de Pierre Assouline

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La République des livres
Bonsoir tout le monde !

Bonsoir tout le monde !

I’m not there ? En effet. Comme prévu, Bob Dylan aura donc brillé par son absence samedi aux cérémonies de remise du prix Nobel de littérature à Stockholm. Il avait un autre engagement au même moment (la twittosphère a persiflé qu’il avait piscine). Son attitude est dans le droit fil de la désinvolture avec laquelle il n’avait pas daigné décrocher son téléphone pendant deux semaines à l’appel du comité Nobel chargé de lui annoncer la nouvelle, puis entretenu le suspens sur sa venue en Suède.

Samedi, c’était donc le grand jour. Point de récipiendaire. Point de discours non plus. Les Suédois n’ont pas accepté qu’il ait pu être lu par un autre, il y a des limites. Précédemment, des lauréats empêchés avaient pu lire le leur en l’envoyant par vidéo. Il est vrai que Harold Pinter, traité pour la cancer qui l’emporta, Doris Lessing et Alice Munro également malades, et Elfriede Jelinek, notoirement agoraphobe et aérophobe, n’avaient pas réagi avec une tel j’menfoutisme, il s’en faut (quand on pense que Knut Ahnlund avait démissionné de l’Académie suédoise afin de protester contre le choix de la romancière et essayiste autrichienne jugé « indigne de la réputation du prix”, on se dit qu’aujourd’hui, c’est la moitié de l’Académie qui aurait dû se tirer eu égard à la virulence des débats qui s’y sont déroulés pendant le vote). kevin-winter

Samedi, Azita Raji, l’ambassadrice des Etats-Unis en Suède a juste lu un message de l’élu, lequel, commençant par un trop cool « Bonsoir, tout le monde ! », après avoir esquissé une audacieuse analogie entre son cas de conscience et celui supposé de Shakespeare, remercia. Morceaux choisis :

“Si jamais quelqu’un m’avait dit que j’avais la moindre chance de gagner le prix Nobel, j’aurais pensé que mes chances étaient aussi grandes que d’être sur la lune… Pas une fois j’ai eu le temps de me demander : ‘Est-ce que mes chansons sont de la littérature ? »… Il n’y a vraiment pas de mots pour décrire l’honneur de voir mon nom rejoindre ceux de géants de la literature tells que tels Rudyard Kipling, George Bernard Shaw, Thomas Mann, Pearl Buck, Albert Camus ou Ernest Hemingway… Je suis désolé de ne pas pouvoir être parmi vous, mais sachez que je suis assurément avec vous par l’esprit et je suis honoré de recevoir un prix si prestigieux… (l’intégrale ici en anglais)

Mon Dieu, il nous aura donc tout fait subir et nous aurons donc vécu assez longtemps pour entendre Bob Dylan citer Pearl Buck en référence ! Le discours en réponse de Horace Engdahl, académicien représentant le comité Nobel, fut rien moins qu’ampoulé. On le comprend car, pour être fidèle à lui-même, Bob Dylan ne s’en est pas moins, publiquement et internationalement, payé leur tête. Qu’on en juge ici. Après quoi Patti Smith, représentant l’absent (elle, manifestement, n’avait pas d’autres engagements), a chanté A Hard Rain’s A-Gonna Fall en s’emmêlant les pinceaux. Disons qu’elle avait un peu oublié les paroles (l’émotion !), ce qui n’a d’ailleurs pas déplu au public. Patti, on t’aime !

Il n’est plus permis de qualifier Dylan de chanteur, qualité désormais trop ordinaire pour l’héritier en ligne directe d’Orphée et de sa lyre, récompensé pour avoir su relever la tradition des bardes et troubadours. Il a peut-être une voix de shrapnel rouillé, n’empêche que de tous les lauréats du Nobel de littérature, c’est celui qui chante le mieux. Nous avançons dans un temps où on n’aura plus le droit de dire que Blind Willie ou Hurricane sont des chansons et leur auteur, un chanteur. Non, que des poèmes échappés de l’esprit d’un poète

dylan-diplomaOn dira que ce n’était pas la première fois. Sauf que Sartre avait, lui, excipé d’une position morale et politique : l’écrivain doit rejeter les institutions. En fait, la dernière fois que le comité Nobel de littérature a pris une décision véritablement jugée incongrue, c’était en 1953, pour Winston Churchill. Son œuvre d’historien étant manifestement discutable, on loua le mémorialiste oubliant dans le même temps ce qu’il devait à un atelier de nègres. La récompense était de toute évidence politique. Cette fois aussi en quelque sorte car on ne saurait mieux dire le mépris dans lequel sont tenues tant la littérature que la poésie américaine. Ce qui laisse un goût amer, ce n’est pas tant le choix que le principe : la caution apportée à l’idée que seuls les chanteurs sont les vrais poètes de notre époque. Le fait est que la plus prestigieuse des récompenses littéraires a un effet canonisateur. Aussi, dans cette affaire, le vrai problème ce n’est pas Dylan mais le comité Nobel et sa responsabilité. Pour ne rien dire du chèque de   sur lequel ne cracherait aucun poète lorsqu’on sait ce qu’est le plus souvent leur situation matérielle, et dont on n’imagine pas qu’il fasse cruellement défaut au quotidien d’un Bob Dylan.

Que cela ne vous empêche pas de lire Chroniques, le seul livre de Bob Dylan, premier tome lumineux de ses mémoires, ceint du bandeau magique « Prix Nobel de littérature », ce qui est assez rare pour un livre au format de poche (Folio). Il n’y est pas question de poésie sauf au début en passant (il en a lu quand il était jeune, lui aussi), se souvenant qu’un sonnet de Milton avait « l’élégance d’une folk-song », et à la fin lorsqu’il a la révélation de Rimbaud et son « Je est une autre ». Mais quand ils en parlent, de même que lorsqu’ils évoquent ses centaines de chansons, les dylanolâtres n’ont que la Poésie du Poète à la bouche, avec tant d’emphase qu’on entend les majuscules. Lui-même ne s’est jamais considéré comme un poète, mot qu’il déteste :

« Il n’est pas nécessaire d’écrire pour être un poète. On peut travailler dans une station-service et être un poète ».bob-dylan

Dans Chroniques, on appelle « chanson » une chanson. Pour combien de temps encore ? Car depuis que les académiciens suédois ont fait leur coup, et que leur secrétaire perpétuelle a inscrit le lauréat dans la tradition d’Homère, il a convenu que, en effet, quand on y pense, The Ballad of Hollis Brown, Joey, A Hard Rain sont d’une qualité, comment dire, “homérique”. Peut être ont-ils pris au mot et au premier degré l’idée selon laquelle on reconnaît un écrivain a sa voix, alors que c’est bien entendu le son qui se dégage du texte. Seuls les musiciens ont compris que ses chansons étaient plus que des paroles.

Le charivari provoqué par l’annonce du Nobel s’inscrit dans un contexte rongé par le relativisme culturel, le brouillage des frontières, la confusion des genres littéraires, et les protestations du romancier Stephen King contre les critiques de ce Nobel n’y changeront rien. Au même moment, l’hebdomadaire allemand Der Spiegel a dressé l’inventaire des « 50 romans de notre temps ». Un seul écrivain a l’honneur d’y apparaître trois fois, et ils se sont retenus pour la quatrième : Michel Houellebecq, aussitôt consacré « le poète de notre époque » (sic !) De quoi accabler ceux qui ont vraiment lu ses recueils de poésie. Si Houellebecq est un poète, alors Baudelaire était un crooner.

Mais quand y a-t-il poésie ? Lorsqu’un mot en rencontre un autre pour la première fois, disait Jean Tardieu. Ou lorsqu’il y a une ouverture sur les profondeurs appuyée sur un vocabulaire du secret, selon Philippe Jaccottet. Les générations de lycéens et d’étudiants à venir devront faire plutôt avec Dylan et Houellebecq. Leur point commun ? Pareillement menteurs et insaisissables, ils sont plus intelligents que leurs admirateurs et tellement plus malins ! Après leur statufication, on n’ose plus se dire romancier ni même écrivain de peur de déchoir. Allez, tous poètes !

Ils se sont crus cool et ils se sont ridiculisés. Et dire qu’il y en a encore dans les medias français pour juger le choix du comité Nobel « historique », audacieux et pourquoi pas subversif et radical, dans sa remise en cause salutaire du statut poussiéreux de la littérature … Quelle misère intellectuelle ! Si les Nobel ont voulu à tout prix couronner un poète, ils n’ont donc trouvé que celui-ci dans la masse internationale ? S’ils ont voulu célébrer un américain vingt-trois après avoir couronné Toni Morrison, ils n’ont donc trouvé que celui-là ? Mais qu’est ce que la poésie et l’Amérique leur ont fait pour qu’ils lui vouent un tel mépris ?

Souvenirs, souvenirs… En 1969, le prix du Gouverneur général pour la poésie, la plus prestigieuse récompense littéraire du Canada, récompensa l’auteur de l’anthologie Selected Poems 1956-1968 ; mais sans arrogance, assez embarrassé mais déterminé, le poète-lauréat l’avait refusé au motif que « la poésie elle-même l’interdit absolument’. Un certain Leonard Cohen. Quelle classe, quelle élégance…

(Photos Kevin Winter et D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Poésie, vie littéraire.

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commentaires

1 194 Réponses pour Bonsoir tout le monde !

