Bonsoir tout le monde !
I’m not there ? En effet. Comme prévu, Bob Dylan aura donc brillé par son absence samedi aux cérémonies de remise du prix Nobel de littérature à Stockholm. Il avait un autre engagement au même moment (la twittosphère a persiflé qu’il avait piscine). Son attitude est dans le droit fil de la désinvolture avec laquelle il n’avait pas daigné décrocher son téléphone pendant deux semaines à l’appel du comité Nobel chargé de lui annoncer la nouvelle, puis entretenu le suspens sur sa venue en Suède.
Samedi, c’était donc le grand jour. Point de récipiendaire. Point de discours non plus. Les Suédois n’ont pas accepté qu’il ait pu être lu par un autre, il y a des limites. Précédemment, des lauréats empêchés avaient pu lire le leur en l’envoyant par vidéo. Il est vrai que Harold Pinter, traité pour la cancer qui l’emporta, Doris Lessing et Alice Munro également malades, et Elfriede Jelinek, notoirement agoraphobe et aérophobe, n’avaient pas réagi avec une tel j’menfoutisme, il s’en faut (quand on pense que Knut Ahnlund avait démissionné de l’Académie suédoise afin de protester contre le choix de la romancière et essayiste autrichienne jugé « indigne de la réputation du prix”, on se dit qu’aujourd’hui, c’est la moitié de l’Académie qui aurait dû se tirer eu égard à la virulence des débats qui s’y sont déroulés pendant le vote).
Samedi, Azita Raji, l’ambassadrice des Etats-Unis en Suède a juste lu un message de l’élu, lequel, commençant par un trop cool « Bonsoir, tout le monde ! », après avoir esquissé une audacieuse analogie entre son cas de conscience et celui supposé de Shakespeare, remercia. Morceaux choisis :
“Si jamais quelqu’un m’avait dit que j’avais la moindre chance de gagner le prix Nobel, j’aurais pensé que mes chances étaient aussi grandes que d’être sur la lune… Pas une fois j’ai eu le temps de me demander : ‘Est-ce que mes chansons sont de la littérature ? »… Il n’y a vraiment pas de mots pour décrire l’honneur de voir mon nom rejoindre ceux de géants de la literature tells que tels Rudyard Kipling, George Bernard Shaw, Thomas Mann, Pearl Buck, Albert Camus ou Ernest Hemingway… Je suis désolé de ne pas pouvoir être parmi vous, mais sachez que je suis assurément avec vous par l’esprit et je suis honoré de recevoir un prix si prestigieux… (l’intégrale ici en anglais)
Mon Dieu, il nous aura donc tout fait subir et nous aurons donc vécu assez longtemps pour entendre Bob Dylan citer Pearl Buck en référence ! Le discours en réponse de Horace Engdahl, académicien représentant le comité Nobel, fut rien moins qu’ampoulé. On le comprend car, pour être fidèle à lui-même, Bob Dylan ne s’en est pas moins, publiquement et internationalement, payé leur tête. Qu’on en juge ici. Après quoi Patti Smith, représentant l’absent (elle, manifestement, n’avait pas d’autres engagements), a chanté A Hard Rain’s A-Gonna Fall en s’emmêlant les pinceaux. Disons qu’elle avait un peu oublié les paroles (l’émotion !), ce qui n’a d’ailleurs pas déplu au public. Patti, on t’aime !
Il n’est plus permis de qualifier Dylan de chanteur, qualité désormais trop ordinaire pour l’héritier en ligne directe d’Orphée et de sa lyre, récompensé pour avoir su relever la tradition des bardes et troubadours. Il a peut-être une voix de shrapnel rouillé, n’empêche que de tous les lauréats du Nobel de littérature, c’est celui qui chante le mieux. Nous avançons dans un temps où on n’aura plus le droit de dire que Blind Willie ou Hurricane sont des chansons et leur auteur, un chanteur. Non, que des poèmes échappés de l’esprit d’un poète
On dira que ce n’était pas la première fois. Sauf que Sartre avait, lui, excipé d’une position morale et politique : l’écrivain doit rejeter les institutions. En fait, la dernière fois que le comité Nobel de littérature a pris une décision véritablement jugée incongrue, c’était en 1953, pour Winston Churchill. Son œuvre d’historien étant manifestement discutable, on loua le mémorialiste oubliant dans le même temps ce qu’il devait à un atelier de nègres. La récompense était de toute évidence politique. Cette fois aussi en quelque sorte car on ne saurait mieux dire le mépris dans lequel sont tenues tant la littérature que la poésie américaine. Ce qui laisse un goût amer, ce n’est pas tant le choix que le principe : la caution apportée à l’idée que seuls les chanteurs sont les vrais poètes de notre époque. Le fait est que la plus prestigieuse des récompenses littéraires a un effet canonisateur. Aussi, dans cette affaire, le vrai problème ce n’est pas Dylan mais le comité Nobel et sa responsabilité. Pour ne rien dire du chèque de sur lequel ne cracherait aucun poète lorsqu’on sait ce qu’est le plus souvent leur situation matérielle, et dont on n’imagine pas qu’il fasse cruellement défaut au quotidien d’un Bob Dylan.
Que cela ne vous empêche pas de lire Chroniques, le seul livre de Bob Dylan, premier tome lumineux de ses mémoires, ceint du bandeau magique « Prix Nobel de littérature », ce qui est assez rare pour un livre au format de poche (Folio). Il n’y est pas question de poésie sauf au début en passant (il en a lu quand il était jeune, lui aussi), se souvenant qu’un sonnet de Milton avait « l’élégance d’une folk-song », et à la fin lorsqu’il a la révélation de Rimbaud et son « Je est une autre ». Mais quand ils en parlent, de même que lorsqu’ils évoquent ses centaines de chansons, les dylanolâtres n’ont que la Poésie du Poète à la bouche, avec tant d’emphase qu’on entend les majuscules. Lui-même ne s’est jamais considéré comme un poète, mot qu’il déteste :
« Il n’est pas nécessaire d’écrire pour être un poète. On peut travailler dans une station-service et être un poète ».
Dans Chroniques, on appelle « chanson » une chanson. Pour combien de temps encore ? Car depuis que les académiciens suédois ont fait leur coup, et que leur secrétaire perpétuelle a inscrit le lauréat dans la tradition d’Homère, il a convenu que, en effet, quand on y pense, The Ballad of Hollis Brown, Joey, A Hard Rain sont d’une qualité, comment dire, “homérique”. Peut être ont-ils pris au mot et au premier degré l’idée selon laquelle on reconnaît un écrivain a sa voix, alors que c’est bien entendu le son qui se dégage du texte. Seuls les musiciens ont compris que ses chansons étaient plus que des paroles.
Le charivari provoqué par l’annonce du Nobel s’inscrit dans un contexte rongé par le relativisme culturel, le brouillage des frontières, la confusion des genres littéraires, et les protestations du romancier Stephen King contre les critiques de ce Nobel n’y changeront rien. Au même moment, l’hebdomadaire allemand Der Spiegel a dressé l’inventaire des « 50 romans de notre temps ». Un seul écrivain a l’honneur d’y apparaître trois fois, et ils se sont retenus pour la quatrième : Michel Houellebecq, aussitôt consacré « le poète de notre époque » (sic !) De quoi accabler ceux qui ont vraiment lu ses recueils de poésie. Si Houellebecq est un poète, alors Baudelaire était un crooner.
Mais quand y a-t-il poésie ? Lorsqu’un mot en rencontre un autre pour la première fois, disait Jean Tardieu. Ou lorsqu’il y a une ouverture sur les profondeurs appuyée sur un vocabulaire du secret, selon Philippe Jaccottet. Les générations de lycéens et d’étudiants à venir devront faire plutôt avec Dylan et Houellebecq. Leur point commun ? Pareillement menteurs et insaisissables, ils sont plus intelligents que leurs admirateurs et tellement plus malins ! Après leur statufication, on n’ose plus se dire romancier ni même écrivain de peur de déchoir. Allez, tous poètes !
Ils se sont crus cool et ils se sont ridiculisés. Et dire qu’il y en a encore dans les medias français pour juger le choix du comité Nobel « historique », audacieux et pourquoi pas subversif et radical, dans sa remise en cause salutaire du statut poussiéreux de la littérature … Quelle misère intellectuelle ! Si les Nobel ont voulu à tout prix couronner un poète, ils n’ont donc trouvé que celui-ci dans la masse internationale ? S’ils ont voulu célébrer un américain vingt-trois après avoir couronné Toni Morrison, ils n’ont donc trouvé que celui-là ? Mais qu’est ce que la poésie et l’Amérique leur ont fait pour qu’ils lui vouent un tel mépris ?
