de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
De l’éloquence muette des « bibliothèques créatrices »

De l’éloquence muette des « bibliothèques créatrices »

Tout écrivain a commencé par être un lecteur. Souvent il le demeure jusqu’à ses derniers jours. Les livres l’ont fait écrivain, ils ont façonné son imaginaire, son expérience de la vie a fait le reste en se frottant à ses lectures. Or rien ne nous renseigne mieux sur ses lectures que l’exploration de sa propre bibliothèque. Non pas tant l’examen de son inventaire que celui de ses livres-mêmes tels qu’il les a annotés, rangés et dérangés. Qualifiée de « bibliothèque créatrice » lorsqu’elle a appartenu à un écrivain, un poète ou un intellectuel, elle se révèle être une source documentaire sans pareille pour les chercheurs et les biographes. Imaginez ! Les envois qui révèlent ou précisent les liens avec des auteurs de son temps, les passages recopiés, les lignes soulignées, les annotations dans le marge etc Tout n’y est pas ; on ne conserve jamais tout et nul ne consigne ce qu’il lit dans des bibliothèques institutionnelles ou au hasard des villégiatures ; une bibliothèque d’écrivain n’est pas figée, elle subit elle aussi déménagements, séparations, voyages, divorces et autres aléas de la vie ordinaire. N’empêche…

Marcel Proust était un grand lecteur, curieux, avide, éclectique, son œuvre en témoigne autant que sa correspondance. Si vous êtes proustien, ne passez pas à côté de « Marcel Proust, un roman parisien », la riche exposition que lui consacre le musée Carnavalet à Paris jusqu’au 10 avril. Mais si vous y cherchez sa bibliothèque, qui a le statut d’objet de patrimoine, c’est là que vous aurez le plus de chance de la trouver absente. Il n’en sera pas autrement au Mahj (Musée d’art et d’histoire du judaïsme) dans le même quartier du Marais où se tiendra une exposition tout aussi ambitieuse mais sous l’angle « Marcel Proust du côté de la mère » à partir du 14 avril. Disparue, la bibliothèque ; volatilisés, les livres.

La dispersion, c’est le spectre redouté ; et la vente aux enchères, le drame annoncé. La coupable n’est autre que la belle-sœur de l’écrivain : après la mort de son mari Robert Proust en 1935, elle s’est débarrassée du contenu de son appartement. Le collectionneur Jacques Guérin a récupéré des livres ainsi que des objets (son lit) et des vêtements (sa fameuse pelisse). Outre un lot d’œuvres mineures dédicacées à Proust que l’on trouve chez le libraire-bibliophile Jean-Claude Vrain, peu de livres de sa bibliothèque sont désormais localisés : on connait déjà son édition personnelle de la Chartreuse de Parme et on découvrira bientôt sa précieuse Library Edition de Ruskin, cadeau de sa mère, qu’Antoine Compagnon montrera lors d’une troisième exposition en octobre à la Bnf. Décidément, on s’en souviendra du centième anniversaire de la mort de Proust !

On peut rêver à l’émoi et à la curiosité que susciterait sa bibliothèque si elle pouvait être reconstituée, même partiellement, comme celle de Nietzsche à Weimar (5000 pages annotées de sa main malgré la censure de sa soeur) ou celle d’Henri Pollès installée au dernier étage des Champs libres à Rennes. Proust aurait mérité un pavé tel que La Bibliothèque philosophique de Paul Celan, répertoire recensant près de 500 ouvrages (soit un dixième) possédés par le grand poète. On y trouve non seulement une fiche sur les livres (en six langues) qui constituaient son univers familier, mais ses annotations et remarques en marge. Heidegger, Derrida, Hegel, Montaigne, Lao-Tseu, Pascal, Nietzsche… Nous sommes là dans son laboratoire à poèmes, son atelier d’artiste. Qui n’en a rêvé ?

Les bibliothèques de Marguerite Yourcenar, René Char, Valery Larbaud entre autres ont fait l’objet de savants dépouillements. Celle de l’écrivain Charles de Gaulle à Colombey les deux églises aussi. Si les œuvres de Malraux en sont absentes à l’exception des Chênes qu’on abat, en revanche celles de Maurice Barrès y trônent en majesté, notamment Les grands problèmes du Rhin et Les Familles spirituelles de la France, aux côtés du Péguy de la Présentation de la Beauce à Notre-Dame de Chartres et du Chateaubriand des Mémoires d’Outre-tombe, ombres tutélaires qui le hantaient, double parrainage auquel il l’a cessé de payer sa dette. Sa France littéraire, sa France intérieure, où l’on ne trouve guère d’auteurs étrangers ni de piliers du siècle littéraire tels que Proust et Céline, cette France-là, qui porte très haut la poésie d’un Pierre Jean Jouve, est celle d’un classique absolu. Et quand il fallait dire la mort, il lui suffisait de tendre le bras pour retrouver le cher Bossuet. Incroyable ce qu’une bibliothèque d’écrivain peut être bavarde et… traitresse, parfois. Heureusement que tous les écrivains n’ont pas le geste de Julien Gracq offrant 400 de ses livres reçus à la bibliothèque de sa commune, Saint-Florent-le-Viel (Maine-et Loire) dont bon nombre ornés de dédicaces des plus flagorneuses.

Deux archivistes de la Bibliothèque Nationale de Buenos Aires ont retrouvé et analysé les cinq cents livres que Jorge Luis Borges lui avait légués. De cet examen minutieux, Laura Rosato et German Alvarez ont naturellement tiré un livre Borges, libros y lecturas. On y découvre que l’écrivain achevait rarement la lecture d’un livre, lisait par sauts et gambades et il annotait considérablement ; mais plutôt que de souligner les phrases, il les recopiait dans les marges, sur les pages de gardes ou de couverture, afin de les commenter à sa guise, toutes choses que l’on retrouvera par la suite, intactes ou arrangées, dans ses propres livres. Un saisissant autoportrait de Borges en lecteur, et donc en écrivain, ses deux activités insécables, surgit de ces pages. Grâce à ce travail de fourmi, on peut repérer non la source mais l’origine d’une citation dans son œuvre publiée. Nul ne réussira plus bel éloge de la bibliothèque que Borges :

« Que d’autres se flattent des livres qu’ils ont écrits, moi je suis fier de ceux que j’ai lus ».

 (« Une barricade au Maïdan dans le centre de Kiev en 2014 » photo Passou ; « La salle de bains d’Henri Pollès reconstituée » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

1520

commentaires

1 520 Réponses pour De l’éloquence muette des « bibliothèques créatrices »

Jazzi dit: à

« C’est le printemps, bientôt.
La vie ! Pas la mort ! »
___________________

BRUNO SCHULZ

Fantômes de printemps

Bruno Schulz est né en 1892 à Drohobycz, une petite bourgade de Galicie, située alors à l’extrémité de l’Empire autro-hongrois et qui fut rattachée à la Pologne après la Première Guerre mondiale. Fils d’un drapier israélite, il étudia la peinture et l’architecture à Vienne et revint enseigner le dessin dans sa ville natale. Auteur de deux recueils de récits : Les Boutiques de cannelle (1934) et Le Sanatorium au croque-mort (1937), il fut abattu par un SS dans le ghetto de Drohobycz, en novembre 1942. Son corps fut jeté à la fosse commune et le manuscrit du roman auquel il travaillait n’a jamais été retrouvé. Malgré une œuvre restreinte, où Bruno Schulz mêle à ses souvenirs d’enfance un univers empreint d’onirisme et de fantastique, il est considéré comme l’un des plus grands écrivains polonais du XXe siècle, dans la lignée de Proust et de Kafka. On peut se rendre compte de son style singulier dans cet extrait du recueil paru sous le titre Le printemps, tiré du Sanatorium au croque-mort, et publié dans la collection folio en 2005.

