Des années légères aux années de plomb
On le sait bien : ce n’était pas mieux avant. Ou plutôt : si notre mémoire, en cela aidée par le mythe édénique, a fabriqué l’idée que c’était mieux avant, c’est juste parce que nous étions plus jeunes, souvent plus insouciants, pas encore alourdis par les responsabilités et pas gagnés par le désenchantement, l’amertume, le regret –selon les cas. De là à s’imaginer qu’on est passé de l’âge de l’innocence à celui de la barbarie, il n’y a qu’un pas de deux esquissé par deux livres que tout oppose.
Dans Place des Vosges (150 euros, 16 euros, Seuil), Michel Braudeau, né en 1946, se souvient de ses années 70. Jean Cayrol, éditeur curieux, attentif, bienveillant, l’accueillait au seuil du Seuil pour lui permettre d’y faire ses premiers pas de lecteur professionnel, regard liminaire des manuscrits arrivés par la poste, et publiait son premier texte L’Amazone alors qu’il n’avait que 20 ans. Il traduisait les livres du linguiste Noam Chomsky et du psychiatre antipsychiatre David Cooper, accompagnait Jean-François Bizot parti interviewer William Burroughs pour Actuel, enregistrait les séminaires du docteur Lacan, courrait les filles, arpentait le Pérou, prenait le temps de perdre son temps. On croise les fantômes du plus parisien des écrivains cubains Severo Sarduy, de l’élégant et magnétique Roland Barthes et des amis de jeunesse décrétés amis pour toujours, Jean-Marc Roberts et Pierre Goldman. En ce temps-là, les existentialistes n’étaient pas encore tous empaillés au musée de l’Homme, les vitrines du de Saint-Germain-desPrés et du Quartier latin étaient encore pleines de livres et les sciences humaines tenaient le temps du pavé.
Pour faire tenir son récit, Braudeau a eu la bonne idée de l’organiser autour de l’appartement qu’il partageait à quelques uns, puis du réduit qu’il occupait sous les combles d’un immeuble de la place des Vosges à une époque où ni Jack Lang ni DSK n’en étaient des copropriétaires. Ce n’était plus le lieu pauvre et désolé de l’avant et de l’après-guerre, quand des exilés juifs polonais y abritaient leurs ateliers de couture, et ce n’était pas non plus ce que c’est devenu, un quartier de fringues hors de prix, de restaurants bobos et de galeries de peinture à l’épate, où seule la place elle-même, anciennement place Royale et la plus ancienne de Paris, son jardin, son monument à Louis XIII, sa remarquable unité architecturale de façades classées en brique rouge à deux étages semble hors d’atteinte des ravages de l’époque.
Sous ses arcades ou à la terrasse du café Ma Bourgogne, on avait plus de chance d’y croiser Mandiargues au regard las et mi-clos, ou Jean-Edern Hallier, personnage plus que personnalité des lettres parisiennes, pamphlétaire à la Paul-Louis Courier, cynique, menteur, mégalo, intelligent, malin, cultivé et souvent d’une comique irrésistible auquel sont consacrées des pages aussi empathiques qu’implacables ; à peine l’escroc qui détourna à l’unique profit de ses extravagances l’argent collecté pour la résistance chilienne est-il racheté par le culot et l’audace de l’aventurier qui anima l’Idiot international qu’il s’enfonce à nouveau dans ses ignominies pleines de panache, ses affabulations et sa dimension assez comique.