Souvenirs, souvenirs… En 1969, le prix du Gouverneur général pour la poésie, la plus prestigieuse récompense littéraire du Canada, récompensa l’auteur de l’anthologie Selected Poems 1956-1968 ; mais sans arrogance, assez embarrassé mais déterminé, le poète-lauréat l’avait refusé au motif que « la poésie elle-même l’interdit absolument’. Un certain Leonard Cohen. Quelle classe, quelle élégance…
(Photos Kevin Winter et D.R.)
1 194 Réponses pour Bonsoir tout le monde !
Un poète états-uniens d’actualité, Paterson.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19566296&cfilm=228189.html
le type éveille une furieuse envie de crachat au minimum
baroz y sait tflatter béré
Un poète états-uniens d’actualité
et personne pour citer un pompiss..comme quoi..chasser l’naturel
Il ne vous vient pas à l’idée que cette photo de mariage pédophile est un canular ?
toi tu vois le bien partout jicé..mais le mal..le mal existe ! à droite..regarde a droite
Jibé,
Cette photo consternante d’un viol déguisé en mariage pour éviter les poursuites judiciaires à un pédophile dégoûtant, cette prétendue déclaration de la victime qui aurait été consentante ont provoqué – semble-t-il (presse internet) – une levée de protestation en Tunisie de la part des associations féminines défendant les droits des femmes et au sein de l’opinion publique tunisienne. La décision judiciaire prise par le tribunal de première instance du Kef a été suspendue selon le ministre de la Justice Ghazi Jribi.
Ou bien acheter la B12 en pharmacie — vente libre en CH
c’est extrait d’organes prélevés sur les condamné a mort en chine..surtout les tibétain et les taiouanais rénateau..c’est pour ça
un pédophile dégoûtant
dze man you love to hate
GUIDE POUR COMPRENDRE DYLAN
– Tout d’abord Dylan ne le comprend pas quiconque, même pas lui-même. Ni il a besoin.
– Vous ne pouvez pas séparer les paroles de la musique. Vous devriez écouter une version de chaque chanson avant de lire la lettre.
– En toutes les étapes de Dylan il y a plusieurs styles de lettres, de revendiquer, fantastiques, subreales, intimes …
– Le but de la lettre est de vous faire rappeler la musique, ce qui est le plus important.
– L’intention de la musique est de communiquer la lettre, ce qui est le plus important.
– Il n’y a pas contradiction. Tout simplement art.
– Dylan, malgré ce que les gens disent où pensent, n’est pas facile.
– Les versions de Dylan de ses chansons sont toujours intéressantes de profiter de leurs paroles, mais ils ne sont pas toujours les meilleurs.
– Par exemple, comme chanteur John Mellencamp est plus dylanienne que Dylan et a fait la meilleure version de Comme une pierre qui roule.
– Beaucoup de chansons de Dylan sont plutôt féminines. Les versions féminines de leurs chansons font beaucoup de lumière différente des lettres.
– Par exemple, les versions merveilleuses de Judy Colins et Joan Baez dans les années 60 et 70 en particulier.
– Les chansons de Dylan sont des poèmes expressément.
– Ne pas mystifier Dylan. Il se refusait toujours de devenir un leader, même musical.
Peut être ont-ils pris au mot et au premier degré l’idée selon laquelle on reconnaît un écrivain a sa voix, alors que c’est bien entendu le son qui se dégage du texte. Seuls les musiciens ont compris que ses chansons étaient plus que des paroles.
y’a pas franchment d’résolution dans ton probléme lassouline..en même temps comment qu’un facteur de ready made devient un peintre..en cessant de l’être?
comment concevoir que le text vieille technique et le roman plus récent ne soit pas esposé lui aussi tôt ou tard..l’invasion des barbabres lassouline c’est le désir de mourir élvé au rang des beaux arts
Forever young dit: 15 décembre 2016 à 10 h 07 min
malgré ce que les gens disent où pensent
ici même les critiques émanent de génies supérieurs voyons vous allez finir par les vexer
– Ne pas mystifier Dylan. Il se refusait toujours de devenir un leader, même musical.
c’est précisément comme ça qu’on tisse les plus belles crimson legends l’aminche..b a ba du marketting
« Ou bien acheter la B12 en pharmacie »
Renato, absurde si l’on veut avoir une alimentation aussi naturelle que possible. Je n’en démord pas que l’homme est omnivore, que nos ancêtres des cavernes se nourrissaient quasi exclusivement de viande, que si nous avons des canines, c’est pour quelque chose et que le mieux c’est de manger de tout un peu! Les végétariens sont un peu allumés et les végans carrément cinglés! Si on les écoutait des dizaines d’espèces animales domestiques qui cohabitent avec les humains depuis des millénaires disparaîtraient de la surface de la terre.
– Il n’y a pas contradiction. Tout simplement art
toi t’as la fureur de vive..gaffe aux virages
Je n’en démord pas
tu dois faire des copeaux
Bouguereau, rappel du film « Les invasions barbares » suite du déclin de l’empire américain, jubilatoire, à voir ou revoir. Je me souviens qu’en regardant le déclin, j’encadrais une reproduction d’un tableau de Klee et que faisant deux choses à la fois j’oubliai un morceau de scotch sur la face intérieure du verre, le scotch y est toujours et le tout a survécu au temps. Plus de deux décennies n’ont pas suffit à user mon plaisir à contempler l’image.
http://www.filmsquebec.com/films/invasions-barbares-denys-arcand/
« Il y a pire et vous le savez mais vous feignez, cela vous dérange au point de nier des faits dont vous n’êtes pas l’auteur? J’aimerais bien en connaitre la raison. » (béré nice)
Elle est simple : je suis un pédophile en liberté… « Allez les petites ! c’est l’heure de la sucette au pastis …. ! »
Qi l’eut cru, Cristiano Ronaldo serait gay ?
https://www.youtube.com/watch?v=yDKz1BYr3fY
Shut the eyes of the dead not to embarrass anyone… The machine guns are roaring
The puppets heave rocks…
https://vimeo.com/188038928
Obs,
C’est clair ! Vous n’êtes qu’une bête omnivore et je vous vois bien en cannibale heureux…
Vous êtes un passéiste rétrograde !… comme le magazine creux !
la sucette au pastis …. !
havec clarisse ça casse la musique..
l’obs vous ne pouvez nier les crises de goutte qui sont quand même si on soigne l’excès d’acide urique un privilège non exclusif des amateurs de trop bonne chère, nos apports en viande sont trop importants et les habitudes prises sont difficiles à changer, la confection des menus nous est plus aisée autour d’une viande ou d’une charcuterie ou poisson, il faut un peu plus d’imagination, de temps et de préparation pour une cuisine équilibrée qui s’en passerait.
Qi l’eut cru, Cristiano Ronaldo serait gay ?
c’est pas une question de foi baroz
Bérénice, si vous vous reposez uniquement sur les fromages et les oeufs pour avoir votre dose de protéines animales et de vitamines, vous êtes obligées d’en manger des quantités significatives tous les jours…d’où graisses saturées, cholestérol…Croyez-moi, nous sommes omnivores, de la viande maigre de temps en temps, du poisson (oméga 3)…de tout un peu, voilà le secret!
C’est comme sur ce blog, un peu de WG, un peu de Pablo, un peu de JC, de Bérénice, de Rose, de Christiane…
Le plus grand vendeur de disques en 2016, tous genres de musique confondus, a été… Mozart !!
Mer.de alors ! Et moi qui croyais que c’était Boulez…
Elle est simple : je suis un pédophile en liberté…
je ne vous connais pas, peut-être un assassin, un violeur, que sais-je? Cela ne me regarde pas ni ne me concerne mais si vous visitez les articles consacrés à ce genre de faits de société vous lirez qu’ils sont légion.
de tout un peu, voilà le secret!
Et pour le sexe? c’est pareil?
il faut un peu plus d’imagination
..c’est l’apanage du pouvoir béré..si tu savais cqui sont capabe de faire dans l’texte havec du tofou..mais vla la chanson est moins belle
Décidément, la con.nerie humaine n’a pas des limites. La merde de Manzoni en boîte vient d’être vendue à Milan pour… 275.00 euros !!!
« Precio récord de la obra «Mierda de artista»: 275.00 euros en una subasta de Milán ».
http://www.abc.es/cultura/arte/abci-precio-record-obra-mierda-artista-27500-euros-subasta-milan-201612142052_noticia.html
On attend maintenant que l’expert ès âneries artistiques Pat V nous fasse l’éloge du grand art de Manzoni – puisque c’est le prix qui décide ce qui est art et ce qui ne l’est pas.