« Avons-nous atteint le cœur des choses, le chemin s’arrête-t-il là ? Nous sommes au bout de nos mots qui, dès lors, deviennent oniriques, embrouillés et fous. Pourtant, c’est seulement au-delà des mots que commence ce qui, dans ce printemps, est le plus grand et le plus indicible. (…)
Maintenant nous savons enfin sur quoi a poussé ce printemps et pourquoi il est si triste, si grevé de savoir. Ah, nous ne le croirions pas si nous ne l’avions vu de nos propres yeux ! Voici les labyrinthes, les entrepôts intérieurs, voici les tourbes encore tièdes, cendres et poussières. Histoires séculaires. Sept couches, comme à Troie, couloirs, casemates, trésors. Que de masques d’or alignés, aux sourires aplatis, que de visages rongés, de momies, chrysalides vides. C’est ici qu’ils se trouvent, ces columbariums, ces tiroirs à cadavres où gisent les morts desséchés, noirs comme des racines, attendant leur heure ; ici les grandes vitrines où ils sont exposés dans des urnes, des bocaux, où ils restent des années durant sans que personne les achète. Peut-être s’agitent-ils déjà dans leurs nids, déjà complétement guéris, purs comme l’encens, drogues odorantes, gazouillantes, réveillées et impatientes, pommades et baumes matinaux essayant avec le bout de la langue leur propre goût. Ces pigeonniers murés sont pleins de becs sortant de l’œuf et du tout premier babillage, tâtonnant et lumineux. Il naît soudain une atmosphère matinale, d’avant le temps, dans ces longues allées vides où les morts reposés se réveillent un rang après l’autre à une aube toute neuve !
Mais ce n’est pas tout, descendons plus bas. N’ayez pas peur, donnez-moi la main, encore un pas, nous voilà aux racines et tout de suite nous sommes entourés de ramures sombres, comme au fond d’une forêt. Ça sent l’herbe et le bois vermoulu, les racines s’en vont dans le noir, elles s’embrouillent, se lèvent, des sèves inspirées y montent. Nous sommes passés de l’autre côté, à l’envers des choses, dans l’obscurité piquée de phosphorescences emmêlées. (…) Maintenant enfin on comprend le grand mécanisme du printemps. Ah, le printemps pousse sur des histoires. Que d’évènements, que de vies, que de destins ! (…)
Qu’est-ce que le printemps sinon une résurrection d’histoires ? Au milieu de cet élément immatériel, lui seul, le printemps est vivant, réel, frais et ignorant de tout. Son jeune sang vert, son ignorance végétale attirent les spectres, fantômes, larves et farfadets. Et lui, désemparé et naïf, il les laisse entrer dans son rêve, il dort avec eux, puis se réveille à l’aube, ne se souvenant de rien. Voilà pourquoi il est si lourd, grevé de toute cette somme de choses oubliées, et si triste, parce qu’il doit tout seul accomplir sa vie par tant de vies inaccomplies, être beau pour tant de vie rejetées et abandonnées… Et pour ce faire, il n’a que le parfum des merisiers assemblé en un seul cours éternel et insondable où tout est compris… Qu’est-ce à dire, oublier ? Sur les vieilles histoires une verdure neuve a poussé en une nuit, un délicat dépôt vert, des bourgeons clairs et denses ont jailli. L’oubli reverdit au printemps, de vieux arbres recouvrent leur douce et naïve ignorance, ils se réveillent dotés de ramures légères et sans mémoire, tandis que leurs racines plongent dans des histoires anciennes. Le printemps lira ces histoires comme si elles étaient nouvelles, il les syllabisera depuis le début, les rajeunira, et elles recommenceront comme si elles n’avaient pas été.
Bien des histoires ne sont jamais nées. Entre les racines, que de chœurs plaintifs, de contes qui se racontent l’un à l’autre, de monologues intarissables, d’improvisations inattendues ! Aurons-nous la patience de les écouter ? Avant la plus ancienne des histoires entendues, il y en avait d’autres que vous n’avez pas entendues, il y eut des prédécesseurs anonymes, des romans sans titres, épopées énormes, pâles et monotones, troncs informes, géants sans visage qui obscurcissaient l’horizon, paroles sombres, drames vespéraux des nuages, et encore plus loin, des livres-légendes, jamais écrits, livres-prétendant-à-l’éternité, livres feux-follets, perdus in pardibus infidelium… »
(traduit du polonais par Thérèse Douchy, folio 4323)

bouguereau dit: à

rénateau redevient normal..

bouguereau dit: à

et baroz squate le cavo du criss..

Phil dit: à

Morgen dear Baroz, élargissez-vous vos chroniques Lézardeuses aux commentaires ? Le fils de Sierck, tué en Ukraine sur ordre de Goebbels, du métacinéma à vous enfoncer un Littell.

et alii dit: à

jamais DELEUZE SANS FELIX
c’est une « subjectivité sociale » qui traverse les institutions sociales. On ne doit pas dire que chaque institution a « son » sujet. Quand on cherche le sujet, on trouve le monde ; il a bien un territoire, c’est la planète tout entière. La subjectivité est mondiale par nature ; elle circule dans le monde comme elle circulait, tout à l’heure, dans les interstices de l’institution asilaire. Tous les phénomènes planétaires sont connectés les uns aux autres de manière invisible ; même si les événements sont éloignés par le temps, l’espace ou la causalité, ils manifestent une seule et même subjectivité, anonyme, transpersonnelle et trans-institutionnelle. Elle peut être dévoyée, formatée et étouffée par le capitalisme, mais un capitalisme mondial lui aussi. La subjectivité machinique se métamorphose en son contraire, la « subjectivité capitalistique » ou « subjectivité de l’équivaloir généralisé », uniformisante, standardisée et mortifère.
https://www.cairn.info/revue-du-mauss-2007-1-page-555.htm

Paul Edel dit: à

Merci Jazzi pour cet extrait de Bruno Schulz.Il fut l’ ami de Witold Gombrowicz qui a écrit des pages pénétrantes sur cet écrivain polonais si doué dans les deux volumes de son « Journal »

Marie Sasseur dit: à

Bonjour Passou, le temps de reprendre une respiration, lors de cette traversée vers l’extrême Orient compliqué à bord du Philippar, il nous parvient par la TSF une nouvelle réjouissante, au milieu de toutes ces dépêches alarmantes sur la guerre en Ukraine, annonçant un printemps de Kiev dévasté.
Vous étiez au FIPADOC, et en aviez rapporté, pour notre plus grand plaisir, un papier sur Perec, un autre moins convainquant sur le procès stalinien dit de Slansky.
Je viens d’apprendre qu’Ultrabright, jamais aussi bien que lorsqu’il est à son affaire dans le wild West, y a présenté un film, qui sortira mercredi sur les écrans, avec un titre magnifique,  » seule la terre est éternelle  » pour un écrivain considérable:

« UN HOMME RENTRE CHEZ LUI, AU CŒUR DES GRANDS ESPACES. SANS DOUTE SAIT-IL QU’IL VA MOURIR. IL RACONTE. SA VIE – QU’IL A BRÛLÉE PAR LES DEUX BOUTS ET QUI SE CONFOND AVEC L’HISTOIRE DE L’AMÉRIQUE. LES INDIENS… LES MARGES… LA NATURE SAUVAGE… IL EST L’UN DES PLUS GRANDS ÉCRIVAINS AMÉRICAINS : JIM HARRISON. »

https://fipadoc.com/fr/film/915

et alii dit: à

pneu:
Carol Rama a exploré de nombreux genres. Son fétichisme pour certains objets (les chaussures, les dentiers entre autres) peut l’apparenter à l’art pop, mais ses figures tourmentées l’apparentent à l’art brut. Après-guerre, elle a aussi exploré l’abstraction et a un temps pu être associée à l’arte povera notamment après son usage du pneu dans ses compositions (Turin est la capitale de la construction automobile en Italie).

C’est au musée d’Art moderne de la Ville de Paris que le marchand de New York, Fergus McCaffrey, découvre la véritable ampleur de son travail. En septembre dernier, il organisait une exposition composée de 50 de ses œuvres. « La réaction du monde muséal a été extraordinaire. Une conjonction d’éléments a fait que sa cote est dès lors montée de manière spectaculaire. Cependant elle reste ridiculement basse comparé à d’autres artistes italiens masculins de la même période, comme Piero Manzoni par exemple », explique le marchand new-yorkais qui, à la Foire de Bâle, proposait certains de ses travaux entre 80.000 et 1 million de dollars et a en vendu plusieurs.

lmd dit: à

YIZ-15-EOZ SPJ-24-HEV VKG-17-CAP TPW-0-TNV XUN-10-RRK VXP-13-HJP VXP-13-GQX YKU-2-EHF WHT-8 ROC-5-VKU QLL-16-OXZ SAI-0- JIZ RS-24-AJN
Cela veut dire : sœur chef cuisinier européen tombée à la mer, n’espérons plus repêcher, officier radiotélégraphiste officiers et équipage de la compagnie soulagés, passagers première classe comptent commencer bal, coolies javanais paraître peu concernés

et alii dit: à

je tiens à préciser aux « interprètes » erdéliens que je connais depuis longtemps, découverte en israel, la pratique des pneus (pour les enfants) et qu’elle m’a intéressée ,sous l’angle « impression -écriture » qui faisait écho au pneu télégraphique en français, langue essentielle de P.Assouline , envoyant des « pneus » https://www.aerocom-france.com/le-pneumatique-historique/ à ses lecteurs,qu’ils n’oublient pas

Marie Sasseur dit: à

Petite anecdote à propos de la TSF, puisqu’il y a sur ce blog un opérateur éminent, au moins aussi célèbre que F. Mascou sur le Philippar ou du moins s’en targue-t-il avec force autorité…

Si l’italien Marconi a eu le privilège de passer à la postérité avec la première transmission radio sans fil depuis l’Angleterre jusqu’à Terre Neuve en 1901, c’est bien à l’un de ses amis , lassé de l’emprise monopolistique de Marconi, que lon doit depuis France une prouesse, une station construite dans un bled paumé…qui avec son antenne harpe a permis une diffusion jusqu’à Tuckerton, USA.
Un musée lui est dédié. Il faut le savoir…

https://www.echosciences-savoie-mont-blanc.fr/lieux/le-radio-musee-galletti

et alii dit: à

sur la photo du pneu en feu necklacing, le photographe s’est suicidé:
Endette et à bout, il se suicida fin juillet 1994 laissant plusieurs lettre mentionnant sa dépression due à tous les corps photographiés.

