de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Dans les zones grises de la rentrée littéraire

Dans les zones grises de la rentrée littéraire

Et d’abord, afin de dissiper tout malentendu, ce que la zone grise n’est pas : synonyme de flou, confus, vague, insondable, passif… Gris, quoi. En se popularisant, l’expression s’est galvaudée puis dégradée en métaphore. A la lumière des récents débats sur l’inceste et le viol, elle est même instrumentalisée pour désigner l‘incertaine frontière entre la résignation et le consentement. Qu’est-elle alors ? Même si en l’espèce la recherche de paternité est périlleuse, Primo Levi semble bien être le premier à l’avoir utilisée dans Si c’est un homme (1947) puis à l’avoir conceptualisée dans un chapitre des Naufragés et les rescapés (1986) intitulé justement « La zone grise » comme le lieu ambigu censé séparer les opprimés des oppresseurs. Il sépare autant qu’il relie le camp des maîtres et celui des esclaves. C’est le camp du troisième type irréductible à une opposition frontale, tranchée, manichéenne entre les deux catégories. Quelques livres de la rentrée déploient leur histoire dans ce non-lieu.

Ceux qui suivent Tanguy Viel depuis ses débuts prendront ce train et ne le regretteront pas. Ils s’embarqueront dans La fille qu’on appelle (176 pages, 16 euros, éditions de Minuit), titre qui sonne bizarrement au premier abord, moins dès que l’on devine qu’il est la traduction de call girl. Comme dans Article 353 du code pénal, (2017), Tangy Viel a trouvé la note juste et s’y est tenu tout le long autour de quelques personnages : Max, le maire aux grandes ambitions politiques d’une ville de la Bretagne maritime ; son chauffeur qui fut jadis un boxeur ; Laura, 20 ans, la fille de celui-ci. Au sein de ce triangle se tisse un réseau d’échanges tendus et inattendus dont l’objet initial (la recherche d’un logement par la jeune femme) n’est qu’un prétexte à une très sensible exploration des caractères.

C’est ce qu’il dit d’autre que ce qu’il raconte (même s’il maitrise parfaitement son récit) qui fait le prix de ce roman. Une vraie réflexion en filigrane, implicite, esquissée sur l’arrogance du pouvoir lorsqu’il exerce sa domination. On l’aura compris, Laura couche avec le maire dans l’espoir d’obtenir ce foutu logement de la municipalité. Mais c’est évidemment plus complexe car son attitude se situe dans une valse-hésitation où toute la palette du consentement est explorée et circonscrite dans le langage. De quoi produire une tension qui accorde à ce roman sa juste musique.

On retrouve immanquablement les échos ou les accents d’une écriture blanche caractéristique de Minuit, mais Viel a bien son monde propre. Le tout est d’une remarquable fluidité dans la circulation entre les mots et les choses pour produire de la vie, tout simplement. Surtout dans le récit haut en couleurs du combat de boxe (qui vaut bien mais dans un genre différent les comptes rendus que le journaliste sportif Henri Decoin écrivait dans les années vingt et son roman Quinze rounds. Histoire d’un combat que L’arbre vengeur réédite ces jours-ci). Une technique au service d’un styliste : ellipses, images, répétition, précision, suspense, métaphores, monologues intérieurs, économie d’effets, distanciation, sobriété de l’expression dans le plus grand souci du romanesque. Il ne dévie guère de sa ligne depuis le Black Note (1998) et on ne s’en plaindra pas, mais il la perfectionne de livre en livre.

A la lecture des premières pages du Voyage dans l’Est de Christine Angot, (214 pages, 19,50 euros, Flammarion), on se dit : encore l’inceste, décidemment, elle n’en sort pas plus de vingt ans après L’inceste (1999) et tant d’autres textes et prises de parole où elle y est revenue encore et encore et maintenant opportunément à la faveur de récentes affaires. Et puis ça prend, on se rend compte que si la question est bien centrale, il y a aussi bien d’autres choses dans ce roman qui mériterait d’être lu pour lui-même et non à la lumière d’un énième et vain débat sur l’autofiction. Angot y est débarrassée de la violence et de l’agressivité de ses débuts, de la vacuité de certains de ses livres (Pourquoi le Brésil ? Le marché des amants), elle est dans la veine de ses récentes réussites (Une semaine de vacances, Un amour impossible) et ce nouveau livre en est le couronnement. Car la violence ne l’a pas déserté mais elle s’y manifeste autrement, ce qui lui donne une puissance stupéfiante.

Bien sûr, on est en terrain connu, tant l’auteure s’inscrit dans le paysage littéraire depuis longtemps ; on croit même avoir déjà lu le livre : Chateauroux, Reims, Strasbourg, Paris, Géradmer… Dès la première page, en vingt lignes, elle réussit à placer cinq fois le verbe « avoir » à l’imparfait. Angot, quoi. Le ton est donné. Mon père, ma mère et moi, une éducation entre deux langues l’autre étant l’allemand. Son histoire, leur histoire. Comment on vit avec ça quand un père admiré, aimé, dont elle a fait tardivement connaissance (il avait refait sa vie ailleurs) l’embrasse sur la bouche à 13 ans, et durant les années suivantes lui fait comprendre qu’à ses yeux elle est une enfant de seconde zone à qui il assigne d’abord une fonction sexuelle. Fellations, sodomies, cunnilingus. C’est une époque où le mot « inceste » ne figure pas dans le code pénal. Le viol y est bien mais comme délit.

Plus tard, quand elle le confrontera à son crime, il fera comme s’il n’avait fait qu’obéir à son désir à elle. Entre temps, elle aura essayé de se reconstruire, d’avoir des relations avec des garçons, de se marier, d’être mère. Dépressions, anorexie, tentatives de suicide. Elle n’en voit pas l’issue si bien que parvenu à l’âge adulte, elle revoit son père à sa demande à elle après des années de mise à distance et reprend des relations sexuelles. Sans voyeurisme ni exhibitionnisme, dénué de tout pathos, ce roman en état limite permanent, à l’image de ses trois personnages principaux, gagne en intensité lorsqu’elle prend conscience de son impuissance à combattre une autorité et s’incline, perd le contrôle de sa vie, sent son avenir gangrené par « la chose ».

Bien sûr il y a la question du consentement mais comment en parler quand on se sent verrouillée de l’intérieur ? De la page 133 à la page 155, le rythme change avec la tenue d’un journal intime relatant ses premiers essais littéraires, ses envois aux éditeurs, le dépôt du manuscrit à l’esbroufe au domicile niçois de Le Clézio. Avant de revenir à l’inceste : un déni de filiation qui passe par l’asservissement de l’enfant à la satisfaction sexuelle du père ou d’un membre de la famille qui exerce une emprise. Il y a toujours une obscénité à évoquer le plaisir et le consentement même si in fine Angot ose évoquer l’amour qu’elle a ressenti pour lui- et réciproquement. Car si scandale il devrait y avoir avec ce livre, c’est dans l’injonction que nous adresse l’auteure de le lire comme un roman d’amour. Non un scandale de la vérité mais scandale de sa vérité.

C’est si inaudible en nos temps manichéens, binaires, exclusifs que cela ne peut que heurter, révolter même et ce serait tant mieux puisque la littérature, la seule qui importe, a juré de nous troubler. Et comment ne pas l’être face à un tel père amoureux de sa fille… L’écriture, tranchante, saisissante, au cordeau, devrait faire de ce roman l’un des événements de la rentrée, non pour des mauvaises raisons (la personnalité d’Angot etc) mais pour sa force. Le pire malentendu serait de le considérer comme un témoignage opportuniste en résonnance avec l’actualité récente sur un sujet de société (ce qui était bien le cas du livre de Vanessa Springora sans intérêt sur le plan littéraire) ou une forme d’autobiographie et non pour ce qu’il est : une œuvre littéraire qui met à nu la folie d’une femme, ses racines, ses mécanismes. Plus que jamais, il faut séparer un livre du bruit qu’il pourra faire.

Après Perec, on ne peut plus intituler un roman La disparition. Et encore moins Une femme disparait après le film A lady vanishes. C’est pourtant bien de cela qu’il s’agit avec Danger en rive (180 pages, 17 euros, Léo Scheer), titre qui figure sur un panneau de signalisation en route. L’étrange le dispute au fantastique dans cette histoire « à la Nathalie Rheims », et pour cause, qui voudrait faire penser parfois à du Hitchcock revu par Simenon.

De son exil intérieur dans une maison du pays d’Auge, une écrivaine réduite à l’impuissance fuit sa propre vie, s’enferme dans sa mise à distance de la société, à la recherche de la douceur, des instants furtifs, de la beauté des paysages, lorsqu’un harceleur revient bouleverser sa solitude. Rien de sexuel mais une volonté affichée, calculée et fondamentalement perverse de la déstabiliser pour lui faire perdre pied et mettre sa mémoire en miettes. Sa mémoire vacillante, ultime béquille de celle qui a assisté un soir à la disparition d’une infirmière et qui se demande à mesure du récit, si, comme le croit la police, elle n’a pas fantasmé ce dont elle croit avoir été témoin. Une persécution de toute heure qui la pousse à fuir à nouveau.

Le mécanisme est parfaitement mis à nu par l’auteure. C’est si finement, méthodiquement, cruellement raconté que ce ne peut être que du vécu même s’il serait vain d’y chercher des clés. Seuls ceux qui sont passés par là savent que ce mal à l’œuvre ronge, use, traumatise et que parfois, la mort volontaire est la seule porte de sortie pour en finir. C’est peu dire que l’on sort troublé de cette lecture.

A ce jour, Grande couronne de Salomé Kiner (288 pages, 18,50 euros, Bourgois) est bien l’une des plus secouantes révélations de cette rentrée. Cette auteure a 35 ans, c’est son premier roman. Le sujet est d’un grand classique du roman d’apprentissage : la naissance d’une adolescente à la sexualité, à la découverte du monde, aux rapports humains, les relations avec la mère. Sauf que ça se passe dans la France des années 90 (on y est vraiment, avec la crainte du grand basculement dans la perspective de l’an 2000, ce n’est pas qu’un décor) avant les réseaux sociaux et internet dans la banlieue pavillonnaire du côté du Val d’Oise.

Père absent, mère dépressive, milieu modeste où il faut se débrouiller pour faire semblant d’avoir de l’argent quand on n’en a pas, ce qui ne va pas de soi lorsqu’on est obsédée par les marques en toutes choses (vêtements bien sûr mais aussi sodas, chewing gum, objets du quotidien, etc) et qu’on aimerait tant ressembler aux autres filles. Elle fait la pute pour régler « mon problème avec les marques ». Aussi implacable et cruel que drôle et joyeusement glauque, c’est plein de fantasmes sur la vie ailleurs et autrement, de désirs inassouvis, d’émerveillements et de désillusions. Paris y est mythifié, comme l’est l’idée survendue aux jeunes consommateurs de la réussite en toutes choses.

Le style emporte tout : vif, rapide, culotté et surtout authentique. Quel rythme dans le rendu de l’oralité ! et quelle habileté pour décrire la maladresse des garçons, quelle finesse pour dire la confrontation d’une sensibilité encre enfantine avec des réalités d’adulte. Les émotions jaillissent dans la bouche et les réactions des personnages avant même qu’ils aient eu le temps de les maitriser. La lucidité aigüe de la narratrice tient la cadence sur près de 300 pages. Ca ne sent ni l’imitation ni l’emprunt. On ne voit pas l’effort pour écrire comme on parle. Salomé Kinner a un vrai don d’observation.

De son propre aveu, c’est le chant d’amour d’une adolescente face à la décomposition de sa famille. Mais un chant d’une belle tonicité. Ses personnages ont leur propre langue et elle est bien pendue, les copines comme les deux frères. Chacun sa gouaille, chacun sa colère, chacun son contrôle de la violence. Mais une seule voix en émerge, celle de la romancière installée en Suisse romane et dont le cosmopolitisme irrigue l’écriture : père russe, mère italienne, beau-père américain. Prêtez l’oreille à cette nouvelle voix : même s’il s’en trouvera toujours pour y déceler échos et résonnances de celle du Momo de La vie devant soi, on n’a pas fini de l’entendre.

(Photos Passou, Yann Dissez, Dion, Philippe Conrad, Marie Taillefer)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

1262

commentaires

1 262 Réponses pour Dans les zones grises de la rentrée littéraire

Jibé dit: à

« L’amour est un chien de l’enfer », rose, on est tous des damnés, peu importe la manière.

Jibé dit: à

JLangoncet
cette fois, je vous remercie, Duster Bennett au réveil, c’est trop bon!

rose dit: à

Un pige mama.
Emprunté plus tard par ceux de Cayenne.

Marie Sasseur dit: à

« Je vais lire ce livre suite à votre com. que je comptais ne pas lire. »

Ce sera l’occasion de corriger une erreur factuelle dans mon commentaire, sur les raisons , outre la loi de 1972 sur la filiation qui nécessitaient pour Rachel, la mère de Christine, de revoir le père biologique de sa fille,

Peut-être cela permettra-t-il aussi de développer le mot autorité.

Si cette lecture devait déboucher sur un développement philosophique, idéalement avec Spinoza, par exemple ce serait bien , même si Bourdieu sera plus facile à convoquer.

Et puis si cette lecture devait permettre de mettre de l’ordre dans ce qui s’est réellement passé dans la vie de la narratrice, entre 26 et 28 ans, lorsqu’elle a retrouvé Pierre, son premier « amour « , 10 ans plus tard , ce serait top.

Samedi matin, 28 août déjà, je vais aller chercher des fruits et légumes, au marché. Les derniers de l’été et les premiers de l’automne.

Bon week-end.

closer dit: à

Je préfère « Le goût sucré des pastèques volées », de Sheng Keyi, chez Picquier, illustré par l’auteure.

