de Pierre Assouline

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La République des livres
De l’éloquence muette des « bibliothèques créatrices »

De l’éloquence muette des « bibliothèques créatrices »

Tout écrivain a commencé par être un lecteur. Souvent il le demeure jusqu’à ses derniers jours. Les livres l’ont fait écrivain, ils ont façonné son imaginaire, son expérience de la vie a fait le reste en se frottant à ses lectures. Or rien ne nous renseigne mieux sur ses lectures que l’exploration de sa propre bibliothèque. Non pas tant l’examen de son inventaire que celui de ses livres-mêmes tels qu’il les a annotés, rangés et dérangés. Qualifiée de « bibliothèque créatrice » lorsqu’elle a appartenu à un écrivain, un poète ou un intellectuel, elle se révèle être une source documentaire sans pareille pour les chercheurs et les biographes. Imaginez ! Les envois qui révèlent ou précisent les liens avec des auteurs de son temps, les passages recopiés, les lignes soulignées, les annotations dans le marge etc Tout n’y est pas ; on ne conserve jamais tout et nul ne consigne ce qu’il lit dans des bibliothèques institutionnelles ou au hasard des villégiatures ; une bibliothèque d’écrivain n’est pas figée, elle subit elle aussi déménagements, séparations, voyages, divorces et autres aléas de la vie ordinaire. N’empêche…

Marcel Proust était un grand lecteur, curieux, avide, éclectique, son œuvre en témoigne autant que sa correspondance. Si vous êtes proustien, ne passez pas à côté de « Marcel Proust, un roman parisien », la riche exposition que lui consacre le musée Carnavalet à Paris jusqu’au 10 avril. Mais si vous y cherchez sa bibliothèque, qui a le statut d’objet de patrimoine, c’est là que vous aurez le plus de chance de la trouver absente. Il n’en sera pas autrement au Mahj (Musée d’art et d’histoire du judaïsme) dans le même quartier du Marais où se tiendra une exposition tout aussi ambitieuse mais sous l’angle « Marcel Proust du côté de la mère » à partir du 14 avril. Disparue, la bibliothèque ; volatilisés, les livres.

La dispersion, c’est le spectre redouté ; et la vente aux enchères, le drame annoncé. La coupable n’est autre que la belle-sœur de l’écrivain : après la mort de son mari Robert Proust en 1935, elle s’est débarrassée du contenu de son appartement. Le collectionneur Jacques Guérin a récupéré des livres ainsi que des objets (son lit) et des vêtements (sa fameuse pelisse). Outre un lot d’œuvres mineures dédicacées à Proust que l’on trouve chez le libraire-bibliophile Jean-Claude Vrain, peu de livres de sa bibliothèque sont désormais localisés : on connait déjà son édition personnelle de la Chartreuse de Parme et on découvrira bientôt sa précieuse Library Edition de Ruskin, cadeau de sa mère, qu’Antoine Compagnon montrera lors d’une troisième exposition en octobre à la Bnf. Décidément, on s’en souviendra du centième anniversaire de la mort de Proust !

On peut rêver à l’émoi et à la curiosité que susciterait sa bibliothèque si elle pouvait être reconstituée, même partiellement, comme celle de Nietzsche à Weimar (5000 pages annotées de sa main malgré la censure de sa soeur) ou celle d’Henri Pollès installée au dernier étage des Champs libres à Rennes. Proust aurait mérité un pavé tel que La Bibliothèque philosophique de Paul Celan, répertoire recensant près de 500 ouvrages (soit un dixième) possédés par le grand poète. On y trouve non seulement une fiche sur les livres (en six langues) qui constituaient son univers familier, mais ses annotations et remarques en marge. Heidegger, Derrida, Hegel, Montaigne, Lao-Tseu, Pascal, Nietzsche… Nous sommes là dans son laboratoire à poèmes, son atelier d’artiste. Qui n’en a rêvé ?

Les bibliothèques de Marguerite Yourcenar, René Char, Valery Larbaud entre autres ont fait l’objet de savants dépouillements. Celle de l’écrivain Charles de Gaulle à Colombey les deux églises aussi. Si les œuvres de Malraux en sont absentes à l’exception des Chênes qu’on abat, en revanche celles de Maurice Barrès y trônent en majesté, notamment Les grands problèmes du Rhin et Les Familles spirituelles de la France, aux côtés du Péguy de la Présentation de la Beauce à Notre-Dame de Chartres et du Chateaubriand des Mémoires d’Outre-tombe, ombres tutélaires qui le hantaient, double parrainage auquel il l’a cessé de payer sa dette. Sa France littéraire, sa France intérieure, où l’on ne trouve guère d’auteurs étrangers ni de piliers du siècle littéraire tels que Proust et Céline, cette France-là, qui porte très haut la poésie d’un Pierre Jean Jouve, est celle d’un classique absolu. Et quand il fallait dire la mort, il lui suffisait de tendre le bras pour retrouver le cher Bossuet. Incroyable ce qu’une bibliothèque d’écrivain peut être bavarde et… traitresse, parfois. Heureusement que tous les écrivains n’ont pas le geste de Julien Gracq offrant 400 de ses livres reçus à la bibliothèque de sa commune, Saint-Florent-le-Viel (Maine-et Loire) dont bon nombre ornés de dédicaces des plus flagorneuses.

Deux archivistes de la Bibliothèque Nationale de Buenos Aires ont retrouvé et analysé les cinq cents livres que Jorge Luis Borges lui avait légués. De cet examen minutieux, Laura Rosato et German Alvarez ont naturellement tiré un livre Borges, libros y lecturas. On y découvre que l’écrivain achevait rarement la lecture d’un livre, lisait par sauts et gambades et il annotait considérablement ; mais plutôt que de souligner les phrases, il les recopiait dans les marges, sur les pages de gardes ou de couverture, afin de les commenter à sa guise, toutes choses que l’on retrouvera par la suite, intactes ou arrangées, dans ses propres livres. Un saisissant autoportrait de Borges en lecteur, et donc en écrivain, ses deux activités insécables, surgit de ces pages. Grâce à ce travail de fourmi, on peut repérer non la source mais l’origine d’une citation dans son œuvre publiée. Nul ne réussira plus bel éloge de la bibliothèque que Borges :

« Que d’autres se flattent des livres qu’ils ont écrits, moi je suis fier de ceux que j’ai lus ».

 (« Une barricade au Maïdan dans le centre de Kiev en 2014 » photo Passou ; « La salle de bains d’Henri Pollès reconstituée » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

1520

commentaires

1 520 Réponses pour De l’éloquence muette des « bibliothèques créatrices »

Jean Langoncet dit: à

antibouc : partisan du rase gratis pour tchétchènes poutinisés

Jazzi dit: à

antisocial,

rocker d’extrême droite.

rose dit: à

Antipou : consommateur d’aphtiria.

Marie-rose

rose dit: à

Antimeat : vegan (bordel de deus (pardon)).

B dit: à

Antipathique, femme sans seins ni pathos.

B dit: à

Antipodes, ils vont par deux, fortement soupçonnés d’extrémisme religieux et ou politiques.

rose dit: à

Antimartial (cour).
Pourquoi ?
Parce qu’il courait les abattoirs.

renato dit: à

Anticoagulant, pacifiste.

B dit: à

Antiredéposition, dispositif juridique en cours dans l’ é pays ayant pour but de désencombrer les greffes et les tribunaux.

Jean Langoncet dit: à

antichambre : en voie de développement

Jazzi dit: à

antidote,

adepte de l’union libre.

B dit: à

Antibrouillard, nom d’un mouvement politique revendiquant la clarté en toutes choses, la lumière sur tous les dossiers, la levée du secret bancaire.

B dit: à

Antithèse, contre argumentaire souvent manquant. Ce qui selon les spécialistes nous oblige à nous mouvoir dans un monde de demi-vérités ou de demi-mensonges .

poussière dit: à

antinomique,

qui trimballe ses contradictions

et alii dit: à

antineige

rose dit: à

Antithèse, soeur de Saint Èze.

rose dit: à

B.
Copieuse,

B dit: à

Anti-atomique, abri qui n’a pas servi et ne servira à rien contre la désolation et le ravage.

rose dit: à

Z’êtes plus ma copine.😷

B dit: à

Rose, en duel, à 5h au pied du rempart!

B dit: à

Qu’est ce que j’ai fait? ( encore dont je n’aurais pas conscience).

rose dit: à

Antidot.

Pour l’union libre.
Et le Cuba libré aussi. Qui peut le plus peut le moins.

rose dit: à

Z’avez écrit antithèse avant moi.

rose dit: à

B.
D’accord, à Bergame.
Et alii mon témoin.

rose dit: à

Auntie Tea.
Femme de l’oncle Sam, cousin de l’oncle Tom ayant épousé nuitamment un bristish, Mister Tea.

rose dit: à

un british (l’a pas réfléchi).

rose dit: à

Eh, je rêve ou bien deux gars qu’on aimait beaucoup sont morts ?

rose dit: à

Antigaspi.
Bonne nuit.

et alii dit: à

Antihistaminique!
bonne nuit

JC..... dit: à

LUNDI 21 MARS 2022, 5h58, 12°, vent d’est bien installé

EQUIPE

La réussite des Bleus, auteurs d’un grand chelem en Rugby à XV, prouve que des sportifs, au niveau du gazon, peuvent réaliser l’exploit de travailler en équipe sous la férule compétente de dirigeants qui savent faire un travail de groupe intelligent.

Ce qui n’est pas le cas en politique.

Là, on cause sans savoir, entre égoïstes à la dérive, plutôt que savoir faire corps, en travaillant intelligemment à progresser ensemble.

Marie Sasseur dit: à

Équipe en individuel collectif, la grande campionessa Tessa Worley a dynamité la piste aux étoiles.

rose dit: à

La piste aux étoiles.
Star Wars.
Tessa dure (tessiture ?) emmenée vaillamment per el Piccolo perighoso sport Ghezi, un caïd de première.

Marie Sasseur dit: à

Antigène, arme de dissuasion massive.

rose dit: à

Yvan en coulisses qui va peut-être, on peut y croire, l’espérer, demander pardon à Mme Érignac, sa vie massacrée, puis rentrer chez lui à la maison, dans son maquis à lui, une bergerie de pierres en grès rose.

rose dit: à

Antigouri.

Fffff, rose

Jazzi dit: à

C’est le printemps !

« Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
Il semble que tout rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers. »
VICTOR HUGO

« Ce beau temps me pèse et m’ennuie.
– Ce n’est qu’après des jours de pluie
Que doit surgir, en un tableau,
Le printemps verdissant et rose,
Comme une nymphe fraîche éclose
Qui, souriante, sort de l’eau. »
GÉRARD DE NERVAL

« Nuit de juin ! Dix-sept ans ! – On se laisse griser.
La sève est du champagne et vous monte à la tête…
On divague ; on se sent aux lèvres un baiser
Qui palpite là, comme une petite bête… »
ARTHUR RIMBAUD

et alii dit: à

anti R D Calamités

Jazzi dit: à

Le goût du printemps

Dans notre imaginaire, tout commence avec le printemps, saison par excellence du renouveau de la nature et de l’éveil de tous les sens des animaux et des humains.
C’est ainsi que Les Quatre Saisons, la célèbre suite des quatre concertos pour violon d’Antonio Vivaldi, s’ouvrent allègrement avec le printemps.
Une saison particulièrement mélodieuse et dansante, que les oiseaux saluent d’un chant joyeux, et durant laquelle, toujours selon le livret du musicien italien, un doux murmure jaillit des fontaines, où, sur l’herbe tendre des prés fleuris, dansent les nymphes et les bergers au son festif d’une musique pastorale…
Sur ce même registre, les poètes et les romanciers ne sont pas en reste.
C’est tout d’abord, à travers les premières variations de la nature que les auteurs débusquent, traquent, espèrent, annoncent l’arrivée du printemps.
Avec hâte et impatience, le plus souvent de façon prématurée, pressés que nous sommes de voir le miracle de la résurrection printanière succéder au grand sommeil hivernal.
Tandis que la nuit cède le pas à la lumière, le réveil de la nature touche tout autant le règne végétal qu’animal.
Dès lors, une joyeuse rumeur rompt brusquement le morne silence des champs et des bois et gagne aussitôt les villages et les villes.
Aux quatre coins de la planètes, les grandes métropoles s’activent de nouveau.
Une résurrection universelle de la nature qui s’accompagne de celle des corps.
Au fur et à mesure que le printemps progresse -depuis les timides hésitations climatiques de mars jusqu’à l’éclatante apothéose de juin-, les soirée s’allongent, les rues s’animent, les places et les terrasses se peuplent de plus en plus pour ne désemplir qu’à l’automne.
Le printemps, temps idéal de la fêtes, des sorties, de l’échange et de la rencontre.
Saison suprême de la passion, de l’amour charnel, d’une sensualité exacerbée.
Un temps aussi où les pulsions individuelles retrouvées alimentent généralement les plus mémorables révoltes collectives, les guerres ou les révolutions.
De fait, le printemps est la moins uniforme des saisons.
Depuis les capricieuses giboulées de mars aux flamboyants feux de la Saint-Jean.
La sagesse populaire ne nous conseille-t-elle pas de ne pas nous découvrir d’un fil, en avril, et de faire ce qu’il nous plait, en mai ?
Temps doux et lumineux, traversé d’averses soudaines, d’orages et de grêlons, au point que les jardiniers, dans leur infinie sagesse, préconisent d’attendre la fin des saints de glace (les fêtes de saint Mamert, saint Pancrace et saint Servais, sont traditionnellement célébrées les 11, 12 et 13 mai de chaque année), avant de repiquer les plants en pleine terre.
Saison particulièrement contrastée, le printemps nous offre la plus large gamme possible de sensations et d’impressions diverses et variées, faisant appel à tous nos sens.
C’est le temps des plus belles successions florales et de la plus grande abondance en fruits et légumes de saison.
JACQUES BAROZZI

JC..... dit: à

Si Yvan rentre chez lui, vivant, Erignac est rentré, lui, mort assassiné par un criminel.

Où est la justice, dans cet évènement crapuleux… ?

B dit: à

JC, état de mort cérébrale = légume. Débranchement prévible .

B dit: à

Antigel, diplomatie adaptée.

B dit: à

Antigel, revendication ponctuelle dans la fonction publique.

B dit: à

Antigel, secte érigée contre l’utilisation des produits substitutifs, sextoys et compagnie. Autre nom, les chauds lapins.

B dit: à

Antirabique: espionnage industriel, visée alimentaire, but: nuire à l’extraction de la gomme éponyme indispensable à la fabrication des pâtisseries orientales.

Jazzi dit: à

Un autre extrait de ma bibliothèque créatrice :

« Les fontaines ravissent nos oreilles.
Nombreux sont les poètes qui, entre le doux murmure des jets d’eau et le fracas des cascades, ont évoqué leur musique particulière. Baudelaire, dans Le jet d’eau, associe érotiquement la « pluie de larges pleurs » des fontaines aux langueurs mélancoliques qui suivent l’acte d’amour. Dans un autre poème des Fleurs du mal, il la compare à son propre sang : « Il me semble parfois que mon sang coule à flots/Ainsi qu’une fontaine aux rythmiques sanglots/Je l’entends bien qui coule avec un long murmure/Mais je me tâte en vain pour trouver la blessure. »
Il est bien vrai que les fontaines nécessitent une approche sensorielle, voire sensuelle : il faut prendre le temps de les regarder, de les écouter, de les ressentir par tous les pores de la peau. »

B dit: à

Défense antiaérienne: filet de défense à trous ayant récemment laissé passer 10 millions de réfugies ukrainiens.

rose dit: à

Antipuce, ma puce.
Hop hop hop.

Jazzi dit: à

Le printemps des jardins

Le Jardin classique
Le jardin classique est assujetti à une stricte symétrie qui se développe à partir du bâtiment : dans l’axe de celui-ci s’ouvre une large perspective, déterminant d’autres perspectives qui toutes convergent vers l’élément architectural. À partir de ce plan général, rectiligne et symétrique, s’agencent tous les éléments du jardin : terrasses, qui dominent des parterres de broderies, eux- mêmes délimités et parfois traversés par des allées rectilignes, implantation de bosquets et de charmilles, le tout selon de faibles déclivités – rampes, escaliers – et de légers retraits, toujours destinés à accentuer les effets optiques et à conduire le regard au plus loin ; et, partout, l’eau joue un rôle – canaux, bassins avec jets d’eau ou bassins dormants –, afin de prolonger encore les lignes de fuite. Répartis selon un schéma bien ordonné, statues et vases monumentaux ponctuent et soulignent le plan. Tout est calcul, proportion et harmonie, avec pour résultat un ensemble d’une grande cohérence dans lequel chaque élément est indispensable. La nature est disciplinée, soumise à une ordonnance rigoureuse dont le but est un effet de perspective illimitée, dépassant les frontières du domaine dont la campagne semble être le prolongement.

et alii dit: à

désolée; la plupart d’ entre vous ne sont pas des personnes avec lesquelles je désire passer dix minutes;vous êtes crispés dans vos questions d’identité, et les projetez sur autrui; puisqu’on a évoqué la CHINE ET JULLIEN, vous trouverez sur pile face
https://www.pileface.com/sollers/spip.php?article1276
on ne choisit pas ses parents dit-on; mais on choisit ses lectures ;
Francois Jullien nous donne les clés
par Roger-Pol Droit

Voilà un auteur dont on croyait tout connaître. Depuis plus de trente ans, avec fécondité, François Jullien arpente les écarts entre pensée chinoise et philosophie européenne. Il a ses fidèles, suivant avec ferveur, à chaque nouveau livre, ses nouvelles variations sur ses thèmes fondateurs, et ses détracteurs, lui reprochant d’inventer une Chine à sa main ou d’essentialiser les cultures. »

bouguereau dit: à

la truie fait mine de presser le boucher pour phinir en boudins et saucisses au plus vite..

B dit: à

désolée; la plupart d’ entre vous ne sont pas des personnes avec lesquelles je désire passer dix minutes;vous êtes crispés

Répétitions. Entre vous et le reste de l’assemblée suspendue dans des interventions décousues pour un dialogue à bâton rompu, je ne sais où se situerait le point de crispation. Au fil de vos réitérations il me semble l’apercevoir, vous tenez mordicus à ne pas être desireux de nouer vos liens autour d’un souhait de reconnaissance.

bouguereau dit: à

et de la plus grande abondance en fruits et légumes de saison

naon baroz..c’est un faux ami..arrive ce qu’on appelle -la soudure-..cher et du boulot pour tout cuistot qui veut pas slimiter à la cresson cote limousine

B dit: à

François Jullien arpente les écarts entre pensée chinoise et philosophie européenne.

Je me demande pourquoi il choisit d’exploiter son expérience chinoise en Europe. Les chinois n’auraient ils rien à faire de l’écart entre l es deux systèmes pensée, ça ne se vendrait pas là -bas?

bouguereau dit: à

un baiser
Qui palpite là, comme une petite bête…

..qui monte qui monte..on mla fait toulmoi dfévrier qu’elle dirait bonne clopine

bouguereau dit: à

ça ne se vendrait pas là -bas?

si..prends le pas que pour un con..du marketing ici et dla thune labas..c’est ça l’écart..pour moi c’est du long qu’il dit poutine

bouguereau dit: à

« Il me semble parfois que mon sang coule à flots/Ainsi qu’une fontaine aux rythmiques sanglots/Je l’entends bien qui coule avec un long murmure/Mais je me tâte en vain pour trouver la blessure. »

comme toi baroz il se pissait dsus bodler..et ya eu des fontaines de criss saignant fort connutes..plus secrétes que lorigine du monde

bouguereau dit: à

Et voilà un autre printemps !

on dirait un rencart de bimbo russe et d’oligarque dans le parc du crédit suisse..comme quoi la renaissance a aussi pourri bien des thèmes maous du moyen age

Alexia Neuhoff dit: à

et alii dit : « vous êtes crispés dans vos questions d’identité »
Là, je me pince. Ai-je bien lu ? Et mes yeux coulent comme une fontaine barozzienne tant le rire me secoue. Elle a osé ! Depuis la bimah où elle prêche à longueur de journée.

MC dit: à

Jullien est avant tout un historien de la Philosophie, ou me trompé-je? Rien de péjoratif a ça, il en faut. La naissance d un système de pensée n’est pas séparable du réel. Vu cela encore ces derniers mois avec la Guerre Civile Anglaise et Locke puis Hobbes…

JC..... dit: à

« …état de mort cérébrale = légume. Débranchement prévisible . » (B)

Certes ! Mais étant par souci d’une justice non-badinterisé, j’aurais préféré une décapitation du tueur corse en Place de Grève, même si le Maire risquait d’en faire un malaise socialiste …

La peine de mort ne doit pas être réservée à la seule victime d’un assassinat, mais étendue au criminel qui à filé trois balles dans la tête du préfet Erignac.

