de Pierre Assouline

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La République des livres
De quoi Georges Perros est-il le non ?

De quoi Georges Perros est-il le non ?

Inclassable, cette œuvre est impossible à ranger tant son auteur se refusait à être dérangé. Pas une de ses lignes qui n’illustre une esthétique du refus. Il y a incontestablement du Bartleby en lui, mais en plus radical. D’autant que ses « non » s’exerçaient dans la sphère de l’édition, de la librairie et de la moindre participation à la mondanité littéraire. Lui aussi préférait ne pas. Ses écrits sont des dépôts ; il faut laisser fermenter, quitte à ce que ça prenne toute une vie, rien ne presse. Il est vrai que lorsque tant d’autres s’ingénient à se faire une place au soleil, lui s’efforce de s’en faire une à l’ombre. Du genre à s’acheter un « coffre-faible » et à s’étonner que ça coûte aussi cher que sa version la plus résistante.

Qui ça ? Georges Poulot dit Georges Perros, lecteur. Lui plus encore que d’autres. Pas seulement parce que ce comédien qui fut pensionnaire à la Comédie-Française, vibrait pour le théâtre mais dut y renoncer (comme il perdait ses moyens dès qu’on le regardait, il se résigna à ne jouer qu’en coulisses), fut lecteur professionnel pour le TNP de Jean Vilar et pour les éditions de la Nrf. Car s’il a lu toujours lu tout le temps et tous azimuts avec un plaisir inentamé, d’une lecture considérée comme de l’écriture remise en mouvement, on sent qu’il est de la race des écrivains qui aiment moins écrire qu’avoir écrit. Et même dans cette catégorie, il relève de la minuscule sous-catégorie de ceux qui constituent le principal obstacle à la publication de leur œuvre (Léon-Paul Fargue et quelques autres). Il lui est arrivé de renvoyer à Gaston Gallimard les contrats d’édition qu’il lui proposait afin de repousser le spectre de la publication. Il fallut la conspiration de ses amis Gérard Philipe, Jean Paulhan, Jean Grenier, Michel Butor pour faire ployer un peu cet homme du non. Comme si la liberté se mesurait à l’aune de la faculté de refus. Ce dont Perros, ce réservoir de « non », était convaincu (écoutez-le dans ce passionnant documentaire)

Il ferait une drôle de tête en découvrant ce pavé intitulé Œuvres (1600 pages, 92 documents, 32 euros, Quarto/ Gallimard). Rien ne le fait fuir comme de paraître en librairie sous forme d’un livre. Pourtant, ses textes paraissent mais en revue, lieu privilégié et territoire protégé. Il ne jure que par la revue ; et comme beaucoup ont cessé de vivre depuis, la collection de ses écrits était indispensable. Les écrivains y sont partout mais jamais envahissants. Il tient Kafka, écrivain célibataire, pour un « seulibataire ». S’étend sur Stendhal promenant ses mélancolies et entre le Louvre et l’Opéra (et il peut noircir des pages sur : « La vie se compose de matinées »). Se défie du jeune Philippe Sollers quand la haute république des lettres (Aragon, Mauriac…) l’adoube pour son premier roman Le Parc, prix Médicis 1961 :

« Je ne marche pas. C’est trop roublard pour moi, trop charmant, trop « de qualité ». On n’a pas idée d’aimer la littérature de cette manière distinguée. Ca fera long feu ».Expo2016.3.8

Rien ne l’exaspère comme le moderne autoproclamé surtout lorsque celui-ci disqualifie l’ennemi en le traitant d’« anachronique ». Plutôt Sartre que Camus quand on était sommé de choisir l’un à l’exclusion de l’autre, il déteste l’esprit de la bande à Tel Quel et se désole de voir que, entre les mains de la génération montante, la littérature est devenue « la tarte à la crème des gens qui meurent d’envie d’écrire, mais en sont incapables ». Le sabir structuraliste l’insupporte. Se réfugie alors dans François Villon pour oublier. Chacune de ses notes de lectures présente ainsi l’intérêt de parler de manière vraiment critique d’un livre, d’une oeuvre et d’un auteur et, au-delà, d’exprimer un art poétique, une esthétique, une vision du monde, une conception du roman. C’est en cela qu’elles sont bien plus que des notes à leurs dates lorsqu’elles concernant des contemporains ; s’agissant de classiques, elles méritent souvent l’anthologie. D’avoir assisté jeune au cours de Paul Valery au Collège de France laisse des traces.

On comprend qu’un moraliste ait été son écrivain de chevet et que Joseph Joubert fut celui-ci ; car si cet homme des Lumières écrivait beaucoup (lettres, notes, journaux), il refusait d’être édité ; il fallut attendre une quinzaine d’années après sa mort pour que son ami Chateaubriand fasse éditer ses aphorismes sous le titre Recueil des pensées de M. Joubert (1838). Un modèle pour Perros. On sent également l’ombre portée de Lichtenberg. Toutes précisions du côté des classiques destinées à vous éviter d’aller chercher du côté de Cioran et autres.

Un peu ours mais pas trop sauvage, foncièrement gentil, coléreux, désordonné, détaché, ascète sans ostentation, avec lui il fallait faire gaffe car il tenait pour insultante toute question posée à un poète sur la signification de son poème. Les sociologues lui faisaient horreur. Pas facile à interviewer, le bonhomme :

« Xavier Grall parle de vous comme étant continuellement en quête d’une ancre de miséricorde. Vous vous y reconnaissez ?

– Il faudra lui demander de développer »

G.Perros2-1 2La Bretagne n’était pas son pays d’origine mais Paris. Qu’importe puisque, quel que soit le lieu, il n’a cessé d’y transporter sa mansarde. La Bretagne, il l’avait adoptée : il y vivait, elle l’habitait. Depuis Douarnenez, où il avait l’illusion de se sentir plus protégé qu’ailleurs, il la parcourait à moto, bleue et rouillée, pour fuir le temps et le changer en vent dans ses virées à travers les marées. Thierry Gillyboeuf, maitre d’œuvre de cette belle édition quasi exhaustive ( manque la correspondance, trop énorme pour être disciplinée dans ce volume) qualifie ses poèmes de « chaloupés » (bien vu) et insiste sur la nature insulaire de toute son œuvre (bien lu) qu’il s’agisse des trois volumes de Papiers collés, de Une vie ordinaire, volée musicale de petits vers à huit pieds qualifiée de roman-poème, et des innombrables notes de lecture.

Cet écrivain de fragments a toujours cultivé le grand art de la note, poussant le vice jusqu’à écrire des « Notes sur la note ». Il paraît que de telles flaques d’écriture sont le fait de noteurs. Ou de faiseurs de notes comme autant de notes de musique. Preuve que parfois en littérature le diable et le bon dieu se retrouvent non dans le détail mais dans le déchet. Comme à tout moraliste, on peut lui reprocher de dire ce que nous ne savons que trop. D’autant qu’il parle de la vie, la mort, l’amour, l’amitié, le suicide et la solitude dont il convient de dire qu’elle est réactionnaire – mais pourquoi ? Téméraire lorsqu’on sait que dans ces hauteurs il y a toujours embouteillage de penseurs, surtout pour lui qui a lu et aimé Nietzsche et Kierkegaard. Sa note n’attend pas sous peine de moisir. Elle est griffonnée à la hâte en marchant sur des bouts de papier. La vitesse est constitutive de son mode d’écriture, donc de la sonorité qu’elle dégage. Il la tient pour la petite sœur du poème. Pour l’aphorisme plus encore :

 « Cocteau, ou le génie de n’en pas avoir »… « Sans la littérature on ne saurait ce que pense l’homme quand il est seul »… » Les personnages de Giraudoux ont lu du Giraudoux »…

On imagine ce que le titre Papiers collés doit à Braque, à ce qu’il en fit en 1912 lorsqu’il était premier de cordée du cubisme avec Picasso. A l’origine, cela s’appelait « Bout d’essais ». Puis « Carnet d’un indifférent ». Enfin « Papiers collés », qui correspond si bien à son objet, ces éclats de pensée, ces fusées de sensations. « Quelle que soit sa forme, le fragment perrossien trace une ligne de partage entre la liquidité maritime de la parole et la solidité tellurique du silence » remarque Thierry Gillyboeuf.

