de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Bernard Buffet jamais loin des livres et des écrivains

Bernard Buffet jamais loin des livres et des écrivains

On n’imagine pas que l’artiste qui consacra des expositions à l’Enfer de Dante, au Quichotte, à Vingt mille lieues sous les mers, à l’Odyssée n’ait pas été d’abord un grand lecteur tant ces choix témoignent d’une proximité, sinon d’un commerce ancien et permanent, avec la littérature en ses classiques. De ses lectures de jeunesse il a longtemps conservé la trace mnésique ; elles ne l’ont jamais quitté, notamment le Grand Meaulnes d’Alain-Fournier, l’Hôtel du nord d’Eugène Dabit, la poésie de Rainer Maria Rilke et les Souffrances du jeune Werther de Goethe, un livre dont il avait mémorisé des passages au point de les reproduire dans des lettres :

 «Le premier devoir est de développer tout ce qu’on possède, tout ce que l’on peut devenir (…) Ne vouloir être rien, vouloir devenir tout ».

En avril 1945, quand il était à l’Armée, son frère Claude lui écrivait pour lui demander de veiller à « dépoussiérer » de temps en temps ses volumes de Giono au-dessus de l’armoire de leur chambre. Son biographe Jean-Claude Lamy le décrit comme un lecteur boulimique à l’approche de la vingtaine, que ce soit de romans populaires dont Rouletabille ou Sherlock Holmes sont les héros ou d’écrits de grands peintres, du Journal de Delacroix à la correspondance de Van Gogh avec son frère.ok-autoportrait

Et puis quoi, comment aurait-il pu partager pendant des années la vie d’un Pierre Bergé, si grand lecteur, si féru de littérature, d’écrivains et de libraires à commencer par le rare Richard Anacréon, sans en être influencé ? Leur première nuit peu après le coup de foudre réciproque, les deux jeunes gens la passèrent dans un petit hôtel de la rue des Canettes où ils apprendront plus tard que la tenancière, dont ils ne savaient rien en prenant la clé, n’était autre que Céleste Albaret, légendaire gouvernante de Marcel Proust…

Bernard Buffet avait lu passionnément Le Diable au corps de Radiguet dont l’immoralité dénoncée par les ligues de vertu patriotique l’enchantait. Dire que quelques années après seulement, envoyant son Buveur au jury du prix de la critique avant d’être exposé chez Drouant-David, il fut gratifié par certaines gazettes d’être « un Rimbaud ou un Radiguet de la peinture » au motif que son tableau était jugé funèbre, tragique… On ne se refait pas. Mais ne reconnaît-on pas la personnalité d’un créateur à sa capacité à trouver son sillon et à le creuser indéfiniment ? Lorsque son ami Robert Mantienne fait la moue à l’évocation du désespoir existentialiste de Sartre en sa Nausée, Buffet le lui reproche :

« Tu ne l’aimes pas parce qu’il te met le nez dans ta merde ! »

Quand de jeunes critiques tel Michel Ragon raillaient le « misérabilisme » de Buffet, Jean Cocteau prenait fait et cause pour lui l’année même de leur première rencontre. En 1955, il exaltait sa figure dans le poème « Gisant debout » s’achevant par ces mots :

 « … Que son fidèle ami lointainement me sache/ Bernard bourreau pensif accoudé sur sa hache »

Ailleurs, le même résumait son œuvre en la qualifiant de « médiévale », se demandant si sa chance ne tenait pas à ce qu’il avait touché la corde d’un des pendus de François Villon. Leurs affinités réciproques se traduiront comme en retour quelques mois après par vingt et une pointes sèches gravées par l’artiste pour illustrer La Voix humaine de Cocteau. Mais s’il avait pu lui prodiguer des conseils, plus âgé de quarante ans et plus instruit des méfaits de la gloire, le poète l’aurait enjoint de ne pas se défendre contre les attaques de confrères, ceux qui ne supportent pas la fortune, dans les deux sens du terme, du jeune peintre ; il l’aurait dissuadé de se justifier en répondant dans les Lettres françaises à un article pas vraiment amical paru dans Paris-Match. Il l’aurait prévenu de ce qui l’attendait : l’apprentissage de la solitude.

don-quichotte-les-duegnes-1988Les écrivains ne manquent pas qui ont célébré son génie : Alexandre Vialatte en ses chroniques l’a loué pour avoir su imposer son univers, sa règle du jeu ; l’académicien Jean Dutourd, peintre défroqué devenu écrivain, jugea que si Buffet avait eu un maître d’envergure, tel le Greco à l’écoute du Tintoret, il aurait été un classique au lieu d’être un primitif ; Louis-Ferdinand Céline lui-même, lorsqu’il fut question d’une édition de grand luxe du Voyage au bout de la nuit en 1952, ayant souhaité que les illustrations fussent confiées à Bernard Buffet ; le peintre fit le voyage de Meudon pour le rencontrer mais suite aux atermoiements de Gallimard qui ne sentait pas le marché propice à l’entreprise, le projet échoua ; Céline, qui l’encensait, jugea alors Buffet trop sûr de son génie et le rangea « avec sa cour de pédés alcooliques » dans la meute innombrable qui avait juré sa perte…

D’autres écrivains encore. Une fois même, en 1955, dix d’un coup ! Dorgelès, Carco, Arnoux, Baüer, Mac Orlan, Queneau, Salacrou, Hériat, Billy sans oublier l’ami Giono : les dix de ladite Société littéraire des Goncourt réunis chez Drouant pour voter (cette année-là, Roger Ikor fut l’heureux élu pour les Eaux mêlées) et permettre à leur invité Bernard Buffet de les repérer pour son grand portrait de groupe qui sera exposé à Galliera. En dépit du fond bleu, ils n’en furent pas moins buffetisés, ce qui leur valu d’être raillés par la presse satirique comme de sinistres sires à la triste mine.

Et puis Louise de Vilmorin, Edmonde Charles-Roux, Françoise Sagan avec qui il collabora pour le spectacle Le Rendez-vous manqué dont il créa les décors, Marcel Aymé pour qui il oeuvra de même avec la création de Patron, Maurice Druon dont il illustra les Mémoires de Zeus de neuf lithographies. Et d’autres écrivains encore jusqu’à Michel del Castillo qui, en 1998 dans le Figaro, défendit Buffet « contre la dictature du mépris » par laquelle son œuvre se trouvait absente sinon sournoisement censurée d’une grande exposition « Face à l’Histoire 1933-1996 » dans laquelle elle aurait eu sa place.

Cela dit, deux écrivains se détachent nettement du lot de ceux dont Buffet a croisé la route. Il y eut d’abord Jean Giono. Pierre Bergé, qui présenta l’un à l’autre, a su résumer en une phrase l’esprit de leur lien :

« Il admirait chez l’écrivain ses étonnantes effusions lyriques, alors que Jean Giono recherchait peut-être chez le peintre la mesure et l’austérité dont il avait besoin ».autoportr

On n’imagine pas plus opposé. Mais comment ce compagnonnage n’aurait-il pas fécondé une quelconque influence, fut-elle subliminale, tardive, lointaine, diffuse, les lumières du bureau de l’un en son « phare » étant visibles depuis les fenêtres de l’atelier de l’autre ? Car en 1951, alors qu’il achevait l’écriture de son Hussard sur le toit, Jean Giono avait mis à la disposition du couple une petite maison à Manosque, « le Bastidon » proche du Paraïs. Il faudrait être un bloc d’insensibilité et un monstre d’indifférence pour ne pas vibrer à la lecture des derniers chapitres du roman par son auteur même, quand Angelo sauve Pauline du spectre du choléra, le fantasme de l’épidémie ayant révélé les personnages à eux-mêmes et à leur amour impossible.

Puis Bernard Buffet loua une ancienne bergerie à Nanse près de Reillanne, à dix-sept kilomètres de là, où il travailla jusqu’en 1954. Giono n’était jamais loin. Hermétique au non-figuratif, sauf à le considérer comme brouillon du figuratif, il précisa ce qu’il goûtait le plus dans l’art de Buffet à l’occasion de l’exposition de 1968 à la galerie Charpentier : son ascétisme, peu bavard mais si expressif, laissant ainsi le champ libre à l’imagination. Mieux encore : l’écrivain reconnut qu’il lui arrivait de s’identifier aux créatures du peintre, réduites à leur état d’âme en ce qu’il a de plus dépouillé, non dans leur tristesse mais dans leur vérité si semblable à celle des animaux des premiers artistes des galeries ornées au fond des grottes d’Altamira.

Après avoir gravé cent vingt planches pour les Chants de Maldoror de Lautréamont, Buffet en fit autant pour vingt et une pointes sèches destinées à une édition du plaidoyer pacifiste de Giono la Recherche de la pureté. Il fut également à ses côtés pour portraiturer le vieux Gaston Dominici lors que l’écrivain couvre son procès aux Assises pour l’hebdomadaire Arts. Il peignit pour le théâtre Marigny les décors du Cheval fou, adaptation inachevée du Chant du monde, titre inspiré à Giono par la poésie de Walt Whitman qu’il admirait.

Outre Giono donc, Georges Simenon occupa une place de choix dans la trace littéraire laissée par Buffet. En 1955, le romancier se trouvait dans un entre-deux. Entre sa longue période américaine d’après-guerre et la Suisse où il finira ses jours, il fit escale sur la Côte d’azur, du côté de Mougins puis dans les hauteurs de Cannes. Le chorégraphe Roland Petit accompagné de Zizi Jeanmaire vint l’y chercher pour lui proposer d’écrire un ballet sur le Minotaure en son labyrinthe. Le livret de ce « ballet policier », avec inspecteur, meurtre et cadavre, et surtout une fenêtre donnant sur une fenêtre, s’intitulait La Chambre, tout simplement. Musique Georges Auric, décors et costumes Bernard Buffet. Un triomphe au théâtre des Champs-Elysées à la veille de Noël 1955. Ce qui scella une durable amitié entre les deux hommes.

Simenon aimait retrouver dans l’univers de Buffet, l’écho de ses propres hantises, sa quête de l’homme nu, dépouillé de tout à commencer par les artifices dont le pare la société. C’est peu dire que l’artisan du roman éprouvait de l’empathie pour l’artiste en qui il voyait un solitaire à la « calme tristesse ». Lorsque j’avais rencontré Bernard Buffet à la galerie Maurice Garnier pour lui demander ce qu’il avait en commun avec l’auteur du Petit Saint, roman dont il avait en partie inspiré le personnage principal, il m’avait répondu sans détour :

« Simenon est un vrai nouveau riche, au sens non péjoratif du terme. Comme moi, il apprécie le clinquant et le luxe avec mauvais goût, ce qui est plutôt sympathique. Mais il aime la peinture sans en faire étalage. Il l’aime avec sa spontanéité, son instinct et sa sensualité et non pas intellectuellement. Son goût est intuitif soutenu par un œil fabuleux et une grande mémoire visuelle ».

