de Pierre Assouline

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La République des livres
Christian Bobin n’est pas un ravi de la crèche

Christian Bobin n’est pas un ravi de la crèche

Ce n’est pas une fatalité mais il y a de cela : dès lors que la spiritualité s’immisce, discrètement ou en prenant ses aises, voire carrément en majesté, dans l’œuvre d’un écrivain, il passe pour un cul-béni, une grenouille de bénitier. Rien n’exaspérait Graham Greene comme d’être taxé « grand écrivain catholique » – et ce n’était pas à cause de « grand »… On peut être écrivain et catholique sans être pour autant « écrivain catholique », non plus qu’ « écrivain juif » s’agissant de Saul Bellow ou de Philip Roth. L’influence de Georges Bernanos et François Mauriac en a pâti, encore que dans son cas, cela s’aggravait d’une double étiquette la seconde (« grand écrivain régionaliste ») n’ayant rien à envier à la première. Rien n’est plus réducteur quelle que soit la foi. D’autant qu’avec « les cathos », l’ironie glisse vite vers le label qui tue : « ravi de la crèche ». Selon les saisons, les livres de Sylvie Germain, Lydie Dattas, Denis Tillinac, Eugène Green, Charles Le Quintrec en ont souffert. Cette réputation les enferme ; Et Christian Bobin plus encore.

On ne lui pardonnait pas le grand succès du Très-bas, (Gallimard, 1993), magnifique évocation de saint François d’Assise, d’autant qu’à cette occasion il fut couronné du Grand prix catholique de littérature. On devine qu’il prend cela avec le sourire, dans le calme et la sérénité, et que son œuvre à venir n’en sera pas bousculée. Quand on a déjà publié une quarantaine de livres sans jamais se soucier de l’air du temps, on continue sans se laisser impressionner. Dernier en date : l’homme-joie (179 pages, 17 euros, L’Iconoclaste). Un ravissement qui n’arrangera pas son cas, lui qui tient le Christ pour le plus grand des poètes et les gens de Wall street pour des esclaves milliardaires. Sans renoncer à son goût du fragment, Bobin y assemble quinze récits relevant de différents genres (vision, portrait, lettre, rencontre), ne se refusant jamais la métaphore et l’allégorie. C’est un livre d’images sans illustration. Ne cherchez pas le sujet : la vie, la mort, entre temps la résistance à la mélancolie, voilà. Car rien n’est optimiste comme cette promenade lumineuse. Il est vrai que l’auteur est de ces personnes qui s’endorment chaque soir en pensant que le plus beau est à venir. Ne vous y trompez pas : il n’est pas dans le religieux mais dans le spirituel. Ailleurs, dans une conversation épistolaire comme il les aime, il a ainsi défini ce qui les distingue : « Le spirituel c’est un homme qui marche sur les eaux, sans même y penser. Le religieux, c’est le même homme à qui on a coulé les deux pieds dans le béton ». Cela aurait pu tout aussi bien figurer dans l’homme-joie (sans majuscule à l’article). Il y dit notre absence au monde quand la disparition d’un être aimé nous enfonce un poing de marbre dans la poitrine. Il divague sur l’infraction du bleu dans un couteau de lumière. On y pénètre dans des maisons silencieuses, des jardins ensoleillés sans violence où repose un linge frais amoureusement plié. Les pages consacrées à l’archaïsme de Pierre Soulages, son outre-noir miraculeux, et celles sur la place du silence dans Bach d’après Glenn Gould, ou sur Oïstrakh et Menuhin en « anges couillus » et « employés du ciel », sont empreintes d’une vraie grâce. Il sourd de ces pages une douceur d’autant plus touchante qu’elle est rare sous la plume de nos contemporains. De la prose poétique qui donne souvent l’impression qu’un mot y rencontre un autre pour la première fois. L’espace d’une lecture, il nous aura fait vivre dans un temps sans aiguille.

Christian Bobin n’explique rien mais éclaire tout. Lui, ravi de la crèche ? « On m’accuse d’être mièvre » reconnaît-il avant de se défendre en citant le maître Dôgen : « L’univers entier est fait des sentiments et des émotions des fleurs ». N’empêche qu’il est dans le ravissement permanent comme nul n’ose plus l’être. Lorsqu’il a plus d’un émerveillement dans la journée, il convient que c’est trop, tout de même. Contrairement à tant d’autres, il ne s’appuie pas en permanence sur les Grands-Ecrivains comme sur des béquilles. S’ils passent par là, c’est l’air de rien, par inadvertance, avant de filer aussitôt. Dôgen, on a vu. Ici le Corneille de Suréna, là le Pascal des Pensées, plus loin le Conrad de Typhon, et même la Vita Nuova de Dante. Des textes à peine effleurés. Pas pour épater la galerie, juste pour rendre à qui on a pris. Sa manière à lui d’aider la vie, dans toute la banalité du quotidien, à se soulever au-dessus d’elle-même. Il faut se laisser embarquer pour croire avec lui que « la beauté a puissance de résurrection ». Sinon on reste à quai et on rate un moment rare. Autant refermer le livre et passer à autre chose puisque de toute façon, un jour ou l’autre, on finira en miettes, tous. Mais si on décide de le suivre, par exemple dans le jardin de la cathédrale de Maguelone, alors on se persuade avec lui que « par temps clair on voit jusqu’à Dieu ». Quand l’humain s’éloigne du monde à bas bruit, cet écrivain écrit pour l’y retenir.

En plus, c’est édité et fabriqué avec une vraie délicatesse d’artisan : toucher du papier, grâce de la typographie, originalité de la mise en page. Même la bande entourant le livre, sur laquelle se détache subliminalement la graphie de « Je vous donne là tout ce que je possède » sur un marron recherché, cette bande est satinée…

(Photos AMAURY DA CUNHA)

 

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

558 Réponses pour Christian Bobin n’est pas un ravi de la crèche

le ravisseur de la cruche dit: à

bzzzzz..

