de Pierre Assouline

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Alain Borer fustige les collabos de l’anglobal

Alain Borer fustige les collabos de l’anglobal

Serions-nous en voie de maorisation ? Entendez par là que les Français seraient menacés de perdre leur âme en perdant leurs mots, comme Victor Segalen le regrettait dans Les Immémoriaux au début de l’autre siècle après avoir visité les Maoris en Polynésie. A première vue, cela paraît exagéré ; mais après avoir lu  les réflexions sur la langue française du rimbaldien Alain Borer, recueillies sous le titre De quel amour blessée, merci Racine, Phèdre, Ariane… (338 pages, 22,50 euros, Gallimard), le constat semble réaliste.

Notre langue reçoit mais n’émet plus. Le phénomène date de la réforme de l’enseignement secondaire (1992), et partant, de l’abandon du grec et du latin parmi les langues obligatoires. Le ministre Lionel Jospin est vertement  (« illettré militant ») accusé d’avoir ainsi débranché de sa fontaine la mémoire de notre langue dont on sait qu’elle est une construction de l’esprit. Il dénonce la panurgisme triomphant, l’esprit de défaite et de capitulation, la résignation de nos compatriotes qui ont permis la plus grande intrusion massive de mots hétérophones (même orthographe mais prononciation différente).

C’est bien de colonisation qu’il s’agit, les Européens se retrouvant vassaux de l’Amérique. De douce, elle est devenue déchaînée. La dynamique de l’englobish, version impérialiste du globisch, y est pour quelque chose. Elle a entraîné subrepticement un vaste mouvement de dé-nomination, pure (si l’on peut dire) substitution de mots anglais à des mots français qui remplissaient parfaitement leur fonction : challenge pour « défi », standing ovation pour « ovation debout », customiser plutôt que « personnaliser ». Les langages communautaires s’en mêlant, tout cela donne un anglobal, qui a réussi la prouesse de virer le merveilleux argot des faubourgs. Cet idiome triomphant est un méli-mélo de toutes les mauvaises manières faites à la langue : contraction, dilatation

Derrière la question de la langue, dont on sait qu’elle est soumise au temps, c’est bien entendu d’un choix de civilisation qu’il s’agit, d’un changement de société et donc de projet. On croit se civiliser dans le sens du progrès alors qu’on ne fait que s’asservir. Les fédéralistes européens sont d’ores et déjà coupables à ses yeux d’assassiner le français, tout affaiblissement de la souveraineté de l’Etat entraînant celui de la langue.

Parfois, il en fait trop : désolé mais on dit encore « Pigalle » et non pas « SoPi » pour South Pigalle comme si on se croyait à SoHo ! Quant à traiter de « collabos » ceux qui refusent de résister à l’anglobalisation rampante ou conquérante, au motif qu’ils seraient prêts à tout pour servir l’envahisseur, non plus ! Et quant à définir l’illettré comme celui qui ignore que « dans une société la langue est suprêmement architectonique », euh…

Qui osera dire que c’était mieux avant sans crainte de paraître réactionnaire ou franchouillard ? N’empêche qu’avant, on se délectait lorsqu’un Michel Audiard baptisait « Paupiette » le cheval du Gentleman d’Epsom (1962). Ou lorsque dans leurs entretiens radiophoniques, Jean Amrouche pouvait demander « Etait-ce pour cette raison que vous quittâtes la campagne ? » à André Gide qui lui répondait : « Il était naturel que je le pensasse ». C’était en 1949. En ce temps-là, la diction radiophonique était toute autre : on y respectait les liaisons d’orthographe ou d’euphonie. Aujourd’hui… Un magazine sur les livres, lancé au siècle précédent, s’intitulait « Lire » ; un autre sur le même thème, lancé au siècle suivant, s’intitule « Books » ; Borer en déduit que l’anglophonie résonne ainsi dans le labyrinthe des jours ordinaires.

L’essai est érudit, parfois savant, toujours vif ; il n’est guère animé par le doute tant la conviction domine non sans panache. Il faut imaginer Alain Borer allant à la rencontre des ouvriers de Florange qui crient « On lâche rien » et des opposants au mariage pour tous qui hurlent « On ne lâche rien » afin d’expliquer aux et aux autres l’avantage qu’ils auraient à défiler sous une banderole inspirée par Erasme : « Je ne cède sur rien ». Pas sûr qu’il serait entendu. Il a le goût des mots, de la conversation à la française, pratique orale de la langue écrite, qu’elle soit belle parlure ou conférence. C’est un passionné du métaplasme, un obsessionnel du subjonctif, un nostalgique du bruissement de la langue que l’on sent veuf de la disparition du « e » muet,. On imagine qu’il aimerait tant changer de contemporains. N’empêche que sa colère est saine et sans ambiguïtés.

331 notes en référence, ce qui gâte un peu la philippique fussent-elles renvoyées en fin de volume. Dès lors qu’un auteur est assuré de la confiance de ses lecteurs, il doit savoir qu’il n’a pas besoin de produire de preuves. Et le creux de l’oreille résonnant encore du cri d’Alain Borer, on se surprend à promettre une bastonnade au premier qui se demandera si le Goncourt 2014  est un page turner… S’il n’en reste qu’un, il sera celui-là, brandissant haut et fort sa devise empruntée à la maison d’Orange ( les rois des Pays-Bas, pas les téléphonistes) : « Je maintiendrai ». Ce qui force le respect. Après tout, on n’a qu’une life.

(Photo Andrew Rich)

 

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commentaires

675 Réponses pour Alain Borer fustige les collabos de l’anglobal

Lucien Bergeret dit: à

Voilà un livre qui devrait m’intéresser…
Merci.

Bernadette B dit: à

Ne changez pas, Lucien, nous vous aimons comme vous êtes.

William S dit: à

« que votre propre langue ne soit pas l’organe de votre propre honte »
William Shakespeare

renato dit: à

Avec une approche de cette « qualité » nous serions restés aux grognements originaires…

Jacky Attal dit: à

Excellent pitch, Peter.

J.-C. Azerty dit: à

Jean Amrouche pouvait demander « Etait-ce pour cette raison que vous quittâtes la campagne ? » à André Gide qui lui répondait : « Il était naturel que je le pensasse ». C’était en 1949.

A la même époque, Raymond Queneau constatait que les formules comme « que je visse » ou « que je susse » n’avaient pas résisté aux plaisanteries les plus élémentaires.

Sergio dit: à

« notre langue dont on sait qu’elle est une construction de l’esprit » : d’abord, avant tout et précédemment, une suite d’onomatopées.

Onomatopeia = formation de mots.

Par exemple Yamaha ça fait le bruit d’une moto ou d’un piano toussifs…

Sergio dit: à

J.-C. Azerty dit: 18 décembre 2014 à 16 h 44 min
A la même époque, Raymond Queneau constatait que les formules comme « que je visse » ou « que je susse » n’avaient pas résisté aux plaisanteries les plus élémentaires.

C’est vrai, ça… A deux cent quatre-vingts elle suce !

Pon je zor…

J.-C. Azerty dit: à

On imagine qu’il aimerait tant changer de contemporains. N’empêche que sa colère est saine et sans ambiguïtés.

Si on compte Zemmour, Finkielkraut, Millet, Borer et quelques autres, que de gens se sentent mal dans leur pays tel qu’il est aujourd’hui. Eh bien, qu’ils en changent. La Vrounze de papa, c’est vraiment fini. La langue de Racine, c’était bon au temps de Racine, mais ça fait une paye que ça le fait plus (t’as vu comment que je cause bien l’anti-Borer). Vive le métissage ! American is beautiful !

William S dit: à

proverbe haïtien : « la langues est un porc sauvage : on ne peut la dompter »

Le conseiller culturel de JC..... dit: à

Le grec, langage fédérateur des cité-Etats, le latin langue d’un empire immense, ouvert, intégrateur, le français langue diplomatique, des Lumières, de la Révolution, de la colonisation mondiale …

Bref, la langue dominante, vivante, dépend du nombre de phalanges, légions, bataillons, divisions, missiles, sous-marins et porte-avions nucléaires stratégiques.

Le français est donc une langue morte en devenir …. Larmes inutiles ! Sauf pour les attachés cuculturels d’ambassade !

Sergio dit: à

Le conseiller culturel de JC….. dit: 18 décembre 2014 à 17 h 02 min
Le français est donc une langue morte en devenir

A l’état français, certes of course ; seulement le ricain et, partant, le globish, c’est du français encapsulé, il est vrai mâtiné de saxon. On s’en sort quand même pas mal. Sans oublier que l’on peut dire la même chose du français et du latin, du latin et du grec.

J.-C. Azerty dit: à

le latin langue d’un empire immense, ouvert, intégrateur (le conseiller culturel de JC)

Il me fait rire, le Borer. On sait ce qu’il est advenu du pur latin cicéronien. Et par la faute à qui, je vous le demande ? La pureté d’une langue, c’est comme la pureté raciale : un fantasme à l’usage des vieux fachos, un non-sens linguistique. D’ailleurs, va donc voir ce qu’ils en ont fait et continuent d’en faire, nos amis canadiens, africains, antillais, réunionnais, malgaches (etc), de notre incomparable patois racinien. J’imagine le Borer, raidi tel un hercule de foire, s’exclamant « je maintiendrai!  » juste avant que la baraque ne s’écroule sur sa tronche. Marre de ces gens qui, surfant sur l’ambiance réac au goût du jour, n’ont d’autre programme à nous proposer qu’un inepte « que tout reste comme avant ! ».

PMB dit: à

/// Il faut imaginer Alain Borer allant à la rencontre des ouvriers de Florange qui crient « On lâche rien » et des opposants au mariage pour tous qui hurlent « On ne lâche rien » afin d’expliquer aux et aux autres l’avantage qu’ils auraient à défiler sous une banderole inspirée par Erasme : « Je ne cède sur rien ».///

Heu… « je ne cède sur rien » n’est pas de la belle parlure (les deux [s] en rafale). Un slogan est d’abord oral.

Quant à « on ne lâche rien » supposé supérieur au plébéien « on lâche rien ». Je préfère le deuxième, plus cinglant, plus rythmé. Surtout que « rien » suffit à porter la négation.