Jazzi dit: à

Aujourd’hui, le léZard de la porte Dorée musarde dans son arrondissement et vous présente son nouveau logo, que lui a dessiné son ami Hector.

et alii dit: à

ce qui « sidère », c’est l’appréciation « dangereuse pour sa fille à protéger » c’est rose qui peur dire comme elle ressent de telles appréciations!
dangereuse et on ne l’a pas dénoncée ?IL N’Y AVAIT PAS UN SERVICE ,une DASS pour éditeurs?

rose dit: à

Très beau Jazzi.
Félicitations à Hector.
En pleine page pouvez vous nous le mettre pour que l’on en voit les détails ?

et alii dit: à

parce qu’il y a des institutions où il y a des ascenseurs dangereux dont ont peur tous les usagers « forcés » et qu’on ne « suspend pas »

rose dit: à

Et puis si cette lecture devait permettre de mettre de l’ordre dans ce qui s’est réellement passé dans la vie de la narratrice, entre 26 et 28 ans, lorsqu’elle a retrouvé Pierre, son premier « amour « , 10 ans plus tard , ce serait top.

Parce que lire, de facto, ci -dessus,
 » Dépressions, anorexie, tentatives de suicide. Elle n’en voit pas l’issue si bien que parvenu à l’âge adulte, elle revoit son père à sa demande à elle après des années de mise à distance et reprend des relations sexuelles. »
, ce n’est pas blessant c’est aliénant.
Et l’aliénation, non.

et alii dit: à

DITES MOI, je vous en prie,si je suis « potentiellement « dangereuse pour la RDL dont les contributeurs n’avaient pas remarqué la maltraitance infantile dans des « institutions pédagogiques » notamment!

rose dit: à

Parce qu’ elle demande à revoir son père.
Mais, dans un de ses romans elle écrit que son père et elle font l’amour en présence de quelqu’un, son mari ? et que personne n’intervient pour interrompre cet acte prohibé par la loi.
Lire qu’elle a choisi de revoir son père signifie -t’il qu’elle a choisi de reprendre les relations sexuelles ?

rose dit: à

Ds Absalon Absalon, ce serait déjà réglé.
Un coup de faux et hop.

Jazzi dit: à

Sans l’inceste, Christine Angot, qui a pris le nom de son père, serait-elle devenue l’écrivaine que nous connaissons ?

et alii dit: à

et « only fans » dans le monde, n’est pas considéré dangereux: D peut être tranquille :OnlyFans a récemment lancé une chaîne dite « appropriée pour le travail », où les utilisateurs peuvent visionner des vidéos dans des domaines comme la musique ou les recettes de cuisine, » puck aussi avec son pistoulet

D. dit: à

Oui. Châteauroux est un creuset naturel pour fondre les ecrivains et artistes.
Oui, assurément. C’est de nature tellurique et cosmique.

et alii dit: à

est-ce un délit de porter le nom de son père? une femme me le reprocha! encore quelqu’un-e ! -mais oui, qui se pensait la fille!

Jazzi dit: à

Je découvre à l’instant que les commentaires sont ouverts chez Drillon et qu’ils sont allègrement squattés par Pablo75, dont je salue le retour !

et alii dit: à

à force de parler d’une « société sans père » et de « big mother »
Michel Schneider, Big Mother : Psychopathologie de la vie politique
Paris, Odile Jacob, 2002, réédition 2005
Frédéric Rousseau
https://www.cairn.info/revue-che-vuoi-1-2005-1-page-219.htm
on découvre, il me semble une pléthore de « soi supposés pères »

Jazzi dit: à

Ce n’est pas un délit, mais chez Angot, cela semble être un choix délibéré, au détriment du nom juif de la mère, et alii ?

D. dit: à

Moi je porte le nom de mon père.

de Faisse de Moncucq, Dimitri

et alii dit: à

on m’a appris que le patronyme d’ une femme était non un choix (optionnel) mais le nom de son père (avant les « accomodements » de « double nom « 

et alii dit: à

Nom de famille

Toute personne possède un nom de famille.

Le nom de famille est indiqué sur l’acte de naissance.

Il peut s’agir par exemple du nom de votre père ou de votre mère.

Le nom de famille est le nom de naissance sauf en cas de changement de nom.

Par exemple, un changement de nom après une adoption simple ou une adoption plénière, ou un changement de nom pour motif légitime.

À savoir
Le nom de famille correspond à l’ancien nom patronymique, expression aujourd’hui supprimée. Le terme nom de jeune fille est également supprimé.
https://www.demarches.interieur.gouv.fr/particuliers/nom-famille-nom-patronymique-nom-usage-nom-marital-quelle-difference

D. dit: à

Châteauroux, c’est (entre autres):

Pierre Leroux (1797-1871), journaliste fondateur du Globe.
Maurice Rollinat (1846-1903), poète, né à Châteauroux ; il est enterré avec son père François Rollinat au cimetière Saint-Denis de Châteauroux.
Adolphe Combanaire (1859-1939), voyageur et essayiste.
Gabriel-Albert Aurier (1865-1892), poète et critique d’art.
Ernest Nivet (1871-1948), sculpteur.
Bernard Etienne Hubert Naudin (1876-1946), peintre, né à Châteauroux.
Gabriel Nigond (1877-1937), écrivain, né à Châteauroux.
Lya Berger (1877-1941), écrivaine et poétesse, née à Châteauroux (décédée à Paris)
Jean de Bosschère (1878-1953), poète et peintre, mort à Châteauroux.
Hélier Cosson (1897-1976), peintre et portraitiste, né à Châteauroux.
Georges Pirot (1898-1982), résistant, député de l’Indre, décédé à Châteauroux.
Robert Barriot (1898-1970), peintre, émailleur, sculpteur.
Jacques Barge (1904-1979), architecte, né à Châteauroux et concepteur de plusieurs bâtiments de la ville.
Émile Goué (1904-1946), compositeur, né à Châteauroux.
Marie-Louise Carven (1909-2015), connue également sous le nom de Carmen de Tommaso, née à Châteauroux, styliste française de mode ayant fondé la Maison Carven.
Louis Suard, architecte de la Belle Époque qui signa un grand nombre de constructions au style très marqué. Figure très connue dans le département de l’Indre, il mourut en 1957 ou 1958.
Jean Fourton (1934-), écrivain, humaniste, psychanalyste et peintre français. Conseiller municipal de la ville de Châteauroux de 1957 à 1967.
Jacques Coquillay (1935-), sculpteur et pastelliste, né à Châteauroux.
Jack Claude Nezat (1943-), écrivain, né à Châteauroux.
Jacques-Alain Miller (1944-), psychanalyste, né à Châteauroux.
Michel Denisot (1945- ), journaliste et animateur de télévision, y a commencé sa carrière, dans les années 1960 (né à Buzançais, Indre).
Gérard Depardieu (1948-), acteur, né à Châteauroux.
Sylvie Germain (1954-), écrivain, née à Châteauroux.
Christine Angot (1959-), écrivain, née à Châteauroux.
Emmanuelle Huynh (1963-), danseuse et chorégraphe française de danse contemporaine, née à Châteauroux.
Jean-Baptiste Huynh (1966-), photographe français, né à Châteauroux.
Jeannette Bougrab (1973-), essayiste, juriste et femme politique française, a étudié à Châteauroux (née à Déols, Indre).
Mathieu Lescop (1978-), chanteur du groupe Asyl, né à Châteauroux.
Adrian Michenet-Delys (1986-), auteur
Mathilde Munos (1979), journaliste et animatrice du 5/7 sur France Inter, née à Châteauroux.
Estelle Touzet (1981-), sommelière française, née à Châteauroux.

et alii dit: à

« Chacun des époux peut porter, à titre d’usage, le nom de l’autre époux, par substitution ou adjonction à son propre nom dans l’ordre qu’il choisit » selon le code civil (c.civ., art. 225-1). Cet usage, qui concerne indifféremment l’époux ou l’épouse, porte sur le seul nom de famille du conjoint (nom d’usage marital). Contrairement à une croyance largement répandue et erronée qui voudrait que la femme mariée porte le nom de son mari, l’épouse ne perd pas son nom de famille, c’est-à-dire celui résultant de son acte de naissance, du fait du mariage.

Au choix de l’époux
Le fait de décider d’utiliser un autre nom dans la vie quotidienne (celui de l’autre parent ou de son époux en cas de mariage) n’est qu’une simple possibilité laissée à l’entière discrétion de la personne
https://leparticulier.lefigaro.fr/article/le-nom-d-usage-prime-sur-le-patronyme-de-naissance

Jazzi dit: à

Madame Angot est entrée en littérature sous le patronyme de son géniteur, qui n’était pas son nom de naissance, et alii.

Janssen J-J dit: à

– Drive my car : elle (j’ai tué ma mère) – lui (j’ai tué ma femme)… Ils s’étreignent, fous de douleur dans la neige de Hokkaïdo. C’est un très beau film sur la sortie du tunnel de douleur
– Chez Christiane Angot, on est (apparemment) au delà de la douleur qui fait marcher le commerce des livres.
– Je souhaiterais qu’elle mourût maintenant, car elle est entrée dans une nuit sans espoir. Au delà de la douleur de savoir par elle-même si elle doit vivre et de mourir. Est-ce que ce choix lui appartient encore ? Personne ne le sait.
– De multiples fontaines témoignent de la grande capitale au soleil… Leur défilé coloré produit un effet de plaisant hypnotisme. Le léZard est un animal joyeux qui invente mille facéties. Son logo le situe du côté de l’anarchisme hédoniste et gratuit, sans aucune once de douleur ni de rancunes. Mais les fontaines, la nuit, ne seraient-elles pas plus effrayantes ou moins généreuses, un brin selon ?
(Bàv, sam’dit 28.8.21@ 10.10)

D. dit: à

Après, le monde n’est pas fait que de fontaines.
Quoique.

Janssen J-J dit: à

(10.34 : rajouts à la notule précédente… oups),
@ hier soir, Simon M. a eu 12 ans. Il devient un beau jeune homme, super intelligent. Ses parents le sont aussi. Ils ont vécu une épreuve douloureuse, mais il semble bien que tout soit rentré dans l’ordre.
@ Josyane Savigneau n’est pas née à Châteauroux mais à Châtellerault, D., On sent bien la différence.
@ La fille de Madame Angot s’appelait Clairette. Elle n’est pas née à Die.
Bàv,

closer dit: à

Vous n’êtes pas né à Châteauroux, D ?

Vous êtes né dans le château de vos ancêtres ?

Janssen J-J dit: à

M’aperçois ne pas trop aimer entendre les auteurs.autrices expliquer ou justifier leur bouquin… Ce que j’ai lu n’a rien à voir avec ce qu’on nous en dit… J’imagine que ces itw sont généralement plus dissuasives qu’attractives, je ne sais pas. Notre rapport au vivant… ?
https://www.youtube.com/watch?v=SHcvyk6p0jI

D. dit: à

09 Alors arriva l’un des sept anges aux sept coupes remplies des sept derniers fléaux, et il me parla ainsi : « Viens, je te montrerai la Femme, l’Épouse de l’Agneau. »

10 En esprit, il m’emporta sur une grande et haute montagne ; il me montra la Ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu :

11 elle avait en elle la gloire de Dieu ; son éclat était celui d’une pierre très précieuse, comme le jaspe cristallin.

12 Elle avait une grande et haute muraille, avec douze portes et, sur ces portes, douze anges ; des noms y étaient inscrits : ceux des douze tribus des fils d’Israël.

13 Il y avait trois portes à l’orient, trois au nord, trois au midi, et trois à l’occident.

14 La muraille de la ville reposait sur douze fondations portant les douze noms des douze Apôtres de l’Agneau.

15 Celui qui me parlait tenait un roseau d’or comme mesure, pour mesurer la ville, ses portes, et sa muraille.

16 La ville a la forme d’un carré : sa longueur est égale à sa largeur. Il mesura la ville avec le roseau : douze mille stades ; sa longueur, sa largeur et sa hauteur sont égales.

17 Puis il mesura sa muraille : cent quarante-quatre coudées, mesure d’homme et mesure d’ange.

18 Le matériau de la muraille est de jaspe, et la ville est d’or pur, d’une pureté transparente.

19 Les fondations de la muraille de la ville sont ornées de toutes sortes de pierres précieuses. La première fondation est de jaspe, la deuxième de saphir, la troisième de calcédoine, la quatrième d’émeraude,

20 la cinquième de sardoine, la sixième de cornaline, la septième de chrysolithe, la huitième de béryl, la neuvième de topaze, la dixième de chrysoprase, la onzième d’hyacinthe, la douzième d’améthyste.

21 Les douze portes sont douze perles, chaque porte faite d’une seule perle ; la place de la ville est d’or pur d’une parfaite transparence.

22 Dans la ville, je n’ai pas vu de sanctuaire, car son sanctuaire, c’est le Seigneur Dieu, Souverain de l’univers, et l’Agneau.

23 La ville n’a pas besoin du soleil ni de la lune pour l’éclairer, car la gloire de Dieu l’illumine : son luminaire, c’est l’Agneau.

24 Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y porteront leur gloire.

25 Jour après jour, jamais les portes ne seront fermées, car il n’y aura plus de nuit.

26 On apportera dans la ville la gloire et le faste des nations.

27 Rien de souillé n’y entrera jamais, ni personne qui pratique abomination ou mensonge, mais seulement ceux qui sont inscrits dans le livre de vie de l’Agneau.

01 Puis l’ange me montra l’eau de la vie : un fleuve resplendissant comme du cristal, qui jaillit du trône de Dieu et de l’Agneau.

02 Au milieu de la place de la ville, entre les deux bras du fleuve, il y a un arbre de vie qui donne des fruits douze fois : chaque mois il produit son fruit ; et les feuilles de cet arbre sont un remède pour les nations.

03 Toute malédiction aura disparu. Le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville, et les serviteurs de Dieu lui rendront un culte ;

04 ils verront sa face, et son nom sera sur leur front.