Jazzi dit: à

Hier, nous avons gouté à nos premières gariguettes, avec Chedly, le boug. J’ai fait un voeu…

bouguereau dit: à

nos premières gariguettes

« nos » nono..c’est ça l’écart markettingue béré..c’est un peu comme quand je dis ‘ma’ culotte..jla fait pas goutter à toulmonde qu’elle dit bonne clopine

Jazzi dit: à

Un beau bouquet printanier made in Japan

On ne compte plus la multitude de haïkus inspirés aux poètes japonais par le printemps, toutes époques confondues. De quoi composer bon nombre de bouquets floraux, parfumés, animaliers ou impressionnistes. Toujours brefs mais variés !

Matsuo Bashô
(1644-1694)

La cloche se tait –
les fleurs en écho
parfument le soir !
*
Au printemps qui s’en va
les oiseaux crient –
les yeux des poissons en larmes 

Yosa Buson
(1716-1783)

Sur l’image sainte
elle lâche une fiente –
l’hirondelle !
*
Quand les pruniers fleurissent
les belles du bordel
achètent des ceintures

Ryôkan
(1758-1831)

Le monde
est devenu
un cerisier en fleurs
*
À la surface de l’eau
des sillons de soie –
pluie de printemps

Kobayashi Issa
(1763-1827)
Pour le mont Fuji
elles coassent
les grenouilles aux culs alignés
*
De la narine du grand Bouddha
jaillit
une hirondelle

Masaoka Shiki
(1867-1902)

Sur le sable du rivage
à chaque trace de pas
le printemps s’allonge
*
Au long de la rivière
je n’ai vu aucun pont –
ce jour est sans fin

Imazumi Ugai
(1883-1951)

Chaleur de printemps –
cette odeur de cheveux
dans l’ascenseur !

Kawabata Bôsha
(1900-1941)

Foulant la verdure
je foule
un banc de nuages

Uemura Sengyo
(1921-1996)

La solitude
le froid du printemps
rien d’autre

(« Anthologie du poème court japonais », traduction de Corinne Atlan et Zéno Bianu, Poésie/Gallimard, 2002)

bouguereau dit: à

Pour le mont Fuji
elles coassent
les grenouilles aux culs alignés

..bènezaille qu’elle dit bonne clopine

bouguereau dit: à

La solitude
le froid du printemps
rien d’autre

havoir 20 ans a mariopol

bouguereau dit: à

sintevièregrad bientôt

et alii dit: à

@ à ne pas être desireux de nouer vos liens autour d’un souhait de reconnaissance.
il se trouve que j’ai des liens en dehors de « la RDL »
et ça ne vous regarde pas; mais vous n’auriez pas la sagesse d’accepter que vous en ignorez tout,absolument tout,et que je suis libre encore de choisir mes préférences ;
vous n’êtes pas des interlocuteurs pour lesquels je traverserais la route et me lèverais en les apercevant

et alii dit: à

je n’ai aucuune opinion sur les gens qui émettent des
souhaits de reconnaissance; ils risquent des surprises

Jazzi dit: à

« vous n’êtes pas des interlocuteurs pour lesquels je traverserais la route et me lèverais en les apercevant »

On sait bien que vous êtes podagre, et alii, et on compatit !

Jazzi dit: à

« je n’ai aucuune opinion »

LHOOQU !

et alii dit: à

le pire:la compassion erdélienne!
ce que leur haine n’irait pas inventer!

Alexia Neuhoff dit: à

Prenez votre comprimé de Seroquel 300, ça ira mieux.

et alii dit: à

et toujours pas guéris de prétentions à la « médecine »
de voyous!

et alii dit: à

vous êtes des charlatans

et alii dit: à

1° Toute personne qui prend part habituellement ou par direction suivie, même en présence d’un médecin, à l’établissement d’un diagnostic ou au traitement de maladies, congénitales ou acquises, réelles ou supposées, par actes personnels, consultations verbales ou écrites ou par tous autres procédés quels qu’ils soient, ou pratique l’un des actes professionnels prévus dans une nomenclature fixée par arrêté du ministre chargé de la santé pris après avis de l’Académie nationale de médecine, sans être titulaire d’un diplôme, certificat ou autre titre mentionné à l’article L. 4131-1 et exigé pour l’exercice de la profession de médecin, ou sans être bénéficiaire des dispositions spéciales mentionnées aux articles L. 4111-2 à L. 4111-4, L. 4111-7, L. 4112-6, L. 4131-2 à L. 4131-5 ;

2° Toute personne qui se livre aux activités définies au 1° ci-dessus sans satisfaire à la condition posée au 2° de l’article L. 4111-1 compte tenu, le cas échéant, des exceptions apportées à celle-ci par le présent livre et notamment par les articles L. 4111-7 et L. 4131-4-1 ;

3° Toute personne qui, munie d’un titre régulier, sort des attributions que la loi lui confère, notamment en prêtant son concours aux personnes mentionnées aux 1° et 2°, à l’effet de les soustraire aux prescriptions du présent titre ;

4° Toute personne titulaire d’un diplôme, certificat ou tout autre titre de médecin qui exerce la médecine sans être inscrite à un tableau de l’ordre des médecins institué conformément au chapitre II du titre Ier du présent livre ou pendant la durée de la peine d’interdiction temporaire prévue à l’article L. 4124-6 à l’exception des personnes mentionnées aux articles L. 4112-6 et L. 4112-7 ;

et alii dit: à

Définition de l’exercice illégal de la médecine
c’est un délit!

et alii dit: à

Autrement dit, même si le patient n’est pas réellement malade, cela n’a pas d’influence sur la réalité de l’infraction.

Le traitement : une fois de plus le juge étend la notion de traitement pour que l’infraction soit caractérisée plus facilement. Dans ce contexte, tout traitement peut constituer l’exercice illégal de la médecine ;

Jazzi dit: à

On se calme, et alii, c’est le printemps !
Vous avez manifesté en mai 1968 ?

et alii dit: à

e Code des professions stipule que :

« Nul ne peut de quelque façon prétendre être avocat, notaire, médecin, dentiste, pharmacien, optométriste, médecin vétérinaire, agronome, architecte, ingénieur, arpenteur-géomètre, ingénieur forestier, chimiste, comptable agréé, technologue en imagerie médicale ou technologue en radio-oncologie, denturologiste, opticien d’ordonnances, chiropraticien, audioprothésiste, podiatre, infirmière ou infirmier, acupuncteur, huissier de justice, sage-femme ou géologue ni utiliser l’un de ces titres ou un titre ou une abréviation pouvant laisser croire qu’il l’est, ou s’attribuer des initiales pouvant laisser croire qu’il l’est, ni exercer une activité professionnelle réservée aux membres d’un ordre professionnel, prétendre avoir le droit de le faire ou agir de manière à donner lieu de croire qu’il est autorisé à le faire, s’il n’est titulaire d’un permis valide et approprié et s’il n’est inscrit au tableau de l’ordre habilité à délivrer ce permis, sauf si la loi le permet. »

Il n’est pas nécessaire de prendre un titre quelconque pour enfreindre la loi ; il suffit d’agir de manière à donner lieu de croire qu’on est autorisé à exercer la médecine. Ainsi, celui qui publie une réclame ou rend un témoignage s’attribuant la guérison d’une affection quelconque pourrait enfreindre la loi.

et alii dit: à

CNRTL
Étymol. et Hist. 1. 1572 « bateleur » (Amyot, Œuvres morales et meslées de Plutarque, Oracles de la Pythie, 25 ds Hug., s.v. triacleur); 2. 1668 « imposteur » (La Fontaine, Fables, II, 1339). Empr. à l’ital. ciarlatano « charlatan » (xves. ds Batt.) issu du croisement de cerretano proprement « habitant de Cerreto » (village dont les habitants vendaient souvent des drogues dans les marchés; cf. orviétan) d’où « crieur de marché », « charlatan » (xves.) et de ciarlare « bavarder, jaser » (d’orig. onomat., v. DEI).

Amanda Lire dit: à

et alli,

Expert en liens!
Espère en liens.

LHOOQ, sans U, @jazzi! 😉

Amanda Lire dit: à

« Par quelle pulsion « jocondoclastique », sur un portrait reproduit de La Joconde de Léonard, Marcel Duchamp en 1919 a-t-il ajouté une moustache, un bouc et un titre prometteur, L.H.O.O.Q. (« elle a chaud au cul ») ? Se souvient-il des audaces des Incohérents et d’Alphred Ko-S’Inn-Hus, inventeur de Le Vénus demi-lot ou le Mari de la Vénus de Milo (1886) ? De la première Joconde « assistée » de Sapeck, qui avait « laissé dans la bouche de cette femme idéale une pipe culottée » (1887) ? D’une réclame montrant une femme à barbe pour vanter les bienfaits d’un épilatoire – Le Rire, nº 392, 6 août 1910, où lui-même livre un dessin humoristique : « La critique est aisée, la raie difficile » ? Se souvient-il surtout du vol par Vincenzo Perrugia, en 1911, du célèbre tableau, retrouvé en 1913 et bientôt ramené au musée du Louvre ? Et encore d’autres Jocondes moustachues (pré-duchampiennes) : Le Gardien du Louvre par Lucien Métivet, reflet d’un poilu dans le portrait immortel (Le Rire, nº 355, 20 nov. 1909) ; le portrait de M. Dujardin-Beaumetz, signé Léonard de Capy (Fantasio, nº 131, 1er janv. 1912) ; Le Capitaine Lux (Le Rire, nº 472, fév. 1912) ; Le Ministère des Joconds (les ministres Doumergue, Monis, Caillaux, dans Fantasio, nº 179, 1er janv. 1914) ? Le comble de la masculinisation étant atteint en 1918 avec « Le Jocond », carte postale en couleurs représentant Guillaume II. Le ready-made rectifié que Duchamp réalise en 1919 – une carte postale simplement crayonnée – garde, lui, toute sa féminité : affublée des cinq lettres, L, H, O, O, Q, qu’il faut dire tout haut – jeu phonétique cher à Duchamp –, l’œuvre engage sans nul doute à la licence frénétique des « années folles ». Picabia (que Duchamp retrouve à Paris durant l’été 1919) en affiche le programme dans sa grande œuvre Le Double Monde/LHOOQ, 1919 (MNAM), tout en produisant une peinture-manifeste de l’iconoclasme dada. Mais Duchamp introduit avec ce simple ready-made une autre préoccupation : celle – après que Freud a révélé dans Un souvenir d’enfance de Léonard de Vinci la dualité du peintre – de l’homosexualité latente : lui-même, après s’être rasé ( Tonsure de Marcel Duchamp de Man Ray, 1919), se travestit en femme et prend l’identité trouble de Rose Sélavy, nom propice aux calembours.