Pour l’imparfait du subjonctif, aucun regret, Alphonse Allais lui avait donné les premiers coups :

http://www.paperblog.fr/2424048/beaute-feroce-alphonse-allais/?PageSpeed=noscript

(Un chanteur avait prolongé : vous me plûtes, et m’épatâtes. Hé, patate !)

que pasa ? dit: à

conseiller culturel : ya du boulot pour le bouffon

jem dit: à

« Dès lors qu’un auteur est assuré de la confiance de ses lecteurs, il doit savoir qu’il n’a pas besoin de produire de preuves. » (Pierre Assouline)

Permettez de n’être pas tout à fait d’accord avec vous. C’est toujours bien d’avoir un marteau pour enfoncer le clou. Est-on quelqu’un d’aussi intelligent que Borer, les preuves ne font jamais de mal. Et puis, si c’est une marque d’humilité, c’est encore mieux… par ces temps zemmouriens.

tout autre que moi dit: à

A mourir de rire : la fiche Alain Borer de Wikipédia. Visiblement rédigée par lui-même, de l’autocongratulation à se taper les cuisses. Des formules du genre « spécialiste mondialement reconnu ». Une caricature à faire pâlir un bourricot.
Impossible de lire un livre d’un mec pareil.

Zemmour Fan Club..... dit: à

Il n’y a pas de « réacs qui surfent », il y a seulement des boulets qui coulent, ne sachant pas changer de milieu depuis 1968.

J.-C. Azerty dit: à

A propos de je ne sais plus quoi, ma petite fille m’a dit l’autre jour :  » c’est gore « . « Gore » : quel mot superbe, et qui dit bien ce qu’il veut dire. J’ai vu dans Wikipedia (l’indispensable encyclopédie participative) que ce mot vient d’un mot anglais qui désigne le sang, dérivé d’une racine germanique qu’on trouve dès le XIIe siècle en vieil anglais, vieil allemand, vieil hollandais… Borer semble oublier complètement que notre langue n’est pas seulement d’origine latine mais qu’elle a puisé abondamment aux sources de la germanité la plus authentique. Nous aussi sommes de bons Aryens, merdre ! Ainsi le parler frantsouès se trouve originellement des mieux disposés à accueillir à bras ouverts les innovations anglo-saxonnes de toutes sortes. Il serait urgent que quelqu’un s’attelât (ah là là) à la rédaction d’un ouvrage anti-Borer où seraient répertoriés tous les emprunts éminemment positifs de notre langue aux parlers germaniques et anglo-saxons. Ce serait cool.

tout autre que moi dit: à

Il serait urgent que quelqu’un s’attelât (ah là là) à la rédaction d’un ouvrage anti-Borer ( Azerty)

Ce serait donner beaucoup d’importance à un zigoto.

Mlle Sudomi Atae dit: à

Photo :
L’un de ces deux garnements a piqué le chapeau de Daaphnée.

jeu ne bran ché dit: à

« pas seulement d’origine latine  »

c’est clair, t’as aussi le latin de cuisine

J.-C. Azerty dit: à

Le conservatisme borné du sieur Alain Borer nous fait chier. On est des enfants de Céline et de Raymond Queneau. On n’est pas disposés à se refuser quoi que ce soit, même à faire joujou avec les imparfaits du subjonctif, si ça nous amuse. On se servira de tout, d’où que ça vienne, du yankee, du teuton, de l’arabe ou du chinois. Le beau parler bien de chez nous, façon Racine ou Gide, on s’en branle. On sait le jaspiner quand ça nous chante, mais seulement quand et si ça nous chante. En matière de langue, tout est bon chez Dupont à condition que ça soye bon, bien croquant sous la langue. Les puristes nous emmerdent.

JC..... dit: à

Il n’est pas bête mon conseiller culturel … la langue, n’est rien en elle même !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…déjà, avec la pensée  » unique « , des petits-états ( bidons ) de résister avec totalitarisme, aux légions napoléoniennes francophones,!…

…sur ce, aussi,…le retour  » de bec de gaz « , du blocus de l’Angleterre,!…par un autre renversement conservateur et blocus sur  » la langue des ridicules de la révolution désintégrée « ,!…

…pour rester, bref,!…pour les peuples voisins,…
…parler français, comme les utopistes-phrygiens  » sans-culottes « ,…

…au genre bite-en-l’air faisant culture pour jeunes-filles en herbes pavoisées aux rêves de force en mode of course,!…

…vous parler déjà le français, ma fille,!…montrer moi çà,!…plus haut les reins, enrouler mieux la langue,…Ah,AAAAAAh,!…

…voilà, vous progressez,!…bientôt en empoignés des micro-fake-movies,!…en macro-économie des vits empoignés en micro-culture,!…
…vous préférez l’autoroute-classique latin-grec of course,!…ou les petits chalets pour randonneurs accomplis, bien mûrs sur leurs céans,!…

…rien ne remplace, l’art du français s’en peine, comme une glace à la vanille,!…
…allez, rester-sérieux,…au suivant,!…
…j’ai une famille à nourrir,!…
…pas de qui, conter fleurette à tout bouts de champs,!…of course,!…etc,!…Ah,!Ah,!…
…Yes Sir,!…is not my job,!…encore,!…

tomi dit: à

Azerty On a pas mal de mots d’origine arabe aussi en French

tomi dit: à

17 h 51 min
le fan à adolf sort de sa sieste

J.-C. Azerty dit: à

pas seulement d’origine latine »

c’est clair, t’as aussi le latin de cuisine (jeu ne branché)

Tu ne crois pas si bien dire : le français d’aujourd’hui, c’est du latin de cuisine (ça l’était déjà du temps de Clanche de Bastille (de Blanche de Castille veux-je dire).

oui mais dit: à

accueillir à bras ouverts les innovations anglo-saxonnes de toutes sortes.

ya une différence entre
paresse de journalistes et politicards médiocres, qui trouvent branché de franciser des mots anglo-américains qu’ils sont incapables de traduire; emprunt de mots et tournures étrangers (anglo-américains entre autres) ; invasion de mots et tournures anglo-américains

tomi dit: à

« le français d’aujourd’hui, c’est du latin de cuisine (ça l’était déjà du temps de Clanche de Bastille (de Blanche de Castille veux-je dire). »

avec beaucoup de voc franc (germanique donc)

DHH dit: à

Cette dénonciation de l’appauvrissement de la langue française, donc de la perte de sa capacité à exprimer de nuances , du fait de l’envahissement de l’anglais ,c’est Etiemble il y a un peu plus de 40 ans qui a été le premier la formuler dans son « Parlez vous franglais » .
Ce livre etait alors dans le vent, et à l’oral d’un concours que je passais cette année-la ,un membre du jury, qui avait dû lire un article signalant ce livre dans le Monde de la semaine a cru m’embarrasser, et du même coup briller à mes dépens aupres des autres membres du jury, en me demandant de parler du Franglais .
Mais, contrairement à lui, ce livre je l’avais lu et bien lu et c’est moi qui ai brillé à ses depens en le décevant par ma connaisance du sujet ; j’ eu donc une bonne note à l’epreuve considerée. et cela grâce à Etiemble
Je me suis referee dans ma réponse à un passage du début du livre ,ou Etiemble commente la phrase suivante ; »elle etait allongée dans le living ,tout à fait sexy… » et il écrit : « sexy » je ne sais pas ce que cela veut dire ;.pour moi ;une femme a mille manieres de susciter mon desir ;elle peut etre seduisante,lascive aguicheuse ,allumeuse,excitante,piquante etc… je ne suis plus sure des termes ,mais ce qui est essentiel c’est qu’il y en avait plusieurs ….. et que ce jury d’hommes a été convaicu, à la lumiere d’ expériences personnelles sans doute, que c’est bien affadir les choses que de dire d’une femme qu’elle est « sexy »

Sergio dit: à

PMB dit: 18 décembre 2014 à 17 h 29 min
Quant à « on ne lâche rien » supposé supérieur au plébéien « on lâche rien ». Je préfère le deuxième, plus cinglant, plus rythmé. Surtout que « rien » suffit à porter la négation.

Ou « rien de rien » ça imprime le clou, à défaut de la Grévisse…

Pon je rezor ankor…

Mlle Sudomi Atae dit: à

jeune branché, roland, tomi, que pasa : me trompé-je si je pense que vos changements de pseudo intempestifs sont dus à votre crainte qu’on ne s’aperçoive que vous passez votre temps sur ce blog ?

monte l'Atsue dit: à

vous dirais-je sœur Atae qu’en effet vous vous trompez, parlez-en votre ami porcanrollé

super trader dit: à

Pour ceux qui ne sont pas familiers du monde de la finance, savez vous que dans les banques françaises, les prêts ou crédits n’ont désormais pratiquement plus d’échéance, ni de durée, ni de terme, mais qu’ils ont des « maturités »?

Ce néologisme grotesque (puisque maturité a un sens tout autre en français) vient tout simplement de l’anglais « maturity » qui signifie échéance ou durée d’un crédit.

Aucune valeur ajoutée, des mots français compris de tout le monde, parfaitement adaptés et concis qui disparaissent peu à peu, autrement dit la connerie à l’état pur…

Bien entendu ce n’est qu’un exemple.

J.-C. Azerty dit: à

ya une différence entre
paresse de journalistes et politicards médiocres, qui trouvent branché de franciser des mots anglo-américains qu’ils sont incapables de traduire; emprunt de mots et tournures étrangers (anglo-américains entre autres) ; invasion de mots et tournures anglo-américains (oui mais)

Une langue vivante, c’est une salade dans laquelle tout un chacun est libre d’ajouter à tout moment des ingrédients. Y en a qui s’accordent à l’ensemble, qui donnent de la saveur, du pîment, y en a qui disparaissent, comme ça, sans laisser de trace, sans crier gare. Certains ne mangent que ce qui leur plaît, d’autres aiment tout. Les mêmes choses qui dégoûtent les uns, d’autres en raffolent. Borer est un affolé de l’imparfait du subjonctif. Pourquoi pas, après tout ? Mais nous, on est des enfants de Céline et de Raymond Queneau. On a tendance à aimer tout. On n’est pas disposés à se refuser quoi que ce soit, on est même tout disposés à faire joujou avec les imparfaits du subjonctif, si ça nous amuse. On se servira de tout, d’où que ça vienne, du yankee, du teuton, de l’arabe ou du chinois. Le beau parler bien de chez nous, façon Racine ou Gide, on s’en amuse un peu: ça fait quand même un peu beaucoup rétro, vieille France, relais et châteaux. On sait le jaspiner quand ça nous chante, mais seulement quand et si ça nous chante. En matière de langue, tout est bon chez Dupont à condition que ça soye bon, bien croquant sous la langue. Que ça chiffonne les puristes, que ça leur donne de boutons et même des ulcères, c’est leur problème, pas le nôtre.

bab el-oueda dit: à

Ce propos est fumeux:

« La langue française est une langue écrite, et la seule qui ne prononce pas tout ce qu’elle écrit. Lorsque je dis « ils entrent », l' »ent » final ne se prononce pas : il s’agit d’une vérification grammaticale, ce que j’appelle le « vidimus » (du latin, « ce que nous avons vu »), qui permet la vérifiabilité par écrit, et garantit aussi la précision » (Borer).