05 La nuit aura disparu, ils n’auront plus besoin de la lumière d’une lampe ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les illuminera ; ils régneront pour les siècles des siècles.

du livre de l’Apocalypse, 21,9 ; 22,5 / Bible AELF

D. dit: à

Le trône de Dieu est une fontaine, Jazzi, la fontaine de vie !

D. dit: à

non moi je suis né à Bamako, Closer.

D. dit: à

C’est un petit hameau près d’Aurillac.

Janssen J-J dit: à

envahi par des nègres ?… 🙂

JiCé..... dit: à

Moi, je suis né à Nazareth !

C’est important où on néné ! Pas ce qu’on fait avant de crever, et après, pour les stakhanovistes …

Pourmapar dit: à

11 h 06,
rien de nouveau
fermer les grandes portes fenêtres qui donnent sur la terrasse,
se rendre sur le marché après la cohue des touristes avec son masque dont le port est rendu obligatoire par affichage et annonce par haut-parleur en trois langues, le français, l’anglais et l’espagnol. Cette dernière langue étant celle d’origine (remontada) de l’épouse du maire de la localité.

Janssen J-J dit: à

OU EST-ON NE ?
moi ? à Saintes (17700 – France). J’aurais préféré naquir ailleurs, mais on ne choisit généralement pas l’endroit où on nous fait tomber par Terre. On a en revanche le droit (?), le pouvoir (?) de choisir l’endroit du trou de la Terre où on souhaiterait se coucher plus décemment, un peu plus tard. Et encore ! Moi, voyez, mon vœu le plus cher, ce serait à côté de la maternité de Saintes où j’aurais point voulu n’être…
Bàv, -> inutile de me remercier pour cette confidence intime.

Janssen J-J dit: à

@ D- 05 La nuit aura disparu, ils n’auront plus besoin de la lumière d’une lampe ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les illuminera ; ils régneront pour les siècles des siècles.

Vraiment ?… Même à Bamako ?… J’espère, alhors !…

racontpatavi dit: à

Fais ton cercueil en carton JJJ, tu flottera sur l’eau des inondations de la grand rue saintongeaises!

racontpatavi dit: à

flotteras…

et alii dit: à

restez dans le réel
Les faits sur Juan Ponce de León et sa recherche de la fontaine de jouvence sont aussi mystérieux que la source elle-même. On ne sait pas qui des Arawaks ou, de leurs ancêtres les indiens Taino ont raconté leur histoire à Juan Ponce de León. Toutefois, les deux versions de l’histoire des indigènes parlent d’un pays appelé « Beemeenee », où la source est censée se trouver. Tandis que l’expédition a amené de León en Floride, des rumeurs voudraient que la source puisse se trouver dans les piscines naturelles de South Bimini.

Janssen J-J dit: à

Il est déjà prêt… ai tout tout prévu un peu comme vous dites…
Merci de me RMV, Pourmapar-d’Estaing.
A pluss +

et alii dit: à

L’épisode du banquet des Gastrolâtres offre un ensemble à la fois le plus exact et le plus copieux des plats usuels vers 1550. Comme le souligne Timothy J. Tomasik, « Gasrer episode is a celebration of the culinary, linguistic, and cultural inventiveness of Renaissance France [24]
[24]
Timothy J. Tomasik, « Fishes, Fowl, and la Fleur de toute… ». Le critique met en avant la publication de plusieurs ouvrages de cuisine précédant de peu la parution du Quart livre et mentionnant des plats qu’on retrouve chez Rabelais [25]
[25]
Tomasik, op. cit., p. 27, 34-35..

19L’abondance de la substance alimentaire de l’épisode contribue à l’abondance de la substance verbale, qui doit beaucoup aux mots d’origine dialectale, provenant surtout du Midi de la France. L’énumération des poissons de mer, dans le chapitre Comment es jours maigres entrelardez à leur Dieu sacrifioient les Gastrolastres, foisonne de termes d’origine provençale. Ce fait n’est pas surprenant, car il s’agit d’une province maritime. Comme le souligne Pierre Guiraud, les déplacements des mots dépendent des déplacements des objets qu’ils désignent et de ceux qui les véhiculent. Ils sont, de cette façon, très liés aux relations économiques [26]
[26]
Pierre Guiraud, Patois et Dialectes français, Paris, PUF, 1978,…. Si les termes que nous allons analyser sont d’origine provençale, c’est qu’ils sont venus avec les produits alimentaires locaux. Darmesteter remarque que les emprunts faits par le français au

et alii dit: à

le nom de couscous, attesté chez Rabelais sous la forme de coscossons dans Gargantua (37, p. 104), coscotons dans le Tiers livre (17, p. 403) et dans le Quart livre, dans la liste des mets de Gastrolâtres (59, p. 676), est un emprunt à l’arabe kuskus, lui-même emprunté au berbère [34]
[34]
TLF, FEW, XIX, p. 100a., par l’intermédiaire du provençal couscoussou [35]
[35]
Lazare Sainéan, Le Vocabulaire de Rabelais, Paris, Champion,…. Il s’agit d’ailleurs d’un des premiers emplois du mot, uniquement précédé par la forme couchou, enregistré en 1505 (TLF). De cette façon, on s’aperçoit que pour certains mots appartenant à des idiomes voisins, les dialectes peuvent constituer des voies de passages vers la langue française. Ainsi, grâce à la diversité de sa position géographique, ses produits alimentaires et son commerce, la Provence a alimenté le français et a aussi contribué à agrandir la liste des mets, servis au banquet des Gastrolâtres.

et alii dit: à

et la SAINTONGE/
. La fressure est aussi un terme régional, désignant un plat de l’Ouest, préparé avec les parties du porc non utilisées pour d’autres préparations, auxquelles on ajoute notamment des dés de pain et du sang [37]
[37]
TLF. FEW enregistre le terme à Nantes et en Anjou, op. cit.,…. Ménage témoigne également de l’emploi du terme au sens de « fricassée » en Saintonge [38]
[38]
Gilles Ménage, Dictionnaire etymologique ou Origines de la….

Phil dit: à

Ça cause couscous, saucisses de la rentrée litteraire, baroz va sortir une recette

B dit: à

3J, vous êtes vous essayé à dire ce pseudo à voix haute Pour Ma Par, ces deux P semblent sortis outre de deux lèvres qui se joignent avec une certaine volupté d’un esprit assez snob ou alors qui se moque des snobinards embourgeoisés suffisants et fiers de l’être.

B dit: à

L’effet accentué par la présence de la voyelle « a « . A moins d’aplatir volontairement le A .

Jibé dit: à

Jazzi
« Sans l’inceste, Christine Angot, qui a pris le nom de son père, serait-elle devenue l’écrivaine que nous connaissons ? »
c’est une question que e me pose régulièrement à la lecture des écrivains qui se vouent à l’autofiction, évidemment. Sans l’inceste, elle nous aurait parlé d’autre chose et (peut-être) autrement ou alors elle n’aurait pas écrit du tout.
Il reste que cette question concerne aussi les écrivains de fiction qui, sans leur vie en bandoulière, n’auraient certainement pas mis en oeuvre d’autres vies que les leurs, justement.
Pourquoi écrivent-ils?
Ecrire, c’est poser à plat une histoire vécue ou pas, en la restituant c’est-à-dire en l’interprétant, en lui donnant un sens et du sens. Ou en montrant qu’elle est insensée. Pourquoi Pérec? Pourquoi Rimbaud? Pourquoi Melville? Entre ceux qui s’ennuient dans leur vie et ceux qui sont en colère, ceux qui sont amoureux ou qui sont éconduits, les mal nés, les refusants de la vie, etc etc, on a une pâte d’humains dense et composite, dont aucun n’aurait écrit si, quelque part, une impulsion qui ne doit rien au hasard…

B dit: à

Jibe, Perec n’appartient à aucune des categoriesxque vous posez, Rimbaud jeune génie à l’étroit dans ses Ardennes natales non plus, Melville même si fonctionnaire à su faire de ses aventures maritimes et de sa culture l’oeuvre dont je ne connais qu’un des éléments. Pour l’un il y a la perte des parents, l’horreur de l’holocauste, pour le second surement lecteur de rompre avec la petite bourgeoisie militaire dont il provient, l’absence du père, le troisième provient d’une lignée d’aventuriers mêmes l’aventure fut poussée parc des impératifs économiques. Les trois ont sûrement en commun une intelligence et une sensibilité hors normes ainsi qu’un intérêt particulier pour les Lettres.

B dit: à

Le désir de rompre. Même si. Correcteur.
Pour Rimbaud, faut il voir dans sa solidarité aux communards, aux petites gens évoqués dans certains de ces poèmes la révolte contre un ordre établi et que la profession du père incarne?

et alii dit: à

devenue l’écrivaine que nous connaissons ? »
SUREMENT PAS CELLE QUE NOUS NOUS IMAGINONS CONNAÏTRE.
MAIS IL Y A D’autres possibilités!

Jazzi dit: à

Vous jouez sur les mots, et alii, mais ne faites pas avancer la question !

JiCé..... dit: à

Et si l’intérêt pour ces écrivains ne s’expliquait que par l’absence de la concurrence image, TV, Cinéma, infiniment plus prégnante chez le bolo standard… ?

et alii dit: à

il y a une video très bien choisie pour « un amour impossible »

bouguereau dit: à

l’intérêt pour ces écrivains ne s’expliquait que par l’absence de la concurrence

le bonheur insoutenabe à moscou c’était ‘toc toc..bonjour..hivan déniçovitch?’..’non c’est la porte à coté’

bouguereau dit: à

Ecrire, c’est poser à plat une histoire vécue ou pas, en la restituant c’est-à-dire en l’interprétant, en lui donnant un sens et du sens. Ou en montrant qu’elle est insensée. Pourquoi Pérec? Pourquoi Rimbaud? Pourquoi Melville?

jibé en marchand dsoupe il fait presqu’aussi bien qukeupu

Janssen J-J dit: à

Non Jissé, cette hypo est sans fondement… Il y a toujours eu de ‘l’intérêt’ pour des écrivains passés ou contemporains, images concurrentielles ou non.. Peut-être qu’autrefois, on lisait-on plus profondément (?) faute d’images… Mais cette manie réside encore partout, compris chez des bolos standard dépourvus d’internets ou de télévisions ou avec @ les bonnes questions sont celles de Jibé : pourquoi écrivent-ils ?… il suggère quelques réponses TAF convaincantes. J’en ajoute une autre… : pourquoi continue-t-on à lire des écrivains ? Et pourquoi, ceux-là ? Les relirait-on parce que des « biopics » auraient incarné leur vie, plutôt que le contenu de leurs bouquins ? Je ne sais pas…
« Pour ma part » oral=sé…? Non, n’y avais point pensé… B… Le flop>blop de Giscard, l’index sous la joue, pour s’arracher la cuiller de naissance ?

bouguereau dit: à

infiniment plus prégnante chez le bolo standard… ?

..la bolotte a toujours quelquechose hen plus qu’elle dirait bonne clopine

et alii dit: à

Angot:
« une mère célibataire à Châteauroux, il n’y a rien à dire, ce n’est pas un sujet possible. Et puis j’ai à nouveau essayé en me disant que la mère c’est le seul être au monde qu’on ne rencontre pas. Elle est là, c’est une présence avec des points de suspension. » Ce qui est extraordinaire dans l’écriture d’Angot, c’est la manière qu’elle a de faire ressentir à son lecteur ce qu’elle décrit. C’est pour cela que ses romans sont si éprouvants. « On me demande souvent : “Estce que vous pouvez tout dire ?” Mais le problème pour moi n’est pas que dire, mais comment le dire. Et pour dire, il faut voir. Le seul truc auquel on devrait faire confiance, c’est le savoir sensible. Les discours qu’on sert, c’est du théâtre,

bouguereau dit: à

C’est important où on néné

sinon jéruzalème la terre ment..ment..manman toultan qu’il dirait lacan

bouguereau dit: à

Le trône de Dieu est une fontaine, Jazzi

jleu savais quelle dirait rika zaraï

et alii dit: à

ayant eu depuis toujours des questions autour du mot « maman », ce billet a été pour moi l’occasion de mieux apprécier Angot

Bloom dit: à

Notice biographique de Avrom Sutzkever figurant au début de « heures rapiécées, poèmes en vers et en prose » (editions de l’éclat, 2021)

« Né à Smorgon (Biélorussie) le 15 juillet 1913, Avrom Sutzkever passe les premières années de sa vie à Omsk en Sibérie jusqu’à la mort de son père en 1920. En 1922, sa mère s’installe avec ses trois enfants à Wilno (alors polonaise). Sutzkever commence à écrire en hébreu dès 1927 et publie ses premiers poèmes en yiddish dans le magazine du mouvement scout juif, Di bin (L’Abeille); c’est à cette époque qu’il rencontre Freydke qu’il épousera en 1939. En 1933, il rejoint le groupe Jung Vilne (Jeune Wilno), une avant-garde d’écrivains et d’artistes yiddish. Il publie son premier recueil, Lider, en 1937 à Varsovie, où il se rend régulièrement.
En 1939, Wilno, passée sous domination soviétique, accueille un grand nombre de juifs en fuite. Mais en 1941, les Allemands occupent la ville. Deux ghettos sont créés où plus de soixante mille juifs sont enfermés, et dont quelques centaines seulement survivront. C’est là que vécut Sutzkever jusqu’en 1943, ne cessant d’écrire et prenant une part active à l’organisation de la vie sociale et culturelle du ghetto. Il œuvre par ailleurs au sein de la « Brigade de papier » qui a sauvé de la destruction et des pillages allemands des milliers de livres et documents du patrimoine juif et mondial, qui furent cachés dans le ghetto et retrouvés après la guerre. En 1942, son fils nouveau-né est tué le jour de sa naissance. Puis c’est au tour de sa mère d’être assassinée par un nazi. Ayant pu s’échapper avec Freydke quelques jours avant la liquidation du ghetto en septembre 1943, ils rejoignent les groupes de partisans réfugiés dans les forêts alentour.
Sur ordre de Staline, qui eut vent de sa poésie grâce à un manuscrit parvenu en URSS, Sutzkever et sa femme furent exfiltrés des forêts de Narotch par un hydravion soviétique le 12 mars 1944, puis conduits à Moscou, où Avrom prit la parole devant le Comité antifasciste juif, appelant « les juifs au combat et à la vengeance ». Ilya Ehrenbourg publiera un article sur lui dans la Pravda et l’invitera à participer au Livre noir, finalement interdit par Staline.
En 1946, Sutzkever témoigne au procès de Nuremberg et, après un séjour à Moscou, il s’installe à Tel Aviv, en 1947. C’est là qu’il poursuit son œuvre et édite de 1949 à 1995, l’une des plus importantes revues de littérature yiddish, Di Goldene Keyt (La Chaîne d’or), fondant le groupe Yung Isroel, en hommage à Yung Vilne. En 1985, il obtient le Prix d’Israël pour l’ensemble de son œuvre. Le 20 janvier 2010 il s’éteint à Tel-Aviv, sept années après Freydke. Son œuvre est traduite dans plus de trente pays. »

Jibé dit: à

Incorrigible JL, ce « Bennett là »…Mais qui est obsessionnel?
pfiou.

