de Pierre Assouline

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De la guerre à la guerre

De la guerre à la guerre

On dira : encore la guerre. A un point d’exclamation bien sonore ou un soupir qui l’est tout autant selon que l’on voudra exprimer l’exaspération ou la résignation. C’est que, non seulement on n’en sort pas mais on n’est pas près d’en sortir. Signe des temps : les documentaires et les films de fiction à caractère historique sont de plus en plus rares dans la programmation du Fipa, un festival international qui a l’ambition d’offrir un véritable panorama de la création audiovisuelle. Lors de sa 31ème édition, qui s’est tenue fin janvier à Biarritz, il fallait bien les chercher. Outre une radiographie de l’immeuble de 209 rue Saint-Maur (Paris Xème) , poignante recherche de la réalisatrice Ruth Zylberman sur ses habitants sous l’Occupation, leurs survivants et leurs descendants aujourd’hui, deux documentaires m’ont frappé. Les deux non sur la guerre mais des guerres.

Le premier est consacré à une classe d’âge dans la France des années 1939-1945. Comment réagit-on lorsqu’on a 10 ans, que l’on a connu que l’insouciance et que l’on assiste impuissant à l’effondrement et la défaite de son pays ? La Guerre des enfants (1h30 mn) explore le vécu de ces adolescents confrontés à la brutalité d’événements dont ils ne saisissent pas toujours la logique ni la nécessité. 90 000 enfants perdus sur les routes de l’exode, 650 000 orphelins, 120 000 jeunes délinquants, 11 500 enfants juifs déportés. Mais l’essentiel ne se traduit pas en chiffres. Il faut des paroles et des images. Réalisé par Julien Johan et Michèle Durren et produit par Phares&Balises, il part du postulat selon lequel on n’a jamais montré le point de vue des enfants sur cette guerre. Qui s’est jamais intéressé au sort des dizaines de milliers de très jeunes vagabonds livrés à eux-mêmes ?

Il ne s’agit pas seulement d’explorer les traumatismes (bombardements, restrictions, privations et surtout absence du père prisonnier pendant cinq ans) mais d’illustrer leur instrumentalisation à des fins politiques par le régime de Vichy. La refondation exigée par la Révolution nationale entrainait un lavage de cerveaux ; du moins, pas de tous, le Maréchal ayant rendu le collège payant afin que les enfants de paysans le restent, que les filles ne quittent pas le foyer etc La violence faite aux Français sous l’Occupation est ressentie comme étant encore plus violente lorsque des enfants en sont les victimes. Leurs lettres et journaux intimes en témoignent dans une vérité à l’état brut, mieux que leurs souvenirs voués à la reconstruction des émotions.

Construit sur une alternance d’archives officielles colorisées, de films d’amateur et de reconstitution par l’animation, il fait la part belle au témoignage de plusieurs de celles et ceux qui furent ces enfants de 10 ans dans la guerre. Le choix est assez représentatif : un lycéen de Chartres (le graphiste Massin), un enfant à l’identité démultipliée (le dessinateur Tomi Ungerer Français à la maison, alsacien dans la rue, allemand à l’école), une juive déportée (la dramaturge Francine Christophe), un fils d’immigrés polonais à Royan (Robert Franck), une fille de déportés qui se retrouve soudainement seule responsable de ses sœurs (Raymonde), un résistant de 15 ans (Loïc Bouvard, Croix de guerre) etc. Onze en tout. Chacun en a conservé une simple phrase, quelques mots à peine, qu’il emportera dans la tombe. Massin, c’est la voix de son père en juin 1940 : « On part demain ». Un autre : « Roger, regardes la lune, peut-être que ton père la regarde »…

Le père réel est absent, le grand-père virtuel est partout, à commencer par la salle de classe où son portrait est accroché. Sans homme au foyer, les garçons mûrissent plus vite ; les filles disent vieillir d’un coup ; l’hypersensibilité se développe. Un sentiment de culpabilité nait : quel crime mon père a-t-il pu commettre pour être enfermé ? Malgré quelques failles relevées dans le commentaire (« l’armistice » de 1945… « le conflit le plus meurtrier de l’Histoire »…), rarement un documentaire aura paru aussi nécessaire.

C’est également le cas de La Bleuite, l’autre guerre d’Algérie tant le réalisateur Jean-Paul Mari s’y attache à fouiller un pan de l’Histoire méconnue, et pour cause puisque c’était un secret bien gardé des deux côtés : l’énorme opération d’infiltration et d’intoxication des maquis du FLN et de l’ALN dans la casbah pendant la bataille d’Alger (1957) et dans la wilaya du colonel Amirouche (1958) de manière à ce que celui-ci se croit entouré de traitres. Le témoignage, entrecoupé de bandes d’actualité, de l’homme derrière ce succès de l’armée française, le capitaine Paul-Alain Léger, est d’une rare précision. Lui n’était pas un enfant dans la précédente guerre : à 19 ans, il fut de ces lycéens qui manifestèrent contre la présence allemande le 11 novembre 1940 à l’Arc de triomphe ; on le retrouvera naturellement par la suite dans les Forces françaises libres. Ancien d’Indochine, l’officier parachutiste s’y était rodé au renseignement, au double jeu et au retournement jusqu’à mettre au point sa propre méthode de guerre psychologique en propageant dans les rangs de l’ennemi faux indices, rumeurs, contre-rumeurs de manière à susciter des suspicions mutuelles. Rien de tel que le poison du soupçon pour abattre l’ennemi. Le capitaine Léger ou l’art et la manière de mettre à profit les dispositions naturelles de l’adversaire pour l’autodestruction. Au nom de la pureté idéologique, la Bleuite a retourné la violence contre les siens propres. Conséquence : quelques 4000 morts dans les rangs rebelles selon le capitaine Léger ; et vu d’en face, un gâchis humain : l’extermination d’une élite qui se voulait l’avenir de l’Algérie.

(« Des adolescents à Paris à la fin de la guerre » photo D.R. ; Des parachutistes du 3eme RPC pendant la bataille d’Alger » photo D.R. »)

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Cette entrée a été publiée dans cinéma, Histoire.

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commentaires

867 Réponses pour De la guerre à la guerre

Truompeu dit: à

WE TOO

Belle Soirée, We We…

Repas célinien ?
Oh nnon, pas appétit…
Bobino ?
Schiakatta, Cachalot, Elkroky, Leure pelerin…
« le Vagin en colère…Jouir à l’Assemblée »….
oh Non merci ! Oh Pitié

Non, Oui, We
Bar du Ritz,…
Aude Lancelin…
la Nuit
à parler de Victor Hugo !… (et de Badiou!)
IL ne suffit que d’une,
pourvu qu’elle soit Belle
We We

Delaporte dit: à

Meghan Markle a été baptisé selon le très joli rite anglican. Avant cela, la pauvrette était protestante (et sans doute guère pratiquante ni croyante) :

« L’actrice américaine Meghan Markle a été baptisée et confirmée selon le rite de l’Eglise anglicane d’Angleterre lors d’une cérémonie privée préalable à son mariage avec le prince Harry en mai. »

D. dit: à

Richard, pardon.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…aussi, la guerre sociale, est ce bien vraie,…
…qu’elles horreurs, à vivre; avant, de remercier, le ciel, d’exister,!…

…un bon papa déjà,…que demander de plus,!…etc,…
…les vies misérables, l’uniformité française, et,…lèche-bottes,…en internat forcé,…
…des gens déracinés, et brisés, nos futur cadres en bois, dans les institutions, tourner ‘ manèges « , démocratique et social, en ces jeux de rôles,…
…le théâtre humain,…et, les chaises vides à distribuer,…

…tout, et tous, prisonniers des systèmes, en marges des productions, des variantes élaborer d’électroniques déjà,…aux styles  » Métropolis « ,( film ), en cette boucle,…etc,…
…des chiens,!…la voie de son maître,…
…Ah,!…Ah,!…les sénateurs romains, les maîtres de leurs enfants, après, trop de reconnaissances aux ‘agrégés grecs ‘,…
…( délits de déviances culturels,…)par rapport aux principes romains,…etc,!…
…et aujourd’hui, ou en somme nous,!…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…dans le sens, la pub, de l’oncle Sam,!…

…l’Amérique à besoin de vous,!…

…faites des enfants, pour la guerre et son capitalisme , aux  » Dallas ‘,…après, ses Stalag 13, et autres péplum,!…etc,…

Delaporte dit: à

Encore un comportement scandaleux, ou le faux pas de Le Drian :

« le ministre des affaires étrangères, poids lourd du gouvernement Macron, est intervenu par l’intermédiaire de son cabinet en faveur de l’inscription dérogatoire de deux de ses petits-enfants au sein du très prisé lycée français de Barcelone. »

Delaporte dit: à

Tous ces ministres qui traînent des casseroles… La France n’en peut plus. Robespierre, relève-toi ! Ils sont devenus fous…

Clopine dit: à

,
Je n’ai pas bien compris le début du billet de notre hôte. Il nous dit « qu’on n’est pas près d’en sortir » (de la guerre) mais ajoute « qui’l y a de moins en moins de films historique ou de docs pour nous en parler ». Veut-il dire que nous tournons délibérément le dos à une réalité d’aujourd’hui (et d’hier) déplaisante, en y consacrant de moins en moins de films historiques ?

Pourtant, en littérature, le constat; ici même me semble-t-il, était exactement l’inverse il y a quelque temps : la surabondance de romans « historiques » (comme « au revoir là-haut »).

?

J’ajoute qu ele genre « documentaire historique » est on ne peut plus représenté sur une chaîne comme ARTE…

Peut-être n’ai-je pas bien compris ?

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…la pensée à Sant’Angelo Giovanni,…
…la pensée chevaleresque aux zooms panoramiques sur l’échiquier,…
…brefs, courts et objectifs,!…

Widergänger dit: à

Ce genre de guerre du renseignement nous permet de comprendre que la guerre se joue aussi — et au fond peut-être principalement — au niveau de nos représentations de l’autre afin de les utiliser contre lui. C’est aussi prendre conscience que le monde est un théâtre, vieux thème baroque du theatrum mundi, où les enjeux, quoique propres à l’imagination, n’en sont pas moins plus réels que jamais et où il y va de la vie et de la mort.

Widergänger dit: à

Oui, je partage ce que dit Clopine, les propos du billet semblent tout à fait contradictoires et prêtent à confusion. C’est illisible.

Widergänger dit: à

Eric Vuillard dit quand même des choses énormes et très contestatbls au sujet de l’histoire : On ne découvrirait des faits historiques qu’en écrivant sur l’histoire, l’histoire serait ssentiellment le produit d’une fable. C’est quand même se fiche du monde. L’histoire se découvre d’abord et avant tout dans les archives sur des documents officiels. Que l’historiographie soit un genre littéraire qui construit sa vision de l’histoire, c’est une autre histoire, c’est l’histoire des représentations de l’histoire. Mais on ne saurait nier qu’à l’origine de toute construction du passé, il y ait des documents réels, officiels ou privés, qui déterminent grandement la représentation qu’on peut s’en faire.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…les comptes-rendus, déjà, loin de l’échiquier,…en diversions et paradis fiscaux, par des systèmes hybrides des collectifs en enjeux,!…le capitalisme à ses castes, par exemple, et ses retours d’ascenseurs,!…
…tourner manèges,…pour rien à voir,!…
…et y perdre son temps,!…etc,…et, ses sous,!…Ah,!Ah,!…

DHH dit: à

la cinéaste Ruth Zylberman, citée dans le billet, est aussi l’auteur d’un roman dont on a malheureusement peu parlé, la Direction de l’absent »
une autofiction, où elle se raconte et montre comment une jeune femme d’aujourd’hui, qui a tout pour être heureuse ,qui a grandi choyée au sein d’une famille aisée unie et cultivée, est cependant habitée par un malaise ,comme si le fait d’être fille et petite fille de survivantes de la Shoah pesait de manière inconfortable sur sa vie
1

Widergänger dit: à

Eric Vuillard n’a rien d’un historien marxiste. Il s’intéresse à ce qu’il y a de spectaculaire dans l’histoire, il en a une vision qu’on pourrait qualifier de populaire.

