de Pierre Assouline

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Bientôt une encyclopédie historique des odeurs

Bientôt une encyclopédie historique des odeurs

S’il est vrai qu’elle n’a pas sa pareille pour humer les odeurs de l’Europe, il n’empêche que Sissel Tolaas ne peut pas sentir l’Union européenne. Vraiment pas ! La chercheuse norvégienne n’a pourtant rien d’une souverainiste. Il faut chercher ailleurs les raisons pour lesquelles l’UE n’est pas chez elle en odeur de sainteté ; plus précisément dans le projet baptisé Odeuropa qu’elle considère rien moins que comme un « plagiat »

Sa qualité de pionnière ne fait guère de doute, même si elle n’est pas la seule dans le monde de l’olfaction : le ministère japonais de l’environnement a répertorié les odeurs de cent paysages et une université stambouliote en a fait autant sur la civilisation anatolienne depuis les Hittites. Pour autant, les archives qu’elle possède sur les odeurs du passé sont-elles impossibles à refaire ? Chimiste, elle se veut archéologue des odeurs ; il est vrai qu’elle a le goût du terrain un peu partout dans le monde, qu’elle a travaillé sur les ruines de Pompei aussi bien qu’en Inde, en Australie ou en Chine sur des projets de musées du patrimoine des odeurs. Elle considère l’odeur comme une information qui fait travailler la mémoire en profondeur et n’a de cesse de traquer sa molécule dans le passé des villes et des campagnes.

L’objectif principal du projet Odeuropa, lancé officiellement en novembre dernier, est de développer des techniques informatiques originales pour identifier les références olfactives dans les collections du patrimoine numérique européen de 1600-1920. A travers un vaste repérage de ses données historiques de texte et d’image, il s’agit d’élaborer une encyclopédie des odeurs, de recréer celles qu’on trouvait en Europe du XVIeau XXe siècle et de mettre à jour un usage critique d’un sens négligé jusqu’à présent. Cela permettra aussi de monter des expositions qui favoriseront chez le visiteur « une entrée sensorielle dans l’histoire ». Ce fut déjà le cas en France pour Osiris, mystères engloutis d’Egypte (Ima, 2016) et Parfums de Chine (musée Cernushi, 2028).

Si on distingue bien quelques historiens de l’art, des émotions et des sensibilités ainsi que des chimistes dans ses équipes constituées aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Slovénie, en Italie et en France (à Sophia-Antipolis, la plus importante technopole d’Europe située à une vingtaine de kms de Nice), la plupart de leurs chercheurs sont des spécialistes en informatique, intelligence artificielle, sémantique du web et humanités digitales. On saura alors ce que sentaient les sels proposés aux dames évanouies, les plats cuisinés dans différentes traditions, l’arôme des herbes qui protégeaient contre la peste ou les tabacs consommés par les messieurs selon les pays et les époques- ce dernier exemple étant particulièrement mis en avant tant il est relié à l’histoire du commerce, de la colonisation, de la santé et des sociabilités.

Les initiateurs de ce projet européen rêvent même d’identifier les odeurs des chevaux, de la poudre, du sang et de la sueur à la bataille de Waterloo ! Cela parait irréel et pourtant Caro Verbeek, membre de l’équipe néerlandaise, en a d’ores et déjà exposé une première reconstitution au Rijksmuseum d’Amsterdam. Odeuropa dispose d’un budget de 2,8 millions d’euros alloué par l’Union européenne pour les trois années à venir. Une somme et un engagement dont on comprend qu’ils fassent rêver une franc-tireur qui a toujours travaillé en solitaire même si in situ il lui arrive de se joindre à des équipes d’archéologues et d’historiens également soucieux de l’héritage olfactif européen.

Comment les odeurs ont elles été perçues, interprétées, utilisées dans le passé, étant entendu que les paysages olfactifs de même que les manières de sentir ont évolué avec les sensibilités ? Odeuropa et Sisell Tollas finiront bien par s’entendre. Elle est au parfum puisqu’elle travaille sur la question depuis un quart de siècle ; sa formidable base de données répliquant celles que produisent notamment la peur, l’angoisse, la frustration sans oublier la plus actuelle des émotions : l’incertitude née des effets de la Covid-19 sur les esprits. Toutes ces odeurs enregistrées, elle les conserve dans un but patrimonial dans son laboratoire berlinois. Une démarche à laquelle la crise sanitaire donne une actualité inattendue, la perte de l’odorat ou anosmie étant considérée comme un symptôme sérieux (c’est signe que ça sent le sapin…).

(« Prof. Matija Strlic humant un très anciens livre d’histoire aux Archives nationales des Pays-Bas  » photo Matija Strlic ; « Sissel Tolaas dans son laboratoire à Berlin » photo D.R.)

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1 265 Réponses pour Bientôt une encyclopédie historique des odeurs

et alii dit: à

D,la moutarde vous monte au nez: di c’est moi que vous « avez dans le nez », vous vous trompez , lourdement:
 »

Cette expression utilise le champ sémantique du nez pour signifier que l’on ne peut pas supporter une personne. On peut en effet citer des expressions telles que « je ne peux pas le sentir » ou encore « je ne peux pas le piffer ». Dans cette dernière, le verbe « piffer » provient du nom « pif » qui désigne le nez. Il semblerait que comme dans bon nombre d’expressions françaises, les cavités du corps humain symbolisent le mépris. On trouve en particulier beaucoup de locutions faisant référence à l’anus et dont le sens est souvent péjoratif et méprisant. « Avoir quelqu’un dans le nez » signifie que l’on n’aime pas cette personne. »

et alii dit: à

si c’est moi, je n’ai pas de marotte, et je ne les prendrai pas aux fous et aux folles du blog

JiCé..... dit: à

NOUVELLES DU U.N. CIRCUS

« La cheffe des droits humains de l’ONU appelle à cesser les combats en Afghanistan. »

Son nom n’est un secret pour personne : Michelle Bachelet. Elle succède à un Prince nommé Zeid Raad al-Hussein, né le 26 janvier 1964 à Amman, un diplomate jordanien, membre de la dynastie hachémite et cousin de Fayçal II, dernier roi d’Irak. Il fut haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme du 1er septembre 2014 au 31 août 20181.

On ne rit pas ….
Compétence ! Pas copinage, nom de dieu !

Soleil vert dit: à

Lorris Murail – Nuigrave – Ailleurs et Demain

Pourquoi ais je cité Céline alors ?

Janssen J-J dit: à

@ Jibé et SV… Après une dizaine de journées d’ambivalences à l’égard des Furtifs (Alain Damasio, 2019), voici ,comme promis au J. Ext, ma fiche de lecture de « monsieur SF » (10.8.2021@11.12)
____
Ce long roman est une généreuse utopie généreuse mettant en scène pensée et actions d’un groupe de résistants défenseurs du vivant contre des forces gouvernementales défendant un système de valeurs sécuritaire agonisant. L’action se situe principalement dans le sud-est de la France des années 2040, après la disparition de Jissé à Porquerolles ou de Gaudin à Marseille.
Elle (s’articule) autour d’une dizaine de personnages aux prises avec le décryptage des forces mutagènes qui les assaillent et les remettent en question. Le roman déploie anéfé les effets physiques et cognitifs de la mutation individuelle et collective de ses membres. D’abord prédisposé à chasser de la terre le danger des Furtifs vus comme une armée de l’ombre décidée à remplacer l’espèce humaine en conquérant le corps de leurs habitants, et progressivement parvenant à conclure une alliance avec eux, une fois acquise la conviction de la bienveillance de ces êtres décidés à aider les humains à survivre aux forces de la destruction anthropocènes. Et ceci, par le truchement d’une fillette de quatre ans, capturée par les Furtifs et appelée à devenir le cheval de Troie du passage nécessaire entre le monde des humains et celui des hybrides de la survie de l’espèce condamnée. La gamine révèle les ressorts de la déchirure des parents, personnages clés du roman, en les réunissant dans un monde enfin réconcilié avec les éléments minéraux, végétaux et tous vivants de la terre. La déchirure est habilement campée par le suspense entretenu par l’incarnation des postures prosaïques de notre monde divisé : l’espoir irraisonné du père pour retrouver sa gamine vivante, et le défaitisme de la raison de la mère, portée à oublier l’enfant plutôt qu’à souffrir de sa disparition. Oui, Jibé !… l’intrigue est simplissisme (sic), limite screugneugneu, mais reste l’indispensable condition d’une lecture capable de s’adresser longtemps à tous les publics du futur (jusqu’en 2084 ?)… Notre secte de sympathiques anarchistes zadistes aux caractères bien trempés constitue un assortiment de prototypes humains certes bien caricaturaux, mais au moins tous ouverts à la célébration de la vie et à la survie… Ils sont tous finalement prédisposés à se fondre, pour en saper l’ordre mortifère, dans les interstices et les failles de l’univers aseptisé de la sécurité maximale du panoptisme généralisé obtenu par les technologies de contrôle de la connectique incorporée en chacun.e.
Rassurons-nous : les forces du vivant vont l’emporter, au prix de bien des aventures tragiques, burlesques, amusantes et de surprenantes recompositions au sein de chacune des trajectoires des héros de la « mission impossible »…
L’imagination du romancier est débordante et inépuisable à ce sujet…
Et je n’ai point boudé quelque chose comme un plaisir infantile, lié au bonheur et à la jubilation des situations rencontrées… le bien remporte des victoires partielles sur le mal, à défaut de la guerre totale. Je dois bien confesser être certainement passé à côté des subtilités de la technologies des sons pour communiquer avec les au-delà (d’une importance majeure chez l’auteur qui en a tiré une musicalité pas très évidente, semble-t-il). En revanche, à cause d’un indécrottable tropisme oulipien qui nous est apparemment commun –l’amour des bons et mauvais jeux de mots, des contrepèteries et du verlan généralisé… presqu’ad nauseam-, je salue le tour de force. Celui de la mise en scène du déploiement de la coexistence alternative des différents niveaux de langage de notre société (sans être au demeurant assuré de la nécessité de les appuyer sur différentes graphies des « polices de caractère »… – C’est pourtant une astuce d’édition qui fait indéniablement la singularité du bouquin-papier)..
Car il m’a semblé mieux comprendre, à partir de là, pourquoi on pouvait aussi bien se moquer de la richesse du vocabulaire des « djeunes de banlieue » que de celui des intellectuels de la rdl à la grammaire classieuse impeccable 
L’amour de Damasio pour les inventions quotidiennes et les incessants jeux possibles de notre langue, évidemment insupportable de lourdeurs et de maladresses appuyées en clins d’yeux aux années 2015-2020 (ah !… la poignée de mains Macron-Trump !), a besoin d’être saluée, et quasi vénérée… Damasio restera, je crois, l’un des prophètes salvateurs de la revitalisation de notre français du XXIe siècle en perdition, comme le bon Dr Destouches le fut peut-être pour celui du XXe… Il valait donc la peine de lui rendre ce petit hommage d’un béotien…, et ne point trop faire la fine bouche. Car, indépendamment du message d’espoir pour le futur (moins stupéfiant et désespéré que « la Horde du contrevent », mais pas moins profond), le premier reste indubitablement plus vivant, vif et joyeux que l’autre crevure de nos passions si tristes du siècle dernier.
___
Bàv l’herdélie,… il va faire beau… ! Profitons encore un brin de la plage, où qu’elle soit… sur les pavés du pierre ou sous la mère allaitante !…

et alii dit: à

philomag précise:
La phénoménologie sensorielle de Condillac invite ainsi à se défaire de l’idée que la raison serait une faculté pure et innée. Le Cours d’étude du philosophe – seize volumes mis à l’Index, rédigés pour instruire Ferdinand de Bourbon dont il était le précepteur – souligne d’ailleurs que le langage est une condition de la pensée, et non l’inverse. Réciproquement, et c’est peut-être « le paradoxe le plus étrange » : « Nous avons appris à voir, à entendre, à goûter, à sentir, à toucher. »

JiCé..... dit: à

@Gigi

Quoi ?
Tel un anti-vax, tu ne consultes pas un Lacan d’immeuble ?
Quoi ?
Tu refuses un divan moelleux, un lavabo propre ?
Quoi ?
Tu ne parles pas au monsieur qui te sourit, sans paraitre ?

En route vers l’internement salvateur, pauvre Gigi …

et alii dit: à

« Il ne voulait pas que les éloges de Paradis amenassent Petit-Pouce à l’avoir dans le nez » (R. Queneau : Pierrot mon ami)

et alii dit: à

suite:
t
l’allusion faite à l’antienne d’une facétie qu’on rencontre
dans un manuscrit de la seconde moitié du xvie siècle
(f. fr. 2206 [3], f° 119 v°): Les noms de tous les nez.
Aminabab, qui procréa Naason,
Et Ne quando, qui nasquit tost après.
Ne advertas, à la rouge toyson,
Est asseuré, comme Ne revoces,
6 Menant la guerre aspre jusqu’au deces,
De Ne simul et Ne tardaveris .
En ce conflict vint Ne tradideris,
Qui des harnoitz ouït très fort le son.

Patrice Charoulet dit: à

VERTUS

On connaît bien les vertus théologales : foi, espérance, charité.
On connaît moins les vertus principales, selon Platon :
sagesse, justice, courage, tempérance.
J’avoue avoir un faible pour les vertus de Platon.

et alii dit: à

Un médecin, de peu postérieur a Rabelais, Laurent
Joubert, protestera contre cette opinion populaire : « Et
quoy qu’on dise Ad formant nasi cognoscilur ad te levavi,
d’autant que la proportion des membres n’est
observée en tous, plusieurs ont une belle trompe de nez
qui sont camus du reste, et plusieurs, camus de nez, sont
bien apointés du membre principal (1).»
Cette préoccupation de la forme du nez se retrouve

et alii dit: à

suite :vous reconnaissez vous?
Panurge estoit de stature moyenne, Dy trop grand ny
trop petit, et avoit le nez un peu aquillin, faict à
manche de rasouer, et pour lors estoit de l’ea^e de in nte et cinqPanurge estoit de stature moyenne, Dy trop grand ny
trop petit, et avoit le nez un peu aquillin, faict à
manche de rasouer, et pour lors estoit de l’ea^e de in nte et cinq

et alii dit: à

RABELAIS S’Y CONNAISSAIT EN SAINTETE DES NEZ
soit qu’il s’agisse du
choix du nom de Nazdecabre (III, ch. XX) ou de
l’épisode de l’île du peuple Ennasé (IV, ch. XX), dont les
hommes, les femmes et les petits enfants ont le nez en
figure d’as de trèfle. Il nous suffît de constater ceci:
chaque fois que maître François veut donner à ses
lecteurs l’idée d’une physionomie concrète, il s’attache avec
une sympathie manifeste à un seul élément de la figure:
celui qui conférait au visage du moine de Seuilly sa
caractéristique la plus apparente.

et alii dit: à

une épitaphe en vers
français composée par Jacques Tahureau, et qui parut
dans un recueil des vers de ce poète, publié en 1554.
La voici :
De luy mesme trespassé.
Ce docte nea- Bàbelays, qui picquoyt
Les plus piquans, dort sous la laine icy,
Et de ceux mesme en1 mourant se moquoyt
Qui de sa mort prenoyent quelque sbucy (1).

et alii dit: à

mais c’est « ce docte nez » !

et alii dit: à

Il s’agit d’un
poème de 272 vers, consacré tout entier à la gloire du
nez d’un contemporain de Rabelais, et comme ce
contemporain est appelé Alcofribas Nazier, il y a les
plus grandes chances pour que le possesseur de
ce nez sans pareil soit l’auteur de Pantagruel luimême. Le poète à qui nous devons cette œuvre, d’un
caractère très original, n’est autre que Berenger de la
Tour, originaire de la ville d’Aubenas (2), en Vivarais,

et alii dit: à

En effet, certains poèmes, la Naseïde, par exemple, n’ont
pas été alors intégralement livrés au public.

et alii dit: à

L’épître dédicatoire, très
curieuse, s’adresse à ce personnage comme ayant
navigué aux « Isles neuf ves » . A son retour, celui-ci aurait
raconté à B. de la Tour son grand voyage,
l’entretenant du Roy de Nasée : « le nez duquel asseuriez avoir
deux tiers de long, avec grosseur proportionnée,
et les Naséens l’avoyent de pareille grandeur».
Rochecolombe aurait également décrit l’étendue du
royaume de Nasée, la fertilité de la terre, la
somptuosité des palais et .disposition de la république.

