de Pierre Assouline

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La République des livres
De l’éloquence muette des « bibliothèques créatrices »

De l’éloquence muette des « bibliothèques créatrices »

Tout écrivain a commencé par être un lecteur. Souvent il le demeure jusqu’à ses derniers jours. Les livres l’ont fait écrivain, ils ont façonné son imaginaire, son expérience de la vie a fait le reste en se frottant à ses lectures. Or rien ne nous renseigne mieux sur ses lectures que l’exploration de sa propre bibliothèque. Non pas tant l’examen de son inventaire que celui de ses livres-mêmes tels qu’il les a annotés, rangés et dérangés. Qualifiée de « bibliothèque créatrice » lorsqu’elle a appartenu à un écrivain, un poète ou un intellectuel, elle se révèle être une source documentaire sans pareille pour les chercheurs et les biographes. Imaginez ! Les envois qui révèlent ou précisent les liens avec des auteurs de son temps, les passages recopiés, les lignes soulignées, les annotations dans le marge etc Tout n’y est pas ; on ne conserve jamais tout et nul ne consigne ce qu’il lit dans des bibliothèques institutionnelles ou au hasard des villégiatures ; une bibliothèque d’écrivain n’est pas figée, elle subit elle aussi déménagements, séparations, voyages, divorces et autres aléas de la vie ordinaire. N’empêche…

Marcel Proust était un grand lecteur, curieux, avide, éclectique, son œuvre en témoigne autant que sa correspondance. Si vous êtes proustien, ne passez pas à côté de « Marcel Proust, un roman parisien », la riche exposition que lui consacre le musée Carnavalet à Paris jusqu’au 10 avril. Mais si vous y cherchez sa bibliothèque, qui a le statut d’objet de patrimoine, c’est là que vous aurez le plus de chance de la trouver absente. Il n’en sera pas autrement au Mahj (Musée d’art et d’histoire du judaïsme) dans le même quartier du Marais où se tiendra une exposition tout aussi ambitieuse mais sous l’angle « Marcel Proust du côté de la mère » à partir du 14 avril. Disparue, la bibliothèque ; volatilisés, les livres.

La dispersion, c’est le spectre redouté ; et la vente aux enchères, le drame annoncé. La coupable n’est autre que la belle-sœur de l’écrivain : après la mort de son mari Robert Proust en 1935, elle s’est débarrassée du contenu de son appartement. Le collectionneur Jacques Guérin a récupéré des livres ainsi que des objets (son lit) et des vêtements (sa fameuse pelisse). Outre un lot d’œuvres mineures dédicacées à Proust que l’on trouve chez le libraire-bibliophile Jean-Claude Vrain, peu de livres de sa bibliothèque sont désormais localisés : on connait déjà son édition personnelle de la Chartreuse de Parme et on découvrira bientôt sa précieuse Library Edition de Ruskin, cadeau de sa mère, qu’Antoine Compagnon montrera lors d’une troisième exposition en octobre à la Bnf. Décidément, on s’en souviendra du centième anniversaire de la mort de Proust !

On peut rêver à l’émoi et à la curiosité que susciterait sa bibliothèque si elle pouvait être reconstituée, même partiellement, comme celle de Nietzsche à Weimar (5000 pages annotées de sa main malgré la censure de sa soeur) ou celle d’Henri Pollès installée au dernier étage des Champs libres à Rennes. Proust aurait mérité un pavé tel que La Bibliothèque philosophique de Paul Celan, répertoire recensant près de 500 ouvrages (soit un dixième) possédés par le grand poète. On y trouve non seulement une fiche sur les livres (en six langues) qui constituaient son univers familier, mais ses annotations et remarques en marge. Heidegger, Derrida, Hegel, Montaigne, Lao-Tseu, Pascal, Nietzsche… Nous sommes là dans son laboratoire à poèmes, son atelier d’artiste. Qui n’en a rêvé ?

Les bibliothèques de Marguerite Yourcenar, René Char, Valery Larbaud entre autres ont fait l’objet de savants dépouillements. Celle de l’écrivain Charles de Gaulle à Colombey les deux églises aussi. Si les œuvres de Malraux en sont absentes à l’exception des Chênes qu’on abat, en revanche celles de Maurice Barrès y trônent en majesté, notamment Les grands problèmes du Rhin et Les Familles spirituelles de la France, aux côtés du Péguy de la Présentation de la Beauce à Notre-Dame de Chartres et du Chateaubriand des Mémoires d’Outre-tombe, ombres tutélaires qui le hantaient, double parrainage auquel il l’a cessé de payer sa dette. Sa France littéraire, sa France intérieure, où l’on ne trouve guère d’auteurs étrangers ni de piliers du siècle littéraire tels que Proust et Céline, cette France-là, qui porte très haut la poésie d’un Pierre Jean Jouve, est celle d’un classique absolu. Et quand il fallait dire la mort, il lui suffisait de tendre le bras pour retrouver le cher Bossuet. Incroyable ce qu’une bibliothèque d’écrivain peut être bavarde et… traitresse, parfois. Heureusement que tous les écrivains n’ont pas le geste de Julien Gracq offrant 400 de ses livres reçus à la bibliothèque de sa commune, Saint-Florent-le-Viel (Maine-et Loire) dont bon nombre ornés de dédicaces des plus flagorneuses.

Deux archivistes de la Bibliothèque Nationale de Buenos Aires ont retrouvé et analysé les cinq cents livres que Jorge Luis Borges lui avait légués. De cet examen minutieux, Laura Rosato et German Alvarez ont naturellement tiré un livre Borges, libros y lecturas. On y découvre que l’écrivain achevait rarement la lecture d’un livre, lisait par sauts et gambades et il annotait considérablement ; mais plutôt que de souligner les phrases, il les recopiait dans les marges, sur les pages de gardes ou de couverture, afin de les commenter à sa guise, toutes choses que l’on retrouvera par la suite, intactes ou arrangées, dans ses propres livres. Un saisissant autoportrait de Borges en lecteur, et donc en écrivain, ses deux activités insécables, surgit de ces pages. Grâce à ce travail de fourmi, on peut repérer non la source mais l’origine d’une citation dans son œuvre publiée. Nul ne réussira plus bel éloge de la bibliothèque que Borges :

« Que d’autres se flattent des livres qu’ils ont écrits, moi je suis fier de ceux que j’ai lus ».

 (« Une barricade au Maïdan dans le centre de Kiev en 2014 » photo Passou ; « La salle de bains d’Henri Pollès reconstituée » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 520 Réponses pour De l’éloquence muette des « bibliothèques créatrices »

closer dit: à

Comme Charoulet, je voterai VP. Hier soir son entretien sur CNews m’a confirmé qu’elle était la seule à présenter des solutions sérieuses, praticables, financées et qu’elle avait évidemment l’envergure pour être présidente, y compris dans la tourmente internationale actuelle. L’action, enfin, après une logorrhée de 5 ans…

En revanche, contrairement à lui, je ne voterai pas EM au second tour, sauf s’il était face à Mélenchon, et encore…

Jazzi dit: à

Peu probable que Valérie Pécresse parvienne au second tour, closer…
Tu préfère Zemmour ou Marine Le Pen ?

Jazzi dit: à

préfèreS (avant que et alii ne paraisse !)

Prince de Breffaz dit: à

Gabriel Matzneff, né le 12 août 1936 à Neuilly-sur-Seine, est un écrivain et pédocriminel français. Wikipédia

Ce n’est pas son anniversaire aujourd’hui !

bouguereau dit: à

Joyeux anniversaire, Gabriel !

c’est moins cher qu’une douche à l’italienne..manque ses condoléances a la famille colonna et jicé président épicétou

bouguereau dit: à

Tu préfère Zemmour ou Marine Le Pen ?

c’est comme choisir entre papa et manman quil dirait keupu

bouguereau dit: à

En ce moment, lecture du Boris Cyrulnik « Psychothérapie de Dieu »

un croc dans ton profil de cul jicé..faut rassurer l’électeurs

JC..... dit: à

GOUVERNEMENT PROVISOIRE DE LA RDL

Président à vie : Assouline le Grand
Dictateur stagiaire : JC…le conseiller fourbe
Premier Ministre lubrique : Bougboug gode-ceinture
Ministre de la Parité combattante : Marie Sa Sueur
Documentaliste incollable : Et Alii
Académicien débutant : Marc Court
Porte Parole : Jazzi le Cannois bavard

bouguereau dit: à

Une île est une forteresse, on y vit enfermé avec ses rêves fous, on cultive ses illusions, on délire singulièrement

vous n’avez pas voulu être consanguin alcoolique..vous serez consanguin alcoolique et pédophile qu’il dit bodjo..hawhawhaw

et alii dit: à

Axe 3 | Éthique et politique de la reconnaissance
Mots-clefs : sujet, altérité, médecine durable, écosystème

Un soin centré sur la personne se fonde sur une reconnaissance de l’autre, comme nous y invitent la rencontre de Levinas (1961), le sujet de Canguilhem (1968), l’écoute de Rogers (1996) ou encore l’hospitalité de Derrida (1997). C’est dans la reconnaissance que le soi prend une pleine valeur, c’est dans la relation qu’il fonde sa consistance. Nous entendons la reconnaissance au sens hégélien : l’Anerkennung signifie à la fois connaître l’identité et accorder de la valeur à quelqu’un. Ce sont les deux éléments qui informent le rapport à autrui, la relation intersubjective. Cette conception de la reconnaissance, développée par Fichte et Hegel, est à la fois « relationnelle (en ce qu’elle se réfère aux relations de reconnaissance par les individus) et évaluative (au sens où reconnaître signifie reconnaître la valeur d’une personne ou de ses actes) ». Celle-ci peut s’appliquer aux personnes soignées comme aux personnes qui soignent. La considération a ainsi pu être évoquée comme « valeur professionnelle » des soignants. Travail de soin et soin du travail, en effet, sont intimement liés. Dans un contexte dans lesquels les soignés et les soignants déconsidérés tendent à se percevoir trop peu pris en compte, il importe de repenser les conditions de possibilités de leur reconnaissance respective et mutuelle. Ainsi, penser l’éthique de la reconnaissance dans le care, c’est passer de la rationalité à la relationalité. Deux pistes s’ouvrent dans cette direction.
https://chairevaleursdusoin.univ-lyon3.fr/axe-3-ethique-et-politique-de-la-reconnaissance

bouguereau dit: à

Audrey Bourolleau, lobbyiste en chef de la filière viticole française, comme conseillère « agriculture, pêche, forêt et développement rural »

si c’est vérifié par rénateau alesquia va dire que le pinard est toujours obligatoire et qu’enfin il n’a plus du tout de genre

closer dit: à

Face à EM, ni Zorglub, ni MLP n’ont la moindre chance, JzzB. Pas la peine de donner un score soviétique au freluquet. Il se la pète assez comme ça.

JC..... dit: à

Ami Closer,
j’entends autour de moi beaucoup de gens cultivés dire qu’ils s’abstiendront au prochain Jeu de l’Isoloir et, si la Melenche gagne, ils sortiront les kalach pour faire régner l’ordre social, la prospérité, le bonheur soviétique pour tous les copains !

Ils appellent ça : « Le Réveil des Gilets Rouges. »

Ce qui me déplait, c’est qu’ils envisagent de changer le statut de Porquerolles. Il y aurait création d’un Goulag pour nos oligarques d’Etat, projet qui transformerait ce Paradis insulaire en Purgatoire de fortune, bien trop étroit compte tenu du nombre de prétendants……….

et alii dit: à

la force de de ce blog,c’est le travail deP.ASSOULINE
avec les liens par lesquels il ouvre des pistes de recherche et de réflexion;
ceux qui contestent ces pistes pour substituer leurs préjugés sont des escrocs

JC..... dit: à

Substituer ses préjugés à une réflexion faite d’ouvertures ? Mais, c’est le cœur même de l'(in)action politique menée par les meilleurs… !

