de Pierre Assouline

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La République des livres
De quelques romans de la rentrée (2)

De quelques romans de la rentrée (2)

Francis Bacon a-t-il eu seulement une nourrice ? Et d’abord l’a-t-elle vraiment élevé jusqu’à le suivre dans ses pérégrinations une fois adulte ? A la limite, on s’en fiche ; on n’ira pas vérifier car on y croit dur comme fer dès lors que Maylis Besserie est notre guide. Son roman La nourrice de Francis Bacon (247 pages, 20 euros, Gallimard) clôt une trilogie irlandaise commencée avec Beckett (Le Tiers-temps, 2020), poursuivie avec Yeats (Les amours dispersées, 2022) et achevée là avec Bacon. Car cette écrivaine a vraiment l’Irlande chevillée au corps, à l’esprit, à l’âme. L’écriture en est fine, précise, charnelle, subtile. Le grand peintre y est raconté de l’intérieur par sa nourrice, comme l’indique le titre, encore que le terme de nanny convienne mieux ainsi qu’elle en fait usage en permanence dans le livre. Entre les deux mots, il y a davantage qu’une nuance.

Même en France, dans des familles de la grande bourgeoisie, il y a un attachement de longue durée, disons : de la naissance à la mort, à cette mère de substitution qui est bien davantage qu’une mère nourricière. Besserie donne donc la parole du début à la fin à celle du futur artiste, une anglaise protestante originaire des Cornouailles exilée par nécessité en Irlande chez les Bacon. Elle est épatante par son franc-parler dont se dégage un humour irrésistible, son langage imagé, son esprit cash, l’auteure ayant trouvé la note juste pour les restituer sans forcer la dose de la familiarité. C’est une prouesse d’y parvenir en près de trois cents pages (lire ici des extraits)  ; et quelle idée formidable d’en faire la narratrice exclusive et l’unique point de vue de l’existence hors-norme de ce créateur hors-pair !

Il revient donc à Jessie Lightfoot (mais oui, elle a vraiment existé !) de raconter ce garçon à part dès le début, fouetté au sang dans l’étable pour un oui ou pour un non par son père colérique, brutal, pervers, jamais en retard d’une humiliation, qui ne supportait pas d’apprendre qu’au pensionnat son fils fréquentait plus assidûment les dortoirs que les salles d’études et qui le bannit de la maison de famille à 16 ans après que celui-ci fut découvert atitfé des dessous de sa mère. La nanny le rejoint à Londres, Berlin, Paris et Londres enfin pour vivre avec lui afin de continuer à s’occuper de lui alors qu’il est en pleine ascension malgré une critique hostile que sa peinture, visages et corps tordus dont la douleur explose dans un décor clinique, dérange. Le surveiller, le préserver, le protéger et lui procurer de la drogue et des gays (selon The Times !) sans s’immiscer alors qu’il revient parfois ravagé par l’alcool, le corps meurtri et le visage tuméfié de ses nuits d’orgie dans les bas-fonds.

Son physique est si spectaculaire qu’il est des plus attirants ; ses amants de la bonne société en témoignent, oubliant à quel point son visage est entaché de laideur. Régulièrement, Besserie incruste deux pages qui disent sans appuyer mais avec justesse ce que la violence de sa vie projette de peinture sur ses toiles, ses papes hurlant, ses crucifixions, et l’influence des poèmes de TS Eliot, d’un massacre de Poussin, d’un paysage de Van Gogh, du landau de Potemkine sur son imaginaire traumatisé. Soudain on saisit mieux d’où vient cette vision fracassée de la vie. Tout cela est noué, tressé avec la sensibilité idéale pour cette prise de risque littéraire. En épigraphe figure un mot du peintre lui-même :

« Que reste-t-il à la fin ? Des dents et des os ».

Mais à la fin de cette lecture, il reste des images, des sensations, des convictions et une irrépressible empathie pour le créateur d’une œuvre sans pareille.

Avec un titre comme Veiller sur elle (578 pages, 21,90 euros, L’Iconoclaste), on s’attend naturellement à ce que « elle » soit une femme. Or il s’agit d’une troublante statue. Le sculpteur qui l’a façonnée, un artiste disgracié par la nature, vit parmi les moines afin de la protéger des regards étrangers. En explorant le mystère de cette Piéta si perturbante pour ceux qui croisent son chemin, dans le couvent où le Saint-Siège l’a reléguée à l’abri des regards, le romancier Jean-Baptiste Andrea retrace la relation contrariée de Mimo, l’humble artisan qui l’a sculptée, le seul à savoir pourquoi elle y est enfouie, avec Viola, la fille des riches et puissants aristocrates Orsini, illustre famille princière de l’Italie du Moyen-Âge et de la Renaissance dont la lignée Gravina, la seule non éteinte, est aujourd’hui représentée par le prince Domenico Napoleone Orsini, XXIIIe Duc de Gravina.

L’Italie de la première guerre mondiale aux lendemains du fascisme, disons de 1916 à 1948, avec un certain cardinal Pacelli futur Pie XII en ombre chinoise, est la toile de fond de cette histoire gouvernée par une écriture étincelante (les jurés du prix du roman Fnac 2023 qui viennent de le couronner ne s’y sont pas trompés) et dont la tyrannie faite aux femmes est le fil directeur. S’ensuit un combat de l’art contre la dictature mené par deux êtres que tout oppose, un homme et une femme qui n’auraient jamais dû se rencontrer selon une vision de l’existence pétri par un déterminisme d’airain. Mimo (moins lourd à porter que le « Michelangelo »» dont ses parents l’avait gratifié) Vitaliani, son héros, lui aussi « fait » sa propre chance, conviction ancrée dans l’esprit de Jean-Baptiste Andrea depuis sa jeunesse dès qu’il a vu dans Gilda (1946), Glenn Ford dire à Rita Hayworth :

«I make my own luck ».

  Ni avec toi ni sans toi. Air connu mais pas reconnu lorsqu’il est revisité par un écrivain assez habile pour donner plus de force encore à leur relation amoureuse en lui conservant son caractère platonique. Aussi prenant que poignant (on ne s’extrait pas impunément de sa condition), cette fresque d’un romanesque absolu est portée par des pages d’anthologie, notamment, celles consacrées au rôle de l’aristocratie génoise dans la montée du fascisme ou encore la catastrophe ferroviaire de Saint-Michel de Maurienne qui vit périr 435 permissionnaires français retour du front italien en 1917 lors du déraillement de leur train dans cette commune de Savoie.

« Sculpter, c’est juste enlever des couches d’histoires, d’anecdotes, celles qui sont inutiles, jusqu’à atteindre l’histoire qui nous concerne tous ».

Sculpter, écrire… C’est peu dire que ce roman se distingue par la fête de l’imagination à laquelle il nous convie. Après des années de diète autofictionnelle et nombriliste à laquelle le fiction française nous avait condamnés, il mérite vraiment de sortir du lot.

(« Trois études de Lucien Freud, 1969 », 198 × 147,5 cm, triptyque à l’huile de Francis Bacon, collection Elaine Farrell Wynn, Portland Art Museum ; « Francis Bacon et Jessie Lightfoot », photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

953 Réponses pour De quelques romans de la rentrée (2)

Pablo75 dit: à

On peut penser par ailleurs que Carnavaggio a joué un rôle dans la diffusion de chercheurs étrangers vivants, dont en effet Ginzburg. Et que Benassar( Bartolome?) n’est pas l’imbécile heureux dont P75 nous brosse le portrait.
MC dit:

MC est dans ce blog, surtout depuis quelques mois, l’un de ces qui se situent le plus à côté de la Plaque, le plus à l’Ouest du thème traité. Ou il ne sait plus lire ou il ne sait plus raisonner.

D’abord, il connaît si bien Canavaggio qu’il l’appelle CaRnavaggio. Ensuite il nous parle de sa « diffusion de chercheurs étrangers vivants », oubliant que le thème de la discussion est si Canavaggio est un bon cervantista ou pas et non s’il a fait quelque chose pour Ginzburg (vue la fiabilité des données de MC, il faudrait bien vérifier). Et après, et pour couronner le tout, il confond Bartolomé Benassar avec Albert Bensoussan, dont je ne brosse pas le portrait (c’est lui-même qui dit dans son article tout ce que j’écris sur lui).

Conclusion: si j’étais MC j’irai voir un neurologue.

Pablo75 dit: à

l’un de ceux qui

Pablo75 dit: à

Les shakespeariens britanniques, irlandais, américains, australiens et canadiens font preuve de davantage d’humilité, qui accueillent avec beaucoup d’intérêt et de respect les travaux de leurs collègues français
Bloom dit

Les shakespeariens britanniques, irlandais, américains, australiens et canadiens ont plus de chance que les cervantistas hispanophones.

Mais il ne s’agit pas d’humilité, il s’agit de compétences. Et il y a, évidemment, des excellents cervantistas étrangers.

Moi je ne parle que de Canavaggio, de ses compétences en tant que spécialiste de Cervantes.

Quant à l’humilité des shakespeariens anglophones, va lui en parler à Lamberto Tassinari:

Florio alias Shakespeare ? (1/2)
https://www.youtube.com/watch?v=KyrSeRcYvgQ

J J-J dit: à

N’accablons pas si aisément ceux qui font ce qu’ils peuvent pour nous éclairer de leurs lumières affaiblies. Il serait trop facile de se tromper de cible. Pour l’instant, nous devons faucher les vrais fâcheux qui ne sont pas toujours là on les croise telles de grandes araignées agricoles.
Remettons les ampoules à l’heure des nécros officielles :
https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2023/08/25/la-mort-du-specialiste-de-cervantes-jean-canavaggio_6186546_3382.html

renato dit: à

Google fête ses 25 ans.

rose dit: à

J’irai.
Les yeux fermés.

Dino dit: à

Sur Canavaggio:

Pur éclairer les lecteurs de ce blog au sujet des âneries sans fondement de certains au sujet de Canavaggio, rappeler seulement la considération intellectuelle qu’il suscitait chez des hispanistes reconnus tels, parmi beaucoup d’autres, Francisco Rico, Daniel Einsenberg, Stanislav Zimic ou encore Santiago Muñoz Machado.
Tout le reste c’est du pipi de chat… ou, puisque certains évoquent Shakespeare: The Rest is silence…

Bloom dit: à

Quant à l’humilité des shakespeariens anglophones, va lui en parler à Lamberto Tassinari:

Je parle des shakespeariens, ceux qui travaillent sur les textes et l’époque, pas sur l’anecdote.
Woddy Allen a démontré que WS était la reine Victoria dans Without Feathers.