Ecrit à ras de la langue en pleine conscience du décollement de ce qu’il écrit par rapport à ce qui se fait ailleurs. Ses phrases ne sont pas destinées à être gravées dans le marbre mais sur le mur du vent. Le ton n’est pas moralisateur. N’empêche : pas un de ses fragments qui ne soit contestable, retournable, inversable. Lui-même s’en excuse : « C’est mon infirmité d’écrire des petites phrases ». Son génie est de faire se rencontrer des mots qui jusqu’alors étaient en froid. Perros réchauffe son monde. Evoque-t-il les petits torrents des Vosges que lui vient l’image d’un « truitage de la pensée ». Affirme sans déclamer. Rien de péremptoire avec l’arrogance que cela suppose. C’est juste que, dans sa forme, le genre de l’aphorisme ou de la maxime ne souffre pas le doute même si celui-ci ronge intérieurement son auteur. Pour avancer dans l’écriture, il se laisse envahir par ses fulgurances, creuse puis stratifie sans se préoccuper de faire dans le génie. C’est bon pour les autres, pour Kafka dont il admire la justesse du trait.

Seul un fort volume de Quarto rangé chronologiquement pouvait rendre justice à la singularité de l’œuvre de Georges Perros. L’auteur est à l’intérieur. C’est un couronnement et une fin de parcours quand tout est accompli. D’ailleurs c’est écrit dessus : Perros/ penn ar ros. Autrement dit : le bout du chemin. Le livre donne envie de rejoindre la société secrète des lecteurs du lecteur.

(« Xavier Grall, Nicole Corelleau et Georges Perros », , « Georges Perros », « Pierre tombale de Georges Perros » photos Michel Thersiquel)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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commentaires

832 Réponses pour De quoi Georges Perros est-il le non ?

Janssen J-J dit: à

Embrassons cet homme pour ses fulgurances : « Aimer la littérature, c’est être persuadé qu’il y a une phrase écrite qui nous re-donnera le goût de vivre ». Un bien bel hommage…

hamlet dit: à

oui, l’important c’est d’en être persuadé.

je veux dire c’est le fait d’en être persuadé qui peut redonner le gout de vivre.

en tout cas plus que la phrase elle-même.

en tout cas s’il y a une chose à retenir de Perrec c’est bien celle-là.

enfin il me semble.

parce qu’en fait il y a une faute dans le titre de passou :

c’est pas « de quoi Perros est-il le non »

mais bien « de quoi Perrec est-il le non ».

enfin il me semble.

chantal . dit: à

bien aimé le documentaire, depuis longtemps j’ai fait mienne sa devise, je ne travaille pas, je suis travaillé …

Janssen J-J dit: à

Perros, Perec, tout ça c’est synagogue ?! Seul le premier a toujours dit « non », je ne suis pas l’écrivain auquel vous voulez m’assimiler, je ne me sens pas tel… « faire se rencontrer des mots qui jusqu’alors étaient en froid », tel cela me suffit. N’était-ce pas là le programme du jeune Mozart qui voulait faire s’aimer les notes sur leur portée ?
Mais la moto, là, quelle marque et quelle cylindrée avait-elle déjà ?

la vie dans les bois dit: à

@passionnant documentaire,

merci de nouveau

au passage, un merci de nouveau aussi à T. Gillyboeuf pour la trad’ d’un Journal que j’aime bien.

Oreste dit: à

Il y a quelque chose d’incongru, en effet, à voir Perros publié en « Quarto », tant son oeuvre paraissait jusqu’à présent discontinue, fragmentaire, presque en archipel… Il y avait là d’ailleurs un charme particulier qui cimentait la société secrète de ses lecteurs, toujours en quête d’une impossible complétude… Parmi ces textes, sa correspondance avec Jean Grenier (publiée chez Calligrammes à Brest, par les soins de TG) donne à voir un auteur féroce, conscient de sa singularité, et un homme capable d’aimer. C’est si rare, il me semble, chez les écrivains… Et donc, la consécration ! Contrairement à P. Assouline, je ne crois pas qu’il l’aurait repoussée – et peut-être même : « au contraire ».

P.S. : quelqu’un connaît-il le titre et le compositeur du lied chanté par GP au tout début du documentaire partagé par P. Assouline ?

Pat V dit: à

Bravo pour cet article Pierre Assouline et un grand salut à Thierry Gylliboeuf pour cet excellent travail alors qu’ il y a peu de temps, il pestait sur son facebook à finir sa préface!
Et cela nous change du monde littéraire français des écrivains qui s’ étalent…( Aux deux sens de ce mot.)

la vie dans les bois dit: à

Et Paul Edel, va pas revenir nous causer du ‘ » Pagnol breton »?
C’était « bien vu »? heu « bien lu » ?
Il va avoir quelle note à la compo, on s’le demande.

la vie dans les bois dit: à

Et même pas un ‘tit poème pour illustrer toussa, et donner un peu d’iode à des cretins qui s’ignorent?

D. dit: à

J’ai reconnu Bouguereau sous le chapeau.

JAZZI dit: à

Beau papier, Passou !

Janssen J-J dit: à

La collègue Martine L. rajoute, sur l’autre chaine papier : « le présent était son temps, l’instant son refuge, l’infiniment petit, son ivresse ». Elle a l’air enthousiaste elle aussi pour le Breton non bretonnant, qui fume la pipe sur le photomaton : « à tel point que si on me demandait comment est fait l’intérieur de mon corps, je déplierais absurdement la carte de la Bretagne ». Encore un… à côté de qui on est passé. Mais bon, on va quand même aller le visiter dans ses pages collées. A sa tombe ? pour une autre fois…

closer dit: à

« car il tenait pour insultante toute question posée à un poème sur la signification de son poème. »

Passou, ne serait-ce pas plutôt:

« car il tenait pour insultante toute question posée à un POETE sur la signification de son poème. »

Passou dit: à

merci closer

JAZZI dit: à

Impossible de confondre Perros et Perec, hamlet !
Le second écrivait à jeu ouvert, le premier à je fermé…

JC..... dit: à

Indubitablement, un magnifique billet de notre grand Passou !

1.600 pages ? Diable !
Où trouver le temps ?….

la vie dans les bois dit: à

@1.600 pages ?

Plus modestement, pour la découverte: 215 pages, en folio,  » Une vie ordinaire » ( Gallimard 1967, avant-propos de 1988)

la vie dans les bois dit: à

De Gorges Perros
 » Mais ce sont nos amours qui comptent
plus que nos haines. Je rencontre
tous les jours qui vivraient très bien
sans la musique de Mozart
et de tant d’autres de moindre art
et je leur parle cependant.
Ils ne se mettent en colère que pour la politique aidés
par les clients d’oisiveté
aux aguets des propos d’hier
pour relever leur aujourd’hui
Ils sont gens qui votent à tout
d’un bras quelque peu fatigué
On aime peu ce que j’adore
ou l’aime-t-on qu’on me fait tort
en m’en expliquant le genèse

Mais je n’ai plus qu’un poste aphone
pour me raconter la musique
et le piano très difficile
car mes enfants viennent m’y voir
quand je prends le doux temps d’en faire
mon Dieu si maladroitement
et sur mes genoux aussitôt
adieu Schubert Schumann adieu
Impromptus et Scènes d’enfants
et je leur laisse liberté
de taper doigts sur le clavier
(…)
Ce n’est qu’ivre que l’homme parle
On peut l’être en lucidité
plutôt qu’en ivresse vineuse
et c’est même chose aussi bien
personne n’y comprendra rien »

___________

 » Je voudrais que ce soit la bonté la poésie. J’ai bonne mine »

de nota dit: à

Roman poeme, c’est un choix de l’editeur, Gallimard, et ca ne plaisait pas a Perros…la correspondance de Perros et Parrain est presque introuvable, on dit que c’est la plus belle, quand on sait que Perros a correspondu avec Butor, Paulhan, Jean Grenier, Gascar…la moto de Perros lui a ete offerte par Jeanne Moreau, enfin, c’est peut etre vrai….pas roublard….eh oui, on est du cote Sollers ou du cote Perros, choisis ton camp, camarade lecteur…Perros avait interdit a Tania, sa femmme, de taper leurs garcons…on a lu Perros, on etait a peine sorti de l’adolescence, on revait de vivre une vie extraordinaire et Perrros, qui ne cessait pas de nous dire la vie ordinaire et ses penibles anecdotes, on l’aimait quand meme, comme on aime un grand frere qui ne nous epargne pas…

JC..... dit: à

Perros ? faut aimer, faut connaître ! c’est pas évident que ça passe bien auprès du bolo standard !

Sollers ? son côté bouffon, turbulent, c’est sympa pour le même bolo qui lit pour se distraire !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…un texte bien écrit,…j’aime ou j’aime pas,…

…trop de chronologies imbriquées, à se former les futurs, dans , le sens, de faire estimer, les passés,…

…et se laver, les mains, de ce qui adviendra, aujourd’hui,…tous en croix,…
…à se faire du copier/coller,…

…les, aux loisirs, se mettent à écrire, du développer, du sur-moi,!…

…plus, court je peux,!…que la force soit, avec toi,!…aussi,!…etc,…
…aux anthologies de la comédie humaine,…

…par de-là, le dragon à St – Georges,…la belle, qui peut, continuer, à se languir, sans moi,!…Ah,!Ah,!…

renato dit: à

Personne ne sait ce qu’adviendra réellement l’instant prochain même si on sait quels actes on commettra.