Jibé dit: à

Pourquoi lit-on JJJ, mais parce que sinon, ce serait invivable, la vie. Pourquoi ceux-là? Arracher du sens au vide, non? Ils nous causent à l’oreille, parfois, on s’entendrait presque exister. Voilà pourquoi, chais pas trop.

Jean Langoncet dit: à

@pfiou.

Jibé, je suis l’actualité, notamment sur la situation en Afghanistan, et la commente beaucoup moins que vous.

DHH dit: à

c’est par le nom de naissance assorti du numero de securité sociale que les indivuidus sont listésau repertoire permanent des personnes physiques
et c’est ainsi qu’une dame qui a passé l’essentiel de sa vie ,comme moi ,sous un nom different de son nom de naissance a pu neanmoins etre confondue avec moi parce qu’elle a les mêmes prenoms et nom de naissance que moi, et que née le même mois et la même année que moi dans le même département ,nos numeros de securité sociale ont des premiers chiffres identiques,ce qui permet la confusion ;c’est elle qui est reellement morte en 2016 , mais moi qui suis passée pour morte pendant quelque temps avec les conséquences désagréables que cela entraîne
De l’inconvénient d’avoir eu en naissant nom et un prénom galvaudés

et alii dit: à

De l’inconvénient d’avoir eu en naissant nom et un prénom galvaudéspour ma part, je ne dirais pas galvaudés, mais très amplement partagés;j’ai de nombreux homonymes , et déjà dans le même lycée,où j’ai eu des sosies ;cela peut être amusant aussi!

et alii dit: à

c’était aussi le cas de mon ex-mari dont le patronyme était très partagé, àun détail près:un trema ;et il ne supportait pas cette confusion

et alii dit: à

Artist Antony Gormley has installed a sculpture—an abstracted human form—on the exterior of the Wells Cathedral in Somerset, England. It is titled DOUBT (all caps!). « I am very aware of the paradox of placing an object called DOUBT on the façade of a building devoted to belief, but it seems to me that doubting, interrogating, questioning, are all part of belief, » the artist said. [BBC News]

D. dit: à

L’amour est un chien de l’enfer.

Totalement erroné. Il s’agit de l’attachement passionné qui est un chien de l’enfer.

et alii dit: à

Après le décès de Charlie Watts, le batteur des Rolling Stones, ce propriétaire d’un célèbre magasin d’instruments de musique à Nîmes se souvient l’avoir servi et surtout de n’avoir jamais encaissé son chèque, volontairement !

et alii dit: à

renato, merci!
je voulais vous demander si pour le blog vous vouliez bien être mon référent laïcité!
après l’histoire que je viens de lire sur DYLAN,je crois que je dois me protéger
Des paroles qu’on s’attendrait à trouver, un dimanche matin, dans la bouche d’un pasteur lors d’un sermon dans un temple quelconque d’une petite ville du sud-est des États-Unis. Elles sont extraites, mot pour mot, de la chanson « Precious Angel », signée et interprétée par Bob Dylan. Elle figure dans l’album le plus bizarre de sa carrière, Slow Train Coming, sorti à la fin de l’année 1979.
vhttps://www.franceinter.fr/emissions/very-good-trip-bob-dylan/very-good-trip-bob-dylan-du-dimanche-22-aout-2021

puck dit: à

bouguereau dit: à

Ecrire, c’est poser à plat une histoire vécue ou pas, en la restituant c’est-à-dire en l’interprétant, en lui donnant un sens et du sens. Ou en montrant qu’elle est insensée. Pourquoi Pérec? Pourquoi Rimbaud? Pourquoi Melville?

jibé en marchand dsoupe il fait presqu’aussi bien qukeupu
 »

non sérieux là ça devient insupportable !

et alii faites quelque chose pour demander à greubou un minimum de bienveillance parce que là on a dépassé les limites de l’acceptable !

pourquoi ?

parce que je me suis permis d’oser poser une question sur le savoir de se demander pourquoi et comment l’absence de pudeur chez une auteure peut être modifiée quand ses enfants deviennent ados ?

voilà ! c’est tout ce que je me suis permis de demander, c’est la seule question que je me suis permis de poser et à partir de là mr greubou dans sa majestueuse position de son majestueux tribunal m’accuse de vendre de la soupe de poisson !

greubou si tu veux bouffer de la soupe de poisson je peux te donner ma recette !

Bloom dit: à

Jibé, pour en revenir brièvement à la corruption politique en Inde, avez-vous lu les deux articles récents de Sophie Landrin, correspondante du Monde à Delhi?
Le premier (13/08) sur les 43% de députés qui sont sous le coup d’une mise en examen (pour des faits allant de l’agression physique au meurtre) et le second (26/08) sur le livre de M. Rasjshekar, « Despite the State: Why India Lets Its People Down and How They Cope », résultat d’une enquête de terrain de plus d’un an sur les multiples dysfonctionnements du pays (écoles sans enseignants, hôpitaux sans chirurgiens?).

Près de Chandigarh, loin d’Epinal…!

puck dit: à

alors voilà ! je sais pas il semble qu’il y ait des femmes sur ce blog, à moins que suite à des erreurs de l’insee sur leur nom il ne s’agisse pas vraiment de femme ! qu’est-ce j’en sais ?

sinon ces dames, si elles ont des enfants, peuvent répondre : le fait d’avoir des gamins cela modifierait-il votre relation à la pudeur ?

je veux dire si vous avez une gamine qui a 16 ans est-ce que vous allez balancer dans vos auto je sais pas quoi la façon dont vous baisez ?

et si ce livre est écrit quand la gamine a 6 ans elle ne lit que Spirou, et ensuite quand elle a 16 ans elle achète les bouquins de sa mère et qu’est-ce qu’elle y découvre ?

alors si maintenant poser ce genre de questions c’est vendre de la soupe au pistou alors là moi il faut qu’on m’explique c’est quoi un blog sur les bouquins parce que là j’en perds mes lapins !

puck dit: à

du coup, peut-être verra-t-on apparaitre dans les années à venir une espèce de #metoo de ces gamins.

pour ça il suffirait qu’un seul de ces gamins attaque sa mère pour que tous les gamins d’Annie Ernaux, Darrieussecq, Laurens et toutes les autres enchainent le pas, et là c’est carrément un nouveau watergate !

et pour cette raison il me semble que commencer à discuter de ce problème avant d’avoir cette déferlante de procès me semble opportun.

mais bien sûr mon greubou en bon journaliste à la con qu’il est pour lui qui a vendu de la soupe durant des décennies il va trouver que c’est vendre de la soupe !

Janssen J-J dit: à

non…, vu que l’essentiel, c de lancer une mode avant tout le monde, mais de n’en tirer aucun profit pour soi-même. J’ai morale, là lès ? –
jmb n’est pas si veule et mauvais journaliste qu’on veut bien le dire… Tient l’gorafi de main d’mett… En revanche, Ramamoto Maestracci, hein j’en sais rin… Journaliste designer compassé peut-être ? tchinz

et alii dit: à

puck:ne servez plus de soupe, servez des bisques!

Janssen J-J dit: à

des bisques au Pommard, j’enrage… !

et alii dit: à

et l’avantage des bisques, c’est que P.ASSOULINE COMPTERA LES POINTS

Janssen J-J dit: à

On n’est pas si mal pourvus que ça, en guise de librairies indépendantes dans les campagnes françaises… Pourquoi vouloir toujours tout ànoircir ?
file:///C:/Users/AppData/Local/Temp/classement400premie_reslibrairieslh12magsept.102_108.pdf

Pourmapar dit: à

qui se moque des snobinards embourgeoisés suffisants et fiers de l’être.

Pour ma part je crois que c’est un tout petit peu cela.

Marie Sasseur dit: à

Le keuf travaille à la pmi, maintenant. Pour s’occuper de tous les enfants de Pharaon , sans doute.
Il y a moyen de lire ce roman d’Angot sur le mode dérision, ça permet d’éviter l’asphyxie, si on y reste plongé trop longtemps.
Son père biologique a essayé de légitimer son  » autorité  » en faisant référence à Pharaon et ses pratiques  » aristocratiques « .
Suffit de mettre en scène un pharaon de bureau, un technocrate cotisant à la pension alimentaire pour avoir le droit de violer sa fille.
Quand on lit les références  » kulturelles » de ce pharaon , sensées impressionner ses interlocuteurs, et visiblement sa fille naturelle,  » en demande  » non seulement on pense à un ou deux « instruits », sur ce blog, en se disant que ce bluff de n’aurait pas tenu 2min au temps d’internet, mais ce boursouflé est bien à l’image des impuissants pathétiques.

Marie Sasseur dit: à

C’est sûr qu’on peut aussi se gausser de cette mentalité petit- bourgeoise, rivalité- dépendance entre deux employés de bureau, l’une à la sécu et l’autre chef d’équipe dans un obscur bureau de l’UE.

Marie Sasseur dit: à

Un commentaire sur les numéros de secu, constitutifs d’une  » identité  » à éveillé ma curiosité.
Wikipedia nous apprend qu’historiquement il s’agissait d’un moyen mecanographique à vocation militaire.
Son inventeur a donné son nom à ce numéro Carmille. Carmille dont un article de 1939 sur le germanisme ( dispo en ligne sur Gallica) est tout simplement stupéfiant de clairvoyance.

puck dit: à

Sasseur c’est moi le keuf ? je m’excuse de demander si je suis le seul sur ce blog à me préoccuper de la protection de l’enfance.

je suis désolé mais Levi Strauss l’a dit : c’est un invariant anthropoghagique ! et même sa disciple F. Héritier qui était anthropofage comme son maitre l’a dit aussi : les parents ne baisent pas avec leur progéniture et ni devant eux !

alors passou se demande tiens bizarre qu’Angot a changé de cap.

sûr qu’avant elle nous bassinait comme Flaubert avec l’art : quand c’est de l’art on peut tout dire !

sauf qu’aujourd’hui où elle se rend compte que sa fille peut écrire les mêmes livres qu’elle en y racontant ce qu’elle y a raconté de suite elle vient de découvrir le sens du mot « pudeur ».

j’avais lu aussi une interview de Camille Laurens où elle disait la même chose : quand sa fille est devenue ado elle a découvert la pudeur et tous les invariant anthropofagiques !

alors je suis désolé mais faut pas prendre les lecteurs que pour des imbéciles !

je suis désolé pour toi Sasseur si tu n’es pas capable de compter jusqu’à 2 sans te servir de tes doigts mais tu sais ce qu’ils te disent les keufs ?

puck dit: à

et si quelqu’un sur ce blog vient le dire que ça lui plairait de lire un bouquin où sa mère décrit comment elle baise qu’il le dise !

ça te plairait Sasseur ? et Jazzi ? et greubou ? et Jibé ça te plairait de lire un bouquin où ta mère raconte comment elle baise ? D ça te plairait ?

non ! ça plairait à personne ! alors ne venez pas me gonfler avec vos conneries !

vous n’êtes qu’une bande sales hypocrites de faux culs de mes deux incapables de dire ce que vous pensez !

Marie Sasseur dit: à

Quand on lit les références  » kulturelles » de ce pharaon, il y a de quoi rire. C’est d’ailleurs ce que fait Christine Angot, et nous avec, quand lui faisant part de son projet d’écriture, il lui suggère de le faire comme Robbe-Grillet.op. cit. P.160

Au final, et à l’insu de son plein gré Christine y est presque arrivée.
Car entre une  » coupe de sol » de Robbe- Grillet ( merci M. Houellebecq) et la mise sur la table de fragments d’ un vase retrouvé dans des fouilles archéologiques,( op.cit. p.37, où Angot nous restitue très bien son projet d’ecriture)
il n’y a presque pas de différence…

Il faut savoir sortir d’un roman de Christine Angot. Pour avoir une chance de retourner à la librairie, lol.

puck dit: à

et après ça vient vous dégouliner de bons sentiments sur leur amour de Flaubert et de la littérature… dire le Beau c’est dire le Vrai… mon cul ! je t’en foutrais moi du Flaubert !

Marie Sasseur dit: à

Dis le keuf , dans ton comico accepte plutôt avec bienveillance les dires en saintongeais des victimes de pedocriminalité.

puck dit: à

Sasseur désolé je comprends encore moins ce que tu dis que quand je lis greubou.

John B dit: à

Sasseur si tu n’es pas capable de compter jusqu’à 2 sans te servir de tes doigts

Si, si, deux doigts sinon rien.
Whisky, please!
( Et sans glaçon.)

puck dit: à

Sasseur u veux dire que faire participer ses enfants à sa sexualité ça entre dans le cadre de la pédocriminalité ? là nous sommes d’accord.

puck dit: à

« Si, si, deux doigts sinon rien. »

je vois qu’on a enfin des cinéphiles sur ce blog.