D. dit: à

Patrice Charoulet dit: à

VERTUS

On connaît bien les vertus théologales : foi, espérance, charité.
On connaît moins les vertus principales, selon Platon :
sagesse, justice, courage, tempérance.
J’avoue avoir un faible pour les vertus de Platon.

Monsieur Charoulet, cela n’a aucun rapport.
Les vertus théologales trouvent seulement leur source en Dieu et lui reviennent. La foi est donnée par Dieu et est croyance en Lui, alors que la sagesse, la justice, le courage, la tempérance sont des attitudes, des disciplines humaines certes nobles ; l’espérance est la certitude en Dieu de la vie éternelle, la charité est l’amour que Dieu nous donne et que nous Lui rendons ainsi qu’à tous les hommes, à l’image de Son Amour pour nous et de la Passion du Christ.

Il n’y a donc rien à préférer puisque le domaine n’est pas le même.

et alii dit: à

je me demande si dans ce qualificatif d’indien dans le titre:
« Naseïde restituée en son entier. A
Alcofibras (sic) Indien, lioy deNasée.
l’auteur n’a pas pensé aussi à BLOOM qui restait à venir!(ce n’est pas dans l’interprétation du professeur)

D. dit: à

C’est triste à dire mais il y a des inégalités terribles d’âme, d’esprit et d’apparence entre les êtres humains et on les observe dès la petite enfance. Je viens de passer quelques jours chez des amis dans le Puy-de-Dôme et il y avait une bambine charmante, douce, spirituelle, gentille, d’agréable apparence. A côté un gosse d’à côté invité, presque du même âge, 6 ans, à la voix déjà rauque, caractériel, le regard dur, anormalement grand pour son âge, disproportionné en toutes choses. Lorsque l’âme vient pour toute une vie habiter le fœtus en formation, c’est une redoutable loterie qui s’opère et il faut être extrêmement prudent quant à l’environnement car les démons s’installent beaucoup plus facilement là où le terrain leur est favorable : familles impies non pratiquantes des préceptes religieux, fornicateurs concubains (non mariés religieusement), présence d’objets, de publications et de musiques impies dans l’environnement.

D. dit: à

Diz-moi, Jazzi, c’est au moins la troisième fois que tu nous colles la recette de la pissaladière ?

JiCé..... dit: à

Quand c’est bon, on revient vite au saladier.

et alii dit: à

mais c’était, ce mardi,l’happy salad’aujourd’hui!

et alii dit: à

je me demande si le psy Juan-David Nasio, n’est pas à inclure dans la liste des nez:
né en 1942 à Rosario en Argentine, est un psychiatre, psychanalyste et essayiste franco-argentin. Il est l’un des fondateurs des Séminaires Psychanalytiques de Paris.
je l’ai entendu une fois et j’ai dû lire un livre ou deux
https://fr.wikipedia.org/wiki/Juan-David_Nasio

Jazzi dit: à

Tu crois que je radote, D. ?

Jazzi dit: à

Combien de fois tu nous as repassé les mêmes plats, D. !

B dit: à

J’ai nagé 63mètres, 25 cm, et 2 millimètres. L’eau est super agréable er il y a peut-être un peu moins de monde . Pris 1ko de soleil.

Soleil vert dit: à

Le Messi est arrivé 🙂

Soleil vert dit: à

Bravo JJJ vous êtes le Stalker de la SF et désormais désigné expert patenté en Dammasiosseries

Soleil vert dit: à

vous laisserais bien mon blog jjj, avec quelques astuces sur l’utilisation du html
marre de remplir des pages

D. dit: à

Vous avez un blog, Soleil vert ?!
De quoi parle-t-il ?

D. dit: à

Il n’y a pas que la nage dans la vie, Bérénice.

et alii dit: à

Le tabac à priser. Appelé snuff aux USA, le tabac à priser est une forme de tabac que l’on inhale, on l’inspire directement par le nez sans qu’il soit brûlé.

et alii dit: à

FUMIGATIONS/
Nez bouché
La fumigation (ou inhalation) consiste à inhaler des plantes décongestionnantes ou un produit spécifique pour déboucher le nez. On place par exemple, le contenu de la capsule dans un bol d’eau bouillante, on place au-dessus de sa tête une serviette pour garder les vapeurs, et on place son visage au-dessus du bol cinq minutes les yeux fermés. Il existe aussi dans le commerce des inhalateurs où il faut placer son nez et sa bouche.

et alii dit: à

Covid-19 : Didier Raoult exhorte à tester le Vicks Vaporub
LE POINT

et alii dit: à

Le sulfure d’hydrogène, ou hydrogène sulfuré, est un composé chimique de formule H2S, constitué de soufre et d’hydrogène. C’est un gaz inflammable, incolore, à l’odeur nauséabonde d’œuf pourri, très toxique
Le coup de plomb des vidangeurs dont on rencontre la description dans des manuels de médecine du xviiie siècle et du xixe siècle n’est autre qu’une asphyxie au sulfure d’hydrogène. Les fosses d’aisances maintenues closes sont alors le siège de décompositions et de fermentations
WIKI

Phil dit: à

Fumigations…coup de plomb vidangeurs

Etalii ratisse tous azimuts, le prestigieux blog à passou finira en slip, mollets rasés

closer dit: à

« Israël: un champion olympique interdit de mariage
Le gymnaste Artem Dolgopyat, considéré comme non-juif par l’État hébreu, relance malgré lui un très vif débat. »

Je découvre en feuilletant un Figaro datant de quelques jours qu’il est impossible de se marier civilement en Israël ! J’ai dû le savoir mais l’avait sans doute oublié.

Que des centaines de milliers d’immigrants des pays de l’Est ne soient pas reconnus comme juifs est une chose; qu’ils soient obligés d’aller se marier civilement à l’étranger puis de revenir en Israël et demander la reconnaissance de leur mariage au Ministre de l’Intérieur…Israël est beaucoup moins laïc que je le pensais.

Il y a aussi les orthodoxes dispensés du service militaire et qui envoient les autres se faire tuer à leur place…Etant donné leur fécondité ils finiront par être majoritaires et défigurer l’Israël actuel.

et alii dit: à

Une drôle d’odeur, mélange de poisson et d’arômes indéfinissables, s’est emparée de la médiathèque de la Cité de la mer, à Cherbourg (Manche). Les pensionnaires des aquariums n’y sont pourtant pour rien. Jeudi 29 novembre, douze étudiants de master 2 à l’université du Havre, spécialisés dans l’élaboration de parfums, ont présenté leurs créations : cinq fragrances en lien avec la mer.

https://www.ouest-france.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin-50100/normandie-les-odeurs-marines-viennent-parfumer-la-cite-de-la-mer-6108821https://www.ouest-france.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin-50100/normandie-les-odeurs-marines-viennent-parfumer-la-cite-de-la-mer-6108821https://www.ouest-france.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin-50100/normandie-les-odeurs-marines-viennent-parfumer-la-cite-de-la-mer-6108821https://www.ouest-france.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin-50100/normandie-les-odeurs-marines-viennent-parfumer-la-cite-de-la-mer-6108821https://www.ouest-france.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin-50100/normandie-les-odeurs-marines-viennent-parfumer-la-cite-de-la-mer-6108821https://www.ouest-france.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin-50100/normandie-les-odeurs-marines-viennent-parfumer-la-cite-de-la-mer-6108821

et alii dit: à

Vous avez sans doute déjà remarqué que le thé japonais est facilement reconnaissable à son odeur caractéristique d’algue. Contrairement aux thés chinois, les thés japonais présentent souvent cette odeur particulière que l’on appelle « iodée » et qui évoque la mer.

C’est en fait un signe de qualité. Et plus cette odeur est puissante plus le thé que vous dégustez est précieux. L’odeur d’algues du thé japonais est donc un signe de qualité qu’il faut rechercher.
https://www.auparadisduthe.com/blog/pourquoi-le-the-japonais-sent-il-lalgue-ou-la-mer/

Jean Langoncet dit: à

@Pistes intéressantes pour les hommes et les femmes de goût de l’assemblée : Sapiens est un adjectif latin signifiant « intelligent, sage, raisonnable, prudent », adjectif issu du gérondif du verbe sapio signifiant « avoir du goût, de la saveur, du jugement »

“Sapience n’entre point en âme malivole, et science sans conscience n’est que ruine de l’âme. »

B dit: à

D, je ne suis allée nager que trois fois depuis juin, l’été me permet de raffermir un corps en péril. Je ne pratique aucun sport et l’âge me guette.

et alii dit: à

RIEN 0 VOIR AVEC LES FRAGRANCES;
le monde :
Aux Etats-Unis, nouveau revers pour Bayer, la justice confirme que le Roundup cause des cancers

B dit: à

Avec le rejets des eaux lourdes si ses composants sont naturels, le thé japonais risque d’être lui aussi un peu chargé.

D. dit: à

˙uıʇɐʇ ǝʇɹɐʇ ǝun ǝƃuɐɯ ǝɾ ɹıos ǝɔ

B dit: à

Ben oui maintenant que les monsantos ont vendu leur part ils peuvent faire un procès.

D. dit: à

Bon alors ça va pour cette fois, Bérénice.

D. dit: à

Vous vous appelez bien Bérénice ? Je ne me trompe pas sur votre prénom ?

B dit: à

C’est juste un pseudo, mon prénom est beaucoup moins poétique, recherché, littéraire bien que. Enfin les femmes de mon âge le portent assez souvent. C’est un peu comme les Chantal, les Brigitte, c’est daté.

D. dit: à

Ah oui un truc du genre Annie ou Sophie ?

Jazzi dit: à

« C’est un peu comme les Chantal, les Brigitte, c’est daté. »

Michèle, Josiane, Colette ou Marise, B ?

B dit: à

Non du tout, Sophie est indémodable, d’Annie se dégage déjà un peu plus la perspective des années 50/60.

Jazzi dit: à

Moi j’inhale du baume du tigre, c’est super efficace !

B dit: à

Vous aurez tout essayé, Jazzy! Efficace pour ou contre quoi ou qui? Moi je sniffe les lavandes.

Jean Langoncet dit: à

@C’est un peu comme les Chantal, les Brigitte, c’est daté.

Ah, une peau de vache

Soleil vert dit: à

D. dit: à
Vous avez un blog, Soleil vert ?!
De quoi parle-t-il ?

De toutes les littératures. Comme PA et PE en dix moins érudit

Janssen J-J dit: à

@ une célèbre internaute de la première heure : Sapience malivole…
Depuis longtemps, elle vit avec les furtifs…

@ SV, vous me flattez, mais hélas, non, essayez de proposer le relais à Marc Court : il est tellement timide qu’il n’oserait jamais, or, il lui donnerait un second souffle à votre blog, en établissant des parllèles inentraperçus entre les écrivains oubliés de l’anticipation du 17e siècle et les dystopistes du 21e en dehors de la zone légitime. Ç’ aurait de la gueule, crouez moi !..
Mais pourquoi vous acharnez-vous de la sorte, SV à tenir boutique si assidument ?… Faites comme TTLT ;… Charroyez grave avec des trous pour la vie est ailleurs la raconte pas toute !
Vous savez qu’on peut toujours rompre un contrat passé avec soi-même d’après le code civil de 2040 toujours en vigueur depuis 1804, et sans aucune accountability :
« les conventions légalement formées (une jurisprudence devenue quasi source de doit normatif a rajouté… : « y compris avec soi-même ») tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites »/// Rassurant, non ?

@ D vs Jzmn, saur erreur anéfé…, je crois avoir lu trois fois la recette de la pissaladière d’icelui… Mais peut-être ai-je radoté dans mon coin… Quoiqu’il en soit, en ai jamais mangé !…

@ Jissé, j’ai rin compris à vos trois objections… Cessez de me traiter de pauvre Gigi…. c’est inutilement vexatoire et cela vous déshonore un brin… Cela dit, vous faites comme vous le sentez, hein ?… toutes les puanteurs de l’âme humaines ont droit de cité sous ce ce nouveau bifton odoriférant… pas vrai taxfl ?…
@ txfl; Vous reste de la marge à ce sujet : on n’en est qu’au tiers de l’espace de temps consenti aux odeurs… Et vous n’avez pas encore épuisé vos 80 cibiches quotidiennes !…

@ « l’âge me guette »… Allons, allons, B….! Moi, y a longtemps que j’ai atteint mon andropause, et je me porte tel un jeune homme vigoureux et bronzé comme D., cpdt débarrassé des assauts infernaux de la libido. ou de la pratique ascétique de la chasteté forcée liée à une pratique trop étroite des préceptes de la religiion catholique.. Comme je ne suis pas l’époux de dieu, un astiquage du jonc, une fois tous les trois mois pour mon hygiène mentale et corporelle,me suffit amplement… et adelante à la plage, le cul fripé à l’air libre et la couille rabattue !… La vie est belle, hein SMS ?

