de Pierre Assouline

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La République des livres
De la littérature exigeante et de celle qui ne l’est pas

De la littérature exigeante et de celle qui ne l’est pas

Quelques temps après l’attribution du prix Goncourt 2016 à Mathias Enard, un écrivain de mes amis mais que je me garderais bien de nommer, déçu de n’avoir pas été lui-même couronné cette année-là, me prit à part au hasard d’une rencontre en province et me tint ce discours : « J’ai crû comprendre que Boussole avait été choisi en raison de son exigence littéraire. Le mot revient dans tous les articles et la plupart des commentaires. Mais ça ne veut strictement rien dire, une littérature exigeante ; ce n’est ni un critère, ni un paradigme, encore moins une catégorie ou même une qualité ; ça n’a aucun sens… ». Nous avons donc devisé une bonne partie de la soirée autour de cette notion et de sa pertinence, laquelle revêt tout son sens à mes yeux, surtout dans le cas de Boussole.

Or il se trouve que cette idée est récurrente dans Lettre de consolation à un ami écrivain (104 pages, 10 euros, Robert Laffont) que publie cette semaine Jean-Michel Delacomptée, l’excellent auteur de Madame la cour la mort, Racine en majesté, Langue morte Bossuet ou encore La Grandeur Saint-Simon, éditeur de la collection « Nos vies » chez Gallimard qui a succédé à « L’un et l’autre » du regretté J.B. Pontalis qui l’avait justement publié autrefois. Déjà, même si on n’a pas eu le bonheur de le lire dans ses essais honorant le génie de nos classiques, on se sent en terrain familier à la lecture de l’épigraphe empruntée à Paul Celan :

« Accessible, proche et non perdu demeura au milieu de toutes les pertes seulement ceci : la langue »

Cette lettre s’adresse à un écrivain que l’auteur a écouté la veille dans une librairie. Ce qu’il en a retenu, ce n’est pas tant ce qu’il a dit de ses livres mais ce qu’il a annoncé : son « retrait définitif du monde littéraire ». Entendez : de toute la société française, en fait. L’indifférence à ses livres en est la raison. L’auteur aimerait le convaincre de renoncer à son renoncement. Son entreprise lui est un prétexte pour s’interroger sur la littérature contemporaine, son statut, sa place, son influence. Vaste projet !dsc00964

Ce qui fait problème, ce n’est pas tant son but avoué que la manière dont il s’y prend. Jean-Michel Delacomptée établit une distinction entre la « littérature majoritaire » (médiatisée et primée) et « littérature minoritaire ». Celle qui se vend et rencontre le succès et celle qui demeure confidentielle. Non pas l’une et l’autre mais l’une contre l’autre. Il craint que la première n’en vienne peut-être à remplacer la seconde. Tout est dans le « peut-être ». Tout ? Le risque d’une disparition, l’une broyant l’autre dans les mâchoires du marchandisation. On demande alors des traces, des signes à défaut de preuves de la catastrophe annoncée. L’auteur en produit à commencer comme celle-ci : l’amer constat de ce que la littérature a déserté le lieu du roman pour se réfugier « dans les textes où l’on pense » : essais, mémoires, récits etc Selon lui, on n’en serait pas là si l’époque ne confondait pas la qualité d’écrivain avec celle de romancier. Il ne cite pas Georges Simenon, qui récusait toute autre catégorisation que celle de romancier s’agissant de lui-même, mais Houellebecq, Carrère, Darrieussecq, Laurens, Djian, Nothomb etc. Il fait un sort particulier à Annie Ernaux pour Mémoire de fille et à Christine Angot pour Un amour impossible dans la mesure où, davantage que d’autres encore qui sont pourtant gâtés sur ce plan là, elles ont la carte. Leur point commun ? Le succès, la médiatisation et une écriture à fond plat qui les autoriserait à raconter leur vie « sans aucun effort de style » quand la vertu de la littérature serait juste de transformer le réel brut.

Ce qui mène droit à la définition de l’écrivain, le moins qu’on puisse attendre à ce moment de sa démonstration, fut-elle formulée sous une forme épistolaire qui adoucit à peine le propos et lui permet de prendre ses distances avec le ton pamphlétaire qui sied d’ordinaire à de telles prises de position. Un écrivain, c’est quelqu’un qui a le souci de la langue. Le critère, c’est la question du style. Soit. Philippe Bordas et Michel Jullien auraient selon lui un style, ce dont beaucoup d’autres sont manifestement dépourvus. Puisque tout est roman, que ledit roman est partout, que n’importe qui s’en empare pour publier souvent n’importe quoi, une telle confusion, entretenue sinon encouragée par les éditeurs, ne peut mener qu’à ce constat consterné :

« La littérature a presque entièrement disparu de la scène littéraire ».

 Ce que Richard Millet déplore de longue date à longueur d’essais, d’articles et de billets. Mais est-ce une raison pour augmenter la confusion en mêlant dans une même phrase Marc Lévy et Fred Vargas au motif que leurs livres ont du succès, puis en se disant « déconcerté » par le fait que des textes d’auteurs tels que Philippe Claudel ou Daniel Pennac ont servi pour les dictées d’ELA ? Ce qu’il leur reproche ? D’avoir écrit des best-sellers. Comme si dans leur cas cela correspondait à une activité délibérée de fabrication éditoriale à destination du plus grand nombre ! C’est à se demander quels noms il rangerait parmi ceux qu’il considère a contrario comme des « écrivains authentiques ». Justement, il y vient : Pierre Michon, Richard Millet, Pascal Quignard, Sylvie Germain, Laurence Cossé, Jean Rouaud, Marie Ndiaye, Laurent Mauvignier, Pierre Bergougnoux, Jean Rolin « une vingtaine en tout ».

dsc00964On ne peut que s’accorder avec Delacomptée sur le critère de la rigueur – ce qui n’exclut pas sous sa propre plume quelque relâchement, lorsque le conversationniste en lui se laisse aller à « échanger » sur les auteurs contemporains. Ou que le polémiste dans son élan rebaptise « Joël Dickers » l’auteur de La vérité sur Harry Quebert tout en écorchant le nom de Jean-Michel Maulpoix. Ou qu’il tienne pour acquit que Primo Levi s’est suicidé alors que ce n’est qu’une hypothèse. Ou qu’il croit que Joseph Andras se moque bien de la diffusion de son De nos frères blessés, en quoi il s’avance.

Un livre exigeant nous oblige : il exige davantage d’attention, de concentration, de connaissances du lecteur parfois un peu largué par un lexique trop sophistiqué, des ellipses trop raides, des associations d’idées trop rapides ou une culture spécialisée jusqu’à en être technique (sur la poésie orientale ou la musicologie romantique par exemple) comme c’est justement le cas de Boussole de Mathias Enard, ce qui ne gâte en rien la puissance du texte et l’effet d’envoûtement qu’il provoque.

On tiendra rigueur à Delacomptée de déceler de la fabrication dans Réparer les vivants de Maylis de Kérangual : à l’en croire, son succès était prévisible (or on ne sait jamais rien du sort d’un livre, saine devise de Gaston Gallimard qui ne sera jamais assez méditée) car sa recherche de réel à tout prix aurait été calquée sur celle des séries télévisées… (comme si celles-ci n’étaient pas inspirées par les ressorts du bon vieux feuilleton à la Eugène Sue !), De même est-il difficilement compréhensible de louer comme il le fait le dynamisme, l’énergie, le rythme de Vernon Subutex de Virginie Despentes pour l’exclure ensuite du champ de la fameuse littérature exigeante au motif que la morale en serait in fine bien-pensante : « La transgression s’arrête où commence, systématique, le point de vue victimaire. Les bons sentiments édulcorent même le vitriol ». Serait-ce un nouveau pilier du paradigme mis en place par Delacomptée ?

Le problème avec ce genre de raisonnement, c’est qu’on a du mal à penser avec quelqu’un qui, comme lui, juge, décide et décrète, quel que soit le ton et l’élégance de son discours. Celui-ci n’a rien d’agressif ni même de discrétionnaire. Mais de quel droit Delacomptée déciderait-il qu’untel relève de la littérature, et qu’untel doit incontestablement en être exclu ? Le critique littéraire juge en fonction d’un absolu de la littérature. Il peut condamner un texte mais il ne se permet pas de rejeter son auteur hors de sa qualité d’écrivain et du territoire de l’écriture, car nul n’a autorité pour le faire (encore heureux…). Il y a dans ce mouvement d’exclusion une violence d’autant plus dérangeante qu’elle s’appuie sur une typologie des plus faibles, dans laquelle le succès, la médiatisation et la primauté du réel sur l’esthétique seraient le paradigme de la non-littérature, celle qui ne saurait prétendre à l’exigence. Ce qui n’a pas grand sens à l’aune du succès et de la médiatisation des livres de Michon, Quignard, Ndiaye, Mauvignier… Comment écrire alors :

« La littérature exigeante est la malvenue. Mise à l’écart, reléguée dans les combles » ?

Avant l’attribution du Goncourt, Boussole flirtait déjà avec les 40 000 exemplaires, et depuis il s’en est vendu quelque 240 000, pour ne rien dire des innombrables articles, émissions et invitations à s’exprimer en public dont l’auteur a bénéficié ces dix derniers mois ! Au vrai, la démonstration de Jean-Michel Delacomptée, pour excitante qu’elle soit par son ambition, souffre de reposer sur des critères très discutables mais guère discutés par lui. Soit il n’en fait pas assez, soit il en fait trop ; ainsi lorsqu’il s’imagine que les Américains, eux (contrairement à nous), ont foi en leur langue au motif que, lors du discours d’intronisation du président Obama, la poétesse Elisabeth Alexander a lu solennellement ses vers de louange, ce qui serait hautement significatif :

« Bien davantage qu’un supplément d’âme : l’âme de tout un peuple rassemblé dans un poème » !

On se consolera à l’idée que cette Lettre de consolation à un ami écrivain suscite des débats vigoureux. Ce qui témoignera de ce qu’en France la littérature demeure « une cause nationale ». Au vrai, Jean-Michel Delacomptée nourri de littérature et de théâtre du Grand Siècle, passion que nous sommes encore un certain nombre à partager avec lui et qui éclaire magnifiquement ses portraits, rêve d’une nouvelle querelle des Anciens et des Modernes. Ce qui ne manquerait pas de panache. Inutile de préciser qu’il se situe parmi les premiers. Dommage qu’il leur arroge l’exclusivité du souci de la langue, les autres étant dénoncés comme indifférents sinon hostiles. Et les autres sont innombrables à l’en croire, d’autant que selon lui, nombre d’essayistes (Marc Fumaroli, Régis Debray, Cécile Guilbert, Michel Schneider…) ont « la plume infiniment plus littéraire que celle de la plupart des romanciers en vue ».

Mais qu’est-ce donc qu’une plume littéraire pour des romanciers ? Si on l’a bien lu, ceux-ci auraient de commun avec l’esprit des Anciens qu’ils se sentiraient « responsables du patrimoine qu’ils se reconnaissent, redevables de la lignée d’ancêtres sous le regard desquels ils écrivent ». Ce qui, à l’épreuve, doit être assez intimidant, terrifiant, paralysant. On se demande alors comment Jean-Michel Delacomptée aurait accueilli Ulysses et Mort à crédit s’il étaient parus près d’un siècle après. A le lire, on n’imagine pas qu’il aurait enrôlé leurs auteurs sous l’étrange bannière des « écrivains authentiques ».