Alexia Neuhoff dit: à

Lu dans The Guardian, cette réplique aux propos tenus par Boris Johnson -at the Conservative spring conference- et sa comparaison entre Brexit et guerre en Ukraine :
« No, the war in Ukraine is not like Brexit. No, the Russians are not Nazis, nor are the Ukrainians. No, Boris Johnson is not Churchill or Pericles, and the third world war has not begun, unless we choose to begin it. Such comparisons are odious. As a guide to the present, let alone the future, history is for smart alecks and podcasts. It is bunk. »
Cette déclaration qui a suscité de l’indignation partout en Europe n’a soulevé, ici, à part le mien, le moindre commentaire. Le costume de Churchill dans lequel ce pitre tente vainement de se glisser n’est définitivement pas à sa mesure.
PS : les « monolingues » (sic) auront recours à un logiciel de traduction

D. dit: à

Avec des analyses comme celle de Charoulet, on comprend mieux comment la France coule continuellement depuis plus de 40 ans.

et alii dit: à

attention:
Dans plusieurs pays d’Europe, la conjoncture a déjà eu des conséquences sur les approvisionnements en denrées alimentaires. Comme en Espagne par exemple, où la guerre en Ukraine et la grève des transporteurs ont provoqué la fermeture de deux magasins Lidl. En Belgique, plusieurs enseignes commencent à restreindre l’achat de certains produits.

À ce jour, aucun problème de ce type n’a été répertorié en France, mais plusieurs de nos voisins européens doivent faire face à des problèmes d’approvisionnement en raison du contexte difficile, notamment en Ukraine. Le comportement des consommateurs, inquiets concernant les semaines à venir, cause également quelques désagréments.
midi libre

renato dit: à

«… the Russians are not Nazis… »

Il faudra voir le pourcentage de Russes antiputin en un moment non suspect. Maintenant, Ukraine, qui est sous les yeux de tout le monde, bien à part, nous avons en mémoire la Tchétchénie et la Syrie — et incidemment la racaille occidentale des proputin. Vous pouvez chercher les définitions de dictateur et de criminel de guerre sur le net, comme une grande.

et alii dit: à

bibliothèques sur le guardian:
« Cela empire définitivement », déclare Suzanne Nossel, PDG de l’organisation de liberté d’expression PEN America, qui mène la résistance contre l’interdiction des livres depuis plus d’une décennie. « Nous avions l’habitude d’entendre parler d’un défi ou d’une interdiction de livres quelques fois par an. Maintenant, c’est chaque semaine ou chaque jour. Nous voyons également des interdictions législatives proposées, par opposition aux seuls districts scolaires qui prennent des mesures. Cela fait partie d’un effort concerté pour essayer de contenir les conséquences du changement démographique et social en contrôlant les récits disponibles pour les jeunes.

Selon l’ALA, les défis visaient principalement «les voix des marginalisés… des livres et des ressources qui reflètent la vie de ceux qui sont homosexuels, queer ou transgenres, ou qui racontent l’histoire de personnes noires, autochtones ou de personnes de Couleur ». Ou, comme le dit Spiegelman, de sa propre expérience : « Si j’étais un arrière-petit-fils noir transgenre d’esclaves, je serais plus susceptible d’être banni. Cela ressemble à une fusillade au volant.

Maus a été retiré sur la base de huit jurons – principalement « God damn » – et de la nudité : une souris aux seins nus et suicidaire représentant la mère de Spiegelman, qui s’est suicidée quand il avait 20 ans. L’ironie, dit le caricaturiste, c’est qu’il n’a jamais destiné le livre aux enfants, mais l’a écrit pour exprimer ses propres sentiments sur l’héritage parental de l’Holocauste. « J’ai été un peu offensé au début quand j’ai appris qu’il était utilisé dans les écoles, mais après avoir parlé à des jeunes qui avaient lu les livres [il a été initialement publié en deux volumes], j’ai juste dû laisser tomber mes préjugés et accepter ils étaient d’accord avec ça.

Bon nombre des défis sont centrés sur une hystérie morale concernant la protection des enfants. « Ils jouent le rôle de flocons de neige réveillés: » Cela pourrait déranger les gens «  », m’a dit Margaret Atwood dans un e-mail. Une version roman graphique de Atwood’s The Handmaid’s Tale était l’un des livres retirés des bibliothèques de classe dans un district scolaire du Texas en décembre, avec deux autres classiques du roman graphique dystopique : une adaptation de The Lottery de Shirley Jackson et V pour Vendetta d’Alan Moore.

Margaret Atwood: « Ils jouent le dos des flocons de neige réveillés. »
Margaret Atwood: « Ils jouent le dos des flocons de neige réveillés. » Photographie : Nick Zonna/IPA/REX/Shutterstock
Texas sensitivities about The Handmaid’s Tale are not new for Atwood, who directs me to an open letter she wrote in 2006 to a school authority after learning that it had decided to remove the novel because of sexual explicitness and offence to Christians (a decision that was overturned after impassioned representations from students). “First,” she wrote, “the remark: ‘Offensive to Christians’ amazes me. Nowhere in the book is the regime identified as Christian. As for sexual explicitness, The Handmaid’s Tale is a lot less interested in sex than is much of the Bible.”

Though the current censorship drive in the US is predominantly in Republican states, it has become a tit-for-tat controversy, with conservative commentators quick to point out that the left has its own form in censoring classics such as To Kill a Mockingbird or Huckleberry Finn for their perceived racist content. “The only ones banning books are critical race theorists,” wrote the Jewish News Syndicate columnist Daniel Greenfield. “Erstwhile liberals, who had once vocally championed Huck and Mockingbird and shouted down any effort to keep them out of the classroom, now just as vocally want them out and replaced with … Ta-Nehisi Coates and Ibram X Kendi.”

Ta-Nehisi Coates’s memoir Between the World and Me, written as a letter to his teenage son, was among more than 800 books about social justice identified for removal from Texas schools by a state legislator last year, on the basis that they were “liable to make students feel discomfort, guilt, anguish or any other form of psychological distress because of their race or sex”. Kendi’s profile, as director of the Center for Antiracist Research at Boston University and the author of three influential books on the history of racism in the US (as well as a children’s book), has made him a lightning rod in the row over critical race theory, which – according to the Brookings Institute thinktank – has become “a new bogeyman for people unwilling to acknowledge our country’s racist history and how it impacts the present”.

The relationship between book challenges and attempts to control public debate is particularly obvious in this arena, with Brookings reporting in November that nine states (Idaho, Oklahoma, Tennessee, Texas, Iowa, New Hampshire, South Carolina, Arizona, and North Dakota) had already passed legislation against the teaching of critical race theory, with a further 20 either in the process of doing so, or planning to.

Ibram X Kendi, un paratonnerre dans la dispute sur la théorie critique de la race.
Ibram X Kendi, a lightning rod in the row over critical race theory. Photograph: Jeff Watts/AP
“We do see increased resort to censoriousness on both the left and the right,” says Nossel. “On the left, it targets books that some people regard as racially offensive, sometimes because they originate from a different time period, when slurs were used more widely than is acceptable now. But it is the right that has invoked the machinery of government – including legislative proposals in dozens of states – to enforce these bans and prohibitions. In the hierarchy of infringements of free speech that must be recognised as more severe and alarming.”

She adds: “There must be room for communities to debate what books and curriculum should be made available to students at various levels of education, and parents deserve a say. But ideologically driven crusades to ban particular narratives and viewpoints infringe upon open discourse in the classroom.”

It is not only in Tennessee that an alarmed progressive public has responded by pouring money into the pushback. In February, Markus Dohle, the CEO of the publisher Penguin Random House, said he would personally donate at least $500,000 to PEN America to kickstart a new fund to fight book banning, while PRH itself pledged a further $100,000.

Such high stakes might seem unthinkable in the UK, where censorship technically ended with the abolition of the Lord Chamberlain’s role as theatre censor in 1968. “Banning for swearwords – as in the Maus case – is a peculiarly US thing, as is banning books for sex, like Judy Blume’s Forever was from some US state libraries for a long time,” says Julia Eccleshare, the director of the Hay children’s festival. “There are two reasons for that. One, the US still has a very active children’s library service, so a collective of easy-to-rouse gatekeepers. Two, the religious right remains very powerful, so fundamentalist Bible teaching is still brought into arguments.”

More recently, says Eccleshare, the US has been very much on the “front foot in attacking anything that can be interpreted as cultural appropriation or cultural insensitivity. Most tragically, I think, Laura Ingalls Wilder’s Little House on the Prairie series has fallen from being a national treasure to being shunned, because of the Native Americans being described as frightening.”

In the UK, she adds, “there are rarely these public ‘bans’, with the exception perhaps of the Little Black Sambo books, which were quite publicly removed from library shelves”. Back in 2003, the author Anne Fine tried to use her influence as children’s laureate to get Melvin Burgess’s young-adult novel Doing It junked by its publisher, on the grounds of obscenity, but only succeeded in increasing its sales.

“Plenty of books go out of print because they are no longer politically acceptable, and we do quietly remove books,” says Eccleshare. “It’s usually to do with racism, because we have changed such a lot in how we think. Enid Blyton’s original Noddy stories vanished years ago, on account of their obvious racism. Similarly, Tintin in the Congo is only available now from very shady booksellers on the web.”

The reasons for book banning have fluctuated over history, but fall roughly into three categories: religion, obscenity and political control. In 213BC, the Chinese emperor Qin Shi Huang buried 460 scholars alive and burned all the books in his kingdom so he could control how history would remember his reign (his distant successor Xi Jinping blocked the name Winnie-the-Pooh from social media sites after being compared to the tubby bear). The first list of books forbidden in Christianity was issued by the pope in the fifth century. And, in 1749, more than a century before the Obscene Publications Act was introduced in the UK, the writer John Cleland was charged with obscenity for Fanny Hill: Memoirs of a Woman of Pleasure, a pornographic moneyspinner he wrote while languishing in a debtor’s prison.

DH Lawrence’s Lady Chatterley’s Lover had been available in France and Italy for more than 30 years before it was published in the UK in 1960, whereupon its publisher, Penguin, was prosecuted. After a six-day trial at the Old Bailey, during which the book’s defenders included the novelist EM Forster and the critic Raymond Williams, the jury found Lady Chatterley’s Lover to be not obscene. On the first day it was available, a month later, all 200,000 copies sold.

The Lady Chatterley case also demonstrates the international reach of censorship, with separate obscenity trials in Japan, Australia, Canada, India and the US (​​where it was exonerated along with Fanny Hill and Henry Miller’s Tropic of Cancer). But, it is in the political arena that book banning is now most toxic globally, with writers themselves under threat, in some parts of their world, along with their books.

Hamid Ismailov.
Hamid Ismailov. Photograph: Murdo Macleod/The Guardian
The UK is the refuge for two novelists banned from their homelands, who still write in their languages of origin. Hamid Ismailov won the EBRD literature prize in 2019 with The Devil’s Dance, the first Uzbek novel to be translated into English. Ismailov fled Uzbekistan in 1992 because of what the authoritarian state described as his “unacceptable democratic tendencies” and worked for the BBC for 25 years. The Devil’s Dance was smuggled into the country. “I’m the most widely published Uzbek, yet nobody can mention any of my books. Nobody can mention my name in any article, review [or] historic piece. It’s a total ban of my name, of activity, of books, of existence. It’s as if I’m nonexistent,” he has said.

His most recent novel, Manaschi, offers a unique perspective on the colonisation by stealth of former parts of the Soviet empire by China – and also of the complex geopolitical legacy that has led to conflicts such as that playing out in Ukraine. “It’s a part of post-Soviet history that is unravelling. In the initial aftermath of the USSR breakup, many were surprised by how peacefully it happened – let’s say in comparison with the breakup of Yugoslavia,” he says. “But the Soviet Union left lots of knots, like the border issues, diasporas, ethnic minorities, mixed populations that are quite explosive in the framework of ethnic states, which inherited that legacy.”

The writer Ma Jian has been in exile from mainland China since 1987, when he published a collection of short stories based on his travels in Tibet, which was immediately banned. Until 2008, he says, his novels were published in Hong Kong, but since then they have only been available in Taiwan. By the time he finished his most recent novel, 2018’s China Dream, even the underground bookshops in Hong Kong that had quietly imported his work had been shut down. “Every Hong Kong publisher I approached turned China Dream down. They said if they did publish it, they’d lose their jobs, and, anyway, there were no bookshops left in Hong Kong that would dare sell it.”

Such international examples offer an ominous clue as to where the censorship surge in the US could lead, says Nossel. “In the 20th century, the South African apartheid state banned 12,000 books, at one point commandeering a steel factory furnace in order to burn reviled texts. And, in the 1930s, the Nazi party railed against ‘un-German books’, staging book burnings of Jewish, Marxist, pacifist and sexually explicit literature.”