JC..... dit: à

Bonjour les premiers communiants du diocèse !

Vous vous sentez oublié par l’actualité ? Vous avez à dire sur les adultes portant la robe soutanement sacrée ?

Ce site est pour vous : BALANCE.TON.CURETON !

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…un miroir, à rester détacher, recto-verso,…

bouguereau dit: à

Il est très rare qu’une femme me donne envie de coucher avec elle autrement que comme une putain.

..balance ton perros

bouguereau dit: à

» Les personnages de Giraudoux ont lu du Giraudoux »…

c’est comme david keupu..qu’est ce qu’il a lu yavé

JC..... dit: à

Je m’appelle Delaporte Rouyée du Confessionnal.

Et je vais dénoncer ceux qui, abusant de ma faiblesse d’enfant de chœur, m’ont accablé de leur infâme passion !

En voici la liste :
Pierre-Marie-Bruno BRUYERE
Saturnin-François-Régis GALTIER
Joseph PICAUD
Pierre-Paul-Théophile ACARD
Dominique LEONETTI
Léon-Ernest DUBOIS

Continuer à croire en Dieu tout puissant, maitre de toutes choses – et cela malgré cette douloureuse entrée en matière spirituelle – me permet de survivre au Monastère de Saint Saturnin.

Que le Rédempteur vous bénisse !

bouguereau dit: à

« Sans la littérature on ne saurait ce que pense l’homme quand il est seul »

je ncrois pas qu’on ait jamais hinventé la solitude..la communion des hommes seules..mettons..du coup ça prend une ote tournure

bouguereau dit: à

t’as faux..ça lui a plu jicé..du coup y dénonce pas

bouguereau dit: à

Joseph PICAUD

dédé en a hencore mal au cul..le moment est pas hencore vnu de balancer

bouguereau dit: à

Seul un fort volume de Quarto

ça mrappelle les pubs jean de bonnot à pédro..’belle main tranché à l’os..cuir pleine peau de scrotom..or à carat’..pour 2 euros aux puces..comment quvous voulez quça lui monte pas à sa tête d’afrenchézado

bouguereau dit: à

« Cocteau, ou le génie de n’en pas avoir »… « Sans la littérature on ne saurait ce que pense l’homme quand il est seul »… » Les personnages de Giraudoux ont lu du Giraudoux »…

que des mises en habîme comme y dirait phil quand qu’il entre au bacroume

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…générosités, par soi-mêmes,…

…ne âs être amener, a en faire de trop,…dans le sens,  » tout  » et  » commerces « ,…

…gestions et manipulations, pour s’accroitre, ses profits de clan, et autres démesures, pour se distancier, du monde du vrais travail, à son mérite et prix,…

…les cases-neuves, sur échiquiers,…les chefs, sur les démocraties exploitées,…
…tient, t’auras du boudin,!…etc,…

…l’Europe, tous commerçants, à bien se manger,tous bien en tricotés,…comme des ( faux )emplois,…en ses propres sociétés,…

…balance tes suborneurs P.D.G.,…et ses capitalismes, aux épaules ( larges ),…
…le miel des affaires, un partage, avec l’ordre public,…tutti-quanti C° &Trusts,…
…etc,…

JC..... dit: à

LECTURE D’ENFER

Je vous recommande, après celle du PERROS naturellement, la découverte du livre saint suivant :

« Liste de tous les prêtres trouvés en flagrant délit chez les filles publiques de Paris sous l’Ancien régime, avec le nom et la demeure des femmes chez lesquelles ils ont été trouvés, et le détail des différents amusemens qu’ils ont pris avec elles  »

Tirée des papiers trouvés à la Bastille Éditeur : chez les marchands de nouveautés (Paris)
Date d’édition : 1790

bouguereau dit: à

J’ai reconnu Bouguereau sous le chapeau

en attendant courant nue sous la pluie et boulant comme une grosse lapine dans un gros tas de feuille morte..dame nature trouvrait quau moins chus pas une hinconséquente

bouguereau dit: à

tient, t’auras du boudin,!…etc,…

tintin pour les belges!

bouguereau dit: à

…générosités, par soi-mêmes,…

on est maqureau..hon est putain

bouguereau dit: à

la photo me plait bien..la compo est bonne..les personnages hont de lallant..les photos posés comme ça c’est une espèce de chic de l’amateur ou un désapris savant..la photo c’est comme les implan mammaire..au début c’était cher et pis c’est dvenu démocratique et populaire

davy louis-marie dit: à

Le documentaire proposé en lien est issu des archives de la télévision régionale de Bretagne. Il est signé Paul-André Picton qui produisait avec son ami Pierre-Jakez Hélias un magazine culturel pour l’ORFT de Rennes. De nombreuses séquences de ce film seront reprises par Jérôme Garcin dans le portrait de G. Perros qu’il signera pour la collection « Un siècle d’écrivains » sur France3

christiane dit: à

Grâce à ce lien, j’ai revu ce documentaire âpre sur Georges Perros. (Il faut rappeler qu’il fut tourné par Paul-André Picton en super 8, en 1970, 8 ans avant la mort de Perros. Film qui appartient à la série télévisée « Un siècle d’écrivains ».)
Film qui saisit la rencontre avec un Perros qui a du mal à faire vivre sa famille, qui a fui vers Douarnenez pour y noyer sa détresse (l’autoportrait de « Notes d’enfance » n’est guère flatteur….). Rythmé par les images de la ville, du port, caméra sur visage et micro sur sa voix chaude, l’exilé volontaire tente de se raconter.
C’est Paul Edel qui m’a fait découvrir Georges Perros sur son blog. Un témoignage fort. Aujourd’hui retour à Georges Poulot / Perros par la plume de Pierre Assouline. Beau billet. Un livre réunissant ses écrits va être édité… j’aimais bien l’époque des livres « sans importance » que l’on trouvait dans les librairies, les marchés des livres d’occasion, les rencontres-poésie en Bretagne ou ailleurs.
Donc, revoici Perros et sa grosse moto offerte par Jeanne Moreau. Perros loin du conservatoire d’art dramatique où il côtoyait Serrault et Poiret. Perros loin de ses traductions de Tchekhov, Adamov, Strinberg, Schaw, Brecht… Perros loin des cours de Valéry au Collège de France. Perros des « Papiers collés »….
Perros parle beaucoup dans ce film… sent -et le dit- le piège se refermer. Pèse auprès des amis et des habitants de Douarnenez cet écart, cette distance nouvelle dus au tournage de ce film.
Plus tard ce cancer de la gorge et cette mort terrible qui met fin à l’aventure de vivre et d’écrire.
Sa vie reste sombre, précaire, déchirée…
Un autre témoignage celui de Jérôme Garcin (Texte extrait de « Littérature vagabonde » (1994) : http://encrier87.fr/textes/index.php?post/Texte-sur-Georges-Perros-%3A-Extrait-de-Litt%C3%A9rature-vagabonde-J%C3%A9r%C3%B4me-Garcin-1994-265

christiane dit: à

Bien aimé le commentaire d’… Oreste à 21 h 28 min

davy louis-marie dit: à

@ Christiane.
C’est un film en 16mm (Même régionale, la télé de l’époque ne tournait pas en super8! )ce qui explique d’ailleurs la qualité de cette précieuse archive.

Paul Edel dit: à

merci Christiane de signaler mon article sur Perros écrit sur mon blog Quand je rentre de voyage je le remettrai pour marquer son entrée dans Quarto.Je signale que dans des « papiers collés. »il a plusieurs fois écrit quelques pages excellentes sur Stendhal qui l ont fait entrer direct au club des happy few☺…bonne matinée

Paul Edel dit: à

j aimerais bien un Quarto Hyvernaud

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…bouguerau,…à…10 h 15 min,…

…tient, t’auras du boudin,…( expression fleuve,…),…

…pour englober, la vie, dans tout ses terroirs,…( un bon sens, de tout, ce qui , n’est pas, Bio, à chier, ( prix ),…
…et bien vivre de toutes les choses, réparties, pour assurer notre bonheur de vivre, pour les cieux, en partages, même vins, charcuteries fines, fromages divers, soupes de campagne,…
…tout ce qui est bien paysan, à vivre,…
…etc,///

JC..... dit: à

…. et, en dehors de la littérature ?…..

JC..... dit: à

…par exemple, dire que l’esclavage ancestral des nègres est la traduction dans les faits d’un corpus religieux qui organisa la traite africaine, au nom des maitres contre les soumis…. euh…. qu’est ce qu’il en dit le héros du jour ?….