(Photos Jean-Pierre Bertin-Maghit)

Cette entrée a été publiée dans Essais, Histoire Littéraire.

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commentaires

929 Réponses pour De la littérature exigeante et de celle qui ne l’est pas

Chaloux dit: à

 » toute la poussée de la langue depuis le XVIIe « .

Et même depuis le XVIe.

Lacenaire dit: à

Phil à 9:06, jusqu’ici je vous croyais intelligent… comme quoi tout le monde peur se tromper

bouguereau dit: à

Il a surtout entendu monter des fondations de la langue, quelque chose que personne n’avait entendu avant lui

..fin lettré dans l’escalier

bouguereau dit: à

..ta gueule keupu

bouguereau dit: à

of course, dear Lavande. exit la james bond girl, le prochain zérozérosept sera gay

havec graig c’est déja fait

bouguereau dit: à

Jaimais fait de plaisanteries sur le gras des autre

joli rénateau..le gras c’est la vie

bouguereau dit: à

…toutes ces guillotines rouillés,!…déjà une nuit trempées dans le vinaigre blanc,!

houi mais au pti matin blème ça doit piquer

Chaloux dit: à

Le gras, c’est la vie… de boumou.

rose dit: à

je vous le cherche.
bérénice non ce n’est pas alain resnais ; ce sont les fleurs des champs, dites massicotes

le gras double,
le savon de Marseille
le désir impromptu
le vent d’automne
le ciel d’été

renato merci pas encore lu, vais le faire

christiane et Lavande oui des années de retard (mais ai vu la jeune femme indienne défigurée au vitriol par sa belle famille en mannequin à NY et ai trouvé que cela allait avec l’anorexie, horrible). Vous cherche cet extrait

keupu dit: à

ta gueule bouguereau

bérénice dit: à

Gontrand 9h05 Autant pour moi et quoique le Bordelais ne siège pas très loin, en revanche souvenir d’un Layon servi au cours d’un repas dont beaucoup rêverait pour accompagner un foie de lotte dans je ne sais plus quel restaurant du coin.

rose dit: à

je leur ai montré cela aussi : nous avons ri ri ri (au lait)
https://www.youtube.com/watch?v=N7xW0owFrQs
je ne trouve pas encore l’autre

renato je l’ai lu : ce texte est inouï, je reviens

béré je vais le lire (au milieu du repassage)

bérénice dit: à

béré je vais le lire (au milieu du repassage)

C’est un film!

rose dit: à

bérénice dit: 21 septembre 2016 à 11 h 30 min

ai lu le synopsis ; ne l’ai pas vu. L’avez vous aimé ce film ?

rose dit: à

>bérénice
au terme d’une vie de 68 ans, de 98 ans, de 118 ans, je ne vois pas pourquoi l’on serait au bout du plaisir, du désir, de la jouissance et ceci hors de la luxure.
Cet extrait me fait penser à Catherine Breillat à Catherine Millet à Catherine de Sienne.
Je suis à 170% pour la liberté des choix personnels.

bérénice dit: à

« Macbeth, la tragédie la plus courte de Shakespeare, représentée aux environs de 1606, est une tragédie du clair-obscur. La pièce se situe dans une Écosse médiévale fantasmée, rongée par le mal, hantée par les spectres, et maculée de sang. Chacun sait en effet que sous l’influence des sorcières et de Lady Macbeth, Macbeth va commettre l’irréparable pour s’emparer du trône. Tuant Duncan avant d’assassiner Banquo et de décimer toute la famille Macduff à l’exception de Macduff lui-même qui sera à la fin son meurtrier, Macbeth transgresse tous les interdits, tant et si bien que son outrance « finit par gagner la nature elle-même ; la nature perd patience, la nature entre en action contre Macbeth ; la nature devient âme contre l’homme qui est devenu force ».

Lavande, tant de noirceur ne pouvait cueillir plus de symbolisme que dans la noirceur de ses interprètes, je n’y vois rien ( sans jeu de mots) d’anormal. Plus récemment j’ai assisté à une représentation du conte d’hiver où le roi de Bohême fut interprété par un comédien noir de peau. Pas à Paris ou à Londres mais dans un village des environs ou le beau Patrick nous fit l’honneur de séjourner, je tombais d’ailleurs follement amoureuse de son Cyrano de Bergerac , à bout de voix, un cran de plus en moins à son larynx l’eût obligé à déclarer forfait.

http://www.lefigaro.fr/theatre/2013/11/08/03003-20131108ARTFIG00234-un-conte-d-hiver-poetique.php

bérénice dit: à

Rose, oui sinon je ne vous le conseillerai pas, un peu loufoque, trés belles prises de vue, fantaisie, à voir selon mes goûts. Je l’ai vu à sa sortie, ne me souviens plus en détail de tout simplement que j’avais aimé; ma mémoire des films n’a malheureusement pas la même intensité que cela des hommes ce qui présente l’avantage d’aimer les revoir quand on les a oubliés alors que les hommes sont toujours oubliés parce qu’on ne les aime plus.

bérénice dit: à

celle pour cela, excusez, non relu.

bérénice dit: à

les femmes aussi au demeurant.

bouguereau dit: à

Je me repens de ne pas avoir couché avec mon père, aujourd’hui je le regrette, je suis sûre qu’il aurait suffi d’un attrape-nigaud classique pour y parvenir, lui aussi était normal et je l’adorais et j’aurais parfaitement pu contrecocufier ma mère, ça aurait fait du bien à toute la famille tuyau-de-poêle, même à l’oncle Afonso, qui sait ?

..havec un bon gode ceinture ça aurait aussi fait du bien a l’oncle..qu’est ce t’en penses béré

bouguereau dit: à

le gras double,
le savon de Marseille

le beurre de karité qu’est ce que ça pue..c’est pas popo

bérénice dit: à

qu’est ce t’en penses béré

Bouguereau, je ne saisis pas trop où vous voulez en venir, il y a bien des cocus magnifiques et des cocus malheureux, si je ramène cela à ma situation irrémédiable je me dis que pour être trompée il faudrait comme condition préalable d’avoir été choisie, or je ne le suis plus depuis si longtemps à une exception près et encore j’avais pour ainsi dire fait du rentre dedans à un homme qui m’a été décrit facile après coup et qui de toutes manières avait d’autres ambitions qu’un simple objet qui à ses yeux n’a juste valu qu’une heure, c’est peu et c’est le dernier prix qui me fut accordé. Dommage, j’aurai aimé rejouer cette carte, ma devise étant encore celle-ci: une fois pour essayer, une pour apprécier, la dernière pour décider.

bérénice dit: à

Bouguereau, vous pouvez aussi vous égarer dans celui-ci, où il est aussi question de transgression, il m’attend cependant rangé depuis quelques années à l’abri de l’humidité depuis qu’une libraire me le conseilla, pour l’anecdote on m’a dit que son mari, dépressif s’était pendu et à le revoir avec cette mine toujours affreusement triste je me suis dit que son expression et son attitude aurait du laisser présager de sa fin :

http://www.telerama.fr/livre/trois-raisons-de-re-lire-l-art-de-la-joie-de-goliarda-sapienza,126102.php

bérénice dit: à

un post scriptum à l’intention de La vie en cause, en attendant l’élection de miss Tunisie:
Auriez-vous l’obligeance de me rappeler le problème qui fut présenté et qui concernait un problème de logique pure où il était question de faire passer des chameaux à bord d’une barque avec un handicap qu’il s’agissait de contourner et que vous fûtes le seul à pouvoir résoudre, je cherche depuis des semaines à me souvenir de l’énoncé sans y parvenir, cela m’occupe le soir quand seule j’attends de m’endormir entre mes draps. Merci par avance et aussi pour vous dire que le sens logique trouve d’autres applications sans pour autant faire appel à un corrigé se trouvant en fin d’édition.
Une chanson:
https://youtu.be/jcbMCcAFq8k

Janssen J-J dit: à

@20.13 wgg – Mais non, je ne me suis pas trompé sur pont l’abbé d’arnoult, voyons donc. Il n’y a qu’une commune de ce nom. Quant à Champagne, on situera plutôt ce village près de St Jean d’ANgle ou de St Agnan, Rochefort est un peu plus loin. Revenez-y, vous verrez comme le marais de Brouage a bien changé depuis vos amours mortes.
http://www.enseignement-prive.fr/lycee-enseignement-general/890-lycee-la-salle-saint-louis.php
Pourquoi faut-il d’ailleurs, quand vous ne saisissez pas une allusion bienveillante, toujours accuser les gens d’on ne sait trop quelle carence ? Vous n’êtes jamais aussi émouvant que quand vous osez raconter des morceaux de votre biographie, car on y sent comme de réels accents de sincérité. Mais dès que vous parlez d’autre chose, E.N., enseignement, philo, on vous lit, on vous survole, on ricane, mais surtout on passe vite à autre chose de plus intéressant, s’il se peut… Vous ne savez jamais argumenter calmement, c’est lassant, à la longue. Et dommage.

@21.14 Quelqu’un pourrait-il donner le lien du fameux blog d’anne-lise roux,la solitude de la fleur blanche, histoire de s’en faire rapidement une idée, de rester un peu dans le coup à ce sujet. Merci.

bérénice dit: à

inconditionnelle, un problème d’identité.

la vie dans les bois dit: à

L’ingratitude du lecteur.
De la liste initiale Goncourt 2015, je n’ai lu que 3 livres, pour l’instant, dont l’un arrivé parmi les finalistes.
De la liste 2016, je n’en ai lu qu’un, pour l’instant, puisque en survoler un autre, ne veut dire lire.

C’est en retombant sur la bêtise crasse, immonde, message du 21/09 à 1h du matin, ainsi que ceux qu’elle laissa dans les commentaires du billet Angot, lien dans le billet,
que j’ai repensé à l’histoire de Raouf et Rania. Dont l’auteur, finaliste Goncourt, ne mérite pas une consolation. Mais un total respect du lecteur.

