de Pierre Assouline

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La République des livres
De la littérature exigeante et de celle qui ne l’est pas

De la littérature exigeante et de celle qui ne l’est pas

Quelques temps après l’attribution du prix Goncourt 2016 à Mathias Enard, un écrivain de mes amis mais que je me garderais bien de nommer, déçu de n’avoir pas été lui-même couronné cette année-là, me prit à part au hasard d’une rencontre en province et me tint ce discours : « J’ai crû comprendre que Boussole avait été choisi en raison de son exigence littéraire. Le mot revient dans tous les articles et la plupart des commentaires. Mais ça ne veut strictement rien dire, une littérature exigeante ; ce n’est ni un critère, ni un paradigme, encore moins une catégorie ou même une qualité ; ça n’a aucun sens… ». Nous avons donc devisé une bonne partie de la soirée autour de cette notion et de sa pertinence, laquelle revêt tout son sens à mes yeux, surtout dans le cas de Boussole.

Or il se trouve que cette idée est récurrente dans Lettre de consolation à un ami écrivain (104 pages, 10 euros, Robert Laffont) que publie cette semaine Jean-Michel Delacomptée, l’excellent auteur de Madame la cour la mort, Racine en majesté, Langue morte Bossuet ou encore La Grandeur Saint-Simon, éditeur de la collection « Nos vies » chez Gallimard qui a succédé à « L’un et l’autre » du regretté J.B. Pontalis qui l’avait justement publié autrefois. Déjà, même si on n’a pas eu le bonheur de le lire dans ses essais honorant le génie de nos classiques, on se sent en terrain familier à la lecture de l’épigraphe empruntée à Paul Celan :

« Accessible, proche et non perdu demeura au milieu de toutes les pertes seulement ceci : la langue »

Cette lettre s’adresse à un écrivain que l’auteur a écouté la veille dans une librairie. Ce qu’il en a retenu, ce n’est pas tant ce qu’il a dit de ses livres mais ce qu’il a annoncé : son « retrait définitif du monde littéraire ». Entendez : de toute la société française, en fait. L’indifférence à ses livres en est la raison. L’auteur aimerait le convaincre de renoncer à son renoncement. Son entreprise lui est un prétexte pour s’interroger sur la littérature contemporaine, son statut, sa place, son influence. Vaste projet !dsc00964

Ce qui fait problème, ce n’est pas tant son but avoué que la manière dont il s’y prend. Jean-Michel Delacomptée établit une distinction entre la « littérature majoritaire » (médiatisée et primée) et « littérature minoritaire ». Celle qui se vend et rencontre le succès et celle qui demeure confidentielle. Non pas l’une et l’autre mais l’une contre l’autre. Il craint que la première n’en vienne peut-être à remplacer la seconde. Tout est dans le « peut-être ». Tout ? Le risque d’une disparition, l’une broyant l’autre dans les mâchoires du marchandisation. On demande alors des traces, des signes à défaut de preuves de la catastrophe annoncée. L’auteur en produit à commencer comme celle-ci : l’amer constat de ce que la littérature a déserté le lieu du roman pour se réfugier « dans les textes où l’on pense » : essais, mémoires, récits etc Selon lui, on n’en serait pas là si l’époque ne confondait pas la qualité d’écrivain avec celle de romancier. Il ne cite pas Georges Simenon, qui récusait toute autre catégorisation que celle de romancier s’agissant de lui-même, mais Houellebecq, Carrère, Darrieussecq, Laurens, Djian, Nothomb etc. Il fait un sort particulier à Annie Ernaux pour Mémoire de fille et à Christine Angot pour Un amour impossible dans la mesure où, davantage que d’autres encore qui sont pourtant gâtés sur ce plan là, elles ont la carte. Leur point commun ? Le succès, la médiatisation et une écriture à fond plat qui les autoriserait à raconter leur vie « sans aucun effort de style » quand la vertu de la littérature serait juste de transformer le réel brut.

Ce qui mène droit à la définition de l’écrivain, le moins qu’on puisse attendre à ce moment de sa démonstration, fut-elle formulée sous une forme épistolaire qui adoucit à peine le propos et lui permet de prendre ses distances avec le ton pamphlétaire qui sied d’ordinaire à de telles prises de position. Un écrivain, c’est quelqu’un qui a le souci de la langue. Le critère, c’est la question du style. Soit. Philippe Bordas et Michel Jullien auraient selon lui un style, ce dont beaucoup d’autres sont manifestement dépourvus. Puisque tout est roman, que ledit roman est partout, que n’importe qui s’en empare pour publier souvent n’importe quoi, une telle confusion, entretenue sinon encouragée par les éditeurs, ne peut mener qu’à ce constat consterné :

« La littérature a presque entièrement disparu de la scène littéraire ».

 Ce que Richard Millet déplore de longue date à longueur d’essais, d’articles et de billets. Mais est-ce une raison pour augmenter la confusion en mêlant dans une même phrase Marc Lévy et Fred Vargas au motif que leurs livres ont du succès, puis en se disant « déconcerté » par le fait que des textes d’auteurs tels que Philippe Claudel ou Daniel Pennac ont servi pour les dictées d’ELA ? Ce qu’il leur reproche ? D’avoir écrit des best-sellers. Comme si dans leur cas cela correspondait à une activité délibérée de fabrication éditoriale à destination du plus grand nombre ! C’est à se demander quels noms il rangerait parmi ceux qu’il considère a contrario comme des « écrivains authentiques ». Justement, il y vient : Pierre Michon, Richard Millet, Pascal Quignard, Sylvie Germain, Laurence Cossé, Jean Rouaud, Marie Ndiaye, Laurent Mauvignier, Pierre Bergougnoux, Jean Rolin « une vingtaine en tout ».

dsc00964On ne peut que s’accorder avec Delacomptée sur le critère de la rigueur – ce qui n’exclut pas sous sa propre plume quelque relâchement, lorsque le conversationniste en lui se laisse aller à « échanger » sur les auteurs contemporains. Ou que le polémiste dans son élan rebaptise « Joël Dickers » l’auteur de La vérité sur Harry Quebert tout en écorchant le nom de Jean-Michel Maulpoix. Ou qu’il tienne pour acquit que Primo Levi s’est suicidé alors que ce n’est qu’une hypothèse. Ou qu’il croit que Joseph Andras se moque bien de la diffusion de son De nos frères blessés, en quoi il s’avance.

Un livre exigeant nous oblige : il exige davantage d’attention, de concentration, de connaissances du lecteur parfois un peu largué par un lexique trop sophistiqué, des ellipses trop raides, des associations d’idées trop rapides ou une culture spécialisée jusqu’à en être technique (sur la poésie orientale ou la musicologie romantique par exemple) comme c’est justement le cas de Boussole de Mathias Enard, ce qui ne gâte en rien la puissance du texte et l’effet d’envoûtement qu’il provoque.

On tiendra rigueur à Delacomptée de déceler de la fabrication dans Réparer les vivants de Maylis de Kérangual : à l’en croire, son succès était prévisible (or on ne sait jamais rien du sort d’un livre, saine devise de Gaston Gallimard qui ne sera jamais assez méditée) car sa recherche de réel à tout prix aurait été calquée sur celle des séries télévisées… (comme si celles-ci n’étaient pas inspirées par les ressorts du bon vieux feuilleton à la Eugène Sue !), De même est-il difficilement compréhensible de louer comme il le fait le dynamisme, l’énergie, le rythme de Vernon Subutex de Virginie Despentes pour l’exclure ensuite du champ de la fameuse littérature exigeante au motif que la morale en serait in fine bien-pensante : « La transgression s’arrête où commence, systématique, le point de vue victimaire. Les bons sentiments édulcorent même le vitriol ». Serait-ce un nouveau pilier du paradigme mis en place par Delacomptée ?

Le problème avec ce genre de raisonnement, c’est qu’on a du mal à penser avec quelqu’un qui, comme lui, juge, décide et décrète, quel que soit le ton et l’élégance de son discours. Celui-ci n’a rien d’agressif ni même de discrétionnaire. Mais de quel droit Delacomptée déciderait-il qu’untel relève de la littérature, et qu’untel doit incontestablement en être exclu ? Le critique littéraire juge en fonction d’un absolu de la littérature. Il peut condamner un texte mais il ne se permet pas de rejeter son auteur hors de sa qualité d’écrivain et du territoire de l’écriture, car nul n’a autorité pour le faire (encore heureux…). Il y a dans ce mouvement d’exclusion une violence d’autant plus dérangeante qu’elle s’appuie sur une typologie des plus faibles, dans laquelle le succès, la médiatisation et la primauté du réel sur l’esthétique seraient le paradigme de la non-littérature, celle qui ne saurait prétendre à l’exigence. Ce qui n’a pas grand sens à l’aune du succès et de la médiatisation des livres de Michon, Quignard, Ndiaye, Mauvignier… Comment écrire alors :

« La littérature exigeante est la malvenue. Mise à l’écart, reléguée dans les combles » ?

Avant l’attribution du Goncourt, Boussole flirtait déjà avec les 40 000 exemplaires, et depuis il s’en est vendu quelque 240 000, pour ne rien dire des innombrables articles, émissions et invitations à s’exprimer en public dont l’auteur a bénéficié ces dix derniers mois ! Au vrai, la démonstration de Jean-Michel Delacomptée, pour excitante qu’elle soit par son ambition, souffre de reposer sur des critères très discutables mais guère discutés par lui. Soit il n’en fait pas assez, soit il en fait trop ; ainsi lorsqu’il s’imagine que les Américains, eux (contrairement à nous), ont foi en leur langue au motif que, lors du discours d’intronisation du président Obama, la poétesse Elisabeth Alexander a lu solennellement ses vers de louange, ce qui serait hautement significatif :

« Bien davantage qu’un supplément d’âme : l’âme de tout un peuple rassemblé dans un poème » !