Legislation adopted in Hungary last year banned from schools all books referencing homosexuality, in the name of the “protection of children”. In 2014, Russia passed a law adding Nazi propaganda to the subjects it bans and restricts – “LGBT content, offences to traditional values, and criticisms of the state are among others,” says Nossel. “Booksellers were so fearful of running afoul of the broad law that they removed Spiegelman’s Maus from stores because of the swastika on the book’s cover, despite its potent anti-fascist message.”

“This is a book about memory,” said Spiegelman at the time. “We don’t want cultures to erase memory, because then they just keep doing the same thing again and again.”

La symétrie entre la Russie et les États-Unis est frappante. Comme l’a écrit un jour Oscar Wilde : « Les livres que le monde appelle immoraux sont des livres qui montrent au monde sa propre honte. »

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renato dit: à

P.S., certes, ce n’est pas Putin en personne l’auteur des exactions dont nous sommes témoins, mais une armée ; et pour arriver aux exactions dont nous sommes témoins, il faut une certaine syntonie avec le « chef »…

closer dit: à

Il vous faudra obtenir l’indépendance de Porquerolles, JC…et ouvrir un goulag aux Kerguelen.

renato dit: à

Un brin de concision & al. !

Phil dit: à

a suscité de l’indignation

un diplomate en fin de vie a tenté d’en faire commerce médiatique, miss Neuhoff, sans le talent de son père écrivain grand bourgeois qui lui eût conseillé de s’abstenir.

et alii dit: à

Les temps forts pour fêter le mimosa sur la Côte d’Azur!
et vous trouverez des dates!etc

et alii dit: à

Saviez vous que sii le mimosa pousse en cette période c’est parce qu’il est originaire d’Australie. C’est au milieu du 19ème siècle qu’il a été introduit lors des grands voyages du capitaine Cook. Il s’est bien acclimaté sur la Côte d’Azur grâce à un climat plutôt favorable et un sol silicieux.

C’est la saison du mimosa et la rédaction de frequence-sud.fr vous a préparé pour l’occasion une sélection des plus belles balades, corso fleuri et fêtes populaires.

JC..... dit: à

« Il vous faudra obtenir l’indépendance de Porquerolles, JC…et ouvrir un goulag aux Kerguelen. » (closer)

On va essayer d’être autonome.

Quand au Goulag, je pense que la guyanaise Christiane Taubira, une femme admirable, acceptera de gérer un établissement en Guyane qui accueillera nos oligarques hexagonaux, responsable de nos malheurs actuels, ces crapules au service du Démon !

bouguereau dit: à

Un brin de concision & al. !

ça m’a fait serrer les cuisses comme une vierge qu’il dirait dirfilou

bouguereau dit: à

On va essayer d’être autonome

faut la bombe..rgarde rénateau..toujours a beg your pardon tout partout pour la tite pièce..faut savoir rester digne

bouguereau dit: à

Il faudrait passer chez Paul Edel

au conditionnel..c’est pas vérifié

bouguereau dit: à

Cette déclaration qui a suscité de l’indignation partout en Europe n’a soulevé, ici, à part le mien

beg ton pardon..j’ai dit comme ça que jambon trouvait que les angliche havait la niac..jvois qutum mlis pas tout alesquia..ça me vesque..c’est fait exeupré

renato dit: à

Chez bouguereau la dignité n’est qu’une option, c’est pour ça d’ailleurs qu’il se gargarise avec.

bouguereau dit: à

toujours a beg your pardon tout partout pour la tite pièce..

tout ça pour achter des f35 interopérabe qu’il dit eltchapo..sagit d’defende mon pognon qu’il dit assad..mais il a faut..jamais..mais jamais il transportront linteropérabe..pour ça qu’y smets à colmar lrénateau

renato dit: à

Tiens, mon larbin, toi aussi tu fantasme sur la location, maintenant ?

lmd dit: à

…«sans le talent de son père écrivain grand bourgeois qui lui eût conseillé de s’abstenir».
Pourquoi ce père,« Jules», lui aurait-il conseillé  de s’abstenir ? Je ne vois pas bien ?

B dit: à

Signe clair » Poutine envisage l’utilisation d’armes chimiques en Ukraine, selon Biden

Quelle merde, il est complètement fou!

et alii dit: à

Les Russes viennent ici en safari – « tirer les ukrop » − un terme péjoratif créé à partir de l’abréviation « résistance ukrainienne » (український опір)(1). Il y a quelques mois, un enseignant a été torturé pendant trois jours dans une cave pour ne pas avoir retiré du mur de sa classe des portraits d’écrivains ukrainiens ; il a été sauvé par les représentants de l’OSCE. La haine comme forme d’existence s’est installée dans ce qu’on désigne par le nom de l’époque de Catherine II : Novorossia – la Nouvelle Russie. Ici, vous êtes dans le néant, proclame sans euphémismes un combattant. On dirait du Nietzsche : l’Ukraine a eu à contempler le néant russe depuis si longtemps que désormais c’est le néant russe qui scrute l’Ukraine. Et l’Europe.
Oxana Pachlovskahistorienne

D. dit: à

Les F-35 ne fonctionnent pas encore bien.
L’informatique est une telle usine à gaz qu’elle n’a toujours pas été correctement fiabilisée.
Le coût de l’heure de vol est faramineux. Idem pour l’entretien.
Ceux qui n’ont pas de porte-avion à piste+catapulte sont quasimment obligé d’en acheter. Parce que le Harrier est devenu totalement obsolète depuis sa lointaine gloire aux Malouines. Le F-35 a aussi une furtivité conséquente mais qui fait très peu dans la balance.
Presque tous les tests en combat ont montré que le Rafale est à peu de choses près de même niveau, pour Beaucoup moins cher à l’achat, en heure de vol et en entretien.
Voilà la vérité vraie que vous ne trouverez pas souvent écrite.
Après il se peut que le F-35 soit décliné plus tard en version low-cost et enfin fiabilisée, qui en ferait un choix plus judicieux.

D. dit: à

B., je suis prêt à donner crédit à cette information mais souvenez-vous qu’un certain Bush junior disait la même chose de Sadaam Hussein avant la 2ème guerre d’Irak. Il avait raison ou tort ? Demandez éventuellement l’avis de Villepin.
Après, que la Russie ait un arsenal chimique depuis toujours est une évidence.

Patrice Charoulet dit: à

CORSE

On ne peut que déplorer qu’un détenu ait tué un autre détenu dans une prison. La victime s’appelle
Yvan Colonna.
J’apprends, ce mardi 22 mars, qu’en Corse des pancartes et des banderoles ont ces mots «  Gloire à toi, Yvan ! »
Gloire à toi pour avoir tué un préfet français, ce qui a réjoui des Corses ?

Soleil vert dit: à

Ring Shout : quand le Ku Klux Klan fait irruption dans un récit à la Lovecraft.

Une nième relecture de « Parents » de Paul Edel, puis j’embarque dans Le Paquebot

Alexia Neuhoff dit: à

bouguereau dit: à

..jvois qutum mlis pas tout alesquia..ça me vesque..c’est fait exeupré

FAUX ! ARCHI FAUX ! je te lis, bouguereau, je ne te rate jamais alors que j’en chevauche tant d’autres… Avec Janssen mais celui-ci a disparu des écrans. Espérons que c’est pour de frivoles raisons.

MC dit: à

Le Lovecraft du « Cauchemar d’Insmouth « est par ses fantasmes très proche du Ku Klux Klan. Sauf que la peur, nous sommes dans un récit d’horreur, y remplace le bûcher. Il n’empêche, le Narrateur est la victime d’un grand remplacement par des sous-hommes. Ce qui veut dire bien des choses, même inconsciemment,dans les Etats-Unis de cette période.

D. dit: à

Tu pourrais au moins, Bouguereau, me dire ta gueule.

Alexia Neuhoff dit: à

renato dit: à

« Vous pouvez chercher les définitions de dictateur et de criminel de guerre sur le net, comme une grande. »

Qu’est-ce qu’il vous prend ? Je ne fais que reproduire un texte paru dans The Guardian, cette expression « the Russians are not Nazis » n’est pas de moi. J’observe que vous la sortez de son contexte pour vous donner l’occasion de me tacler : joli procédé ! Par ailleurs, je n’ai pas à aller chercher « sur le net » le sens de « dictateur » ou de « criminel de guerre ». Je n’ai -hélas- aucun doute sur leur signification ni sur mon exécration à leur égard.

D. dit: à

Joli procédé, renato. En effet.

D. dit: à

Vous vous faites encore bien remarquer.

renato dit: à

Apparemment il y a des définitions qui échappent et non seulement aux gens de droite. Cela dit, la démonstration que les Russes ne sont pas nazis n’est pas faite, surtout à la lumière du comportement de leur armée en Tchétchénie, en Syrie et maintenant en Ukraine.

Une main... dit: à

D. dit: à

Joli procédé, renato. En effet.

Laissez tomber, c’est un big mac stronzo!
Il vous fait emmagasiner des milliers de calories et puis vous laisse toujours sur votre faim…

et alii dit: à

il y a peu, j’ai lu « kleptocrate »: cela peut-il vous réconcilier?

renato dit: à

Par ailleurs, les courageux Européens nuancent trop — peur de perdre la manne que les kleptocrates pourraient investir chez nous lorsque la « normalité » sera de retour ?

Tiens, voilà le vichyste qui attache son wagonnet de vomi à la séquence.

D. dit: à

Parmi les problèmes techniques rencontrés depuis le début du long développement des 3 types de F-35, on peut citer[3] :

le bug dans le logiciel de bord Automatic Logistics Information System (ALIS), qui retarde la mise au point du système d’armes : par exemple, lorsque plusieurs F-35 volent en formation, la fusion de données est défaillante et chaque cible est affichée à chaque pilote autant de fois qu’il y a d’avions dans la formation[187]. Le rapport 2018 du Département de la défense indique les échecs dans la fusion des données collectées par différents capteurs, les soucis au niveau des commandes de vol, la vulnérabilité à la foudre, le risque de cyberattaque, n’ont toujours pas été réglés[33],[34] ;inadaptation des réacteurs à l’appontage ;des défaillances de moteurs et de matériaux lors des vols prolongés à grande vitesse ;l’impossibilité pour la version F-35B de décoller verticalement avec armes ou réservoirs auxiliaires[188], ce qui est très problématique pour un avion de combat et contraire au cahier des charges ;sièges éjectables dangereux ;faille dans le système d’approvisionnement en oxygène ;surchauffe de la soute à armements ;dans sa version logicielle block 2B, le F-35B ne saurait être engagé en 2016 au combat sans un soutien important en raison du manque de maturité de ses équipements embarqués[189],[190] ;une précision « inacceptable » au sujet des systèmes d’armes utilisés pour les missions d’attaque au sol[33],[34] ;point le plus préoccupant selon le département de la défense, la longévité de 2 100 heures de vol, au lieu des 8 000 heures prévues, des F-35B destinés aux porte-aéronefs de l’US Marine Corps et qui doivent à terme équiper le porte-avions Queen Elizabeth de la Royal Navy. Les premiers F-35B pourraient atteindre leur limite de durée de vol dès 2026[33],[34].

Maquette en grandeur nature de l’intérieur du cockpit du F-35.

Problèmes de logiciel de gestion de l’avionModifier

De nombreux retards sont à noter, dans la mise au point des logiciels indispensables pour faire voler le F-35 et en faire un système d’armes opérationnel. Le logiciel ALIS (Autonomic Logistics Information System), sorte de « système d’exploitation » du F-35, n’a pas donné les résultats attendus. Avec ses 30 millions de lignes de code informatique, soit trois fois le volume du F-22 et six fois celui du Super Hornet, c’est pourtant lui qui est censé informer le pilote en vol et le personnel au sol sur l’état de l’appareil en prenant en charge les opérations, l’analyse prédictive et la chaîne d’approvisionnement en pièces détachées via des applications Web sur un réseau distribué.

Ces derniers sont pour le moment[Quand ?] obligés de travailler « à l’ancienne », avec des manuels au format papier, des bancs de tests externes contrôlés manuellement et des saisies de codes manuelles[191].