JC dit: à

Passou, votre billet est vraiment bien foutu : il donne envie de lire Christian Bobin même à un matérialiste détaché de la spiritualité comme votre serviteur pour qui « L’univers entier n’est PAS fait des sentiments et des émotions des fleurs ».
Nous confierons le ravissement aux spécialistes qui s’en délecteront certainement …

cneff dit: à

und ein kleiner Test: Ce billet me donne envie de lire ce livre de Christian Bobin! – mal schauen wo das jetzt erscheint!

renato dit: à

« … sur un marron recherché… » … enfin…

Je me souviens d’une crèche vivante où le fada du village jouait le ravi…

renato dit: à

D’ailleurs, je me souvins aussi d’une messe (ou quelque chose comme ça, c’était en Sicile) où Dieu le père demande à Judas pourquoi il a trahi Jésus ; Judas lui répond qu’il avait besoin des sous pour acheter un joli lot de terre qu’il désirait depuis longtemps ; sur quoi Dieu le père lui dit : « Si tu demandais je te les aurais prêtés. »

JC dit: à

C’est un rôle, le Ravi, que je tiens le mieux possible dans mon île, ventée aujourd’hui.
Il est vrai que les meilleurs ravis, natifs d’ici, sont tous monté à Paris … !

renato dit: à

La première fois que j’ai vu Dieu le père il avait une grande barbe en raphia et il était habillé d’un drap de lit. Je me souviens que le drap était brodé et que Dieu le père caressait la broderie…

renato dit: à

Je ne comprends pas l’émotion que mariage pour tous suscite. Au fond le mariage n’est rien d’autre qu’une union civile entre individus consentants, supervisée par un édile. Rien d’extraordinaire, donc. Personne, je suppose, ne demande le mariage religieux, ce qui pourrait faire problème chez les croyant plus âgés… Bon, cela dit, 40 années de Mummenschanz et pas un mot sur la RdL.

axistas dit: à

iln’y a pas d’étiquette qui soit acceptable, ni pour un écrivain, ni pour personne .les fleurs ne percent pas encore avec des étiquettes « ancolie » , « gentiane »,ou magnolia

Et pourtant les fleurs m'émeuvent dit: à

«  »On peut être écrivain et catholique sans être pour autant « écrivain catholique » » »

Le sujet du grand succès : saint François d’Assise
Je me demande où est l’erreur.

«  »Le spirituel c’est un homme qui marche sur les eaux » »
Il est vrai que cette phrase est pleine d’humour

christiane dit: à

Ouh là… Lire cette note de lecture ici… vous ne craignez pas les tempêtes, maître Passouline ! mais comme c’est juste tout cela…
Travaillant sur l’écriture d’Emily Dickinson (lettres et poèmes) Christian Bobin écrit dans « La dame blanche » (L’un et l’autre – Gallimard):
« Le néant et l’amour sont de la même race terrible. Notre âme est le lieu de leur empoignade indécise ». Ou encore : « La tyrannie du visible fait de nous des aveugles ». Il leur faut être absents pour entrer dans cette … étrangeté.
Sa vie comme celle d’Emily est « spectaculairement invisible », son écriture aussi. Il faut se pencher pour en recevoir la légèreté et la brûlure. Effet de neige…
En retrait dans ce monde « plein et froid comme un galet »…surprenant. Il est daubé… il s’en moque ! Il n’a pas le temps de s’en préoccuper !l’écriture est là,impérative, fidèle, risquée, paradoxale, tenace farouche, grave et fragile. Un raboteur du langage qui écrit de ce loin… lumière obscure de la non-illusion, mais aussi plénitude… Du Soulages, oui…
Donc, il y a un nouveau livre : chic alors !
Très belle photo.

bouguereau dit: à

Le sujet du grand succès : saint François d’Assise
Je me demande où est l’erreur.

la moitié de l’art occidental est une bondieuserie plus ou moins affirméee, toi même dailleurs..sauf erreur

bouguereau dit: à

« L’univers entier n’est PAS fait des sentiments et des émotions des fleurs ».

..c’est certain que tu sens pas toujours la rose jicé..mais il parait qu’il en faut pour qu’elle prospère….escuse moi jicé..mais quand on me tend trop bien le derrière, je l’orne, c’est plus chrétien

renato dit: à

Bien plus que la moitié, si on y met l’art grec et l’art romain. Dans les fait l’image du dieu fonctionnait chez eux comme manifeste politique et comme image pieuse…

JC dit: à

Ne t’excuses pas, Bougboug, nous savons bien où tu vas nicher ta spiritualité …

axistas dit: à

l’humour n’est pas toujours au rayon spiritueux – désinances des adjectifs du temps des « sans » (aiguilles , talons , tendons, bourdon-
de votre hypermarché préféré .
et cum spiritu tuo, et tout bas : primo soignons nos langues !

Les fleurs et autres emotions dit: à

Ya erreur

bouguereau dit: à

où tu vas nicher ta spiritualité

ce n’est pas moi..elle y va toute seule jicé..je ne suis que son gros instrument

axistas dit: à

un ami sculpteur de Christian Bobin sculpte des anges de pierre qui ont les ailes en aleph repliées dans le dos.c’est auprès de cet ami, informaticien de formation que Christin Bobin se plaint des demandes pressantes de son éditeur

JC dit: à

Sois absous, mon frère, car tu n’es que l’instrument de la volonté divine !

JC dit: à

Tiré du Point.fr d’aujourd’hui, ce commentaire sportif en adéquation avec l’esprit Bobin et son « Le spirituel c’est un homme qui marche sur les eaux » »

« 10h18 Football : Messi marche sur l’eau, Chelsea humilié »

Il y a de ces rapprochements…

renato dit: à

Marcher sur l’eau et être spirituel ?!

Par qui et quand cette histoire me fut raconté n’a aucune importance.

Un gars qui voulait devenir un grand magicien toqua à la porte d’un grand magicien connu et lui demanda de lui apprendre les secrets l’art de la magie. Et le grand magicien lui répondit : « Je n’ai pas de secrets à t’apprendre. Sinon, essaie voir de te lever tous les matins de bonne heure, de partir au travail, etc., sans jamais t’ennuyer. Cela relève du miracle, si tu y arrives, t’es un grand magicien, même sans mon enseignement. »

de la ravie de la crêche! dit: à

l’écriture est là,impérative, fidèle, risquée, paradoxale, tenace farouche, grave et fragile. Un raboteur du langage qui écrit de ce loin… lumière obscure de la non-illusion, mais aussi plénitude… Du Soulages, oui…
rédigé par christiane

Punaise, heureusement que Bodin ne dégouline pas comme ça! Soulages, non plus.