Bloom dit: à

Comment traiter les autres au sulfate de mépris, quand on est un vrai gogo:

1/ « Je signale à mes innombrables amis de ce blog influent… »

à contraster avec:

« Je me garderai bien de critiquer les commentateurs d’ici, que je connais peu …»

Ouarf ouarf…

2/ « Tout blogueur devrait se soucier le plus possible de l’orthographe, et, pendant que j’y suis, de la langue française.

à comparer avec:

Il est aussi conseillé de penser avant d’écire. » (sic)

aha oho…!

Dico…
Dis, c.on…

Bloom dit: à

Woody.

Pablo75 dit: à

Pour montrer à quel point la biographie de Cervantes signée Canavaggio est superficielle et bêtement orthodoxe, prenons le problème des langues dans l’oeuvre cervantina. Canavaggio reconnaît dans son livre que Cervantes connaissait mal le latin et très peu le grec. D’autres spécialistes affirment que n’ayant pas fait des études « supérieures » (contrairement à Quevedo, Góngora, Fray Luis de León ou Gracián, entre beaucoup d’autres), Cervantes ne connaissait que très mal le latin et pas du tout le grec (son image publique était celle d’un « ingenio, aunque lego » – ayant de l’esprit, mais étant inculte – ). Or, l’auteur de Don Quijote était un grand latiniste qui savait aussi le grec. On trouve 1.270 références à ces deux langues dans ce livre, et des centaines de mots espagnols utilisés dans leur acception latine.

Plus difficile à expliquer encore: il y a dans Don Quijote plus de 400 références explicites à des textes de Juan Luis Vives (1492-1540) écrits dans un latin très difficile et presque tous non publiés en Espagne pendant la vie de Cervantes (des 70 livres écrits par Vives -et interdits en Espagne- 3 uniquement ont circulé clandestinement à l’époque dans le pays). Question: combien de fois parle Canavaggio dans sa grosse biographie de Cervantes d’un auteur aussi important pour sa pensée que Juan Luis Vives? Je vous le donne en mille: aucune!

Et pour finir, on a calculé que l’auteur de l’oeuvre signée Cervantes a lu au moins 429 livres, dont il y a la trace dans son oeuvre – et certains très rares. Et qu’il connaissait non seulement la culture gréco-latine, mais aussi l’hébraïque, la médiévale et celle de la Renaissance. Il était en plus un vrai érudit connaissant très bien la Bible et le Coran, mais aussi le droit, la théologie, l’histoire, la rhétorique, la mythologie et les sciences (mathématiques, astronomie, médecine).

Or, on sait que Cervantes n’a jamais fait des études vraiment et qu’il a eu une vie très compliqué et très dure. Comment expliquer alors la différence entre sa vie d’aventurier (exilé), de militaire et, une fois revenu en Espagne, de collecteur d’impôts pendant 20 ans dans l’Andalousie profonde, avec l’érudition extraordinaire de l’auteur de son oeuvre?

Ce n’est pas Canavaggio qui va nous le dire, et cela pour une très simple raison: pour lui il n’y a pas de problème. Une vie aussi mouvementée et remplie de difficultés que celle de Cervantes est parfaitement compatible avec l’oeuvre qu’il a signée.

Canavaggio n’a pas l’air d’avoir lu l’article très troublant, publié en 2011 dans le très officiel Boletín de la Real academia Sevillana de Buenas Letras, du très sérieux historien Francisco Aguilar Piñal (Séville, 1931), professeur du Consejo Superior de Investigaciones Científicas (l’équivalent du CNRS) et auteur d’une trentaine de livres d’histoire, à propos du fait qu’avec la vie que Cervantes a eu il était impossible d’écrire autant de livres aussi complexes. Le texte s’intitule « ¿Quién escribió el Quijote? » et on peut le télécharger ici:
https://idus.us.es/handle/11441/84293

Patrice Charoulet dit: à

Rebecca Manzoni remplacera Jérôme Garcin et Hervé Gardette remplacera Patrick Cohen.
Le premier remplacement aura lieu dans l’émission « Le masque et la plume ». Le second dans l’émission « L’esprit public ».

Pablo75 dit: à

Sur Canavaggio…
Dino dit

C’est bien toi qui défendait ici l’idée des indépendantistes catalans selon laquelle Cervantes était en réalité un catalan qui s’appelait Joan Miquel Servent et que le Don Quijote qu’on connaît n’est qu’une traduction du catalan?

Pablo75 dit: à

Je parle des shakespeariens, ceux qui travaillent sur les textes et l’époque, pas sur l’anecdote.
Bloom dit

Lis le livre de Lamberto Tassinari « John Florio Alias Shakespeare » et après on parle…

Pablo75 dit: à

au sujet de Canavaggio, rappeler seulement la considération intellectuelle qu’il suscitait chez des hispanistes reconnus tels, parmi beaucoup d’autres, Francisco Rico, Daniel Einsenberg, Stanislav Zimic ou encore Santiago Muñoz Machado.
Dino dit

Personne a dit que Canavaggio n’avait pas de très bons amis chez les hispanistes orthodoxes… (entre parenthèses Santiago Muñoz Machado est un juriste qui a écrit une biographie – tout ce qu’il y a de plus ordhodoxe – de Cervantes, pas un cervantista).

Marie Sasseur dit: à

rien de neuf, si ce ne sont des spéculations, comme toujours.

Du choix des livres- anciens- dans le Quichotte.
Pour les citer, Cervantès en aura eu connaissance et lus certains.
Ce qu’il en a retiré, peu sont allés voir de quoi il retourne…

« C’est le sujet central du chapitre VI[N 2] de la première partie de Don Quichotte[3]. Par l’intermédiaire d’une conversation entre le barbier, sa nièce et le curé Pero Perez dans la fiction, il évoque et donne son opinion sur « plus de cent gros volumes fort bien reliés, et quantité d’autres petits », dont plusieurs romans de chevalerie, des romans pastoraux, ainsi que des poèmes épiques. »
Wiki

Marie Sasseur dit: à

Il y a bien un connard crédule, qui se prétend plus Cervantès que les autres sur ce blog qui a fait crédit aux élucubrations fumeuses d’une D.Aubier a propos de Cervantès.

Marie Sasseur dit: à

Au moins Canavaggio a vu dans ces apôtres, la supercherie new age de quelques imbéciles à croire n’importe quoi.

Dino dit: à

@Pablo 75

« C’est bien toi qui défendait ici l’idée des indépendantistes catalans selon laquelle Cervantes était en réalité un catalan qui s’appelait Joan Miquel Servent et que le Don Quijote qu’on connaît n’est qu’une traduction du catalan? »

On vous met la carotte devant le nez et vous avancez…

Par ailleurs, il faut savoir lire: ‘considération intellectuelle’ veut dire cela même, indépendemment de l’amitié que l’on puisse professer pour quelqu’un.

De même,c’est quoi un cervantista ortodoxe ou non-ortodoxe et pourquoi le premier pourrait dire plus de bêtises que le second? VOus devriez réflechir un peu plus et parler (nsulter) un peu moins… et lire un peu plus les 100 000 livres que vous dites posséder… et pas que la couverture… et l’index

Marie Sasseur dit: à

Veiller dit-il

De retour d’Italie d’un petit voyage dans le temps il y a quelques semaines, et ce pays s’y prête si facilement, voyage qui se termina par la visite d’une résidence royale nichée dans le secret d’une forêt, sous le Mont Rose, comme un rêve fou,
c’est avec plaisir que j’y retournai, pour cette rentrée, plongeant dans les intrigues florentines de haut vol, avec L. Binet comme guide, et ses truculentes correspondances, retrouvées par hasard sur l’étal d’un brocanteur. Nous alléchant par avance de cette péripétie digne d’Umberto Eco allant même jusqu’à être exigeant avec ses lecteurs…et ça en vaut la peine.
Pour tout dire je quittai Michel Ange , enchantée. Et je dirais même plus : enchantée.

Emportée dans mon élan, et à la faveur de ce billet élogieux, je décidai sans hésiter, de poursuivre le voyage avec Jean-Baptiste Andrea. La vie sordide de Bacon et son auto-graphie sexuelle, ne m’intéressant pas du tout, sa nourrice encore moins.

L’Italie et moi, comme le jeune Mimo, nous nous sommes « étreints en vieux amis »…
C’est donc tout à fait tranquille que je repris le train en gare de Modane, avec Mimo le petit, direction Turin, 1916.
Las comment peut-on passer de Paul IV à Benoit XIII et Pie XII
Comment peut-on passer des Medicis et d’Este à des Orsini et Colonna
Comment peut-on passer des intrigues des puissants à celles de seconds couteaux
Comment peut-on passer de Maria de Medicis à Viola l’ourse gothique, sur les bords
Comment passer des amants de Verone , délicieuse et novice Maria malmenée par un Malesta séducteur, à un puceau qui préfère statufier l’objet mort de ses désirs et l’enfermer pour l’éternité dans une cave du Vatican délocalisée à l’abbaye St Michel de la Cluse sur le mont Pirchiriano ( j’ai fait des recherches, sur la base d’indications grossières)

Comment passer de Michel Ange Buonarroti à Mimo Vitaliani
De Venus et Cupidon, à une piéta de contrefaçon.
Du Christ à Viola.

Eh bien ça passe pas, Jean-Ba
Ça passe pas !

Une fois dans le train, a peine on était arrivé à Massa d’Albe, enfin disons Pietra d’ Alba, pour faire romanesque…tout a commencé à dérailler sévère.

La chute du toit, et l’atterrissage du nain dans la chambre de la princesse, là on décroche un peu, ça fait si longtemps qu’on a lu la belle au bois dormant
Et la tyrannie faite aux femmes dénoncée par Passou , sur le simple portrait de ce tyran en jupon, limite on préfère Sophie de la Comtesse de Ségur à l’ourse Viola. Tellement elle est sotte, et présomptueuse, à vouloir voler comme Marie Curie ( sic)
Là non plus on n’en croit ni ses yeux, ni sa vie…

Quelques anecdotes historiques vérifiables viennent bien émailler ce récit.
Des noms surtout.
Adam Reiner, le nain devenu géant
Riccardo Cassin, alpiniste, cité pour la pierre qu’il a en commun avec Mimo. C’est vertigineux…d’absurdité.
Lazlo Toth, qui avait voulu détruire la Pièta de Michel Ange
Celui que je préfère : Natale Palli, qui pilota le « vol fou « de D’Annunzio, et « s’endormit dans la neige » …

Mais pour le reste ?