***Avec le réchauffement de la clim, les vieux lézards en profitent pour se régénérer sur la RDL… 🙂 UN GRAND CLASSIQUE
https://www.youtube.com/watch?v=CwjSawY9MxI

Bien à vous tous.tes, tchin c’est l’heure (20?12) … Un mlojito bien frais avant la soupe, RM !…

Bloom dit: à

Rien de bien neuf, mais en ces temps de grandes puanteurs, d’anosmie et d’agueusie au propre & figuré, l’anecdote que narre (nard ?)Elisabeth de Feydeau dans son « Dictionnaire amoureux du parfum », fait toujours bel effet.
Comme de juste, Feydeau nous rappelle que Marilyn n’se promenait jamais donc toute nue.

En 1945, à la Libération, les GI’s formaient des files d’attente interminables devant la boutique de la rue Cambon, pour rapporter un flacon de N° 5 à la femme de leur vie, symbole du raffinement de cette Europe qu’ils étaient venus défendre. Durant la guerre, le N° 5 faisait un tabac aux États-Unis, les ventes ne cessaient de croître car il était vendu dans les PX, les coopératives d’approvisionnement des GI’s, aux côtés des cigarettes Lucky Strike, des chewing-gums et des tablettes de chocolat ! Un coup de génie des Wertheimer, qui avaient aussi lancé une campagne publicitaire d’envergure. En 1952, Marilyn Monroe, qui disait « séparée de lui, je perds l’odorat », en tomba amoureuse, et le monde entier, suspendu à ses lèvres charmantes, succomba à cette réplique fameuse dans un entretien à Life Magazine :
— Que portez-vous le matin ? lui demanda-t-on.
— Une blouse et une jupe, répondit-elle.
— Et la nuit ?
— Quelques gouttes de N° 5.

Bloom dit: à

ou ‘donc jamais toute nue’

puck dit: à

« Je découvre en feuilletant un Figaro datant de quelques jours qu’il est impossible de se marier civilement en Israël ! »

c’est vraiment un pays de religieux arriérés, vivement qu’on le raye de la carte : on se demande vraiment ce que foutent les iraniens.

et Roger Waters il fait quoi ? il s’en fout j’imagine.

tout part en couille en ce monde…

puck dit: à

j’ai pas raison Jeannot Lapin ?

puck dit: à

c’est comme cette gymnaste israélienne qui a volé la médaille d’or aux russes parce que les lobbies juifs de la gymnastique acrobatique ont payé les jurés japonais.

en fait les juifs contrôlent tout ! même la gymnastique est contrôlée par les juifs… qui peut le croire ?

preuve que dans le protocole des gymnastes de Sion ils disent pas que des conneries.

Jean Langoncet dit: à

Quelle drôle d’idée que de vouloir se marier. Les unions libres y sont tolérées j’espère

et alii dit: à

il y a au jardin botanique de Bruxelles une célèbre fleur qui pue:un phallus titan;j’ai eu peur de ne pas avoir ce soir une histoire belge!
Appelée aussi « fleur-cadavre » ou « phallus de titan »,

et alii dit: à

autre plante qui pue:
l’hellébore fétide ou Pied-de-Griffon

et alii dit: à

eetle serpentaire:Le Serpentaire – Dracunculus vulgaris a une odeur de charogne

Jazzi dit: à

Bloom, tu as oublié de rappeler les amours teutonnes de Coco Chanel sous l’Occupation !

Jean Langoncet dit: à

Quand la laïcité repose exclusivement sur une ethnie voir sur une race, peut-on parler de laïcité ? (Waters a toujours été un sale type, keupu ; j’ignore tout de ses prises de position sur les questions que nous évoquons et pour tout dire elles m’indiffèrent, mais si vous voulez illustrer vos propos, libre à vous)

Jean Langoncet dit: à

Enfin, s’il suffisait de ne pas être juif orthodoxe pour être qualifié de laïc

et alii dit: à

L’Arum titan, ou Amorphophallus titanum, est originaire de l’île indonésienne de Sumatra. Elle se trouve surtout dans les forêts tropicales humides, où elle croît à l’ombre des arbres. Cette espèce menacée peut dépasser 3 mètres de hauteur lors de sa floraison. Cette période reste très brève puisqu’elle ne dure en moyenne que 72 heures. C’est le moment où son parfum nauséabond est le plus prononcé.

Jean Langoncet dit: à

@La Palestine n’est pas rayée de la carte car c’est un pays de papier, virtuel et récent, qui n’existe pas.

Si l’Etat palestinien n’existe pas, bien que son existence soit conditionnée à celle de l’Etat juif selon la résolution initiale de l’ONU, la Palestine existe, tant sur le plan du droit international que sur le plan historique (l’histoire de ce coin de terre ne commence pas en 1948 et n’a pas pour cadastre ni pour état civil la Bible)

Jean Langoncet dit: à

Les palestiniens ne se réduisent pas à la condition d' »arabes » soluble dans d’autres pays ; ils doivent être chez eux en Palestine.

rose dit: à

. » Des vers qui résonnent avec le conseil que la psychanalyste Françoise Dolto, une amie de la famille Chedid, a donné à Louis Selim un jour où il s’ouvrait de leurs difficultés conjugales : « Souvent, en croyant faire du bien, on fait du mal. Faites attention avec Andrée. Vous croyez devoir la réveiller, mais vous vous trompez. Elle ne dort pas. Elle rêve. Il ne faut pas interrompre les rêves. »

Magnifique conseil de Françoise Dolto à Louis Chedid.

rose dit: à

Moi g une histoire ce soir.
Besoin de votre contribution 😀.

La jeunesse d’aujourd’hui est en très grande difficulté.

Pourquoi ?

Jean Langoncet dit: à

« C’est en avril 1947 que l’Assemblée générale a été officiellement saisie pour la première fois de la Question de Palestine, le Royaume-Uni ayant demandé d’inscrire cette question à l’ordre du jour après la fin du mandat que lui avait confié la Société des Nations. L’Assemblée a décidé de partager la Palestine en deux États, l’un arabe, l’autre juif, avec un régime international spécial pour Jérusalem (résolution 181 (II) du 29 novembre 1947) Si l’indépendance de l’État d’Israël a été déclarée le 14 mai 1948, l’État arabe n’a pas vu le jour car plusieurs guerres ont eu lieu dans la région, et le problème de la Palestine a continué d’être examiné à l’ONU dans le cadre plus large du conflit au Moyen-Orient ou sous ses aspects relatifs aux réfugiés ou aux droits de l’homme. »
https://www.un.org/unispal/fr/about-unispal/committee/mandate-and-objectives/

Jean Langoncet dit: à

Sinon, en fond sonore, Dylan chez la voisine, diffusé sur une chaîne de télé …

rose dit: à

À qui faites vous référence, vous, rose ?

Jean Langoncet
À Michel Platini et son accolyte suisse, pour des dessous de table conséquents.

rose dit: à

Suis dans un camping familial et communal adorable où je paye 5 euros 50 la nuit sans la tente et sans la voiture.
Et j’me demande gentiment combien notre Messi peut se payer de nuit avec ses 40M d’€ par an ? Ça m’fait d’la peine pour lui. L’aura pas assez de nuits.

rose dit: à

Et alii

Sur la chanson où elle déteste le parfum des roses.
Il est parfois entêtant.
Préférer alors les espèces anciennes. Celles où on fout le nez dedans et on n aimerait ne plus en sortir.

rose dit: à

Et alii

Le chèvrefeuille.
À ne pas confondre avec la clématite.
Une arcade magnifique et odoriférante est couverte de chèvrefeuille à l’entrée du musée Artemisia.

La clématite, elle, envahit, dévore et se multiplie.
Grrrr.

Mais quand même, ds les plantes pour couvrir des terrasses, le jasmin et la glycine.
Ah, la glycine…

D. dit: à

Et quelle est cette « question de Palestine » que vous évoquez, Jean Langoncet ?

Jean Langoncet dit: à

Je vous invite à saisir JiCé le planqué de la question, D..

Janssen J-J dit: à

@ rôz… dans ce camping familial de Grangeon-St Esprit, vous allez voir plein d’étoiles filer ce soir, 10 août, la pluie d’étoiles, si vous acceptez le missionnaire… Plus que Mainon en verra jamais, des toiles, dans sa pauvres vie à jamais bousillée !… Un jour voudra se suicider, mais les furtifs réussiront à l’exfiliter… Connaîtra alors une vie plus saine avec un ballon au pied, gratuit…
Idem with you, rôz, ye le plains, Lui … Mais ai toute confiance en Elle emma. BN aux deux…
(Aretha Franklin est dans mes étoiles, tonight… Ciel parfaitement dégagé, Nuit magique…toujours avec nous elle est. Bonheurs sur le monde… Bàv mes bons p’tits zenfants.
https://www.youtube.com/watch?v=3YxZh4nnimA

Bloom dit: à

Baroz, Chanel sent la putois, d’où la nécessité du sent-bon.
C’est Marilyn qui m’inspire, elle a eu le bon goût d’épouser un de mes dramaturges favoris, Arthur Miller, et d’aimer Joyce, au point de se faire prendre en photo par Eve Arnold, lisant Ulysses en maillot de bain.
Ce jour-là, elle rendait visite au poète Norman Rosten à Long Island & confia à la photographe avec qui elle avait rendez-vous pour une séance sur la plage qu’elle lisait Ulysses depuis longtemps, par petites doses; si le sens lui semblait souvent obscur, elle aimait la prosodie joycienne, le rythme des phrases, la musique des mots. En regardant de près la photo, on constatera que son exemplaire est un peu défraichi et qu’elle lit la fin du texte, le monologue de Molly Bloom, qui ne pouvait que lui parler à l’oreille et au cœur.

https://www.reddit.com/r/pics/comments/h9xo1/marilyn_monroe_reading_james_joyces_ulysses/

Il existe une autre photo d’elle en noir et blanc lisant la fin de Ulysses, où elle porte un robe et est assise au pied d’un arbre.

Jean-Jacques dit: à

« Moi aussi je suis intelligente et je peux dire beaucoup de choses intelligentes mais les hommes n’aiment pas ça ».
Propos de Marilyn Monroe recueillis par Billy Wilder.

puck dit: à

moi pareil.

D. dit: à

Bon. Jicé, qu’en penses-tu ?
(il faut attendre 05h 35 pour la réponse, avec la météo de Porquerolles)

puck dit: à

Jeannot : si les territoires kurdes étaient occupés par Israël tu la défendrais la cause kurde ?

et les juifs avaient annexé le Tibet tu défendrais la cause tibétaine ?

etc etc etc etc…

alors que les kurdes et les tibétains tu t’en tapes complet comme tu te taperais des palestiniens s’ils étaient opposés aux turcs.

et tu sais comment on appelle ça ?

puck dit: à

Jeannot, tu sais quoi ? en fait tu devrais te négocier un prix avec le Monde diplo vu que tu te fous de tout ce qui se passe dans le monde ailleurs qu’en Israël.

ils pourraient te faire un numéro spécial.

rose dit: à

Mais qui Janssen J-J ?

ye le plains, Lui

rose dit: à

Janssen J-J

Espère aussi en elle. En ses clés. Emma.

Jean Langoncet dit: à

keupu, emporté par votre élan, vous oubliez que c’est vous-même qui m’avez relancé sur ce sujet ; la présentation du livre OPA sur les juifs de France chez Grasset apporte une précision importante : « (…) les deux dernières plus vastes communautés en diaspora se trouvent aux Etats-Unis et en France.(…) https://www.grasset.fr/livres/opa-sur-les-juifs-de-france-9782246704614
Les juifs de France, citoyens français, font l’objet d’enjeux politiques en Israël. Les interactions entre ces enjeux politiques israéliens, le conflit israélo-palestinien, leur instrumentalisation et leur incidence sur la politique en France, devraient intéresser tout citoyen français ; vous voulez bien étayer vos allusions à Waters ?

Marie Sasseur dit: à

Si la miss Chanel s’est largement compromise dans la collaboration, on ne peut pas dire que le N°5 ait porté malheur aux Wertheimer.

« Les Wertheimer sont classés par le magazine économique Bilan comme les plus riches exilés fiscaux français domiciliés en Suisse, avec une fortune estimée en 2013 entre 6,4 et 7,3 milliards d’euros[2]. La fortune de la famille Wertheimer est estimée à 16,5 milliards d’euros par le magazine Challenges pour les années 2015 et 2016[3]. En 2019, leur fortune s’établit à 50 milliards d’euros et les place en 2e position du palmarès Challenges des fortunes de France notamment à la suite d’un versement de dividendes en 2017 de 3,4 milliards d’euros issus de la société Chanel »
Wiki

Marie Sasseur dit: à

« Quand elle a ouvert sa première boutique, rue Cambon, c’est aux Galeries Lafayette qu’elle achetait les formes pour créer ses chapeaux – et Théophile lui faisait alors des prix. La suite? Vêtements en jersey. Elégance fluide et confortable. Boutiques à Deauville et à Biarritz. Coco devient Mademoiselle. En 1920, de passage à Grasse, elle rencontre Ernest Beaux – émigré russe et chimiste hors pair – à qui elle réclame un parfum pour ses salons. Le siècle est encore aux senteurs purement florales, qui s’altèrent très vite: on s’asperge en conséquence et on embaume la rose, le muguet ou le gardénia. Ernest propose à Coco «la campagne au-delà du cercle
polaire, à l’heure du soleil de minuit, quand les lacs et les fleuves exhalent un parfum d’une extrême fraîcheur».
En clair, un jus artificiel, synthétique et stable, composé à partir des aldéhydes spécifiques au jasmin de Grasse. Il lui soumet un certain nombre de créations. Elle choisit la cinquième et la baptise N° 5. »

« Derrière l’empire Chanel…
La fabuleuse histoire des Wertheimer »

par Bruno Abescat, Yves Stavridès l’Express 2005

B dit: à

alors que les kurdes et les tibétains tu t’en tapes complet comme tu te taperais des palestiniens s’ils étaient opposés aux turcs.

et tu sais comment on appelle ça ?

Votre optique résolument orientée, nous sommes sauf si impliqués dans des magouilles immobilières, un trafic d’armes, une implantation de base armée, pour la libération des peuples opprimés, des religions anéanties, des laïcités terrorisée, pour une répartition plus juste des pouvoirs et des richesses, pour les panneaux solaires partout partout, pour la crème auto bronzante qui épargnera quelques milliers de vies, pour la déforestation qui gagnera contre l’incendie, pour l’épargne gagnante, à bas le livret A, pour la chasse à l’exode fiscal, contre les missiles supra coniques, contre les décharges partout partout, contre les centre data, contre internet, contre les chaussures en plastique, les sacs en plastique, pour le filet à commission, pour un candidat unique qui à coup sur remportera l’élection, n’importe laquelle, pour le yaourt grec , pour le blanchiment de l’Acropole s’il finit complètement noirci, quoi d’autre?