JC dit: à

Je me souviens de cette histoire ancienne de magiciens qui se lèvent tôt : Fillon interrogeant Sarkozy…

D'Arlatan Dimitri dit: à

Excusez-moi, bouguereau, mais l’ornement du derrière n’a rien de chrétien.

D'Arlatan Dimitri dit: à

Je suis désolé de vous le dire, axistas, mais votre commentaire n’a aucun sens. Je vais prier pour vous, car je pense que vous filez un mauvais coton.

D'Arlatan Dimitri dit: à

Ce que vous écrivez là n’a aucun rapport avec le billet, axistas. N’insistez pas.

D'Arlatan Dimitri dit: à

A mon avis, le mieux pour la survie de ce blog serait de supprimer les commentaires d’axistas. Et je suis toujours de bon conseil, vous le savez.

axistas dit: à

@ darlatan , là où, ou là haut ?es ilages, ls mots et les images ?gardez vos sucrettes sans eau et sans os ni épines

D'Arlatan Dimitri dit: à

Votre histoire est complètement tordue, Renato. Je me demande pourquoi vous nous la racontez. Cela m’étonne de vous.

axistas dit: à

les histoires de ravissement , on les laisse à LOL.V et celles de rapt aux sabines

renato dit: à

Je me souviens d’une dame raisonnablement croyante (selon ses mots) que lors d’un voyage organisé par sa paroisse eut « l’honneur » de rencontrer dans un monastère une femme tenue pour spirituelle par les autres religieuses.
Elle me dit qu’en pouvant vivre dans une petite pièce, beaux meubles, fauteuil confortable ; avec des novices qui font « dame de compagnie » à tour de rôle aussi que les travaux ménagers ⎯ même les menus ; deux repas garantis par jour ; sans enfants ; elle aussi serait devenue une femme spirituelle. Elle me dit qu’après ce voyage elle était raisonnablement non croyante.

D'Arlatan Dimitri dit: à

Vous voyez, vous dites n’importe quoi. Relisez-vous. Par charité chrétienne, je vais demander la suppression de votre commentaire afin de vous éviter la honte.

axistas dit: à

les images: quand on tord le cou aux métaphores, qu’est-ce qu’il reste , sauf le billet et le bleu du clin d’oeil

D. dit: à

Bon, maintenant ça suffit, renato, je ne mettrai plus de majuscule à votre nom. Vous êtes totalement sous l’emprise de Belzébuth.

Jérôme Fersen dit: à

axistas, D. vous a prié de vous taire, vous devriez l’écouter

axistas dit: à

P.Assoukine offre un verbe « divaguer »transitif direct (avec un C.O.D ): Il divague l’infraction du bleu dans un couteau de lumière
ce n’est pas une infraction !ni une réfraction mais une histoire de raréfaction

OZYMANDIAS dit: à

« par temps clair on voit jusqu’à Dieu ».

Le climat, comme les femmes, a des sautes d’humeur. Ne jamais se fier au temps qui pourrait nous faire voir Dieu. Il peut aussi nous faire voir Satan !

axistas dit: à

Si D était avait une ide » du spirituel, D, les vrais ou les faux , ne me prierait pas .
: D ouvrirait peut-être le gradus des procédés littéraires ? ce que je ne ferai pour personne ici

OZYMANDIAS dit: à

Une bondieuserie pour la route :

« Dieu habite où on le fait entrer ».
Martin Buber ( Gog et Magog ).

christiane dit: à

C’est Bobin !

versubtil dit: à

Il faut lire Bobin, pour ses moments interstitiels de vie où le temps se laisse écouter, se laisse vivre.
Ça ne marche pas à tous les coups, cela peut irriter même.
Mais je pense à son Dame, Roi, Valet paru chez Brandes en 1987. Le même temps vécu par trois personnages différents, trois entités sociales parfois contraires, antagonistes, l’ homme la femme, le roi et le valet.
Merci Pierre Assouline pour ce message.

renato dit: à

Comment quelqu’un qui est partout peut habiter quelque part ?

axistas dit: à

le C.N.R.T.L. précise quand même
Rem. On rencontre ds la docum. le subst. masc. divagateur. Personne qui divague

OZYMANDIAS dit: à

Comme l’air.

Michel dit: à

Pour qui se prend-il ce Ozymandias ? Pour un génie peut-être ! Tu es nul, Ozy.

Père Lutz dit: à

« Quelque part » est un sous-ensemble de l’ensemble « partout ». Dieu est ici et là simultanément. Il est ubiquite. Allez en paix, mon fils, la lumière est au bout du tunnel, vous serez rédimé si vous vous repentez sincèrement.

axistas dit: à

@versubtil, sur ce livre que je n’ai pas lu, votre maière de le « résuler » et de compter m’intrigue : trois ? trois vraiment ?
si on suit ce que su vous écrivez, l’homme lafemme , ça fait « Dame »! ou la femme de l’homme joie fait joie ? Ah les rôles de l’ange fatal et foetal

La voix de la vérité dit: à

Ozymandias EST un génie. Vous vous en rendrez compte avec le temps.

Félix Popotin dit: à

j’ai fait une drôle de bobine en lisant Bobin il y a longtemps… depuis j’ai vite débobiné ;
actuellement le vrai ravi de la crèche UMP, c’est Bruno Le Maire, regardez bien

JC dit: à

renato, bienvenue au Club des Belzébuthés, club récemment créé par D. (comme Diavolo.) un maître du genre qui m’a inscrit d’office… !

Michel dit: à

Michel dit: 17 décembre 2012 à 11 h 17 min

Pour qui se prend-il ce Ozymandias ? Pour un génie peut-être ! Tu es nul, Ozy.

Michel, mon bon Michel, je suis le petit génie en guenilles de la lampe rouillée du cousin pauvre d’Aladdin ! (hihihihihihihihi).

JC dit: à

Le plus beau ravi de la crèche, aujourd’hui, c’est tout de même Flamby !

Michel / OZYMANDIAS dit: à

Michel et OZYMANDIAS, même personne, même combat.