Ce qui était bien vu. Nul doute que Simenon en aurait dit autant de Buffet. Ces deux-là étaient fait pour s’entendre. Ils s’admiraient mutuellement. Le critique du Figaro Pierre Mazars ne s’y était pas trompé qui, voulant défendre les paysages désincarnés exposés chez Maurice Garnier en 1976, au grand dam des défenseurs de la traditionnelle ligne Buffet, dressa un étonnant parallèle qui dut combler l’intéressé : «Est-ce qu’on reproche à Simenon ses derniers livres parce qu’ils ne ressemblent en rien au Maigret ou à Quartier nègre ? ».

« Je me souviens que l’on racontait que Bernard Buffet était pauvre et que « fou de peinture », il en était réduit à peindre sur ses propres draps ! »

Georges Perec s’est souvenu de Bernard Buffet à l’instant d’écrire son mémorable Je me souviens. Celui-ci y est même le 220e des 480 souvenirs consignés. Et quoi qu’on en dise, peu de peintres peuvent s’enorgueillir d’une telle postérité littéraire.

(extraits de ma contribution au Catalogue Bernard Buffet (240 pages, 44,90 euros, Paris-Musées) paru à l’occasion de la rétrospective qui lui est consacrée au Musée d’art moderne de la Ville de Paris jusqu’au 26 février 2017)

(« L’Enfer de Dante : les damnés pris dans la glace », « Autoportraits », « Don Quichotte : les Duègnes »)

Cette entrée a été publiée dans arts, Non classé.

1176

commentaires

1 176 Réponses pour Bernard Buffet jamais loin des livres et des écrivains

Bloom dit: à

Contrand est un jivaro: il réduit le pétainisme & la collaboration à une ode à la paysannerie. Grossière ignorance de l’histoire du passé qui évacue entre autres les incarnations lourdes de la devise qui remplaça celle de la République. Y en a des qui aiment: on les attend l’arme au pied.

JC..... dit: à

Par expérience de voyageur, en vérité je vous le dis, voyager ne sert à rien : tout est partout pareil.

bérénice dit: à

10h28 je ne connaissais pas S Tesson avant Bérezina , pas d’à priori ni pour ni contre donc et je n’ai décidément pas fait la même lecture que vous surement parce que je ne m’intéresse pas toujours aux conditions qui président à l’écriture ou à la naissance d’un écrivain, quant à son constat sur la laideur des périphéries il n’est en rien nouveau pour moi cependant n’aurait-il plus le droit de vivre sa condition quelque peu modifiée par un accident grave, plus droit d’écrire à un sujet qui l’intéresse sans d’ailleurs beaucoup insister sur ses difficultés ( j’ai suivi une interview, un invité à côté souriait sous cape j’imagine que comme vous le prenait pour un rigolo); tout sert de pâte actuellement, cherchez pour faire reproche à d’autres que lui d’utiliser des éléments de notre contemporanéité afin d’en livrer une critique personnelle ou d’en faire matière à roman. d’autre part je saisis pas trop d’où jaillirait une morale de ce type d’observation, sinon ce parcours est-il comme un pèlerinage, un chemin de croix, une chemin de santé réeducatif doublé de je ne sais quoi car je ne l’ai pas lu?

Et pi quoi encore ?… je ne vous en demandez pas tant.

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Ben, Buffet est très admiré au Japon, au point qu’il dispose d’un musée à lui consacré ; Buffet, modestie ou arrogance ?, n’était pas allé à l’inauguration (comme Dylan pour le Nobel). Mais il s’est rattrapé par la suite. Je ne vois guère d’autre chose à dire, non ?

JC..... dit: à

Bloomie ne reconnaitra jamais que tu as parfaitement raison, compère gontrand : ça ne colle pas avec son carcan idéologique.

Il nous faut compatir, ce que je fais, les larmes aux yeux, je le plains de toute mon âme de sadique rieur…

la vie dans les bois dit: à

Il paraît que Bernard Buffet qui avait acquis une partie, restaurée, d’un château du XIème siecle , érigé à l’époque des Vicomtes de Marseille, et morcelé au cours du temps, de succession en succession, -reste le nom Château l’Arc- sur la commune de Fuveau, l’a perdu sur une table de jeux.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…je vient d’ouvrir, le blog, à Passou, depuis 5minutes,!…

…il est vrai, que tout ce  » blanc  » papier,!…gêne la lisibilité du texte,!…

…en plus de toutes ces  » marges  » blanches « ,!…on devient myope,!…à la longue,!…

…Ah,!…Oui,!…Bernard Buffet,!…mon Dieu, que çà peut-être  » moche « ,…
…même en B.D.,…une histoire avec un graphisme pareil,!…et, toujours ce même style, à s’imposer,!…un nazi endoctriné du milieu artistique,!…ou un handicapé mental,!…régalien,!…
…peindre, envers et contre tous,!…
…Oh,!…c’est génial, de caractères ?!,…
…et, c’est la France, qui nous à pondu çà,!…Astérix au-secours,!…
…surement un académicien platonique à Crésus,!…il peint, toujours les mêmes erreurs, à sa guise,!…Oui,!…c’est peut-être çà, être français de souche,!…
…imaginons,!…Non,!…
…quelles catastrophes,!…l’art  » métiers « , aux mains de serviles  » automatismes  » à se reproduire,!…
…notre parallèle égocentrisme libéral,!…style yankee opiniâtre à prix Nobel du livre de la chanson,!…

…la critique d’art,!…une muflerie du gout, ou la pizza sans anchois, sans pâtes, sans sauces, sans gouts,!…
…enfin, du carbone 14,!…de dinosaures,!…dégénérés,!…versé dans le concept de l’art du métier très limite pour peintre en bâtiment,!…
…franchement, trop con, c’est sans limites en plus avec ces illustrations,!…

…c’est détruire l’art, comme un Andy Warhol, ou autres séries Kron,!…la dérive, la puissance des sous, pour de la me.de,!…
…C.Q.F.D.!…comme des intellos du K.K.K., persécuteurs du style  » arabe  » d’endoctrinés à soumissions des blancs, dans leurs chapeaux à cornettes,!…ridicules idiots, de première-classe,!…
…c’est une majorité écrasante de cons sur terre,donc, les lois, ne peuvent pas être faites par la majorité des voix, ou que se soit,!…
…les meilleures lois édictées par une très minime assemblées de gens, pour un bonheur pour tous, !…
…Ah,!Ah,!…etc,!…encore réveillé,!…

…il faut tout de même, appelé un chat, un chat,!…si c’est un autre leurre,!…à bois,!…
…Jean Cocteau,…c’est autre chose, dans l’ouverture aux diversités de son style,!…
…nettement meilleur,!…une tétine,!…

JC..... dit: à

« Ben, Buffet est très admiré au Japon » (Clopine)

Les Japonais sont plein d’humour : ils aiment ce cancre.las de Bernard BUFFET, ils adorent Mireille MATHIEU, se baignent dans les piscines de Beaujolais nouveau et font ami-ami avec les Ricains qui leur ont foutu deux bombinettes nucléaires, peu puissantes il est vrai, sur la gueule.

Sacrés bridés ! Je les adore… et leurs marginaux sont fantastiques de liberté, culturellement !

la vie dans les bois dit: à

Giovanni n’aime pas le style de B. Buffet, et il le fait savoir. C’est très technique.

JC..... dit: à

Epouser la mort plus tôt, lui qui la côtoyait chaque jour, chaque nuit …. quel bon plan c’eut été pour le Buffet vide… tartinant ses merbes à la chaine, pour les coprophiles niais germanotatins !

bérénice dit: à

: l’écrivain reconnut qu’il lui arrivait de s’identifier aux créatures du peintre, réduites à leur état d’âme en ce qu’il a de plus dépouillé, non dans leur tristesse mais dans leur vérité si semblable à celle des animaux des premiers artistes des galeries ornées au fond des grottes d’Altamira.

L’ironie silencieuse de Pierre Assouline en exactitude et citation?

la vie dans les bois dit: à

 » En moyenne, 100€ investit en 2000 dans une œuvre de Bernard Buffet, valent aujourd’hui 209€. En passant de 4 millions d’euros pour les quelques 300 œuvres, tous genres confondus, présentées en vente en 2009 à 9,3 millions d’euros pour les 558 œuvres en 2013, les prix pratiqués pour cet artiste ont été multipliés par un tiers en l’espace de six années. Le prix des toiles s’échelonnent de 500€ à 2.000€ pour une estampe, environ 5.000€ pour un dessin et entre 25.000€ et 60.000€ pour une peinture. Certains tableaux ont enregistré des prix de vente record pour des toiles comme Deux clowns, Saxophone de 1989, des sommes vertigineuses ont été atteintes lors d’une présentation à Shangai en avril 2014 et vendu 480.000€. Tandis que L’arc de Triomphe de l’Etoile de 1956, a été vendu 204.400€ à Tokyo en juillet 2014. Les places fortes pour cet artiste sont la France, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et surtout le Japon qui montre une vive admiration pour l’œuvre de Bernard Buffet. »
http://www.buffet-bernard.com/cote-de-buffet-bernard-sur-le-marche-de-art-moderne-et-contemporain/

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…la vie aux bois ronds,!…
…c’est très techniques,!…

…si je devrait publié un livre sur les artistes, même moi, je me ridiculiserait,!…

…ce qu’il y a comme artiste,!…

…des sources techniques, Oui,!…mais, qu’est ce qu’il n’y à pas de copier-coller, même chez Ma-tisse, servile bourgeois,!…pour sa bourse,!…

…en réalité, c’est technique, l’art, …Oui,!…un graphiste peut en cacher un autre,!…

…un jour, un cousin me rend visite, et je lui explique un style,!…
…il est encore coller dessus,!…
…le style c’est le génie de l’invention perpétuelle,!…
…non pas reconnaitre l’artiste pour sa côte à la bourse,!…tout au plus une griffe pour lui, sa signature,!…et encore,!…

…des Van Gogh,!…sans signature,!…
…etc,…
…non,!…je ne fait pas de tableaux, pour le moment, le coté social des artiste me préoccupe, plus que les milliards du fisc en paradis,!…
…à la votre, Champagne,!…et jus de citron,!…

la vie dans les bois dit: à

« …si je devrait publié un livre sur les artistes, même moi, je me ridiculiserait,!… »

Vous n’avez pas fait les Beaux Arts, Giovanni, ce doit être pour ça…

Si vous avez l’occasion d’aller voir « Kandinsky à Paris », c’est bien d’y penser.

Bon dimanche.

JC..... dit: à

Tout se vend !