Pour ceux qui déplorent comme moi, que cette rose grasse du verbe, ait charge toujours charge d’éducation.

la vie dans les bois dit: à

bref, pour ceux qui regrette que la mère maquerelle qui signe « rose », puisse ici lâcher ses ordures. Pas loin, le jour où elle le fera devant ses élèves.

christiane dit: à

Comme c’est étrange ce roman… Dans le fond, il n’y a que ça qui m’intéresse : lire et lire qui me fait lire.
Au départ, dans les premières pages, est-ce la mémoire cinématographique, je le lis le livre comme un script, un défilé d’images et une voix off, quand sa voiture file sur la route et puis on change de point de vue. On entre dans son impossibilité d’ordonner ses pensées. Il se laisse happer par ce qui lui tombe dessus : l’annonce de l’accident par téléphone mais aussi les souvenirs de leur vie avant l’accident. La toile s’agrandit, l’araigne Luc Lang nous a collés au fil des mots. On s’entortille à lire et plus on s’entortille, plus on est captif. On rebondit sur les pensées de Thomas, coupées d’apnées (nombreuses) comme aspirées puis figées par une impossibilité de respirer mais ce n’est pas nous (lecteurs), c’est lui le narrateur ! mais Thomas s’est glissé en nous et nos yeux cherchent au-delà des interruptions (points de suspension) les mots qui manquent, puis on ne cherche plus car autre chose occupe l’espace. On rebondit, d’un gros plan sur une chaussure mouillée, à la pluie sur le pare-brise. Thomas s’insinue, vérifie les indices du parcours donnés par le logiciel équipant le boîtier électronique de la voiture de sa femme, ou les mails encore lisibles de son portable, échafaude des plans, ne s’en sort pas, ne comprend pas son changement d’itinéraire. « Qu’est-ce qu’elle fichait sur cette route perdue à 3 h du matin ? ». Il devient celui qui suit l’itinéraire du GPS, qui s’arrête aux cabines de péage. Elle, Camille,… s’approche, on l’attend. Fantôme d’elle d’abord invisible car dans la salle d’opérations puis plongée dans le coma, chambre 204. Un corps qu’il ne reconnaît pas. Alors, on fait comme lui, on s’enfonce dans une sidération qui laisse glisser le réel, même les enfants – les tigrichons-, leurs gesticulations, leur silence. La vue passe par des « minuscules bulles d’air qui remontent par grappes du fond d’une casserole », « un robinet rouillé d’où suintent des concrétions jaunâtres », « la boîte métal de bonbons des Vosges »…
On entre dans le corps et les pensées d’un homme qui s’enfonce, se délite, se raccroche, retombe, s’isole.
Passionnant. Ce n’est qu’un début pas du tout écrit comme je l’attendais mais je ne peux que m’immerger dans ces pages, déstabilisée, un peu lectrice, un peu Thomas.
Le roman c’est celui de Luc Lang « Au commencement du septième jour ». P. Edel en parle sur son blog.

la vie dans les bois dit: à

c’est bien ce que je pensais de ce livre de L. Lang, du déjà lu.

Le fétichisme du détail, juste a bit different. Il y a maintenant le GPS.

la vie en cause dit: à

rien compris à votre post scriptum bérénice, ai l’impression que vous faites la stupide, attitude gagnante chez les planqués

bérénice dit: à

C’est en retombant sur la bêtise crasse, immonde, message du 21/09 à 1h du matin

Elle retransmet de quels a-prioris sont victimes les uns ou les autres qui pour peu qu’ils soient habités d’intelligence changent d’avis par l’expérience qu’ils auront vécues avec les uns et les autres et de ce qu’ils en auront retenue, là le théâtre.

Chaloux dit: à

Janssen J-J, Alba vous a lu de travers, comme tout ce qu’il lit. Chateaubriand : Combourg.
Néanmoins, en effet, ses « souvenirs », au contraire de ses quiches ses lecture, ne sont pas sans être teintés d’une léger verni de bon sens, qualité dont il est pourtant peu prodigue :

Widergänger dit: 20 septembre 2016 à 20 h 13 m « Et puis, à la rentrée de septembre, je suis passé au lycée Chaptal, et tout s’éteignit à jamais. »

On peut même dire que rien ne se ralluma jamais.

bérénice dit: à

Du tout, mais mettez cela sur le compte de l’erreur ou de l’erreur d’adresse, personne n’ira vérifier., vous êtes ainsi à l’abri et je ne poursuivrez pas mais sans vous présenter d’excuses car je ne vous les dois pas .

la vie en cause dit: à

ah et celles-là, toujours à rappeler leur exaspération mais quant à en savoir ou comprendre les raisons, qu’est-ce qu’elles y tiennent à cette attitude et là c’est patent, traiter comme une m.rde des années durant elles attendent quoi ? une pulvérisation ?

Janssen J-J dit: à

14.17 il n’y a que ça qui m’intéresse : lire et lire qui me fait lire
Vous auriez pu ajouter : et donner envie de lire, comme un acte gratuit, peut-être et sans doute à votre insu. Comme j’hésitais entre ce Lang (au commencement du 7e j.) et Del Amo (règne animal), ayant une 1/2 journée à perdre avec mon bouillon bien au chaud, eh bien, voilà que mon choix est tout trouvé.

Chaloux dit: à

de ses quiches DE lecture,

bérénice dit: à

attitude gagnante chez les planqués

A cela je répondrai que contrairement à beaucoup dont vous êtes je ne change jamais de pseudo, vous ne voudriez tout de même pas que je communique mes coordonnées?

la vie dans les bois dit: à

Dans le genre du roman de L. Lang, outre quelques auteurs que ne donnerai pas en pâture ici, il me semble que Marc Levy a un succès phénoménal.

bérénice dit: à

Le Del Amo a-t-il été lu par quelqu’un ici, j’avais été positivement impressionnée par son premier, n’ai pas pu finir le second, qu’en est-il de celui-ci? Aussi brillant que son premier?

Janssen J-J dit: à

@ 14.24 On peut même dire que rien ne se ralluma jamais.
Mort de rire… J’adore !

Chaloux dit: à

Je ne crois pas que je lirai de roman frais avant le Quignard (début octobre) qui d’ailleurs ne sera peut-être pas un roman frais.

la vie dans les bois dit: à

Eh bien javert tu n’adores que ce que tu peux, tu es un peu puant; ceci explique cela…

Sergio dit: à

bouguereau dit: 21 septembre 2016 à 10 h 45 min
…toutes ces guillotines rouillés,!…

A la Libération il en restait que deux ou trois, dixit Maurice Garçon qui est quand même un gus qui s’y connaissait ; maintenant faudrait en refaire des autres, hassemblées à Hong-Kong et pilotées par des logiciels conviviaux…

bérénice dit: à

11h27 corrigé tardif: dont beaucoup rêveraient. Mes excuses, pour le retard également.

la vie en cause dit: à

je pense vous avoir déjà trop donné à manger bérénice, voilà tout ce que je ne puis qu’être seul à résoudre vous concernant

bérénice dit: à

14h33 surement suis-je trop con pour comprendre mais votre histoire de « javert » m’échappe totalement et pire devient répétitive à en être rasoir, Ne disposeriez-vous pas d’une invention aussi parlante pour illustrer votre mépris?

la vie dans les bois dit: à

javert, pkoi, quand j’écris que tu es puant, la pitbull qui signe benetrice, par l’odeur alléchée, vient baver ?

Janssen J-J dit: à

@14.31 « Il fallait oser décrire cette industrie de la viande dans la puanteur d’une lutte incessante entre chimie et infections » dit la papier du Monde dans un éloge dithyrambique un peu suspect (B. Leclair).
Non qu’il faille encore attendre le verdict de Passoul sur del Amo, mais personnellement, j’hésite quand même un peu. Je crains, à vrai dire, de devoir admettre que mon ancien job de gardien de verrats à la campagne n’ait trop mal évolué à la lumière de la ‘civilisation’ industrieuse. Pour les nostalgiques qui comprendront le « jour du cochon », je préfère renvoyer au vieux saltimbanque (Flammarion), le dernier opus de Jim Harrison où l’on n’a jamais mieux évoqué le plaisir d’élever une énorme truie flanquée de ses 9 porcelets dans un enclos construit à leurs dimensions. Un fond de tiroir, certes, mais qu’importe : on ressent une fois de plus à quel point ce généreux romancier américain accointé aux épices de Rabelais, fort mal aimé en ses contrées, fut un homme heureux de vivre dans la nature jusqu’à son dernier souffle. Et c’est bien revigorant. Alors, pourquoi aller se faire du mal avec l’autre saigneur des porcheries ?

bérénice dit: à

je pense vous avoir déjà trop donné à manger bérénice, voilà tout ce que je ne puis qu’être seul à résoudre vous concernant

Je ne suis pas de l’ordre des oisillons et suis autonome, si vous disposiez de mon portable vous seriez un ami ou un à qui j’accorde ma confiance, n’hésitez pas, dans le cas contraire je ne vous connais pas et nous ne réglerons pas ce différent ou cette erreur d’appréciation. Pas grave et sans importance.

bérénice dit: à

De deux choses trois: ou vous avez bu, ou vous êtes folle, ou vous êtes con. Les trois peut-être dans un shaker? Cela fait des mois que vous nous pompez avec vos javert vos pitbulls vos bréhaignes miniatis etc etc , continuez si cela vous fait plaisir, ne vous génez pas, je trouve tout ceci grotesque et ridicule quand cela n’est pas carrément vulgaire.

bérénice dit: à

voilà tout ce que je ne puis qu’être seul à résoudre vous concernant

Allez vous faire voir.

bérénice dit: à

LDVB pour être aussi désagréable et vulgaire que vous quand vous vous adressez à moi, une question: auriez vous besoin d’être muselée ou est-ce qu’aucun n’a daigné vous sauter hier soir ou ce matin? ceci en raison de votre humeur exécrable.

berguenzinc dit: à

la vie dans les bois dit: 21 septembre 2016 à 14 h 45 min

ta gueule, glaire

la vie dans les bois dit: à

Une possibilité non évoquée par la chatbot, est que ce blog n’est pas le sien. T’en penses quoi javert? De l’art de passer sa bie à fliquer ?

DHH dit: à

Pour WGG et d’autres
Mon post d’hier à 17 53 est sorti du purgatoire et il est installé sur le fil à la place où il aurait dû apparaître d’emblée.
Je l’ai écrit hier avant la dérisoire polémique artificiellement mediatisée suscitée par la phrase de l’ex President de la Republique ,
Et dans la ligne de mon post ,je dois dire que sa phrase ne me choque pas :Pour moi elle veut dire qu’en devenant français on s’approprie une histoire qui a commencé avec les gaulois ;la France nous a adoptés ,on peut bien adopter ses ancêtres..
Ce propos me vaudra peut-être d’être étiquetée réactionnaire .Tant pis

la vie dans les bois dit: à

javert, j’ai plus trop le temps, et qu’un petit clavier. Je viens de lire une pensée profonde de Nietzsche, pour éviter la contagion.
Et d’un autre côté, m. Delacomptee de l’a.k.a.d.e.m.i.e. n’a pas tellement de légitimité qui voudrait qu’on mouille la chemise.
So long.

Pépérénice dit: à

L’élection de Miss Tunisie

On murmure que celle qui a le plus de chance répondrait au doux surnom de Notre Dame de Paris…

Jean dit: à

Deux profs d’histoire détricotent les propos de Nicolas Sarkozy sur les « Gaulois »

Avouons que cette préférence des historiens, idéologues, politiques et enseignants de la Troisième République pour les Gaulois est, historiquement, des plus hasardeuses, mais, idéologiquement, des plus significatives. Car enfin, que restait-il de « nos ancêtres les Gaulois » après la conquête de César, après plusieurs siècles de domination et de colonisation romaine, après la série d’invasions barbares qui déferlent dès la fin du IIIe siècle ? Pas grand chose, sûrement. Très significative, en tout cas, est l’omission de l’empreinte franque, qui va donner son nom au pays. Exeunt les Gaulois. Vive la France … Frankreich … At-on voulu gommer l’ascendance germanique de ceux qui vont dominer et organiser le pays qu’ils ont conquis ? C’est bien probable.