JC..... dit: à

….je suis d’accord avec vous ! Bien entendu, l’esclavage d’êtres humains c’est négligeable ! L’écriture inclusive : ça c’est un « combat » digne de nos démocraties avinées ….

JC..... dit: à

Comme dit mon copain Tariq, l’esclavage des nègres c’est négrigeable !

Adieu à tous !

Je quitte définitivement ce blog : cancer généralisé, et tuberculose du tubercule : 25 ans à vivre, au mieux…

Bises, non contagieuses, au taulier et aux amis.

Janssen J-J dit: à

A très bientôt, diverticule !

JAZZI dit: à

La boulotte au chapeau, sur la photo, c’est la cerise sur le gâteau ?

Clopine Définitivement un cas à part dit: à

En tout cas, la photo d’illustration a incontestablement un côté « Kerven et Delépine », qui laisse à penser que l’auteur dont nous parle notre hôte n’était pas attiré par le pognon… Je ne le connais pas, mais je ne suis pourtant pas attirée : après tout, s’il ne voulait pas être lu, cet homme ? (encore que son admiration pour Kafka a quelque chose de prémonitoire, puisque sans Max Brod, n’est-ce pas… Peut-être que Perros voulait secrètement avoir son Max Brod à lui ?)

Delaporte dit: à

Je me réjouis pour la belle porcelaine de Limoges. La France a intérêt à préserver ses artisans valeureux, qui ne font pas des produits standards ou des ersatz horribles à partir des choses uniques. La qualité devrait être recherchée partout, c’est si rarement le cas, hélas :

« Après dix ans d’attente, la porcelaine de Limoges est désormais une appellation protégée. L’indication Géographique Protégée (IGP) a été accordée aux porcelainiers de Limoges par l’institut national de la propriété industrielle, a annoncé jeudi l’Inpi (l’institut national de la propriété industrielle) Pour pouvoir porter le nom de « porcelaine de Limoges », la pâte, le moulage, la cuisson et la décoration de la porcelaine devront alors être effectués en Haute-Vienne. »

Delaporte dit: à

« Sollers ? son côté bouffon, turbulent, c’est sympa pour le même bolo qui lit pour se distraire ! »

Le petit problème est que c’est tout sauf de la littérature. Gallimard aurait dû mettre Sollers à la retraite depuis longtemps. Il aurait continué tout seul ses vains recopiages de classiques, sans embêter le peuple, et surtout sans apparaître de manière obscène à la radio pour dire des incongruités ridicules sur les porcs. Maintenant, si Sollers veut parler des porcs ou de leur élevage, libre à lui. Ce n’est qu’une saillie lamentable d’un esprit décati, gâteux, complètement à la ramasse…

Delaporte dit: à

Perros, c’était vraiment un écrivain majeur et un grand poète. C’est légitime de lui rendre hommage aujourd’hui avec ce magnifique Quarto, qui coûte quand même plus de 30 euros, avant peut-être son entrée dans la Pléiade, qui sait ? En fait, c’est un auteur pas très lu, comme tous les poètes, mais cependant présent dans tout esprit qui s’intéresse à la littérature. Le Quarto va booster cet intérêt, Perros va devenir une référence incontournable. Les lecteurs vont entrer dans sa prose et constater qu’elle est magnifique. Un joli cadeau de Noël.

Phil dit: à

Chardonne héritier de considérables porcelainiers serait ravi de cette reconnaissance, après bien sûr celle de son ami Morand par Sollers comme un trois meilleurs prosateurs français du siècle passé.

D. dit: à

la pâte, le moulage, la cuisson et la décoration

vous ne trempez pas ? moi je trempe, Delaporte.

Paul Edel dit: à

rêvons d un Quarto André Hardellet..et son étonnant texte érotique « lourdes et lentes. »
« 

christiane dit: à

Hardellet… Comme vous avez raison. Ce piéton de Paris et de sa banlieue qui aimait les jardins, les cimetières, les chats, les vieux troquets et la chair des femmes. « Lourdes et lentes »… et le voilà condamné pour outrages aux bonnes mœurs par la 17e chambre correctionnelle de Paris ! « Germaine au grand coeur et au se.xe tendre était lourde et lente… »
Hardelet, « Le seuil du jardin », marches furtives dans les chemins cachés… Et ses chansons dont il reste, inoubliable « Le bal chez Temporel » que chantèrent Béart, Mouloudji et Patachou :

« Si tu reviens jamais danser chez Temporel
Un jour ou l’autre
Pense à ceux qui tous ont laissé leurs noms gravés
Auprès du nôtre

D’une rencontre au bord de l’eau
Ne restent que quatre initiales
Et deux coeurs taillés au couteau
Dans le bois des tables bancales

Si tu reviens jamais danser chez Temporel
Un jour ou l’autre
Pense à ceux qui tous ont laissé leurs noms gravés
Auprès du nôtre

Sur le vieux comptoir tu pourras
Si le coeur t’en dit boire un verre
En l’honneur de nos vingt carats
Qui depuis se sont fait la paire

Si tu reviens jamais danser chez Temporel
Un jour ou l’autre
Pense aux doigts qui tous ont laissé quelques « je t’aime »
Auprès du nôtre

Dans ce petit bal mal famé
C’en est assez pour que renaisse
Ce qu’alors nous avons aimé
Et pour que tu le reconnaisses

Si tu reviens jamais danser chez Temporel
Un jour ou l’autre
Pense aux bonheurs qui sont passés là simplement
Comme le nôtre »

Delaporte dit: à

Moi, je serais très en faveur d’un Quarto Léon-Paul Fargue, écrivain rare et ci-devant piéton de Paris, lui aussi.

Delaporte dit: à

« L’art est à la vie ce que le sperme est au sang. » LP Fargue

Soleil vert dit: à

-> Christiane :
le site Esprit Nomade donne une autre version du poème de Hardellet (seuls les quatre premiers vers sont communs à la chanson) :

Si tu reviens jamais danser
Chez Temporel, un jour ou l’autre,
Pense à ceux qui tous ont laissé
Leurs noms gravés auprès des nôtres.
 
Souviens-toi : quand tu l’as choisie
Pour tourner la valse en mineur,
La bonne chance enfin saisie,
Deux initiales dans un cœur.
 
Pense à ta jeunesse gâchée,
Sans t’en douter, au fil des jours,
Pense à l’image tant cherchée
Qui garderait son vrai contour.
 
Des robes aux couleurs de valse
Il n’est demeuré qu’un reflet
Sur le tain écaillé des glaces,
Des chansons – à peine un couplet
 
Mais c’est assez pour que renaisse
Ce qu’alors nous avons aimé
Et pour que tu te reconnaisses
Dans ce petit bal mal famé
 
Avec d’autres qui sont partis
Vers le meilleur ou vers le pire,
Avec celle qui t’a souri
Et dit les mots qu’il fallait dire.
 
Oui, si tu retournes danser
Chez Temporel, un jour ou l’autre,
Pense aux bonheurs qui sont passés
Là, simplement, comme les nôtres.
 

et alii dit: à

, déjà présentée par certains médias comme « l’une des plus belles du monde ». Il faut dire que les amateurs de lecture ont de quoi se réjouir : l’espace serait capable d’accueillir plus d’un million de livres.
La Chine s’offre « la plus belle bibliothèque du monde »obs

Soleil vert dit: à

… et les quatre derniers aussi

Sinon bravo pour ce SUPERBE article M Assouline !
Il donne envie d’aller à Perros direct

D. dit: à

Delaporte dit: 24 novembre 2017 à 16 h 33 min

« L’art est à la vie ce que le sperme est au sang. » LP Fargue

c’est dégueulasse

Pablo75 dit: à

Excellent article sur l’un des meilleurs aphoristes français du XXe siècle (par contre, très mauvais poète).

« Pas une de ses lignes qui n’illustre une esthétique du refus. Il y a incontestablement du Bartleby en lui, mais en plus radical. D’autant que ses « non » s’exerçaient dans la sphère de l’édition, de la librairie et de la moindre participation à la mondanité littéraire. Lui aussi préférait ne pas. Ses écrits sont des dépôts ; il faut laisser fermenter, quitte à ce que ça prenne toute une vie, rien ne presse. Il est vrai que lorsque tant d’autres s’ingénient à se faire une place au soleil, lui s’efforce de s’en faire une à l’ombre. »

Ces lignes m’ont étonné. Parce qu’elles me rappellent, qu’ayant découvert et beaucoup aimé ses « Papiers collés » très tôt, j’en parlais un jour à un grand écrivain que Perros admirait (et que moi je traduisais à l’époque) et à mon grand étonnement il m’a dit: -« C’était un emmerdeur, il m’écrivait tout le temps des lettres en me faisant de grandes éloges et en me demandant des choses, je les foutais à la poubelle sans répondre… » – Mais ses « Papiers collés » sont très intéressants… – « Bof… c’était un type médiocre… »

Il faudrait que je retrouve et relise les 3 vols. de ses « Papiers collés »…

bouguereau dit: à

t’en dis trop pour pas montrer qut’essaies de tsortir de l’ombe et pas hassez pour briller pédro

christiane dit: à

@Soleil vert dit: 24 novembre 2017 à 16 h 47 min
Ah, ça alors, vous m’épatez ! Sait-on pourquoi il existe deux versions de ce texte ?