On se consolera à l’idée que cette Lettre de consolation à un ami écrivain suscite des débats vigoureux. Ce qui témoignera de ce qu’en France la littérature demeure « une cause nationale ». Au vrai, Jean-Michel Delacomptée nourri de littérature et de théâtre du Grand Siècle, passion que nous sommes encore un certain nombre à partager avec lui et qui éclaire magnifiquement ses portraits, rêve d’une nouvelle querelle des Anciens et des Modernes. Ce qui ne manquerait pas de panache. Inutile de préciser qu’il se situe parmi les premiers. Dommage qu’il leur arroge l’exclusivité du souci de la langue, les autres étant dénoncés comme indifférents sinon hostiles. Et les autres sont innombrables à l’en croire, d’autant que selon lui, nombre d’essayistes (Marc Fumaroli, Régis Debray, Cécile Guilbert, Michel Schneider…) ont « la plume infiniment plus littéraire que celle de la plupart des romanciers en vue ».

Mais qu’est-ce donc qu’une plume littéraire pour des romanciers ? Si on l’a bien lu, ceux-ci auraient de commun avec l’esprit des Anciens qu’ils se sentiraient « responsables du patrimoine qu’ils se reconnaissent, redevables de la lignée d’ancêtres sous le regard desquels ils écrivent ». Ce qui, à l’épreuve, doit être assez intimidant, terrifiant, paralysant. On se demande alors comment Jean-Michel Delacomptée aurait accueilli Ulysses et Mort à crédit s’il étaient parus près d’un siècle après. A le lire, on n’imagine pas qu’il aurait enrôlé leurs auteurs sous l’étrange bannière des « écrivains authentiques ».

(Photos Jean-Pierre Bertin-Maghit)

Cette entrée a été publiée dans Essais, Histoire Littéraire.

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commentaires

929 Réponses pour De la littérature exigeante et de celle qui ne l’est pas

bouguereau dit: à

ersatz..c’est certain que le programme à dracul c’est de nous faire bouffer du beurre de houille sur du pain kk..

bouguereau dit: à

mais le blanc lui-même…

c’est les neiges d’antant qu’ont fondu..ha..t’y havait pas pensé a celle là

bouguereau dit: à

En somme, le lobe droit de Delacomptée ignore ce que fait son lobe gauche. Belle mentalité.

c’est comme les couilles à jicé..ça fait des enfants muets

bouguereau dit: à

des Capétiens » direct » est noir, et se dit de sable

faudrait chéquer mais keupu y’est pas là..feignant

rose dit: à

C pour être assorti à l’hermine. Très chicos.

Delaporte dit: à

« la France sera toujours judéo-chrétienne »

Sociologiquement, elle l’est désormais si peu. Ce qui persiste, néanmoins, c’est une sorte d’esprit souterrain, comme une vieille référence qui est toujours là, mais qu’on oublie.

bérénice dit: à

au plan collectif, toute idéologie est un ersatz.

Jean, un ersatz un est produit de remplacement qui imite le vrai produit, une idéologie est une projection des idées que certains souhaitent voir fonctionner dans la réalité.

rose dit: à

« Le substantif masculin sable a probablement été emprunté à l’ancien bas francique, lui-même emprunté au russe соболь (sobol’), désignant la zibeline, fourrure noire, ou à l’allemand Zobel, martre noire. Il désignait initialement sa fourrure noire et brillante. Fourrure est, par ailleurs, un terme d’héraldique. »

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Sergio, même pas,!…les fleurs de lys, proviennent d’un cadeau , un présent de l’empereur de Constantinople, un manteau semées de ce graphisme à gerbes d’éclairs,…
…et les crapauds exit aussi,…à l’origine des mouches mérovingiennes à Clovis & C°,!…

…et le fait d’être par trois,!…
…la volonté de l’église d’en faire sa politique des rois de France  » soumis « ,au fameux  » au nom du père, du fils et du saint esprit « ,!…la trinité politique quoi,!…
…élémentaire enfin,!…
…au dodo, et travaillez bien, dans les stalag 13 aux chevaliers de l’ordre,!…et la boucle est fermée,!…etc,…

…vous allez pas me gonfler avec ces drapeaux à la cons,!…etc,!…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…rose,…18 h 44 min,…vous pouvez bien avoir raison, sur le terme de  » sable « , pour la couleur noire,!…
…et l’origine de ce mot, attaché à la fourrure,…of course,!…

Bloom dit: à

Passou,

m’est avis qu’il manque « sera » (ou quelque chose d’approchant) dans la phrase suivante:

(…) saine devise de Gaston Gallimard qui ne jamais assez méditée (…)

Bien à vous

bérénice dit: à

18h38 Rose, c’est un souvenir d’un endroit que j’aime particulièrement. Le drapeau est blanc écru et il me procure le même plaisir que si un ambassadeur m’invitait dans sa jolie voiture, je n’ai pas encore défini de quoi je pourrais être ambassadrice mais je m’en fiche.

rose dit: à

Ambassadrice d’une iconographie rare. Mais vous y passeriez beaucoup de temps bérénice.

rose dit: à

Pas sûre Giovanni. Parfois il est mordoré.
Mais vous avez précisé haut moyen âge. Illico ai tapé héraldique. Zoum.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…j’ai pas dormi depuis 48 h,!…

…vous avez raison, de tout,…je suis au sommeil,…

Janssen J-J dit: à

@il a une façon des plus délicates de ne pas dire que Delacomptée n’a pondu à peu près que des sottises tout en le disant.

Je pense que vous surinterpétez les intentions de Passoul. Passoul est un journaliste et un écrivain toujours objectif, neutre, équitable, jamais partisan. Il se contente de ne rendre compte que de ce qui participe à la vie de la république des livres dont il est le seul à comprendre les enjeux réels sans jamais se mettre lui-même en avant ou en arrière. C’est l’écrivain journaliste le plus rigoureux qu’on ait jamais eu depuis des siècles, eu égard à la somme des connaissances qu’il a accumulées dans tous les domaines. Son magistère est imposant.
Louons maintenant les grands hommes, comme à juste titre vient d’en être honoré FH à New York !

Janssen J-J dit: à

Hommage et salutation au rude combat de Roland Agret pour les victimes des horreurs judiciaires.

rose dit: à

Jansen JJ à 19h49
ds ma mémoire carnaval était en février. Accompagné de crêpes et où de merveilles et ou d’oreillettes.
j’ai la berlue.
Ses simagrées devant les victimes du terrorisme. Son attitude avec les femmes. Son ex. qui se déplace en hélicoptère pour un repas d’affaires. Ses accords ignominie avec Vinci. Sa manière de recaser ses chefs de cabinet avant les échéances électorales. Son désir d’y être en cire l’an prochain (non mais il nous pré d pour des.boeufs ou quoi ?). Ses accords avec le patronat qui ne lâche aucun des emplois promis. Son incapacité à faire évoluer pôle emploi ( mon correcteur écrit empoisonnés pour une fois, il comprend tout).
Jamais ( et ses cheveux teintés …)jamais -et dieu seul sait combien j’ai exécré le petit agité du Fouquet-jamais un individu ne m’a autant dé
désillusionnée.
Le pire étant le changement de cap en loucedé : tu naviguer bâbord toute et l’autre archi crétinus avec ses grands sourires par devant te pousse la.barre à tribord toute. Je serais pour la mutinerie si je n’étais pas pacifique, ô céans.

rose dit: à

Ses accords ignomineux.
Son désir d’y être encore : nooooooooooon !

rose dit: à

désillusionnée
tu naviguer

Salut à tous

rose dit: à

Tu navigues

D. dit: à

Moi c’est d’azur à la bande d’or, accompagnée de six coquilles d’argent posées en orle.
Mais ça n’intéresse personne.

Jean dit: à

Janssen J-J dit: 19 septembre 2016 à 19 h 49 min

@il a une façon des plus délicates de ne pas dire que Delacomptée n’a pondu à peu près que des sottises tout en le disant.

C’est l’écrivain journaliste le plus rigoureux qu’on ait jamais eu depuis des siècles, eu égard à la somme des connaissances qu’il a accumulées dans tous les domaines. Son magistère est imposant.

Absolument. Loué soit-il dans les siècles des siècles.

Passou dit: à

En effet Bloom, merci

JC..... dit: à

HOMMAGE (?) A ROLAND AGRET

‘Il est rejugé à Lyon en 1985 et acquitté le 25 avril de cette même année. Pour obtenir son procès de révision, il est allé jusqu’à « se couper deux doigts » pour les porter au ministère de la Justice, à l’intention du Garde des Sceaux. En 1983, il avait également « avalé des manches de fourchettes. » Le 10 novembre 2005, il « se tire une balle dans le pied » pour protester contre le refus de la commission d’indemnisation de la cour d’appel de l’indemniser des années qu’il a passées en prison alors qu’il était innocent. Il a finalement eu gain de cause.’ (Wikipédia)

« se couper deux doigts » …
« avaler des manches de fourchettes. » …
« se tirer une balle dans le pied » …

Nous ne porterons pas de jugement défavorable sur un malheureux qui ne manquait pas de jugements à défaut de jugeote …

christiane dit: à

@D. dit: 19 septembre 2016 à 15 h 56 min
Sur la lune… Avec vous, il y a toujours une solution surréaliste, voire poétique. Je vois un inédit d’Hergé. Sacré Tintin !

renato dit: à

Devenir une star en jouant sur le ramassage des poubelles? Mais le déchet c’est une vieille histoire! Il marche toujours au dessus du vide notre grammairien auto-représentatif. Je me demande parfois quels intérêts il cultive, par quels sujets il est fasciné. Tiraillé entre le vrai et le fascinant s’en sort-il en pariant sur le pragmatisme magique? Tiens, étant le nôtre plutôt tendance new romantic transgressant avec cautèle que dandy décadent, je le vois bien fuir de quelque chose seulement pour faire quelque chose, et susciter la confusion, puis l’alimenter en se demandant contre qui ou contre quoi il pourrait bien se révolter — contre la prudence et la patience? contre la civilité proclamée et le goût secret de la barbarie? contre les gestes mémorables? contre la communauté littéraire pour devoir et contre la communauté artistique pour le plaisir? contre les mythes et les monstres politiques sans un pourquoi? contre une rhétoriques du recyclage relativisante et peu inventive? contre les mystères de l’amitié? contre le monde comme il est? Peu importe, oublions le « portait présumé » du nôtre aussi que ses possibilités de révolte car ce ne sont que des figures narratives idéales mises en jeu afin de tresser des histoires diverses et contradictoires si la nécessité d’arriver à 1500 mots se presente, et regardons la chose de plus près. Je suppose que le nôtre se souvient que l’on trouve des trésors parmi les déchets (« pour ne dire qu’une évidence »: des ensembles d’object déjà disloqués — l’ordre des poids et contrepoids de l’assemblage bien établi par le hasard une bonne tension et un certain sens de vérité sont garantis); qu’il se souvient aussi que bien qu’étant une vieille histoire, au contraire des petits soubresaut « cult & kitsch » de l’esprit qui serpentent entre les pages midcult de la presse chic, et tout comme les loups, Escher, l’absinthe, le père monstre, la chanson à boire et le chamanisme, le déchet est un marché de niche.