Début janvier 2020, on annonce l’abandon de ce programme qui accumule les erreurs et son remplacement en 2022 par un nouveau logiciel qui, appelé ODIN (Operational Data Integrated Network), prendra en compte les observations et surtout les exigences des pilotes et des techniciens[192].

Parmi les autres problèmes rencontrés au niveau logiciel, on peut citer des inexactitudes au niveau des systèmes de navigation, qui retardent la phase de tests des armes de précision[191] (bombes laser par exemple) et, plus grave, de nombreux échecs dans la fusion des données produites par les divers capteurs de l’avion, ce qui provoque « de fausses alarmes et des erreurs de cible »[193]. Pour faire simple, le F-35 peine à « trouver des cibles, à détecter et à parer les défenses ennemies et à éviter les tirs fratricides », ce qui est problématique pour un avion de combat. Autre problème, le système hardware a tellement pris en poids et volume qu’il ne rentre plus dans le F-35[191]. Cela va donc imposer une totale refonte du système, et donc une nouvelle séance de tests quand il sera enfin terminé.[réf. nécessaire]

Graves problèmes liés au feu et à la sécurité des volsModifier

Le premier F-35A livré à l’US Air Force, pendant son vol de livraison jusqu’à la base d’Eglin AFB, en juillet 2011.

Un F-35A de l’US Air Force manœuvre pour se ravitailler depuis un KC-135.

Des tests en conditions réelles ont confirmé que le système de réservoirs de carburant qui occupent les ailes et entourent le moteur de l’avion sont très enclins à prendre feu et exploser pendant une mission de combat. Le rapport du DOT&E explique que les tests « ont démontré la cascade de vulnérabilités attendues relatives à l’ingestion de carburant, les feux de carburant ou de fluides hydrauliques et les pannes hydrauliques ». En résumé, si le F-35 est touché dans l’un de ses multiples réservoirs par un missile ou des impacts de projectiles (éclats de missile ou artillerie antiaérienne), il est presque certain que cela se terminera par une catastrophe[191]. La conception du F-35 a certes bien tenté de réduire ces risques, en tentant de diminuer la proportion d’oxygène latent dans les espaces vides de ses réservoirs (qui emmagasinent les vapeurs de carburant), mais le système embarqué de production de gaz inerte OBIGGS (On-Board Inert Gas Generation System) ne parvient pas à éliminer assez d’oxygène pendant les plongeons en piqué. Il se pourrait même qu’il faille repenser ce système, malgré le fait qu’il ait déjà été modifié une première fois après fabrication[191].

En outre, si le pilote doit opérer une vidange de ses réservoirs, cas fréquent d’un atterrissage d’urgence, il s’expose à de gros risques d’incendie, car le carburant ne s’évacue pas correctement de l’avion. En fait, il a tendance à s’accumuler dans l’espace entre les volets/ailerons (flaperons) et la structure de l’avion, et remonte doucement vers la tuyère de l’Integrated Power Package (APU) intégré à l’avion, ce qui peut entraîner un incendie violent[191]. Le système électrique en 270 volts de l’avion, une valeur élevée jamais vue auparavant, n’arrange pas les choses, car une tension élevée augmente les risques d’arcs électriques consécutifs à une maintenance mal effectuée ou à un dommage subi en combat.

Au sol, les systèmes électrique et de carburant de l’avion sont également mal protégés de la foudre, en raison des difficultés de l’OBIGGS à maintenir un niveau correct de gaz inertes dans les réservoirs de l’avion. Ce système était pourtant conçu pour assurer une sécurité pendant douze heures après le vol de l’avion, en retirant l’oxygène présent dans les vapeurs de carburant présentes à l’intérieur des réservoirs. En 2014, Le DOT&E a découvert que la capacité d’« inertage » du système ne protégeait pas l’avion contre les dommages causés à la structure par les courants induits produits par un impact de foudre[191],[56]. Les tests de résistance à la foudre continuent, mais en attendant l’appareil est interdit de vol à moins de 25 miles des zones d’orage, ce qui pose un problème sur la base d’Eglin AFB, qui est fréquemment touchée par des impacts de foudre. Dans son rapport sur l’avion, le DOT&E mentionne en sus que « si la capacité d’inertage nécessaire ne peut toujours pas être atteinte, les personnels de maintenance au sol vont être obligés de purger les réservoirs de l’appareil manuellement avec de l’azote externe, ou trouver une solution alternative en cas d’orage »[191]. Les révisions successives du système OBBIGS pour résoudre le problème n’ont toujours rien donné à ce jour (2016).

D’autres tests en conditions réelles du système de propulsion ont révélé que des feux soutenus s’étaient déclarés dans l’échappement de la partie mobile de la tuyère du moteur, en raison de fuites du système hydraulique. Les clapets des jets de gaz de contrôle en roulis de l’avion avaient aussi été touchés, en raison des dommages subis par les réservoirs de carburant adjacents. Ces incendies auraient également pu mener à une catastrophe.

Toutes ces vulnérabilités aux incendies, à la suite d’un combat ou d’une météo défavorable, sont sans précédent dans l’histoire de l’aviation militaire. Ce problème est si préoccupant que de nouveaux tests sont prévus contre des avions comparables, afin de rendre l’avion enfin opérationnel avant 2019.

Affaissement des ailesModifier

En 2014, le DOT&E a signalé que chaque version du F-35 souffrait d’un affaissement non contrôlé des ailes lorsqu’il manœuvrait serré aux vitesses subsoniques élevées et transsoniques[191]. Ce problème est d’autant plus grave que ce mouvement non contrôlé peut mener à un crash ou à une incapacité à surpasser en manœuvres un avion ennemi ou l’un de ses missiles. Le rapport de 2015 indique que les trois versions de l’avion nécessitaient des modifications des règles de fonctionnement des gouvernes, afin de contrôler les effets subis lors du vol en régime transsonique. Toutefois, il y a fort à parier que ces modifications vont diminuer la manœuvrabilité de l’appareil, qui est déjà connu pour ses problèmes dans ce domaine. La version la plus touchée par ce défaut majeur est la version navale F-35C, et de futurs tests sont programmés pour tester l’intégration de spoilers sur la voilure de l’avion afin de résoudre le problème. Cela ajoute cependant un problème, car des spoilers supplémentaires, comme ceux qui avaient été installés sur le F-18 pour un problème similaire, vont certainement dégrader la furtivité de l’appareil et augmenter sa traînée et son poids, tout en détériorant encore un peu sa manœuvrabilité, son accélération et sa distance franchissable[191]. En outre, les tests nécessaires à la validation des modifications opérées aux ailes ne sont actuellement pas possibles, car la vitesse et la tolérance aux G de l’avion est limitée par les problèmes persistants de casse de compresseurs du moteur (détaillé plus bas)[191].

Les secousses en roulis, aussi décrites par le terme anglais buffeting, sont un réel problème pendant les manœuvres effectuées sous forts angles d’attaque (combat rapproché, évitement de missiles, etc.), car elles causent l’apparition de criques de fatigue structurelle dans l’avion et entraînent une perte de précision des armements (en particulier le canon), une perte de précision en manœuvres serrées et une diminution des chances pour le pilote d’échapper à un missile ennemi. Ce problème de buffeting est connu des concepteurs depuis 2009. Il est également pris très au sérieux car il perturbe de manière très significative le fonctionnement du viseur de casque intégré du pilote, affectant l’affichage de ses symboles et pouvant mener le pilote à de mauvaises décisions en cas de tentative d’évitement de missile[191]. Ces vibrations sont aussi très agressives envers les gyroscopes et accéléromètres des centrales inertielles de l’avion, qui sont les composants essentiels dans la chaîne de contrôle des gouvernes, la navigation et l’utilisation des armements de bord. Selon le rapport du DOT&E, lors des buffetings les plus violents, vers les angles d’attaque entre 20 et 26°, de telles défaillances se sont produites dans les chaînes de contrôle des gouvernes (deux systèmes se sont désactivés sur les trois présents), de sorte que le vol a dû être annulé et rapatrié à la base en urgence[191].

D’après le rapport du DOT&E, il paraît impensable qu’un appareil avec de tels problèmes de manœuvrabilité et d’utilisation d’armement puisse un jour être autorisé à entrer en service. Si les officiels du Pentagone et ceux du Congrès étaient actifs, ces problèmes auraient dû les amener à arrêter les frais[191].

Wikipédia.

Une main... dit: à

La locomotive du blog nous dit avec entrain :

Ad ogni modo, trovo ingiusto che io non sia ancora su Wikipedia: avrei tutte le carte in regola per esserci.

D. dit: à

Vraiment très bien, cet avion. Une bien bonne affaire.

renato dit: à

Être ou ne pas être sur Wikipedia est un choix, ce qui apparemment fuit aux navigants.

D. dit: à

La panne moteur survenue le 23 juin 2014 sur un F-35A, qui avait mis le feu et détruit le fuselage arrière et la queue de l’appareil, avait été causée par une souplesse excessive du moteur, qui a engendré un fort frottement des pales de compresseur du moteur contre les parois internes de celui-ci, puis finalement leur casse et leur éjection à travers la structure de l’avion[191]. En conséquence, tous les F-35 ont été limités en vitesse maximale (inf. à Mach 0.9 pour les appareils de production et Mach 1,6 pour les appareils de test), en facteur de charge (respectivement 3 et 3,2 G) et en manœuvres (manche à balai limité à la moitié de son débattement en roulis, et angles d’attaque restreints à 18°)[191]. Toutes ces limitations ont rendu impossibles les tests complets des armements, des limites de manœuvrabilité, des problèmes de buffeting et de résistance de la voilure à l’affaissement pour les différentes versions de l’avion. Elles ont aussi empêché le test du système anticollision de l’avion, qui est censé avertir le pilote au moment de tirer sur le manche pour éviter un crash. Ce système est pourtant l’un des points clés requis pour la capacité opérationnelle initiale des F-35 de l’US Navy.

Les limitations ont entraîné une baisse de 17 % de la productivité des missions de test de l’avion[191]. Elles sont pourtant probablement là pour longtemps, car aucune solution à long terme concernant la flexibilité du moteur n’a encore été trouvée. Dans un rapport publié le 14 avril 2015 par le Government Accountability Office (GAO), l’équivalent américain de la Cour des comptes, la fiabilité du moteur F-135 est clairement mise en cause[194],[195]. Selon ce même rapport, les données du programme montrent que la fiabilité du moteur est très faible, soit 50 % de ce qu’elle devrait être. Ainsi, les pannes à répétition du moteur ont entravé de manière critique les essais menés par les différentes versions du F-35, la version B (ADAV) n’ayant par exemple volé que 47 heures en moyenne, au lieu des 90 normalement prévues. La situation est encore plus mauvaise pour les F-35A (version classique) et F-35C (version navale), avec seulement 25 heures de vol au lieu de 120[194].

À ces ennuis, d’autres se sont encore ajoutés lorsqu’une fissure a été détectée dans la veine d’arrivée d’air de la soufflante au cours d’un ravitaillement moteur tournant, le personnel au sol découvrant une fuite de carburant en provenance du conduit. Tous les appareils de production ont été restreints à 3 g et interdits de ravitaillement en vol. Cette restriction a été levée sur les appareils de tests, dont le conduit a été changé, mais demeure en place pour les autres appareils de production déjà livrés[191]. D’autres problèmes ont été relevés, comme une corrosion excessive des engrenages du couple conique relayant la puissance du moteur vers la soufflante, ou une mauvaise qualité de fabrication des canalisations hydrauliques du système[196]. Ces problèmes ont tout de même été réglés par Rolls-Royce, mais ils ont ajouté 160 jours de retard au reste du programme[196].

Le casque du pilote de F-35, avec ses systèmes HMDS (Helmet-mounted display system).

Défaillances dangereuses du casque du piloteModifier

Le casque du pilote du F-35 est initialement une petite merveille de technologie. Doté d’un système de projection intégré à sa visière, il permet au pilote de connaître la situation de tous les équipements vitaux de l’avion, gérer les menaces, surveiller sa navigation, et surtout, obtenir une vision vidéo périphérique en spectres visible ou infrarouge à presque 360° de presque tout ce qui entoure l’avion. Du moins sur le papier, car même après une refonte complète de sa conception et une mise à jour de son logiciel, ce système, qui fait appel au Digital Aperture System (un système doté de six caméras et d’un processeur de traitement complexe), continue d’afficher un taux de fausses alarmes et fausses cibles important, fait preuve de latence[36] et manque de stabilité en fonctionnement[191]. Les tests du casque ont été suspendus jusqu’à ce que soient disponibles un logiciel et une mise à jour du système qui règlent ces problèmes.