La voix de la vérité dit: à

axistas aussi est un génie. Dans une dizaine d’années, peut-être, l’humanité comprendra ce qu’il(elle) a voulu dire. Le caractère apparemment aberrant de ses messages est simplement le signe qu’il(elle) est très en avance sur son époque.

JC dit: à

Axistas est lacanienne…

axistas dit: à

>résumer : peut-être un parasitage de résulta-n-t-e ?
mais l’étiquette de « ravi de » n’en est pas moins… plus…. que superflue et déplacée .
et ce titre de Bobin m’insupporte à l’impossible de désirer le lire

Marcel de Pork'n'roll dit: à

eh bien ne le lisez pas et foutez-nous la paix.

Secrétariat de JC dit: à

Restez poli, voulez-vous ? Monsieur JC a été tolérant jusqu’ici, mais ça pourrait changer. Et méfiez-vous, il a le bras long.

JC dit: à

C’est tout à fait exact !
bravo !
Next…?

christiane dit: à

Lire : P.Assouline

axistas dit: à

lacanienne?
dame! comme dit versubtil! je n’ai pas le mal des étiquettes est-ce est assez clair ? voyez Dogen !

JC dit: à

L’étiquette lacanienne est multifeuillet…

OZYMANDIAS dit: à

Hier soir, cette phrase lue dans « Nadja » d’André Breton : « Je suis la pensée sur le bain dans la pièce sans glaces ».
Plus que surréaliste, surréelle !

de la ravie de la crêche! dit: à

dilué dans votre tisane?

JC dit: à

Cela voudrait il dire que le petit Ozzy pourrait devenir aussi insultant que notre Zayrault ?

renato dit: à

L’ubiquité ? est-ce qu’il s’agit d’une maladie imaginaire ?

ueda dit: à

Le plus beau ravi de la crèche, aujourd’hui, c’est tout de même Flamby ! (JC)

Pour l’âne et le boeuf, ça se bouscule au portillon.

subtil ? dit: à

« trois entités sociales parfois contraires, antagonistes, l’ homme la femme, le roi et le valet »

Pauvre femme, toujours plus d’hommes.
Le macho remonte toujours à la surface

JC dit: à

Je verrai bien Montebourg et Taubira…

JC dit: à

Notion quantique … à vous rendre « pensif » !

La coupe, les fleurs et la médaille dit: à

De la crèche les candidats sont trop nombreux.
De lui-même, un seul vainqueur possible : JC

de nota dit: à

Chassez l’intrus.Parmi les quatres phrases suivantes,laquelle n’est pas bobinesque?

« la vie nous mène à la mort comme une chatte,en les prenant dans sa gueule,mène ses chatons à l’abri »

« Dante descend aux enfers comme on descend à la cave chercher une bonne bouteille »

« reconnaître c’est aimer,et aimer c’est sauvage,indicible »

« La joie me haussait au faîte de la vie »

versubtil dit: à

@axixtas
versubtil a écrit Dame,roi, valet..
( Je voulais dire l’opposition des sexes, Dame/Roi et l’opposition des hiérarchies sociales, Roi/Valet.)

Va axistas…

Gramme mais rien dit: à

Toujours aussi prompt à la correction le renato.
Sauf pour lui bien entendu, alors ce n’est que malveillance et il nous sort sa célèbre phrase passe partout

parlier dit: à

La 3

de nota dit: à

Ah,j’ai omis de préciser que les phrases sont toutes extraites du livre chroniqué par
Passou.

ueda dit: à

Duflot et Hamon sont de redoutables challengers.

Félix Popotin dit: à

c’est bien ce que j’écrivais : fumeux pas fameux… quant à JC : le pseudo de J(F)Copé ?

axistas dit: à

@versubtil
ce quipar votre nombre 3 et la notion de rpole me titilait, c’est que votre manière de compter fleurait ou flirtait avec la question dite du « passage du trois au quatre » , si lisible dans les plus hauts , et les plus Apollo !
mais aujourd’hui compte-t-on le assises en lettres(assises de la traduction) et sciences humaines ? l’avez-vous fait ? (pas moi !je fail au sophe): il y a des spécialistes de liste sur ce blog

renato dit: à

Je corrige rarement et seulement par courtoisie… et je ne me suis pas foutu de lui, ce qui est l’habitude de mes « correcteurs »

John Brown dit: à

Bobo bébé bobin : Bobin ou la littérature sans dents. Sans moi.

renato dit: à

(Donc le « Toujours aussi prompt » vous le gardez pour vous…)

Subtil ! dit: à

« . Le temps d’attendre est un temps de délivrance. Cette délivrance opère en nous à notre insu. Elle ne nous demande rien que de la laisser faire, le temps qu’il faut, les nuits qu’elle doit. Sans doute Pavez-vous remarqué : notre attente — d’un amour, d’un printemps, d’un repos — est toujours comblée par surprise. Comme si ce que nous espé­rions était toujours inespéré. Comme si la vraie formule d’attendre était celle-ci : ne rien prévoir — sinon l’imprévisible. Ne rien attendre — sinon l’inattendu. Ce savoir-là me vient de loin. Ce savoir qui n’est pas un savoir, mais une confiance, un murmure, une chanson. Il
me vient du seul maître que j’aie jamais eu : un arbre. Tous les arbres dans le soir frémissant. Ils m’instruisent par leur manière d’accueillir chaque instant comme une bonne fortune. L’amertume d’une pluie, la démence d’un soleil : tout leur est nourriture. Ils n’ont souci de rien, et surtout pas d’un sens. Ils atten­dent d’une attente radieuse et tremblée. Infinie. Le monde entier repose sur eux. Le monde entier repose sur nous. Il dépend de nous qu’il s’éteigne, qu’il s’enflamme. Il dépend d’un grain de silence, d’une poussière d’or — de la ferveur de notre attente. Un arbre éblouissant de vert. Un visage inondé de lumière. »

Subtil ! dit: à

Il s’agit ci-dessus d’un extrait de Éloge du rien de Christian Bobin Fata Morgana 1990

axistas dit: à

en corrigeant les fautes de frappe : notion de rôle me titillait (juste pour rendre à qui on a pris.) :
sutout après que P.Assouine avait compté :
quinze récits relevant de différents genres (vision, portrait, lettre, rencontre)
ah , ces genres ! mais P.Assouline en a-t-il identifié quinze ?plus ?

perdu dit: à

Où suis-je ?