Sa vision de l’histoire dépend en grande partie de son projet littéraire marqué par la satire. De ce fait il ne retient des événements historiques que ce qui peut alimenter une telle satire. C’est en cela précisément que sa vision de l’histoire est populaire. Elle cherche le sensationnel.

JC..... dit: à

Si les historiens, ces histrions charmants, ne peuvent plus « adapter » des faits divers épars à leur goût et appeler ça « vérité historique »…. c’est à désespérer de tout !

Delaporte dit: à

Cela ne risque pas de faire remonter le niveau ! Grainville, je l’aurais plutôt vu à l’Académie Goncourt :

« Le romancier Patrick Grainville, lauréat du Goncourt en 1976 pour Les flamboyants et membre du jury du prix Médicis, a été élu jeudi à l’Académie française au fauteuil d’Alain Decaux, disparu en 2016. »

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…s’un élixir à l’autre, de quoi nourrir, les tauromachies entre psychismes et ses propres projections, qui ne changent que notre panorama intérieus, hors-circuit,…Ah,!Ah,!…
…des inquisitions, pour voler ses voisins, encore la liste aux pensées trop misérables,!…
…l’art de sa cuisine,!…etc,!…

Sergio dit: à

Clopine dit: 8 mars 2018 à 16 h 41 min
Peut-être n’ai-je pas bien compris ?

Pove Passou i va encore nous confondre la smala d’Abd El-khader et celle d’Abd El-Krim…

Janssen J-J dit: à

@17.22 et l’autre jour, on nous a soutenu ici que c’était incompatible, qu’un goucourisé ne pouvait pas être élu à l’AF. Qui était-ce ? Edel ?… Alors, c’est quoi cette histoire de Grainville pour remplacer Decaux ?

@17.01 Pour une fois je suis OK, le propos de Passoul n’est vraiment pas clair. Et gwg dit un truc intéressant, sauf qu’il oublie que Fr. Hartog a théorisé y’a pas mpal de temps la necessité de dépasser l’histoire se faisant en s’écrivant (chaude) et l’histoire sur archives (refroidie), car les deux sont indissociables et toujours recommencées, à remettre sur le métier. Aucune possibilité d’objectivation définitive des faits (matter of facts) sans mise au contexte évolutive du réseau matériel et cognitif de l’appréhension des supports. Des banalités, quoi.

@17.10 Du pur délire. Le roman « Juillet 14 » dément en totalité le jugement péremptoire de gwg, encore faudrait-il l’avoir lu (les avoir lus). Comme quoi, en qq mn d’intervalle, on peut dire des choses sensées comme des sottises les plus bourdaloues.

Sergio dit: à

Passou faut i décerner son brevet parachutiste ; i sera fier comme un bar-tabac ! Six sauts, que faut faire… C’est pas la mort !

Sergio dit: à

Y avait pas de coupe de cheveux, ni de short comme cela, dans les années quarante…

closer dit: à

Après Le Monde, le Figaro publie un article très favorable au dernier livre de Passou dans son supplément littéraire.

Il a pas à se plaindre le Passou.

rose dit: à

Toute la guerre est de l’ épouvante, et il n’ y a rien à y choisir.
Victor Hugo

Paul Edel dit: à

Andreï Makine, Prix Goncourt, a été élu,lui aussi, à l’académie francaise.On peut cumuler, comme en politique.

Jean Langoncet dit: à

rose dit: 8 mars 2018 à 18 h 47 min
Toute la guerre est de l’ épouvante, et il n’ y a rien à y choisir.
Victor Hugo

La guerre est le père de toutes choses, de toutes le roi ; et les uns, elle les porte à la lumière comme dieux, les autres comme hommes ; les uns, elle les fait esclaves, les autres, libres.
Héraclite

on est bien avancé

Ed dit: à

Et bonne journée internationale de la femmes aux femelles de ce blog.

DHH dit: à

@Sergio 18 29
on voit que vous n’étiez pas encore de ce monde !
la Photo authentique ou pas est bien d’époque.
A la fin des années 40 les garçons portaient tous ce qu’on n’appelait pas des shorts mais de culottes courtes
et sur la tête certains avaient un béret comme Ici
;

Jean Langoncet dit: à

@1918

À quelles qualités virtuelles les distinguez vous ?

Widergänger dit: à

Passou st amusant avec sa vieille et antique conception de l’école, ses introduction et conclusion… Mais non, la didactique a évolué depuis les années 60, mon bon Passou ! On essaie aujourd’hui de faire écrire aux élèves de vraies histoires qui imitent par exemple les chutes dans les nouvelles de Maupassant. C’est un objectif du travail le plus scolaire qui soit. Moi, ça m’amuse toujours ce décalage faramineux entre les représensations de l’école chez les gens et la réalité du travail quotidien; c’est fou, ce mépris de l’école !

Paul Edel dit: à

Pathétique dérive des chaines d’info en continu (LCI ou BFMTV). ce soir l’affaire Maelys en prime time. Emotionnel pur. On traine les parents au regard vide devant les micros pour qu’ils annônent un texte préparé par l’avocat.. le paradoxe, c’est que les chroniqueurs judicaires ou avocats invités sur le plateau à commenter s’insurgent tous contre cette telé- spectacle. on va tout droit vers le populisme émotionnel on retourne au temps du Colisée quand on levait ou baissait le pouce..P.. de pays…l’argument de défense d’une présentatrice devant ce spectacle récusé par les invités , c’est que les chaines de tv américaines font ça depuis 20 ans.. On a Gala et détective réunis..ahh saint audimat.. jusqu’où irons nous?..

la vie dans les bois dit: à

Suis d’ac, faut se cotiser pour offrir à « Passou » un barda militaire.
On n’a pas idée d’aller à Biarritz, pour se faire iech à ce point.

Nicolas dit: à

On dirait que Passou mélange ses sentiments mémoriels à l’actualité ce qui nous en apprend sur Passou que sur les guerres d’aujourd’hui. J’ai bon?

Nicolas dit: à

J’ai déniché ça c’est super drôle : «Bonjour tristesse de Françoise Sagan en était à son dixième mille lorsqu’il reçut, il y a quelques jours, le Prix des critiques. Les machines aussitôt se sont mises à tourner, et le roman sera un bon succès de librairie. L’auteur a 19 ans. C’est une jeune fille de bonne bourgeoisie, un peu enfant gâtée, qui raconte dans son roman la vie d’une enfant gâtée, mais se fâche lorsqu’on lui demande s’il s’agit d’une autobiographie. Elle a créé un type: l’innocente perverse, qui s’amuse à vivre sur un fond d’absurde, joue pour son plaisir la comédie de l’existence et y prend goût. Lorsqu’elle connaît pour la première fois la tristesse, elle essaie de l’ensorceler par son charme, comme tout le reste. Elle termine son livre en lui disant bonjour.»

Widergänger dit: à

Les détails comme les tanks en panne et bien d’autres détails relevés dans l’attitude d’Hitler montrent que Hitler joue sans cesse des coups comme on le fait au pocker et qu’il n’est pas forcément préparé ni organisé. Il joue sur les représentations imaginaires que se fait l’autre de lui. Je vux dir par là qu’il n’y a pas de la part d’Hitler une stratégie bien définie mais une audace, un coup à faire. Son comportement est plus irrationnel qu’on ne croit. La seule rationalité dont il a fait montre sur toute la période du régime nazi, c’est dans la volonté d’extermination ds Juifs d’Europe. Et encore, même là, bien des décisions les plus graves ont été prises dans l’urgence de la guerre, même si sa volonté d’en finir avec les Juifs a toujours été présente dans son esprit.

Mais je ne suis pas certain que cet aspect de la politique hitlérienne soit consciemment présent dans le récit de Vuillard. C’est peut-être son point de fuite inconscient, mais que révèlent les détails choisis malgré lui. Cette politique du coup de pocker est révélatrice en revanche de la lâcheté des puissances occidentales qui l’autorisent. Elle est accusatrice de leur lâcheté très volontaire et pas seulement de leur aveuglement. Hitler n’était pas très intelligent mais il avait au moins compris ça. Et il a su s’en servir.

Petit Rappel dit: à

Euh , ou est-il ce « mépris amusant de l’école » chez Passou? ce ne serait pas une hallucination de plus, par hasard.
Quant aux chutes de Maupassant, (!) rien de neuf si ce n’est le vieux pastiche repeint au gout du jour et paré des couleurs de la Didactique, pseudo-science d’époque languienne, laique, et obligatoire, on se demande bien pourquoi, vu les résultats obtenus à l’International. Mais la France a ses Vieux Croyants…

Widergänger dit: à

@Court
Pour comprendre mon commentaire, il eût été utile d’écouter au préalable la « conversation » d’Eric Vuillard et de Passou au théâtre du Rond-Point, que je commentais ici plus bas.

Widergänger dit: à

« Nous avons retouché l’œuvre de Dieu », reprend Eric Vuillard du ministre Martineau Desplat en pleine guerre d’Algérie. Mais c’est oublié qu’il ne fait que reprendre là une idée qui ne vient pas de lui mais a été portée par les plus grands hommes et des plus vénérés par la République. J n parle même pas ici de Jules Ferry, mais de V. Hugo, qui n’a jamais pris de position officielle contre la colonisation de l’Algérie.

