de Pierre Assouline

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La République des livres
Borges sans héritier

Borges sans héritier

A Buenos Aires, après l’avoir longtemps surnommée la hija del Samouraï (ou « la fille du Samouraï »), ce qui avait un petit quelque chose d’affectueusement exotique, on ne l’appelait plus que la viudísima (« la veuvissime »), ce qui l’était beaucoup moins. Le fait est que María Kodama régnait sans partage sur l’héritage de Jorge-Luis Borges. Le grand écrivain argentin l’avait instituée sa légataire universelle. Après l’avoir rencontré à 16 ans puis avoir été son étudiante à l’université, elle avait vécu avec cet homme qui était son ainé de trente-huit années, donnant le bras au plus célèbre aveugle de la littérature contemporaine, lui faisant la lecture, écrivant sous sa dictée, l’accompagnant dans ses innombrables conférences à travers le monde, se faisant sa porte-parole, avant de se faire épouser via le consulat d’Argentine à Asuncion (Paraguay), alors que le couple vivait à Genève, en avril 1986 soit… deux mois avant la mort de Borges. Depuis, elle était la gardienne de son temple. Tous les universitaires et les écrivains qui eurent à le fréquenter pour leurs recherches n’en ont pas conservé le meilleur souvenir. Le fait est qu’elle s’imposait souvent dans les colloques sur l’oeuvre de son mari pour prononcer la conférence inaugurale dont l’insigne platitude contrastait avec la qualité des contributions qui y succédaient.

Elle vient de mourir à 86 ans d’un cancer sans laisser de testament à la stupéfaction des milieux littéraires et éditoriaux. D’autant plus gênant que le couple n’avait pas d’enfants. Dès le lendemain de l’annonce de sa disparition, cinq neveux et nièces de la défunte se sont présentés chez son avocat Fernando Soto afin de faire valoir leurs droits. Une telle précipitation pour récupérer des manuscrits de haute valeur, une bibliothèque d’écrivain, une correspondance sur toute une vie, des droits sur les traductions ainsi que sur les adaptations théâtrales, cinématographiques, musicales, ainsi que la maison abritant le siège de la Fondation Borges et des appartements à Buenos Aires, Paris et Genève, cet empressement donc ne devant manifestement rien à l’admiration pour Le Livre de sable ni même pour un tonton célébrissime qu’ils n’ont guère eu à connaitre, il a tempéré leurs ardeurs extra-poétiques.

Il savait sa cliente coupée de sa propre famille jusqu’à nier son existence. « J’ai mis mes affaires en ordre » avait-elle assuré à son avocat, lequel ne croit pas un instant qu’elle ait rédigé un testament sans passer lui ou par un notaire. María Kodama aurait souhaité répartir l’héritage littéraire entre deux universités, l’une japonaise, l’autre américaine (Harvard ou University of Texas, car l’écrivain y avait enseigné) mais cela reste invérifiable. Si aucun document testamentaire ne surgissait au cours de l’inventaire de ses biens, cela serait un ultime pied-de-nez à cette famille honnie. Et plus encore, ainsi que l’imagine le poète Santiago Llach, comme « une attitude punk signifiant que la veuvissime n’en avait jamais eu rien à f… de tout ça ».

Notoirement procédurière, María Kodama avait récemment attaqué l’écrivain Pablo Katchadjian en justice pour avoir « plagié » L’Aleph en le prolongeant de 5600 mots. Chaque fois qu’un ami de son mari publiait un livre de souvenirs ou d’entretiens en hommage à son génie, elle le dénonçait violemment (Adolfo Bioy Casarès) ou le trainait en justice (Ernesto Sabato). Le moindre hommage était mal vu dès lors qu’il échappait à son contrôle absolu. Au fond, c’était un honneur de faire partie de la légion des proscrits. J’avoue que j’en fus en 2006 pour avoir osé enquêter sur une étrangeté. Ayant constaté que la Pléiade Borges, unanimement saluée pour sa qualité, était introuvable en librairie depuis sept ans, j’avais conclu à l’issue d’une enquête que Maria Kodama s’opposait à sa réédition alors qu’il s’agit de la seule édition au monde de l’œuvre complète. Portée devant les tribunaux, l’affaire révéla qu’elle préparait sa propre édition en espagnol sous l’égide de sa fondation. Le procès eut la vertu, après négociation avec Gallimard, de débloquer la diffusion de cette fameuse Pléiade. Et depuis, il n’y a pas eu d’autre édition de l’œuvre complète de Borges…

Le 27 avril s’est ouverte la foire internationale du livre de Buenos Aires. Son directeur Alejandro Vaccaro, un fervent borgésien, aurait eu à coeur de commémorer le centenaire de Ferveur de Buenos Aires, son premier livre publié. Mais comme Maria Kodama l’avait, lui aussi, poursuivi en justice au motif qu’il aurait profité de l’image de son mari, jusqu’à la dernière seconde, rien n’était moins sûr. Un administrateur provisoire va certainement être désigné pour gérer l’héritage. Si nul n’est légitime, dans dix ans la Ville de Buenos Aires en bénéficiera. Selon la loi argentine, l’œuvre de Borges ne tombera pas dans le domaine public avant 2056.

Post scriptum du 28 juin : La justice argentine attribue l’héritage littéraire aux neveux de Maria Kodama (source A.P.)

(Photos Paola Agosti, 1980 et D.R.)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

1 237 Réponses pour Borges sans héritier

Samuel dit: à

Pourquoi mourir rime avec rire mais n’y est jamais synonyme ?

rose dit: à

Proust, Le Temps retrouvé

Samuel dit: à
Pourquoi rien ne nous console quand on pense à la mort ?

Rien.

Bloom dit: à

Borges s’est rêvé anglais toute sa vie. Grand connaisseur de la littérature anglophone (Whitman, notamment). Ses réflexions lexico-cabbalistiques sur l’Adam Kadmon ne peuvent que parler à tous les fils d’Abraham.
Indémodable car étranger à toute mode.

MC dit: à

Oui, Bloom, il a laissé de belles choses sur Whitman, et , de manière plus générale, un sens de l’ironie très British dans ses Contes . Bien à vous MC

renato dit: à

19.5 — 7.19

Bloom dit: à

En route pour la « petite finale » de ce soir, en train à travers la verte Erin.
Après 15 jours de soleil interrompu et des températures estivales, il semblerait que la pluie s’invite pour donner un léger avantage au glaswégiens.
Dans le nord, le dépouillement des bulletins des élections municipales dont le résultat pourrait débloquer la situation politique, avec un transfert de voix en faveur des unionistes modérés au dépens du parti loyaliste le plus radical qui refuse de partager le pouvoir avec le Sinn Fein depuis qu’il est arrivé second pour la première fois de l’histoire.
Nous parlions hier soir de la gaffe monumentale de Biden dans un pub de Dundalk, d’où est originaire une partie de sa famille. Parlant de Rob Kearney, un de ses lointains cousins ex-joueur de l’équipe du Trèfle qui avait battu la Nouvelle-Zélande lors d’un match à Chicago, Sleepy Joe a déclaré: “He’s a hell of a rugby player, and he beat the hell out of the Black and Tans », confondant les All Blacks avec les Black and Tans, une milice britannique recrutée pour suppléer l’armée régulière et combattre l’IRA lors de la guerre d’indépendance en 1919-20 et dont les exactions à l’encontre de la population de l’île d’Emeraude furent nombreuses et hantent encore l’imaginaire irlandais. L’équivalent d’un mélange de milice et de division Das Reich…
Dormez tranquilles, terriens, vous êtes bien protégés….
Allez le RCT!

Dino dit: à

@Pablo 75

1) Gombrowicz n’a aucune incidence ni dans la vie de Borges ni dans son oeuvre. Borges a une incidence dans celle de Gombrowicz (« Maten a Borges »).
2) La biographie de 2023 est une réédition augmentée de celle de 2006 et elle est bien meilleure à toutes celles publiées jusqu’à mainrtenant.

3) Publiée par le Grupo editorial Planeta auquel appartient Emecé. Le copyrigth en témoigne

closer dit: à

Comme beaucoup d’argentins, « des italiens qui parlent espagnol et se prennent pour des anglais »…peut-être un peu moins depuis la guerre des Malouines!

rose dit: à

La nouvelle gare de Retiro (gare au vol à la tire, la méthode est très au point).

rose dit: à

peinturluré. Pck que quartier de marins et ils finissaient les pots de peinture après avoir repeint leurs navires sur leurs maison. Le résultat est flamboyant.

rose dit: à

La Bocca très proche à pied du Rio de la Plata, fleuve qui sépare l’Argentine de l’Uruguay on peut aller en bateau de Buenos Aires à Montevideo.
https://images.app.goo.gl/xtHHeLgPsUiejdyB7

C’est de là que Onassis a bâti sa fortune en faisant un trafic de cigarettes avec sa barque en traversant le Rio de la Plata.

rose dit: à

Quartier de la Recoleta

rose dit: à

Villa Clara en Argentine où est né Joseph Kessel.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Villa_Clara_(Argentine)

Il reste une petite communauté juive. Le rabbin est boucher. Une m’a fait visiter la synagogue toute simple et la gare transformé en musée de l’immigration là-bas seconde moitié du XIXème. Ils ont seulement un livre de Joseph Kessel.
Seconde fois, je leur apporterai tous mes doubles.
La ligne de chemin de fer ne fonctionne plus mais est encore présente. La maison natale de Joseph Kessel n’existe plus non plus.

rose dit: à

L’ancienne gare transformée en musée « d’histoire » de la ville.

Entre Rios signifie entre les fleuves.

rose dit: à

Cette province Entre rios est située entre deux fleuves, dont un marque la frontière avec l’Uruguay.
« Entre Rios est une province du nord-est de la Mésopotamie argentine située entre les fleuves Paraná et Uruguay ».