Ces défauts signifient que le pilote ne peut pas compter sur son casque pour connaître correctement sa situation en cours de combat. Cela pose un réel problème, car le F-35, à l’inverse des autres avions actuels, ne possède plus de système de vision tête-haute (VTH), comme le Rafale ou le F-22. Le problème se situe surtout en ce qui concerne les menaces venant du secteur arrière de l’avion, en particulier parce que le fuselage très large du F-35 et sa verrière font que le pilote ne voit rien de ce qui se passe dans son dos. À cause des défaillances du casque, les pilotes ont rapporté à de nombreuses reprises qu’il leur avait été quasiment impossible de voir ce qui se passait derrière eux sous fort facteur de charge, et que cette incapacité « leur vaudrait de se faire descendre au canon à chaque fois »[191] (en référence au combat rapproché).

Restrictions des capacités opérationnelles initiales de l’avion encore aggravées pour l’USMCModifier

La planification des tests a été modifiée par le programme JSF, afin de tester et valider les fonctionnalités du système d’avionique de la version block 2B , afin que l’USMC puisse atteindre la capacité opérationnelle initiale (IOC, Initial Operational Capability) pour la fin 2015, comme elle l’avait déjà souhaité en 2011. Ces modifications de planning ont même supprimé certaines phases de test du F-35A de l’US Air Force. Le DOT&E a déterminé que l’avionique du block 2B avait environ 1 151 rapports de défaillances, parmi lesquelles 151 étaient déclarées comme « critiques » au point de ne pas pouvoir les contourner et accepter l’IOC du block 2B, 572 étaient conséquentes au block 2B et affectaient ses capacités, et 579 étaient à prendre en considération pour le futur block 3. Toutes ces défaillances ont rendu l’objectif de l’IOC pour 2015 totalement irréaliste[191].

Le standard 2B avait été annoncé comme étant le premier devant avoir une capacité de combat limitée. Cependant, d’après le DOT&E en mars 2015, si l’IOC devait un jour être déclarée, elle risquait cependant de ne pas comporter les caractéristiques normalement requises du standard 2B, qui imposaient que l’appareil fasse preuve d’une bonne prédisposition au combat et de performances correctes. Il devait également être débarrassé de la majeure partie de ses défauts qui pourraient entraver sa bonne utilisation opérationnelle. Ces caractéristiques ont désormais été reportées aux futurs block 3i et block 3F, qui intégreront un tout nouvel ordinateur mais ne disposeront pourtant pas encore de la « Full Operational Capability » (FOC). Cette pleine capacité opérationnelle ne sera atteinte qu’à partir de la version block 4, normalement prévue pour 2022, si d’autres contretemps ne viennent pas s’ajouter à ceux déjà présents[191].

Finalement, le 31 juillet 2015 le général Joseph Dunford, commandant de l’US Marine Corps, annonce l’IOC de la version F-35B block 2B, dont l’escadron VMFA-121 dispose de dix exemplaires sur une base en Arizona[197]. Il annonce à l’occasion qu’avant de déclarer l’IOC du F-35B, des opérations en vol ont été menées pendant sept semaines en mer, avec la participation à plusieurs grands exercices une évaluation opérationnelle avec plusieurs sortes de munitions. Et de conclure ainsi : « La possibilité, pour le F-35B, de mener des opérations à partir de pistes d’atterrissage sommaires ou de navires d’assaut amphibie en mer fournit à notre nation son premier chasseur de 5e génération, qui transformera notre façon de combattre et de gagner ». Entre-temps, Michael Gilmore, le directeur des essais opérationnels du Pentagone, venait de remettre un rapport dans lequel était pointé le manque de fiabilité du F-35B lors de tests effectués pendant 12 jours depuis l’USS Wasp. Il y déclarait également que « le manque de fiabilité [s’était] révélé si contraignant qu’il [avait] été très difficile pour les Marines de garder plus de 2 ou 3 avions en état de vol sur un jour donné »[197]. En outre, Gilmore aurait précisé dans une note que l’IOC du F-35B de l’US Marine Corps aurait été prononcée un peu trop vite car il y est mentionné que l’avion ne portait « pas de missiles ou de bombes » au cours des évaluations menées pour valider cette IOC, et qu’il avait « atterri sur une plateforme débarrassée de tous les autres avions »[190]. Sa conclusion est, enfin, que cette série d’évaluations « n’a pas – et ne peut pas – démontrer que l’avion est efficace d’un point de vue opérationnel, ou que son utilisation est adaptée dans n’importe quel type d’opération de combat limité, ou qu’il est prêt pour des déploiements opérationnel en situation réelle »[190].

Le 22 janvier 2016, le premier missile AIM-9X est tiré par un F-35A de l’US Air Force. Ce test fait partie de la mise au point de la série block-3F de l’avion, qui est prévue pour 2017[198].

Report de la capacité opérationnelle initiale (IOC, Initial Operational Capability) pour les F-35 à fin 2016Modifier

L’acquisition de la capacité opérationnelle initiale (IOC, Initial Operational Capability) des F-35A de l’US Air Force est reportée de plusieurs mois et ne sera pas réalisée avant décembre 2016, et probablement avec les mêmes réserves que pour le F-35B des Marines[189].

Siège éjectable dangereuxModifier

Le siège éjectable US16E du F-35, construit par la société britannique Martin Baker, serait susceptible de blesser gravement un pilote trop léger. Lors de tests d’éjection effectués à basse vitesse, les mannequins utilisés, qui portaient le casque « Gen III F-35 Helmet Mounted Display System » (HMDS) ont eu le cou brisé au moment de l’éjection[190], ce qui a mené les concepteurs de l’avion à restreindre les vols aux pilotes pesant au moins plus de 136 livres (environ 61,5 kg). Ce problème peut en toute logique affecter sérieusement les femmes pilotes.

Le problème ne viendrait pas de l’avion ou du casque qui équipe ses pilotes mais du siège éjectable fourni par Martin Baker. Lors d’une éjection, il a tendance à amorcer un mouvement de rotation vers l’avant. Ce qui, combiné à la force centrifuge (environ 12 à 14 G), casse le cou des mannequins s’ils sont trop légers[190].

Pneumatiques fragilesModifier

Un autre problème ayant fait apparition sur le F-35 est l’usure prématurée des pneumatiques équipant son train d’atterrissage[199]. Joe Dellavedova, porte-parole du bureau de programme F-35 au sein du département de la Défense, a déclaré que les pneus s’usaient à une vitesse inacceptable lorsque l’avion était utilisé comme un avion conventionnel (décollages et atterrissages classiques). L’usure de ces éléments, qui coûtent 1 500 $ pièce, est cependant considérée comme étant correcte quand l’avion est utilisé en mode STOVL[199].

Lors d’une interview donnée le 17 septembre 2013 à l’exposition Air & Space Conference and Technology Exposition de National Harbor (Maryland), le lieutenant-général de l’Air Force Christopher Bogdan, qui supervise le programme JSF du département de la Défense, avait annoncé que certaines parties de l’avion cassaient beaucoup trop souvent. Lorsqu’un reporter lui avait demandé des exemples, Bogdan lui cita le cas des pneumatiques de l’avion : « Aujourd’hui, on change ces pneus beaucoup, beaucoup, beaucoup trop souvent ! »[200]. D’après Vellavedova, le problème semble surtout affecter le F-35B de l’USMC, qui à l’inverse des F-35A et C des autres armées, décolle aussi-bien de pistes conventionnelles que de pistes courtes, ce qui semble infliger une contrainte trop élevée sur les pneus de l’avion[200]. Les pneus, fabriqués par la société britannique Dunlop Aircraft Tyres Ltd., ont normalement un taux d’usure qui oblige leur remplacement tous les 10 à 11 cycles (1 cycle = 1 décollage + 1 atterrissage), mais ces chiffres se sont dégradés dès que les tests de décollages/atterrissages courts ont été mixés avec des tests de décollages/atterrissages classiques[200].

Lockheed et Dunlop Aircraft Tyres ont prévu de revoir la conception de leurs pneumatiques pour en livrer de plus résistants aux militaires à la fin de l’année 2013, mais une tension assez palpable s’est installée entre le département de la défense, qui gère le projet, et la société Dunlop, qui est accusée d’avoir fourni des pneus de mauvaise qualité[199],[200]. Le général Bogdan a fait savoir qu’il ne dépenserait pas un sou pour prendre la responsabilité de ces problèmes, tandis que Dunlop, par le biais de son représentant John Butters, a fait savoir qu’elle avait certes détecté de légères diminutions de résistance de ses pneumatiques, mais que sa compagnie était pourtant renommée dans ce domaine, étant le fournisseur exclusif de tous les pneumatiques ayant équipé les différentes versions du Harrier depuis ses débuts[199],[200]. Il explique également que la fabrication des pneus du F-35B de l’USMC représente un défi, car leur cahier des charges préspécifie qu’ils ne doivent en aucun cas abîmer la surface des pistes utilisées pour l’atterrissage de l’avion[199].

Wikipédia.

D. dit: à

Aujourd’houi je fais plus fort q’et alii.
Battue à plate couture. Et c’est pas fini.

D. dit: à

Surchauffe à l’intérieur des soutes à armementsModifier

Le rapport du DOT&E pointe également du doigt un problème d’échauffement des deux soutes à munitions, qui apparemment dépasserait des valeurs limites fixées dans plusieurs cas de figure. Ces problèmes affecteraient l’avion au sol, lorsque la température extérieure dépasserait 32 °C, température fréquente dans les zones tempérées comme le sud de l’Europe ou les territoires du sud des États-Unis. Il se présenterait également à grande vitesse et moyenne altitude, ce qui pour le F-35A de l’US Air Force correspond environ à 25 000 pieds et une vitesse comprise entre 500 et 600 nœuds. Pour le moment, le seul remède efficace semble être d’ouvrir temporairement les soutes pour les aérer, ce qui diminue fortement la manœuvrabilité et la furtivité[189].

Faille dans le système d’approvisionnement en oxygèneModifier

En 2017, cinq pilotes d’essai de la base de Luke, l’une des principales bases d’entraînement sur F-35, souffrent de symptômes d’hypoxie après le pilotage de F-35, ce qui conduit à l’interruption des vols. La cause n’est pas découverte, mais les essais reprennent toutefois au bout de onze jours, avec des tentatives de résolution telles que l’augmentation des quantités d’oxygène de secours à bord[201].

Problèmes de vulnérabilité à la foudreModifier

Des problèmes de vulnérabilité aux orages ont été constatés sur certains exemplaires du F-35A, dont ceux achetés par les Pays-Bas. Ces problèmes de sécurité, qui ont empêché les F-35 néerlandais de prendre part à de récentes opérations de l’Otan, sont attribués au système qui permet de remplacer l’oxygène des réservoirs par un gaz inerte (le système OBIGGS), afin de rendre les vapeurs de kérosène ininflammables. Le problème proviendrait de l’écrasement des tubulures véhiculant le gaz, empêchant ainsi l’élimination des vapeurs de kérozène explosives qui rendent le réservoir inflammable en cas de foudre sur l’avion. En juin 2020, LM annonce que le problème rencontré était à présent réglé, et que l’avion ne craignait plus la foudre[202] !

Critiques de Pierre Sprey, l’un des ingénieurs ayant suivi la conception du F-16 et de l’A-10Modifier

L’un des critiques les plus vifs du F-35 est Pierre Sprey, un ingénieur aéronautique et analyste stratégique d’origine française, qui a notamment contribué au développement du F-16 et de l’A-10. Dans divers entretiens et vidéos devenus virales sur internet[203],[204], Sprey considère que le F35 vole comme un citron. Il critique ainsi la faible surface des petites ailes qui limiteraient la portance de l’avion.

Face à ces critiques, d’autres remarquent que la faible surface des ailes est compensée par l’architecture du corps du chasseur qui augmente la portance, comme le X-24A de Martin-Marietta (qui fait maintenant partie du groupe Lockheed Martin). Le X-24A qui effectua son premier vol en 1969, n’était fondamentalement qu’un fuselage équipé d’un moteur. La forme du corps, plutôt que les ailes (qu’il n’avait pas), lui donnait la portance nécessaire pour voler, ce qui rend la petite surface des ailes du F-35 moins critique[205]. Les soutiens du F35 voient également dans ces attaques une incompréhension des innovations techniques non conventionnelles de l’avion.

