de Pierre Assouline

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La République des livres
Dans le labyrinthe avec Mohamed Mbougar Sarr

Dans le labyrinthe avec Mohamed Mbougar Sarr

« Je vais te donner un conseil : n’essaie jamais de dire de quoi parle un grand livre. Ou, si tu le fais, voici la seule réponse possible: rien. Un grand livre ne parle jamais que de rien, et pourtant, tout y est. Ne retombe plus jamais dans le piège de vouloir dire de quoi parle un livre dont tu sens qu’il est grand. Ce piège est celui que l’opinion te tend. Les gens veulent qu’un livre parle nécessairement de quelque chose. La vérité, Diégane, c’est que seul un livre médiocre ou mauvais ou banal parle de quelque chose. Un grand livre n’a pas de sujet et ne parle de rien, il cherche seulement à dire ou découvrir quelque chose, mais ce seulement est déjà tout, et ce quelque chose aussi est déjà tout ».

Justement, La Plus Secrète Mémoire des hommes (461 pages., 22  euros, Philippe Rey /Jimsaan) est un grand livre. Alors qu’est-ce qu’on fait ? Rien ou presque. Plus que jamais, un roman est irréductible à ce qu’il raconte. Ce qui compte vraiment, c’est que ce qu’il dit d’autre que ce qu’il raconte. Rien de mieux que d’en citer des extraits pour en donner la couleur, le ton, l’esprit.

Quatrième roman (les précédents portaient sur le djihadisme, les migrants, l’homosexualité) de Mohamed Mbougar Sarr (Dakar, 1990), il inspiré d’une histoire vraie.  Inspiré, sans plus. Celle du malien Yambo Ouologuen. En 1968, son roman Devoir de violence étant couronné du prix Renaudot, il est fêté comme « le Rimbaud nègre ».  Puis accusé de plagiat. Mais qu’importe la citation, l’emprunt, l’intertextualité avec lesquels on confond si souvent la contrefaçon dès lors que le tout tisse une grande œuvre. Les critiques tant français qu’africains lui tombent dessus et c’est la baston. Un scandale s’ensuit comme le milieu littéraire aime en mitonner un, histoire de chauffer la rentrée. De quoi le scier à jamais. Ce qui fut le cas. Il est le dédicataire de ce livre, et pour cause, sa légende fascine l’auteur, mais il n’en est pas le sujet. Ce n’est en rien sa biographie. Juste le premier souffle.

Au départ, la découverte de cette affaire aiguillonne Mbougar Sarr non vers un roman mais vers une thèse universitaire sur la naissance du roman postcolonial dans la littérature africaine francophone à travers livres parus en 1968 : ceux d’Ahmadou Kourouma (les Soleils des indépendances), de Malick Fall (la Plaie) et bien entendu de Yambo Ouologuen le proscrit. De la thèse il glisse vers le roman. On y découvre Diégane Faye, qui lui ressemble comme un double et ne vit que pour écrire « le » livre, son grand roman total. Comme si, sans préjuger de son avenir dans les Lettres, il n’avait qu’un livre à écrire (on pense au Dernier des Justes d’André Schwarz-Bart). Le voilà lancé en 2018 à la poursuite du spectre d’un certain T.C. Elimane, auteur du Labyrinthe de l’inhumain (1938), œuvre mythique qui hante toutes les pages de ce livre. En un brillant paradoxe, il avoue que, loin de l’enrichir, sa lecture l’appauvrit car elle l’a dénué en lui ôtant son superflu. Ce qu’il appelle un enrichissement par soustraction

« Je m’assis sur un banc, sans autre ambition que de m’en relever le moins abattu possible, voire de m’en relever tout court. Ensuite, j’inspirai profondément et m’enfonçai sans difficulté, comme un suppositoire, dans le trou du cul déjà lubrifié du monde – on a les expériences pascaliennes qu’on peut.

Tous ceux qui ont approché cet écrivain ont été troublés au-delà de ce qu’on imagine puisqu’ils en sont morts. Ceux qui avaient critiqué le livre ? Une crise cardiaque et six suicides. Voilà qui interroge. Le narrateur se livre à une enquête policière à la recherche du secret d’un disparu. « Il se peut qu’il ait disparu par amertume ».Une enquête oscillant entre l’exactitude du contexte et la vérité de la narration. Ses résultats nous parviennent au fur et à mesure par morceaux, dans le désordre car ce roman bannit la chronologie. On la dirait menée et écrite par un « black Borges », érudition, chausse-trappe, litotes et humour compris. C’est diablement intelligent et si séduisant qu’on se laisse emporter dès l’entame par la fluidité du récit.

Outre le récit, justement, la forme emprunte au roman épistolaire et au Journal et ne se refuse aucun retour sur ses pas. Le mystérieux T.C. Elimane, personnage à l’érotique affirmé, qui joue d’une aptitude naturelle à la séduction, est raconté par des femmes. D’où ce roman choral, polyphonie de voix : à chacun(e) sa vérité. Toute reconstitution aboutit à une mosaïque dès lors qu’il s’agit d’une vie. Doué de voyance, l’incroyable Elimane avait une aptitude au surréel. Si doué pour explorer l’invisible qu’il n’avait pas vu ce qui allait lui arriver. Sa vie irrigue cette histoire qui se déploie dans trois villes sur trois continents : Dakar, Paris, Buenos Aires. C’est une histoire pleine d’écrivains (notamment Gombrowicz et Sabato, mais aussi Borges et Ocampo sans oublier Roberto Bolano, son écrivain de chevet, celui qui a modifié sa vision du monde et s’est révélé assez récemment comme son maitre à écrire), de désir, de mythes, de sensualité, de souvenirs et surtout de femmes, aimées, aimantes, amantes.

La Plus Secrète Mémoire des hommes (titre piqué chez Bolano, justement) refuse de se laisser enfermer dans une catégorie, d’obéir à une assignation ethnique ou raciale. Elle est d’un jeune écrivain qui a la liberté de dire non. Il sait déjà qu’on risque le rhume à trop fréquenter l’air du temps. Alors non aux thématiques imposées (le retour de l’exilé au pays etc) . Non à toute aliénation qu’elle soit coloniale, néocoloniale, postcoloniale ou décoloniale. Il suit sa trace, creuse son propre sillon en ignorant les injonctions des héritages accumulés sur les épaules de tout romancier-africain-d’-expression-française. Il y a du règlement de compte dans l’air. Ambiance :

«… ah, nos aînés tant salués tant célébrés tant récompensés, tant décrits comme le sang neuf de la littérature francophone, ah, ces aînés, génération dorée mon cul : on mettait leur œuvre sous la lumière crue, on la rapprochait du feu et sitôt alors le précieux métal fondait et coulait faux, contreplaqué, boue poisseuse entre les doigts, et on voyait que nombre de leurs livres valaient moins que ce qu’on en avait dit ou espéré, on voyait que ceux qui résisteraient au temps se compteraient sur les doigts de la main de Maître Yoda, on voyait qu’ils n’avaient publié que les bons petits livres qu’on attendait d’eux, on découvrait qu’ils avaient fait de nous des héritiers sans testament, qu’ils avaient tous écrit en se croyant libres quand de robustes fers enserraient leurs poignets leurs chevilles leurs cous et leurs esprits, ah, ces glorieux aînés, ah, ah, mais étaient-ils les seuls coupables ?..

Ce roman est un mille-feuilles de romans. La mise en abime est parfois vertigineuse mais on s’y retrouve dans ce labyrinthe. La réflexion récurrente sur l’écriture est puissante, enchâssée dans de multiples narrations au sein d’une intrigue certes complexe mais vivante, charnue, sensuelle, incarnée. Son kaleidoscope de significations est d’une telle richesse qu’il ne se laisse pas épuiser à la première lecture. L’auteur a ceci de diabolique qu’il désamorce toutes les critiques qu’on pourrait lui adresser puisque le narrateur se les adresse déjà à lui-même et qu’il y répond. Car l’enquête brasse large. La moindre des choses avec un projet aussi ample et ambitieux que celui de Mbougar Sarr. Paradoxes, ambiguités, contradictions, il n’élude rien non seulement de la situation de tout écrivain-africain-d’expression-française mais de la sienne propre. La leçon de toute cette histoire prend la forme d’un avertissement :

« Cet avertissement nous disait, à nous écrivains africains : inventez votre propre tradition, fondez votre histoire littéraire, découvrez vos propres formes, éprouvez-les dans vos espaces, fécondez votre imaginaire profond, ayez une terre à vous, car il n’y a que là que vous existerez pour vous, mais aussi pour les autres.

Voilà aussi pourquoi La Plus Secrète Mémoire des hommes, surprise en forme de pépite, fait de son auteur la révélation de cette rentrée littéraire. Le secret de l’énigmatique T.C. Elimane, c’est que cet homme fut tout à la fois mystificateur, assassin et tout le reste, un palimpseste d’identités, recouvert par la seule qui dise sa vérité pleine et entière : la littérature. Le pays natal peut s’avérer un pays fatal. Il faut le trahir pour honorer sa patrie intérieure. La seule qui vaille ?

(Photo Oumar Ly ; « Mohamed Mbougar Sarr » photo Passou)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 172 Réponses pour Dans le labyrinthe avec Mohamed Mbougar Sarr

rose dit: à

Gervaise.

rose dit: à

Dernier point, bien provisoire : les femmes.
Je ne ferai pas un long discours.
Les femmes dans le Sud, Mississippi, Missouri, fin du XIX, début XX ème vivaient écrasées et terrifiés.
Tout leur vie.
Alors, ne vous demandez pas comment la mort pouvait leur être un éternel repos.
Parce qu’après la vie qu’elles avaient menée, la mort, c’était du gnan-gnan.

Bisous, bonne journée.
J’ai aimé Absalon, Absalon, mais alors, quel boulot que de le lire !

rose dit: à

écrasées et terrifiées

Rien que le fait de savoir cela devrait éviter de se poser la question du mais pourquoi veulent changer de vie ?

Pour vivre mieux, eh banane !

rose dit: à

veulent elles

Grrrr grrrrr : se relire avant de poster.

Allez, stand up, baby.

rose dit: à

Moi, je ne dis rien, sur identification et empathie, parce que je n’en pense pas moins, mais j’attends.

En l’état, aucune identification et pas une once d’empathie pour aucun des personnages d’Absalon Absalon, mais un vif intérêt pour les problématiques diverses soulevées, dont pas la moindre est le paragraphe final.
C »est assez phenoménal de conclure un bouquin en disant tout dans les cinq dernières lignes.

Alexia Neuhoff dit: à

Je m’interroge sur la pertinence de jeter au public (de ce blog) ce qui s’apparente à des bouts de pensées pour soi-même, des bribes de souvenirs personnels, des lambeaux autobiographiques, des épluchures sentimentales qui – aux yeux de ce public- n’ont forcément ni queue, ni tête, sont inintelligibles.
Si l’on tient absolument à s’exprimer, à prendre à témoin les lecteurs, un minimum de clarté, de lisibilité s’impose.

Phil dit: à

des épluchures sentimentales

épluchures culturelles, ainsi définissait un célèbre critique du Figaro la plupart des livres de son époque, années 80.

Jazzi dit: à

« Drive my car », moi ce que j’en disais le 19 août 2021…

Jazzi dit: à

Si c’est de Fédal dont vous parlez, il a dix-onze ans, JJJ.