Jacques dit: à

Le loup est homme pour le loup.
Thomas Oups !

Jazzi dit: à

Natif des terrains vagues, le léZard s’est beaucoup diverti à cette comédie de clochards parisiens !

Bloom dit: à

« La Russie est en train de devenir un pays totalitaire ».

« total-Hitler, plutôt ».

Quelque chose me gêne TRES profndément dans l’initiative Brown- Major, qui vise à réclamer la création d’un tribunal comme celui de Nuremberg pour juger Poutine après la guerre.

1/ Rien ne dit que la guerre s’arrêtera (« glorieuse » incertitude de la guerre), et que l’on sera encore là dans quelquers jours, mois, années…

2/Surtout, la décison de créer un tribunal à Nuremberg fut prise par les Alliés, parties prenantes du conflit, qui consentirent des centaines de milliers de morts pour venir à bout du nazisme et des nazis et ensuite juger (une partie de)ces derniers.
Or, l’Europe institutionnelle est pour l’instant simple spectatrice de la guerre causée par l’invasion russe de l’Ukraine. Elle apporte certes un soutien logistique et humanitaire appréciable pour le moral des Ukrainiens, mais se contente tout de même d’assister à l’horreur de loin, assise dans son fauteuil, souhaitant ne pas déclencher une 3e guerre mondiale (« Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre », Churchill)

A tout le moins, l’utilisation du lourd symbole de « Nuremberg » me semble abusive & purement performative.
Il serait préférable d’évoquer des tribunaux comme ceux d’Arusha, où furent jugés les pérpétrateurs du génocide rawandais, ou de La Haye, devant lesquels comparurent des criminels de guerre serbes.

Cette invocation « magique » de Nuremberg revient en quelque sorte à s’acheter une bonne conscience (faites le job, les Ukrainiens, nous on se charge du côté juridique), qui cache assez mal la veulerie de l’Occident.

Je suis déçu que P.Sands pour qui j’éprouve beaucoup de sympathie, s’associe à cette initative – feuille de vigne.

Voilà.

et alii dit: à

Gustave Théophile Losfeld dit Éric Losfeld, né le 9 mars 1922 à Mouscron, en Belgique et mort le 18 novembre 1979 dans le 13e arrondissement de Paris, est un éditeur et écrivain d’ouvrages érotiques franco-belge publiant sous pseudonymes, notamment celui de Dellfos.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ric_Losfeld
c’es l’histoire belge du jou
L’obsession – le terrain vague eric losfeld 1968
https://www.amazon.fr/Lobsession-terrain-vague-eric-losfeld/dp/B0000DTZL3

et alii dit: à

En 1960, Éric Losfeld compte au nombre des signataires du Manifeste des 1211 titré « Déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie ». Il apparaît brièvement dans le film de Claude Berri Sex-shop (1972)
(Losfeld « le terrain vague »)

et alii dit: à

la pravda!demandez la pravda!
Pravda la Survireuse est une bande dessinée expérimentale réalisée à Paris par l’artiste belge Guy Peellaert, prépubliée en 12 épisodes de janvier à décembre 1967 dans les pages du mensuel Hara-Kiri, puis éditée sous forme d’album par Éric Losfeld en 1968. Elle s’inscrit dans le prolongement des Aventures de Jodelle publiées en 1966, les deux œuvres constituant les repères fondamentaux de la période pop de l’artiste.

Le personnage de Pravda, allégorie de la quête de « vérité », d’émancipation et de transcendance caractérisant la jeunesse occidentale des années 1960, accompagne l’émergence de la culture rock et l’essor de l’individualisme. Peellaert s’approprie le visage anguleux et le corps longiligne de la chanteuse Françoise Hardy et fait évoluer son héroïne dans une ville-monde onirique contaminée par les signes de la société de consommation et du spectacle. Libre et solitaire, Pravda parcourt ce monde

et alii dit: à

La Pravda [ˈpʁavda]1 (du russe : Правда [ˈpravdə]2 Écouter litt. « vérité ») est un journal soviétique écrit en russe. À l’époque de l’Union soviétique, il s’agissait d’une publication officielle du Parti communiste (de 1918 à 1991). Après la chute de l’URSS, la rédaction du journal est dissoute par Boris Eltsine, mais le titre est repris par des journalistes de l’ancienne structure et est depuis le journal officiel du Parti communiste KPRF, principale force d’opposition au président Poutine.

Jean Langoncet dit: à

@(« Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre », Churchill)

A la surprise de Poutine au premier chef, la stratégie adoptée semble pour le moment globalement efficace, non ? Quant aux références passées, Hitler, Churchill etc., au fond qu’en dire de pertinent dans le feu de l’action sinon qu’elles appartiennent au passé ?

Jean Langoncet dit: à

Mais cette fois-ci au coeur de l’Europe

et alii dit: à

une insitutrice encore!
En 2000, lorsque Vladimir Poutine est devenu membre de la Fédération de Russie, il a voulu avoir l’avis de son institutrice (qui lui a enseigné la culture russe) sur sa gestion du pays, elle lui a dit qu’il marchait comme un bandit. Le président du pays, prend son avis très au sérieux au point de changer son approche.

Vladimir Poutine marchait avec un dos très droit, certains neurologues pensaient que le président avait la maladie de Parkinson, d’autres neurologues pensaient qu’il était autiste asperger. Une étude sur ce dernier a montré qu’il avait une anomalie neuronale. Mais la cause de cette anomalie est sans fondement. L’hypothèse des chercheurs est donc que Poutine marche selon les règles du KGB, en tenant un pistolet ou une arme imaginaire dans sa main droite immobile, ou parce qu’il pense que c’est cool d’adopter la démarche du type qui tient une arme.(sur quora) , par exemple, d’anciens ministres de la défense comme Anatoly Serdyukov et Sergei Ivanov, mais aussi d’un commandant militaire de haut rang, Anatoly Sidorov. Leur façon de marcher a la même caractéristique que celle de Poutine.

et alii dit: à

institutrice

MC dit: à

Bien d’accord Bloom.

et alii dit: à

@A tout le moins, l’utilisation du lourd symbole de « Nuremberg » me semble abusive & purement performative.
elle fait écho à l’accusation de dénazification sans doute; mais elle n’en est pas moins « abusive »

Jacques dit: à

Je viens de terminer la lecture du roman de Jean Giraudoux « Les aventures de Jérôme Bardini ».
Je ne sais pas pourquoi au juste, mais la lecture de ce livre m’a fait beaucoup de bien.

renato dit: à

Il faudrait se faire à l’idée que le politicien européen lambda n’a aucun sens du déshonneur.

Jean Langoncet dit: à

@Il faudrait se faire à l’idée que le politicien européen lambda

Le binôme Brown- Major peut-il être qualifié de politicien européen lambda ? La guerre va durer, voilà « l’idée » à laquelle il faudrait se faire

Jean Langoncet dit: à

@Il faudrait se faire à l’idée que le politicien européen lambda n’a aucun sens du déshonneur.

Et dire que le vœu le plus cher des ukrainiens est d’intégrer l’UE ; on se demande bien ce qu’ils lui trouvent

MC dit: à

Lmd. Je me demande si votre code naval ne figure pas dans une case d’Herge. Le Maître de ce blog confirmera-t-il ou non ce souvenir? Car retrouver la référence est une autre paire de manches! Dans Le Journal des Arts, ( eh oui, je lis ça , comme The Art Newspaper!) un entrefilet sur une expo Petrovitch illustrée d’un lavis d’encre qui paraît meilleur que le reste, et sans cet effet congelo, du moins a priori. Mais il faudrait voir. Et Ceci au delà de l’œil de Michel-Edouard Leclerc, grand prêtre de l’expo organisée sur ses terres…. MC

MC dit: à

Du J d À toujours: Craintes montantes quant aux biens culturels ukrainiens. Le drame de la Bibliothèque de Sarajevo revient en mémoire. Karkhiv voit son Musée des Beaux Arts et sa cathédrale touchés. Autres bombardements museaux et patrimoniaux dans le reste du pays. Vu le passé multiseculaire de l’Ukraine, on craint le pire. MC

renato dit: à

Je ne sais pas Jean Langoncet, mais si après la Tchétchénie, la Syrie, les homicides (journalistes, etc.), etc., à cause de ces commerçants loqueteux, les criminels passent entre les gouttes nos politiques nous condamneront à vivre dans la honte.