Marc Décimo

Source :
Extrait du catalogue Collection art graphique – La collection du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne , sous la direction de Agnès de la Beaumelle, Paris, Centre Pompidou, 2008

https://www.centrepompidou.fr/media/picture/90/61/90615046b1e2c9939589fa319bb08987/thumb_large.jpg

et alii dit: à

LYSSENKO
un technicien agricole soviétique, né le 29 septembre 1898 à Karlivka (aujourd’hui en Ukraine) et mort le 20 novembre 1976 à Kiev.
affaire tres étudiée

Jazzi dit: à

Je sais bien, mais et alii, qui aime tant à me corriger, avait mis un « u » en plus à aucuUne, Amanda, d’où mon correctif…

Amanda Lire dit: à

L’éloquence muette de Duchamp se situe bien dans ces revues humoristiques pour lesquelles il participa lui-même.

Amanda Lire dit: à

@Jazzi, 😉

Jazzi dit: à

« Lorsque viendra le printemps,
si je suis déjà mort,
les fleurs fleuriront de la même manière
et les arbres ne seront pas moins verts qu’au printemps passé.
La réalité n’a pas besoin de moi.

J’éprouve une joie énorme
à la pensée que ma mort n’a aucune importance.

Si je savais que demain je dois mourir
et que le printemps est pour après-demain,
je serais content de ce qu’il soit pour après-demain.
Si c’est là son temps, quand viendrait-il sinon en son temps ?
J’aime que tout soit réel et que tout soit précis ;
et je l’aime parce qu’il en serait ainsi, même si je ne l’aimais pas.
C’est pourquoi, si je meurs sur-le-champ, je meurs content,
parce que tout est réel et tout est précis.
On peut, si l’on veut, prier en latin sur mon cercueil.
On peut, si l’on veut, danser et chanter tout autour.
Je n’ai pas de préférences pour un temps où je ne pourrai plus avoir de préférences.
Ce qui sera, quand cela sera, c’est cela qui sera ce qui est. »

Fernando Pessoa
« Le Gardeur de troupeaux », traduit du portugais par Armand Guibert, Poésie/Gallimard, 1960, 1987 et 2014

et alii dit: à

j’ai manifesté explicitement mon peu de désir de « corriger » Jazzi , en DISANT QUE DHH ETAIT LA PLUS QUALIFIEEn et c’était « pars pro toto », puisque j’ai dit que ce jeu ne m’intéressait pas:
d’où le fait que je viens de lancer le nom de LISSENKO et l’affaire liée à son nom ;

bouguereau dit: à

son éloquence ne paie pas ses emprunts aux cours de récré comme ubu..et freud exigeait que -les autres- aient le diplomes..comme la truie morpionne..en attendant que drh la sorte de ce mauvais pas..en majuscul pour plaire à kabloom..et tout ça rprendra son tour de manège

bouguereau dit: à

..je suis devin..je me subjugue moi même épicétou

MC dit: à

On a fait tant de bruit sur la micro-œuvre Duchampienne.il n’est pas dit qu’elle l’ait rendu meilleur peintre, de même que l’avatar Rrose Sélavy n en a pas fait un poète. Une mise en scène de plus pour quelqu’un qui n’en était pas avare…

Jazzi dit: à

« c’était « pars pro toto » »

Voulez-vous bien laisser renato tranquille, et alii !

et alii dit: à

Par la suite, le terme « lyssenkisme » désigne par extension une science corrompue par l’idéologie, où les faits sont dissimulés ou interprétés de manière scientifiquement erronée. rapporte wiki;
mais c’est surtout le philosophe D.LECOURT ,philosophe français, centre du vivant ,qu’on a lu autour de cette affaire

bouguereau dit: à

J’éprouve une joie énorme
à la pensée que ma mort n’a aucune importance

le printemps lui dmande pas son avis à péçoa mais il le donne -quand même-..ha les poêtes..ça sait pas faire une multiplication et ça fait l’malin halors que moi jsais la faire et h’en fais pas un foudjiama qu’il dirait jicé

Jazzi dit: à

« Le printemps s’installe. Les températures sont de plus en plus clémentes et le petit pré sur lequel s’ouvre la maison est maintenant parsemé de violettes et de primevères. Dans les bois, l’extrémité des branches, après s’être couverte d’un velours mauve, se met à blondir.
Hier, lors d’une promenade dans les collines, je me suis étendu dans un pré. Au-dessus de moi, une alouette se livrait à son curieux vol immobile et babillait avec ardeur. En contrebas, dans les vignes, des hommes étaient au travail et des bruits me parvenaient qui se confondent pour moi avec la venue du printemps.
Les sèves s’activent, des faims nouvelles avivent le sang, et le corps est tout ébranlé par ce remuement du désir qui s’éveille. Parfois, j’ai une folle envie de fuir, de me lancer sur les routes, de partir à la rencontre de cette vie ardente dont j’ai la lancinante nostalgie.
Mais cela dure peu, car je sais bien que ce n’est pas en m’aventurant au hasard des routes que j’aurai chance d’approcher ce que je brûle d’atteindre. Les seuls chemins qui valent d’être empruntés sont ceux qui mènent à l’intérieur. Et lorsqu’on pénètre dans sa nuit, la première chose qu’on découvre, c’est qu’on est captif d’une geôle. Y demeurera-t-on toute son existence ? Ou réussira-t-on à s’échapper ? »

Charles Juliet,
« Dans la lumière des saisons », P.O.L éditeur, 1991.

bouguereau dit: à

il n’est pas dit qu’elle l’ait rendu meilleur peintre

il ne voulait plus l’être msieu courte..ou au moins mauvais ou moyen..faire de ce déchirment une fête n’était pas une sinécure..ça il faut absolument lui rconnaitre..sinon on est un piche triste soimême

Jazzi dit: à

« ça sait pas faire une multiplication »

Pessoa était comptable, c’est même comme ça qu’il gagnait sa vie, le boug !
Encore une idée reçue…

et alii dit: à

Avant-propos
Dominique Lecourt
Dans Les Cahiers du Centre Georges Canguilhem
1Le Centre Georges-Canguilhem a été créé en 2002 à l’Université Denis-Diderot (Paris 7) dans le cadre de l’Institut de la pensée contemporaine qui est une fédération de centres qui comprend le Centre d’études du vivant, le Centre Roland-Barthes et le Centre Marcel-Granet.

2Ce centre de recherche, lié par ailleurs à un département d’histoire et de philosophie des sciences ainsi qu’à une école doctorale, organise des séminaires de réflexion sur le devenir des sciences contemporaines dans la tradition française qui unit histoire et philosophie des sciences, sans oublier leurs dimensions éthique, juridique et politique.

3Comme Georges Canguilhem en son temps, il porte une attention toute particulière aux sciences du vivant et à la médecine. Colloques, conférences et journées scientifiques donnent accès aux résultats de ces travaux à un public large d’étudiants, d’enseignants et de professionnels de la santé. Les présents Cahiers vont permettre, dans le cadre de la collection « Science, histoire et société » aux puf, de témoigner régulièrement des moments forts de ces activités.

renato dit: à

Une mise en chaines ?!

bouguereau dit: à

Et lorsqu’on pénètre dans sa nuit, la première chose qu’on découvre, c’est qu’on est captif d’une geôle. Y demeurera-t-on toute son existence ? Ou réussira-t-on à s’échapper ?

ha quon brûle havant de le savoir qu’il disait virgile

bouguereau dit: à

Encore une idée reçue…

mais bordel baroz c’était une himage poétique..tu travailles pas au crédit suisse des fois