Jazzi dit: à

JJJ, ce n’est pas une ébauche de roman mais un conte (imaginaire, puck !).
Pour le roman proprement dit, cela ne saurait tarder…

Janssen J-J dit: à

I… / commence à être lumineux, clair et compréhensible à compter du chapitre 8 et 9/. Absalons Abpoivrons. Je vous l’avais dit, mais vous ne m’aviez pas cru… étais enroulé comme une ammonite.
II… Ce Damien-Moraline fait iech comme troll depuis qq temps : qu’il se relise encore si ça lui chante, c’te prétentiard !… et lui, que n’en n’a-t-il pas encore compris, à la 5e lecture non expurguée de Proust ? Il ne (se) possède pas, ou quoi ?…
III Les émoticônes au chapeau pointu consonnent avec les turlutes en tutus, foutues poilues. Wouarf !
IV Il vous fait bisquer le soir, jibé, il adore… à défaut d’exister. Il solipsiste comme jissé. Et provoque. Raconte n’importe quoi… N’a pas l’admiration facile, comme moij ou cioran en ses exercices…
VI Voilà un être bien souffrant à qui il faut montrer de la compassion, sans avoir à s’en justifier…
VII Echangerai bien un morceau de Soleil Vert pour une poussière d’Epice….
VIII Rêver debout, Lydie…
IX Je peux désormais mieux me qualifier politiquement, depuis la découverte formalisée de ce que je sais être en moi, grâce au talentueux collègue Th. Piketty. Comme lui, je suis pour un modèle de développement coopératif mondial fondé sur des valeurs universelles et des indicateurs sociaux et environnementaux objectifs et vérifiables. Et je vais pouvoir annoncer, à ma mère comme à mes anciens collègues de boulot, et à ceux de la rdi : « Tu sais, maman… avant de partir, je peux t’assurer avoir toujours travaillé pour l’égalité, même si j’ai été traversé par bien des doutes et des trébuches, ces dernières années… Quoiqu’il m’en coûte, je suis et resterai un socialiste démocrate et fédéral, décentralisateur et participatif, écologique et métissé. Et je peux même te préciser que je militerai toujours pour la mise en œuvre d’une extension de l’État social et de l’impôt progressif, pour un vrai partage du pouvoir dans les entreprises, pour les réparations postcoloniales et la lutte contre toutes les discriminations. Je m’efforcerai toujours de lutter pour l’égalité éducative et la taxe carbone, la garantie d’emploi et l’héritage pour tous, pour la réduction drastique des inégalités monétaires, et enfin pour la promotion d’un système électoral et médiatique hors de portée des puissances d’argent »… Voila. Je remercie Thomas d’avoir raffermi mon credo implicite, en cette période si difficile à notre âge de déclin… Cet horizon-là, crois-moi, est presque à notre portée, maman… Tu peux déjà en percevoir des signes tangibles dans le ciel ! Maintenant, je t’embrasse et te laisse rassurée. Tu peux dormir tranquille, avoir confiance en moi… Couvre toi bien. Je reviens te voir,
(30.9.21@9.35 a.m)

Patrice Charoulet dit: à

« ZEMMOUR ET NAULLEAU »

Qu’on le déteste ou non, tout le monde est obligé de constater que l’on parle beaucoup de Zemmour ces temps-ci.
L’une des questions que l’on se pose à son sujet est non de savoir s’il sera candidat, le doute n’est plus permis, mais quand il se déclarera candidat.
La revue TV que j’achète a pour titre «  Télécâble Satellite Hebdo ». Or, regardant là-dedans ce que j’allais voir ce mercredi soir, rien ne me tentant vraiment, j’avais lu, non, sans étonnement, sur la chaîne Paris Première, « 2O.55 TALK-SHOW , ZEMMOUR ET NAULLEAU, Présenté par Eric Naulleau et Anaïs Bouton. Saison 11 . » Suivaient neuf lignes annonçant le déroulement de l’émission.

Cela me fit réagir. Je me dis : « Ah bon, si Zemmour présente cette émission avec Naulleau, c’est
que la candidature de Zemmour n’aura pas lieu en octobre, mais très tard, peut-être fin novembre. » Je fis part de mes fines conjectures à l’un de mes proches.

Or, surprise, l’émission annoncée par ma revue télé, à savoir « Zemmour et Naulleau » s’appelle désormais «  Restons ZeN », le « z » et le « n » étant mis en relief, rappelant la première de lettre de Zemmour et la première lettre de Naulleau. Je compris très vite que les deux animateurs
ne seraient plus là désormais et que Naulleau resterait seul aux commandes.
Mais l’émission commença par un grand invité : ………………………………….Zemmour !
Fin de mes belles conjectures sur la date de la candidature.

Janssen J-J dit: à

@ Je m’interroge sur la pertinence de jeter au public (de ce blog) ce qui s’apparente à…
Vous vous posez bien trop de questions, Alexia… laissez le charme de la gratuité agir en vous… Et apportez quelques unes de vos solutions, nous les attendons avec tant d’impatience… Sinon, n’allez pas plus loin que la lecture du billet… Le reste n’a en général aucune importance, voilà pourquoi exister un commentarium naguère baptisé à l’origine bakasab’ des intervenautes, la nouvelle conservation littéraire… Mais vous n’étiez pas là, à cette époque… !
Bonne journée, AN !…
Bien à vous,

Janssen J-J dit: à

Personnellement, je n’aimerais pas être aux prises avec les dilemmes mentaux de Patrice Charoulet, perpex devant son programme de télévision… Je reconnais néanmoins qu’ils sont vertigineux, extrêmement. Bàv,

rose dit: à

Bonne journée, AN !…
Bien à vous,

Je m’aime, moi non plus.
Lorsqu’il y a deux jours, ai été questionnée par Jazzi, suite à une discussion engagée avec DHH sur la ménagère, même topo, horrifié de et alii.
Ce matin AN.
Je précise, ce qui m’intéressait et DHH, qui est une femme, l’a saisi immédiatement, c’est comment est-on passé, en cent ans, soit quatre générations de la ménagère, ah mais non, ah surtout pas, mais quelle horreur je suis une femme libre et indépendante à de jeunes femmes trentenaires, belles et intelligentes qui vendent sur Instagram, soit leur cul, et cela payé, soit leurs vertus ménagères.
C’est ça le sujet et rien d’autre.
Je reste stupéfaite de batailles remportées et finalement perdues.
Et la mienne de vie, dans ce large sujet de société est infinitésimale : c’est à dire, comment, in fine, sans jamais vendre mon cul, trop tard pour regretter j’ai été et ménagère et femme d’action, pour voir aujourd’hui de jeunes femmes revendiquer « ah mais nous à la maison, in est de super ménagères de moins de cinquante ans -elles en ont trente ».
Si vous trouvez qu’il n’y a pas de quoi être estomaquée, et bien moi je le suis.

et alii dit: à

j’attends avec impatience la promesse de Raoult;j’ai repris pour patienter le séminaire de Zagdanski :
« On s’en souviendra de cette planète! » (Réflexions sur le sanitarisme 1), 31ème séance, 29/09/21
https://www.youtube.com/watch?v=GQIrz22hpSA

rose dit: à

Second sujet, de ce matin, provoqué par la fin de la lecture d’un livre difficile.
Qui recense
La négritude
Les rapports père-fils
Le patriarcat
S’inscrire dans la société
Faire la guerre entre sudistes et nordistes, ah les Confédérés, la plus belle notation finale étant « on se retire ensemble ? ».Ah les Sudistes et les Nordistes.
Le changement d’un monde vers un autre.
La fin d’un système, aboli désormais.

Bref, car j’en passe.
Si vous trouvez que l’amplitude de ce roman ne vaut pas une brève incursion ds la ruine d’une famille, c’est que vous n’êtes pas connectée au réel AN.
Ce qui est justifié par votre Sting d’opérette.

rose dit: à

Trois :
Et loin de moi l’idée d’insérer Paul ds mon argumentaire, mais :
lorsqu’il décrit sa mère, qui tremble comme une feuille à chaque bruit fort dans son entourage, et lorsque j’y rajoute cette femme à la mâchoire coincée depuis 60 ans, nous inventorions, non pas des histoires privées, mais une histoire collective qui a imprimé la mémoire de milliers de gens.
C’est comme si on reprochait à Serge Klarsfeld de ne s’être occupé que de sa famille proche lorsqu’il s’est engagé aux côtés de Beate dans une mission de grande ampleur.

Voilà, et nous, si on veut foutre à bas le patriarcat, c’est que nous avons nos raisons.
Directement liées à Absalon, Absalon. Que vous devriez relire, si vous ne l’avez pas compris.
Bon jeudi.

rose dit: à

Un Sting d’opérette. Accessible à tout un chacun, 8 euros 99

https://www.amazon.fr/Citron-Mankini-D%C3%A9guisement-Enterrement-Tradition/dp/B0110DZSF2/ref=asc_df_B0110DZSF2/?tag=googshopfr-21&linkCode=df0&hvadid=411465553195&hvpos=&hvnetw=g&hvrand=8852939556618040542&hvpone=&hvptwo=&hvqmt=&hvdev=m&hvdvcmdl=&hvlocint=&hvlocphy=9040890&hvtargid=pla-755943288842&psc=1&tag=&ref=&adgrpid=91234925682&hvpone=&hvptwo=&hvadid=411465553195&hvpos=&hvnetw=g&hvrand=8852939556618040542&hvqmt=&hvdev=m&hvdvcmdl=&hvlocint=&hvlocphy=9040890&hvtargid=pla-755943288842

rose dit: à

Comme lui, je suis pour un modèle de développement coopératif mondial fondé sur des valeurs universelles et des indicateurs sociaux et environnementaux objectifs et vérifiables. Et je vais pouvoir annoncer, à ma mère comme à mes anciens collègues de boulot, et à ceux de la rdi : « Tu sais, maman… avant de partir, je peux t’assurer avoir toujours travaillé pour l’égalité, même si j’ai été traversé par bien des doutes et des trébuches, ces dernières années… Quoiqu’il m’en coûte, je suis et resterai un socialiste démocrate et fédéral, décentralisateur et participatif, écologique et métissé. Et je peux même te préciser que je militerai toujours pour la mise en œuvre d’une extension de l’État social et de l’impôt progressif, pour un vrai partage du pouvoir dans les entreprises, pour les réparations postcoloniales et la lutte contre toutes les discriminations. Je m’efforcerai toujours de lutter pour l’égalité éducative et la taxe carbone, la garantie d’emploi et l’héritage pour tous, pour la réduction drastique des inégalités monétaires, et enfin pour la promotion d’un système électoral et médiatique hors de portée des puissances d’argent »… Voila. Je remercie Thomas d’avoir raffermi mon credo implicite, en cette période si difficile à notre âge de déclin… Cet horizon-là, crois-moi, est presque à notre portée, maman… Tu peux déjà en percevoir des signes tangibles dans le ciel ! Maintenant, je t’embrasse et te laisse rassurée. Tu peux dormir tranquille, avoir confiance en moi… Couvre toi bien. Je reviens te voir,
(30.9.21@9.35 a.m)

Belle ode à votre maman, Janssen J-J.

Manque juste « ai lutté activement contre le patriarcat et pour l’égalité homme/femme du foyer au boulot. »moij.