-L’histoire d’une humiliation, une baston déculottée pour un livre emprunté, qui tourne à la vengeance sociale. Le complexe de Mimo.

-Tous les personnages de la famille ORSINI revendiqués tels par l’auteur, entre 1916 et 1946 ( fin de la fable) n’ont jamais existé. Même celui mort dans le train qui a déraillé en Maurienne en 1917.
Triste extinction…

Pire, celui qui est dit secrétaire de Pie XII est inventé par JB Andrea, il y a bien eu auprès de Pie XII, Filippo Orsini, prince papal déchu pour les beaux yeux d’une actrice, et tentative de suicide quand même, et qui a commis un livre « 7 ans de Vatican »…
C’est ces oiseaux qui se cachent pour mourir qu’on eût préféré voir romancer…

Au fait, le descendant de l’illustre famille, obligeamment cité par Passou, et qui ne figure bien évidemment pas dans le roman de JB Andrea, est le fils du précédent.

Pour finir , il faut bien, tout finit dans un seisme d’intensité XI sur l’échelle de Mercalli ( un rital, didon, on n’ose croire à pareille ingéniosité !).

Seisme du 1er juin 1946 qui n’a jamais eu lieu

Jean-Ba ne nous épargnant rien ? on a même droit à la description wikipediesque et in extenso des effets de destruction correspondant à chaque pallier de l’échelle.

Le cuistre !

04/09/2023 21H27

Janssen J-J dit: à

Vous voyez bin ma soeur que, quand vous le voulez, vous savez vous montrer bin plus intéressante que dans vos insultes défensives.
Vous finirez par nous construire qq chose de plus constructif que l’espagnolette75 infatuée d’elle-même, qui vous a avantageusement remplacé. Et y’a pu foto… Laissez-moi tomber ça, n’essayez pas de rivaliser avec les CDBF, allez de l’avant, faites des efforts de paix avec les vieux flics et la plupart des meufs. Je dis rien, ceci dit. N’entretiensj aucune illusion sur Servante S…, pmp. Bàv,

MC dit: à

On vous avait prévenu! MC

Janssen J-J dit: à

je n’ai pas trop aimé le dernier billet d’â côté sur sa matinée dans Rome. On peut n pas aimer tous les billets un brin répétitifs, qui généèrent parfois de la lassitude, ni les relire d’ailleurs, c clair. Ce qui ne veut pas dire que. Bàv,

D. dit: à

Il faut bien reconnaître qu’à Aurillac les gens se tiennent bien mieux à la messe que dans le 92.

J J-J dit: à

Marc, vous y avez toujours cru, vous, à l’amélioration de la tigresse ???
Attention quand même aux rechutes, encore trop fréquentes chez les junkies total névrotiques. Patience et longueur de time, comme on disait jadis…
(Triste-le-Roy, hein ?)

J J-J dit: à

ehé voilà l’autre pangolin débarqué à la messe de minuit d’Aurillac, l’a pas perdu son temps pour aller prêcher le pro-poutinisme en province, hein !
Comment sont les endhives eucharistiques des bénitiers là bas, au fait ?
Bonne bourre, quand même, vé, D. !

Marie Sasseur dit: à

Oui, laissez tomber Andrea et foncez sur Binet.
Lequel s’engouffrant dans deux énigmes historiques non résolues, en a fait un délicieux roman, drôle, émouvant et virtuose. Et instructif.

D. dit: à

Ce qui est terrible dans le 92 ce sont ces baptêmes qui parfois ont lieu à la suite de la messe avec tout un tas d’invités habillés « chics », en réalité d’un demi-luxe particulièrement vulgaire. Ces gens ne vont ordinairement jamais à la messe, ça se voit comme le nez au milieu de la figure, ils trimballent leurs péchés et leurs gosses généralement mal élevés et se font beaucoup remarquer par le bruit qu’ils font, leurs conversations futiles, leurs embrassades excitées. Leur absence de sens du sacré est aussi flagrant que gênant. Et il est absolument inutile de tenter la moindre évangélisation chez eux. Leur plan de conscience est verrouillé, comme une bernique sur un rocher, sur le stationnement de leur suv bm ou audi hybride, leur coiffure de riche et ce qu’ils vont bouffer.

Marie Sasseur dit: à

Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, mais avec délai, j’ai reçu aujourd’hui le livre de Pascal Rannou, livre chroniqué sur ce blog. Inutile de préciser que cela va donner une autre idée de la littérature de Bretagne, loin de tout ce qu’un sinistre en bigoudis peut s’en revendiquer dans ses commentaires débiles, comme d’autres le font de Cervantès. Kif kif, deux bourricots.

Bonnes lectures !

J J-J dit: à

Bonnes lectures !

Merci pour la charmante invitation, ça nous change un brin… Laurence la Binette, ouij discutons-en, de la clé de l’énigme michelangélienne, voulez-vous qu’on vous la dévoile-j à retardement ?

Janssen J-J dit: à

J’ai assisté récemment au même que vous décrivez pertinemment. Le jeune curé black n’arrivait pas à se dépêtrer des smartphones qui mitraillaient au plus près la baignade du gosse qui hurlait au point que le pauvre curé n’arrivait pas à signer le petit singe… Je me demandais, de loin, estomaqué vu que l’attitude de l’assistance ne m’étonnait en rien : « mais comment peut-on en 2023 exercer son ministère de l’éducation spirituelle chrétiens dans nos quartiers « politique de la ville » musulmanisés ? Il semblait avoir toujours la foi, ce curé, alors que plus personne ne l’avait, mais il n’avait à moufter vu qu’il était payé pour ça, hein, les photos-souvenir du baptème… . De facto, nous avons super bouffé à la suite de la cérémonie : le gamin de 1 an a gangé 750 euros sur son livret de caisse d’épargne et le curé 12,50 euros à la quête des infidèles. – Sociologique désenchanté, non ?

et alii dit: à

C’est aujourd’hui la Journée mondiale de la santé sexuelle,

rose dit: à

5h54 mardi 5 septembre 2023

C le sujet de conversation que g abordé avec #Emma hier au soir.
Je suis allée me cacher sous l’olivier, une bougie anti
moustiques tigres 🦟🦟🦟🦟🦟🦟🦟🦟🦟 entre les genoux et rêvant de la combi.d’apiculteur.
Elle m’a répondu claros, ça ne lui a pas pris deux minutes :

« Chasse le naturel,:
il revient au galop. »

Voilà.
J’ai espéré pourtant et d’ailleurs j’espère encore.
La tigresse, ma voisine, est mal barrée pour changer. Faudrait qu’elle refrôle la mort.
Mon autre voisine, de l’autre côté m’a dit hier matin que cela lui était entré par une oreille et ressorti par l’autre…ses excuses. Elle a su, comme Emma, qu’il n’y aurait pas d’amélioration.

Maintenant, ma seconde question est quand tu as une bonne nature comme moi, tu vas en t’améliorant et quand tu as une mauvaise nature comme elle,xy

tu vas en empirant. La vie est mal faite quand même. À moi les pétales de rose à à elle les épines. On aurait pu faire moit/moit.

rose dit: à

J J-J dit: à
Marc, vous y avez toujours cru, vous, à l’amélioration de la tigresse ???

Le sujet.
J’ai demandé à Emma si on pouvait changer.

rose dit: à

Dominique Aubier, née Marie-Louise Labiste à Cuers le 7 mai 1922, morte le 2 décembre 2014 à Damville, est une femme de lettres et essayiste française. Ancienne résistante[1][réf. à confirmer], dans les années 1950 elle écrit six romans et des essais sur l’Espagne et la tauromachie. En 1966 paraît Don Quichotte prophète d’Israël, où elle défend une interprétation ésotérique du Quichotte, qui en fait un livre codé fondé sur la kabbale. Cette interprétation « très extrême[2] » selon l’expression de Ruth Fine, professeur à l’université hébraïque de Jérusalem, n’a pas été reprise par les spécialistes de l’œuvre de Cervantes.

Moi, je trouve qu’elle a le droit.
Et les autres aussi.
Liberté à la polyphonie interprétative.

rose dit: à

in Wikipedia

rose dit: à

dans la chambre de la princesse, là on décroche un peu, ça fait si longtemps qu’on a lu la belle au bois dormant
Et la tyrannie faite aux femmes dénoncée par Passou , sur le simple portrait de ce tyran en jupon, limite on préfère Sophie de la Comtesse de Ségur à l’ourse Viola. Tellement elle est sotte, et présomptueuse, à vouloir voler comme Marie Curie ( sic)
Là non plus on n’en croit ni ses yeux, ni sa vie…

Quelques anecdotes historiques vérifiables viennent bien émailler ce récit.
Des noms surtout.
Adam Reiner, le nain devenu géant
Riccardo Cassin, alpiniste, cité pour la pierre qu’il a en commun avec Mimo. C’est vertigineux…d’absurdité.
Lazlo Toth, qui avait voulu détruire la Pièta de Michel Ange
Celui que je préfère : Natale Palli, qui pilota le « vol fou « de D’Annunzio, et « s’endormit dans la neige » …

Mais pour le reste ?

-L’histoire d’une humiliation, une baston déculottée pour un livre emprunté, qui tourne à la vengeance sociale. Le complexe de Mimo.

-Tous les personnages de la famille ORSINI revendiqués tels par l’auteur, entre 1916 et 1946 ( fin de la fable) n’ont jamais existé. Même celui mort dans le train qui a déraillé en Maurienne en 1917.
Triste extinction…

Pire, celui qui est dit secrétaire de Pie XII est inventé par JB Andrea, il y a bien eu auprès de Pie XII, Filippo Orsini, prince papal déchu pour les beaux yeux d’une actrice, et tentative de suicide quand même, et qui a commis un livre « 7 ans de Vatican »…
C’est ces oiseaux qui se cachent pour mourir qu’on eût préféré voir romancer…

Au fait, le descendant de l’illustre famille, obligeamment cité par Passou, et qui ne figure bien évidemment pas dans le roman de JB Andrea, est le fils du précédent.

Pour finir , il faut bien, tout finit dans un seisme d’intensité XI sur l’échelle de Mercalli ( un rital, didon, on n’ose croire à pareille ingéniosité !).

Seisme du 1er juin 1946 qui n’a jamais eu lieu

Jean-Ba ne nous épargnant rien ? on a même droit à la description wikipediesque et in extenso des effets de destruction correspondant à chaque pallier de l’échelle.