Jean Langoncet dit: à

ah, ces agités du bocal

Jean Langoncet dit: à

quelques références livrées à la manière de et alii

C’est en 1947 que Céline, exilé au Danemark, ayant appris que Sartre dans « Portrait d’un
antisémite » (Les Temps Modernes, décembre 1945, texte repris plus tard en volume chez
Gallimard sous le titre de Réflexions sur la Question juive) avait écrit: « Si Céline a pu soutenir
les thèses socialistes des Nazis, c’est qu’il était payé », écrivit ce pamphlet en réponse. Il
l’envoya à Jean Paulhan qui ne le publia pas, et le double à Albert Paraz qui le reproduisit à la
fin de son livre Le Gala des vaches, où il passa inaperçu. Une édition à 200 exemplaires en fut
tirée en 1948 par les soins de ses amis (P. Lanauve de Tartas, Paris, s.d.). Un tapuscrit avec
une note manuscrite de Céline se trouve dans le fonds Milton Hindus à l’université d’Austin au
Texas (Humanities Research Center).

Janssen J-J dit: à

@ Lui. ?… Yonel Messi,… C pas moi qu’en ai parlé… Je savais même pas qui c’était avant d’aller voir chez mamie etalii-wiki… Parait que c’est un gars qu’a les couilles en or, et qui lui pèsent… depuis qu’à Barcelone, les fouteux peuvent pu les lui décrochter… Mais à Pariss, ç va l’fer. d’après…

@ Emma T., c’est autre chose.., un jour je vous en parlerai mieux. Une femme difficile et assoiffée d’amour : elle est libre, libérée et libérable (dans cet ordre).
Il est temps de penser à vous, son autre fille avec un nouvel homme. (si je puis me permettre une telle immixtion…, bien sûr)
@ Je ne me raconte pas leur vie, je sed-laisse, pourmapar, je puck jean-jacques et langoncet. – Rentré au bercail… à cause d’humidité dans l’herbe qui verte qui remonte…, maigre récole d’étoiles, dirfilantes : deux seulement… Peut-être vont-elle pleuvoir vers 4 h du mat’… On sait pas.. Mais moi je suis dans les ses bras, à morfler…
Où sont les AUTRES meufs pendant ce temps ? baisent dans le sable encore chaud de la playa ? (pas Ma Soeur,,,, rentrée elle aussi, déçue comme tous les soirs, pourtant… pas faute d’avoir espéré une touche). Quelle misère que ces vacances pourries, cette année !… y compris les rencontres furtives démasquées dans le noir…
Bonnes nuits rêveuses à toutes celzécieux… al’hors…
Je dis ça, mais j’ai rin dit.. La preuve :
https://www.youtube.com/watch?v=vx5Qgp_0V50

Jean Langoncet dit: à

partez pas si vite …

A l’agité du bocal
Je ne lis pas grand-chose, je n’ai pas le temps. Trop d’années perdues
déjà en tant de bêtises et de prison ! Mais on me presse, adjure, tarabuste. Il
faut que je lise absolument, paraît-il, une sorte d’article, le Portrait d’un
Antisémite, par Jean-Baptiste Sartre (Temps modernes, décembre 1945). Je
parcours ce long devoir, jette un œil, ce n’est ni bon ni mauvais, ce n’est rien
du tout, pastiche… une façon de « Lamanièredeux »… Ce petit J.-B. S. a lu
l’Etourdi, l’Amateur de Tulipes, etc. Il s’y est pris, évidemment, il n’en sort
plus… Toujours au lycée, ce J.-B. S. ! toujours aux pastiches, aux
« Lamanièredeux »… La manière de Céline aussi… et puis de bien d’autres…
« Putains », etc… « Têtes de rechange »… « Maia »… Rien de grave, bien sûr. J’en
traîne un certain nombre au cul de ces petits « Lamanièredeux »… Qu’y puisje ? Etouffants, haineux, foireux, bien traîtres, demi-sangsues, demi-ténias,
ils ne me font point d’honneur, je n’en parle jamais, c’est tout. Progéniture de
l’ombre. Décence ! Oh ! je ne veux aucun mal au petit J.-B. S. ! Son sort où il
est placé est bien assez cruel ! Puisqu’il s’agit d’un devoir, je lui aurais donné
volontiers sept sur vingt et n’en parlerais plus… Mais page 462, la petite
fiente, il m’interloque ! Ah ! le damné pourri croupion ! Qu’ose-t-il écrire ?
« Si Céline a pu soutenir les thèses socialistes des nazis c’est qu’il était payé.  »
Textuel. Holà ! Voici donc ce qu’écrivait ce petit bousier pendant que j’étais
en prison en plein péril qu’on me pende. Satanée petite saloperie gavée de
merde, tu me sors de l’entre-fesse pour me salir au dehors ! Anus Caïn pfoui.
Que cherches-tu ? Qu’on m’assassine ! C’est l’évidence ! Ici ! Que je
t’écrabouille ! Oui !… Je le vois en photo, ces gros yeux… ce crochet… cette
ventouse baveuse… c’est un cestode ! Que n’inventerait-il, le monstre, pour
qu’on m’assassine ! A peine sorti de mon caca, le voici qui me dénonce ! Le
plus fort est que page 451 il a le fiel de nous prévenir: « Un homme qui trouve
naturel de dénoncer des hommes ne peut avoir notre conception de l’honneur,
même ceux dont il se fait le bienfaiteur, il ne les voit pas avec nos yeux, sa
générosité, sa douceur, ne sont pas semblables à notre douceur, à notre
générosité, on ne peut pas localiser la passion. »
Dans mon cul où il se trouve, on ne peut pas demander à J.-B. S. d’y
voir bien clair, ni de s’exprimer nettement, J.-B. S. a semble-t-il cependant
prévu le cas de la solitude et de l’obscurité dans mon anus… J.-B. S. parle
évidemment de lui-même lorsqu’il écrit page 451: « Cet homme redoute toute
espèce de solitude, celle du génie comme celle de l’assassin. » Comprenons ce
que parler veut dire… Sur la foi des hebdomadaires J.-B. S. ne se voit plus que
dans la peau du génie. Pour ma part et sur la foi de ses propres textes, je suis
bien forcé de ne plus voir J.-B. S. que dans la peau d’un assassin, et encore
mieux, d’un foutu donneur, maudit, hideux, chiant pourvoyeur, bourrique à
lunettes. Voici que je m’emballe ! Ce n’est pas de mon âge, ni de mon état…
J’allais clore là… dégoûté, c’est tout… Je réfléchis… Assassin et génial ? Cela
s’est vu… Après tout… C’est peut-être le cas de Sartre ? Assassin il est, il
voudrait l’être, c’est entendu mais, génial ? Petite crotte à mon cul génial ?
hum ?… c’est à voir… oui certes, cela peut éclore… se déclarer… mais J.-B.
S. ? Ces yeux d’embryonnaire ? ces mesquines épaules ?… ce gros petit
bidon ? Ténia bien sûr, ténia d’homme, situé où vous savez… et
philosophe !… c’est bien des choses… Il a délivré, parait-il, Paris à bicyclette.
Il a fait joujou… au Théâtre, à la Ville, avec les horreurs de l’époque, la
guerre, les supplices, les fers, le feu. Mais les temps évoluent, et le voici qui
croît, gonfle énormément, J.-B. S. ! Il ne se possède plus… il ne se connaît
plus… d’embryon qu’il est il tend à passer créature… le cycle… il en a assez
du joujou, des tricheries… il court après les épreuves, les vraies épreuves… la
prison, l’expiation, le bâton, et le plus gros de tous les bâtons: le Poteau… le
Sort entreprend J.B.-S… les Furies ! finies les bagatelles… Il veut passer tout à
fait monstre ! Il engueule de Gaulle du coup !
Quel moyen ! Il veut commettre l’irréparable ! Il y tient ! Les
sorcières vont le rendre fou, il est venu les taquiner, elles ne le lâcheront
plus… Ténia des étrons, faux têtard, tu vas bouffer la Mandragore ! Tu
passeras succube ! La maladie d’être maudit évolue chez Sartre… Vieille
maladie, vieille comme le monde, dont toute la littérature est pourrie…
Attendez J.-B. S. avant que de commettre les gaffes suprêmes !… Tâtezvous ! Réfléchissez que l’horreur n’est rien sans le Songe et sans la
Musique… Je vous vois bien ténia, certes, mais pas cobra, pas cobra du tout…
nul à la flûte ! Macbeth n’est que du Grand-Guignol, et des mauvais jours,
sans musique, sans rêve… Vous êtes méchant, sale, ingrat, haineux,
bourrique, ce n’est pas tout J.-B. S. ! Cela ne suffit pas… Il faut danser encore
!… Je veux bien me tromper bien sûr… Je ne demande pas mieux… J’irai vous
applaudir lorsque vous serez enfin devenu un vrai monstre, que vous aurez
payé, aux sorcières, ce qu’il faut, leur prix, pour qu’elles vous transmutent,
éclosent, en vrai phénomène. En ténia qui joue de la flûte.
M’avez-vous assez prié et fait prier par Dullin, par Denoël, supplié
« sous la botte » de bien vouloir descendre vous applaudir ! Je ne vous
trouvais ni dansant, ni flûtant, vice terrible à mon sens, je l’avoue… Mais
oublions tout ceci ! Ne pensons plus qu’à l’avenir ! Tâchez que vos démons
vous inculquent la flûte ! Flûte d’abord ! Retardez Shakespeare, lycéen ! 3/4
de flûte, 1/4 de sang… 1/4 suffit je vous assure… mais du vôtre d’abord !
avant tous les autres sangs. L’Alchimie a ses lois… le « sang des autres » ne
plaît point aux Muses… Réfléchissons… Vous avez emporté tout de même
votre petit succès au « Sarah », sous la Botte, avec vos Mouches… Que ne
troussez-vous maintenant trois petits actes, en vitesse, de circonstance, sur
le pouce, Les Mouchards ? Revuette rétrospective… L’on vous y verrait en
personne, avec vos petits potes, en train d’envoyer vos confrères détestés,
dits « Collaborateurs » au bagne, au poteau, en exil… Serait-ce assez cocasse ?
Vous-même, bien entendu, fort de votre texte au tout premier rôle… en ténia
persifleur et philosophe… Il est facile d’imaginer cent coups de théâtre,
péripéties et rebondissements des plus farces dans le cours d’une féerie de
ce genre… et puis au tableau final un de ces « Massacre Général » qui secouera
toute l’Europe de folle rigolade ! (Il est temps !) Le plus joyeux de la
décade ! Qu’ils en pisseront, foireront encore à la 500e !… et bien au-delà !
(L’au-delà ! Hi ! Hi !) L’assassinat des « Signataires », les uns par les autres !…
vous-même par Cassou… cestuy par Eluard ! l’autre par sa femme et
Mauriac ! et ainsi de suite jusqu’au dernier !… Vous vous rendez compte !
L’Hécatombe d’Apothéose ! Sans oublier la chair, bien sûr !… Grand défilé de
filles superbes, nues, absolument dandinantes… orchestre du Grand
Tabarin… Jazz des « Constructeurs du Mur »… « Atlantist Boys »… concours
assuré… et la grande partouze des fantômes en surimpression lumineuse…
200.000 assassinés, forçats, choléras, indignes… et tondues ! à la farandole !
du parterre du Ciel ! Chœur des « Pendeurs de Nuremberg »… Et dans le ton
vous concevez plus-qu’existence, instantaniste, massacriste… Ambiance par
hoquets d’agonie, bruits de coliques, sanglots, ferrailles… « Au secours ! »…
Fond sonore: « Machines à Hurrahs ! »… Vous voyez ça ? Et puis pour le clou,
à l’entr’acte: Enchères de menottes ! et Buvette au sang. Le Bar futuriste
absolu. Rien que du vrai sang ! au bock, cru, certifié des hôpitaux… du matin
même ! sang d’aorte, sang de fœtus, sang d’hymen, sang de fusillés !… Tous
les goûts ! Ah ! quel avenir J.-B. S. ! Que vous en ferez des merveilles quand
vous serez éclos Vrai Monstre ! Je vous vois déjà hors de fiente, jouant déjà
presque de la flûte, de la vraie petite flûte ! à ravir !… déjà presque un vrai
petit artiste ! Sacré J.-B. S.
L.-F. Céline.

Janssen J-J dit: à

B @ quoi d’autre?
et la mourre, dans toussa ?……
La noirceur du monde comme il va, ça va bien un moment, certes…, mais l’odeur du souffre au sein du volcan en ébullition, de quoi est-il le nom, quand il est sur le point d’annoncer une explosion orgasmique ?

Jean Langoncet dit: à

@volcan en ébullition

Chacun voit les casseroles qu’il traîne comme il peut

Janssen J-J dit: à

lui, il ne voyait pas de casseroles, il ne voyait que les sandales d’Empédocle…, laissées seules sur le cratère de l’Etna.

Jean Langoncet dit: à

Dans un siècle ou deux qui se souviendra de Sartre sinon par Céline ?

Janssen J-J dit: à

@ JL /Chacun voit les casseroles qu’il traîne comme il peut…/
Allez dire à ça à votre joyeux pote Michel Onfray et son désir d’être un volcan ; ça vous calmera peut-être un brin, quissé ?

(pitch : Les pauvres peuvent-ils être libertins ? Quelles leçons sur les hommes un chat peut-il donner ? Dans quelles circonstances Socrate va-t-il à l’abattoir ? Que disent les prostituées aux philosophes ? Quid de la pourriture de l’œuvre en soi ? Quelles relations entre stupre et stupeur ? Quelle âme ont les pousse-pieds lisboètes ? Comment vivre au pied d’un volcan ? Mondrian aide-t-il à comprendre Venise ? Qui préférer : Eve, Pénélope, Carmen ou Marie ? Y a-t-il une date pour le suicide d’un nietzschéen ? Que serait une philosophie du panache ? Où peut-on légalement brûler des ouvriers ? Dans quelle ville est la tombe du prince des dandys ? Que peut-on écrire du corps de son père ? En quelle compagnie Maître Kant erre ? Y a-t-il une raison moléculaire ? Qu’est-ce que le syndrome de Gênes ? Quelles mythologies comparées pour l’eau ou le pétrus ? De quelle façon peut-on fixer des vertiges ? Quel écrivain désirait être un volcan ? Comment sculpter de l’énergie ? Faut-il remplir les cercueils de livres ? Une érection peut-elle être un auxiliaire de connaissance ? Don Juan a-t-il trouvé son inspiration capitale dans les arènes ? Que veulent les femmes ? Le libertinage est-il toujours, de droite ? Qui a écrit Ainsi parlait Tarass Boulba ? Madame Claude a-t-elle lu Baudelaire ? Où peut-on visiter le cimetière des plaisirs ? Comment peut-on aimer Diogène et de Gaulle ? Pourquoi les pessimistes sont-ils des poseurs ? A quoi ressemble l’odor di femmina ?
– Sur tous ces sujets, Michel Onfray apporte ses réponses qui sont autant de chapitres de ce livre qui peut, et doit, être lu comme un journal hédoniste).