Jean Langoncet dit: à

Pas compris, renato. Mais j’y reviendrai. Des cannellonis me rappellent à mon devoir immédiat. Bonne soirée

Jean Langoncet dit: à

(ricotta que j’espère rendre aérienne et jeunes pousses d’épinard)

Jean Langoncet dit: à

@à cause de ces commerçants

Laissons à Poutine et à ses nouveaux copains tchétchènes la satisfaction toute provisoire de se frapper sur la poitrine pour se motiver au combat ; et comptons aussi sur la culture du commerce millénaire propre aux chinois: elle enseigne l’art de la négociation qui conduit, souhaitons le, aux vertus de la diplomatie

renato dit: à

Parmi les commerçants Occidentaux, JL, qui reste en Russie et pourquoi ?

et alii dit: à

La publication d’un article sur le « réalisme socialiste » dans Esprit, en 1959, valut à André Siniavski d’être condamné à sept ans de Goulag. Les agents du KGB mettront de longues années à le confondre, avant son arrestation en 1965. Une singulière histoire de dissidence littéraire, emblématique des limites de la déstalinisation dans l’URSS des années 1960.
https://mail.google.com/mail/u/0/#inbox/FMfcgzGmvTzfpGTrFxMbZbqzRDHLZjvX

et alii dit: à

siniavski:
« Durant ces années, il rédige en secret, sous le pseudonyme d’Abram Tertz (nom d’un brigand juif, héros d’une ballade ukrainienne), des ouvrages où, « dans un style satirique, grotesque et fantastique », il critique le régime soviétique.

et alii dit: à

il semble que FONTENAY AUX ROSES ait été un grand vivier de russes;c’est là qu’habita ALEXANDRA EXTER
Née à Kiev en 1882, elle a exposé dès les années 1910 dans sa ville natale
et à Saint- Petersbourg en compagnie notamment de… Mikhail Larionov et de
Natalia Gontcharova. En plus de sa carrière de peintre, elle a travaillé pour des
décors et des costumes de théâtre : elle participa ainsi à l’aventure des Ballets
russes.
https://www.fontenay-aux-roses.fr/fileadmin/fontenay/MEDIA/decouvrir_la_ville/histoire/Publications/Etudes/Livret_Presences_russes.pdf

Marie Sasseur dit: à

« Tout écrivain a commencé par être un lecteur. Souvent il le demeure jusqu’à ses derniers jours. Les livres l’ont fait écrivain, ils ont façonné son imaginaire, son expérience de la vie a fait le reste en se frottant à ses lectures. »

Nager sur l’eau
Éviter les tangages
Jamais souffrir
Juste faire hennir
Les chevaux du plaisir

Osez, osez Jack Bowouaire
Osez, osez Jack Bowouaire
Plus rien n’s’oppose à la nuit
Rien ne justifie.

Rien ne justifie ce retour expéditif…

Quel con ce Jack Bowouaire, qui ose tout.

dino dit: à

à Marie Sasseur:

Etes-vous sûre que Sancho Panza a dit une chose pareille? Pouvez-vous donner la référence exacte?

Merci d’avance

MC dit: à

Natalia Gontcharova, dont une récente affaire de faux a affecté quelque peu la cote,bien malgré elle, et projeté une injustifiée aura de suspicion sur tout ce qui paraît signe de cette grande artiste. MC

Marie Sasseur dit: à

@dino
si ND de la Garde est sourde à votre demande, adressez vous à la Vieille Major.

dino dit: à

à MS

Il faut pas se prendre pour une sardine quand on est anchois

Marie Sasseur dit: à

dino dindon de la farce.

dino dit: à

on se répète, ma poulette

Marie Sasseur dit: à

C’est un port, l’un des plus beaux du bord des eaux. Il est illustre sur tous les parallèles. À tout instant du jour et de la nuit, des bateaux labourent pour lui au plus loin des mers. Il est l’un des grands seigneurs du large. Phare français, il balaye de sa lumière les cinq parties de la Terre. Il s’appelle le port de Marseille.
Marseille, porte du Sud, Albert Londres, Éditions J. Laffitte, 1927

MC dit: à

Un délicieux livre sur Giraudoux: le Beucler intitulé Les Instants de Giraudoux, qui donne une idée de sa conversation. Aussi Littérature, tout simplement, ou n’est pas recueillie la Conférence sur le Théâtre Espagnol tenue à Là Revue d’Yvonne Sarcey, les Annales. Peut-être parce que le recueil est voué à la littérature française. Effarante bêtise ou platitude de Quignard déblatérant sur la Mort p 300….

rose dit: à

Jim Harrison
Vers la fin de sa vie, lorsqu’il écrivait, sur son bureau son chat venait se coucher l’empêchant d’écrire et il laissait le chat faire.

rose dit: à

Éternelle Dalva.

Jazzi dit: à

Connaissez-vous cette collection ?

Le goût de Marseille
Textes choisis et présentés par Joël Schmidt

Vieux-Port, Canebière, Notre-Dame-de-la-Garde, galéjades, pétanque, bouillabaisse, Marcel Pagnol, stade vélodrome, OM… Un seul de ces éléments et c’est Marseille qui apparaît immanquablement! Ville française et surtout capitale d’un continent qui s’appellerait Méditerranée, elle a certainement régné sur l’Atlantide bien avant que les Phocéens ne viennent s’y établir en 600 av. J.-C., et appartient à ces rares métropoles qui oscillent entre légendes et réalités, histoire et mythologies. D’où qu’on la regarde, du haut de la colline où se dresse la Bonne-Mère, depuis le fort Saint-Jean ou le palais du Pharo, de la corniche à ses îles et à son château d’If, sous un ciel purifié par le mistral ou chargé de tempêtes, Marseille fascine.
Balade dans une ville où rien n’est contradictoire ni incompatible en compagnie de César, Stendhal, Alexandre Dumas, Gustave Flaubert, Patrick Cauvin, Jean-Claude Izzo, Jean Contrucci, Gérard de Cortanze, Léo Ferré, IAM et bien d’autres…
https://www.mercuredefrance.fr/le-gout-de-marseille/9782715226302

Alexia Neuhoff dit: à

Dans Le Monde, une tribune de Veronica Cibotaru pour montrer l’influence de l’Eglise orthodoxe russe dans l’actuelle guerre contre l’Ukraine. Je m’étonne qu’elle s’étonne que ces patriarches applaudissent au combat contre les forces du mal puisque, pour eux, il n’est question que de moralité, de dépravation sexuelle, le mal absolu s’incarnant dans certaines « déviances », l’homosexualité et ses manifestations publiques (gay pride). Pour eux, cette guerre est un rempart de nature à protéger la (sainte) Russie de l’immoralité.
Cette religion, cette Eglise, comme toutes les autres, de tous temps, s’inscrit dans une lutte obsessionnelle pour réprimer les corps au nom de valeurs morales qu’elles veulent imposer et qu’importe le sang versé dans ces croisades pour le bien et la pureté tels qu’elles les définissent. Le dogme et le drone, même combat.

Jazzi dit: à

l’Eglise orthodoxe russe c’est l’opium du peuple !

B dit: à

Jolie plaidoirie. La décadence, en un mot, mais tout le monde connait la position de VP et du patriarche corrompu par l’argent. Ils combattent la liberté sexuelle et curieusement pas du tout la libre circulation des fonds vers le paradis « fiscal ».

Jazzi dit: à

« Présidentielle 2022 : Valérie Pécresse verrait bien Teddy Riner, le général Pierre de Villiers et Leïla Slimani dans son gouvernement »

Trois bonnes raisons de ne pas voter pour elle !!!