Lacaud dit: à

@ de nota

La 3, on vous dit.

JC dit: à

Les 35 heures, dieu merci, permettent une rotation entre les ânes et les boeufs !

axistas dit: à

quelqu’un a-t-il commencé d’établir une liste de genres ? ça va chercher dans les combien sans oublier les genres apparu avec internet , ni, hommage à l’âge des « sans » , les genres sans genre mais autrement qu’uniques
et ayant assez sacrifié au genre pass-o-ublimesque -un de ceux des intervenautes qui ne seront jamais géniaux en leur temps-

Alerte dit: à

@ tous

de nota a omis de préciser que les phrases sont toutes extraites du livre chroniqué par
Passou.

John Brown dit: à

Bobo blanché blanchi sous le halnois, je ‘en leste pas moins fliand de littéflatule spihihituelle. Aussi sui-je un fidèle lecteul des ouvlages de Bobin.

ueda dit: à

Par les Mages, souffle l’esprit, qui donne l’air du temps.

Hulot certainement (vous n’avez rien contre la nature?)
Michel Serres sans doute (vous n’aimez pas Petite Poucette?)

Je sèche sur le troisième: peut-être Noah ou Debbouze?

axistas dit: à

john blown sela blablabelisé black anien

bouguereau dit: à

« Dante descend aux enfers comme on descend à la cave chercher une bonne bouteille »

et béa à poil sous l’autre bras ? celle là me plait bien

bouguereau dit: à

Excusez-moi, bouguereau, mais l’ornement du derrière n’a rien de chrétien

j’aime le lusque et la mollesse, les arts, le gouts et les zornements ! tout honnête homme, dédé a de tels sentiments

bouguereau dit: à

je ‘en leste pas moins fliand de littéflatule spihihituelle

pour désodoriser ton chalet de necessité comme heidegger..rien ne vaut d’y accrocher une einzenennessekreutz jean marron.. »sous bois » garantie

de nota dit: à

Je laisse durer le sucepanse…
Je dis pas que boug a gagné,je dis pas que boug a perdu,je dis rien.

bouguereau dit: à

..de mêêêêêrde

bouguereau dit: 17 décembre 2012 à 13 h 27 min
je ‘en leste pas moins fliand de littéflatule spihihituelle

pour désodoriser ton chalet de necessité comme heidegger..rien ne vaut d’y accrocher une einzenennessekreutz jean marron.. »sous bois » garantie

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…de la littérature,…Oui,…mais pourquoi faire,…( des cons ),…Non,…des coins,…
…& y en à que vous assemble par ci,…& d’autres par là,…
…discernement,…ou est tu,…attraper du « gros »,…
…l’interview,…théâtrale du monologue de connivence  » façon Tartufe quotidien « ,…entre journalistes et politiciens,…
…comédie de la soupe à avaler,…pour endormir un cheval,…d’abus-publics,…museler la liberté de vivre et de penser,…former l’opinion avant les élections,…
…& ,…l’opinion publique prise en otage,…séquestrée par les  » pubs  » de la différentiation d’intérêts,…de classes,…et d’abrutis,…
…Oui,…avec çà,…avant les élections,…la majorité  » silencieuse » est reconduite au pilori de la  » démocratie partis-crôtique « ,…ravi de la crèche de la bibliothèque du  » temple « ,…d’esprit,…
…entre l’enclume et le marteau,…la démocratie façon  » mouton  » à presse hydraulique,…d’amont en aval,…
…les terres à irriguer de finance,…et d’autres à sec,…en boîte pour des lendemains de moisissures au cachot,…
…etc,…en oblique des diversions les tangentes parallèles,…à l’observation,…
…etc,…

SS.V dit: à

vous faites bien de citer bobin. qui peut dire après avoir lu ce passage, à part assouline qui compte ses billes, qu’il n’est pas un ravi de la crèche? qui? un nom.

samu social virtuel

axistas dit: à

Cette réputation les enferme
alors que les étiquettes ont été conçues , par certains pour le promouvoir, tandis que comme il a été dit dans un précédent billet pour led artistes, ntamment, elles ont été trouvées parfois par leurs adversaires :
il y a plus d’un paradoxe dans cette affaire d’étiquettes , même comme régionaliste ou rétinien-ne-s

John Brown dit: à

Aux approches de Noël, on recommence à parler de Bobin. Bobin est en effet un produit de saison. Je le soupçonne d’engranger le plus clair de ses droits d’auteur entre le 24 décembre et le 2 janvier. Le délicat parfum de sacristie qui émane de ses opuscules pour chaisière en fait le cadeau idéal pour les fêtes, à l’intention de ceux qui confondent ces nunucheries avec la littérature, comme d’autres confondent la guimauve d’André Rieu avec la musique classique.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…&,…déjà sur le bordel des cintres,…en suite,…de queue leu-leu,…anachroniques,…la logique des castes,…façon  » élites » de bouse de vache,…
…etc,…

JC dit: à

C’est pas Ignace de Lolotte qui aimerait ce slogan…

JC dit: à

André Rieu, c’est le régal du 3ème âge … Ah ! son requiem !

axistas dit: à

Cer Passouline,
sur le thème étiquettes et leur doublure, ,je ne peux m’empêcher de penser à « Needham et un obsessionnel »: Ce n’est pas plus acceptable !
Au fond, c’est révoltant !