Un point de détail : pour corriger une petite erreur à propos de Georges Simenon qui vécut au 21 dans l’hôtel de Richelieu à partir de 1924 (on y lit qu’il avait baptisé Maigret son commissaire pour se venger d’un officier de marine habitant au-dessus de chez lui, avec qui il était en bisbille), le critique de Libération Philippe Lançon en commet une autre en écrivant :
« Simenon aurait habité cet immeuble à partir de 1924, agacé par un vieillard qui traînait des pieds dans l’appartement du dessus au point de donner son nom à sa plus célèbre créature, Maigret. C’est peu crédible, Simenon ayant créé Maigret à Morsang-sur-Seine dans l’Essonne en 1930, mais on a envie de le croire. D’ailleurs, c’est ici que Braudeau est devenu romancier. »
Ce n’est pourtant pas une affabulation. Le fait est que Simenon a vraiment vécu au 21 place des Vosges en débarquant à Paris. Quant à son commissaire, il ne l’a pas créé dans des vapeurs de genièvre un matin sur un quai où son bateau était amarré : le personnage s’est constitué progressivement dès 1929 au fil de différents romans populaires signés de divers pseudonymes ; et pour le baptiser, le romancier n’a pas cherché à se venger d’un voisin malfaisant mais au contraire a voulu rendre un hommage subliminal au docteur Maigret, qui vivait juste au-dessus, et avec qui il promenait son chien le soir dans le jardin ; toutes choses qui me furent un jour confirmées par un homme qui naquit dans l’immeuble, y vécut longtemps, s’appelait l’abbé Deliège… et qui se trouve être, sans la précision du patronyme, un personnage du récit de Michel Braudeau !
On s’en doute, le ton est assez nostalgique avec l’air de ne pas y toucher car l’époque ne remonte tout de même pas au Second Empire. Ca et là affleure le regret d’une certaine légèreté, dû à l’illusion d’avoir vécu un moment libertaire. C’est frappant dans les descriptions et plus encore dans les portraits auxquelles l’auteur excelle. Les toiles de Robert Malaval, artiste « glam rock » auquel il se lie d’amitié, auréolé du prestige d’avoir fréquenté les Rolling Stones période Exile on Main Street, lui semblent destinées, à lui, en priorité tant elles l’impressionnent
Le plus profond dans le récit de Braudeau, c’est peut-être cela : cette absence de la violence alors qu’il y eut tout de même une certaine tension dans l’après-68, même si la dissolution de la Gauche prolétarienne et la singularité du gauchisme français avaient épargné à la France l’équivalent, dans l’ordre du terrorisme urbain, des Brigades rouges italiennes et de la Fraction armée rouge allemande. Quant à l’enlèvement de Patty Hearst par l’Armée de libération symbionaise, il n’avait d’intérêt que par rapport au syndrome de Stockholm. Vu de la place des Vosges, tout cela paraissait assez exotique, vaporeux, sans gravité. De là à se remémorer les années 70 comme légères, il n’y a qu’un pas et pourquoi pas. Surtout en regard de nos actuelles années de plomb.
Il suffit de lire Terreur (254 pages, 18 euros, Grasset) pour s’en convaincre. Avec un sens aigu de la formule, des raccourcis et des ellipses qui font mouche, des analyses dérangeantes car volontairement tranchantes et sans appel, le tout présenté sous la forme de fragments et d’explosions de pensée, en s’aidant parfois de Nietzsche, Renan, Cioran, Clausewitz, du Shakespeare de Hamlet, du Sénèque des Lettres à Lucilius et surtout de l’injustement oublié André Suarès dont il semble goûter le côté Cassandre, Yann Moix trouble durablement. Le fil d’Ariane de son essai est une lourde chaîne dont chaque maillon est constitué des mots « terreur » et « terrorisme », « islam » et « islamisme ». Des noms y reviennent à chaque page jusqu’à former un chœur incantatoire : Mohamed Merah, Amedy Coulibaly, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, les frères Kouachi, Adel Kermiche, Abdel Malik Petitjean, des gens dont il lui coûte d’avoir sans arrêt à vérifier l’orthographe des noms.
Notre quotidien d’attentats, et de peur de la peur, y est décrypté avec plus de finesse et de profondeur que ne le font nos journaux, trop englués dans l’explication de l’événement, d’autant plus impossible qu’il est le plus souvent inédit donc impensé : l’exécution d’enfants à bout portant dans la cour d’une école juive, le mitraillage de terrasses de cafés, l’égorgement d’un prêtre pendant la messe, le massacre d’une rédaction, celui des clients d’un supermarché cascher, la course folle d’un camion sur la promenade des Anglais… Avec le recul, l’auteur fait surgir ce que l’on n’a pas eu le temps de remarquer dans l’instant : le contraste entre les intelligences déployées pour analyser les faits et la médiocrité de la pensée primaire des tueurs ; le fait que la revendication n’étant plus un contenu mais un contenant, Daech signe des chèques en blanc aux candidats au massacre qui donnent toute sa dimension au « Mort à crédit » de Céline ; la dimension spectaculaire au sens cinématographique du terme de certains attentats, un vieux paroissien de l’église Saint-Etienne-du-Rouvray ayant été forcé sous la menace de filmer l’assassinat de l’abbé, et à la porte de Vincennes le terroriste ayant porté une caméra GoPro autour du cou
Parfois, on aimerait qu’il aille plus loin, lorsque ses philippiques sont contestables. Ainsi lorsqu’il écrit sans citer nommément Michel Onfray :
« Certains (mauvais) écrivains et (piteux) penseurs français (je pense à deux d’entre eux qui se reconnaitront) sont cités et loués par Daech. Ils ont réussi à réaliser leur plus vieux rêve caché : devenir de vrais collabos.