Widergänger dit: à

J’ai surtout tenté d’interpréter les écrits que Hugo consacre à l’Algérie. Car il y en a, et même pas mal (ça n’a d’ailleurs rien d’étonnant : on trouve tout dans Hugo, il suffit de chercher). Le problème, c’est que la plupart de ces textes sont épars, souvent d’ampleur limitée, parfois indirects, et surtout rarement publiés par leur auteur. Il s’agit donc, essentiellement, d’un « corpus » constitué de notes, de projets, des poèmes restés dans les tiroirs, etc. Le silence de Hugo sur l’Algérie est donc un silence public : Hugo ne « monte pas au créneau » sur la question algérienne, comme il le fera sur tant d’autres questions. Mais ça n’est pas, manifestement, un silence dû à l’indifférence, ou à la complète ignorance. Au reste, ce silence public lui-même n’est pas absolu : Les Châtiments, Napoléon-le-petit, ou encore ce bilan du règne de Louis-Philippe que l’on peut lire dans Les Misérables, font apparaître le thème algérien (même si c’est souvent fugitivement) et ce dans des œuvres littérairement et politiquement importantes. Mais c’est vrai que le discours public de Hugo sur l’Algérie est peu développé, si on le compare à ce qu’on peut en reconstituer à partir de ses carnets et brouillons, si on le compare aussi aux interventions de certains de ses contemporains, comme Lamartine ou Tocqueville par exemple. C’est étonnant, somme toute ; et on peut y voir le signe d’une certaine gêne (au moins) face à cette aventure coloniale de la France (la principale, et presque la seule durant la plus grande partie de la vie de Hugo).
(Frank Laurent, universitaire, hugolien)

Jean Langoncet dit: à

Vous remarquerez, fine mouche que vous êtes, qu’il n’a pas non plus pris position sur le phénomène de décolonisation

Widergänger dit: à

«La barbarie est en Afrique, je le sais, mais que nos pouvoirs responsables de l’oublient pas, nous ne devons pas l’y prendre, nous devons l’y détruire ; nous ne sommes pas venus l’y chercher, mais l’en chasser. Nous ne sommes pas venus dans cette vieille terre romaine qui sera française inoculer la barbarie à notre armée, mais notre civilisation à tout un peuple ; nous ne sommes pas venus en Afrique pour en rapporter l’Afrique, mais pour y apporter l’Europe. » (V. Hugo)

De telles déclarations sont surprenantes pour un Algérien aujourd’hui puisqu’elles affirment que la barbarie est en Algérie. Cela a-t-il à voir avec le fameux « despotisme oriental », donnée incontournable des discours sur l’Orient et donc sur l’Algérie ?
_____________

Quant à la question de la barbarie (et de son symétrique inverse, la civilisation), que vous évoquez par ces deux citations, c’est évidemment l’un des aspects majeurs de la question : de l’appréciation, de l’évaluation, de la justification de l’entreprise coloniale, en Algérie ou ailleurs. Or cette question est compliquée, notamment chez Hugo. Il ne servirait à rien, et il ne serait pas honnête, de cacher l’évidente tendance à l’européocentrisme qui sous-tend, durant tout le dix-neuvième siècle (et au-delà), le discours sur la civilisation. Hugo n’échappe pas, du moins pas absolument, à cette tendance (au demeurant, je ne sais pas qui, alors, y échappe absolument). Mais il n’est pas non plus, je crois, ni honnête ni fécond, de masquer l’extrême complication de ce discours : ses contradictions, ses nuances, ses inquiétudes. On peut estimer que c’est secondaire, et mettre tout et tous dans le même sac. Ce n’est ni mon avis, ni ma méthode (j’y reviendrai). Ainsi, ces deux citations, surtout la seconde, peuvent en effet laisser entendre que l’Algérie, l’Afrique, est le lieu de la barbarie. Ce qui est en soi (et pas seulement pour les Algériens) une idée révoltante, et surtout assez stupide. On peut s’arrêter là et dire : vous voyez, Hugo c’est comme les autres, un européen colonialiste et méprisant. Mais si on veut vraiment faire un travail d’élucidation et d’analyse, alors il faut aller un peu plus loin – et on a alors des chances de trouver des choses un peu plus étonnantes. Ainsi, la seconde citation, il faut d’abord la resituer dans son contexte : c’est un projet de discours à la Chambre des pairs, la Chambre haute du régime de Louis-Philippe, qui n’était pas vraiment un repaire de révolutionnaires. Si Hugo voulait avoir la moindre chance d’être seulement entendu, il n’avait pas intérêt « à y aller trop fort » – quand bien même il en aurait eu envie, ce qui n’a rien d’évident à cette date, 1847, où il est plutôt « sage ». Surtout, l’entame de la phrase : «La barbarie est en Afrique, je le sais », qui nous fait légitimement sursauter, doit être comprise pour ce qu’elle est : non pas une profession de foi spontanée, mais la reprise d’un argument, fréquemment employé par les autorités militaires coloniales de l’époque et, officiellement, par Bugeaud, pour justifier les méthodes de l’armée en Algérie (sur les « indigènes », mais aussi sur les soldats français eux-mêmes). Argument qui disait en gros : « à la guerre comme à la guerre, en Algérie comme en Algérie, si vous voulez la conquête, laissez-nous procéder comme nous l’entendons : massacres de civils, déplacements de populations, enfumades, politique de la terre brûlée, tortures. Laissez-nous être barbares avec ces barbares, c’est la seule manière d’en venir à bout ». A la même époque, Tocqueville approuve. Hugo, non. Et il répond en substance, selon une logique qui est souvent la sienne : « nous colonisons l’Algérie pour y apporter la civilisation, et c’est juste ; si nous colonisons comme des barbares, alors notre entreprise perd sa justification ». Dénoncer l’écart entre les principes et les pratiques, et rappeler que les pratiques se jugent en dernière instance, et à long terme, en fonction des principes qu’elles illustrent, davantage qu’en fonction de leur efficacité immédiate, ça n’est pas forcément un raisonnement stupide, – et ça peut encore servir, aujourd’hui, y compris dans les rapports de l’ « Orient » et de l’ « Occident ». Pour le dire autrement, je peux, personnellement, comme la plupart, je crois, des Français cultivés de notre époque, récuser la prémisse du raisonnement : « la colonisation est justifiée parce qu’elle apporte la civilisation à la barbarie » ; mais je ne vois pas pourquoi je passerai sous silence l’usage que fait alors Hugo de cette prémisse, qu’il rappelle pour mieux dénoncer la barbarie des méthodes employées. Car si j’estime qu’il ne s’agit là que de détails secondaires, si je ne m’intéresse qu’au plus petit dénominateur commun de l’idéologie dominante (qui vante la colonisation-civilisation), alors je mets dans le même sac un Tocqueville qui bénit les coupe-têtes, et un Hugo qui les dénonce. Ce qui ne me paraît pas sérieux intellectuellement, pas honnête éthiquement, pas efficace politiquement.
(Frank Laurent)

Widergänger dit: à

La première citation, « L’armée en Afrique devient tigre » (écrit en 1860), semble reprendre cette même idée de l’Afrique lieu de la barbarie. Moins nettement cependant. Surtout, elle conclut une série de notes sur les exactions de l’armée coloniale en Algérie. C’est-à-dire qu’elle dénonce très clairement une « barbarisation », et même une « déshumanisation » de l’armée passée par l’épreuve de la guerre coloniale. Ce qui me frappe dans cet aspect du propos de Hugo sur l’Algérie « française », c’est qu’il semble avoir compris très tôt une chose qui va régulièrement inquiéter la France contemporaine, en particulier pendant les guerres d’indépendance. La guerre coloniale est une sale guerre ; peut-être, sans doute, ne peut-elle pas être autre chose. Or non seulement cette sale guerre est barbare, mais elle forme une armée barbare, une armée dont la barbarie pourrait très bien trouver à s’employer non seulement sur les « indigènes » des colonies, mais sur les Français métropolitains eux-mêmes. Dans Napoléon-le-petit, Hugo raconte le coup d’État de Louis Bonaparte : il ne manque pas de rappeler que le général en chef de ce coup d’État (Saint-Arnaud) a fait sa carrière en Algérie, et que, quand les soldats massacrent sauvagement, des heures durant, à Paris sur les grands boulevards, des passants hostiles mais désarmés, c’est aux cris de « hardi sur les bédouins ! » Vous avouerez que comme apologie de l’épopée coloniale, on peut trouver mieux.
Pour finir sur ces deux citations, rappelons qu’aucun de ces deux textes n’est publié par Hugo. Ce qui l’est, en revanche, ce sont Les Misérables, où l’on trouve un bilan du règne de Louis-Philippe, et dans ce bilan, parmi les éléments à charge : « l’Algérie trop durement conquise, et, comme l’Inde par les Anglais, avec plus de barbarie que de civilisation ». Aucune mention cette fois de la localisation algérienne de la barbarie, mais seulement le verdict d’une barbarie « française » de l’autre côté de la Méditerranée.
(Frank Laurent)

Widergänger dit: à

Donc le ministre Martineau ne fait que reprendre ce que dit tout le XIXè siècle au mot Dieu près, y compris V. Hugo ! Son discours est en gros la doxa républicaine dans ce qu’elle a de milleure, en tout cas de plus respectée par la bonne conscience républicaine !

Jean Langoncet dit: à

Procédons par grandes enjambées pour déclamer à qui veut bien l’entendre que la colonisation fut constitutive d’un crime contre l’humanité ; plus modestement, à l’échelle française, de De Gaulle à Macron (mais oui), on peut avancer l’hypothèse d’une politique arriérée, jouée par de petits potentats sans vision de l’avenir dont il résulte l’immense gâchis que nous avons sous les yeux ; « Colombey-les-Deux-Mosquées » … Gimme a break

Widergänger dit: à

On peut aussi essayer de comprendre l’histoire.

Widergänger dit: à

Eric Vuillard se moque un peu vite, à mon avis, de la formule, parce qu’elle est très hugolienne.

C’est là l’un des reproches les plus puissants qu’on puisse faire à l’approche historique d’Eric Vuillard, du problème de la colonisation algérienne et de la colonisation d’une partie du monde par l’Europe en général.

Comme je l disais, il y a baucoup de populisme dans son approche de l’histoire. Et un populisme même qui peut puer à plein nez, puisque dans les conseils d’administration des grands groupes allemands qu’il dénonce, se trouve nombre de Juifs, dont il plaide la cause un peu tardivement à la fin du récit, selon un cliché bien fréquent sur l’indemnisation des Juifs, alors qu’il ferait mieux de regarder à l’absence d’indemnisation des Juifs en France même en 1960 ! Mais ça bien sûr, ça n’intéresse pas les braves petits Français…!

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…pour faire  » bonne conscience « , il devait y avoir des accords sur le partage des colonies,… … puisque l’Italie et l’Allemagne, avaient, les leurs protectorats, aux fils du temps qui passe,!…
…commerces de tout,…esclavages et Judas, sur tout,…le bordel,..en somme,…etc,…
…loin ou près des Vichy à jours,!…
…une autre, !…

Ed dit: à

Nicolas,

J’ai lu Bonjour tristesse il y a peu et j’avoue qu’aujourd’hui, tout le monde a du mal à comprendre que ce fût l’un des plus gros succès en librairie de l’Histoire. Un phénomène médiatique transformé en phénomène littéraire, une sorte de bulle gonflé de manière artificielle. Oui bon, une adolescente innocente et perverse, la belle affaire ! Ça ne suffit pas à expliquer le succès.

Jean Langoncet dit: à

SAG, n’y voyez pas une marque de chauvinisme, je suis plutôt Badoit que San Pellegrino : le sel et le coeur s’excluent ; cela dit, l’eau de Vichy avait les faveurs de ma grand-mère

Jean Langoncet dit: à

l’eau de Vichy et le Vouvray pétillant

Widergänger dit: à

La qualification de « crime contre l’humanité » à propos de l’Algérie est sans aucun fondement juridique. Ce n’est que de la pure propagande politique démagogique.

On ne va tout de même pas mttr sur le même plan la colonisation d l’Algérie, où d’indéniables crimes de guerre ont été commis avec la Shoah. L’extermination des Juifs d’Europe n’a jamais prétendu apporter la « civilisation » à l’Europe.

Jean Langoncet dit: à

la guerre sans crime ; la bonne Eris, qu’on trouve chez Hésiode, a-t-elle prospéré jusqu’à nous ?

