un roman, on observe après coup que la méthode est toujours la même. Et il s’agit plutôt d’une absence de méthode. Je me laisse habiter par des mondes, et entre chaque roman, cela prend du temps avant que ces mondes me repeuplent, s’agrègent et cristallisent quelque chose.» Et il précise, pour être sûr qu’il n’y ait pas de malentendu possible : «Jouer avec les codes ? Derrière le mot « jeu », il y a l’idée que mes personnages ne seraient que des marionnettes et que je serais plus intelligent qu’eux. Ce n’est jamais le cas.» Tanguy Viel dit souvent «au fond» avant de commencer ses phrases,

et alii dit: à

T.V. citation sur BABELIO pour PUCK?
et moi, j’ai dit au juge, je suis sûr qu’on partage, quelque chose qui normalement nous empêche ou nous menace,quelque chose –une conscience peut-être, et qui naît assez vite pourvu qu’on ait dans la tête ce miroir mal fixé qui fait que même Adam s’est couvert d’une feuille de vigne, quelque chose qui nous entrave, oui, mais peut-être aussi, nous honore. Et le fait est que certains en sont dépourvus, de cette chose-là, comme d’autres naissent avec un bras en moins, certains naissent atrophiés de, je ne sais pas, de…

Et le juge a dit : D’humanité ?

Oui, peut-être au fond c’est ça, d’humanité.
https://www.babelio.com/auteur/Tanguy-Viel/2060

lmd dit: à

Je m’étonne qu’ici, à propos des Editions de Minuit on ne mentionne guère Claude Simon, tout entier chez Minuit, prix Nobel incontesté et Pléiadisé sans attendre.

et alii dit: à

et pas de Toussaint?

et alii dit: à

TOUSSAINT:encore une histoire belge!

Jazzi dit: à

Claude Simon est hors concours, lmd !
Dimanche, nous promenant entre le 19e et le 20 arr. avec Hector (je lui ai fait découvrir la Butte Bergeyre, qu’il ne connaissait pas), nous avons traversé une cité d’artistes, qui faisaient la fête.
Là, dans une bibliothèque improvisée, j’ai trouvé et emporté « L’Acacia » de Claude Simon, version poche des éditions de Minuit, en très bon état, et
« Thérèse Desqueyroux » de François Mauriac, dans une vieille édition de poche datée de 1969.
Bingo !
Ils sont désormais en bonne place dans mes prochaines (re)lecture…

Jazzi dit: à

relectures…

Soleil vert dit: à

« Faut-il y voir le jeu de l’auteur soucieux de donner une perspective supplémentaire aux scénarios de science-fiction ou d’horreur dont il est spécialiste ça a l’air très compliqué, pourtant, je ne dors plus »

Les Somnambules, Chuck Wendig : je ne connais pas; j’ai lu quelques recensements : une vision glaçante du monde contemporain (enfin américano-centré), une intrigue prenante, quelques situations convenues, enfin bref le prototype du best seller façon Le Fléau de King

puck dit: à

Marie Sasseur dit: à

Ducon, jaloux, haineux, bâveux ,s’il y a un vieux boursouflé, sur ce blog, c’est bien cette ordure, de gigi/ alexa/puck/d.
 »

????

Sasseur !!!!!!!!!

qu’est-ce que tu veux, l’humanité est ainsi qu’elle se présente à nous dans toute sa diversité.

tout le monde ne peut pas avoir votre bonté, votre tolérance, cette empathie et cet amour du prochain, un mix de sagesse antique et d’amour chrétien. Jamais un mot plus haut que l’autre, toujours à tendre la main aux plus désespérés pour leur apporter cette aide claire et précieuse comme un verre d’eau fraiche tendu à celui qui travaille dur sous le soleil pesant.

Je me suis permis de te composer un petit poème dédié à votre humanisme et votre bonté naturelle :

Elle est à toi, cette chanson
Toi la Sasseur qui, sans façon
M’as donné quatre bouts de bois
Quand dans ma vie il faisait froid
Toi qui m’as donné du feu quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
M’avaient fermé la porte au nez
Ce n’était rien qu’un feu de bois
Mais il m’avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
À la manière d’un feu de joie
Toi, l’Auvergnat quand tu mourras
Quand le croque-mort t’emportera
Qu’il te conduise, à travers ciel
Au Père éternel

Sinon quand tu auras fini de prendre les autres pour des cons envoie nous un signal !

Marie Sasseur dit: à

@Sinon quand tu auras fini de prendre les autres pour des cons envoie nous un signal !

Coucou ducon, je l’ai déjà écrit, il n’y a plus que ta mère qui ne te reconnait plus dans ton addiction bien gore.

puck dit: à

Sasseur !!!! demande à Jibé ! pour lui ma mère était déjà une alcoolique et c’est pour ça qu’elle a mis au monde un dégénéré !

faudrait voir à vous mettre d’accord entre vous !

sûr que toi tes parents seraient fiers de toi s’ils lisaient tes commentaires.

Marie Sasseur dit: à

Ducon, next,

J’attends un commentaire bien craxeux, en défense, lol.

puck dit: à

Sasseur je sais pas me défendre, quand on m’insulte je tends l’autre joue et je prie Dieu pour que, dans on infinie bonté, il vous accorde son pardon.

Jazzi dit: à

Rectificatif à la chanson : remplacer « Toi, l’Auvergnat quand tu mourras » par « Toi, la Sasseur etc. »

puck dit: à

et alii c’est pas nouveau, les suisses ont toujours eu leur propre grammaire.
par exemple que un mafieux ou un politique se pointe dans une banque suisse avec une valise remplie de billets, les suisses disent de lui que c’est un investisseur, bon père de famille, soucieux de placer son capital. c’est leur côté « calviniste ».

puck dit: à

c’est même pour cette seule raison qu’au Vatican ils ont pris des gardes suisses.

et alii dit: à

d’accord puck,maqis chez les suisses, minuit, c’est minuit, non?