Mozart !!
c’est l’tofou dans l’tesque..incroyabe..c’est comme shakespeare et la bouteille de bordeau..la globalisation se fait dans ton dos pablo..et pas un peu..beaucoup et profond
«Mierda de artista»: 275.00 euros
bon ça va..ça commence a composter..ça srait donald’s shit..chte dis pas..va en falloir du grotélecteur
@ Jibé
« Cristiano Ronaldo serait gay ? »
En Espagne on le dit beaucoup. Il y a quelques mois il partait tous les jours dans son avion privé, après l’entrainement, à Marrakech voir un ami marocain boxeur. Ici tu peux voir une photo des deux tourtereaux:
C’est le président du Real Madrid qui lui a interdit ces voyages, qui le fatiguaient un peu trop.
Et à propos de gays, j’ai trouvé l’autre jour chez Gibert « Lorca y el mundo gay » de Ian Gibson, qui a été publié en français avec le titre
« Le Cheval bleu de ma folie : Federico Garcia Lorca et le monde homosexuel » (Seuil, 2011). Tu connais?
« je ne vous connais pas, peut-être un assassin, un violeur, que sais-je? Cela ne me regarde pas ni ne me concerne » (Béré? Nice!)
Croyez moi, béré :
– l’assassinat est un délice (c’est ce que mon grand père, qui avait tué beaucoup d’Allemands à ce qu’il m’a dit, pensait… mais enfin, c’était un écrivain. Prudence !)
– le viol n’est qu’une question de définition culturelle, un concept aménageable car non universellement partagé…
@ Forever young
Si ton « GUIDE POUR COMPRENDRE DYLAN » veut prouver qu’il mérite le Nobel de littérature, c’est complétement raté, mon pote. La seule chose qu’il prouve est que Dylan est un chanteur. Et tu peux dire les mêmes choses de n’importe quel chanteur.
« Les chansons de Dylan sont des poèmes expressément. » Disons plutôt qu’ils essaient de l’être. Ou que si parfois le sont, ils sont médiocres.
Je constate que ceux qui pensent que Dylan mérite le Nobel ne connaissent pas la poésie. Pour croire que Dylan est le plus grand poète vivant il faut être analphabète.
Pablo,
il y a merbe de bolo et merbe d’artiste, c’est comme les armes de destruction massive : il y a le communisme et le capitalisme.
11h02 et l’âge légal de départ en retraite , vous n »en parlez pas!
Forever Young ?
Forever has beeen !
pour cela je suis moins éclectique, Bérénice…
Federico Garcia Lorca et le monde homosexuel »
Pablo, quelqu’un a écrit en ces lieux que lui aussi était pédophile, est-ce vrai?
L’âge légal de départ à la retraite dépend essentiellement de la date de décès du défunt …
11h13 sûrement n’en n’êtes vous pas moins érotique.
pas moins Bérénice, pas moins…
« Pour croire que Dylan est le plus grand poète vivant il faut être analphabète. » (Pablo)
Il faut être véritablement c.on, sois franc… pour une fois !
@ bérénice
« quelqu’un a écrit en ces lieux que lui aussi était pédophile, est-ce vrai? »
Pas que je sache. Tu dois confondre avec Schubert.
@ de nota
D’ailleurs, Olivier Bellamy t’a répondu à ce propos?
l faut être analphabète. » (Pablo)
dixit l’anaphabète
@ JC
« Il faut être véritablement c.on, sois franc… pour une fois !
Ou analphabète ou « alphabète » et con, alors.
ici n’ya que des génies et pablo les dépasse tous
Pensons aux innocents massacrés à Alep. La diplomatie internationale est en ruines et c’est un très mauvais signe pour la paix dans le monde. On se rapproche chaque jour un peu plus d’une prochaine guerre mondiale.
WG
Que faire? (demander à pablo )
@ étudiant pas sérieux du tout
« il faut être analphabète. » (Pablo)
dixit l’anaphabète. »
Réfléchis un peu avec les trois neurones qui te restent: si j’étais analphabète je ne pourrais pas l’écrire, abr.uti !
Pablo, je l’ai lu ici, je n’hallucine pas, c’était il y longtemps avant que vous interveniez sous ce pseudo, je ne crédite pas l’affirmation qui est peut-être diffamation .
@ étudiant cré.tin
« ici n’ya que des génies et pablo les dépasse tous »
Quel humour ravageur ! Tu as beaucoup de blagues de ce niveau?
11 h 45 min
c’est pas une blague jeul’jure
@ bérénice
Il faut demander alors a Jibé, qui connaît la vie de Lorca mieux que moi.
« si j’étais analphabète je ne pourrais pas l’écrire, abr.uti « !
pablo atteint des sommets
« Le Cheval bleu de ma folie : Federico Garcia Lorca et le monde homosexuel » (Seuil, 2011). Tu connais?
Non, mais je note, merci Pablo.
Gai gai gai, les Portugais. Un triple ballon d’or, icône absolu des machistes du monde entier, reconnait publiquement être une tapette, « oui, mais une tapette friquée ! », c’est pas un joli pied de nez, un sacré pas de côté, comme dirait Passou ?
WG 11h37 l’election de Trump pur couronner le tout me fait le même effet que si j’apprenais le formation d’une nouvelle marée noire, il y en a pour 4 ans et son collège ne me dit rien qui vaille de mieux que lui, comment les pauvres ont pu croire un seul instant qu’il allait œuvrer pour soulager leur peine et améliorer leur condition, quelle connerie!
Quel humour ravageur !
je reconnais une certaine perspicacité, je défends le même avis.
@ étudiant cré.tin
On ne t’a jamais dit que tu n’as pas le niveau pour être ici? Que tous tes commentaires sont débiles? À côté de toi, même Widergänger est un type cultivé et sérieux, c’est dire.
Ta seule excuse serait l’âge: si tu as 15-16 ans, à la limite on pourrait comprendre…
WG 11h37 l’election de Trump pur couronner le tout me fait le même effet que si j’apprenais le formation d’une nouvelle marée noire, il y en a pour 4 ans et son collège ne me dit rien qui vaille de mieux que lui, comment les pauvres ont pu croire un seul instant qu’il allait œuvrer pour soulager leur peine et améliorer leur condition, quelle erreur!
« Pensons aux innocents massacrés à Alep. »
Très beau le symbole de la tour Eiffel qui s’éteint, petite étoile du génie de la France, qui compatit, et de coeur et d’esprit…
Trump croit pouvoir inverser à lui tout seul le cours de l’histoire qui depuis 3000 ans est à la tendance à la mondialisation. On est en pleine folie américaine. Quatre années pour faire le constat que le monde est dans l’impasse. La paix du monde est en danger.
Non, je ne connais pas très bien la vie et l’oeuvre de Lorca, Pablo, pour moi, c’est surtout un poète de légende de la mémoire gai…
11 h 52 min
bien sûr!
berenice ce n’est pas un hasard, je vous ai toujours voué une admiration sans borne, comme à pablo presque, c’est dire!
même bush jr a voté blanc
@ Jibé
« Un triple ballon d’or, icône absolu des machistes du monde entier, reconnait publiquement être une tapette, « oui, mais une tapette friquée ! » ».
Cristiano Ronaldo a dit ça pendant un match, à Koke le joueur de l’Atlético de Madrid, qui l’avait traité de « maricón » (une insulte très commun): « Pedé, oui, mais pédé bourré de fric, connard ».
http://www.elmundo.es/deportes/2016/11/21/5832ac7a22601dec178b45ae.html
(à) Bérenice, le 14/12/16, à 12h,25min.
Désolé de vous déçevoir mais demain, dans les brumes écossaises et au milieu de la bataille, mes dernières pensées ne seront pas pour vous.
(à) JC, à 12h,36min: « Chez GARDEL, préférer Carlos à tout autre! ».
Et chez vous, les champions sont Henry K. ou GWB. A chacun ses maîtres, JC.
Quatre années pour faire le constat
WGG, il aggravera l’impasse entouré d’obscurantistes et de peu d’humanistes, panier de crabes tout prêt à déléguer à Poutine le soin de réorganiser l’est du globe, j’entendais hier qu’il ne pourrait pas fermer ses frontières marchandes à la Chine qui soutient les fonds américains.
Gardel, rassurez moi, vous n’irez pas mourir!?
@ Jibé
Tu n’avais pas vu la mini série (en 6 épisodes) sur sa vie qui était passée sur Arte, je crois, et qu’en espagnol s’intitule « Lorca, muerte de un poeta »?
L’étudiant les détours et contours ne vous conviennent pas plus qu’à moi, je suis en général assez franche et votre avis négatif positif admiratif ou péjoratif m’importe peu ou pas. Cela dit, je ne connais pas plus Pablo que vous sans que cela soit une condition pour ne pas lui exprimer mon désaccord quand la situation me semble l’exiger.