Jean Langoncet dit: à

@Allez dire à ça à votre joyeux pote Michel Onfray et son désir d’être un volcan

Vos sources magmatiques sont évidentes, cher J J-J ?

rose dit: à

(pitch : Les pauvres peuvent-ils être libertins ?
Non, pas le temps.
Quelles leçons sur les hommes un chat peut-il donner ?
L’amour.
Quelles relations entre stupre et stupeur ?
Le u.
Comment vivre au pied d’un volcan ?

En vivant le nez en l’air.

Quel écrivain désirait être un volcan ?
Malcom Lowry

Que veulent les femmes ?
L’amour. I-e les femmes sont des chats.

A quoi ressemble l’odor di femina ?
Au jasmin, entêtant.

rose dit: à

@ Emma T., c’est autre chose.., un jour je vous en parlerai mieux. Une femme difficile et assoiffée d’amour : elle est libre, libérée et libérable (dans cet ordre).

J’vais lui lire.
J’l’ai jamais pensé com ça.
Pis, j’la croyais esclave.
A consacré sa vie à son mari, ses trois enfants, ses petits enfants, ses arrières petites-filles.
J’l’m.

rose dit: à

s’il finit complètement noirci, quoi d’autre ?

Pfiou, vous n’en êtes qu’au début.
On l’aime bien ce type, nous.

rose dit: à

J’vais z’y voir pour les étoiles filantes, on sait jamais.

rose dit: à

Jean Langoncet

plus-qu’existence, instantaniste, massacriste… Ambiance par
hoquets d’agonie, bruits de coliques, sanglots, ferrailles… « Au secours ! »…
Fond sonore: « Machines à Hurrahs ! »… Vous voyez ça ? Et puis pour le clou,
à l’entr’acte: Enchères de menottes ! et Buvette au sang. Le Bar futuriste
absolu. Rien que du vrai sang ! au bock, cru, certifié des hôpitaux… du matin
même ! sang d’aorte, sang de fœtus, sang d’hymen, sang de fusillés !… Tous
les goûts ! Ah ! quel avenir J.-B. S. ! Que vous en ferez des merveilles quand
vous serez éclos Vrai Monstre ! Je vous vois déjà hors de fiente, jouant déjà
presque de la flûte, de la vraie petite flûte ! à ravir !… déjà presque un vrai
petit artiste ! Sacré J.-B. S.
L.-F. Céline.

C’est lui le génie.
Quelle régalade.
Pfiou.

rose dit: à

Après la touche, s’agit d’emballer.
C’est l’arc de triomphe, ô Christ haut.

rose dit: à

Nota bene : n’avais pas lu Coco quand j’ai écrit jasmin.
Ah les femmes.

Préfère Eau de fleurs de cédrat au n°5.
Fruité, acidulé, une merveille.

rose dit: à

D.
Les enfants sont le fruit de leurs parents.

pour son âge, disproportionné en toutes choses. Lorsque l’âme vient pour toute une vie habiter le fœtus en formation, c’est une redoutable loterie qui.
Qui.

De mes parents, une est réussie sur trois.
C’est moi.
Je suis contente pour mes enfants.
L’aînée* du cadet a hérité de grosses qualités aussi.
Cela fait :
Première génération, un bon fruit.
Seconde génération, trois bons fruits.

Quatre bons fruits sur onze. Ce n’est pas terrible.

* En stage à Marseille durant un mois, elle est venue voir sa mamie un après-midi par semaine et a joué avec elle. Le premier jeu était la bataille. Ne riez pas.

Plus tard, j’ai essayé avec ma mère, c trop con comme jeu.
Et puis, chez nous, on le vit, pourquoi la jouer ?
La petite, elle s’est lancée elle.
Go.

rose dit: à

On pourra me répliquer que lorsqu’on voit un chien, on voit son maître, et c’est vrai. Tel maître, tel chien.

rose dit: à

Maintenant, si je cherche l’épreuve de rattrapage, dans la seconde génération, il y a encore deux fruits souffrants, et enfants du milieu comme moi, à croire que, qui ont un bon fond. Les deux s’échappent par des moyens divers et variés et seront rattrapables, sans doute après le décès des parents et avec beaucoup de travail : ils sont extrêmement conscients des horreurs qui les précèdent et de leur ratage. Mais, leur faudra du boulot.
Donc trois bons fruits plus deux à mâturer, cela fait cinq sur onze, c’est déjà plus joyeux.

rose dit: à

Et quand on voit le chat, qui on voit hein ?
Le chat.

Bébé😾😼😽😺😸😹😻🐈🐈‍⬛🐅

rose dit: à

Je n’ai pas écrit bébé ni mis le carré noir.

rose dit: à

Réponse à ma blague du jour, marseillaise.

La jeunesse actuelle a de graves difficultés.

Mon dieu, mon dieu*, mais lesquelles ?

Eh bien c’est que nous n’en faisons pas partie.

(* adresse sincère à Dieu dénuée d’ironie.)

Jean Langoncet dit: à

@On pourra me répliquer

Mille et une secousses et on imagine le réplicant qui vient

rose dit: à

4h25
Vu une.
Croisé les doigts, prié « pour ma maman qu’elle rentre chez elle »

Hier, m’a dit, rares appels, « je vais accepter l’auxiliaire de vie et on verra après ».
L’a la testa dura, Carmen.

rose dit: à

Filante, filante.
L’avait rendez-vous kekpart.
En Poméranie.
Pour cela qu’elle a filé si vite.

rose dit: à

Royal Monceau, Paris versus Éouvière verte, Artignosc, Var.

Trente versus triple zéro.

B dit: à

et la mourre, dans toussa

Un luxe, un hasard, une chance, une probabilité qui va en diminuant avec le temps. Mon capital pour un autre me paraît épuisé. L’amour ne se présente plus et je n’aime pas les relations d’intérêt, les liaisons hygiéniques. Autant se servir d’un seau.

https://www.mon-droguiste.com/seau-industriel-13l.html

Marie Sasseur dit: à

« Du grec « osmē » qui signifie odeur et « thêkê » que l’on traduit par rangement, l’Osmothèque est une bibliothèque olfactive basée à Versailles. Elle dispose aussi d’une antenne à New York. Elle a été fondée en 1990 à l’initiative de plusieurs grands parfumeurs dont Jean Kerléo et Jean-Claude Ellena. Ce véritable musée est ouvert à tous. Vous y croiseriez des professionnels qui viennent chercher de l’inspiration, des amateurs en quête d’histoire ou de simples curieux. »

https://www.carrementbelle.com/blog/fr/2020/12/23/osmotheque-2/

Marie Sasseur dit: à

« Pour devenir le premier conservatoire de parfums au monde, l’Osmothèque peut compter sur des bénévoles, les « osmothécaires ». Ce sont eux qui veillent à préserver et à développer la collection du musée. Aujourd’hui cette collection représente 4000 fragrances, dont 800 parfums disparus qui sont conservés comme de véritables œuvres d’art. Celles-ci sont entreposées dans « la cave ». C’est un lieu à l’abri de la lumière agressive où est diffusé de l’argon, un gaz neutre qui empêche l’oxydation des précieux jus. »

Marie Sasseur dit: à

Histoire d’eaux, encore un numéro.

« L’Eau de Cologne (Kölnisch Wasser) trouve ses origines dans les années 1700. En 1709, en effet, un Italien fonde à Cologne un transit de marchandises Un de ses frères, **Jean-Marie Farina**, exploitera la recette d’une eau alcoolisée, à base d’agrumes, « l’Eau admirable » dont la composition est attribuée à son oncle Jean-Paul Feminis.

En 1732, Jean-Marie Farina devient l’unique propriétaire en Europe de cette eau, que ses clients français appellent « Eau de Cologne ». Mais en 1792 commence, par ailleurs, l’histoire de l’Eau de Cologne originale 4711. En effet, le 8 octobre 1792, le fils du banquier Mühlens de Cologne célèbre son mariage et reçoit d’un moine Chartreux, invité à cette occasion, la formule d’une « Aqua Mirabilis ».

Conscient de la valeur de ce présent, W. Mühlens créé immédiatement une fabrique dans la Glockengasse.

Ce n’est qu’en 1794 que la fabrique reçoit le nom de 4711, en référence à la période d’occupation de la ville par les troupes françaises, qui instituèrent une numérotation consécutive de toutes les maisons dans les rues de la cité (la fabrique d’Eau de Cologne occupait le N°4711 dans la Glockengasse). Au fil du temps, l’Eau de Cologne acquiert la faveur d’un public de plus en plus large, au point de devenir au XIXème siècle le parfum préféré de la bourgeoisie et de ceux qui respectent le code des bons usages et les fragrances douces, légères et donc discrètes. Son action stimulante et rafraîchissante est, en effet, incontestable. »

et alii dit: à

et fougère (fou j’erre) de HOUBIGAN
2TAIT LE PARFUM DE MON EX BELLE MERE qui avait une maladie dégénérative;(elle offrait aussi des fougères)

Créé par le Maître Parfumeur Paul Parquet en 1882, Fougère Royale a complètement révolutionné le monde des parfums et établi la parfumerie moderne telle qu’elle existe aujourd’hui. En plus de créer une toute nouvelle catégorie de parfums, Parquet a été le premier à isoler des molécules à partir de matières

et alii dit: à

Livre de Georges Limbour Roman mai 1991 (France)
« A mi-chemin des fleurs et des hommes, on ne sait plus si l’histoire se murmure en parfums ou s’exhale en paroles, des personnages dans une île avec voile perpétuellement menaçante à l’horizon d’une odeur, la vanille, fruit du vanillier, qu’un tiroir, ce roman au hasard ouvert, ranime en longs effluves de mots parmi un bric-à-brac de souvenirs. Alors des ombres s’étirent, Edmond poursuit Jeannette, chut ! ils vont réveiller Jenny rêvant de Virginie que guette Paul, bébé Guillaume est mort, d’une mort de jouet, tous les adultes sont des ogres comme Monsieur Van Houten, et dans la maison alourdie par la mousse, bientôt de chocolat, l’espoir a la couleur du papier argenté. » Michel Chaillou. gallimard les vanilliers Limbour

Jibé dit: à

JJJ
de retour de Gergovie (oui j’y ai vu les fouilles et le musée, sur ce plateau toujours si beau, la chaîne des Puys entière, un super moment), je découvre votre critique des Furtifs
Vous aurez compris que je suis plus sévère que vous sur ce livre, que j’ai trouvé assez mièvre (histoire d’amour absolu et dévotion pour l’enfant, rapports virils d’amitié à la vie à la mort, comme qd on est gamin) et agaçant (le langage).
Toutefois, je comprends bien votre intérêt pour la juxtaposition des langages, justement, c’est sûrement ce qu’il y a de plus réussi. Même sans référence à la Horde, j’ai du mal à avoir de l’estime pour les Furtifs, pas si inventifs (les villes et leur copyright, ce n’est pas délirant d’imagination, c’est déjà là avec les stades de foot qui porte les noms des groupes financiers sponsors) et assez lourds au demeurant. Un assez bon livre d’aventures mais qui sent la leçon du roman engagé à coups de massue. Si t’as pas compris le dualisme, les bons et les méchants et le héros dans tout ça…
Non, JJJ, avec moi, ça ne l’a pas fait.
Merci encore d’avoir posté ce com’ (qui m’a fait revenir à cette histoire de langage, intéressant, là je suis d’accord)

Jibé dit: à

qui portENT

et alii dit: à

si l’on me demandait ce que j’ai fait de »bon » pour la littérature,et les lecteurs inconnus c’est d’avoir recommandé « les vanilliers » dès mon année de licence à mon prof de fac; et je continue; cela ne m’ouvrira surement pas les portes du paradis, s’il y en a un ,ni les coeurs de la RDL
mais j’aurai la conscience tranquille ,malgré son premier toqué le sieur D et ses casseroles et spatules

Jibé dit: à

Bloom
« C’est ce que dit Ayman Mohammed Rabie al-Zawahiri, leader d’al-Qaida: certes, les musulmans se foutent sur la gueule entre chiites & sunnites, etc, mais l’Oumma, la communauté des croyants en son entier ne peut que se retrouver dans la haine des juifs, la mort d’Israël etc. »
ça marchait idem au temps du nazisme, avec le grand mufti de Jerusalem qui recevait les émissaires d’adolf et faisait ami-ami contre l’ennemi commun, en ne parlant que des musulmans tous ensemble. Une union nazis/musulmans arabes ou persans/anti-colonialiste, propre à affaiblir les empires français et anglais ou comment fédérer les forces en s’appuyant sur l’antisémitisme, tellement bien partagé.
Sur le principe, ça fonctionne en de facto toujours très bien.

et alii dit: à

et une glace à la vanille
47352&q=Chanson+avec+le+mot+vanille&sa=X&sqi=2&ved=2ahUKEwjU787ku6jyAhWVElkFHeSaDqEQ1QIwC3oECA4QAQ

Janssen J-J dit: à

@ Jibé / Le public ciblé de Damasio est celui des gamins voués à survivre… Damasio se meut dans un univers de gamins. Damasio sera toujours un gamin dans sa tête. Il écrit des livres pour donner un peu d’espoir à sa propre gamine…
Les aînés intellos plus distants avec la SF en général et la sienne en particulier, peuvent-ils lui en vouloir d’être ainsi calibré ? Il est fort compréhensible de se boucher le nez face à ce roman un brin raté… Moi non, j’ai vaincu mes résistances après les 300 premières pages. Et suis encore tout en voûté, bin sûr, mais ça ne va pas durer… Vous rejoindrai bin vite, je pense, en réexplorant la problématique-voilà.