Janssen J-J dit: à

Plus au calme du matin (7.7.21@ 11.51) Pourquoi pareille fureur à la sortie de ce film d’« Annette », projeté en avant-première ?… Tout le monde se lève !
Parce que je n’ai pas bien compris les raisons d’avoir été trompé de part en part, tel le naïf aux 40 enfants du cinéma. Parce que jamais je n’aurais dû m’énerver ainsi jusqu’à la fin, il aurait mieux valu se casser au bout de dix minutes…
Parce que pas une seule fois, je n’ai saisi l’intérêt de ce film, censé pourtant en avoir, du sens…, sinon c’est juste pas possible !, ou alors ils sont malades.
Parce qu’apparemment, c’était une « tragédie musicale » à défaut d’avoir été une comédie musicale chantée et dansée conchiée… sur Las Vegas, Nevada…
Parce que c’était un naufrage programmé, celui d’Hollywood, du Titanic de Caprio ou de Moby Dick, de l’après Me#too d’H. Weinstein ou de Greta Thunberg, mais aussi de la presse pipole dans l’énième version futile, factice, vide, d’un monde du spectacle sans espoir de salut, vu la force du mécanisme de la désublimation répressive, toujours là.
Parce que son orchestrateur nombriliste, le DJ Léos des Sparks n’avait pas un Carax de bon sens, à nous présenter son maestro à la direction ridicule, sans compter bien sûr le trio d’ET & ses deux géniteurs improbables. « Papa a tué maman ! non ! je ne peux pas ni ne veux leur pardonner ».
Parce que l’amoralisme du film résidait dans le parti pris du grand n’importe quoi de la provocation gratuite hallucinée. Certainement pas dans la recherche d’une voie pour le sauver de l’homicide, du féminicide, de « l’exploitation » pornographique des enfants dévorés par le capitalisme du sauvage, ou de la réversibilité des foules sentimentales hystérisées par la force du trumpisme galopant… Bref,
Parce que l’esthétique (?) de ce tout petit film français lancé à l’assaut n’était pas de taille et rien moins qu’obscène et ragoutante.
Parce qu’on a rarement vu des interprètes aussi peu crédibles, aussi laids et aussi mauvais dans leurs non rôles respectifs.
Parce que, parce que… – ce genre de mélo à la sauce béchamelle allégée… ne peut susciter qu’un absolu dégoût, un élémentaire besoin de révolte pour se nettoyer de ce « foutage de gueule » au monde qui devrait dire merci bien !… Eh bin non ! Je marchons point.
Et maintenant, cher.es erdélien.nes, édifiez-moi !…, en me racontant autre chose qui me dépasserait et apaiserait ma fureur… le cas échéant. Suis prêt, toutes ouïes écarquillées, Bàv.

puck dit: à

3j vous avez encore oublié de prendre vos anxiolytiques ce matin ?

Janssen J-J dit: à

avant de poster ce petit mot sur le film, j’avais pas relevé les filets…
Merci Jibé, merci RPTV (pour le délicieux texte chipie de Colette R), merci rôz et jazmn, et toujours pas merci pour SMS, la tocarde héroïque…
Bàv,

Marie Sasseur dit: à

L’héroïsme a tout prendre, consistait à quitter cette mauvaise séance craxiste, sans demander son reste, tant les grosses ficelles n’étaient pas que celles de la marionnette.
Et j’en suis fière.

Janssen J-J dit: à

Ah oui Puck je vous avais oublié, je vous oublie souvent, je sais pas trop pourquoi, alors que vous n’êtes pas si mauvais que ça, finalement… Merci, oui mon traitement à la Fluoxétine a des ratés en ce moment, je reconnais que c’est pas très malin de ne pas toujours respecter la posologie, ça provoque des RDR, surtout au cinéma…
Et je vous RPMV…

Janssen J-J dit: à

@ Bettino craxiste ?… ou Leos caraxiste ?…
Faudrait aller voir les films avant de les vilipender, en restant sur les marches du foot, ma fille !
Bàv,

Bloom dit: à

livres des éditions de Minuit adaptés au cinéma

Celui de Tanguy Viel, ‘Cinéma’, véritable petit joyau, ne le sera jamais: il porte justement sur un film culte de Joseph Mankiewicz, Sleuth/Le Limier, et la confrontation au sommet entre Lawrence Olivier & Michael Caine.
Excellent « roman ».

puck dit: à

Janssen J-J dit: à

Ah oui Puck je vous avais oublié, je vous oublie souvent
 »

ah bon. et c’est quoi pour vous « souvent » ? c’est beaucoup plus qu’un brin ?

Jazzi dit: à

Les festivals reprennent timidement : Avignon, Cannes…
Ambiance post covid !

puck dit: à

en fait le truc qui manque le plus aux français c’est l’esprit pionnier.

Jazzi dit: à

Chute grave d’un cycliste allemand du tour de France, en sang, du côté des Fontaines de Vaucluse, qui a déclaré forfait !

Jazzi dit: à

Les Français ont l’esprit croisades, puck !
Moi j’achète mes pissaladières aux anchois chez Picard, pas mauvaises…

puck dit: à

Jazzi dit: à

Les festivals reprennent timidement : Avignon, Cannes…
Ambiance post covid !
 »

ouai même sur le blogapassou il y règne une ambiance poste covide.

Jazzi, tu sais avec tous ces variants la poste elle risque d’avoir pas mal de retard.

je sais pas ce qu’ils y foutent les chinois dans leurs labos p4, mais sur ce coup ils auraient mieux d’en rester à leur révolution culturelle.

le capitalisme c’est comme la clope : ça tue énormément.

Jazzi dit: à

ça tue ou ça pue, puck ?

Marie Sasseur dit: à

Je lis des commentaires qui commencent à affluer, de ceux qui se sont crus obligés de rester jusqu’a la fin de cette grosse farce débile de leosse, en ayant l’impression de vivre un supplice, et dont l’ « abyss » n’a de profond que l’ennui. C’est rassurant.

Je conserve mon admiration pour le jeu d’acteurs de Marion Cotillard et Adam Driver, quel bel homme, qui étaient à l’origine de cette idée folle de retourner au ciné, un soir où les Azzurri étaient sur le terrain.

puck dit: à

Jazzi dit: à

ça tue ou ça pue, puck ?
 »

disons que du temps de Mao les chinois ils se tuaient qu’entre eux.

avec un labo p4 ça prend de suite une autre dimension genre exportation plus internationale.

même les économistes ils disent que la Chine c’est devenu l’atelier du monde.

Jazzi dit: à

Ici, Alexia Neuhoff est morte hier dans l’après-midi.
De profundis !

puck dit: à

Jazzi dit: à

Ici, Alexia Neuhoff est morte hier dans l’après-midi.
 »

d’une crise cardiaque après avoir lu ta dernière critique cinéma.