Jazzi dit: à

« La lutte continue. »

Faudrait lui attribuer le prochain prix Nobel de littérature, Bloom !
Nous le méritons bien…

rose dit: à

Je n’ai pas lu Borgès.
Un grand kakémono avec son portrait et son nom signifiait un travail ou une expo.sur lui.
Pas trouvé le bâtiment. En tournant autour on aurait pu trouver une porte signifiant l’entrée, mais je suis allée plutôt vers le fleuve.
Dans Magellan, ce livre extraordinaire de Stefan Zweig, il explique que la première exploration faite par une des caravelles de Magellan s’est faite a l’intérieur du Rio de la Plata.

Comment faisaient-ils ?
Les bateaux jetaient l’ancre dans l’estuaire (si on peut dire).
Deux partaient en explorant en s’enfonçant dans le fleuve.
Quand le rétrécissement devenait si évident que ce ne serait pas là, alors ils faisaient demi-,tour, les deux navires explorateurs et rejoignaient l’armada.
Puis, ils continuaient leur route vers El Sur.
Et à chaque estuaire de grand fleuve, ils recommençaient l’exploration.
À Puerto Santa Cruz, ils ont perdu le premier navire.

Puis ils sont arrivés au détroit de Magellan et ils ont traversé.
♥️😌👍🐚🍓❤️🌈☀️🌻💪🌊🐋🌙🥚🌝
Magellan, une lumière 💡

J J-J dit: à

cf. un message post daté d’un éditeur sur l’ancien billet dédié à sollers philippe.
https://450.fm/author/christian-roblin/
Un autre Philippe, flic-poète, a récemment écrit ceci, mais qui s’en soucie ? :
…. « je palpe aussi la peau pâle, la peau de blanche écorce et d’opale : un dictame que l’épiderme épilé du bouleau comme caresse aux cuisses d’une femme » (in, TOUT EST TROP VASTE POUR LES MOTS, Siloé, 2023)
Bonne journée irlandaise et à Sorj.

D. dit: à

Moi je n’ai pas besoin de miracles pour croire. La Sainte Parole de Dieu me suffit ainsi que sa présence en moi. Mais oui Dieu fait des miracles, c’est sûr. Dieu nous exauce, c’est sûr. Cette sécheresse appelle à considérer en nous le manque de foi, la sécheresse de nos coeurs, parfois le remplacement d’une religion d’amour et de relation par une religion de soumission ou polythéiste, ou encore par de simples philosophie sensées amener à l’apaisement et qui au fond ne tourne l’individu que vers lui-même et son anéantissement.

D. dit: à

Evangile de Jésus-Christ selon Saint Luc, Chapitre 11

1Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. »
2Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne.
3Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour.
4Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous laisse pas entrer en tentation. »
5Jésus leur dit encore : « Imaginez que l’un de vous ait un ami et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander : “Mon ami, prête-moi trois pains,
6car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir.”
7Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : “Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose.”
8Eh bien ! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut.
9Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.
10En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira.
11Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ?
12ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ?
13Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! » (…)

D. dit: à

L’une des choses les plus graves et qui conduira un très grand nombre de personnes en Enfer le jour de Jugement, est de n’avoir pas transmis ou fait transmettre la religion chrétienne àvses propres enfants pour ceux qui l’avaient eux-mêmes reçue après presque deux millénaire.

D. dit: à

L’Ukraine. L’Ukraine. L’Ukraine.

Il y a eu 3 morts en Ukraine hier de faits de guerre. Rectifiez-moi si je me trompe. C’est possible.

Combien en Grèce depuis plus de dix ans à cause de la pauvreté, de la mortalité infantile, des soins insuffisants ? Qui a organisé la pauvreté en Grèce ? Et pourquoi ?
Si ce sont des Fake news, rectifiez. Allez-y.

D. dit: à

Dans les années 90 j’ai collaboré avec le Raid pour assurer la sécurité de Rushdie lors de ses passages par la France. L’atmosphère était pesante.

FL dit: à

> Pourquoi la mort heureuse est si rare ?

Ca dépend des civilisations. A Madagascar on danse avec les morts.

Au Mexique les fêtes liées à la mort sont joyeuses.

FL dit: à

« — Ah ! quelle chaleur ! Dieu, que ce noir tient chaud ! Tu ne crois pas que maintenant je puis remettre ma robe de satinette bleue ?

— Mais…

— Quoi ? c’est à cause de mon deuil ? J’ai horreur de ce noir ! D’abord c’est triste. Pourquoi veux-tu que j’offre à ceux que je rencontre un spectacle triste et déplaisant ? Quel rapport y a-t- il entre ce cachemire et ce crêpe et mes propres sentiments ? Que je te voie jamais porter mon deuil ! Tu sais très bien que je n’aime pour toi que le rose, et certains bleus…

Elle se leva brusquement, fit quelques pas vers une chambre vide et s’arrêta :

— Ah !… c’est vrai…

Elle revint s’asseoir, avouant, d’un geste humble et simple, qu’elle venait, pour la première fois de la journée, d’oublier qu’il était mort.

— Veux-tu que je te donne à boire, maman ? Tu ne voudrais pas te coucher ?

— Eh non ! Pourquoi ? Je ne suis pas malade !

Elle se rassit, et commença d’apprendre la patience, en regardant sur le parquet, de la porte du salon à la porte de la chambre vide, un chemin poudreux marqué par de gros souliers pesants.

Un petit chat entra, circonspect et naïf, un ordinaire et irrésistible chaton de quatre à cinq mois. Il se jouait à lui- même une comédie majestueuse, mesurait son pas et portait la queue en cierge, à l’imitation des seigneurs matous. Mais un saut périlleux en avant, que rien n’annonçait, le jeta séant par- dessus tête à nos pieds, où il prit peur de sa propre extravagance, se roula en turban, se mit debout sur ses pattes de derrière, dansa de biais, enfla le dos, se changea en toupie…

— Regarde-le, regarde-le, Minet-Chéri ! Mon Dieu, qu’il est drôle !

Et elle riait, ma mère en deuil, elle riait de son rire aigu de jeune fille, et frappait dans ses mains devant le petit chat… »

Colette – La Maison de Claudine

MC dit: à

Vous ou Tu,( suite )«  le Général Dumouriez le toucan entouré de toute la tourbe Jacobine, ayant créé un corps de scélérats, sous le nom de Sans-Culottes, qui vinrent haranguer le Général en le tutoyant, ce qu’il trouva mauvais, ainsi que la dénomination de citoyen tout court. Il leur dit assez durement qu’etant la plupart militaires français, ils ne devaient pas se permettre le tutoiement ( sic), qui exprimait une égalité qui ne pouvait pas exister sous les armes, qu’ils devaient l’ appeler General, ou Citoyen Général, mais non pas simplement Citoyen, qui était une expression trop vague…. ». Dumouriez, Memoires, 1794

MC dit: à

Dumouriez, Tome I , chapitre III, Ed de 1794, p 34-35 pour les amateurs de précisions.

FL dit: à

Les costumiers et les décorateurs italiens des années 60 et 70 ont beaucoup travaillé je trouve.

FL dit: à

Je trouve que personne n’a mis le passé autant en valeur que Visconti, Pasolini et Fellini.

C’est tellement plus émouvant que les petites reconstitutions « réalistes » auxquels on a le droit d’ordinaire.

FL dit: à

* auxquelles

FL dit: à

Certains Indiens se mettent des ficelles autour du corps. Avec un sens magique je pense.

Clopine dit: à

A l’époque, j »occupais une modeste place à la Direction du Personnel de la Ville de Rouen. Les « ressources humaines » n’existaient pas encore, ce qui situe mon récit dans le temps (mon dieu, déjà ?). Elles allaient bientôt s’installer, notez, à peu près en même temps que les ordinateurs : mais en ce temps-là, les fonctionnaires étaient encore rangés en quatre catégories, la première concevant les pièces administratives, la seconde les rédigeant, la troisième les dactylographiant et la quatrième allant les porter à la poste. Cependant, les choses bougeaient, et la Ville de Rouen avait fait montre d’une audace peu commune : son service du Personnel avait été confié… à une femme, Madame Jocelyne Rouillard, qui régnait ainsi sur les destinées de plus de 1500 employés (combien sont-ils, maintenant ?).

Si je cite le nom réel de cette personne, c’est pour lui rendre hommage. Il est de bon ton, et de bonne guerre, de décrier les chefs, et une Directrice du Personnel passe forcément pour quelqu’un de redoutable. Or, Madame Rouillard l’était, redoutable, mais dans la compétence et la droiture. C’est elle qui m’a appris le métier, et je ne l’ai jamais prise en défaut de déontologie. Elle m’a durablement impressionnée, tant par sa force de travail que par la façon dont elle concevait sa tâche. Physiquement, elle ressemblait un peu à Christine Ockrent – une mince silhouette, un menton en galoche, et la répartition requise entre le fer et le velours. Moralement, je ne lui connaissais pas de faiblesse. Tous ses employés avaient un peu peur d’elle – c’est la loi du genre, mais du coup, le respect lui était tout acquis.