JC..... dit: à

A la niche, ces déchets de chiens !

renato dit: à

« Moi, il n’est pas question que je baisse les gras. » (WGG)

Vous devriez pourtant car si en cas de pépins vous finissez entre les mains d’un chirurgien et vous êtes plutôt enveloppé, le pauvre doit traverser la masse graisseuse avant d’arriver au noyau de la question, manœuvre qui n’est pas de tout repos; tandis qu’une moindre masse graisseuse lui donne des meilleures possibilités d’action, ce qui réduit sensiblement les risques de dégâts et d’erreurs.

JC..... dit: à

Le chirurgien qui devra tailler dans le gras de WGG sera équipé d’un GGPS …

la vie dans les bois dit: à

« Mais qu’est-ce donc qu’une plume littéraire pour des romanciers ? »

Une huppe ? pour pavaner Grand Siècle ?

On ne sait pas trop à quelles gémonies voue M. Delacomptée, la « rock star », dans sa prétentieuse missive.

Toujours est-il que dans le dernier roman d’Amélie Nothomb, qui nous offre un conte tout droit sorti de son « grenier sardanapalesque », il est fait l’éloge- balzacien- du « pont aux ânes » de la littérature. (p.183 op.cit.)

Et ça fait du bien.

renato dit: à

Hé merdre! la virgule après hasard!

hasard une bonne tension > hasard, une bonne tension

Widergänger dit: à

@renato
Avant de faire des plaisanteries douteuses sur le gras des autres, tu devrais faire faire à tes commentaires une cure d’amaigrissement et de lisibilité pour les traduire en français courant. Ça nous permettrait de comprendre un peu le contenu de tes bêtises pour en rire plus franchement.

boudegras dit: à

Le Monde Fetival : intervention d’Edouard Louis sur la violence des corps ; prochain intervenant : JC sur tous des fiottes

Jean dit: à

Moi-même je m’en faisais la réflexion dans le métro l’autre jour sur la ligne 4 du métro où le wagon était peuplé de Noirs et de musulmanes avec leur hidjab. J’ai beau avoir le désir de les considérer comme des Français à part entière, je sais qu’au fond de moi quelque chose s’y refuse, aussi terrible cela soit-il à dire. Cela n’aura jamais pour moi quelque conséquence que ce soit au plan politique mais c’est un fait d’éducation ; c’est comme ça, et je n’y peux rien au fond. (Widergänger)

Widergänger ou le raciste ingénu. Y sont pas comme nous. Y sont différents. Tous ces nègues y sont pas blancs. Y sont pas judéo-chrétiens. Tandis que moi, j’suis blanc (d’ailleurs je m’appelle Alba). J’suis un peu chrétien, et sûrement judéo. Tiens, vise-moi celle-là avec son grigri autour du cou… Ma parole, on dirait une croix … Mais c’en est une ! Y nous auront tout pris ! Je vous le dis, c’est la fin du monde (judéo-chrétien) !

Jean dit: à

Tiens, vise-moi celle-là avec son grigri autour du cou… Ma parole, on dirait une croix … Mais c’en est une ! Y nous auront tout pris ! Je vous le dis, c’est la fin du monde (judéo-chrétien) !

Le gros problème de Widergänger, au fond, c’est que, tout judéo-chrétien qu’il est, il a du mal à avaler ce que disent les Evangiles : tous des frères, mes frères, et aimons-nous les uns les autres. Les nègues et les musulmanes voilées, il veut bien admettre que ça soyent des cousins et cousines (éloignés), mais des frères et soeurs, alors là, non, je regrette, mais non. Peut-être qu’en faisant un stage à Taizé… C’est pas le tout de se sentir judéo-chrétien, encore faut-il assumer jusqu’au bout la doctrine judéo-chrétienne.

JC..... dit: à

Jean, mon bon Jean !

Soyez raisonnable ! Admettez l’évidence !… ce métro parisien bourré d’arabes et de nègres, ça fait pays émergent à croissance nulle, ça fait souk, ça fait pauvre…

Je ne prend jamais le métropolitain à cause de ces figurants sous-payés qui ne sourient même pas aux Blancs qui les accueillent généreusement avec leurs impôts !…

Et acceptez cette réflexion de bon sens de Wiwi l’enfant d’Israël : les judéo-chrétiens sont des gens intelligents, des « croyants apaisés », des travailleurs, les muslims sont des forcenés de la soumission, des « croyants qui font Boum ou Tchac … », des voisins du vivre-ensemble-pénible ! ….uhuhu !

JC..... dit: à

Jeanjean,

De même qu’il y a des égaux qui sont plus égaux que d’autres, il y a des frères qui sont moins fraternels que d’autres, non ?!

Tu vois ce que je veux dire, grand fada…

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Bon, en tout cas, le titre « lettre de consolation à un ami écrivain » est bien joli, lui – d’autant qu’il y a tant de lettres de félicitations (sincères ou non), et que la notion même de « consolation » est devenue floue….

Croyez-vous que l’ami en question puisse être « notre » Paul Edel, parfois si amer (à tort, on discerne l’écrivain chez lui à vingt lieues) et désenchanté -pourtant prix Goncourt, mais n’ayant jamais atteint cette gloire immédiate (qui est le pendant des selfies buzzés sur facebook), échue à d’autres ?

Et si je devais consoler un écrivain, que lui dirais-je ? Que la valeur ne se mesure pas ici au succès, c’est une lapalissade. Mais qu’il suffit d’un seul, à mon sens, pour que l’exercice n’ait pas été vain.

Et qu’il s’agit, ici comme ailleurs, d’imaginer Sisyphe heureux, nom de dlà !

JC..... dit: à

Pour rebondir sur Clopine (…uhuhu !…)… ce cri jailli de mon cœur, partie noble : j’ai commis des milliers de pages dans ma jeune, intéressante, et courte vie.

Ce fut un exercice excessivement amusant et particulièrement plaisant pour moi. Question : pour quelle raison obscure irai-je vendre ces pages… à des INCONNUS ?!!!

Les écrivains vendeurs dégradent l’acte d’écrire, j’en donnerai leur main à couper.

boudegras dit: à

Où on apprend qu’il y a le métro à Porquerolles !… quel trouduc cette andouille haineuse de JC

JC..... dit: à

Boudegras,

j’ai une sœur sourde et muette de naissance, malheureusement manchotte, qui vient de perdre ses deux jambes sous un tramway.

Elle est à toi !

Ne me remercie pas ! Nous sommes tous frères, non ? Elle t’obéira au doigt et à l’œil, notre Rachida.

Jean dit: à

Au fond, les valeurs judéo-chrétiennes de Widergänger et de ses pareils (Sarko, par exemple), c’est le judaïsme et (surtout) le christianisme, moins ce qui gêne. On ne garde que ce qui peut conforter le pitit Blanc dans son complexe de supériorité. Widergänger est le capitaine du sous-marin judéo-chrétien, qui tente de battre le record du monde de profondeur. Arrivé tout au fond, il ne veut plus remonter et envoie un message qui dit : « Au fond, les judéo-chrétiens sont pas plus gonds que les autres ».

JC..... dit: à

« Ce qui témoignera de ce qu’en France la littérature demeure « une cause nationale ». (Passou)

Nous autres, Français, préférons nous battre pour cette « cause nationale » fondamentale, plutôt que contre le chômage endémique, défi subalterne que nous laissons résoudre aux peuplades nordiques et anglo-saxonnes particulièrement incultes …

JC..... dit: à

Mon Jeanjean,

N’aie pas peur ! Ecoute celui qui te lit avec délice chaque jour que YHWH fait : à l’évidence, tu es depuis tout petit ….totalement judéo-chrétien !!!
(même sous ton chèche palestinien Hermès, dans ta ceinture Nobel, et dans tes babouches Berluti…).

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…D,…19 septembre 2016, à 21 h 16 min,…

…les coquilles,…

…des voyages en pèlerinage,!…
…à Saint Jacques de Compostelle,!…

…autre, » héraldique de Pardieu « ,!…par exemple,!…
…c’est vos affaires entres cousins germains éloignés,!…élémentaires ?!,…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…l’essentiel c’est de vivre bien, entre soi,!…

…même sans présidents,!…ou autres Papes,!…le Paradis fiscal pour tous, déjà ne pas travailler comme des abeilles à Napoléon,!…
…avec tout le miel français dérobé, pour nos Pantagruels à nous bouffer tout crus,!…
…les strumphs bleu,!…à Gargamelle,!…
…etc,!…

Paul Edel dit: à

Contre l’humeur chagrine, Clopine, contre les alertes, , les drames, les guerres, l’empilement des misères du monde, une espèce de médiocrité satisfaite régnante, il suffit d’un bon roman,(pour l’instant c’est l’extraordinaire Luc Lang et son « au commencement du septième jour ») de quelques pages de Stendhal, d’un opéra de Rossini , ou un Bach par Sviatoslav Richter, de l’air tiède de Rome vue d’une terrasse, d’une grande mer calme en Bretagne, de quelques huitres avec du sauvignon, d’un restau thaïlandais avec un ami écrivain, d’une phrase intelligente sur un blog, écrfire un oeu tous ls jours, même mal, pas grave, pour chasser tout ressentiment et tout fond de tristesse. C’est la très soutenable légèreté de l’être.Tant mieux.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…qu’est ce qu’il y a comme châteaux à entretenir,!…c’est incroyable en Europe,!…

…çà nous en fait des Bertrand Du Guesclin, à la croisée des chemins à avaler,!…
…Ah,!Ah,!…

Gilles dit: à

Jean le 19 a 18:15,nous fait le même coup de Clopine avec le mot « cosmique » qu’elle ne comprend pas.Il fait semblant d’entendre de travers ce que dit Wg.Ha la communication..on lui fait dire ce qu’on veut..à ce sujet Anne-lise a changé le billet pour passer à Xavier Dolan/JF Lagarce auquel sa famille ne comprenait rien .Demain en salles .PLus qu’à attendre

Widergänger dit: à

Si, je les reconnais volontiers comme frères et soeurs mais j’ai du mal à en faire des Français. Mais ce n’est que sur le plan spirituel, si je puis dire, parce qu’autrement je les reconnais comme des Français à part entière au plan juridique. Mais la loi n’est pas le coeur. Magyd Cherfi se plaçait du point de vue du coeur, pas de la loi. Et ce qu’il dit est très profond et dit quelque chose de l’identité de la France, qui ne fonctionne pas du tout comme l’identité américaine. C’est ce que je voulais souligné dans ses propos. C’est une remise en cause de l’universalisme des Lumières et de la France des Lumières du point de vue du coeur mais pas du point de vue de la raison. Mais le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point…

Widergänger dit: à

« Aimer son prochain » c’est dans la Torah, pas dans les évangiles, qui ne fait que le reprendre. Mais on peut très bien aimer son prochain sans pour autant le reconnaître comme un Français de culture française.