Le plus courant, le plus facile, c’est vendre de la merbe, puisque le marché aux esclaves a évolué …

Le domaine le plus facile pour vendre « fécal » est sans conteste l’Art. Mais le GIEC a réussi l’impossible : vendre de la merbe en Ecologie « scientifique » ….uhuhuhu !

Jibé dit: à

Belle chronique sur la vie conjugale, Clopine, que cette comptabilité en partie double !

JC..... dit: à

DES NOUVELLES DE MEMERE SEGOGO

« Seule membre d’un gouvernement européen avec Alexis Tsipras à s’être rendue à Santiago pour les funérailles de l’ancien dirigeant cubain, la ministre a salué « un monument de l’histoire », rejetant les accusations de violations de droit de l’homme comme de la « désinformation ». »

Dégueulasse ! CASTRO fut un tyran insulaire de type modèle réduit, car son influence africaine fut minime, mondiale nulle.

Monument de l’histoire ? Certes ! mais inférieur à l’urinoir de Duchamp…

la vie dans les bois dit: à

Giovanni, une taquinerie pour vous faire sortir du bois.
Je ne désespère pas un jour, peut-être, une petite Licorne… contre un chocolat 😉

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…je connais Kandinsky,!…et ses multi-images partiels-imbriqués en transformismes,!…

…c’était mon genre en styles d’art, sans le connaître,!…en catalogues,!…

…évolutions diverses, même pour les figures des monnaies romaines et ou gauloises,!…
…pour donné une idée, Ah,!Ah,!…un pôle nord d’arts,!…etc,!…

Pablo75 dit: à

Dans ce lien

http://museebernardbuffet.com/hommageacademie.html

il faut cliquer sur la photo de Buffet. Même si on ne connaît aucun de ses tableaux, on sait en le voyant ainsi attifé que ce n’est pas un artiste, mais un simple vendeur d’images (mauvaises).

Pablo75 dit: à

@ JC

« CASTRO fut un tyran insulaire de type modèle réduit »

C’est vrai: il n’a fusillé que 7.000 personnes à peu près et exilé 2 millions.

Janssen J-J dit: à

@11.10 En dépit de Berezina, je lis néanmoins « sur les chemins noirs », c’est vous dire l’ampleur de mon masochisme, et j’ai lu presque tous les bouquins de ce ST, c’est ainsi… « La vie me laissait une chance, il était donc grand temps de traverser la France à pied sur mes chemins noirs », explique-t-il… Donc oui, c’est un parcours de croix, de pelerinage, de santé. Tout cela bien sûr, de bas en haut(moins lourdaud que les chemins d’axel kahn pris en sens inverse nord-ouest/sud-est, mais moins subtil que celui de lacarrière nord-est/sud-ouest), etc…
La morale tirée de « Sur les chemins noirs » me fait penser à un souvenir de 5e (j’avais 12 ans), lié à l’intitulé de la rédaction de français que nous avait donnée à confectionner la prof, au fin fond de ma cambrousse de demeurés. Ce souvenir m’a d’autant plus marqué que je m’étais empressé d’adhérer à la question, tombant à pieds joints tel le bourrin moyen dans le panneau tendu : « Ce que je vois de ma fenêtre peut paraître assez banal, j’y ai pourtant découvert de singulières beautés » nous dit Balzac. Pensez-vous qu’à celui qui sait regarder, il soit vraiment besoin d’aller au bout de la terre pour apprécier les merveilles du monde ? »
Je repense toujours à ça en écoutant Tesson, et mesure le caractère irréductible de la distance sociale entre nous plutôt que la distance géographique, j’essaie de l’effacer, elle est hélas toujours là, je n’y parviens pas, elle ne fait qu’empirer avec le temps.
J’aimerais partager l’innocence de celles et ceux qui découvrent Tesson pour la première fois, mais ne le peux pas, trop déformé par mes préventions classieuses.
Je sais que ce n’est pas bien.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


… » la licorne « ,!…en diapositive,…il y à près de 37 ans de cela,!…déjà offert en plus,!…
…même si payez, je ne fait que ce qui me plait, uniquement,!…
…la force contre les doxas de tout types,!…etc,!…Go,!…

etudiant en lettres dit: à

Pablo75 dit: 4 décembre 2016 à 12 h 27 min
le pq est un grand admirateur de fulgencio batista

bérénice dit: à

3J, ça veut dire quoi adhérer à une question , il faut bien la prendre à bras le corps pour envisager ou dépasser les réponses qui nous viennent et proviennent dans ce cas d’une expérience personnelle, du monde et de ses vecteurs, Gary pensait que les images tuait l’envie du voyage, un enfermé ou limité par une condition sociale peu propice aux vagabondages devra se contenter d’une cueillette locale , la phrase de Balzac me fait penser à la morale de Confucius qui demande à chacun d’accepter son sort, du plus riche au plus humble, de s’en accommoder pour y trouver le maximum d’enseignement et de bonheur.

http://www.deroutes.com/Images/L%27Autre%20Voie%20n%B09/PDF%20AV9/Rousseau%209.pdf

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…bérénice,…je préfère, rester dans mes idées , et je ne m’aventure pas, sur d’autres faits à concilier, que j’ignore, déjà, je dis, un simple constat de base, les système juifs des bénéfices, ne tient que par le corps judiciaire et ses représentants des forces de l’ordre, manipulé,!…avec le terrorisme nouveau, et ses attentats bidons, pour arraché le pouvoir par le scrutins émotifs,!…là,!…la propriété pour des cons, sans nombres,!…etc,!…
…maintenant,!…
…je ne fait pas de politique, même si je me suis inscrit au parti socialiste belge en 1974,!…çà date,…
…depuis longtemps est tout laisser pour compte,!…sans plus, ni convictions, du cinéma partout,!…etc,!…
…bon, après-midi,!…

Pablo75 dit: à

Le dernier concert de Miles Davis, le 24 août 1991 à Concord (Californie) un mois et 4 jours avant de mourir:

https://www.youtube.com/watch?v=9h6xZ8ho04U

« Le 28 septembre 1991, Miles Davis meurt à l’âge de 65 ans à l’hôpital St John de Santa Monica près de Los Angeles où il était entré pour un bilan médical complet à la suite de toutes sortes d’ennuis de santé. Dans un entrefilet du New Musical Express, on peut lire : « Miles Davis… est en train de mener un combat perdu contre le sida dans un hôpital californien. » L’information concernant la nature de son mal n’a cependant jamais été confirmée. Il est enterré au cimetière de Woodlawn de New York. » (Wikipédia)

bérénice dit: à

ses attentats bidons, pour arraché le pouvoir par le scrutins émotifs,!

Giovani, juste avant la réélection d’Erdogan il y eu un attentat meurtrier dans une manif Kurde qui lui a donné la bénédiction des électeurs, j’y ai pensé, je me suis demandée si cet attentat n’était pas un truc pour faire peur et précipiter l’élection à une majorité écrasante d’Erdogan. Voyez on peut soupçonner des trucs partout.

Pablo75 dit: à

« Ne joue pas ce que tu connais, joue ce que tu ignores. »

(Miles Davis)

bérénice dit: à

Giovanni, tuaient, and so on.

JC..... dit: à

Entre Batista et Castro, aucu ! aucu ! aucune hésitation ! CASTRO a tué beaucoup plus de gens que le gérant du bordel américain.

bérénice dit: à

Pablo, la photo qui illustre son dernier album, doo bop dévoile une maigreur inquiétante qui pourrait coller avec un sida, peu importe, il est mort trop tôt.

JC..... dit: à

B.A.P. socialiste ?
Belle Alliance Populaire ou….
Boboïtude Apte à Perdre ?

Jibé dit: à

Les goûts et dégoûts de Bernard Buffet en peinture :

« La première évocation est celle de la Pieta d’Avignon. Pour Bernard Buffet, c’est le plus beau tableau au monde, celui qui résume l’enjeu de toute la peinture.
Autres admirations : La Bataille d’Eylau et Les Pestiférés de Jaffa de Gros, mais aussi Jacques Callot, David, Courbet, et par dessus tout, Rembrandt. En revanche, il n’aimait pas Raphaël, Piero de la Francesca, ni Le Gréco, trop maniéré et caricatural selon lui. Chez Van Gogh, c’est le message qui le retenait, cette aventure d’un autre ordre qui transcendait le phénomène de la peinture. Soutine, Modigliani, Morandi, également proches, et l’on devine pourquoi, tandis qu’il considérait Matisse comme un peintre mineur.
Il considérait l’abstraction comme une impasse, et les peintres abstraits comme de vrais pompiers modernes. Il avait horreur de Manessier, Lapique et Pignon, pas de Hartung. »

Pablo75 dit: à

« En revanche, il n’aimait pas […] Le Gréco, trop maniéré et caricatural selon lui. »

Ça l’hôpital qui se moque de la charité.

Pablo75 dit: à

« Il considérait l’abstraction comme une impasse, et les peintres abstraits comme de vrais pompiers modernes. »

Ça, c’est une évidence.

JC..... dit: à

« Les goûts et dégoûts de Bernard Buffet en peinture, on s’en tape autant que « les goûts et dégoûts de Ségolène Royal » à CUBA !!!

Comment cette c.onne ose t elle parler ainsi au nom de ce vieux pays ?

Pablo75 dit: à

Ça c’est l’hôpital…

Pablo75 dit: à

@ JC….

L’Espagne a envoyé l’ex roi Juan Carlos.

etudiant en lettres dit: à

le pq toujours du côté du plus fort: Fulgencio Batista 20 000 morts en sept ans
(ceci dit sans excuser les victime de castro évidemment)

etudiant en lettres dit: à

Pablo75 dit: 4 décembre 2016 à 13 h 49 min

c’est du dévouement de la part de sa majesté

Jean dit: à

Au lieu d’éructer sur Castro de faciles anathèmes, JC serait bien inspiré de lire, dans « Le Monde » de ce jour, le texte que Régis Debray, qui fut, en 1966, partie prenante, à ses risques et périls, dans l’aventure castriste, consacre au « Commandante ». Il nous aide à comprendre ce que représentèrent Castro et la révolution cubaine pour nombre de jeunes gens qui eurent vingt ans vers 1960. Mais, comme le dit Debray, citant avec nostalgie Stefan Zweig, tout cela, pour des générations sans mémoire, c’est le monde d’hier.