Or, c’était à cette personne que je m’apprêtais à mentir… Celui qui allait devenir mon compagnon – et le père de mon enfant, Clopin en un mot, me l’avait demandé. Nous en étions en effet arrivés au stade où nous ne pouvions plus guère nous quitter. Clopin venait me voir à Rouen, nous passions des nuits entières ensemble, mais cela ne nous suffisait plus. Sans le dire, nous aspirions tous les deux à vérifier que nous nous plaisions aussi en position verticale, n’est-ce pas, l’horizontale nous étant d’ores et déjà acquise… Il faisait si beau ce matin-là, Clopin n’était pas rentré chez lui, et m’avait suggéré : « Demande ta journée, et viens me retrouver. Je t’attends au coin de l’église Saint Ouen… »

Cela semblait tout simple, cela ne l’était pas. J’étais fort jeune et timide, et je tremblais de déplaire à une Directrice qui m’avait toujours marqué de la bienveillance. Et puis, instinctivement, je fuis le mensonge… J’ai dû rougir beaucoup, en invoquant une migraine imaginaire pour justifier ma demande. Et je me souviens du regard aigu de Madame Rouillard, qui laissa passer quelques secondes avant de m’accorder le congé demandé, d’une voix non pas étonnée ou sévère, mais bien un peu déçue. Et c’était ce que je redoutais le plus : la décevoir ! Bah, tant pis : la liberté était à ce prix, et je crois bien qu’il n’y a jamais eu de pieds plus légers que les miens dans l’escalier monumental de l’Hôtel de Ville, que j’ai dévalé pour aller me jeter dans les bras de Clopin. Le bureau de Madame Rouillard dominait la place : je ne sais si elle a pu constater que ma migraine avait les yeux bleus…

et alii dit: à

À l’automne 1965, Jorge Luis Borges(1899-1986) donne plusieurs conférences sur le tango, à Buenos Aires. Le texte de ses quatre interventions vient d’être publié pour la première fois, en Espagne, chez Lumen, sous le sobre titre de El Tango. Des inédits qui n’ont failli jamais voir le jour: le manuscrit original a été perdu, mais un enregistrement audio avait été réalisé sur le vif, à l’aide d’un magnétophone. Après bien des péripéties, la veuve de Borges, Maria Kodama, a certifié l’authenticité de la bande il y a trois ans, alors qu’elle présentait cet inédit à la Casa del Lector, à Madrid. Une publication qui intervient à l’occasion des trente ans de la disparition de l’écrivain argentin.
Sur la bande, l’écrivain chante
Passionné par ce genre musical qu’il estime être né précisément en 1880, l’auteur de L’Aleph lui avait notamment consacré un essai, autour de la figure du poète Evaristo Carriego, en 1930. Il avait même écrit des paroles pour des tangos et des milongas. Selon le quotidien espagnol El País , sur la bande on peut entendre l’écrivain chanter quelques extraits, afin d’appuyer la vocation pédagogique de ces quatre conférences. Il y explique notamment que le tango aurait connu son apogée entre 1910 et 1914, puisqu’on le dansait à Paris… Ensuite, il émet de fortes critiques sur la dérive du tango, transformé en «mélodrame pleurnichard», languissant et triste.

Janssen J-J dit: à

True news…,
– la sécheresse de mon coeur expliquera l’assèchement des sources.
– le serial killer faux gaucher leur a mis un oeuf fécondé dans la main, avant de les buter tour à tour
– j’ai collaboré avec le Raid pour assurer la sécurité de Rushdie lors de ses passages par la France, et celle d’Helmut Berger, aussi.
– Volodymir Zelinski restera la plus grand héros politique de l’histoire du 21e siècle. Il aura vaincu la chienlit poutiniste à lui tout seul.
– Le Buen Retiro madrilène, je l’ai fréquenté avec le poète J.J.J. et Platero.

J J-J dit: à

@ je ne l’ai jamais prise en défaut de déontologie (?) -> Trop belle histoire pour être totalement vraie.

Jean Langoncet dit: à

Blind Lemon Jefferson, Cat man blues

Jazzi dit: à

A propos d’héritages sans héritiers.

Hier, il m’a été donné de vivre une expérience assez étrange, post proustienne, voire passablement effrayante.
J’avais demandé à Hector de pouvoir l’accompagner à un apéritif dînatoire, chez l’une de ses connaissances où il était convié, dans un hôtel particulier du VIIIe arrondissement.
Là, quelques amis devaient se retrouver pour évoquer la mémoire de D., mort récemment : un garçon que je connaissais aussi mais ne fréquentais pas, contrairement à eux.
Moi, c’était surtout l’occasion de pénétrer dans le bâtiment aristocratique dont le jardin donne sur une belle place proche des Champs-Elysées, qui m’intéressait avant tout.
L’hôte qui nous a accueilli, surnommé Ugolin, est le rejeton dégénéré d’une vieille famille aristocratique bretonne, devenu le factotum d’un riche industriel, propriétaire actuel de l’hôtel particulier.
Un vieux bourgeois enrichi, veuf de 95 ans, dont le patronyme est celui d’un produit de consommation courante dont il est l’inventeur.
A l’heure convenue, Ugolin, qui nous attendait dans la rue, nous a ouvert l’imposante porte cochère, nous a fait traverser une superbe cour et conduit directement dans son appartement privé, situé au deuxième étage, dans une aile adjacente au bâtiment principal, réservé au personnel de service : le cuisinier et le majordome demeurant, eux, au premier étage.
Un logement cossu, rempli de meubles du XVIIIe siècle, de plusieurs bibliothèques plein de livres reliés en cuir et de murs tapissé de portraits de famille de bonne facture.
Imaginez un baron de Charlus réduit à la condition subalterne d’un Jupien !
Tel m’a paru cet Ugolin dans son antre.
Tandis que l’hôtel particulier voisin est désormais occupé par le bourgeois enrichi : conséquence directe de l’inversion de classes dont a principalement accouché la Révolution française et que les pauvres restent toujours aussi pauvres…
Nous étions cinq hommes au total, avec moi qui n’était pas prévu mais fut néanmoins bien accepté.
En guise d’hommage au défunt, la discussion, conduite par Ugolin, a porté essentiellement sur l’héritage de leur ami commun, qui leur est passée sous le nez à chacun, D. ayant légué tous ses biens à un récent jeune ami de rencontre, qui n’avait pas été convié à cette soirée.
Après quoi, Ugolin, qui avait déjà hérité de l’appartement parisien de ses parents, nous a annoncé qu’il venait d’hériter également d’une vieille tante : plusieurs appartements à Lyon, et des terrains constructibles face à la mer dans le sud Finistère.
Se plaignant d’avoir dû s’acquitter au préalable d’un chèque de plus de 500 000 euros de droits de succession.
Il avait également d’autres héritages en vue.
Quant à l’apéritif dînatoire, celui-ci se composait de bons vins, fort heureusement apporté par les invités, d’un maigre plateau de fromage (un camembert et des portions de Boursin), de pain et de gressins, de deux pommes taillées en rondelles et d’une minuscule coupe de fraise.
Nous eûmes droit ensuite à un insipide café et aucun digestifs.
Plus tard, à la nuit tombante, dans la rue, alors que nous regagnions la proche station de métro des Champs-Elysées, j’ai dit à Patrick, un grand gaillard débonnaire, le seul des amis de D. qui avait pris la défense de son jeune héritier, et nous avait avoué qu’il avait hâte de rentrer chez lui pour… manger : « C’est incroyable ces mecs, plus ils sont friqués plus ils sont radins ! », ajoutant à l’intention d’Hector, qui me reproche d’être asocial, contrairement à lui : « Et bien si c’est ça tes amis, tu peux te les garder !»

rose dit: à

Moi, je suis toujours, immanquablement, passée par la position verticale, avant d’envisager éventuellement l’horizontale.

rose dit: à

Moi, je suis aussi débonnaire.
Va falloir que je change cela.

Clopine dit: à

JJ-J, je vais vous raconter une anecdote, une de plus… Quand la loi sur le congé parental fut passée, elle donnait au père la possibilité de le demander. Cela voulait dire qu’une femme allait reprendre le boulot directos, et que c’était l’homme qui demandait le droit de rester à la maison s’occuper du bébé. C’était évidemment une petite révolution…

Dans le bureau de la Direction du Personnel, le jour où arriva la lettre du premier homme? « Y », à vouloir faire acte de ce droit, ce ne fut qu’un tollé parmi mes collègues féminines (99 % des employés). Ah ben, ce que c’était ridicule ! Comme si un homme, fusse-t-il le père, pouvait s’occuper d’un bébé ! Et qu’est-ce que cela voulait dire ! (z’étaient pas fut-fut, mes collègues, je vous l’accorde…)

Bref, on allait bien rire : et toutes d’attendre la réaction de Madame Rouillard, et sa réponse à la demande, positive bien sûr, (la loi était passée), mais où elle allait arriver à faire percevoir tout le mal qu’elle penser de la mesure…

Toutes en ricanaient d’avance, sauf moi, et je me sentais si mal…

Or, ce matin-là, aussitôt qu’elle fut arrivée au bureau et mise au courant de la demande de congé paternité, elle s’est exclamée : « eh bien, cela fait x mois que la loi est passée, eh j’attendais tellement ce moment ! Vive Monsieur Y, vive sa demande ! Enfin !!! »

je l’aurais embrassée… Si j’avais osé, bien sûr…

Euh, comment dire…

et alii dit: à

avec moi qui n’était pas prévu mais fut néanmoins bien accepté.
qui n’étais pas mais fus!
ça, jazzi n’a pas du hériter d’une grammaire
et aucun digestif pour la consolation

Clopine dit: à

Bon d’accord, ce n’était que l’opinion d’une Directrice de Personne, et que la vie de petites gens, avec de petits besoins, de petites revendications, de petites demandes, rien de révolutionnaire. Mais dans l’océan de médiocrité qui nous submergeaient tous (des élus socialistes réclamant qu’on considère une mairie « comme une entreprise », mettant en avant un concept d’ « entreprise-mairie » dont on se demande encore, des années plus tard, ce que cela voulait bien pouvoir dire), c’était pour moi, au moins pour moi, cette reconnaissance de Madame Rouillard pour Monsieur Y, comprenez-vous ? Plus qu’un geste, un acte…

et alii dit: à

il n’est pas rare que des hommes se pensent les héritiers « naturels e lieu et place de la femme qu’ils courtisent et même épousent;et viennent après le divorce ,lorsque meurt le riche ex- beau-père,réclamer leur part d’héritage; j’ai connu autour de moi ces cas comiques! surtout lors que la femme a eu un enfant d’un autre mariage où c’est l’enfant qui a hérité!

et alii dit: à

en lieu et place

Jean Langoncet dit: à

À l’exception de Blind Boy Fuller un peu plus jeune (1907), tous aveugles et de la génération de Borges (1893, 1896, 1898 et 1899) qui photographié en costume dans cette vieille bergère en velours râpée ressemble à un bluesman du temps des grandes heures

Jazzi dit: à

Ne soyez pas bêtement méchante, et alii, et apprenez à écrire clairement, de manière à être comprise…

et alii dit: à

De l’héritage, selon Emmanuel Todd
Dans ce qui suit, le site Résistance reprend les travaux d’Emmanuel Todd sur l’héritage. Passionnant.