La culture française ça existe. Un petit village et son clocher dans la France profonde. Et son cimetière parfois autour de l’église. Eglise romane de mon enfance à Champagne ou Pont-Labbé d’Arnoult. Magnifique petite église romane de mon enfance. Les promenade en vélo de mon adolescence sur les petites routes de Charente-Maritime, à Razour, où ma mère est venue au monde dans une grande ferme, où, enfant, j’allais chercher du lait à la ferme sans savoir alors que ma mère y était née. Ah, que de nostalgie !

Widergänger dit: à

La culture française, c’est manger la salade à la fin du repas après le plat de résistance et juste avant le fromage. Les Allemands la mange en début de repas. Les Français à la fin. Et ça change tout. La culture française c’est un bon café au lait le matin avec des croissants. Et un poème de troubadours qui parle du chant du rossignol un matin de printemps et d’amour.

christiane dit: à

Pour celui qui habite l’ombre de l’encre, ces mots de Nietzsche :
« Flüsterworte bewegen die Welt  »
(« Des mots chuchotés changeront le monde »)

JC..... dit: à

Wiwi, tu vois bien que mon diagnostic était fondé : tu n’es pas un technocrate* !
(* une façon de dire : quel inutile tu es, de ne pas croire que tous les krons sont frères … uhuhu !)

JC..... dit: à

Il me semble, Christiane, qu’il est mort fou, ton Nietzsche, non ? Comment faire confiance aux dires d’un futur fou ?….

JC..... dit: à

Quittons nous, définitivement, sur une évidence : le concept de « littérature exigeante » est pondu par des khons du milieu littéraire, pour les khons qui achètent sur conseils … les autres s’en caguent.

Le lecteur normal, bon bougre, n’a que faire des étiquettes, des conseils, des tiroirs, des étiquettes, et de l’agitation fébrile de vermisseaux essayistes ratés !

Pauvre de nous …. la vie est pleine de rats.

Widergänger dit: à

Les « Flüsterworte » sont comme les ailes de papillon qui d’un battement d’ailes déclenchent un ouragan à l’autre bout du monde.

Widergänger dit: à

Nietzsche peut dire ainsi que si nous croyons avoir un « moi », c’est à cause de la grammaire.

J.D dit: à

De toute manière dès que le mot civilisation judeochretienne est prononcé ça barde.Merci pour l’info Luc Lang.Edel. Acheté et commencé hier—/

MC dit: à

Sur toute cette affaire des premiers essais de fusées avant-guerre, lire Mohave Epiphanie, paru un peu avant cet été.

MC

closer dit: à

Jean est tellement gaulois dans ses ricanements, sa haine de soi, le dénigrement de ce d’où il vient que cela en devient comique.

Il est probablement celui de nous tous qui pourrait le moins vivre dans un pays musulman, avec tout ce que cela suppose de contrôle social, d’auto censure permanente, de souci (forcé et constant) des apparences.

Mais il se dit sans doute à son âge « après moi le déluge »…

Jean dit: à

Widergänger, dans un wagon de métro, contemplant, l’oeil torve, un invraisemblable entassement de nègues et de mouquères voilées : « — Ich bin ein judéo-chrétien. Tout le monde ne peut pas en dire autant. Ceci compense cela. Et en plus mes ancêtres sont gaulois. Enfin, presque.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…la culture, aujourd’hui, à ce point,…

…semer de la distanciation sectaire à tout vents,!…etc,…
…en vadrouille,!…

…nous arrivons à des confins d’A.D.N.,!…
…ou, chacun est responsable de son voisin à entretenir, par ce que la société n’en à cure,!…services obsolètes,!…etc,…
…personnel incompétent, gonfler par le chiffre en réunions,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…et c’est peu dire, de la réalité,…
…Go,!…

closer dit: à

« Thomas Texier est réveillé en pleine nuit : sa femme Camille vient d’avoir un accident de voiture, elle est dans le coma aux urgences de Bolbec et va être transférée au CHU de Rouen »

Et en plus le bouquin de Lang est situé chez Clopine!!!

christiane dit: à

@JC… 20 septembre 2016 à 12 h 36
Qu’importe… Nous accostons à la mort comme nous le pouvons, souvent malgré nous et dans un triste état. Mais entre deux, entre la blessure originelle et « elle », ce que nous avons tenté de faire de notre vie.
Là, cette surprise de discrétion de Nietzsche (si bien traduite par W.), traversant également une nouvelle poétique d’Erri de Luca « Le poids du papillon ».
Importance de ces paroles discrètes, murmurées, fiables, encloses dans certains écrits. Une certaine idée de la fidélité au travail d’écriture relançant le désir de vie, un appel d’être. Rien ne s’achève jamais sauf dans la mort.
Écrire en se retirant, en s’absentant du temps même si l’enjeu reste inconnu, inachevable. Être en face comme le Sisyphe de Camus.

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Paul, perso c’est mon chat noir et velouté comme un long gant de star, qui vient huit fois se frotter à mes jambes quand j’arrive à la maison, la vue de l’herbe du champ du bas pliant ses mille tiges sous le vent, la ligne des arbres encore chevelus et secouant leurs têtes : l’insoutenable légèreté de l’hêtre, quoi…

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

«Mais de quel droit Delacomptée déciderait-il qu’untel relève de la littérature, et qu’untel doit incontestablement en être exclu ?»

Mais mon pauvre ami, du droit à la libre expression! Mon plombier y a aussi droit, même si son opinion a moins de poids que la vôtre, poids récolté parce que vous vous intéressez à la littérature un peu plus que lui, bien que ce plombier puisse y consacrer de très nombreuses heures. Modestie, monsieur, modestie !

berguenzinc dit: à

je suis en train de lire ça, et ce n’est pas piqué des hannetons !

« L’homme noir dans l’imaginaire musulman », par Amin Zaoui

Voici quelques lignes….

« ans l’imaginaire musulman, le Noir est équivalent à l’esclave.

Les musulmans, à travers leur Histoire, étaient et ils le sont toujours, proie à la culture ségrégationniste et chauvine envers les Noirs ! Ce sentiment d’esclavagisme trouve ses racines chez les califes, les fkihs, les poètes et les petites gens… Cette culture est toujours vivante, transmise de génération en génération. Les chroniqueurs et les historiens musulmans, toutes sensibilités politiques ou religieuses confondues, ont rapporté des faits de califes et rois musulmans marqués par une conduite honteuse envers leurs sujets noirs africains. Cette gent humaine se vendait et s’achetait comme du bétail partout dans la terre d’islam (je n’évoque pas ici l’Histoire occidentale ou chrétienne, c’est une autre histoire envers la traite noire ».

berguenzinc dit: à

l’insoutenable légèreté de l’hêtre, quoi…

…et celle du néant , alors !

Ross dit: à

Wgg, quand vous vous y mettez j’ai comme l’envie de vous donner l’accolade(pas plus attention)

Ross dit: à

…Popaul se prend un coup de sauvignon. ça aussi « l’esprit français »; Je suis plus mesuré quand il nous fait passer M.deKerangal pour la bourriche d’huitres.

Jean dit: à

Enquêteur — Comment définiriez-vous votre identité (perzsohnnelle mais aussi nazionale) ?

Widergänger (du fond du coeur) — Tout ce qu’on voudra, mais pas nègue !

Sergio dit: à

Clopine définitivement un Cas à Part dit: 20 septembre 2016 à 13 h 54 min
mon chat noir et velouté comme un long gant de star, qui vient huit fois se frotter à mes jambes quand j’arrive à la maison

Je croyais ça aussi ; en fait c’est passeque i sait pas houvrir les boîtes…

Jean dit: à

Widergänger (en prières) — Mon Dieu, merci de ne pas m’avoir fait naître nègue.

Widergänger dit: à

Lire Grenouilleau pour comprendre que la traite des esclaves noirs a été organisée d’abord par les musulmans.