Petit Rappel dit: à

Merci. L4estime que je porte à Vuillard m’avait fait sauter cette référence!
Pour le reste,Il y a un Colloque Hugo et la Guerre que j’ai quelque part.
J’ajouterais ceci.
le Projet de Discours à la Chambre des Pairs peut avoir été inspiré par la brochure très lue, Explications, du Maréchal Clauzel, qui, sommé de se défendre, décrit sans état d’âme la guerre coloniale après Bugeaud. Ce texte a été très lu.
Pour l’arabe en général, bien peu de chose. Quand Hugo vaticine à Jersey vers 1853, il dit à sa fille  » Le Jour social commence, il commence au nègre ». Sic.
On peut cependant relever dans les Châtiments,je crois, une opposition sourde entre la dignité d’ Abd-El-Kader et Napoléon III. Est-ce senti ou purement polémique? J’inclinerais pour le second point car sauf erreur, c’est la seule apparition du chef arabe dans tout Hugo.
Sur le thème de la guerre sale, on peut se demander si toute guerre, ne parait pas telle par rapport à l’épopée Impériale, jamais reniée, même du jeune royaliste des Odes et Ballades.
Sur Saint Arnaud, Hugo a évolué, regrettant, il l’a écrit ou fait noter , son poème éponyme et le vers « les boulets écoeurés se détournaient de lui ». Entre temps, il y avait eu la Crimée et un comportement héroïque, mais rien n’obligeait Hugo à ce rectificatif.

il semble tout de même que, des Orientales à la Légende, l’Orient soit un lieu de sauvagerie « la barbarie mahométane ressort de Cantemir », dit la Préface de la Légende. Ce qui ne légitime pas peut-être de l’être soi-même, mais Hugo reste discret sur ce point là.

Il faut aussi tenir compte de prophéties telles que 1429, qui annoncent le grand retour de la France dans un contexte qui ne doit rien à Napoléon III.
« Les turcs devant Constantinople
Virent un fier chevalier…
Mon nom sous le soleil est France.
Je reviendrai dans la clarté. »
De là à dire qu’Hugo est intuitivement proche de l’idée que la guerre peut être parfois juste, ce n’est pas impossible.
Ce qui, somme toute, est plus prudent que son Excellence Fenimore Cooper prédisant la fin de l’Islam in « Marc en son Ile »…
Un dernier mot, il semble que le boucher qui ait traumatisé le plus Hugo soit un Autrichien, Haynau, coupable selon la rumeur publique d’avoir tiré avec des têtes d’enfants. Là dessus, pas de poème, mais une page de prose vengeresse.
Bien à vous.
MC

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…@, Jean Langoncet,…à 22 h 38 min,!…

…j’ai, une marge d’humours, sans fin,!…très plat,!…

…mais, si avec un grain de sel,…on imagine l’Afrique d’Hitler, en plus en Pharaon planétaire,…une source pour Picsou, et ses Oscar en ses Donaid,!…Troufiants,!…
…les démocraties, sur les volcans et terres de feux, pour les éternités, à vivre, en montgolfières et ses sollicitations, ,!…aux toits en jardins,…
…les hommes en parasites,…
…aux grées des vents,…etc,!…

Delaporte dit: à

Bonjour Tristesse est un joli petit roman, attribué à Sagan mais écrit par… Bernard Frank, à partir du brouillon malhabile de celle qui était encore lycéenne à l’époque. Une jolie petite chose sans prétention que ce roman, pur divertissement d’homme de lettres.

Widergänger dit: à

Non, Hugo parle de Abd El Kader à de multiples reprises. Il s’en sert bien sûr comme contre-figure du tyran en opposition à Napoléon III, mais il a pour l’homme l’admiration de son siècle pour le chef arabe dans sa lutte pour la liberté. Il faut lire tout Frank Laurent pour le savoir qui lui a consacré un ouvrage.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…prévoir l’imprévisible, pour survivre un peu,!…c’est classique, sans bornes, et dessins animés,!…of course,…

Delaporte dit: à

Aujourd’hui, les historiens s’écharpent à l’envi. D’un côté, la tendance Petitfils, de l’autre Boucheron. Au résultat, deux histoires de France, l’une pour conservateurs, à la Alain Decaux, qui respecte les mythes, l’autre pour ceux qui ont en marre de Jeanne d’Arc et son convaincus que la petite bergère n’était qu’une légende enjolivée. On a donc le choix entre deux écoles, et deux manières de croire aux faits historiques. C’est plus compliqué quand il s’agit de parler de Hitler… ou de Lénine !

Chaloux dit: à

Il y a un Colloque Hugo et la Guerre que j’ai quelque part.

Le sot l’y laisse.

Assouline et l’histoire, il y a quelque chose à en faire.

Bon week-end

Delaporte dit: à

L’affaire Ramadan rebondit outre-Atlantique. Les plaintes commencent à fuser, dès lors que Ramadan reste en prison et n’a plus que ses yeux pour pleurer :

« L’affaire Ramadan rebondit outre-Atlantique. Une plainte pour agression sexuelle contre Tariq Ramadan aurait été déposée le mois dernier auprès de la police de Washington, a appris Libération. La plaignante, une Américaine musulmane d’une trentaine d’années, réside actuellement au Koweït. Elle aurait déposé plainte par téléphone dans la soirée du 19 février, pour des faits remontant à la nuit du 30 au 31 août 2013. A cette date, le prédicateur musulman se trouvait dans la capitale américaine, où il participait au 50e congrès de la Société islamique d’Amérique du Nord (ISNA). » Libé

Delaporte dit: à

On sent les autorités juridiques françaises beaucoup plus sur le qui-vive : Ramadan est déjà en prison depuis un mois, alors que Weinstein jouit toujours de la liberté. Jusqu’à quand ?

Delaporte dit: à

…sans parler de Polanski, en cavale depuis plusieurs décennies !!!

P. comme Paris dit: à

Première photographie :
– Apprenez à marchez droit, mes gaillards !
– Putain d’enculé.e de merde, le havresac existe quand même, la besace aussi. Et je n’ai même pas un sac à dos pour me coltiner ces putains de livres…

Deneb dit: à

Macron va rendre public le nom des entreprises qui paient moins les femmes

Très bien.
Moi je rends public le nom de celui qui baisse les revenus de beaucoup de retraités modestes :
Macron.

Deneb dit: à

dont des femmes.

Deneb dit: à

seules.

P. comme Paris dit: à

Pour Mister Bloom.

De mémoire :

1946-54 :
97 000 morts, français et supplétifs.

1956-75 :
50 000 morts, américains.
Coréens et vietnamiens-sud, je ne sais pas.

Vietminh, Vietcong, enfin Niaqués de chez Niaqués : +/- 5 000 000.

Une bagatelle, vues les menées du grand voisin depuis des siècles.

Pour ce qui est de Hué : la D.M.Z et le 17ème parallèle était un peu fragile.

Petit Rappel dit: à

Non, Chaloux, c’est un bon colloque, et on y trouve si je ne m’abuse du Franck Laurent.

rose dit: à

la localisation algérienne de la barbarie, mais seulement le verdict d’une barbarie « française » de l’autre côté de la Méditerranée.

widergänger

il n’y a pas de guerre propre et de guerre sale. Et pas non plus les gentils et les méchants.
En lisant St Ex on apprend les rezzous et les attaques sauvages des bédouins sur les équipages forcés d’atterrir dans le désert : comment ils massacraient les pilotes. Jusqu’à ce que Daurat inaugure le principe de la rançon.
En lisant Camus vous apprenez la barbarie de ceux qui chopaient un français et de comment ils le tuaient. Comment le retrouvaiwnt ses camarades.
Les vétérans US ont les images plein la tête des atrocités commises vues, commises, subies.

Vous tenez toujours à hiérarchiser.
Je respecte immensément votre devoir de mémoire.
La guerre où qu’elle soit, c’est la saloperie incarnée.

P. comme Paris dit: à

ETE 1941
VACANCES
JEUNES
FRANÇAISES.
CARNET de ROUTE.
Publié sous le patronage
Secrétariat Général à la Jeunesse
TROISIÈME ÉDITION
– 40° mille –
LABOUREUR & Cie

Ce carnet appartient
à
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Prénoms
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École
Classe
Age
Ayant comme bons et chics amis les jeunes
dont les noms suivent :
Noms / Adresses

Tu trouveras dans ce Carnet

La découverte de la France
– des études sur :
La Terre…………………….. 22
La Maison……………………. 59
La Chanson et la Danse………… 91
Le Théâtre…………………… 162
Le Travail…………………… 125

Notre Jeunesse.
La Loyauté…………………… 180
Le Risque……………………. 190
L’Endurance………………….. 76
Le Sport…………………….. 40
La discipline………………… 143

La Spiritualité française……… 11

Des circuits routiers aux pages 46, 50,
52, 82, 84, 88, 116,120, 122, 148, 150,
182, 186
Des renseignements de tous ordres à
partir de la page 197 (pages teintées).
Un plan de culture physique……. 112
et, si tu le veux,
à toutes les pages d’agenda…
l’emploi du temps d’un jeune français
fier, pur, joyeux et conquérant !

PRIX : 10 FRS

JC..... dit: à

« jusqu’où irons nous?.. » (Popaul, 19h34)

C’est fait, Paul : on y est !

Mais cela peut être encore pire sous le Califat à venir, si Sainte Thérèse celle que l’on prie et qu’on baise, nous laisse tomber aux mains des infidèles.

JC..... dit: à

Vaine distinction entre barbarie industrielle bien menée à grande échelle, et atrocités artisanales comme savent en jouir des hommes, des femmes, ayant laissé tout sentiment au vestiaire, toute morale au cantonnement …

Industrie et artisanat sont exactement de même nature : la déshumanisation de l’acteur. Le volume, l’organisation, les procédures des transactions mortelles ne compte pas au regard de la monstruosité.

Il faut avoir vu en détail les images de ce que l’on a pu faire aux hommes luttant pour acquérir ou empêcher, une liberté, une indépendance nationale frivole.

Indépendance faussée pour ne jamais en user, rendant en Afrique à de rares exceptions près la décolonisation pire que la colonisation qui apportait l’éprouvante civilisation des Mécréants !

JC..... dit: à

La guerre est un acte inhérent à l’homme.

Vouloir l’éviter est vain. Il eut mieux valu combattre Hitler en sa haine, au début de son djihad nazi ; on a préféré tenter l’apaisement…. Lourde erreur, il prit de la vitesse et de la force.

Pour les puissances occidentales, il est plus facile de dompter le nègre nu que le blond sapé Hugo Boss …

la vie dans les bois dit: à

« Macron va rendre public le nom des entreprises qui paient moins les femmes »

le nom exact utilisé par choupinet pour stigmatiser le féminisme: Arbeit macht frei, est exactement:  » name and shame ».

S’il a cité en exemple le nom d’une société qui gère 90% du patrimoine immobilier de bureaux à Paris, il a oublié de nommer GAD, un camp de travail pour « illettrées »…

rose dit: à

j’ ai compris que d’ un côté il y a la guerre de l’ autre un- et des-génocides avec entreprise de déhumamisation puis d’ extermination de groupe humain par un autre : à la tête, un homme cinglé.

rose dit: à

GAD
le septième fils de Jacob ?

Bloom dit: à

il part du postulat selon lequel on n’a jamais montré le point de vue des enfants sur cette guerre.