Todd définit essentiellement deux paramètres pour comprendre la façon dont les familles fonctionnent. D’abord, l’autorité, ou la non-autorité des parents sur leurs enfants mariés. En effet, tous les parents ont autorité sur leurs enfants, mais, quand ils deviennent adultes et se marient, doivent-ils quitter le domicile familial pour fonder leur propre famille de façon autonome, ou restent-ils au domicile des parents avec leurs épouses, restant ainsi sous l’autorité du père ? Todd mesure cette question par la proportion de ménage à trois générations : dans les pays ou les régions où elle est significative, il conclut à l’existence de familles « autoritaires ». Si les enfants doivent quitter le domicile des parents dès leur mariage, la famille est « non-autoritaire ». Deuxième paramètre, les parents regardent-ils leurs enfants comme égaux ou non ? Curieuse question me diras-tu, mais Todd observe la façon dont est transmis l’héritage familial, idéalement la ferme. À la mort des parents, soit les biens sont partagés à égalité entre les enfants, et la famille est égalitaire (c’est ce que dit, par exemple, la loi française), soit les biens sont attribués uniquement, ou principalement, à l’un des enfants, généralement l’ainé, les autres enfants n’ayant rien… ou peu. La répartition se fait alors par testament (c’est le système anglo-saxon), et la famille est inégalitaire.
http://bernard-gensane.over-blog.com/2016/08/de-l-heritage-selon-emmanuel-todd.html

Jazzi dit: à

Beau portrait de Madame Rouillard, une femme intelligente et responsable, Clopine !

et alii dit: à

Admettons la typologie, mais concrètement, ça sert à quoi ?

Eh bien, les enfants qui baignent dans une culture familiale, jamais explicite, mais très prégnante, se projettent dans le monde en fonction de ces critères. Ainsi, les populations issues de familles égalitaires concevront un monde « universaliste », où chaque individu, au- delà de ses différences d’aspect physique ou culturel, est l’égal de tous les autres. Mais les populations issues de familles inégalitaires vivront un monde « différencialiste », où les individus, malgré leurs similitudes, seront vus comme différents. Par exemple, la France, qui est globalement universaliste, ne fait pas obstacle à l’union matrimoniale entre ses enfants et les enfants de populations accueillies sur son sol, même si l’assimilation n’est pas totalement achevée. Nous sommes les champions du monde du « mariage mixte » ! Par contre, les Étasuniens, vivement différentialistes, continuent à ne pas accepter d’union matrimoniale avec leur population noire, qui est pourtant totalement étasunienne. Ils continuent à en faire une catégorie à part, en les appelant « Afro-américains », alors même qu’ils n’ont aucun lien ni culturels, ni familiaux avec l’Afrique.

Les chiffres sont parlants : selon l’INED, en France, entre le quart et le tiers des populations issues de l’immigration sont en « union matrimoniale mixte », alors qu’aux États-Unis, moins de trois pour cent de la population noire sont en union matrimoniale avec un blanc. Pour plus de détails sur ce sujet, tu peux lire : Le destin des immigrés, d’Emmanuel Todd.

Jean Langoncet dit: à

Tiens, ça funk chez Polo avec Rose Royce

Patrice Charoulet dit: à

Masques, cagoules, etc.

Que font presque tous les braqueurs ? Ils se masquent. Pourquoi ? Pour que personne ne les reconnaisse et pour ne pas avoir affaire à la justice.
Que font la plupart des gens des Black blocs ? Ils se masquent. Pour que personne ne les reconnaisse et pour ne pas avoir affaire à la justice.
Qu’ont fait la plupart des gens qui ont participé à une récente manifestation avec des croix celtiques et des drapeaux GUD ? Ils portaient une cagoule . Pourquoi ? Pour que personne ne les reconnaisse et pour ne pas avoir affaire à la justice.
Qui ne craint pas d’être reconnu n’a aucune raison de porter un masque ou une cagoule.
Pareil sur le Net. Qui ne craint pas d’être reconnu n’a aucune raison de signer ses écrits d’un faux nom.
Je n’ai aucune envie de porter un masque un jour de carnaval. Mais c’est le seul jour où chacun derait être autorisé à se masquer.
Je suis donc favorable à une loi qui dirait que celui qui porte un masque ou une cagoule, un autre jour que celui du carnaval, commet un délit.

rose dit: à

Bravo aux gens évolués !
« Or, ce matin-là, aussitôt qu’elle fut arrivée au bureau et mise au courant de la demande de congé paternité, elle s’est exclamée : « eh bien, cela fait x mois que la loi est passée, eh j’attendais tellement ce moment ! Vive Monsieur Y, vive sa demande ! Enfin !!! » »

J’aimerai bien connaître ce bébé là.

Jazzi dit: à

« Bravo aux gens évolués ! »

Moi, c’est autour des aires de jeu pour enfants dans les jardins de Paris que j’ai pu constater de visu cette évolution-là, en voyant de plus en plus d’hommes accompagner leurs bambins, là où l’on ne voyait généralement que des femmes.

J J-J dit: à

– toujours aussi binaire du monde, ce pauvre charoulet… Punir ceux qui ne font pas ni ne sont comme luij., en somme, voilà ce qui serait logiquement démocratique !
– il y a toujours une justice après coup à rendre à une Mme Rouillard dont peu avaient su pressentir son sens de l’équité universaliste sous le masque apparent de la plus extrême rigidité d’une DRH.
– Cet Ugolin, il aurait bien quelque chose du Josselin de Chateaubriand de Combourg, mais non,… plutôt du Bilhoreau de Bellerante en fait ; mais, comme d’hab, jzmn découvre les reliquats du monde de l’aristocratie décadente et dégénérée au 21e siècle, s’imaginant, tel un néo narrateur, faire encore partie lui-même du clan des Verdurin ascendants, plutôt que de celui des Guermantes descendants.
Horizontalité vs Verticalité… Mauriac déjà, à propos des mœurs libres de Simone et Jean Paul (« donc, dans leur monde, on baise d’abord et on cause ensuite »)… Aujourd’hui, avec mitou, on fait plus rien dutou, ou les deux à la fois, pour peu qu’elle prenne les initiatives.

Le Hasard dit: à

C’est étrange, mais l’on peut penser que l’Ascension vous a débloqués, élevés même ( les mécréants avec ) : JJJ, Jazy et Clopine: bravo! Renato: toujours encombré de ses gros sabots. Peut-être, ici, un écrivain(e), en gestation! 9 mois, 9 ans, jamais ?… Moi, c’est fait!!!… A vos loupes!  » c’est entre les lignes que se cache la dentelle du temps « !

renato dit: à

Tiens ! le deuxième couteau il regarde ses pied dans un miroir et il les attribue à un antre.æ

et alii dit: à

Ces conversations – dont chacune provient de rencontres cliniques réelles – sont étayées par la science du cerveau pertinente et entrecoupées d’observations appropriées tirées de la grande littérature (Borges, Kafka, Tchekhov, Melville, Sartre, Beckett) qui éclairent les énigmes que présente la maladie. Le sujet est peut-être lourd, mais l’auteur écrit avec une grande sensibilité et une touche légère.
La perspicacité de base de Kiper concerne une dynamique contre-intuitive qui se produit souvent entre les patients et les soignants – une dynamique qui a échappé à tant de personnes, probablement parce qu’elle nécessite que la bonne personne se plonge dans une situation que la plupart des gens souhaitent éviter. Kiper elle-même fait partie d’un petit groupe qui s’est donné pour vocation d’aider à soigner les soignants. Elle est aussi une écrivaine aux esprits les plus vifs, alliant tact thérapeutique et honnêteté brutale, non seulement sur le processus de prestation de soins mais aussi sur ses propres erreurs, dont elle apprend régulièrement
https://www.tabletmag.com/sections/science/articles/travelers-to-unimaginable-lands.

et alii dit: à

Extrait de  » Voyageurs vers des terres inimaginables  » de Dasha Kiper. Forward copyright Norman Doidge, 2023. Réimprimé avec la permission de l’éditeur et de l’auteur.
sur tablet:
article
Un nouveau livre examine la relation complexe entre l’esprit d’une personne atteinte de démence et l’esprit de la personne qui en prend soin
PAR
NORMAN DOIDGE

Pablo75 dit: à

1) Gombrowicz n’a aucune incidence ni dans la vie de Borges ni dans son oeuvre. Borges a une incidence dans celle de Gombrowicz (« Maten a Borges »).
2) La biographie de 2023 est une réédition augmentée de celle de 2006 et elle est bien meilleure à toutes celles publiées jusqu’à mainrtenant.
3) Publiée par le Grupo editorial Planeta auquel appartient Emecé. Le copyrigth en témoigne
Dino dit

1) Le biographe aurait pu dire que « Borges a une incidence dans celle de Gombrowicz (« Maten a Borges ») ». Dans le « Borges » de Bioy Casares on voit Borges se moquer de Gombrowicz plusieurs fois. Le biographe aurait pu le dire et citer ces lignes:

« Domingo, 22 de julio [1956]. Come en casa Borges. BORGES: «En una reunión, el conde pederasta y escritorzuelo Gombrowicz declara: « Yo voy a decir un poema. Si en cinco minutos nadie propone otro tendrán que reconocer que soy el más gran poeta de Buenos Aires ». Recita: « Chip Chip llamo a la chiva »… […] «Córdova Iturburu trató de leer algo, pero no encontró las papeletas. Gombrowicz se declaró rey de los poetas…»

2) Je ne sais pas si la biographie de Borges par Vaccaro est la meilleure qui existe, mais je sais qu’elle est assez superficielle et qu’elle n’est donc pas la grande biographie que Borges mérite.