Paul Edel dit: à

que de bavardages sur un non- evenement: le nobel à Dylan

Paul Edel dit: à

Que de bavardages sur prix Nobel de littérature. Déjà pour les états unis choisir Alice munro en 2013 ça laisse rêveur quand on a roth ou don dellilo

Phil dit: à

voyons pauledel, c’est le jeu du blog, le prestigieux passou a livré Dylan pour qu’il soit écharpé. vous n’avez pas l’habitude peut-être parce que votre blog manque de bon esprit populiste.

Paul Edel dit: à

Oui phil j oubliais le prestigieux blog à passou est tellurique.

Jean dit: à

Dans « le Monde » de ce jour, le compte-rendu de la cérémonie de Stockholm par Anne-Françoise Hivert donne une toute autre image de l’événement que le billet d’Assouline. Une approche dépassionnée, sereine, équitable.

Phil dit: à

Tellurique et thaumaturge, dear pauledel. Dylan peut encore ressusciter dans une prochaine notule, selon l’usage qu’il fera du pognon à Nobel.

bérénice dit: à

Quelqu’un connaît des poètes etatsuniens ? Nicolas 12h.

Je ne connais que Walt Whitman , feuilles d’herbe J’avais emprunté définitivement un exemplaire à la bibliothèque Carnegie , j’ai du régler ma dette à la suite d’un déménagement. Le système de marquage par tampon indique que le livre aurait du être rendu le 5 mars 1994 .

au hasard:

C’est moi l’esclave que les chiens traquent, qui grimace de douleur dans leurs gueules,
moi que terrassent l’enfer, le désespoir, les salves impitoyables des fusils visant juste,
mes mains qui agrippent le grillage de la clôture, mon flanc qui saigne, moi qui perds la liqueur de ma peau, qui me vide,
qui tombe dans l’ivraie, sur les pierres,
les cavaliers éperonnent leurs montures renâclantes, stoppent net,
agressent de quolibets mes tympans bourdonnants,
m’assènent à toute violence sur le crâne des coups de fouet.

page 65 Les cahiers rouges. Edition Grasset.

bérénice dit: à

Sur Arte ce soir un dossier sur le statut en mal d’évolution des animaux qu’ils soient sauvages, de compagnie ou d’élevage. Pour ceux qu les aimeraient sans considérer qu’ils ne puissent captiver que l’attention des pré-scolaires. .

Widergänger dit: à

Oui, on était en plein dans le postmodernisme à l’américaine. Ça m’a fait penser au dernier séminaire de Derrida où il parle aussi des animaux, des lois américaines nouvelles qui visent à les protéger. Ça fait penser aussi évidemment à toute l’histoire de la philosophie qui depuis Aristote s’efforce de penser le rapport Homme/Animal, à Montaigne qui y consacre une partie des Essais. On pense aussi à Heidegger. On est un peu perplexe devant ce postmodernisme. On hésite entre plusieurs attitudes : le sourire, la consternation et l’espoir de voir naître enfin un monde moins violent. Va-t-il falloir protéger le gros brochet contre la pêche qui le met à la souffrance trop longtemps avec un hameçon dans la gueule ? Certains militent pour empêcher ce genre de pêche. Va-t-on entrer dans un monde procédurier avec des tribunaux croulant sous les plaintes contre les chasseurs, les pêcheurs, ceux qui se permettent d’avoir chez eux un hamster sans compagnon de vie et de jeu ? Le monde va-t-il être brigittebardotisé…? On se tâte, on n’ose y croire, on l’espère… On se dit qu’on vit quand même époque très bizarre… où dans le même temps on peut massacrer en Syrie des milliers de gens dans l’indifférence quasi générale comme un spectacle macabre à la télévision et on se fait un sang d’encre pour les chimpanzés, les hamster et les lapins. Difficile de garder la tête sur les épaules…

bérénice dit: à

WGG le cas du brochet était anecdotique, le dossier se consacrait en un peu plus aux conditions d’élevage et d’abattage, un détour sur le renoncement de certains cirques à garder des animaux qui vivent dans la savane pour ne garder que chevaux, sur la Suisse pays pionnier en matière de lois encadrant le statut de l’animal, l’écueil en commission européenne qui prétexte des problèmes plus graves concernant l’homme au prise avec l’atrocité des guerres pour éviter d’avancer sur le sujet qui contraindrait plus encore le secteur agricole déjà sillonné par de multiples règlements et obligations sanitaires parfois discutables. Reste que quand on observe les conditions d’élevage qui sont courantes, on se dit qu’en dehors de quelques initiatives dans le secteur agricole, la condition animale rejoint celle des hommes qu’on maltraite, on distingue deux catégories ainsi désignées: les vivants humains et les vivants non humains, ce qui les unit s’avère l’inhumanité du traitement trop souvent répandue; concernant les animaux l’éthologie a cassé pas mal de croyances, insensibilité, absence d’affects des animaux. Il ne s’agit pas de donner une priorité à l’amélioration de leur sort puisque l’homme qui continue de perpétrer meurtres , massacres, génocides, inhumanités en tous genres ne cessera de s’arroger la place du roi, de l’être soit disant supérieur alors que s’il établissait son propre bilan quand il occupe le poste de décideur, de chef de tribu ou d’état pour certains mon avis est qu’il mériterait de connaitre la même fin que celle de ces pauvres bêtes qu’on continue de dépecer vivantes, sont torturés jusqu’à la mort nos congénères.

JC..... dit: à

« Le monde va-t-il être brigittebardotisé…? » (Wiwi)

Honnêtement, si on changeait vos épouses par des clones brigitebardotisé années 60, vous seriez contre, petits sacripants lubriques ?….

JC..... dit: à

Pour la culture des animaux de bouche/poissonne/rie, certains sont plus nos égaux que d’autres : j’ai moins de problème à bouffer du poisson que du chien, comme en Chine.

On se doit d’être végétarien ! Et d’épargner les animaux qui nous sont proches : le porc, les ovins, les moutons, chèvres et autre canidés, si on peut se nourrir autrement.

Ce qui est épouvantable, c’est l’égorgement à vif ! Il faut être minable pour égorger vivant un mouton ou un Infidèle à sa religion…. Respectons le vivant!

Et lorsque vous enfoncerez délicatement votre fine lame dans une huitre à Noel, tendez l’oreille. Quand vous sectionnerez le muscle qui la protège, vous entendrez clairement le défunt mollusque gémir : « Espèce de salo ! »

JC..... dit: à

Il y a chez le Nain Casenove un aspect, une allure, un look, chef du rayon préservatif dans un Prisunic, comme dirait la Vioque bordelaise triste…

Un haut fonctionnaire, bas de plafond. Manque des talonnettes… pardon ! Des échasses !

étudiant sérieux dit: à

Delaporte dit: 13 décembre 2016 à 19 h 14 min
« du mal avec le français. »

Delaporte ou le centre du monde, c’est l’académie française donc universelle

la vie dans les bois dit: à

« In late 1978, Bob Dylan fell into the Arms of the Lord through the Vineyard Christian Fellowship Church. In his first-ever interview, Dylan’s Bible class teacher, Pastor Bill Dwyer, details Bob Dylan’s embrace of Jesus Christ and Christianity. Dylan then made three Gospel albums, winning a Grammy for Gotta Serve Somebody. However, Dylan’s radical new direction alienated fans and enraged critics as he preached apocalyptic messages from the Book of Revelation. « 

étudiant sérieux dit: à

Jean dit: 13 décembre 2016 à 21 h 34 min
Une approche dépassionnée, sereine, équitable.

c’est la provoc, les nuls vont être furieux

rose dit: à

Oui. Et quand on voit qu’Admundsen outre trahir son équipage et son rival britannique Scott, mange des chiens pour nourrir les autres chiens et ses hommes et lui même afin d’atteindre le pôle sud, on relativise son statut de pionnier.

rose dit: à

« Le journalisme mène à tout à condition d’en sortir »
Cendrars

rose dit: à

Sur Jean Galmot in Rhum :
« Il a soif d’activité. Il propose au Petit Niçoisune série d’articles sur les bagnards originaires des Alpes-Maritimes. Par la suite, il publiera dans Le Matin un reportage sur le bagne, devançant ainsi de plusieurs lustres un Albert Londres. »note 25

renato dit: à

Bergson et le rire ne font pas bon ménage, mais ailleurs (Matière et mémoire) il critique impeccablement la conception de la matière divisée en corps, et il affirme que les relations intercédantes entre les choses excluent leur prétendue substantialité. Ah, le sujet connaissant ! Mais pourquoi inutilement articuler des brins d’érudition ? Rectifions l’orientation. Ne pas ignorer la dérive des signifiés, ne pas les dépoétiser ni se perdre dans l’anxiété ; prêter attention à l’irrationnel sans s’égarer dans l’immémorial ; ne pas oublier qu’il vaut pour les arts ce que Musil, parlant de Mach, dit à propos des sciences : « ce qui intéresse c’est l’instabilité » — et cela sans fausse corrélation ni synthétisme. Il n’y a aucune crise de la connaissance ni méfiance dans les possibilités qui sont données aux arts d’ouvrir des brèches dans les murs de la stupidité, même si certains aiment charmer les naïfs en chantonnant des tirades qu’ils voudraient inspirées par un réalisme polémique — qu’il serait facile liquider en appliquant les loi immuables de la parodie (ce qui, étant donné l’environnement, serait un inutile gaspillage d’énergie). La complexité du réel et de ses nombreux méandres, labyrinthiques et stratifiés, génère certes quelques inquiétudes car les énoncés renvoient à la fragmentation des énonciations ; au flux ininterrompu de l’existent ; aux choses comme elles sont, sans qualités ajoutées ; à la foule grouillante et bigarrée, non schématisante. Il vaut donc mieux prendre un peu de distance et éviter le pire en ne rentrant pas dans l’indistinct car on ne peut se définir par une position générique de confort et contourner les obstacles en adoptant des formes connues ni regretter un art perdu et comme les matamores, dans les moments de vérité, se cacher derrière le tablier de maman, on ne le peut parce que le salut des arts est dans l’effondrement.