Quoi de neuf sur la guerre? de Robert Bober offre le point de vue de l’enfant, tout comme Un Sac de billes, d’ailleurs.
Coté fiction, les trois premiers chapitres de Hors de l’abri, de David Lodge, très largement autobiographiques.
Evidemment, rien ne remplace les histoires familiales, le bombardement par les Anglais des gares du Nord et de l’Est, les pleurs que déclenchent l’arrivée des premiers motocyclistes allemands, les soupes populaires où les bons Allemands bien polis offrent à manger à la population parisienne, la queue pour l’étoile jaune, le découpage d’icelle en mille morceaux et la clandestinité, le changement de nom….

la vie dans les bois dit: à

@le septième fils de Jacob ?

nan, c’est du jamon.

JC..... dit: à

« C’est la civilisation qui marche sur la barbarie, aurait-il déclaré. C’est un peuple éclairé qui va trouver un peuple dans la nuit. Nous sommes les grecs du monde, c’est à nous d’illuminer le monde.»
(Adèle, la Birgit de Totor, à propos d’une rencontre Bugeaud-Hugo en 1841)

Une vision bien française des relations internationales… Guerre !

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…J.C.,!…

…tout les matins, tu jette tes propos, comme du cyanure de potassium, sur ce ste,…un temps de réflexion, pour ce qui est déjà, écrit, et tu efface tout avec tes invectives de salaud de thénardier, bien reçus, cinq sur cinq,…
…nettoie, la glace de ce blog et sa photo, précédente, pour une autre couche sensible à jour,…tu fait, des photos, avec nos commentaires,…
…pauvre con,!…pour des services sans têtes, parer, pour ton milieu de larbin, des couches culottes sensibilisées,…etc,…bien à toi, et ton travail de nègre, tout les matins,!…
…Go,!…etc,…ta tactique de prédilection,…grand fumier, en cours,!…
…plus nazi, qu’Hitler,…
…retourne chez tes Huns,…et laisse nous mieux réfléchir, sans tes grossièretés gratuites,…
…Vade Retro, Satanas,!…etc,!…

JC..... dit: à

Bonne journée, Gianni !

JC..... dit: à

Alexis de Tocqueville écrit en 1837 dans une Lettre sur l’Algérie :
« […] il faut bien s’imaginer qu’un peuple puissant et civilisé comme le nôtre exerce par le seul fait de la supériorité de ses lumières une influence presque invincible sur de petites peuplades à peu près barbares ; et que, pour forcer celles-ci à s’incorporer à lui, il lui suffit de pouvoir établir des rapports durables avec elles »

Sacré Tocqueville au jugement sûr ! Va se faire traiter de nazi, l’Alexis….

Bloom dit: à

Encore un comportement scandaleux, ou le faux pas de Le Drian :

« le ministre des affaires étrangères, poids lourd du gouvernement Macron, est intervenu par l’intermédiaire de son cabinet en faveur de l’inscription dérogatoire de deux de ses petits-enfants au sein du très prisé lycée français de Barcelone. »


Delaporte, ne jouez pas la vierge effarouchée, ce sont des « pratiques » courantes, dans le privé itou.
Si vous saviez tout ce que je sais, vous friseriez l’apoplexie.

la vie dans les bois dit: à

Aller à Biarritz au FIPA, en 2018.

Mais à la radio, en 2008, on pouvait déjà avoir le son.

Transcription, par Taos Aït Si Slimane, de l’émission de France Culture « La Fabrique de l’Histoire », par Emmanuel Laurentin, diffusée le mardi 19 février 2008 : Histoire du renseignement, le colonel Amirouche.

Edito sur le site de France culture : La bleuïte ou l’art de la guerre, un documentaire de Jean-Louis Rioual et Véronik Lamendour. Avec les témoignages de Hamou Amirouche (secrétaire du colonel Amirouche) ; Djoudi Attoumi (secrétaire au PC de la Wilaya III) ; Lakhdar Bouragaa (moudjahid dans la Wilaya IV) ; Jean-Charles Jauffret (professeur à l’IEP d’Aix en-Provence) ; Rémy Madoui (officier de renseignement et de liaison dans la Wilaya IV) ; Abdel Halim Medjaoui (moudjahid dans la Wilaya III) ; Salah Mekacher (secrétaire au PC de la Wilaya III) ; Tarik Mira (fils du Commandant Abderrahmane MIRA) ; Georges Oudinot (officier dans la SAS de Béni Douala, Kabylie) ; Paul et Marie-Catherine Villatoux (historiens au Service Historique de la Défense – SHD Vincennes).

http://www.fabriquedesens.net/La-bleuite-ou-l-art-de-la-guerre

JC..... dit: à

Si un haut serviteur de la République des Doigts de l’Homme dans la confiture ne peut pas user de son pouvoir discrétionnaire !!!

Où on va, là ? Où on va !….

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…ou on va, visiter, les catacombes,!…des amis, pour toujours,!…Ah,!Ah,!…
…ils t’embrasse fort,!…Messie,!…
…ô clock,!…

la vie dans les bois dit: à

« ce sont des « pratiques » courantes »

tous les passe-droit que se permettent les ministres en macronie.
Allons-donc, faut être un pourri de première bourre pour relativiser ces pratiques mafieuses.

la vie dans les bois dit: à

« Onze en tout. »

Comme au foot; j’ai pas dit: foutage de gueule.

j’sais pas si c’est c’est une new méthode historiographique, l’histoire par sondage.
En tout cas la règle échantillonnage parait peu scientifique.

JC..... dit: à

« …tous les passe-droit que se permettent les ministres en macronie. » (lvdb)

Incomplet, très chère amie ! En macronie, mais aussi … en hollandie, sarkozie, chiraquie, mitterrandie, giscardie, etc, etc…

Bébé Macron continue a pratiquer l’art du câlin présidentiel aux fidèles : la dérogation aux bonnes moeurs !

Petit Rappel Deux poids, deux mesures. dit: à

C’est curieux comme cette attaque contre un des rares ministres d’envergure que nous ayons tombe à point nommé, vous ne trouvez pas?

Clopine dit: à

Bloom 7 h 40 : certes, mais les enjeux ne sont pas les mêmes (si vous saviez tout ce que je sais aussi, vous seriez pareillement édifié). Par exemple, les femmes des classes populaires commencent à pratiquer la dérogation presque simultanément à la conception ! Le choix de la nounou est primordial, pour celles qui veulent (et elles le veulent toutes) que leur progéniture échappe à leur destin social. ON sait que la crèche est le meilleur système, mais pas de place pour les plus prolétaires. Non tant à cause de l’argent que ça coûte (la CAF et la plupart des mairies, même celle de Neuilly, sont là) mais à cause des horaires. Le maximum d’amplitude horaire d’une crèche (7 h- 19 heures, dans le meilleur des cas, 8 h -18 h la plupart du temps, les exceptions sont privées et payantes)) est incompatible avec les horaires des 3/8, des personnels soignants, des caissières, des multiples « petites mains » qui embauchent tôt et travaillent le soir (et désormais le dimanche, ahaha). Donc, « nounou ». Et c’est là que la stratégie s’installe. Il faut trouver la nounou dont l’adresse servira de prétexte à dérogation de la carte scolaire, pour échapper à la maternelle, puis l’école primaire du quartier-ghetto. Si vous vous y intéressez de près, vous verrez que les « assistantes maternelles agréées » (ouvrant droit à subvention CAF) qui habitent aux bons endroits sont prises d’assaut, et doivent carrément gérer une liste d’attente… Bien entendu, dès la primaire, le prétexte de « l’enfant chez la nounou » devient totalement fumeux. Mais bon, le parcours commence ainsi. Evidemment, il faut avoir la « clé » de toutes ces astuces, et comme par hasard, les femmes immigrées qui, en plus, n’ont pas, comme en Allemagne, accès à une formation à la langue nationale, ne sont pas au fait de ces subtilités. C’est ainsi que les ghettos se forment, sous notre nez, et avec l’hypocrisie nécessaire au bon ordre social…

Bloom dit: à

Les Anglicans sont des Prods, Delaporte, pas des Taigs.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…la république des rois égarés,…

…réfléchir et agir, pour des couilles,!…

…nobody of course, etc,!…

Bloom dit: à

Les lycées français à l’étranger sont des lycées privés gérés par l’AEFE qui dépend des AE. Condition si ne qua non pour s’y inscrire, résider dans le pays, à un titre ou un autre. Compter entre 10 000 et 20 000 euros de frais de scolarité par an, lesquels sont payés par les entreprises privées, mais non par l’Etat. Résultats, nombre d’agents des ambassades dans les pays où les frais sont exorbitants (USA, Singapour, etc.) inscrivent leurs enfants dans des instituions locales, plus abordables.

JC..... dit: à

Ne prenez pas ça pour de la provocation, mais il est important, amie Clopine, que les pauvres restent pauvres, et aussi incultes, et adeptes d’un monde meilleur une fois mort !

C’est le bon sens même et cela va de soi. Sinon la société tourne mal…

JC..... dit: à

Nous devons, pour assurer une noble éducation à nos enfants princiers, rendre l’Education Nationale payante, et chèrement !

Ainsi les fauteurs de trouble seront écartés, redevenant esclaves d’un capitalisme courtois, et un voie royale, facturable, chère, sera ouverte à notre progéniture dans des conditions optimales et paisibles du primaire à l’ENA.

Cela nous évitera de descendre le toboggan mis en place en 1789, par les inconscients, renforcé par les guerres systématiquement perdues, et cela jusqu’à l’effondrement de Mai 1968, date maudite entre toutes !

Janssen J-J dit: à

@10.01 Ne prenez pas ça pour de la provocation…
Je sais pas pourquoi, ce conn… me fait toujours hurler de rire, le matin.
Plus sa provoc est grosse, plus elle m’aide à supporter la bonne sociologie empirique désenchantée des autres, à pleurer. C’est ça que j’ai mis longtemps à comprendre chez ce gars-là, il est cathare-tic.
@10.13, dommage qu’aussitôt après, il s’enfonce…
BJ à toussent et à Ed, la pompomgirl.

JC..... dit: à

Merci, ami Gigi !

A propos de « Ce conn…. », cette autocensure n’est pas nécessaire : la modération laisse passer le mot « connétable »….

Clopine dit: à

J J-J, c’est ma « sociologie empirique désenchantée à pleurer » (pourquoi « empirique », d’aileurs ? Qu’en savez-vous ? Mon parcours professionnel n’aurait -il pu me faire accéder à des données et des statistiques tenues généralement éloignées du vulgum pecus ? ) qui provoque chez JC une once de répartie facétieuse. (ici, le « amie Clopine » doit être apprécié à sa juste valeur). Rendez donc à César ce qui appartient à César, et à Clopine la capacité de , tout naturellement, faire jaillir autour d’elle , comme autant de geysers fétides, les réactions outrées des imbéciles réactionnaires de ce blogue, dont vous faites évidemment partie.

JC..... dit: à

Comment ne pas mourir de rire en voyant ce que sont devenus les héros rebelles, étudiants de bonne famille friquées, comme Serge July (75 ans déjà…) ou Cohn Bendit (72 ans, hélas…) et autre bouffons de rue germano-pratins !

Alors les capitalistes bobos 68tards ! On s’est embourgeoisé après avoir foutu le merdier en France ?… Crapules !

JC..... dit: à

Très chère Clopine !