Ce propos est suspect:
« Plus on apprend de langues, plus on est humain, disait le poète latin Ennius. » (Borer)
Ennius certes avait trois coeurs, trois âmes ou trois langues, mais cet humain n’a pas plus à y voir que l’humus.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Oui,!…à tout bien considéré,!…je trouve le français plus anglais que l’américain,!…

…le français aux anges, à un priapisme sur la langue de Molière,!…

…d’ailleurs Frédéric II de Prusse, ne s’y est pas attardé, de crainte de finir en moue-hollandais,…d’un Frédéric Dard lettré des mots de courtisan,!…etc,!…

Mlle Sudomi Atae dit: à

« La langue française est une langue écrite, et la seule qui ne prononce pas tout ce qu’elle écrit. » (cité par bab el oueda)

Si Borer a vraiment écrit ça, c’est un ignorant. Qu’il s’intéresse un peu à cette langue anglaise qui le défrise tant et il verra que le fossé entre prononciation et graphie y est bien plus large qu’en français.

Abdelkader dit: à

Merci a vous Roland…je ne savais pas que Bardot etait un mot d’origine arabe…est-ce que la vieille truite le sait seulement?

closer dit: à

« La délégation aux droits des femmes du Sénat se penche sur le sujet de la sexualisation à outrance des jouets dans un rapport publié jeudi »

Des centaines de millions de femmes dans le monde sont cloîtrées, empaquetées dans des voiles, violées, excisée, interdites de sortie et d’éducation, parfois tout cela ensemble et une commission de notre Sénat républicain se penche gravement sur la menace effroyable que représentent les poupées Barbie et les cow boys Playmobil pour…pour quoi au fait?

On croit toujours que l’on a atteint les limites de la bêtise…mais non, on peut faire plus fort, toujours plus fort.

la vie dans les bois dit: à

Oui, mais JB, pour cela, il faut avoir passé de longues heures dans les dicos, ou en cours de latin et/ou de grec, pour en avoir la saveur.
Force est de constater, par exemple, que peu de romans en langue française dans la littérature actuelle, montrent un usage varié et stimulant de la très grande palette de mots à disposition.
Que les verbes soient ensuite conjugués au bon temps est accessoire, d’autant que les verbes du 1er groupe c’est la facilité.

Saluons l’artiste.
http://www.richvintage.com/#/orange/

J.-C. Azerty dit: à

La langue est une mer. et nous sommes les poissons dans le ventre de la mer. De ce dont elle se nourrit nous nous nourrissons.

Eh ben dis donc ! A moi Sigmund !

Glabinoulor dit: à

 » Cet idiome triomphant est un méli-mélo de toutes les mauvaises manières faites à la langue : contraction, dilatation. » Passou.

C’ est bien ce qui précède assurément l’ accouchement de la langue, non?

JC..... dit: à

Abdelkader dit: 18 décembre 2014 à 18 h 56 min
« Merci a vous Roland…je ne savais pas que Bardot etait un mot d’origine arabe…est-ce que la vieille truite le sait seulement? »

Y sait rien, le bardot… mais y cause quand même !!!! et la vieille truite … elle a vécu aussi bien que le vieux congre bas du front !

monte l'Atsue dit: à

avec Komico-Marisette, on est dans le ventre de l’amère, de Paris

J.-C. Azerty dit: à

La langue est une mer. et nous sommes les poissons dans le ventre de la mer. De ce dont elle se nourrit nous nous nourrissons. (moué)

J’ai trouvé ça en allant pisser. C’est quand même insensé quelque part, et même de part en part. Faut que je con faut que je con faut que je consulte.

J.-C. Azerty dit: à

elle a vécu aussi bien que le vieux congre bas du front ! (JC=)

Le vieux congre bas du front, c’est le plat du jour qu’on sert à l’auberge du congre debout ?

roland dit: à

Abdelkader dit: 18 décembre 2014 à 18 h 56 min

Faudrait lui demander (sans l’insulter peut-être)
A part ça vous êtes sûrement solidaire de votre compatriote écrivain menacé de mort

Glabinoulor dit: à

On attend que la langue expulse son placenta et la vie suivra…

D. dit: à

Hier Widergänger m’a qualifié de débile parce que j’écrivais que la menace venait de l’espace (en gros).

J’ai médité là-dessus pendant 24 heures et je maintiens que la menace principale vient de l’espace.

C’est une menace triple :

– d’ordre macrométéorique, car je vous assure que de façon certaine le metéore qui détruira la Terre est déjà en route;
– d’ordre invasionnel (et celle-ci est déjà commencée mais très peu de gens sont capable de le percevoir);
– d’ordre astral puisque tout ceci est écrit dans les astres.

La Vérité sortant du puits dit: à

Ce que dit D. me semble frappé au coin du bon sens.

Chaloux dit: à

Suite du fil précédent…

JC, Sarkozy, ce de Gaulle à l’envers, et l’ineffable Gattaz s’apprêtent de toute façon à nous traiter comme des « souschiens ». Il y aura fatalement une guerre civile dans ce pays, et m’est avis que les musulmans n’y seront pas pour grand-chose.

Sergio dit: à

Il y a un Bardot à Tunis, un palais, même.

Sergio dit: à

Chaloux dit: 18 décembre 2014 à 19 h 24 min
Il y aura fatalement une guerre civile dans ce pays

Bon mais faut pas bloquer l’essence, hein ! Elle est lourde, à pied…

Abdelkader dit: à

@Roland: d’apres-vous? J’ai passé ma copie a des copains en leur demandant de la faire circuler car c »est un bon moyen de combattre la connerie environnante…
Sinon je me reserve le droit de m’adresser de la facon qui me convienne dont de laquelle, a qui de droit etc itou…ca vous va comme ca?

JC..... dit: à

Chaloux dit: 18 décembre 2014 à 19 h 24 min

Certes ! mais comme boucs hémisphères … y a pas mieux : on les aura.
(sans compter qu’une guerre civile sans innocents, ça la fout mal. Les musulmans sont utiles.)

Vivant Denon dit: à

Imparfait du subjonctif.
Complainte amoureuse :
Complainte amoureuse

Oui dès l’instant que je vous vis
Beauté féroce, vous me plûtes
De l’amour qu’en vos yeux je pris
Sur-le-champ vous vous aperçûtes
Ah ! Fallait-il que je vous visse
Fallait-il que vous me plussiez
Qu’ingénument je vous le disse
Qu’avec orgueil vous vous tussiez
Fallait-il que je vous aimasse
Que vous me désespérassiez
Et qu’enfin je m’opiniâtrasse
Et que je vous idolâtrasse
Pour que vous m’assassinassiez
Alphonse Allais

L' »anglobal » : le bouquet-mystère ?

D. dit: à

Il y a deux gros problème avec les enfants de CP aujourd’hui : le poids du cartable, énorme; le travail à faire à la maison, immense et en décalage total avec les besoins d’un enfant. C’est ce que m’a dit ma voisine tout à l’heure en bas de l’escalier et je crois qu’elle a raison. Je lui ai quand même fait remarquer qu’elle n’était nullement obligée de procréer au vu de la conjoncture actuelle, qu’il y avait trop d’enfants partout.

D. dit: à

Quand je dis les enfants de CP, je pense aux enfants de 11ème, entendons-nous bien.

D. dit: à

Ceux qui hantent ce blog à longueur de journée sont issus à la base d’une procréation.

Si JC faisait dans la culture cela se saurait dit: à

Le conseiller culturel de JC….. dit: 18 décembre 2014 à 17 h 02 min

JC se fait plaisir.
Dans sa grande prophétie franco-déclinologue et américano-expansionniste il rêve d’une France sans pouvoir.
Tout cela à l’encontre de la vie réelle,
Hollande est écouté, la France est écoutée et tous les JC et WG du monde n’y peuvent rien,
sinon pleurer et se lamenter ridiculement.

Ras la casquette dit: à

Et merdre, le robot assoulinien fait dans la censure ridicule.
Fait chiller le robot.

D. dit: à

Trop de vocabulaire est tout aussi déplaisant que pas assez. Il faut se situer à un juste milieu, et je pense que j’y suis.

Edouard dit: à

Terrifiante illustration. JC/Azerty/San Angelo(?) et j en passe lui non plus ne cede rien. Il recouvre a lui tout seul 60 a 70% des intervenants grace a la multiplication des pseudos, montrant un gout immodere des mots semblable a celui de Borer. Il lache rien, balancant a tous vents sa puree collante, insipide ou gouteuse! Bon travailleur cubain, regulier, capable d initiatives. Bientot la medaille. Mais gaffe aux grumeaux?

1ère A'CM1 dit: à

Dans les années 60 d’un lycée très normal de la périphérie parisienne les « grec-latin » étaient une petite vingtaine sur 4 à 500 premières, je suppose qu’en 92 ils étaient 4 ou 5, donc leurs attribuer la tâche de défendre la langue française envers et contre tous me paraît du plus ridicule.
C’est dans l’entreprise que la langue doit être défendue, et nulle part ailleurs, et contrairement au discours des Blommy de tous poils, c’est très facile.

Homonymie dit: à

Edouard dit: 18 décembre 2014 à 21 h 27 min

Edouard chéri, tu nous fais du Chaloux,
c’est ridicule.

Sergio dit: à

Houi enfin il y a l’inverse ! Quand on est repassé du driver au pilote de la souris, on se serait cru à Longchamp… Toque verte casaque mauve !

abdelkader dit: à

roland dit: 18 décembre 2014 à 19 h 08 min
Abdelkader dit: 18 décembre 2014 à 18 h 56 min
Faudrait lui demander (sans l’insulter peut-être)
A part ça vous êtes sûrement solidaire de votre compatriote écrivain menacé de mort

Pour être si con-descendant envers vot’prochain, vous devez être prof a coup sur…

bérénice dit: à

D 21h10 vous êtes parfait, ne bougez plus, ne changez pas, mettez le tout au coffre pour plus de sécurité.

D. dit: à

Je vous trouve obsessionnel, renato. Toujours les mêmes rengaines.

renato dit: à

Rapito dagli extraterrestri è ritornato tra noi rincoglionito…

D. dit: à

Je parle pas italien, désolé.

D. dit: à

rincoglionito toi-même, hé, patate.