Il a du cran, ce Ronaldo, et beau gosse, même trop ! ça ne l’a pas empêché d’en.culer les footballeurs français lors de la dernière coupe d’Europe !
J’ai mis beaucoup de brouillard autour de la vie de Lorca, Pablo, car la fin m’attriste trop…
bérénice dit: 15 décembre 2016 à 12 h 13 min
aucune importance
@ Jibé
La série (très bien faite et avec un acteur qui ressemble à Lorca) on peut la voir en espagnol sur Youtube.
Et l’acheter en DVD avec des sous-titres « Anglais, Français, Allemand, Italien, Portugais ».
Le dernier épisode est terrible. Il montre bien la série d’imprudences et de « hasards » qui l’ont emmené à la mort.
Jibé, c’est là mais en espagnol :
https://www.youtube.com/watch?v=PO4QiJXLV_s
Sadiques ! Vous voulez me faire souffrir, Pablo et WGG ?
Non.
@ Jibé
Il suffit de ne pas regarder le dernier épisode…
Bien beau texte de Patti Smith dans le New Yorker, magazine qui publie toujours deux ou trois textes de poètes contemporains américains. Le Magazine Littéraire pourrait s’en inspirer, ne pourrait-il pas, Passou? Ça prend pas trop de place & ça peut contribuer à réintroduire la poésie dans le paysage, au pays de Rimbaud & d’Eluard, comme on le fait pour les espèces en voie de disparition…
« Il suffit de ne pas regarder le dernier épisode… »
C’est le plus déterminant, celui qui l’a propulsé dans la légende, Pablo !
12h27 je voulais simplement vous signifier que nous ne sommes pas obligés, ici, d’adhérer les uns aux autres en toutes circonstances sans que cela vienne rompre le dialogue et l’enrichissement mutuel. Vous manquez d’humour, il vous faut en accepter le constat, ce n’est pas si grave en considérant vos autres qualités sur lesquelles je laisserai à d’autres si l’envie les en prenait de statuer. J’ai remarqué une extrasystole hier portant votre signature.
« Bien beau texte de Patti Smith dans le New Yorker »
Et plein de révélations.
On apprend qu’elle avait été approchée par le comité Nobel dès septembre pour chanter en l’honneur du lauréat du Nobel de littérature.
Et comme il est pas venu, ça tombait bien.
On apprend aussi que la maman de Patti était, en le lui faisant découvrir, une groupie du Barde.
bérénice dit: 15 décembre 2016 à 9 h 05 min
L’obs, la B12 tant fragile à la cuisson, on peut si l’on est végétarien trouver l’apport suffisant dans l’œuf, l’emmental, le camenbert, les fromages présentant l’avantage de n’avoir pas à être chauffés pour consommation.
–
vous pensez que l’Emmenthal nest pas chauffé dans le processus de fabrication, Bérénice ?
berenice 13h27
merci bien, madame la surveillante générale
je m’en fous complètement ne vous fatiguez pas
D, si vous lisez bien le tableau vous verrez que le dosage de la vitamine est effectué quand le fromage est fait, on ne vous demande pas de concocter une savoyarde, l’emmental est donc aussi riche en vit B12 qu’un poisson riche qu’il faudra cuire si vous n’aimez pas les sushis.
13h43 comme vous le prenez! une preuve supplémentaire de votre savoir vivre cependant aucune fatigue, ce fut un plaisir mais peut-être est-ce que cela aussi vous désolera?
The Tyger, Songs of Experience, William Blake par Patti Smith
https://m.youtube.com/watch?v=QSLjYScyaBo
« Seventy years of moments, seventy years of being human. » Pourvu que ça dure, Jean Langoncet. Cette réflexion de Mrs Smith est d’une profondeur, que même ses classards devraient en restés scotchés.
en rester scotchés. Même à la relecture, ça assoit.
13h43 peut-être aussi vous montrez-vous réservé et ne souhaitez vous pas afficher vos opinions dans ces blogs objets de toutes sortes de surveillance. Ce n’est pas suffisant pour se fâcher, on comprendra prudence mais vous ne vous exprimez qu’avec parcimonie, pourquoi venir et tenir à ce que l’on vous sache lire les commentaires, vous pourriez tout aussi bien le faire sans laisser de traces, comme un espion; mais non, vous désirez vous faire voir, libre à vous.
Alors voilà, c’est Mrs Smith qui fait le job, et le Barde va empocher le chèque.
Quel culot.
Ah, ça on peut dire qu’il est malin, plutôt, comme c’est écrit dans le billet.
Jean, quelques difficultés avec la poésie, quelle est votre interprétation de ce poème ( de l’innocence et de l’expérience?)
je n’ai hélas pas les moyens d’opérer une traduction correcte du récit de Patti Smith, tout juste ai-je pu comprendre à peu près ceci :
« J’ai été submergée par une telle avalanche d’émotions que ces dernières ont pris le dessus…Par manque d’habitude devant une telle pression, je n’ai pu continuer à chanter. Je n’avais certes pas oublié les paroles de la chanson, elles sont désormais inscrites en moi. Mais je ne pouvais plus les faire sortir. Cet étrange phénomène n’a pas diminué ou cessé : j’ai été obligée d’arrêter et de demander pardon. »
Je trouve ce récit extraordinaire, parce qu’il est motivé par un besoin de se justifier qui est en soi assez naïf – émotion ou j’m’enfoutisme, finalement, pour le nobel de Dylan, qui pourra jamais démêler quoi que ce soit ?
Perso, j’ai bien entendu une tendance à accepter tel quel le discours de Patti. D’abord, je partage exactement son sentiments sur la littérature anglaise féminine du 19è siècle, et plus précisément sur les Hauts de Hurlevent. Ensuite… Elle pourrait être ma grande soeur, parce qu’il m’est arrivé exactement la même chose qu’à elle. Sauf qu’évidemment, je n’ai eu ni à me justifier, ni à exprimer quoi que ce soit, vu que la tempête fut agitée dans un dé à coudre d’une telle dimension que nul ne fut trempé.
(je m’en vais cependant narrer le tout sur mon blogounet, tralala.)
Mais bon, sacrée Patti, va, quel lys des champs, celle-là.
« Quel culot. »
Tous frais payés et quelle belle occasion pour Patty Smith de rappeler le monde à son meilleur souvenir…
Yes, gardons les bons souvenirs.
I was dreamin’ in my dreamin’
Of an aspect bright and fair
And my sleepin’ it was broken
But my dream it lingered near
In the form of shinin’ valleys
Where the pure air recognized
Oh, and my senses newly opened
And I awakened to the cry
And the people have the power
To redeem the work of fools
From the meek the graces shower
It’s decreed the people rule
https://www.poetryfoundation.org/poems-and-poets/poems/detail/43687
Un camembert fait, je veux ben, mais de l’emmental fait, je vous demande pardon.
De surveillante générale on en avait une on l’appelait Césarine ! Elle terrorisait deux mille hélèves encore plus pire que le maréchaogis Rancotte…
Patti Smith, ça ne vaut pas un caramel mou. Je ne dis pas ça pour être dans le denigrement systématique, mais ces gens-là feraient mieux de s’examiner avant de chanter, ils y gagneraient en humidité.
C’est sur cette chanson « people are the power » de Patti Smith que Frot et Darroussin dansent, dans « un air de famille » : ô innocence, est-ce donc vrai que tu sauves du désespoir ?
Vous allez quand même pas faire cuire de l’Emmental pendant les cours ? Remarque nous en sciences nat on faisait cuire la tranche de jambon pour l’étude du muscle ! Sur les toutes petites lampes qui chauffaient comme des brutes… Fallait arrêter avant la fumée, quoi…
Par volonté de symétrie et pour signifier l’ambivalence de la vie, à l’image d’un ruban de scotch tue-mouche double face:
The Lamb, Songs of Innocence, William Blake par Allen Ginsberg
https://m.youtube.com/watch?v=fb_-JAOk0Tg
emmental fait
fromage à l’état de fromage c’est à dire après que 10 ou 15 litres de lait ont servi à donner 1 kg de pâte à couper avec un couteau comme pour le brouillard quand il est épais, je peux pas faire plus clair, D, c’est à croire que vous souffrez d’une carence! prescription: matin midi et soir, 100 gr d’Emmental ou gruyère suisse ou Comté ou Beaufort qui est plus crémeux mais plus ChER.
trois courts commentaires seulement sur le beau papier de Juan Goytisolo et pendant ce temps le toréador d’opérette Pablo75 continue de nous enfumer
Bérénice
Service minimum parce qu’à quoi bon les discussions et désaccords sans fin avec des gens qu’on ne connaît pas et quand on n’a pas que ça à faire
Je reconnais vos efforts pour être sympa.