Jazzi dit: à

« Valérie Pécresse moquée par Teddy Riner ? Le judoka « mort de rire » après ses propos spontanés »

et alii dit: à

dans les archives
Yves Montand chante en UKRAINE
FICHE DOCUMENT : 5700AKDOC02496 – YVES MONTAND CHANTE EN URSS

Alexia Neuhoff dit: à

Plaignons les citoyens russes et leurs cerveaux lessivés par des années de propagande soviétique puis par le catéchisme d’une Eglise orthodoxe d’autant plus virulente qu’elle a été comprimée durant des décennies. Que certain.e.s puissent malgré cela faire preuve de libre arbitre tient du miracle.

et alii dit: à

VOUS êtes tous bien trop forts pour (contre ) « moi »
bonne journée

et alii dit: à

Anna Marly, de son nom complet Anna Iourievna Smirnova-Marly (en russe : Анна Юрьевна Смирнова-Марли), née Betoulinskaïa (Бетулинская), est une chanteuse et guitariste française d’origine russe, née le 30 octobre 1917 à Pétrograd (Russie) et morte le 15 février 2006 à Palmer (Alaska).

Elle a composé, à la guitare, la musique du Chant des partisans et en a écrit les paroles originales russes, tandis que les paroles françaises dues à Maurice Druon et Joseph Kessel ont ensuite servi de générique à l’émission Honneur et Patrie diffusée sur la BBC1. Elle est également l’autrice de la musique de La Complainte du partisan, chanson ensuite popularisée en anglaisa par Leonard Cohen.

et alii dit: à

anna marly (suite)
Un petit square porte son nom à Meudon, dont elle est également citoyenne d’honneur, ainsi qu’une rue et un collège à Brest, de même qu’un jardin à Paris 14e : proche de la porte de Vanves, anciennement appelé le « jardin des trois communes », il est ouvert depuis le 30 mars 2013 et a été inauguré le 25 avril suivant. Depuis 2015, une rue porte son nom à Lyon.

Jazzi dit: à

Déjà mentionné dans le billet précédent, MS, mais dans la version culte !

Jazzi dit: à
Bauer, c’était plutôt une histoire de cargo que de paquebot.
Aussi hard que le querelle de Brest de Genet revu par Fassbinder !
https://www.bing.com/videos/search?q=axel+bauer+cargo&&view=detail&mid=A74F6DD848C14FF5F83BA74F6DD848C14FF5F83B&&FORM=VRDGAR&ru=%2Fvideos%2Fsearch%3Fq%3Daxel%2Bbauer%2Bcargo%26qs%3DSS%26form%3DQBVDMH%26sp%3D1%26pq%3Daxel%2Bbauer%26sc%3D8-10%26cvid%3D3F8AABF48D9B410BA5BFA862CC68AB48

Marie Sasseur dit: à

@Déjà mentionné dans le billet précédent, MS, mais dans la version culte !

Pas vu, et quand bien même, les mêmes effets ( un clip video) n’ont pas les memes causes…

Moi c’est la préparation à un abordage en règle, suite à une dinguerie qui s’est emparée d’un passager , je vais l’soigner; pour un autre, cucul, Bauer c’est du voyeurisme peut-être certainement.

B dit: à

Jazzi, Axel Bauer, année 80/90 n’a malheureusement pas donné suite à son chorus endiablé, simple en apparence mais qui je me souviens donnait à penser à un de mes copains guitariste. L’inspiration ne lui est pas revenue, dommage car de mon point de vue, l’image et le son sont toujours actuels, audibles.

renato dit: à

La lessive avait commencé bien avant octobre, Alexia Neuhoff, car le parti de Lénine avait besoin de bureaucrates et, puisque les révolutionnaires étaient en gros analphabètes, il s’est replié sur le personnel laïque de l’église orthodoxe désormais au chômage. C’est par leur biais que les aberrations de l’orthodoxie russe ont trouvé une nouvelle expression dans l’orthodoxie marxiste-léniniste — voyez, p. ex., les arts service de la politique, à ce propos voir de Glenn Gould La musique en Union Soviétique.

Marie Sasseur dit: à

@Connaissez-vous cette collection ?

Le goût de Marseille

_____

Non, mais pour la plus vieille ville de France, en ce moment je préfère ecouter Londres.

« Il est un phare à deux milles de la côte. Tous les soirs, on le voit qui balaye de sa lumière et le large et la rive. Ce phare est illustre dans le monde ; il s’appelle le Planier. Quelle que soit l’heure où vous le regardiez, dites-vous qu’à cet instant on parle de lui sur toutes les mers et sous toutes les constellations. Quand on n’en parle pas, on y pense.

Mais si le Planier ramène au pays, il préside aussi au départ.

Faites le voyage de Marseille, jeunes gens de France ; vous irez voir le phare. Il vous montrera un grand chemin que, sans doute, vous ne soupçonnez pas, et peut-être alors comprendrez-vous ? »

Une main... dit: à

Bon appétits messieurs!

Signé Victor.

B dit: à

( je n’ai pas compris le post hier soir qui mentionnait le guitariste et chanteur, à private com, of course).

Renato, et le prétendu complot des médecins juifs, la Russie souffre à intervalle régulier de crise de paranoïa justifiant le massacre d’innocents, d’ailleurs elle pourrait se passer de justificatifs tant elle elle a habitué aux mensonges d’état. Elle n’est pas la seule, c’est un recours fréquent mais nous ne l’avions pas vu utilisé sur cette partie du continent pour prétexte à une guerre .

B dit: à

Ah je pleure pour ce jack naufragé, je ne dirai pas que je mets 100 balles pour voir le reste car il est presque nu! et dans ces conditions, y’a même plus besoin.

bouguereau dit: à

Bauer, c’était plutôt une histoire de cargo que de paquebot

au prix ou est un bateau a quai les matlot rgarde youporn au large comme toi baroz..y’a pus que dirfiloo et les gros bonnet dla salvatrucha pour faire la fermeture des bars du havre

bouguereau dit: à

Plaignons les citoyens russes et leurs cerveaux lessivés par des années de propagande soviétique puis par le catéchisme d’une Eglise orthodoxe d’autant plus virulente qu’elle a été comprimée durant des décennies

souviens toi de lèche valésa alesquia..brexit zélenki même combat quil dit bodjo au chauffeur de bus anglican kabloom..les rligions sont des matrices nationaliss..répète 3 fois en te cognant la tête au mur comme à jéruzalème..et ça va rentrer chte jure

bouguereau dit: à

La lessive avait commencé bien avant octobre

zélensky y dit qu’c’est dpuis toujours..les suisses sont jamais chocolat qu’il dit..plaide l’hincompétence indifferente..ça eut marché

bouguereau dit: à

Le dogme et le drone, même combat

le drone c’est le logos de nuit surtout qu’il disait obama..plus vrai que celui du jour qui se lève qu’il dirait héraclite

Moralès sed laisse dit: à

On racle les fond de tiroirs!
Et l’éloquence muette dans tout ça?

Alexia Neuhoff dit: à

renato dit: à
« La lessive avait commencé bien avant octobre, Alexia Neuhoff, car le parti de Lénine… »
Je me suis bien gardée de parler d’octobre ni de Lénine, ni de préciser la moindre date. La politique antireligieuse soviétique qui poursuivait le but d’imposer le matérialisme a connu de tels soubresauts, de tels revirements qu’on ne peut régler la question en trois lignes. Le PC et les religieux ont été admirables d’opportunisme.

Moralès sed laisse dit: à

La lessive avait commencé bien avant octobre

Dit par celui qui se dit sans chemise, sans pantalon, ce soir on ira danser avec Rika! 😉

Moralès sed laisse dit: à

La lessive avait commencé bien avant octobre

Le linge sale, toujours en famille! 🙂

renato dit: à

Soyons indulgents envers ceux qui signalent leurs difficultés avec les émoticons.

Moralès sed laisse dit: à

La lessive avait commencé bien avant octobre

Et gratte et gratte sur ta mandoline mon petit bambino! 😉

Moralès sed laisse dit: à

Et gratte et gratte sur ta mandoline

(La musique est plus jolie que le ciel de l’Italie!)