Le cuistre !

04/09/2023 21H27

Magnifique critique.
Vous n’avez pas été emporté par l’enthousiasme. Je vais le lire.

rose dit: à

faites des efforts de paix avec les vieux flics et la plupart des meufs.

Moi, j’y crois, que l’on peut changer. Mais il y a des décisions à prendre, 1 et 2 c’est un travail.
Les serpents muent bien pour grandir
!

Marie Sasseur dit: à

C’est aussi la journée mondiale de la charité.

Bloom dit: à

Lis le livre de Lamberto Tassinari « John Florio Alias Shakespeare » et après on parle…

Pablo75 dit: à

Désolé mais je ne lis pas les ouvrages des baconniens, marloviens ou autres floriotistes. Seuls les textes originaux m’intéressent: j’aurais eu bonne mine à sortir Florio pour traiter pendant 7 heures’ Foul play in Henry IV, part 1′ le jour de la dissertation d’agrégation.
La critique littéraire est pensée de la création & non création d’une personne.

B dit: à

Bernard Arnaud donne 10 millions d’euros aux resto du coeur.
https://www.capital.fr/entreprises-marches/la-famille-de-bernard-arnault-va-verser-10-millions-deuros-pour-aider-les-restos-du-coeur-1478169

Il est donc conseillé de découvrir le roman épistolaire, de Laurent Binet, Perspectives qui reçoit de part et d’autre d’excellentes critiques.
Quant à moi j’ai bien réceptionné Suttree, hélas en traduction italienne. Je vais devoir attendre un peu avant de le lire en français.

Bloom dit: à

Un peu de sérieux

Bloom dit: à

Beaucoup plus intéressante est la nature quasi-hollywoodienne de la création théâtrale élisabéthaine, où comme pur l’écriture des scénarios, celle de certaines des pièces de Shakespeare (whoever He might have been) était souvent collaborative. Et les collaborateurs / réviseurs / réécrivains du Barde n’étaient pas n’importe qui, : Thomas Nashe , Thomas Kyd (The Spanish Tagredy) Thomas Middleton, John Fletcher & de plus obscurs comme George Peele & George Wilkins.
Ben Jonson, son plus brillant rival après la mort de Kit Marlowe, se fendit de quelques jolis vers malgré sa jalousie ‘native’ :
Sur le premier folio –
 »Yet must I not give nature all; thy art,
My gentle Shakespeare, must enjoy a part. »

Plus tard, dans un manuscrit autographe –
 »To the Memory of My Beloved Author, Master William Shakespeare, »
 »Soul of the age!
The applause, delight, and wonder of our stage
My Shakespeare, rise! »

Shakespeare n’aurait collaboré ni avec Marlowe, ni avec Ben Jonson, mais comme dans l’écriture des pièces d’Ariane Mnouchkine et d’Hélène Cixous, il n’est pas à exclure que ses comédiens attitrés (notamment Richard Burbage) aient eu leur « input ».

Bloom dit: à

Pour

Alexia Neuhoff dit: à

Toutes ces élucubrations sur des auteurs et leurs œuvres (Cervantès, Shakespeare) consistant à remplir les blancs faute de traces historiques sont le signe d’une époque où il semble (hors café du commerce) impossible de conclure « je n’en sais rien, cela demeure un mystère, je l’ignore », ce qui pourtant relève d’une posture intellectuelle élémentaire.

lmd dit: à

¿Quién escribió el Quijote?
Non mais, on va nous le dire à la fin ?

Bloom dit: à

Il n’existe hélas presque plus aucun « café du commerce ». A Paris, à partir de 10h30, les moindre bistro commence à installer les tables pour vendre une nourriture généralement médicore à des prix indécents. Je croyais que des aides d’état avaient été versées, suite au Covid, notamment aux petites structures…?
Hier, j’ai constaté dans un café à côté d’une grande gare doublait le prix de l’express au bar à partir de 18h.
Les pubs irlandais de Paris ayant fermé les uns après les autres, il n’y a même plus de pub du trade.
L’expression est vouée à tomber en désuétude une fois sa pertinence littérale évanouie ‘into thin air’, comme dirait le Prospero de La Tempête.

Jazzi dit: à

« comme pour l’écriture des scénarios, celle de certaines des pièces de Shakespeare était souvent collaborative. »

Tandis que chez nous Molière était bien le génial auteur de ses immortelles oeuvres !

Jazzi dit: à

« Il n’existe hélas presque plus aucun « café du commerce ». »

Il y en a un en bas de chez moi : « le Bar Carole », bd Soult (12e arr.), Bloom.

renato dit: à

Chacun a les amis qu’il mérite : Poutine se retrouve avec Kim Jong-un : le top du chic.Chacun a les amis qu’il mérite : Poutine se retrouve avec Kim Jong-un : le top du chic, élégant, caramel !

renato dit: à

Woody Allen est un pauvre type ou désormais un banal comique qui ne peut trouver qu’en France le l’argent pour faire un film ?

renato dit: à

Orsini ? quelle branche ? car trois papes (Célestin III, Giacinto Bobone Orsini ; Nicolas III, Giovanni Gaetano Orsini ; Benoît XIII, Pietro Francesco Orsini), et une chiée de cardinaux. Il faut toutefois voir de quelle branche on parle, car les origines de la famille Orsini remontent à 333 après J.-C., et en chemin ils ont semé.

Le dernier Orsini qui a fait parler les commères c’est Raimondo Orsini d’Aragona, pour sa relation (prouvé) avec une imperatrice qui voulait probablement essayer le frisson de coucher avec un prince de noblesse plus ancienne que celle de celui qu’elle avait épousé.

Bon, il est vrai que certains écrivains pas du tout doués par la nature d’un talent quelconque, écrivent n’importe quoi. Pourquoi ne pas inventer des familles, des noms, etc., sans passer par une réalité mal connue ?

Bloom dit: à

Evidemment, Baroz. Dans bien des coins, il y en a un là où il y en avait trois il y a 20 ans. Je pourrais en citer quelques autres également & qui font ciné aussi, comme l’Entrepôt, dans le 14e, mais franchement, tu connais Paris au-delà de sa surface, comme dans les guides de voyage, non? Je parle de tendances prononcées davantage que de volatiles exceptions. Déformation professionnelle.

MC dit: à

Ah les Floriotistes , les Marloviens, les Baconiens, sale espèce! JJJ . J’ai simplement signalé sans enthousiasme aucun le Prix Fnac. Cf début de ce fil. Pour le reste…. MC

renato dit: à

Le théâtre a été longtemps un travail collectif.

Marie Sasseur dit: à

@Pourquoi ne pas inventer des familles, des noms, etc., sans passer par une réalité mal connue ?

C’est la seule question à poser à JB Andrea.
Pourquoi les Orsini.

Jazzi dit: à

Venez donc boire un bon coup en compagnie du léZard, rire garantie !

Jazzi dit: à

« Je parle de tendances prononcées davantage que de volatiles exceptions. Déformation professionnelle. »

ça fait longtemps que je dénonce le fait que Paris n’appartient plus aux Parisiens, Bloom.
C’est désormais la principale capitale de l’économie touristique planétaire…

renato dit: à

Pourquoi en littérature le concept de « ami de… » n’a pas cours ? John Florio était un ami de Ben Jonson et l’un des plus influents humanistes de son époque.
Selon John Aubrey, antiquaire et « inventeur » de Stonehenge, sur la base d’informations fournies par le neveu de John Florio, le « père et la mère de John Florio, italiens, et avaient fui la Valteline pour des raisons religieuses ».

Janssen J-J dit: à

@ charoulet, comme spécialiste de la non information -> se trompe toujours de chaînes. Forwardons son message à Philippe Gilber, son prurit stomacal :
« Rebecca Manzoni remplacera Jérôme Garcin et Hervé Gardette remplacera Patrick Cohen. Le premier remplacement aura lieu dans l’émission « Le masque et la plume ». Le second dans l’émission « L’esprit public ».
Quelle journée !

Jazzi dit: à

Les derniers bobos votant Hidalgo, un peu friqués, et qui avaient acheté un appartement à Paris (les autres ont quitté en masse la ville), viennent de recevoir leurs feuilles d’impôts (taxe d’habitation) : + 60% d’augmentation, contrairement aux engagements électoraux de la maire, qui s’était engagée à ne pas y toucher…

Janssen J-J dit: à

Ai j rin compris à votre histoire de bourrés, jzmn, mais dès la première ligne, aij vu un loup dans les platanes désaccordés… Et j’ai pas rie garanti, mais paris, hein !

Janssen J-J dit: à

@ la principale capitale de l’économie touristique planétaire

et grands biens lui fastent… Hein ! les taxes sont faites pour les riches, le fils Arnaud va vous les payer, c’est un humanisssssssss fiscal,

Jazzi dit: à

J’ai raccordé les platanes, JJJ.
Simple à comprendre, quand on est à jeun !

Bloom dit: à

Ce n’est pas tant une question de Parisien qu’un absolu de la convivialité telle qu’on la conçoit en Europe occidentale. Qu’eut été la Mittel Europa sans la culture du café?
Grâce à sa population d’origine italienne, Melbourne a hérité de cette « café culture », qui en fait une des villes les plus agréables à vivre au monde*.
Ce qui n’est pas le cas en GB, où il est de plus en plus difficile de trouver une simple « tea house » dans une ville moyenne comme Gloucester ou même à B’gham ou Londres, les chaines vendant du café mauvais et cher (Café Nero, Starbucks etc) ayant tout ravagé…
C’est ça LA réalité du capitalisme libéral.
Je n’ai pas pu aller en Allemagne comme prévu, mais j’ai bon espoir d’y trouver bientôt des lieux conviviaux et authentiques.

*Cela dit, c’est un peu loin, la seconde ville grecque au monde, pour un expresso.

MC dit: à

Quel livre de Pascal Rannou ? Un nouveau? Ou le Dictionnaire ou il soigne ses cibles? MC

Soleil vert dit: à

Un phénomène éditorial : la romance, c’est à dire des histoires sentimentales. Une définition passe-partout qui englobe des chefs-d’oeuvre passés (Roméo et Juliette, Orgueil et Préjugés …) mais qui recouvre aujourd’hui une mauvaise littérature qui envahit comme la posidonie tous les genres et sous-genre et sur laquelle les agents littéraires se précipitent et incitent les grands librairies(FNAC …) à créer des espaces dédiés.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Romance_(genre_litt%C3%A9raire)

https://www.librinova.com/blog/quels-sont-les-differents-genres-de-la-romance/#:~:text=La%20romance%20est%20un%20genre,de%20la%20romance%20%C3%A0%20conna%C3%AEtre.