Sergio dit: à

abdelkader dit: 18 décembre 2014 à 22 h 59 min
vous devez être prof a coup sur…

C’est terrible, quand on en est encerclé ! De plusieurs générations, avec ça… Il faut lutter… Comme disait Churchill, n’abandonnez jamais ! Ou alors la devise de Guillaume d’Orange, puisque le chef il en cause…

bérénice dit: à

Abdelkader je vous trouve odieux concernant Bardot, comme il est admis que demander son âge à une femme est inconvenant, lui adresser un reproche d’ordre politique en mettant l’accent sur son âge alors qu’elle fut une star terriblement belle, ce qui d’ailleurs n’excuse en rien ses choix, vous transforme en gougeât, j’ai du penser qu’il était plus important pour elle de protéger les bébés phoques que les enfants d’immigrés, à présent il m’arrive de voir qu’il y aura toujours des hommes parce qu’il y en aura toujours pour se sortir des décombres mais au train où vont les choses, je doute que du règne animal subsistent beaucoup d’espèces non domestiquées en dehors des zoos et aquariums d’ici 1/2 siècle, il serait urgent de protéger les uns et les autres au nom du Vivant, au grand complet à moins d’y préférer un monde réduit à l’artificialité.

Lavande dit: à

Et le bonheur de l’extraordinaire et richissime langue française dont nous régale Brassens?

bérénice dit: à

A quoi pensez-vous plus précisément dans l’ensemble Brassens?

bérénice dit: à

Brassens qui plus est avec cette réputation à la misogynie se trouve rarement cité par les femmes . Des humanités, s’il ne s’en trouva guère plus chanceux et confiant vis à vis des femmes, on pourra tout de même avec vous lui concéder une certain style, une tournure travaillée au service d’une écriture assez recherchée .

Widergänger dit: à

Je descends SUR Paris… etc.

Certains appellent cet abus de la préposition « sur » dans l’actuelle langue française la « surite ». Une nouvelle maladie de la langue. Cela n’a rien à voir avec l’anglais et la globalisation. Marrant de citer Erasme pour défendre la langue française, lui qui était d’Amsterdam et écrivait en latin…

Beaucoup de structures syntaxiques du français moderne en revanche sont imitées de l’anglais. C’est vrai. Et alors ? La langue est un corps souple qui s’adapte. Il ne faut pas se laisser coloniser, bien sûr. Mais la langue n’est jamais que le reflet du reste. Et quand le reste, c’est des restes… il ne restera plus grand chose de notre culture française dans un siècle. D’ailleurs, le discours bien pensant de gauche refuse de parler de l’identité française, au nom de l’islam… il faut ménager la susceptibilité arabe, qu’ils disent, les imbéciles… On est en pleine décadence, mes pauvres petits chéris, vérolés par l’anglobish, trollés par la bêtise, pourris de partout… Et vive Erasmus !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…remettons-nous; sur cette randonnée littéraire,!…

…tout états de grâce considérés,!…puisque les noms, on été imposés; au temps de Charles-Quint,!…sans  » malice « ,…
…hors du fait, de facilité les taxes plutôt que les spoliations  » hérétiques  » par les églises, pour s’en mettre du porc à dégrossir

…il n’y a aucune inconvenance à s’appeler n’importe-quoi,!…puisque tout est le fruit d’imaginations débridées en susse de prétentions Tartuffes de corolaires abscons du 1° ordre,!…
…en, cela, que Bardot, nom d’origine arabe,…peut très bien être porter, en susse de s’en foutre aux origines des noms imposés, pour en être taxé,!…
…en cela, ce qui découle de l’esprit roublard-escroc des interventions des représentants d’état, en tout lieu,!…a travers le temps, les us et coutumes,!…
…rien n’a changer,!…etc,!…
…Vive la Bretagne vive les bretons,!…Ah,!Ah,!Ah,!…etc,!…Bip,!Bip,!…
…envoyez,!…couic,!couic,!…

Widergänger dit: à

Florange : la franchouillardise à l’heure de la globalisation. Feraient mieux de demander aux syndicats d’arrêter d’user de leurs privilèges pour se refaire des appartements à neuf pour leur dirigeant à prix d’or et de mettre les 50 milliards d’Euros dont ils disposent à disposition des braves ouvriers de Florange pour se reconvertir et se former comme le préconise si justement un certain J. Attali. En retard de trois guerres économiques, tous ces braves gens ! Ça fait pitié de voir notre beau pays devenir si stupide, si peu créatif ! Et grevé par les impôts pour permettre à tous ces sublimes imbéciles de brailler leur colère dans la rue.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…si, notre @,…Edouard à 21 h 27 min,!….

…pourrait se mettre en verve de nous éclairé les boyaux par sa lanterne,!…
…nous serions très heureux d’estimer ses bourses aux travers de nos Opus-Dey de service,!…c.q.f.d.,…
…toujours en manque,!…Ah,!Ah,!Ah,!,…

abdelkader dit: à

Ce p’tit imam auto-proclamé a été très intelligent, en fait, et a fait très attention a ses propos…pour ne pas se faire mettre pour incitation au meurtre, il avait dit : Si l’Algérie appliquait la charia, Kamel Daoud serait jugé pour apostasie, trouvé coupable et exécuté…et comme l’Algérie ne vit pas encore sous la charia, ipso facto, il n’y a pas d’incitation au meurtre…par contre, il y a une pétition en Algérie en ce moment pour le juger pour incitation au meurtre, le trouver coupable et le condamner à passer le restant de son insignifiante et misérable vie en Arabie de la Saoudite…je doute qu’il ait lu le livre en question et même si l’avait lu, je doute qu’il ait compris quoique ce soit…je persiste a croire que le meilleur moyen de les contrecarrer serait pour tous les algériens de lire ce livre…

Widergänger dit: à

Cum metuerent ne Respublica Lepenis incuria proderetur, in Caesare spem collocare volunt atque in democratia pugnare constituere…

Widergänger dit: à

N’importe quel musulman peut s’auto-proclamer imam…! C’est là le problème dans l’islam… Ce qui n’existe pas dans les deux autres monothéismes. N’est pas rabbin qui veut, même désagrégé de l’université…

abdelkader dit: à

Et comme le gouvernement algérien est très faible en ce moment, dirigé comme il est par un vieux croulant sénile en chaise roulante (voila que je me redeviens gougeât…abdel t’as aucun respect pour les institutions ni pour le 3eme age) et que le vrai pouvoir est trop occupé a se faire beurrer son toast, je doute que la pétition en question aille nulle part…ca va mal finir cette histoire…

bérénice dit: à

Vous le sortez d’où le petit imam , je ne suis pas au courant, en revanche Fazyl Say s’en est tiré de justesse il y a un an en raison de son engagement, blasphème . Ils sont tatillons.

bérénice dit: à

voila que je me redeviens gougeât

Non non , il n’a jamais été séduisant quand bien même il fut un homme puissant. Actuellement il accède au stade de la relique politique utile.

abdelkader dit: à

Widergänger dit: 19 décembre 2014 à 1 h 10 min
vous comprenez que dalle mais cela ne vous a jamais empêché hein…les femmes rabbins, c’est pas de l’auto-proclamé ? les femmes juives n’ont même pas le droit de prier a cote des hommes dans les synagogues, faut qu’elles montent a l’étage en dessus, alors les femmes rabbins, j’vous dis pas…vous me direz les musulmanes sont pareilles…y’a une rabbine lesbienne à Brighton, je me demande qui l’a autorisée celle-là ou si elle s’était aussi auto-proclamée….et les pasteurs auto-proclamés américains, c’est du poulet ?
tain…me faire traiter de mauvais musulman par un faux-juif, c’est pas mal épicé…

bérénice dit: à

pour vous mettre d’accord, puis-je tenter d’exposer ma religion sans Dieu, ma foi sans espoir, ma croyance désabusée?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…aide toi le ciel t’aidera,!…Pétula Clarck,!…
…éléments de solidarité,!…à propulsé dans l’excellence,!…on en est tous loin du compte,!…avec la mondialisation à chiottes de crises à tout bouts de champs,!…etc,!…

…penser en amont, avant de se retrouver en aval,!…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…bon, à tout hasard des curieux,!…
…après la recherche de Jean Yann, moi, yen avoir des sous (Film 1973),…

…d’autres opportunités,… » Le Secret des banques et le plan financier mondial,! (Doc résumé ) »
…bonsoir, ma santé avant tout,!…etc,!…

Bloom dit: à

Plus boring que Borer le raseur, tu meurs.
Se féliciter de la fertilisation du français par d’autres langues, y compris l’anglais.
Rappeler contre les imprécations de l’inculte rimbaldien qu’un bon tiers des mots anglais sont d’origines latine. Touché, blasé, plus ça change, etc etc sont au menu des conversation outre Manche et Atlantique…
Le raseur, sinistre barde d’un village gaulois qui n’en fini pas de se jivariser plutôt que de se maoriser. Rimbaud l’aurait conchié, qui marchandait en arabe.
Rappeler les réalités de la planète, telles qu’évoquées par l’ambassadeur de France en Argentine il y a peu:
« La langue française est aujourd’hui concurrencée par l’omniprésence de l’anglais et
par la montée en puissance d’autres langues qui se veulent également porteuses d’influence
à l’international : le chinois et le portugais par exemple. » On pourrait y ajouter l’allemand, pour lequel les jeunes d’Asie passent la nuit devant les Goethe Institut la veille des inscriptions tant les universités allemandes réservent de places pour les étudiants étrangers. La circulaire Guéant, même abrogée, est dans toutes les mémoires.
Il y a fort à parier que la fin du blocus US de Cuba entrainera un recul de la langue française dans ce pays qui compte parmi le plus grand nombre de francophones langue seconde au monde: de nos jours, l’apprentissage d’une langue est lié aux possibilités d’emploi – domaine dans lequel on ne brille malheureusement pas. Pas besoin de déplorations, mais de réformes, de redistribution, de lutte contre la corruption.
Dehors, les agitateurs de passions tristes.

JC..... dit: à

« Dehors, les agitateurs de passions tristes. »

C’est ce que l’on aime chez Bloomie : la tolérance rance…!

JC..... dit: à

Au niveau international, il est regrettable que le déclin français entraîne inéluctablement notre belle langue vers le fond.

Evolution dommageable, évidemment, mais nous n’y pouvons rien ayant perdu beaucoup de notre puissance, de notre rayonnement, de nos vertus, depuis Descartes, Louis XIV, Voltaire, jusqu’à Chirac, Sarkozy et Hollande…

Ce n’est pas le pire ! Que dire de la situation d’une partie du corps social qui, dans l’hexagone, ne parle pas notre langue, tout en étant Français, dont les enfants scolarisés ne comprennent pas la moitié de ce que des malheureux pédagogues de l’E.N. s’ingénient à leur enseigner, payés au lance-pierres !

JC..... dit: à

On fait un mauvais procès à notre cher Zemmour ! un homme dont on ne dira jamais combien il nous est précieux en ces temps de platitude socialiste …

Notre bel Eric n’a jamais parlé de déportation de musulmans en Afrique !!! Bien sûr que non ! Il a seulement parlé de réapportation du trop plein.