Ce qui est pour le moins un contre-sens, le terme infamant de « collabo » ayant désigné pendant la guerre ceux qui avaient activement choisi le parti de l’ennemi. Ce qui n’est pas le cas, des déclarations du philosophe ayant été récupérées et instrumentalisées par les islamistes. Ailleurs, ses raccourcis se suffisent à eux-mêmes dès lors qu’on ne les tient pas pour des provocations, ce qu’il ne sont pas. Ainsi lorsqu’il hésite à taxer le tueur de l’hypercacher de judéophobe car c’est encore trop élaboré pour ce qui lui tient de pensée :
« C’est faire encore trop d’honneur à un tel zombie que de le parer de ce déshonneur suprême : le taxer d’antisémite (…) Les Kouachi, Coulibali et consorts sont des suivistes de l’antisémitisme. Ils pratiquent l’antisémimétisme »
Foin du principe de précaution, du politiquement correct et des dérives de l’amalgame ! Rien ne l’insupporte comme ces belles âmes qui s’empressent de clamer, avant même d’exprimer une quelconque compassion pour les victimes et leurs proches, que tout cela n’a « rien à voir avec l’islam » en dépit des revendications, des déclarations des terroristes ou de leur cri de guerre. Moix s’emploie alors pour sa démonstration à remplacer « Allah ou Akbar ! » par un titre au hasard d’une chanson des Beatles, disons « It’s been a hard day’s night » et il se demande :
« On dirait : jamais Lennon, jamais McCartney n’ont voulu cela. On dirait : les paroles de Lennon et McCartney sont interprétées de manière erronée. On ne dirait pas : « Ca n’a rien à voir avec les Beatles »
Moix tient que, au fond, le devenir de l’Etat islamique sur les terrain irakien et syrien n’a guère d’importance en ce qu’il a d’ores et déjà réussi à inscrire le califat dans les cerveaux : en se déterritorialisant, il s’est dématérialisé, « l’Etat islamique sera le pays de tous ceux qui n’ont d’autre état psychologique que celui de vouloir en faire partie. Ce sera l’Etat de tous ceux qui se trouveront dans un certain état« . Pour autant, Moix n’épargne pas les Français. Il leur reproche de s’adonner encore et toujours à leur sport national : la hargne qu’ils déploient à accabler la France quand ce n’est pas pour lui cracher au visage. Comment alors, se demande-t-il, peut-on demander à des étrangers, des déracinés, des paumés, des désintégrés d’aimer ce que nous sommes nous-mêmes incapables d’aimer ?
Un spectre parcourt Terreur de la première à la dernière page : la mort, la mort, la mort… A croire que la France vit ses années de plomb sous un ciel de suie. Ce qui est peut-être vrai. Le but recherché est atteint : on est troublé car rapidement oppressé, asphyxié par cette idée sourde qui court tout le long selon laquelle l’existence n’est plus que le laps de temps qui sépare deux attentats. A ceux qui feront la moue à une pareille vue de l’esprit, on suggèrera de prendre le métro à Paris et de bien observer les visages défaits des voyageurs lorsque les wagons sont immobilisés sur la voie et que le haut-parleur fait état de colis suspects. Ce qui arrive pratiquement chaque jour.