Janssen J-J dit: à

@ 11.10 et 13.03 Vous vous projetez dans le message de la prof qui incitait à discuter avec soi-même du bien fondé de bouger ou de rester en place, et moi je vous dis comment j’analyse rétrospectivement son enjeu par rapport au mien, élève… Il s’agissait implicitement de nous inciter à adhérer au bien fondé de rester à la place sociale peu mobile où nous étions assignés en nous faisant croire que l’on pouvait se comparer à Balzac, ou à je ne sais quelle Sainte-Beuve, à propos de qui on commençait ainsi nos rédactions, étant dépourvus de la moindre culture classique légitime : « comme l’a dit cette grande sainte », etc.
@ Ceci encore à propos de Tesson… sur l’art de ne pas se mesurer… (p. 36) : « Vivre me semblait le synonyme de « s’échapper ». Napoléon avait dit au général de Caulaincourt dans le traineau qui les ramenait à Paris après le passage de la Bérézina : « il y a deux sortes d’hommes, ceux qui commandent et ceux qui obéissent ». Du temps où je m’étais passionnément intéressé à l’Empire, jusqu’à prendre mon bain coiffé d’un bicorne (c’est moi JJJ qui souligne), j’avais trouvé cette phrase définitive. Aujourd’hui, tordant mes chaussettes sur un banc d vase du Var, je pensais que l’Empereur avait oublié une troisième colonne : les hommes qui fuient. « Sire !, lui aurais-je dit si je l’avais connu, fuir, c’est commander ! C’est au moins commander au destin de n’avoir aucune prise sur vous ». Sans commentaires…

boudegras dit: à

Mort de Miles Davis ! demandez à JC qui sait, il a joué avec lui et avec tous les grands jazzmen, une grande vedette

JC..... dit: à

Tous ces intellectuels fantoches, lamentables crapules humanistes, qui furent staliniens, castristes, maoïstes, vietcongueux, ne furent que des saloperies sans nom….

Régis Debray en fit partie, comme tous les naïfs de cette époque de crétins, où on était révolutionnaire à La Closerie des Lilas !

Lilasmentable !

boudegras dit: à

c’est ben vrai ça, regardez JC toujours facho, a commencé sous Pétain et c’est pas près de s’arrêter, il attend la Marine en frétillant

chauffe Marcel dit: à

Gotlib, l’est parti

Bloom dit: à

Respect éternels à Gotlib. God love you, Marcel Gotlieb. RIP.
Les bons gongs font les bonzes amis…

Bloom dit: à

Je n’ai lu nulle part dans les journaux ou magazines français que Castro n’était pas communiste lorsqu’il a pris le pouvoir et pendant les 2 premières années de son règne: c’était un nationaliste radical. A la différence du Che. Dans le contexte de la guerre froide, ce sont les US qui l’ont poussé dans le camp des soviets.
La doctrine Monroe & celle de la Destinée manifeste sont des abominations.

Delaporte dit: à

Le pire chez Debray c’est l’embourgeoisement du style qui se regarde écrire de manière pas très convaincante, comme s’il fallait prendre le monde à témoin que, oui, je fais de la littérature !

Delaporte dit: à

Debray se survit à lui-même, à un passé devenu trop grand pour lui. Minuscule Debray.

Sergio dit: à

boudegras dit: 4 décembre 2016 à 16 h 09 min
a commencé sous Pétain

Et encore Pétain a pris tard ! Qu’est-ce que ça serait s’il avait pris à cinq ans… Dix-huit cent soixante-et-un !

Delaporte dit: à

Le suicide du photographe-violeur David Hamilton crée une polémique qui n’a pas lieu d’être. De plus, il faut surtout le dire, c’était un très piètre photographe, au mauvais goût prononcé, nullement un grand artiste, la quincaillerie des années 80 dans ce qu’elle avait de pire :

« je suis encore estomaquée de certaines réactions qui voudraient que les victimes aient condamné un homme, un génie, à la mort » (Flavie Flament)

gontrand dit: à

« En dépit de Berezina, je lis néanmoins « sur les chemins noirs », c’est vous dire l’ampleur de mon masochisme, et j’ai lu presque tous les bouquins de ce ST, c’est ainsi… »

Janssen, sauf devoir professionnel (êtes-vous critique littéraire?), il est impossible de se forcer à lire 3 ou 4 livres du même auteur sans y prendre le moindre plaisir et lui trouver quelques qualités…

JC..... dit: à

L’explication la plus naturelle, gontrand : JJJ est maso !

JC..... dit: à

David Hamilton était photographe. Pas violeur.

Les petites filles délurées qui se font une joie de séduire le vieil oncle seul, le pépé en rut et le frérot incestueux sont les vraies coupables !

Hamilton, innocent, a cédé au charme décidé des petites filles violeuses… Paix à son âme !

Bloom dit: à

Charmant demi-continent fascistoïde:
– Chili de Pinochet: 3000 exécutions, 1000 disparus
– Argentine de Videla 30 000 tués ou disparus
– Paraguay de Stroessner entre 3000 et 4000 tués

Bloom dit: à

« Qui se souvient aujourd’hui des dictatures militaires, des escadrons de la mort et de l’opération Condor activée par la CIA, des exactions d’un Empire sans scrupule aucun, dans son arrière-cour ? »
Régis Debray, dans Le Monde

la vie dans les bois dit: à

hashtag « lisez ce livre de » Slimani, elle fait la pige dans un magazine, dont le directeur salue le courage.

Son discours de l’avent :

« Française, enfant d’étrangers
Je suis l’enfant de tous ces étrangers et je suis française. Je suis une immigrée, une parisienne, une femme libre, persuadée qu’on peut s’affirmer soi-même sans nier les autres. Que la nationalité n’est ni une gloire , ni un mérite; Qu’il y a de la joie à vivre ici et maintenant. Voilà à quoi je voudrais que ressemble la France de 2016: à ces repas de Noël joyeux et
interminables, où chacun avait sa place, où l’on ne jugeait ni l’ivresse des uns ni la liberté de ton des autres.
Où les vieux ne riaient pas des discours des plus jeunes, où les blasphémateurs amusaient toute l’assemblée. Où à la fin ne subsistait que la conscience du privilège d’être ensemble dans un monde où tout, pourtant, s’emploie à nous désunir.  »
http://www.babelio.com/livres/Slimani-Le-diable-est-dans-les-details/895255

Delaporte dit: à

« Hamilton, innocent, a cédé au charme décidé des petites filles violeuses… »

Ce n’est pas l’avis des petites filles, si vous vous intéressez à leurs témoignages multiples. Et devant une cours d’assises, je ne crois pas que c’est une défense qui marcherait bien.

la vie dans les bois dit: à

Non seulement on ne rit pas. Mais on ricane du courage de la miss. C’est plus grave.

JC..... dit: à

Il avait raison celui qui disait que l’on peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui…

etudiant en lettres dit: à

boudegras dit: 4 décembre 2016 à 15 h 49 min
« Mort de Miles Davis ! demandez à JC qui sait, il a joué avec lui et avec tous les grands jazzmen, une grande vedette »

jc est trop modeste pour le dire mais il l’a même influencé et lui a donné des cours,c’est bien simple: il lui a tout appris ! Miles ne jurait que par jc et était perdu sans lui

etudiant en lettres dit: à

Bloom dit: 4 décembre 2016 à 16 h 40 min
Ils en ont parlé dans des reportages en tout cas par ex sur la chaîne parlementaire

Bloom dit: 4 décembre 2016 à 17 h 41 min
Ils s’en foutent …

etudiant en lettres dit: à

Bloom dit: 4 décembre 2016 à 17 h 39 min
Uruguay Brésil Pérou Guatemala

bérénice dit: à

JJJ 15h24:c’est ce que ne n’ai pas réussi à vous faire comprendre de ma perception de la phrase qui me fait penser sans être trop renseignée à la morale confucéenne où chacun se doit de rester à sa place sans qu’elle soit un empêchement au bonheur . il me semble avoir compris la même chose que vous.

bérénice dit: à

Jean 15h18 j’ai trouvé ceci concernant cette période qui renseigne sur le contexte, les enjeux politiques, les raisons et le rapport de force entre une poignée de révolutionnaires et l’armée du pouvoir, le rôle des USA avant la prise du pouvoir par Castro qui échoua à plusieurs reprises, n’étant absolument pas historienne j’ai trouvé intéressante cette synthèse des conditions qui précédèrent la succession de différents gouvernements avec un rappel sur la corruption . L’article s’arrête à l’avènement de Castro, ne dit rien de ce qui s’est passé après, les arrestations, l’émigration des cubains, le blocus étasunien .

http://www.mondialisation.ca/50-verites-sur-la-dictature-de-fulgencio-batista-a-cuba/5357735

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…bérénice,!…13 h 14 min,!…

…aussi,!…forcer la main tendue, et toute ces mamans qui se rajoutent un maître d’ouvrages de bonne allure,!… » pour des filles à leurs mère « ,!…
…salées , poivrées, l’hameçonnage,!…voir venir de loin,!…
…les Hamilton’s à gogo,!…à plumer,!…en circuits presque privé,!…Cinéma et ficelles du droit maître-chanteur,!…
…les dérives des paradis perdues,!…
…of course,!…les saintes ni-touches à poêles,!…les cendres encore chaudes,!…Ah,!Ah,!…et le blaireau,!…etc,!…à s’imaginer,!…
…pauvre con, aux a bois,!…précédents la belle aux doc’s et C°,!…
…cherchez le bouc émissaire,!…de long en large, et faire école,!…cathodique,!…
…Ah,!Ah,!…et ce mariage, jamais sans châteaux et multimilliardaires,!..là,!…
…un con à se farcir,!…
…du déjà vu, sur scène,!…etc,!…mais si,!…

la vie dans les bois dit: à

Parmi les victimes de D. Hamilton, jeunes filles pré-ados, quelques unes ont témoigné dans les journaux.
Ces témoignages font suite à la révélation du nom du-photographe-mondialement-connu, par Flavie Flament qui répondait à une question après la parution de son livre.
On ne sait pas du tout si elle aurait révélé publiquement le nom du violeur, si la question ne lui avait été posée.

Une victime a déclaré avoir déposé plainte, une fois qu’elle eut l’âge de pouvoir le faire; plainte classée sans suite dans des circonstances étranges.

Une autre s’est débattue à l’époque, comme elle a pu.
Au milieu d’adultes.
De l’été suivant, sur une plage naturiste, elle a cette phrase: « j’espère avoir sauvé une ou deux filles » .

bérénice dit: à

ou à je ne sais quelle Sainte-Beuve

il vous faudrait contacter de toute urgence Chaloux qui ne jure que par lui, je ne l’ai pas lu contrairement à Balzac que je compte bien continuer d’explorer, son style est un charme délicat, belle plume pour beaux sentiments et bien que mon absence de culture historienne me condamne à ramer un peu quand même entre les repères .