Janssen J-J dit: à

J’ai lutté et lutte pour ça aussi, tu le sais bien maman, ô combien… Mais personne ne voudra me croire icite, sauf toi…
Thomas P., je ne sais pas… Il semblerait que ça n’ait pas bien fonctionné entre eux avec Aurélie F. Nul n’est parfait, et surtout, les infos de Gala ne sont pas toujours au top… Bon, je te laisse dormir tranquillou.
(trobôrôz : « je m’aime, moi non plus », hein !)…

bouguereau dit: à

rozy dvrait faire dla gymnastique du périnées sans gueuler

bouguereau dit: à

« On s’en souviendra de cette planète! » (Réflexions sur le sanitarisme 1)

-je- m’en souviendrais..intertextualité de contrebande de merde..az iouzoul

bouguereau dit: à

Fin de mes belles conjectures sur la date de la candidature.

t’es la cible..connais tu la guêpe émeraude charoulais?

bouguereau dit: à

Ne forcez pas vos petits choux à manger du chou !

il y a baroz une anecdocte fort connu de dgeorge dobeuliou une fois benoitement interviouvé sur tout et rien et qui nous confie incidemment ce secret d’état que mino il avait horreur des brocolis..le lendemain il du faire ses excuses public..dito..qu’est ce que la liberté

bouguereau dit: à

« Drive my car », moi ce que j’en disais le 19 août 2021…

les lézard de concours ça exiss pas qu’il dirait charoulais

bouguereau dit: à

épluchures culturelles, ainsi définissait un célèbre critique du Figaro la plupart des livres de son époque, années 80

dans les quatrevinz le figaro aurait pu emballer les fiche and chips sacrénom..mais voilà la food administration truc et son surgeon a dit « c’est pas sanitaire..l’encre c’est plein de métaux lourd et de chiure à murdoc »

Jazzi dit: à

« qu’est ce que la liberté »

Pour un chef d’Etat la parole n’est pas libre, le boug.
Pour le commentateur de la RDL, oui, et rose, aux 3 psy, a bien le droit d’en abuser…

bouguereau dit: à

qu’il n’y a pas (aurait pas) de littérature, ni d’art, sans empathie

comme havec les épluchures quand tu manges des frites..je sais y’en a des qui les laisses..dans l’temps on les applait « frites de manouche » à héninbomon..sans méchansté aucune

Jazzi dit: à

« dans les quatrevinz le figaro… »

N’était-il pas dirigé par Jean d’Ormesson, le boug ?
Un grand producteur d’épluchures culturelles, pléiadisées qui plus est !

Jazzi dit: à

Patrice Charoulet qui participe de la société du spectacle !
Il n’a rien de mieux à faire ?

bouguereau dit: à

Pour le commentateur de la RDL, oui, et rose, aux 3 psy, a bien le droit d’en abuser…

..ton opinion est libre parceque les lobby s’assoit dsus baroz..va cours vole..petidom

bouguereau dit: à

Un grand producteur d’épluchures culturelles, pléiadisées qui plus est !

c’était un grodom..

bouguereau dit: à

Pour vous, un homme calme et posé, pas le pantin d’hier en caché sexe de cuir noir

c’était celui là qui n’aurait pas eu audience chez viktor pourtant alesquia..il faut avoir en soi le culte des images..des bonnes

renato dit: à

Un livre difficile ?! le Finnegans je comprends, mais Absalom, Absalom! ! enfin, il suffit de suivre la ligne de narration !

bouguereau dit: à

Cette jeune bonne que sa patronne houspille, exploite, tyrannise, qui ne ressent plus qu’une invincible envie de dormir et qui étouffe le bébé confié à sa garde pour pouvoir enfin sombrer dans un épais sommeil

t’as rien compris..c’est tchékov qu’a d’l’empathie pour jubé

renato dit: à

Qu’est-ce que c’est une « épluchure culturelle » ? un papier du Monde des Livres ? une soirée à la Grande Librairie ?

bouguereau dit: à

Qu’est-ce que c’est une « épluchure culturelle » ?

c’est un oxymor rénateau..dmande à térezoune..elle enlève jamais la peau du saucisson.. »c’est plein d’vitamine » qu’il lui dit dirfilou

et alii dit: à

autre auteur recommandé:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Upton_Sinclair
Upton Sinclair, né le 20 septembre 1878 à Baltimore et mort le 25 novembre 1968, est un écrivain américain, auteur prolifique et promoteur du socialisme aux États-Unis.

En 1905, il accède à la célébrité avec son roman La Jungle, qui décrit les désillusions et la descente aux enfers d’une famille de migrants lituaniens travaillant dans les abattoirs de Chicago. La réaction du public aux pratiques dénoncées dans le roman conduit la même année au Federal Meat Inspection Act (en). Upton Sinclair fait aussi partie des journalistes et écrivains engagés dans la dénonciation des inégalités en Amérique du début du xxe siècle, qualifiés de muckrakers (« éboueurs »note 1), par Théodore Roosevelt.

Janssen J-J dit: à

@ Un livre difficile ?! le Finnegans …
Allons donc, Rm !… laissez défiler cette épluchiure en tournant les pages… Wake up !

puck dit: à

de nota dit: à

« le discours habituel sur Tchekhov est profondément contradictoire. On parle de sa « bonté », de son « humanisme » de ce qu’il appelait lui-même le « talent humain de la compassion »; mais on doit bien constater que l’oeuvre tchekhovienne est une des plus cruelles qui soit (…) »
 »

j’ai bien peur qu’on confonde les choses : ce n’est pas parce que son oeuvre est cruel que l’auteur l’est. Contrairement à Proust, Tchekhov ne semble prendre aucun plaisir à montrer cette « cruauté », même quand il montre que la fortune, la réussite ou (même) l’amour ne permettent jamais d’accéder au bonheur il ne le fait pas avec cruauté, contrairement quand il se moque d’un de ses personnages en montrant ses défauts les plus risibles il trouve toujours le moyen d’être proche de lui. Cette proximité avec les gens n’est pas de l’ordre de l’empathie, mais de quelque chose de fort que l’empathie, un truc qui ressemblerait à une communion, une communion d’âme entre des êtres qui partage un même destin, une même finitude. J’ai essayé de regarder des photos de Tchekhov, pour voir au plus près son regard, j’ai essayé de l’imaginer dans son oulot quand il avait à annoncer à une personne, ou à des parents qu’il ne restait à leur enfant que quelques mois à vivre, comment s’y prenait-il ? leur cacher la vérité ? les laisser espérer ? leur mentir en disant que les choses pourraient s’arranger ? certainement pas, on ne peut pas donner aux gens de faux espoirs, comment alors leur dire la vérité sans que cette vérité n’affecte celui qui l’annonce ? apprendre au fil des années à être indifférent en transmettant ces mauvaises nouvelles comme un répondeur automatique ? Peut-être la réponse est-elle dans cette multitude de personnages décrits par Tchekhov, non pas pour noyer chaque destin dans un grand tout qui serait une grande destinée humaine vouée à la même finitude, mais au contraire une multitude comme moyen d’affronter cette vérité cruelle, oui chez Tchekhov on est bien au delà de l’empathie, un homme qui regarde avec la plus grande lucidité le monde des hommes, il le fait avec un courage qu’aucun de nous pouvons avoir, la seule chose qu’on pourrait lui reprocher serait juste de mettre la barre trop haut, elle serait là sa seule cruauté, mais même si c’était le cas qui pourrait le lui reprocher ?

renato dit: à

Enfin, 3J, Faulkner était parfaitement conscient que la « la force en tant que nourriture spirituelle est directement proportionnelle à la conscience de son caractère éphémère », il a donc écrit afin qu’un large public le comprenne, donc : écriture réaliste, dispositifs d’imbrication des structures fictionnelles emblématiques et anticonformisme radical, conjugués au choix de penser la narration comme une prise de conscience dramatique de la réalité. En tout cas je préfère perdre mon temps avec les jeux du Finnegans. BàV, comme disait l’autre.

PS, avez-vous lu The marble faun ?

Janssen J-J dit: à

Joyce a dit que le lecteur idéal du livre serait celui qui, souffrant d’une insomnie idéale, terminerait le livre, pour aussitôt retourner à la première page et entamer ainsi un cycle de lecture sans fin.

@ RM, amusez-vous bien !… Moi, j’ai assez perdu de temps à la Recherche de mes insomnies… Chacun son cal vert, comme dirait le gd machin… !

Joyce a dit que le lecteur idéal du livre serait celui qui, souffrant d’une insomnie idéale, terminerait le livre, pour aussitôt retourner à la première page et entamer ainsi un cycle de lecture sans fin.

puck dit: à

cruelLE – partageNT etc etc etc etc etc

renato dit: à

Tout comme Togliatti et Andreotti, 3J, je ne dors que 4 heures sur 24 sans souffrir d’insomnie, ai donc beaucoup lu. Cela dit, ne me dite pas que Faulkner est un auteur difficile, SVP.

Janssen J-J dit: à

@ avez-vous lu The marble faun ?

Non point… Après Valjoie, j’ai définitivement décroché de Nathanaël, dans les années 80. ‘… Il ne m’enseignait plus rien de sa ferveur puritiane… Suis étonné de la vôtre… (En revanche, ai continué à pratiquer Melville, l’inépuisab’, bin plu profond… hein )…
Tchin ! bàv, moij !

Janssen J-J dit: à

@ Barbara, et rm… et Cioran connut bien pire !… Il se promenait seul, dans les rues de Bucarest, la nuit, au lieu de lire… Il ne pensait pas vraiment que c’était une chance, mais bien une calamité… Cela dit, sans elles, nous n’aurions jamais pu goûter au Précis de décomposition… SVP…

renato dit: à

Vous n’auriez jamais pu goûter, 3J !

renato dit: à

… et que voulez-vous signifier lorsque vous écrivez : « Cioran connut bien pire ! » ?

et alii dit: à

puck:
apprendre au fil des années à être indifférent
qui vous dit que c’est un bon moyen? QU’un médecin se donne ce but ?a fortiori quand il devient écrivain!

et alii dit: à

renato, vous dormez vraiment très peu; et le sommeil est si fécond, si réparateur! à n’importe quel moment! je n’aime rien tant que me coucher quand je sens le sommeil fondre sur moi

bouguereau dit: à

… et que voulez-vous signifier lorsque vous écrivez : « Cioran connut bien pire ! » ?

que de préférer perdre ton temps avec finnegane que le gagner havec faulknère..?..cioran spécule sur les moisissures..du sauterne?..mon cul qu’il dirait jubé

bouguereau dit: à

renfield c’est une sérial estouffeuse de bébé..tchékov épaonivo

Jazzi dit: à

« je ne dors que 4 heures sur 24 »

Vous ne devez pas beaucoup rêver, renato !
Ou alors seulement des rêveries diurnes ?

bouguereau dit: à

« la force en tant que nourriture spirituelle est directement proportionnelle à la conscience de son caractère éphémère »

animal triss..qu’elle dirait alesquia la cruelle

bouguereau dit: à

« je ne dors que 4 heures sur 24 »

comme stakhanov

puck dit: à

et alii dit: à

puck:
apprendre au fil des années à être indifférent
qui vous dit que c’est un bon moyen?
 »

justement je crois que je dis justement que ce n’est pas le bon moyen justement.

et alii dit: à

une phrase culte et dissuasive:
« C’est une mauvaise affaire C’est un dormeur »

et alii dit: à

Nous faisons de la musique à réveiller les sept dormants (Musset, Le temps,1830, p. 23):
1. La légende des sept dormants, qui, fuyant la persécution, murés dans une caverne, y dormirent trois cent soixante-dix-sept ans, et dont le réveil étonna si fort l’empereur Théodose… Zola, Le Rêve,1888, p. 30.
cnrtl

et alii dit: à

En 1878, François-Marie Luzel et Ernest Renan publient tous les deux, dans le même numéro de la revue Mélusine, deux articles décrivant, pour le premier, la chapelle des Sept-Saints construite avec sa crypte près d’un dolmen18 dans la commune du Vieux-Marché (Côtes-d’Armor), le second la légende des Sept-Dormants19.