rose dit: à

Albert Londres note
Père du grand reportage en France, Albert Londres (1884-1932) a dénoncé le bagne de Guyane dans Au bagne (1923) et Dante n’avait rien vu (1926). Cendrars raconte lui avoir fait visiter le pénitencier de Rio de Janeiro (La vie dangereuse 1938). C’est pendant la Révolution française que la Guyane est devenue un lieu de déportation politique, puis également de droit commun. Le bagne ne sera supprimé qu’en 1945.

rose dit: à

note 25

rose dit: à

En passant, note 12, Soupçonné à tort d’avoir livrété des renseignements militaires à l’Allemagne, Alfred Dreyfus a été déporté à vie à l’île du Diable en Guyane ; arrêté en 1894, Une première révision de son procès, à Rennes, en 1899, se traduisit par une nouvelle condamnation à 10 ans de réclusion, suivie d’une grâce présidentielle. Ce n’est qu’en 1906 que ce jugement sera à son tour cassé, Dreyfus définitivement innocentété et réintégré dans l’armée française.

rose dit: à

Au total donc, l’affaire Dreyfus a duré 12 ans.

rose dit: à

J’accusé d’Émule Zola publié le 13 janvier 1898

rose dit: à

J’accuse d’Émile Zola 13/01/1898

rose dit: à

1900 « Dreyfus n’est plus à l’île du Diable. Les partisans de sa cause sont devenus légion : il n’y en avait pas en 1894…Néanmoins, ils risquer gros.[…] »

Cendrars écrit néanmoins.
l’amour ne s’explique pas.

rose dit: à

Pourtant, aimer tout en gardant la tête froide, les pieds au chaud, me paraît essentiel.

Widergänger dit: à

On se fait un sang d’encre pour les animaux pendant que les détenus de la prison de Fresnes sont traités comme des chiens… (Rapport de la Contrôleure des prisons qui sort aujourd’hui cf. Le Monde). On vit une époque formidable.

L’École est devenue une prison, et la prison un bagne. Quant à la France, on ne sait plus très bien quel qualificatif il faut lui attribuer.

bouguereau dit: à

c’est sa faute au monothéisme..faut libérer les cochons et dracul

bouguereau dit: à

des roses dans leur tunnels en plastique passe..mais dans un boyau..à l’aproche de noel

rose dit: à

« 1903. […] Un jeune homme, un inconnu, écrit au directeur de La Pâtit Republique, le journal de Jaurès. Il signe : Jean Calmot.
[…]
On trouvera le nom de Jean Calmot dans l’un des nombreux arrêtés de la Cour de Cassation. Quand elle fit son information sur l’affaire, la Cour chargea d’une commission rogatoire le juge d’Instruction de Nice, à l’effet de vérifier, les séjours et les accointances des divers espions dans cette ville, et ce même juge, le 24 mars 1904, recueillera la déposition de Jean Calmot. Déposition de poids, puisqu’au cours de son enquête mouvementée Jean Calmot avait pu établir de la manière la plus formelle qu’à aucun moment le capitaine e Dreyfus n’avait été en relation avec l’Etat-major de Berlin… » ;in Rhum
Blaise Cendrars chapitre II Un début dans la vie

bouguereau dit: à

on ne le peut parce que le salut des arts est dans l’effondrement

ici y’a plein de led qui blink..des biches..des sapins..rénateau fait trop beau..alouine c’est fini dracul

rose dit: à

La Petite Republique : la République en pâtit.

bouguereau dit: à

Une approche dépassionnée, sereine, équitable

‘équitable’..jean marron free les cochons et en plus y fait du care

bouguereau dit: à

Le monde va-t-il être brigittebardotisé…?

non dracul..non..lobjectif est un divorce complet..ya du pognon a sfaire sur des bérés multipliés..en plus elle font lmarketting tout seul

bouguereau dit: à

Tellurique et thaumaturge, dear pauledel

polo c’est underteaker..un wrestler

bouguereau dit: à

le prestigieux passou a livré Dylan pour qu’il soit écharpé

suss..le boukémissaire..hencore un sale bas coup du monothéisme..chez polo hon est au medcine douce..’équitabe’ comme jean marron

bouguereau dit: à

..’la litterature équitabe’..avec une photo d’ polo un peu mal rasé mais souriant en robe de chambe.. sortant des chiottes havec le rouge et le noir

Raymond Prunier dit: à

Tuer les animaux: terrible le cri de la fourmi sous mon pas, les gémissements des acariens entre chaussettes et moquette, bientôt les huîtres vont bailler sous mon couteau impitoyable. Où que j’aille, quoi que je fasse (maman avait bien raison) je suis coupable.

bouguereau dit: à

des cochonneries équitabe havec manman..havec rémon c’est possibe

bouguereau dit: à

avec raymond faut flouter la photo a la vazeline comme david

bérénice dit: à

Raymond Prunier, hier était aussi mise en cause la castration des porcelet sans anesthésique,, on leur coupe en même temps la queue. Plus récemment si vous avez suivi l’affaire des abattoirs d’Alès et si vous aimez les chevaux, vous verrez qu’il n’y a pas de quoi en rire. J’ai éliminé de mon mode alimentaire, cheval depuis toujours, agneau et veau plus récemment. Nous avons pris de mauvaises habitudes et je reconnais qu’il est difficile de réformer une alimentation de pays riche qui n’est d’ailleurs pas sans conséquences multiples sur l’écologie . Nous mangeons trop et trop riche, ce qui est néfaste à lla santé, la viande est ‘une des choses dont on abuse en quantité, comme le sucre et les graisses, voyez le nombre en augmentation des obésités et autres maladies liés au mode alimentaire. Et pour ne pas faire un détour par d’autres productions industrielles animalières: lapins, poulets et poules, oies à foie gras ( je n’en mange pas non plus).

bérénice dit: à

des fautes, excusez moi.

la vie dans les bois dit: à

Prunier, take it easy. Il y a un concept marketing pour lecteurs de JB Del Amo, qui a des nac , auxquels il s’identifie.

bérénice dit: à

Ni lapin et cela tombe bien je déteste les huîtres.

bouguereau dit: à

béré elle bannit dson assiette comme moamède à alep..elle décrète comme isabelle

bouguereau dit: à

t’as droit au rat crevé et au cafard grillé rémon..mais t’as tout l’amour dta manman..nous hon voit tout ça flouté..ça peut payer le biftek..heu non..la patatalo

bouguereau dit: à

robinoud il a pris l’maquis dpuis longtemps lui..y snourrit dglands..un peu trop

Phil dit: à

Avec l’argent du nobel, Gide s’est payé une belle maison qu’il léguera à sa fille bien-aimée trois ans plus tard, un laquais annamite et une belle voiture américaine qui lui servait à emballer les gosses des rues, la petite dame gardienne de l’antichambre gidienne, assise à ses côtés. Littell s’est payé simplement un jacuzzi à barfelona avec les bienveillantes mais il n’a pas (encore) eu le nobel.
on attend le programme des expenses à Dylan.

la vie dans les bois dit: à

Pas lu ce bouquin de Del Amo, si bien que je ne sais pas s’il a poussé sa cruauté jusqu’à établir un protocole de récompense, chaque fois que ses cochons domestiques donnent un coup de groin sur un écran tactile pour avoir leurs granulés, comme j’ai vu ca hier dans ce reportage en allemagne, en zappant par hasard , hier soir .

boudegras dit: à

poètes états-uniens , demandez à la JCette porquerollaise, il est pote avec tous, surtout les phiottes

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Ben bibi je mange de la viande, oui, du gigot d’agneau ou de la poule au blanc…

Et, horreur absolue sans doute pour certains d’entre vous, on voit de la fenêtre de la cuisine nos prochaines « victimes ». Dans les champs qui entourent la maison.

SAUF QUE :

– du début à la fin, ces animaux-là ont une vie sans aucune souffrance, sont plus que correctement traités, sont sains et participent d’un équilibre qui, sans eux, serait rompu (très important !)
– ils démontrent la possibilité de ne pas recourir à l’agriculture industrielle
– ils sont une fierté et non une honte.

De plus, autant j’estime qu’on peut parfaitement se passer de viande, autant je crois que l’alimentation doit varier au cours d’une vie. Bon sang, j’ai nourri deux jeunes adolescents à la suite. Je peux vous dire qu’entre 14 et 20 ans, ils avaient besoin de protéines, grands dieux ! Ca se calme après, évidemment, et on peut toujours trouver des protéines ailleurs…

Mais en tout cas il y avait un pacte immémorial entre l’homme et la bête de somme, pacte qui, comme tout ce qui concerne notre rapport à la nature, a joyeusement été rompu.

Je ne veux pas faire dans l’angélisme, bien sûr. M’enfin souvenons-nous que c’est bien grâce au recours au bétail, et à l’agneau, que l’espèce humaine a pris ses distances avec les sacrifices humains. Que les hécatombes ont d’abord été d’énormes ripailles bovines – et cela ne valait-il pas mieux que les guerres contemporaines ? Que si notre rapport aux animaux change, en mieux, il n’en reste pas moins que la nature, elle, n’a cure du « bien » et du « mal ». Et que l’anthropomorphisme, qui fait hurler la moitié de la planète quand on touche un chaton, fait exulter l’autre moitié quand on assassine dans la douleur un taureau qui n’en peut mais.