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…Oui,!…mieux vivre, avec son lit aménagé en  » baldaquin « ,!…en chêne,!…rideaux s.v.p.!,… une à la fois,!…les planches pour le plafond du baldaquin,!…
…un bricolage pratique, il nous reste ce qu’on en fait,!…bien au chaud, les tenture de velours,!…etc,!…
…pas envies de faire des jalouses sur toiles à jours,!…etc,!…
…un radiateur suffit,!…

la vie dans les bois dit: à

Une autre s’est débattue à l’époque, comme elle a pu.
Au milieu d’adultes.
Il faut ajouter: peut-être les mêmes adultes qui aimaient bien les photos d’Eva Ionesco, par exemple, pour garder un repère bloguesque…

bérénice dit: à

Une victime a déclaré avoir déposé plainte, une fois qu’elle eut l’âge de pouvoir le faire; plainte classée sans suite dans des circonstances étranges.

on peut douter que la justice ne soit pas de classe concernant certaines affaires, c’est aussi un problème de courant sociétal , à une certaine époque nombre de mères ont vu leurs demandes et leurs plaintes légitimes rejetées, les plus chanceuses s’expatriaient pour soustraire leurs enfants des mains des abuseurs. Ce n’est pas un hasard si de nombreuses affaires de ce genre font surface 20 ans après, les familles n’avaient pas idée de ce qui se passait ou quand elles étaient croyantes subissaient des pressions( voir Spotlight 2015) ou n’osaient pas déranger l’ordre établi, pour les enfants beaucoup de spécialistes s’accordent pour dire qu’il leur est la plupart du temps difficile de parler et qu’ainsi ils restent des proies.

la vie dans les bois dit: à

Une victime a déclaré avoir déposé plainte, une fois qu’elle eut l’âge de pouvoir le faire; plainte classée sans suite dans des circonstances étranges.
Cette victime de D. Hamilton dit avoir porté plainte dans les délais de prescription, applicables en France, en 1997.
Lors de la confrontation avec le photographe-mondialement-connu, l’audition a été interrompue, sur un coup de fil.
Cette victime, sans ressources, ni moyens, a ensuite renoncé à aller plus loin.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…19 h 35 min,!…à mourir de rire,!…

…du cinéma pour jeunes filles branleuses,!…
…combien la bonne mise,!…

…la bouée du flou artistique,!…l’hameçonnage du système commercial,!…aux encres, bataillons l’imprimatur,!…etc,!…

…qu’est ce qu’il y a comme con.e,!…
…et des fad.s d’héritiers,!…
…cousus d’or, et d’argent,!…à pizzas,!…quatre-saisons,!…Stop ou encore,!…en passant, sur le métier,!…
…la glue du maquereau,!…etc,!…l’état,!…

bérénice dit: à

Oui LVDLB, c’est ce que je résumais par « justice de classe ».

Delaporte dit: à

« pour les enfants beaucoup de spécialistes s’accordent pour dire qu’il leur est la plupart du temps difficile de parler »

C’est pourquoi en particulier il faudrait allonger le délai de prescription pour ces crimes de viol pédophile. Flavie Flament a tout à fait raison en le demandant.

Nicolas dit: à

Je ne savais pas qu’il y avait des nouvelles de Slimani, c’est une bonne nouvelle. Je me suis gardé cinquante pages de son roman, quand j’arrive un peu avant la fin d’un livre, qu’il ne reste qu’une petite séance de lecture, et bien je suis content, j’arrive au bout et je vais pouvoir repartir, moment pétillant, alors je profite un peu… Me suis procuré Dans le jardin des ogres, vous le raconterais de ci delà peut être. J’ai laissé tombé Basaglia, ai bien vu que ca n’allait pas vous plaire… Paix et sérénité

la vie dans les bois dit: à

Giovanni, je suppose que dans votre cas, à « mourir de rire », vous avez encore du faire un mauvais rêve.

Pas un kopeck pour l’une de vos toiles. Un chocolat, et merci, pas autre chose.

Delaporte dit: à

« Il avait raison celui qui disait que l’on peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui… »

A mon avis, il avait tort : on ne peut pas rire de tout continuellement. C’est idiot d’avoir toujours le rire en devant à n’importe quel propos. Sans moi.

la vie dans les bois dit: à

Il ne s’agit pas de justice de classe. Il s’agit du pouvoir médiatique, de ceux qui en ont plus.

la vie dans les bois dit: à

« Flavie Flament a tout à fait raison en le demandant. »

Oui. Mais la fin ne justifie pas tous les moyens.

la vie dans les bois dit: à

« Poupette », bientôt 50 ans, semble faire dans son livre un pied de nez à tous les voyeurs pédophiles, pour se guérir.

C’est en cela un moyen fort et courageux, en littérature, de lutter contre la pédophilie.

Et la fin , se voir attribuer une mission sur le délai de prescription concernant les viols sur mineurs, par le ministère de la femme libérée, en tant qu' »experte » est une avancée sociétale en hollandie.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…20 h 04 min,!…

…allons, donc, je veux rien,!…

…mais, franchement, en ces années-là,!…s’il à profité de quelque chose, il se devait de se croire autorisé par le système,!…

…moi, j’ai fait des nus, par le biais d’annonce dans le journal,!…

…très jolies, provocantes, jeunes modèles très formés professionnels avant, les clichés,!…

…rien touché du tout, photos parfaites,!…

…j’ose pas croire, que je suis d’une autre trempe,!…j’ai pris, pour quatre séances, sans plus, et, de par les histoires des autres, j’ai cesser de continuer les photos de nues,!…
…cela dit,!…les filles à poils c’est plus con, qu’habillées,!…
…rien à voir circulez,!…les modèles pour peintres idem,!…
…bizarre, pas tenté, d’abord être très riche, et puis savoir, pourquoi créer, si les conditions sont favorables à la vie,!…

…mais, j’imagine qu’Hamilton avait plus de sang froid que moi,!…ou il se droguait peut-être,!…un cas à part,!…
…les concours des modes dans son temps,!…

…c’est beaux les poses faciles, sans le temps à peindre,!…c’est évident,!…
…mais de là,!…à rentrer dans le tableau,!…l’artiste à du recul,!…pour changer l’éclairage, et les poses,!…etc,!…
…des photos,!…pour faire des Pin-Up,!…
…et ce calendrier, çà avance,!…
…Ah,!Ah,!…rire de tout, à ce point de vu,!…of course, les moralistes à cassou-lait,!…etc,!…bigotes sur têtes,!…
…un soleil au dessus des lunes,!…
…suivant(e) à poils,!…

Pablo75 dit: à

@ Nicolas

« Je me suis gardé cinquante pages de son roman, quand j’arrive un peu avant la fin d’un livre, qu’il ne reste qu’une petite séance de lecture, et bien je suis content, j’arrive au bout et je vais pouvoir repartir, moment pétillant, alors je profite un peu…  »

Drôle d’amusement…

Ou peut-être tu habites au milieu de nulle part, dans un endroit de la Sibérie déjà isolé par l’hiver?

la vie dans les bois dit: à

Giovanni, alors bon, pas de chocolat, donc !
Une autre fois peut-être.
Bonne nuit.

Nicolas dit: à

Nan, j’ai lu d’autres trucs, je n’y arrivais plus mais la j’ai repris un bon rythme, en général je lis trois livres nouvelles/philo/roman en même temps. J’ai relu Les temps modernes sur Basaglia et Conversations avec Sarraute. Je le trouve vraiment bien celui de Slimani, je le digère au fur et à mesure, j’ai tout mon temps, un an.

rose dit: à

Voyager ne sert à rien.

Certes R-L Stevenson confirmerait et Modestie aussi.

————-

il est dit, dans Paris Port de Mer que les bouquinistes sont la bibliothèque idéale sise à Paris ; ne sais si c’est vrai toujours.

———-Sylvie Giono dit exactement le contraire de ce qui est dit sur Blaise Cendrars. Elle dit « mon père deux vies et rien à voir entre les deux, son métier d’écrivain, sa vie de famille, séparation complète ».

bérénice dit: à

Il ne s’agit pas de justice de classe. Il s’agit du pouvoir médiatique, de ceux qui en ont plus

je ne partage pas vote avis mais je délègue le soin à d’autres que moi de poursuivre sur cette veine, pas trop le temps, deux films sur arte que je n’ai pas vus et j’aime beaucoup Amalric. Souvenir récent des déclarations d’un ex-ministre qui abdiqua rapidement sur le bien fondé de ses allégations médiatisées. On éteint les feux quand ils concernent des personnalités, question de pouvoir, sombres affaires non élucidées par ailleurs et où ils en fut de la vie d’hommes mais nous touchons là à des assassinats , voyez la gravité qui trouve à se loger dans les coulisses des pouvoirs et pas qu’en Russie. il est vrai qu’actuellement la vérité ou la diffamation trouve à s’interposer par livres publiés mais les affaires ne sont connues trés souvent qu »à distance de scandales savamment étouffés et encore il y a des oubliettes.

rose dit: à

Modestine

————-
Ai aimé très particulièrement la toile de l’escalier pendue contre un mur gris devant l’escalier ; et aussi nombre de portraits d’Annabelle. Et aussi le fait qu’il soit ami avec Barjavel que j’aime tant. Et aussi le fait qu’il peigne tout le temps. Si c’est, c’est sa vie, et c’était triste. Comme si sa mort était un condensé de sa peinture. Et ce qui me paraît intéressant est lorsque le passage se trouve en rupture totale avec la vie : et non pas en continuité.

la vie dans les bois dit: à

Plus le temps non plus pour poursuivre sur ce sujet D. Hamilton.
Les victimes regretteront peut-être que le violeur ait préféré se faire justice, plutôt que comparaître devant la société.

bérénice dit: à

C’est en cela un moyen fort et courageux, en littérature, de lutter contre la pédophilie.

c’est au moins s’opposer, les lignes bougent lentement, la pédophilie est un tabou , tout le monde en parle, personne n’en est du moins dans certains milieux que légitiment une certaine culture et position sociale après il y a encore des gens pour défendre et écrire ou vivre des » rose bonbon » qui fut censuré par ailleurs, ça les regarde .

rose dit: à

Ah, vous dire aussi concernant ce trajet en train et la petite racaille manosquine : la SNCF a trouvé une solution adéquate; Elle compte supprimer tous les contrôleurs et ne laisser que le chauffeur. Lui a encore utilité lorsqu’un camion s’avise de traverser la voie alors que les barrières se baissent; Il prévient les passagers, qui s’accroupissent par terre et gère l’accrochage avec le chauffeur/chauffard jusqu’à tout le monde est vivant.

Quant à la décision prise par la SNCF, le nombre de gens portant plainte pour agression doit être en constante progression (sachant qu’un tiers doit être déposé pour deux tiers passés sous silence.).

Ai constaté lors de dernières vacances scolaires avec départ vers Briançon et diverses stations de ski que trois policiers en uniformes et en armes ont passé le trajet à sillonner le train, allers et retours en surveillant ce qui se passait.