Delaporte dit: à

« L’art est à la vie ce que le sperme est au sang. » LP Fargue

« c’est dégueulasse »

C’est créer, procréer, qui veut ça. Ce n’est pas une opération propre, mais le résultat l’est quelquefois, sauf sans l’art moderne qui a mis en adéquation le fait de créer et l’objet d’art final. Cette phrase de LP Fargue est splendide de vérité.

bouguereau dit: à

c’est dégueulasse

ni le sperme ni le sang ni lafargue ni les trois en même temps..mais les quates havec dlalourde

bouguereau dit: à

trop d’humeurs dlalourde c’est hun peu comme spende havec dla trippe de curé..lvéto y tue les chiens plus pénard..faut s’aimer hun peu plus

bouguereau dit: à

Il donne envie d’aller à Perros direct

hun ancien viré du canard henchainé..

bouguereau dit: à

sauf sans l’art moderne qui a mis en adéquation le fait de créer et l’objet d’art final

ya ptête hune idée..mais no comprendo

bouguereau dit: à

après bien sûr celle de son ami Morand par Sollers comme un trois meilleurs prosateurs français du siècle passé

et ça fait ausweiss pour phil..

Delaporte dit: à

On n’en saura pas plus sur l’actrice Uma Thurman et Weinstein :

« Dans un message publié jeudi sur son compte instagram, l’actrice laisse entendre qu’elle a elle aussi été victime d’harcèlement ou d’agression sexuelle de la part du producteur Harvey Weinstein. »

bouguereau dit: à

C’est créer, procréer, qui veut ça. Ce n’est pas une opération propre

tout ça cest fluctuant dlalourde..pense hun peu qu’au moyenage c’était smart que les garcons offrite des bonbons et des fruits aux jeune filles qu’ils avaient remisé dans leur calbut..enfin ça saplait pas calbut non pus..mais t’as compris l’idée au moins..je suis claire moi

bouguereau dit: à

toujours a foute ton gros nez dans l’linge sale dlalourde..

bouguereau dit: à

A très bientôt, diverticule !

dis donc tu suis droldement toi 3j..ha faut faire gaffe..25 ans c’est hune génération

poussière dit: à

ce réservoir de « non »

m’étonnerait guère qu’une plus grande liberté puisse se gagner avec un oui

Soleil vert dit: à

« @Soleil vert dit: 24 novembre 2017 à 16 h 47 min
Ah, ça alors, vous m’épatez ! Sait-on pourquoi il existe deux versions de ce texte ? »

Hélas, je n’en sais rien. Est ce que Béart a réécrit les autres strophes ?

Pablo75 dit: à

Quelques aphorismes de Perros:

« J’habite le côté tendre de la solitude. C’est de l’autre côté qu’il faudrait aller. »

« Aimer, c’est donner à quelqu’un le droit – sinon le devoir – de nous faire souffrir. »

« On écrit parce que personne n’écoute. »

« Le suicide, ce n’est pas vouloir mourir, c’est vouloir disparaître. »

« Tous les lieux se ressemblent au bout de huit jours, comme les êtres. »

« L’habitude, c’est l’animal en nous. »

« Ma seule et folle misogynie : je ne pardonne pas aux femmes d’aimer les hommes. »

« Il y a très peu de vrais ratés. De ratés réussis. »

« On écrit toujours qu’à deux doigts de se taire. »

« Je n’ai jamais rien fait que par plaisir. C’est assez dire que je n’ai pas fait grand-chose. »

« Il faisait d’elle ce qu’elle voulait. »

« Si j’étais celui que croient que je suis les gens qui m’aiment en pensant me connaître, je ne les fréquenterais pas. »

Janssen J-J dit: à

8e aforimse de moi-même :

« Il y a beaucoup de vrais tarés. Des ratés pas finis ».

zerbinette dit: à

Bal chez Temporel

La grande différence entre le poème et la chanson c’est qu’il y a un refrain, repris entre chaque couplet.

A la BNF est indiqué :
compositeur : Guy Béart
parolier : André Hardellet

Janssen J-J dit: à

J’aime beaucoup les espadrilles du personnage central, on sent qu’elles lui font beaucoup de bien aux pieds. Je pense que je vais enfin pouvoir manger du chorizo, ce soir.

Janssen J-J dit: à

@Widegrenier s’est fait serrer ?

C’était couru d’avance que ça finirait comme ça, on l’avait toujours dit, et le pire c qu’il venait just’ d’être élargi des Baumettes !

JAZZI dit: à

Le piéton de Paris Léon-Paul Fargue, mon maître es-promenades !
Je le croyais depuis longtemps dans la pléiade…

christiane dit: à

@zerbinette à 19 h 13
oui, le refrain, cette pause répétitive, son rythme, l’emboîtement des strophes et surtout la voix un peu triste de Mouloudji, la mélodie. Parfois un orgue de barbarie la joue ou quelqu’un la fredonne ou la siffle. Celle-ci fait éclore une nostalgie, un peu comme celle de Trenet quand il chantait :
« Que reste-t-il de nos amours
Que reste-t-il de ces beaux jours ?
Une photo, vieille photo,
De ma jeunesse… »
Ou Ferré :
« Avec le temps va, tout s’en va
Même nos plus chouettes souv’nirs
Ça t’a une de ces gueules
Dans les Galeries j’farfouille
Dans les rayons d’la mort… »
Et pour clore cette mémoire d’Hardelet :
Toujours Trenet :
« Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues… »
Bonne soirée.

et alii dit: à

Preuve que parfois en littérature le diable et le bon dieu se retrouvent non dans le détail mais dans le déchet.
c’est une incitation à faire les poubelles!

Pablo75 dit: à

Christiane hier:

« Quant à Hubert Haddad, que Chantal 2 a évoqué si délicatement, je ne cherche pas à le comprendre. Je lis ses livres…[…] J’aime beaucoup aussi ses critiques d’art, ainsi celle sur les peintures de Sibylle Baltzer (Galerie Re/édit. Al Manar) : « …Sous l’éclairage d’un Piero della Francesca ou d’un Cézanne et dans la proximité savante de Malevitch, l’abstraction non illustrative ouvre des voies austères et violentes, sans concession pour le désir commun d’identification: il s’agit pour l’artiste de montrer des forces primitives… ».

Qu’est-ce qu’elle avale Christiane !! C’est la consommatrice culturelle idéale. La lectrice, la spectatrice, l’auditrice modèle. Pour elle, tout
est bon dans le cochon du parisianisme culturel. Il y a des gens qui sont lobotomisés; elle, elle est « téléramaïsée ». J’admire autant d’obéissance. Comment peut-on être si conformiste, comment peut-on avoir si peu de sens critique, comment peut-on si peu réfléchir sur le vrai sens des choses?

Vous êtes quel signe astrologique, Christiane? Capricorne? Vierge?

Pablo75 dit: à

Christiane nous raconte que de ces me.rdes quelconques:

http://www.arielledhauterives.be/artiste/sibylle-baltzer/

le très prétentieux Hubert Haddad ose écrire: « Sous l’éclairage d’un Piero della Francesca ou d’un Cézanne…. ». Rien que ça !!

Et qu’est-ce cela veut dire « dans la proximité savante de Malevitch »? Aux alentours du Néant? Et cette phrase vide typique des commentateurs professionnels de tableaux abstraits: « ouvre des voies austères et violentes, sans concession pour le désir commun d’identification: il s’agit pour l’artiste de montrer des forces primitives ».

Si on écrivait: « Sous l’éclairage d’un Rothko ou d’un Bram van Velde et dans la proximité savante de Tapies, l’abstraction illustrative ferme des voies austères et non violentes, et ouvre des chemins sans concession pour le désir particulier de non identification: il s’agit pour l’artiste de montrer des forces conceptualisées… « , toutes les Christiane et les Pat V de France et de Navarre avaleraient de la même façon le commentaire, puisque sa fonction n’est pas d’expliquer la « peinture » inexplicable de la pauvre Baltzer (dont tout le monde s’en fo.ut, en plus), mais d’accompagner gentiment la fraude commerciale qu’elle représente.

Comme l’ont montré si bien Sokal et Bricmont dans leur livre « Impostures intellectuelles » ou le type qui avait réussi à faire publier un article sur Lacan sans queue ni tête,volontairement absurde, dans une très sérieuse revue de psychanalyse, il s’agit de vendre aux idiots utiles n’importe quoi. Et, au fond, pourquoi se gêner, puisqu’ils avalent tout?