Alors moi je dis que, plutôt que de passer illico au régime végétarien, pourquoi ne pas d’abord arrêter de bouffer du porc, du poulet, du boeuf, du mouton dont la production n’est ni éthique, ni écologique, ni sans souffrances – autrement dit pourquoi ne pas accepter de payer plus cher, certes, mais hors des circuits de la grande distribution ?

la vie dans les bois dit: à

Les agapes, c’ est un joli mot convivial.

rose dit: à

bérénice dit: 14 décembre 2016 à 10 h 16 min
Nous mangeons trop et trop riche,

oui mais c’est très bon.

Moi, j’ai supprimé le cul.

C’est un choix ; et la viande petit à petit ; me restent le miel et l’ambroisie.

Pas trop malheureuse.
Non, non.

christiane dit: à

@bouguereau dit: 13 décembre 2016 à 14 h 02 min
Non, vous posez mal le problème, lié à ce roman « Marcher droit, tourner en rond ». Le narrateur pense, observant les uns et les autres, aux mensonges des réputations, dans un long monologue intérieur, (que seul le roman permet d’entendre, une sorte d’aparté).
Cet homme passe en revue tous les hypocrites qui l’entourent, tous les non-dits, tout ce qui est tu dans la vie des gens réunis dans cette église et par contraste, plus tard dans le roman, égrène les activités qui le calment ( scrabble, jeux de vocabulaire, rêvasser à une femme à qui il n’a jamais déclaré ses sentiments, analyse des accidents d’avions…) puis sa méditation gagne du terrain, il pense aux contradictions des politiques planétaires.
L’auteur, E.Venet, est psychiatre et connait bien l’enfermement autistique dans lequel s’enferment les êtres souffrant du symptôme d’Asperger.
Dans la réalité, nos comportements peuvent être variés. De nos proches, la mort endort leurs défauts, on leur fait quitus. Des autres, on pense bien des choses. Tantôt on les exprime, tantôt on les garde pour soi…

rose dit: à

Phil dit: 14 décembre 2016 à 10 h 34 min

on attend le programme des expenses à Dylan.

Nous, Max et sa femme, Gilbert et Anne, Alain et Binta, suivis de bibi, rose de mon pseudo, on a tout dépensé hier : nous sommes allés à Stockholm, on a pris 100 000 chacun ; 50 000 pour le voyage et 100 000 on le donnera à Noël aux petits z’enfants partout où nous serons. On a été heureux hier matin, et c’était trop bon.

Les 100 000, chacun en fera ce qu’il voudra, comme il le décidera ; ça ne regarde pas les autres.

Tant pis pour Bob. L’avait qu’à être correct.

rose dit: à

Mais en tout cas il y avait un pacte immémorial entre l’homme et la bête, en somme.

D’accord Clopine ; pas choquée, pas de honte.

rose dit: à

Alors moi je dis que, plutôt que de passer illico au régime végétarien, pourquoi ne pas d’abord arrêter de bouffer du porc, du poulet, du boeuf, du mouton dont la production n’est ni éthique, ni écologique, ni sans souffrances – autrement dit pourquoi ne pas accepter de payer plus cher, certes, mais hors des circuits de la grande distribution ?

Ben oui, d’accord.

Et des graines Monsanto/Bayer aussi.
Et du maïs transgénique et du hybride H1. Tant qu’à faire.

rose dit: à

Moi j’ai vu la vache, de mes yeux vue, j’étais debout mais sur le cul, dans le robot qui la traie d’une ferme aux 100 000 vaches (il y en avait 130) qui ne mettent plus les quatre sabots dans l’herbe verte ; et j’ai vu d mes yeux vu, le veau que l’on arrache à sa mère qui retourne sous le hangar où elle vit avec les autres vaches sans jamais plus mettre le nez dehors.
Les prisonniers de Fresnes, eux, sont à l’origine de leur détention, ie de leurs conditions de vie déplorables, mais les vaches elles, subissent les décisions de gens délirants. Dingues. Malades.

Je ne rends pas responsable le type qui fait évoluer sa ferme comme ça, avec le robot à lait qui traie, parce que c’est un moyen de gagner sa vie -d’esclave- un peu mieux, mais les gens qui décident que l’élevage doit se passer comme cela, ce sont des grands malades.

Pablo75 dit: à

Avec un peu de chance l’être humain va bientôt devoir devenir végétarien:

« Curieuse hausse de la concentration de méthane dans l’atmosphère.
[…]
Pour la deuxième fois, après une publication en 2013 dans Nature Geoscience, des chercheurs du monde entier ont effectué un bilan du cycle du méthane, un puissant gaz à effet de serre qui contribue à lui seul à 20 % du réchauffement climatique lié aux activités humaines.
[…]
…la production de riz et l’élevage de bovins et d’ovins sont de forts contributeurs.  »

http://www.lefigaro.fr/sciences/2016/12/12/01008-20161212ARTFIG00003-curieuse-hausse-de-la-concentration-de-methane-dans-l-atmosphere.php

la vie dans les bois dit: à

Faut plus manger de yaourt.

la vie dans les bois dit: à

C’est mme Badinter qui fait de la pub pour le lait maternisé en poudré.

JC..... dit: à

Quand je lis Clopine, je pense à la Comtesse de Ségur, enfin à sa femme de ménage, voulais-je dire.

Bouffer de la viande d’animaux que l’on a regardé les yeux dans les yeux comme Cahuzac, c’est du cannibalisme !

Chaloux dit: à

ce qui est consolant, au vu des abattoirs industriels, c’est qu’on voit très bien à quoi ils serviraient en cas de guerre civile.

JC..... dit: à

Chaloux, ces abattoirs vous les voyez Casher ou Hallal ?

Delaporte dit: à

Poètes étasuniens : Sylvia Plath :

Sylvia Plath, née le 27 octobre 1932 à Jamaica Plain, dans la banlieue de Boston, et morte le 11 février 1963 à Primrose Hill, est une poétesse américaine, qui a écrit aussi un roman, des nouvelles, des livres pour enfants et des essais. Wikipédia

Chaloux dit: à

JC, peu m’importe. Comme l’homme traite l’animal, l’homme traite l’homme. La mer n’est pas le seul miroir.

Delaporte dit: à

C’est Romain Gary qui disait très justement, à propos des mauvais traitements, qu’on commençait par les animaux et qu’on finissait par l’homme. Prophétie lucide. On devrait tous être végétariens.

bérénice dit: à

Moi, j’ai supprimé le cul. Rose

pas de cunnilingus ? Oh! c’est dommage, vous ratez!

bérénice dit: à

10h40 les scientifiques ont poussé les expériences de ce type à d’autres espèces mais peut-être regrettez-vous ces petits singes que les asiatiques scalpaient à même la table pour ensuite goûter un peu de leur cervelle, je crois que les japonnais ébouillantent vives les carpes dans un bain d’huile parce que c’est meilleur et comme la carpe est un animal résistant on lui accorde un peu de temps pour sentir ce délice de cuisson. On ne dit rien de la cruauté mentale qui ne s’adresse qu’à la sensibilité et ne laisse aucune traces visibles de sévices, les animaux maltraités ainsi ou d’une autre façon répondent ou relatent privés de langage en manifestant par des comportements reconnaissables .