Je dis çà, mais attention, surtout, pas d’amalgame et puis que la presse donne la parole, à chaud, à l’assassin pour qu’il s’explique. Celui qui est froid n’a plus à s’expliquer de toutes manières.

Je fais des efforts conséquents pour ne pas écrire « le pauvre » en parlant de l’assassin.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…Oui, 20 h 50 min,…pas de chocolat, ni faire un noeud dans le mouchoir,!…

…de mes modèles par hasards,!…aucun profits,!…
…ni noms,!…discrétions totales,!…
…à une époque,…faire des photos pour couples,!…photos remis,!…sans plus,!…
…aujourd’hui,!…tout le monde se fait des photos comme ils veulent,!…pas mes oignons,!…
…j’adore la solitude avec mon baldaquin,!…l’imagination un grand plus,!…Ah,!Ah,!…
…finir mes lasagnes,!…

rose dit: à

Tout dans la société protège les violeurs et les pédophiles et la parole des victimes est désacralisée.

Espérer justice est faire preuve de grande naïveté. A mes yeux, avant tout combat de ce type, arriver à ce qui est vécu dans les pays scandinaves c’est à dire une réelle parité entre hommes et femmes.

Ensuite, apprendre aux hommes à se débarrasser de leur machisme primaire & ordinaire, cela prendra 300 ans. En étant résolument optimiste.

Bonne soirée à tous, il me semble avoir cerné, tenté de, tous les sujets abordés par chacun d’entre vous.

gontrand dit: à

1.1 million d’immigrés d’origine cubaine aux USA, soit 10% de la population de l’île, malgré les risques de la traversée…

Cela seul juge le régime et les arguties de Debray, Royal ou Bloom n’y peuvent rien.

Sergio dit: à

rose dit: 4 décembre 2016 à 20 h 55 min
Voyager ne sert à rien.

Certes R-L Stevenson confirmerait

Ha ben oui la première fois qu’il a quitté les Samoa pour aller chercher un pain et une baguette au supermarché à Sydney il est rentré malade comme un clebs !

Sergio dit: à

Remarque le paveton dans la tête moi ça me paraît pas mal…

Bloom dit: à

« Gott sei dank », pancarte brandie par un des soutiens de Van der Bellen. Bravo aux démocrates Autrichiens qui lavent l’honneur autrefois perdu de leur pays. A Séoul, la police anti-émeute déploie des murs articulées qui bloquent les rues: métaphore possible du cordon démocratique qu’il faut déployer sans relache. Si les descendants des désirants de l’Anschluss ont botté l’arrière train des fâche(a)ux, n’importe quel peuple adulte peut le faire.

@Etudiant en lettres:si la chaine parlementaire est de grande qualité, on la capte plutôt mal à 6 000 kms…je parlais des grands médias.
En revanche, The History Show, sur RTE Radio 1 (radio publique irlandaise) consacrait 20 mns dimanche dernier à l’évolution idéologique de Castro.
http://www.rte.ie/radio1/podcast/podcast_thehistoryshow.xml

Vous avez raison de citer tous ces pays où des dictatures droitières pleines de sang sur les mains étaient soutenues par les USA : ne pas laisser les idéologues du décervèlement réécrire impunément l’histoire (pas un hasard si les programmes sont la cibles des ultra réacs). Se colleter avec la complexité et tous les faits.

Bloom dit: à

Cordon SANITAIRE démocratique..;

Kon-trand me fait trop d’honneur: Debray est inégal, mais touche parfois juste. Royal fut une excellente ministre de la famille, je lui dois d’avoir été le premier agent des AE à bénéficier du congé de paternité, en mars 2002.
Les dérives assassines de Castro ne font aucun doute.Les acquis de la révolution cubaines existent aussi. On ne me fera pas passer Haiti ou les Bahamas pour des modèles.
Ne pas oublier que les US ont été bien content de négocier avec le grand méchant Fidel le territoire de Guantanamo pour y isoler leurs terroristes.
L’amnésie sélective qui frappe les années de plomb de l’Amérique latine est caractéristique de la réécriture de l’histoire par les enseignants de l’ignorance.

Bloom dit: à

Sigmar Gabriel, vice chancelier allemand, leader du SPD:
« Ganz Europa fällt Stein vom Herzen! Wahl in #Österreich klarer Sieg der Vernunft gegen den Rechtspopulismus. Glückwunsch an Van der Bellen! »

bérénice dit: à

Bloom, le non à Renzi en Italie attend confirmation.
2002 pour un nouvel enfant, vous êtes retardataire et vieux papa comme on en voit de plus en plus accompagnés de trentenaires en pleine forme sur les plages normandes tout en poussette , cheveux au vent, regards énamourés .

bérénice dit: à

L’amnésie sélective qui frappe les années de plomb de l’Amérique latine

face à cela il faut sélectionner ceux qui se souviennent, littérature et cinéma assez riches en témoignages me semble-t-il .

JC..... dit: à

Les Debray, Royal, et autres Bloom qui, pour défendre cette crapule, cette hyène obtuse de Castro, ouvrent les yeux au ciel en chuintant :
« C’est pareil dans d’autres lieux où règnent des tyranneaux de droite ! » …
ces fantoches, ces gauchos sans pampa mais avec pampers, méritent notre respect !

Augmenté d’un coup de pied au culte.

Bloom dit: à

Aragon, Guy Môquet & Buffet fréquentèrent le même bahut. Il font partie des meubles.

JC..... dit: à

Le monde va mal, et ma foi, c’est une nouvelle qui n’a rien d’inquiétant…

JC..... dit: à

Les Veaux italiens ont bien fait de rejeter les profondes réformes constitutionnelles proposées par le jeune RENZI !

Si on ne peut plus caser ses potes, sa famille, ses clients au Sénat, grâce au bicamérisme, que vont devenir les nouveaux aristos de la plèbe … ?

Le Sénat, les Régions, comme les départements et autres syndicats de communes pléthoriques en France …. c’est l’avenir passéiste ! Gaudeamus !

JC..... dit: à

FETES DE FIN D’ANNEE

Pour les fêtes, nous vous conseillons aujourd’hui, deux déguisements qui feront sensation le moment venu :

– pour un homme, le costume MELENCHON, en clown révolutionnaire, approuvé par les décorateurs du PCF et le grand couturier Pierre Laurent, il est livré avec un enregistrement de 7 diatribes, tournant en boucle, volume réglable à convenance …

– pour une femme, le costume SEGOLENE, en commissaire politique castriste, habilement souillé de taches de sang d’opposants cubains. Tous nos costumes sont bénis par Raul Castro, et garantis sans ONG, ni Droits de l’homme…

JC..... dit: à

AFFAIRES ETRANGERES

« Au Ghana, une fausse ambassade américaine a délivré des vrais visas pendant 10 ans.

Jusqu’à sa fermeture à l’été 2016, la fausse ambassade américaine au Ghana avait pignon sur rue dans un bâtiment rose, au-dessus duquel flottait un drapeau américain.

« Elle n’était pas gérée par l’administration américaine, mais par des individus appartenant au crime organisé ghanéen et turc, et par un avocat ghanéen au fait du code pénal et de la législation sur l’immigration », a précisé le département d’Etat dans un communiqué.

A l’intérieur était accroché un portrait du président Barack Obama. » ….

la vie dans les bois dit: à

Ce tableau en tête du billet renvoie au chant XXXII de la Divine Comédie de Dante.
Dans ce lac de glace, émergent des traîtres, traîtres à leur famille, traitres à la Cité politique.
Dante note des noms, essaie d’en obtenir, pour que justice soit rendue.
Sergio, ce dessin du  » paveton » est une allégorie de la traîtrise entre frères.

christiane dit: à

Rien ne vaut plus que la lecture de Dante et surtout pas cette horreur !

la vie dans les bois dit: à

« la plus vieille bibliothèque du monde »
C’est très intéressant comme notion. Il y a des challengers.

bérénice dit: à

Rien n’a jamais été écrit pour une parabole narrant la furie des sœurs, du moins je ne connais qu’un peu du théâtre de Pier Paolo Pasolini .

 » La métaphore eschyléenne traduisait déjà le lien opéré par la mentalité grecque archaïque entre ces déesses de la vengeance et une nature sauvage. Les Erinyes sont des divinités liées à la terre : la tempête, la destruction de la végétation, sont la manifestation sacrée de leur passage. Pour Pasolini, la nature est « hiérophanique », elle est une manifestation du sacré, voire une manifestation sacrée.  »

https://cm.revues.org/399

renato dit: à

Un hors sujet serait opportun, je pourrais pondre quelques mots à propos des échappées des refus comme origine l’émergence du rien, de la traversée du chaos comme occasion pour exercer le réalisme, de l’utilité des restrictions formelles ; mais, rien sur BB car il vaut mieux se taire que siffler une variation sur un sujet dénoué de sens. Cela dit, jamais ne comprendrai comment se forme le goût des la plupart des gens de lettres. Il faudrait pourtant qu’ils se confrontent au temps, à un moment — il n’est pas nécessaire qu’ils l’évaluent du point de vue de l’éternité, il suffit qu’ils tiennent en compte, tout banalement, la leçon des choses et de l’histoire.

Cela dit, à propos de la « fulgurante intuition » relative à Mantegna ici exposée, je tiens à rappeler que, contrairement à BB et son fans club, l’homme était capable d’humour, difficile à comprendre pour les intellectuels barricadés derrière leurs préjugés, mais il en était capable, même sur des sujets encore aujourd’hui sensibles — voyez « Lamentation sur le Christ mort » (Milan, pinacothèque de Brera) observez la main gauche…

bérénice dit: à

Le mythe de Babel ? 7h56

Le jeu de mots – Babel, babil – connu depuis longtemps, rappelle le plaisir que prend l’écrivain à jouer avec la difficulté des langues et des mots. Comment ne pas mentionner le fameux chapitre VIII du Pantagruel où Pantagruel rencontre Panurge, lequel se livre à un éblouissant exercice de polyglotte mêlant langues bien réelles et langues imaginaires.

https://babel.revues.org/3088

la vie dans les bois dit: à

Gottlib dessinait pour son papa et sa maman.
Cool aussi comme destin.

bérénice dit: à

Merveilleux film japonais hier soir , en rapport avec la nature et les notions de sacré. Eloigné d’une revendication radicale et d’une nostalgie, rencontre du passé et d’un présent qu se rencontrent sans s’affronter , s’unissent dans le faisceau de la croyance. Pour suivre, AN , une histoire de haricots, magique.

http://cinema.arte.tv/fr/article/de-naomi-kawase

JC..... dit: à

« la plus vieille bibliothèque du monde »

Un peu débile de fixer ça au IXème siècle !!! Quel stagiaire inculte, Blin, a écrit cette affirmation d’une effarante bêtise ?

christiane dit: à

@renato dit: 5 décembre 2016 à 8 h 07 min
Mantegna ? Oui, mille fois !
Mais plutôt que cette surprenante perspective du Christ mort de Breta (dont on a ôté le cadre doré pour l’exposer près du sol sur fond noir…), je resterais volontiers, longuement, devant La chambre des époux (murs et ce merveilleux faux oculus de la voûte) et plus que les trois saint-Sébastien, le saint-Jérôme au désert (et ces curieux rochers en érection qui sont sa marque.). J’aime ses paysages, ses perspectives (L’agonie au jardin), ses Madones, l’étrange Présentation au temple. Bref, ravissement !