Marie Sasseur dit: à

Je suis assez fière de mes commentaires sur ce roman d’Angot, et comprends que les clébards sont jaloux et ulcérés.
C’est la rançon de la gloire.

notte’ notte’

puck dit: à

c’est décourageant.

Sasseur je te demande si tu aimerais lire un bouquin où ta mère raconte comment elle baise.

et toi tu me réponds que je suis jaloux.

si ça se trouve tu sais même pas compter jusqu’à un avec 1 doigt.

c’est décourageant.

puck dit: à

ça c’était le truc à pedro quand il savait plus quoi répondre : tu n’es qu’un gros jaloux !

puck dit: à

la pédocriminalité selon Sasseur c’est comme une girouette qui désigne les glandus en soufflant dessus.

Jibé dit: à

Hello Bloom
j’ai lu le second, du 26 août, pas celui du 13. Merci de me le signaler.
Ce que la corruption fait aux déclassés, quand la classe politique n’a aucun sens de l’Etat -ni de la décence de toute façon. Avant Modi, déjà, et depuis en version XXL, le covid en plus, une immense déperdition de fric dans les poches de quelques uns ruine toute possibilité pour les autres de montrer que ce pays est un réservoir d’énergie étonnant.

Marie Sasseur dit: à

@Sasseur je te demande si tu aimerais lire un bouquin, etc.

Ducon, tu as écris sur ce blog que ta mère perd la boule, et ne te reconnait plus; on ne lira donc pas le sien.

Mais la question est intéressante pour ceux qui mettent la littérature au-dessus de tout.
Je me souviens que Miss Rheims, racontant les frasques de ses parents, dans un bouquin, avait eu ces mots, en substance : il est dangereux d’avoir un écrivain dans la famille, ce qui avait l’air de la réjouir.

Et la question est beaucoup plus intéressante, que tu ne peux l’imaginer.
Je te rappelle qu’un commentateur rdl a découvert dans une  » autofiction » que son paternel etait bisexuel, je pense en réalité homosexuel.

closer dit: à

Je ne voudrais pas compromettre puck en le soutenant, ni me compromettre moi, mais je dois dire que je le soutiens pleinement sur la question de la pudeur vis-à-vis des enfants!

Tout arrive…

Jean Langoncet dit: à

@Tout arrive…

On peut même s’émerveiller, longtemps après avoir lu Spirou, de ce que papa a semé une petite graine dans maman pour donner naissance à un fruit pareil … la suite sur À TWIT’ VITESSE

B dit: à

J’en suis toujours aux peregrins après avoir parcouru La Steppe en compagnie de Tchekov. J’aime assez Olga S, tout part d’elle pour invariablement se décentrer vers un autre, les autres, un détail de l’Histoire des hommes, leur passé, leur présent. Ensuite, n’ayant jamais lu Sand, je m’y attarderai le temps de sa Mare. Quelqu’un a t il lu L’empire du bien?

B dit: à

Olga Tokarczuk.

B dit: à

Sinon mon vieux copain m’a fait don ce matin d’un exemplaire de la revue autrement ( septembre 1995, titre: Jeunesse perdue.

B dit: à

On vous souhaite pareil exploit pour sortir du cycle piscine jardin.

B dit: à

Ce qu’il y a de changé c’est qu’ils sont plus souvent dénoncés, signalés, repérés . Années 1990 une de mes amies greffière rapportait que dans cette ville pilote en cette matière – l’inceste – la stat tendait à remplacer la criminalité ordinaire, vols, agressions diverses par ces histoires de moeurs. Une autre de mes connaissances éducatrices en milieu ouvert était littéralement malade de devoir suivre des enfants laissés à la famille, la justice oeuvrant pour ne pas séparer les enfants victimes de leur milieu familial qui vaut mieux selon les experts, je suppose, que les familles d’accueil ou les foyers.

B dit: à

Ou commencerait un ébat sexuel dont seraient témoins les enfants, baisers prolongés, caresses intimes, engagements sensuels en extérieur, où les enfants vont et viennent sans que les parents, les amoureux,se soucient de leur regard? Avant à la TV, un rectangle blanc envoyait tout le monde au lit à 20h30, du moins là où j’ai été enfant.

B dit: à

Oú, mes excuses.

B dit: à

Une autre de mes amies, jeune, belle, sportive, saine, me confia un jour, qu’enfant elle regardait des films pornographiques ( ceux des parents? Avant le règne du web) Pas eu le réflexe de lui demander d’où ils sortaient). Je n’ai pas non plus osé ni pensé à lui demander quelles étaient les conséquences et s’il y en avait. Les lignes de ce côté ont bougé, un peu l’impression que les enfants sans aborder la pornographie ou l’inceste savent de plus en plus tôt comment sont fabriqués les bébés.

Janssen J-J dit: à

@Sasseur je te demande si tu aimerais lire un bouquin, etc. Ducon, tu as écris sur ce blog que ta mère perd la boule, et ne te reconnait plus; on ne lira donc pas le sien.

Tu crois pas qu’elle se trompe d’interlocuteur, dexter ? Tu vas a’voir un blog ? elle se serait fait le sommet du Kilimand Joaro. avec son père pédofil, tu y croâs ? – (il dit : suis assez fièr-e de mes commentaires sur ce roman d’Angot, et comprends que les clébardes sont jaloux et ulcérés)- . Médusée. Elle n’aurait toujours pas reçu de nouvelles révélations du blog de Paul Edel…. Est censée se sentir un peu morveuve à devoir attendre la nouvelle rentrée scolaire pour se moucher la Bàv du nez. Trop d’anisettes nuit.

Janssen J-J dit: à

Non, je ne l’ai pas lu,… vous sentez vous le devoir de n’être point nunuche ? Ne le lirai pas. Ne suis ni ne me sens tel, aurait dit Philippe Murray. Je reste égal à moi-même, à bonne distance de la bienveillance, mais plus proche que la malle. Nous reste du boulot avec Olga et George… Être lente, c le secret, une chance ? Vous envie. Bonne nuiB.

MC dit: à

Sur le Père Joseph, Huxley a surtout le mérite de donner une bibliographie qui peut encore être utile, malgré une assez récente biographie chez Perrin sur le personnage. l’appréciation wikipédienne « Meilleur livre sur le renseignement français pendant la Guerre de trente ans » relève du délire pur et simple.

rose dit: à

En 1985, il obtient le Prix d’Israël pour l’ensemble de son œuvre. Le 20 janvier 2010 il s’éteint à Tel-Aviv, sept années après Freydke. Son œuvre est traduite dans plus de trente pays. »

Ce qui est stupéfiant est de survivre à son fils tué le jour de sa naissance.
La force intérieure !

rose dit: à

DHH

Ce n’est pas commun ce que vous racontez !

B dit: à

@ Pour ma part

J’aime assez votre goût pour les labiales répétitives, quand on s’attarde à Pourmapar, il arrive qu’on imagine faire des bulles de savon ou devenir un poisson, voyez vous dans l’aquarium le mouvement silencieux de leur bouche .

https://images.app.goo.gl/hx7owizMGztUeLQX6

Soleil vert dit: à

Rentrée littéraire : j’aimerais m’enthousiasmer, mais non.je replonge dans les délices de la montagne magique

JiCé..... dit: à

Dimanche 29 aout 2021, 6h, 20°, temps calme

CONTRE-SENS

« Pourquoi lit-on, JJJ, mais parce que sinon, ce serait invivable, la vie. » (JiBé)

Pas du tout ! Erreur grossière !

Lire n’est qu’une des multiples activités de distraction sur la planète bleue, là où de braves sectaires affirment des couillonnades comme celle-là, « invivable », avec un aplomb de cloche fêlée.

La lecture n’est pas nécessaire à la vie humaine.

renato dit: à

Dans le Phèdre Platon fait dire à Socrate que l’invention de Thot est inhumaine, car elle prétend recréer hors de l’esprit ce qui, en réalité, ne peut exister qu’en son sein, parce que l’écriture est un artefact qui détruit la mémoire de celui qui l’utilise qui cessera de se souvenir et devra compter sur des ressources extérieures lorsque les ressources intérieures feront défaut. Écrire affaiblit l’esprit, enfin, voir la réponse du roi à Thot.

Par exemple, il est évident que dans la mythologie gréco-romaine chaque dieu préside à son domaine — l’agriculture, l’amour, le feu et ainsi de suite ¬—, mais, affaibli par l’absence d’une voix, celui qui ne fonde sa connaissance que sur la lecture confondra facilement demeure et domaine.

JiCé..... dit: à

« Anne Hidalgo mise sur orbite à BLOIS » (la Presse)

La politique est un sport délicat. Le PS veut jouer au tennis présidentiel avec une enclume comme balle, ça promet une mise en orbite à ras du sol, bien avant le filet !…

B dit: à

Au moins il n’y aura pas de trou dans le filet. Pensez vous que cette candidature parte de l’intéressée ou est-ce que le PS n’a plus de figure de proue populaire , consensuelle et nouvelle pour faire l’article.

Jazzi dit: à

Les deux, B.
La mairie de Paris alimentant les caisses à fond perdu du PS…

Janssen J-J dit: à

La lecture n’est pas nécessaire à la vie humaine.
Écrire affaiblit l’esprit,
Il faudrait choisir de ne faire ni l’un ni l’autre : La rdl PROPOSE le départ des deux protagonistes en conflit.
je replonge dans les délices de la montagne magique. Couvrez-vous bien, l’y fait pas chaud : émoij, dans les Buddenbrock de Rostock, un gros roman boursouflé mais très facile à lire, à ma portée limitée.
le prix israel d’Avrom Sutzkever ? voir aussi : Yehoshua Blau, Henry Neufeld, Baruch Padeh, la même année née.
Macron est encore parti à Bagdad, délaissant Hidalgo à Blois. – « La guerre de Trente ans », MC ?
« Arracher du sens au vide, non ? Ils nous causent à l’oreille, parfois, on s’entendrait presque exister ». Oui, c corrèk, juste et biau, j’éprouve ainsi, parfois !
@ 29.8.21@9.46 – l’est grand temps d’achever ce mois d’août – Elle ronfle légèrement, sevrée de désir et d’amours. Bàt, ma puce, rptv.

Janssen J-J dit: à

@ MC, vous confondez Richelieu et Staline, me semble-t-il… 🙂
C’est bien l’Amérique, vu du campus d’Urbana Champaign ? Bon courage pour votre colloque, en touka, cher Me ! L’honneur de la rdl est entre vos mains, vous le savez. Soyez-en digne, SVP, merci par avance (à fonds trouvés).
https://www.google.com/search?q=urbana+champaign&client=firefox-b-d&ei=pjwrYb3cJYqclwTGl5SYAQ&gs_ssp=eJzj4tDP1TcoNq40NWD0EigtSkrMS1RIzkjMLUjMTM8DAHlzCS4&oq=urbana+cha&gs_lcp=Cgdnd3Mtd2l6EAEYADIICC4QgAQQkwIyBQgAEIAEMgYIABAWEB4yBggAEBYQHjIGCAAQFhAeMgYIABAWEB4yBggAEBYQHjIGCAAQFhAeMgYIABAWEB4yBggAEBYQHjoHCAAQRxCwAzoXCC4Q6gIQtAIQigMQtwMQ1AMQ5QIQkwI6FAguEOoCELQCEIoDELcDENQDEOUCOhQIABDqAhC0AhCKAxC3AxDUAxDlAjoRCAAQ6gIQtAIQigMQtwMQ5QI6CAgAELEDEIMBOg4ILhCABBCxAxDHARCjAjoOCC4QgAQQsQMQxwEQ0QM6CAgAEIAEELEDOggILhCABBCxAzoRCC4QgAQQsQMQgwEQxwEQ0QM6EQguEIAEELEDEMcBEKMCEJMCOgsIABCABBCxAxCDAToLCC4QgAQQxwEQrwE6BQguEIAEOgcIABCxAxAKOgsILhCxAxDHARCjAjoHCAAQgAQQCjoNCC4QgAQQxwEQrwEQCkoECEEYAFCBpgRYscIEYIbVBGgCcAJ4AoABXIgB6A2SAQIyNJgBAKABAbABCsgBCMABAQ&sclient=gws-wiz

renato dit: à

« La rdl PROPOSE le départ des deux protagonistes en conflit. »

Donc, et de 1 : 3J n’a pas lu le Phèdre ; et de 2, il se pose comme arbitre de la RdL. Wow !

renato dit: à

(Platon, Phèdre 274c – 275b)

rose dit: à

Figure de style :
Labiales répétitives, consonantiques = assonnances.

Si ce sont les voyelles : allitérations.
Hyper employées en poésie.

rose dit: à

C’est très exactement le contraire, les enfants de Lisieux.

​​L’allitération et l’assonance sont deux figures de style qui visent à créer des effets sonores fondés sur la répétition de consonnes (allitération) ou de sons vocaliques (assonance) identiques

rose dit: à

Précision
« Locution nominale. (Phonétique) Consonne articulée avec une ou les deux lèvres. B, P, M, F, V sont des consonnes labiales. »

rose dit: à

Une voyelle labiale, c’est plus rare

« Voyelle labiale (rare). Voyelle accompagnée d’une projection et d’un arrondissement des lèvres. Synon. … Les lèvres peuvent former une ouverture arrondie plus ou moins grande; les voyelles sont arrondies ou labiales (o, u) (Bouasse, Instr. »

puck dit: à

Marie Sasseur dit: à

Donc, ducon, fort de cet exemple, tu peux confirmer sans problème qu’un écrivain qui raconte son marché des amants, peut faire des dégâts sur ses enfants.
En revanche, tu ne te prononces pas trop, sur le fait, qu’en France, avec ou sans Christine Angot, les chiffres sont là :

https://fr.statista.com/statistiques/1231341/nombre-victimes-inceste-france/
 »

Sasseur t’as une logique bien à toi : je ne vois pas en quoi s’inquiéter sur l’effet sur leurs gamins du manque de pudeur de ces mères dans leurs autofictions iraient dans le sens d’une défense de l’inceste ?