En 1954, Louis Massignon transforme cette hypothèse de rapprochement entre les Sept saints fondateurs de la Bretagne et les Sept dormants d’Éphèse en une certitude, et crée à cet endroit un pèlerinage islamo-chrétien. Selon lui, l’origine du pardon des Sept Saints remonterait au iiie siècle, et leur culte serait parvenu au Vieux Marché par l’intermédiaire de moines et de missionnaires grecs qui accompagnaient les commerçants d’Orient sur la route de l’étain20,21. Est lié à ce pèlerinage un ancien chant breton, ou gwerz22, traduit par Geneviève Massignon, dont il reste 18 strophes dans le « Cantique de la procession »23,24.

Cette hypothèse, qui ne repose sur aucune source, est contredite par l’histoire et l’origine galloise bien connue des Sept saints fondateurs de la Bretagne.

renato dit: à

Je musarde le plus clair de mon temps comme un bon à rien, et al. D’un autre côté, dormir peu n’est qu’une question d’habitude.

Janssen J-J dit: à

@ rm Ye vous invite à choisir entre ces deux aphorismes, celui qui vous conviendra le mieux… Pourmapar, j’entends « lieu de torture » et une « assimilation du sommeil au néant »… Dans les deux cas, je préfère ne pas en souffrir et estime que Cioran souffrait, en dépit de ses apparents éclairs de lucidité. Il savait tirer un profit consolatoire des cîmes de son désespoir, faut-il vous le rappeler..
ex1 – L’insomnie est une lucidité vertigineuse qui convertirait le paradis en un lieu de torture.
ex2 – Pendant l’insomnie, je me dis, en guise de consolation, que ces heures dont je prends conscience, je les arrache au néant, et que si je les dormais, elles ne m’auraient jamais appartenu, elles n’auraient jamais existé.
Bonnes lectures à vous. Et durant la sieste crapule, vous lisez aussi, j’espère ? (blàv)

DHH dit: à

@et alii
la citation exacte : »mauvaise pioche Madame ,c’est un dormeur »
souvenir d »un film magnifique
c’est l’apostrophe de Casque d’or à une sorte e d’Oriane de Guermantes qu’elle voit en train de danser avec son mac ,ce Lucien avec qui elle est en froid, et qui va se faire saigner dans quelques instants par Manda
Scene delicieuse, dans ce repaire d’apaches , où ces dames en robe du soir grifféees et flancs de paradis dans la coiffure ^,naïades proustiennes sortant de leur baignoire de l’Opera ; se sont laissé entraîner par un ami de leur monde et où elles s’abandonnent ravies et inquietes ,à cette impression exquise d’ encanaillement

renato dit: à

Je ne souffre pas d’insomnie, 3J, donc ne peux pas choisir. Il m’arrive de ne pas réussir mon minimum syndical de sommeil, car je souffre de lombalgie, mais dans ces occasions-là je lis un journal, souvent vieux — sont moins énervants ! — .

Marconi Union, Weightless Part 5 :

https://youtu.be/yLeSALiL678

rose dit: à

Pour le commentateur de la RDL, oui, et rose, aux 3 psy, a bien le droit d’en abuser.
Et, pour la pizza, un quatrième fromage est le bienvenu.
Gruyère, bleu, chèvre et parmesan. Plus olives noires.

Paul Edel dit: à

La personnalité de Tchekhov apparait mobile,complexe, à facettes, parfois sinueuse. Tantôt il se laisse aller à des rêveries optimistes sur la protection de la Nature, des forets, guidé par l’écologie et déroulant une vaste rêverie à propos du bonheur des générations futures, qu’il espère moins indifférentes et égoïstes que la sienne, de génération.
Souvent, dans ses lettres il avoue à ses amis son pessimisme. Il se veut avant tout un clinicien, admire davantage les scientifiques que les religieux et trouve que l’inventeur de la machine à vapeur, ou Pasteur, sont eux, les véritables bienfaiteurs de l’humanité. Chez lui l’écrivain se nourrit de l’expérience quotidienne du médecin qui diagnostique à froid :»Seuls, les êtres indifférents sont capables de voir les choses clairement, capables d’êtres justes, efficaces et de travailler » écrit-il à son ami Souvorine le 4 mai 1899.
Il se méfie des envolées lyriques des artistes et s’interroge sur la religiosité du peuple russe, qui l’émeut, sans qu’il partage cette religiosité.. Dans une de ses plus belles nouvelles, « les groseilles à maquereaux » -dont il était fier- et qui date de 1898 : « Regardez donc la vie : insolence et oisiveté des forts, ignorance et bestialité des faibles, rien qu’une misère intolérable, étouffante, une dégénérescence, une ivrognerie, une hypocrisie, des mensonges. Et à côté de cela, dans toutes les maisons du village, dans les rues, c’est le silence, le calme.
Parmi, les 50 000 habitants de cette ville, pas un seul qui pousse un cri d’alarme, ou de révolte. Nous voyons tous ceux qui trottent faire leurs courses au marché, et qui le jour mangent, la nuit dorment ; et ceux qui racontent leurs bêtises, se marient, vieillissent, trainent avec calme leurs morts au cimetière. Mais nous ne voyons pas et n’entendons pas ceux qui souffrent, et tout ce qui est effrayant quelque part dans les coulisses. Tout est calme, paisible, et seule protestent les muettes statistiques : tant d’hommes devenus fous, tant de litres de vodka bus, tant d’enfants morts d’inanition (..) Apparemment, l’homme heureux ne se sent bien que parce que les malheureux portent leur fardeau en silence, et que ,sans ce silence, le bonheur serait impossible. C’est une hypnose générale. »
On a là le constat du médecin de campagne qu’il fut et qui allait d’une famille en détresse à l’autre . Enfin il faut lire « salle 6 »
Son docteur Raguine nous oblige à nous poser la question de la place du fou dans notre société, qui est fou ? Pourquoi il est fou ? Comment on le traite ce malheureux? S’il voyait l’état de certains asiles psychiatriques français, aujourd’hui, il serait désagréablement surpris . Il constaterait les rudes traitements ,un évident manque de personnel, de psys, de lits, et un manque de formation de certains infirmiers ; il serait stupéfait verrait l’usage intensif de la camisole chimique sur n’importe quel malade.

et alii dit: à

la mise en garde relative à l’insomnie par des médecins professionnels ne passe pas; (c’est pour les insomniaques -je ne le suis pas et dors du sommeil du juste!)

et alii dit: à

L’expression sommeil du juste renvoie au roman de Victor Hugo Les Misérables. Lors du passage fameux où Jean Valjean vole l’argenterie de l’évêque Bienvenu Myriel, il profite du sommeil calme et profond de ce dernier pour commettre son larcin. Et dans le roman, Valjean surnomme Myriel le juste

et alii dit: à

C4EST 2VIDEMMENT LE LOIR qui dort dans une théière dans Alice in wonderland

DHH dit: à

@Rose
je n’ai pas souvenir d’avoir écrit de critique sur Absalon même si j’ai souvent noté ici que c’était à mes yeux le plus abouti des romans de Faulkner; j’ai juste retrouvé les remarques ci-dessous que j’avais faites en reponse au post d’un intervenant:

Le plus faulknérien de romans de Faulkner au sens où vous avez defini cette œuvre comme centrée sur la psyché brisée du sud profond, c’est pour moi Absalon Absalon ; Avec, pour le héros, cette survie derisoire au monde dans lequel il avait sa place par un enfermement dans un univers clos ,qu’il s’est menagé hors du temps, sorte de vestige fossilisé de ce monde disparu.
Cet homme habité par les valeurs du sud d’autrefois, celui des plantations et de l’esclavage, où blancs et noirs restaient les uns et les autres à leur place est devenu un « petit blanc » dans la societé nouvelle, et il vit comme une descente aux enfers ses échecs successifs pour s’assurer une descendance de pure race blanche, alors que les enfants qu’il s’efforce d’engendrer à cette fin, naissent de plus en plus noirs »
:,
Le terme helicoidal que tu emploies pour decrire la structure de ce roman me semble bien venu;
je me suis souvenue que c’etait celui qui m’etait venu a l’esprit à la lecture d’un autre roman à la structure complexe « Dans la grande nuit des temps » de Munoz molina et que je j’avais utilisé ce terme dans un billet à propos de ce roman espagnol qui est pour moi un très grand roman

et alii dit: à

camisole chimique psychiatrie
oui P.Edel,ce n’est pas nouveau!
Quant à l’intérêt des malades, on consultera utilement la liste impressionnante des effets secondaires indésirables possibles et observés de ce médicament. Ce sont d’ailleurs des effets secondaires communs à beaucoup de psychotropes : impuissance, frigidité, prise de poids, altération de la tolérance au glucose, hyperglycémie, diabète, réaction anxieuse, indifférence, léthargie, sédation, somnolence, dyskinésie précoce, convulsions, mort subite d’origine cardiaque, mort subite inexpliquée, occlusion ou perforation intestinale, syndrome malin des neuroleptiques, embolie pulmonaire, gêne respiratoire, pour n’en citer que quelques-uns.

La CCDH dénonce depuis des décennies, comme beaucoup d’autres, les dangers que font courir à des populations déjà vulnérables les sur-prescriptions de psychotropes. Même le psychiatre canadien Heinz Lehmann qui avait largement expérimenté et promu la chlorpromazine dans les années 50 et 60 avait parlé à son propos de « lobotomie chimique ». C’est l’expression « camisole chimique » qui a ensuite été plus généralement utilisée pour la décrire.

Il est vital, dans cette période difficile que le monde traverse, de ne pas céder à cette frénésie ambiante et de garder un esprit ouvert mais critique face aux « solutions » médicales de toutes sortes, certaines visiblement farfelues, d’autres sérieuses, et d’autres encore, comme celle-ci, beaucoup plus pernicieuses.