3) Dans le livre on peut lire: « Borges, vida y literatura / Alejandro Vaccaro. – 1a ed. – Ciudad Autónoma de Buenos Aires : Emecé Editores, 2023″. Et plus loin:  » 2023, Grupo Editorial Planeta S.A.I.C. Publicado bajo el sello Emecé. » Ce qui veut dire que ce que j’ai écrit (« publiée par Emecé et non par Planeta, même si Emecé appartient au Grupo Planeta ») est incontestable.

Pablo75 dit: à

…j’ai dit à Patrick, un grand gaillard débonnaire, le seul des amis de D. qui avait pris la défense de son jeune héritier, et nous avait avoué qu’il avait hâte de rentrer chez lui pour… manger : « C’est incroyable ces mecs, plus ils sont friqués plus ils sont radins ! »
Jazzi dit:

Moi j’ai connu un éditeur et écrivain très riche (propriétaire d’un immeuble dans une rue derrière l’avenue Mozart dont il occupait le rez-de-chaussé avec jardin, maison à Cannes pour les beaux jours, etc). Voulant être édité en Espagne (où il avait des éditeurs amis) il m’a commandé la traduction de l’un de ses livres pour faciliter la publication et pour contrôler la qualité de la traduction (il savait qu’en Espagne beaucoup de traductions sont catastrophiques). En parlant un jour de mon texte final (il savait l’espagnol et on l’avait révisé ensemble) il m’avait dit que s’il pouvait me payer si bien (c’est vrai que le tarif était, disons, généreux – mais cela incluait plusieurs séances de révision chez lui) c’est parce que lui et sa femme ne mangeaient le soir qu’un oeuf dur et un yaourt. Et il me l’avait dit dans un salon meublé de vieux meubles « d’époque » et tapissé d’une extraordinaire bibliothèque de bibliophile avec une 2eme édition de Don Quijote et une première, si mes souvenirs sont bons, de « Le Criticón » de Gracián.

Une amie commune m’avait raconté qu’un jour elle avait été invitée chez lui à une « réception » en honneur d’Umberto Eco (qui était l’un des amis du radin en question) dans laquelle, en guise « d’apéritif dinatoire » il n’y avait qu’un poulet rôti froid pour une quinzaine de personnes et un mauvais champagne, le tout acheté dans le Franprix de son quartier.

Pablo75 dit: à

Qui ne craint pas d’être reconnu n’a aucune raison de porter un masque ou une cagoule. Pareil sur le Net. Qui ne craint pas d’être reconnu n’a aucune raison de signer ses écrits d’un faux nom.
Patrice Charoulet dit:

Ton ignorance en matière de sécurité informatique paraît océanique… Tu ne trouveras pas un seul expert en sécurité informatique qui recommande de donner son nom partout sur le Net. Tu es le rêve de tous les experts en marketing digital et de tous les hackers malveillants.

Samuel dit: à

Pourquoi les plus riches sont toujours les plus radins ?

Samuel dit: à

Pourquoi dans la littérature japonaise il y a beaucoup de fantômes et de spectres qui restent fidèles et loyaux envers leurs maîtres même dans l’au-delà ?

Patrice Charoulet dit: à

Il faut beaucoup de raison, de modestie et de bonté pour se servir judicieusement du petit mot « Oui ».
(Georges Duhamel, les Plaisirs et les jeux, III)

Jazzi dit: à

Dans quel monde d’intolérance vivons-nous ?

Pour avoir parlé d’un certain puritanisme dans le discours féministe post MeToo et aussi de wokisme historique, à propos du film de Maïwenn, dans l’article diffusé sur un blog spécialisé sur le cinéma, je me suis fait insulté par deux dames et j’ai appris que l’une d’entre avait même demandé mon expulsion à l’administrateur… qui l’a refusée !

Dino dit: à

@Pablo 75

1° S’il fallait évoquer dans une biographie tous les noms que l’auteur ‘biographié’ a nommé ou cité dans sa vie on ne s’en sortirait pas.

2° Vous avez raison, la bio de Vaccaro n’est pas géniale, mais les autres Williamson, Monegal, etc. encore moins. Donc, je n’ai rien dit de faux.

3° Je vous l’accorde, ne soyons pas (moi) de muvaise foi.

Jazzi dit: à

Depuis, sur ce blog spécialisé, je viens de me faire attribuer le badge de
« Meilleur contributeur » !

renato dit: à

Puisque nous vivons sur terre entre humains, Jacques, il faudra se faire une raison : chaque jour, des pseudos de l’Internet avec l’équipement intellectuel d’un concombre de mer se croient capables d’évaluer ce que nous écrivons ; manque de pot, ils mêlent ce que nous avons écrit, ce qu’ils croient comprendre et les réactions produites chez des tiers par ce que nous avons écrit.

Pablo75 dit: à

1° S’il fallait évoquer dans une biographie tous les noms que l’auteur ‘biographié’ a nommé ou cité dans sa vie on ne s’en sortirait pas.
Dino dit

Ça c’est certain, sauf que Gombrowicz c’est l’un des plus grands écrivains du XXe siècle. Combien d’écrivains aussi importants que lui ont vécu à Buenos Aires pendant 23 ans en même temps que Borges?
Peut-on écrire une biographie de Goethe sans parler de Holderlin?

et alii dit: à

« Ab intestat  » est une locution latine qualifiant le fait qu’une personne défunte n’a pas laissé de testament. Dans cette situation, les biens dépendants de la succession sont partagés selon l’ordre prévu par le Code civil (articles 718 et suivants). A défaut d’héritiers connus, la succession tombe en déshérence.
https://www.dictionnaire-juridique.com/definition/intestat.php

closer dit: à

« Aujourd’hui, Roth ou Bukowski ne pourraient plus être publiés ».

Citation de l’entretien avec Oliver Gallmeister dans le Fig Mag de ce jour. Il déplore la quasi impossibilité de trouver des jeunes auteurs de fiction américains (la fiction américaine est son domaine de prédilection) qu’il ait envie de lire et de publier…Presque tous sont paralysés par la peur de la censure woke et pondent des ouvrages formatés pour ne pas déplaire aux « sensitivity readers »…Autant dire de la merde.

D. dit: à

Pourquoi Samuel demande pourquoi ?

closer dit: à

ça ne m’étonne pas Pablo…J’ai un pote friqué qui reçoit pour les fêtes de fin d’année avec du champagne à 17 euros acheté chez un Lidl ou équivalent…

D. dit: à

Le pire, Gloser, c’est veux qui proposent à la place du champ cette saloperie italienne de Prosecco sous prétexte que c’est du blanc avec des bulles.

D. dit: à

Y’en à chez Lidl d’ailleurs.

rose dit: à

Et la clairette de Dieu ?

rose dit: à

Et la clairette de Die ?

FL dit: à

> Fantômes et spectres au Japon

J’ai pas entendu Amélie Nothomb dire que le théâtre de nô est un spectacle spectrale ? Les acteurs entrent sur scène en passant sur un pont qui est sensé venir du monde des morts.

FL dit: à

* spectral

FL dit: à

* censé

D. dit: à

La Clairette de Die vaut bien mieux que cette salopette de Prosecco. D’ailleurs on en trouve pas chez Lidl.

D. dit: à

Le prix des oeufs à beaucoup augmenté et je ne sais pas si l’on peut s’attendre à une baise dans les prochaines semaines ni mémé dans les prochains moi.
J’ai donc pris aujourd’hui une décision importante : je vais élever des poules dans ma villa de Chaville.

rose dit: à

4h30 samedi 20 mai 2023.
Je ris dans mon lit.
Antoine ne s’y est pas pris comme cela. Quand une jolie jeune richissime a débarqué de son transatlantique, lui, journées de tous les dangers, beaucoup de vent violent en Patagonie et nuits de tous les excès, a pris l’,initiative de lui faire survoler la ville dans son Cessna 2737.
Lui a dit « embrasse-moi ».
L’a cédé.
Lui écrivait Terre des hommes et plus tard Le Petit Prince gnangnan au possible comme si l’amour, une rose et tout le tintouin rendait heureux, ça se saurait.

rose dit: à

Jolie veuve richissime.
Jeune aussi c vrai.

rose dit: à

Une baise dans les prochaines semaines.
Et mémé ridicule.
C à peu près cela.
De gros bisous.
Bon samedi.
Y a Victoria Bonya à Cannes.

rose dit: à

Moi je peux témoigner, Clopine, je ne sais pas :les poules s’éduquent grave et ne sont pas si bêtes que cela.
Et manger un oeuf frais, il n’y a pas d’équivalent dans l’échelle du bonheur. De plus, lorsqu’elle pond l’œuf, c’est une joie ineffable, comme un petit miracle qui se produit. Piou piou piou et hop un oeuf.
Las, le renard, et pire la renarde a vite fait de remettre les pendules à l’heure et te la bouffe nuitamment en te laissant quatre plumes en témoignage de son forfait.

et alii dit: à

salman RUshdie:
Victory City, sortira en France chez Actes Sud en septembre 2023. Il est paru en anglais début février.

rose dit: à

Je pense les hommes capables d’adaptation.
Parce que Victoria Bonya, ne pas compter sur elle pour les lasagnes quoique, je pense que même en cuisine elle excelle, c’est la fille qui passe du sommet du mont Everest au tapis rouge de Cannes. Oui, oui.

rose dit: à

Ai rencontré de visu un trouple avec une femme et deux hommes.
C’est deux fois plus d’emmerdements.
Les poules, c une solution.