à quel moment j’ai défendu l’inceste ? ces chiffres je les connais bien mieux que toi parce que j’ai eu des amis qui travaillaient dans les services de protection de l’enfance où des gens se torturent la nuit et n’en dorment pas la nuit parce qu’ils se demandent à quel moment il faut retirer un gamin d’une famille ?

ils m’ont raconté que des pères bourrés et violents violaient leurs bébés âgés de 20 mois ! là on passe dans une autre dimension de la folie humaine !

si on revient à ces histoires de pudeur dans les autofiction ce n’est pas un hasard si toutes ces auteures arrêtent de raconter leur vie sexuelle dans leur bouquin quand elles ont une fille qui a l’âge de lire leur livre : et c’est pour cette raison que passou dit d’Angot qu’elle est en train de changer d’attitude, en voyant sa fille grandir elle vient de percuter sur des évidences !

Sasseur tu vois : le problème est que nous ne sommes pas capables de prendre du recul sur notre époque, mais ça m’étonnerait pas que 40 ans il se passe pour les critiques qui ont encensé ou laissé passer tous ces bouquins ce qui est arrivé à Pivot vs Matzneff. Pivot a dit « désolé c’était l’air de l’époque » et pour nous c’est pareil c’est dans l’air du temps.

Jazzi dit: à

29 août 2021 à 10 h 35
« La Terre des hommes » de Naël Marandin, avec Diane Rouxel, Finnegan Oldfield, Jalil Lespert et Olivier Gourmet.
Dans le paysage cinématographique français actuel, le film paysan est devenu un véritable genre en soi.
Un genre que le flâneur des deux rives que je suis, en mal d’exotisme et de pittoresque, en apprécie particulièrement la saveur.
D’autant plus lorsqu’il est réalisé par un bon cinéaste, porté par d’excellents comédiens et repose sur un scénario passablement élaboré.
« La Terre des hommes », à prendre dans tous les sens du terme : terre nourricière, terre dominée par les mâles et planète des humains, est un film particulièrement roboratif.
Le film nous plonge dans le milieu des éleveurs de bétail (vaches et veaux) de la campagne bourguignonne.
Outre l’aspect purement agricole, il aborde diverses autres problématiques professionnelles et existentielles liés à la condition paysanne.
Olivier Gourmet y incarne parfaitement le cas de ces agriculteurs qui ont raté le coche de la modernisation et se retrouvent en liquidation judiciaire.
Sa fille, en instance de mariage, travaillant à la ferme paternelle avec son futur mari, semble prête à prendre la relève avec un sérieux projet d’exploitation.
Mais c’était sans compter sur la rivalité qui oppose les deux principaux candidats à la présidence du syndicat agricole local…
Là-dessus se greffe une torride histoire de pulsions sensuelles dont le cinéaste nous laisse libre d’y voir l’émanation d’un banal adultère ou d’un sordide exemple de harcèlement sexuel.
Partie de jambe en l’air librement consentie ou viol, telle est la question ?
Pour ma part, je penche nettement pour la première proposition.
Ici, dans un univers au plus près de la nature et des animaux, où l’héroïne rêve qu’elle est possédée par le minotaure, l’amour est dans le pré souffre plutôt d’un trop plein que d’un manque !
https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19589839&cfilm=269515.html

puck dit: à

Sasseur dernière chose : arrêtent de traiter les autres de « keuf » alors que tu passes ton à jouer la fliquette de service de la police des moeurs sur ce blog. sérieux tu n’imagines pas à quel point ça te fait passer pour une conne, ducon !

puck dit: à

« Finnegan Oldfield » ? le type s’appelle Oldfield et il joue dans un film agricole ?

Jazzi dis-moi que c’est une blague.

B dit: à

Jazzi, un soir d’automne alors que je cherchais le musée d’Orsay qu’évidemment je ne voyais pas, j’ai poussé jusqu’au siège du PS qui se trouvait juste à côté avant que le parti ne soit contraint à vendre. Pas étonnant que Laurent Fabius ait par amour emprunté quelques toiles pour son bureau au ministère.

puck dit: à

« Sa fille, en instance de mariage, travaillant à la ferme paternelle avec son futur mari, semble prête à prendre la relève avec un sérieux projet d’exploitation… Mais c’était sans compter sur la rivalité qui oppose les deux principaux candidats à la présidence du syndicat agricole local… »

Jazzi une précision : quand tu écris ça tu veux évoquer le machisme qui règne dans le monde agricole ?

c’est donc aussi un film sur le machisme ?

parce que si c’est le cas tu as juste oublié de le signaler, à moins que ce soit un détail pour toi ?

Janssen J-J dit: à

@ moralès… la repentance ? pas du genre à se la… euh, – à enquêter dans les services de pmi.
@ rptv, RM, personne ne se grandit pas à répondre aux provocs arbitrales gratuites, à moins de rester tout petit . 1 et 2 : pas lu »le Phèdre » de Plotin ni celui de Platon. Est-ce si grave, docteur ?… Qu’as-tu pas lu de + mon, p’tit lou ? tu m’as l’air pas mal carencé. sur l’actu du jour… Angot-Bétove ?… c’était l’année dernière près de Marienbad. Les célèbres photos puisées dans Pinterest, sûr que ça vous pose la culture d’un gars !… mais à part de ça, on sait pas trop ce qu’ils font pour diminuer la douleur du monde… Pas grand chose, mais on s’en br. Montrer des photos arthristiques en liens avec la rdl, pourvu que ça les consoler un brin, c déjassa, tum’diras… tchin, martini, c l’heure !… Détends-toi.
Bàv,

B dit: à

Les agriculteurs qu’ils aient raté ou pas le coche sont endettés jusqu’au cou, ils sont contraints à emprunter pour moderniser, investir, maintenir à flot l’exploitation pour la plupart.

puck dit: à

Jazzi tu as aussi oublié de dire que « terre des hommes » c’est le titre d’un de St Ex : c’est le genre de truc important à appeler dan une critique.

puck dit: à

B un agriculteur endetté jusqu’au cou il s’arrange avec le maire du coin pour rendre constructible son terrain, il le vend pour construire un centre commercilae ou un ikéa, il se paye une Porsche et voilà ! c’est réglé.

et le jour où il y aura plus de centres commerciaux que d’agriculteurs les rayons seront vides et on crèvera tous de faim : fin de l’histoire sauf qu’entre temps le paysan il aura eu l’occasion de savourer le plaisir de rouler en Porsche !

Tous les paysans l’ont fait autour de Manosque et de Saint Cannat : j’étais avec eux au lycée agricole de Valabre, ils avaient la tête plein de rêves écolos et aujourd’hui ils roulent tous en Porsche et ils ont tous un catamaran long comme un tgv à Bandol ! et voilà !

B dit: à

Houellebecq avait abordé le problème agricole dans Sérotonine.

puck dit: à

et ça c’est des types hauts en couleur sur lesquels il faudrait faire des films, ce serait génial ! plutôt que ce genre d’histoire à la con du film de Jazzy qui n’intéresse que des parisiens à la con.

B dit: à

Puck, le revenu moyen d’un agriculteur se situe aux alentour de 700 ou 800 euros. Je veux bien croire que la moyenne ne révèle pas les plus riches mais le nombre de suicides ne décroît pas dans ce secteur.

Janssen J-J dit: à

@ jzmn, je verrai bientôt ce film… L’est programmé dans mon cinéma pour septembre (ressemble à un roman de Del Amo)…,
(nb/ je ne vois pas en quoi les films « agricoles » ou « paysans » seraient exotiques, ou un genre en soi… Cette manie bobo de toujours vouloir mettre en boite… mais d’abord, « le Triomphe », l’histoire d’un type qui fait jouer En attendant Godot à des jeunes taulards… Je sais pas si c’est un genre en soi, ce cinéma carcéral ?… Sinon, les fontaines du 13e sont fort intéressantes, je n’en connaissois quasi aucune… On a envie d’y marcher le jour improbable où on remettra les pieds à la grande capitale. Hier soir, Mathieu Amalric présentait son nouveau film à la Rochelle (La Coursive). Il n’avait pas l’air de s’inquiéter des réactions centrales.
Tout ce snobisme incontrôlé !… Lézard oui, mais d’abord parisien, hein… (éventuellement, jusqu’au boulevard périphérique avec Bauchau…)
Bàv,

puck dit: à

sauf que les cinéastes il se sentent proches des agriculteurs parce que comme eux ils vivent de subventions. d’où cette solidarité, mais c’est pas une raison.

Jazzi dit: à

Dans De fontaine en fontaine – 13, le léZard de Paris retrouve ses amis les lézards de fontaine !
Emouvant…

puck dit: à

B une moyenne ça veut rien dire vue que l’écart entre les plus pauvres et les plus riches augmente à la vitesse de la lumière, chez les paysans comme chez tous les autres.

du coup pourquoi toujours faire des films sur les plus pauvres ? ça sert plus à rien.

puck dit: à

Jazzi est-ce que ton film est un film sur le machisme qui règne dans le monde paysan ?

si c’est le cas ajoute-le à ta critique nom de Zeus !

puck dit: à

je n’arrive pas comprendre comment vous faites pour voir des films ou lire des livres et toujours passer à côté de l’essentiel.

comme nomadland avec l’esprit pionnier…

comment c’est possible ?

Jazzi dit: à

Le léZard de Paname assume sa boboïtude, JJJ.
Chaque lettre de son cousin le lézard des champs lui semble exotique et pittoresque…

Jazzi dit: à

Le machisme règne partout, puck, pas besoin d’en rajouter !

Paul Edel dit: à

Pour Soleil Vert, qui replonge dans les délices de « La montagne magique ».Quelques pistes..
Cette « Montagne magique « de Mann ( ce luxueux funérarium devant des montagnes immaculées et un ciel bleu pur) devrait nous parler en ces temps de Covid, et d’omniprésence de la maladie. On sait que le Temps est le thème principal de « La Montagne magique » .C’est ce qu’ affirme Mann, dans une conférence à Princeton. Ce temps s’émiette, se dilue tellement que, hors des montres et des calendriers, de telle sorte que chaque instant abrite une éternité.
« Combien de fois Hans Castorp s’était-il entretenu avec feu Joachim de cette grande confusion qui mélangeait les saisons, qui les confondait, qui privait l’année de ses divisions et la faisait paraitre brève avec lenteur, ou longue dans sa rapidité, de sorte que selon une parole de Joachim avait prononcé voici fort longtemps avec dégout, il ne pouvait plus du tout être question de Temps. Ce qui en réalité était mélangé et confondu dans cette grande confusion, c’étaient les impressions ou les consciences successives d’un « encore » ou d’un « déjà nouveau », et cette expérience compliquée était une véritable sorcellerie par laquelle Castorp ait été séduit … »
Mais la nuit ?
« La nuit était la partie la plus difficile de la journée, comme Hans se réveillait souvent ; il lui arrivait de rester des heures sans pouvoir s’endormir, soit que sa température corporelle excessive lui donnât de l’entrain, soit que ce mode de vie entièrement horizontal altérât son envie et sa capacité de sommeil. En revanche, les heures de demi-sommeil étaient animées de rêveries pleines de vie et de variété auxquelles il pouvait repenser, une fois éveillé. Et si, le jour, le fractionnement et la diversité du programme faisaient passer le temps, la nuit, l‘uniformité diffuse des heures qui s’écoulaient avaient le même effet. ».
Plus loin Mann écrit : « A l’approche du matin, il était toutefois distrayant de voir la chambre s’éclaircir et réapparaître peu à peu, les choses ressurgir et se dévoiler, et le jour s’embraser, dehors, dans un sombre rougeoiement ou une joyeuse flambée ; c‘était alors le retour inopiné de l’instant où le masseur frappait énergiquement à la porte, annonçant l’entrée en vigueur du programme de la journée. »
Mann propose la quintessence du roman de formation dans la tradition germanique classique .Hans Castorp l’innocent jeune homme de bonne volonté s’inspire sur le modèle du roman « Aus dem Leben eines Taugenichts » cette « Vie d’un propre à rien » le classique de Josef von Eichendorff .Mais c’est surtout une méditation faustienne qui renvoie sans cesse à Goethe.
Le thème faustien le plus puissant : c’est la lutte pour posséder l’ âme de Castorp d’écolier par deux pédagogues retors et solitaires :Naphta et Settembrini.
Mann s’attarde avec volupté à analyser les incessantes manœuvres de séduction du méridional et franc-Maçon Settembrini. Ce Ludovico Settembrini est un pédagogue démocrate enjoué, rationaliste, homme de Lumières mais aussi un astucieux phraseur italien, un manipulateur de paradoxes. Il s’oppose à Léon Naphta le noir qui cherche à entrainer Castorp vers la face obscure et irrationnelle de la Connaissance.. Ce Naphta , obscur jésuite, théocrate, et cynique, professe un curieux nietzschéisme déconcertant .Il rappelle par certains traits le Méphistophélès du « Urfaust » de Goethe, ce premier Faust si magistral, écrit part un jeune Goethe sarcastique de 24 ans !
Naphta se fait l’avocat de la décadence avec une noire ironie qui contamine toutes les chambres de ce sanatorium occupées par des morts en bref sursis,ces chambres qui donnent sur les sommets étincelants de neige Le jeune Hans Castorp,qui ne connait rien à la philosophie et ne possède que des notions techniques(il est ingénieur promis aux chantiers navals de Hambourg ) est donc l’objet de toutes les convoitises de ces deux pédagogues avec aussi, implicitement, des enjeux et des attirances homosexuelles.

puck dit: à

Jazzi tu sais quoi ? je pense que t’es meilleur avec les fontaines : une fontaine elle est comme elle est, du coup tu la décris telle qu’elle est, avec la date de construction, la statue, l’eau etc… et voilà ! t’es vachement meilleur dans le descriptif que dans l’interprétatif : comme Flaubert.