« Je reconnais vos efforts pour être sympa. » (étudiant en lettres)
Bérénice, cette remarque vous rend hommage… et coule sur place le laudateur !
Boud. 16h44
Ou est ce papier de Juan Goytisolo ? pouvez-vous le remettre en ligne ?
J’ai retrouvé cette conversation, qui eut lieu au centre culturel du Círculo de lectores, à Madrid, le 6 novembre 1997, entre Gunter Grass et Juan Goytisolo, parue sur Le Monde diplomatique de novembre 1999 sous le titre « Que peut la littérature ? »
On la croirait tenue aujourd’hui…
https://www.monde-diplomatique.fr/1999/11/GOYTISOLO/3377
Christiane,
Ce dialogue de 1997 entre Grass et l’autre zombie est complètement dépassé… VINGT ANS !
@17.24, Il est sur la colonne droite de la RDL rubrique « le coin du critique SDF », à vot’service !
D’une manière générale, il existe deux sortes d’écrivains, ceux qui conçoivent leur tâche comme une carrière et ceux qui la vivent comme une addiction. (Juan Goytisolo)
Je n’ai pas lu la suite du papier de Goytisolo, mais autant dire qu’il n’existe qu’une catégorie d’écrivains qui vaillent qu’on les considère comme tels. Gérer une « carrière » d’écrivain, quelle horreur, quel non-sens.
On sait mieux désormais quel langage le brutal Poutine tient à ses homologues, par l’anecdote révélé de l’entretien du tyran russe (décrété aujourd’hui l’homme le plus puissant du monde par le magazine Forbes) avec Sarkozy en 2007 :
« Alors maintenant de deux choses l’une, dit Poutine à Sarkozy: ou bien tu continues sur ce ton et je t’écrase, ou alors tu arrêtes de parler comme ça et tu verras, je peux faire de toi le roi de l’Europe. » Poutine ponctue son discours de formules grossières et humiliantes pour accroître l’impact. Sarkozy est choqué. Il sort livide. K.-O. debout.
On se croirait dans un western de Sergio Leone.
« ceux qui conçoivent leur tâche comme une carrière »
Ce n’est effectivement pas très sympathique, mais ça a tendance à devenir de plus en plus rare et difficile de pouvoir le faire. C’est peut-être mieux.
On se croirait dans un western de Sergio Leone.
… ou dans un des épisodes du « Parrain ».
Cette photo du banquet de Stockholm devrait décourager plus d’un futur lauréat de venir recevoir son prix ! On comprend mieux, en survolant cette panerée de compassés, la décision de Dylan de s’en passer.
@Janssen J-J dit: 15 décembre 2016 à 17 h 36 min
Ah, merci, précieux JJJ
@Jean Langoncet, puisque vous vous faites ici le ventriloque du Barde, billet après billet, et maintenant avec du vieux papier-tue-mouches et des visions hallucinées de W. Blake.
Il y a quelque chose de spécial dans ce trac panique de Mrs Smith, qu’elle relate dans cet article du New-Yorker.
Il faut reconnaître que dans la solennité du lieu où il a fallu « performer », en l’absence du grand gourou, savamment mise en scène par lui-même, Mrs Smith s’en sort avec les honneurs.
Il ne mérite pas une telle amie, finalement.
S’agissait pas de pondre une bafouille, comme il l’a fait, pour dire que 50 personnes vous filent le trac.
Que le Nobel ait été attribué à un bouffon au talent gentillet est bien la preuve que la planète a perdu ses repères, une de plus.
C’est cella Jean de 18h47, s’agissait pas de bouffer avec les doigts.
l’ami, lv, c’est quelqu’un à qui on peut tout dire, qui pardonne et à qui on pardonne tout jusqu’à une limite indéterminée, il y a des amitiés qui se désagrègent, chacune vraisemblablement doit compter un point de rupture qu’on ignore jusqu’à l’atteindre si on l’atteint par mégarde. La déception peut-être ou une confiance qui ne veut plus s’accorder à cet autre qu’on aimait d’amitié ou qui nous est refusée, définitivement pour un détail, une fibrille qui ne passe pas.
Patti Smith est glaçante, sinon irritante dans sa chanson !
bérénice dit: 14 décembre 2016 à 12 h 09 min
pas de cunnilingus ? Oh! c’est dommage, vous ratez!
Non, bérénice, je ne rate pas.
http://www.voyagevirtuel.info/grece/ecard/meteores-roussanou-8361.php
de préférence, cliquez pour voir en grand format ; c’est aussi beau que L’Argentier la Bessée.
18h34 D’où tenez vous cette bribe de conversation? Pourtant pour la Géorgie, Sarkozy m’avait paru influent et heureusement.
Une belle leçon de courage, que celle de Mrs Smith. On ne peut pas en dira autant de celui » qu’elle avait peur de décevoir ».
oui, assez d’accord : il ne mérite pas une telle amie. Et elle est émouvante de dignité. Patti Smith.
Rose,séjournez-vous en Grèce, le monastère n’accueille pas les visiteurs? Où dormez-vous?
Vos accords et désaccords, je ‘en tape. Au plus haut point.
Pour tout dire, calmement: je m’en tape.
non bérénice ; c’est un voyage virtuel. Je suis chez moi tranquillement.
et je me joins à la louange de patti smith, car cette jeune femme qui a écrit encore récemment autre m Train et just kids (dont on a parlé il y a qq mois) mérite amplement notre respect. Elle s’est montrée solidaire de son ami défaillant, qui ne le méritait peut-être pas, elle n’a rien calculé, et, telle que je l’ai sentie dans ses chansons, elle a toujours agi avec la conscience de son instinct.
Oui ; moi aussi je m’en tape. Ce que je voudrai savoir c’est son point de vue parce que cela me donne le tournis et je ne pense plus rien à force de tant de tergiversations. Alors j’attends la fin. sans impatience, pour avoir une idée.
Sinon, j’ai repensé au docu. C’est un parti-pris plausible (qui a duré trois heures quand même !). Le réalisateur cherche à savoir ce qui a fait que Robert Zimmerman est devenu Bob Dylan et cela est clairement montré comme un désir forcené. Et, je ne le trouve pas nul ce docu. pour la simple raison que, tout du long, il est commenté par Dylan lui-même qui participe complètement à cette mise en perspective.
Sinon, je me fous royalement de Bob Dylan, mais n’ai pas changé une seule fois d’avis : ai trouvé cela positif d’élire ce type. Ils ont dit qu’ils pourraient élire quelqu’un qui écrit des livres pour les enfants et pourquoi pas ? Tout ce qui casse la routine est salvateur, à mes yeux.
elle était émue. On ne va pas en faire un pataquès. On a le droit d’être très vieux, excessivement vieux, et émue. L’ironie de « cette jeune femme » me semble très malvenue. Ai écouté ce jour sur France culture que c’est à cause du culte dévolu à la jeunesse que les ados ne veulent pas grandir. Et les adultes non plus.
Elle est fidèle à elle-même; Faudrait juste que quelqu’un qui l’aime bien lui dise délicatement que ses cheveux, depuis qu’ils sont gris, longs, c’est pas terrible. Si seule, elle ne réalise pas cela et qu’elle aime beaucoup sa tignasse, faut qu’elle se coiffe, b……
javert qui fait le mariole en conférence peut bien louanger ce qu’il veut. Je m’en tape aussi.
souvenirs, souvenirs.
http://www.newyorker.com/magazine/2015/10/19/my-guy
@boudegras dit: 15 décembre 2016 à 16 h 44 min
Voilà, grâce à JJJ, j’ai lu ce papier. Difficile de commenter si on ne connait pas l’œuvre de cet cet écrivain et sa vie mouvementée. Le texte est beau mais obscur.
Vous-même, comment le comprenez-vous ?
Cette phrase me touche. Il a 85 ans, semble être plus apaisé qu’il ne l’a été : « Le vieillissement de ce qui est nouveau traverse le temps avec son illusion de fraîcheur fanée. Tandis que la douceur trompeuse de la notoriété est pathétique quand elle n’est pas tout simplement aberrante. Etrangère à toute instrumentalisation et manipulation d’un spectacle d’ombres chinoises, l’œuvre d’art authentique n’est soumise à aucune urgence: elle peut sommeiller en effet pendant des décennies.(…) Atteindre l’âge de la vieillesse, c’est prendre la mesure de la vacuité et du caractère chimérique de nos existences, »
Peut-être, là, se cache la présence de don Quichotte…
« Il nous faut revenir à Cervantès et assumer la folie de son personnage comme une forme supérieure de sagesse, telle est la leçon à retenir du «Quichotte». En retournant à Cervantès, nous ne nous évadons pas de l’injuste réalité qui nous entoure, bien au contraire nous y pénétrons de plain-pied. Disons bien haut que nous pouvons. Ceux qui ont été contaminés par notre premier écrivain n’abdiqueront jamais devant l’injustice. »
Sûr, il n’a jamais abdiqué !