Janssen J-J dit: à

De même que la neuro-économie expérimentale se demande si nous b… de la même manière dès lors que nous payons les services d’un-e professionnel-le par de l’argent virtuel (carte bleue), en signant un chèque, ou en payant cash…, de même cette science se demande si les zones rationnelles et émotionnelles du cerveau des agents de la RDL sont mêmement activées parmi les lecteurs qui passent leur temps à critiquer le tôlier, les lecteurs qui n’interviennent jamais, les internautes réguliers désireux d’entraîner leurs collègues dans leur fachosphère, ceux qui y résistent et ceux qui la ramènent juste pour inciter les autres à aller sur leur site déserté. Et là, on voit par le biais de l’imagerie cérébrale, se dessiner de fortes différences d’activation des neurones. Pour l’instant, on n’en est qu’au stade des hypothèses et conjectures de Goldbach pour les expliquer. Mais on parviendra sous peu de temps à avoir des certitudes plus solides.
L’économie de la RDL, au sein de l’infosphère s’en trouvera alors profondément chamboulée.

Janssen J-J dit: à

en réponse à 14.31, il y a un message morfondu en attente de mordération sur le delAmo mordoré. Guettez sa future réapparition.

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 21 septembre 2016 à 14 h 39 min
il me semble avoir lu dans un roman de F. Sureau que la disparition de la guillotine, chez vous était moins récente.

I nous l’ont pas rendue faut haller la rechercher ! Ha les rats c’est pas la première fois qu’il y a des carabistouilles avec les Belches…

Halor ce qui demeure en zone grise comme dirait Passou, c’est non seulement l’endroit de franchissement du front, sed etiam le fait que j’ai vu moi havec mes yeux, emprunté à la bib de Nancy, il y a maintenant plusieurs années, un film intitulé « La veuve » qui relate stricto strictement les mêmes faits comme on dit.

Normalement quand on écrit un roman à partir d’un film on en fait mention partout ? Mais chuis pas allé dans les coins faut dire…

En fait des fois c’est extrêmement discret ; par exemple sur le Visconti de Venise on voit à peine le nom de Thomas Mann sur la jaquette comme je me souviens…

Widergänger dit: à

À mon avis, DHH a entièrement raison.

Les deux historiens ne détricotent rien du tout.

Ils auraient dû simplement dire qu’il y a deux origines de notre pays : les Gaulois d’un côté, envahi par l’armée de César, et donc romanisés (langues, mœurs, politique, etc.), et d’un autre côté les Francs qui viennent d’un pays étrangers et ont donné le nom à notre pays, la France, qui est un nom venu de l’étranger. C’est ça qui me semble le plus important.

Tout le délire de gauche de ces historiennes de gauche, disant que les Gaulois ne constituaient pas un peuple, que ce n’étaient que des ethnies divisées entre elles (oubliant au passage le rêve de Vercingétorix de les unifier justement contre Rome ! ce qu’elles se gardent bien de dire, ces deux garces…) est totalement à côté de la question essentielle : les Français viennent d’un mélange entre Gaulois et Francs, avec un petit apport juif à partir du Moyen-Âge… et 1880…

Pour le reste Sarkozy n’a pas tort, même s’il n’a pas entièrement raison.

La gauche est pourrie.

edouard dit: à

bérénice dit: 21 septembre 2016 à 14 h 52 min
« De deux choses trois: ou vous avez bu, ou vous êtes folle, ou vous êtes con. Les trois peut-être dans un shaker? »

à mon avis elle est folle et con- elle pique ses crises sans avoir bu

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…dur, de rester libre,…sans même une profession de foi,!…

…comme on disait, par réflexes, à certaines œillades depuis la plus tendre enfance,…et ensuite tout oublier, et recommencer sa liberté indépendante, vivre sa vie,!…

…concilier ses liens sociaux avec ses nombreuses personnalités en soi,!…
…et d’abord, la fortune, sinon rien à prodigué,!…
…la boucle, en être son propre dictateur, mon âne, ma licorne, loin des opportunités et le quotidien des croyances établies,!…

…jamais sans châteaux et fortunes,!…déjà une certitude, évitez le best d’y hier,!…

…elles sont la,!…j’ai pas le temps,…
…etc,!…
…la force à dominer tout les mondes,!…d’abord,!…
…le plaisir du jeux, sur l’échiquier,!…
…sans rire,!…Ah,!Ah,!…
…aux transparences,!…les affaires,!…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…comme, on disait quoi,!… » charrette « ,!…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Oui,!…charrette et cocu d’enfance, le sport olympique,!…à rien foutre,!…
…magnifique aubaine, bien trempée,!…
…etc,!…au sec,!…

Widergänger dit: à

Les mots gaulois sont rares en français. Je ne connais guère que le mot « chétif » qui vient de « cactivus », qui seRAIT d’origine gauloise. On ne connaît qu’une centaine de mots gaulois, récoltés ici ou là sur des morceaux de poterie ou quelque saint vestige. Des Gaulois, il ne reste quasiment rien. Mais les peuples de la Gaulle étaient bien là avant César, pendant et après César… jusqu’à l’arrivée de Francs.

Michel Foucault parle d’ailleurs de cette dualité de l’identité de la France (gauloise/franque) dans ses cours au Collège de France, publiés sous le titre: « Il faut défendre la société ».

Il y a aussi un grand historien qui s’est intéressé à la question.

Tout ça est très connu. Sarkozy n’a rien dit de choquant. On vit vraiment une époque de m…

Lavande dit: à

Wgg est-ce que c’est indispensable de traiter de « Garces » deux historiennes qui n’ont pas la même analyse que vous?

Delaporte dit: à

Sarkozy a déclaré : « Je reviens, mais en mieux encore! » Décrypté, cela signifie qu’il faut donc s’attendre au pire du pire…

Chaloux dit: à

Cracchus Cafouillus : »ces deux garces… ».

Cafouillus et les femmes…

Widergänger dit: à

C’est pas qu’elles n’ont pas la même analyse que moi. C’est qu’elle distille un poison infantilisant qui mérite bien ce genre d’insulte à l’égard de ce genre de personnage dont on commence sérieusement à avoir marre ! Toute cette propagande infernale de gauche qui nie purement et simplement la réalité et que je supporte plus !

berguenzix dit: à

Là où Sarkozy révèle ce qu’il est, un misérable inculte, et un petit charognard pathétique, c’est quand il feint de dire qu’être Français, c’est , forcément avoir des origines gauloises.

Non seulement c’est absolument atterrant de bêtise, sur le plan historique, car, à la rigueur, nous serions plutôt Francs, et notre héritage gaulois est bien mince, même si bec, soc, alouette, ambassadeur viennent comme une petite centaine de mots du gaulois, mais il s’agit surtout d’un calcul politique qui tire des larmes tant il est imbécile: la grande ultradroitisation électoraliste. Pas de bol (mot gaulois) la Le Pen est l’original et le petit parvenu magyar, la pâle copie.

Les Gaulois, Galates, Welches, Keltoï, etc, ça fait partie du programme d’histoire. C’est ,je dirais riveté au substrat premier de l’histoire. Vercingetorix (où le concept de roi rebondit trois fois,( dans ver-, dans cing- et dans rix-)est une figure incontournable. Mais l’apport gaulois ne représente pas grand chose, au fond et s’il est présent c’est par le truchement des Romains. Alors non, Sarkozy na pas raison, même pas en partie. Et ce n’est parce que la gauche a failli dans la construction de la geste nationale moderne, qu’il faut donner raison à ce médiocre.

Jean dit: à

Si je me souviens bien, le roman historique de « nos ancêtres les Gaulois » est de gauche à l’origine. La préférence de ceux qui, dans les premières décennies de la Troisième République, inventent ce mythe historique et cette généalogie collective rêvée tient au fait que « les Gaulois » sont assimilés aux masses populaires, alors même que ce qu’on sait des sociétés gauloises montre qu’elles étaient dominées par des groupes aristocratiques. En revanche, les Francs sont perçus comme des groupes guerriers aristocratiques, d’origine germanique de surcroît, ce qui conduit à les éliminer comme constitutifs d’une « identité nationale » derrière laquelle, déjà, on court. Août 14 n’est plus très loin… Aujourd’hui, on voit un mythe « de gauche » récupéré par la droite pour des raisons de tactique électoraliste. On sait qui, dans notre société, ne peut se prévaloir d’ancêtres gaulois ; ce sont ceux qu’un Zemmour voudrait faire éjecter : restons entre descendants des « Gaulois ». Le roman historique « de gauche » à l’origine est passé à droite, mais il est toujours aussi dépourvu de bases historiques sérieuses. La réalité, bien entendu, est infiniment plus complexe que l’image d’Epinal ridicule qu’il prétend en donner. Un Sarkozy, un Zemmour, un Richard Millet, se sont fait la spécialité de manipuler sordidement « l’identité nationale », autre mythe qu’ils prétendent unificateur, alors qu’il ne vise qu’à diviser et à jeter les uns contre les autres les citoyens de ce pays.

Delaporte dit: à

Dans son ouvrage « L’identité de la France », Braudel commence par évoquer les différentes provinces françaises et ce qui les distingue. « Nos ancêtres les Gaulois », quelle connerie, lorsqu’on constate au contraire une France bariolée, construite de multiples pièces rapportées, une France évidemment « impure » sur le plan de l’identité, n’en déplaise aux identitaires.

Delaporte dit: à

Dans son ouvrage « L’iden.tité de la France », Braudel commence par évoquer les différentes provinces françaises et ce qui les distingue. « Nos ancêtres les Gaulois », quelle c…, lorsqu’on constate au contraire une France bariolée, construite de multiples pièces rapportées, une France évidemment « impure » sur le plan de l’iden.tité, n’en déplaise aux iden.titaires.

berguenzinc dit: à

Là où Sarkozy révèle ce qu’il est, un petit politicard pathétique, c’est quand il feint de dire qu’être Français, c’est , forcément avoir des origines gauloises.

Non seulement c’est absolument atterrant de bêtise, sur le plan historique, car, à la rigueur, nous serions plutôt Francs, et notre héritage gaulois est bien mince, même si bec, soc, alouette, ambassadeur viennent comme une petite centaine de mots du gaulois, mais il s’agit surtout d’un calcul politique qui tire des larmes tant il est imbécile: la grande ultradroitisation électoraliste. Pas de bol (mot gaulois) le FN est l’original et le petit parvenu magyar, la pâle copie.

Les Gaulois, Galates, Welches, Keltoï, etc, ça fait partie du programme d’histoire. C’est ,je dirais riveté au substrat premier de l’histoire. Vercingetorix (où le concept de roi rebondit trois fois,( dans ver-, dans cing- et dans rix-)est une figure incontournable. Mais l’apport gaulois ne représente pas grand chose, au fond et s’il est présent c’est par le truchement des Romains. Alors non, Sarkozy na pas raison, même pas en partie. Et ce n’est parce que la gauche a failli dans la construction de la geste nationale moderne, qu’il faut donner raison à ce médiocre.

Widergänger dit: à

Pour une fois, Jean a tout à fait raison. C’est exactement ainsi que le XIXè siècle pose le problème : le peuple gaulois d’un côté, la classe aristocratique de l’autre. Et le désir/nécessité de trouver un « narratif » unificateur.

C’est ce qui se trouve derrière toutes les analyses de Mona Ozouf dans son essai sur le roman du XIXè siècle, Les aveux du roman.