Ben oui ! On les réapporte chez eux, on les ramène à l’origine afin qu’ils enrichissent leur nation, leur tribu, leur clan, ces braves illégaux non intégrables, et couteux.

Tant pis pour nous qui perdons ces chances pour la France !

Perso, je vous conseille d’investir dans les actions Zodiac, en prévision de 2017… juste au cas où …uhuhuhu !

J’en ai assez dit pour ce matin : on est sur un blog prestigieux, bon sang !

Bloom dit: à

A 6 h 09 min, nouvelles bouffées de chaleur de Jeanne Catherine. Le naufrage est un naufrage.

JC..... dit: à

Pour terminer, un vœu ! Sincère…

Que les Juifs soient remisés dans les nations qui ont tenté de les installer durablement en Israel en 48 ! Vainement. Sans parvenir à autre chose que mettre le sprountz en Palestine en faisant rien que gêner des voisins tolérants.

Donc, n’hésitons pas : Libérez la Palestine de ce cancer juif ! Israël dégage…!

On verra ce que les Palestiniens feront de ce territoire. Des merveilles probablement, là comme ailleurs.

Abou-al-Azerty doit les connaître, les plans palestiniens de réussite économique, sociale, culturelle …

On peut rire de tout, même avec n’importe qui.

regrets éternels dit: à

N’importe quel musulman peut s’auto-proclamer imam…!

Idem pour les psychanalystes
( le pauvre jc engoncé dans sa bouillie fascisante, de beauf frustré, est tombé sur des psychanalystes autoproclamés )

bérénice dit: à

Continueront d’exister pour s’écrire ou se lire différents accès un peu comme pour paraitre nous bénéficions en matière de vêture d’un apport abondant en mode haute-couture consultable sur tous les papiers glacés alors que les rues de New York à Pékin s’uniformisent un peu tristement, l’usage évolutif d’une langue ne saura se pâsser des voies démocratiques qui garantissent l’égalité des chances en ouvrant ses écoles à tous, sans distinction d’origine, pour garantir la diffusion pérenne d’une beauté inaltérée hors comité restreint en suivant les lois du mérite; l’on pourra cependant s’interroger autour de ce qui se transmet, précieux et défendable, et ne l’aura jamais été encore auparavant. Du travail pour l’entomologiste que seules les abeilles intéressent.

http://autourduciel.blog.lemonde.fr/

bérénice dit: à

La Jeanne Catherine, ce pourrait être le nom d’une péniche, Satie rôde, la lumière décline.

la vie dans les bois dit: à

Hello Abdel, c’est interessant j’ai appris un mot: semikha.

A propos de « page-turner », c’est un peu obscur; ça se perd dans les notes de bas de pages. Une auberge espagnole.

La première occurence google, sur le journal  » New-Orker », j’ai trouvé cela amusant qui va plaire à Fons:
“Every human situation, every sort of meeting or conversation, is something you have read before or know by heart. But then here comes a story—maybe only a couple of paragraphs in that story—and you are knocked over. Your morning has been changed: you are changed.”

On va quand même un peu aller à la baston; quelle est cette posture de Bouddha ? toute en poésie onirique qui nous fait regretter la culture maorie avec Segalen (*), quand en bon jacobin pur et dur, l’enseignement des langues régionales apparait en France comme foyer de dangereux séparatistes.

(*) »Les Immémoriaux »:

http://www.bibebook.com/search/978-2-8247-1144-7

la vie dans les bois dit: à

@7 h 44 min
Pour une fois que ce n’était pas de la provocation…

la vie dans les bois dit: à

« New-Orker », c’est un néologisme à moi.

Bloom dit: à

Borer en déduit que l’anglophonie résonne ainsi dans le labyrinthe des jours ordinaires.

Et les weekends aussi, Mme Michu…Rien ne va plus, depuis Clovis.
Honni soit mal y pense; Dieu et mon droit, sum eris.
Tous des anglobés, vous dis-je, sans parler de ce Guillaume Skoulanss de St Omer, dont le dit des passions tend un miroir à l’univers.

à crever les yeux dit: à

« Elle a entraîné subrepticement un vaste mouvement de dé-nomination, pure (si l’on peut dire) »

s’il fallait compter les interventions qu’on dirait écrites par des perroquets et surtout, oh oui surtout sans mots « étrangers »…

J.-C. Azerty dit: à

Donc, n’hésitons pas : Libérez la Palestine de ce cancer juif ! Israël dégage…! (JC)

Enfin un JC touché par la grâce, illuminé par la Vérité. J’y crois pas. Josette, pince-moi !

Marc Provignement dit: à

Gougeât pour beurrer un toast à la langue mère mais il est vrai qu’elle a le corps souple…!
Bonne journée à tous.

la vie dans les bois dit: à

Déjà, Josette pour qu’elle cause dans le poste, faudrait qu’elle se soye trouvé un bon dentiste, comme Madeleine-Françoise Calais, pour que, comme il dit Bouddha, la diction radiophonique y soye bien traitée avec « les liaisons d’orthographe ou d’euphonie »

versubtil dit: à

@Marc Provignement,
Il existe un livre qui devrait contenter ou du moins exciter la curiosité de l’ ensemble des commentatrices et commentateurs de ce blog.
Il s’ agit d’ Une colonisation douce de Dominique Noguez chez Arléa, comme quoi la problématique du rimbaldien Borer ( tiens Noguez connait aussi son Rimbaud par coeur!)n’ est pas nouvelle.

http://www.decitre.fr/livres/une-colonisation-douce-9782869593848.html

J.-C. Azerty dit: à

Au niveau international, il est regrettable que le déclin français entraîne inéluctablement notre belle langue vers le fond. (JC)

Mais ça n’existe pas, LA langue française ! Mes voisins maghrébins parlent un autre français que moi (je ne le comprends pas toujours bien). Quel bonheur de revenir aux dialectes et aux patois de notre enfance, aux entités provinciales, mais autrement définies. Voyez certaines de nos banlieues, toulousaines, lyonnaises ou parisiennes : elles nous sont d’autres provinces, et beaucoup davantage. Je t’en foutrais de l’identité nationale. C’est ringard, tout ça. Vive la néo-France vaguement définie, renouvelable à volonté. En attendant, annihilons les Finkielkraut, les Millet, les Zemmour, les Borer par l’arme du ridicuke. Roulons-les dans la plume et le goudron ! Des armes existent pour cela :la BD style Charlie Hebdo, les marionnettes télévisées, les vrais-faux reportages et interviews, les séries burlesques. Roulons tous ces connards dans leur propre farine. N’omettons pas non plus de nous attaquer systématiquement aux gloires nationales : Clemenceau, Jeanne d’Arc, Poléon, Charlie Gaulle. Inventons-nous des identités de fantaisie : moujoulmans, christiano-brittons, pacapaniques subliminaux !

closer dit: à

Bloom, il ne s’agit pas d’irriguer la langue avec des néologismes bien venus qui comblent des lacunes de la langue française, il s’agit de remplacer des mots français parfaitement adaptés par des mots étrangers ou calqués sur l’étranger sans aucune valeur ajoutée, simplement parce que l’on travaille en anglais 50% ou 90% du temps et que l’on a la flemme de traduire.

Je ne vois rigoureusement rien de positif là-dedans.

Bloom dit: à

la problématique du rimbaldien Borer ( tiens Noguez connait aussi son Rimbaud par coeur!)n’ est pas nouvelle.

Problématik? Que nenni, antienne, ancienne antienne.

et choisir ? dit: à

alors chochotte ou pas ?

J.-C. Azerty dit: à

Inventons-nous des identités de fantaisie : moujoulmans, christiano-brittons, pacapaniques subliminaux ! (moué)

Constatons tout de même l’indigence imaginative d’une grande partie de l’humanité : près de trois millénaires à barboter dans l’insipide potage monothéiste judaïco-christianitico- moujoulman, sans être foutus d’inventer d’amusantes solutions alternatives et renouvelables. Je ne comprends pas que la théorie des jeux n’ait pas eu une action plus fécondante sur l’imagination des théologiens.

Mlle Sudomi Atae dit: à

Je ne vous félicité pas, bérénice. A cause de vous, tout le monde écrit gougeât au lieu de goujat.

Marc Provignement dit: à

A la tienne, antienne!

à part ça dit: à

fait beau chez vous en Ardèche ?

J.-C. Azerty dit: à

il s’agit de remplacer des mots français parfaitement adaptés par des mots étrangers ou calqués sur l’étranger sans aucune valeur ajoutée, simplement parce que l’on travaille en anglais 50% ou 90% du temps et que l’on a la flemme de traduire. (Closer)

Mais on s’en fout qu’ils soient parfaitement adaptés. Le problème est que la langue des ancêtres fait chier, parce que c’est toujours la même. Toujours la même rengaine. On a envie de changer, des fois. C’est alors que la paresse et la négligence deviennent d’authentiques vertus. Foutons en l’air la langue de papa ! Du français de Racine et de Gide faisons table rase ! Piétinons-le ! Réduisons-le à l’état de pidgin approximatif !

ordonnateur défaite dit: à

si vous ne voulez pas goujat, il y a mufle.
(mais attention, bérénice, pas muffle, hein, ce serait une faute, comme gougeât)

closer dit: à

Je précise, le seul problème c’est l’anglais. De plus en plus de gens travaillent en anglais (ou ce qu’ils croient être de l’anglais) et ne se donnent plus la peine de revenir à un français correct quand ils sortent du globish.

ordonnateur défaite dit: à

le féminin de mufle est moufle. Un mufle, une moufle.
mais goujat n’a pas de féminin. Je propose goujute.

Polémikoeur. dit: à

Bêtise, Ignorance et Paresse (BIP !),
inutile de partir en guerre
contre une langue étrangère,
l’appauvrissement du français
a surtout des causes endogènes !
Armoniaisement.

versubtil dit: à

Une autre piste de textes à lire avec Passion de la langue française par Gérard de Cortanze chez DDB 2010.

« Je le confesse : je suis un romantique, un esprit ardent et intransigeant. Je voudrais qu’on fasse pour la langue française des rêves d’absolu, et qu’on croie, comme Nizan, que si l’on n’a pas tout on n’a rien. Je suis du côté de Montherlant lorsqu’il écrit à son fils : « II faut être fou de hauteur ! » Et du côté de Cocteau qui sauve le feu lorsqu’une maison brûle. Toute ma vie je me suis fait une certaine idée de la langue française. Le sentiment l’inspire aussi bien que la raison. Au hasard et au cynisme qui semblent aujourd’hui nous gouverner, j’oppose ma conviction, profonde : notre langue, la langue française, celle de la fran­cophonie, telle qu’elle est, parmi les autres, telles qu’elles sont, sous peine de danger mortel, se doit de viser haut et de se tenir droite. […] C’est cela, la langue française : une terre de promesses et une espérance. »

( Encore un rimbaldien?)