Comme disait le proverbe romain: « Stultorum infinitus est numerus » (le nombre des imbéciles est infini).

D. dit: à

que les garcons offrite des bonbons et des fruits aux jeune filles qu’ils avaient remisé dans leur calbut.

…ehhhh. Y’a de l’idée !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…tout le monde, connait, le système, de la côte, en général,!…
…faire survivre, l’artiste, à sa production,…en fort, amitié, lui, acheté tout,…
…une fois absent, sur terre,…revendre, quelque toiles, avec la complicité, d’entourages,…à prix de millions, et garder, le stock, comme à témoins de lucres successifs,  » styles, personnalités,…modes, un glamour décoratif,…

…la patience de valoir, à l’histoire et ses temporels, propriétaires,…etc,…
…Ah,!Ah,!…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…combien, de fois, j’ai entendu,!…c’est toi, qui à fait çà,!…et, comment, tu a fait,…tout simplement, des improvisations d’humeurs,…le métier, avec,!…

…et, pour dire, comme, les misérables, ils attendent tous, que je crève,…alors, avec, ingénuités, créer, le mur,…du paradis,  » ne rien produire « ,…

…me renseigner, sur les  » grands maîtres « , à ma mesure,…somme toute, les portraits anciens, c(est de la Pub…égocentrique de la personnalité sur l’état dominer,…Rubens & C°,…etc,…
…un atelier, diplomatique, ‘ fait comme ci, fait comme cela, les ouvriers du peintre, enchainés,…cosi fan tutti,…quoi,!…

gisèle dit: à

Christiane. Sur le fil précédent, vous aviez parlé de H.Haddad et de Kantorowicz, je suis allée consulter l’article dont vous donniez la référence; 4 pages qui m’ont laissée « rêveuse » ..
« la peinture c’est neuf comme les mains trempées sur les parois d’Altamira, comme l’enfant éternel face à l’esthétique suprême de la « tête à toto » comme la soif muette du décapité contemplant la dernière image. » Quel verbiage..
Le reste est à l’avenant. Sont convoqués Picasso,Le Tintoret, Lautrec, Soutine, Nolde..
Finalement:  » la question du sujet, chez Kantorowicz touche avant tout à la pulsion dérobée,aux ombres vives de la scène capitale ».
S.K. est noyé dans ce charabia calamiteux. J’espère que la causerie de H.Haddad chez Gallimard était d’une autre encre!

christiane dit: à

@gisèle dit: 25 novembre 2017 à 2 h 41 min
Vous m’aviez demandé, je vous ai mis en ligne le seul article que j’ai trouvé… Même impression… Un peu d’ailleurs ce qui « use » le roman. A trop rester dans l’envolée « poétique », le style alourdit la pensée et on perd le fil de l’intrigue. Sortant de cette écriture, on cherche une écriture maigre, à l’os (selon l’expression à la mode !). Difficile de rester chevillée à un roman quand l’écriture de l’écrivain se complet dans l’étoffe chatoyante des mots trompeurs… Ce que je retiens de leurs nombreuses expositions croisées est illisible : des petits carnets accordéons où mots et couleurs tissaient un univers mouvementé, délivrant parfois quelques mots en écriture manuscrite échevelée. J’en viens à m’interroger sur le sel de ces rencontres. Je crois que la personnalité d’H.Haddad y est pour beaucoup. Éternelle dégaine d’adolescent aux cheveux ébouriffés, sourire généreux, instinct du dialogue chaleureux. Un homme qui ne laisse pas indifférent.
Ce soir-là, l’échange était guidé par ses souvenirs de l’Inde et son regard sur sa façon d’écrire. Il s’interrompait souvent pour dire : -Mais pourquoi je vous raco,nte ça ? C’était très agréable. On n’en demandait pas plus. De toute façon aucun des auditeurs n’avait lu le livre. Notre connaissance toute neuve en était la lecture des deux premiers chapitres par Valérie Delbore : un bain dans les senteurs de l’Inde et dans les pensées de ce vieil homme. Elle lit vraiment bien et c’était bon de se glisser dans ce texte, juste à l’oreille dans le cadre de cette librairie dont les murs couverts de livres me faisaient rêvasser. Et puis être immergée dans un groupe pour écouter un livre est une expérience qui m’étonne toujours car la lecture est plutôt pour moi exercice de solitude et de silence.
J’aime beaucoup votre franchise. Pour moi qui n’écris pas, j’aime suivre l’évolution de l’écriture de certains auteurs que le hasard a mis sur mon chemin…

bouguereau dit: à

« I think what makes the collection unique is that it incorporates the best quality, craftsmanship and design with a level of functionality that allows you to use these things every day, »

..et même pas hun hurinoir..pas une erreur..une faute

bouguereau dit: à

Comprendre le futur…

ça manque de table bistro..de chapeau fleuri..et de commentaires de bonne clopine pour gâcher un peu l’décor

renato dit: à

« … hun hurinoir… »

Faudrait concevoir l’urinoir de table !

renato dit: à

« ça manque de… »

Il y a assez de place pour ranger tout ça.

bouguereau dit: à

Sant’Elia

..ha ça c’est bien..hune inspi majeur du constructivisme..goebels il en aurait bien voulu..mais litlère yétait trop bourrin

bouguereau dit: à

Faudrait concevoir l’urinoir de table !

bunuel ?

bouguereau dit: à

Il y a assez de place pour ranger tout ça

le futur on lvoit toujours minimaliss comme une tête de longhorn qui blanchi dans la valléé dla mort..havec serpent a sonnette..c’est dur d’imaginer les jours haprés sa mort

christiane dit: à

@renato dit: 25 novembre 2017 à 8 h 31 min
Celle-ci est ma préférée. Si peu de traits, cet espace préservé. Et l’œil s’y sent bien…

Phil dit: à

Unanimité suspecte, comme toute unanimité, dans le descendage de Haddad. Breakfast de Renato chez Tiffany qui pète dans le vermeil. à ce niveau de prix, difficile de traduire « can » par boite de conserve.
aujourd’hui vais rechercher un livre de Wiechert cité par déhh.

Janssen J-J dit: à

@0.03, Si on écrivait : « Sous l’éclairage d’un Rothko ou d’un Bram van Velde et dans la proximité savante de Tapies, l’abstraction illustrative ferme des voies austères et non violentes, et ouvre des chemins sans concession pour le désir particulier de non identification: il s’agit pour l’artiste de montrer des forces conceptualisées…

Pourquoi vouloir réécrire « en bon français » le charabia stigmatisé pour en montrer la vacuité, si ce n’est d’abord pour se donner à voir comme le brillant justicier de l’imposture générale ? si ce n’est une manière élégante de vouloir se persuader de sa propre intelligence en dénigrant le prétendu conformisme des autres ?… Or, cette posture arrogante et méprisante mirée dans sa distinction à l’égard du reste des imbéciles de la rdl, n’est-elle pas, au fond, la plus cuistre et la plus nauséeuse qui soit ?
Rien de nouveau sous le soleil : qui peut jamais garantir à quiconque que la prétendue hyperlucidité (?) sur les impostures intellectuelles des autres ne soit jamais liée au pire des aveuglements sur soi-même ? Un peu d’humilité, voyons donc !…
Bonjour à toussent et à rose en particulier.

Pat V dit: à

Pablo,à h 03,
toutes les Christiane et les Pat V de France et de Navarre avaleraient de la même façon le commentaire.

Eh bien, non!
Une analyse critique n’ est pas une analyse euphorique ni même métaphorique. Mais tous les moyens sont bons pour transposer en langage écrit une œuvre d’ art autrement que le silence. Même le délyre de la poésie nous dira de façon parallèle l’ œuvre elle-même ou l’ impossibilité de sa description.
Décoincez-vous un peu, Pablo!

Evidence dit: à

JJJ à 9:59… espérons que le p’tit Court (Sa Suffisance lira ce commentaire judicieux !

Pat V dit: à

Pourquoi vouloir réécrire « en bon français » le charabia stigmatisé pour en montrer la vacuité, si ce n’est d’abord pour se donner à voir comme le brillant justicier de l’imposture générale ? Janssen.

Le  » charabia  » est égalitairement répandu chez la gente critiqueuse en esthétique. Pourquoi ne le serait-elle pas? On connait le charabia néo-heidegerrien en philosophie soi-disant de pointe qui se met à flancher irrémédiablement.