gardel dit: à

Tout le monde parle ici du Prix Nobel de Littérature; personne de la cérémonie de réception et du discours qui va avec (Patti Smith est une exception et de plus il ne s’agit pas d’un discours mais d’une chansonnette). Si ce Prix Nobel n’existait pas il aurait fallu l’inventer, si ce n’était que pour faire un inventaire des discours des lauréats. Rien de plus conventionnel que ce chapelet de poncifs et de solennités qui nous tombent dessus tous les mois de novembre. Sauf, et c’est une pépite rare, pendant la cérémonie de réception du Prix de l’année 2005. Le lauréat était à Londres et sur un fauteuil roulant, alors il avait envoyé un enregistrement à la dite cérémonie, avec le titre « Art, vérité et politique ».
Au début on entend que « En 1958 j’ai écrit la chose suivante : Il n’y a pas de distinctions tranchées entre ce qui est réel et ce qui est irréel, entre ce qui est vrai et ce qui est faux. Une chose n’est pas nécessairement vraie ou fausse; elle peut être tout à la fois vraie et fausse. Je crois que ces affirmations ont toujours un sens et s’appliquent toujours a l’exploration de la réalité à travers l’art. Donc, en tant qu’auteur, j’y souscris encore, mais en tant que citoyen je ne peux pas. En tant que citoyen, je dois demander : Qu’est-ce qui est vrai? Qu’est-ce qui est faux? ».
Il continue en parlant de la relation entre l’art, le langage et la vérité : « Le langage, en art, demeure donc une affaire extrêmement ambiguë, des sables mouvantes, un trampoline, une mare gelée qui pourrait bien céder sous vos pieds, à vous l’auteur, d’un instant à l’autre. Mais, comme je le disais, la quête de la vérité ne peut jamais s’arrêter. Elle ne saurait être ajournée, elle ne saurait être différée. Il faut l’affronter là, tout de suite. » (…)
« Le langage politique, tel que l’emploient les hommes politiques, ne s’aventure jamais sur ce genre de terrain, puisque la majorité des hommes politiques, à en croire les éléments dont nous disposons, ne s’intéressent pas à la vérité mais au pouvoir et au maintien de ce pouvoir. Pour maintenir ce pouvoir il est essentiel que les gens demeurent dans l’ignorance, qu’ils vivent dans l’ignorance de la vérité, jusqu’à la vérité de leur propre vie. Ce qui nous entoure est donc un vaste tissu de mensonges, dont nous nous nourrissons. »
Et il enchaîne : « Comme le sait ici tout et chacun, l’argument avancé pour justifier l’invasion de l’Irak, était que Saddam Hussein détenait un arsenal extrêmement dangereux d’armes de destruction massive, dont certaines pouvaient être déchargées en 45 minutes, provoquant un effroyable carnage. On nous assurait que c’était vrai. Ce n’était pas vrai. On nous disait que l’Irak entretenait des relations avec Al Qaïda et avait donc sa part de responsabilité dans l’atrocité du 11 septembre 2001 à New York. On nous assurait que c’était vrai. Ce n’était pas vrai. On nous disait que l’Irak menaçait la sécurité du monde. On nous assurait que c’était vrai. Ce n’était pas vrai. » (…) « Tout le monde sait ce qui se passé en Union Soviétique et dans toute l’Europe de l’Est durant l’après-guerre : la brutalité systématique, les atrocités largement répandues, la répression impitoyable de toute pensée indépendante. Tout cela a été pleinement documenté et attesté. Mais je soutiens que les crimes commis par les États-Unis durant cette même période n’ont été que superficiellement rapportés, encore moins documentés, encore moins reconnus, encore moins identifiés à des crimes tout court… Bien que limitées, dans une certaine mesure, par l’existence de l’Union Soviétique, les actions menées dans le monde entier par les États-Unis donnaient clairement à entendre qu’ils avaient décrété avoir carte blanche pour faire ce qu’ils voulaient ». (…) En parlant du bilan des subversions internationales de Washington, l’auteur fait mention aux « Conflits de faible intensité, c’est-à-dire que des milliers de gens meurent, mais plus lentement que si vous lâchiez une bombe sur eux d’un seul coup. Cela veut dire que vous contaminez le cœur du pays, que vous y implantez une tumeur maligne et que vous observez s’étendre la gangrène. Une fois que le peuple a été soumis, ou battu à mort, ça revient au même, et que vos amis, les militaires et les grandes sociétés commerciales sont confortablement installés au pouvoir, vous allez devant les caméras et vous déclarez que la démocratie l’a emporté. C’était monnaie courante dans la politique étrangère américaine dans les années auxquelles je fais allusion ».
En détaillant le rôle joué par les Etats-Unis au Nicaragua et en Amérique Centrale, l’auteur signale « les acquis sociaux conquis par le régime Sandiniste des nationalistes de gauche qui renversa en 1979 le dictateur Somoza bénéficiant du soutien des Etats-Unis : abolition de la peine de mort, réforme agraire, progrès réalisés dans l’alphabétisation et l’éducation publique, santé publique gratuite. Les Etats-Unis accusèrent ces franches réussites d’être de la subversion marxiste-léniniste. Aux yeux du gouvernement américain le Nicaragua donnait là un dangereux exemple. Si on lui permettait d’établir les normes élémentaires de la justice économique et sociale, si on lui permettait d’élever le niveau des soins médicaux et de l’éducation et d’accéder à une unité sociale et une dignité nationale, les pays voisins se poseraient les mêmes questions et apporteraient les mêmes réponses ». (…) « Les Etats-Unis ont fini par faire tomber le gouvernement sandiniste. Cela leur prit plusieurs années et ils durent faire preuve d’une ténacité considérable, mais une persécution économique acharnée et 30.000 morts ont fini par ébranler le courage des Nicaraguayens. Ils étaient épuisés et de nouveau misérables. L’économie ‘casino’ s’est réinstallée dans le pays. C’était fini de la santé gratuite et de l’éducation gratuite. Les affaires ont fait un retour en force. La ‘Démocratie’ l’avait emporté. Mais cette ‘politique’ ne se limité en rien à l’Amérique Centrale. Elle était menée partout dans le monde. Elle était sans fin. Et c’est comme si tout cela n’était jamais arrivé.
« Les Etats-Unis ont soutenu, dans bien de cas engendré, toutes les dictatures militaires droitières apparu dans le monde à l’issue de la Seconde Guerre mondiale. Je veux parler de l’Indonésie, de la Grèce, de l’Uruguay, du Brésil, du Paraguay, d’Haïti, de la Turquie, des Philippines, du Guatemala, du Salvador et, bien sur, du Chili. L’horreur que les Etats-Unis ont infligée au Chili en 1973 ne pourra jamais être expiée et ne pourra jamais être oubliée ». (…)
« L’invasion de l’Irak était un acte de banditisme, un acte de terrorisme d’Etat patenté, témoignant d’un absolu mépris pour la notion de droit international. Une redoutable affirmation de la force militaire responsable de la mort et de la mutilation de milliers et de milliers d’innocents. Nous avons apporté au peuple irakien la torture, les bombes à fragmentation, l’uranium appauvri, d’innombrables tueries commises au hasard, la misère, l’humiliation et la mort et nous appelons cela ‘apporter la liberté et la démocratie au Moyen Orient’. Combien de gens nous faut-il tuer avant avant d’avoir droit au titre de meurtrier de masses et de criminels de guerre? Cent mille? Plus qu’assez, serais-je tenté de croire. Il serait donc juste que Bush et Blair soient appelés à comparaître devant la Cour Internationale de justice. Mais Bush a été malin. Il n’a pas ratifié la Cour Internationale de justice. Donc, si un soldat américain ou, à plus forte raison, un homme politique américain, devait se retrouver au banc des accusés, Bush a prévenu qu’il enverrait les marines. Mais Tony Blair, lui, a ratifié la Cour et peut donc faire l’objet de poursuites. Nous pouvons communiquer son adresse à la Court si ça l’intéresse. Il habite au 10 Downing Street, Londres ». (…)
« Je crois que malgré les énormes obstacles qui existent, être intellectuellement résolus, avec une détermination farouche, stoïque et inébranlable, à définir, en tant que citoyens, la réelle vérité de nos vies et de nos sociétés, est une obligation cruciale qui nos incombe à tous. Elle est même impérative.
« Si une telle détermination ne s’incarne pas dans notre vision politique, nous n’avons aucun espoir de restaurer ce que nous sommes si près de perdre : notre dignité d’homme ».

Harold Pinter. Prix Nobel de Littérature 2005. Fragments de l’enregistrement du discours envoyé à la Cérémonie de la réception du Prix. World Socialist Web Site http://www.wsws.org

—————-
A la lecture de ces fragments, ma tante Mathilde de W. s’écria « quelle ingratitude! Et tout cela devant des gens tellement gentils, tellement « Oscar » de Hollywood! Avec un petit plus de modestie il aurait pu demander des conseils à Vargas Llosa ou à J.M.G. Le Clézio pour écrire un discours décent! ».

bouguereau dit: à

suczer des pastilles ça nourrit pas..mon larbin y veux lmanger saignant

bouguereau dit: à

Moi, j’ai supprimé le cul. Rose

béré elle l’a tanné..

William Legrand dit: à

Madame vernigila a beaucoup de choses à dire sur le Camp à Nella, ça va saigner, JC tremble déjà, les gens rigolent

bérénice dit: à

Pas lu ce bouquin de Del Amo

moi non plus, me suis arrêtée au Sel que je n’ai pas pu finir, il semble que son troisième? opus rejoigne par le style et le contenu le premier, brillant et inattendu, quel en est le titre?

bérénice dit: à

Gardel si vous mangez aussi long que vous communiquez vous risquez la surcharge pondérale, ou alors est-ce une sorte d’expansionnisme littéraire, occuper la place sans armes un peu comme les russes prirent la Crimée, pacifiquement en se déployant et en s’imposant tout en cagoule.

la vie dans les bois dit: à

Les regrets de la chabot benêt triste sont bien dans le ton du billet, finalement. De la rage impuissante.

bouguereau dit: à

De nos proches, la mort endort leurs défauts, on leur fait quitus. Des autres, on pense bien des choses

tu vas pas nous faire des synodes cadavériques comme l’alléchée gargouille keupu..c’est pas l’heure

bérénice dit: à

béré elle l’a tanné..

non du tout, je lui ai interdit.

bérénice dit: à

Les regrets de la chabot benêt triste sont bien dans le ton du billet, finalement. De la rage impuissante.

oh vous savez, mes enfants ne sont pas encore séropo ni obèses ni délinquants ni drogués, je garde espoir, je n’aurai pas échoué en tout ni ne me serai roulé dans la fange tout à fait.

bouguereau dit: à

les ptis à béré sont mignons..et c’est dsa science..la manman a rémon elle voyait coupab..vdqs

bérénice dit: à

roulée, excusez moi, j’oublie votre passion grammaticale et ainsi ne suis pas plus regrettable que présentable à vos yeux qu’attristée ni même honteuse aux miens en dépit d’une conscience existante,lv.

bouguereau dit: à

..y’est pas muet mais voilà pourquoi c’est l’bourreau des estrans lrémon..

Candide dit: à

@Clopine:
J’ai laissé un commentaire sur votre blog qui n’est pas passé:
« La fille sur la photo » de la pochette du disque de Dylan est Zuse Rotolo, photographe & petite amie de B.D de l’époque.