Jazzi dit: à

« J’ai beaucoup appris, et notamment que, même dans un printemps dont l’éclosion passe inaperçue, il est vain de vouloir guetter la naissance d’une feuille, comme il est vain de vouloir suivre du regard le reflet d’une vague dans la houle irisée, tant il se passe de choses à la fois, qui toutes s’emparent de la curiosité, l’emportent, l’éblouissent de spectacles divers. Du bourgeon de chêne qui n’apparaissait même pas à l’asphodèle déjà fleurie, de l’asphodèle aux saules qui, débarrassés de leur écorce rouge, se doraient de jour en jour, du saule au peuplier tremble avec son miroir à alouettes tout neuf, du tremble à l’aulne, de l’aulne au cognassier, du cognassier aux narcisses, des narcisses à la sarriette, pour revenir au chêne, toujours rébarbatifs et noirs, mes pas me portaient jusqu’à une très douce colline, du haut de laquelle je pouvais apercevoir le cours sinueux de trois ou quatre vallons qui allaient s’embrancher finalement là-bas dans la vallée de la Durance.
La Durance dévalise les Alpes depuis des siècles au profit de sa vallée. Elle a semé sur ses bords tous les arbres souples arrachés aux montagnes. Elle s’est fait une escorte et une haie d’honneur, des peupliers de toutes sortes, des bouleaux de toutes les couleurs, des osiers depuis le blanc jusqu’au plus noir. Elle a gonflé de son eau fraîche tous ces bois spongieux, et la chaleur de la Méditerranée en fait bouillir les feuillages exubérants où le vert, le gris et le bleu, délavés, s’unissent dans un iris que la moindre lumière démesure.
Du creux des vallons émerge la frondaison d’arabesque des bosquets de sycomores et sa petite écume vert-de-gris ; le creux lui-même charrie l’épais ruisseau des végétations véhémentes : les tilleuls qui sont encore loin de leur fleur, mais distillent déjà une sueur sucrée, les érables que le moindre vent fait clapoter comme de l’eau, les hêtres pourpres, les clématites échevelées, les obiers boules-de-neige, les amélanchiers à feuillage fantôme, les vergnes dont l’or éblouit, les charmes de Virginie, les alisiers des oiseaux, les ormeaux, les noisetiers, les sureaux, et enfin le roi des gueux : l’acacia, dont le fruit est appelé « cœur de saint Thomas » et dont la fleur a le parfum des péchés capitaux.
Le ciel roule toujours des nuages épais, mais la lumière les transperce, de longs rayons de soleil descendent mélanger les couleurs et fouler les parfums. Sur les terrasses des collines, les oliviers bleuissent, un vert d’opale s’agite à la crête des yeuses, les pins semblent vernis.
Les merles bleus, les roitelets, les pouillots siffleurs, les fauvettes, les mésanges, les rousserolles, les rossignols, les gros-becs, les verdiers, les linottes, les sizerins, les bergeronnettes, les bouvreuils et les pinsons pillent les feuillages neufs. Ils ne chantent pas encore ; ils ne font que pousser de petits cris de ravissement et de rage, se jetant d’arbre en arbre, de buisson en buisson, se roulant en pelotes dans les prés, jaillissant comme des fusées, balançant dans les vents déchaînés de hautes vapeurs crépitantes de battements d’ailes. Sur la plaine, le vert des blés se noircit de corbeaux.
Ces rayons, ces rumeurs et ces ramages rouent comme la queue d’un paon. Les tombereaux des orages déchargent des rochers derrière les horizons. Des éclairs traversent le ciel, dont on ne sait s’ils sont de foudre, ou le renversement de l’aile de milliers d’étourneaux, ou le reflet des prairies sur lesquelles vient de frapper le soleil. Les aubépines répandent une odeur amère. Les averses courent comme des perdues de droite et de gauche, foulant les herbes, exprimant le suc des thyms fleuris, des muguets, des violettes, l’anis des armoises et l’amertume de la ruta, la rue, qui en cette saison pousse dans les ombres et a la tige tendre comme la rosée.
De jour en jour, d’heure en heure, le bruit des feuillages se fait plus épais. Enfin, un beau matin, je m’aperçois que la forêt de chênes taillis est recouverte uniformément d’une écume couleur d’absinthe. J’ai encore raté l’arrivée des feuilles nouvelles. Elles sont là, déjà dentelées. Alors, en une semaine, les dés sont jetés : les orages s’éloignent, les vents se calment, le ciel se découvre, le soleil s’installe, les joies cherchent lentement ceux qui sont destinés à jouir d’elles, et les trouvent. Le printemps est arrivé. »

Jean Giono
« Provence », Éditions Gallimard, 1993.

closer dit: à

Historien de la philosophie François Jullien? Je ne dirais pas cela M Court. Ou alors tout philosophe qui se réfère à des penseurs du passé devient automatiquement un historien de la pensée.

Le truc de Jullien qui lui assure une position inexpugnable à la jointure de la philosophie grecque et de la pensée chinoise, c’est « l’écart », à ne pas confondre avec les différences. Un autre, ce sont les « ressources », à ne pas confondre avec l’identité…

J’ai lu un peu Jullien, écouté des commentaires de gens qualifiés…Je n’ai pas été convaincu.

bouguereau dit: à

cque je rproche à péçoa je le frais pas de sade quand il espère ces herbes folles sur sa tombe c’est toujours du sade..lui il vit quelquefois audsus dses moyens et..c’est bien son droâ

renato dit: à

Les images poétique distillée du six-pack ?

bouguereau dit: à

J’ai lu un peu Jullien, écouté des commentaires de gens qualifiés…Je n’ai pas été convaincu

si t’as pas fait de marketting..tu peux pas ête poête ni philosophe épicétou

bouguereau dit: à

rénateau file toujours la même idée qu’il a pécho mâtin au bistrot..chacun trouve la constance où il peut..jvais pas lui chter ma vidange sur la tête

renato dit: à

Vers la fin de l’année je ramasse une tonne de S — pour pluriel !

Jazzi dit: à

« Mai

Le mai le joli mai en barque sur le Rhin
Des dames regardaient du haut de la montagne
Vous êtes si jolies mais la barque s’éloigne
Qui donc a fait pleurer les saules riverains

Or des vergers fleuris se figeaient en arrière
Les pétales tombés des cerisiers de mai
Sont les ongles de celle que j’ai tant aimée
Les pétales flétris sont comme ses paupières

Sur le chemin du bord du fleuve lentement
Un ours un singe un chien menés par des tziganes
Suivaient une roulotte traînée par un âne
Tandis que s’éloignait dans les vignes rhénanes
Sur un fifre lointain un air de régiment

Le mai le joli mai a paré les ruines
De lierre de vigne vierge et de rosiers
Le vent du Rhin secoue sur le bord les osiers
Et les roseaux jaseurs et les fleurs nues des vignes »

Guillaume Apollinaire
« Alcools », Poésie/Gallimard, 1920

renato dit: à

bouguereau est prié d’aller vomir dans un coin éloigné.

Jazzi dit: à

« Voici le printemps que Jésus a chanté, l’éponge aux lèvres, au trémoussement des grenouilles. Dans chaque matrice, le piétinement des sabots de fer, dans chaque tombe, le rugissement des obus. Caveau de hideuse angoisse, saturé de vers-anges suspendus à la matrice effondrée du ciel. Dans ce dernier corps de la baleine, le monde entier est devenu une plaie purulente. Lorsque la trompette sonnera de nouveau, ce sera comme si on pressait un bouton : le premier homme qui tombera poussera le second, et ainsi de suite à l’infini jusqu’à l’équateur, tout autour du monde, de New York à Nagasaki, de l’Arctique à l’Antarctique. Et en tombant, l’homme poussera l’éléphant, et l’éléphant poussera la vache, et la vache poussera le cheval, et le cheval l’agneau, et tous tomberont, l’un après l’autre, comme une rangée de soldats de plomb balayés par le vent. Le monde s’éteindra comme une chandelle romaine. Pas même un brin d’herbe ne repoussera. Dose létale, d’où nul réveil ne surgira. La paix, la nuit, sans gémissement, sans murmure. Une douce, une méditative obscurité, un imperceptible battement d’ailes. »

Henry Miller
« Printemps noir », traduit de l’anglais par Henri Fluchère, Éditions Gallimard, 1946.

renato dit: à

Bavardages
parmi les nids de moineaux
et des p’tit souris

Matsuo Bashō

bouguereau dit: à

rénatrop me prie..et j’arrive pas a être flatté

DHH dit: à

Ce qu’il y a d’effrayant pour nous avec cette affaire Lyssenko c’est qu’en France ,aveugles par l’ideologie ou plus vraisemblablement craignant r d’enfreindre la doxa officielle du parti, des scientifiques de haut niveau-M Prenant notamment-, ont pu défendre ce principe , labellisé Staline : de l’heredité des caractere acquis contraire a tous les acquis scientifiques de l’epoque
defintif à cet égard , comme une affirmation d’allégeance, avec l’article de Francis Cohen dans la Nouvelle critique au moment de l’affaire Lyssenko qui oppose aune biologie communiste fiable une biologie capitaliste fautive
une blague russe qu’un de mes camarades farouchement anticommuniste m’avait dite a la fin des annéees 60
Staline auant decide que 2+2=5 l’Academie des sciences se reunit a Moscou sur la conduite a tenir; comment afficher la vérité sans tomber sous l’excommunication de Staline
L’un des academiciens propose de dire que, effectivement, 2+2=5, mais que, dans certaines conditions de temperature et de pression, 2+2 pourrait tendre vers 4
Refus outre de certain membres de l’Academie qui ne veulent pas travestir la verité pour un caprice de Staline
Dans ces conditions leur répond l’auteur de la proposition ,2+2 restera égal à 5

bouguereau dit: à

pourtant..un mot d’un moino ou d’une pite souris et je suis pétrifié

bouguereau dit: à

haaa..voilà ma proféssie..

Jazzi dit: à

« LES LILAS ET LES ROSES

O mois des floraisons mois des métamorphoses
Mai qui fut sans nuage et Juin poignardé
Je n’oublierai jamais les lilas ni les roses
Ni ceux que le printemps dans les plis a gardés

Je n’oublierai jamais l’illusion tragique
Le cortège les cris la foule et le soleil
Les chars chargés d’amour les dons de la Belgique
L’air qui tremble et la route à ce bourdon d’abeilles
Le triomphe imprudent qui prime la querelle
Le sang que préfigure en carmin le baiser
Et ceux qui vont mourir debout dans les tourelles
Entourés de lilas par un peuple grisé

Je n’oublierai jamais les jardins de la France
Semblables aux missels des siècles disparus
Ni le trouble des soirs l’énigme du silence
Les roses tout le long du chemin parcouru

Le démenti des fleurs au vent de la panique
Aux soldats qui passaient sur l’aile de la peur
Aux vélos délirants aux canons ironiques
Au pitoyable accoutrement des faux campeurs

Mais je ne sais pourquoi ce tourbillon d’images
Me ramène toujours au même point d’arrêt
A Sainte-Marthe Un général De noirs ramages
Une villa normande au bord de la forêt
Tout se tait L’ennemi dans l’ombre se repose
On nous a dit ce soir que Paris s’est rendu
Je n’oublierai jamais les lilas ni les roses
Et ni les deux amours que nous avons perdus

Bouquets du premier jour lilas lilas des Flandres
Douceur de l’ombre dont la mort farde les joues
Et vous bouquets de la retraite roses tendres
Couleur de l’incendie au loin roses d’Anjou »

Louis Aragon
« Le Crève-cœur – Le Nouveau Crève-cœur », Poèsie/Gallimard, 1980.

Jazzi dit: à

« Invocation à Vénus

Mère des Énéades*, plaisir des hommes et des dieux, Vénus nourricière, toi par qui sous les signes errants du ciel, la mer porteuse de vaisseaux, les terres fertiles en moissons se peuplent de créatures, puisque c’est à toi que toute espèce vivante doit d’être conçue et de voir, une fois sortie des ténèbres, la lumière du soleil, devant toi, ô Déesse, à ton approche s’enfuient les vents, se dissipent les nuages ; sous tes pas la terre industrieuse parsème les plus douces fleurs, les plaines des mers te sourient, et le ciel apaisé resplendit tout inondé de lumière.
Car sitôt qu’a reparu l’aspect printanier des jours, et que brisant ses chaînes reprend vigueur le souffle fécondant du Favionus**, tout d’abord les oiseaux des airs te célèbrent, ô Déesse, et ta venue, le cœur bouleversé par ta puissance. À leur suite bêtes sauvages, troupeaux bondissent à travers les gras pâturages, et passent à la nage les rapides cours d’eau : tant épris de ton charme, chacun brûle de te suivre où tu veux l’entraîner.
Enfin par les mers et les monts et les fleuves impétueux, parmi les demeures feuillues des oiseaux et les plaines verdoyantes, enfonçant dans tous les cœurs les blandices de l’amour, tu inspires à tous les êtres de désir de propager leur espèce.
Puisque tu suffis seule à gouverner la nature, et que sans toi rien n’aborde aux rivages divins de la lumière, rien ne se fait de joyeux ni d’aimable, c’est ton aide que je sollicite dans le poème que je m’efforce de composer sur la nature. »

Lucrèce
« De rerum natura (De la nature) », traduit du latin par Alfred Ernout, Société d’Édition Les Belles Lettres, 1984, 1985.