La CCDH lutte contre les abus commis au nom de la « santé mentale » en psychiatrie. Elle va intensifier ses actions pour informer le public sur les graves dangers du recours massif et systématique aux psychotropes, sur la pratique destructrice des électrochocs, sur les mesures généralisées et excessives d’isolement et de contention dans nos hôpitaux psychiatriques. Nous ne demandons rien d’autre que le respect de la loi et de la dignité des patients, pour que les droits de l’homme deviennent une réalité en psychiatrie.
https://www.ccdh.fr/actualites/une-camisole-chimique-pour-les-malades-du-covid-19/

Phil dit: à

ces dames en robe du soir grifféees et flancs de paradis dans la coiffure ^,naïades proustiennes sortant de leur baignoire de l’Opera

Belle introduction au film, dhh. La suite nous est donnée dans la scène… précédente,
avec les paroles de la chanson que Signoret reprend avec ses amies embarquées par Charon.

bouguereau dit: à

naïades proustiennes c’est pour fuiter avec baignoire dirfilou..mais ça a l’gout filasse au plâtre

bouguereau dit: à

On a là le constat du médecin de campagne qu’il fut et qui allait d’une famille en détresse à l’autre

..c’est que nous on en voit de « drôles » comme les curés qu’il dirait ferdine..vas y molo sur la grappa polo..reste du coté rigolo dla statistique

bouguereau dit: à

bon dieu ça ma tarabiscoté..un vieux doute..je chèque..renfield n’est pas -que- poufiasse

Qu’est-ce que la CCDH ?
La CCDH est la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme
La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme (CCDH) est née en 1969 aux Etats-Unis de l’alliance entre des membres de l’Église de Scientology, et le Professeur Emérite de psychiatrie Thomas Szasz.

Les scientologues considèrent la défense des droits de l’Homme comme une valeur si essentielle qu’ils en ont fait un sujet de préoccupation majeure.

Jazzi dit: à

Le léZard du Grand Paris s’aventure à plus de 40 km du périphérique !

bouguereau dit: à

D’un autre côté, dormir peu n’est qu’une question d’habitude

dans l’sens dla spirale hinfernal hélicoidal..mais « dans leur sommeil les hommes travaillent fraternellement » rénateau..les ceux là qui peuvent dormir 5heures par nuit sont des exceptions génétiques..rares..les autres paient

bouguereau dit: à

tu vas faire ta réapro à sindni baroz?..vas à aubervilliers sacrénom

bouguereau dit: à

il serait désagréablement surpris . Il constaterait les rudes traitements ,un évident manque de personnel, de psys, de lits, et un manque de formation de certains infirmiers

dmande au lézard..a paris y’a moyen de visiter des lieux qui ont concervé un peu de mémoire avec ce qui pourrait être le traitement psychiatrique de l’époque..ça mérite d’être vu..ou pas..tu préfère « himaginer » par tchékov interposé..c’est pas qu’une manière de se dmander qu’est ce que « le progré » social..mais c’est une manière de linvalider..un truchment trés zémourien si j’osais..mais tu sais bien..

D. dit: à

Jazzi dit: à

Le léZard du Grand Paris s’aventure à plus de 40 km du périphérique

On s’en fout.
4, 40, 400, 4000…tu fais comme tu l’entends, Jazzi.

D. dit: à

T’as pas à te justifier.

D. dit: à

Reste au lit si tu veux.
C’est comme tu le sens.

D. dit: à

Keupu a bientôt fini sa journée de travail. I va arriver. Je l’sens arriver.

bouguereau dit: à

T’as pas à te justifier

t’es vraiment un hanculé sans empathie haucune pour le lezard au soleil dédé..t’es froid comme un fromage de tête et un pot dcornichon qui sortent du frigo..avec son gros plant

D. dit: à

Pas bourré mais tout comme.

D. dit: à

Nan tu n’as pas compris, Bouguereau. Je veux lui éviter le burne-out. Il faut qu’il se ménage.

D. dit: à

Sarko vient de se prendre de la prison ferme. Historiquement c’est le premier PR de la France à qui ça arrive, je crois ? J’ai bon ?

Patrice Charoulet dit: à

La plupart des commentateurs sont infichus de signer de leur vrai prénom et de leur vrai nom : c’est particulièrement lâche.
Plusieurs de ces lâches estropient volontairement mon patronyme : c’est particulièrement vil.
Plusieurs des lâches défigurent volontairement la langue française : sur un blog littéraire français, c’est particulièrement inconvenant.

D. dit: à

Moi je m’appelle Demetrios Dodopipis. Comme c’est un peu long, j’abrège.
Je ne cache rien.

Jibé dit: à

« Echangerai bien un morceau de Soleil Vert pour une poussière d’Epice »
JJJ, moi itou, la provenance en est plus appétente.
Ce qui me fait me souvenir que Soleil Vert, pas le rdélien, mais le film éponyme, se passe en … 2022. On a déjà atteint l’épuisement des ressources mais pas au point de bouffer grand maman en tablettes

On a juste du vaccin, en fait. Pour 2022, tout reste open!

renato dit: à

3 psy ?! c’est ça le kapitalisme ?

Jibé dit: à

Jazzi, je ne retrouve point votre com’ de Drive my car, crénom!

Jibé dit: à

non non, 3psys c’est introuvable en même temps par les temps qui courent. C’est pas Kapitalisse, c’est ds tes rêves…

renato dit: à

Un brin de musique conceptuellement cohérente :

https://youtu.be/DKQCkmeWJAc

Être patients jusqu’aux dernières mesures ou l’air semble manquer…

Jibé dit: à

Merci renato pour cette bienvenue précision.
Et pour Bruckner, en coréen, avec Abbado, que je m’écouterai ce soir

renato dit: à

La nécessité d’avoir affaire avec 3 psy je ne la comprends pas. Je crois que la génération de mes parents avait de bonnes raisons de se payer un psy. Mon bon père avait le sien à Rome, ce qui faisait un ou deux voyages par mois ; sa femme, ma mère, plus modestement l’avait trouvé à Milan. Enfin, le fascisme, la guerre, un fils avec quelques velléités artistiques, donc heureux colocataire d’une araignée qui logeait dans son plafond, il y avait de quoi se payer les services d’un professionnel de l’âme ; mais déjà ma génération : pas de gros problèmes, la guerre ailleurs, une certaine liberté de mœurs, je ne vois pas l’utilité. Bon, il est vrai que ne pas avoir de problèmes psychologiques peut se qualifier comme problème psychologique, mais c’est tiré par les cheveux, eut à me dire un ami « professionnel de la profession ». Ok, l’expression est absurde, mais puisque je l’ai entendue à la radio, je crois qu’elle signifie quelque chose.

Marie Sasseur dit: à

Charolais, je trouve que depuis que madame a quitté le domicile familial, paix a son âme , vous avez du temps pour vous donner l’impression « exquise d’ encanaillement » et vous compromettre dans une salle de shoot, où il n’y a plus que quelques vieux, comme vous, bons à enfermer.

Paul Edel dit: à

.a paris y’a moyen de visiter des lieux qui ont conservé un peu de mémoire avec ce qui pourrait être le traitement psychiatrique de l’époque..ça mérite d’être vu.
Évidemment,Boug, mais venez voir en province et en Bretagne dans mon coin notamment..dur à voir.. ouest france va jamais y voir..

Marie Sasseur dit: à

3 psys n’y suffiront pas pour ces vieux en  » détresse  » à St Malo, ou Prozacland, qui se décomposent sur ce blog.

Autant leur envoyer un psy4.

https://youtu.be/e1xoJ08kd2I

Soleil vert dit: à

>Paul Edel : « Chez lui l’écrivain se nourrit de l’expérience quotidienne du médecin qui diagnostique à froid :»Seuls, les êtres indifférents sont capables de voir les choses clairement, capables d’êtres justes, efficaces et de travailler » écrit-il à son ami Souvorine le 4 mai 1899. »

Un parallèle entre Tchékhov et Flaubert ?

et alii dit: à

P.Edel un guide:
Le témoignage de terrain du Dr Bléas, ancienne psychiatre et présidente de CME de l’EPSM du Finistère SUD.

Publié aux éditions L’Harmattan, cet ouvrage nous fait suivre le parcours de ce médecin psychiatre, aux convictions fortes et à la pratique reconnue. Une manière de mieux comprendre en quoi consiste le soin en santé mentale, et de sortir des idées reçues.
https://www.epsm-quimper.fr/psychiatre-de-secteur-en-cornouaille-pendant-40-ans-je-me-souviens-annie-bleas/

Marie Sasseur dit: à

Et pourquoi pas une ortogonale, sv ?

Ce pauvre Edel en plein désert médical, commence à flipper.

et alii dit: à

P.Edel:
Naissance et développement de l’univers asilaire en Bretagne
Auteur : Anatole Le Bras / juin 2019
Au cours du XIXe siècle, la Bretagne se dote de nombreux « asile d’aliénés ». Là n’est d’ailleurs pas une spécificité propre à la péninsule armoricaine mais la marque d’une réelle préoccupation pour les questions psychiatriques, conséquence de la vogue hygiéniste du moment. Pour autant, les fous que l’on interne demeurent difficiles à cerner. Entre malades avérés et suspects relevant de ce que certains désignent alors comme les « classes dangereuses », l’analyseNaissance et développement de l’univers asilaire en Bretagne
Auteur : Anatole Le Bras / juin 2019
Au cours du XIXe siècle, la Bretagne se dote de nombreux « asile d’aliénés ». Là n’est d’ailleurs pas une spécificité propre à la péninsule armoricaine mais la marque d’une réelle préoccupation pour les questions psychiatriques, conséquence de la vogue hygiéniste du moment. Pour autant, les fous que l’on interne demeurent difficiles à cerner. Entre malades avérés et suspects relevant de ce que certains désignent alors comme les « classes dangereuses », l’analyse
http://bcd.bzh/becedia/fr/naissance-et-developpement-de-l-univers-asilaire-en-bretagne

Janssen J-J dit: à

@ pas triste… moi je ma pelle jean- jacques janssen, je sais que vous n’aimez pas ce patronyme, ce qui, poutapar est un peu lâche, vil et inconvenant… Mais je songerions nullement à vous enfermer…
Bàv, Patrice Charoulet, Chantons ensemble, SVP !…
https://www.youtube.com/watch?v=5qn519LJG6w

Marie Sasseur dit: à

« pour toute la population à partir de l’âge de 3 ans ».
C’est dingue.