Widergänger dit: à

berguenzinc dit: 21 septembre 2016 à 17 h 09 min
Oui, là tu as parfaitement raison.

DHH dit: à

Le problème de « nos ancêtres les gaulois » n’est pas historique il ne s’agit pas de savoir quel est le degré exact de dilution du sang gaulois chez les français « de souche » et les conditions de son panachage avec du sang franc normand saxon ou autre
Et d’abord qui étaient les gaulois ?, effectivement il suffit de lire la guerre des Gaules pour comprendre que c’est un terme général designant l’ensemble de peuplades à coloniser à coloniser, terme qui pour les romains s’appliquait indifferemment à toutes les tribus vivant dans la region qu’ils appelaient la Gaule (arvernes Heduens et autres)
Mais quand on dit aujourd’hui « nos ancetres les gaulois » on n’invoque pas l’histoire et cela n’a aucun sens au nom de la realité historique de se faire corriger par des universitaires ; La formule au même titre que personnages de Jeanne d’arc fait partie de la legende France ,est un point fort d’un terroir intellectuel populaire , dans lequel on est appelé à s’installer en devenant français Qu’importe que les gaulois n’aient jamais existé comme peuple ou que jeanne d’arc ne soit qu’une schizophrène !
Pour WGG
Les mots gaulois connus sont une centaine dont certains ont survecu dans le latin des gallo romains ( braga , qu’on retrouve dans braies et braguette ;leuga qui adonné lieu )
J’ai eu en main un dictionnaire de gaulois ;il était sensé avoir eté ecrit par quelqu’un que j’ai rencontré ,qui de toute evidence appartenait au SDECE, connaissait bien peu de choses de la langue gauloise et qui avait été habillé de cette spécialité rare comme couverture pour lui permettre de se faire des amis dans certains milieux

Jean dit: à

Ce qu’il y a de plus rigolo sans doute, dans cette histoire de « nos ancêtres les Gaulois », c’est que dans leur quasi-totalité, ceux qui, dans ce pays, pourraient paraître fondés à se réclamer de cette ascendance « historique » sont absolument incapables de le faire ! Très mystérieusement mais, en tout cas, fort comiquement, cette totale incapacité individuelle se mue en forte certitude collective ! On se demande par quel tour de passe-passe. En revanche, on sait très bien qui, dans ce pays, peut remonter à des ancêtres relativement identifiable à une distance de plusieurs siècles : ce sont, par exemple, les Africains, les Arabes, les Berbères, les Antillais, pour ne citer qu’eux. En somme, le cache-misère de nos ancêtres les Gaulois servirait surtout à ceux qui sont en déficit d’ancêtres pour se parer d’une identité nationale de pacotille.

Widergänger dit: à

Il y a aussi les analyses de Pierre Rosanvallon, notamment dans son grand livre : La démocratie inachevée. Histoire de la souveraineté du peuple en France. Et : Le peuple introuvable.

Widergänger dit: à

Moi aussi, je peux remonter à des ancêtres français tout à fait identifiés : le premier juste à la fin de la guerre de Cent ans, inscrit dans les Jurades de Bergerac. Il arrive à Lespinassat, en provenance d’Espagne ou plus exactement de la Navarre. Fin du XVè siècle donc. Après j’ai tous les noms jusqu’à la révocation de l’Edit de Nantes. Ils sont devenus nobles et ont épousé de grandes familles de la région. Jusqu’à une descendante qui était une grande amie du duc de Saint-Simon et une des très nombreuses maîtresse de Louis XIV, qui finit mariée à un d’Harcourt, ce qui n’est pas rien, mes petits chéris…!

Et en Pologne, je remonte jusqu’en 1835.

Jean dit: à

cette totale incapacité individuelle se mue en forte certitude collective ! (mmouais)

C’est probablement cette incapacité à identifier des faits précis et à parvenir à des explications irréfutables, ce besoin de sortir à tout prix des brumes de l’incertain qui conduit les hommes à se forger des mythes. Hier, Widergänger opposait les certitudes du coeur à celles de la raison et avouait préférer secrètement les premières aux secondes. Pourtant, beaucoup mieux que le coeur, la raison s’accommode des complexités du réel et permet d’en rendre compte.

bouguereau dit: à

En somme, le cache-misère de nos ancêtres les Gaulois servirait surtout à ceux qui sont en déficit d’ancêtres pour se parer d’une identité nationale de pacotille

c’est certain..à jéruzalème c’est pas du toc

bouguereau dit: à

Qu’importe que les gaulois n’aient jamais existé comme peuple ou que jeanne d’arc ne soit qu’une schizophrène !

abraham sentait la chève..mais l’colon moins..comme dirait bergueune la gauche a failli..
bande d’ahnculés

bouguereau dit: à

une France évidemment « impure » sur le plan de l’iden.tité, n’en déplaise aux iden.titaires

hen france hon est des hanfant d’lamour jean maron..pour ça qu’on est beau

Widergänger dit: à

Ce n’est pas parce qu’il ne reste rien de la culture gauloise dans une langue ou des objets, qu’il n’en reste rien dans l’esprit des Français, qui sont très éloignés d’être des Allemands ou des Francs dans leur façon d’être et de vivre.

Delaporte dit: à

D’ailleurs, dans le langage parlé le mot « gaulois » est plutôt péjoratif, avec une pointe dépréciative. Une « gauloiserie » n’est jamais quelque chose de sérieux. Ce débat sur nos ancêtres les Gaulois est une gauloiserie sarkozyste de plus.

Widergänger dit: à

« Nos ancêtres les Gaulois », quelle c…, lorsqu’on constate au contraire une France bariolée (Delaporte)
_____________
Mais justement, la Gaulle était extrêmement bariolée. Y a qu’à lire César. Même s’il n’est pas tout à fait fiable puisque lui aussi construit un mythe. Mais un peuple, n’est-ce pas essentiellement un mythe justement que tout le monde aime partager dans une fraternelle concorde ?!

Widergänger dit: à

Rabelais c’est plein de gauloiseries justement ! Y a-t-il rien de plus français que Rabelais précisément ?!

Widergänger dit: à

Proust parle lui aussi de cette dichotomie Gaulaois/Francs à travers les origines allemandes de Charlus me semble-t-il dans La Recherche.

Delaporte dit: à

« Mais justement, la Gaulle était extrêmement bariolée. »

Il faudrait dire alors : nos ancêtres les Gaulois, les Francs, etc., etc.

Widergänger dit: à

Tout ça, mes petits chéris, c’est la grande question philosophique du Sujet à partir de Descartes. Le Sujet est-il une substance ? C’est le fameux hupokeimenon sous-jacent à la question du Sujet. On en revient toujours aux grandes questions que se pose l’esprit humain à travers les siècles. Questions passionnantes au demeurant. Auxquelles Heidegger donne une réponse originale comme vous ne savez pas…

bouguereau dit: à

qui sont très éloignés d’être des Allemands

lesquels lsont dpuis 15 jours ou presque..pasque les germains c’est archi du bidon haussi..wagner c’est du bourguignon pas dla wurst etc..et..et les belge.. »les plus braves »..la capital des francs étoye néchin..et l’apport juifs..ça c’est la contrebande du droit du sang a dracul..ahnculés!

Widergänger dit: à

Les Gaulois sont quand même là avant les Francs, il me semble, non ?…

Mais oui, il y a deux origines à la France. C’est ce que s’efforce de penser justement Michel Foucault dans ses cours des années 1970 au Collège de France. Lisez « Il faut défendre la société ». C’est passionnant à lire.

bouguereau dit: à

Une « gauloiserie » n’est jamais quelque chose de sérieux

« que ce peuple est donc léger »..pour la fille ainée de l’église c’est raccord jean marron..

bouguereau dit: à

Les Gaulois sont quand même là avant les Francs, il me semble, non ?…

ils vont rapliquer havec des uzis..ma mère

Widergänger dit: à

Il y a aussi un très grand livre sur les origines de la noblesse européenne, c’est celui de Christophe Babel : La noblesse de l’empire romain. Les masques et la vertu, Champ Vallon, 2005, avec son héritage en Gaule, dans le chapitre 3 de la Troisième partie : « La Gaule de Fortunat et de Grégoire de Tours (570-590 : un modèle en voie d’effacement » ; et sa conclusion : « Le legs de la noblesse romaine à la noblesse médiévale ».

bouguereau dit: à

Il faudrait dire alors : nos ancêtres les Gaulois, les Francs, etc., etc.

pour ça qu’on dit toutes des salopes..des marie met ton étant là à même le sommier jean marron..hon est un peupe qui a beaucoup souffert

berguenzinc dit: à

-Tu ne trouves pas que ça fait gallo-romain?
-Moi, je trouve ça plutôt gallo-grec
-Gallopin !

Astérix, « le Combat des Chefs »

Ah oui, un truc, le poivrot, je commence à en avoir marre de tes couenneries sur les Juifs. Mais alors, ras la mèche. Hanculet, tu es, hanculet tu resteras. C’est paabraham qui pue la chèvre, c’est ton périnée qui pue le zèbre.

bouguereau dit: à

« Le legs de la noblesse romaine à la noblesse médiévale »

..et t’es fier dpas havoir fini dans l’bidet..c’est dur mais c’est ça ête français dracul..un peupe lucide..le seul du monde connhu!..bien sur dédé va chipoter

bouguereau dit: à

action réaction bergueune..dracul a une hescuz..y svoit pas dans la glace..mais toi..un gros con de fourbe ça doit se voir bordel! allume la lumière..chais pas..fait un micro trottoir..c’est ça..comme pour les musulman ‘qui de tout temps’ etc..

Widergänger dit: à

Cet historien remarque à la fin de son livre que le système des grandes écoles en France joue le même rôle anoblissant de la « noblesse d’Etat » que le Consulat à Rome, qui permettait d’intégrer à la noblesse ceux qui y étaient élus. Mais dès les origines à Rome, il y avait deux définitions de la noblesse, celle juridique et la noblesse du cœur. Celle, juridique, qui découle du Consulat, doit s’accompagner de la noblesse du cœur. Aujourd’hui, la « noblesse d’Etat » a rarement du cœur…

Widergänger dit: à

Pas exactement ceux qui étaient élus au Consulat, mais ses descendants uniquement et pas le Consul lui-même. Cicéron, qui fut Consul, par exemple, n’en est pas devenu noble pour autant. Il est resté de la classe des chevaliers : equestri loco natus.

Widergänger dit: à

Nietzsche dit que nous croyons à la substance parce que nous croyons à la grammaire. C’est parce que nous pouvons construire une phrase telle que : Je pense, donc je suis, où « je » se trouve en position de sujet d’un verbe, que nous pouvons nous forger l’illusion de croire que derrière ce Sujet grammatical se cache derrière un Sujet substantiel, qui est couché là dessous : substrat (de sub + stratus < sterno, is, ere, straui, stratus : être couché). C'est ce qu'on appelle en grec hupokeimenon, participe présent du verbe hupokeimai, être couché, être sous-jacent, sous tous ses attributs, c'est son être. N'est-ce qu'une illusion ? Lire Heidegger, dans Sein und Zeit, mes petits chéris…

Widergänger dit: à

Le livre dont je parlais c’est :
— Claude Nicolet, La fabrique d’une nation. La France entre Rome et les Germains, Paris, Perrin, 2003.