Soleil vert dit: à

Un phénomène éditorial : la romance, c’est à dire des histoires sentimentales. Une définition passe-partout qui englobe des chefs-d’oeuvre passés (Roméo et Juliette, Orgueil et Préjugés …) mais qui recouvre aujourd’hui une mauvaise littérature qui envahit comme la posidonie tous les genres et sous-genre et sur laquelle les agents littéraires se précipitent et incitent les grands librairies(FNAC …) à créer des espaces dédiés et les éditeurs, des collections spécifiques.

https://www.librinova.com/blog/quels-sont-les-differents-genres-de-la-romance/#:~:text=La%20romance%20est%20un%20genre,de%20la%20romance%20%C3%A0%20conna%C3%AEtre.

et alii dit: à

café commerce
. L’expression provient de la chronique de Marcel Dassault dans Jours de France.

Et alii dit: à

SOLEIL VERT 0 PROPOS DE ROMANCEON AVAIT BROMANCE

Marie Sasseur dit: à

Je croyais que c’était jeudi, le lancement des  » hostilités  »

Mais non, c’est today, tout frais !

La première sélection du Goncourt 2023

Mokhtar AMOUDI, Les conditions idéales, Gallimard
Jean-Baptiste ANDREA, Veiller sur elle, L’Iconoclaste
Dominique BARBÉRIS, Une façon d’aimer, Gallimard
Vincent DELECROIX, Naufrage, Gallimard
Cécile DESPRAIRIES, La propagandiste, Seuil
Émilie FRÈCHE, Les amants du Lutetia, Albin Michel
Dorothée JANIN, La révolte des filles perdues, Stock
Gaspard KŒNIG, Humus, L’Observatoire
Kevin LAMBERT, Que notre joie demeure, Le Nouvel Attila
Akira MIZUBAYASHI, Suite inoubliable, Gallimard
Laure MURAT, Proust, roman familial, Robert Laffont
Léonor de RÉCONDO, Le grand feu, Grasset
Éric REINHARDT, Sarah, Susanne et l’écrivain, Gallimard
Antoine SÉNANQUE, Croix de cendre, Grasset
Neige SINNO, Triste tigre, P.O.L
Jean-Philippe TOUSSAINT, L’échiquier, Éditions de Minuit

Marie Sasseur dit: à

Merci Passou, on voit bien les deux a éliminer, as soon as possible…😁

Alexia Neuhoff dit: à

et alii dit:

café [DU] commerce
. L’expression provient de la chronique de Marcel Dassault dans Jours de France.

Pêché dans Wikipedia qui fait pas mal dans le genre. Donc, « pas de café du commerce » avant Marcel Dassault. Il est vrai qu’on n’est pas à un mirage près.

et alii dit: à

effectivement, trouvé sur la toile, mais pas wikipedia!
BRO NON PLUS D où BROMANCE.
BRO FRère

Bihoreau duc de Bellerente dit: à

Cette fois-ci, je croyais le toit foutu, après tant de rapiéçages. Et bien non. Ce brave Mathurin y est monté, a inspecté, a pris plein de photos avec son téléphone – faudrait bien que je songe sérieusement à envisager la possibilité de m’en procurer un – et n’a vu que deux petits trous qu’il a colmatés.

J’ai lu quelque part «cell» pour téléphone cellulaire, déjà mieux que l’horrible smartphone. Et pourquoi pas ? On dit bien auto pour automobile, vélo pour vélocipède, métro pour métropolitain, et je m’arrête là.

Ah oui, Francis Bacon. Beau cas, parfait à la clinique du bon docteur Passou. Il ne s’y sentira pas seul.

et alii dit: à

livres seconde vie:
Les bouquinistes des quais de Seine, également très largement masculins, partagent leur temps entre achat (salle des ventes, bibliothèques privées après décès, lots vendus par des particuliers, services de presse), vente et, le soir, une activité de lecture vue comme nécessaire à la connaissance de leurs fonds. Économiquement précaires (salaire du conjoint, travail à côté ou pension de retraite sont souvent indispensables pour compenser la faiblesse des revenus tirés de l’activité), ils se décrivent comme individualistes plus que solidaires entre eux, mais sont tout de même mobilisés collectivement à travers leur association. En réaction à la concurrence des plateformes numériques, l’intégration d’objets touristiques permet une diversification de l’offre, perçue parfois comme une « dérive touristique » (p. 60) menaçant le métier. D’autre part, les bouquinistes des quais font l’objet d’une patrimonialisation, qui se traduit par leur réglementation par la Ville de Paris, leur érection en symbole de la culture littéraire, voire leur transformation en élément de décor, mais également leur inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO.
vie des idées

MC dit: à

De Matthieu Da Vinha, ou reprendriez-vous un peu de 4 Août? « La séance qui se tint à l’ Assemblée Nationale dans la nuit du 4 Août 1789 sanctionna l’ abolition des Privilèges feodaux, et, parmi ceux-ci, l’ abolition des titres. A l’origine des différents décrets qui vont en découler, on trouve la présence de plusieurs aristocrates tels le Duc d’ Aiguillon, le Vicomte de Noailles et plusieurs importants nobles libéraux comme Lally-Tollendal, ou encore le jeune Mathieu de Montmorency-Laval ( issu d’une des plus anciennes familles) qui avait demandé l’abolition des titres des l’ Assemblée des Notables de 1787 à vingt et un ans seulement » Matthieu da Vinha est Directeur Scientifique du Centre de Recherches du Château de Versailles.

rose dit: à

Pris le premier à lire
Mokhtar AMOUDI, Les conditions idéales, Gallimard

rose dit: à

On n’est pas à un mirage près.
Trop fort.

rose dit: à

Les dates des Correspondances à Manosque, du 20 au 24 septembre 2023.

rose dit: à

C’est franchement archi, super, hyper magnifique.
Lorsque je faisais mes cours à EIMPACA, où les élèves sont des consommateurs effrénés, une me disait tout le temps mais que vient faire Aristote là ?

Dommage que je n’ai pas eu, en ces temps, cette citation là. Je te leur aurais cloué le bec à ces petits blancs becs, qu’ils n’auraient plus rien moufté moi qui leur donnait incessamment la parole.
Mais comme ma culture est sommaire et parcellaire, je leur disais d’attendre, et moi je, comme toute funambule douée, je retombais systématiquement sur mes pattes.
Les quatre élèves filles qui m’ont fait le plus iech ont eu les quatre 18/20 à l’écrit et 18/20 à l’oral.(bis repetitat placent) Avec un prof nul comme moi, c’est impensable.

Là, j’hésite.
On me demande soutien année du bac pour une jeune fille afghane, parents analphabètes, s’agirait de me lancer, j’ai peur de me faire mal.

rose dit: à

Ici. on mange pour 12€.
Entrée, plat, riz basmati, glace pistache/rose.
Naan nature 2€.
À Paris, un Perrier citron vieux de la veille 5€50. Même plus de bulles.
Chacun vit où il veut.
Chacun vit où il veut.

Nota pour qqu’un au sujet des cagoules : tu peux être né à Marseille et ne pas être marseillais. Et vice versa. Cela dépend de l’amour.

rose dit: à

Chacun vit où il veut.
Chacun vit où il peut.

rose dit: à

Maintenant, tu peux être né à Sisteron et dire je suis marseillais.
Ma mère, elle, est impérative et radicale.
Pour être marseillais, faut être né.
Néanmoins, cela se discute.
Aujourd’hui, beaucoup de marseillais ne le sont pas.

rose dit: à

Moi, je suis gênée.
Pas forcément dégénéré finalement, cui-ci et cui-là.
Tu l’aimes peut-être, je ne dis pas. Mais tu lui fais des cadeaux de chez Prada. Tu l’achètes non ?

renato dit: à

Lorsque j’ai acheté mon atelier le notaire m’a dit : « Maintenant vous êtes colmarien. »

D. dit: à

Oui c’est pas faux.

rose dit: à

C le correcteur automatique, un k.
Cagole, oui.

D. dit: à

Mais y’a pas grand monde venant du sud à Marseille qui achète. Et avec les taux d’emprunt pratiqués, la rémunération ridicule des divers livrets et la surinflation de la taxe foncière, ça risque po de s’améliorer.

et alii dit: à

nourrice en russe:niania
citation:
Rien ne manque… même la vieille « niania » douce et molle dans son châle et ses jupes amples… »
— (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 33)
Du russe няня, niania.
non, ce n’est pas wikipedia

rose dit: à

D’ail et d’oignons.

D. dit: à

Y’avait un vicomte de Noailles qui décidait des choses, et le Duc de Noailles et d’Ayen, on en faisait quoi ?

Bloom dit: à

« Maintenant vous êtes colmarien. »

Heureux homme qui vivez dans une ville de culture à taille humaine, d’une grande beauté architecturale & située au carrefour de grandes aires civilisationnelles. Sans parler du vignoble, des montagnes et de la gastronomie en général.

et alii dit: à

Un jeune aristocrate russe Modest Petrovitch Moussorgski, né à Karevo, reçut l’éducation d’un fils de hobereaux. Quelques faits sont à retenir qui joueront un grand rôle dans l’évolution de l’homme et du musicien ; ses aptitudes précoces pour la musique, considérée par ses proches comme un art d’agrément ; l’influence de sa niania, nourrice traditionnelle dont les contes fécondent son imagination ; un attachement profond pour sa mère qui lui a légué une vive sensibilité et ses goûts poétiques ; enfin un intérêt pour le peuple et le paysan, le moujik, qui étonne son entourage.

Bloom dit: à

Re, en mieux:
Heureux homme qui êtes citoyen d’une ville de culture à taille humaine, d’une grande beauté architecturale & située au carrefour de grandes aires civilisationnelles. Sans parler du vignoble, des montagnes et de la gastronomie en général.

rose dit: à

Pas la mer.
Trop froid.
Même si niania.

Bloom dit: à

Hélas, le sud dans 10 ans, invivable pendant 6 mois de l’année.Et franchement, pas aussi beau.
Et puis, exploiter le soleil, ça va 5 minutes.
Ayant vécu et même été propriétaire dans le 13 (Marseille St Loup) et le 04 (Riez), j’éviterai de me prononcer sur la dimension humaine.
J’ai de très proches amis à Marseille, cela dit, que je vais visiter avec grand plaisir.
Marseille, c’est le Liverpool français & inversement. Mais c’est une autre histoire.

rose dit: à

Bloom dit: à
Hélas, le sud dans 10 ans, invivable pendant 6 mois de l’année.Et franchement, pas aussi beau.