Soleil vert dit: à

et alii dit: à
France Gall – Ce soir je ne dors pas

Me souviens d’une émission ou France Gall et Catherine Ringer échangeaient quelques mots. C’était après la disparition de leurs compagnons respectifs. La pudeur, le non-dit des douleurs poignantes

et alii dit: à

contre l’insomnie:
mettez . Sein und Zeit sous votre oreiller
bonsoir

Paul Edel dit: à

Un parallèle entre Tchékhov et Flaubert ?Misère de misère !!!!.. qu’il est dur le petit bruit de l’œuf de la comparaison littéraire sur le zinc..
Vaste problème!!!…Verse moi une vodka petite mère que j’y mette!.. je me garderai bien , Soleil vert de comparer des écrivains aussi différents. tout, le style, la manière de travailler, le regard sur les autres, la société dans laquelle ils vivent tout ça, reste différent. Flaubert, fils de notable Rouennais, Tchekhov, fils d’un petit marchand alcoolique et brutal de Taganrog….Obligé de fuir vite ce milieu et de suivre des études de médecine dans des conditions difficiles. Tchekhov obligé d’aider financièrement sa famille. Je n’imagine pas Flaubert partir pour plusieurs mois en Sibérie pour visiter l’ile de Sakhaline et donner un compte rendu si précis et presque scientifique. Flaubert, la seule fois où il part pour un long voyage va en Egypte pour apprécier les bordels…Tchekhov prend part au secours sanitaire pendant la famine de 1892-93.Flaubertlui dine avec les Goncourt et revient vite faire l’ermite dans ses chaussons. Tchekhov s’intéresse aux gens démunis .Flaubert écrit « un cœur simple »mais c’est après la supplication répétée de son amie Sand . J’aime ce Tchekhov, qui parcourt la campagne en médecin et écrit vite et bien des centaines de nouvelles et s’intéresse à toutes les couches de la société. Et au fond, j’ai besoin de lire les deux. Tchekhov me bluffe davantage. Sa comédie humaine russe, son sourire embué de tristesse, son regard si lucide et si précis touchent toujours au cœur. Il frappe toujours de plein fouet. Les nouvelles où il marque bien l’approche de sa mort, comme « l’Evêque » restebnt des moments indépassables. L’un créé Emma Bovary, l’autre des centaines d’hommes, de femmes, d’adolescents, de vieillards, de coquettes, de cinglés, des blasés et des enthousiastes, tout y est chez lui.. Et cette  » dame au petit chien » reste sublime dans ses fragilités et hésitations. La solitude de chaque être frappe les deux écrivains. On a de la chance d’avoir leur livres sur la table de chevet.

et alii dit: à

P.EDEL, et si vous alliez discuter à
Située autour d’un parc, la Clinique « La Cerisaie » accueille en hospitalisation libre des adultes présentant des troubles psychiatriques aigus ou évolutifs ainsi que différentes pathologies comme les états dépressifs sévères, les décompensations psychotiques aiguës, la dépendance alcoolique, les situations de crise, à résolution brève et les phases de décomposition émaillant des personnalités pathologiques.
http://www.cliniquelacerisaie.com/

bouguereau dit: à

..et pas drevolvère dans ltiroir hin polo

renato dit: à

Voilà que le terrain pour les prochains vols pindariques de Puck est prêt.

B dit: à

Seuls, les êtres indifférents sont capables de voir les choses clairement, capables d’êtres justes, efficaces et de travailler

Garder la tête froide, pour un médecin c’est essentiel, ne pas se laisser submerger par l’émotion. Il était médecin. Rester indifférent, rester imperméable ou étranger à toute empathie est une caractéristique des psychopathes, ça leur permet d’agir comme ils le font.

bouguereau dit: à

Ce pauvre Edel en plein désert médical, commence à flipper

ma parole térezoune et ses pulsion d’infirmière dla mort qui postillonne avec sa sringue au potassium..

B dit: à

Quand ce blog récupérera t il son marquage horaire, on gagnait du temps .

bouguereau dit: à

Évidemment,Boug, mais venez voir en province et en Bretagne dans mon coin notamment..dur à voir.. ouest france va jamais y voir..

tu peux mtutoyer polo..chus pas chef de service sacrénom

B dit: à

Bouguereau, je suis de près l’augmentation des prix du gaz, pour l’hiver je prévois une déco aux glaçons stalactites. Ou alors un feu au milieu de la carrée. Qu’en dites-vous?

Jazzi dit: à

Il faut dérouler le Journal cinématographique jusqu’à la date du 19 août 2021, Jibé.

bouguereau dit: à

Évidemment,Boug, mais venez voir en province et en Bretagne dans mon coin notamment..dur à voir.. ouest france va jamais y voir..

chaque région a son charenton comme le gévaudan à sa bête polo..personne n’ironise la dsus sauf avec les 2 doigts croisés dans sa poche..ça fait pas vende de papier..comme les taules..t’es déjà allé en taule polo?..juste comme ça..pour réparer un vas et viens..un chiotte bouché..pas la chaudière ça srait mentir..ça fait pas vende de papier non pus

Jazzi dit: à

L’endroit psychiatrique le plus chargé à Paris, c’est Sainte-Anne, dans le 13e, et, surtout, l’asile de Charenton, qui se trouve désormais à Saint-Maurice. Extrait de mon livre Promenades dans le Grand Paris :

« Terminons notre parcours devant l’entrée principale de l’hôpital Esquirol. Au passage, sur notre gauche, dans la rue du Maréchal Leclerc, nous avons vu se succéder le conservatoire Olivier Messian, le théâtre du Val d’Osne et l’élégante mairie de Saint-Maurice. Nous sommes maintenant devant le site où, en 1645, les Frères de la Charité ouvrirent une maison de santé destinée à accueillir les aliénés et les « polissons ». C’est dans cet établissement que le marquis de Sade, qui était enfermé à la Bastille, fut transféré une première fois, peu de jour avant la Révolution. Libéré par la suite, il y fut ramené de force et y passa les dernières années de sa vie. En 1838, les anciens bâtiments laissèrent la place à l’établissement actuel, de style néo-classique, dû à l’architecte Emile Gilbert, et plus conforme aux principes hygiénistes et médicaux du docteur Esquirol, qui en assurait alors la charge. C’est là que fut interné, entre autres, Eugène, le frère de Victor Hugo. Une double volée d’escaliers nous conduisent à la plus haute terrasse, d’où l’on jouit d’une vue inédite sur le sud-est de la capitale et des communes alentour. En son centre se dresse un insolite temple grec : la chapelle de l’hôpital, due également à l’architecte Gilbert. De style dorique, avec des métopes ornées d’ostensoirs, et un intérieur de plan basilical, elle est décorée de peintures de François Dubois et Louis-Antoine-Léon Riesener, un cousin maternel d’Eugène Delacroix. »

et alii dit: à

disons en passant que
Laure Murat a eu le Goncourt de la biographie et
Prix de la critique de l’Académie française
pour « la Maison du docteur Blanche « 

et alii dit: à

L’historienne française vient de publier Relire. Enquête sur une passion littéraire [4]
[4]
Laure Murat, Relire. Enquête sur une passion littéraire, Paris,…, une interrogation au présent sur les phénomènes de relecture et sur la population littéraire qui relit, professeurs, éditeurs, écrivains, comédiens, traducteurs, bibliothécaires. Entretien avec Laure Murat sur une carrière singulière et l’archéologie d’une pratique littéraire propice aux rêveries.

3Écrire sur la « relecture » est un thème original…
https://www.cairn.info/revue-de-la-bibliotheque-nationale-de-france-2016-1-page-143.htm

D. dit: à

B dit: à

Seuls, les êtres indifférents sont capables de voir les choses clairement, capables d’êtres justes, efficaces et de travailler

Garder la tête froide, pour un médecin c’est essentiel, ne pas se laisser submerger par l’émotion. Il était médecin. Rester indifférent, rester imperméable ou étranger à toute empathie est une caractéristique des psychopathes, ça leur permet d’agir comme ils le font.

C’est tout-à-fait exact.

puck dit: à

@Paul Edel : merci et bravo pour votre commentaire.

« Flaubert écrit « un cœur simple »mais c’est après la supplication répétée de son amie Sand. » : yesss !!!

c’est bien de le rappeler parce que certains ont cru ici que c’était pour un tas d’autres raisons plus ou moins farfelues.

Jean Langoncet dit: à

@D. dit: à
B dit: à

Seuls, les êtres indifférents sont capables de voir les choses clairement, capables d’êtres justes, efficaces et de travailler

Garder la tête froide, pour un médecin c’est essentiel, ne pas se laisser submerger par l’émotion. Il était médecin. Rester indifférent, rester imperméable ou étranger à toute empathie est une caractéristique des psychopathes, ça leur permet d’agir comme ils le font.

C’est tout-à-fait exact.

Et la perspective du « pas de côté » si chère à Cartier Bresson alors ? C’est un mantra pour peine-à-jouir ?

puck dit: à

un autre point me semble-t-il intéressant à souligner c’est que l’un a réussi ses études de médecine et l’autre n’a jamais dépasser la première année.

c’est important parce que ça pointe un écart d’intelligence (le mot intelligence étant à prendre au sens le plus large) : quand on lit Tchekhov ça respire l’intelligence, on sent qu’il va vite, il écrit comme ça vient, tout se met en place très vite, alors que Flaubert est un besogneux, ses phrases emberlificotées qu’il met des jours à pondre soit disant pour qu’elle soient « parfaites », ses visions hyper stéréotypés du genre si on est un bourgeois on est forcément idiot, ses portraits souvent « univoques », la simplification à outrance etc… tout cela respire tout le contraire de l’intelligence.

puck dit: à

Tchekhov écrit dans une lettre où il donne des conseils à un jeune écrivain qu’il ne faut surtout jamais parler de soi parce que ça n’intéresse personne. on imagine qu’il le dit pour les lecteurs, mais quand on lit sa correspondance on comprend qu’il le dit aussi pour lui-même, parce que cette lucidité qu’il a pour les autres il ne l’a jamais eu pour lui, exemple : tuberculeux il sait qu’il mourra jeune et pourtant il fait des projets comme s’il allait vivre vieux, il est dans un déni total vis à vis de sa maladie, c’est normal, ce déni est humain, je suis certain qu’il est assez intelligent pour le savoir et le comprendre, ce manque de lucidité sur soi-même donne une autre portée à cette phrase qui devient alors évidente : surtout jamais écrire sur soi parce que ça n’intéresse personne, même pas celui qui écrit.

B dit: à

Et la perspective du « pas de côté » si chère à Cartier Bresson alors ? C’est un mantra pour peine-à-jouir ?

Jean, expliquez moi, je ne sais pas de quoi vous parlez ni à quoi se rattache ce pas de côté.

Jean Langoncet dit: à

@surtout jamais écrire sur soi parce que ça n’intéresse personne, même pas celui qui écrit.

Voilà. C’est comme shooter à côté quand keupu tient les cages.

D. dit: à

Excusez-moi de vous demander ça, Jibé, mais… voilà, je ne sais pas trop comment vous le dire, allez… ne le prenez pas mal : il faut changer votre pseudo.
Peu à peu nous normalisons ce blog qui devra au 1er janvier répondre à la norme ISO 9001.
Désormais il vous faudra utiliser votre nom et tous vos prénoms tels qu’ils figurent sur votre carte d’identité, suivis de votre date de naissance, le lieu de naissance, le numéro de votre carte d’identité et enfin celui de votre extrait de casier judiciaire, volet B3.
Pourquoi vous d’abord ?
Et bien parce que vous avez été tiré au sort pour commencer. Tout simplement.
Vous avez le droit de refuser, mais alors vous serez un sale lâche. Et un vilain. Nul doute que vous n’accepterez pas d’entrer dans cette catégorie.
Par la suite il vous faudra passer devant une commission spéciale d’agrément qui vous demandera de prononcer correctement tous les mots de la langue française contenant oe.
Vous n’aurez droit à aucune erreur aussi je vous recommande de réviser ceci dès à présent.

Janssen J-J dit: à

@ JL…, drôle de sentence, constamment démentie par l’herdélie,
@ paul e. Je sais que vous n’arriverez jamais à lire le don Quichotte, mais si vous n’y arrivez pas grâce à la lydie Salvayre (rêver debout), alors c’est hélas que vous mourrez idiot… Icite, plus personne ne vous épargne… Pourtant, vous dites des choses souvent intéressantes, je trouve, en dépit de vos surprenantes volte-face… Mais là, vous avez tort de toujours mettre Stendhal en avant… Passe encore pour Flaubert laissé à pertes et fracas pour aduler Tchekhov… Mais Servant Tess quand même, non, vraiment c’est fort choquant… Bàv,

@ SMS. Merci pour l’émotion liée à la chanson de Véro… Je crois que derrière vos airs putassiers, vous avez toujours été une sentimentale esseulée, durement éprouvée par le chagrin de la perte de votre compagnon qui vous a injustement plaquée naguère, après votre échec à l’agreg de lettres… Or, nous n’y sommes pour rien et ne méritons pas votre vindicte, encore vingt ans plus tard… Il est temps de redevenir zène avec toutes celzéceux qui, comme Sarko, ont reçu un nouveau scud dans la tronche, au nom de la Justice… Bàv,

B dit: à

Jean, plus précisément on pourrait dire de l’Afrique puisque cette photo d’enfants qui lui révèle la magie de l’instant ( à capturer) est celle d’un autre.