Alexia Neuhoff dit: à

Le rabbin orthodoxe Chaïm Kanievsky sera inhumé cet après-midi à Bnei Brak. La police israélienne a estimé la foule à 750.000 personnes et déployé 3.000 officiers, en plus de paramilitaires, par crainte de débordements en marge des funérailles, voire d’affaissement de toitures où des fidèles se massent. En avril 2021, une bousculade lors d’un pèlerinage juif réunissant des dizaines de milliers de personnes avait entraîné la mort de 45 personnes, dont des enfants, sur ce site du nord d’Israël. (Alexandra Vardi / AFP)

DHH dit: à

Jacques @MC
@Jacques @MC
Vous aimez Giraudoux ;moi aussi ,et je l’aimais sans reserve … jusqu’au jour où la decouverte de certains de ses ecrits a génère un malaise ; et comme pour Celine je dois faire un effort pour distinguer l’homme et l’œuvre ; pour continuer à me plaire la relecture d’Electre ,d’Amphitrion 38 ,de la guerre de Troie ;et autres qui respirent l’inlligence elegante ; car je me retrouve gênée a l’idée que leur auteur a pu aussi écrire :
« Sont entrés chez, nous, par une infiltration dont j’ai essayé, en vain de trouver le secret, des centaines de mille Askenasis échappés des ghettos polonais ou roumains, dont ils rejettent les règles spirituelles, mais non le particularisme, entraînés depuis des siècles à travailler dans les pires conditions, qui éliminent nos compatriotes, tout en détruisant leurs usages professionnels et leurs traditions, de tous les métiers du petit artisanat : confection, chaussure, fourrure maroquinerie, et, entassés par dizaines dans des chambres, échappent a toute investigation du recensement, du fisc et du travail… »….et aussi
« ….Tous ces émigrés habitués à vivre en marge de l’État et à en éluder les lois, habitués à esquiver toutes les charges de la tyrannie, n’ont aucune peine à esquiver celles de la liberté ; ils apportent là ou ils passent 1’à peu près, l’action clandestine, la concussion, la corruption, et sont des menaces constantes à l’ esprit de précision, de bonne foi, de perfection qui était celui de l’artisanat français. Horde qui s’arrange pour être déchue de ses droits nationaux et braver ainsi toutes les expulsions, et que sa constitution physique, précaire et anormale amène par milliers dans nos hôpitaux qu’elle encombre. »
Et il y en en a long de cette eau dans le texte dont sont issus ces extraits
Qui parlerait en ces termes aujourd’hui, relèverait de la correctionnelle

Moralès sed laisse dit: à

(La musique est plus jolie que le ciel de l’Italie!)

Et en ce qui concerne celui de Kolmar 😉 , n’en parlons pas! 🙂

et alii dit: à

Igor Markevitch est un chef d’orchestre et compositeur, né le 27 juillet 1912 à Kiev en Ukraine et mort le 7 mars 1983 à Antibes. Il fut naturalisé italien en 1947 et français en 1982.

MC dit: à

Oh il y a bien pire. DHH. Un texte d’ Henri d’ Almeras , au demeurant fin historien, intitulé les Poux, par exemple. L’époque est modelée par une politique de Quotas laborieusement mise en place non sans difficultés par les puissances de l’époque, USA compris. Giraudoux est ici tributaire de son temps, mais le même homme peut écrire Judith , pièce bouleversante s’il en est , et imposer contre l’Action Française des interprètes juifs.
Pas si facile à juger, donc, à mon humble avis. Bien à vous. MC

et alii dit: à

nadia Boulanger était fille de , la princesse russe Raïssa Ivanovna Mychetsky (1856-1935), une jeune cantatrice.

et alii dit: à

Raïssa est un prénom que je retiens parce que c’était celui de l’épouse de LEVINAS,le philosophe français, né en lituanie, mort un 25 décembre! et dont le fils Michaël Levinas est également musicien

Alexia Neuhoff dit: à

Difficile de juger le cas Giraudoux. Entre ceux pour lesquels « Pleins pouvoirs » n’est rien de moins qu’un pamphlet raciste et antisémite (un peu, beaucoup, totalement) et qui prélèvent même dans sa « Judith » quelques échantillons condamnables, ceux qui estiment que certains passages – choquants de nos jours- s’inscrivent dans la banalité des modes de pensée de son époque ou ne constituent que des faiblesses, des faux pas temporaires. Alors coupable (un peu, beaucoup, totalement) ?

et alii dit: à

une citation de « pleins pouvoirs » obligeamment communiquée par wiki:
Le pays ne sera sauvé que provisoirement par les seules frontières armées : il ne peut l’être définitivement que par la race française, et nous sommes pleinement d’accord avec Hitler pour proclamer qu’une politique n’atteint sa forme supérieure que si elle est raciale, car c’était aussi la pensée de Colbert et de Richelieu. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pleins_pouvoirs_(Jean_Giraudoux)

Jazzi dit: à

« Qui parlerait en ces termes aujourd’hui, relèverait de la correctionnelle »

C’est un peu ce que l’on disait à propos des plombiers polonais par rapport aux artisans français, DHH. Et ce que l’on pourrait dire aussi désormais des ateliers clandestins asiatiques…

Jazzi dit: à

« Difficile de juger le cas Giraudoux. »

La politique, quel naufrage !

Bloom dit: à

« Nous sommes pleinement d’accord avec Hitler pour proclamer qu’une politique n’atteint sa forme supérieure que si elle est raciale, car c’était aussi la pensée de Colbert ou de Richelieu. »

Giraudoux, Pleins pouvoirs, 1939.

Heureusement, tout le monde ne pensait pas comme ce diplomate à la vison pour le moins rabougrie et mortifère. Comment s’élever jusqu’au caniveau.
Ce « nous » de majesté est proprement insupportable.

et alii dit: à

avec la précision requise:
Rappelons que Jean Giraudoux, républicain modéré, fut nommé quelques mois plus tard par Daladier comme commissaire à l’information, face à Goebbels…

D’où le lien indissoluble entre la législation xénophobe de l’été 1940 et la législation antisémite. À travers les tout premiers textes contre les étrangers, c’est aussi les juifs qu’on vise.

– Loi du 17 juillet 1940, interdiction aux enfants français nés de parents étrangers d’entrer dans la fonction publique.

– Loi du 16 août 1940 instituant l’Ordre national des médecins et réservant aux seuls citoyens nés de père français l’accès aux professions médicales.

– Loi du 10 septembre 1940 réglementant de la même manière l’accès au barreau, à la grande satisfaction des avocats.

– Loi du 22 juillet 1940 créant une commission chargée de réviser les naturalisations accordées depuis 1927 et de retirer la nationalité française à tous les « indésirables » : 15 000 citoyens, dont environ 6 000 juifs, perdirent ainsi la nationalité française.

Plus brutalement encore, le lendemain de la publication du statut, la loi du 4 octobre 1940 décrète :

Article 1er : « Les ressortissants étrangers de race juive pourront, à dater de la promulgation de la présente loi, être internés dans des camps spéciaux par décision du préfet du département de leur résidence. »

On sait l’usage que fit le gouvernement de Vichy de ces camps de concentration à la française qui facilitèrent la livraison massive, en 1942, de juifs étrangers aux nazis en vue de leur déportation.

Il faut rappeler, à ce sujet, que cette législation xénophobe trouve son origine dans les textes pris par la IIIe République contre les étrangers dans les années 1930-1940.

Notamment pour lutter contre les immigrés clandestins et le flot de réfugiés politiques, en particulier allemands et autrichiens depuis 1933, selon l’estimation de l’époque, la France aurait reçu environ 55 000 juifs de toute nationalité entre 1933 et 1939 venant principalement d’Allemagne mais aussi de Pologne et des Balkans.

D’où la politique des quotas : la loi du 10 août 1932 permettant de limiter la proportion d’étrangers dans certains secteurs d’activité professionnelle (sous Édouard Herriot), puis les décrets Laval étendant aux ouvriers et artisans le système des contingents. Un grand nombre d’étrangers se virent contraints de travailler illégalement, se plaçant de fait dans une situation irrégulière que les lois prises à l’époque permettaient de réprimer pénalement comme de procéder à leur expulsion sommaire. Après le répit du Front populaire, en 1938, le gouvernement Daladier prit des mesures de police draconiennes, notamment par les décrets-lois de 1938, qualifiés de « super-scélérats » par leur rigueur.

Le 12 novembre 1938, le geste de Grynszpan modifia dans un sens très restrictif la loi du 10 août 1927 sur les naturalisations et permit de retirer la nationalité française à ceux qui étaient déjà naturalisés, au cas où ils seraient jugés « indignes du titre de citoyen français ». À l’époque, Joseph Barthélemy, doyen de la faculté de droit de Paris, futur garde des Sceaux de Pétain, défendit « cette machine à fabriquer des apatrides ».

La mise en œuvre de ces décrets-lois par la police, avec une particulière rigueur, prépara ses agents à la tâche qui allait leur être confiée dans les années de l’Occupation contre les juifs, notamment étrangers.

Restait à traiter le sort des juifs français d’Afrique du Nord. Le lendemain du statut des juifs, le 4 octobre 1940, un décret abolit la loi Crémieux et transforma les juifs français d’Algérie en « indigènes ».