* Les neuf divinités de la mythologie égyptienne rassemblant toutes les forces présentes dans l’univers.

** Dans la mythologie romaine, Favonius était le dieu des vents d’ouest, doux et chauds. L’équivalent de Zéphyr dans la mythologie grecque. Soufflant à l’Ouest, il est associé au printemps et à la germination des plantes.

lmd dit: à

MC : «Une mise en scène de plus pour quelqu’un qui n’en était pas avare…»,
là, c’est l’amorce d’une tautologie qui se mord la queue.
L’idée de mise en scène est l’essence même de la production selon Duchamp.
https://www.youtube.com/watch?v=dAlzBx24_vM

Jazzi dit: à

« 13 avril 1847.

On dit qu’à Pétersbourg c’est le printemps. Est-ce tout à fait vrai ? Au fait, peut-être bien que oui. Effectivement, tous les signes du printemps sont là. La moitié de la ville est grippée, l’autre est au moins enrhumée. Ce sont là présents de la nature bien faits pour nous convaincre de son renouveau. Va donc pour le printemps ! Le temps classique de l’amour ! Mais le temps de l’amour et le temps des vers ne viennent pas simultanément, dit le poète*, et Dieu merci. Adieu, vers ; adieu, prose, adieu, épaisses revues à tendance ou sans tendance ; adieu, journaux, considérations sur et quelques mots sur, adieu et ne nous en veuille pas, littérature ! Pardonne-nous nos offenses comme nous te pardonnons les tiennes ! (…) »

Fiodor Dostoïevski
Chronique pétersbourgeoise, traduit du russe par Gustave Aucouturier,
Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1969.

*Sans doute une interprétation libre d’un poème de jeunesse de Pouchkine : « Il est un temps pour l’amour/Un autre pour la sagesse… ».

Jazzi dit: à

« Printemps

Il y a sur la plage quelques flaques d’eau
Il y a dans les bois des arbres fous d’oiseaux
La neige fond dans la montagne
Les branches des pommiers brillent de tant de fleurs
Que le pâle soleil recule

C’est par un soir d’hiver dans un monde très dur
Que je vis ce printemps près de toi l’innocente
Il n’y a pas de nuit pour nous
Rien de ce qui périt n’a de prise sur toi
Et tu ne veux pas avoir froid

Notre printemps est un printemps qui a raison. »

Paul Eluard
« Le Phénix », Éditions Seghers, 1951.

DHH dit: à

@Jazzi
merci de toutes ces bonnes feuilles de votre recueil
je commençais a regretter l’absence du texte fondateur de Lucrece et il vient d’arriver. Merci
Ce miracle du printemps; avec ces jours qui s’allongent de manière de plus en plus vite et la nature qui se met a revivre; il peut apporter du bonheur même à ceux qui sont au fond du malheur formes du malheur comme à ces ces malheureux prisonniers du Goulag qui disent le bonheur emercveillé que leur apporte le « printemps sur la Vorkouta » , cette zone penitentiaire de Siberie où ils sont reduits en esclavage

DHH dit: à

même post apres toilettage
@Jazzi
merci de toutes ces bonnes feuilles de votre recueil
je commençais a regretter l’absence du texte fondateur de Lucrece et il vient d’arriver. Merci
Ce miracle du printemps; avec ces jours qui s’allongent de manière de plus en plus rapide et la nature qui se met a revivre; il peut apporter du bonheur même à ceux qui sont au fond du malheur comme à ces ces malheureux prisonniers du Goulag qui disent le bonheur émerveillé que leur apporte le « printemps sur la Vorkouta » , cette zone pénitentiaire de Sibérie où ils sont réduits en esclavage

pourmapar dit: à

Je partage :
de Roger Bertozzi, fb,

L’ÉTERNEL PRINTEMPS DU POÈTE
Nous fêtons aujourd’hui dans une joie double la floraison du printemps et la journée mondiale de la poésie.
Le Parnasse, c’est l’Arcadie perpétuelle. L’Arcadie c’est le Parnasse dans sa vitalité éternelle : l’inspiration du poète est une sève séminale, c’est pourquoi le laurier qui couronne ses mots est toujours frais !
Ces lauriers puisent leur sève à la source Castalie, en contrebas du mont Parnasse, près du sanctuaire de Delphes qui s’étend au sud du mont sacrée. Le Parnasse, cette haute montagne bicéphale, avait l’un de ses deux sommets consacré à Dionysos, bien que la prééminence d’Apollon sur ce site fût toujours attestée (depuis, en tout cas, sa victoire sur le Python, gardien, anciennement, de l’Oracle, à Delphes). Aussi trouve-t-on dans « l’Antigone » de Sophocle une célébration dionysienne du Parnasse.
Puisque nous nous tournons tous vers le Parnasse comme le lieu sacré de l’inspiration poétique, comment ne pas y consentir à une place éminente pour Dionysos qui est, lui, l’autre versant de l’inspiration?
C’est pour cela que dans sa quatrième « Silve », Stace nous confie qu’avant de composer sa « Thébaïde » il offrit un sacrifice et brûla des encens sur le Parnasse et dans la forêt du mont Hélicon – le séjour des Muses depuis Hésiode, qui naquit sur ses pentes. Or Thèbes est la capitale des Bacchantes, la ville de Dionysos.
Dans un texte de ses « Essais et conférences », Heidegger commente la parole légère, chantante et abyssale de Hölderlin :
« …en poète, l’homme habite sur cette terre ».
Il observe que la parole : « l’homme habite en poète » dit : « c’est la poésie qui, en tout premier lieu, fait de l’habitation une habitation ». Et il précise que Hölderlin nous fait habiter sur cette terre, non au-dessus, non au-delà.
Oui, la poésie est immanence.
C’est pourquoi il convient que le monde soit pleinement en nous, que notre œil s’émerveille en hauteur et en profondeur ; que le sentiment océanique de la vie nous amplifie, et que nous voyions les étoiles dans notre ciel intérieur, « in dem inneren Himmel ».
C’est le ciel de Paracelse : « wer da sucht, der findet ; wer da sucht in dem inneren Himmel ». Celui qui cherche, trouve. Il trouve dans le ciel intérieur.
Le voilà, le poète : un voyant qui regarde toujours au-dedans, un voyageur qui habite dans le secret des mots chaque arpent de terre ou de rêve que foulent ses pieds ailés, une éponge onirique qui de tout fait son miel, une antenne qui épouse et désire intuitivement ce qui advient, pour former non des chimères, mais des liens…
Le poète est celui qui rend l’univers familier. Il confère à chaque chose, infime ou infinie, la plus douce intimité.
« Du sein des apparences familières, poursuit Heidegger, le poète appelle cette chose étrangère où l’Invisible se délègue pour demeurer ce qu’il est : inconnu. (…) Aussi les images poétiques sont-elles par excellence des imaginations : non pas de simples fantaisies ou illusions, mais des imaginations en tant qu’inclusions visibles de l’étranger dans l’apparence du familier ».
Ô béatitude ! Le monde qu’en poète l’homme habite est le théâtre qui déjoue intimement l’être et le néant. Là s’interprète la destinée, au milieu de livres qui contiennent l’univers, et des objets du langage qui défont et refont le temps et le sens et la sensation ; là nous jouissons de notre essence dans un éternel printemps de l’être.
L’or et le vin font le sang des poètes. Heureux Parnasse ! Sur ta cime se perpétue l’Âge d’Or ! Il accueillera toujours ceux qui font ton ascension ! Et toi, Dante, qui fus entendu et exaucé par Apollon, accompagne et guide tous les poètes !
« Quelli ch’anticamente poetaro
L’età de l’oro e suo stato felice,
Forse in Parnaso esto loco sognaro.
Qui fu innocente l’umana radice;
Qui primavera sempre e ogne frutto;
Nèttare è questo di che ciascun dice ».
Si nous faisons de notre sang une sève, nous vivrons, nous aussi, en Arcadie : les fleurs de la poésie nous offrent l’éternel printemps de l’être.
Qu’un laurier toujours vert couronne nos cœurs et nos jours inspirés !

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Alexia Neuhoff dit: à

Encore un qui ose tout : Boris Johnson. Lors d’un discours, samedi, devant ses amis conservateurs, il établit une comparaison entre peuple britannique et peuple ukrainien animés du même instinct « de choisir la liberté » et, à titre de démonstration, lâche la petite phrase suivante : «Lorsque les Britanniques ont voté pour le Brexit en si grand nombre, je ne pense pas que c’était parce qu’ils étaient hostiles aux étrangers. C’est parce qu’ils voulaient être libres de faire les choses différemment et pour que ce pays puisse se gérer lui-même.» Propos scandaleux qui assimilent un simple vote à des actes de résistance face à la guerre, l’occupation, les bombes, la mort, etc. Quand on songe que les Ukrainiens subissent tout cela précisément parce qu’ils aspiraient à rejoindre l’Union européenne et les possibilités qu’elle offrait de paix et de sécurité, on mesure l’inconséquence honteuse d’une telle déclaration.