On reconnait encore assez bien le troisième couple de face assis à la 4e table de droite : ce sont des amis, jeanne et igor. Ils m’ont expliqué avoir été assez mal à l’aise à cette cérémonie et ne s’être pas trop attardés…, mais n’avoir cependant pas cru devoir la décliner. Si j’avais été invité, j’y serais également allé par curiosité, aurais loué un beau costume pour être à la hauteur. Car il faut avoir vécu cette expérience mondaine au moins une fois avant 50 ans, sinon on est un pipole raté avec une breitling usagée… Resterait plus alors qu’à se faire remonter les bretelles cachée par le queue de pie par la belette.
« Car il faut avoir vécu cette expérience mondaine au moins une fois avant 50 ans »
Enlève quelques années, javert, à ta montre.
Si tu ne veux pas passer pour un boursouflé.
Lu l’article mis en lien par la vie dans les bois ; ainsi le Grateful Dead fait partie de la bande, brrr …
Bob Dylan on Jerry Garcia’s death
(okay, ce n’est pas l’oraison funèbre prononcée par Péricles)
“There’s no way to measure his greatness or magnitude as a person or as a player. I don’t think any eulogizing will do him justice. He was that great, much more than a superb musician, with an uncanny ear and dexterity. He’s the very spirit personified of whatever is Muddy River country at its core and screams up into the spheres. He really had no equal. To me he wasn’t only a musician and friend, he was more like a big brother who taught and showed me more than he’ll ever know. There’s a lot of spaces and advances between The Carter Family, Buddy Holly and, say, Ornette Coleman—a lot of universes, but he filled them all without being a member of any school. His playing was moody, awesome, sophisticated, hypnotic and subtle. There’s no way to convey the loss. It just digs down really deep.”
moi, j’aime tout en elle, y compris sa chevelure, c’est une femme libre, inflexible sur sa propre liberté et sur le regard qu’elle porte sur sa propre féminité…. Et d’ailleurs, qui sommes-nous pour juger de la chevelure de bérénice (constellation) ou des étoiles mortes en celle de donald trump ?
http://www.rollingstone.com/music/news/bob-dylan-remembers-jerry-garcia-19950921
C’est étrange, Jean Langoncet, comme votre Barde aura réussit à se prendre pour tous ceux qu’il n’était pas.
brr, correction: aura réussi.
self-empowerment, think of it, Jean langoncet.
Savez-vous si les canadiens fêtent Thanksgiving et si,accessoirement, les québécois cultivent le maïs ?
Wolfgang Schäuble, Ministre des Finances allemand, dont le salaire est d’environ 15000 euros mensuel s’oppose fermement à la décision de Tsipras de faire un cadeau de Noël aux plus faibles retraités grecs.
(Un chèque compris entre 300 et 850 euros sera ainsi versé le 22 décembre prochain à 70 % des pensionnés qui touchent moins de 850 euros par mois.)
WOLFGANG SCHAÜBLE
Je remets cette video, qui n’est pas dans le billet, sur la performance de Mrs Smith.
Il y a deux moments particuliers.
A 1’51 » Mrs Danius se retourne, comme si elle sentait que ça partait grave, en live.
Et puis à 5’11 » une dame essuie ses yeux.
Comme c’est beau.
If I don’t make it
You know my baby will
It Takes A Lot To Laugh, It Takes A Train To Cry by Jerry Garcia and John Kahn. Performed at Oregon State Prison:
https://www.youtube.com/watch?v=IPFJCFbtQvs
un enfermement mental, Jean Langoncet.
Neil Youg avait bien compris.
je n’arrive plus à me souvenir quel moraliste avait laissé échapper quelque chose comme cette sentence il y a plus de grandeur à reconnaître que l’on s’aime dans l’amitié portée aux autres qu’à s’admirer dans le détestation que l’on entend susciter chez eux (de mémoire…, je l’avais noté il y a pas mal de temps, mais retrouve plus mes notes). Merci pour l’aide éventuelle. Sinon, la cuisson des fusées de maïs sur du sirop d’érable, oui c’est un must, là-bas, mais dans l’ensemble, ils laissent la tuerie des oies blanches aux ontariens trop américanisés, préfèrent partager la poutine avec les pauvres, en abitibi témiscamingue surtout (une belle coutume préservée).
voilà peut-être la solution pour détourner les malades de leur addiction à la rdl et au futur fillonisme
http://www.liberation.fr/debats/2016/12/12/le-cannabis-pour-relancer-la-croissance_1534774
Patti Smith Live in Stockholm 1976 (Full Concert)
@ »comment les pauvres ont pu croire un seul instant qu’il allait œuvrer pour soulager leur peine et améliorer leur condition »
Oui, faut bin réfléchir à ça, d’après qu’y aurait des raisons profondes… genre, besoin de rêver, de changer et tout bazarguer, croire que rin pourra être plus pire, que les aut’ pus pauv’ et pus profiteurs morfleront un peu pus que nous’aut’, que qq’un qui parle comme nous peut nous comprendre, c obligé…, enfin brefl’ des généralités générales quoi, qui vont qd mêm’ pas aller dans les particularismes particuliers des calculs de chacun, hein ? La science po littéraire des nicole bacharan et aux sondeurs médiatirques fait bin ce qu’elle peut, moi ce qu’j’en dis, c just pour aider sur ce qu’j’ai compris, hin. Et on est qui, nous, qu’on s’apprête à envoyer marine à la belette, hein ?
D, les allemands sont durs avec la Grèce, je ne connais rien au jeu des banques, au poids des dettes mais certains économistes pensent qu’il serait avantageux pour l’économie Européenne d’effacer une partie de la dette grecque . Humainement il n’est pas difficile d’imaginer que si cela profitait à ceux qui en ont été le plus impactés ce serait bien.
Et on est qui, nous, qu’on s’apprête à envoyer marine à la belette, hein ?
je ne serai pas de ceux là.
il y a plus de grandeur à reconnaître que l’on s’aime dans l’amitié portée aux autres qu’à s’admirer dans le détestation que l’on entend susciter chez eux
Je me demandais justement quand lv nous offrirait un regard positif sur un auteur, un chanteur, un acteur, une jolie femme et ne profiterait pas de sa hauteur de vue pour dézinguer tout ce qui bouge à l’horizon, des bouseux, des sales types, des talents usurpés, des écivains de troisième zone, des gens qui ont volé leur fortune d’une indigne façon, enfin c’est une sale impression qu’on éprouve à lire ses commentaires, tous ces illustres ne méritent pas même le respect d’un silence ou d’une réserve si l’on aime pas trop, non ou d’une critique sentie mais polie, ils se transforment irrémédiablement en épouvantails à chiures de moineaux.
préfèrent partager la poutine avec les pauvres, en abitibi témiscamingue surtout (une belle coutume préservée).
rien compris, vous pourriez traduire?
on n’aime pas trop, *
Et on est qui, nous, qu’on s’apprête à envoyer marine à la belette, hein ?
réflexion faite, je ne suis pas non plus certaine d’avoir saisi le sens de cette fin de paragraphe.
@ D.
Schäuble ne s’opose pas du tout « à la décision de Tsipras de faire un cadeau de Noël aux plus faibles retraités grecs ». Il s’oppose à que ça soit fait pas avec de l’argent allemand.
. Il s’oppose à que ça soit fait pas avec de l’argent allemand
Pablo, s’il y a un article de presse où ce sujet est exploré, donneriez vous le nom du journal ou le lien qu’on puisse comprendre.
Non mais faut reconnaître… Bob Dylan, Donovan, on les écoutait pas des masses,hein ? Léonard Cohen oui : sur une pile de dix disques y en avait toujours un à lui…
C’étaient que les super savants (en cette matière) qui écoutaient Dylan…
sergio, il n’y a jamais eu dix disques chez nous puis chez moi.
Janssen J-J dit: 15 décembre 2016 à 21 h 21 min
qu’on s’apprête à envoyer marine à la belette, hein ?
Ben i faut pas…
bérénice dit: 15 décembre 2016 à 23 h 07 min
il n’y a jamais eu dix disques chez nous puis chez moi.