On a une discussion savante de cette idée ici : « La Nation française et l’Antiquité à l’époque napoléonienne »
https://anabases.revues.org/1288

edouard dit: à

« il y a deux origines à la France. »

deux seulement?

de nota dit: à

Un peu d’étymologie…

Gaulois, oise adj. et n. qui a remplacé (xv° siècle) gualeis (1155) dérivé du nom propre Gaule (1155) issu du francique Walh « les Romans »; la forme galois (qui se réfère souvent au celte, en ancien français) serait issue du francique walhisk « roman »

L’adjectif s’applique à ce qui se rapporte à la Gaule( xv °s; 1155, gualeis, « gallois ») et le nom désigne la langue celtique parlée en Gaule( v. 1285, walois » la langue d’oil ») Galois « gai, joyeux » en parlant d’un son ( v. 1205, de galer, « s’amuser » galant) s’est trouvé en homonymie avec galois issu du francique. De là galoy(1314) gaulois
(1640) pour « plaisant, licencieux et comique » motivé par l’idée reçue de la truculence de nos ancêtres. Par ailleurs, gaulois a eu le sens classique (1671) « qui a le caractère inculte, grossier des anciens temps »

C’est l’idée de « grivoiserie » qui est retenue dans les dérivés Gauloisement adv ( V.1720) d’abord « librement, sincèrement » puis, par allusion à la réputation de liberté de l’esprit médiéval « de manière truculente et licencieuse » et Gauloiserie n.f (1865).

Avec l’aide de Robert le superbe.

berguenzinc dit: à

Valais, Wales, ont aussi la même prigine que Welsch, dont je parle plus bas…et Guelfes, par opposition aux Gibelins (du fief allemand des Waibligen)

Quant à ambassadeur, on retrouve le préfixe amb- « avec », comme en catalan et dans le nom de roi Ambiorix.

bérénice dit: à

? De l’art de passer sa bie à fliquer ?

Rien n’étant pas du bâtiment en conséquence je ne comprends pas pourquoi je n’aurai pas le droit si l’envie m’en vient d’intervenir sur un de vos radotages. L’eau était fraîche mais nageable, grand plaisir à la détente. BaV.

Delaporte dit: à

Pour une fois, l’étymologie ne nous est pas d’un grand secours, et n’apporte rien.

bérénice dit: à

Lire Heidegger, dans Sein und Zeit,

Est-ce que Mr Delacomptée recommande cette lecture? Il nous faut bien une idole qui ne soit pas vous WGG aussi ai-je décidé que je ne jurerai désormais que par lui.

berguenzinc dit: à

Si, Delaporte, si ! Les Gaulois ne sont en rien les ancêtres des >frnaçais, ils se relient tout simplement au grand monde celte qui s’étendait de l’Irlande à la Turquie (les galates). Les Gaulois sont sentimentalement « nos an^tres ». Cette geste est d’ailleurs tout simplment une transposition des Gaulois/ français, luttant contre les Romains/ Prussiens, ou Allemands, à partir de 1870. La constrution de ce mythe national de « nos ancêtres les Gaulois,p rovient de l’antagonisme persistant , de 1870 à 1945 entre la France et l’Allemagne.

closer dit: à

« Là où Sarkozy révèle ce qu’il est, un petit politicard pathétique, c’est quand il feint de dire qu’être Français, c’est , forcément avoir des origines gauloises. »

Là t’es vraiment très khon Bergounet! Sarko dit exactement le contraire: il dit que d’où que l’on vienne, on devient descendant des gaulois dès que l’on devient français. C’est évidemment symbolique. « Quand on change de pays, on change d’histoire » (qui a dit cela?).

Sauf si César a tout inventé, ils existaient bien des gaulois…et ils occupaient à peu près la France actuelle…et ils ont formé un peuple, au moins à un moment, face à Rome…

La 3ième République n’était pas si bête d’y voir la première manifestation d’un peuple qui deviendrait le peuple français après bien d’autres apports.

bérénice dit: à

derrière ce Sujet grammatical se cache derrière un Sujet substantiel

je vais me faire incendier mais comment être derrière et dessous en même temps? Une position impossible du kamasoutra? ou est-ce que comme pour un produit vous chercher à nous caser du Heidegger entre deux tranches qui n’ont strictement rien à voir avec l’être, le non être, la littérature et ce qui s’en éloigne ou la définit.

bérénice dit: à

dès que l’on devient français. Closer.

actuellement dans son programme il remet en question le droit du sol ainsi être français avec des origines étrangères va devenir un peu difficile.

la vie dans les bois dit: à

@Sergio, 15 h 59 min
je n’ai pas vu ce film que vous évoquez. Le livre de F. Sureau, « L’Obéissance », sorti chez Gallimard en 2007, 2008 pour la version poche, indique un difficile trajet des  » bois de justice » depuis Dunkerque, jusqu’à Furnes. Les Belges n’ont pas gardé la guillotine, puisqu’elle a été détruite lors des bombardements -aériens- anglais, sur la région de Furnes, en 1918.
Ce livre se termine sur une énigme. Si le dernier condamné à mort de droit commun, en Belgique pour fait criminels a bien été exécuté le 26 mars 1918, les circonstances présentées dans ce roman, absolument absurdes et déraisonnables, si elles sont avérées. Et il ne semble pas que ce soit le genre de l’auteur de ce livre, de rebâtir un scénario romanesque à partir d’un film, s’agissant à la base d’une histoire de  » contrat de droit international ». Et d’une histoire vraie.

edouard dit: à

Ce que dit pol bismute, franchement…

Petit rappel dit: à

Durant la Guerre de 1914, avec l’assentiment des deux camps, on exporta le Deibler national pour une exécution capitale en Belgique…

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 21 septembre 2016 à 19 h 14 min
Le livre de F. Sureau, « L’Obéissance », sorti chez Gallimard en 2007, 2008

Les dates coïncident pas mal, à tous les coups c’est le contraire, le film tiré du livre…

la vie dans les bois dit: à

« à tous les coups c’est le contraire, le film tiré du livre… »

Ah bon Sergio, toujours rendre à César, etc.
Majuscule à Sureau

bérénice dit: à

19h14 les belges sont les belges et à ce titre ont hérités d’un gros registre humoristique, espérons toutefois qu’ils n’aient pas fait usage de la guillotine pour d’autres faits que des crimes de sang, pour couper un doigt à un voleur, punir la femme adultère par exemple ou le fraudeur aux contributions.

bérénice dit: à

hérité.

la vie dans les bois dit: à

à 19 h 21 min
ben voui, Court, c’est dans le roman de Sureau,  » L’Obeissance » de Sureau, avec les vrais noms dedans.

bérénice dit: à

Quoiqu’il en soit ce François porte un joli nom de famille, trés bel arbre du printemps à l’automne quand on lui a laissé le temps de vieillir.

bérénice dit: à

Court de nouveau en disgrâce, auriez-vous oublié votre tromblon ou a-t-il malencontreusement pris l’eau ?

la vie dans les bois dit: à

Mais Anatole Deibler n’a pas guillotiné E. Préfaille, et ça, Court, faut faire une courbette de plus pour que je vous en dise plus.

bérénice dit: à

Mais alors LDVB si de vrais noms figurent au roman peut-on appeler ce genre un roman?

bérénice dit: à

Court, vous lui cirez les pompes? Avec ce placard, Dieu quel travail ce doit représenter! Pour obtenir satisfaction je vois que vous ne ménager pas vos efforts.

bérénice dit: à

« En mars 1918, la Grande Guerre est tout près d’être perdue, sous les coups de l’armée allemande rassemblée pour un dernier assaut. Au même moment, le gouvernement belge demande au gouvernement français de lui prêter la guillotine et le bourreau de Paris pour exécuter à Furnes, en zone d’occupation allemande, un condamné à mort. Voici plus de cinquante ans que la Belgique n’exécute plus ses criminels, mais le roi des Belges a décidé de faire un exemple. La France accepte. Deibler, «l’exécuteur des hautes œuvres», se met en route vers Furnes, avec sa machine démontée et rangée dans des caisses, sous la protection d’une petite escorte. Il leur faudra traverser la ligne de front, munis de sauf-conduits délivrés par tous les belligérants. Les États se sont mis d’accord, non pour arrêter la tuerie, mais pour permettre à un bourreau d’exécuter un homme de plus.
S’inspirant de faits réels, François Sureau nous présente un récit dramatique sur l’obéissance aux ordres, une méditation sur la conscience de ceux qui y consentent malgré tout. »

la vie dans les bois dit: à

« 9)La Gaule est une fiction géographique créée par les Romains, les Gaulois une fiction de peuple elle aussi créée par les Romains »
tweet de la prof d’histoire drôle.

l’histoire nazionale sozialiste enseignée en France par des tricoteuses. Aussi compétentes que le candidat à l’élection présidentielle, qui pratique la méthode assimil …

Delaporte dit: à

Un point de vue moderne sur la question des racines :

« La noblesse aurait subsisté si elle s’était occupée davantage des branches que des racines. » Napoléon

Petit rappel dit: à

Ces faits réels, je ne les ai pas lus dans le roman de Sureau mais soit dans les carnets de Deibler , soit dans la biographie du personnage, Bérénice. Il me semble que c’est le meme volume.
(Notez qu’on entend plus parler d’Aristofil…)

bérénice dit: à

Wiki affirme que Ferfaille fut guillotiné comme convenu par le bourreau à l’aide d’une guillotine de campagne avec un jour de retard, pourquoi cette exécution nous occupe en dehors de l’intérêt passionné que témoigne LDVB pour cette affaire?

Delaporte dit: à

bérénice dit: 21 septembre 2016 à 20 h 26 min
Je pense plutôt qu’il parlait ici de la noblesse d’Ancien régime.

la vie dans les bois dit: à

Bouh, Court, c’est effectivement quelque chose d’être avocat et pas chaisière de blog littéraire.
Vous persifliez quoi exactement à propos de l’auteur de ce livre, alors que vous auriez lu les carnet du bourreau, mieux que lui?
et encore vous n’en êtes pas sûr?

la vie dans les bois dit: à

d’ailleurs en parlant d’avocat, je n’achète plus du tout et depuis longtemps ceux indiqués de provenance Israel. C’est ce tweet vegan fashion, qui m’y fait penser.

bérénice dit: à

LDVB, s’il ne répond pas tant pis, un de perdu dix retrouvés, nous aurons d’autres points d’intérêt pour nourrir la conversation sur ce blog, Delaporte en tendait un justement.

closer dit: à

« 9)La Gaule est une fiction géographique créée par les Romains, les Gaulois une fiction de peuple elle aussi créée par les Romains »

Super! Des centaines de milliers d’hommes se sont battu pendant 7 ans contre une fiction de peuple pour conquérir une fiction géographique!

Où s’arrêtera la khonnerie?

Widergänger dit: à

Mais enfin, les Gaulois ne se sont pas purement et simplement volatilisés dans l’espace interstellaire quand l’armée de César a envahi les Gaules !

Qu’est-ce que c’est que cette histoire tordue qui prétendrait que nos ancêtres ne seraient pas les Gaulois ?

Enfin, Jean-Philippe, réveille-toi !