Soleil vert dit: à

Eluard toujours … merci Jazzy

Jean Langoncet dit: à

Point de vue : “Ce qui se joue en Ukraine, c’est l’avenir même de l’Europe démocratique, à laquelle elle appartient désormais sans conteste, même si la transcription institutionnelle de cette vérité politique prendra du temps. La « faute » des Ukrainiens, aux yeux de Poutine, c’est d’avoir choisi de devenir une démocratie, un régime de liberté partagée, de délibération, de citoyens responsables et non assujettis. Puisque les Ukrainiens sont si proches des Russes, à de multiples égards, ils représentent une menace majeure de contagion de la société russe qui aspire évidemment à la liberté. Le régime du Kremlin poutinien veut à tout prix empêcher la formation d’une opinion publique russe libre et responsable. Depuis de longues années, il a systématiquement entravé, par la violence la plus brutale, tous les efforts de ceux qui œuvrent à établir la vérité sur l’histoire soviétique, à défendre et promouvoir l’État de droit, à mettre à jour la corruption, à dénoncer les crimes d’État et la subordination de la justice aux organes de sécurité du pouvoir. Depuis le début de la guerre, il organise un véritable black-out sur l’information – l’opinion russe ne doit pas savoir ce qui se passe en Ukraine – et criminalise tout acte qui non seulement manifesterait une hostilité à la guerre, mais simplement établirait la réalité des faits.”
https://www.ouest-france.fr/monde/guerre-en-ukraine/point-de-vue-poutine-ne-resistera-pas-a-la-violence-qu-il-dechaine-311cee4c-a827-11ec-8600-a16fb2899d5d

Soleil vert dit: à

A propos du « montagnard du Kremlin » …
un autre poète (turc) Nâzim Hikmet écrivait :

Il était de pierre de bronze de plâtre de papier de deux centimètres à sept mètres de haut
et nous étions sous ses bottes de pierre de bronze de plâtre et de papier sur toutes les places de la ville
dans les parcs au-dessus de nos arbres son ombre était de pierre de bronze de plâtre et de papier
Au restaurant ses moustaches de pierre de bronze de plâtre et de papier trempaient dans notre soupe
nous étions sous ses yeux dans nos chambres sous ses yeux de pierre de bronze de plâtre et de papier

il a disparu un beau matin
sur les places ses bottes ont disparu
son ombre a disparu au-dessus de nos arbres
ses moustaches de notre soupe
ses yeux de nos chambres
et de nos poitrines le poids de milliers de tonnes de pierre de bronze de plâtre et de papier

et alii dit: à

c’est la journée mondiale de la trisomie!

Jazzi dit: à

Bonne fête, et alii !

Jazzi dit: à

Guy Konopnicki :

« Dimanche 19 mars, rentrant d’un déjeuner dans le quartier de la République, j’apprends par la radio que Mélenchon affirme avoir rassemblé 100 000 personnes sur la place. Or la circulation est des plus fluide, ce qui serait impossible si une telle foule s’était rassemblée, quand bien même les Insoumis seraient de parfaits écolos, n’ayant utilisé que les vélos ou les transports en commun pour se rendre à Répu. La préfecture s’abstenant de chiffrer les rassemblements organisés en campagne, les médias répètent en boucle le chiffre des organisateurs. Ce n’est pas la seule intox ! Mélenchon commence par rendre hommage à la résistance ukrainienne, après plus de dix ans passés à faire l’éloge de Poutine, incluant l’approbation de son alliance avec Bachar Al Assad. Il n’est évidemment pas question d’autocritique, l’offensive russe et les crimes de guerre ne sauraient affecter la vision du monde portée par le guide des Insoumis. Au pied de la tribune, les militants brandissent divers drapeaux, mais on cherchera vainement celui de l’Ukraine. En revanche, on ne coupe pas aux bannières palestiniennes. En ce dixième anniversaire, Mélenchon n’a pas un mot pour les enfants juifs assassinés à Toulouse en 2012. Il s’est fendu d’un tweet, déplorant cet attentat antisémite, en se gardant bien de préciser qu’il s’agissait d’une série de crimes islamistes. On se souvient qu’il avait qualifié ces crimes d’incidents de campagne, destinés à peser sur le scrutin… Pour le reste, il tient un discours d’une démagogie sans limite, promettant d’augmenter le SMIC et de bloquer les prix le même jour, par décret, dès son entrée en fonction, puis d’abaisser à 60 ans l’âge de la retraite. De quoi rattraper rapidement son modèle, le Venezuela, en atteignant le même niveau de misère par une gestion centralisée et brutale de l’économie. Avec ce programme, Mélenchon, placé par défaut en tête de la gauche, tonne qu’il est en position de se qualifier pour le second tour. Les sondages le situent autour de 12%, avec une toute petite progression, mais Zemmour et Valérie Pécresse étant à la baisse, la troisième place est en effet possible. Sauf que Marine Le Pen bénéficie de la chute de Zemmour et se situe cinq point devant. Il reste trois semaines de campagne, et beaucoup de choses peuvent encore changer. Mais le forcing de Mélenchon relève de l’intox, et vise à s’imposer comme seul candidat de gauche, au détriment de Jadot et de Roussel. Plus écolo que les Verts et plus social que les communistes… Comme si le discours faussement unitaire et le label Union Populaire, pouvait faire oublier les abandons de Mélenchon, manifestant avec les islamistes contre la laïcité. Naturellement Mélenchon n’oublie pas de draguer au passage les poujadistes, en promettant l’amnistie aux émeutiers en gilet jaune et aux obscurantistes sanctionnés pour avoir refusé la vaccination et le passe sanitaire. C’est qu’il s’agit non de gagner l’élection, mais d’apparaître comme la seule force de gauche, en écrasant le PC et EELV, quitte à s’acoquiner avec des courants ultra réactionnaires, des indigénistes aux obscurantistes antivax, en passant par la figure de proue du crétinisme animalier, Aymeric Caron, qui marchait en tête du cortège. L’utilisation abusive du terme « Union populaire », qui renvoie au souvenir de la gauche unie autour du programme commun, ne saurait effacer les trahisons de Jean-Luc Mélenchon, son abandon de la laïcité et des principes de la République, son empathie pour les pires dictateurs, dont les tueurs de masse Bachar Al Assad et Vladimir Poutine. La gauche est bien à reconstruire, mais sans lui ! »

et alii dit: à

il y a des contributeurs- trices de la RDL qui semblent si désireux d’une fonction « reconnue » ,officielle , comme « porte parole de la RDL qu’ils devraient faire une proposition en ce sens à P.Assouline ;je rappelle que je n’en désire aucune, pas même celle de bouc émissaire « de service » même si cela convenait à quelques personnes; en bref, je refuse tout assujettissement , et ne me présente ni comme « la plus »ou « la seule », ce qui fait si chic (ou sexy) sur internet

Amanda Lire dit: à

Jazzi dit: à

Guy Konopnicki :

Bravo!

Moralès sed laisse dit: à

comme « porte parole de la RDL

Toetaliito.
( Sur un air tir aux liens.)

et alii dit: à

j’ai effectivement « vérifié » l’information de MONOD LIEN° SUR ARAGON ET « La croisade Lyssenkiste lancée par Louis Aragon » article « La science prolétarienne, appelée aussi « science selon Staline », ou « science populaire mitchourinienne »,
c’est bien le moins qu’on puisse faire pour la RDL
https://fr.wikipedia.org/wiki/Science_prol%C3%A9tarienne

et alii dit: à

AFFAIRE LYSSENKO/
dont trois articles antilyssenkistes le comparant à l’affaire Galilée
CE N’EST PAS RIEN L’AFFAIRE GALILEE! et rétrospectivement, ça donne la mesure de l’effet produit

et alii dit: à

ublié il y a 111 ans, l’essai de Vladimir (Ze’ev) Jabotinsky, « La leçon du jubilé de Shevchenko », n’a ni perdu sa prescience ni en est devenu moins perspicace. Écrivant à l’occasion du 50e anniversaire de la mort du poète national ukrainien Taras Shevchenko, Jabotinsky, à l’époque un brillant journaliste d’Odessan, souligne avec son sarcasme caractéristique que de nombreux lecteurs russes de Shevchenko ne peuvent pas comprendre pourquoi Shevchenko s’est obstinément accroché à écrire en ukrainien alors qu’il savait russe parfaitement bien. Il pense que Shevchenko et son art sont une puissante manifestation du désir des Ukrainiens d’être séparés, ce qui n’est pas un caprice, mais l’expression d’un esprit national séculaire, riche et vivifiant. Jabotinsky avertit que jusqu’à ce que les Russes et, en particulier, l’intelligentsia russe libérale, à laquelle il appartenait certainement, comprend cela, ils resteront inconscients et aveuglés par la réalité. Maintenant, alors que les troupes de Poutine assiègent Mariupol et bombardent Kharkiv et que les manifestants à Moscou et à Saint-Pétersbourg sont jetés en prison alors que tant de Russes mentent sur les nazis ukrainiens, les avertissements de Jabotinsky semblent plus pertinents que jamais. »
trad ordi
bien sur vous n’avez pas besoin de lien: tant mieux pour moi!

et alii dit: à

et d’ailleurs, pourquoi vous indiquerais-je les liens sources? à quel titre?

et alii dit: à

L’historien Timothy Snyder les appelait les « terres de sang » : la région comprenant la Russie et l’Ukraine qui nous a donné les immenses champs de bataille de Staline et d’Hitler, et qui nous donne maintenant la guerre vicieuse de la Russie.

Mais cette même étendue de terre a également produit, en des temps plus calmes, une abondance de blé, de lait, de fruits et de légumes que tous ses habitants ont cuisinés et partagés.

« Les Ukrainiens et les Russes ont tellement d’aliments en commun : le bortsch, les boulettes, les aspics et le rugelach. Nous aimerions croire que la nourriture commune fait cause commune. Peut-être entre particuliers que ça marche. Entre les nations, pas tellement.
« Les aliments russes et ukrainiens se chevauchent », m’a écrit Darra Goldstein, auteur de nombreux livres de cuisine sur les aliments de la région, « mais il y a des distinctions. Le climat de l’Ukraine est beaucoup plus tempéré, donc ils avaient historiquement beaucoup plus de légumes, et leur pain est traditionnellement à base de blé plutôt que de seigle. Leur soupe nationale est le bortsch – plus d’une centaine de variantes régionales différentes – alors que pour les Russes, c’est le shchi (soupe aux choux). Les Ukrainiens ont tendance à manger de la bouillie à base de maïs ou de millet, tandis que les Russes auraient du sarrasin (kasha). Les fameuses boulettes d’Ukraine, varenyky , sont remplies de cerises ou de fromage fermier ou de pommes de terre; Les Russes mangent des pelmeni sibériens remplis d’un mélange de bœuf et de porc.

et alii dit: à

Les Russes, les Ukrainiens et les Juifs parmi eux préparent tous un biscuit roulé et fourré qui, en Amérique, porte le nom yiddish de rugelach.