Jazzi dit: à

Tu crois que nous aussi on devrait envoyer (déporter) nos intellectuels à la campagne, puck ?

et alii dit: à

ET MEFIEZ VOUS DU TRAMADOL? APPRECIE PARAÏT-IL PAR LES CYCLISTES MAIS QUI LES ferait chuter de »sommeil »
bonne journée

puck dit: à

Jazzi pas la peine ils sont déjà tous dans le Lubéron.

puck dit: à

si Camus était parti s’installer dans le Languedoc Gordes et Loumarin seraient pas devenues ce qu’elles sont.

le destin d’une région tient à très peu, ça tient à un brin.

puck dit: à

LouRmarin

et alii dit: à

« L’abstention, devenue le mode d’expression de la majorité des électeurs, est un silence politique qui vaut de l’or »
QUOI? l’abstention, c’est le veau d’or?

puck dit: à

quand on voit tous ces supporters de foot dans leurs gradins on se demande si on devrait leur laisser le droit de voter.

par contre ceux qui sont en été dans les gradins à Aix, Orange ou Avignon eux c’est sûr qu’on devrait leur retirer le droit de vote.

les supporters danois au moins eux ils se déguisent vikings ! alors que ceux qui vont écouter Lohengrin ils sont en smoking et espadrilles, quand c’est pas smoking + baskets Nike, ce qui est un manque de gout évident.

enfin il me semble.

Bloom dit: à

Qu’est-ce qui se trame à Dole? A l’est dédain?
Pourquoi cet automobiliste m’a-t-il lancé un ‘Brèves cathares!’?
Le monde est hostile…

puck dit: à

Thelonious Monk était considéré comme l’intellectuel du jazz, le « Einstein » du jazz, c’est vrai que « round midnight » est un pur chef d’oeuvre d’intelligence musicale, avec ses 6 bémols à la clé (tonalité de sol bémol) le morceau est écrit en mi bémol mineur, sa descente d’un demi ton de la 4ème mesure : si m7 mi7 – sibm7 mib7 placée dans cette architecture où tout n’est qu’oppositions entre symétire et altération c’est un truc absolument prodiguex.

Monk n’était pas qu’un musicien c’était un génie ,il n’y avait qu’un autre génie pour tirer toute l’essence de ce chef d’eoeuvre de l’ami Thelonious :

https://www.youtube.com/watch?v=MOm17yw__6U

Janssen J-J dit: à

@ BL // Han KanG, 3J, unE excellentE auteurE.

Merci, ai bien noté… Je vais voir ce qu’ils me proposent, chez Leclerc parmi ces 5 traduits :

>- Les Chiens au soleil couchant, in Cocktail Sugar et autres nouvelles de Corée, éd. Zulma, traduction sous la direction de Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet (2011) [titre original : 해질녘에 개들은 어떤기분일까. (1999)]
>- Pars, le vent se lève, traduit par Lee Tae-yeon et Geneviève Roux-Faucard, éditions Decrescenzo (2014), Prix de la traduction LTI Korea 2015, (ISBN 9782367270142)
> – La Végétarienne, traduit par Jeong Eun-Jin, Jacques Batilliot, éditions Le Serpent à Plumes (2015), (ISBN 979-1094680032)
> – Celui qui revient, traduit par Jeong Eun-Jin, Jacques Batilliot, éditions Le Serpent à Plumes (2016), (ISBN 979-1094680100)
> – Leçons de grec, traduit par Jeong Eun-Jin, Jacques Batilliot, éditions Le Serpent à Plumes (2017), (ISBN 979-10-97390-00-6)

Bàv,

Alexia Neuhoff dit: à

Jazzi dit: à
Ici, Alexia Neuhoff est morte hier dans l’après-midi.

Mais j’ai laissé un message : « B. m’a tuer ».

et alii dit: à

SUR LIB2
Tour de France
L’antidouleur, prisé des coureurs jusqu’à la dépendance, a une fâcheuse tendance à endormir… d’où des chutes. Il devrait être bientôt banni du Tour.
Originaire de Corée du Sud, Young-Deok Seo réalise d’incroyables sculptures humaines en utilisant uniquement des chaînes de vélo. Ses différentes créations sont, pour la plupart, en taille réelle, et malgré le fait qu’il utilise un support des plus communs, il parvient à créer des sculptures délicates et pleines de détails.
https://creapills.com/younk-deok-seo-sculptures-humaines-chaines-velo-20180926

lmd dit: à

puck, oui ‘Round About Midnight était sur l’album … genius of modern music …
https://www.youtube.com/watch?v=Xz6UnvHkxX8
(…et, oui, j’ai entendu Monk à Marseille en concert ; mais il n’était pas très vaillant…).

Janssen J-J dit: à

« morte dans l’aprèm » ? … mais ressuscitée de Cannes, au ‘tit matin ?
Furax Hemingway (vamos a nadar juntos en la playa, AN – SMS),

Alexia Neuhoff dit: à

Sí señor, solo para ahogarla.

Janssen J-J dit: à

Peuton faire une dernière fois le point entre au sujet du projet de vaccination obligatoire pour tous les personnels soignants dans une premier temps.

Question liminaire au panel : « Vous-même, avez-vous été vacciné ? A/ oui, deux fois ;
B/ oui, une fois,
C/ non pas encore,
D/ non, jamais ».

*Cocher une seule réponse par erdélien.ne
* iL EST POSSIBLE DE JUSTIFIER VOTRE CHOIX PAR ECRIT
——–
Q A – je suis CONTRE, /// car ce serait une atteinte grave à ma liberté de conscience

Q B – je suis POUR, /// car cela obéirait à un enjeu de santé publique collectif supérieur à la défense de la liberté de conscience de chacun

Q C – je ne SAIS PAS, /// car il me parait trop tôt pour me prononcer de manière éclairée

Q D – je REFUSE de me prononcer,/ car cela ne regarde personne d’autre que moi.
———

Réponse de JJJ = B

Justification :
je suis pour B, car cela ne me parait pas incompatible avec A, vu que je me suis fait vacciner volontairement, et que je n’ai pas eu le choix de m’y soustraire, lors d’autres vaccins obligatoires par le passé.
Je suis pour B, car je crois que la vaccination pour tous les personnels soignants exposés sera un meilleur gage de prévention de la pandémie mieux jugulée.
Je suis contre D, car il importe que tout le monde rende publique son opinion, à commencer par soi-même de façon à pouvoir en être être redevable à la société.
Je suis contre C,… car le principe de précaution inhibiteur ne doit pas servir d’excuse à l’incertitude de l’impact de la mesure, car, à ce compte là, on risque de renvoyer la certitude aux calendes grecques. Or, il faut faire urgemment preuve de solidarité générale, face à ladite incertitude contre laquelle « la recherche fondamentale et appliquée  » offre aujourd’hui de solides garanties, en dépit des fake-news complotistes assurées du contraire //

Bàv, puck.

Janssen J-J dit: à

@ Sí señor, solo para ahogarla.

c rassurant ! suis rassuré !…

Comme le dit la morale du film de Leos K K, il faut toujours noyer en soi le génie musicien que l’humoriste jaloux n’a pas su cultiver jusqu’au boute !