Vous vous répétez, pour qui vous lit.

Bloom dit: à

Chouettes photos, renato. Je transmets à ma femme qui a vraiment flashé sur l’Elsass…
Si je ne m’abuse, la rue Berthe Molly (photo de la belle grille) est l’ancienne Judegàss, si je ne m’abuse. Me murmure quelque chose à l’oreille et au cœur…

x dit: à

Soleil vert,le renversement des « premières impressions » et le mariage final ne suffisent pas à faire de Pride and Prejudice une « romance » ; le lire ainsi serait un contresens complet.

Si l’on veut un chef-d’œuvre anglais du genre au début du XIXe s., voir The Eve of St Agnes de Keats (sachant que la délimitation des domaines correspondant aux appellations respectives de « romance » et roman/novel n’est pas la même en anglais et en français).

Bloom dit: à

je me répète effectivement ‘si je ne m’abuse’

rose dit: à

Pour le reste, je ne dis rien. Cela ne m’intéresse pas. Chacun a ses capacités ou pas.
D’autres choses me questionnent
1/tu as un père polygame. Tu admirés et félicités ta mère d’avoir accepté la polygamie de ton père.
Plus tard, tu te pacseras avec un mec polygame.
Plus tard, ton père mourras. Il te manquera. Comment ? Et surtout, pourquoi ?

2/ta mère est une pute et te place à l’ASE. Elle ne peut pas faire des passes et te foutre dehors à chaque fois. Le jour où tu écris ton livre, qui n’est pas une autobiographie, tu le dédicaceras à ta mère.
Comment, mais surtout, pourquoi ?

renato dit: à

Oui, Bloom, anciennement Judegass. La grille c’est de la maison où habita Voltaire.

rose dit: à

Effectivement, il s’agit de vivre quelque part.
L’avantage de Colmar, c’est à 109 km de Nancy.
Pour boire un pot avec Sergio, c’est facile.

MC dit: à

Pour Moussorgski, on pourrait ajouter un goût précoce pour la vodka…

rose dit: à

Moi aussi j’aime les grilles. Particulièrement ouvertes. Et en ferronnerie.

Bloom dit: à

Vrai, x.
Pour la pôésie, on pourrait également citer le ‘Kubla Khan’ de Coleridge, le ‘Queen Mab’ de Shelley & ‘The Idyls of the King’ (Arthur & sa table ronde) de Tennyson, en tant qu’illustrations de ce que l’on entendait comme « romances » au 19e (sujet ancien, idéal & libératoire, monde imaginaire, règne de l’introspection – très romantique pour le coup- ,sorte de paysage intérieur rappelant parfois les illustrations des livres d’heures médiévaux).
Côté fiction, ce sont des types de « romances » qu’écrivent Scott & Meredith, tout comme Hawthorne avec « The Blithedale Romance » (étonnememnt traduite par « Valjoie »).
On peut aller jusqu’à Conrad et « Lord Jim »…

Piégeux, ce terme. Cela dit, l’industrie de l’édition n’est pas à un contresens près…Tutto fa brodo…

rose dit: à

Saloperie de moustiques tigres.

Bolibongo dit: à

Saloperie de moustiques tigres.

Pourquoi?
Ça pique sec dans le grangeon? 🙂

Jazzi dit: à

Beau reportage photographique de Colmar, que je ne connais pas, renato.
D’où vient ce goût pour la couleur ?
Belle cité et qui semble bien propre…
Rien de moderne dans la ville ?

Damien dit: à

Elle est bien Rebecca Manzoni. Elle assure. Au moment de la mort de Johnny, elle avait une intervention remarquable, pour nous expliquer le mythe, l’ampleur du mythe, la mythologie, la mythomanie et le reste. Rebecca (sine, comme disait Wolinski) a l’art de parler culture (ah ! parce que Johnny c’est de la culture ? — Oui, il a joué dans un Godard !) Elle aune petite voix bien posée. Il ne faut pas l’emmerder ! Elle sait où elle va, la demoiselle. Au Masque, elles sera parfaite. Ils n’ont pas tous aimé « Western », m’a-t-on dit (je n’écoute plus le Masque depuis longtemps). « Western » de Pourchet. C’est pourtant fameux, avec certes quelques longueurs. Du beau verbiage, une vraie sonate de Scarlatti, ou plutôt une symphonie. De Sibelius. C’est beau, le Nord ! Pourchet, il faudrait la mettre dans la neige, avec son petit visage qui paraît avoir lampé une gorgée de vodka « Absolut ». Pourchet, je la vois dans de la fourrure. L’action se passe à Stockholm. Au lieu de cela, la métaphore du cow-boy. Le far west, c’est pas vilain, ça dégaine trop, mais parfois il y a de l’amour. Y compris entre hommes. J’ai revu des films de Clint Eastwood, cet été. Jazzi devrait nous parler de ça, plutôt que du pipi de chat des films qui sortent. Ah ! « Anatomie d’une chute » (mauvais titre) se laisse voir. Mais ce n’est pas une réussite totale. Heureusement qu’il y a le petit garçon pour le langage du coeur et de la sensibilité. Il sauve sa maman, le nain. Mais il aimait aussi son papa. Qui ne sera pas vengé, si jamais ce n’était pas un suicide. Le suicide est probable, mais la réalisatrice s’ingénie à dire et montrer qu’on ne sait pas. Donc, je ne sais pas. Sur ce non-savoir, je donne ma langue au chat. Bonsoir !

Bloom dit: à

Le sieur Zemmour sera rejugé pour ses propos monstrueux sur le sauvetage des juifs ‘français’ par Pétain.

Dans son histoire de la Première Guerre mondiale, John Keegan n’est pas tendre avec le général commandant les troupes françaises à Verdun: « Le commandement direct du secteur de Verdun est maintenant (été 1916) passé des mains de Pétain, dont L’INDIFFERENCE POUR LES PERTES gênent jusqu’à Joffre, à celle de Nivelle, expert d’artillerie… »(p.352)

Si l’offensive Nivelle d’avril 1917 fut une boucherie monumentale qui déclencha les mutineries que l’on sait, c’est aussi parce qu’en 1916, ce fils de Pétain n’avait pas hésité à envoyer à la mort des dizaines de milliers de « Français » (y compris ‘israélites’ et musulmans, comme en témoigne les mémoriaux de part et d’autre de l’ossuaire de Douaumont).

Se retenir de cracher sur sa tombe blanche à l’île d’Yeu, qui vaut bien mieux que d’être le receptacle de cette indignité nationale à moustache.

D. dit: à

Je trouve Rebecca Manzoni parfaite pour parler musique et notamment variété.
Suis beaucoup moins convaincu en dehors de ça. Je ne suis pas sûr du tout que Le Masque est la Plume y gagne. Surtout en neutralité de pensée. Mais ne préjugeons pas. On verra.

Bloom dit: à

A Colmar, les bâtiments géométriques construits par les Allemands après 1870 me rappellent Berlin. On se croirait dans l’Alexanderplatz d’Alfred Döblin…
Le grand raté est la Statue de la Liberté sur un rond-point dans la périphérie commerciale (Bartholdi est le régional de l’étape, fut aidé par Eiffel).
Sinon, top de chez top. Superbe parc du Champ de Mars, idéal pour les mômes; petits restos goûteux pas chers avec des convives de tous âges dans le marché style halles Baltard en miniature…
Pas de muséification (malgré Unterlinden et le retable d’Issenheim), une ville où la vie vit & semble s’offrir.
Aucun snobisme, à l’inverse de (complétez…)
A deux pas, la Forêt Noire, Bâle, Strasbourg, les Vosges…

Bloom dit: à

D’où vient ce goût pour la couleur ?

Sous le contrôle de renato: style rhénan, donc allemand, moins de lumière, donc (comme en Irlande autrefois…)
Mais le taux d’ensoleillement de l’Alsace est quasiment le même que dans le sud de la France.

Jazzi dit: à

Je les trouve amusants ces gros champignons d’aération, renato.
Un cinéma multiplex, que demande le peuple !
Belle collection aussi d’enseignes commerciales…
Peu de fontaines et statues semble t-il ?

Soleil vert dit: à

x: cf wiki
« Une des plus anciennes romances est le récit populaire de Samuel Richardson publié en 1740 : Paméla ou la Vertu récompensée. Il est révolutionnaire sur deux points : l’histoire se focalise sur la cour que fait le héros et expose principalement le point de vue de l’héroïne. Au siècle suivant, Jane Austen étend le genre et son Orgueil et préjugés en est souvent considéré comme le parangon. Austen inspire Georgette Heyer qui crée par la suite la romance historique en 1921. Une dizaine d’années plus tard, la maison d’édition britannique Mills and Boon entame la publication des premiers romans d’amour sériels. Leurs livres sont revendus en Amérique du Nord par les éditions Harlequin, qui mettent en place un marketing direct auprès des lecteurs et donnent la priorité aux magasins de grande distribution. »

Mais vous avez sans doute raison; pour ma part ce genre tel qu’il commence à se répandre dans ma littérature préférée n’est pas ma tasse de thé.
BaV

Nicolas dit: à

La couleur c’est pour compenser la grisaille interne, De Staël a bien essayé mais il a foiré quand même.

Nicolas dit: à

J’ai décroché un nouveau job, je vais brancher les JO! Je ne vais plus avoir le temps de lire vos conneries mais je penserai aux vieux grognons de la RDL.

renato dit: à

C’est un travail de longue haleine, Jazzi, fontaines, sculptures et visite des musées viendront.
Bonne identification du processus per Bloom, merci.

Jazzi dit: à

« fontaines, sculptures et visite des musées viendront. »

Ajoutez les cimetières et le léZard de Colmar sera mon rival, renato !

honneur de blog dit: à

C’est rdl la lèche ce soir!

MC dit: à

D’ Austen à Georgette Heyer, il y a un abîme! Ne serait ce que parce que l’auteur de Pride And Préjudice ou Northanger Abbey n’a vraiment rien de commun avec celle de « Pourquoi tuer un Maître d’ Hôtel? ». Bien à vous. MC

MC dit: à

Vous voyez Austen publiée aux éditions du Masque????