JC dit: à

ueda, j’adore son petite poucette…

axistas dit: à

Needham(est pour la correction) qui entra dans sa vie sociale active jeune comme/en danseur folklorique

JC dit: à

Pour les Mages : Hulot certes, Serres, ça va de soi, et ce sympathique couillon du CRAN, dont j’ai oublié le nom …

abhm dit: à

« Les maladies mentales sont des maladies de la conscience. Elles peuvent s’expliquer en supposant que ce qui a été affecté dans chacune d’elles est une boucle réentrante particulière reliant la mémoire des valeurs-catégories aux couples de classification chargés de la catégorisation perceptive. Remarquez que cette interférence n’affectera pas, en général, les autres voies de communication avec la mémoire des valeurs-catégories qui interviennent dans l’accomplissement d’une tâche spécifique. Il en résulte une délétion spécifique d’un domaine donné dans la scène consciente, mais pas dans le répertoire des capacités de l’individu relativement à l’accomplissement de sa tâche. On peut se demander ce qu’il resterait de la conscience primaire si ces voies réentrantes étaient coupées une à une, modalité après modalité. »
ce passage d’un ouvrage de vulgarisation scientifique est une intéressante métaphore sur le fonctionnement de ce blog
nous avons les boucles réntrantes, les commentaires, et le système central, le bloggeur, ses pseudos probables, et les modérateurs
certaines boucles doivent être coupées, une à une, modalité après modalité, pour préserver le bon fonctionnement du système central, et mon propre bon fonctionnement
d’autres doivent être épargnées
d’autres enfin ne demandent plus que l’habileté du neurologue pour disparaitre
ici, nous avons moins de culture générale, mais plus de connaissances en psychiatrie

ueda dit: à

En cas de protestation des laissés pour compte (Onfray?), on doit pouvoir trouver un Evangile qui parle de quatre rois mages.

Trio de tête dit: à

Renato, vous êtes ici l’un des grands spécialistes de la correction.
Disons le numéro 3, battu de peu par l’inénarrable TKT et la très narrable dafnoz.
Mais de très peu

JC dit: à

Pourriez-vous virer les informaticiens qui (ne) gèrent (pas) ce blog correctement ?
(…n’importe quel indien, polonais, tchèque, roumain, aurait résolu ce petit problème depuis des jours !)

ueda dit: à

Redistribuer, c’était pas Bobin des Rois?

Jacques Barozzi dit: à

l’histoire de Dante à la cave, c’est signé Henri ou je ne m’y connais pas !

John Brown dit: à

Exercice façon Pierre Bayard : réécrire « Les Onze mille verges » dans le style de Bobin, et le faire passer pour le dernier livre d’ Annie Ernaux.

Mais quelle est la question ? dit: à

Il faut écrire LES 4
ou alors
« n’importe quelle indienne, polonaise, tchèque, roumaine »
Enfin je crois.
Si c’est pour la liste de ueda, répondez, d’abord dans l’ordre puis comme d’habitude flamby, zayrault, Taubira ou Montebourg, sinon nous sommes perdus.
Un JC inventif pourrait nous perturber grave.

JC dit: à

la question est celle de l’estimable de nota 11h58. Marri, désolé et confus, je suis !

renato dit: à

Voilà que ça recommence.

Trouve sur Twitter : « « les riches et les cerveaux quittent le pays ». »

Dois-je en déduire que ceux qui restent (dont moi) ne sont pas riches, ce qui n’est en soi pas si intéressant, ni des cerveaux ce qui par contre est blessant, pas tellement pour moi que je me fous du cerveau comme de mon premier caleçon, je songe à ceux pour lesquels l’objet a un sens car c’est la chose qui leur permet de se dire diffèrent du singe ⎯ pas tellement pour le côté physique de l’objet mais plutôt pour la rêverie métaphysique qui va avec.

renato dit: à

« (…n’importe quel indien, polonais, tchèque, roumain, aurait résolu ce petit problème depuis des jours !) »

Sans aller si loin, et pour valoriser le travail français, je connais des gamins de 13-14 ans qui auraient résolu le problème avant qu’il se pose en programmant correctement le site avant de le mettre en ligne.

christiane dit: à

J’ai horreur des tisanes. Il n’y a pas de crèche chez moi. Je pense que vous n’avez pas lu Bobin car chacun de ces mots a un sens quand on l’a lu.Vous vous enfermez dans vos poncifs habituels car vous n’osez affronter P.Assouline. Alors vous ressortez vos images habituelles me concernant. Cela vous sécurise. Le mépris est souvent la marque d’une faille… Pauvre de vous…

John Brown dit: à

wordpress est à l’informatique ce que Christian Bobin est à la littérature.

Sergio dit: à

C’est pas des informaticiens y a rien à savoir juste à s’en occuper… Un chouia !

Tout peut arriver dit: à

Comme quoi un pliant ne dit pas que des âneries

renato dit: à

WordPress fournit le machin, puis on en fait ce qu’on veut : il y a des sites et des blogs qui se servent de WP et ne soufrent pas des défauts dont soufre la RdL.

Arrêtezvous! dit: à

Ce blog a été paramétré par un nommé M. Alba (je ne suis pas sûr de l’orthographe).

Un fort maticien dit: à

Marre de me faire traiter de tous les noms sur ce blog.
Tout ça pour un pékin qui ne sait pas tracer une croix dans le bon carré.
Petite leçon
Voici deux exemples possibles de croix: + ou X
Les deux sont valables

rappel à l'ordre dit: à

dis, t’as pas bientôt fini de râler, renato ?

rirette dit: à

Si on a le choix, je préférerais une croix de Lorraine ou une croix de Malte.

ueda dit: à

« Le spirituel c’est un homme qui marche sur les eaux, sans même y penser. Le religieux, c’est le même homme à qui on a coulé les deux pieds dans le béton »

Depuis un siècle, l’autonomisation de la catégorie de « spiritualité », à l’écart des religions instituées, est devenue intoncournable. Inconnour… Et merde.

A quoi voit-on le poète?
Le même verbe est employé pour la cause (le ciment sur les pieds) et la conséquence à venir (le flou-glou final).

Pourquoi « le même homme »?
Ôtez au religieux la cangue du dogme et du rituel, et vous trouverez le spirituel.
Il faut comprendre qu’était déjà là, il ne demandait qu’à voler, qu’à respirer, enfin libre. Après l’église, après la science, l’Age nouveau.
Le spirituel, c’est l’individu ouvert et butinant, le bricolo du transcendantal, c’est l’Hermès de M. Serres, le médiateur du trivium orientalo-occidental, c’est le ravi du caddie dans la grande surface du dialogue inter-confessionnel.
C’est le choeur de joie, tous les ans, des réveillons télévisés.