Jibé dit: à

Merci moultes JJJ pour ce commentaire éclairé et furax encore de ce film (Annette). Eclairé bien que furax, devrais-je dire, car vous développez fort bien les motivations de ladite furaxitude.
Je n’avais guère envie de voir ce film, parce que je suis difficile en matière de comédies et tragédies musicales, genre qui ne supporte pas le médiocre. C’est bon ou c’est nul, pour une fois j’admets le binaire. Vous auriez dû sortir avant la fin, dans ces cas là, on se rend vite compte s’il y a supercherie. Mais peut-être n’aviez vous pas les clefs de la voiture, à moins qu’une curiosité du néant…
Merci en tout cas (rptv, merci, oui oui) et bonne fin de journée.

Jazzi dit: à

Que près de la moitié du personnel des Ehpad ne soit pas vaccinée, vu les dégâts passés et comptabilisés, c’est limite d’être qualifié de crime contre l’humanité !

Jibé dit: à

JJJ
Je vais même répondre à votre questionnaire:
A pour la question liminaire
B pour LA question, à cause de l’enjeu: il faut qu’on en sorte de ce truc, et on n’en sortira pas tant que l’immunité ne sera pas atteinte. Ce qui est plus rapide par la vaccination que sans vaccination
En outre, ce problème de luxueux me défrise: nous avons enfin des vaccins, tandis que l’Afrique pointe avec 1% de vaccinés et qu’Haïti (en plein désastre politique, toujours)n’a même pas commencé. Et on s’autorise à la fine bouche! Pour des raisons de confort, des rumeurs sur la complaisance pour les labos, de doutes sur la qualité des produits. Mais on a pas que ça à fout.re, bondieu, ça urge.
Même si j’entends que les « classes défavorisées » sont plus sensibles aux thèses complotistes anti-vaccinales, je me refuse à globaliser.
Des antivax, il y en a partout.Les soignants sont exposés, ils exposent des malades à leurs charges virales, donc vaccin. C’est la solidarité, pépère. Je le leur dis avec amitié et fraternité et au nom même de.

Jibé dit: à

JJJ
je vois juste maintenant que je vous aurais conseillé de sortir, ce que l’autre qualifie d’héroïsme (mdr, comme qu’elle dit). Mais pas pour l’héroïsme, juste pour éviter l’arythmie, c’est pas bon.

Marie Sasseur dit: à

La jibe, risée de ses étudiants, qui eux n’ont pas le choix de sortir. Les pauvres.

Jibé dit: à

Bloom
c’est bien agréable de lire le nom de Jean Cassou. Je le pensais auteurs Gallimard mais non, you’re right of course, il a publié poésie et romans chez Minuit, et chez Gallimard.
Les trente trois sonnets composés en secret (NRF) valent qu’on les cite.

Jibé dit: à

auteur Gallimard, sans s!

Jibé dit: à

mais si mais si messie, ils peuvent sortir, ils peuvent même éteindre, zapper, effacer, forwarder, caviarder, sous-traiter,… c’est 2021 et c’est covid.

Bloom dit: à

Je vais aller y voir, Jibé. J’ai écouté toute une série d’émissions réalisées en 1964 sur la Résistance et l’une d’entre elle était consacrée, en partie à Minuit & à ce grand monsieur injustement oublié.
Bien à vous!

et alii dit: à

avec vos élèves:c’est pour les jeunes;
La Belle Harangue, fête de l’écriture et de la parole

et alii dit: à

et voilà pour vous:
Un groupe de chercheurs canadiens a mis au point un outil permettant de calculer les risques de démence. Gratuite et accessible en ligne, cette « calculatrice » est destinée aux personnes âgées de plus de 55 ans.
cet outil baptisé DemPoRT, les scientifiques de l’hôpital et de l’université d’Ottawa, ainsi que de l’Institut de recherche Bruyère et de l’ICES (Institute for Clinical Evaluative Sciences) ont développé un

Bloom dit: à

Yep, Jibé.
Pré-Paxton, mais avec une incroyable richesse de témoignages.

puck dit: à

lmd : yes ! ce morceau est juste un blues en 4 parties de 8 mesures, avec une mélodie (une « romance ») qui parait simple quand on l’écoute, et pourtant même l’immense Miles Davis disait que c’était pour lui un des morceaux les plus difficiles à jouer.

Pourquoi ? parce que c’est comme si cette construction était constituée d’un empilement d’éléments qui n’avaient rien en commun et qui pourtant s’emboitent les unes aux autres d’une façon logique et naturelle.

Le truc génial est que cette pièce n’a pas fini de vivre, aujourd’hui des jeunes compositeurs comme le génial Romain Collin (un français qui vit à NY) s’en emparent et le dissèquent, et demain d’autres jeunes continueront, et dans des siècles cette romance simple et bête comme chou continuera d’intriguer, d’étonner, de surprendre et d’émouvoir :

https://www.youtube.com/watch?v=y8JUZaGh1d4

Alexia Neuhoff dit: à

puck dit: à

« Pourquoi ? parce que c’est comme si cette construction était constituée d’un empilement d’éléments qui n’avaient rien en commun et qui pourtant s’emboitent les unes aux autres d’une façon logique et naturelle. »

On est toujours sur Lego Scarax ?

puck dit: à

lmd : autre arrangement d’un musicien français (Roland Dyens) pour guitare classique qui fait ressortir la polyphonie à l’intérieur de cette grille d’accords altérés qui flirtent avec l’atonal (tonalité a été modifiée) :

https://www.youtube.com/watch?v=SD7_1UXFY5o

Alexia Neuhoff dit: à

La philo, les arts, la littérature, la politique, la théologie, etc. etc. la musique… on tient* notre Puc de la Mirandole.
* ou on ne le tient plus

D. dit: à

Gratuite et accessible en ligne, cette « calculatrice » est destinée aux personnes âgées de plus de 55 ans.

C’est pour toi, Bérénice. Si tu peux me dire quel score tu as fait.

D. dit: à

Depuis 1 an et demi de covid, seule 1 personne sur 2000 dans la population mondiale en est morte.

et alii dit: à

puc de l’ami Randolph Hearst,!

Janssen J-J dit: à

Voyez-vous un lien entre l’écrivain américain John Steinbeck et le 1er ministre slovène, Janez Jansa ? –
Si vous calez, consulter A-S Mercier, en p. 8 du journal emplumé de la semaine…, (ou SMS//AN). Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ Depuis 1 an et demi de covid, seule 1 personne sur 2000 dans la population mondiale en est morte.