Widergänger dit: à

Si Dieu m’avait fait nègre, j’en serais ravi et fier de l’être. Le problème n’est pas là, c’est évident.

closer dit: à

« Si Dieu m’avait fait nègre, j’en serais ravi et fier de l’être. »

WG, vous tombez dans le panneau habituel: il n’y a aucune fierté (ni aucune honte) à naître quoi que ce soit…on ne peut être fier que de ses propres actions…

bouguereau dit: à

WG, vous tombez dans le panneau habituel

..dieu l’a fait hélu..le problème n’est pas là

bouguereau dit: à

Lire Grenouilleau pour comprendre que la traite des esclaves noirs a été organisée d’abord par les musulmans

..et l’hélu a rien d’ote a foute

bouguereau dit: à

on ne peut être fier que de ses propres actions…

c’est bien un truc de goïye et de muslim..souzom

bouguereau dit: à

j’harrive ici guilleret et cette raclure de dracul le meilleur dentre les deux est à son sempiternel houvrage de merde

bouguereau dit: à

Les musulmans, à travers leur Histoire, étaient et ils le sont toujours

..lui haussi..jle crois pas

Widergänger dit: à

Oui, Dieu m’a fait élu. Parfaitement. Et quand je compare avec mes deux frères, c’est tout à fait évident. Mais cela ne me donne aucun privilège particulier. Il est clair que le peuple juif est le peuple élu. On en a des preuves chaque jour. Ce n’est pas un peuple ingrat.

bouguereau dit: à

hobsédés qu’ils sont ces hemphlures de yavé..ils vont nous hattirer des plaies de fins du monde tu vas voir

Widergänger dit: à

Les Juifs sont plutôt fiers de l’action des autres. Ils y participent. Quand l’une de mes élèves a eu 20/20 au bac français, j’ai été très fier d’elle. C’est elle qui s’était battu avec elle-même pour y arriver. Même si je n’y suis pas pour rien. Être juif, c’est réparer le monde : tikkoun olam, en hébreu.

bouguereau dit: à

On en a des preuves chaque jour

chaque jour a conchier l’muslim..les crasseux du vatican..les cons de ptis goye..c’est un sacré boulot d’hélu..les courageux souffrent hen silence qu’on disait à rome

bouguereau dit: à

On en a des preuves chaque jour

chaque jour a conchyer l’muslim..les craçeux du vatican..les cons de ptis goyes..c’est un sacré boulot d’hélu..les courageux souffrent hen silence qu’on disait à rome

berguenzinc dit: à

Les Juifs , peuple élu, mais il semblerait qu’il y ait ballottage ! Que l’on conteste les résultats du vote…

berguenzinc dit: à

boudegras dit: 20 septembre 2016 à 15 h 38 min

Sarko, le khon absolu. Il est à la khonnerie ce que le zéro absolu est au froid. Et qu’on ne bvienne pas dire que uuuuiiiii, c’est une stratégie….une stragédie, oui ! ce cadre de banque inculte promu, ce vendeur de fenêtre en kit à des nonagénaires terrorisés, est l’échantillon de la nullité française; D’autres échantillons se récoltent dans les autres pays. Trump; par exemple. Mais Sarkozy, c’est une sorte de cristal de stupidité et d’affêterie. Moins sournois et moins pervers que Hollande, cet inspecteur d’académie promu, mais plus brutal, plus cynique et plus inculte.

le Sarkosuchus a une femelle, la Morenosuchus lutensis

JC..... dit: à

SCOOP

Notre Institut en avait fait la demande ! Elle est acceptée !!! L’Isle baigne dans la joie et le pastis… Gloria !

De quoi s’agit il ? En cas de défaite militaire d’Israël, d’anéantissement du Peuple Elu, du triomphe total des antisémites de souche, et bien… mais… les Porquerollais prendront la relève.

Nous sommes devenu le Peuple Elu de back-up ! Gaudeamus !….

berguenzinc dit: à

Être juif, c’est réparer le monde : tikkoun olam, en hébreu.

oui, mais à Belleville, être Juif, c’était réparer les godasses ou les ourlets, surtout !

JC..... dit: à

Berguie,
tu ne comprend rien à la politique. Rien … c’est pitié. Le problème pour les politiciens n’est pas d’être intelligent, utile, honnête, …. la seule question, le seul problème est d’être ELU !!!

Sarko est un génie, Petit Bedon est un grand, Morano une femme parfaite, Taubira une ikhônne, et toi un enfant.

Âgé, mais un enfant … !

MC dit: à

Il y a de saintes colères, etcelle-ci est tout à fait respectable. Que l’Académie ou l’on dine ait distingué Boussole, roman-kougloff si l’en est, ne vaut pas passeport pour l’immortalité. de meme le fabriqué Dicker, et autres Kerangaleries, Angoteries Nothomberies, Vargasseries etc. Un cas, la dernière. Du navet, non du rutabaga policier!
On est seulement un peu déçu par la relève proposée . Ni Quignard ni Rouaud ne sont des découvertes,Michon est inégal, Abbés n’est pas Cœur de Roi,et on ne nous dit pas pourquoi il faut lire Bordas et Jullien.
Peut-etre qu’un prix du Rutabaga romanesque matérialisé sous cet humble légume clopinien susciterait a contrario des vocations pour écrire quelque chose qui se tienne et échappe à la catharsis de supermarché?
Bien à vous
MC

Jean dit: à

berguenzinc dit: 20 septembre 2016 à 15 h 47 min

Quel portrait ! Criant de vérité. Bravo !

JC..... dit: à

Personne ne demande aux chats de manger les boites !…. on les jette, en général, une fois vides.

Jean dit: à

Jean dit: 20 septembre 2016 à 15 h 58 min

berguenzinc dit: 20 septembre 2016 à 15 h 47 min

Pendant que vous y êtes, j’aimerais bien voir aussi le portrait de la Morenosuchus Lutensis.

JC..... dit: à

Tenir Moreno dans ses bras, mmmmh !

Mais vous vous rendez compte de ce que cela doit être, de la vibration générée, de l’érection idéologique qui va de paires, de la joie d’une conversation à batons rompus … ?

Ingrats, vous êtes ! Enfants ingrats …

Sergio dit: à

Elu déjà ça fait démago ; ce qu’il faut hêtre, c’est oint du Seigneur… D’ailleurs l’onction ça peut être du Piz Buin…

la vie dans les bois dit: à

Ohlala, Court, fardé, en perruque et pourpoint , nous ramène sa fraise de M. Jourdain. Une delacompterie, quoi.

berguenzinc dit: à

la Moranosuchus, on la voit bien épouse d’adjudant-chef de gendarmerie à Gray. Ayant été réglée sur le tard, comme la plupart des reptiles affectés de néoténie, ayant reçu une éducation fruste mais complète, pour obtenir un CAP d’assistante sociale, auquel elle échoua deux fois. Son mari le Stegosaurus gendarmicusla bat comme plâtre, la fructifie en levrette ayant gardé son ceinturon et son képi, ce qui procure à la dite dinde moranosuchienne récipiendaire de la gendarmique semence , un air abruti, dont elle ne peut se départir.
Le Morenosuchus est une poncifovore ovipare, dont l’épithète signifiant « lutensis » vient de lutea, boue, en latin, qui montre bien le biotope de prédilection de cette femelle. Le Morenosuchus est doté de parole mais non de cerveau. Il fréquente outre Son Stégosaurus gendarmicus mâle, le Sarkosuchus, roi des marécages et des pestilences méthanières.

JC..... dit: à

Quittons nous sur une idée Bougboug Industries, confortée par une sérieuse étude de marché d’une grande journée !

Le marché littéraire des mémères de plus de 50 ans, des gens seuls, des impuissants de la mentule, des nuls en tout, des handicapés du bulbe, des curieux, des collectionneurs, des apostats cachés, se renforce financièrement.

Nous avons donc décidé de sortir pour cette rentrée littéraire, parmi d’autres chefs d’œuvre, un livre magnifique :

« Mémoires », signé Aloïs ALZHEIMER !

Couverture impeccable, 175 pages blanches, préface de Michel de Montaigne, au prix de seulement … 9,99 euros !

Regia dit: à

Luc Lang,alors très modérément. Parce qu’il faut bien trouver un truc qui surnage de la blanquette. Et la liste du Fémina ?
HI HI HI HI HI.
Ils font fort.Pas peur de se ridiculiser.

Je n’ose pas signer depuis que Zemmour a encore frappé

Sergio dit: à

Ha ben parlons-en, des boîtes… Surtout le couscous ! Je veux bien hêtre pendu ou écartelé comme Damiens s’il y a un seul Harabe depuis Nabuchodonosor… Euh non, un autre… qui accepterait d’en manger de ces boîtes… I se le gardent pour eux le bon couscous les rats ! C’est leurs services secrets qui nous refilent ça dans nos Cora… Pour pas qu’on ait la tentation de retourner renvahir !

bouguereau dit: à

les boites de couscous c’etait quand c’était làbas serdgio..mainant qut’as l’ramdam et ses promos..c’est ici..en sac de 15 kil..

bouguereau dit: à

je regrette la mode des méchoui de papa dans les provinces profondes..mouloud et hamed qui venait l’matin sur le vieux terrain dfoot pour faire 2 gros trous..un deuxième pour la braise..les fouteux y étaient beaucoup moins précieux

JC..... dit: à

Historique ! Les Gaulois bouffaient du couscous : on en a retrouvé dans les entrailles de Vercingétorix, cachées dans les caves du Vatican par ses tortionnaires !

Là où la dinde Belkacem se trompe c’est que les Romains l’ont torturé au couscous pré-islamique avant de l’achever à la pizza aux hormones …

Va faire comprendre çà une pauvre fille marocaine qui a quitté ses brebis en carton pour achever l’agonisante EN à Wiwi !

bouguereau dit: à

« Mémoires », signé Aloïs ALZHEIMER !

hon en déjà fait plein d’polar jicé..petit t’as mangé trop dméchoui flambé au ricard..

JC..... dit: à

Bougboug, fais pas le khon : j’ai le manuscrit ….

bouguereau dit: à

Sergio, mes chats ne mangent pas de « boîtes »

en campagne havec la porte houverte un chat ratisse tout dans un rayon de 500 metres..voir plus..2 gros matous font autant de dégats quun renard..

Chaloux dit: à

Monsieur Court, vous êtes injuste avec Abbés. Je n’en ai pas gardé grand souvenir, mais j’avais trouvé ce prêtre ayant des érections sur un chantier très contemporain.

bouguereau dit: à

être Juif, c’était réparer les godasses ou les ourlets, surtout !

mais c’est ça réparer l’monde..comme quoi y’a que des sottes gens

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…inquisition économico-social,!…

…lectures pour s’en faire une opinion du zèle en médecine, pour en exclure des joyeux lurons à vivre,!…avec rien,!…en plus,!…

… » Psychiatrie médico – légale  »

…les mécanismes adaptatifs aux taxes,!…et escroqueries à faire du chiffre, en langages codés,!…à manager,!…
…du vent sans bruits,!…Ah,!Ah,!…
…etc,!…un prix informel,!…du lingot,!…encore,!…
…mettre la pression aux bourses,!…
…arête tu va jouir,!…dans le bain à Diane,!…etc,!…

bouguereau dit: à

tu va jouir,!…dans le bain à Diane,!