JC..... dit: à

« Je crois que malgré les énormes obstacles qui existent, être intellectuellement résolus, avec une détermination farouche, stoïque et inébranlable, à définir, en tant que citoyens, la réelle vérité de nos vies et de nos sociétés, est une obligation cruciale qui nos incombe à tous. Elle est même impérative.
Si une telle détermination ne s’incarne pas dans notre vision politique, nous n’avons aucun espoir de restaurer ce que nous sommes si près de perdre : notre dignité d’homme ». (Gardel, citant ce couilllon de Pinter)

Chez GARDEL, préférer Carlos à tout autre ! « Dignité d’homme » …. aaaahaaaaha !

la vie dans les bois dit: à

Il faudrait instituer le prix du « meilleur discours de Stockholm »
Le critère qui departagerait le mieux dans la catégorie littérature, serait basé sur celui/ celle qui aurait cité le plus grand nombre de grantecrivains auxquels le lauréat/e doit son prix. C’est une bonne idée je trouve , vu les reproches faits au lauréat 2016, dans ce billet, qui donne bien l’idée de ce qu’est la littérature en milieu fermé.
Ah, s’agit d’être « malin ».

bérénice dit: à

Le critère qui departagerait le mieux dans la catégorie littérature, serait basé sur celui/ celle qui aurait cité le plus grand nombre de grantecrivains auxquels le lauréat/e doit son prix.

en plus simple, il s’agirait de déterminer les influences littéraires des heureux Lauréats, ou de citer les affluents qui ont contribué au fleuve ou les grands auteurs restés dans l’ombre qui ont inspiré des élus de moindre envergure?

la vie dans les bois dit: à

Pour ce nouveau prix à instituer , Vargas Llosa est bien placé, par exemple.

christiane dit: à

@Gardel – 12h18
Ces fragments du discours d’Harold Pinter, Prix Nobel de Littérature 2005, sont magnifiques. Rien de plus important que d’interroger la vérité pour le citoyen, rien de plus important que de ne pas la chercher dans l’art.
Assurément la plus belle intervention sur ce fil. Merci à H.Pinter et à vous.

bérénice dit: à

littérature en milieu fermé.

tant qu’on ne l’enferme pas, il restera suffisamment de fous pour s’y perdre, oublier rêver découvrir des terres vierges inventées ou parcourir les traces sombres de nos vies, les heureux jours de nos exploits, de nos révolutions, pleurer sur nos pertes et nos chagrins, pérégriner de bas en haut de nos bassesses à nos grandeurs en découvrant la profondeur insoupçonnée d’esprits qui nous dépassent.etc etc

la vie dans les bois dit: à

On ne le sait pas mais Michel Houellebecq fait partie d’un jury littéraire qui aime bien les animaux. Cette année le prix à été décerné à la biographie d’un lion.
Malin, comme un singe, ce Michel.

D. dit: à

Je dois vous avouer que je n’aime pas du tout le prénom Harold, Christiane.
En ce qui me concerne je n’aurais jamais décerné le Nobel à ce monsieur.

la vie dans les bois dit: à

Pas mis de smiley, ça va aggraver votre ulcère.
Salut, je vais déjeuner.

Chaloux dit: à

« Mais, comme je le disais, la quête de la vérité ne peut jamais s’arrêter. Elle ne saurait être ajournée, elle ne saurait être différée. Il faut l’affronter là, tout de suite. »

La vérité?… diable! On voit où mènent les fanfarons de vérité. Sur un chemin d’enfer.

JC..... dit: à

christiane dit: 14 décembre 2016 à 13 h 01 min

Arrête tes co.nneries, Christiane !

Ce discours de Pinter, ramassé par terre par Gardel, est un ramassis de lieux communs et de bons sentiments…. Tu devrais avoir honte d’apprécier cette logorrhée… HONTE !

bérénice dit: à

. Sur un chemin d’enfer.

bien oui, voilà de quoi l’Homme est capable à côté du mensonge, choisissez votre voie.

bérénice dit: à

Pas mis de smiley, ça va aggraver votre ulcère.

c’est surtout d’un commun qui déshonore les Lettres et peut irriter les épris d’une expression non standardisée faisant appel à autre chose qu’une série de signes et signaux à l’usage des pauvres en vocabulaire. De fait c’est un peu comme ETC, c’est la fin de l’idéation ou la fin du langage.

bérénice dit: à

Chaloux, pour passer à la ligne, vous ne la sautez plus?

D. dit: à

L’homme peut difficilement trouver dans les végétaux tous les acides aminés qui lui sont nécessaires. C’est la raison pour laquelle il est omnivore et possède des canines.
On peut néanmoins trouver tout ce qu’il faut dans des œufs ou du fromage blanc. Bio, donc avec respect des animaux et notamment du plein-air dans l’emploi du temps.
On peut aussi consommer des animaux inférieurs type bivalves.
Un litre d’excellentes moules vaut 4 euros au maximum et suffisent très largement pour une personne.

bérénice dit: à

L’homme peut difficilement trouver dans les végétaux tous les acides aminés

Exact, j’ai reçu un an d’enseignement diététique et on peut parfaitement éliminer la viande mais nous avons besoin de protéines animales que nous trouvons dans les fromages les oeufs le lait .

D. dit: à

Il existe également des différences de constitution. Mon mètre 90 et mes 105 kg de muscles peuvent difficilement se suffire de lentilles etc autres chichis.
Par contre le méditatif chichiteux assis toute le journée peut tout à fait grignoter des queues de radis en buvant du thé. A chacun de faire en conséquence.

D. dit: à

Quand j’évoque les acides aminés, je précise qu’il ne s’agit aucunement de LS*D pour chats.

bérénice dit: à

Cependant D le même problème se poserait que pour d’autres secteurs industriels, comment reconvertir les unités de productions et comment amortir les emprunts sous lesquels croulent les agriculteurs si par miracle l’ensemble de la population se convertissait au végétarisme ( improbable) , resterait l’exportation. Ce qui est encore plus choquant est qu’on puisse impunément poursuivre le massacre d’animaux sauvages non nuisibles, baleines, dauphins, poissons se raréfiant, à l’horizon de 2050 si rien ne change les océans seront de vastes piscines inhabités.

DHH dit: à

@rose
il y a une inexactitude dans ce que vous dites sur Dreyfus .
Réhabilité il a certes été réintégré dans l’armée,mais sans reconstitution de carriere,comme si ses annéees de bagne avient eté une periode de disponibilité ne comptant pas pour son ancienneté.
La raison: cette reconstitution de carrière aurait nécessité un vote du parlement, et le gouvernement radical et anticlérical de l’époque a craint d’ouvrir une crise de régime , avec ce retour dur l’affaire en cette période cruciale de l’apres séparation.
c’est donc seulement comme colonel, et non comme cela aurait eté normal comme général, que Dreyfus a participé à la première guerre mondiale

bérénice dit: à

Phil 10h34, oui mais quelle plume! On lui pardonne, l’écrit en sauf-conduit.

Pablo75 dit: à

« mes 105 kg de muscles »
(D.)

Quelqu’un d’autre a dit par ici récemment qui pesait 105 kg. Pat V? JJ Jansen?

Widergänger dit: à

Parfois l’homme traite l’homme comme l’homme ne traite même pas l’animal (Auschwitz).

Widergänger dit: à

Il est bon de toute façon que quelque chose comme le prix Nobel existe, même avec toutes ses imperfections. C’est l’humanité toute entière qui à travers ce genre de cérémonie, comme les festivals pour le cinéma, s’interroge sur elle-même et se reconnaît en quelque sorte des héros, des symboles, des repères. L’homme a besoin de symboles pour construire un monde habitable.

Janssen J-J dit: à

… quand on mesure la qualité de l’autodéfense d’Eric Faye en riposte à la veulerie de ses contradicteurs, on se dit que dans dix ans, la prétendue « pensée » de MH sera définitivement emportée dans le marigot de sa saumâtre idéologie contaminatrice.
http://www.laviedesidees.fr/Arendt-en-eaux-troubles.html
On pourra alors passer à autre chose et revenir aux liens directs entre Wittgenstein et l’IA de l’homme neuronal moyennement augmenté, sans besoin de s’arrêter sur toute cette mélasse. Quant à Bob Dylan, on attend patiemment un autre billet sur Thomas Pynchon pour nous consoler des chansons de rattrapage de Patti Smith. NB/ J’ai d’ailleurs retrouvé la carte bleue de Ste Angèle aux Ombres blanches. Des gens d’ailleurs très compétents.

bouguereau dit: à

moyennement augmenté..103 kil..t’en fais un cimetière de poulets

bouguereau dit: à

dracul y veux bien ête mangé a condition qu’il soit mijoté par un bon cuisinier..une espèce de bouillon charentais avec des cagouilles

Janssen J-J dit: à

rien qu’une légère surcharge pondérale, car il y a bien pire !…, et depuis lors, je suis repassé sous la barre des dizaines, avec 4 neurones de gagnés au passage grâce à la lecture assidue du blog passodoble, il faut bien en convenir.

bouguereau dit: à

pablo il aime les bears..t’es a son gout triple j

bouguereau dit: à

les océans seront de vastes piscines inhabités

béré elle a du souvent coucher dans la baignoire..ha c’est pas marrant

bouguereau dit: à

mais nous avons besoin de protéines animales que nous trouvons dans les fromages les oeufs le lait

béré elle retire la mamelle de la bouche du pti veau..ça m’hétonne pas d’elle

bouguereau dit: à

Mon mètre 90 et mes 105 kg de muscles peuvent difficilement se suffire de lentilles etc autres chichis

faut dmander une licence to kill le pig à la queen

Sergio dit: à

Janssen J-J dit: 14 décembre 2016 à 14 h 49 min
sous la barre des dizaines

Pas de secret, si on veut pousser lourd, il faut… peser lourd. Au développé couché par exemple, on parle de « soulever son poids de corps ».

Car en effet le muscle c’est lourd ! Si on veut monter les cent (kilos), il faut aussi peser dans ces eaux-là…

Haprès faut pas exagérer, les gus qui montent un cent quatre-vingts ne le pèsent pas nécessairement !

Pour les femmes, diviser tout par deux, et… c’est pesé !