Comme d’habitude, puck, cette phrase est SOUVENT incompréhensible à cause de sa polysémie. Pourriez-vous nous en décrypter l’univocité du sens, s’il y en a un ? Merci.
/ Le soir, on ne sait pas toujours trop quoi manger /

renato dit: à

Et patati et patata… entre temps : « Du « champignon noir » au Candida auris : ce que l’on sait de la nouvelle propagation de la mycose mortelle liée à la pandémie ».

renato dit: à

« La tragédie, c’est qu’il n’y a plus d’êtres humains, il y a d’étranges machines qui se cognent les unes aux autres ».
Pier Paolo Pasolini, Dernière interview

Janssen J-J dit: à

gin-fizz ou gin-tonic sur la candidose, PPP ? Tchinz !

renato dit: à

« Le soir, on ne sait pas toujours trop quoi manger »

Essayez ça :
4 œufs
8 tranches de pain de campagne
3/4 de bouillon
30 g de beurre
parmesan râpé
sel
Faites fondre le beurre dans une poêle et faites dorer les tranches de pain des deux côtés.
Disposez les tranches de pain au fond de petits plats individuels, cassez un œuf sur le dessus, ajoutez un peu de sel, versez le bouillon bouillant et saupoudrez abondamment de parmesan râpé.
Placez les plats dans un four chaud à 160° C, en les laissant pendant les minutes nécessaires pour que les blancs d’œufs se figent et que le parmesan commence à se ficeler.
Retirez et servez immédiatement.

renato dit: à

Martini very dry, c’est plus agréable.

rose dit: à

bonne fin de journée.

Jazzi dit: à
Que près de la moitié du personnel des Ehpad ne soit pas vaccinée, vu les dégâts passés et comptabilisés, c’est limite d’être qualifié de crime contre l’humanité !

Oui.
La liberté individuelle.
La citoyenneté après.

renato dit: à

(Le Martini Very Dry est la version très sèche du Martini. Se prépare en mélangeant du Martini dry (1 part) dans le verre à mélange avec de la glace, puis en jetant le Martini et la glace et en mélangeant de la même manière 12 parts de gin et 1 part de Martini dry.)

rose dit: à

Questionnaire

B johnson and johson

B esprit collectif

Je n’ai pas eunle choix : vaccinée je voyais ma.mère dzux hzures, pas vaccinée 10 mn.

Bilan : pas de regrets.

Mais, je suis contre obliger les gens à se faire vacciner.
Il s’agut d’un cheminement intérieur.

Claudio Bahia dit: à

@ Soleil Vert : Les Somnambules, Chuck Wendig :

J’ai un livre sur mes étagères qui a pour titre « Les Somnambules », mais l’auteur s’appelle Christopher Clarck……………?

renato dit: à

Chuck Wendig ; Christopher Clarck :

J’ai en mémoire Les Somnambules de Hermann Broch.

et alii dit: à

on ne peut pas toujours savoir si on sera en « contact » avec des gens fragiles; donc il vaut mieux se faire vacciner pour être libre de les voir

Jazzi dit: à

« Je n’ai pas eu le choix : vaccinée je voyais ma.mère douze heures, pas vaccinée 10 mn. »

La règle voudrait alors que pour travailler en Ehpad : vacciné, oui, pas vacciné, viré, rose !

puck dit: à

Janssen J-J dit: à

@ Depuis 1 an et demi de covid, seule 1 personne sur 2000 dans la population mondiale en est morte.

Comme d’habitude, puck, cette phrase est SOUVENT incompréhensible à cause de sa polysémie. Pourriez-vous nous en décrypter l’univocité du sens, s’il y en a un ? Merci.
 »

bien sûr très cher ami, avec le plus grand plaisir n’est-ce pas, car si je ne trompe point c’est bien ici le cirque où se jouent les numéros des singes savants !

vous dites qu’elle souvent incompréhensible, je pense pour ma part que vous auriez pu tout aussi bien dire qu’elle est souvent un brin incompréhensible.

et là je me permets d’attirer votre attention sur cette distance qui sépare le souvent du un brin, afin que vous comprenassiez mieux que le fait de dire « souvent un brin » et non pas vous l’aurez noté j’espère le « un brin souvent » peut quelque peu à la fois surprendre et décontenancer le lecteur, et je vous connais assez 3j pour savoir que quelque chose au plus profond de vous-même ne souhaite pas décontenancer vos lecteurs.

pour conclure n’est-ce pas, je vous conseillerais juste de ne pas oubliez de prendre vos antidépresseurs comme vous l’a prescrit le vétérinaire que vous solliciter pour soigner vos poules.

1 le matin et 2 le soir.

puck dit: à

j’espère que la prof de service est allée dormir sinon je vais encore me faire allumer grave.

puck dit: à

« le vétérinaire que vous solliciter »

celle-là est trop jolie pour me la reprocher parce qu’il y a les poules juste après.

puck dit: à

Alexia Neuhoff dit: à

La philo, les arts, la littérature, la politique, la théologie, etc. etc. la musique… on tient* notre Puc de la Mirandole.
* ou on ne le tient plus
 »

exact !

et en plus je sais dire le mot « figue » en 60 langues et dialectes africains !

sur ce coup vous êtes battue !

Janssen J-J dit: à

@ aux circassiens… Tant que vous évoquerez mes poules avec autant de généreuse bienveillance orthographique, je vous aimerai. J’espère n’avoir pas commis de fautes dans cette déclaration, elles seraient beaucoup trop chagrinées de devoir vous décevoir un brin au nom de leur maître. Je n’oublierai pas mes dépressurisateurs, merci de m’en rappeler l’ordre exact : 2 le matin et 1 le soir… BN,
(DG et OP) : https://www.youtube.com/watch?v=1KzdS48Lb_I

Janssen J-J dit: à

@ et je vous connais assez 3j pour savoir que quelque chose au plus profond de vous-même ne souhaite pas décontenancer vos lecteurs.
____
Oui, exactement. Mais quelle est cette chose au fond de moi que vous connaissez si bien, puck ?
Merci de m’aider à l’éclaircie de mes propres ténèbres.
Car comme le disait Miguel de Unamuno dans « Le sentiment tragique de la vie », n’est-ce pas : on ne se connait soi-même que grâce à l’empathie intéressée que nous accordent de temps à autres nos pires ennemis (c’ une citation de mémoire, SGDGE).
Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ Haïti (en plein désastre politique, toujours)
et j’apprends ce soir que leur président vient d’être assassiné !…
https://www.francetvinfo.fr/monde/haiti-le-president-jovenel-moise-a-ete-assassine-par-un-commando-annonce-le-premier-ministre_4693083.html
Depuis les Duvalier, puis le pasteur corrompu et dictatorial, et le terremoto, ce pauvre pays aura décidément connu toutes les pluies de criquets bibliques. Pourquoi Dieu a-t-il décidé de le maudire ainsi, D. ?

D. dit: à

Dieu est incapable de maudire, JJJ.
Maudire veut dire mal dire. Dieu ne dit jamais rien de mal.
Haiti se maudit lui-même devnt Dieu, à l’échelle de la nation, des familles, des clans et des individus qui pratiquent le culte Vaudou. Ce n’est pas plus compliqué que ça.