JC..... dit: à

SAMEDI 20 MAI 2023, 5h12

Challenge Cup
RCT 43 – Glasgow 19

Bravo à l’équipe. Tout le reste est littérature, càd narcissisme compulsif !

Damien dit: à

« Peut-on écrire une biographie de Goethe sans parler de Holderlin? »

Oui. L’historien qui n’aime pas Goethe, par exemple. Son éditeur lui demande un livre sur Goethe. Il accepte le défi. Mais il déteste Goethe. Donc, il va parler de tout, sauf de Goethe, qu’il hait. Ce sera quand même un livre sur Goethe. Et puis, cerise sur le gâteau, il n’a pas lu Hölderlin. Donc, il choisit de se taire sur Hölderlin. Etc. Ce sera un livre sur Goethe, qui ne parlera ni de Goethe, ni de Hôlderlin. Le lecteur éventuel n’y verra que du feu. La critique trouvera ça très bien, pour une fois, ce sera son repos, ce livre. Tiphaine Samoyault sera ravie, elle écrira dans son feuilleton du Monde : « Le livre qu’on attendait !… » Bref, un livre écrit pour ne pas faire chier. — Trêve de plaisanterie. Bientôt sort le nouveau Houellebecq, le 24 mai, pour 12,80 €. Il n’y parle que de lui, donc pas de Goethe. C’est très prosaïque, donc pas de Hölderlin non plus. Moi, personnellement, j’aime bien Hölderlin, notamment son poème sur le Rhin traduit par François Fédier, un spécialiste de Heidegger. C’est très beau. Un nouveau souffle y passe, celui de l’induistrialisation du monde, prophétisé par Hölderlin, nostalgique des labours d’antan. La haine du progrès. La haine de Goethe. Et moi ? Je ne suis pas un lecteur de Goethe, ancêtre de l’Europe de Maastricht. Au fond, Faust c’est l’homme de l’avenir pour Goethe. Le Goethe de l’avenir, qui se projette au XXIe siècle. Je dois dire que c’est assez bien vu de la part de Goethe. On va relire « Wilhem Meister », ce roman d’apprentissage qui en dit long sur nous. Ah Goethe ! Malgré Goethe, le pire est arrivé : Auschwitz. primo Levi ne parle jamais de Goethe, d’instinct… Bonne journée.

rose dit: à

On aurait pu s’appeler Marie-Josèphe Yoyote et monter les films de François Truffaut et Euzhan Palcy.
Mais non.
Aux prochaines poules, je déclamerai du Shakespeare.

rose dit: à

Compulsif et exarcerbé. Autant que les pillages d’héritage faits par les petits morveux.

rose dit: à

De même, on a cessé de parler de Zola et/ou de Balzac et de les mettre en concurrence et /ou en exergue.
Et aujourd’hui, des gens sur internet s’encagnent « il est le plus grand, personne ne le dépasse » et se forment des team Zola, team Balzac.

La révolution industrielle du XIX ème on en a rêvé.
Rêve qui se porte, cent cinquante ans après, sur de bons oeufs de poules pas élevées aux hormones comme le porc breton, ni en batterie comme les canards landais.

rose dit: à

Le trouple deux hommes et une femme s’est transformé avec un ballon rond porté par la femme et un seul restant des hommes.

Patrice Charoulet dit: à

@Jean Langoncet

Remarquables, vos trois liens. Merci.

Alexia Neuhoff dit: à

J’ai eu l’occasion de croiser María Kodama à l’occasion d’un colloque consacré à JL B par une université, il y a des années, quelque part en France. Je retiens d’elle une image qui n’a rien à voir avec le portrait d’une mégère, d’une harpie, d’une quasi sorcière telle que dépeinte ici ou là. Une petite dame assez frêle, aux manières élégantes, extrêmement discrète, à la japonaise dirais-je, une silhouette au sourire timide comme exposée contre son gré en tribune. Difficile de l’imaginer en cerbère au poil hérissé auprès de l’héritage ainsi qu’un chien féroce au voisinage de sa gamelle. Il se pourrait qu’il y eût un soupçon vis-à-vis d’une femme encore quadragénaire qui épouse un vieil homme de 87 ans, aveugle qui plus est, quasiment à la veille de sa mort .

rose dit: à

Remarquables, vos trois liens. Merci

Si ce n’est que le premier est drôle et les deux autres sinistres. Et réels. Autant que l’argent distribué par M.Schiappa à 50 000 € la phrase, en sept phrases.

Dino dit: à

Ça c’est certain, sauf que Gombrowicz c’est l’un des plus grands écrivains du XXe siècle. Combien d’écrivains aussi importants que lui ont vécu à Buenos Aires pendant 23 ans en même temps que Borges?
Peut-on écrire une biographie de Goethe sans parler de Holderlin?

Absurde raisonnement. Goethe et Hölderlin se sont rencontrés et ont échangé à plusieurs reprises, Gombro et Borges se sont croisés une seule fois, ne se sont même pas parlé, puis c’est tout. Peut-on écrire une biographie de Samuel Beckett sans parler de Paul Celan qui vivait lui aussi à Paris, mais ne l’a jamais rencontré ni parlé avec lui? Je laisse Pablo 75 répondre…

renato dit: à

Dans les arts et les lettres les veuves sont souvent et à tort mal vues, détestées, ostracisées, et ainsi de suite.

rose dit: à

Ce sont des femmes consacrées qui ont remplacé d.ieu par un homme.
Le dernier amour de Matisse a eu ce parcours aussi, s’est consacrée à d.izu et nous lui devons, a elle et au maître a qui elle a fait la demande la chapelle de Vence, vitraux et chemin de croix.
D’autres femmes des arts se sont consacrées à leur art.
https://www.sudouest.fr/sculpture-araignee-de-la-francaise-louise-bourgeois-s-est-vendue-plus-de-32-millions-de-dollars-aux-encheres-15221730.php

Nota, en passant, un homme peut avoir peur des araignées.
C terrible.

Nota bis, en repassant, les femmes consacrées sont des saintes sur pattes, grand bien leur fasse.

Bon samedi,

rose dit: à

quasiment à la veille de sa mort.

À la veille de leur mort, aux hommes, on fait faire n’importe quoi avec une facilité déconcertante.
Lorsque l’on aune absence totale de moralité, d’éthique etc.on peut même balancer « j’ai fait mon devoir filial/d’épouse/de mère ».

Au même titre que cette maman qui conserve Quatorze ans son fils dans une chambre et trouverait presque qu’elle a été une bonne maman.

Le pire de tout étant la notion de mérite : ce que j’ai, je le mérite. Ben non, puisque tu l’as volé.

C’est comme cela et je peux dire aujourd’hui que cela n’a pas grande, n’a aucune importance.

Jazzi dit: à

Je me souviens d’avoir été assis au fond d’une boutique de la Croisette à côté de Pablo Picasso, qui attendait sagement que Jacqueline ait fini ses essayages de robes en cabine.
Je devais avoir 14 ans et lui 80 et nous étions comme deux enfants, nous regardant à la dérobée sans échanger une parole !

Jazzi dit: à

Jacqueline Picasso fut-elle une veuve abusive ou une épouse protectrice ?
Bien que beaucoup plus jeune que lui, elle ne lui à guère survécu longtemps…

J J-J dit: à

@ Pourquoi les plus riches sont toujours les plus radins ?///
Pour la rime attendue, il aurait fallu écrire « pourquoi les plus rupins sont toujours les plus radins ? » et là, on aurait pu répondre : « parce que le caca est toujours aux boudins ce que le CAC 4O est toujours aux voleurs »

@ Le Hasard…/// fait bien les choses : elle est enfin devenue écrivaine, après sa GPA.

@ Pourquoi dans la littérature japonaise il y a beaucoup de fantômes et de spectres qui restent fidèles et loyaux envers leurs maîtres même dans l’au-delà ? ///

La réponse se trouve dans le livre bouddhiste de Tsultrim Allione : « nourrir ses démons pour mieux les combattre » (au Tara Mandala Retreat Center)

@ je me suis fait insulté (sic) par deux dames ///… Si ce n’est pas allé plus loin, savatenkor !…

@ JJ-J, je vais vous raconter une anecdote, une de plus…///
Merci de me raconter des anecdotes vécues si instructives, je les adore vos anecdotes, toujours il y a qq chose à en tirer, comme chez Rose-Marie. Je suis bien persuadé que toute l’erdélie les savoure aussi. Je vous invite à continuer à nous en entretenir. Elles ont un impact différent en chacun de nous, nous permettent de mieux comprendre votre douleur permanente et vos joies éphémères.

@ L’hommage d’AN /// à Mme Kodoma est très juste, il rétablit enfin l’équilibre un temps rompu par le détestable venin de « notre hôte » au sujet de cette femme.

@ Jules et Jim -> « Les poules, c une solution ». ///
Non point, comme disait jzmn : « deux coqs vivaient en paix (à Chaville) ; une poule survint…, et voici la guerre allumée »… Je peux donner des conseils sur leur élevage urbain, j’en ai l’expérience.

@ qui a gagné en demi-finale de la couple en Irland, finalement, rb ? Personne ne l’a su, roland.

Janssen J-J dit: à

@ Je devais avoir 14 ans et lui 80 et nous étions comme deux enfants, nous regardant à la dérobée sans échanger une parole !