Janssen J-J dit: à

Allez au dodo… Avant une éventuelle insomnie, lisez ce poème BANDANT, et puis, en avant marche ! Il est de Maurice Rollinat, (tiré des Névroses, 1917)…, comme chacun.e le sait bien…
C’est comme ça que ça se passe toujours chez moi, encore un brin rustique, et voui…

LA VACHE AU TAUREAU (À Léon Cladel).

À l’aube, à l’heure exquise où l’âme du sureau
Baise au bord des marais la tristesse du saule,
Jeanne, pieds et bras nus, l’aiguillon sur l’épaule,
Conduit par le chemin sa génisse au taureau.

Compagnonnage errant de placides femelles,
Plantureuses Vénus de l’animalité,
Qui, dans un nonchaloir plein de bonne santé,
S’en vont à pas égaux comme deux sœurs jumelles.

Si le pis est pesant, les seins sont aussi lourds,
L’une a les cheveux drus, l’autre les crins opaques,
Et leurs yeux sont pareils à ces petites flaques
Où la lune projette un rayon de velours.

Aussi, rocs et buissons, les chênes et les chaumes
Semblent leur dire, émus de cette humble union,
Qu’en ce jour c’est la fête et la communion
Des formes, des clartés, des bruits et des arômes.

Un seul point les sépare, et ce point-là, c’est tout :
Séduite un beau matin par le Serpent fait homme,
Aux rameaux du Plaisir, Jeanne a cueilli la pomme,
Tandis que la génisse est vierge de partout.

Ses cornes aux bouts noirs, arquant leurs fines pointes,
Parent son doux visage ; et d’un air ingénu,
Toute neuve, elle apporte à son mâle inconnu
Ses lèvres de pucelle hermétiquement jointes.

Elles s’en vont ainsi le long des églantiers
Où l’Aurore a pleuré son déluge de perles,
Et le vol des piverts, des margots et des merles
Les effleure et les suit par dessus les sentiers.

Bientôt, sur leur trajet, la brise encore moite
Embaume son murmure et chauffe son soupir ;
Le lièvre, à travers champs, flâne et vient s’accroupir,
Et le ciel resourit à l’eau qui remiroite.

La vache, en mal d’amour, brame, le cou tendu,
Ou flaire les gazons, sans danger qu’elle y morde ;
Et la fille, en chantant, la mène par la corde,
Ivre et sereine au fond de ce pays perdu.

Soudain par la venelle où marquent les fers d’âne
Et jonchée au milieu de crotte de mouton,
On vient à sa rencontre, et vite, Jeanneton
Reconnaît le beau gars pour qui son cœur se damne.

Ils sont rendus. Voici le troupeau des canards
Qui plongeonne et s’ébat sur l’étang couleur d’huile,
Le coq sur son fumier, le pigeon sur sa tuile,
Et les deux chiens grognons, roux comme des renards.

Tous les fermiers sont là dans la cour du domaine,
Depuis l’aïeul joufflu jusqu’au pâtre chafouin ;
L’un d’eux fixe aux barreaux d’une voiture à foin
La taure qui mugit, s’effare et se démène.

On fait cercle, on s’installe autour du chariot,
Et bientôt le taurin s’avance d’un pas ferme,
Laissant choir de la morve et goutteler du germe,
Trapu, la tête courte et le pied maigriot.

Il vient ; sa longue queue, âpre et bien emmanchée,
Sur les cuisses, les flancs, et jusque sur les reins
Agite en se tordant son panache de crins
Où claquent des grumeaux de bouse desséchée.

Front bourru, mal corné, les yeux sanglants et fous,
Il bouffe devant lui comme un soufflet de forge ;
Et le fanon ridé qui croule de sa gorge
Flotte massivement et lui bat les genoux.

De sa langue râpeuse, énorme et violette,
Il fouille ses naseaux alternativement,
Et par un guttural et rauque beuglement
Il aborde d’un trait la vache qui halète.

Alors, ces animaux tremblants et tout émus,
Comme pour se conter les ruts qui les harassent,
Se hument longuement, se pourlèchent, s’embrassent,
Corne à corne, et joignant leurs gros museaux camus.

Graves et solennels près de cette voiture,
Ils ont l’air de comprendre, avec le libre instinct,
Qu’ils vont se donner là, sous l’œil blanc du Matin,
Le grand baiser d’Amour qui peuple la Nature.

Enfin, quand il a mis son mufle au bon endroit,
Le Brun, aux rayons frais du soleil qui se dore,
Renifle dans le vent la senteur qu’il adore
Et s’apprête, indécis, boiteux et maladroit.

Il marche à reculons, il tournoie, il oblique ;
Puis, ayant consulté sa récente vigueur,
Darde son nerf pointu dans toute sa longueur,
Et s’enlève puissant, fauve et mélancolique.

Mais, déséquilibré sitôt qu’il est debout,
Il use, à tâtonner, son ardeur qui succombe :
Il se hisse et fléchit, il regrimpe et retombe ;
Et pourtant, le taureau n’est pas encore à bout.

En vain les quolibets pleuvent du petit groupe :
Il se recueille en lui pour un nouvel assaut,
Il reflaire, il relèche, il se dresse en sursaut,
Et voilà qu’il reprend la vache par la croupe.

Ah bravo ! cette fois, la saillie a porté !
Certe, il n’est pas besoin que le veau recommence :
Il a, d’un jet suprême, engouffré sa semence
Jusque dans le fin fond de la maternité !

Et tandis que la vache, absolument inerte,
Cuve un ravissement qui ne peut s’exhaler,
Le taureau couvre encore, avant de s’en aller,
La vierge de vingt mois qu’il a si bien ouverte.

Or, Jeanne et son galant surveillés par les Vieux,
Ayant vu tout cela sans pouvoir rien se dire,
Échangent à l’envi les baisers du sourire
Et les attouchements des gestes et des yeux ;

Puis, le désir mouillant leur prunelle flambante,
Pleine de longs regards coulés en tapinois,
Tous deux ont convenu, par un signal sournois,
De se voir aujourd’hui, juste à la nuit tombante.

Mais, avec le départ du Maître en cheveux blancs,
Finit cette humble scène aux acteurs si nature :
Chacun s’en va ; le Brun retourne à sa pâture,
La génisse, œil mi-clos, suit la fille à pas lents.

Et Jeanne s’en revient, voluptueuse et rose,
En songeant que ce soir, à l’heure des crapauds,
Elle, bien moins niaise, et lui, bien plus dispos,
Sous la Lune ils feront, tous deux, la même chose.
————

Fêtes de beaux rêves… ! BN…

B dit: à

Mr Sarkozy pourra, je crois, bénéficier d’un aménagement de peine, bracelet? 3J nous renseignera sur cette possibilité.

et alii dit: à

https://jeanmirguet.over-blog.fr/2015/03/le-pas-de-cote.html
«  »L’écart et l’entre est le titre donné par le philosophe et sinologue François Jullien à sa leçon inaugurale de la Chaire sur l’altérité du Collège d’études mondiales, prononcée le 8 décembre 2011.

Dans ce texte paru aux Editions Galilée en septembre 2012, François Jullien forge le concept d’écart qu’il distingue radicalement de celui de différence, accroché à l’identité.

Pourquoi faire un pas de côté, se démarquer, prendre de la distance, se déplacer, tous termes faisant référence à l’espace ? Ce n’est pas pour introduire une différence mais pour produire un écart qui procède d’une distance quand la différence établit une distinction. »
https://jeanmirguet.over-blog.fr/2015/03/le-pas-de-cote.html

rose dit: à

Jamais été aussi heureuse de ma vie.

Hier, ai rangé des papiers par ordre chronologique de 10h à 19h30, mettant ensemble ce qui doit être ensemble et recadrant une idée claire de la situation.
Tenant en compte les notes et les remarques.
En fin de journée, ai noté qq.remarques sur mon tél.portable, sachant qu’il est violé, concernant Bouguereau et sur Jazzi.
Ce matin, au réveil, ai eu confirmation que mon tél est piraté et ma vie privée violée, par un de ce blog, toujours le même.
Rien sur et alii et Alexia Neuhoff qui sont le même homme qui se déguise en femme.

Ici, comme ailleurs, i-e dans la vie quotidienne, on voit parfaitement comment s’exerce la domination patriarcale.

Hier, pour la première fois depuis plusieurs mois, j’ai compris pourquoi Christiane ne venait plus sur ce blog.
Et pour la première fois aussi, je lui ai donné raison.

La pornographie de Monsieur Bouguereau et la totale indécence de Jacques Barozzi.

Et puis, je découvre ce matin un nouvel auteur. Et je vous souhaite bonne découverte.

Janssen J-J dit: à
Allez au dodo… Avant une éventuelle insomnie, lisez ce poème BANDANT, et puis, en avant marche ! Il est de Maurice Rollinat, (tiré des Névroses, 1917)…, comme chacun.e le sait bien…
C’est comme ça que ça se passe toujours chez moi, encore un brin rustique, et voui…

LA VACHE AU TAUREAU (À Léon Cladel)

Léon Cladel.
Cela va nous changer de William Faulkner.

Alors, pour ma part, ce que je mets en jeu ici, sur ce blog, a grande importance : alors, mon énergie, et mon intelligence, au lieu de les mettre à votre service et à celui de votre portefeuille, je vais les mettre au mien.

Je verrai le résultat.
Macérez bien entre vous !
Bien loin est le « Écrivez, ah je vous en supplie écrivez » de 2007, du en panne d’inspiration, d’air frais et de sang neuf, remplacé par vos casseroles éculées et vos vieilles lunes.

Bonne journée, et bonne suite à tous,

Jibé dit: à

Merci jazzi, j’ai relu votre com sur Drive my car.

Jibé dit: à

Les Névroses, en 1917, poème rustique en effet, bandant je suis moins sûr -mais tout le monde voit ce que vous voulez dire, certains vers sont forts et sentent fort.
1917, faut dire, fallait s’accrocher aux cornes pour dormir la nuit.