D. dit: à

Dieu écoute ceux qui l’invoquent en vérité et de détourne de ceux qui invoquent des entités démoniaques. Est-ce si difficile à comprendre ?

D. dit: à

Essayez ça :
4 œufs
8 tranches de pain de campagne
3/4 de bouillon
30 g de beurre
parmesan râpé
sel
Faites fondre le beurre dans une poêle et faites dorer les tranches de pain des deux côtés.
Disposez les tranches de pain au fond de petits plats individuels, cassez un œuf sur le dessus, ajoutez un peu de sel, versez le bouillon bouillant et saupoudrez abondamment de parmesan râpé.
Placez les plats dans un four chaud à 160° C, en les laissant pendant les minutes nécessaires pour que les blancs d’œufs se figent et que le parmesan commence à se ficeler.
Retirez et servez immédiatement.

Ça doit être bon mais trop de sucres lents en raisin du pain.

Janssen J-J dit: à

Lucky Ferri exècre six spécimens d’écologistes : le collapsologue, le décroissant, le développementaliste durable, l’écoféministe, le véganiste et le décolonialiste. Il nous apprend que seul l’éco-moderniste sauvera la planète en montrant ses muscles capitalistes sur le marché. Autrement dit, il y aurait place pour la possibilité d’une île de la croissance infinie dans un monde fini. SUffirait de ne fabriquer que des objets perpétuellement recyclables….
Luc…, ou la fabrication du crétin intégral, en somme (20 euros, c pas cher payé pour une idée, Régis !).

D. dit: à

Tu sais où tu peux te la mettre, ton univocitê du sens ?

D. dit: à

renato a bien raison avec son Martini dry.
Je le soutiens là-dessus

Janssen J-J dit: à

J’ai du mal à comprendre les intentions de D.ieu, telles que vous vous en faites le ‘gabriel attal’ ou la ‘sibeth ndiaye’….

https://www.google.com/search?q=sibeth+ndiaye&client=firefox-b-d&tbm=isch&source=iu&ictx=1&fir=U7gRnK4NQeuswM%252C5bgD-pJl0I2lqM%252C%252Fg%252F11fy4v7rxn&vet=1&usg=AI4_-kTn6P02dsvZNcewV50g5xX42ssUTA&sa=X&ved=2ahUKEwil6NPI6NHxAhUS1BoKHRfPDOoQ_B16BAg9EAI&biw=1600&bih=747#imgrc=U7gRnK4NQeuswM

Je suis difficile à convaincre de nature, je vous prie de BVM’eE par avance. Merci.

Janssen J-J dit: à

@ Tu sais où tu peux te la mettre, ton univocitê du sens ?

Dans un sens contraire à votre vulgarité, peut-être ? .. Vous ne devriez pas sortir du bois en montrant votre vraie nature, D… Dieu n’aime pas cet aspect de votre démonisme incoercible. SALAFOUMAL pour notre télévangéliste erdélien azimuthé…
Bon, je sors… voir CT qui m’attend à l’univ. d’été de Rouen ! et Ch. qui s’apprête à aller visiter les Vieilles Charrues.
Bàv,

renato dit: à

Oups ! « 4 œufs / 8 tranches de pain de campagne » — pour 4 personnes est resté dans le clavier. Pardon, etc.

D. dit: à

C’est la merde à Dubaï.

MC dit: à

Tout à fait d’accord JB . Ces Trente-et-un Sonnets tirés à petit nombre valent qu’on les lise;
Bien à vous.
MC

rose dit: à

La règle voudrait alors que pour travailler en Ehpad : vacciné, oui, pas vacciné, viré, rose !

Deux heures versus dix minutes.

Les gens se virent tout seuls jazzi. Le turn-over est inouï.
Quel milieu décadent.
Restent ma mère et moi.
Quatre dingos.
La dirlo.
Vaccin ou pas, on assiste à la fin d’un monde.

rose dit: à

Angleterre-Italie.
Ça promet.

Chez moi, les hurlements sur la place du bourg avec écran géant.

rose dit: à

La stupéfaction de lire que la commanditaire prend 3 ans alors que l’exécuteur trente : les hommes montés par les femmes, le cauchemar ; et la responsabilité d’icelles sous-estimée.

rose dit: à

Le type en congé maladie covid 19, depuis novembre 2020, élu aux régionales.
Sa médiocrité, sa paresse légendaire, en font un homme politique élu.

rose dit: à

Patrick Chamoiseau
Et Dany Laferrière

rose dit: à

Ai trouvé une recette sur la maltraitance des aubergines qui dépasse celle rencontrée dans les ehpad.
Tellement outrée que j’en ai cliqué sur accepter toutes les publicités.
L’aubergine à marier avec la tomate et point barre.
Ces gens, infoutus de cuisiner et qui collent du curry partout et parsèment les aubergines de graines de sésame :
Pour la liberté des aubergines !
Révolution.

rose dit: à

Nota bene :
Ai tenté de nouer la conversation sur Sigmund avec un médecin cultivé et retraité, ehpadisé, las.
Échec total.
M’a dit qu’il a fait sa thèse sur l’organique et qu’il ne connaît rien à la psychanalyse.
Comment est-ce possible ?
Cela l’est.

rose dit: à

Dans la biographie romancée La vie de Sigmund Freud, peu de choses sur sa vie privée, beaucoup sur sa vie professionnelle, son oeuvre qui l’a animé sa vie durant.

Minna la petite sœur de Martha est partie avec Sigmund à Rome et deux fois avec lui prendre les eaux dans des stations pour.
Son drame est d’avoir été amoureuse jeune fille, en même temps que sa soeur Martha d’un jeune homme qui a rompu brutalement avec elle.
Sigmund a compris.
La décision de l’amoureux a été dictée par son état de santé et pas de discours ronflant.

Peu de temps après, il est décédé de la tuberculose dans un sanatorium dans lequel il a fini sa courte vie.

Minna est restée célibataire. Elle a rejoint Martha sa soeur pour l’aider à assumer sa charge de famille. Six enfants, dont les cinq premiers rapprochés. Et Anna la dernière, née plus tard. Conditions de grossesse très difficiles pour Martha.
Mathilde l’aînée qui décèdera d’une embolie grippale toute jeune et maman de deux enfants et un de ses fils la rejoindra dans la mort.
Le second un fils nommé Jean Martin en hommage à Charcot.

rose dit: à

3ème Olivier 🥰
4ème Ernst Ludwig, le père de Lucian Freud qui a eu seize enfants 🙄😳🤞(hého, on se calme : les capotes anglaises, youhou).

rose dit: à

Pardon me suis grave emmêlée les pinceaux.