@ RPTV / Ai séjourné sur le magnifique plateau de Gergovie le 23 juin 2016 avec YA et MAD,… Cette journée est restée tache à mes yeux d’européen fervent. En redescendant de ce site splendide, me suis anéfé effondré à la nouvelle du résultat de la consultation britannique. Le plateau avait beau n’être pas très haut…, j’y faillis perdre mes semelles de vent devenues lourdes comme des sandales de fer, oui Ma dame !… Et ne m’en suis jamais vraiment remis… Le futur musée n’était pas encore ouvert, on n’en voyait alors que les travaux de fondation…. Gergovie restera à jamais associé à la défaite d’Albion exfiltrée des européens romains… (plutôt qu’à la capitulation du vert singe rhétorix, sous le siècle du grand Jules C.)…

Bien bonne journée à tous.tes, (11.8.21 @ 9.51)

et alii dit: à

japon: paysage et odeur:
« Les vertus médicinales du ginkgo sont aujourd’hui davantage liées à l’extrait de feuilles, utilisé pour ses propriétés de tonique vasculaire. Si les individus femelles sont bien considérés dans toute l’Asie, ils le sont moins en Europe où l’odeur de beurre rance des ovules les rend impopulaires dans les jardins.
https://theconversation.com/au-japon-quand-vient-lautomne-rougeoyant-et-ses-chrysanthemes-165709?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2011%20aot%202021%20-%202027719935&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2011%20aot%202021%20-%202027719935+CID_aebcbbeb7ab34d31578b9b3fc058a86c&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Au%20Japon%20quand%20vient%20lautomne%20rougeoyant%20et%20ses%20chrysanthmes

et alii dit: à

personnellement, je n’aime guère les roses rouges;oui aux roses de jardin ;mais j’aime les pivoines ;je m’en achetais autrefois en passant par le « marché » ;

et alii dit: à

D’abord, il faut savoir que l’odeur y est désagréable. Préparez-vous donc à vous boucher le nez et à respirer par la bouche ! En effet, lors de la préparation du cuir, les tanneurs utilisent des pigments pour lui donner une couleur, ce qui dégage de fortes odeurs pour ceux qui n’y sont pas habitués.
les souks du Maroc!

et alii dit: à

La Médina de Rabat c’est aussi un tourbillon de saveurs et d’odeurs qui vous mettront l’eau à la bouche. Vous ne manquerez pas de sentir l’odeur du fameux chwa dégagé par les barbecues de viande disposés dans des petits stands à côté des vendeurs de menthe fraîche: ingrédient de base du thé marocain
https://www.evaneos.fr/maroc/voyage/explorer/6952-1-souks-marocains/

lmd dit: à

Dans tant de polars, l’acre odeur de la cordite.
(Si un un jour on m’assassine à coups de pistolets, je reconnaitrai l’odeur, et finirai satisfait).

Jazzi dit: à

11 août 2021 à 10 h 40.
« Tom Medina » de Tony Gatlif, avec David Murgia et Slimane Dazi.
Présenté en compétion officielle au dernier festival de Cannes, le film est reparti sans aucune récompense et a reçu un accueil plutôt mitigé de la critique.
Etonnant pour cet habitué de la Croisette, qui à 72 ans signe là l’un de ses films les plus forts et les plus abouti !
Les plus lyriques aussi.
Tom, le héros du film, incarné par le stellaire David Murgia, un captivant acteur de nationalité belge, est un jeune délinquant sauvage et déraciné envoyé par la justice se faire réinsérer en Camargue.
Là, il s’affronte au propriétaire d’une manade, prénommé Ulysse, un personnage solide comme un bloc de pierre cachant néanmoins un coeur tendre (remarquable Slimane Dazi) et à sa fille, une maréchale ferrante compositrice et chanteuse de rock métal (fantastique Karoline Rose Sun).
Il y rencontrera aussi Suzanne, une jeune femme qui a été séparée de sa fille, à laquelle il s’attachera et tentera de redonner le sourire (émouvante et convaincante Suzanne Aubert).
Une histoire où Tony Gatlif a mis beaucoup de ses souvenirs de jeunesse, sur fond de perte d’identité et de reconstruction personnelle.
Comme à son habitude, le cinéaste, mêle le réalisme à la spiritualité (en l’occurence chrétienne), teintée toutefois d’une bonne dose de magie et de superstition.
Cela nous donne à voir un film flamboyant d’où émerge en majesté la Camargue : ses paysages naturels sans pareil, ses villes principales (Sainte-Marie de la Mer et Arles), ses habitants aux us et coutumes singuliers et sa faune foisonnante et variée.
Un choc de cultures entre tradition et modernité, qui nous donne à entendre des poèmes dans la langue des félibriges sur fond de musique gipsy et hard rock !
Une symphonie narrative tout en images et sons, où l’on assiste au combat impitoyable des taureaux, à la course des chevaux sauvages, à la chorégraphie inénarrable des flamands roses, sous le regard perçant des chouettes et le croassement des crapauds.
Captivant.
https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19592919&cfilm=280202.html

et alii dit: à

This Morning Routine May Save Your Life
“PUBLISHING A PAPER on coffee is almost a rite of passage for epidemiologists,” according to Harvard…
qu’est-ce que vous attendez,P.Assouline,je suis une dame café depuis longtemps, et apprécierai bien votre cours d’arôme

Jazzi dit: à

Café et cigarette vont bien ensemble et donnent à rêver !

et alii dit: à

au fait, bonnes manières chères à l’ami Drillon:
où une femme doit-elle mettre une touche de parfum ,par delà l’utilisation du spray assez récente

et alii dit: à

les champignons!
La pratique de l’olfaction est plus que courante chez les mycologues, ces spécialistes du monde très spécifique des champignons. En plus des formes et des couleurs, elle permet souvent la détermination des champignons rencontrés au hasard des promenades botaniques et constitue un travail de la mémoire olfactive, de la connaissance et donc de la reconnaissance.
https://lecoeurauventre.com/le-nez-dans-les-champignons/

et alii dit: à

champignons: c’est « culturel »
M. Wasson est un Américain de vieille souche ; sa femme est Russe de naissance. C’est donc au sein de leur ménage qu’ils ont découvert la ligne de démarcation qui divise, selon eux, l’humanité tout entière ; car – pour employer leur langage – si les Slaves sont mycophiles, les Anglo-Saxons, eux, sont mycophobes. Plusieurs chapitres de leur ouvrage sont consacrés aux champignons dans la littérature russe et anglaise. Les enfants russes apprennent des poèmes sur les champignons ; une des plus touchantes scènes d’« Anna Karénine » se situe pendant une cueillette de champignons ; Lénine lui-même manqua un train, à cause de cèpes trouvés en chemin. Quel contraste avec Darwin, cité par nos auteurs, qui semble avoir remarqué pour la première fois, en visitant la Terre de Feu, que les champignons pouvaient jouer un rôle dans l’alimentation humaine ! Mais aussi, c’est une fille de Darwin qui avait les champignons en telle exécration qu’elle revêtait un uniforme spécial pour chasser (à l’odorat, car ils sentent fort) certains d’entre eux – de l’espèce phallus impudicus – et les incinérer dans le foyer de son salon, portes closes : « Afin, disait-elle, de ménager la vertu des servantes. »

6Keats évoque « les champignons, race morbide et pâle, aux couleurs pareilles à la joue d’un cadavre ». Et Shelley : « champignons dont s’écaille la moisissure jusqu’à ce que leur pied épais semble un poteau de supplice, au sommet duquel frémissent encore des lambeaux de chair… »
je l’ai appris avec levi strauss
https://journals.openedition.org/lettre-cdf/222

Soleil vert dit: à

« @ Jibé / Le public ciblé de Damasio est celui des gamins voués à survivre… Damasio se meut dans un univers de gamins. Damasio sera toujours un gamin dans sa tête. Il écrit des livres pour donner un peu d’espoir à sa propre gamine… »

Bien dit ; c’est pour cela que je me rabats, entre autres, sur le vieux Simak

Bloom dit: à

Le but de guerre des US en fghnsitn était de priver al-Qaida d’une base opérationnelle en virant les Talibans du pouvoir.Dans la foulée , la femme afghane devait être libérée et la démocratie occidentale instituée.
20 ans plus tard, les Talebs sont sur le point de reprendre le pouvoir. Entre temps Daech/Isis a été délogé de son « état » moyen-oriental. On peut aisément imaginer la suite, car l’islamisme militaire est toujours aussi vivace, sinon plus, qu’en 2001 et à la recherche d’une base opérationnelle sûre.
Les US se barrent comme au Vietnam… Encore une défaite de l’Oncle Sam, qui se casse la queue entre les jambes en laissant les populations se démerder après une présence militaire de 20 ans.
Le Pakistan vire graduellement à l’islamisme sous la houlette de son cricketeur qui a du se rependre une balle au niveau du cortex.
Le cœur du problème, c’est l’idéologie arabe du wahhabisme, en parite étrangère à l’islam du sous-continent ‘indien’ et de l’Asie centrale, fortement imprégné de soufisme, qui s’impose. L’idéologie des pétromonarchies, singulièrement de l’Arabie Saoudite, qui sans la manne pétrolière serait restée une terre inhospitalière où aurait vivoté une secte mineure, en accord avec l’âpreté du désert.
Au lieu de cela, le wahhabisme saoudien a largement arrosé la région et le monde de ses pétrodollars afin de diffuser son idéologie élémentaire et prédatrice.
La complaisance de l’Occident à l’égard de cet état voyou est tout simplement criminelle. 15 des 19 pirates du 11 septembre étaient saoudiens, et Bin Laden itou…
Et l’on sait ce que ce régime fasciste est capable de faire aux journalistes qui s’intéressent de trop près à sa cuisine immonde.

Ceux qui s’imaginent que al-Qaida et Daech sont à ranger au magasin des antiquités ne savent pas la puissance du ressentiment social, économique & identitaire qui travaille les populations du dar-al-islam et d’une partie des communautés hors des pays musulmans. On peut faire confiance aux prédicateurs adeptes des réseaux sociaux pour les guider à coups de pseudo-principes religieux simplistes.
Les « Printemps arabes », tentatives pour redonner la centralité aux questions sociales & économiques, ont fait long feu & se sont soldés par une reprise en main autoritaire et/ou un regain des forces islamistes. Une jeunesse malcontente est à la recherche de sens. La simplification wahhabite et ses versions martiales, le puissant sentiment identitaire procuré par l’appartenance à une Oumma conquérante qui lavera les affronts fait à la « virilité musulmane », sont de puissants carburants. Sans oublier les idiots utiles en occident.
« The readiness is all », disait Hamlet.

Bloom dit: à

US en fghnsitn ==> Afghanistan

Bloom dit: à

==> qui travaille les populations du dar-al-islam et une partie des communautés

Jazzi dit: à

Faut-il s’inquiéter des financiers arabes du PSG, qui ont recruté le Messi, Bloom ?

Jazzi dit: à

Dans l’histoire du prêtre vendéen assassiné, il semble que le problème soit un dysfonctionnement des services psychiatriques français, et alii ?

et alii dit: à

il n’y a pas que les chiens depuis longtemps
« Selon le Dr Hirsch, une recherche convaincante indiquerait que le cancer du poumon peut être détecté par l’odorat. Une invention nommée NaNose – un appareil d’analyse de l’haleine mis au point par une compagnie israélienne – peut détecter le cancer du poumon avec une précision pouvant atteindre 90%, grâce à « l’odeur » particulière émise par les cellules cancéreuses.

Les médecins peuvent utiliser la même technologie pour identifier la maladie de Parkinson, d’autres cancers, l’insuffisance rénale, la sclérose en plaques et la maladie de Crohn, avec un taux de précision de 86%, selon une étude publiée dans ACS Nano.
https://www.selection.ca/sante/maladies-conseils/12-maladies-que-les-medecins-peuvent-detecter-a-lodeur/

et alii dit: à

Dans l’histoire du prêtre vendéen assassiné,
je suppose que des psys vont revenir plus explicitement sur cette question qui n’est pas nouvelle et a plusieurs facettes

Bloom dit: à

Baroz, le Qatar, émirat gazier, finance le terrorisme en arrosant les islamistes afin qu’ils le laissent peinard. C’est un état assassin, responsable de la mort de 6 500 travailleurs immigrés sur les chantiers de la Coupe du monde 2022.
Que le nom de Paris soit associé aux menées de cet état criminel est une honte.

https://www.theguardian.com/global-development/2021/feb/23/revealed-migrant-worker-deaths-qatar-fifa-world-cup-2022

Ne pas être complice de l’infamie et boycotter cet événement, évidemment.
Le Qatar arrose très large…

Jibé dit: à

« Il est fort compréhensible de se boucher le nez face à ce roman un brin raté »
JJJ, je sais qu’on est dans le thème du billet, mais je n’en étais pas (n’en suis pas) à me boucher le nez devant les Furtifs, non non. C’est juste la déception, après la Horde.

Jibé dit: à

« Gergovie restera à jamais associé à la défaite d’Albion exfiltrée des européens romains… (plutôt qu’à la capitulation du vert singe rhétorix, sous le siècle du grand Jules C.)… »
erreur JJJ, je le souligne en toute amitié et pas très fort, Gergovie c’est une victoire gauloise. Pour la défaite, quelques temps plus tard, monter à Alésia, en haut à droite de la carte (comme disaient mes élèves). Le Brexit fut un tel bad trip qu’il vous tourneboula votre guerre des Gaules?
Ca, je peux comprendre…very bad trip

Jibé dit: à

La coupe de foot au Qatar : boycott. Ne pas regarder cette chose. Des esclaves ont crevé sur les sites pour la construction, l’Etat patron Qatari est pourri jusque là, et terroriste, en effet Bloom.
Faut être une organisation de pourris pour accepter l’offre qatari, la candidature qatari, pour l’organisation de la coupe.
Le fric a une odeur, je vous le dis.
Sang, sueur, larmes comme disait l’autre.

Jazzi dit: à

Dans un monde de plus en plus chaotique, il semble que l’on est éminemment besoin de poésie !
On avait oublié qu’avant la pandémie il y eu quelques terribles tsunamis : l’homme vient de la mer et y retournera bientôt ?
Un autre film dont je n’ai pas parlé mais qui vaut le détour.
«Le Soupir des vagues» de Koji Fukada.
Un film tout en douceur et étrangeté où un jeune homme nu sorti de la mer met en émoi toute une famille de japonais installés en Indonésie post tsunami.
Une autre histoire qui mêle le réalisme à l’irrationnel et lui donne une allure de conte de science-fiction.
Un scénario prétexte à de beaux paysages, terrestres et maritimes, mettant en scène les jeux de l’amour et du hasard de quatre jeunes garçons et filles sur fond d’intemporalité, qui soulève bien des questions restées sans réponses…
https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19589676&cfilm=262617.html

Pourmapar dit: à

Jazzi dit: à

Dans l’histoire du prêtre vendéen assassiné, il semble que le problème soit un dysfonctionnement des services psychiatriques français, et alii ?

Il s’agit bien d’une évidence, doublée par le dysfonctionnement de la justice…

D. dit: à

Non le problème est qu’on laisse rentrer des criminels potentiels sur notre territoire et qu’on les y laisse dessus en toute connaissance de cause.
Un peu de bon sens ne fait pas de mal.

OZYMANDIAS dit: à

« Même si l’abri de ta nuit est peu sûr
et ton but encore lointain
sache qu’il n’existe pas de chemin sans terme
ne sois pas triste ».
Nicolas Bouvier et Thierry Vernet avaient fait inscrire ce quatrain de Hãfiz Chīrãzi sur la portière gauche de leur voiture, quatrain auquel Bouvier attribue une double valeur de « sésame et de sauvegarde ».
Hãfiz ~ Goethe ~ Bouvier : Le poétique Usage du monde.