D. dit: à

Tout ce qui est gros champignon plaît à Jazzi, en règle générale.

D. dit: à

Je ne vois pas ce qu’il y a de vraiment bien à Colmar. Les bords du Cher à Vierzon sont de loin préférables.

rose dit: à

Ben oui. Tout de suite, on pense à la vie devant soi.

Il répond « Laissez Romain Gary dans son panthéon ».

Je confirme, il y est bien.

rose

J J-J dit: à

ché pas pkoi, j’avions tjs pensé que sofialolo ne survivrait pas à ginalolo /// Comme quoi, un ! –

Janssen J-J dit: à

Colmar ne vaut que pour le fascinant retable. On peut se perdre en son mystère durant des heures, comme je le fis un jour, en passant dans cette contrée… Tout le reste n’avait plus aucune consistance au monde. Et ne nous dites pas le contraire, je cruj être frappé par une révélation divine. Heureusement, n’est pas D. (ou claudelle) qui veut. Bàv,
https://www.musee-unterlinden.com/categorie_oeuvre/le-retable-dissenheim/

Pablo75 dit: à

Ici. on mange pour 12€. Entrée, plat, riz basmati, glace pistache/rose. Naan nature 2€. À Paris, un Perrier citron vieux de la veille 5€50. Même plus de bulles.
rose dit:

Tu confonds Paris avec le Paris touristique. Au Bouillon Chartier (3 adresses à Paris) tu manges correctement pour à peu-près ce prix. Idem dans les trois adresses parisiennes du Bouillon tout court: (voir bouillonlesite.com).

Leur oeuf-mayo à 2,50 € est l’un des meilleurs de Paris selon l’enquête du programme de TV « Très, très bon » qu’on peut voir sur Paris Première.

Dans ce programme hebdomadaire il y a une rubrique « Boui, boui » où on présente de très bons restaurants pas chers du tout. Il y a quelques mois j’ai testé un portugais (Chez Rita, 67 rue des Orteaux) au rapport qualité/prix extraordinaire qui fait un menu le matin à 13 € (j’ai mangé un très copieux plat de cabillaud aux légumes à 17 €, que c’est l’un des meilleurs plats de poisson que j’ai jamais gouté dans ma vie).

Samedi dernier j’ai testé un chinois, recommandé aussi par « très, très bon »: Jixiao’s Buns, au 21 Quai des Grands Augustins. Je n’ai jamais mangé de « buns » chinois aussi bons (les 6 à 9 ou 10 €). Après les laisser refroidir un bon moment – le plus difficile – (ils les présentent brûlants) on les met entiers dans la bouche, et en les mâchant on laisse couler dans la gorge le bouillon fabuleux qui contiennent. Une sensation extraordinaire. Ma femme les a pris végétariens, mais ils étaient beaucoup moins bons, parce que sans bouillon. Le restau est très petit; ils font surtout de la vente à emporter, ce qui est l’idéal (en chemin ils refroidissent). Il me tarde de revenir à St.Michel pour aller en acheter (maintenant qu’il n’y a plus de Gibert Jeune, c’est rare que j’y passe).

https://jixiaos-buns.fr/fr

Pablo75 dit: à

Ils ont un autre au 91 rue Beaubourg.

Ici on en parle et on les voit faire:

« Cousin du cultissime xiao long bao, le sheng jian bao est plus robuste et n’explose pas en vol en l’attrapant avec des baguettes. Quand on croque dans le sheng jian, un bouillon savoureux – du jus de viande de porc ayant fondu durant la cuisson – explose dès le premier croc. Pour ne pas se bruler la langue, il vaut mieux être attentif aux instructions présentées sur le panneau dehors et demander conseils auprès de l’équipe… »

https://boui-boui.com/jixiaos-buns-premiere-echoppe-sheng-jian-bao/

Janssen J-J dit: à

Ne mêlez pas Sergio (toujours en vie ou au cimetière sud de Nancy, selon les différentes croyances des erdélien.nes) aux controverses liées au supposé bon vivre à Colmar, SVP. Merci pour lui, ses fractales n’allaient pas jusque là, comme disait son frère retrouvé. Bàl,

Janssen J-J dit: à

J’ai trop su la valeur du courage d’un internaute de Nancy fidélisé à ce blog jusqu’à sa dernière heure pour ne pas cesser de penser à lui chaque jour qu’il nous manque. Et je veux associer à sa mémoire ceux qui accompagnèrent son calvaire chaque jour, jzmn, rose et christiane notamment, et tous les autres aussi, accablés par un opportuniste chagrin qui s’empressèrent de l’oublier.
Nous voulions publier les trente chapitre de son roman, et puis nous ne l’avons jamais fait…, il n’avait pas eu le temps de relire les épreuves que nous avions couturées…
Pmp, je remember souvent à lui. Nancy for me, -> c Sergio, que voulez-vous, ce ne seront jamais les ponia et autres tovsky ! Nous serons toujours des roturos à moto face aux aristos à polo.
Bàv,

renato dit: à

Lors du Forum stratégique de Bled en Slovénie, le Premier ministre albanais Edi Rama a raconté une blague sur Poutine et Prigozhin : « Je ne sais pas si vous avez entendu parler des négociations menées par la Russie pour unifier l’horloge, car il y a neuf heures de décalage d’un côté à l’autre du pays. Le Premier ministre est allé voir Poutine et lui a dit : ‘Monsieur le Président, nous avons un problème. J’ai envoyé ma famille en vacances et je l’ai appelée pour lui souhaiter bonne nuit. Et là, c’est déjà le matin, ils sont à la plage. J’ai appelé Olaf Scholz pour lui souhaiter son anniversaire, il m’a dit que c’était demain. J’ai appelé Xi Jinping pour le Nouvel An et il m’a dit que c’était toujours l’année précédente.’ Poutine a répondu : ‘Oui, cela m’est arrivé, j’ai appelé la famille de Prigozhin pour lui présenter mes condoléances, mais l’avion n’avait pas encore décollé’. »

Janssen J-J dit: à

elle est en votre musée, RM, la virgen buissonnière ?…
quid du clavecin au même musée, sur lequel la grande Blandine Verlet fit ses inoubliables gammes de Bach ?

renato dit: à

Le clavecin Ruckers.

Le tableau du Beau Martin est aux Dominicains.

Janssen J-J dit: à

@ j’ai appelé la famille de Prigozhin pour lui présenter mes condoléances, mais l’avion n’avait pas encore décollé’

… ce qui nous rappelle une célèbre anomalie littéraire, que seule masseur avait appréciée… Oulalà, hurk-hurk!… comme l’éructait jadis un célèbre plagiaire de l’ère delly, disparu à jamais dans les CDBF.

renato dit: à

L’aspect amusant de la blague ce serait plutôt la négociation pour unifier l’horloge…

Janssen J-J dit: à

@ Unification de l’horloge…
Ce qui mrrappelle-j « l’île du jour d’avant », ce laborieux roman d’Umberto dédié au malheur d’avoir passé étourdiment le 180 e méridien…

Petit rappel de l’anecdote bêtement hyperbolique du roman, sous la plume de l’éditeur pour les aveugles à l’usage de ceux qui voient :
————————————
(CC) Résumé : « Du Dumas écrit par Pascal » : ainsi a-t-on pu qualifier cet étourdissant voyage au cœur du XVIIe siècle, mené par l’écrivain du Nom de la rose avec son brio romanesque et son époustouflante érudition. A travers l’odyssée de Roberto de la Grive, tour à tour guerrier, savant et agent secret, puis naufragé non loin du mythique 180e méridien – celui qui sépare aujourd’hui d’hier – c’est à un carrousel ininterrompu de personnages, d’événements et d’idées que nous sommes conviés. Campagnes de la guerre de Trente Ans, salons parisiens, intrigues diplomatiques, jeux de l’amour, de l’art, de la pensée : rien n’échappe au tourbillon d’une époque où les découvertes de la géographie et de l’astronomie bouleversent les consciences. Tour à tour roman encyclopédique, roman d’initiation, roman d’amour, ce somptueux opéra baroque nous renvoie aussi, en de fascinants jeux de miroir, aux vertiges de notre fin de millénaire.
_______________________
Voilà-j

J J-J dit: à

@ jzmn et JL, … retour sur la coulisse de la mise en intrigue d’un film faisant apparemment l’unanimité… àn Caen Cannes et ailleurs.
Il n’est pas question icite de dire que l’avocat général serait sorti de son rôle réel aux assises. J’ignore si le point de vue de cet avocat conseiller peut apporter un plus à votre critique, jzmn, mais je le soumets à la sagacité de l’herdélie entière, à tout hasard. Sinon rien.
https://www.vanityfair.fr/article/anatomie-d-une-chute-avocat-conseille-justine-triet-analyse-la-palme-d-or?utm_source=pocket-newtab-fr-fr

rose dit: à

Mercredi 6sept.2024 5h35

rose dit: à

Chez Rita
Oû j’ai mangé, c’était un palais, pas un boui-boui.

rose dit: à

Jamais accompagné Sergio nulle part.
Les inventions sur ce blog,c qq chose.

JC..... dit: à

MERCREDI 6 SEPTEMBRE 2023,5 / 5h42

Cette chère Rose exagère, en bonne méditerranéenne !

Dater l’instant présent 2024 est ambitieux. Trop ambitieux… Méditerranéen moi-même (en situation régulière) pratiquant le doute intellectuel depuis tout petit, j’accepte volontiers 6 mois d’anticipation. Soit 2023,5

Pas plus !

JC..... dit: à

J’ai attaqué La Nanny du Bacon …
Patience !

Marie Sasseur dit: à

-Ça vous intéresse MS ?
-Oui, ça , m’intéresse :

« Le mot Renaissance est employé pour la première fois au XVIe siècle par Giorgio Vasari, père fondateur de l’histoire de l’art des Temps modernes, dans le célèbre recueil Vies des plus célèbres peintres, sculpteurs et architectes, pour évoquer le courant artistique apparu en Italie deux siècles plus tôt. »

-Ça vous intéresse MS ?
-Oui, ça, m’intéresse dans les correspondances de L. Binet :

« La perspective consiste à créer une illusion de profondeur sur une surface plane. Elle est inventée à Florence au début du Quattrocento, au moment où certains artistes souhaitent rendre les représentations plus conformes à la vision humaine. « 

rose dit: à

Rose exagère, en bonne méditerranéenne !

un pote me l’a dit hier. Jamais renié mes racines.

rose dit: à

Madame Rok. Diallo

Lisez Mokhtar Amoudi. Vous allez apprendre qq.chose.