Government Accountability OfficeModifier

Les problèmes détectés sur le F 35 ne sont pas l’objet de fuites mais d’une communication assumée par le Pentagone. C’est le gouvernement américain lui-même qui publie régulièrement via le Government Accountability Office (GAO) qui est l’organisme d’audit, d’évaluation et d’investigation du Congrès des États-Unis chargé du contrôle des comptes publics du budget fédéral des États-Unis, des mises à jour des nouveaux problèmes rencontrés lors du développement de l’avion. Il fait partie de la branche législative du gouvernement fédéral des États-Unis et est dirigé par le Contrôleur général des États-Unis (Comptroller General of the United States), un poste professionnel et non partisan dans le gouvernement américain. Il est l’équivalent de la Cour des comptes dans certains autres pays, comme la France. La totalité des problèmes découverts sur le F-35 proviennent de cet organisme qui a pour tâche de communiquer sur le développement de l’avion via des rapports qui ne sont pas classifiés mais publics.

Il faut également préciser que le programme Joint strike fighter propose non pas un avion mais 3 avions très différents, dont chacun d’eux a son lot de problèmes, bien que certains problèmes se retrouvent sur les 3 configurations. En effet, les versions A, B, C visent à répondre à des besoins spécifiques inter-armées fort complexes et éloignés les uns des autres. Le F-35 A est un avion de petite envergure pour une exploitation terrestre, le F-35 B est un avion à décollage et atterrissage vertical comme le McDonnell Douglas AV-8B Harrier II, tandis que le F-35C est un avion de plus grande envergure à destination des besoins de la marine US. Le programme F-35 concurrence fortement l’industrie européenne[206] par son caractère de rupture technologique. L’industrie aéronautique européenne développe de son côté deux nouveaux programmes : Le New Generation Fighter (France, Allemagne, Espagne) qui est prévu pour 2038 et le Tempest (Royaume-Uni, Italie, Suède) qui est prévu pour 2035.

Moralès sed laisse dit: à

D. dit: à

Aujourd’houi je fais plus fort q’et alouii.
Battue à plate couture. Et c’est pas fini.

C’est l’hallali d’et alii!!

D. dit: à

Pour le moment, le seul remède efficace semble être d’ouvrir temporairement les soutes pour les aérer, ce qui diminue fortement la manœuvrabilité et la furtivité.

Mort de rire. Trop fort. A $150 millions l’unité. Les allemands en veulent ?

et alii dit: à

les trous noirs sont dotés d’une propriété nommée « cheveux quantiques ».

et alii dit: à

ni pourparlers, ni contreparlers, ni antiparlotte

D. dit: à

En attaque au sol, on prend un A-10 à $ 19,99 millions, il fera le boulot 5 fois mieux. Cherchez l’erreur.

D. dit: à

A vous, et alii. Vous pouvez terminer de remplir le trou noir. Et vous y arriverez. C’est métaphysique mais c’est comme ça.

Moralès sed laisse dit: à

Liste de famines

Encore un lien attrapé au lasso, à l’assaut!

( Avec les S.O.S.)

et alii dit: à

Les famines soviétiques de 1931-1933 ont touché l’ensemble de l’Union des républiques socialistes soviétiques dans les années 1931-1933, faisant entre 6 et 8 millions de morts selon les estimations. Cet épisode tragique est longtemps resté un sujet tabou en Union soviétique. Les régions particulièrement touchées furent le centre et l’est de l’Ukraine, le Sud de la Biélorussie, les rives de la Volga, la région des terres noires du Centre de la Russie, les régions des cosaques du Don et du Kouban, le Caucase du Nord, le nord du Kazakhstan, le sud de l’Oural et la Sibérie occidentale1.

et alii dit: à

Un kolkhoze (en russe колхоз, [kɐˈlxos] prononciation) était un système agricole en Union soviétique, où les terres et les moyens de production étaient mis en commun. Il remplaça les artels. Le mot kolkhoze est une contraction de коллективное хозяйство (kollektivnoïé khoziaïstvo), « économie collective », alors que sovkhoze est une contraction de советское хозяйство (littéralement « économie soviétique »). Les kolkhozes et sovkhozes étaient deux composantes du système agricole, dont l’idée a émergé après la révolution d’octobre 1917 et qui fut officiellement lancé en 1928-1929 sous Staline1.

et alii dit: à

« l’école cause » fut une plaisanterie sur les lacaniens

et alii dit: à

. De 1929 à 1935, les récoltes furent systématiquement confisquées aux paysans qui refusaient de participer aux fermes collectives, ainsi que tout autre moyen de s’alimenter. Cette gigantesque famine organisée qui fit des millions de morts en Ukraine et dans le sud de la Russie, l’Holodomor, est reconnue officiellement par le Canada et d’autres pays comme un génocide.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kolkhoze

D. dit: à

Sinon n’oublions pas que pendant Les 5 ans d’occupation, les enfants parisiens ne mangeaient plus à leur faim à cause des boches.

Moralès sed laisse dit: à

« l’école cause » fut une plaisanterie sur les lacaniens

Encore des stakhanovistes de la parole inutile!

et alii dit: à

En 1978, la ville de Kadiïvka, où il avait accompli ses exploits, est rebaptisée Stakhanov. Après la décommunisation en Ukraine, celle-ci retrouve son nom originel en 2016. Le concept de stakhanovisme porte son nom15.

et alii dit: à

si ce n’est trop vous demander ,renato, pouvez-vous commenter l’image que vous venez d’envoyer, s’il vous plaît?

MC dit: à

La thèse d’ Edouard VIII Roi qui a trahi, naguère soutenue par Martin Allen de pittoresque manière, puisque surpris à introduire à Kex des documents qui la validaient, semble reparaître établie à partir des seules archives royales. Sait and see. ( Le Figaro d’aujourd’hui).

renato dit: à

Vous avez les yeux, & al., faudrait les utiliser.

et alii dit: à

j’ai eu aussi des professeurs dignes de ce nom ,renato;et qui produisaient des images à l’appui de leurs présentations;(et même sur la famine et le climat! (à NORMALE SUP) effectivement: en France et en français)

renato dit: à

je ne suis pas prof, et alii, et l’image mise en ligne n’a pas besoin de mots.

B dit: à

D, B junior affirmait que l’Irak détenait sur son sol etc etc. Biden affirme que Poutine n’est pas loin ou prêt à se servir d’armes chimiques en Ukraine.

Errata dit: à

A Normale sup? Anormale sup? On peut hésiter lacaniennement….

et alii dit: à

eh bie, je me dispense de vos commentaires,renato sur mes yeux et la manière de les porter sur quelque chose ou quelqu’un;j’ai vu sortir de conférences (des femmes surtout)des personnes auxquelles le conférencier s’adressait à elles avec morgue, et qui surent en « conclure »aussitôt, quel que soit son talent culinaire, qu’il était un mal appris; je viens de préparer une réunion pour laquelle celui qui l’avait décidée avait appris que j’avais trouvé des articles à produire; il est venu me les demander! (et je les lui ai remis avec plaisir)

B dit: à

Que la Russie soit équipée de tout ce qu’il lui a ete possible ‘d’inventer ne fait aucun doute. Nous sommes avec ce pays dans la force dissuasive, c’est évident. Votre soutien dans l’interligne me déçoit.
Et puis pour les enfants et la malnutrition, je ne pense pas que l’actionnariat et la spéculation soient la meilleure façon de les aider.

D. dit: à

Bon je quitte ce blog.
Je vais essayer de me trouver des saucisses viennoises pour ce soir, avant que les prix n’explosent.

Une main... dit: à

D’une image, et de l’absence de commentaire…

« Il vous fait emmagasiner des milliers de calories (visuelles) et puis vous laisse toujours sur votre faim… »
CQFD.

rose dit: à

J’ai partagé avec Emma ma peine concernant Yvan Colonna.
Elle me soutient dans le fait qu’il n’avait pas à avoir une mort aussi sordide même en ayant -et est-ce sûr ?- éventuellement, assassiné le préfet Érignac.
Ma mère et moi sommes chrétiennes.

DHH dit: à

Modestie et discrétion indéniables de « et alii »
Apres des annéees de présence ici elle nous revele seulement aujourd’hui pour la premiere fois qu’elle est normalienne
bien que d’ordinaire que je ne sois nullement impressionnée par les peaux d’âne , celle- là m’inspire le respect

et alii dit: à

eh bien, d’ailleurs cette image, renato , se passe peut-être de VOS mots , mais vous n’êtes pas à même d’empêcher ceux et celles qui en penseraient qui soient à propos de les partager(les leurs) quand et comme ils le souhaitent

et alii dit: à

non, DHH, j’évoquais seulement des conférences que j’ai continué de suivre à Normale et dont j’ai apprécié les programmations fécondes, et tout à l’honneur des professeurs!

et alii dit: à

0 Madagascar:
Ce n’est certes pas la première fois que le sud de l’île est touchée par le kéré, qui signifie « être affamé » dans la langue des Antandroy, le peuple qui habite cette région. Le premier kéré enregistré officiellement date de 1896. Depuis, le pays a connu seize épisodes de famine, dont le dernier, toujours en cours, a commencé en mai 2020.

41 millions de personnes dans 43 pays sont actuellement au bord de la famine, contre 27 millions de personnes en 2019. Beaucoup vivent dans des pays en guerre mais certains sont plongés dans cette souffrance du fait des crises climatiques. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) assure en effet que « l’instabilité climatique est un facteur majeur de l’augmentation de la faim dans le monde et est l’une des principales causes des graves crises alimentaires ». Selon le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), si rien n’est fait, 600 millions de personnes supplémentaires pourraient souffrir de la faim d’ici à 2080 à cause du changement climatique.

rose dit: à

Et alii est normalienne, DHH, comme moi je suis moine à Ganagobie.

et alii dit: à

c’est peut-être une facilité qu’on se donne d’apprendre avec des professeurs qui attirent notre attention sur une phrase, une image, un seul mot parfois mais qui peut nous mener là où on n’avait jamais prévu; je ne vois pas pourquoi se refuser cette facilité si on n’a pas d’empêchement contraignant par ailleurs;
je n’ai aucune honte à mon âge à me l’accorder

et alii dit: à

d’accord, rose, j’espère que vous avez des potes à GANAGOBIE! bon appétit

Alexia Neuhoff dit: à

DHH dit: à

« Modestie et discrétion indéniables de « et alii »
Apres des annéees de présence ici elle nous revele seulement aujourd’hui pour la premiere fois qu’elle est normalienne »

Tant de crédulité, c’est inquiétant…

B dit: à

Bon je quitte ce blog.

Un ami est quelqu’un à qui il est possible de tout dire.

et alii dit: à

Une vente d’imprimés de l’organisation à but non lucratif Vital Impacts ( précédemment ) dirigée par des femmes collecte des fonds pour les personnes touchées par la guerre en cours en Ukraine. La collecte de fonds d’un mois, intitulée Impact Now , propose plus de 100 images de photographes du National Geographic. Prise dans le monde entier et diversifiée dans ses sujets, la collection comprend une variété de paysages et d’animaux sauvages, en plus de superbes clichés sous-marins des photographes renommés Paul Nicklen ( précédemment ) et David Doubilet ( précédemment ) – et plusieurs clichés se concentrent spécifiquement sur la vie en Ukraine. David Guttenfelder documente les manifestants de la révolution orange du pays au milieu des années, tandis que Justyna Mielnikiewicz met en lumière de jeunes danseurs de Kramatorsk et de Sloviansk en 2015, ce dernier étant devenu une plaque tournante pour les rebelles pro-russes l’année précédente.

Impact Now se déroule jusqu’au 20 avril et tous les bénéfices seront reversés à Direct Relief , qui fournit une aide humanitaire à l’Ukraine. Vous pouvez acheter des tirages ici .
https://www.thisiscolossal.com/2022/03/ukraine-vital-impacts-print-sale/

B dit: à

Comme Charoulet, je voterai VP. Hier soir son entretien sur CNews m’a confirmé

Gloser, n’aviez vous pas nié cette intention de vote il y a quelques semaines? Je ne sais plus trop à qui j’en avais fait reproche. D’un autre côté, pour ceux qui possèdent une( voir 2,3, 4…) propriété, son ami EC propose de réduire le foncier, un avantage qui prolongeait l’effort macronien d’alléger les charges des plus favorisés sans distinction de fortune.