On connaît la suite…

Discours prononcé le 4 octobre à l’hôtel de ville de Paris, à l’occasion de la commémoration du 70e anniversaire du statut des juifs.

a sélectionné pour vous
Ce que l’on sait de l’étrange Légion étrangère ukrainienne
Zelensky, de comédien à chef de guerre : le parcours déroutant du président ukrainien
Alain Badiou « Il est temps de s’atteler à une riposte générale »
https://www.humanite.fr/07_10_2010-p%C3%A9tain-et-la-revanche-de-l%E2%80%99extr%C3%AAme-droite-antis%C3%A9mite-sur-la-r%C3%A9publique-455305

et alii dit: à

oui, Bloom, voilà pourquoi je crois important de citer ses sources et mettre les liens

Jean Langoncet dit: à

Israël et l’accueil de réfugiés ukrainiens : peut mieux faire.

“Le gouvernement a été vivement critiqué pour sa réponse à l’afflux de réfugiés – en particulier ceux qui ne sont pas éligibles à la citoyenneté israélienne selon les dispositions de la Loi du retour en raison de leur ascendance juive – et sa gestion de la question a été entachée par des politiques peu claires, des rétropédalages et des querelles internes occasionnelles.”
https://fr.timesofisrael.com/lambassade-dukraine-accuse-letat-hebreu-de-passer-les-refugies-au-peigne-fin/

et alii dit: à

je rappelle que celui qui s’était fait le champion de « la race française » et qui rivalisait avec A.CARREL,
(et écrivit à Pétain pour se faire reconnaître) était
René Martialhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Martial
sur quoi j’ai travaillé , et communiqué mon travail à « qui de droit »!

et alii dit: à

sur Martial:
Il apparaît dans certains travaux sur l’histoire de Vichy ou sur l’antisémitisme comme un jalon « essentiel » du racisme scientifique « à la française »3.
wikipedia

Alexia Neuhoff dit: à

et alii dit: à

avec la précision requise:
Rappelons que Jean Giraudoux, républicain modéré, fut nommé quelques mois plus tard par Daladier comme commissaire à l’information, face à Goebbels…

D’où le lien indissoluble entre la législation xénophobe de l’été 1940 et la législation antisémite.

Travestissement ignoble. Giraudoux a perdu son poste de commissaire à l’information avec l’avènement du gouvernement Reynaud en mars 40. Il n’est plus à démontrer qu’il s’est opposé à Pétain.

et alii dit: à

vous voyez qu’il était important que je cite la source contestée par Alexia .N qui la retrouvera ci-dessus et justifiera elle-même

MC dit: à

Tout à fait d’accord Alexia. Voir aussi Sans Pouvoirs, du même Giraudoux.

et alii dit: à

CE QUE RAPPORTE WIKI ( LA OU JE SUIS? JE NE PEUX VERIFIER)
il demande notamment l’adoption d’une politique d’immigration, afin, non « d’obtenir dans son intégrité, par l’épuration, un type physique primitif, mais de constituer, au besoin avec des apports étrangers, un type moral et culturel »8. Sa préférence va vers « une immigration scandinave éminemment souhaitable »9, à l’exclusion de « ces races primitives ou imperméables dont les civilisations, par leur médiocrité ou leur caractère exclusif, ne peuvent donner que des amalgames lamentables », symbolisées selon lui par les Arabes10.

Devant la montée des périls, Giraudoux s’engage en politique. Lors du remaniement ministériel du 29 juillet 1939, il est nommé par Édouard Daladier Commissaire général à l’information et prononce ses Messages du Continental, contre la guerre hitlérienne.

Le 21 mars 1940, lors de la formation de son gouvernement, Paul Reynaud le remplace par Ludovic-Oscar Frossard, nommé ministre de l’Information, et il devient président d’un « Conseil supérieur de l’information ».

et alii dit: à

Monsieur Court, que n’allez vous vérifier? et ne produisez vous, ici , ce que vous trouvez à l’appui de votre opinion!

et alii dit: à

j’ai eu un professeur qui nous disait,furieux, « alors, je peux écrire n’importe quoi! »

et alii dit: à

MON opinion, sans intérêt pour vous, c’est que la proposition d’obtention de tel type est assez bestiale! à l’époque, un martial courait les abattoirs!

Bloom dit: à

Reflexions de printemps:

Deux chevreuils vus en forêt cette semaine, très tôt le matin. Ces vies sauvages qui

Mon copain Marc est rentré d’Odessa hier. Ses photos seront dans un célèbre hebo propriété d’un milliardaire breton.

Comment vivre quand on n’a plus de passé, comme ces 10 millions de réfugiés?

Les articles & reportages de presse sur ces détresses individuelles sont les plus importants. La BBc consacre beaucoup de temps d’antenne à relayer les voix et les vies brisées de ces personnes déplacées.

Cela constraste avec ces quelques reportages qui « normalisent » la guerre (vu sur BFM TV, ou entendu sur Inter, « à xxx, les gens continuent à faire leurs courses »). Rien de plus dangereux, de plus irresponsable, que de normaliser le pathologique.

La gravité (gravitas) des propos de Lyse Doucet est à la mesure de cette tragédie.

DHH dit: à

@et alii
Vous écrivez
« Restait à traiter le sort des juifs français d’Afrique du Nord. Le lendemain du statut des juifs, le 4 octobre 1940, un décret abolit la loi Crémieux et transforma les juifs français d’Algérie en « indigènes ».
C’est encore pire que ce que vous dites.
Les mesures algériennes privaient les juifs de nationalité française de leur statut de citoyen et aggravait à leur encontre les mesures du statut des juifs en vigueur en metropole, en excluant leurs enfants de l’ecole publique .
Mais ce regime particulier n’était pas seulement destiné a rester réservé à l’Algérie.
Son application devait servir de terrain d’observation a sa generalisation aux citoyens juifs de métropole
Toutes les mesures d’exclusion que vous avez citées ne doivent rien aux allemands , car elles sont l’expression enfin triomphante d’un projet d’exclusion muri depuis des années dans certains cercles , et que le regime pétainiste rendait possible .
Aussi en recevant l’indemnité qui m’a été donnée par l’Allemagne pour les années où j’ai été privée de ma citoyenneté ,j’ai tenu a écrire sur le livre d’or qui nous était proposé que j’aurais préfère recevoir de la France cette reconnaissance d’une faute à mon égard

Alexia Neuhoff dit: à

Il est temps de dresser le répertoire des écrivains (avant convocation au tribunal) :
– antibiotiques : les promoteurs du suicide
– anticléricaux : ennemis déclarés des notaires et de leurs assistants
– antidépresseurs : exemple Houellebecq et ses suiveurs
– antiémétiques : exemple Sartre et ses suiveurs
– antifongiques : auteurs superficiels
– antigones : auteurs lyonnais n’aimant pas les enfants (littérature régionaliste)
– antilopes : synonyme d’homophobes
– antimoines : sous-classe des écrivains anticléricaux
– antinatalistes : n’aiment que le style maigre
– antioxydants : portés sur le tiers-mondisme
– antiphrases : littérateurs méprisant la ponctuation
– antiquaires : renouvellent le genre du roman
– antirouilles : apparentés aux antiquaires et antioxydants
– antiseptiques : très sûrs de leur talent
– antitabacs : ceux qui ne cherchent ni gloire, ni succès
– antivols : auteurs interdits à la vente dans les aérogares

Damien dit: à

Giraudoux, je n’ai jamais été. C’est trop léger. Il veut avant tout être brillant, et donc briller, avoir de l’esprit — au détriment de la sincérité de ses personnages. Il n’est jamais sensible, car trop intelligent (il était diplomate, je crois). Evidemment, quand on monte une pièce de lui, on peut essayer de gommer les défauts majeurs. Dans « Ondine », mis en scène par Jacques Weber, Laetitia Casta était magnifique. Cela devenait une bonne pièce, malgré tout. Quelque chose de charmant. La pire pièce de Giraudoux, c’est « La Guerre de Troie n’aura pas lieu ». Il a vraiment perverti Homère avec ses amusements vieillots, ses jeux de mots ineptes, etc. J’en garde un mauvais souvenir de l’école, où un prof de français miteux nous l’expliquait pendant des heures, sans lui-même croire à ce qu’il nous racontait. Enfin, il faudrait retenter l’aventure. Par exemple, avec Depardieu en Folle de Chaillot ??? Et dans une mise en scène de Carax.