Les Gaulois sont peu à peu devenus des Galo-romains, c’est-à-dire des Gaulois qui parlent une espèce de sabir latin. Jusqu’à l’invasion des Francs.

Les descendants des habitants de la Gaule ne se sont pas non plus volatilisés dans l’espace interstellaire. Ils sont bel et bien restés là où ils vivaient.

Point barre.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…je suis un grand comique de la distanciation, un plus,!…

…sous-estimer ou sur-estimer les adversités,!…tout dépend du segment analysé dans le serpent monétaire,…quel fiabilité accordé à tel, ou tel diversion, à y patauger,!…of course,!…

…il est préférable s’unir avec les adversités, et puisqu’elles sont incompatibles,…donc, chacun chez soi,!…

…les solutions démontrées par l’absurde,…
…Thalès, Trust et C°,!…
…les commentaires,!…des desseins logiques, copier-coller,!…

…mais, qu’elles passions, ou çà,!…etc,!…et la sécurité du territoire,…
…du cinéma à entré bien profond,…les connivences pour ce faire payez des services,!…

…interdits par ci, autorisés par la,…
…la vie du commerce et puis s’en vont,!…
…et j’en passe,!…

berguenzinc dit: à

Mais enfin, les Gaulois ne se sont pas purement et simplement volatilisés dans l’espace interstellaire quand l’armée de César a envahi les Gaules !

volatilisés, non, évidemment ! mais romanisés, oui, et pas qu’un peu !
et !a s’est fait très vite. Sous Tibère déjà, la Gaule -LES Gaules étaient devenues aussi romaines que l’Italie.
Je ne vois d’ailleurs pas en quoi dire cela serait attentatoire à l’identité française,au contraire.

Widergänger dit: à

Oui, c’est un fait que les Gaulois étaient une partie du peuple celte qui s’étendait sur toute l’Europe du nord et jusqu’en Espagne au sud. Et alors ? Cela n’empêche nullement nos braves gaulois celtes de devenir des Galo-romains parlant un dérivé du latin qui se prépare à constituer la future France.

987, mes petits chéris, naissance de la France !

Les Britaniques aussi étaient des celtes avant l’invasion des Anglès et des Saxons qui ont fait de la Bretagne l’Angleterre (5ème s. après J.-C.). Ils se sont mélangés aux celtes pour donner les braves petits Anglais d’aujourd’hui, comme les soldats romains se sont fondus par mariage avec les braves celtes de l’époque pour donner de braves français d’aujourd’hui, mêlés à bien d’autres apports il est vrai, qui néanmoins ne contredisent pas fondamentalement le fait d’évidence qu’une masse énorme de Français vient des ancêtres gaulois qui ont toujours habité là où ils habitent encore.

Vraiment une époque de gros malades. La France est devenue un hôpital psychiatrique.

bérénice dit: à

WGG est-ce que ce ne serait pas un peu dilué un peu comme l’homme du Neandertal quand on connaît la pulsion de vie qui anime nos contemporains on peut aussi la transporter aux générations lointaines et en arriver à la conclusion peu concluante pour la Gaule et les Gaulois dont nous serins les descendants ne contenant plus qu’environ 0,04% du génome d’origine contrôlée or il n’est pas possible même parmi les ossements de retrouver quoi appartenait à qui précisément, d’ailleurs le CNRS s’est-il emparé de ce sujet d’étude comparative?

Widergänger dit: à

Et alors qu’est-ce que ça peut faire qu’ils se soient romanisés à 3000% ?

Qu’est-ce que ça change sur le fond du problème ? Veux-tu me le dire ?

bérénice dit: à

. Sous Tibère

Les époux Tiberi sont d’ailleurs des sous Tibériens.

Widergänger dit: à

Oui, il est certainement possible de retrouver le génome des Gaulois d’autrefois chez une masse énorme de Français d’aujourd’hui. C’est évident. La culture change mais le fond génomique demeure. La culture joue par ailleurs pleinement son rôle dans la construction imaginaire de la culture française. Mais il faut distinguer ces deux types de questions.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…il me semble qu’on s’égare un peu trop,!…

…dans les unions, des parents, suivant des critères complémentaires, presque de luxe,…sans aucun rapports avec les fortunes d’unions dites forcées, par exemples,!…

…il reste les A.D.N.,!…qui se construisent,!…

…résultats des courses,!…
…des gallo-romains, trop bien imbriqués,!…
…d’apparence romain, de l’extérieur,!…
…plier en quatre de rires intérieurs trop gaulois,!…
…comme deux partis de pâte à modeler imbriqués,!…à différentes couleurs,!…
…un être mieux renforcé, pour le futur proche,!…

…il existe de hauts-contrastes,!…etc,!…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…les allemands ils préfèrent le double-jeux,!…
…embobineurs de nature,!…
…des mensonges, avec un visage limpide de grâce pastel, sans grumeaux de farine,!…
…de la bonne tarte, bien fraîche,!…
…enfin, tout est pas cas,!…Ah,!Ah,!…
…etc,!…

Widergänger dit: à

L’identité française est une chose plastique et souple qui a néanmoins ses bornes.

L’identité française n’exclut en aucune manière le fait d’avoir un passé gaulois : Astérix et Obélix. Le village gaulois qui résiste à l’invasion étrangère. C’est ça l’esprit des Français.

Un arabe chrétien n’a rien d’étranger à l’identité française qui l’inclut dans son giron volontiers et sans problème. Le problème vient de la culture musulmane qui est profondément étrangère à l’identité française.

berguenzinc dit: à

« La France n’est pas le territoire d’une « ethnie gauloise », mais un mélange de Celtes, de Grands Bretons revenus en Bretagne au moment des invasions des Angles, de Barbares romanisés, de Romains colonisateurs et de Barbares « bruts » dont les Vikings seront les derniers. Clovis, Franc issu de Francs, s’est romanisé en recevant les insignes du consulat et, probablement, le titre de « patrice » de l’empereur byzantin Anastase. Converti au christianisme, nouvelle religion de l’Empire romain, il a pu imposer son pouvoir sur les Gallo-Romains comme sur les Francs de son clan. Par la suite, les grandes pestes de Justinien (542 à 757), et la peste noire (1347 à 1350) ont divisé par près de deux les populations d’alors, obligeant les survivants à se mêler par mariages. Les populations germaniques, moins urbanisées, ont eu moins à souffrir de la peste, elles ont plus largement contribué au redressement démographique qui s’en est suivi. C’est le troisième point : migrations, citoyenneté, mariages, épidémies, ont modelé la démographie européenne, très fortement, durant le premier millénaire. »

Michel Rouche, in « Les Racines de l’Europe ».

D. dit: à

Vous voulez parlez du fondS génomique, Widerganger ? Parce que sur le fond je ne vous suis pas. Je vous dis ça en ma qualité de Tafale chrétien mâtiné de goth, référence à ne pas négliger.

Dexter dit: à

je suis désolé de revenir sur ce point, mais j’y reviens quand même, car il me semble que je n’ai pas bien réussi à me faire comprendre dans mon dernier commentaire, datant du 14 mars 2012, sur lequel ps mal de critiques ont été formulées, des critiques par ailleurs fort constructives, et qui m’ont permis d’avancer sur c’est quoi une lecture exigeante, commentaire, dans lequel, j’ai tenté d’exprimer, justement, dans la limite de modestes moyens, ce concept de « lecture exigeante », qui lui-même renvoyait à cet autre concept de « lecteur exigeant », s’il était facile à l’époque d’expliquer, ou de tenter d’expliquer, avec les moyens qui étaient à l’époque, les miens, des moyens qui au fil du temps n’ont pas eu la chance d’accroitre, mais au contraire, ont eu la malchance de décroitre, de décroitre à tel point qu’il a bien fallu, en tant que modeste lecteur, revoir à la baisse mes critères d’exigence vis à vis des livres, qui eux-mêmes ont évolué, tout au moins quant au niveau d’exigence qu’il pouvait m’imposer, de sorte que l’exigence imposée par ces livres dépassait de loin l’exigence de ma lecture, aussi je tiens à corriger, et aussi rectifier, et aussi repréciser, ce en quoi ce niveau d’exigence dont j’étais à l’époque l’objet, je dis bien l’objet et non pas le sujet, car le sujet, en l’occurrence ne prête pas à ce genre de considération, s’il ne se prête il pourrait se donner, voilà ce qu’on pourrait me rétorquer, mais je sais bien qu’on ne me le rétorquera pas, comme on ne me l’avait rétorqué lorsque, sans doute par maladresse, dans ce commentaire, mon dernier sur ce blog, datant du 18 juillet 2010, j’avais osé poser cette question de savoir ce qu’était qu’un lecteur exigeant, ma foi ma question n’exigeait alors aucune réponse, et je sentais bien, autour de moi, cette présence néfaste, délétère, de lecteurs exigeants dont j’aurais bien été incapable de dire qu’ils exigeaient, sans quoi, si j’avais eu la moindre idée de leu exigence, je me serais alors efforcé, en écrivant ce commentaire, qui fut le dernier que je permettais d’envoyer sur ce blog, en date du 28 octobre 2012, je me souviens bien car cette date est aussi la date anniversaire de mon voisin, qui en ce jour exigeait de sa femme qu’elle lui offrit un cadeau, ne serait-ce qu’une babiole, dont il ne vit jamais la couleur, aussi si je mettais permis d’aborder cette question de savoir ce qu’est uhn lecteur exigeant ce jour-là, sans par ailleurs dire en quoi ce jour pouvait être aussi particulier et propice a aborder cette question du don et de l’exigence, deux concepts qui vont bien ensemble, tout au moins si on s’en réfère à certains auteurs qui n’ont pas eu la chance d’être lu par plus d’une petite centaine de lecteurs, dans la mesure où l’exigence de leurs considérations dépassait de loin celle, plus modeste, de leurs lecteurs, je mettais donc permis, de dire, sans aucune arrière pensée, que de toutes les activités humaines, celle qui consistait à lire, me semblait la plus désagréable et néfaste pour la santé, et qu’il valait mieux, je me souviens bien l’avoir souligné à plusieurs reprises, quitte à pratiquer une activité exigeante, faire du vélo, ou alors de la randonnée de haute montagne, si tant est que quand on dépasse les huit mètres d’altitude, tout comme quand on a plus de 40 de fièvre, ou que l’on vient d’apprendre que son chat est atteint d’une maladie incurable, les exigences passées deviennent alors très différentes des présentes, et même des futurs, je voulais juste apporter cette précision par rapport ce dernier commentaire, envoyé sur ce blog e date du 6 janvier 2011, voilà, c’est tout, l’affaire est maintenant close, inutile désormais de revenir sur cette question de l’exigence qui nous taraude tous, surtout les membres de jurys littéraires, qui doivent souvent avoir la pétoche de ce que la postérité leur réserve, je tiens à les rassurer, Lydie Salvayre et Welbec, et aussi Enard ont été d’excellents choix, probablement les meilleurs qu’ils pouvaient faire, ils n’ont pas à rougir de leur travail, ni de leurs choix, même si tout membre de jury littéraire rêve de donner un jour, un prix à un « grand » écrivain, et que welbec n’est ps Céline, pas plus qu’enard n’est Thomas Mann, ou Salvayre Woolf, c’est pas grave, vous avez fait ce que vous pouviez, avec les moyens qui étaient les vôtres, et ce doit être une grande et dure épreuve d’être membre du Goncourt en 2016, mais on ne choisit pas l’époque où l’on nait, ni l’endroit, et avec le recul, nous savons bien, je veux dire tous les lecteurs en peu exigeants savent bien que là où un membre de jury littéraire est sans doute le plus fort, c’est certainement dans la faculté de se mettre le doigt dans l’oeil.