« les réactions outrées des imbéciles réactionnaires de ce blog » sont bien naturelles chez moi : je bouche mon nez lorsque vos pets de brayonne avinée explosent sous mon beaupré olfactif habitué à de délicats parfums….

Dans la Réaction, tout est bon.

closer dit: à

Ce pauvre Delaporte est d’une naïveté confondante…Quel est le parent qui n’en ferait pas autant pour ses chers petits pour qui rien n’est trop beau? Tiens, même Delaporte si ça se trouve!

Le problème soulevé par Clopine est autrement plus sérieux, mais insoluble. Il n’y a pas un pays d’immigration au monde où les immigrés récents ne se regroupent pas volontairement dans les mêmes quartiers pour des raisons évidentes: vous débarquez dans une grande ville où vous ne connaissez personne et dont vous ne parlez pas la langue, vous allez où? Sinon là où c’est moins cher de se loger et où vous pourrez vous sentir un peu chez vous et obtenir de l’aide de gens qui vous sont proches par la langue et la culture…L’hypothèse de Clopine est donc absurde; il ne viendra jamais à l’idée d’une maman malienne d’essayer d’envoyer ses enfants dans une école plus chic du 16ième arrondissement. En revanche, il vient tout de suite à l’idée d’une maman « de souche » ou d’immigration lointaine et intégrée, de tout faire pour que leurs enfants n’aillent pas dans les mêmes écoles que les petits africains qui viennent d’arriver et qui sont déjà majoritaires dans certains endroits. D’où les stratégies dont parle Clopine.

La solution? il n’y en a pas, sauf le contrôle des flux migratoires afin d’éviter que de trop fortes concentrations d’immigrés de cultures très « lointaines », dans tous les sens du terme, ne deviennent inintégrables, tout simplement parce que 10, 20 ou même 50% d’autochtones ne peuvent pas acculturer 50, 80 ou 90% d’immigrés dont les mentalités et les modes de vie sont trop différents.

C’est évidemment trop tard. Dans un rare accès de lucidité, Hollande l’avait compris en ne voyant que la partition du territoire comme issue…

Notre pays est donc foutu. Heureusement la plupart d’entre nous peuvent espérer débarrasser le plancher pendant qu’il est encore à peu près reconnaissable.

Annibal II dit: à

Ils étaient élégants ces petits collégiens en culottes courtes et soquettes blanches, la nuque tondue ! Devaient-ils encore revêtir un tablier gris en classe ?

JC..... dit: à

Notre pays est donc foutu.
– OUI

Heureusement la plupart d’entre nous peuvent espérer débarrasser le plancher pendant qu’il est encore à peu près reconnaissable.
– NON

closer dit: à

« Jamie Luner, alias Lexi Ster­ling dans la série télé­vi­sée Melrose Place est dans la tour­mente. L’actrice âgée 46 ans est aujourd’hui accu­sée d’acte sexuel sur un mineur. Selon les infor­ma­tions du site améri­cain TMZ, l’actrice aurait fait une fella­tion forcée à un adoles­cent âgé de 16 ans en 1998. La victime présu­mée a ainsi déposé une plainte au dépar­te­ment de police de Los Angeles. »

Toutes les bornes du grotesque sont franchies! Le pauvre chéri est encore traumatisé 20 ans après de s’être fait tailler une p… (de force!) par une ravissante blonde qui avait 26 ans à l’époque!

JC..... dit: à

Je ne voudrais pas me fâcher avec mes potes Lozériens, merveilleux amis de longue date …

Mais c’est en Lozère qu’il faut accueillir en Califat Républicain tous les frères migrants* venus d’outre méditerranée, qui nuisent actuellement au tourisme parisien en attaquant depuis leur base en 93 nos frères Chinois porteurs d’euros !

Pour un Califat en LOZERE sous-peuplée, votez et faites voter pour le PRI, parti des réactionnaires inventifs.

*avec effet rétroactif

JC..... dit: à

Si j’avais dû porter plainte pour toutes les fellations NON CONSENTIES que j’ai subi dans ma vie professionnelle ….

JC..... dit: à

Nous acceptons volontiers des interprétations de la morale en entreprise lorsqu’une blonde, brune, rousse, chauve, grande, petite, voire naine, sourde ou muette, nous prie d’accélérer le développement harmonieux de leur carrière d’incompétentes en prenant les chemins de traverse … !

Mais les fellations-surprise engagées à plusieurs cadres supérieures, déjà rémunérées à un bon salaire, le tout dans un parking désert, sur les sièges d’une Bentley innocente … comment l’admettre !?

JC..... dit: à

Revenons à la guerre ….

Clopine dit: à

Mais, Closer, il ne s’agit pas d’aller « dans une école du 16è » mais simplement de sortir de tous les ghettos qui existent dans toutes les villes de plus de 100 000 habitants… Cette « nuance » est quand même essentielle… La stratégie de contournement de la carte scolaire (car c’est cela dont il s’agit, et la résignation est telle qu’on peut très bien patafioler ladite carte scolaire, qui attribue une école suivant l’endroit où vous vivez, et qui était le seul et déjà fort limité rempart de la mixité sociale de l’école républicaine. Or, bibi, je ne vois que l’école pour apprendre à vivre ensemble. Il faudrait renforcer drastiquement la carte scolaire, au contraire, si l’on veut lutter contre ce que vous semblez indiquer « les ghettos « spontanés »… Il n’y a pas, à mon sens, de ghettos spontanés, ne serait-ce que parce que les logements sociaux sont attribués. Cette attribution est contrée par les stratégies de contournement de la carte scolaire. Ce n’est pas une histoire de poule et d’oeuf. C’est une histoire de volonté politique.

Nicolas dit: à

Ed,
j’imagine qu’une jeune fille qui laisse libre court à son désir ce devait être assez sulfureux à cette époque. Je suis de ces lecteurs qui ont été subjugués dès la première phrase, Sagan c’est une voie, incontestablement une écrivaine, un roman écrit d’une traite un été ce n’est pas donné à tout le monde. Il faudrait que je le relise mais ce qui m’a plu c’est la douceur de ses mots écrits avec le sourire, le genre de livre qui me réconcilie avec la mélancolie.
Bonne journée

JC..... dit: à

Tu vois, Nicolas,

Entre Françoise Sagan et Marie-France Garaud (84 ans, il y a 6 jours), je n’hésite pas une seconde sur la qualité du propos, et la personnalité de l’individu(e) …

Amitiés à Carla.

Bloom dit: à

ui attribue une école suivant l’endroit où vous vivez, et qui était le seul et déjà fort limité rempart de la mixité sociale de l’école républicaine.

C’est absurde puisque les secteurs sont socialement homogènes. On reste « entre soi ». Sauf à Paris où, par égalité réublicaine (!) ça n’existe pas.
Ce qu’il faut, c’est du busing, comme aux IS dans les années 50 & 60. Que Gennevilliers aille à Jeanson de Sailly & le 16e à Argenteuil!

Nicolas dit: à

JC, connaîs pas mais savoir si machine est mieux que machin c’est de la critique de comptoirs selon moi.

Nicolas dit: à

Très bien cette interview de Vuillard, pratique trop le fumette sur la RDL ça les rend parano. Vuillard très bon client et Passou toujours sur le fil à réfréner son ego d’écrivain et sincère et magistral promoteur de la littérature et d’histoire, ils s’illuminent l’un l’autre , un beau couple.

JC..... dit: à

Quittons nous à l’heure des libations !

A demain, mes petits choux ! contribuables exploités par un pouvoir sans majorité réelle ….

JC..... dit: à

Nicolas, tu dis ça parce que tu sais que tu ne pèses pas lourd vs Héraclite d’Éphèse ….

Nicolas dit: à

Ah si je connais mais pas lu, c’est encore plus une mauvaise blague que je ne pensais, c’est très mauvais JC. T’as donc tant de temps à perdre ?

D. dit: à

Closer a tout bon. Comme souvent.
Le problème de base, de fond, c’est l’immigration. Que l’état conserve sinon massive du moins forte pour raison économique pas assez avouée.
Et tout ce qu’on observe en découle mécaniquement. Depuis maintenant des décennies. Avec des conséquences extrêmement graves à long terme sur les culture française traditionnelle.
Heureusement nous savons que celle-ci n’existe pas et nous pouvons alors pousser un immense ouf de soulagement.

Nicolas dit: à

Je ne me prend pas non plus pour Char, c’est très fin JC tu déjeunes avec Chaloux?

D. dit: à

Marie-France Garraud est une femme admirable, située très très au-dessus de Sagan en terme de vertus.
Finalement les comparer est du domaine de l’inimaginable sur quelque plan que ce soit. Donc j’arrête immédiatement.

closer dit: à

Le busing, ça n’a pas marché et c’est scandaleux d’imposer 3/4 d’heure de bus dans les deux sens à des gamins déjà fatigués…

N’importe quel parent préférera se serrer encore plus la ceinture et payer une école privée à proximité.

D. dit: à

J’aime bien quand JC dit quittons-nous alors qu’il est tout-seul.

D. dit: à

pets de brayonne avinée

Beeeeeeuuuaaark. Arrête, il va être midi.

Nicolas dit: à

« A l’Académie des Goncourts on est très content du résultat, on évoquera peut être après le vote sans être indiscret. » Il se moque pas un peu de nous là Passou?

Bloom dit: à

Le problème de base, de fond, c’est l’immigration.

Enfin une pensée originale: exactement ce qui disaient les Saxons des Normands.

Janssen J-J dit: à

@ plus elle m’aide à supporter la bonne sociologie empirique désenchantée des autres, à pleurer.

Décryptage pour enrayer la paranoïa ambiante de la réaction inouie… de 10.28 :

– « bonne sociologie », c’était un hommage de confrère à l’égard de l’analyse effectuée sur la constitution des ghettos ethniques par les contournements de la carte scolaire

– le terme « empirique » n’est pas infâmant bien au contraire, mais surtout il ne s’oppose pas aux analyses quantitives, voyons donc !

– désenchanter est un concept webérien tout à fait honorable et en rien injurieux. La sociologie est l’art de dévoiler le réel allant souvent à l’encontre des idéologies de la voilure superstructurante, c’est d’ailleurs sa dimension critique et sa raison d’être…, au point parfois de faire « pleurer », car elle produit souvent un sentiment d’impuissance… càd qu’on ne voit pas comment aller à contre courant de ce qu’elle décrit, mais ça, c’est le rôle du politique (et de l’idéologue), pas forcément du sociologue et analyste critique.

Brefl, je suis non seulement d’accord avec votre analyse, car je ne crois pas à la génération spontanée des ghettos ethniques quand on regarde leur formation historique en France. Mais on ne peut pas dire non plus que des lectures politiques différenciées n’aient pas contribué à générer des effets non attendus quant à leur perrénisation. Et la tâches politologues spécialisés dans l’étude « des politiques publiques » en est une autre voie d’accès.

Le débat de l’agora démocratique revient alors à celui-ci : si les ghettos ethniques sont un mal, comment les réduire ?… La gauche dirait qu’il faut muscler la mixité sociale en luttant contre les effets pervers du détournement de la carte scolaire (et je suis plutôt dans ce camp) ; la droite (réaliste et populiste -et cynique de JC-) dirait : stoppons l’immigration économique et familiale et cessons non seulement d’importer la misère du tiers monde, mais surtout flanquons un coup de pied définitif dans la fourmilière des ghettos urbains.
J’ajoute que ces réponses politiques ou politiciennes ne sont pas contradictoires avec la remarque ethnologique (partiellement juste de closer), mais qui reste plus du registre de « l’effet » que de la « causalité ».