Ce post foireux est évidemment le produit de la honte.
Comment peut-on lire un bon billet sur un homme de toute évidence excellent, qui a écrit 50 livres, et n’en avoir jamais lu une ligne?
Ça doit être ça, qui rend méchant.
C’est navrant.

renato dit: à

dis, t’as pas bientôt fini de râler … ?

Hé, c’est ma ‘semaine de bonté’ !

de nota dit: à

merci les copains pour vos réponses,c’est sympa,donc,à 14h44 on a Jacques qui pense que la phrase « deux » qui plait bien à bouguereau a pour auteur Henri…parlier croit que c’est la 3 qui n’est pas de bobin,et jc penche pour la 4
j’attends encore un peu avant de donner la réponse,des fois que dédé participe…

pour être sûr qu'il y ait au moins un vainqueur dit: à

je dirai : la 1

cirage au désespoir dit: à

+1
courage, bientôt l’académie

ttp://www.acrimed.org/article3696.html

de nota dit: à

Dédé,vous connaissez la réponse?Eh ben j’attends.
Sinon,serez-vous miséricordieux envers nos soeurs les dindes à Noel?

orage si désespoir dit: à

+ 2

D. dit: à

La réponse vous a déjà été donnée, de nota. Je ne vais pas plagier bouguereau, Jacques Barozzi, parlier ou « pour être sûr qu’il y ait un vainqueur ». Posez-moi des questions plus difficiles.

un lecteur dit: à

Lâcher Christian Bobin aux Hyènes de la Rdl, c’est comme d’avoir lâché Sainte Blandine aux lions!
Il en sort vainqueur, lui aussi.
» Il faut considérer la lecture comme une conduite, un comportement plutôt qu’un déchiffrement. Une « conduite » dans les livres : question d’attention, de perception et d’expérience, cheminement mental, physique et affectif à l’intérieur d’une forme de langage. »

renato dit: à

« Il en sort vainqueur… »

Vainqueur de quoi ? il y a une récompense ?

une hyène de la RdL dit: à

Je n’ai rien à voir avec les lions ni avec Sainte Blandine.

Le vainqueur dit: à

Ma récompense, c’est vous, renato, c’est la joie de vous savoir parmi nous. Tu es mon gros lot, choupinou.

le français des jeux dit: à

mais le gros lolo, c’est daaphnée, hein.

JC dit: à

Manifestement, l’illustration humide du billet nous montre un quidam qui a essayé de « marcher spirituellement sur les eaux sans y penser », et n’y est pas parvenu !

Félix Popotin dit: à

diable, onze mille ?, Baroz va être content

la française des gueux dit: à

C’est toi, ueda ?

renato dit: à

Wow ! être le choupinou de quelqu’un ça donne des ailes…

un lion dit: à

J’avoue, trop belle pour moi Blandine, trop intelligente pour moi Blandine, trop sensible et trop fine, pas grasseyante pour un sou Blandine. Elle me mène désormais à la badine!
..(Et j’aime ça!)

de nota dit: à

Le vainqueur est:THE AMAZING JC!

un lion dit: à

J’avoue, trop belle pour moi Blandine, trop intelligente pour moi Blandine, trop sensible et trop fine, pas grasseyante pour un sou Blandine. Elle me mène désormais à la badine!
..(Et j’aime ça!)

axistas dit: à

sur » l’illustration humide du bille »j’ai connu une femme sculpteur dnot le fils -qui a fait carrièr dans la finznce-venait toujours à lag alerie avec une cuvette remplie d ‘eau pour laver le sol arpès le passage des visiteurs indésirables .

vingt coeurs dit: à

Je savais bien que c’était un catho refoulé

la vérité dit: à

Faux, de nota. JC is amazing, c’est entendu, mais « la joie me haussait au faîte de la vie » est bien de Bobin, j’ai les preuves, putain !

Juge-arbitre dit: à

Le jeu était truqué, de nota est un salaud, je n’ai pas peur de le dire.

un lion dit: à

Croyez-vous que c’est aussi ce que font les dames-pipi du blog?
Allez, vous le savez, non?

dénonçons la corruption dit: à

de nota avait donné la réponse d’avance à JC en échange d’un tour de Porquerolles à scooter. C’est une honte, j’ai envie de vomir.

Dans la jungle, terrible jungle dit: à

Regardez-moi ces porcs qui viennent sans vergogne maculer ce blog!

axistas dit: à

lorque ortit le livre associant les noms de Bobin et Boubat, il me sembla qu’il y abait là comme une provocation à faire résonner leur noms : voici le titre su livre sur une page pleine de pivoines d’un blog que j’ai retrouvé par ce souvenir qui associat d’utre peronnes pour moi :
 » Bobin – Boubat : « Donne-moi quelque chose qui ne meure pas »

Flamberge dit: à

goudronplume et bitocirage pour de nota

Flamberge dit: à

axistas dit: 17 décembre 2012 à 15 h 49 min
lorque ortit le livre associant les noms de Bobin et Boubat, il me sembla qu’il y abait là

et on veut nous faire croire que hr n’est pas sénile ?

axistas dit: à

je me corrige : qui associait d’autres personnes dont une femme très proche de Boubat qui me parla de Bobin

Johnny de Pork'n'roll dit: à

Le vainqueur est:THE AMAZING JC!

C’est DÉGUEULASSE !! Je proteste ! Trucage manifeste ! Je demande un constat d’huissier !

Cerise dit: à

Juste un effet de style!

renato dit: à

« et on veut nous faire croire que hr n’est pas sénile ? »

Supposez que ce soit quelque chose qu’elle traine depuis l’adolescence, vous parleriez encore de sénilité ?

D’ailleurs, tiens ! je vais relire Svevo.

axistas dit: à

continuez vos jeu xde bac à sable à la de notata, les enfants . Ce blog n’est pas un nid de poule,je sors .
Bonne journée

D'Arlatan Dimitri dit: à

Vous devriez aller vous coucher, axistas.

renato dit: à

« Ce blog n’est pas un nid de poule,je sors . »

Tout s’explique !

Bloom dit: à

Gnangnangnan…on peut a la rigueur se faire christianbobinner une fois, mais pas deux, et encore moins trois, c’est toujours le meme livre…

Sergio dit: à

Oui enfin des fois par ces temps qui courent faut pousser avant de s’en servir… Evidemment ça restreint un peu le volontariat forcément… Ca doit être ça la viridité comme dirait Hildegarde (de Bingen)…

axistas dit: à

allez relire votre Italo et revenze quand vous aurez compris lz rège du jeu .avant de fzire le coryphée il faut apprendre
à chanter!