Mathilde l’aînée s’est mariée jeune et n’a pas eu de postérité.

Sophie la cinquième enfant est dcd jeune et son second fils Heinz aussi, petit. Alors en séjour chez ses grands-parents après le décès de sa maman Sophie la cinquième des enfants de Sigmund et Martha Bernays-Freud.

rose dit: à

Heinz à cinq ans et sa maman à 27 ans.

rose dit: à

Heinz à cinq ans et sa maman à 27 ans.

Anna est née huit ans après Mathilde.
Ensuite, les parents se calment.

Six gosses en huit ans c’était l’époque.
La grossesse de Martha pour Anna se passe mal.
Ne me demandez pas pkoi je vous enverrai paître.

Cette petite dernière sera le bâton de vieillesse de son père. Et avant même.

rose dit: à

Lorsque Freud va être atteint par un cancer dans la bouche, une grosseur sur le palais (dans la bouche pour un mec qui invente la cure de paroles, oui, hein), il dira à Anna  » je ne me plaindrai pas de min sort à la seule condition que tu ne me manifestes pas de compassion ».

Elle accepte et cela durera plus de treize ans durant lesquels elle l’accompagnera dans sa maladie* et dans la diffusion de son oeuvre.

* maladie qui le fera atrocement souffrir avec si j’ai bien compris un palais artificiel et trente opérations successives suite aux récidives.

rose dit: à

Grâce à Marie Bonaparte qui lui sauve littéralement la peau, Sigmund quittera Vienne avec sa famille en train et en bateau et émigrera à Londres pour échapper aux nazis qui le menacent gravement.
Aussi bien Marie Bonaparte que Anna ont été psychanalysées par Sigmund.

rose dit: à

En passant, anecdotique, Bella et Edther Freud sont deux filles de Lucian Freud le petit-fils en droite ligne de Freud qu’il a eues avec son épouse Bernadine Coverley qui abait vingt ans de moins que lui.
Elle est dcd quatre jours après lui. Au secours, à l’aide.

rose dit: à

Esther

rose dit: à

À Haïti, en Haïti, ils se foutent tout seuls dans le pétrin. La misère, le rhum arrangé.

JiCé..... dit: à

Jeudi 8 juillet 2021, 5h26

« Pour la liberté des aubergines ! » (Rose)

Je suis à vos cotés, Rose, dans ce passionnant combat. Il en vaut la peine. Ne passons pas à côté de cet engagement raisonnable et militant.

Libérez les aubergines…!

JiCé..... dit: à

Cela fait bien longtemps que né et vivant en France, je ne me sens pas français, tant ce troupeau de couilles molles imbécile me dégoute.

Exemple ? Les 96 % de réussite au baccalauréat qui représentent ce que ce cher vieux pays encourage et tolère, au plus haut niveau !

Pour engager la lutte finale, je vous incite à vous inscrire au PAL : le Parti des Apatrides Libertaires ! En plein développement, nous sommes déjà une douzaine d’AA (apôtres apatrides) dans notre île envahie de zombies voyageurs netflixés…

Bonne journée, mes chers petits !

et alii dit: à

je ne me sens pas français, tant ce troupeau de couilles molles imbécile me dégoute.
votre argument ne tient pas;
ça passera! que âge avez-vous?

et alii dit: à

O.K.rose, mais depuis FREUD ,le monde a changé

renato dit: à

« À Haïti, en Haïti, ils se foutent tout seuls dans le pétrin. »

Connaissance limitée de l’histoire ou banal aveuglement de confort ? voyez la la dette de l’indépendance, plutôt !

JiCé..... dit: à

BACCALAUREAT (suite et fin)

Il est heureux que le Baccalauréat 2021 soit le témoignage de la grandeur de notre système scolaire prestigieux, apte à se révolter pertinemment contre une injustice sociale qui n’avait que trop duré.

Le Bac pour tous, nom de dieu !

Une fois de plus, notre Ministre de l’Education Nationale apporte, sous la férule du Premier Ministre lui même soumis au génie politique du Président, le bonheur aux jeunes scolarisés français, à savoir : inventer un examen où l’on ne peut échouer, que l’on soit brillant en toutes matières ou analphabète comme un dealer de quartier mentalement attardé.

Soyons certain que ces jeunes crétins qui devaient échouer et se retrouver au bord de la route du succès oubliés de tous, ces ânes égarés vont intégrer la masse des lecteurs de fadaises passant leur matinée dans la salle des pas perdus d’un Pole Emploi local, plein à craquer …

et alii dit: à

oui, rose, c’est sans doute une chance pour la psychanalyse qu’une princesse française soit devenue amie de Freud

Jibé dit: à

JJJ: « Il nous apprend que seul l’éco-moderniste sauvera la planète en montrant ses muscles capitalistes sur le marché. »
oui, et il n’est pas le seul à le penser, le croire plutôt, et le colporter. Et depuis longtemps, ce qui veut dire qu’il persiste dans son erreur.
Penser que ce qui nous a conduit collectivement dans le mur sera ce qui nous aidera à nous en désincarcérer, c’est comme imaginer que visser dans le même sens va permettre de dévisser. Enfin, si, on va finir par dévisser, en un certain (autre) sens…
Penser infini dans le fini, on parlait d’hubris l’autre jour eh bien en voilà une belle/moche illustration.
La concurrence, d’une part, et la loi du marché pour une émulation payée par de grandes entreprises ou des petites start up qui veulent devenir licornes. La solidarité, d’autre part, et la coopération locale et internationale pour mettre en commun des solutions qui ne laissent pas la moitié des populations sur le carreau… Dans la première occurrence, les faibles n’ont aucune chance, dans la seconde, on envisage que, sans eux, personne ne s’en sort (comme avec un méchant virus, au hasard -si cinq milliards de gens n’ont pas ou pas assez de vaccins, les vaccinés ne sont pas non plus sortis de l’auberge)

Jibé dit: à

Je ne me fais aucune illusion, je pense que c’est la première solution, capitaliste, qui domine et dominera.