Jazzi dit: à

Comment fais-tu puck pour ne pas voir de film et ne pas lire de livre et aller à l’essentiel ?

renato dit: à

3J se distingue pour son incapacité à comprendre l’ironie, ça doit relever des problèmes des socialises : une culture limitée et une vanité sans limites — naturellement l’on « sait pas trop ce qu’ils font pour diminuer la douleur du monde »… moi, j’aurais employé le mot soulager, mais n’étant pas cultivé ni socialiste comme notre inénarrable 3J, je fais ce que je peux avec le peu qu’ j’ai.

Janssen J-J dit: à

@ B. le problème agricole
la problématique agricole, putôt, non ?… c koi sa ?
Today, les paysans s’enrichissent en vendant qq mètres carrés de leurs terrains pour y implanter des éoliennes à Engie… ce qui va leur rapporter un bras et pas mal de thunes durant 25 ans. Ils trouvent en + qu’elles font joli dans le paysage, et qu’elles sont très écolo… Se sentent enfin à la pointe de la post modernité…
Aiment pas trop qu’un p’tit parigot tête de veau, vienne leur faire la morale au nom des néo-bobos installés dans la verdure insupportés par la pollution esthétique à leurs portes…
(***des nimbystes, toujours les mêmes enfoiré.es)…
__________
(culturegé) : NIMBY ou Nimby est l’acronyme de l’expression « Not In My BackYard », qui signifie « pas dans mon arrière-cour »1. Le terme ou les expressions effet Nimby, syndrome Nimby, sont utilisés généralement pour décrire soit l’opposition de résidents à un projet local d’intérêt général dont ils considèrent qu’ils subiront des nuisances, soit les résidents eux-mêmes. Le nimbiste désigne ainsi l’opposant à un projet d’aménagement motivé, non par une opposition de principe ou de nature environnementale, mais par l’emplacement de ce projet qui porte atteinte à son cadre de vie et à son patrimoine. Le syndrome NIMBY désigne en particulier l’attitude des personnes qui veulent tirer profit des avantages d’une technologie moderne, mais qui refusent de subir dans leur environnement les nuisances liées aux infrastructures nécessaires à son installation. Progressivement, l’utilisation du terme NIMBY comme qualifiant péjoratif s’est adouci. Il est de plus en plus utilisé de manière neutre et analytique pour désigner les oppositions de riverains à l’implantation d’infrastructures nouvelles, perçues comme potentiellement nuisibles. Ces oppositions peuvent viser l’implantation de grands bâtiments, d’usines chimiques, de parcs industriels, de bases militaires, d’éoliennes, d’antenne-relais, d’antennes radioélectriques, de lignes à haute tension, d’usines de dessalement, de décharges ou de centres d’enfouissement, d’incinérateurs, de centrales électriques, de prisons, de centres d’hébergement et de réinsertion sociale, d’écoles, de garderies, d’auberges de jeunesse, de stades, de lotissements et – le cas le plus fréquent – de programmes d’amélioration de transport (nouvelles routes ou autoroutes, chemins de fer, ports, aéroports). NIMBY peut aussi être utilisé dans un sens figuré pour décrire les personnes qui prônent une certaine proposition (par exemple, des mesures d’austérité budgétaire, des augmentations d’impôts, des réductions d’effectifs), mais s’opposent à son application dans une manière qui exigerait un sacrifice de leur part ».
(***cette notule de wikipépé a été rédigée par etalii – Merci !)
_____________________

puck dit: à

Jazzi dit: à

Comment fais-tu puck pour ne pas voir de film et ne pas lire de livre et aller à l’essentiel ?
 »

alors ça tu vois Jazzy c’est très simple à faire, et c’est la chose que je préfère.

déjà « terre des hommes » : tu oublies de parler de St Ex, oubli voulu ou pas ? pas la peine de voir le film.

ensuite tu écris dans ta critique :

« Sa fille, en instance de mariage, travaillant à la ferme paternelle avec son futur mari, semble prête à prendre la relève avec un sérieux projet d’exploitation… Mais c’était sans compter sur la rivalité qui oppose les deux principaux candidats à la présidence du syndicat agricole local… »

j’essaie de comprendre de quoi tu parles, et il est évident que tu parles du « machisme » régnant dans le monde paysan.

sauf que le mot « machisme » n’apparait nulle part dans ta critique : est-ce un oubli ?

et pour ça c’est pas la peine de voir le film !

puck dit: à

c’est comme quand pour « namadland » tu t’étonnes de ne pas voir plus de noirs.

pas la peine de voir le film pour savoir que dans les états où est tourné le film il n’y a de noir.

ou si quelqu’un dit que « nomadland » est l’éloge de l’esprit pionnier américain.

pas la peine de voir le film pour savoir que ce n’est pas le cas et que c’est contresens complet par rapport à la réalité que décrit ce film.

le fait de voir le film ou de lire un livre ne donne aucun avantage pour des choses aussi évidentes.

Pourmapar dit: à

Trop d’anisettes nuit.

Trop de nuisettes aussi.

Pourmapar dit: à

Pourmapar et les labiales?
Pour ma pomme aussi. 😉

Janssen J-J dit: à

Rien d’incompatib’ à vouloir éradiquer la douleur du monde (révolutionnaire), la diminuer (socialiss progressiss….), voire la soulager (conservatisss chrétien, bien ancré de l’autre côté)… Unissons les contre la douleur. Faisons preuve ensemb’ d’intelligence pragmatique : l’ironie ne saurait point empêcher de faire le bien.
« Je fais ce que je peux avec le peu qu’ j’ai ». – Une pensée émue à CT à et sa morale du colibri, ce faisan !…
Elle est heureuse désormais, je pensevoilà, réparée des vivants et comme libérée des contingences de la vie d’enfer en couple.
Bàv,

renato dit: à

Jamais une révolution a éradiqué, ni éradiquera, la douleur du monde.

Pourmapar dit: à

Trop de noisettes aussi :

https://www.youtube.com/watch?v=8lTbPDzBXiM

Comédie musicale en trois actes et dix sept tableaux
Décor: Un châtaignier de Central Park
Coco Bel Œil soupire après Gerbe de feu, la belle écureuille:
« Je bande dessinée pour une jeune écureuille
Qui me snobe un peu en m’roulant de l’œil
Mais oh! là là, oh! là là ma jolie
Je ne suis pas Disney de la dernière pluie
Moi c’est du sérieux
Et d’abord vise ma queue
Quel panache!
Et que penses tu de mes moustaches?
Belle Gerbe de Feu,
Et que dis tu de mes noisettes?
Y en a pas trois, y en a que deux
Pointure fillette
C’est le nectar de Central Park
Gerbe de Feu, ma Jeanne d’Arc
Je serai ton Robin des Bois
Que tu le veuilles ou pas »
Gerbe de Feu, l’écureuille:
« Casse toi, dit l’écureuille
Coco Bel Œil dégage
T’es qu’un blaireau à barbe
Coco Bel Œil casse toi
Mais oh! là là, oh! là là, oh! là là
J’rêve ou quoi?
On dirait qu’t’es sorti
D’un cartoon d’Tex Avery
Moi, je mouille pour une mouette
Qui t’a une autre silhouette
C’est une mouette poète
Elle perche au sommet de l’Empire State Building
Tu vois l’standing
Ascenseur particulier
Je te laisse à tes châtaigniers
Oh! là là!
Quand ma mouette descend du ciel
On dirait Superman
Elle me prend sous son aile
Et l’on survole Manhattan
En s’roulant des pelles
Hou! là là, hou! là là »
Deuxième acte. Même décor sous la lune.
Rongé de jalousie
Coco Bel Œil se mite
Dans Central Park la nuit
Les carottes sont cuites
« Ah! là là ah! là là
Quel affront!
L’épouvantable garce!
Ah! si j’étais King Kong
Ah! oui si j’étais King Kong, King Kong
Je grimperais sur la terrasse
De son gratte ciel à la Cong
King Kong King Kong
Pour lui cueillir à ma manière
Un p’tit bouquet d’hélicoptères
Hou! là là, hou! là là »
Troisième acte.
Or l’enchanteur, le magicien de Central Park, Merlin le Noir
Passait par là. Il entendit cette supplique
Et d’un coup de sa canne magique, il l’exauça
Et nous retrouvons au final
De cette comédie musicale
Coco Bel Œil, Gerbe de Feu
Trinquant un drink ou deux
Là haut, en haut des nues
De la Cinquième Avenue
Oh! là là, oh! là là
Gerbe de Feu est tout émue
Oh! là là
Et depuis
Elle me fait mouette mouette
Je lui fais mouette mouette
On se fait mouette mouette
Et puis ça y est…

et alii dit: à

C’est l’été et donc je passerai quelques vidéos rafraîchissantes et une provocante liées à des arbres fontaines et à une artiste les ayant mis en scène. Au-delà de l’exemple que j’illustre souvent dans ce blog de l’arbre fontaine d’El Hierro aux Canaries, il y a bien d’autres au Pérou, au Chili, au Maroc, sur l’archipel du Cap-Vert, à Djibouti, dans le Dofar du sultanat d’Oman, sur l’île de La Réunion… Sur cette dernière terre, département d’outre-mer dans l’Océan Indien, je vous invite à voir le bois de couleur des Hauts qui est un milieu propice localement aux arbres fontaines. Le bois de couleur est une forêt de montagne tropicale typique des Hauts, une zone à forte nébulosité, de l’île de La Réunion.
https://blogs.futura-sciences.com/gioda/page/3/

Janssen J-J dit: à

Pourmapar dit: /à Trop d’anisettes nuit. Trop de nuisettes aussi.
Trop koule ! Merci d’avoir attrapé ma perche, j’en attendions pas moinsss de vous… 6m.18, @ Bubka… – Fraternitairement, des labiacées !… le couleur des voyelles, aussi.

rose dit: à

Jazzi

Ce sont des varans.

Un lézard 🦎 n’atteint pas une taille pareille.

Bassin du Moulin-de-la-Pointe

Jardin du Moulin-de-la-Pointe, 109 avenue d’Italie

Métro : Maison-Blanche

« Créé en 1992 par l’architecte Gilles Vexlard, le jardin du Moulin-de-la-Pointe est agrémenté d’une impressionnante table d’eau rectangulaire, en granit gris foncé, d’où l’eau déborde en rideau dans un bassin délimitant l’un des côtés d’une large pelouse. « 

Janssen J-J dit: à

@ trop de noisettes aussi… Est carrément porno, cette histoire de cocobeloeil en nuisette partie en sucette à l’anis… ! Waouh…

et alii dit: à

Un mûrier âgé de plus de 100 ans se transforme en fontaine lorsqu’il y a d’importantes inondations à Dinoša, un village de l’est du Monténégro. Sous la pression, l’eau présente en abondance dans le sol remonte dans le tronc par une cavité et jaillit de l’arbre comme s’il s’agissait d’une fontaine.
https://www.koreus.com/video/arbre-fontaine.html

rose dit: à

À ce compte là, le saut à l’élastique est aussi un funérarium.
La montagne magique c’est dans un sanatorium que se déroule l’absence d’intrigue.

Paul Edel dit: à

Chère Rose, « Funérarium » est de l’humour Rose pour montrer qu’il se dégage de ce sanatorium des odeurs fortes de décomposition… Et si vous parlez « d’ absence d’intrigue », là vous plaisantez tres fort.Il y en de de multiples entre malades entre malades et médecins, etc…Bonne journée.

Janssen J-J dit: à

@ RM / Si fait… Si les erdeliens peuvent oir un rapport quelconque avec les échanges prcédents… Moij non, pas trop, mais suis limité et d’un naturel intimidé… J’essaie de vous comprendre… J’ignorais que vous vous faisiez passer pour Ricardo Falcinelli… M’enfin… quoi… peu importe !… Faire passer l’image par la figure comme un discours, pourquoi pas ? – Ne passons surtout pas à côté de cette chance de vous mieux connaître, à cause d’une mauvaise traduction de deepl-docuss. Hein ! Bàv,
_________
22 juillet 2021
L’image est un discours
Sur le langage des chiffres par Riccardo Falcinelli
par Demetrio Marra