D. dit: à

Capet est un imposteur, Widerganger.
La vraie France, celle que je restaurerai bientôt, est mérovingienne.

D. dit: à

J’allais justement vous en parler, Dexter, mais vous m’avez devancé.

D. dit: à

Hier sur le coup de 12h 30 j’ai croisé une très jolie jeune fille que n’avais pas vue depuis près de 4 mois. Elle était toute bronzée.

Widergänger dit: à

Mais tout à fait d’accord, Jean-Philippe.

Il est évident qu’on ne va pas non plus se mettre à construire un gaulois fantasmatique de souche. C’est clair.

Mais de là à nier la réalité du passé gaulois de la France, il y a un abîme que franchissent allègrement ses deux historiennes. C’est là où le bât blesse (l’âne gaulois).

rose dit: à

Eh, mais qui est Dexter ?

rose dit: à

Le problème vient de la culture musulmane qui est profondément étrangère à l’identité française.
>Widergänger

il me semble que le problème vient précisément de l’envahissement.
Un arabe chrétien je ne vois pas ce que vous voulez dire.

Vous avez écrit à plusieurs reprises que la Bible avait été écrite après et en copiant la Torah, j’ai vérifié la justesse de votre argument ; mais le Coran est écrit après les deux premiers et en les copiant aussi.

Il me semble possible de cohabiter sans envahir l’autre.

Widergänger dit: à

Je lis en ce moment ce qu’a écrit Alexandre Koyré sur Descartes. Eh bien je trouve que notre époque ressemble furieusement à l’époque de grande incertitude et de grand désarroi de l’époque de Descartes où plus personne ne sait plus à quel saint se vouer. D’où le fameux discours de la méthode auquel ne croit guère Pascal : « vain et inutile », écrit-il dans les Pensées.

Ce qui est étrange, c’est que J.-M. Delacomptée vienne puiser dans cette époque-là ces certitudes pour contrecarrer les désarrois d’aujourd’hui, fantasmant une langue, une énergie et une foi dans la langue qui n’a peut-être existé que dans son esprit troublé d’aujourd’hui.

Aujourd’hui, comme à l’époque de Descartes, « un amas de richesses et un amas de décombres », comme l’écrit si justement Alexandre Koyré de la première moitié du 17ème siècle. Il écrit encore, remontant à la grande crise de la Renaissance pour comprendre l’époque de Descartes et de Pascal : « Dès 1530, après avoir passé en revue tous les domaines du savoir humain, Agrippa proclame « l’incertitude et la vanité des sciences ». Cinquante ans plus tard, après avoir soumis à l’examen critique l’humaine faculté de connaître, Sanchez, qui a écrit le Tractatus philosophicus : Quod nihil scitur…, Lugduni, 1581, réitère, et même aggrave le jugement : « On ne sait rien ». On ne peut rien connaître. »

C’est aussi ce que dira Pascal dans les Pensées en allant encore plus loin en disant que l’esprit humain peut bien penser, il ne peut pas penser quelque chose parce que le monbde c’est le chaos et que l’esprit humain dès lors ne peut que fonctionner à vide. D’où la fameuse pensée sur Descartes : « Vain et inutile ».

Et Alexendre Koyré ajoute : « Enfin, Montaigne achève et tire le bilan : l’homme ne sait rien ; parce qu’ l’homme n’est rien. »

Et il ajoute au sujet de Montaigne : « Le cas de Montaigne est tout particulièrement instructif et curieux : ce grand destructeur ne l’est, en fait, qu’à son corps défendant. Ce qu’il voulait démolir, ce n’était tout d’abord, que la superstition, la prévention et l’erreur, le fanatisme de l’opinion particulière qui se donne pour vraie et se croit telle sans raison. Ce n’est pas de sa faute si sa critique lui laisse les mains vides : en fait, tout n’est qu’ « opinion » dans un monde incertain. Montaigne tente alors la manœuvre socratique, la manœuvre classique de la philosophie aux abois. (…) Aux époques de crise, où l’Être, le Monde, le Cosmos devient incertain, se désagrège et s’en va en lambeaux, la philosophie se tourne vers l’homme ; elle commence alors par « que suis-je? » ; elle interroge celui qui pose les questions. C’est justement ce que fait Montaigne. Abandonnant le monde extérieur (objet incertain de l’opinion incertaine), il essaie de se replier sur lui-même et de trouver en lui-même le fondement de la certitude, les principes fermes du jugement ; du jugement, c’est-à-dire, du discernement du vrai et du faux. »

On connaît la réponse de Pascal à Montaigne : Quel sot projet de vouloir se peindre. Aujourd’hui, nous n’avons même plus le recours socratique à notre disposition. Et nous avons perdu la foi dans les mots.

Widergänger dit: à

rose dit: 21 septembre 2016 à 23 h 37 min
Non, le Coran s’en inspire mais en modifie profondément la perspective et le contenu.

Un jésuite islamologue, qui connaît parfaitement l’arabe du Coran, a pu montrer que le vocabulaire coranique est largement inspiré des Evangiles mais en dénature profondément le sens. On peut même écouter ses conférences sur Youtube.

rose dit: à

la vie dans les bois dit: 21 septembre 2016 à 19 h 32 min

aussi pour les fleurs de sureau qui se cuisinent en beignets (jamais fait, déjà mangé)

rose dit: à

>Widergänger
je connais très peu le coran et ne l’ai pas lu. Néanmoins, certains passages
la Génèse
le sacrifice de son fils par Abraham
et l’histoire de Jacob
sont vraiment similaires entre la Bible et le Coran
mais mon regard n’englobe pas la totalité du texte.

Widergänger dit: à

Ce qui est bien avec Dexter, c’est qu’il est toujours désolé de ce qu’il va nous dire. C’est un homme toujours mécontent de nous apporter une mauvaise parole. C’est l’homme de la contrition et du péché des autres.

Widergänger dit: à

Oui, oui, rose. Mais dans la Torah l’histoire du péché qui les chasse du Paradis est une métaphore pour expliquer la construction des civilisations qui sont fondées sur l’existence du mal, du mal nécessaire à l’existence même des civilisations comme la vie ne saurait exister sans les microbes en quelque sorte. Alors que dans le Coran, ce n’est l’histoire que de la soumission à Dieu : islam, soumission. Cet esprit de soumission est totalement étranger au Judaïsme et au Christianisme. Complètement. Et c’est cet esprit atroce de soumission qui rend l’islam totalement incompatible avec la démocratie qui a sa lointaine origine dans la Torah et le Christianisme.

rose dit: à

Mais Widergänger, Dexter est il quelqu’un qui existe en soi ou bien un personnage frictionnel ?

Widergänger

la soumission : si elle est dirigée envers soi-même, va bien, mais envers autrui hors de question ; c’est pour cela que je nomme ce « fait » musulman envahissement : c’est ce désir de soumette autrui à ses propres lois, alors que nous avons les nôtres.

rose dit: à

fictionnel (pardon)

rose dit: à

bérénice dit: 21 septembre 2016 à 19 h 08 min

ben bérénice, dessinez : c’est simple comme bonjour

rose dit: à

alors je dois confondre avec le préfixe amp qui signifie des deux côtés comme dans amphibie amphore et amphithéâtre ?
# du préfixe amb ?

Widergänger dit: à

Expliquez-moi, rose, en quoi la soumission envers soi-même serait une bonne chose ?

Widergänger dit: à

Non, rose, « amp » n’est pas un préfixe en français. Ni même d’ailleurs « am ». J’ai fait ce matin même un exercice d’orthographe à ce sujet avec mes petits de 5ème.

Widergänger dit: à

Il me semble possible de cohabiter sans envahir l’autre. (rose)
____________
C’est tout le problème de l’islam, justement, rose. Il veut non seulement envahir l’autre mais le dominer et réduire à la soumission. C’est ça que vous n’arrivez pas à comprendre.

Un Arabe chrétien n’a pas du tout ce projet culturel. Qu’il soit arabe n’a aucune importance.

rose dit: à

>DHH

Je vous ai lue le 20 septembre à 17h53, vous remercie, et ce jour aussi et ne vous trouve en rien réactionnaire.

rose dit: à

>Widergänger

pardon j’étais dans dans l’étymologie et partais du latin pas du français ; ma question était sont-ce deux préfixes distincts amb- et amp- ?

rose dit: à

Widergänger dit: 22 septembre 2016 à 0 h 08 min

Ce serait une bonne chose parce que c’est le moyen de se contraindre soi-même à évoluer : se soumettre à soi-même, c’est à dire à ce que l’on décide en son âme et conscience me parait être bien plus, et formateur et gage de liberté, (au sens du libre arbitre) que de se soumettre à autrui où la contrainte est forte puisque imposée.
Si la contrainte vient de soi, elle est admise, puisque décidée.
C’est le droit à disposer de soi-même si vous préférez.

Je le vois comme cela.

Chaloux dit: à

Les texte d’Alexandre Koyré, dont j’ai parlé récemment ici à propos de ses réflexions sur le Mensonge, sont en effet remarquables. Je me demande si on le lit encore beaucoup -un philosophe pourrait nous répondre, – évidemment pas la poule qui philosophe ici-, mais ce serait certainement se priver que de ne pas le lire.

Chaloux dit: à

texteS

rose dit: à

Autre question qui me pose problème : mais qui est la vie dans les bois ? Longtemps j’ai cru que c’était bérénice qui changeait de pseudo et se répondait à elle-même mais je doute.

Quelqu’un peut-il me dire quelque chose à ce sujet ?

rose dit: à

Dans le libre d’André Makine le lieutenant Schreiber, il est raconté la sélection impitoyable faite face aux écrivains, les éditeurs, le départ au pilon suite au retour effectué par les li-braires des invendus. Il s’ensuit aigreur et pire des écrivains non lus. Comme si le succès était lié à la compétence. Ce qui n’est pas vrai.

Vais reprendre l’ouvrage de Paul Veynes pour mieux suivre votre conversation sur mes ancêtres les gaulois ; les miens sont italiens et espagnols et je me sens gauloise au sens signifié par DHH. Sans inventorier ce qui se rattache à la vie privée.

Cordialement à tous

sauf à la vie dans les bois à cause des injures exprimées à mon encontre : je ne les accepte pas.

rose dit: à

Être enseignant, ce n’est pas être en charge d’éducation, c’est être en charge d’enseigner.

Et ceci est élémentaire : l’éducation étant dévolue aux parents et famille nucléaire.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Ah,!..Ah,!…

…et, qui est rose,!…
;;;quelqu’un qui patauge, comme les autres sous la pluie, à rêver et se poser des questions inutiles, de choix,!…
…tous des égarer insatisfait en somme,!…

…sans parler de tout les,…moi,!moi,!…et moi,!…je ferais mieux l’histoire à quatre sous, sous l’égide aux églises à se les rouler, les Dieux à rien foutre,!…of course,…
….etc,…

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