Bloom dit: à

remplacer des mots français parfaitement adaptés par des mots étrangers ou calqués sur l’étranger sans aucune valeur ajoutée

Ok
remplacez weekend par weekend, football par football, coaching par coaching, si ça vous chante, little do I care / peu me chaut (de fonds), mais ne venez pas me parler « d’étalonnage concurrentiel » quand j’ai « benchmarking » à ma disposition.

J.-C. Azerty dit: à

l’on travaille en anglais 50% ou 90% du temps et que l’on a la flemme de traduire. (Closer)

Hic jacet lepus ! Que pèse le sabir d’une soixantaine de millions de pitits Français face à l’extraordinaire, admirable puissance de l’anglo-américain, authentique langue d’échange internationale ? Ce qu’il faut regretter, ce n’est pas que le français soit « envahi » par toutes sortes d’expressions anglo-saxonnes, c’est qu’il ne le soit pas bien davantage. C’est la que la « paresse » dénoncée par Closer devient une vertu des plus efficaces et des plus salutaires. Il faut en finir avec l’idiome de papa, de plus en plus inadapté aux exigences des échanges mondialisés. Finissons-en avec une identité nationale linguistique qui est un de nos handicaps les plus flagrants. Il faudrait, dans les écoles, interdire l’usage d français, et rendre obligatoire l’apprentissage de l’anglais, et , bien entendu, de l’arabe.

Phil dit: à

Ceux qui aiment la langue française prennent l’avion. Le reste, on s’en fiche un peu dear passou. Dans notre history on ze move, l’indigénat progressant autant que l’indigence, à chacun ses stratégies de conservation. Il est déconseillé de lire un pléiade en avion, la mauvaise pressurisation de la plupart des appareils fait gondoler les pages. une horreur qui donne envie de gifler les stewards (qui gondolent volontiers des fesses).

olivedenice dit: à

Pour benchmarking, on a aussi le délicat parangonnage

Polémikoeur. dit: à

Benchmarking : « étalonnage concurrentiel », vraiment ?
Exemple délicieux de gargarisme jargonnant !
Pari tenu que la plupart des « utilisateurs »
de ce vocabulaire ne le comprennent pas plus
en anglais qu’en français mais n’est-ce pas
justement « ça » qui en jette et l’essentiel,
en jeter sans souci du sens ni de la précision ?
Mixerieusement.

bérénice dit: à

la vie dans les bois bénéficie des services d’un bon gynécologue car avec tout ce qu’elle soumet s’invagine l’idée d’un nouveau monde exsangue de fautes, une sorte de goulag grammairien pour délinquants orthostatiques. attention attention ! à coups tordus rigidité du corps pensant. Ceci dit vous me faites de plus en plus penser à une murène, on ne peut pas tout avoir, assentiment et sentiments.

monte l'Atsue dit: à

goujat en porcanrollé : JC

bérénice dit: à

A-t-on le droit d’utiliser pour se soulager des mots comme quel, quelle, con, conne? trop français may be

closer dit: à

 » mais ne venez pas me parler « d’étalonnage concurrentiel » quand j’ai « benchmarking » à ma disposition. »

D’accord Bloom, mais moi je parle de cas innombrables aujourd’hui où la substitution de mots anglais à des mots français n’apporte rien et souvent même retranche (voir l’exemple donné dans le commentaire de super trader le 18/12 à 18h37).

Gare de Montélimar, j'écoute..... dit: à

Ce goujat n’aimait pas le nougat !

bérénice dit: à

Sous influence photographique, craquants ces deux petits à la passoire.

Globish Man..... dit: à

Bloom a raison : benchmarking est l’exemple parfait de la concision anglaise, bien utile pour le business !

La littérature, le français, après tout, ne sont que distractions pour vieillards nés au millénaire dernier !

Marc Provignement dit: à

D’ un français soudard, la langue explose.

Marc Provignement dit: à

D’un français sous dard, sa langue s’ expose.

Société Protectrice des Agnelets..... dit: à

Quand va t on retirer ces jeunes krons en illustration débile, le chef couvert d’égouttoirs crades ?

Quel exemple pour les scolaires …

Polémikoeur. dit: à

Très bonne photo-chapeau
de benchmarkmen prometteurs !
La génération suivante sera livrée
avec leurs outils professionnels intégrés
dans le gain d’espace cérébral encore libéré
d’ici là par la concision bien utile de la bizlangue.
Connectiquement.

versubtil dit: à

Hyper connectés et aussi sous cage les gamins..

 » […] Je suis parti en guerre contre ceux qui enferment le français dans une cage, et dans une cage trop étroite où il ne peut plus écarter les ailes; je voulais lui donner un témoi­gnage d’amitié. Cette amitié m’interdit la moindre tolérance pour les troubles morbides qui l’assaillent ou le menacent. La syntaxe n’est pas offensée par « je me rappelle de toi », elle l’est par « ce que j’ai peur c’est de t’oublier ». Cette offense affaiblit le corps de la langue et l’atteint dans sa vigueur donc dans son pouvoir. Je suis disposé à accepter les modifications qui accroissent l’autorité du discours, fût-ce aux dépens de la tradition, mais dès qu’elles l’appauvrissent, neuves ou traditionnelles, je les récuse en proposant pour seul critère l’entretien d’un outil qui est garant d’une efficacité.
Je ne vois pas pourquoi un hymne continuerait d’être masculin quand il est profane et féminin quand il est sacré. Au contraire, je souhaite défendre une distinction que l’on est en train d’oublier entre couple employé pour deux choses ou deux êtres réunis accidentellement qui est féminin, et couple désignant deux êtres liés par une même affection ou par un même travail, qui est masculin. Un couple d’amants dédaigne pour se regarder une couple de perdrix aux choux. Et voilà ! Je me sens bien à mon aise dans ce français solide et habile. Toutefois, l’existence de bacchanal auprès de baccha­nales, si elle ne me dérange pas, ne me retient guère. Je laisserais volontiers tomber en me donnant le plaisir d’alléger la langue. Il faut savoir jeter gaiement du lest. […]
Encore faut-il jeter le lest à bon escient. C’est à contre­cœur que j’ai renoncé à employer fruste au sens de poli. Si je m’étais obstiné, j’aurais communiqué au lecteur un sens contraire à celui que je prétendais lui faire entendre.
Pour abîmer, je suis tenté par une demi-mesure. Il est des cas où la signification originelle à’abîmer reste saisissable. Je peux écrire que Jéhovah abîma Sodome et que Sodome s’abîma dans les flammes. Mais, comme on le voit, j’ai besoin d’un contexte et l’événement auquel je fais allusion doit se situer dans un temps très lointain. Je n’oserais plus écrire que Lisbonne a été abîmée par un tremblement de terre, j’emploierais détruite. Toutefois, je ne me suis pas résolu à admettre que la rouille a abîmé le guidon de ma bicyclette.
Le langage est un tapis non pas volant mais roulant, et l’on aurait mauvaise grâce à l’accuser de se renier dès qu’il se modifie. Érodé par l’usage, gêner a éteint les feux de la géhenne pour se faire si modeste et si timide que, examinant pour la première fois un panneau qui annonçait que le stationnement était gênant, j’ai cru d’abord qu’il n’était pas interdit mais que l’on conseillait aux automobilistes de l’éviter, s’ils pouvaient. Il fallait en effet deviner que l’infrac­tion était non pas vénielle mais particulièrement grave. Cet exploit de la Ville de Paris restera sans lendemain.
En vain tenterait-on de rendre leur force ancienne à étonner ou à énerver.
Il me semble en revanche que la distinction entre denture et dentition, inclinaison et inclination doit être protégée parce qu’elle sert la précision du discours.
Le souci de cette précision ne me paraît pas du tout incompatible avec la sympathie que j’éprouve pour le mouvement perpétuel du langage. Certes, le XVIIe avait codifié, mais c’est le XVIIIe qui a souhaité immobiliser. »

Mais de qui est donc ce texte publié par Grasser en 1988?

versubtil dit: à

Grasset by Jove!

Bloom dit: à

parangonnage

Joli…malheureusement, je doute que ça prenne,le zygomatique risque de coincer.
La commission de terminologie des arts propose des équivalents inégaux dans leur euphonie & leur inventivité:
« mentor », pour « coach »(que devient my mentor? mon coach, oeuf corse)
« performeur/euse » pour « performer » (le ‘u’ je vous dis!)
« performance » pour « performance » (Gross fatigg)
« ripeur » pour « ripper » (un’u’& un seul ‘p’, svpcomme Jacques le ripeur de Châteauroux)
« vol à la rançon » pour « artnapping » (un bizness comme un autre)
« œuvre en devenir » pour « work in progress » (faiblard)
j’aimais ‘sonal’ pour ‘jingle’, c’est has been…un incontournable, un must

Olive dit: à

Je ne sais pas ce que veut dire « benchmarking ». Mais il est à noter que ce sont souvent des mots français qui nous reviennent sous une forme gauchie. Exemple : ménagement > management.

la vie dans les bois dit: à

Polé, c’était ô combien représentatif cet acronyme B.I.P.

L’enrichissement du vocabulaire ? L’utilisation pertinente du dictionnaire ? Mais à quoi ça sert, quand, comme la hairesser en chef, la bàve aux lèvres, ils en limitent l’usage à l’insulte, ici ?
Ils ont peut-être un dico à entrée unique: la haine, en 52 nuances.

Pour reprendre une formule de Bouddha:  » il y en a que le bonheur des autres ulcère »

La pression atmosphérique est tellement haute, Phil, que vous auriez tort de ne pas regarder par le hublot.
http://www.infoclimat.fr/apprendre-lexique-meteo.html

renato dit: à

Et dire que Darwin a séjourné sur Terre!

Olive dit: à

Idem dans les exemples de Bloom.
Coach est le mot français coche. Riper est un verbe français. Performance est un mot français, etc.

la vie dans les bois dit: à

hairesser, oui, ma foi, ça va aussi.

L'énigme du jour dit: à

… est due à renato, bien sûr : 12 h 28

Darwin dit: à

Et dire que renato a connu des humains !

L'énigme du jour dit: à

Le principe renato est toujours à l’œuvre : les associations d’idées automatique. Tu dis : la langue évolue. Il capte « évolution ». Et hop : Darwin.

J.-C. Azerty dit: à

Notre langue reçoit mais n’émet plus. Le phénomène date de la réforme de l’enseignement secondaire (1992), et partant, de l’abandon du grec et du latin parmi les langues obligatoires.