..pas mal

Giovanni Sant'Angelo dit: à


… » je ne serais pas moins extravagant « ,…
… » le pauvre peuple abusé de ses folies « ,…
…le Tusse à Montaigne,!…etc,!…

boudegras dit: à

15:56 le bedeau a avalé son hostie de traviolle

Jean dit: à

berguenzinc dit: 20 septembre 2016 à 16 h 26 min

Proprement époustouflé. Vous êtes le Linné de la classification zoologico-poulitique vrounnzèze.

JC..... dit: à

ELECTIONS AMERICAINES

Hillary Clinton évoque l’affaire Monica Lewinsky : « J’ai fait beaucoup de progrès… »

Jean dit: à

La photo du haut montre, sur le parapet, le cadavre momifié de l’ultime gallico-judéo-chrétien sur le point d’être balancé à la flotte. Sic transit, comme dit la pub pour Hépar.

DHH dit: à

Tous ceux qui chez les blancs bobos de souche militent au nom du respect des cultures en faveur d’une France multiculturelle , qui ferait cohabiter ,avec leurs identités culturelles propres des populations venues d’horizon divers devraient s’aviser du sort de ceux qui seraient les sacrifiés du monde dont ils rêvent .
Ces sacrifiés seraient ceux qui venus d’ailleurs sont habités par l’aspiration a entrer dans l’univers culturele de la France et auxquel cet épanouissement serait refusé dans un pays où par la force des choses ils se retrouvaient assignés a une appartenance communautaire
Que serions nous certains de ceux qui signent des post ici si on avait empêché la France de faire sur nous, nos parents, ou nos grands parents son œuvre assimilatrice ? c’est un cadeau que nous a fait la France en nous offrant sa langue ,en nous familiarisant avec ses paysages et leur impregnation catholique ,avec ses monuments et les traditions dont ils sont porteurs , en faisant que nos parents choisissent de nous donner des prénoms français ,en faisant que la Marseillaise nous émeut .
Et c’est de ce cadeau que les tenants du multiculturalisme veulent priver la majorité non consentante de gens venus d’ailleurs
Chacun a droit à sa différence ,c’est le message des lumières, mais n’instaurons pas un droit de la différence en institutionnalisant la cohabitation des cultures

Lavande dit: à

Un film exceptionnel ce soir sur Arte à 23h40:
La Supplication – transposition du livre de Svetlana Alexievitch (prix Nobel de Littérature 2015).
On peut déjà le voir sur Arte+7 (et bien sûr pendant 7 jours):
http://www.arte.tv/guide/fr/067132-000-A/la-supplication
Des images – le texte de S.Alexievitch en voix off –
Superbe

berguenzinc dit: à

Je parle sans savoir mais ce film que vous nous recommadez évoque irrésistiblemet l’âge de ka Cinémathèque de Chaillot où les grends ciné^hiles allaient se pâmer devant un film letton doublé en ossète de Valentinis Popietdevo le ggllland léalisateul de l’École podt medelniste de Liga…

Personne dans la salle n’y comprenait rien et tout le monde s’extasiait devant la plofondeul du message délivlé…pare que tout le monde palrait letton et ossète couramment, c’est bien connu. En fait , tout le monde se faisait tartir et rêvait de « la grande vadrouille »…

MC dit: à

Chaloux, si vous ne l’avez pas lu, ne délirez pas!
La Vie dans les Bois, lisez-donc Mohave Epiphanie. ça vous, et ça nous changera, des pages wiki que vous recopiez ad nauseam.

Il semble que le fantome de Pierre Laval, mahometaneries en plus, se réincarne sur ce blog. Mais ce n’est pas la victoire de l’Allemagne, c’est celle de l’Islam qu’il souhaite ou semble souhaiter. Alors mettons les choses au point, France pour France, je préfère encore celle de Wiederganger ,avec lequel je ne suis pourtant pas toujours d’accord, ancestrale et éternelle, à celle de Télérama, odieuse d’inculture et de prétentions multi-culti pour orléanistes de gauche et amnésiques décérébrés.
MC

berguenzinc dit: à

MC…on ne saurait mieux dire ! la télérameraille nimby nous conduit au salafocollaborationisme. Mais surtout que ces chers islamistes n’habitent pas près de chez eux !

Tiens, le 20 Septembre>…
de qui est cette fade ragougnasse?

 » « Ce serait un jour de grand vent. Oh ! de vent à trousser toutes les robes aux arbres de la terre. Et la mer serait folle à tordre ses vagues comme de la dentelle brassée par des mains de femme. Les graines des fruits cliquetteraient au fond de leurs gousses. Il y aurait des râles d’eau, des plaintes d’arbres, des roulements de pierres. Il y aurait des moiteurs dans l’air, des senteurs de vanille et de sel, du rose de luxure aux joues du ciel. Vous seriez là, assis au milieu de tout cela et vous entendriez tonner la voix du poète. »

berguenzinc dit: à

Lavande dit: 20 septembre 2016 à 19 h 09 min

bon, j’irai donc à Canossa et je vais regarder ce film en pensant à votre recommandation.

bàv

la vie dans les bois dit: à

@Court, 19 h 04 min

bouhlala Court, j’étais déjà de méchante humeur, (que vient tempérer le conseil de Lavande) et -pauvre petite chose- tout poudré, à qui croyez-vous donner des leçons de lecture ?
Je vous impose une thèse sur les effets de tourbillons de von Karman sur les éléments minces, comme un alignement de jeunes arbres qui oscillent alors perpendiculairement au sens du vent, moi ?
Non?
Alors camembert. Et redressez-vous, vous avez encore la tête encore trop près des souliers…

Delacomptée et fifille c’est un peu comme Jourdain, qui moliérise à la campagne.
Et des Jourdains y’en a marre.

Comme je viens de le lire dans un ouvrage, qui j’espère, aura les honneurs de cette rentrée littéraire, et que je commence:
« L’île fomentait un lac comme révélée par un mauvais négatif »

« Nous étions aussi loin de Versailles que de Paris et pressentions que les calamités de l’une et l’autre des places tombant sur nous aussi dru que les pluies d’automne, maintenaient le règne des illusions à défaut d’un roi »

Et puis at last, but not least, les meilleurs souvenirs Ninja, d’Amélie, et en substance: Il y a tellement d’idiots, qu’ils feraient presque regretter les imbéciles.

bouguereau dit: à

la télérameraille nimby nous conduit au salafocollaborationisme

j’avoue que de comparer un sarkozy..idiot de droite trés ordinaire havec donald dont l’élection aura sur leurope plus d’influence que l’icelui c’est habile..trés habile..hou déclarerais tu que tu es complétment con pour sauvez ta povre mise..ça srait expédient mais tchip comme dirait le père bush qui votra pas pour lui dit il..himagine tu juppé aplant a voter pour hollande ? t’es un vrai crétin politique..une mule pleine de coke

bouguereau dit: à

..une mule pleine de coke

dans l’cul..à l’insu dton plein gré

bouguereau dit: à

Personne dans la salle n’y comprenait rien et tout le monde s’extasiait devant la plofondeul du message délivlé…

tant qu’c’est libélé loberte ça loule qui dirait jicé..et je contresigne..des deux pieds

berguenzinc dit: à

mais oui…mais oui….l’est gentil le médor. la papatte….donner la papatte…

bouguereau dit: à

Pierre Laval, mahometaneries en plus

exssellent meusieu courte..exssellent..des deux pieds etc.

D. dit: à

Ce soir je mange de l’andouillette AAAAA.

Widergänger dit: à

Je suis certain qu’à Belleville, on ne réparaît pas que les godasses. On réparaît aussi les peines et le cœur meurtri des voisins et voisines. Réparer le monde là où on est avec ce qu’on est et ce qu’on fait. Réparer le monde n’est pas forcément grandiloquent, ça peut-être très modeste. Mais c’est toujours réparer le monde.

D. dit: à

Le renard, ce n’est rien à côté de la martre, Bouguereau. Le renard, il entre dans le poulailler, prend une poule et s’en va vite avant que ça sente mauvais pour lui.
La martre rentre dans le poulailler, tue 5 poules et s’en va en les laissant toutes.

Janssen J-J dit: à

@mon enfance à Champagne ou Pont-Labbé d’Arnoult

Est-il dieu possible qu’au cours d’une vie scolaire, vous ayez pu transmigrer dans les mains de la bonne institutrice de la rue Cambon à celles des bons pères et des bonnes soeurs de l’institution St Louis de Pont l’Abbé d’Arnoult, où l’on vénérait les Mémoires d’Outre Tombe comme le nec plus ultra de la littérature universelle ?
Tout à coup, on aurait envie d’admettre les traces de religiosité liées à votre croyance indéfectible au « peuple élu », et de pardonner à toutes vos bêtises. Mais c’est hélas difficile, je le crains.

Chaloux dit: à

Monsieur Court, je l’ai lu. Est-ce qu’il n’y a pas un abbé qui se tape une servante?
Suis en train de ranger ma bibliothèque. Si je le retrouve, je vous copie le passage.

Widergänger dit: à

La cinémathèque ne programme pas que des films lettons soutitrés en ossète. Il lui arrive aussi de passer des chefs-d’œuvre difficiles à voir ailleurs.

Il y avait aussi les dimanches matins de Claude Jean-Philippe à l’Arlequin. J’y ai vu notamment L’Homme à la caméra de Dziga Vertov. Et Dziga Vertov, ben, c’est pas en letton, c’est même pas en russe. C’est muet, mes petits chéris…Et c’est génial !