Boh y en avait partout… Perso moi aussi, si j’avais ramené du Dylan à la baraque ! Mais on trompait l’ennemi… Les fameux magnétophones à cassette, les mini- ou musicassettes, K7, on trouvait à enregistrer ; et ça quand même on avait le droit… Mais pas d’hargent de poche, évidemment, c’était le grand Satan !
« 18h34 D’où tenez vous cette bribe de conversation? »
C’est sur Internet, source : L’Express.
Un événement littéraire et ultra-mondain qui arrive peut-être mal-t-à-propos :
« La réception de l’écrivain d’origine russe Andreï Makine jeudi à l’Académie française a été marquée par un plaidoyer en faveur de la Russie… » (Source : Le Point)
Comme le fait M. Assouline, même les critiques les plus dubitatifs concèdent au moins une contribution concrète, tangible, de Bob Dylan à la littérature: son livre de souvenirs; mais peut-être ont-ils tort.
Dans un de ces vieux Magazine Littéraire collector des années 80 – étudiant, je les achetais d’occase selon leurs dossiers, pour compléter mes lectures du moment: Giono, Mann, Starobinski, Educations Sentimentales… – à l’habituelle page des « brèves » à propos d’écrivains étrangers, généralement tirés de revues littéraires anglo-saxonnes, une brève concernant Bob Dylan m’avait frappé. Elle mentionnait le projet du chanteur (ou plutôt celui de son éditeur) d’écrire alors ses mémoires, avec un curieux appel à témoins – une demande aux fans, amis, public de l’époque, de l’aider en lui communiquant tout document relatif à ses concerts et activités des années 60/70: photo, enregistrement, reportage, film – parce que, affirmait-il, de cette époque il avait tout oublié. Cette brève était saisissante. Je ne connaissais Bob Dylan que de nom à ce moment-là, mais j’imaginais déjà la vie qu’avait pu avoir ce chanteur pour ainsi « oublier », le tourbillonnement de ses jours à l’amorce du succès, les années englouties dans les drogues, l’isolement, les tournées balisées et le ressassement de soir en soir des mêmes notes dans des salles interchangeables. Sans doute il n’avait plus touché terre laissant à d’autres le soin du contact avec la vraie vie – depuis a-t-il jamais alors ne serait-ce qu’une fois réservé par exemple lui-même sa chambre d’hôtel?
Mais surtout, il y avait là un culot saisissant, à annoncer à l’avance la facticité de l’ouvrage à venir. C’était déclarer implicitement que les souvenirs seraient rapiécés, recomposés, réinventés, sautant d’une archive à l’autre, et aux nègres de s’échiner à en relier les pointillés. J’avais trouvé la démarche osée, mercantile et cynique; les fans veulent des Mémoires, on va leur fabriquer des Mémoires, quand bien même l’authenticité fait défaut – et on ne va pas s’en cacher.
Dans son discours de réception, l’écrivain Dominique Fernandez a justifié la tyrannie russe :
« Et puis, a-t-il déclaré, quelle prétention, que de vouloir appliquer le modèle démocratique de notre société à un pays trente et une fois grand comme la France (…) qui a d’autres dimensions, d’autres problèmes, d’autres coutumes que les nôtres ». (Source Le Point)
Il devait régner une sacrée ambiance, ce jeudi, à l’Académie française…
Le meilleur pour la fin :
Andreï Makine, vêtu de son habit vert (somptueux) dessiné par Giorgio Armani et épée à la main, a jugé « ridicules » les accusations contre la Russie à propos d’Alep : « Voilà une ville bombardée pendant quatre ans, les Russes arrivent et ce sont eux les responsables ! C’est ridicule ». (France 24)
Bonne nuit quand même.
Cette rigolade syrienne dure depuis de nombreuses années, et on en blablate encore, quel foutue manie…
Au Moyen-Orient enchanté, mis à part Israël, vous enlevez un tyran, vous récoltez l’Etat Islamique ! Bachar est chez lui ! S’il saute, vous aurez EI …
Laissons les s’organiser comme ils le souhaitent, établir les accords de défense avec la Russie s’ils en ont envie, avec les USA s’ils préfèrent un autre Empire… et BASTA ! Arrêtons de gémir sur les populations incapables de s’entendre entre elles pour des raisons d’idéologies débiles.
Occupons nous plutôt des problèmes français, européens, et il y en a d’extrêmement grave à résoudre !
Ironie suprême, l’Occident plein de morgue après la chute du mur, la fin de l’histoire, n’a eu de cesse de signifier son insignifiance à l’Ours russe…25 ans plus tard, ils sont tous à manger dans la main de Poutine, de Trump à Fillon, en passant par les anciens satellites de l’Urss. Avec pour seul ennemi, le Panda chinois…Avoir sous-estimé la capacité de rebond de la Russie, l’importance géostratégique d’un pays de grande culture (maitrise consommée du soft power) qui s’étend de l’Europe à l’Asie est une faute grave et récurrente (le général hiver en 1812 & 1943)…L’Occident est un bien mauvais élève.
la tatie danielle de 21h39 est la grand’tante virtuelle qui vous manquait.
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Il me semble qu’une initiative diplomatique , par des parlementaires français avait été tentée en Syrie, en 2015. Sous les quolibets.
Dans une guerre qui est aussi une guerre de propagande, il n’y a maintenant avec internet, plus de limite dans l’indécence médiatique pour faire du massacre de victimes civiles un enjeu électoral national, avec une indignation à bon compte.
Le maire de la ville d’ Alep-Est, venu en Europe hier, est plus pragmatique devant l’urgence.
« Je ne vous demande pas de sauver nos rues étroites, nos souks, nos murs, c’est fini, Je ne vous demande pas de faire revenir les vies perdues, c’est fini. Je ne vous demande pas de sauver la liberté, c’est fini, a-t-il déploré. Mais je vous demande une dernière chose. Je vous demande encore de sauver ce qui reste de nos vies, nos femmes et nos enfants, en ouvrant un corridor ».
RFI
Il est temps que les 28 Européens, ne restent plus à la ramasse, derrière des non-interventions US et les ambitions de Poutine, notre plus proche « voisin », s’agissant de géographie.
Bizarre ce discours du fraîchement nommé académicien, qui n’a rien vu à Alep. Comme si la vieille dame du quai Conti était devenue une tribune pour des réfugiés politiques nationalistes identitaires.
Pour saluer Andreï Makine …
Non ! ce n’est pas une erreur ! Devenir Immortel, c’est mortel.
L’ours russe ? Juan Carlos l’a bravement achevé alors qu’il sortait ivre mort d’un zoo sur ordre de Vladimir Poutine
7H34, bien faible et même pas drole.
‘La maim forte’, comme on dit en russe. Reportez-vous à l’excellent article sur Vladimir Poutine et l’Europe, de Jean-François Bouthors et Michel ELTCHANINOFF, paru dans la livraison d’octobre (sic) de la revue Etudes.
Mon commentaire, Jibé, vient de disparaitre à l’envoi…
Je reprenais le vôtre, exprimais mon désaccord. Cette vidéo, hors contexte des pinailleries sur ce Nobel, offre la vérité d’une femme sans concession. Âpre, belle, digne. Voix profonde, forte. Attitude réservée, toute entière dans le chant.
Et ce chant, dialogue entre une mère et son fils, sous un déluge de feu et de sang, évoque les désastres de la guerre, dans une composition mélodique et une écriture, rares.
C’est un sacré cadeau. Les deux hésitations donnent à cette présence la faille de cette émotion retenue.
Quant à son apparence, Rose, c’est sa vérité sans désir de séduction, qui laisse sourdre une vraie beauté intérieure modelée par toute une vie de rebelle.
Ah si, le lien sur la video était bien dans le billet, rhôô, comme c’est discret cette (l’émotion !)
Le trac en musique.
https://jbgenest.wordpress.com/2014/01/29/anxiete-trac-angoisse-panique-en-musique/
« et personne pour citer un pompiss.. »
Le commissaire Matthäi de Dürenmatt, in « La Promesse ».