JC..... dit: à

Message pour Marie-Amélie BLIN, « journaliste au Figaro » dans un but pédagogique.

BIBLIOTHEQUE D’ALEXANDRIE
« Ayant reçu l’Égypte en partage à la mort d’Alexandre, Ptolémée, un de ses généraux, devenu roi sous le nom de Ptolémée Ier Sôter, s’attacha à faire d’Alexandrie la capitale culturelle du monde hellénistique, à même de supplanter Athènes.

En 288 avant J.-C., à l’instigation de Démétrios de Phalère, tyran d’Athènes de 317 à 307 av. J.-C., exilé à Alexandrie et disciple d’Aristote, il fit construire un musée (Museîon, le « Palais des Muses ») abritant une université, une académie et la bibliothèque (estimée à 400 000 volumes à ses débuts, et jusqu’à 700 000 au temps de César). » (Wikipédia)

Chère petite… au Maroc, « la plus vieille bibliothèque du monde » construite en 859 de notre ère, …. elle fait vraiment jeune !

christiane dit: à

16h et 16h40
Oui, même impression…

christiane dit: à

@Pablo75 dit: 4 décembre 2016 à 12 h 26 min
Bien vu !

christiane dit: à

@Bloom dit: 4 décembre 2016 à 17 h 39 min
Bon contrepoids aux délires de Ségolène !

D. dit: à

Absolument, JC. On peut ajouter que les fonds atlantes vieux de près de 10000 ans ont été conservés sous le sphinx de Gizah. Parmi les ouvrages exceptionnels qu’on peut y consulter (sûr inscription préalable) se trouve le fameux Xokaqatlop antlatokol en 400 volumes qui traite avec des détails remarquables de la faune Atlante.
On y trouve notamment les différentes especes de gigantopitheques dont les populations étaient alors tenues en esclavage dans les mines d’or avant les révoltes qui engendrèrent leur éradication presque totale à l’exception de quelques individus qui parviennent à gagner l’actuel Tibet pour s’y cacher.

gontrand dit: à

« Chère petite… au Maroc, « la plus vieille bibliothèque du monde » construite en 859 de notre ère, …. elle fait vraiment jeune ! »

Oui JC et je suis à peu près certain que l’on pourrait aussi trouver plus ancien en Egypte, en Chine ou en Inde.

closer dit: à

« à l’exception de quelques individus qui parviennent à gagner l’actuel Tibet pour s’y cacher. »

…dont vous êtes l’un des descendants, D, avouez-le…

la vie dans les bois dit: à

Plus ancienne bibliothèque du monde
Il faut ajouter : ouverte au public en 2016
Lu dans un mag pro : elle contient un exemplaire du Coran du
2eme siècle.
Pas de précision sur le calendrier de référence.

JC..... dit: à

Malgré sa destruction au VIIème siècle de notre ère par les vandales Arabes de l’émir Amrou Ben Al-As, sur l’injonction du calife de Bagdad, la bibliothèque d’Alexandrie continue à vivre.

Son adresse : Al Azaritah WA Ash Shatebi, Qesm Bab Sharqi, Alexandrie 21526, Égypte
Téléphone :+20 3 4839999

Ouverte aujourd’hui, de 11:00 à 19:00

gontrand dit: à

D’un seul coup, il me revient à l’esprit l’existence d’Isidore de Séville et je trouve ceci sur wiki:

« Havre de paix dans l’Occident de cette fin du VIe siècle, l’Espagne devient le conservatoire de la culture antique ; la bibliothèque sévillane en est alors le centre le plus brillant. »

6ième siècle!

Cela montre à quel point le lavage de cerveau sur la civilisation arabo-musulmane a été efficace…qu’une journaliste du Figaro écrive une ânerie pareille, c’est impressionnant…

JC..... dit: à

Absolument D ! Les gigantopithèques sont d’ailleurs parmi nous : que l’on songe, sans effroi, aux Frères Bogdanov, prognathes nés au Tibet de père et de mère inconnus…

gontrand dit: à

« un exemplaire du Coran du
2eme siècle. »

je suppose que c’est une blague ou une faute de frappe lvdb.

JC..... dit: à

Le point de départ doit être le calendrier hégirien !

Jibé dit: à

« Georges Perec s’est souvenu de Bernard Buffet à l’instant d’écrire son mémorable Je me souviens. Celui-ci y est même le 220e des 480 souvenirs consignés. Et quoi qu’on en dise, peu de peintres peuvent s’enorgueillir d’une telle postérité littéraire. »

Oui, mais il se souvenait de quoi exactement, Passou ?

JC..... dit: à

JiBé, ne remue pas le couteau dans la plaie ouverte de Passou !

Contraint d’honorer une commande sur le BUFFET, comme le font les industriels les plus compétents dans les domaines de l’industrie nucléaire ou de la vente d’armes à l’export à de joyeux tyrans, financièrement solides.

La culture ?…. Un simple produit, à vendre.

boudegras dit: à

par contre l’inculture est bien le domaine réservé du PQ braillard, l’andouille haineuse

Polémikoeur. dit: à

Traversée du champ par une coccinelle
dans une fine poussière d’étoiles
que dessinait si bien Marcel
avec un rayon de soleil.
Bricabranquignolement.

JC..... dit: à

Puisqu’on parle des vioques…. et des cadavres… le chauve dans les glaces, au premier plan, ce serait y pas La Juppe (un équivalent de la Mitte)

Que ça ne méthonnerai pas … ! Un requin, un thon, un maquereau, devenu poisson rouge multiculti.

Janssen J-J dit: à

@D., « Ce qu’il nous faut c’est un homme ou une femme d’État, donc avec le sens de l’État et de la fonction publique dans toute sa dignité, le sens de la France, de la France d’abord, sur le terrain économique notamment, mais pas seulement ».

(rubrique à brac et kubikub). Nous avions bien Marcel Gotlieb, mais c’est trop tard. Il ne nous reste guère que Florian Philippot. Voilà un homme qui rit beaucoup à la lecture des BD, et qui, surtout, ne boit jamais de rhum cubain avant de faire une déclaration solennelle au nom de la FRAAAAAAAAAAANCE ! Cela vous convient-il, D.?

JC..... dit: à

N’oublie jamais, Bousegrasse, que mon nom dans le civil est un nom célèbre en Europe de l’Est, celle qui est la plus proche du bon sens : Jan Culasek.

JC..... dit: à

(…. c’est ce que j’aime, au foyer de la RdL : il y a des hauts et débats…)

boudegras dit: à

Jan Culasek, le favori de toutes les chèvres de l’île

Pablo75 dit: à

@ Jibé

« « Georges Perec s’est souvenu de Bernard Buffet à l’instant d’écrire son mémorable Je me souviens. Celui-ci y est même le 220e des 480 souvenirs consignés. Et quoi qu’on en dise, peu de peintres peuvent s’enorgueillir d’une telle postérité littéraire. »

Oui, mais il se souvenait de quoi exactement, Passou ? »

« 220

Je me souviens que l’on racontait que Bernard Buffet était pauvre et que « fou de peinture », il en était réduit à peindre sur ses propres draps! »

(Georges Perec. Je me souviens)

Pablo75 dit: à

@ gontrand

« « un exemplaire du Coran du 2eme siècle. »

je suppose que c’est une blague ou une faute de frappe lvdb. »

Du 2eme siècle de l’ère musulmane ou ère de l’hégire.

Pablo75 dit: à

@ gontrand

« D’un seul coup, il me revient à l’esprit l’existence d’Isidore de Séville et je trouve ceci sur wiki: « Havre de paix dans l’Occident de cette fin du VIe siècle, l’Espagne devient le conservatoire de la culture antique ; la bibliothèque sévillane en est alors le centre le plus brillant.» »

En Espagne, à l’école, on apprenait que les classiques greco-latins étaient arrivés dans l’Europe médievale par l’Espagne (grâce aux visigoths et aux arabes). Et c’est aussi grâce à l’Espagne que beaucoup de textes juifs ont été conservés.

Les espagnols n’ont jamais été des fous de culture mais ils ont beaucoup contribué à la culture des européens du Nord.

Encore une singularité de ce si étrange pays.

JC..... dit: à

Quel que soit le siècle, ou l’éditeur, un Alcoran demeure, comme dit Ségolène la Bravitude cubaine : un monument de l’Histoire…

Pablo75 dit: à

(Quel paix sans Widergänger !!! Mais je crois que je viens de commettre l’irréparable: j’ai parlé des Juifs en Espagne. Il ne pourra résister à la tentation de nous faire un cours wikipédien sur le thème !!!)

Carmen dit: à

Titre : Carmen
Poète : Théophile Gautier (1811-1872)
Recueil : Émaux et Camées (1852).

Carmen est maigre – un trait de bistre
Cerne son oeil de gitana ;
Ses cheveux sont d’un noir sinistre ;
Sa peau, le diable la tanna.

Les femmes disent qu’elle est laide,
Mais tous les hommes en sont fous ;
Et l’archevêque de Tolède
Chante la messe à ses genoux ;

Car sur sa nuque d’ambre fauve
Se tord un énorme chignon
Qui, dénoué, fait dans l’alcôve
Une mante à son corps mignon,

Et, parmi sa pâleur, éclate
Une bouche aux rires vainqueurs,
Piment rouge, fleur écarlate,
Qui prend sa pourpre au sang des coeurs.

Ainsi faite, la moricaude
Bat les plus altières beautés,
Et de ses yeux la lueur chaude
Rend la flamme aux satiétés.

Elle a dans sa laideur piquante
Un grain de sel de cette mer
D’où jaillit nue et provocante,
L’âcre Vénus du gouffre amer.

Théophile Gautier.

JC..... dit: à

Bousegrasse, je donnerai à une ONG toutes mes chèvres malades de la peste, pour t’investir à l’ancienne (au sens du k-hamiltonien de la théorie des graphes) derrière l’Eglise Sainte-Anne, de 5h à 7h, prières comprises.