BJ à toussent et à la Normandie.

D. dit: à

Sachez que je tiens les normands en très haute estime, Bloom.
Ce sont des gens conviviaux, chaleureux et pacifiques. Je n’en dirais pas de même des saxons. Aussi ces remarques que faisaient les saxons sur les normands me paraissent en effet très déplacées, Bloom, et vous avez eu raison de le souligner.

D. dit: à

…et sur ce sujet je n’ai pas l’intention d’arrondir les angles.

Jazzi dit: à

Ils étaient élégants ces petits collégiens en culottes courtes et soquettes blanches, la nuque fraîchement tondue ! Devaient-ils encore revêtir un tablier gris en classe ?

Jazzi dit: à

Passou est devenu notre Tartarin de Tarascon national ! Qu’est-ce qui lui prend de partir en guerre à tout bout de champ ? Au moins quatre billets consécutif sur le sujet. Je me retire en paix, sur la pointe des talons…

Truompeu dit: à

Oui;

Hier, ce fut un journée terrible
pour « les Femmes »
que ce nouveau Blog sur lales guerres…
A les faire fuir !

Heureusement qu’il y a matière de revenir
avec elles
vers Elles,
avec Victor Hugo insatiable
des ‘La Liberté guidant le peuple’…

Ne partez pas

Janssen J-J dit: à

@ Qu’est-ce qui lui prend de partir en guerre à tout bout de champ ?

Ne partez pas pour si peu, Jazzman, revenez avec des talons aiguille s’il le faut, nous vous attendions. Ce caprice rdl n’est juste qu’un effet de mode germanopratin passager. Faut dire qu’il y a de quoi alimenter Passoul là dedans (passionnant pour 39 € seulement – je sais, lui, l’a eu en service de presse) :
https://www.puf.com/content/Dictionnaire_de_la_guerre_et_de_la_paix
Mais bientôt, le va nous faire des billets sur la paix, vous verrez !

Sergio dit: à

« Le premier est consacré à une classe d’âge dans la France des années 1939-1945. »

Surtout une classe creuse…

Janssen J-J dit: à

(touite) « Lundi, David Pujadas a eu LA BONNE IDÉE : coller un éditorialiste de Valeurs actuelles face à un ancien leader de mai 68 ».

Ah bon ? vous trouvez que c’est une bonne idée ?… A iech vous voulez-dire, une fois de plus, vous relayez les remugles d’un buzz lamentable. Bercof et Goupil, les pires débardeurs qui soient !… Et Puja dans le rôle d’Amar
https://www.youtube.com/watch?v=7T5Zrp6E3do , … voilà à quels cirques et pantalonades il en est réduit : pire que d’hachtague#rukié.
Finkie et Le Goff, ç’avait quand même une autre gueule !… Ah, évidemment, c’était un brin moins sanguinolent comme audimat !

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…j’ai pas le temps de discuter de niaiseries, sans nombres, ou à l’infini,…

…juste, une remarque , de pure économie,…dont, personne, ne parle, c’est, le sol, et ses arpentages, qui ne valent, plus grand choses, pourquoi,…
…entre des constructions, ou divers contreforts, déployer, des constructions, à divers étages, arroser en lumières; avec des passerelles qui les rejoins toutes, et, remplies d’une bonne hauteur de terre, et, vous avez, des zones de vergers, dans les cieux, à l’infinie,…à gérer,…
…et des constructions en spirales, et d(autres autour des falaises,;…repenser, les espaces  » verts « ,…et un autre monde, pour une autre Europe,…et, le prix, déjà, avec des automatismes, d’un bout à l’autre sur ces champs cultivés, dans l’espace, et, mêmes des élevages,…
…notons aussi, pour les jardins suspendus, sur et sous, les montgolfières,…accrochés aux sols, la puissance de productions avec ces conquêtes, dans l’espace immédiats avec des restructurations sécurisés, contre les imprévisible intempéries ou autres feux des champs, la production sans fins, les humidités aux jets d’eau ou tout ce qui rel(ve, des fruits, etc,…

…des constructions, pour se nourrir, en sécurité,…et aux charges,…
…la valeur, des terres suspendues, dans les étages approprier,!…
…tout prévoir, et partir en paix,!…
…etc,…

Janssen J-J dit: à

@15.31, « j’ai pas le temps de discuter de niaiseries »,

On n’arrive pas à suivre l’évolution de vos circonlocutions mentales, g. ste angèle. Comment voulez-vous que l’on discute de vos propres niaiseries, voyons donc ? L’obscurité programmée n’est plus ce qu’elle était, et la vieillerie n’arrange rien. Pas de Valjean pour relever Fantine. Mais si vous arrêtiez définitivement vos propres niaiseries, se demande-t-on, iriez-vous plus mal ou mieux en votre souillarde d’Incompris à clichés débités ? Car tout est là, si elles vous font du bien, continuer à les débiter ! Si non, passez votre chemin. Les lèche-bottes au servir du grand Kapital des chateaux pourris, let’s go, gémissant des janissaires !

Clopine dit: à

Bloom, les « secteurs globalement homogènes », ça, cétait dans les années 50… Si aujourd’hui, les logements sociaux des quartiers sont toujours attribués selon des critères égalitaires (quotient familial, soit nombre d’enfants et ressources), la répartition ethnique est complètement bouleversée à cause justement de stratégies d’évitement mises en place par les uns, au détriment des autres. Mais bon, je vous l’accorde, cela ne se passe pas dans les beaux quartiers de la capitale…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…J.J-J. à 15 h 51 min,…etc,…

…le prestige, des prestiges, en être déborder, des sujets plantés, et ne rien objectiver, pour sortir des jeux de rôles imposés,!…
…des configurations de saucisses suspendues,…Pardi,…
…etc,…

…les humanistes, aux ordres S.S.,que grands biens vous fassent,!…
…pauvres gaulois nombrilistes,!…
…j’en ait déjà de trop, dans ma famille,…
…grandes gueules, et rien dedans,!…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…J.J-J…15 h 53 min,…etc,!…
…pour rester précis,…

Jean dit: à

Ce sujet me touche personnellement. Je fus en effet un résistant de la première heure. C’était en 1943. J’avais trois ans. La maison de fonction que nous occupions dans ce bled de la Sarthe ou ma mère était directrice d’école avait été réquisitionnée par l’occupant pour y loger des officiers. Un matin que je m’apprêtais à gravir l’escalier qui accédait à l’étage, un officier allemand apparut sur le palier du haut .  » Oh lé jôli bétide garzone « , fit-il d’un air avenant.  » — Sale Boche !  » lui répondis-je. J’entends encore son rire sonore et juvénile. En tout cas, il ne semblait pas m’en vouloir. Bédôvile, beud-être ? Je ne le saurai jamais.

Janssen J-J dit: à

@16.28, Apparemment, vous llez sur vos 78 ans. Et à cet âge là, en 1943, vous n’aviez pas eu le temps de méditer le Silence de la mer de Vercors ?
(‘Hitler caca’, éructait le jackot de Bourvil).

D. dit: à

Critères égalitaires. J’adore le terme.

Janssen J-J dit: à

J. Littell (une vieille histoire nouvelle version) a raconté que la débâche de 40 vue par Céline dans les Beaux draps était désopilante, mais que juste après ça se gâtait très beaucoup… Quoi qu’il en soit, il a dit des choses sensées à la grande Salomé sur la nécessité d’éditer les P. A. (avec une intro circontanciée de PA par ex., dans une nouvelle publication de l’intégralité de l’oeuvre encadrée de toutes les garanties !).

Bloom dit: à

Clopine, je parle de la banlieue parisienne, d’où je viens et où je vis. Je ne connais pas les beaux quartiers.

Bloom dit: à

D’autant plus que ces Normands étaient d’anciens Vikings, comme beaucoup de Saxons, qui étaient en fait Danois, surtout à l’est de l’Angleterre, où s’appliquait le Danelaw.

Truompeu dit: à

OSITO
Lors des commémorations
de Guillaume le Conquérant…
La reine d’Angleterre venue en Normandie
déclarera tout le bien qu’elle pensait
du grand homme, des liens nous unissant, pour ajouter :
« Nous avons ensuite repris nos traditions saxonnes… »
(et tout cela est très entretenu par les mariages royaux ;si on oublie Mégan)

En fait les Francs de Clovis venaient de la région de Groningue (overiijsel) puis Aix la chapelle, les Saxons de la Niedersachsen évidemment, mais mêlés pour l’aventure aux Angles du Schleswig-Holstein, et les Normands (de Normandie) du Danemark (voire de Norvège).

C’était tout de même un mouchoir de poche…

Truompeu dit: à

suit

… de nos jours les Hollandais n’apprécient vraiment pas les Allemands, pas plus que les Belges d’ailleurs, ou les Danois encore moins. Ces derniers disent du mal des suédois… Et tous se méfient non sans raison des Français (dont les anglais ricanent)
C’est pas la guerre non!
Mais bon…

Ed dit: à

Nicolas,

Oui. Et la sensualité estivale omniprésente dans ce romanounet explique à mon avis le scandale, et donc le succès. Vous venez de décrire la fameuse petite musique de Sagan.
Quant à écrire un roman en un été à 19 ans, je confirme que ce n’est pas donné à tout le monde. J’en étais bien incapable à cet âge, prise dans le tourbillon de la vie.

Ed dit: à

« Ed, la pompomgirl »

C’est fondé sur quoi cette ineptie ?

Janssen J-J dit: à

@J’aime bien quand JC dit quittons-nous alors qu’il est tout-seul.

C’est qu’il n’a jamais rien fait d’autre que de se parler à lui-même, comme tout le monde icite, et qu’au bout d’un moment, il entend prendre congé de lui-même, tant ses idées fixes (fixiettes, fixations et fluoxétine) ne le font plus rire du tout. Il renait quand on le relance, il y a bien longtemps qu’il aurait disparu de la circule, si personne ne lui répondait jamais… Un mécanisme que tout le monde connaît mais dont personne ne tire profit. C’est la définition de l’addictologie, le processus est long pour en sortir, et on rechute souvent, hélas. Misère et aliénation des vioques post modernes au rebut, revenus de tout et du grand rien.

Janssen J-J dit: à

simple résonance et allitération de tomtomlatomate comme on chanterait les 3 premières notes de la 5e pur passer le temps et envoyer un clin d’oeil clignotant dans l’azur patient. Cherchez pas plus loin, jeune écrivaine prometteuse, y’a pas d’mal !

Ed dit: à

simple résonance et allitération de tomtomlatomate

Au temps pour moi. Je n’y avais pas pensé.

Jean Langoncet dit: à

Jazzi dit: 9 mars 2018 à 12 h 49 min
Ils étaient élégants ces petits collégiens en culottes courtes et soquettes blanches, la nuque fraîchement tondue ! Devaient-ils encore revêtir un tablier gris en classe ?