Janssen J-J dit: à

(de la pêche aux moules du 8.7.21 @ 9.25 -> bon anniversaire, edgar momo !!!)
« Je ne comprends pas, avec tout ce que je lui ai fait subir, qu’elle ne m’ait jamais quitté » (son père).
un conseil de lecture ? Les Buddenbrock !
entendu ceci : Hormis Stendhal, les écrivains français détestent leurs personnages ou sont tout au plus condescendants avec eux, tant ils craignent de passer pour des crétins. Le pire de tous, c’est Flaubert… C’est pas le cas des anglais ou autres, regardez Virginia par exemple, eh bien, elle aime Mrs Dalloway, cette bourgeoise un peu sotte.
(« Je suis un fruit sec, un écrivain raté… Je me demande comment ma femme et mes enfants ont pu me supporter toute leur vie ! »).
Je te le confirme : même Dostoïevski larmoie en permanence avec tous ses personnages tant il les aime, y compris l’insupportable vieux Fédor, bouffon lubrique, qui a bien mérité de son sort ! les frères KKK sont devenus quasiment illisibles tant les pages sont détrempées. Il m’en reste encore 250… or, j’ignore encore qui est l’assassin…, bien que tout accable apparemment ce pauvre Mitia/Dmitri. Quel suspense ! Je fais sécher les dernières pages en espérant que les caractères d’imprimerie vont pas foutre le camp.
Freud ? -> j’ignore s’il était un bouffon, mais ça m’en a tout l’air. Sa biographie intime par Michel Onfray passe pour un chef d’œuvre définitif, d’après ER. Celle de Stone ne s’attarderait pas sur les détails de la vie privée ?… C un peu fort de kafé.
Une princesse française, MB ? -> je ne vois pas en quoi c’est une chance pour elle de l’avoir connu.
Oui, rendons hommage à Toussaint Louverture et aux dominicains de l’époque, même s’ils ne surent pas transformer l’essai, à qui la faute…
Souvenu de cette comptine, le 5 mai dernier : « Napoléon est mort à Ste Hélène, son fils Léon lui a crevé l’bidon »… On la chantait dans notre cour de récré à l’école primaire, et dans les rues de Port au Prince aussi, parait-il ! Pourquoi ne pas le dire ? On peut tout dire sur les réseaux sociaux littéraires, pourvu que ça ne nuise pas à autrui, pas vrai Mila ?
Bàv Alexia Neuhoff… Pourriez-vous nous prouver que vous n’êtes point SMS ? Je serais tellement déçu que vous fussiez la même. J’en ai pas dormi de la nuit, à vrai dire… Alhors, à bientôt.

Bloom dit: à

Petit mot déposé sur le Facebook de mon vieil mi John H. , prof en prépa dans un grand lycée parisien.

Opposing team booed (including national anthem), collective hysteria (male & female), and a very questionable penalty kick. A couple of very good players indeed, especially one dashing young black man of Sterling value. The Opium of the People functioning OK. Meanwhile clownish PM evading questions about soaring Covid figures & the mess created by the NI Protocol. England does need a victory on Sunday. Serious stuff starts the next day!

Jazzi dit: à

8 juillet 2021 à 9 h 52
« Annette » de Leos Carax, avec Adam Driver et Marion Cotillard.
Après un an d’abstinence exceptionnelle pour cause de pandémie mondiale et un report de mai à juillet, le festival de Cannes a démarré sur les chapeaux de roues : ça crisse déjà sec sur la Croisette !
Et vu les films de la sélection officielle et des sélections parallèles à venir, cela ne risque pas de s’arrêter.
Cinéaste rare et singulier, avec six longs métrages en trente-sept ans de carrière, tous aussi décoiffants les uns que les autres, Leos Carax, anagramme de ses deux prénoms, Alex Oscar Dupont, de son vrai nom, revient sur nos grands écrans après dix ans d’absence, à soixante ans tout rond.
Cette fois-ci, nous avons droit à une comédie musicale dont le livret est signé des Sparks, un groupe californien de légende.
Avec Leos Carax, nous sommes assurés qu’il n’y aura jamais d’unanimité autour de son oeuvre, chez lui on adore ou on déteste.
Et disons le d’emblée, je me range résolument du côté des premiers : pardonnez-moi, mon Père, mais j’ai beaucoup aimé !
« Annette », est un opéra bouffe, un opéra rock, fait pour déranger les biens pensants, qui quitte généralement la salle, furibards.
Au début, c’est féérique, et à l’arrivée on se retrouve en plein film d’horreur.
Il était une fois… un prince du stand up en Hollywood aussi beau ou laid, c’est selon, mais aussi sexy que Iggy Pop, qui rencontra une reine du lyrique, française et tragique à souhait.
Henry et Ann, magistral Adam Driver et exemplaire Marion Cotillard, parfaitement dans son rôle en icône de la bien pensance.
Ils filèrent un amour merveilleux, jusqu’au jour où ils eurent une enfant, Annette, sorte de ET venue de nulle part, fille de King Kong et de la fée aux cheveux bleus. Une marionnette en bois, à la rousseur du diable, une véritable Pinocchia.
Et patatras !
Les fans n’aiment pas que leurs idoles soient heureuses.
Lui décroit aux yeux de son public, tandis qu’elle, au contraire, s’élève toujours plus haut.
Les parents se désaiment jusqu’à la haine et projettent leur ego respectif sur la pauvre marionnette, qui n’en demandait pas tant.
Le destin, sournois et tragique, tire les fils…
Splendeur des plans, magie du son, lyrisme de la musique.
Les scènes s’enchaînent, toutes aussi fascinantes que belles.
Ah, la complainte de l’accompagnateur !
Et le duo père-fille final, magistral !
C’est Godard qu’on assassine, l’histoire du cinéma qui défile, David Lynch qui mulhollande et la morale des féministes et des néo conformistes qui dégoulinent.
Et moi, malgré les 2 h 20 de la projection, j’en redemande et j’applaudis !
https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19591946&cfilm=235632.html

Janssen J-J dit: à

Bonjour Jibé, merci de reformuler dans une langue tout à fait compréhensible pour tous, ce que j’ai essayé de balbutier maladroitement dans le vide sidéral et sidéré.
On sent chez vous le réflexe du pessimiste actif et combattant qui ne se fait cependant aucune illusion sur le Mur des Démonstratations où nous conduit ce Lucky Luke ferry … Je pense exactement comme vous, la fin de l’histoire anthropocène programmée est bien à nos portes si l’on continue ainsi, et il n’en a conscience ou feint… Sa pensée (?) myope ne va pas très loin , par défine, et pourvu qu’il vende son bouquin de merde, hein, c’est déjà pas mal suffisant !… Voilà ce que j’en dis… Je ne supporte plus d’entendre les pensées philosophiques à deux balles de cet homme, à la radio… Et sa tronche de veule ne me revient pas non plus, pour tout dire… C’est vous dire la profondeur de mon diagnostic 🙂 !…
Bàv, dear,

Marie Sasseur dit: à

Merci Barozzi.
Au moins un qui a été sensible à cette psychothérapie psychédélique du star-system, que soigne Carax. Et qui se soigne aussi, comme j’ai compris, ensuite.

D. dit: à

Est-ce que Heinz aime le ketchup ?
Moi je déteste, ce mélange sucré-salé, plus ou moins aigre-doux, même avec beaucoup de piment et d’epices je n’y arrive pas. Beurk.

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