Un grand génie comme Erwin Panovsky, qui n’a écrit qu’un seul article sur le cinéma, était tout le temps fourré au cinoche à voir un film. Il ne voyait pas que des films comme La grande vadrouille, que personnellement j’adore, et ai vu je ne sais combien de fois avec toujours le même émerveillement de l’enfance. Mais voir de grands films, réfléchir sur l’art cinématographique, c’est également une grande jouissance.

bouguereau dit: à

Réparer le monde n’est pas forcément grandiloquent, ça peut-être très modeste. Mais c’est toujours réparer le monde

sapré dracul..bientot il va foute un coup au lerche de bergueune et le mème lui filra une claque pour donner lexempe..c’est lui lorèle c’est toi hardi..ou c’est lcontraire?..de loin ça l’fait..c’est bon

Chaloux dit: à

« pardonner à toutes vos bêtises. »

Sur 25 ans, c’est certainement faisable.

bouguereau dit: à

La martre rentre dans le poulailler, tue 5 poules et s’en va en les laissant toutes

ho dédé..tu sais bien que les hélveurs paumé dans la cambrousse veillent havec des pièges et des phusils..chparlais des pti noiseaux et des mtis lapins..c’est que c’est doué un chat..trés..les plus affutés te tuent un lièvre adulte..je l’ai vu plusieurs fois..bonne clopine frait mieux dleur donner des boites

Widergänger dit: à

Vous devez confondre avec un autre Pont-Labbé d’Arnoult. Le mien se trouve du côté de Rochefort en Charente-Maritime. On l’appelle ainsi parce qu’une lèvre (labia) de la mer (pontus) venait lécher ses rivages autour de l’an mil. Il s’y trouve une charmante petite église romane. Quand j’étais en vacances, dans mon enfance, chez ma grand-tante Germaine, nous allions à la messe plutôt à Champagne, dans une petite église romane aussi mais moins charmante. J’étais endimanché, avec une belle chemise blanche et une cravate. Ma grand-tante achetait de délicieuse galettes, une spécialité du coin, chez la boulangère en face l’église. La boulangère n’existe plus. C’est là aussi où j’ai connu mon premier amour à l’âge de quatorze ans, tout près de là, dans un petit hameau perdu au milieu d’une forêt près du canal. C’était très romantique, très beau, les premiers émois, les premiers baisers, les premières caresses, les premières érections sur les petits chemins forestiers qui nous menaient à Pont-Labbé où coule l’Arnoult. C’était quelque chose qui ressemblait un peu à Sylvie de Nerval. Et pendant toute une années, j’ai échangé avec cette jeune fille, qui s’appelait Jeannette B. une correspondance enfiévrée, que lisait ma mère en cachette… avant de la revoir l’été suivant… Quel été merveilleux ce fut ! Et puis, à la rentrée de septembre, je suis passé au lycée Chaptal, et tout s’éteignit à jamais.

Delaporte dit: à

Des ados très imaginatifs, qui avaient peut-être lus trop de romans :

Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « dénonciation de crime imaginaire » et « divulgation de fausses informations afin de faire croire à une destruction dangereuse ».

bouguereau dit: à

j’ai échangé avec cette jeune fille, qui s’appelait Jeannette B. une correspondance enfiévrée, que lisait ma mère en cachette… avant de la revoir l’été suivant… Quel été merveilleux ce fut ! Et puis, à la rentrée de septembre, je suis passé au lycée Chaptal, et tout s’éteignit à jamais

..et plus tard t’as rencontré meusieu courte..ça fit un feu de gras d’jambon

Chaloux dit: à

« les premières érections sur les petits chemins forestiers »

Cafouillus, c’est le grand Meaulnes.

bouguereau dit: à

Des ados très imaginatifs, qui avaient peut-être lus trop de romans

si c’était vrai ça frait du beuz dans l’landernau dla rdl..mais y copie plutot phil sur fessebouc en samsoungue

berguenzinc dit: à

bou-teille a déssaoulé et débandé, le pouvro ! Qu’est-ce qu’il te faut pour retrouver toute ta vigueur? une prestation?

bouguereau dit: à

putain le soleil se couche..tiens jvas écouter la g sonate de doménico..scuz bergueune tu gènes

Widergänger dit: à

J’avais aussi toute une ribambelle de cousins un peu plus vieux que moi qui habitaient au Pas d’Arnèse tout près de Champagne. L’Arnèse est une toute petite rivière qui coule au creux d’un vallon. Il y avait de grands repas à plus de quinze personnes qui duraient des heures. Le père, le cousin Robert est mort de la façon suivante : un soir, il prend sa deux-chevaux pour aller acheter ses médicaments à la pharmacie de Champagne. Il revient sans encombre, gare sa deux-chevaux, rentre à la maison, s’asseoir sur une chaise. Et d’un seul coup s’écroule. Il était mort.

berguenzinc dit: à

t’as raison, le bougudans l’oigne, ça vaut mieux que d’attraper la Scarlatti…

Delaporte dit: à

La meilleure, c’est ce qu’a déclaré François Hollande à la tribune de l’ONU aujourd’hui : « ça suffit ! » (à propos de la guerre en Syrie). Comme si ce haussement de ton très martial allait changer quoi que ce soit !

berguenzinc dit: à

de Champagne. L’Arnèse est une toute petite rivière qui coule au creux d’un vallon.

C’est où, Michel?

Bloom dit: à

Ecouté sur FC un Ono dit Biot particulièrement affuté & Ibn Rushdie au top, tour à tour espiègle, solaire, solennel, drôle & profond, somptueusement interprété par Michel Zlotowski. Hats off, gentlemen!

Korb dit: à

Lavande dit: 18.37 Anne-Lise en a parlé dans le billet Lioret en étendant sur Hazavanicius, »Search ».Elle s’y connait visiblement TB ,pas d’expertise c.molles qui prend le vent et compagnie, du fond et de la poésie,ça ne se commande pas..Berguie 19.03,pas parce que Sveltana A a pas cité ton nom en entier dans  » Cercueils en Zinc qu’il faut en vouloir,servir ta soupe aux choux.Ben ouais on a adoré G.Oury…enfin bon. ça empêche pas. Voix précieuse d’AliR qui envoie loin les limites du journalisme et de l’expertise c.serré ploum ploum tralala je suis bien au chaud….Je la lis perso comme un nouveau chemin exigeant à l’écart du prêt à penser .Les gros pleins de soupe ,elle les enfonce avec ses 50 kg.

D. dit: à

jvas écouter la g sonate de doménico

Je suis la 5ème réincarnation de D. Scarlatti, Bouguereau. C’est moi que tu écoutes, ce soir.

Lavande dit: à

Korb, quel est le titre du billet dans lequel Anne_Lise parle de « La Supplication »?
Merci

Jean Langoncet dit: à

Lavande dit: 20 septembre 2016 à 21 h 27 min
Korb, quel est le titre du billet dans lequel Anne_Lise parle de « La Supplication »?
Merci

Fake’ em all?

Jean dit: à

closer dit: 20 septembre 2016 à 13 h 36 min

Jean est tellement gaulois

Mais il va pas bien, le Closer, je te le dis. Me supposer des ancêtres parmi cette bande d’empaffés qui n’ont pas cessé de s’en prendre plein la tronche, depuis que Jules César et ses valeureux Romains leur sont tombés dessus, et puis ça a été le tour des Ostrogoths, Wisigoths, Burgondes, Huns, Vandales et j’en passe. Si bien que lorsque mes ancêtres Francs se sont pointés à leur tour, il n’en restait plus beaucoup à casser, de Gaulois. Mais mes ancêtres Francs s’en sont tout de même farcis un bon moulon. Le Gaulois, me disait toujours Papa, c’est bon qu’à cogner dessus. Mon vrai nom est Franck Lefranc.

Jean dit: à

Le Gaulois, me disait toujours Papa, c’est bon qu’à cogner dessus. Mon vrai nom est Franck Lefranc.

Authentiquement germaniques nous sommes, dans la famille. Purement Aryens. Rien à voir avec ces dégénérés de Gaulois.

Lavande dit: à

Jean Langoncet 21h42: ???

gontrand dit: à

Chaloux, Pablo,j’ai appris par hasard que la Tribune des Critiques de Disques du dimanche 11 septembre avait retenu la version de Samson François comme la meilleure interprétation de la Suite Bergamasque de Debussy…
Emission réécoutable sur le site de France Musique.
Profonde satisfaction…

Chaloux dit: à

Gontrand, pas la seule chose, le concerto pour la main gauche, par exemple. Samson François est un vrai grand pianiste dont ne se lasse jamais, et encore on ne l’a pas entendu -du moins moi qui étais trop jeune- en récital.
Je crois qu’il est le seul de ses élèves que Marguerite Long ait giflé mais elle a ensuite dit sur lui de très belles choses, notamment sur son sens de Chopin, unique.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…gaulois – romains – germains,!…

…guelfes – gibelins – cathares,!…évêques au 12°siècle,…rixes entre-eux,!…
…le pouvoir entre soumis à l’église des bourgeois ou vassaaux à l’empereur,!…

…conquêtes de Philippe-Auguste de 1180 à 1223 , dans tout ce ta-la-la d’opinions  » que vont t’ils penser « ,!…
…scandinaves – anglais – certains allemands – contre le reste de l’Europe à d’autres périodes,…

…cathares , lombards , siciliens, champagne-bourgogne , Flandre – Liège – Rhénanie – Cologne, Bosnie, L&on-Catalogne,!…contre le reste de l’Europe,!…

…près de Naples,?!,…Sant’Angelo dei Lombardi ?,!…Sicile,…Sant’Angelo Muxaro ( grecque ),!…indépendances à diverses alliances aux ethnies de races opposées,!…
…se libérer du joug de l’église,!…
…plutôt croire à sa merde, pour ses choux,!…etc,!…
…une montagne de thèmes à dissiper,!…

…le gaulois , le romain, le germain,!…des grotesques à burlesques de théâtres à diviser pour régner, en diversions cathodiques,!…aux beurres,!…
…etc,!…
…le pape, et ses sous – papes, des musulmans déjà, à la soldes du seigneur à Stalag 13,…
…choisir ses misérables,!…Ah,!Ah,!…

rose dit: à

Comme Rachel, ointe du seigneur.

rose dit: à

Ça me tue ça les trucs péremptoires !
Nietzsche et les mots chuchotés, merci christiane. Et parce que plus tard il est devenu fou alors Zoum on n’admire plus ses mots chuchotés ?
Ben non.
C’est pareil.pour Heidegger, que j’aime bien lire. C’est pas parce que bêtement il est devenu nazi que tout ce qu’il a écrit précédemment perd toute sa valeur. Parce que cela avait du sens ce qu’il écrivait !
Nanmého

(Juste en passant rose de luxure ça le fait pas du tout). Mais alors pas du tout.