Edn 1992, il y avait belle lurette que le français contemporain avait cessé de se nourrir à ses racines gréco-latines. Qu’il reçoive d’autres sources (l’anglo-américain parmi d’autres), c’est le lot de toute langue vivante et la preuve qu’il reste une langue vivante. Quant à prétendre qu’il « n’émet plus », c’est pour moi une affirmation hasardeuse, qu’on ne pourrait accepter que sous bénéfice d’inventaire (et un inventaire très précis) : qu’en pensent les francophones qui vivent dans toutes les parties du monde ? Il est probable que le français contemporain ne bénéficie plus, de par le monde, du prestige qui était celui du français au début du XXe siècle. Divers facteurs peuvent l’expliquer. En tout cas, la position d’Alain Borer, frileusement conservatrice, ne risque pas d’avoir beaucoup d’influence. Et s’il n’en reste qu’un…

Marius..... dit: à

Olive dit: 19 décembre 2014 à 12 h 25 min
« Je ne sais pas ce que veut dire benchmarking. »

T’as jamais travaillé, eh, couillong ! T’es fonctionnaire ?….

Polémikoeur. dit: à

La musique des mots, les amis !
Les paroles sur la musique,
le sens, l’histoire, le récit !
La prononciation, l’accentuation :
un Nobel qui parle « d’ail-cebergs »
(à la dérive ?) et non « d’issbergs »
et des Nelson Monfort qui roucoulent…
Il y en a un qui n’est pas mal aussi
sur France Inter en milieu d’après-midi.
Il raconte une histoire depuis la rentrée
avec une voix qu’un Louis Jouvet aurait clouée
sur la porte de l’entrée des artistes.
Qu’importe, après tout ? Tolérance,
indulgence et laisser-aller,
jusqu’à l’usure du cadre !
Garegouillement.

versubtil dit: à

Notre langue reçoit mais n’émet plus.

Il en va de la même manière pour tous les signaux – reçu, ce matin même le bulletin de mon assurance automobile – ceux-là du code de la route par exemple.
Une langue est toujours particulière et soumise à la société en perpétuel mouvement.
(Cf. La langue française au défi de F. Taillandier opus cité par de Cortanze dans son génial bouquin page 154.)
La langue de Racine n’ émet plus ( c’ est ce que nous explique Taillandier, ce que Lanson au tout début du XXème siècle, nous présentait comme langue « classique ».)

Widergänger dit: à

Bloom y va un peu fort en parlant de fertilisation du français par l’anglais quand on a en tête la désarticulation de la syntaxe française sous la pression de l’anglais.
______________

Je maintiens que n’importe quel musulman peut s’autoproclamer imam alors qu’une telle chose est totalement impossible dans les autres religions. L’affreux Abdel est dans la dénégation du réel et le mensonge comme d’habitude.

la vie dans les bois dit: à

« alors qu’une telle chose est totalement impossible dans les autres religions »
c’est faux.

la vie dans les bois dit: à

Et les contre-exemples qui invalident ce postulat, ne manquent pas dans les religions monothéistes.

Widergänger dit: à

Les commentaires ne sont pas très intéressants dans la mesure où ils ne touchent que des points secondaires de la thèse de Borer.

Le point d’articulation de sa thèse, à mon sens, c’est d’articuler de manière logique et inéluctable la dégradation du français (après tout Cioran dit la même chose !)avec l’intégration européenne, vue comme la menace principale sur la bonne santé de la langue française.

C’est là où sa thèse est le plus contestable. Personne ne peut raisonnablement nier que la langue française se dégrade (comme prof de lettres, on atteste aussi du phénomène) mais l’idée que la construction européenne soit un facteur aggravant est une idée totalement idiote.

N’oublions jamais que la langue française a été la langue de toute l’Europe des Lumière, de Paris à Saint-Pétersbourg ! Lire à ce sujet le beau livre de Marc Fumaroli. La construction européenne est une nécessité urgente. Il s’agit d’être inventif, créatif et de trouver les moyens de défendre la langue française en Europe en lui redonnant du prestige grâce à la littérature française et à des mesures politiques incitatives pour la défendre.

La politique du repliement sur soi dans une France étriquée comme un village gaulois serait la pire des solutions.

Widergänger dit: à

Non ! C’est complètement faux ! Un rabbin fait des études sanctionnées par un titre, y compris les femmes rabbins ! idem pour un pasteur ! des études de théologie sanctionnées par un diplôme. De même un prêtre dans la religion catholique. Prétendre le contraire c’est nier la réalité et dire n’importe quoi !Et se moquer du monde !

Bloom dit: à

Un rabbin fait des études sanctionnées par un titre, y compris les femmes rabbins !
——
Gilles Bernheim, par exemple…rabbin fraudeur;

Widergänger dit: à

Bloom, ce que vous dites est très confus. La fraude en question ne porte absolument pas sur ses études en tant que rabbin ! Je ne sache pas que les rabbins passent une agrégation de religion juive… Bref, vous pensez de travers et écrivez n’importe quoi !

polder dit: à

Je me souviens avoir tiqué quand on s’est mis à appeler une maîtrise master, master’s et autres mastères. Mais bon, bien trop tard pour procéder à une mastère-ctomie.

Nihil obstat dit: à

WGG a raison, le rabbin est accusé de plagiat ( de J.F. Lyotard entre autre )quant à la rédaction d’ un de ses livres.

Mais lorsqu’il affirme que : « De même un prêtre dans la religion catholique. », il a tort.
Un prêtre n’ est pas forcément « diplômé » pour exercer son ministère. Cela dépend des ordres et des congrégations.

la vie dans les bois dit: à

Dans les religions monothéistes dites du Livre, l’une n’en reconnaît pas la lecture littérale.

la vie dans les bois dit: à

Alors du coup, je sais plus comment on doit comprendre :
« Dès lors qu’un auteur est assuré de la confiance de ses lecteurs, il doit savoir qu’il n’a pas besoin de produire de preuves. »

Mon dieu, mon dieu, quelle question m’a encore traversé la tête.

bérénice dit: à

« mentor », pour « coach »
tiens c’est bien de préciser, j’aurais mis modèle pour mentor et entraineur pour coach.

Bloomy est-il surpayé ? dit: à

Bloom dit: 19 décembre 2014 à 10 h 39 min

Nous rappellerons humblement que cet immense crétin est payé par nos impôts pour défendre la langue française.
Je me demande se que fait Fafa.

versubtil dit: à

A propos de prêtre qui n’ est plus compris par ses ouailles :

[…] Cette nouvelle situation historique du français constitue d’ailleurs, et même d’abord, une excellente occasion de se souvenir qu’il n’a jamais cessé d’être une langue autre, une langue particulière, une création délibérée et délimitée ; cela non plus ne le place pas à part. C’est le fait de toute langue.
Sitôt qu’une langue se connaît, elle se connaît comme autre. La notion de langue maternelle est une notion de faible intensité. Quand on parle de langue maternelle, on se réfère simplement au fait que le petit d’homme, de façon spontanée et progressive, reproduit le langage qu’il entend; on dit par convention que c’est celui de sa mère (ce qui inspirera aux féministes d’amères réflexions sur le partage des tâches domestiques). S’il est au contact de deux langues, l’enfant, on le sait, reproduit les deux, sans aucun problème, et ne se trompe pas dans le choix de l’une ou de l’autre. Mais il ne sait pas qu’il est bilingue. D’ailleurs, dans un premier temps, il ne sait même pas qu’il parle.
Sitôt qu’il en prend conscience, il entre dans la langue autre. Le philosophe Marcel Gauchet décrit très bien cette aventure secrète: « Nous sommes d’emblée pris dans le langage, dans l’élément de la signification. Nous ne les comprenons pas, nous ne les maîtrisons pas, mais nous savons que ce qui s’y donne nous concerne, qu’il s’y parle de nous. Nous sommes dedans, de telle sorte qu’apprendre à parler, à disposer de la signification, consiste à passer pour partie au-dehors, par un processus qui nous en procure la maîtrise, mais une maîtrise limitée. Nous restons pour une
part essentielle enveloppés au-dedans de ce langage dont nous avons l’usage par le dehors. » Au passage, Gauchet effectue un rapprochement intéressant avec le domaine erotique: « II n’y aurait pas de question de la séduction si l’enfant ne « devinait » pas le sens sexuel qui se dérobe à lui […]. Il « sait » qu’il lui faudra « passer de l’autre côté » pour vraiment savoir et comprendre. »
Cette nécessité d’une initiation sans fin (Marina Yaguello rappelle ce fait fascinant que personne ne sait tous les mots d’une langue, qu’on ne sait même pas combien une langue a de mots, qu’on ne sait pas où elle « finit ») fait donc de la langue dite maternelle la première langue étrangère.
Une langue est autre, toute langue est autre, elle n’existe qu’en se reconnaissant autre; elle ne se peut connaître à l’état naturel. L’histoire nous l’apprend. C’est lorsqu’à la fin du VIIIe siècle, dans l’Empire carolingien, on entreprend de restaurer l’enseignement du latin, d’en rétablir la correction grammaticale et lexicale, que l’on mesure soudain l’éloi-gnement survenu dans la langue parlée. Ce n’est sans doute pas qu’on croyait toujours parler la langue de l’Empire romain : c’est que durant longtemps, on ne s’était pas posé la question. Au concile de Tours, en ‘813, il est recommandé aux curés de prêcher dans la langue de leurs ouailles. Vers la même époque, les « gloses de Reichenau », qui sont au nombre de mille deux cents, proposent des équivalences de mots latins de la Vulgate (la version latine de la Bible, due à saint Jérôme) que le peuple ne comprend plus.
En 842, le Serment de Strasbourg, rédigé en latin, s’accom­pagne de sa transposition en deux langues, romane et germanique. Per dei amorem etper christiani populi et nostram communem salutem… dit le texte latin. Dans la langue de « France », cela donne : Pro deo amur et pro Christian poblo et nostro commun saluament… Fort symboliquement, le premier texte écrit reconnu comme étant « du français » se détache et vient à nous en tant que traduction.
En d’autres termes, ce qu’on peut appeler le français, en l’occurrence la langue romane, n’est perçu et perceptible que par son étrangèreté. C’est en fonction de cette même qualité que sera élaborée sa grammaire, comme le rappelle Wartburg : « Le français a vécu trois siècles en Angleterre à côté de l’anglais. Nulle part comme en Angleterre on ne devait donc sentir la nécessité d’apprendre à parler correc­tement cette autre langue nationale. La conséquence fut que l’étude de la grammaire française est née en Angleterre […]. Il faut attendre le XVIe siècle pour que les Français commencent à s’intéresser eux aussi à la grammaire de leur langue. »
On peut en partant de là décliner toute l’histoire du français comme celle d’un idiome qui ne va pas de soi. Le français royal, tel qu’il s’impose progressivement à cette époque, est une autre langue pour les provinces bretonnes ou méridionales; le français classique ou national demeure une autre langue pour ces millions de Français qui, jusqu’à la guerre de 1914-1918 et au-delà, le connaissent déjà fort bien, mais parlent le patois dans leur vie quotidienne. »

François Taillandier La langue française au défi in Passion de la langue française par G. de Cortanze DDB 2014 page 156 et suivantes.