JiCé..... dit: à

« Baroz, le Qatar, émirat gazier, finance le terrorisme en arrosant les islamistes afin qu’ils le laissent peinard. C’est un état assassin, responsable de la mort de 6 500 travailleurs immigrés sur les chantiers de la Coupe du monde 2022.
Que le nom de Paris soit associé aux menées de cet état criminel est une honte.

Ne pas être complice de l’infamie et boycotter cet événement, évidemment.
Le Qatar arrose très large… » (Bloomie le Froggie)

No comment, ou plutôt :
OUHAHAHAHA, OHOHO, UHUHU HUE…!!! Quelle rigolade, mes chers Bisounours !…

D. dit: à

Louis XVI a surtout pué de sa gangrène à la fin. Faut pas exagérer.

OZYMANDIAS dit: à

« Même si l’abri de ta nuit est peu sûr
et ton but encore lointain
sache qu’il n’existe pas de chemin sans terme
ne sois pas triste ».
Nicolas Bouvier et Thierry Vernet avaient fait inscrire ce quatrain de Hãfiz Chīrãzi sur la portière gauche de leur voiture, quatrain auquel Bouvier attribue une double valeur de « sésame et de sauvegarde ».
Hãfiz ~ Goethe ~ Bouvier : Le poétique Usage du monde.

et alii dit: à

rien ne nous permet de dire de gens qu’ils sont des « criminels potentiels  » à ce compte là, nous le serions tous

D. dit: à

renato sur la photo ?

et alii dit: à

Faut pas exagérer.
l’exagération peut être une stratégie pédagogique;

Janssen J-J dit: à

oups, ah oui merci Jibé… Je confuse toujours Gergovie et Alise.Alesia, Après la visite de 2016, je m’était pourtant juré de ne plus… Avez bien fait d’épingler…
Mais oui, il s’agissait bien d’un clin d’oeil à la senteur du billet… J’ai immédiatement compris votre déception… Parfaitement fondée eu égard au précédent Contrevent… Les Furtifs sont faibles, je partage totalement votre avis, mais je ne voulais pas faire de comparatif dans cette fiche…
On cherche toujours partout des dysfonctionnements dans les faits divers retentissants de Vendée dans la torpeur de l’été… à défaut d’user du terme « responsabilités coupables »… pour ne point participer à la chasse aux accusations… Mais en dépit de telles euphémisations, cela revient toujours au même… Imaginons plutôt que nous soyons TOUS responsables de près ou de loin de ce drame. Mais sommes-nous seulement capables d’IMAGINER notre responsabilité de chrétiens miséricordieux ou de simples citoyens laïcs et incroyants ? (la normalité du crime, comme moyen de restaurer les états forts de la conscience collective…hein !)…

D. dit: à

Ce champignon ressemble à une lepiote élevée mais le milieu forestier n’est pas celui dans lequel cet espèce pousse. Donc peut être amanite rougissante (amanita rubescens) ou amanite épaisse (A. spissa) , deux autres comestibles ? Sinon la vénéneuse amanite panthère (A. pantherina) ?

et alii dit: à

en toute connaissance de cause.:
ça, certainement pas

Soleil vert dit: à

« dysfonctionnement des services psychiatriques français,  »

 » – Je suis désormais sain d’esprit
– Comment le sais tu ?
– Le médecin a signé mon bon de sortie
de l’hôpital psychiatrique. »

et alii dit: à

« on ne peut jurer de rien »

Moralès sed laisse dit: à

rien ne nous permet de dire de gens qu’ils sont des « criminels potentiels »

Peut-être, mais peut-on dire que taxiflorette est une foldingue potentielle qui fait des trous de cigarette dans ses colifichets de soie vieillie?

et alii dit: à

Puisque l’eau était nuisible, voire mortelle, les courtisants pratiquaient ce que l’on appelle la toilette sèche. Elle consistait à changer de vêtements plusieurs fois par jours. Ce qui n’empêchait nullement les odeurs corporelles d’apparaître. Pour masquer ces odeurs fâcheuses, , on avait recours aux pastilles d’anis pour parfumer l’haleine, et aux parfums. Le parfum ne modifiait pas seulement les odeurs, mais était sensé les assainir , effacer la crasse et protéger le corps d’éventuelles maladies en pénétrant à l’intérieur des organes…

Les hommes et les femmes de la cour, se fardaient , se poudraient le visage et le corps. On poudrait les cheveux pour les éviter de les laver, car la crasse devait leur donner vigueur et beauté. Les courtisants usaient de plusieurs produits :  » poudre de Chypre « ,  » pommade de Florence « ,  » cire d’Espagne « ,  » essence de Gênes « , ainsi que d’autres onguents toujours capiteux. Les poudres et les parfums avaient également une grande place sur les commodes des galantes, effluves d’ambre, de jasmin, de jonquille, de musc, de cannelle…

Marchand de parfum

Pour d’éventuel décrassage, on utilisait un frottoir en peau, car on ignorait la serviette. On se lavait les mains et le visages avec un pain d’amandes. Cependant, Les baignoires étaient tout de même utilisées , il était possible de louer pour 20 sous par jours une baignoire de cuivre, pour les gens plus  » pauvre « , une baignoire de bois pouvait être louée pour moitié moins. Louis XIV aimait l’eau, contrairement à ce que l’on peux penser, et, si il est vrai qu’il répugnait à se plonger dans une baignoire, il lui était fréquent de se baigner en rivière, ou de se rendre chez un baigneur .

En 1670, Louis XIV fait construire au rez-de-chaussée du château de Versailles, donnant sur le parterre Nord, un appartement des bains. Celui-ci servira du reste en 1685 d’appartement à Madame de Montespan. Cet appartement était d’un luxe incroyable ! Il était constitué d’un cabinet dorique, un cabinet ionique, un salon octogone et un cabinet des bains. Marbres, sculptures, peintures, bronzes, stuc… tout y était exceptionnel et magnifique. Une cuve octogonale était placée dans l’une des pièces, elle servait de baignoire et fût taillée dans un bloc de marbre ; Cuve qui existe toujours dans l’Orangerie !

Au XVIII ème siècle, deux maisons offraient encore des bains chauds. L’on s’y baignait en caleçon et en bonnet de bains ! c’est de la que partira la mode des maillots de bains.

L’environnement familier et urbain était à l’image de l’hygiène corporelle. Paris se vidait chaque jour d’environ 750 m3 de boue, soit 270000 m3 par année… A Paris comme dans le reste du royaume, on  » lâchait ses eaux « , en vidant son vase dans les rues, voire même derrière une tenture. Les excréments et ordures jonchaient les sols pour se déverser dans les ruisseaux destinés à l’usage domestique… et rejoignaient les matières putrides des fosses d’aisances ainsi que des cimetières , qui, à cette époque, se trouvaient en plein centre ville. D’ou la propagation importante de maladies.

Toutefois l’indifférence des populations face aux odeurs putrides nous laisse pantois ! Le début du XVIII siècle sera synonyme d’évolution puisque l’on commencera à voir apparaître à Paris les premières latrines collectives dans toutes les maisons. Dès 1738, on facilita le transport des eaux usées par un système de chasses d’eau qui transportaient les eaux usées dans des conduits souterrains. On interdit de jeter les excréments par les fenêtres. Les ponts et autres rues sont arrosés quotidiennement, et l’on incite les habitants de la ville à jeter leurs ordures auprès des 120 tombereaux affectés à cet effet.

Après 1750 de grands travaux d’urbanisme furent entrepris à Paris, et le phénomène de propreté s’étendra dans toutes les grandes villes de France. Les cimetières furent transférés hors des villes pour une meilleur salubrité.

Après deux siècles de malpropreté, les Français du siècle des lumières redécouvraient les plaisirs de l’hygiène .

XIXème siècle : urbanisme et sciences sont à l’œuvre

C’est le siècle du renouveau de l’hygiène :
– Les travaux d’urbanisme se développent. Ils intègrent la création de fosses sceptiques et prévoient un mécanisme d’évacuation des eaux usées jusqu’à l’égout pour toute nouvelle construction. C’est le début du tout-à-l’égout.
– Les eaux usées, riches en azote, sont utilisées pour faire fructifier la terre tout en se purifiant (principe de nitrification).. C’est l’apparition des premiers champs d’épandage.
– Alors que les « water-closet » anglais fleurissent dans toute l’Europe, les premières expositions sur l’hygiène ouvrent leurs portes.

Du côté des sciences, les progrès sont considérables et relèguent au placard les vieilles croyances, en premier lieu celle de la « génération spontanée » grâce aux expériences de Louis Pasteur.
A mesure que l’on découvre de nombreuses bactéries et leur rôle clé dans les infections connues, on comprend qu’il est possible de s’en protéger.

En filigrane se dessinent les premières mesures d’hygiène : le lavage des mains et la toilette quotidienne à l’eau et au savon. Elles seront relayées à l’échelle internationale par les médecins et les politiciens de l’époque, qui se retrouvent lors de congrès. Un but essentiel : vaincre les maladies contagieuses, peste, choléra, typhoïde, typhus, fièvre jaune. C’est l’époque des quarantaines. Ce sont aussi les médecins, personnages influents, qui observent les comportements, les infrastructures (marché, abattoir, caniveaux…) et qui proposeront d’en améliorer l’hygiène. En 1847, Ignac Semmelweis constate que des mesures d’hygiène limitent la mortalité par fièvre puerpérale (post-accouchement) et l’écossais Joseph Lister inspiré par les travaux de Pasteur, utilise l’antisepsie en chirurgie. L’hygiène synonyme de prévention est lancée. Toilette et vaccination en seront les maîtres mots.

XXème siècle : hygiène rime (presque) avec comportement

Les conférences internationales de la fin du 19ème aboutissent à la mise en place d’un office international d’hygiène publique, qui s’installe à Paris en 1907, et qui deviendra l’OMS (Organisation mondiale de la santé) en 1946.
Une lutte et une coopération s’engagent contre les maladies infectieuses.

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Une des salles de l’hôpital Scutari où Florence Nightingale a travaillé

Doucement, la notion d’hygiène s’ancre dans les esprits grâce notamment à son introduction dans les écoles. Cela permet que cette notion s’étende à toutes les couches de la société.

Le changement est lent car il faut lutter encore et toujours contre les croyances et les habitudes, l’idée du propre et du sale…
Les progrès en biologie vont permettre de démonter les mécanismes de contaminations, d’infection…
Selon les pays, les habitudes varient mais l’hygiène s’imposera partout. Il semble encore aujourd’hui que des progrès restent à faire : le lavage des mains au sortir des toilettes ne semble pas toujours aller de soi !!
En outre, si les mesures d’hygiène ont permis de circonscrire de terribles maladies comme la syphilis, la peste, le choléra ou la tuberculose, l’époque moderne voit resurgir d’anciens fléaux (la tuberculose) ou en apparaître de nouveaux (le SIDA).
Une hygiène nouvelle ou renouvelée reste donc à inventer pour le XXIème siècle.

Les grandes victoires de la science et de l « hygiène

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Samuel Luke Fildes (1843–1927)
La rage :
La rage fait partie des maladies qui ont le plus marqué les esprits et répandu la terreur dans le monde entier. Louis Pasteur, qui a découvert le principe du vaccin, met toutes ses connaissances au service de l’éradication de cette maladie et s’appuie sur d’autres travaux, en particulier ceux de l’Anglais Jenner : il crée le premier vaccin administré à l’homme, après avoir découvert le principe d’atténuation (diminution du pouvoir infectieux d’un agent pathogène). Il met ainsi au point un vaccin antirabique à partir de moelle de lapin contaminée, ayant perdu son pouvoir infectieux. Ces premiers vaccins sont d’abord testés sur des chiens. Le 6 juillet 1885, il injecte son vaccin à un jeune garçon mordu par un chien enragé, Joseph Meister. Ce vaccin stoppe l’infection : une révolution thérapeutique vient de naître.

La diphtérie

Maladie caractérisée par la formation de fausses membranes à l’entrée des voies respiratoires, la diphtérie était la plus grande cause de mortalité infantile à la fin du XIXème siècle avec des dizaines de milliers de cas chaque année. En 1888 Emile Roux et Alexandre Yersin découvrent que la maladie n’est pas due au bacille identifié, mais à la toxine qu’il produit. Il faut donc apprendre à maîtriser le poison. Grâce aux travaux d’Emile Behring, un médecin allemand, qui identifie l’antitoxine, Emile Roux et ses collaborateurs mettent au point une méthode de traitement curatif en 1844 : la sérothérapie.
Le vaccin est l’œuvre de Gaston Ramon, en 1926, qui le développera grâce à des toxines rendues inactives.

La tuberculose
Maladie infectieuse et contagieuse affectant les poumons, la tuberculose entraînait en France une mortalité annuelle de l’ordre du septième de la population, au début de ce siècle. Le microbe responsable de la tuberculose est le bacille de Koch, découvert en 1881 par le microbiologiste allemand du même nom. Mais la découverte d’un sérum ou d’un vaccin tarde, du fait de la localisation pulmonaire du bacille, qui rend la maladie chronique. C’est un membre de l’Institut Pasteur, Albert Calmette qui va finir par mettre au point un vaccin, le BCG (Bacille Calmette et Guérin), qui sera testé sur l’homme en 1921.

La peste
Le « Châtiment de Dieu », un des fléaux les plus terribles de l’histoire de l’humanité, qui aurait décimé plus du tiers de la population française en l’an 1348, et des millions d’êtres humains de par le monde. Maladie hautement contagieuse transmise par la puce, elle est due à un bacille qu’a identifié Alexandre Yersin en 1894. En son honneur le bacille prendra le nom de Yersinia pestis. Une fois le bacille identifié, A. Calmette produira un sérum antipesteux, puis Girard et Robic mettront au point un vaccin atténué efficace en 1930. De nos jours, les traitements antibiotiques permettent le plus souvent de guérir la maladie, cependant la résurgence de souches résistantes n’est pas à négliger : plus de 18 000 cas humains ont été déclarés à l’OMS ces 15 dernières années par 24 pays.