Dans l’atelier de l’écrivain

Figure. Come funzionano le immagini dal Rinascimento a Instagram (Einaudi « Stile Libero Extra », 2020) est un livre de vulgarisation « scientifique ». Il a été écrit par Riccardo Falcinelli, l’un des graphistes les plus appréciés (néanmoins pour l’édition) en Italie. Le sujet est le fonctionnement des images, notamment l’iconographie, l’histoire de l’art, la sémiotique, l’architecture, l’histoire du cinéma, l’histoire de la littérature et la philosophie. La figure est un succès. Aujourd’hui (8 juillet), il est neuvième sur Amazon, et premier dans sa catégorie sur IBS. Le fait qu’un essai populaire devienne un best-seller n’est en rien anodin.
Le succès éditorial d’un livre est le résultat d’une combinaison de facteurs : tout d’abord, le prestige de la maison d’édition (dans ce cas Einaudi) et les ressources qu’elle déploie pour diffuser le livre ; ensuite, l’autorité (professionnalisme, carrière : un autre de ses livres précédents, Cromorama, a obtenu d’excellents résultats) et le prestige de l’auteur, ainsi que son image sociale ; ensuite, l’urgence du thème et les possibilités de discours public ; le « packaging » du livre lui-même, en tant que produit ; et sa « qualité » en tant que texte. (Et… et… l’insondable des « coïncidences »).
L’analyse linguistique et stylistique nous donne la possibilité d’entrer dans la logique du texte, d’en comprendre au moins une partie du mécanisme. Non pas parce que nous sommes intéressés par la formule permettant de répéter un succès, mais parce qu’un succès, quel qu’il soit, parle de la société d’une manière très particulière. Quelle est la raison qui pousse beaucoup de personnes à essayer de comprendre le fonctionnement des images ? Tomás Maldonado, un auteur, si je ne me trompe pas, que Falcinelli apprécie (d’après un de ses billets ? d’après une de ses interviews ?) écrit dans Réel et virtuel :  » Chaque civilisation a son propre système de représentations et la nôtre a fait un choix précis : un système qui produit des images à l’échelle planétaire destinées à être vécues, selon certains, comme plus réelles que la réalité elle-même « . Il n’avait même pas à l’esprit les médias sociaux, qui sont responsables de la transformation de ce « quelques-uns », par essence, en « tous ».
Le mot est un geste
En bref, Figure est, avant tout, un texte. Il en va de même pour l’écriture. Mais Falcinelli est-il un écrivain ? Oui et non : « Il arrive que sous certains de mes posts, peut-être un peu cyniques ou grotesques, on me reproche de ne pas être « constructif ». Je réalise alors qu’il y a un malentendu : je ne suis pas un intellectuel, je suis un designer et un écrivain. Je le répète : je ne suis pas un intellectuel, je n’ai pas la moindre idée de la direction que devrait prendre le monde, et je n’ai aucun conseil à donner pour l’améliorer ». (extrait d’une publication sur Facebook le 08.07.2021)
Il est, à la fois, un designer et un écrivain. Ainsi, un analyste de la langue et du style ne peut pas se contenter de regarder le texte, la langue, mais doit regarder à la fois le texte et les images. Quelque chose d’absolument réaliste : le mot est un geste, disait Eugenio Montale, qui n’était pas par hasard également peintre et musicien. L’image est un discours, dirait peut-être Falcinelli.
Langue et style
Dans Figure, la tension stylistique est fortement tempérée par l’intention de diffusion, il faut donc savoir où chercher. Dans l’incipit, il est question du « pouvoir du centre », de la focalisation du regard. L’exemple est celui de certaines œuvres dont le centre est censuré, avec un rectangle blanc. Quelles sont les œuvres reconnaissables de cette manière ? Cela dépend de la période historique. Dans l’art médiéval, la périphérie d’une image est beaucoup moins importante que le centre. Dans un tableau moderne, par exemple les nombreuses ballerines de Degas, la relation est différente : la périphérie a son propre rôle.
Les textes ont aussi des lieux de reconnaissance. Dans le cas d’un texte en prose, il est très fréquent que l’incipit et l’excipit, le point d’entrée et la fin, soient les plus surveillés, tant par l’auteur que par le lecteur. Falcinelli en est bien conscient et c’est pourquoi, au contraire, il se laisse aller à ces hauteurs (réduisant l’attente, chez un public non spécialiste, du poids spécifique de la non-fiction) : c’est le moment de l’anecdote, autobiographique (mais on ne peut pas mettre le doigt dessus), historique, littéraire. Et comme il s’agit de raconter une histoire, le langage devient ponctuellement plus émotif (c’est moi qui souligne dans le rond) :  » La religieuse qui faisait le catéchisme s’est assise et a commencé à parler. Avant de commencer à parler de Jésus et des apôtres, de la trinité et du mystère de la messe, elle a dit qu’elle voulait raconter comment elle avait décidé de prononcer ses vœux. Aucun d’entre nous ne lui avait posé la question : à neuf ans, vous tenez pour acquis que les religieuses existent, pas que quelqu’un en devienne une. Mais il s’agissait d’une déclaration d’intention et aussi d’une déclaration didactique. Il a dit qu’il avait notre âge, qu’il jouait, quand il s’est retourné et a vu la Vierge Marie devant lui : « Elle était là, au milieu du jardin, j’aurais pu la toucher », a-t-il dit. Je suis rentré à la maison, enthousiasmé par cette histoire, et je suis allé immédiatement en parler à mon père : « Tu sais ? Ma nonne a vu la Vierge. Elle lui est apparue au milieu du jardin ». Papa, un rationaliste et un scientifique, m’a regardé d’un air sarcastique : « Ah oui ? Et pourquoi ne lui est-elle pas apparue de côté ? » Sur le moment, je n’ai pas compris la plaisanterie, j’étais déçu et le soir, comme tous les enfants d’athées, j’ai prié pour sa conversion. Mais ensuite, j’ai réfléchi à nouveau. De ces phrases ont émergé – comme c’est souvent le cas avec les dictons – des siècles d’idées, de formes et de figures. Nous disons « être au centre » et cela semble facile. Mais l’est-ce vraiment ? »
Dans ce passage, qui est textuellement l’incipit (et non pas iconographiquement), la coexistence du récit et du discours critique met en évidence certains mécanismes : l’émotivité du récit se réalise dans une importante  » liberté  » syntaxique, sans éléments récurrents majeurs ; dans les parties soulignées, les seules qui  » intellectualisent « , apparaissent les éléments syntaxiques qui caractériseront l’ensemble du livre. Ces éléments sont l’utilisation extensive des deux points (déclaratifs, à la Pythagore, qui, avec la ligne droite qui les traverse, agit comme un pointeur sur les mots suivants) ; le ralentissement par les hyperbates, par l’incise ou la parenthèse (pour « entourer » le lecteur, pour l’envelopper rhétoriquement) ; enfin, la structure par l’allumage et l’extinction des phrases « décisives », je veux dire les coordonnées adversatives dont la première est « en négatif » (je souligne en rond) :
 » Quand on prend une photo, au contraire, on se concentre sur l’effet global : l’œil est immobile et on fait attention à ce qui est à l’intérieur ou à l’extérieur du cadre : parce que le viseur nous oblige à sélectionner. Ainsi, le dessin et la photographie ne sont pas seulement des techniques distinctes : les pratiquer nous fait nous concentrer sur des choses différentes […] ».
D’un point de vue strictement stylistique, j’oserais dire que Falcinelli a généralement un flux « double », dyadique. C’est le rythme de la prose, un principe d' »hypnotisation » du lecteur basé sur l’anaphore grammaticale ; une qualité « mélodique ».
Ecphrases comme pont
Il existe un autre « lieu », en dehors de l’incipit et de l’explicit, vers lequel il est intéressant de tourner notre regard : les ecphrases. Dans la tradition littéraire, une ekphrasis est la description d’une image avec, à l’origine, une fonction méta-narrative (voire un conte dans un conte) et maintenant avec des fonctions hétérogènes. Gérard Genette nous dit que la description et la narration sont fondamentalement la même chose, dans la figure II – est-ce une coïncidence qu’un narratologue et structuraliste ait intitulé une série de livres sur la critique littéraire Figure ?
En gros : il est vrai que Falcinelli traite les images comme des textes parce qu’il les narrativise, il les insère dans le flux du discours au même titre que les mots (plus loin, p. 460 :  » L’histoire des images est devenue l’histoire de tout ce qui est reproductible « , donc aussi des lettres et des textes). Lisons-en un, sur une photo d’archive :
« Nous sommes à l’intérieur d’une voiture, cela ne fait aucun doute : il y a le pare-brise rendu éloquent par l’eau et un reste d’essuie-glace qui dépasse par en dessous ; la scène est confuse, mais on peut dire que nous sommes dans le trafic. Mais quel est le sujet de la photo ? Le trafic ? Ou le verre mouillé ?
Bien que l’âme savante de Falcinelli éclate toujours, dans ce genre de description il y a des significations obliques, également connotatives et pas seulement dénotatives : « un reste d’essuie-glace ». Je cherche des points de passage du texte à l’image, bien sûr. D’autres ? L’utilisation des deux points pour introduire une image également. L’absence de stricte correspondance « exemplaire » entre l’image et le texte (qui est rarement didactique, même lorsqu’il repose sur une grille diminuée et doublée), comme dans le cas des pages 246-248 : Le tableau de 1851 de Jean-Auguste-Dominique Ingres, Madame Moitessier, est imprimé à l’envers, tandis que la partie droite traite du cas du tableau abstrait de Matisse, Le Bateau, qui a été exposé un temps à l’envers, jusqu’à ce que Geneviève Habert le remarque (une agent de change de Wall Street !). ). Le désaveu permanent des déductions du lecteur nous informe de la nature hautement dialectique des images et du texte dans le discours.
Encore une fois : les images « anecdotiques » – parallèles aux anecdotes textuelles – telles que la photo d’identité de Falcinelli lui-même ou le dessin, je crois, de son fils (le dragon prenant un goûter).
À bout de bras
Je n’invente rien, bien sûr. Il s’agit d’un projet d’auteur : dans la note au texte (qui vient après l’essai proprement dit, en petits caractères, comme pour ne pas révéler le jeu en premier), il écrit :
 » Dans ce livre, les images sont présentées sans légende : avant d’être des exemples d’art, les œuvres sont considérées comme des témoignages de mécanismes et de modes de raisonnement. Pour cette raison, la manière dont le livre est mis en page est déjà un point de vue sur son sujet : l’appareil figuratif est imbriqué dans le discours écrit pour tenter de solliciter un regard articulé sur les images et de rendre fécond le syncrétisme qui est une des figures de notre époque […] ».
Cela nous amène à nous demander, compte tenu de l’autonomie importante du texte et du rapport entre le texte et les images, si la série d’images peut également être regardée de manière autonome. C’est-à-dire s’ils réalisent un horizon de sens qui contribue au succès (sans valeur) du livre. Je répondrais oui : en le regardant à distance, on peut voir que le texte peut être considéré comme un élément de  » gris « , d’espace occupé en alternative à l’image, ou au même titre qu’une image.
Le « rythme » (la syntaxe !) des images devrait être étudié en partie, mais un certain relief est possible. Tout d’abord, généralités : les images sont au nombre de 501, les pages de l’essai, hors index, notes et bibliographie, 475. Les images pourraient occuper plus d’espace que le texte (un calcul de la taille doit être effectué). Les images au début de chaque chapitre et sous-chapitre agissent comme des repoussoirs, c’est-à-dire comme des éléments qui « approfondissent » la tridimensionnalité. Dans un tableau, explique Falcinelli lui-même, ce sont ces éléments qui sont souvent coupés, même s’ils ne sont pas au point (pour le cinéma et la photographie), mais qui nous donnent les mesures d’une extension du plan de perspective à l’intérieur. Ces images, sur un plan discursif, anticipent la « profondeur » du discours lui-même. Les images se rapportent spatialement au texte dans le sens d’une alternance d’espaces vides et pleins (exemple significatif des pages 238-239). Ce sont précisément les espaces vides et pleins, comme s’il s’agissait d’un code binaire, qui semblent signifier de manière autonome à certains moments, et nous nous retrouvons avec des portions de page vides « de manière inattendue » ; ou avec des espaces pleins soudains qui occupent, presque contre les conventions éditoriales, la page entière.
Les images reflètent, d’une certaine manière, le caractère « méta » du texte, c’est-à-dire du discours de second degré, ayant dans certains cas en leur sein des signes descriptifs qui en explicitent les mécanismes.
La page est le cadre dans lequel le « discours » de Figure, le texte et les images sont disposés, comme s’il s’agissait d’objets ontologiquement similaires. Ce livre est le produit d’un auteur qui est à la fois designer et écrivain.
Il vit comme il est
L’objectif de Falcinelli est probablement d’engager le lecteur à la fois intellectuellement et émotionnellement en utilisant tous les outils que le livre fournit. Texte, images, voire éléments paratextuels, « seuils » de signification supplémentaire : les références bibliographiques sont tournées de quatre-vingt-dix degrés et asséchées au maximum, de sorte que, pour approfondir la question, le lecteur doit physiquement tourner le livre et sauter là où la bibliographie est reléguée, correctement – puis revenir là où il était auparavant. L’objectif est que le lecteur agisse sur le livre comme un objet, qu’il en fasse l’expérience. Bien sûr : il me semble que Falcinelli supprime les notes également pour que le livre ressemble, dans tous les sens du terme, à un roman plutôt qu’à un essai universitaire. Avec l’assurance des titres, l’ensemble devient, presque comme s’il s’agissait d’une publicité, accrocheur. C’est la stratégie du cheval de Troie : les lecteurs boivent le médicament amer, l’art est le miel sur le bord du verre.
————-

@ RM / Fort instructif anéfé… On croit mieux comprendre votre « problématique » erdélienne… Du moinss, j’espère pour l’RDL.
Bàv, Serviteur.

renato dit: à

Vous fantasmez un max, 3J : je ne me fais passer pour personne.

Jibé dit: à

JJJ « Today, les paysans s’enrichissent en vendant qq mètres carrés de leurs terrains pour y implanter des éoliennes à Engie… »
j’en connais, vers Valence ds la Drôme, à qui elles ont été imposées par le pression de la mairie qui voulait le pactole de la taxe payée par engie. Eux, ils ont reçu des euros, mais pas tant que ça, rien à voir avec la perte des pâturages (pas si fréquents là-bas) et des champs de luzerne. Sont pas écolos, sont sûrement nimby, sont fâchés désormais. Le maire responsable n’a pas été réélu, mais les machines sont toujours là et je peux témoigner qu’elles font un p.tain de bruit qui fait p.tainement peur aux vaches.
D’accord ave le refus du parigot qui donne des leçons, ceci dit, ça saoûle.

JiCé..... dit: à

RACISME, NON ! RIGOLADE, OUI !

Paris reçoit ces jours ci, en provenance aérienne d’Afghamistan :

1/ des rapatriés
2/ des rats pas triés

Qu’est ce qu’on se marre !…
Décidemment, la vie est une farce voluptueuse.

Jibé dit: à

JaZzi,
en parlant parigot, justement, j’ai passé un moment hier de fontaines en fontaines, et je me rends compte que je connais si mal Paris… Le logo du LéZard est superbe, concept et graphisme, bravo.

Jibé dit: à

Une volupté farcesque, je dirais.
De plein d’autres sujets d’ailleurs et d’ici.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*