Allons allons Jzmn, à huit ans, on ne sait pas à côté de qui on s’assoit, voyons ! Pourquoi toujours s’inventer des paternités de substitution à votre âge ? Il faudrait commencer à s’émanciper du roman familial, comme le suggérait Hector Berlioze.

Damien dit: à

Peut-on écrire une biographie de Samuel Beckett sans parler de Paul Celan qui vivait lui aussi à Paris, mais ne l’a jamais rencontré ni parlé avec lui?

Je ne vois pas le rapport entre Celan et Beckett. Ni entre Goethe et Hölderlin, encore moins entre Gombrowicz et Borges. J’aime tous ces auteurs, mais qu’ont-ils en commun l’un avec l’autre ? Il ne faut pas tout mélanger. — Mon boucher proposait aujourd’hui des saucisses de veau aux agrumes, à 19 € le kg. J’en ai pris deux. Coût de l’opération, 2 €. Les charcutiers-bouchers français ne diversifient pas assez leurs saucisses. Ils devraient aller en Allemagne prendre des idées. Quid de la succulente saucisse au foie, dont parlait Cees Nooteboom dans un de ses livres ? Nooteboom a quitté la Hollande pour vivre en Allemagne, comme Imre Kertesz. Celui-ci ne parle pas de saucisses, heureusement. Je l’apprécie bien plus que Nooteboom, qui est un romancier laborieux. Quelqu’un a-t-il Cees Nooteboom ici ? Cela m’est arrivé une seule fois. J’aimais bien sa description de la vie quotidienne en Allemagne. C’était plombé par une histoire d’amour exubérante. Le narrateur tombait amoureux d’une fille sauvage, avec une cicatrice, je ne me rappelle plus où. Nooteboom c’est du Philip Roth en moins concis. D’ailleurs, Nooteboom qui en parle encore, à part moi ? Si jamais on fait une biographie de Sollers, on parlera peut-être de Nooteboom, car les deux écrivains se sont rencontrés. Mais ils n’ont rien de commun, sur le plan littéraire. Je préfère encore Sollers, c’est dire. Et la saucisse ? Le narrateur de Nooteboom dégustait une saucisse au foie, dans un restaurant, avec ses amis, et on lui disait : « Tu sais, Heidegger mangeait de cette même saucisse. » D’où l’importance de la saucisse au foie, que j’aimerais goûter, moi aussi. Comme Heidegger, classieux. La saucisse au foie serait un lien entre ces auteurs, pour une éventuelle biographie, sauf que Sollers n’allait jamais en Allemagne, et préférait la nourriture italienne (de mauvaise qualité, genre friture). C’était ça, l’étrangeté, la solitude de Sollers qui excitait tant Haenel. Un jour peut-être, Yannick Haenel (il ne porte pas un joli nom, il aurait dû prendre un surnom, comme Sollers) nous parlera de la saucisse allemande. Ce sera une scène torride qui s’achèvera en masturbation, comme la scène du foie dans Philip Roth. Voilà, nous ne sommes pas à court d’idées, on dirait ? Bonne journée, et mangez des saucisses.

rose dit: à

rose-marie du pont de Nemours.
J’ai beaucoup raccourci.
Parce que sur les femmes qui se consacrent à leurs maris, les habillent, les soignent, les pommades j’en ai une couche indigeste.

D. dit: à

Je reviens du Leroy-merlin de Bois d’Arcy. J’ai commencé à monter le poulailler mais pour l’instant je creuse une tranchée parce que ce ne sont pas tant les renards qu’il faut craindre que les gouines, ces dernières étant capables de creuser sous le grillzge pour entrer.
Donc le grillage descendra à 40 cm sous terre et se prolongera même horizontalement. Beaucoup de boulot mais je veux être tranquille.

D. dit: à

les fouines, pardon.

Patrice Charoulet dit: à

« C’est une grande misère que de n’avoir pas assez de jugement pour se taire. »(La Bruyère, Les Caractères)

Jazzi dit: à

Je savais parfaitement qui était Picasso, JJJ. J’ai même hésité à lui demander de me faire un dessin…

D. dit: à

Peut-être pensiez-vous à JJJ en écrivant cela, Monsieur Charoulet ?

D. dit: à

Pourquoi Samuel n’a-t-il encore rien écrit aujourd’hui ?

morales sed laisse dit: à

Louise Bourgeois une  » veuve sur pattes »?

Encore une exiguïté de la pensée grangeon.

JC..... dit: à

« Pourquoi Samuel n’a-t-il encore rien écrit aujourd’hui ? » (Dédé)

Il n’a rien à dire le samedi. C’est son jour de congé….

et alii dit: à

je croyais qu’en italien,on appeLait la grand-mère une chouette; une italienne ,ce matin m’a dit que non; qui sait?

Le Hasard dit: à

Renato vous avez pris la mouche au point de ne plus être capable d’ accorder  » ses pied(s)  » ! Si seulement une une grosse tsé tsé verte pouvait vous piquer et endormir la notable quantité d’importance nulle, et par la même votre participation au néant de notre époque.
Il n’y aura plus de réponse…  » Rénato « !…

Soleil vert dit: à

>D : »je creuse une tranchée parce que ce ne sont pas tant les renards qu’il faut craindre que les gouines, ces dernières étant capables de creuser sous le grillzge pour entrer. »

Mouahhhhhhhh

et alii dit: à

comme c’était d’un italien tres plaisantin (avec les mots) qui était d’origine juive espagnole , je me demande soudain s’il ne jouait pas avec l’identité des « chuetas »
Les Chuetas (en catalan xuetes ou xuetons « petits juifs », terme méprisant) sont un groupe social de l’île de Majorque aux Baléares et de la région de Valence en Espagne, descendants des Juifs majorquins et valenciens convertis au christianisme, ce dont ils ont conservé tout au long de leur histoire une conscience collective de par leurs noms de famille d’origine converse. Certains, accusés de crypto-judaïsme, furent poursuivis par l’Inquisition à la fin du xviie siècle. wikihttps://fr.wikipedia.org/wiki/Chuetas

Janssen J-J dit: à

@ foufoune la fouine… mort de rire ce matin, SV : car D et/ou Damien se sont encore surpassés. Monsieur Charoulet pense souvent à moij, je le sais qu’il me prend pour la brullière…, c déjassa.

@ J’ai même hésité à lui demander de me faire un dessin… d’une voiture ?

Janssen J-J dit: à

« la pensée grangeon » ?… une pensée élargie au grand large de l’Amérique du sud, bien plutôt qu’exiguë, ma soeur, voyons !

Damien dit: à

« C’est une grande misère que de n’avoir pas assez de jugement pour se taire. »(La Bruyère, Les Caractères)

Bravo ! Vous savez sans doute que La Bruyère est mon auteur préféré. Pour ses « Caractères », sa traduction de ceux de Théophraste et son discours de réception à l’Académie où j’aurais bien aimé être. — Ce matin, je rencontre un vieil ami, très malade. Nous échangeons quelques mots, et, pour prendre congé, je lui dis : « A bientôt. » Il me répond : Ah ! on ne sait jamais… » Bonne journée !

renato dit: à

et al., grand-mère en italien “nonna”. Pour civetta se référant à une femme : jeune femme qui joue le flirt en faisant des actes qui attirent les regards et l’attention des hommes.

renato dit: à

Le deuxième couteau, exemplaire excellent de la bêtise internet, toujours présent pour proposer une connerie, en tous cas, puisque nous vivons sur terre entre humains, je me suis fait une raison : chaque jour, des pseudos de l’Internet avec l’équipement intellectuel d’un concombre de mer se croient capables d’évaluer ce que j’écris ; manque de pot, ils mêlent ce qu’ils arrivent à comprendre et les réactions produites par ce que j’ai écrit.

Pour l’accord, « La plus minable des actions que l’on peut commettre lors d’une controverse, c’est de s’accrocher aux erreurs de grammaire et de syntaxe de l’autre ».

Jazzi dit: à

Samuel m’a chargé de poser la question du jour à sa place.

La voici la voilà :

« A quoi aurait-on droit si vous nous invitiez à un apéritif dînatoire chez vous ? »

(chez D., qui se prétend plein aux as, je crains le pire !)

Jazzi dit: à

« La plus minable des actions que l’on peut commettre lors d’une controverse, c’est de s’accrocher aux erreurs de grammaire et de syntaxe de l’autre »

Capito, et alii ?

Pablo75 dit: à

J’ai eu l’occasion de croiser María Kodama à l’occasion d’un colloque […] Je retiens d’elle une image qui n’a rien à voir avec le portrait d’une mégère, d’une harpie, d’une quasi sorcière telle que dépeinte ici ou là. Une petite dame assez frêle, aux manières élégantes, extrêmement discrète, à la japonaise dirais-je, une silhouette au sourire timide comme exposée contre son gré en tribune.
Alexia Neuhoff dit:

Donc, tu croises dans un colloque María Kodama et tu la connais bien mieux que les gens qui l’ont côtoyée pendant plus de 50 ans en Argentine et qui ont eu maille à partir avec elle. Tu ne sais rien d’elle ni de sa vie avec Borges, tu n’as rien lu sur ses histoires d’héritière de son mari (et pour commencer faux mariage, testament douteux) et tu décrètes que son image « n’a rien à voir avec le portrait d’une mégère, d’une harpie, d’une quasi sorcière telle que dépeinte ici ou là ».

Te rends tu compte du ridicule de ton propos? De ta façon comique de vouloir concurrencer Sherlock Holmes, capable de croiser un inconnu dans un train et de raconter la moitié de sa vie, après, au Dr.Watson?

Je parie que tu n’as pas lu le texte de Gasparini dont j’ai mis le lien plus haut.

https://www.juangasparini.com/libros/borges-la-posesion-postuma/

PS. « qui épouse un vieil homme de 87 ans ». 86 plutôt.