Jibé dit: à

D
Non.
je dois déjà refaire mon passeport pour aller à Londres, cétacé comme dirais possiblement JJJ.
Ca suffira à mes ennuis normatifs.
La normalisation… l’artifice de la petite case et de l’étiquette y afférant, D, heureusement que nous sommes tous biodégradables, ça va finir un jour, forcément.
En attendant, faudrait comparer Faulkner à Tchékov et Tchékov à Flaubert et savoir s’ils ont respiré de l’Epice, oui, non, cochez la case.
Et se dire que le téléphone est peut-être piraté, surveillé, contrôlé, virussé -le temps où l’on devait décliner son nom et son prénom est dépassé, D, dépassé! Mettez vous à jour, euh, mettez votre logiciel à jour, D.

et alii dit: à

tous lescontributeurs-trices ne se font pas la même idée d’un blog, a fortiori de ce blog;
ni écrire, ni critique n’impliquent pour eux-elles- les mêmes pratiques, opérations de l’esprit ;
certain-e-s le déplorent; d’autres s’en réjouissent;
bonne journée

Jazzi dit: à

« la totale indécence de Jacques Barozzi »

Intéressant, de votre part rose, vous pourriez développer sur cette notion d’indécence ?

bouguereau dit: à

vous pourriez développer sur cette notion d’indécence ?

baroz reboute le mal par le mal..comme polo faulknère et la grappa..c’est du joli..heureusement que je suis là qu’il dirait charoulais

bouguereau dit: à

heureusement que nous sommes tous biodégradables, ça va finir un jour, forcément

non! incorruptible flottant dans l’éternité dans un tonneau de grappa comme un général d’empire..

bouguereau dit: à

casseroles éculées

..té salutante vieille marmite!

closer dit: à

« Repartir bredouille d’un festival qui a cru bon de consacrer le deuxième film d’une réalisatrice française aux allures de manifeste genré, hystérique et prétentieux est à mettre d’entrée de jeu au crédit du nouveau film de Joachim Lafosse. Avec Les Intranquilles, ce talentueux cinéaste belge renvoie Julia Ducournau et son Titane-Palme-d’or dans les oubliettes d’un cinéma tellement formaté « jeune et branché » qu’il en devient d’office aussi daté que vain. Quand le premier s’inscrit avec brio dans la veine d’un Pialat faussement en demi-teintes, la seconde sacrifie aux poncifs américains d’un film de genre qui lorgne vers Cronenberg en frôlant le plagiat tendance femme puissante. Le cinéma de Lafosse donne à voir, celui de Ducournau oblige à détourner le regard tant la violence se fait racoleuse. Tous deux d’une certaine manière montrent des monstres, mais pour la Française, il s’agit d’un cinéma à l’estomac, tandis que le Belge s’intéresse à la raison, fût-elle empreinte de folie bipolaire….etc, etc »

(Causeur)

Qu’en pense Barozzi ?

et alii dit: à

empire:
A Hong Kong, la maison Bonhams a récemment annoncé la mise en vente prochaine d’un bicorne ayant appartenu à Napoléon Bonaparte. Son actuel propriétaire avait acheté le chapeau il y a quelques années sans se douter qu’il avait un jour coiffé la tête de l’Empereur et portait des traces de son ADN.

bouguereau dit: à

En vain les quolibets pleuvent du petit groupe :
Il se recueille en lui pour un nouvel assaut,
Il reflaire, il relèche, il se dresse en sursaut

charoulais huumilié..charoulais bâfouéé..mais charoulais..nique ta mère

bouguereau dit: à

En songeant que ce soir, à l’heure des crapauds

.c’est que sacrénom de nom la terre ne ment pas qu’elle dirait bonne clopine à marcel

bouguereau dit: à

Qu’en pense Barozzi ?

cloclo branche le suspens au triphasé..c’est insoutenabe

bouguereau dit: à

D, dépassé!

c’est pas dé dé dépassé…mais cha cha charoulais

bouguereau dit: à

Il marche à reculons, il tournoie, il oblique ;
Puis, ayant consulté sa récente vigueur,
Darde son nerf pointu dans toute sa longueur

la dialectique précède le tractatusse

Phil dit: à

« Elève libre » de Lafosse, aujourd’hui immontrable aux vaccinés lobotomisés

renato dit: à

Safari 15.0 prend la couleur de la page ouverte et cache la favicon ; en un bref, un caméléon : c’était mieux avant !

bouguereau dit: à

manqurait pus que charoulais disent que leïla bekhti a du chien a l’heure des crapaux..

et alii dit: à

Le journaliste Etienne Jacob a enquêté durant une année sur La Famille : une communauté religieuse endogame de 3 000 à 4 000 membres qui, depuis deux cents ans, prospère à Paris dans le plus grand secret. Il en a tiré un livre. Entretien.
obs

Phil dit: à

c’était mieux avant !

Pas l’avis des chinois

et alii dit: à

Enquête sur La Famille, une mystérieuse communauté religieuse, aux Éditions du Rocher.
de E.Jacob
article sur le figaro

Paul Edel dit: à

Oui Bouguereau, heureusement que je tu es là…de Faulkner avec grappa ou même sans, je recommande « Pylône». Si éclatant de drôlerie et de lucidité sur ce qui se passe dans une salle de rédaction de la Nouvelle-Orléans. « Les palmiers sauvages » également vraiment superbe…et parmi ses innombrables nouvelles je recommande « l’après-midi d’une vache » dans lequel ce paisible animal laisse tomber une bouse sur un personnage qui s’appelle Faulkner. Ahhh l’humour faulknerien ! La Vache représente, selon les universitaires chevronnés la « Déesse de la Féminité »avec majuscules svp.. merci université chérie… mais dès qu’i aborde et écrit- sur les aviateurs, lui qui avait acheté un avion avec ses droits cinéma..il est vraiment bon, fringant, inspiré… cf « Tous les pilotes morts » et « Ad Astra ». Il est bon aussi dans « Deux soldats », nouvelle écrite en 1941 quand il se fout des dames d’œuvres qui font la quête pour les blessés… d’une manière si cinglante Quand il parle des paysans, je saute des pages…

Damien dit: à

Fameuse aussi la nouvelle de Faulkner « Une rose pour Emily ». Elle avait inspiré à Bourdieu un grand texte incompréhensible. Il l’expliquait presque mot à mot, et on ne savait plus de quoi il s’agissait. Bref, une « déconstruction » typique, magnifiquement réussie, mais au détriment du lecteur. Il y avait aussi cette autre nouvelle qui raconte l’aventure d’un incendiaire, et qui a inspiré le film coréen « Burning », un chef-d’oeuvre. Toutes ces nouvelles ont été recueillies dans une très belle Pléiade.

Jazzi dit: à

Le léZard pense le plus grand bien du film « Les Intranquilles », closer.
Il a même versé sa larme…

et alii dit: à

Fête de la Science (qui a lieu du 1er au 11 octobre 2021 en métropole et du 5 au 15 novembre 2021 en outre-mer et à l’international), et dont The Conversation France est partenaire. Cette nouvelle édition aura pour thème : « Eureka ! L’émotion de la découverte ». Retrouvez tous les événements de votre région sur le site Fetedelascience.fr.

renato dit: à

La grappa, bouguereau, c’est vite dit, pour moi elle sera « di Nebbiolo da Barolo » + une tranche de pain de seigle-beurre-anchois… et en avant vers de nouvelles aventures…

bouguereau dit: à

lui qui avait acheté un avion avec ses droits cinéma..il est vraiment bon, fringant, inspiré…

s’il avait pu faire l’aviateur il aurait pas écrit une ligne qu’il a dit je crois..et reiser pas dessiné une couille..on nse rend pas bien compte nous les lowcost cque c’était que la conquête du ciel..en présentiel..avec un manche entre les cuisses..aujourdhui le ciel c’est même pus emmanuelle sur les jnous..c’est un mauvais film avec un cuter sur la carotide qu’il dirait dirfilou..

bouguereau dit: à

c’était mieux avant !

Pas l’avis des chinois

dirfilou ressort son col mao..grand bond en avant!

puck dit: à

« En attendant, faudrait comparer Faulkner à Tchékov et Tchékov à Flaubert et savoir s’ils ont respiré de l’Epice, oui, non, cochez la case. »

Sachez cher môssieu que Paul Edel est un des grands critiques littéraires de la grande époque encore vivant ! aussi, plutôt que critiquer son approche méthodologique vous feriez mieux de remercier le ciel d’avoir croisé sa route, d’autant que, compte tenu de son âge et son hygiène de vie il est peu probable qu’il le reste encore longtemps !

et alii dit: à

a cause de »dormir » je pense au lit d’ULYSSE et de Pénélope
Du sol phéacien au lit nuptial
Un arbre enraciné dans l’Odyssée
François Dingremont

puck dit: à

dirfilou ressort son col mao..grand bond en avant!
 »

greubou arrête de te foutre de la tronche de Phil il va finir par se vexer.

bouguereau dit: à

Julia Ducournau et son Titane-Palme-d’or dans les oubliettes d’un cinéma tellement formaté « jeune et branché » qu’il en devient d’office aussi daté que vain

j’ai bien aimé grave..quant à titane..cronenberg lorgnait sur la spéculative fiction comme hon disois à l’époque..qui a telment rapporté qu’elle blockbuste..ossifié..enfin ça eu payé..ducornau fait dans un genre d’hentai.. »seiyoku » qu’il dirait dirfilou..finkie est vraiment mais vraiment un sale con

puck dit: à

Jazzi bravo pour votre site, il commence à prendre forme : c’est superbe !

puck dit: à

« finkie est vraiment mais vraiment un sale con »

greubou arrête d’insulter Finkielkrault on va finir par croire que t’es antisémite, ça la fout mal.

puck dit: à

« manqurait pus que charoulais disent que leïla bekhti a du chien a l’heure des crapaux.. »

greubou arrête de te moque de Mr Charoulet : tu verras qu’à son âge tu pataugera dans la semoule et tu feras moins le malin

puck dit: à

« cloclo branche le suspens au triphasé..c’est insoutenabe »

greubou arrête de te moquer des électrocutés : ça cause 400 morts par an et là tu insultes les familles.

bouguereau dit: à

greubou arrête d’insulter Finkielkrault on va finir par croire que t’es antisémite, ça la fout mal.

haprés aouline..y’a pas beaucoup dgens ici qui se sont autorisé à le suggerer..toi compris..j’ai le dos large keupu..et qu’est ce qui peut t’autoriser à croire que charoulais n’est pas une armoire a glace

puck dit: à

Patrice Charoulet dit: à
(…)
Plusieurs de ces lâches estropient volontairement mon patronyme : c’est particulièrement vil.
 »

greubou tiens c’est pour toi ! prends ça dans les dents !

puck dit: à

greubou je te l’avais dit que t’étais un mec assez vil, avec Mr Charoulet on est maintenant 2 à le penser.

puck dit: à

« qu’est ce qui peut t’autoriser à croire que charoulais n’est pas une armoire a glace »

Mr Charoulet est un homme âgé, à ce titre il devrait inspirer notre respect.

même Proust qui comme toi faisait de l’humour en se foutant de la tronche des gens il respectait les vieux.

et alii dit: à

puck
une chose ce que l’on pense:et je ne vois pas pourquoi il faudrait une autorisation
une autre ce que l’on écrit à partager

puck dit: à

vous pouvez me le redire en français ?

puck dit: à

et alii ok si c’est ça je connais : j’ai travaillé longtemps avec un biologiste qui un jour a reçu une lettre disant qu’il héritait une multitude de tableaux genre des Monet, Renoir etc… il a même été à Berlin où le ministre de la culture lui a refilé un tas de tableaux.

en fait ces tableaux appartenait à un grand oncle dont il ignorait totalement l’existence, et maintenant il est encore plus riche que Lionel Messi.

puck dit: à

appartenaiENt

puck dit: à

le truc cruel dans l’histoire c’est qu’il a appris ça quand il était vieux et malade sachant qu’il lui restait quelques mois à vivre, sans enfant, maintenant je pense qu’il est mort, une histoire à la con.

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