Pat V dit: à

Pourquoi ne le serait-il pas…

Evidence dit: à

charabia ? qui pense à christiane ??? pasque là !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…il y a, déjà, beaucoup, de choses innovantes, à penser, et créer,…
…et, l’expliquer, c’est être pris, pour un sommet de naïveté,…
…je suis, obliger, de rentrer, dans l’ordre des choses du profit,…
…les industriels, et ingéniosités,…çà bloque,…et béton, avec les lobbying-juifs,…
…tous en échec & mat,…continuer, sans les maîtrises se directions, de votre serviteur,…
…trop bêtes, et économiques,…vos têtes, comme das histoires à Gargantua & Pantagruel,!…sans détails,…

…à nos intérêts privés sans partages,…Ah,!,!Ah,!…
…trop de fautes de civilisations primaire,…chacun pour soi,…vive les combats-complots,…etc,…

Janssen J-J dit: à

@10.11 Je parlais du « charabia stigmatisé » par Pedro57… Ne me faites pas dire autre chose, PV ! Que tout le monde use égalitairement de charabia n’était pas mon propos, voyons donc.

bouguereau dit: à

en gros pat dit que pédro est haussi con que lui..proposition hindécidabe..et hunanimité suspect qui dirait phil..au cas où

bouguereau dit: à

fais pas ton hunanimité personnel à toi tout seul 3j..ça vaut pas..t’es dans l’lot

christiane dit: à

Phil,
Non. Pas d’unanimité suspecte contre H.Haddad. Ne m’associer surtout pas aux furies de Pablo et de son suiveur. Gisèle évoquait une critique d’art (que j’avais mise en lien) où H.Haddad tournait en rond autour de l’inexprimable des œuvres de son ami le peintre Kantorowicz. Il n’est pas le seul. Les catalogues d’exposition contiennent des notes aussi obscures car comme le dit si justement Pat. V comment parler d’une œuvre d’art ? Parfois la poésie est le seul chemin….
Quand je dis que j’aime ses critiques d’art, c’est la mémoire que j’ai de sa parole orale lors de nos rencontres aux expositions. Il est alors simple et précis comme dans cet entretien où il évoque la littérature :
https://fabienribery.wordpress.com/2016/09/27/les-barricades-mysterieuses-conversation-avec-hubert-haddad-2/
Quant à ses romans, je reste attaché à « Palestine » où l’écriture est plus sèche que dans « Premières neiges sur Pondichéry ».

Pour le roman cité « Missa sine Nomine » et présenté subtilement par DHH, c’est P. comme Paris qui l’a évoqué sur le blog de Sergio. Je cite d’ailleurs son commentaire sur le fil précédent. DHH y ajoute un fin éclairage de l’œuvre d’Ernst Wiechert avec l’ajout des « Enfants Jeronime » et de « La grande permission ». Portrait sans concession de l’Allemagne des années 1933 à 1945.
Dans « Missa sine Nomine » Amédée a besoin de la solitude de l’alpage pour guérir de toute l’horreur endurée durant ces quatre années d’internement dans un camp de concen.tration… Un roman envoûtant que j’ai commencé après avoir lu le commentaire de P. comme Paris qui en donnait l’entame.

bouguereau dit: à

du coup keupu y voit un créneau..qu’écorcher les ptits chiens c’est défendabe..

christiane dit: à

@Janssen J-J dit: 25 novembre 2017 à 10 h 28 min
Pour moi, c’était clair, JJJ.

Janssen J-J dit: à

@10.29 fais pas ton hunanimité personnel à toi tout seul 3j..ça vaut pas..t’es dans l’lot

Mais je le sais bien, voyons donc bougre d’âne, qu’est-ce que tu crois ?… Que je me mets au dessus de ta poutre pour voir ma paille, -comme dirait je sais pu quel apostole ?…- (ton Delalourde va nous dire ça)

Pat V dit: à

@jjj,
J’ avais bien compris…
Sauf qu’ il existe de la critique non jargonnante…

@ bouguereau, ce calcif de la pensée de ce blog.

Janssen J-J dit: à

@ce calcif de la pensée du blog

Yes… bien vu, ou même la pensée calbutée (culbutée ?) du blog… un brin calcifiée, en +

Pablo75 dit: à

@ Janssen J-J

Ta critique des critiques est trop bête pour qu’on y réponde directement. Elle est digne de l’ado envieux et boutonneux qu’il y a dans toutes les classes de lycée et qui ne supporte pas que les autres osent dire ce que lui aurait pu dire s’il n’était pas si complexé par sa laideur.

Tu as quel âge (pas la mentale – celle-là on la connaît – mais la vraie)?

Pat V dit: à

Janssen J-J dit: 25 novembre 2017 à 11 h 12 min

Merci pour l’ explication de texte, c’ était mon désir d’ exprimer cette calcification ( dans son langage, même..)mieux que calbut de la pensée. (Il y a eu une exégèse du calbut sur ce blog avec cet éminent et très affable américanophile amateur de chevaux dont je ne me souviens plus du nom.)

Pablo75 dit: à

@ Pat V

« Mais TOUS les moyens sont bons pour transposer en langage écrit une œuvre d’art autrement que le silence. »

Voilà, tout est dit. Le cynisme des professionnels de l’escroquerie de « l’art » contemporain à l’état pur.

« Même le délyre de la poésie nous dira de façon parallèle l’œuvre elle-même ou l’impossibilité de sa description. »

La poésie un « délyre »? Et au service des mafias de la mer.de transformée en « oeuvre d’art » par la magie du fric?

Je te plains, mon-ma pauvre Pat V – presque autant que l’and.ouille de Janssen J-J…

JAZZI dit: à

Dernière invention du génie du commerce pour faire consommer plus, le Black Friday !

Pat V dit: à

Gardez votre tutoiement comme tutorat de votre maigre pensée Pablo!
Si je suis cynique alors vous êtes cinoque!

Janssen J-J dit: à

« complexé par sa laideur » vs « décomplexé par sa beauté », tel le phœnix des hôtes de ces bois, croa croac

Pat V dit: à

Délyre

Avez-vous lu Ponge, Pablito?

JAZZI dit: à

Pour Pablo75

« Un tableau, c’est une pensée sous scellés. »
Georges Perros ; Papiers collés II (1973)

Pat V dit: à

Délyre..

Char, Ponge, Reverdy, Apollinaire, Marot, Bonnefoy, Butor, Bryen, etc…etc…

JAZZI dit: à

Pour Christiane ?

« Un imbécile qui vous dit « aimer ce que vous faites », quel désastre !
Georges Perros ; Télé-Notes (1992) »

JAZZI dit: à

Pour Delaporte !

« L’homme travaille parce qu’il s’ennuie ; s’il ne travaillait pas, il ne s’ennuierait plus !
Georges Perros ; Pour ainsi dire (2004) »

JAZZI dit: à

Pour le boug

« Un pauvre homme qui s’abaisse, chacun le regarde s’anéantir ; de sa dignité le diable torche son cul.
Georges Perros ; Lectures (posthume, 1981) »

Pat V dit: à

@Jazzi,
Continuez, c’ est une valse!

Tous les Perros, vendus chez ma libraire!

Pablo75 dit: à

@ Pat V

Ne te fatigue pas: ce n’est pas en citant des noms de poètes que tu vas nous convaincre que ce que tu as écris plus bas sur la poésie n’est pas une immense co.nnerie.

JAZZI dit: à

Pour Passou ou pour nous tous ?

« La poésie n’admet pas de réplique et n’admet pas de commentaire.
Georges Perros ; Correspondance (1960-1971) »

JAZZI dit: à

Pour D.

« Je suis sûr que Dieu existe ; quant à y croire, c’est une autre affaire.
Georges Perros ; Papiers collés (1960) »

Pat V dit: à

@Pablo, pensez ce que vous voulez.
Pablo, la pensée de brocanteur…

JAZZI dit: à

Pour bérénice

« J’ai besoin d’amour, mais m’en passe.
Georges Perros ; L’occupation et autres textes (posthume, 1996) »

Pat V dit: à

Lis ces poètes en tant que critique d’ art et on en reparle, Pablo!

Clopine Définitivement un cas à part dit: à

Et dire que ma soeur est au Bouthan (mais orageux en fin de journée).

JAZZI dit: à

Pour le boug bis !

« Sexe – Gros matériel de cuisine pornographique.
Georges Perros ; Papiers collés III (1978) »

Janssen J-J dit: à

eh Jazzman, vous avez rien pour moi dans la liste des fulgurances à Perros-Guirec ? j’vas faire un caprice !

Pablo75 dit: à

@ Pat V

Ne mélange pas la poésie à l’escroquerie de « l’art contemporain », s’il te plait. Un peu de décence…

Pablo75 dit: à

« vous avez rien pour moi dans la liste des fulgurances à Perros-Guirec ? j’vas faire un caprice !
(Janssen J-J)

Tiens, voilà à nouveau l’ado envieux et boutonneux, cette fois au bord de l’apoplexie parce qu’on l’a oublié !!