Le discours sur la méthode est un discours de circonstance, toujours, car nous pouvons multiplier les identités, les diviser et les nominer sans les plonger ou en les plongeant dans l’ambiguïté, peu importe. « Tout coule », c’est une observation d’une grande banalité ; cependant combien de perspectives ouvertes par cette banalité ! Qu’est-ce qu’une telle banalité représente lorsque nous la rappelons ? Une constriction standardisée ? Est-ce qu’une forme de persuasion se cache en arrière-plan prête à bondir sur l’observateur distrait et l’engluer dans un réseau d’éléments conditionnants ? En réalité ce n’est que du naturalisme critique sans surplus stylistique — souvent rappelé dans le discours (« mis en œuvre ») de manière a-critique : parfois mur dans lequel on rentre, d’autres fois pont que l’on traverse, ou pas. L’on se demande, p. ex. : « Quel est le problème de la vie ». Enfin, pas moi car déjà seulement l’idée de me poser une question insensée m’ennuie ; à ce point insensée me fatigue parce que, par sa nature, la vie coule, et ce couler n’est pas problématique car n’a ni une valeur positive ni une valeur négative, ce n’est que un processus qui coule et à un moment se dissout dans quelque chose qu’il serait oiseux imaginer. Une rivière coule par endroits lentement, tandis que par endroits la rapidité du courant génère un vacarme infernal — une tintamarre. Si on est dans un courent rapide, il y a évidemment des risques d’incident et des difficultés à surmonter, rien d’extraordinaire même si on tombe dans l’eau — à 1800 mètres au-dessus du niveau de la mer l’eau est très froide mais la rivière n’est pas hostile, ni positive ni négative. Évaluer une qualité est un art inutile. Il a des film dont je ne me souviens que lorsque je les revois ; pourtant, bien que je me souviens de les avoir vus et aimés, je ne me souviens d’aucune séquence. Par contre il y a des détails écrits dont je me souviens indépendamment de leur environnement d’origine. John Ashbery, in « Planisphère », parle d’un « rouge à lèvres doucereux et engageant », ça me rappelle la proposition « un plat au parfum engageant » ce qui m’empêche de comprendre la séquence « doucereux et engageant » car il serait pour moi difficile de m’engager avec ce « doucereux » dans la perspective — il est inutile que je m’aligne sur l’attitude hypocrite des gens bien relativement à la réalité amie ou ennemie : je ne peux pas adhérer à la pensée sous-jacente à la séquence « doucereux et engageant » car je n’aime pas le « doucereux », c’est une saveur qui me persécute un bon bout de temps durant si je lui tombe dessus. Pourtant John Ashbery est un poète que j’apprécie. Un papillon qui papillonne au-dessus des fleurs d’une plate-bande serait engageant ; envers et contre son peu d’épaisseur, « Only you » n’est pas vraiment engageant… mais repoussante non plus. Il y a des questions sans réponses, les mettre sur la table est donc parfaitement inutile, c’est vrai q’il y en a qui aiment l’amateurisme autant que perdre du temps : pauvres ego instables qui cherchent un minimum de confort dans la métaphysique ! on les laisse tomber, éventuellement on leur jette un coup d’œil à temps perdu. Il m’est arrivé de partager la connaissance des antidouleurs avec un ami, nous traitions ça frivolement et c’était amusant car d’un point de vue conformiste, c’est une transgression parce que la douleur est tenue par la majorit pour chose sérieuse — comme si l’on ne pouvait pas la traiter par le mépris ! je me souviens d’un médecin qui me dit que puisque je souriais, il ne pouvait pas croire que je souffrais : à se demander s’il faut avoir des expressions de circonstance. Du coq à l’âne, maintenant. À propos du Nobel attribué au barde étasunien, quelque chose de déjà dit sous le fil dédié mais le rappeler ce pourrait être salutaire. Je me souviens que lorsque quelqu’un lui demanda s’il s’estimait poète, Dylan répondit que non parce que « les poètes finissent noyés dans les lacs » : c’est simple et efficace, donc facile à comprendre même pour des intellectuels — et il me semble impossible que cette information ne soit pas arrivé aux oreilles des faiseurs de Nobel.
Dorothy Parker :
@obs, je n’ai pas exprimé une opinion relative au végétarisme, ce n’était que une information, pas de la propagande.
la tatie danielle de 21h39 est la grand’tante virtuelle qui vous manquait.
je vous en voudrais un peu plus si vous me compariez à Mme Claude de qui vous pourriez avoir hérité de certains goûts raffinés et d’une générosité sans limites.
@21.42, Je répondais à la question de @20.13, l’Abitibi Témiscamingue est une province forestière située à l’Ouest du Québec peuplée de quelques familles de bûcherons pauvres.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abitibi-T%C3%A9miscamingue
Pour les fêtes de Noël, ils préparent une « poutine » un peu plus robuste que les autres jours, le pain perdu de nos campagnes années 5O’ remis à la mode
http://lapoutine.fr/content/8-qu-est-ce-qu-une-poutine
Il y avait chez l’Intranquille lisboète du sensualisme peu théorisé. Chez Renato (quel est le problème de SA vie ?), il y a en outre de la jolie verbosité maîtrisée, comme un effort d’écriture analogue à celui de la plume de martine, rare et d’autant plus agréable à emporter le matin au boulot. Bongiorno.
@ »S’apprêter à donner marine à la belette »… voilà bin du grain à moud’ pour certains qui préfèrent poser des Q que d’avoir des R. Bon courage quand même, hein !
Best sellers anglo-saxons…un peu vague – Richard Ford ou Harlan Cobden? Philip Roth ou John Grisham? Jonathan Coe ou Ian Rankin? Jumpa Lahiri ou Val McDermid? Edna O’Brien ou EL James? Un académicien se devrait d’affiner son propos.
Au fait, elles sont où les auteures russes? Sveltana Alexievitch est bielo/blanche, Nina Berberova n’est plus…Pas de place pour l’autofiction dans la Russie de Vlad l’Empaleur?
0h04, j’ai entendu cet homme, il m’a paru clairement aveuglé et soutient Poutine en tout, on se demande d’ailleurs pourquoi il a élu résidence dans notre pays, il fait si bon vivre quand on n’est pas opposant en Russie, francophone il aurait facilement trouvé à employer son talent littéraire au courrier russe. Son parcours indique pourtant un statut de réfugié politique, ainsi on pourra interpréter sa sympathie affichée pour une nostalgie qui ne veut pas guérir.
Culturiste femelle :
http://blogfigures.blogspot.fr/2013/03/robert-mappelethorpe-lisa-lyon.html
@21.42, Je répondais à la question de @20.13, l’Abitibi Témiscamingue est une province forestière située à l’Ouest du Québec peuplée de quelques familles de bûcherons pauvres.
Pour les fêtes de Noël, ils préparent une « poutine » un peu plus robuste que les autres jours, le pain perdu de nos campagnes années 5O’ remis à la mode…
http://lapoutine.fr/content/8-qu-est-ce-qu-une-poutine
Il y avait chez l’Intranquille lisboète du sensualisme peu théorisé. Chez Renato (quel est le problème de SA vie ?), il y a en outre de la verbosité maîtrisée, comme un bel effort d’écriture analogue à celui qu’on trouve sous la plume de martine, rare et d’autant plus agréable à emporter le matin au boulot.
@ « S’apprêter à donner marine à la belette »… voilà bin du grain à moud’ pour certains qui préfèrent poser des Q que d’avoir des R. Bon courage quand même pour le décryptage, hein !
JJJ, passée à la recherche d’une signification, je découvre qu’il y a un rapport entre belettes et FN, j’ignorais tout de ce rapprochement, pour moi la belette continue d’être ce bel animal sauvage qui vole de temps en temps pour se nourrir les œufs dans les poulaillers.
Vous appelez ça une réponse, Janssen JJ ? Avec ça jetski encore plus dans le questionnement qu’avant.
La belette volé des œufs dans les poulaillers, ho ho ho…alors qu’elle égorge 3 poules pour le seul plaisir.
bérénice dit: 16 décembre 2016 à 9 h 06 min
Makine ? Aveuglé ?…. Ouvrez les yeux….
De qui parlez-vous donc à 8h 01, Chrustine ? Il serait bon d’être un peu plus explicite dans vos propos.
D la belette ( l’animal , le vrai, aucune allusion politique ou autres) chasse pour se nourrir, nous continuons de chasser pour le plaisir d’afficher quelques photos supplémentaires ou autres trophées à notre palmarès désastreux . L’intelligence de l’homme qui s’adapte aux besoins de l’environnement et à l’urgence alimentaire, nous sortons tout juste des grottes et ne disposons de rien de mieux pour dépenser notre argent en ustensiles de chasse , cornes de rhinocéros, ivoire, peaux de bêtes, tout un standing machiste.
Oreilles à l’écoute, je n’ai pas manqué un mot de cet entretien, je vous livre mon sentiment.
renato, le lien ne s’ouvre pas, est-ce volontaire?
7 heures 21 : pour une fois que l’andouille de JC salue un vivant !
christiane dit: 16 décembre 2016 à 8 h 01 min
même sentiment christiane ainsi que vous l’exprimez. Juste, cheveux longs gris, visage long nez long accentuent la mélancolie dont elle dit être atteinte. Or, y préfère la joie.
Rebelle, sans concession et engagée.
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