Sergio dit: à

Faut quand même se méfier y a des rusés sournois comme dans Barry Lyndon…

renato dit: à

la rège du jeu ? de quel jeu parlez-vous ? mettre de z à la place des a ? Vous devriez savoir que Perec a fait mieux…

John Brown dit: à

Le problème n’est pas que Bobin soit un ravi de la crèche ni même un ravi tout court. On en est content pour lui. Le problème est cette écriture fadasse qui ne sait guère dire que des attendrissements niais. Oh qu’elles sont mignonnes les petites fleurs. Oh qu’elles sont jolies les jeunes filles. Eh merde ! ça va deux minutes, mais à longueur de pages, c’est gonflant.

c'est pas moi qui le dit: à

On voit assez clairement que John Brown n’a jamais lu Bobin.

margaxistas dit: à

sans jamais se soucier de l’air du temps,

Il n’est pas certain qu’il y ait lieu à louer cette indifférnece . Mais il est tout aussi peu certzin que l’ir du temps n’ait aucune incidence sur la parole d’un écrivain comme de quiconque d’ailleurs : ce qui n’oblige parler de « fatalité »

amateur d'art dit: à

Voilà le plus beau commentaire qu’il m’ait été donné de lire dans toute l’histoire de la RdL. Comment faites-vous ?

les choses à leur place dit: à

c’est pas moi qui le dit: 17 décembre 2012 à 16 h 59 min
On voit assez clairement que John Brown n’a jamais lu Bobin.

Répondre
La grosse Colette dit: 17 décembre 2012 à 17 h 01 min
Espèce de petite tarlouze !

JC dit: à

de nota, j’ai désespérément tenté, dans un commentaire récent, de vous laver de cette accusation de corruption qui pouvait entâcher votre CV immaculé. Il a disparu. Il ne reste que les commentaires qui vous accusent du pire … J’ai fait ce que j’ai pu… Mystère de la bloguerie !

margaxistas dit: à

Que ce soit toujours le même livre n’est pas une critique bien professionnelle , et vous le savez !mais , pour une critique suffisante , l vous faudrait aller y voir de plus près , et si c’est pour vous une épreuve trop pénible ….!!
mais nul ne vous oblige , du moins je l’espère, à vous délecter de Bobin , ni à la traiter de ravi .., pour vous ravigoter

bouguereau dit: à

Oh qu’elles sont jolies les jeunes filles. Eh merde ! ça va deux minutes

t’en as a assez de 2 minutes pour en prende pour 20 ans jean marron..lassouline a déjà filé ton ipé à la mondaine ça va sonner a ta porte..je sauterais par la fenêtre a ta place

JC dit: à

Sans compter, Jambrun, que Bobin il a peut être un lien direct avec le Très-Haut, bien plus méchant que la Mondaine…

John Brown dit: à

« On voit assez clairement que John Brown n’a jamais lu Bobin. »

Mais si. Qu’est-ce que vous croyez. J’ai même lu plusieurs Bobin. C’est vous dire si mon jugement est motivé. Je me cultive. Je me tiens au courant de la littérature contemporaine. J’ai contribué à arrondir les droits d’auteur de Sollers (Sollers!), d’Ernaux (Ernaux !!) et même de Weyergans (Weyergans !!!). Je me suis même laissé offrir au jour de l’an par ma chérie un bouquin d’Assouline, « Vits de Zob », je crois (que je lirai, promis, juré). C’est dire si, question culture, je ne recule devant aucun sacrifice. Eh bien, fort d’une connaissance de la production bobinesque très au-dessus de la moyenne, j’ai le regret de le constater : Bobin, c’est du pipi de ça. D’ailleurs, c’est ce que je reproche à ses livres : ça manque furieusement de ça. Na.

Jacques Barozzi dit: à

C’est une bonne idée, renato, je cherchais une lecture vivifiante, rien de mieux que de relire Svevo !

bouguereau dit: à

« La joie me haussait au faîte de la vie »

moi je parlais de mes gouts denota..peut être que jicé veut dire qu’il a pas connu la joie mais que des plaisirs faciles et tarifés..et fugaces selon la formule consacrée : c’est tout ce qu’il connait du spirituel dailleurs

drôle de bobine dit: à

ya bien que christiane pour s’extaaaasier, seigneur

bouguereau dit: à

ça manque furieusement de ça

c’est un auteur catholique jean marron..je sais c’est un peu caricatural ce que je dis, les catho peuvent boire..être « grand scatologue »..mais le ça..ça non

renato dit: à

« mais le ça..ça non »

Pas de ça mais beaucoup de id…

W dit: à

Démente?allo c’est bnul…

bouguereau dit: à

y’a beaudlaire et barbey quand même..mais c’était des dandys

margaxistas dit: à

après tout , quand on frappe /lit , un Z au lieu de A ça aide à penser que « tout père frappe à côté » tandis que quand on frappe /lit un Z au lieu de R ou en plus, en français, sans effet apparent de clin d’oeil, ça donne à voir une méconnaissance inquiétante qui n’est pas exempte d’outrecuidance sur la pratique écrite de cette langue

JC dit: à

Handicapé par un corps d’une grande beauté, une disponibilité sympathique, une taille convenable, une culture de garçon boucher, il m’a fallu effectivement me contenter des plaisirs fugaces (mais tarifés à l’heure) que pouvaient s’offrir de riches veuves, particulièrement exigeantes de ma personne.
Autant dire que je suis loin de la joie, du ravissement, de la spiritualité à la Bobin et que j’en souffre la malemort.
A ce propos, je couche en ce moment même ces souffrances dans un livre-témoignage « Mémoires d’un escort-boy solitaire ». Une tranche de vie …

renato dit: à

Ce n’est pas le catholicisme qui rend con, bouguereau, c’est l’absence de critique, et ça tu trouves partout et en grandes quantités.

Luc dit: à

Le catholicisme, c’est l’absence de critique. Le dogme. Si tu veux critiquer, tu te fais protestant.

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