Laura Delair dit: à

Vous acceptez, Chritiane, de vous faire insulter par ce demeuré de JC ? (13 heures 20)

Laura Delair dit: à

Christiane, bien sûr (sans modération)

D. dit: à

C’est ma ligne de conduite aussi : peser toujours plus lourd.
Quand je prends l’ascenseur pour monter en haut de la Tour Montparnasse, je sors mon pèse-personne. Avec 1 G de plus, je l’ai bloqué à 210. Ah mais je perds pas mon temps.

Janssen J-J dit: à

michel h. (et non martin h) + chal. aiment trop leur chien et chat respectifs pour aller se compromettre dans un jury de littérature animalière. Leurs bêtes de cie les ont convaincus depuis longtime que les concepts de chien ou chat n’aboyaient ni ne miaulaient.

christiane dit: à

@JC….. dit: 14 décembre 2016 à 13 h 20 min
Si seulement ces lieux-communs pouvaient se trouver sous ta plume…

Sergio dit: à

Ha ben bon on se tue à mettre des car en effet comme des shrapnels rouillés puis voilà personne dit rien…

Janssen J-J dit: à

ETC, c’est la fin de l’idéation ou la fin du langage
Boudiou, mais pas de la police, vingt-d(i)eux, on n’en finit jamais avec ça…
http://moreas.blog.lemonde.fr/

christiane dit: à

@Laura Delair dit: 14 décembre 2016 à 15 h 14 min
Insultes ? Non. Franc parler d’un homme qui dit ce qu’il (ne) pense (pas). L’insulte cherche à humilier, à porter atteinte à la dignité, à provoquer la colère.
JC ne m’a jamais humiliée. Quand il provoque ma colère ce n’est jamais dans un envoi qui m’est adressé mais une de ces plaisanteries de mauvais goût, bien raciste, bien indigeste qu’il pose ici ou là quand il veut provoquer ou quand, hélas, il est irrécupérable.
C’est un être étrange, à double visage, qui joue dans un espace commentaire où j’ai rencontré pire que lui, des êtres malfaisants, ça oui… et d’autres, terriblement honnêtes.

Janssen J-J dit: à

@16.28 c’est qu’icite, elles sont toutes d’accord, ell’ trouvent que t’est politiquement correct, sont drôlement légères et tolérantes, bien musclées du cérébral, aucune adiposité ailleurs ni de pilosité désagréab’.

christiane dit: à

@D. dit: 14 décembre 2016 à 13 h 14 min
Pourtant avec Maud,(Hal Ashby-1972) cela fait un tandem génial !

Laura Delair dit: à

pire que lui ? … « accident entre un camion et un migrant, la camion est indemne »… pire que lui ?

étudiant sérieux dit: à

Phil dit: 14 décembre 2016 à 10 h 34 min
Il a déjà plein de baraques un peu partout, n’habite nulle part (indigne, dirait la foule)

étudiant sérieux dit: à

christiane dit: 14 décembre 2016 à 16 h 33 min
il y a pire c’est bien vrai hélas !!

christiane dit: à

@Laura Delair dit: 14 décembre 2016 à 16 h 46 min
Avez-vous déjà lu Hara Kiri ?

Sergio dit: à

Janssen J-J dit: 14 décembre 2016 à 16 h 35 min
@16.28

aucune adiposité

Et alors là on peut pas s’en souvenir parce que, comme dirait Sardou, on y était pas, l’embonpoint, très longtemps et jusque dans les années trente, était avant tout l’épiphénomène d’une situation sociale bien assise, c’est le cas de le dire : voilà enfin un Gaulois qui n’est pas maigrichon, un Gaulois qui mange à sa faim…

Dans certains pays arabes comme la Mauritanie, c’est la femme qui doit être bien en chair, montrant par là qu’on la nourrit confortablement !

JC..... dit: à

« Si seulement ces lieux-communs pouvaient se trouver sous ta plume… » ( Christiane)

N’importe quel communicant professionnel d’un certain niveau est capable d’aligner des lieux communs à la Pinter en Suède ! Rien de plus facile que d’énoncer des banalités de cet ordre. Bien entendu, j’en suis tout à fait capable à la commande car la belle sophistique est douce pour gagner de l’argent sonnant et trémulant comme son laïus creux …

Bloom dit: à

Poésie états-unienne?

Commencer peut-être par la Beat genaration & Ginsberg, (I saw the best minds of my generation destroyedby madness -Howl) (« madness » peut être remplacé par ce qu’on voudra);

Revenir un peu en arrière, pour Robert Lowell, pas toujours aisé (I myself am hell; /nobody’s here-/ only skunks, that search/in the moonlight for a bite to eat.

Toujours un peu plus loin en arrrière, Ezra Pound, hélas (I have tried to write Paradise /Do not move /Let the wind speak/ that is paradise).

Williams Carlos Williams, ensuite, (It was an icy day. /We buried the cat, /then took her box /and set fire to it /in the back yard. /Those fleas that escaped /earth and fire / died by the cold. )

Enfin on revient à Bukowski, exemplaire: (Style is the difference, a way of doing, a way of being done.)

Et puis surtout, les Noirs/Blacks/Negroes/African Americans, et le plus grand d’entre eux, Langston Hughes, qui fit Parisien:

The Negro Speaks of Rivers

I’ve known rivers:
I’ve known rivers ancient as the world and older than the
flow of human blood in human veins.

My soul has grown deep like the rivers.

I bathed in the Euphrates when dawns were young.
I built my hut near the Congo and it lulled me to sleep.
I looked upon the Nile and raised the pyramids above it.
I heard the singing of the Mississippi when Abe Lincoln
went down to New Orleans, and I’ve seen its muddy
bosom turn all golden in the sunset.

I’ve known rivers:
Ancient, dusky rivers.

My soul has grown deep like the rivers.

L’ami Countee Culleen, aussi:
(…)
Now I was eight and very small,/And he was no whit bigger,/And so I smiled, but he poked out/ His tongue, and called me, ‘Nigger.’

Et le grand Claude McKay:
If we must die, let it not be like hogs/ Hunted and penned in an inglorious spot,/ While round us bark the mad and hungry dogs,/ Making their mock at our accursèd lot

Et tant et tant d’autres encore, d’hier (Walt Whitman, Emily Dickinson…) et d’aujourd’hui (David Ferry, Bewilderment: New Poems and Translations, 2012…)

Bloom dit: à

FUT Parisien

JC..... dit: à

CONSEILS

Chez les Gardel, préférer Carlos à Mouloud
Chez les Delair, préférer Suzy à Laura

JC..... dit: à

Chez les Etudiants , ne pas prendre les étudiants sérieux, au sérieux.

Janssen J-J dit: à

17.04 Oui, oui, mais on est sur ce blog qu’au jour d’aujourd’hui, y a que des blanches canon à l’esprit vif, la cuisse épiphénomènale légère et superbement galbée, vu que passoul tolère pas les autres. Quant à Sardou (michel ? félicien ?), vaut mieux pas évoquer ses mânes littéraires, laissons les plutôt reposer en Mauritanie parmi son harem de musulmanes rahat-loukoum.

Laura Delair dit: à

vous connaissez bien, Christiane, les tarifs de indulgences, celles de ce demeuré sont au plus bas

JC..... dit: à

Il me semble que JJJ pose un problème de métaphysique intéressant : « Que penser du galbe d’une cuisse féminine ? »

christiane dit: à

Laura Delair dit: 14 décembre 2016 à 17 h 20 minLaura
Oh non, aucune indulgence ! Que pensez-vous de Desproges ?
Une question : au lieu de vous adresser à moi (je suis assez grande pour lire et répondre quand j’en ai envie), pourquoi ne pas vous adresser directement à lui ? Autre chose : je préfèrerais connaitre votre analyse, votre ressenti sur le discours d’H.Pinter plutôt que votre ressenti sur un post de JC qui ne vous est pas adressé. J’ai remarqué que l’essentiel de vos posts visait ce dialogue étrange entre JC et moi. Pourquoi cet intérêt ?

christiane dit: à

@JC….. dit: 14 décembre 2016 à 17 h 06 min
Je trouve son discours très courageux. L’as-tu lu en totalité ? Ils n’ont pas dû entendre cela très souvent…
Cite-moi ce que tu appelles des lieux-communs. Pas vraiment le genre de Pinter dont j’apprécie le théâtre cinglant.

Laura Delair dit: à

Hara-Kiri, Desproges…demain mère Térésa… je remarque simplement que ce demeuré est le seul ici pour qui vous avez de la commisération alors je vous laisse avec votre comique… qui doit rouler des mécaniques et bien rire ; pour moi, il a blessé tellement de gens que j’aime que je n’aurai aucune grâce ; quant à vous, bof ! bonsoir.

bérénice dit: à

3J 16h31, c’était une boutade, je me prends rarement au sérieux mais à l’écrire, cette bêtise m’a fait penser à Godard dont je n’ai pas vu le film qui n’a pas été distribué ici : Adieu au langage.

https://www.youtube.com/watch?v=dk2x3ZEsnh0

christiane dit: à

@Laura Delair dit: 14 décembre 2016 à 17 h 55 min
Puis-je reprendre votre post ?

« Hara-Kiri, Desproges…demain mère Térésa… »
Quel rapport ?
« je remarque simplement que ce demeuré est le seul ici pour qui vous avez de la commisération »
Où ? Pouvez-vous citer un seul mot de commisération de ma part ? qu’appelez-vous avoir de la commisération ?
« alors je vous laisse avec votre comique… »
Je ne classe pas Desproges dans les comiques ni Hara-Kiri dans les ana ! pas plus que JC. « pour moi, il a blessé tellement de gens que j’aime »
si vous avez été blessée pourquoi ne l’avoir jamais dit ? et ces personnes pourquoi ne se sont-elles pas adressé à lui ?
« que je n’aurai aucune grâce »
Qui vous en demande ? Certainement pas moi.
« quant à vous, bof ! bonsoir. »
« Bof » n’est pas très explicite…
Bonsoir.