J’ai trouvé de nombreuses versions sur des sites de cuisine ukrainiens et dans des livres de cuisine ukrainiens – tous appelés rogaliki . La version ci-dessous provient de Momsdish , un blog tenu par Natalya Drozhzhin, une Ukrainienne-Américaine qui vit à Seattle.

Drozhzhin, qui collecte des fonds pour l’Ukraine grâce aux efforts de secours de l’église , a déclaré que la recette de ce qu’elle appelle les rogaliki venait de sa mère, qui les fabriquait toute l’année.

Goldstein m’a écrit que le mot « rogaliki » lui-même est russe. En ukrainien, les cookies sont appelés rohalyky . Les deux mots signifient « petites cornes ».

« Vous pouvez voir comment le mot yiddish ‘rugelach’ en est dérivé », a-t-elle écrit. « Je ne pense pas qu’aucun des deux pays puisse les réclamer. »

Anthime dit: à

C’est vrai que l’homme JLM a des côtés très critiquables. Reste que « en écrasant le PC et EELV » est un peu de trop dans le texte de GK: les 2 formations s’écrasent toutes seules; Le PC est un ectoplasme et YJ et sa bande sont assez arrogants, leurs édiles étant de fieffés intolérants. GK lui-même n’a rompu avec le PCF et donc le PCUS qu’en 1978, bien après Budapest et Prague.

MC dit: à

Je doute que le sacrifice fait par Stace ait rendu son poème meilleur. Souvenir d’une anecdote d’ Herediz venant prendre un cours de grec chez Louis Ménard, le bel-païen de l’époque – Menard » Mon cher ami, sacrifions d’abord une colombe! – Heredia -Mon cher ami, j’ai horreur qu’on me prenne pour un pigeon! Le cours s’arrêta là..

bouguereau dit: à

GK lui-même n’a rompu avec le PCF et donc le PCUS qu’en 1978, bien après Budapest et Prague

les nouveaux convertis etc..bon comme dirait msieu courte c’est pus un perdraux dlannée..faut lfaire bouillir

bouguereau dit: à

..ça grogne et ça couine..que de lisier par dsus..on scroirait en bretagne..à sinmalo qu’elle dirait térezoune

bouguereau dit: à

baroz à part citer en masse il vaut rien..ça dvient vraiment un mec de troisième main..réagis sacrénom sinon tu vas finir empaillé chez dirfiloo derrière une vitrine..’arborigène de paris’

pourmapar dit: à

Remarquez, on peut faire les deux choses à la fois, écouter Didi-Huberman et répondre sur ce blogue fou!

Jean Langoncet dit: à

@faut lfaire bouillir

(pour l’anecdote, mis un rôti de sanglar à mariner entre midi et deux – lui réserve dans deux jours ma cuisson lente de douze heures ; pas chasseur mais pas mangeur de graines exclusif non plus)

Amanda Lire dit: à

Merci pourmapar, ça commence!

pourmapar dit: à

« Il faut laisser les mots s’étendre »..nous dit Didi-Huberman.

Amanda Lire dit: à

L’herbe est verte…
Entre Kant et Nietzsche,
terrible!

Amanda Lire dit: à

La philosophie est dans le pré!

MC dit: à

Et les Bibliothèques se (re) constituer! Au-delà des Melanconneries…

D. dit: à

Oh Soleil vert, contre une explosion atomique l’iode est dérisoire. C’est de l’eau qu’il faut, pour arroser les dizaines de milliers de grands brûlés. Le flash radiatif est suffisant pour cela. Ensuite il y a le souffle chaud. Quand je dis chaud c’est chaud. Pas comme dans le four. Cinq fois plus. De l’eau, des pompes, des tuyaux souples, des douches.
Dites-ça à Véran s’il n’est pas au courant.

Jacques dit: à

Le malheur est dans le prêt.

renato dit: à

La télévision d’État russe « First Channel » a accusé Marina Ovsyannikova d’être une « espionne britannique »… ! …

Phil dit: à

Faut pas regarder la télévision, dear renato, un réservoir à corniauds. Plus de radio non plus, citerne à boutonneux sans vécu qui font de la résistance. Simplement la chaîne du prestigieux passou où parfois quelques grognards chichement tatoués passent.

renato dit: à

La new « espionne britannique », Phil, vient de la presse écrite — vérifiée —.

Marie Sasseur dit: à

On en parle ou pas, Renato, de cette pétition en Suisse pour expulser la gymnaste russe ?

rose dit: à

Yvan Colonna dcd.

rose dit: à

Quel drame affreux !

Soleil vert dit: à

D. dit: à
Oh Soleil vert, contre une explosion atomique l’iode est dérisoire

Je le sais D. Les propos de Veran ne rassurent personne. Aujourd’hui une seule de ces bombes détruirait tout à plusieurs centaines de km de distance.

MC dit: à

On ne peut pas plaindre un assassin. Mes pensées vont vers Madame Erignac et sa famille. Au moins n’auront-elles pas vu un président aux abois relâcher un bourreau par l’intermédiaire du Castex de service.

rose dit: à

La Corse va être à feu et à sang et va gagner son indépendance et vous êtes là avec vos commentaires « … ».

Jazzi dit: à

Si l’indépendance de la Corse dépendait uniquement du sort d’Yvan Colonna, celle-ci reposerait sur des bases bien fragiles, rose !
Dans la hiérarchie des « drames affreux », il y a plus grave…

JC..... dit: à

MARDI 22 MARS 2022, 5h54, 10°, vent d’est froid et violent

Une île est une forteresse, on y vit enfermé avec ses rêves fous, on cultive ses illusions, on délire singulièrement.

L’assassin d’Erignac est mort. Deux vies gâchées. Pour rien. Reposez en paix, frères humains.

rose dit: à

J’ai honte de vous JC.

JC..... dit: à

Votre opinion me laisse froid, rose…

rose dit: à

Jazzi
C une lutte qui ne date pas d’hier ; elle a trente ans d’âge et plus encore.
Les Kanaks en savent quelque chose.
Me réveille avec une tristesse insondable.
Si, même en prison, tu n’es pas à l’abri de la folie humaine, que te reste’ t’ il comme espèce d’espace ?

rose dit: à

Vous êtes froid depuis fort longtemps JC. Froid et même glacé.

JC..... dit: à

…et pourtant, je ressens avec bonheur l’arrivée du printemps, chaud et ensoleillé dans le mitan de la journée !…

renato dit: à

J’avais cru comprendre que les Corses ne demandent pas l’indépendance, mais l’autonomie (législative, administrative, financière, je suppose).

renato dit: à

Marie Sasseur, je suis plus favorable à la confiscation des biens (mal acquis) : c’est plus douloureux . Sans ça, on la renvoie de Suisse et après ?

De même pour les fonds et les propriétés d’oligarques en France, en Italie (la villa de la femme qui a signé l’acte de guerre contre l’Ukraine, p. ex), etc.

rose dit: à

JC
Que peut vous chaut mon opinion, tant mieux pour vous.
Je vous reconnais d’être un grand lecteur.

JC..... dit: à

En ce moment, lecture du Boris Cyrulnik « Psychothérapie de Dieu », 2019, chez Odile Jacob en poches, simple, agréable, profonde analyse de l’attachement.

Jazzi dit: à

Mais de quelle Corse parlez-vous, rose !

Voulez-vous que je vous raconte une histoire corse ?
Sachez qu’il y a plus de Corses à Marseille que dans toute l’île de Beauté :

« La Corse a d’abord été envahi par les Phocéens (environ 565 avant J.C.), puis les Etrusques et les Carthaginois. Vinrent ensuite les Romains (entre 259 avant J.C. et 565 après J.C.), les Vandales, les Ostrogoths et les Lombards, puis, à partir du VIIIe siècle, les Sarrasins d’Espagne et d’Afrique du Nord, qui prirent possession des principales places fortes du littoral durant trois siècles. Au XIe siècle, tandis que les Corses repliés sur les hauteurs se livraient à des guerres féodales, le pape Urbain II, depuis Rome, confia, en 1077, l’administration de l’île à l’évêque de Pise. Un siècle plus tard, les Génois jetèrent à leur tour leur dévolu sur la Corse. Boutant les Pisans à l’eau, ils régneront sur l’île jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, l’entourant de tours défensives et faisant de Bastia leur capitale. Entre 1755 et 1768, la Corse, sous l’égide de Pascal Paoli, fut, pour l’unique fois de son histoire, indépendante. Bref intermède qui s’achèvera avec le rachat par la France à la République de Gênes de sa souveraineté sur la Corsen lors du traité de Versailles du 15 mai 1768. A la Révolution, l’île est déclarée partie intégrante de la France et, en 1811, Napoléon devenu Empereur en fera un département à part entière, avec Ajaccio pour préfecture… »

Jazzi dit: à

« J’avais cru comprendre que les Corses ne demandent pas l’indépendance… »

Pas si fou les Corses et peu désireux d’être dirigés par une poignée de mafieux, renato !

Patrice Charoulet dit: à

Douze candidats. Deux candidats d’extrême gauche venus faire de la figuration. Un hurluberlu ancien berger. Un candidat PCF. Mélenchon, meilleur orateur de la campagne, mais extrémiste et fanatique. La candidate PS, désolante, nullissime, qui ne sera pas remboursée de ses frais de campagne. Dupont-Aignan, ex-allié de Mme Le Pen, qui tient à faire ses 2 % à tout prix. Deux candidats d’extrême droite, qui ne pourraient pas diriger la France et seraient la risée de toute la Terre, si par malheur ils se retrouvaient à l’Elysée.

Il n’y a que deux candidats qui ont les capacités, la crédibilité, les équipes : l’actuel président et la candidate issue de la primaire de la droite, Valérie Pécresse.
Pour mille raisons, fidèle de nature, ayant adhéré au RPR en 1985, toujours adhérent LR, je voterai pour Valérie Pécresse au premier tour, et au second si elle termine seconde du premier tour. Sinon, je voterai pour l’actuel président, qui a tout de même le profil désirable pour présider notre pays, quoi qu’on puisse lui reprocher (et j’ai des reproches à lui faire). Les autres candidats n’ont vraiment pas le profil souhaitable.

JC..... dit: à

DIX PETITS CANDIDATS

Pas de cul : pas le profil !

JC..... dit: à

ANNIVERSAIRE

Joyeux anniversaire, Gabriel !
(…Matzneff, 85 ans aujourd’hui…)

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