L’axolot est très proche de la salamandre et se reproduit facilement semble’t-il.

rose dit: à

Entre un gros plein de soupe et un sac d’os, je me pose même pas la question.
En cas d’ouragan (tempête tropicale dans le golfe de Gascogne la semaine derniere, comme un cyclone) dans un vas tu décolles, dans l’autre tu t’arrimé au sol. Y a pas photo. Tu t’arrimes.

rose dit: à

Dans un cas
tu t’arrimes

rose dit: à

Contre, férocement, la pêche à la baleine, contre les centrales nucléaires, contre les autoroutes à péage, contre la chasse aux papillons, contre toi, tout contre.
Pour les herbes folles. Et les oies sauvages.

rose dit: à

Il n’y a aucune fierté à n’être quoi que ce soit ???

rose dit: à

Sur la traître des nègres, Max mon amour, dans la mer rouge et corne de Somalie lire Henry de Montfreid et Joseph Kessel Fortune carrée. Ils étaient traités comme des animaux qui ne pensent pas.

rose dit: à

Les nègres.
L’an dernier théâtre. La fin. Je leur montre un extrait le cid sûrement. Un comédien noir et talentueux. Brillant. Un élève très doué français d’origine algerienne. Une vraie aptitude à pratiquer l’oral. Lorsqu’il a vu le comédien noir il s’est mis à rire. C’était un racisme primaire. Je pense, je suppute qu’il est d’un milieu extrêmement modestes. Sa réaction où il se fichait spontanément de la tronche du noir disait aussi combien il se sentait supérieur à lui.
Je fus sidérée comme deux ronds de flan. De flanc ?
Estomaquée.

rose dit: à

Lorsqu’il a cessé de rire et qu’il a vu l’acteur talentueux -qui kous emportait dans son jeu- il est alors devenu grave. Avec un respect infini d’autrui. Sur ce coup là, je suis hyper fière de moi. C’est vrai. Je vous le dis.
Ce gamin très talentueux. Je pourrai me mettre à rêver qu’un jour, il donnera la réplique à un comédien noir et qu’ensuite, ils mangeront du saucisson et une soupe à l’oignon en buvant du Sauternes. Après la représentation.

rose dit: à

Tikkoun ollam
je m’en doutais en lisant Gengis Khon.
je suis juive.

Eh bé, je suis pas sortie de l’auberge.
Je vais encore me prendre un savon de mon père.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…rose,!…à faire sa ronde,!…

…à mettre les esprits, en distanciations cloisonnées,…

…au matin, tous à la coupole,!…

…guelfes , gibelins , cathares,!…
…à s’écarter des soumissions volontaires,!…
…tout ces pigeons bourgeois, contre le Hauhenstaufen Frédéric le borgne, duc d’Alsace
…Ah,!Ah,!…
…chacun à sa tarte à la crème,!…du chiffre,!…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…les seuls à devoir se faire  » excommuniés « , par l’Histoire et les religions, les auteurs et Papes, à tirer profits, pour leurs intérêts d’assoir leurs pouvoirs spirituels,!…

…même Dieu, ou Zeus, n’excommunie personne,!…un terme pour  » haïr  » son prochain, et le pouvoir temporel de l’autorité impérial de notre semblable empereur de toutes républiques en leurs libertés,..sans paradis fiscaux en privé bancal,!…et c’est le moindre à relevé en reliefs,!…

…l’excommunication des profits et du chiffre, sur le malheur des peuples,!…

…toutes ces guillotines rouillés,!…déjà une nuit trempées dans le vinaigre blanc,!…
…les produits ne manque pas, liste,!…
…pour des guillotines d’aplomb, à se protéger des Stalag 13, qui rôdent sur nos libertés temporelles à vivre sans chacals des églises, à nous foutre des obscurantismes du pouvoir,!…etc,!…

…celle-là, fallait pas la louper, comme remarque à l’air libre aussi,!…Ah,!Ah,!…

bérénice dit: à

Pour les herbes folles Rose.

Une référence au film de feu et regretté Alain Resnais?.

bérénice dit: à

Le Sauternes, quel souvenir! ballades à vélo au long de la Loire parmi les vergers dans la douceur d’un printemps ou de l’automne, la paix silencieuse d’une campagne préservée sur cette route de longe, maisons de maître en pierre de tuffeau, voyage en micheline jusqu’à st Pierre des corps pour rejoindre une famille encore unie dans son vaste jardin où poussaient comme chien-dent melons à gogo et sans effort dans cette terre de maraîcher si riche et productive. Une belle région, un regret toutefois à n’en avoir profité pour visiter ses châteaux . Une mine pour qui aime les vins du pays de Loire.

renato dit: à

@20 septembre 2016 à 9 h 04 min

Jaimais fait de plaisanteries sur le gras des autre, j’ai lu ça: « Moi, il n’est pas question que je baisse les gras », et donné un conseil qu’aucun chirurgien contesterait. Après, chacun envisage son corps comme bon lui semble.

Quant à mon autre com, déjà il était pour un autre (bouguereau); puis, ce n’est pas ma faute si vos références ne sont pas à jour.

christiane dit: à

@Lavande dit: 20 septembre 2016 à 18 h 37

Quel est ce monde, Lavande, où la réalité est tellement désespérante que nous nous réfugions dans la fiction ? Je viens de regarder et surtout d’écouter « La supplication à Tchernobyl » de Pol Cruchten (d’après  » La Supplication » de Svetlana Alexievitch).
Ces voix off, douces, calmes, terribles me hantent encore. Monologues sobres, ton monocorde. Peut-être parce que ces voix hors champs dénoncent cet effroi insondable qui peu à peu a gagné les survivants, même les enfants… observant la mort transformer leur corps. Ils sont seuls, séparés, mis à l’écart, devenus la mauvaise mémoire.
Sur l’écran, hors les ruines de la Centrale atomique, des champs verdoyants, de beaux enfants, le ciel si bleu. Rien d’horrible n’est montré mais les fleurs n’ont plus d’odeur. Tout semble calme et paisible et pourtant quelque chose ne va pas dans ces villages où on a déplacé les habitants et abandonné les bêtes. Seules les femmes ont un visage grave. L’iode qui aurait pu protéger est restée, inemployée, dans les containers. Chacun attendait un coup de fil, un ordre mais n’entreprenait rien de lui-même.
La réalité est plus fantastique que n’importe quel roman de Science-fiction. Elle fait peur surtout quand elle devient secret d’État.
Je respire en reprenant la lecture de « Au commencement du septième jour » de Luc Lang (Stock). Prodigieuse écriture qui nous entraîne aussi dans la conscience et les perceptions d’un homme dont la vie bascule imperceptiblement. Il s’accroche à tout ce qui entre en lui par effraction : les voix de ses enfants, celles des infirmiers, des collègues mais aussi la lumière, la pluie, les odeurs comme si il voulait sortir de l’étau de ses pensées obscures.
La différence ? C’est une fiction. On peut refermer le livre et louer le talent du romancier. A Tchernobyl on ne peut pas refermer le livre…

gontrand dit: à

Bérénice, le Sauternes ne vient pas de la Loire…Dans le genre moelleux de Loire, vous auriez pu citer le Savennières, le Quarts de Chaume ou les Coteaux du Layon…

D’accord avec vous sur cette magnifique région.

Phil dit: à

Belle mission d’éducation de la France de demain, liebe Rose. Passez Othello à vos classes Benetton, le gros Orson peinturluré au bouchon semble nous vendre du banania. Finissez par quelques images de Mappelthorpe qui calmeront la verve de vos élèves forts en gueule.

Lavande dit: à

Christiane vous le dites si bien: rien à ajouter. Si, lisez le livre qui est encore plus ample.

Rose et Phil: j’ai vu le mois dernier Macbeth à Londres au Shakspeare’s Globe. Macbeth et Banquo étaient des comédiens noirs et une des comédiennes (plusieurs rôles) avait un bras qui s’arrêtait au coude. La France a encore quelques progrès à faire vers la diversité.

Chaloux dit: à

C’est curieux, tout ce que je regarde – évidemment pas tout regardé- en fait de rentrée littéraire semble fait à partir de vieux schémas de scénarios de films américains. Tu l’as déjà vu… Lis-le. Le degré de paresse et de complaisance est à son comble. Et que dire des adaptations cinématographiques qui s’ensuivront? Film adapté d’un livre déjà adapté d’un film… Bref, plus du tout de films et plus du tout de livres. On ne peut même plus dire : » le roman est mort », il est empaillé.

Phil dit: à

of course, dear Lavande. exit la james bond girl, le prochain zérozérosept sera gay.

la vie dans les bois dit: à

Excellent rappel, Phil, du Maure de Venise sur les remparts d’Essaouira.

Chaloux dit: à

« On se demande alors comment Jean-Michel Delacomptée aurait accueilli Ulysses et Mort à crédit s’il étaient parus près d’un siècle après. A le lire, on n’imagine pas qu’il aurait enrôlé leurs auteurs sous l’étrange bannière des « écrivains authentiques ». »

Cet argument est particulièrement spécieux. S’il avait ouvert Mort à Crédit à sa parution, Delacomptée se serait certainement aperçu que ce livre contient toute la poussée de la langue depuis le XVIIe siècle. Toute la la base de la langue de Céline est classique et très structurée. Je m’en suis aperçu très tôt, vers l’âge de seize ans, en écoutant chez une vieille dame célinienne le disque « Céline vous parle », alors une rareté, surtout les enregistrements d’Arletty, Pierre Brasseur et Michel Simon.
La phrase « responsables du patrimoine qu’ils se reconnaissent, redevables de la lignée d’ancêtres sous le regard desquels ils écrivent » est-elle vraiment incompatible avec Céline? En apparence seulement.
Quant à Ulysse qui était à la maison, je me souviens que j’ai commencé à le feuilleter vers douze ou treize ans, sans rien y comprendre, mais sans me dire jamais que c’était de la mauvaise littérature, plutôt comme un secret qui se lèverait tard dans la vie.

L’argument, pour défendre Enard, Dicker etc. est un truc de marketing.

Chaloux dit: à

La progression de la langue de Céline et ce de quoi elle est faite, est certainement à mettre en parallèle avec la façon dont il s’est approprié son propre patronyme : Destouches, des Touches. Sans compter l’ombre du grand-père professeur de lettres. Si Céline est d’une nouveauté absolue c’est précisément qu’il n’est pas d’une nouveauté absolue. Il a surtout entendu monter des fondations de la langue, quelque chose que personne n’avait entendu avant lui.

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