Janssen J-J dit: à

@ »il a blessé tellement de gens que j’aime »

Meuh… Mais comment peut-on se sentir « blessé » derrière un écran de fumée par un mec pareil qui aime rien tant qu’à souffler chaud et froid pour avoir le sentiment d’exister ?…
N’y a-t-il donc que Ch. ici, comme vraie « femme forte » capable d’un discernement et d’une équité minimale sur tous ses congénères et celui-là en particulier ?
Certes, elle peut être énervante voire horripilante, mais n’est pas la dernière à se f. en pétard quand il le faut, so what ?… Au moins, est-elle toujours intéressante en cherchant le dialogue. Et si elle t’intéresse pas, tu passes ton chemin, point barre. Tu crains quoi ? Qu’elle offre une audience indue à cet oiseau ? Dis-toi bin que l’a vraiment pas besoin d’aile (sic) pour faire le malin.

christiane dit: à

@Janssen J-J dit: 14 décembre 2016 à 18 h 15 min
Ah, c’est très bien ça !

Sergio dit: à

JC….. dit: 14 décembre 2016 à 17 h 33 min
Il me semble que JJJ pose un problème de métaphysique intéressant : « Que penser du galbe d’une cuisse féminine ? »

Ca se décompose en fragments de courbes mathématiques… On peut les dessiner à l’aide d’u pistolet, ces outils de guidage jadis en caséine…

Ou alors on fait comme Buffet,une bonne règle à section carrée suffit suffisamment…

Dieu avait dû faire une spé, finalement…

Sergio dit: à

“Si jamais quelqu’un m’avait dit que j’avais la moindre chance de gagner le prix Nobel, j’aurais pensé que mes chances étaient aussi grandes que d’être sur la lune… »

C’est vraiment US, cela… Nousses on aurait choisi des métaphores torturées des litotes des hyphémismes des métonycdoques des synecnymies…

Jean Langoncet dit: à

« C’est vraiment US, cela… Nousses on aurait choisi des métaphores torturées des litotes des hyphémismes des métonycdoques des …  »

Pretty Saro is an English folk ballad originating in the early 1700s.The song dies out in England by the mid eighteenth century but was rediscovered in North America in the early twentieth century where it had been preserved in the Appalachian Mountains through oral traditions.

D. dit: à

Ca se décompose en fragments de courbes mathématiques…

On voit tout de suite celui qu’à déjà fait de l’Autocad. Moi je fais mes plans de vaisseaux avec, release 8966455899544999998555994220001455, compatible ordi quantique multi-core triple onion.

la vie dans les bois dit: à

Aurora borealis,
The icy sky at night,
Paddles cut the water
In a long and hurried flight,
From the white man to the fields of green
And the homeland we’ve never seen.
Neil Young

https://www.youtube.com/watch?v=ZVcDCAKCtMY

l'ombelle des talus dit: à

Qui pour requalifier tout cela quand un Fillon fait de la vérité un slogan.

Une fausse indienne éprise d’un faux poète un demi siècle ago; diablerie, nous voilà bien:
https://www.youtube.com/watch?v=er8PVjBB5xM

obs dit: à

« Exact, j’ai reçu un an d’enseignement diététique et on peut parfaitement éliminer la viande mais nous avons besoin de protéines animales que nous trouvons dans les fromages les oeufs le lait . »

Bérénice, la vitamine B12, absolument indispensable à une bonne santé et même à la vie, ne se trouve QUE dans les produits animaux directs. Dans votre liste elle ne se trouve que dans les oeufs, mais en très petite quantité. Le plupart des végétariens stricts doivent prendre des compléments alimentaires de B12 fabriqués à partir des animaux…

Sergio dit: à

obs dit: 14 décembre 2016 à 21 h 45 min
des compléments alimentaires de B12 fabriqués à partir des animaux…

Hon peut bouffer les prisonniers, aussi ; faut faire revenir au beurre*…

* Honnêtement mais alors très honnêtement, j’ai pas le commencement de la plus petite idée de ce que peut signifier « faire revenir au beurre »…

JC..... dit: à

« Un homme qui crevait les pneus de véhicules tué d’un coup de couteau ? Le coupable est un pneu qui a éclaté. La victime, un quinquagénaire, avait été découverte gisant dans une mare de sang par un passant, dimanche dans un quartier résidentiel de Nynäshamn, près de Stockholm. » (Le Point)

S’agirait-il d’un de ces fadas qui décrétèrent que le chansonnier Bob Dylan serait nobélisable en Littérature ? Le Ciel est empli de haine contre les poètes de cabinets d’aisance ….

JC..... dit: à

« Comment François Hollande prépare t il sa sortie ?
Soucieux de laisser une trace, le président, qui a renoncé à briguer un second mandat, veut tenter de réussir sa fin de mandat, sans disparaître d’ici là. Un pari délicat. » (Le Figaro)

Nous sommes en mesure de répondre, disposant d’informations de source sûre en la personne de la sœur du neveu du garagiste de l’Elysée.

François sortira casqué, à scooter*, de son lieu de travail et se rendra au Port sur Seine où l’attend son pédalo nucléaire bien aimé, « L’Indomptable ». Ainsi, la trace qu’il laissera sera radioactive, en provenance directe du pédalo fuyant !

*son scooter « rose socialiste » serait le don ultime d’un anonyme ilien que nos enquêteurs ne sont pas parvenu à identifier à ce jour…

JC..... dit: à

MOURIR POUR ALEP

Le microcosme médiatique hexagonal préfère, à l’évidence, gémir sur la guerre civile en Syrie, où aucune solution n’est en vue mais où les bons sentiments ne coutent pas cher, plutôt qu’à inviter nos élites à relancer l’emploi, rechercher de la croissance, et sortir cette France moisie, abêtie, de son logiciel économique et social datant du siècle passé.

C’est vous les Nuls ? Continuez …!

étudiant sérieux dit: à

Jibé elle a huit neuf ans plutôt que treize non?

la vie dans les bois dit: à

@ souriez, grande folle
Photo issue de la campagne menée par Amnesty International, le 27 octobre 2016, contre les mariages forcés. – AFP

bérénice dit: à

8h21 on ne pourra pas constater de déni de grossesse, le marié s’est servi avant le mariage et n’attend plus d’enfant, il l’a faite femme et a semé l’enfant avant l’âge légal, ici on l’accuserait de viol sur mineur de moins de quinze ans. Au vu de l’expression symétriquement opposée des époux, un pédophile satisfait à droite, une fillette contrainte et aussi triste qu’un jour sans soleil à gauche, le type éveille une furieuse envie de crachat au minimum.

obs dit: à

Merci pour l’info Bérénice. Vous avez raison, il semble qu’il y ait de la B12 dans les produits laitiers…mais en quantité tellement faible que je préfère manger en plus un bon bifteck de temps à autres…

bérénice dit: à

L’obs, la B12 tant fragile à la cuisson, on peut si l’on est végétarien trouver l’apport suffisant dans l’œuf, l’emmental, le camenbert, les fromages présentant l’avantage de n’avoir pas à être chauffés pour consommation.

renato dit: à

Ou bien acheter la B12 en pharmacie — vente libre en CH, par ordonnances, il me semble, en Fr.

étudiant sérieux dit: à

Bérénice à 8 h 53 min
oui ignoble
(la puberté peut commencer à l’âge de neuf ans et là la petite a l’air d’avoir moins de 13 ans, d’où ma question)

Polémikoeur. dit: à

N’est-il pas enfin temps
d’accélérer le service
et d’envoyer, avec le café,
l’addition du banquet Nobel ?
Menuchangement.

perrine dit: à

Merci, M. Assouline, moi je suis tout à fait d’accord avec vous, et je suis même pas un vieux con (d’abord je suis jeune, ensuite je suis pas con et en plus je suis une fille).

JC..... dit: à

Il ne vous vient pas à l’idée que cette photo de mariage pédophile est un canular ?

étudiant sérieux dit: à

9 h 37 min
si , bien sûr
De très mauvais goût
Mais malheureusement..

boudegras dit: à

le canular c’est toi la JCette porquerollaise, spécialité andouillère

Jibé dit: à

Le visage de la gamine ne plaide guère en faveur d’un canular, JC. Mais le pire dans tout cela, ce serait la reconnaissance officielle de l’administration tunisienne ! Une souillure dans le jardin de la révolution du jasmin…

bouguereau dit: à

* Honnêtement mais alors très honnêtement, j’ai pas le commencement de la plus petite idée de ce que peut signifier « faire revenir au beurre »…

t’as qu’a essayer dfaire revnir au gros savon de mécano..y’en a faut tout leur dire dirait bonne clopine

bouguereau dit: à

un pédophile satisfait à droite

curé rabin fouteux..fion apléarégné..le monothéisme..le monothéisme!

bouguereau dit: à

N’est-il pas enfin temps
d’accélérer le service

le trope du larbin

bérénice dit: à

Il ne vous vient pas à l’idée que cette photo de mariage pédophile est un canular ?

non , la photo est plausible, vous pourriez inventorier le greffe des tribunaux, on est en deçà du réel. Il y a pire et vous le savez mais vous feignez, cela vous dérange au point de nier des faits dont vous n’êtes pas l’auteur? J’aimerais bien en connaitre la raison.

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