Pat V dit: à

Lisez Perros critique d’ art et peintre de cartes postales Pablo…

Pat V dit: à

…c’ est très art contemporain!

Chaloux dit: à

« Je te plains, (…)– presque autant que l’and.ouille de Janssen J-J… »

Ambitieux!

JAZZI dit: à

Pour Chaloux ou JJJ ?

« Il est facile de se critiquer ; c’est pourquoi il vaut mieux laisser ce plaisir aux autres.
Georges Perros ; Papiers collés (1960) »

JAZZI dit: à

Pour GS’A

« Être riche, c’est pouvoir se payer une femme comme on se paie un château.
Georges Perros ; Notes d’enfance, Calligrammes (1977) »

JAZZI dit: à

Pour JC et autres hétéros de base

« Les hommes font l’amour entre eux avec des mots, parce qu’ils risquent rarement d’être beaux.
Georges Perros ; Correspondance (1960-1971) »

JAZZI dit: à

Pour qui ?

« On peut avoir du génie et être un imbécile ; le contraire est impossible.
Georges Perros ; Papiers collés (1960) »

JAZZI dit: à

Pour LVDLB

« Le drame de la vie c’est qu’il peut ne rien s’y passer.
Georges Perros ; Papiers collés (1960) »

Evidence dit: à

JC signe Chaloux maintenant ?… comme bougros !

JAZZI dit: à

Sans doute pour moi !

« On écrit parce que personne n’écoute.
Georges Perros ; L’occupation et autres textes (posthume, 1996) »

bouguereau dit: à

de sa dignité le diable torche son cul

plus douce qu’oisiyon dla part d’un tel connoisseur..flatrie

bouguereau dit: à

« Cocteau, ou le génie de n’en pas avoir »

il en a baroz..
ses aforism sentent un peu la sauce de brocanteur baroz..c’était leur grande époque

Chaloux dit: à

Je me demande pourquoi la mère Gigi s’obstine à recopier plusieurs fois par jour sa recette de la teigne au sucre.

JAZZI dit: à

Ce qui ne risque pas de m’arriver, selon le boug !

« Il y a pire que la modestie, c’est la peur de l’orgueil.
Georges Perros ; Papiers collés (1960) »

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Tu as raison. Comme disait (à peu près) Chateaubriand, il faut qu’on économise notre mépris, vu le nombre des nécessiteux.

Chaloux dit: à

Pablo, il faut dire la raison sans ambition de la partager. Ce serait s’user inutilement.

Pablo75 dit: à

La citation exacte de Chateaubriand est: « En ces temps difficiles, il convient d’accorder notre mépris avec parcimonie, tant nombreux sont les nécessiteux. »

JAZZI dit: à

Pour les erdéliens du troisième sexe

« La femme, c’est le corps de l’homme.
Georges Perros ; Papiers collés (1960) »

bouguereau dit: à

Ce qui ne risque pas de m’arriver, selon le boug !

point..le lucre baroz..que le lucre passe havant l’orgueil c’est la maladie dnote temps

bouguereau dit: à

La femme, c’est le corps de l’homme

sa viande..et l’homme tout esprit..laforisme c’est pas des ailes des colibri pour rende un goélant plaisant sur le pont dune coquille de noix baroz

bouguereau dit: à

il faut qu’on économise notre mépris, vu le nombre des nécessiteux

comme dirait baroz ‘c’est l’cordonnier lplus hanculé’

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

« il faut dire la raison sans ambition de la partager. Ce serait s’user inutilement. »

Tu as raison, mais pour cela il faut être bien plus sage que moi je le suis. Et il faut moins admirer les pamphlétaires et moins aimer aussi la castagne littéraire. Moi ça m’amuse.

Mais parlons des choses sérieuses: tu connais Sergey Taneyev (1856-1915) ? J’ai découvert par hasard l’autre jour son beau Prelude op. 29 (1910). Ici, par Vladimir Ashkenazy.

https://www.youtube.com/watch?v=lLcIYB3qeaw

JAZZI dit: à

Pour Cocteau

« Chaque fois qu’on lit un poète mort, on le ressuscite.
Georges Perros ; Notes d’enfance, Calligrammes (1977) »

JAZZI dit: à

Et enfin, pour la paix des sexes

« La femme amoureuse n’a plus de passé.
Georges Perros ; Papiers collés (1960) »

« L’homme ne demande que la caresse.
Georges Perros ; Papiers collés (1960) »

zerbinette dit: à

“Le chagrin ne nourrit pas, mais fait grossir.”

Barbara

Janssen J-J dit: à

quand vadius et trissotin s’ajustent pour briller sur le château, ça paye !

Chaloux dit: à

Je ne connaissais pas ce prélude, Pablo, c’est Chopin retour des Enfers. Quant à la fugue, j’ai regardé la partition sur IMSLP, c’est de la musique pour pros…

Chaloux dit: à

@Pablo
En ce moment, j’écoute souvent le troisième concerto inachevé de Mendelssohn. Je ne sais rien de l’histoire de sa composition mais j’y vois passer le fantôme de sa sœur, la sublime Fanny Hensel.

https://www.youtube.com/watch?v=DKDtuI8mkp4

Chaloux dit: à

“Le chagrin ne nourrit pas, mais fait grossir.”

On a laissé partir Barbara sans se préoccuper beaucoup de recueillir sa parole, à quelques exceptions près. C’est une faute. Il aurait fallu laisser tourner les magnétophones pendant des heures, on en aurait rapporté des trésors.
Tant de gens sans intérêt qu’on nous oblige à écouter à longueur de journée…

Sergio dit: à

On sait toujours pas, pour la bécane… Une Terrot ? Sûrement pas la Brough superior de Thomas Edward, toujours… Elle a l’air plus petite que celle de Bernanos…

Sergio dit: à

JAZZI dit: 25 novembre 2017 à 12 h 04 min

« Être riche, c’est pouvoir se payer une femme comme on se paie un château.

Mais c’est beaucoup plus cher !

P. comme Paris dit: à

La femme :
avec douves et oubliettes ?

bouguereau dit: à

Mais c’est beaucoup plus cher !

quand qu’hon aime hon compte pas baroz..

bouguereau dit: à

On sait toujours pas, pour la bécane…

motobécane..pas dla mz de sale coco

bouguereau dit: à

Tant de gens sans intérêt qu’on nous oblige à écouter à longueur de journée…

larbin quy s’écoute trop..pas hassez dboulot

bouguereau dit: à

La femme :
avec douves et oubliettes ?

fais pas ton gros donjonc

bouguereau dit: à

Je ne sais rien de l’histoire de sa composition mais j’y vois passer le fantôme de sa sœur

..et stouche trop

bouguereau dit: à

quand vadius et trissotin s’ajustent pour briller sur le château, ça paye !

le samdi en cuisine ça fait les cuivres

Delaporte dit: à

Pour Delaporte !
« L’homme travaille parce qu’il s’ennuie ; s’il ne travaillait pas, il ne s’ennuierait plus ! »

Belle phrase, dans laquelle Perros montre qu’il a compris le sens de la vie, et la place du travail faite par l’homme. Intelligent, Perros propose d’abolir l’ennui, c’est-à-dire le travail, pour faire enfin chanter la vie humaine, trop longtemps prisonnière de l’idéologie laborieuse. Perros présente cela comme un réflexe, une question toute simple sur le désoeuvrement. Cela va loin…

Pat V dit: à

le samdi en cuisine ça fait les cuivres, Le boug.

Entre le brocanteur et l’ antiquaire du blog, l’ expertise à pas cher, c’ est du simili cuir à la Jean de Bonnot!

Delaporte dit: à

« Je suis sûr que Dieu existe ; quant à y croire, c’est une autre affaire. »

C’est le drame de l’homme, le problème de la foi qui est par définition insuffisante. Les philosophes ont pu ramener au XXe siècle la croyance vers la connaissance, le savoir, et montrer ce qui les rapprochait. Grand pas en avant, mais tellement limité au regard de la grandeur de Dieu !

P. comme Paris dit: à

« La bécane de Perros, je pense que c’est une Gima.
(Je réponds ici, parce que je refuse de poster à la rdl, qui est trop mal fréquentée)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gima

Écrit par : Bob l’Enclume | 25/11/2017″

Retranscrit de chez Sergio.

Janssen J-J dit: à

En voilà’tun qu’a fait gaffe à pas être récupéré par les Anonymus qu’avaient voulu en faire un gourou de leur cause. Les masques tirés de V pour Vandetta…, i dit que les bénèfs tombent dans les poches des multinationales. Jérusalem, 210e page : j’y arriverai bin un jour de l’an prochain, à petites doses, car l’Claro le mérite.
https://www.arte.tv/fr/videos/075082-001-A/dans-la-tete-d-alan-moore-1-8-les-anonymous/

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