Voyons les choses en face. A la guerre comme à la guerre ; les élégants collégiens à soquettes devinrent d’élégants comédiens à la gâchette facile
https://www.blogrebellen.de/wp-content/uploads/2007/05/reservoir-dogs.jpg

zerbinette dit: à

JJJ donc Ed n’est pas une pompomgirl mais une tomtomgirl…

Janssen J-J dit: à

21.27 ben voui, z., c’était exactement l’idée. Et c’est sympatoche, pas vrai ?… Un bel hommage quand même pour cette satanée journée d’lameuf que personne est vraiment satisfait qu’elle aye été instituée une fois par an seulement, hein…

Janssen J-J dit: à

… à mon époque, on nous mettait des sarraus gris avec un S, madame !

Janssen J-J dit: à

@ Je ne connais pas les beaux quartiers.

Ca m’étonne de vous, Bl, car ils gagnent à être connus, vraiment ! Neuilly, par ex., est une charmante banlieue ouest de Paris.

zerbinette dit: à

Oh ! sarrau ça fait vraiment plouc ! 😉

Claudio Bahia dit: à

Widergänger dit: 8 mars 2018 à 21 h 06 min
« Les détails comme les tanks en panne et bien d’autres détails relevés dans l’attitude d’Hitler montrent que Hitler joue sans cesse des coups comme on le fait au pocker et qu’il n’est pas forcément préparé ni organisé. … »
Mais c’est le portrait tout craché de Trump que vous nous faites là! Sauf que lui ses tamks ne sont pas en panne et même ils sont en fonction perpétuelle depuis 70 ans, et lui il l’a l’arme atomique. On est mal parti, WGG

Widergänger dit: à

« Honte ! », crient des manifestants au président polonais

Dans le cadre de la loi sur la Shoah, les manifestants ont aussi interrompu le discours d’une conseillère de Duda durant des événements marquant les 50 ans d’une purge antisémite

Ed dit: à

zerbinette,

J’avoue que dans un premier temps « tomtomgirl » m’a fait rire. Puis cela m’a rappelé « James Bond girl » et en tant que féministe – et tout simplement personne de goût – j’aime moins.

À noter que dans ce cas, « pompom-girl » n’est guère mieux.

Restons sur tomtom, le GPS qui vous montre le chemin d’une voix sensuelle !

Widergänger dit: à

Les juifs suédois dénoncent Google qui fournit des résultats antisémites

Les acteurs communautaires affirment que la propagande nazie en ligne prend de l’ampleur et doit être stoppée

Ed dit: à

« Et c’est sympatoche, pas vrai ? »

Graaave. J’ai toujours rêvé de faire des pyramides humaines en micro-short et de hurler d’une voix de crécelle « Give me a P ! Give me an A ! »

Widergänger dit: à

Google fait face à des critiques en Suède pour son incapacité à empêcher le contenu antisémite de dominer les résultats lorsque les recherches comprend les termes « Juifs en Suède ».

Dans une telle recherche, depuis mercredi, fournit comme deuxième résultat une liste de Juifs éminents compilés par des antisémites.
https://fr.timesofisrael.com/les-juifs-suedois-denoncent-google-qui-fournit-des-resultats-antisemites/?utm_source=A+La+Une&utm_campaign=cbe22273cd-EMAIL_CAMPAIGN_2018_03_09&utm_medium=email&utm_term=0_47a5af096e-cbe22273cd-55884045

Truompeu dit: à

22h09

Hallo hall
Ici 007

la « Voix(e) sensuelle »…
est-ce

22h10 ???

Ed dit: à

la « Voix(e) sensuelle »…
est-ce

22h10 ???

Quelle horreur. C’est un GPS d’épouvante alors.

Ed dit: à

Jean, c’est le Philman de l’ombre. On peut dire n’importe quoi, il trouvera toujours un live qui s’y rapporte. Impressionnant.

Widergänger dit: à

« Les orphelins des déportés, ceux qui dans leur enfance ont connu et aimé les victimes de la Shoah n’ont pas tous disparus, ils sont encore debout. M. Gallimard, ayez la décence d’attendre notre mort pour tenter à nouveau d’inscrire ces pamphlets dans le catalogue de la Pléiade dont votre grand-père a renvoyé le créateur en application du statut des juifs ! », a lancé Serge Klarsfeld.

Janssen J-J dit: à

« Je ne crois pas que nous avons besoin de ces pamphlets », a déclaré le président français lors du diner du CRIF

S’est pas trop foulé ou avancé, le gars… l’a pas eu trop l’air sûr de lui. Leur a surtout dit que jéruchalem comme capitale, c’était pas une bonne idée, au crif.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…alors, je fait quoi, pour devenir, plus riche,!…
…mais, rien, j’ose pas, et ensuite, tout les calembours à ramasser,…
…pour le moment, je suis bien, en pauvre-normal,!…sans avoir des liasses de milliardaires,…
…de toutes façons, je ne sais plus, comment, faire des chèques en blanc,…

…qu’est ce qu’il ne faut pas écrire, pour faire sourires,…et,…
…Non, pas, çà,!…voilà, sage, tient toi, sur ta monture-vive,…un peu de leçons de cavalerie, ne t’aurait, pas fait de mal,!…
…Oh,!…du calme, je ne suis pas, sur la liste des prédisposés, je suis bien comme çà,!…v’là,…

Janssen J-J dit: à

si vous n’aimez pas les ploucs, n’en égouttez pas les sarraus hein ? 😉

Janssen J-J dit: à

@de toutes façons, je ne sais plus comment faire des chèques en blanc,…

faites les au black !

Widergänger dit: à

Comme si la persécution des Juifs en Pologne avait commencé le 3 septembre 1939 avec l’invasion de la Pologne par les nazis…! Les Polonais leur ont largement préparé le terrain dans les annés 1930 (incendies de maison, agression physique en pleine rue, assassinats à domicile, etc.). Sans parler des pogromes de 1905 que les Polonais ont beau jeu de mettre sur le dos de la police tsariste d’occupation…! Les Polonais feraient mieux de regarder leur histoire en face s’ils ne veulent pas se mettre au ban de l’Europe et de l’humanité !

La Vistule est un gigantesque serpent qui serpente à travers toute la Pologne et qui, tout au long de l’histoire tragique des Juifs de Pologne, a porté dans ses eaux d’Auschwitz jusqu’à son embouchure les cendres des Juifs qu’on y a jetées et qui surissent dans la vase de son lit encore aujourd’hui.

Widergänger dit: à

Jérusalem est la capitale d’Israël depuis 3000 ans. Qu’est-ce que 50 ans de dénégation politique de la réalité face à 3000 ans d’histoire juive. Ni Titus ni Macron n’empêcheront la réalité d’être réelle.

Que Titus épouse d’abord Bérénice !

Truompeu dit: à

après l’annonce étonnante
d’un « tribunal criminel » (!?) de le Ministre de la justice
lekriff
va installer un « observatoire de la haine » (antisémi):
« Lorsque notre outil aura fait ses preuves, nous pourrons l’élargir au racisme, à la xénophobie, à l’homophobie, à la haine des musulmans et aussi (sic).. à la haine de la France »

Fallait pas, c’est trop GENTIL

(mias les trompommesGirls encore oubliées !!!

Truompeu dit: à

Source l’Expresse !!
—-
on y voit même Macron qui
boit du vin rouge en riant
Rare

Truompeu dit: à

Hugo étant trop tôt disparu
(du Blog)
et tant de bêtises dites…

—-
Pour avoir en vue tj le mystère du « style »…

Barthes écrit par exemple qu’Hugo est en ce sens plus « moderne » que ne l’est Baudelaire:
« A l’opposé la poésie moderne – celle d’un Hugo, d’un Rimbaud ou d’un Char – est saturée de style… c’est à dire le lien absolument libre (c’est lui R.B. qui le dit…) du langage et de son double de chair, qui impose l’écrivain comme une fraîcheur au-dessus de l’Histoire. » (p 16 – Le Degré zéro de l’écriture)
Plus loin encore : « Or la distorsion que Hugo a tenté de faire subir à l’alexandrin, qui est le plus rationnel de tous les mètres, contient déjà tout l’avenir de la poésie moderne. » (p 43)

Ce n’est pas que Barthes soit la référence suprême (non il se trompe beaucoup.. mais c’est une autre histoire)
c’est que Rimbaud lui aussi place Hugo au firmament, parmi les « voyants » dans ses lettres à Demeny (1871): « Les premiers romantiques ont été voyants sans trop bien s’en rendre compte… Hugo trop cabochard, a bien du ‘vu’ dans les derniers volumes; les Misérables sont un vrai poème. J’ai les Châtiments sous la main; Stella donne à peu près la mesure de la vue de Hugo. »

Truompeu dit: à

Puisqu’on y est
et
avant la Guerre…

——

Barthes continue Au sujet du Hugo Victor:

« Et la révolution romantique, si nominalement attachée à troubler la forme, a sagement conservé l’écriture de son idéologie… Seul Hugo, en tirant des dimensions charnelles de sa durée et de son espace, une thématique verbale particulière, qui ne pouvait plus se lire dans la perspective d’une tradition, mais seulement par référence à l’envers formidable de sa propre existence, seul Hugo par le poids de son style, a pu faire pression sur l’écriture classique et l’amener à la veille d’un éclatement. Aussi le mépris de Hugo cautionne-t-il toujours la même mythologie formelle, à l’abri de quoi, c’est toujours la même écriture dix-huitièmiste, témoin des fastes bourgeois, qui reste la norme du français de bon aloi, ce langage bien clos, séparé de la société par toute l’épaisseur du mythe littéraire, sorte d’écriture sacrée, reprise indifféremment par les … la Littérature française. » (Idem, p 52-53)

Ensuite Barthes dévisse complètement, pour évoquer le capitalisme industriel etc…les influences…
Ce qui lui échappe à jamais, c’est toujours la même question -historique et non innée- des conditions de constitution de ces diverses écritures et des « normes »…
Notamment; pas un instant il ne s’inquiète du processus ‘d’uniformisation linguistique’ pour un Français national ‘commun à tous’… que devait mettre en place la Révolution de 89 dans le cadre d’une « Instruction publique »… Et que Hugo né en 1802 aura pu connaître nécessairement dès l’école élémentaire avec des phrases simples… des sujets de réflexion usuels.

Le Style du Hugo était en ce sens (+ ses dons propres) prédéterminé, et devait constituer un cadre intangible pour son écriture; c’est l’essentiel des raisons de sa réception populaire. Le Reste -ses idées politiques- elles allaient pouvoir voguer au gré du temps et de sa fortune… (un coup il dirige la répression, le lendemain il se lamente…). Oui, dans un opportunisme total.

Delaporte dit: à

« A l’opposé la poésie moderne – celle d’un Hugo, d’un Rimbaud ou d’un Char – est saturée de style… »

Barthes a à mon avis tort de mettre les trois dans le même panier. Si Char est saturé de style, Hugo l’est un peu moins, et évidemment Rimbaud est leur maître à tous. On ne touche pas à Rimbaud, svp !

JC..... dit: à

« Lorsque notre outil aura fait ses preuves, nous pourrons l’élargir au racisme, à la xénophobie, à l’homophobie, à la haine des musulmans et aussi (sic).. à la haine de la France »

Comment ne pas devenir réactionnaire violent lorsque l’on découvre ces âneries exprimées avec candeur par ces niais totalitaristes ? Pour qui se prennent ces ouvriers bien outillés …

Qu’ils aillent se faire foutre, ces donneurs de leçons !

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