B dit: à

Prolongerait.

renato dit: à

et alii, j’ai quelque part dit que j’empêchais qui que ce soit de partager leurs impressions ?

Cela dit, je n’ai pas fait Normal Soupe, mais eu affaire avec des profs que à la moindre question nous renvoyaient aux textes, ce que j’ai toujours apprécié.

et alii dit: à

bien souvent ,renato, les professeurs dont j’ai suivi l’enseignement nous présentaient leurs textes avant de les publier , a moins qu’ils les aient déjà publiés dans une autre langue;
et basta, chaque professeur ayant sa manière d’enseigner,selon les exigences de sa discipline, a fortiori quand il n’y avait pas internet.
BASTA, et basta, et basta

rose dit: à

Les oiseaux n’auront pas de balises russes.
In Le Monde.fr
« . Car les chercheurs emportent dans leurs bagages des balises légères baptisées « Icarus », et des balises OrniTrack, plus lourdes. Problème : les balises Icarus, fournies par l’Institut Max-Planck de Constance, en Allemagne, transmettent leurs données via une antenne fixée sur… le module russe de la Station spatiale internationale. C’est donc l’agence spatiale russe, Roscosmos, qui collecte les données avant de les retransmettre à l’institut allemand. »

rose dit: à

Et basta.

bouguereau dit: à

hon s’en fout que ton plug anal yest triangulé à tcheliabinsk rosy..t’es libre

bouguereau dit: à

Normal Soupe

quel drolatique qu’il fait lrénateau

bouguereau dit: à

Tant de crédulité, c’est inquiétant…

c’est hun peu comme la russie..on croit quça blague..halors qu’ça héguise les grands couteaux alesquia

bouguereau dit: à

comme hon qulele torchon brule entre la truie et l’rénateau..hon va pas dire les serviettes alesquia..on sent bien qu’on s’en sert pas

bouguereau dit: à

Le Lovecraft du « Cauchemar d’Insmouth « est par ses fantasmes très proche du Ku Klux Klan. Sauf que la peur, nous sommes dans un récit d’horreur, y remplace le bûcher.

j’ai cru que meussieu courte hallait nous dire qu’on manqurait prex d’en faire une black fesse..mais non..c’est moi

D. dit: à

Pour liquider la France une bonne fois pour toutes (et qu’on y revienne plus), votez Macron ou Pécresse.

rose dit: à

Eh Bouguereau connecte-toi à tes plus anaux.
Comme on est soi-même, on voit les autres.
Je suis ailleurs.

Ai constaté le soutien de Monsieur Charoulet avec JC. Pas grave.

rose dit: à

À tes plus plugs anaux.

bouguereau dit: à

D’après le rapport du DOT&E, il paraît impensable qu’un appareil avec de tels problèmes de manœuvrabilité et d’utilisation d’armement puisse un jour être autorisé à entrer en service

chtement..l’idée c’est dleur faire faire la guerre havec des trucs qui marche pas mais qui coute des blindes..décidément t’es belge ou suisse dédé..qu’il dirait les marchands de f35..si tout l’monde était belge ou suisse ça srait bat qu’il dirait lrénateau..mais c’est dla rhétorique tout ça dédé..coup dpied au luc et basta qu’elle dirait rosy

bouguereau dit: à

Comme on est soi-même, on voit les autres

mon cul

B dit: à

Langoncet, la femme en rouge, c’est MOI.

Jean Langoncet dit: à

@avec de tels problèmes de manœuvrabilité et d’utilisation d’armement puisse un jour être autorisé à entrer en service

Suffit de le désarmer pour mettre New York à deux heures de Paris ; le feu au uk de la concorde en tendue qu’il disait Charlot le souverain deux étoiles

renato dit: à

bouguereau, le maître des poncifs.

Jean Langoncet dit: à

La femme du producteur, B ; ne pas perdre le nord, voilà tout

et alii dit: à

pour les erdélianisant-e-s
la formule française (que je ne saurais traduire )
* C’est pas d’la soupe c’est du rata, c’est pas d’la merde, mais ça viendra

D. dit: à

Plus de 180 000 cas de Covid en 24h.
On est en train d’exploser les compteurs.
L’OMS s’est fortement et formellement étonnée de la désinvolture de la France dans sa décision de lever le port du masque presque partout dès le 14 mars.
Si le variant dominant est relativement bénin selon la situation de santé de chacun, il reste extrêmement contagieux et se répand comme une traînée de poudre en l’absence de mesures de protection élémentaires et un tant soit peu rigoureuses : porter son masque à chaque fois que possible dans tous les lieux publics, ne pas parler à des personnes « hors cercle » à moins d’un mètre de distance, aérer regulièrement les locaux, distancier les personnes qui ne font pas partie des cercles habituels.
Après cela peut être un choix assumé de faire délibérément et en même temps beaucoup de malades pour la plupart relativement bénins, mais il faut alors le dire en ces termes et l’assumer, au lieu de faire croire que l’épidémie est terminée.

et alii dit: à

et il me semblait bien:
un connaisseur d’internet précise: pour la soupe et le rata
« chantées sur l’air de la sonnerie « à la soupe » joué dans les casernes par le clairon … « 

D. dit: à

Le terme de rebond est inapproprié.
Nous avons affaire à une épidémie d’un nouveau variant relativement bénin, celke-ci dureta au moins deux mois avant de donner départ à une suivante dont la virulence est inconnue, avec interpénétration des courbes de chaque variant. Et ainsi de suite.

Qui n’a pas compris ça n’a rien compris.

Qui vous dit autre chose vous ment.

Bloom dit: à

Russia will only use nuclear weapons if its very existence were threatened, Russian state-owned news agency has cited Kremlin spokesperson Dmitry Peskov as saying.

Nous voilà rassurés.
(Euh….Si rien ne menace l’existence de la Russie, que fout-elle en Ukraine?)

B dit: à

A courchevel, on compte trois agressions aux bâtons de ski, un manteau de loup sauvagement déchiqueté, un samovar incrusté de diamants a subitement disparu.

Marie Sasseur dit: à

@Ministre de la Parité combattante.

On en parle ou pas, du gang des barboteuses vs le club de la tortilla fumée, ie la tertulia au fumoir.
Faudrait savoir. C’est pas le tout de faire des effets d’annonce.

B dit: à

Nous connaissons tous la lutte acharnée de Sasseur contre la pédophilie, la pédopornographie, la prostitution des mineurs, la sauvegarde des valeurs familiales et patrimoniales. Saluons ses valeurs et l’usage qu’elle en fait meme si nous n’avons pas les mêmes. Moi je me revendique satanique et ultra décadente, consommatrice de l’illicite interdit et de l’irrémédiable dommage.

B dit: à

De l’irréversible, en un mot, de l’encre de Chine tatouée, de l’exhibition retribuee, je prête mes enfants aux voisins pour finir mes mois, c’est Outreau quand c’est pas assez.

B dit: à

Je baise à droite, à gauche, et au milieu, je ne boude pas mon plaisir sans distinctions de partis, de genres, de couleurs et religions. La seule chose qui m’importe c’est le fric et la conservation des apparences qui il est vrai sont en danger, je ne devrai pas avouer ainsi mes crimes.

et alii dit: à

les mots:
La position des Ukrainiens est assez simple à comprendre. « La forme russe, Kiev, résulte de l’ancien statut colonial de l’Ukraine, qui a été dominée pendant des siècles par l’Empire des tsars puis par l’URSS », rappelle la linguiste Iryna Dmytrychyn, maître de conférences à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), où elle est responsable des études ukrainiennes. Et de poursuivre :  » L’Ukraine veut aujourd’hui se réapproprier sa toponymie, comme le font tous les pays qui sortent d’une ère de domination coloniale. La demande des Ukrainiens en faveur de Kyïv est donc légitime. A défaut, cela revient à leur dire : ‘Votre culture n’est pas digne de considération, à la différence de la culture russe.' » A ceux qui remarquent que les Français disent Londres et non London sans que les Britanniques ne s’en offusquent, elle réplique : « Certes, mais le Royaume-Uni n’est pas menacé dans son existence par la France. »

B dit: à

Bloom, avez vous suivi ce qui nous parvient du procès de Navalny? C’est bon signe pour la démocratie en Russie et l’impartialité de sa justice. Quel cauchemar.

B dit: à

Je ne devrais pas, mes excuses essorées.

closer dit: à

Je ne comprend pas pourquoi D n’est pas invité sur les plateaux télés pour parler du covid. Cela nous changerait des Blachier, Lacombe, Crémieux et autres…

Et on verrait sa tronche.

closer dit: à

De même, il pourrait parler des armements utilisés en Ukraine…

rose dit: à

« Certes, mais le Royaume-Uni n’est pas menacé dans son existence par la France. »

Moi, je suis partante.
Sus aux anglais !
D’ailleurs, depuis que je sais. Historia récent, qu’ils ont voulu annexer le Mont Saint Michel, je suis remontée à bloc.

rose dit: à

Alina Kabaeva fait Lysistrata à Vladimir.
Tu vas voir la guerre en deux jours finie.
C grâce aux suisses : ils sont cinq à avoir pétitionné pour foutre dehors de son chalet Alina et ses gniards.

D. dit: à

Oui Closer. Vous avez raisin.

D. dit: à

J’ai remarqué que Bouguereau se couchait tôt, comme JC.

Bloom dit: à

Quel cauchemar.

B, Navalny va être transféré dans une colonie pénitentiaire, un goulag.
Impossible de ne pas penser à nouvelle de Kafka et à la machine qui inscrit dans la chair du prisonnier le motif de sa punition…

Dire qu’il y en a encore pour défendre la politique de la Russie. Par exemple, l’épouse russe d’un de mes anciens collègues, qui nous abreuve de propagande pro-Putput sur son compte fessebouc…

Bloom dit: à

J’ai remarqué que Bouguereau se couchait tôt, comme JC

Vous êtes sur une piste, D. Ne la lâchez pas. Peut-être vous mènera-t-elle là où le soleil ne brille jamais.
Heureux homme.

B dit: à

Bouguereau doit avoir une bien aimée à qui il faut tenir compagnie, conter fleurette, avec qui continuer vaille que vaille la visite du kamasutra . D, combien de pages vous reste t il à expérimenter?

B dit: à

Bloom, Ils ont même interpellé des journalistes à la sortie du procès puis qu’aucuns n’étaient autorisé dans l’enceinte du tribunal pour des raisons de stationnement.

B dit: à

Autorisés.

B dit: à

Interpellé pour motif stationnement.
Navalny n’aurait il pas mieux fait de rester à l’étranger. Que sait on de ces camps, des conditions de détention actuelles? Taux de mortalité, taux de suicide, maladies, devenir des détenus.
Il faut aussi ajouter qu’en France bien que de prisonniers politiques nous n’avons point, les prisons sont dénoncées par différentes organisations humanitaires et je ne pense pas que leurs conditions de détention améliorent le profil de ceux qui s’y trouvent . Aucun candidat n’aborde ce sujet sauf à vouloir agrandir la capacité d’accueil. Impasse sur les points noirs des zones carcérales insalubres et inhumaines.

rose dit: à

Navalny n’aurait il pas mieux fait de rester à l’étranger.
Non.

La Russie est sa terre natale.

Comme la Corse pour Yvan Colonna.

Jean Langoncet dit: à

@Ils ont même interpellé des journalistes à la sortie du procès puis qu’aucuns n’étaient autorisé dans l’enceinte du tribunal pour des raisons de stationnement.