Faire ses besoins autrefois: uriner et déféquer

Qu’on ne s’y trompe pas, de tout temps — et jusqu’à une époque très récente —, c’est d’abord
la nature qui accueille les excréments humains. En ville, c’est le seau, la rue, la rivière ou le
fleuve qui les recueille.
Au Moyen Âge, dans les châteaux médiévaux comme dans les monastères, on installe les
premières necessaria, mais la disparition des forteresses dès le XIVe siècle supprime
également les latrines des habitations. Les puissants adoptent alors la chaise percée, réservée
à l’usage personnel de leur propriétaire et souvent richement parée. Au XVIe siècle se
popularise le pot de chambre en faïence (appelé encore bourdaloue ou thomas).
La chaise de nécessité devient de plus en plus à la mode, mais les gens du peuple, à l’image
du roi Henri IV, utilisent toujours la rue comme latrines publique. De même, les personnes de
qualités ne respectent pas plus les jardins que les appartements de la cour : uriner dans les
cheminées ou dans les angles des appartements du Palais royal est pratique courante. On se
soulage n’importe où, ce qui scandalise la princesse Palatine lors de son séjour à la cour : «
Tout l’univers est rempli de chieurs et les rues de Fontainebleau de merde, car ils font des
étrons gros comme vous, Madame », écrit-elle à l’Électrice de Hanovre au XVIIe siècle.
Au XVIIIe siècle, le porteur d’aisances ambulantes, affublé d’un grand manteau et d’un seau,
vient donner un peu d’intimité aux passants souhaitant se soulager. C’est seulement en 1769
que des architectes importent d’Angleterre les premiers water-closets, mais ces derniers
s’imposent lentement, et tout le long du XIXe siècle les chaises percées et les pots de chambre
gardent la faveur des Français. À partir de 1880, les hygiénistes recommandent les W.-C.
modernes qui apparaissent alors dans certains immeubles sociaux et dans les maisons
bourgeoises. C’est également au XIXe siècle que des normes concernant la construction des
fosses d’aisances sont établies et leurs vidanges rendues obligatoires.
Néanmoins, longtemps encore en ville, les arbres, angles de boutiques et portes cochères
servent d’urinoirs publics. Les premières vespasiennes installées en 1839 mettent du temps à
se populariser et à être utilisées — et encore elles ne sont destinées qu’aux hommes, les
femmes doivent attendre le début du XXe siècle, pour que leurs jupes et jupons cessent de
protéger leur intimité s’épanchant dans les recoins des rues.
Avec les années 1930, le W.-C. se popularise et s’impose progressivement dans toutes les
habitations. Il lui faut un peu plus de temps pour gagner la campagne mais, aujourd’hui, fosses
septiques et tout-à-l’égout équipent plus de 95 p. 100 des habitations.

Le bain

Dans la plupart des sociétés antiques, l’eau est sacralisée : l’ablution précède souvent toute
initiation — tel le baptême chrétien — car l’eau a la vertu de purifier l’âme et de la régénérer,
comme en témoignent les bains que prennent les Grecs après un deuil ou une calamité.
Cependant, un bain de piété n’est pas un bain de propreté.
Selon les découvertes archéologiques, les premières installations de bains datent de 2 000 ans
av. J.-C., mais la pratique du bain est attestée à la fin du Ve siècle av. J.-C. en Grèce. Les bains
sont d’abord liés à l’activité physique et la construction des thermes est toujours associée aux
gymnases. Avec l’Empire romain, ils deviennent des lieux fastueux, mêlant marché, loisirs et
débauche : les thermes de Caracalla à Rome peuvent accueillir 1 600 baigneurs et nécessitent
1 000 litres d’eau par jour et par personne.

Le Hammam, entre coutume et religion… des trésors d’architecture

LES BAINS GRECS ET ROMAINS

L’histoire des bains dans l’Antiquité commence avec le gymnase grec. Avec l’introduction des zones d’eau et bains pour l’hygiène dans le programme, le gymnase prend un contexte social et architectural primordial dans les premières formes de bains communales dans l’Antiquité.

Les zones d’eau deviendront la partie fondamentale dans le gymnases non seulement pour se nettoyer mais pour prendre du plaisir et se détendre avant et après l’exercice physique.

C’est les bains grecs qui ont inspiré les premiers bains romains qui incorporent l’exercice physique comme élément fondamental de leur pratique
Le gymnase et les bains ont subi un développement parallèle et complémentaire. Le gymnase a été conçu à l’origine comme une institution pour les militaires, pour l’entraînement de jeunes athlètes et pour développement artistique et intellectuel du peuple. Les bains dans le gymnase prennent un rôle de liaison entre la partie physique pratiquée dans la palaestra et la discussion philosophique qui avait lieu a l’exedra. Le système d’eau chaude dans les bains grecs était extrêmement simple jusqu’au l er siècle av.J-C. Il n’existait pas de processus mécanique, il était suffisant de chauffer la salle avec la simple vapeur de l’eau chaude des baignoires ou avec du bois. Plus tard un nouveau et plus sophistiqué système est mis au point par le réchauffement de fours et en laissant circuler la chaleur a travers les murs des salles qui étaient chauffées à la température désirée.

A cette période, les thermes vont évoluer et s’adapter au style de la vie romaine. Les romains, comme les Grecs, soutenaient que  » il faut jouer beaucoup pour pouvoir travailler beaucoup « . Rome est la première ville a grande échelle possédant la majeure partie de sa population dépendant de l’Etat. La société était censée sauvegarder la santé et le bien-être du peuple. Ce principe est fondamental car à partir d’ici les thermes sont considérés comme services publics et ainsi non payables et ouverts à tout le monde. À part des constructions faites pour la gloire de l’empire, les plus grands complexes étaient bâtis pour accueillir les thermes, aussi désignées par les empereurs comme les  » palaces du peuple « .

Les thermes romains incluent les mêmes éléments que ceux des Gymnases grecs, mais vont subir une transformation au niveau des dimensions et les bains vont prendre une partie plus importante. Les romains vont donner une preuve de leur avance technique en faisant circuler l’air chaud en dessous du sol ce qui permettait de chauffer les salles à des températures désirées. Le sol était composé des plaques tenues par des hypocaustes (d’où le non du système). L’air pouvait aussi circuler au long des murs dans les tubulare.

Dans la culture islamique, l’homme peut être revitalisé de diverses façons : par la purification de quelques organes du corps, par la prière ou par les bains. Le hammam est considéré comme complémentaire a la mosquée. C’est dans le hammam que l’ablution est faite, la purification du corps à travers l’eau, spécialement après l’acte sexuel et avant les rituels religieux qui avaient lieu dans la mosquée.

L’expansion du hammam fut la plus forte sous les Omeyyades (XIIe et XIIIe siècles), du Proche Orient à l’Andalousie. Bagdad en comptait jusqu’à 30 000 à son âge d’or. Lorsqu’il arriva en Occident vers le XIIIe siècle, il fut interdit par l’église chrétienne de peur que ce « cadre de volupté » diminue les principaux moraux ou propage des maladies.

Le hammam vient donc essentiellement des pays chauds et secs où le climat dessèche la peau. Il permet de débarrasser le corps des impuretés et des toxines, il a également un effet relaxant ; Son architecture varie selon les pays, les quartiers et la clientèle. En général, il est constitué de plusieurs salles de plus en plus chaudes, la première salle de transition permet de s’habituer à la chaleur. Le bain islamique commence par un bain à air chaud qui se transforme par la suite en bain à vapeur. Des chambres à vapeur à des températures très élevées se succèdent. Le bâtiment devient plus petit que celui des romains et se compose de deux parties principales : froide et chaude. Leur système de réchauffement devient une simplification des bains romains. Les bains turcs sont ainsi une continuation des bains romains adaptés à une nouvelle civilisation.

L’utilisation des hammams était faite de la façon suivante : D’abord le baigneur se dirigeait vers le Maslak (halle froide) pour se relaxer, pour ensuite aller vers le Beit-el-Harara (Halle chaude). Dans cette partie, le personnel accueille le baigneur pour le masser, l’étirer et lui frotter la peau pour le nettoyage corporel. C’est cette activité qui prend la place des exercices physiques pratiqués dans la palaestra. Après ce rituel de nettoyage et étirements musculaires, le baigneur se dirige vers les petites salles annexes, le maghtas, pour transpirer en hiver et se refroidir en été Ce parcours dans le hammam se termine avec un retour au maslak pour se reposer et retourner au monde extérieur.

Les hommes et femmes y sont séparés mais son rôle social est incontestable car il est généralement collectif. C’est un lieu d’échanges et de détente où chacun prend soin de son corps.

Dans l’Église primitive, la netteté du corps est le reflet de la pureté de l’âme et, au VIIIe siècle, le
pape Adrien recommande au clergé de chaque paroisse un bain hebdomadaire. Parallèlement,
l’Église n’a de cesse de dénoncer l’usage du bain, du fait du relâchement des moeurs qui a
cours dans les bains publics.
Malgré l’abandon des thermes, l’habitude des bains chauds se conserve et le riche Parisien du
XIIIe siècle dispose encore de vingt-six établissements d’étuves différents pour sa « toilette ».
Mais ces établissements sont surtout des endroits où la moralité laisse à désirer, où l’on se
baigne souvent à plusieurs, où l’on boit, mange, se fait raser, épiler, parfumer et masser. Bien
évidemment, le manant ne connaît pas ces bains rituels aromatisés de parfums et d’herbes
rares, et lui préfère l’eau du ruisseau.

Le plus souvent on se lave à l’eau claire non savonneuse. Si les médecins demeurent méfiants
face à la toilette quotidienne, ils recommandent déjà les eaux thermales d’autant plus qu’elles
appartiennent le plus souvent aux ordres religieux dont ils sont issus (Célestins de Vichy,
Capucins d’Aix-la-Chapelle). Les plus riches disposent de bains privés dont on use pour
honorer les invités lors de festivités, et où il n’est pas rare de manger. La baignoire est un
baquet (ou une cuve) empli d’eau chaude que l’on recouvre d’un linge pour conserver sa
chaleur.
A la suite des épidémies de pestes qui viennent donner créance aux prédications religieuses et
médicales, les étuves publiques — devenues de réelles maisons de prostitutions — doivent
fermer ; parallèlement, les bains privés sont en recul car on imagine que la dilatation des pores,
par une toilette mouillée, affaiblit le corps et permet l’infiltration des maladies. Il est alors
entendu que la crasse est un facteur de conservation. Si les chambres de bains sont encore
attestées dans les maisons nobles, leur décoration est plus florissante que leur utilisation et, pour

Henri IV, le bain n’est que prétexte à des rendez-vous galants.

Les salles de bains deviennent à la mode sous Louis XVI, avec des cuves en cuivre et des
baignoires sabot (et, dès 1770, les premières baignoires en tôle popularisent cette diffusion).
Toutefois, on se baigne encore souvent dans les rivières, à la grande indignation de certains qui
critiquent cette pratique qui s’effectue le plus souvent dans le plus simple appareil à côté des
bateaux-lavoirs où se rassemblent les femmes. Puis, à la fin du siècle, des bateaux « toues »
abritant les baigneurs des regards indiscrets s’installent au bord des rivières.
C’est seulement au XIXe siècle que le bain devient une pratique hygiéniste : bain frais pour son
action tonique, bain tiède procurant calme et bien être, bain chaud en thérapie. Le
développement de l’adduction d’eau publique permet la multiplication des bains publics (125 à
Paris en 1850). À la même date, 950 000 Parisiens prennent plus de deux millions de bains,
soit une moyenne de 2,23 bains par habitant et par an.
Les bains médicamenteux connaissent une grande vogue avec l’apparition des premières
stations thermales, précédant la mode des bains de mer (1820-1840). Alors que la douche n’est
encore réservée qu’aux applications médicales, le bain devient un moment accordé à sa
propreté, et non plus de détente et de loisir.
Jusque dans les années trente, de nombreuses municipalités subventionnent et créent des
bains publics alors que dans les logements luxueux, la salle de bains est devenue aussi
commune que la cuisine.
En 1962, 29 % des foyers disposent d’une baignoire ou d’une douche, 48 % en 1968, 85 % en
1990. Aujourd’hui 44 p. 100 des Français se lavent tous les jours et 50 p. 100 se lavent
entièrement plusieurs fois par semaine, mais 26 p. 100 se baignent ou se douchent chaque jour.

L’hygiène du vêtement

La plus ancienne description de lavage est extraite de l’Odyssée, quand Nausicaa et ses
compagnes apportent le linge du palais à la rivière où elles rencontrent Ulysse. Lavé à la craie,
fumé au soufre — pour ses vertus magiques et antiseptiques, en usage jusqu’au XVIIIe siècle —
le linge bénéficie de nombreuses techniques de blanchissages et d’assouplissement dès
l’Antiquité. Spécialité des femmes, la lessive est longtemps foulée aux pieds afin de faire
dessuinter la laine avec de l’urine humaine fermentée.
Au Moyen Âge, les couvents comportent toujours une buanderie où se transmettent les secrets
du blanchissage. En supplantant la laine, l’usage des tissus de chanvre, de coton, soie et lin,
entraîne des changements dans les méthodes de lavage : la lavandière remplace alors le
foulonnier. Le linge est lavé avec soin pour en préserver la longévité, et seulement quelques
fois l’an.
Le vêtement constitue alors le garant du savoir-vivre. Cette propreté ne concerne pourtant que
ce qui est visible, lavé plus fréquemment. Le vêtement sert l’élégance plus que le confort, et le
linge de corps (tunique de drap ou de laine, parfois doublée de satin) qui apparaît au XIIIe siècle
est un vêtement invisible que l’on lave et change rarement. Rappelons simplement l’usage de la
fraise comme col ou, plus tard encore, celui du plastron à défaut de chemise, qui tous deux
permettent une apparente netteté.

Au XVIe siècle, comme la mode épouse mieux les formes du corps et que la fourrure et la laine
sont considérées comme des repères à infection, les tissus légers et fins entrent au contact de
la peau. Le linge de corps est plus courant et devient un élément essentiel de propreté
apportant fraîcheur et bien être. La chemise, rendue visible, est changée plus fréquemment.
Mais l’époque moderne est surtout le temps de la toilette sèche et les habits servent d’éponges
aux corps rarement lavés. Si les frivolités vestimentaires du XVIIe siècle démarquent le noble du
bourgeois et du paysan, ces atours extravagants sont seulement secoués de temps en temps
pour les débarrasser de leurs poussières et parfumés pour les masquer de leurs odeurs
désagréables. Seule la chemise, l’habit commun à toutes les classes, est parfois nettoyée.
Il faut attendre les années 1850 pour que les sous-vêtements en coton bon marché se diffusent
et permettent de les nettoyer fréquemment et d’en changer souvent. Au XXe siècle,
l’engouement pour la propreté développe les techniques et les offres ; peu à peu, avec
l’électroménager qui prend son essor dans les années cinquante, le nettoyage du linge se
simplifie : la machine à laver conquiert les foyers, jusqu’à devenir relativement fréquente dans
les années soixante-dix. Quant au linge de corps, devenu d’un usage courant, 56 % desFrançais déclarent changer de sous-vêtement tous les jours (dont 94 % de femmes).

Moralès sed laisse dit: à

Après les énormes fleurs phalliques puantes, à quoi peut-on s’attendre de la part de taxiflorette?

Marie Sasseur dit: à

Cette affaire du prêtre assassiné est une affaire pour Me Sureau…
Comprenne qui voudra.

et alii dit: à

je suis née à « l’âge du nylon »

Jazzi dit: à

« 56 % desFrançais déclarent changer de sous-vêtement tous les jours (dont 94 % de femmes). »

Normal, les femmes, plus ouvertes, sentent plus fort !

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