Damien dit: à

J’ai un ami qui, un jour, a pissé en compagnie de Garcia Marquez au Café de Flore. Je ne vous dis pas, sauf que jamais il n’a ouvert un livre du prix Nobel… Prenez-en de la graine, petite Alexia !

Pablo75 dit: à

Absurde raisonnement. Goethe et Hölderlin se sont rencontrés et ont échangé à plusieurs reprises, Gombro et Borges se sont croisés une seule fois, ne se sont même pas parlé, puis c’est tout. Peut-on écrire une biographie de Samuel Beckett sans parler de Paul Celan qui vivait lui aussi à Paris, mais ne l’a jamais rencontré ni parlé avec lui?
Dino dit:

Tu oublies de dire que Gombrowicz et Borges ont parlé mal l’un de l’autre, et que donc il y avait entre eux une rivalité et un mépris assez prononcés. Et de la part de l’ami Witold une forte jalousie du succès de l’auteur de « El Golem ». Cela suffit pour en parler dans une biographie qui a des centaines de pages.

Quant à Celan et Beckett, d’abord je ne suis pas si sûr que toi du fait qu’ils ne se soient jamais rencontrés ou échangé de lettres, étant donné qu’ils avaient des amis communs – il faudrait vérifier dans leurs Correspondances respectives et dans les biographies de Beckett, mais je suis incapable dans mon bordel de livres de trouver maintenant celle de James Knowlson que j’ai.

Ensuite, il est évident que si Beckett avait parlé mal de Celan et Celan de Beckett, une biographie exhaustive de ce dernier comme celle de Knowlson, qui a plus de 1.100 pages devrait en parler (d’ailleurs Beckett se plaignait amèrement en privé de « l’exhaustivité » et des indiscrétions de la biographie que Deirdre Bair lui consacra – et dont la version anglaise pèse 1,3 kg).

Quant à Hölderlin et Goethe, c’est encore plus clair: Goethe a traité avec beaucoup de mépris l’ami Friedrich (qui était un poète bien meilleur que lui), le même mépris qu’il a eu pour Schubert, d’ailleurs – ce qui est un trait de son caractère plus que significatif dont tout bon biographe doit en parler.

D’ailleurs, tout bon biographe de Goethe doit dire aussi qu’il avait une grande admiration pour… Béranger, ce qui est une autre bonne occasion de rappeler qu’il n’a rien compris au talent poétique de Hölderlin.

et alii dit: à

renato,merci;je connais nonna,et aussi zia(c’était moi pour les enfants du « plaisantin »,mort maintenant,dont le fils habite en France, brillamment reçu à un concours-comme son père, aussi intello (il lisait beaucoup et a publié sa biographie) que plaisantin; j’avais rencontré sa mère, et son frère qui ne voulut jamais se marier et qui se consacra à ses affaires (textiles) à TURIN

Pablo75 dit: à

Mon boucher proposait aujourd’hui des saucisses de veau aux agrumes, à 19 € le kg. J’en ai pris deux. Coût de l’opération, 2 €. Les charcutiers-bouchers français ne diversifient pas assez leurs saucisses. Ils devraient aller en Allemagne prendre des idées.
Damien dit: à

Encore une preuve que « Damien » est « D. »

Pablo75 dit: à

avec une facilité déconcertante.
rose dit:

Pourquoi les facilités sont toujours déconcertantes?

(Je pose la question à la place de Samuel parce que j’ai lu plus haut qu’il ne vient pas par ici les samedis).

Damien dit: à

Pablo, je ne suis pas D. Comment pouvez-vous nous assimiler, vous qui êtes un lecteur professionnel ou un traducteur, plutôt ? Votre intuition et votre science du style sont mises en échec. C’est pas vous qu’il aurait fallu interroger pour savoir si Ajar était Gary !

et alii dit: à

il est évident que mon neveu a plusieurs homonymes(nom et prénom) -ce n’était pas le cas il y a six ou sept mois!- donc je n’écris pas ceux-ci ;ma nièce, sa soeur était-est?-traductrice

et alii dit: à

evidemment,j’aurais du écrire
puisque Delphine H vous dit qu’il n »y a pas de Ajar

Bolibongo dit: à

« A quoi aurait-on droit si vous nous invitiez à un apéritif dînatoire chez vous ? »

Enfin une subtile question Jazzi! 🙂

Bolibongo dit: à

D’abord du choux-fleur cru coupé en lamelles accompagné d’ une sauce au yaourt à trois pour cent de matière grasse seulement assaisonnée de poivre et de sel de Guérande ainsi que de la ciboulette coupée menue.
Des carottes crues mi-longues de cinq à six centimètres que l’on pourra tremper dans la sauce déjà décrite.
Un radis noir coupé en tranche, nature.
Rien que du bon et du sain.

Jazzi dit: à

« renato,merci;je connais nonna,et aussi zia(c’était moi pour les enfants du « plaisantin »,mort maintenant,dont le fils habite en France, brillamment reçu à un concours-comme son père, aussi intello (il lisait beaucoup et a publié sa biographie) que plaisantin; j’avais rencontré sa mère, et son frère qui ne voulut jamais se marier et qui se consacra à ses affaires (textiles) à TURIN »
« il est évident que mon neveu a plusieurs homonymes(nom et prénom) -ce n’était pas le cas il y a six ou sept mois!- donc je n’écris pas ceux-ci ;ma nièce, sa soeur était-est?-traductrice »

Désolé, et alii, mais votre baratin est totalement incompréhensible !
On dirait qu’un fusible a sauté dans votre cerveau, rien ne se raccorde à rien : un sujet, un verbe, un complément…

duralex said laisse dit: à

Désolé, et alii, mais votre baratin est totalement incompréhensible !

C’est bien vrai ça!
Et personne d’autre que Jazzi se sent le courage de l ‘écrire.

et alii dit: à

les coureurs d’héritage peuvent retourner sur les bancs préposés à leur éducation et leur instruction et même en amitié

duralex said laisse dit: à

On dirait qu’un fusible a sauté dans votre cerveau, rien ne se raccorde à rien : un sujet, un verbe, un complément…

C’est pour cela que son fils l’a branchée à l’ ordinateur! 🙂
Elle a toujours trop à dire en même temps!

et alii dit: à

mon neveu et ma nièce sont totalement bilingues, avec d’autres langues en plus du français, de l’italien ,de l’allemand et de l’anglais;je les ai connus bébés; leur père était un homme d’esprit;on avait créé sa chaire en neurologie pour lui; ses enfants héritèrent de lui qui orphelin de père, avait émigré jeune en italie; et réussirent leur vie .

et alii dit: à

mon beau frère n’a pas attendu internet pour savoir éviter dîners et apéros , mais il a milité en politique

Alexia Neuhoff dit: à

Ah, Pablo, grand maestro, mamamouchi des lettres hispaniques, lumière de la littérature internationale, sommet de la pensée, pape de l’intertextualité, expert des biographies les plus complexes, je rougis de l’estime que vous daignez manifester à l’égard de mes lignes quand bien même, à l’instar de María Kodama, je ne suis capable – ainsi que le souligne P. Assouline – que d’ « insigne platitude ».  

Jazzi dit: à

« on avait créé sa chaire en neurologie pour lui »

Et pas un peu pour vous, et alii ?
Je plaisante, mais c’est déjà mieux écrit.
Respirez/soufflez : encore un effort et on va comprendre ce que vous avez à nous dire !

Jazzi dit: à

« mon beau frère »

Le mari de votre soeur ou le frère de votre mari, et alii ?

et alii dit: à

peu m’importe l’opinion d’un coureur d’héritages; j’ai la chance -ou le malheur de « subir » un franc maçon français , qui se dit « manuel » par humilité parait-il -il n’oublie pas de glisser que jeune, il était beau comme DELON c’est ça l’humilité selon lui qui en est à sa troisième femme! grand bien lui fasse

Jazzi dit: à

Très important l’apéro, quand on milite en politique, et alii !

et alii dit: à

pauvre jazzi, ni l’un ni l’autre!

Jazzi dit: à

« j’ai la chance -ou le malheur de « subir » un franc maçon français , qui se dit « manuel » »

Il vous harcèle ou il vous manipule ?

et alii dit: à

je n’ai pas eu besoin de « militer » pour subir des grands militants qui rappliquaient chez moi avant la fin du dîner

et alii dit: à

il m’emmerde, mais vous aussi!

Jazzi dit: à

« mon beau frère »

« Le mari de votre soeur ou le frère de votre mari, et alii ? »

ni l’un ni l’autre ! »

Le mari de votre frère, alors !

et alii dit: à

ce franc maçon est ,de fait un artiste quant à sa pratique ,qualité que plusieurs personnes doivent lui reconnaître, mais qu’il a peut-être peur de déclarer,lui-même;

Jazzi dit: à

Ne soyez pas vulgaire, svp, et alii !

et alii dit: à

Dans son livre « Il n’y a pas de Ajar. Monologue contre l’identité », Delphine Horvilleur imagine un fils à Émile Ajar, nom sous lequel Romain Gary a écrit …….
d.H » « En inventant un personnage qui s’appelle Abraham Ajar, je suggère qu’on est les enfants cachés de tous ces récits. »

et alii dit: à

IL NE ME PLAIT PAS d’obtempérer à des injonctions
déplacées du genre de celles des contributions des erdéliens « patentés »

D. dit: à

Je confirme que je n’ai rien à voir avec Damien. Ceci dit je trouve celui-ci intelligent, intéressant, très souvent pertinent dans ses propos et écrivant bien. Je comprends donc que l’on puisse nous confondre.
Mais non, je ne suis pas Damien.

Pablo75 dit: à

Lire et alli mais aussi Rose est un excellent exercice pour l’entraînement des experts des services secrets en cryptographie asymétrique.

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