Encore plus fort : les avocats de Navalny ont été arrêtés quelques minutes après sa condamnation

rose dit: à

s des zones carcérales insalubres et inhumaines.
Avec des gens dangereux, pendant que toi tu fais du sport dans la salle de sport.

rose dit: à

À Megève aussi, il y a des risques. Tu es sur le tire-fesses, un gros russe tombe dessus, clac les genoux bouilles. Tu vas en boîte de nuit, c pas mieux et au marché aux fleurs, c encore pire, un autre te sort des liasses de billets de 500 euros.
Éviter aussi Chamonix.

rose dit: à

un gros russe te tombe dessus, clac les genoux bousillés.

rose dit: à

Ne parlons pas d’Arles.

rose dit: à

Ils peuvent en sortir les pieds devant

Jean Langoncet dit: à

@s des zones carcérales insalubres et inhumaines

(Détenus alimentés par l’anus ; c’est du plus parfait mauvais goût qu’il dirait le préfet)

D. dit: à

Marine Le Pen, invitée de BFM-TV durant toute cette soirée, s’est révélée brillante et parfaitement cohérente et juste en toutes choses, ce qu’aucun candidat n’a encore été capable de faire.
Je voterai pour elle au 1er tour, même si je préfère Zemmour sur le sujet européen.
Nous avons bien là la prochaine présidente de la République française. J’en suis certain. Certain.

D. dit: à

Et en plus je l’aime bien. Je lui trouve beaucoup de charme et de beaux yeux. Pécresse n’a pas ce charme.

D. dit: à

Zemmour va la rallier pour le second tour, et une partie des pécressiens, des montebourgeois, des gens du pays de Mélenchon aussi. Macron a beaucoup de souci à se faire.

JC..... dit: à

MERCREDI 23 MARS 2022, 5h56, 8°, vent d’est léger

Contrairement aux affamés du sondage pipé, je me fous totalement des élections de haut niveau en France. Lesquelles « élections » désignent des représentants du peuple qui ne représentent plus rien, tant les structures , les planques, les commissions et offices divers sont des blocs nuls, nuisibles et inutiles.

Je donne juste un peu d’intérêt aux municipales car, là, tu connais les candidats de visu, qualités et défauts, ce qui donne du sens et limite le désastre démocratique du vote de couillons manipulés, désignant une marionnette inconnue.

A vrai dire, je suis favorable à l’exigence d’un permis à points pour voter, dans le but de remettre les points de vue à leur place en fonction de leur valeur réelle !…

JC..... dit: à

APTITUDE

En France, cher pays de notre enfance, l’observation renseigne rapidement sur le niveau du troupeau : pour un qui FAIT, trois DEFONT, 96 ne font RIEN.

Ainsi va le Paquebot, caressant les icebergs…!

Bloom dit: à

de beaux yeux

Lors d’un face a face inopiné, j’ai effectivement pu constater le charme saurien des calots de la Valkyrie de St Cloud.

JC..... dit: à

FRONTS DE LIBERATION

« Avec l’Armée révolutionnaire bretonne en cosignataire, les deux mouvements bretons réclament un premier référendum sur la réunification de la Loire-Atlantique, ainsi qu’un second sur «l’autonomie ou l’indépendance de la Bretagne réunifiée». » (Le Figaro)

Les Russes ont l’UKRAINE sur les bras, nous avons la CORSE et la BRETAGNE, après avoir eu l’Algérie…

JC..... dit: à

Je réponds aux rares curieux qui pourraient se poser la question de savoir si dans ce monde, je fais, défais, ou observe en ne touchant à rien…

J’avoue que je fais partie de ce dernier cas, confortablement installé dans la passerelle du Paquebot qui dérive, moteurs en panne, depuis l’année 1981.

JC..... dit: à

FIN DE JOGGING

Sous ce ciel bleu ensoleillé, la joie de pratiquer la Nature si belle, dans un bonheur printanier qui nous manquait. Joie, Joie, etc etc… !

L’instant d’après, une bagarre éclate entre gabians, nos goélands beaux et cons à la fois, pour un peu de bouffe. Retour à la vie normale, hélas.

bouguereau dit: à

se batte pour un 51 dans l’eau..c’est cqui distingue l’homme de la bête

bouguereau dit: à

Ainsi va le Paquebot, caressant les icebergs…!

dpuis l’réchaufment y’a pus qumon cul quelle dit bonne clopine

bouguereau dit: à

pour un qui FAIT, trois DEFONT, 96 ne font RIEN

3 qui tiennent et 96 qui rgardent on scroirait sur youporn qu’il dirait baroz

Phil dit: à

Valkyrie

A faire un fromage de Wagner, on finit par envahir la Pologne, dear Bloom

bouguereau dit: à

A vrai dire, je suis favorable à l’exigence d’un permis à points pour voter, dans le but de remettre les points de vue à leur place en fonction de leur valeur réelle !

c’est zuquèrebergue qui donne..à la charoulet chinois..si t’en perds trop tu peux en achter avec des bitcoins..si t’es suisse c’est un gramme le point..enfin selon le cours qu’il dit elchapo de sa cellule

closer dit: à

« J’en suis certain, certain »

Donc, c’est foutu pour MLP.

closer dit: à

« Pour ce classement 2022 des lycées du Figaro, nous avons distingué les quarante meilleurs lycées publics d’une part et les quarante meilleurs lycées privés d’autre part. Cela peut surprendre, mais si nous avions établi un classement général, nous aurions eu 89 lycées privés sur les 100 premiers… Année après année, le privé continue de dominer ce palmarès établi d’après les indicateurs de valeur ajoutée des lycées… »

Où sont les Monsieur Germain d’aujourd’hui? Après l’avoir laissé dormir environ un quart de siècle sur une étagère, j’ai enfin lu « Le premier Homme » de Camus. Tout arrive. C’est bizarre, car ce livre admirable et poignant n’est ni difficile, ni ennuyeux…Enfin, tout ça pour dire que les grands instit’ nous manquent, de même que les grands profs de lycée; quand je pense à la qualité de certains profs dans le lycée peu prestigieux d’un quartier de l’est parisien où j’ai sévi…Ils seraient sans doute profs de fac ou de grandes écoles aujourd’hui.

et alii dit: à

à propos de mes yeux:
comme par hasars, sur ce fil fut envoyé un lien: une conférence de DIDI HUBERMAN (que j’ai souvent cité;sur la RDL(ancienne)et que j’ai été écouter, avant même qu’un historien me le recommande;
donc basta, et basta, ,je copie quelques lignes de « dEVANT L’IMAGE » ;(j’avaisregardé la video ici, pour le plaisir) :
Ce livre développe une critique posée et reposée à nos certitudes devant l’image. Comment regardons-nous ? Pas seulement avec les yeux, pas seulement avec notre regard. Voir rime avec savoir, ce qui nous suggère que l’œil sauvage n’existe pas, et que nous embrassons aussi les images avec des mots, avec des procédures de connaissance, avec des catégories de pensée.
D’où viennent-elles, ces catégories ? C’est la question posée ici à la discipline de l’histoire de l’art, dont le développement actuel – la finesse de ses outils, son impressionnante capacité d’érudition, sa prétention scientifique, son rôle dans le marché de l’art – semble autoriser le ton de certitude si souvent adopté par les professionnels de l’art, les savants de l’image. Or, qu’est-ce qu’un savoir lorsque le savoir porte sur ce Protée que l’on nomme une image ? La question exige de mettre à jour la “ philosophie spontanée ” ou les modèles discursifs mis en jeu lorsque nous cherchons, devant un tableau ou une sculpture, à en tirer, voire à en soutirer une connaissance.
Entre voir et savoir se glissent souvent des mots magiques, les philtres d’une connaissance illusoire : ils résolvent les problèmes, donnent l’impression de comprendre. Ces mots magiques, Vasari, le premier historien de l’art, au XVIe siècle, en a inventé de fameux, qui traînent encore dans notre vocabulaire. Panofsky, le “ réformateur ” de l’histoire de l’art, au XXe siècle, les a critiqués dans un sens à l’aide d’un outil philosophique considérable – la critique kantienne de la connaissance –, mais il les a restaurés dans un autre sens, au nom de l’humanisme et d’un concept encore classique de la représentation.
C’est du côté de Freud que l’on a cherché ici les moyens d’une critique renouvelée de la connaissance propre aux images. L’acte de voir s’y est littéralement ouvert, c’est-à-dire déchiré puis déployé : entre représentation et présentation, entre symbole et symptôme, déterminisme et surdétermination. Et, pour finir, entre la notion habituelle du visible et une notion renouvelée du visuel. L’équation tranquille – métaphysique ou positiviste – du voir et du savoir laisse place dès lors à quelque chose comme un principe d’incertitude. Quelque chose comme une contrainte du regard au non-savoir. Quelque chose qui nous met devant l’image comme face à ce qui se dérobe : position instable s’il en est. Mais position qu’il fallait penser comme telle pour la situer malgré tout dans un projet de connaissance – un projet d’histoire de l’art.

et alii dit: à

hasard

Alexia Neuhoff dit: à

Bonne nouvelle : mercredi 23 mars les filles afghanes retournent au collège ou au lycée. Sauf que… quelques heures plus tard, les talibans ordonnent la fermeture de ces établissements. Retour à la maison, en larmes. Il semblerait que les talibans au pouvoir veuillent se donner le temps de se pencher sur la conformité des vêtements de ces demoiselles avec la charia et les coutumes du pays.

et alii dit: à

sur la RDL? l’UN VOUS DIT -IL FAUT DEMANDER-
tandis qu’un autre vous insulte si vous lui demander, pour le plaisir des autres,
ni l’un ni l’autre ne sont attirants comme « personnes » et on peut avoir des réserves sur la façon dont ils émettent leurs opinions;

et alii dit: à

si vous lui demandez:
désolée, je pense à autre chose

renato dit: à

Citer un auteur pour imposer sa propre raison ne sert à rien.

Mettre des mots sur une image peut représenter la vanité du spectateur ou l’inaptitude de celui qui a produit l’image.

renato dit: à

je > DE

et alii dit: à

n’ayant pas la vanité de discuter avec un-e erdélien-ne ni de jamais imposer quoi que ce soit , même une médaille en chocolat ,bonne journée et bonne suite ;
suite (mot sur lequel insista G DIDI )
https://www.youtube.com/watch?v=Ekij2QZrxjM

Alexia Neuhoff dit: à

Le Monde publie une photo intitulée « Des jeunes filles afghanes assistent à un cours à Kaboul, le 23 mars 2022. AHMAD SAHEL ARMAN / AFP ». Ces demoiselles sont vêtues d’une sorte d’uniforme comprenant un voile, une sorte de toge noire, portent un masque antiviral ; au premier rang, il en est une chaussée de baskets dont on distingue un peu de peau entre socquettes et pantalon noir. Un véritable attentat à la pudeur !

bouguereau dit: à

chacun ses gouts en barbouille alesquia..je kiffe bien jennie ottinger pasqu’elle fait bien les groupes a la diabe..un genre plutôt flahute et angliche

renato dit: à

L’ère des masques n’est pas révolue.

Alexia Neuhoff dit: à

Quel supplice attend renato ? Qui ne sait pas que quiconque résiste aux ordres d’&alii risque l’ordalii.

Dino dit: à

Closer+jazzi+Bouguereau+JC+et allii+Neuhoff+D+Charoulet+Renato=Rose+Langoncet+Marie Sasseur (la lêche-cul officielle de sieur Passou)+ Pablo 75 (l’agité du bocal) = 99,99% des interventions dans ce blog. Vous n’avez rien d’autre à faire dans la vie?

et alii dit: à

n’ayant aucun gout pour « donner des ordres » (et l’ai assez prouvé dans ma vie, et ayant plus d’un-e interlocuteur-trice, je vous souhaite une bonne journée

et alii dit: à

je ne me souviens pas d’avoir jamais écrit « il faut (ou il faudrait) , ni même ce serait bien si :je m’en moque de vos interrelations; j’en ai d’autres

renato dit: à

« … = 99,99%… »

Tiens ! un censeur qui n’a pas mis à jour ses fichers  !

renato dit: à

Je m’en tape de discuter avec vous, et alii, vos citations sont toujours trop longues, donc illisibles pour quelqu’un qui perd son temps de façons plus amusantes ; j’entendais seulement exprimer de manière concise mon point de vue. Would you like a frozen valerian?

JC..... dit: à

@Dino, le pizzaiolo

Si tu pensais un peu plus, mon ami, tu aurais compris que nous sommes TOUS rémunérés par Passou pour animer son blog d’influenceurs littéraires.

Dix euros le commentaire…

Certain(e)s se font du beurre chaque jour que Dieu fait, le numérique c’est l’avenir au présent !

renato dit: à

Pour ce qui est de la bêtise, une vieille new vachement instructive : « Bretagne: des activistes déversent 1500 tonnes de blé sur une voie ferrée ».

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