Janssen J-J dit: à

@ 11.56 « Quelle paix sans Widergänger !!! Mais je crois que je viens de commettre l’irréparable »… »
Il vous manque beaucoup apparemment,… comme source d’inspiration ! Un peu fastoche et assez méprisable, comme procédé : « allez, viens mon chien, viens par là Wiki, hein hein, viens chercher le nonosse… On espère qu’il va pas rappliquer à l’appel de Pavlov75.

JC..... dit: à

Ne laisse pas sourdre ton angoisse, Pablito, le Wiwi chasse à courre !

Jibé dit: à

220e « Je me souviens » de Geoges Perec :

« Je me souviens que l’on racontait que Bernard Buffet était pauvre et que « fou » de peinture, il en était réduit à peindre sur ses propres draps ! »

C’est mieux que du Chevillard !

Pablo75 dit: à

@ Janssen J-J

« Il vous manque beaucoup apparemment,… comme source d’inspiration ! Un peu fastoche et assez méprisable… »

Encore à côté de la plaque. Comment tu fais pour être si souvent à côté de cette fameuse plaque?

D’ailleurs, tu ne m’as toujours pas répondu: tu es un homme ou une femme? Un trans? Un travelo?

Jibé dit: à

ça y était où Passou l’a rajouté, ce 220e JMS ?

JC..... dit: à

Cette Carmen de Théophile…. quelle nullité !
Merci D. de nous rappeler combien peuvent être plat, les poètes honorés en leur temps.

Jibé dit: à

Ce que dit Perec sur Buffet, dans les années 1960-70, montre très bien l’aspect publicitaire, le battage médiatique, fait autour de ce peintre, et ne dit rien de sa valeur picturale. Seule chose d’on se se souviendra ?

Jibé dit: à

dont on…

Jibé dit: à

« Bernard Buffet jamais loin des livres et des écrivains », mais très loin de la peinture !

D. dit: à

Il y a 90 ans jour pour jour mourrait l’immense Claude Monet, qui participe encore aujourd’hui au rayonnement international de la France.
Il ne fit partie d’aucune académie, ne reçut aucun prix ni décoration.

Pablo75 dit: à

@ Jibé

 » « Bernard Buffet jamais loin des livres et des écrivains », mais très loin de la peinture ! »

Et très près de l’argent.

Pat V dit: à

et que « fou » de peinture, il en était réduit à peindre sur ses propres draps ! »

Mais ne s’ était-il pas mis dans de beaux draps, Jibé?
( Je vous écrit de l’ ancienne habitation de la tante à J. Bouzerand votre bienfaiteur, le monde est petit, Jibé !)

Pat V dit: à

Il y a quand même pire peintre que Buffet, non?
Il émergea dans le contexte néo figuratif de l’ après-guerre en opposition au réalisme socialiste et à l’ abstraction galopante, celle que De Staël nommera pour ce qui concerne certains peintres qui en faisaient partie :  » le gang de l’ abstraction avant « .

D. dit: à

Claude Monet, le Grand, ami de Clemenceau. A ne surtout pas confondre avec Jean Monnet (deux n), traitre.

boudegras dit: à

depuis que JC sévit sur ce blog comme si c’était le sien (hélas), il a écrit le mot NUL 493 fois (j’en ai fait le décompte): il sait de quoi il parle !

bérénice dit: à

Les femmes disent qu’elle est laide,
Mais tous les hommes en sont fous ;
Et l’archevêque de Tolède
Chante la messe à ses genoux

A lire ce texte, possible de voir que le thème est commun à plusieurs romans de cet époque, la femme presque laide et diabolique qui suscite une passion charnelle et trouble, l’Espagnole dans « la vieille maîtresse » de Barbey d’Aurevilly à laquelle j’ai pensé en lisant sous la plume de Balzac dans  » Le lys dans la vallée » le portrait de celle qui deviendra l’amante de Félix,l’ Anglaise, lady Dudley qui rapte la passion de Félix au moment où son grand amour s’étiole en d’affreuses souffrances morales et physiques .

Pat V dit: à

A lire ou relire, pour comprendre le contexte d’ une figuration à la Buffet, Rhoner voire Gruber, le catalogue de l’ exposition :  » L’ art en Europe « , les années décisives 1945-1953 chez Skira 1987 – Musée d’ art moderne de St. Etienne sous la direction de Bernard Ceysson.
La peinture Surréaliste elle aussi, encore engagée dans la bataille.

boudegras dit: à

Barbey d’Aurevilly, bérénice, MCourt va avoir une érection !

bérénice dit: à

Et très près de l’argent.

Pablo quel artiste ne rêve pas de ne pas en manquer, combien sont morts sans connaître ni renommée ni l’aisance ni même le confort , vous connaissez beaucoup de gens qui en manquent et vivent sereins, entièrement voués à la création? Dali, Picasso… ne crachaient pas dessus non plus , plus jeune j’imaginais les artistes dégagés de ce genre de préoccupations mais l’art est leur unique ressource , quand on parcourt des carnets ou journaux on se rend compte combien l’argent occupe une place dans leur vie quand bien même ils ne feraient pas de l’enrichissement un but, il faut bien vivre!

bérénice dit: à

13h59 qu’est-ce que vous voudriez que cela me fasse?

D. dit: à

Moi Président, je permettrais pas un seuĺ mois de plus que les cendres de Jean Monnet demeurent au Panthéon. Et celles de quelques autres aussi.

Janssen J-J dit: à

@12.45 Mais en quoi mon genre ou ma sexualité vous importent-ils ? Est-ce que je vous pose des questions au sujet de cette plaque, voyons donc, laissez cela à Jibé ou Jicé, ils sont en général plus avisés. Quant à Miguel de Unamuno, quels conseils de lecture donneriez-vous à vos élèves non hispanisants de la rdl qui ne le connaissent pas très bien, je vous le demande bien humblement ? Il semblerait qu’on manquât à la culture minimale requise de n’avoir jamais glissé sur ou à côté de la plaque d’el sentimiento tragico de la vida.

Jibé dit: à

Il fut aidé, D., mais se montra généreux, donnant plus qu’il ne reçut. A propos du musée de l’Orangerie : « Sur proposition de son ami Georges Clemenceau, Claude Monet décida d’y installer le grand ensemble mural des Nymphéas, auquel il travaillait depuis 1914 et dont il avait décidé en 1918 d’en faire don à la France. Il y travaillera pratiquement jusqu’à sa mort, en décembre 1926, tandis que le musée ouvrit ses portes au public en mai 1927.
Le chef-d’œuvre de Monet occupait alors la moitié de ce bâtiment de style classique, d’un seul niveau. »

Bloom dit: à

Moi Président,

Comment est l’ordinaire, à Sainte-Anne? Artaud s’en plaignait en 37-38, avant d’être transféré à Ville-Evrard.

D. dit: à

Il me semble reconnaître sur la photo de couverture les salons du Duc de Morny, que le Surintendant des Finances du Royaume, le Grand Ballamou, fut contraint d’abandonner au début des années 90.

D. dit: à

Le pauvre Polnareff est bien mal en point et pourrait rejoindre d’ici peu le paradis pour tous. C’est du moins ce que je lui souhaite s’il venait à passer de l’autre côté. On lui demandera juste de pas y montrer ses fesses.

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Bah, la grande question, c »est de savoir si Buffet était dupe de lui-même. Sans doute que oui, tant notre narcissisme et notre complaisance sont les ailes dérisoires qui nous emportent… (et pas que moi, Messieurs-Dames. Ici, la plus grande collection de pathétiques bouffons d’eux-mêmes est exposée, sans même exiger de droit d’entrée…)

Tout le monde n’est pas Gainsbourg, détruisant ses toiles et retournant sa veste, doublée de vison, puis pillant le répertoire classique…

IL y a quelque chose de terrible dans la sincérité, quand elle se heurte à la réalité. C’est le pathétique façon Dostoïevski. C’est horrible, en réalité. Comme un tableau de Buffet, quoi.

Et le livre le plus abouti que j’ai lu pour décrire cela, c’est « loin de vous ce printemps », de Mary Westmacott (oui, l’autre nom de !) ; j’y pensais hier, en regardant « Marguerite » (encore une terrible sincérité…)

Bien sûr, nous sommes tous touchés du syndrome Buffet, c’est-à-dire être aimé par ceux qui nous déplaisent, détesté par ceux à qui l’on voudrait plaire, oublieux que l’art n’est pas que procédés, et enivré par l’argent (qui corrompt pourtant) protecteur qui vous fait vivre dans le mensonge.

Avez-vous pensé à ce que a dû être, pour le jeune homme, l’encens déversé comme du champagne par les courtisans, répandu par bonbonnes, par jéroboam, par melchior ?

Il aimait l’argent. Ben tiens. L’argent n’est-il pas le meilleur allié du mensonge ?

IL y a du Romand ( Jean-Claude ) dans Buffet. Mais heureusement, ses pinceaux-là n’ont assassiné personne d’autre que la peinture, qui s’en est remise, yop là boum.

Jibé dit: à

Si c’est à moi que vous vous adressez, D., non. C’est au musée Gustave Moreau, dans la Nouvelle Athènes …

D. dit: à

Jibé ne va pas être d’accord et d’autres vont enchaîner en disant que le paradis c’est subjectif.

Jibé dit: à

« pour le jeune homme, l’encens déversé comme du champagne »

Idem pour Yves Saint-Laurent, deuxième bâton de Bergé, comme dirait Phil, qui avait une vocation prédestinée pour le veuvage chic !

Jibé dit: à

Euh, Clopine, les draps chez moi, c’est changement chaque semaine !

bouguereau dit: à

bertoloutchi a changé le beurre sans sel havec du gros savon de mécano au gravier et pas un mot de clopine

etudiant en lettres dit: à

Bloom dit: 4 décembre 2016 à 23 h 59 min
Merci je note et écouterai
le pire a été au Guatemala, un génocide
Regis Debray a eu de la chance d’être libéré, au bout de quatre ans
quant au pros du décervelement et de la désinformation, il se complaisent dans l’aigreur, le néant –le pq cette loque de m.rde ne se rend même pas compte à quel point il est c.n et ridicule

bouguereau dit: à

les draps chez moi, c’est changement chaque semaine !

assez de détail baroz..le savon de mécano ça glue pas tant

bouguereau dit: à

« Tu ne l’aimes pas parce qu’il te met le nez dans ta merde ! »

..ça dépend des gouts

Pat V dit: à

Bah, la grande question, c »est de savoir si Buffet était dupe de lui-même. Sans doute que oui, .Clopine.

Qu’ en savez-vous?
N’ a-t-il pas eu ces moments de doute, ces tentatives de remise en question que beaucoup de créateurs peuvent avoir?

Pat V dit: à

ces tentatives de remise en question que beaucoup de créateurs peuvent éprouver?

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*