Bloom dit: à

Coach est le mot français coche


Bien vu, le cocher accompagne le mouvement.
« performance » dans le domaine artistique = représentation, à distinguer de performance +/- impro.
« Rimbaldien », en anglais « Rimbaudesque », avec un ‘d’ muet: la dérivation française choisit le son plutôt que l’intégrité graphique du patronyme. Qu’en penserait l’auteur des Voyelles, trafiquant d’esclaves & d’armes, trainant sa gangrène dans les couloirs de la Conception?

Bloomy est-il surpayé ? dit: à

« mais ne venez pas me parler « d’étalonnage concurrentiel » quand j’ai « benchmarking » à ma disposition. »

Le petit Bloomy se mord encore la queue.
Pourquoi « étalonnage concurrentiel » ?
Un étalonnage n’est-il pas obligatoirement concurrentiel ?
Donc nous avons benchmarking contre étalonnage.
Perso j’aime bien étalonnage, rien que pour faire chiller tous représentants des « Big Five » qui sont on ne sait plus combien et surtout incapables d’appliquer leurs « conseils » chez eux.

Bloom dit: à

Je me demande se que fait Fafa.

se queue fait …illettré!

Bloom dit: à

Glossaire du marketing stratégique
Étalonnage concurrentiel (benchmarking) : Méthode d’évaluation des performances d’une entreprise. Il s’agit de comparer les performances de l’entreprise en question à celles de ses principaux concurrents.

Pas fortiche en marketing, « se queue »…pas étonnant que le commerce extérieur plonge, avec un neuneu pareil.

Olive dit: à

Au vu de la définition, pourquoi ne pas dire simplement « évaluation comparative » ? Ça me paraît plus parlant que « marquage de banc ».

Bloomy est-il surpayé ? dit: à

Bloom dit: 19 décembre 2014 à 13 h 57 min

Ah Bloomy je t’aime.
T’es aussi nul que Chaloux, un petit chiffon rouge et tu plonges.
Comment kidi Guareschi déjà ?

Bloomy est-il surpayé ? dit: à

Bloom dit: 19 décembre 2014 à 14 h 01 min

Mon Bloomy chéri, allez chercher sur Google une référence stupide et qui ne contredit en rien ce que j’avais écrit nous donne un réel étalonnage de ta valeur.
Quant au marketing, sans trop m’avancer, si tu veux quelques leçons, c’est quand tu veux.

Bloom dit: à

Yes, Olive, bien raisonné (ce que « se queue » sait pas faire, qui sait queue dauber).
J’ai trouvé « référenciation » au Journal officiel. La traduction qui obscurcit.

Olive dit: à

tweet :Le regard d’un expert sur le « First Folio » de Shakespeare récemment découvert à la bibliothèque de Saint-Omer. t.co/TESQcvzw4H

Passionnant.

Bloom dit: à

Quant au marketing, sans trop m’avancer, si tu veux quelques leçons, c’est quand tu veux.

On se connait? Butor. Goujat. Fâcheux. Fuckwit.

la vie dans les bois dit: à

C’est interessant cette réflexion sur l’histoire de la langue française et la citation de Wartburg (suisse ?) donnée à 13h50.

en latin on dit aussi: Cujus regio, ejus religio

Il y a aussi, cette Institution qui en fonda les bases, pour des motifs de toute façon heureusement bien étrangers, comme vous le lirez, au lacanisme teinté du mal-être psychanalytique, propres à une minorité hurlante:

« L’extension de l’usage du français (et, qui plus est, d’un français qui puisse être compris par tous) est proportionnelle, pour une large part, aux progrès de l’administration et de la justice royales dans le pays. Inversement, l’essor de la langue française et la généralisation de son emploi sont des facteurs déterminants dans la construction de la nation française. »

http://www.academie-francaise.fr/la-langue-francaise/le-francais-aujourdhui

Le marketing pour tous. dit: à

Bloom, aucun chef de produit digne de ce nom ne dira un « benchmarking » car le globisg avance sur son territoire de prédilection.
Dites « bench » et n’en parlons plus.

Hôpital, charité et autres misères dit: à

Bloom dit: 19 décembre 2014 à 14 h 21 min
ce que « se queue » sait pas faire

Bloom dit: à

Dites « bench » et n’en parlons plus.

Yes, comme on dit JV.

la vie dans les bois dit: à

Donc plus light, voir le site de l’Académie Française qui comporte une partie « histoire » de l’expansion du français dans le pays.

closer dit: à

« Etalonnage » tout seul serait évidemment très bien et pas plus lourd que benchmarking…Le problème est que les francophones sont dans une position de soumission culturelle complètement intériorisée…Ils ne cherchent même plus à trouver un mot français pour exprimer une nouvelle pratique ou un nouveau concept. L’anglais s’impose automatiquement, sans réflexion, sans résistance…

Je veux bien croire que la situation était la même dans l’autre sens au 18ième siècle, que les élites francophones de toute l’Europe utilisaient des mots français sans réfléchir dans leur langue locale…Il suffit de voir le nombre de mots « en français dans le texte » qui truffent les romans russes du 19ième siècle. La différence est que cette invasion française se limitait à d’étroites élites cultivées. Aujourd’hui, avec des moyens de diffusion massifs, l’envahissement de l’anglais est bien plus étendu et sans doute irréversible car il atteint toutes les activités et toutes les couches de la société.

Bloom dit: à

Je ne sache pas que les rabbins passent une agrégation de religion juive…

Vous êtes sûr? Une agrèg. en probité, en honnêteté alors? Non, même pas…? Le Rabbin Meir Kahane,un homme pieux parmi les pieux…parti si tôt, quel dommage…Yit’gadal v’yit’kadash sh’mei raba…

J.-C. Azerty dit: à

Coach est le mot français coche (Bloom)

Les exemples abondent de ces emprunts de l’anglais au français à partir de la conquête anglo-normande; en les récupérant à l’époque moderne sous leur forme anglicisée, le français ne ferait que reprendre son bien; certes, mais aucun locuteur francophone ou presque n’en a conscience. « Coach » est depuis bien longtemps un mot anglais à part entière.

Bloomy est-il surpayé ? dit: à

Bloom dit: 19 décembre 2014 à 14 h 25 min
On se connait?

Moi oui, je lis très souvent ici votre défense acharnée de la langue et de la culture françaises dans les territoires lointains.

la vie dans les bois dit: à

C’est une vieille histoire de justice et d’administration, bien terre à terre, qui rendit nécessaire l’expansion, de la langue française, dans tout le pays, qui était bilingue au moyen âge : le latin d’un côté et puis tous les autres, les Vernaculaires, peuple de bons vivants qui ne payaient pas leurs impôts, et sans foi ni loi ( je vous le fais très court, vu que mes la/ca/ca/ne/ries vont mettre du temps à vous parvenir)

la vie dans les bois dit: à

Je suis en train d’essayer de déjouer le robot, il est psy, ça ne m’avantage pas du tout.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…bon,…voyons plus loin,…encore,!…

…de la licence de lire et écrire une langue traduisible pour d’autres voisinages,!…c’est une chose,…

…mais, comme en algèbre,…sortit, un ensemble, d’un théorème,!…pour le fait qu’il perturbe le théorème,…quitte à l’ajouter entre parenthèse, à la fin de l’équation,…
…c’est l’analogie, de comprendre l’utilisation des  » algèbres et maths-moderne,!…

…alors, de licence en licence ou autorisation d’entreprendre en concurrence la gestion d’une entreprise,!…ou même l’état,!…
…qu’en est t’il, de la tyrannie de subir une autorité qui n’à plus l’aval, des clients, et que seul les actionnaires partagent cette autorité d’état, qui masque un partis-pris de criminels d’état à col-blanc,!…s’il en est,!…

…en somme aussi, comment accepter, l’autorité du respect d’un mandat présidentiel, si l’abus en est l’autorité forcer, par le respect du seul peuple aux institutions qui n’en sont plus,…que retourner sur eux-même le peuple,…abuser par ses institutions de liberté, qui n’en sont plus que des contraintes , contraires aux responsabilités délégués en confiances à leurs dirigeants d’entreprises ou chefs-d’état,!…ou en est l’escroquerie notionnel de tradition de faire parjures de promesses sous couvert d’étiquettes ou de lois,!…pour opprimer les peuples à leurs insu,!…

…élection législative, ou licence du droit d’abuser son pays,!…le forcer,…pour des intérêts de complicité à rester victime d’un capitalisme-obsolète persécuteur,!…Oui,!…

…la langue française,!…à cela, de particulier,!…d’être pour s’exprimer aussi,!…etc,!…
…Charlemagne,!…t’à gueule sur l’échiquier,!…on bat monnaie,!…à ton corps défendant,!…Ah,!Ah,!Ah,!…

…un rien, trop moue encore,!…pas assez incisif,!…essayez la potion-magique,!…etc,!…la licence pour abuser et forcer la victimisation des peuples,!…Go,!…

bonne fin de semaine en compagnie de vos programmes dit: à

(et encore laid pour laid, durer pour durer, etc usw and so on)

Bloom dit: à

Le problème est que les francophones sont dans une position de soumission culturelle complètement intériorisée…Ils ne cherchent même plus à trouver un mot français pour exprimer une nouvelle pratique ou un nouveau concept. L’anglais s’impose automatiquement, sans réflexion, sans résistance…

Comment font les Espagnols, Allemands, Italiens, Serbes, Turcs et Chinois? Serions-nous, nous francophones, les seuls à nous soumettre à l’envahisseur anglo-américain-irlando-australo- canado-néo-zed, en rééditant quotidiennement une poignée de mains de Montoire linguistique? Nous péchâmes peut-être par arrogance en clamant haut et fort que notre langue était la perfection incarnée? Plus rude serait la chute si tel était le cas.

J.-C. Azerty dit: à

…Le problème est que les francophones sont dans une position de soumission culturelle complètement intériorisée…Ils ne cherchent même plus à trouver un mot français pour exprimer une nouvelle pratique ou un nouveau concept. L’anglais s’impose automatiquement, sans réflexion, sans résistance…(Closer)

Soumission peut-être, mais soumission amoureuse, qui n’a rien à voir avec une quelconque poignée de mains de Montoire linguistique, comme dit Bloom. La francophonie accepte avec une gratitude fascinée les cadeaux de son amant américain. L’emprise d’une langue sur une autre est au fond une question d’énergie virile supérieure.

renato dit: à

@L’énigme du jour,

puisque la langue est un instrument…

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