Marie Sasseur dit: à

@ ce qui nous rappelle une célèbre anomalie littéraire,

Et nous fait regretter ce temps où le futur c’était mieux avant…

Jean Baptiste Andrea, c’est le sujet ! fait de Viola, outre la précurseure du vol en parapente, -avec le résultat que l’on sait, et la consternation navrée qui nait de la lecture d’une sorte d’aventure du club des 5 pour potaches- une grande philosophe du temps, de la seconde,qui passe.
« Une brève histoire de temps: par Viola :
 » eh bien, je viens d’il y a une seconde . Si T est l’instant présent, à T-1, je n’étais pas encore là. J’ai donc voyagé de T-1 vers T. Du passé vers le présent  »
( impossible de citer la page, lecture sur liseuse)

Dingue, nan ?

Bloom dit: à

J’ai décroché un nouveau job, je vais brancher les JO!

Comme accrocheur de médailles aux athlètes français? A cushy job!
La petite tribu regardera passer la flamme devant la maison et se cassera ensuite, loin de cette farce pour riches qui n’a aucun sens dans les circonstances actuelles.

Je signale la sortie d’un livre autrement plus important que les gnangnans des scribouillards qui se haussent le col pour brancher des nanas ou des mecs lors des signatures, « Une histoire du conflit politique, Elections et inégalités sociales en France, 1789-2022 », de Julia Cagé et Thomas Piketty. (Le Seuil, 864 p).
Absolument exceptionnelle, la base de données en accès libre qui accompagne le texte.
unehistoireduconflitpolitique.fr, qui contient toutes les données collectées au niveau des 36 0000 communes de France, avec des graphiques incroyables sur l’âge, le niveau de richesse, les CSP, la % d’étrangers, etc. Il suffit de taper le nom d’une commune…
Je ne sache pas qu’il existe pareil équivalent ailleurs. Pas en GB et pas aux US en tous cas. De quoi se réjouir de l’excellent travail de la recherche française, à mille milles de la stérilité narcissique qui ne nous plus apprend rien sur la vie et le monde.

Bloom dit: à

le niveau d’études plutôt que les CSP.

Marie Sasseur dit: à

chacun ses lectures.

Dans ces lettres foisonnantes d’intelligence, L. Binet fait faire rappel du génial Brunelleschi et de son ingéniosité pour la conception du dôme de Florence, double coupole, dont il n’était cependant pas inventeur du procédé. Un espace perdu entre deux dômes, créé par nécessité structurelle, qui sert dans cette création romanesque à une évasion rocambolesque.

Ce principe de vide de construction est également évoqué par JB Andrea, dans sa conception de la villa Orsini, située « quelque part ».
Il s’agit en fait d’une double façade, créant un vide de construction entre 2 murs pour en faire un couloir de circulation des domestiques, qui ne devaient pas gêner leurs maîtres.
On connaissait les escaliers différenciés, les couloirs de service, mais pas ce type de couloir ( sauf dans les théâtres).

JC..... dit: à

Chère Marie,
je vous/te recommande « Et si le temps n’existait pas ? » Editions DUNOD, 160 pages, du grand physicien Carlo Rovelli.

Le parcours, les interrogations multiples d’un physicien gravité quantique, ayant le souci d’être accessible même aux littéraires les plus corrompus comme aux scientifiques agnostiques !

Marie Sasseur dit: à

Non merci, je pratique la science a un niveau hérétique…

closer dit: à

Entendu à la radio:

Quand Gilles Keppel a voulu voyager en Syrie pour la première fois, il a été obligé de fournir un certificat de baptême pour prouver qu’il n’était pas juif…Coup de chance, sa grand mère très pieuse l’avait fait baptiser en cachette de ses parents communistes.

Le recours au certificat de baptême pour prouver que l’on est pas juif a été utilisé dans un autre contexte historique…

rose dit: à

Nous, la CPE et moi, on a envoyé Joseph au lycée.
Après, on ne sait pas.
Surtout moi, la CPE en soutien moral.
Ô, les beaux jours !

renato dit: à

À propos de Renaissance.

Le terme de renaissance est l’un des rares repères historiographiques inventés pour coïncider avec l’époque qui les a produits, le terme étant destiné à souligner l’originalité de la nouvelle manière d’être et d’agir par rapport au passé.

Le terme a été utilisé pour la première fois (sous la forme rinascita) par Giorgio Vasari, dans les Vies, pour désigner le cycle artistique qui revenait aux formes romaines et latines, en s’affranchissant des formes gréco-byzantines. Cycle qui commence avec Giotto, s’affirme avec Masaccio, Donatello et Brunelleschi, et atteint son apogée avec Michel-Ange, artiste capable de rivaliser avec les anciens.

L’image de la période historique post-médiévale que nous définissons Renaissance est due aux études historiographiques du XIXe siècle, car le concept conçu par Vasari de rinascita est repris par Michelet sous la forme Renaissance (Rinascimento), qui l’a utilisé en 1855 pour décrire la « découverte du monde et de l’homme » qui a eu lieu au XVe siècle*.
En 1860 Burckhardt a approfondi et connoté le sens du terme Renaissance, en le décrivant comme la phase historique qui, après une longue période de décadence, a donné naissance à la conscience et à l’humanité modernes.

De cette description fortement connotée découle la tendance au jugement négatif communément exprimé à l’égard du Moyen-Âge.

Le terme Moyen-Âge a été inventé précisément pendant l’Humanisme par Flavio Biondo, pour définir la phase historique sombre de régression qui a précédé celle dans laquelle il a vécu et qui, au contraire, a été caractérisée par une ferveur créative renouvelée et par la renaissance des études et des modèles de la littérature et de la culture classique de la Grèce et de la Rome antiques.

Reste que le concept de renaissance on le doit à Vasari aussi que l’idée qu’en Italie vit le jour quelque chose de cohérent et d’articulé, et pas seulement un rassemblement aléatoire d’artistes au cours de quelques années ; que la Renaissance n’a pas été un moment mais un mouvement conscient et structuré, en non un accident ou un coup de chance.

* On raconte une anecdote (vacherie) selon laquelle, stimulé par la perspective qu’une histoire d’amour tardive lui ouvrait (il était âgé de 57 ans), Michelet aurait crié « c’est une renaissance ».

Marie Sasseur dit: à

René, arrête de pomper tout ce que je poste, sans rien apporter de neuf.

renato dit: à

Il faut un minimum de précision ou alors on se tait, Marietta.
Vasari n’a jamais parlé de Renaissance, ça c’est la traduction française de Rinascita qui est le terme qu’on trouve dans les Vies.

Marie Sasseur dit: à

« la tyrannie faite aux femmes est le fil directeur. »

On aurait aimé un développement, même très personnel, illustrant cet avis sommaire, concernant le roman de JB Andrea.

Le mariage forcé, arrangé, « l’engrossage » pour assurer la continuité de la lignée ?
Je n’ai pas vu d’autre manifestation de cette  » tyrannie » dans ce roman.

La plus grande tyrannie  » sexuée  » reste pour moi, à ce jour, au XXI eme siècle, l’accès à l’éducation jugé illégitime, voire illégal, dans certains pays, pour des filles.
Vive la mixité.

Bonne journée

renato dit: à

Je préfère les originaux, Marietta.

rose dit: à

Mokhtar Amoudi

Les conditions idéales.
Chez Gallimard

Elles ne le sont pas.
Après Gary on pense à Camus, puis à Mohamed MBougar Sarr, Goncourt 2021.

En 246 pages, l’auteur brosse un tableau terrible : celui de l’ASE, de la banlieue francilienne délinquante et déliquescente, d’un peut-on échapper ? S’échapper, y échapper ?

La première moitié du livre est enthousiasmante, puis se pose la question de « trahit-il sa race ?”
Lui qui ne trahit personne.
La seconde moitié est plus âpre, corrosive, difficile, marquant les fissures, les fêlures et cet empêchement de la mesure, & excès qui marqueront chacune des chutes autour de lui.

Il n’a pas seulement la chance de l’intelligence : s’y allient sa détermination et sa persévérance. Son caractère je ne sais, sa nature peut-être. Son écriture.

Mokhtar Amoudi, écrivain français.

renato dit: à

Des gens qui ont une culture de la ruse et qui, sans wiki, ne sauraient pas quoi dire.

Marie Sasseur dit: à

Des gens René, qui ont bien compris quel fumiste prétentieux et vantard, tu es.

Marie Sasseur dit: à

Et menteur, ça c’est sûr.

Marie Sasseur dit: à

La prochaine fois que tu es pris en flagrant de repompage d’un extrait d’article wiki, sans le mentionner, comme tu l’as déjà René, tu auras affaire à moi.

D’ici là mets-là toi aussi, en veilleuse avant d’en intimer l’ordre aux autres, espèce de fasciste.
Et apprends à écrire en français. Par respect pour tous.

Marie Sasseur dit: à

comme tu l’as déjà fait

renato dit: à

Tiens ! la « moi je sait tout » ne sait pas que de nombreuses femmes se rasent désormais intégralement.

Marie Sasseur dit: à

C’est ça René, fais maintenant comme si tu allais aux bains Turcs… pour te faire oublier.
Immonde vieux crado. Je t’ai à l’œil.

renato dit: à

Ici la fasciste au sens propre c’est vous !

Marie Sasseur dit: à

N »inverse pas les rôles, René.
Tu aggraves ton cas.

Plains-toi, j’ai retenu un sarcasme en découvrant ta dernière fantaisie milaniaise à propos de ton maître en tout et en baconisme en particulier.

D. dit: à

Vous êtes décidément incapable de garder votre calme, renato. Et vous voyez des fascistes partout. C’est maladif.

JC..... dit: à

FEMINISME

Je suis un féministe dans l’âme, cornecul ! je me tue à le dire ! Et aussi un mâle affectueux qui modère ses ardeurs, les réduisant au strict nécessaire. A savoir faire plaisir au Tout-Puissant, c’est à dire engrosser les pondeuses féminines de mon venin fertile afin de peupler cette belle planète bleue où tout n’est pas rose…

Loin de moi l’idée d-y prendre plaisir !…

J’exécute les ordres venus du Ciel : engrossement obligatoire, un cadeau venu de Là-Haut où règnent des Incompétents inactifs et ennuyeux, donneurs de leçons versatiles, bons à jeter !

renato dit: à

suivez le fil dédé, je n’ai pas mis ce mot en premier.

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