Jacques dit: à

Moi, j’aime bien Giraudoux. Les giralduciens me comprendront.

bouguereau dit: à

keupu se fend comme un cul

bouguereau dit: à

antilopes : synonyme d’homophobes

pas mal..

et alii dit: à

merci,DHH; heureusement que vous avez pu l’écrire ici; j’espère que ce ne sera pas sans suite ;
personnellement, comme vous l’avez compris, j’ai seulement envoyé l’article de l’humanité (ça peut se vérifier)par contre, là ou j’ai écrit « mon opinion » surles types souhaités en indiquant les abattoirs où courait martial (correspondance où il s’en flattait) je crois que cela a à voir avec la conception « bouchère » selon le mot de P.LEGENDRE que je recherche (il a eu aussi une carrière internationale )

bouguereau dit: à

antinatalistes : n’aiment que le style maigre

..les femmes préfèrent les gros ?

bouguereau dit: à

merci,DHH

la truie t’esfiltre des ménagères francaises drh..spèce de calculatrice à la décimale des ptis profits

bouguereau dit: à

antigèle..les ceux la qui croient ou pas au réchaufment?..seul jicé peut trancher le cas

bouguereau dit: à

antisémite elle a zappé alesquia..

et alii dit: à

sur la « conception bouchère de la filiation »,mots de P.Legendre qui évoquait aussi le « post nazisme »;
l’article nous offre une approche de cette guerre;
 » Par le passage à l’acte hitlérien, le programme scientifique d’extermination des juifs, la vérité de la filiation est passée du côté du corps, repassée faudrait-il dire, puisque tout l’humain consiste à se hisser au-dessus de la biologie. Que la vérité dans l’espèce humaine soit devenue une affaire de « viande », c’est ce que Legendre appelle une « conception bouchère de la filiation » (p. 19). Cette conception ne s’est pas éteinte avec la fin de la seconde guerre mondiale et l’auteur nous engage à y reconnaître « la déroute du système référentiel européen tout entier » (p. 19)
« in
https://www.cairn.info/revue-interdisciplinaire-d-etudes-juridiques-1991-2-page-99.htm

bouguereau dit: à

Ce « nous » de majesté est proprement insupportable

ce pays kabloom..halors forcément

Alexia Neuhoff dit: à

Je corrige, bouguereau.
– antimoines : n’aiment que le style maigre

– antinatalistes : version nationale des antigones (cf plus haut)

bouguereau dit: à

La politique antireligieuse soviétique qui poursuivait le but d’imposer le matérialisme a connu de tels soubresauts, de tels revirements qu’on ne peut régler la question en trois lignes

le sourire de staline est plus inefable que celui de la joconde
https://www.youtube.com/watch?v=cSsQWTyVdEM

Alexia Neuhoff dit: à

– antipodes : écrivains en tête des ventes bien qu’écrivant comme des pieds

Jazzi dit: à

« – antilopes : synonyme d’homophobes »

Les antilopes n’aiment pas les gazelles, Alexia !?

Jean Langoncet dit: à

Je suis nul à ce genre de trucs mais c’est marrant ce petit jeu :

– antisociaux : ceux qui croient aux lois antitrust dans l’édition

Damien dit: à

Un spécialiste de l’histoire russe cite, dans « Le Figaro », des propos intéressants de Soljenitsyne en 1985. Le grand dissident russe réfutait catégoriquement le procès d’intention qu’on lui fait aujourd’hui de « poutinisme ». Eh non ! Soljenitsyne n’était pas un fils de p… ! Qu’on se le dise, avant de débaptiser une école. Voilà ce qu’il disait :

«Dans mon cœur, il n’y a pas de place pour un conflit russo-ukrainien. Et si, Dieu nous en préserve! nous en arrivions à cette extrémité, je peux le dire: jamais, en aucune circonstance, je n’irai moi-même participer à un affrontement russo-ukrainien, ni laisserai mes fils y prendre part, quels que soient les efforts déployés par des têtes démentes pour nous y entraîner.»

Bloom dit: à

Excellent Superfail sur l’homme qui a fait les poches a Flamby.

Jean Langoncet dit: à

– antivax : majeur et vacciné qui a pécho le vidco

Bloom dit: à

Soljenitsyne
==
Triste fin panslave.
Que de tristes sires dans l’histoire de la littérature…

Je retourne chez John McGahern, qui n’a aucun besoin d’artifices pour suivre les méandres des cœurs et des reins des unes et des uns.
Quel talent, ces Irlandais…

Alexia Neuhoff dit: à

antichars : lecteurs blindés contre la poésie

Jean Langoncet dit: à

– antichar : lecteur blessé le plus éloigné du soleil

Alexia Neuhoff dit: à

antipasti : Italien qui cherche à se démarquer

et alii dit: à

antisèches

Jean Langoncet dit: à

antiaérien : partisan de la fermeture du ciel

Amanda Lire dit: à

– antipodes : écrivains en tête des ventes bien qu’écrivant comme des pieds

Enfin, on recommence à parler sympathiquement littérature sur ce blog anti pense-bête!

anti pense-bête, animal qui pense!

Amanda Lire dit: à

antisèches

La solution contre les liens inutiles!
( Ça coule de source.)

Damien dit: à

antibaise : habitante d’Antibes

Amanda Lire dit: à

Antinéa,

savon-douche contre l’ennui d’exister.

Amanda Lire dit: à

Anti tout,
mine de rien!

Amanda Lire dit: à

Anti boucher, le gendre,
il perd son sang froid.

Alexia Neuhoff dit: à

antialcooliques : insensibles à la poésie d’Apollinaire

Amanda Lire dit: à

Antidote,
quatre mariages sans enterrement.

Jazzi dit: à

« Quel talent, ces Irlandais… »

Et pas un mot de félicitation pour le Grand Chelem du XV de France, Bloom !

et alii dit: à

antinoos

Jazzi dit: à

Anti inflammatoires,

frigide chronique !

Jean Langoncet dit: à

antitartre : bonne pâte indispensable à la grande librairie

Jazzi dit: à

anti-âge,

pédophile !

rose dit: à

Antédiluvien.

rose dit: à

Antépénultième.

rose dit: à

Antépénultième

Étui pénien, pour protection ultime.

rose dit: à

Antédiluvien.
Calendrier à l’usage de Mathusalem.

rose dit: à

Jean Langoncet dit: à
– antivax : majeur et vacciné qui a pécho le vidco.

Plein d’individus ds mon entour qui l’ont chopé aussi quoique vaccinés 1 et 2 et 3.

rose dit: à

Bloom

Rien de plus dangereux, de plus irresponsable, que de normaliser le pathologique.

Bloom

Je vais encadrer cette maxime au-dessus de mon lit.

rose dit: à

Antifaf.

Jeune homme éthéré trop aimé, mal aimé, plein d’idéaux, ne sachant guère où il a mal, mais cherchant.

Jean Langoncet dit: à

antitique : partisan des jours sombres et des travaux d’intérêt général

Jazzi dit: à

« Deux chevreuils vus en forêt cette semaine, très tôt le matin. »

Qu’est-ce que tu faisais dans les bois au petit matin, Bloom ?

Bloom dit: à

antimatière: mauvais élève

Jean Langoncet dit: à

anticonstitutionnellement : le mot des promesses tenues durablement

B dit: à

Anti-chute, ça tombe à plat.

B dit: à

Anticorps, brigade financière n’ayant jamais pu exercer son mandat.

Bloom dit: à

Habitude quasi-quotidienne, hygiène de vie, y compris au cœur de l’hiver, Baroz. Entre 6 et 7h, balade en forest avec mon copain le chien P.
La jungle, c’est a partir de 8h…

B dit: à

Antimite: personnage décisif dans un roman.

rose dit: à

Anti-chute, ça tombe à plat.

Pour les reins, ou le Rhin.
À plat ou en cascade.

Jazzi dit: à

« Mon copain Marc est rentré d’Odessa hier. Ses photos seront dans un célèbre hebo propriété d’un milliardaire breton. »

Pas de quoi être fier que d’obtenir la gloire et de se faire du fric sur le dos des autre !
https://charliehebdo.fr/2021/11/mediatoc/exclusif-le-nouveau-paris-match-de-bollore/

« Comment vivre quand on n’a plus de passé, comme ces 10 millions de réfugiés? »

Notre passé nous suit toujours, où que nous allions.

« Les articles & reportages de presse sur ces détresses individuelles sont les plus importants. »

A condition de ne pas escamoter les morts.

B dit: à

Antireflet: thérapie de groupe inventée par Albert Mirador à destination des narcissiques.

rose dit: à

En Tiphanie.
Des Trois Brigands de Tomi Ungerer.
Petite fille blonde ramenant à la raison les mauvais garçons à coups de pétoire et de tromblon à poivre.

rose dit: à

Éditoc de Charlie Hebdo corrosif.

rose dit: à

Antibourrelets : recyclage des pneus usagés, ou séchés ou pourris, pour barricades improvisées sur les fronts de guerre.

B dit: à

Antichoc, presse sans photos ni textes proche de Poutine.

B dit: à

Antitoussif, antidote á l’antitouça.

Jean Langoncet dit: à

antipacs : contractuel du coït reproducteur

Bloom dit: à

antifa: passe directement de mi a sol.

B dit: à

Antivol, féministe à qui il manque une voyelle.

rose dit: à

Antichoc : adepte du nougat.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*