Douceur des années 70, morbidité de notre époque. Mais Yann Moix, comme Michel Braudeau, a une vision angélique de certains moments révolus. Oubliant la guerre d’Algérie, les attentats meurtriers du FLN et ceux de l’OAS, là-bas et en métropole, il ne voit de violence dans les années 60 que douce, celles des blousons noirs et des rockers, comme si la fin de la décennie marquée par le grand monôme de 68 avait éclipsé dans les mémoires le tragique de son début. Qui oserait écrire, en paraphrasant Talleyrand, que «quiconque n’a pas vécu avant 2001 ne connaît pas la douceur de vivre » ?
(Photos de Boris Savelev, Louis Stettner et Eva Rubinstein, peinture de John Mejia)
846 Réponses pour Des années légères aux années de plomb
Ce soir je mange des coilles en cocotte. Je les ai élevées moi-même sur mon balcon transformé en volière.
Haprès tout ces portes… Celle du fond… Y a de la lumière !
Enfin si on rente trop bourré on l’atteint jamais, hein… D’ailleurs c’est du Corbu !
Delaporte, bonne nouvelle pour vous, Polanski renonce à présider le festival de Cannes en 2017. Je ne vous ai pas lis, l’un l’avait-il annoncé puisqu’il en a été question?
lus
ou lu, qu’importe le biscuit pourvu que le thé soit fumant.
À gauche, ils ont le trouillomètre à zéro : panique en cas d’échec de Valls ! Mais on les comprend…
DHH 16h07
W. 15h33
Deux joies !
Honneur aux dames, donc, DHH, ce tableau magnifique que j’ai regardé longuement dans l’aile Sully du Louvre, est aussi d’une grande perfection. Trois portes, trois cadrages, que l’on devine au chambranle ou aux clés et poignée à contre jour. Une perspective écrasée pour pour faire entrer la profondeur en trompe-l’œil dans le cadre. Une absente : la femme… Où court-elle ainsi, abandonnant pantoufles et balai. Énigme des deux cadres au mur, dont une femme de dos… des objets posés sur la table, à gauche (bougeoir et livre encore ouvert). Théorie picturale du langage ?
Un grand calme dans cette huile sur bois, celle d’un intérieur hollandais au XVIIe siècle. Mobilier cossu, magnifique carrelage, lumières délicates. Jeu des ocres, des bruns chauds et des noirs et blancs. Oui, un rude contraste avec la photo d’Eva Rubinstein, toute dépouillée et vide mais aussi limpide. Sergio voit une lumière, au fond…
W. merci pour votre subtile réflexion sur cette pensée de Wittgenstein. Son œuvre est fascinante, pleine de paradoxes comme celle de Musil… Un philosophe pour non-philosophes… Oui, le reste est silence… loin des certitudes ou des séductions des explications. Supprimer un problème ou faire exister un problème là où il n’y en avait pas (D…). Vous êtes fort pour trouver votre chemin dans les brouillards linguistiques, pour forcer les serrures récalcitrantes, loin des blabla, des prétentions et des illusions de la philosophie traditionnelle !
Delaporte, mauvaise nouvelle pour vous : Polanski est un immense cinéaste et vous un petit congre, ça ouigre !
Enfin si on rente trop bourré on l’atteint jamais, hein…
lemi cocheune il tient l’kilo
Les années de plomb, les années de plomb… Mais c’est plus en plomb, les balles, maintenant ! C’est chemisé havec des chemises… Au moins du tungstène et même du carbure ! Des densités infernales… Tous les machins qui se trouvent au bord du tableau de Mendeléiev !
et keupu une raclure
Des densités infernales…
lage d’or
Ce soir je mange des coilles en cocotte. Je les ai élevées moi-même
couvées
Un philosophe pour non-philosophes… (christiane)
_______
Comme vous y allez, christiane…! Wittgenstein c’est quand même très ardu à lire. Et fondé sur les développements de la logique formelle, notamment la théorie des types de B. Russell et ses Principia mathematica.
la solution de l’énigme de la vie dans l’espace et dans le temps se trouve hors de l’espace et du temps
..j’ai toujours trouvé un solide bon sens a deleuze quand il disait que witgenchtein était un con..
« Delaporte, bonne nouvelle pour vous »
Bérénice, je ne me réjouis pas du tout quand une mauvaise nouvelle touche un homme, cet homme fût-il Polanski, effectivement un grand cinéaste. Ce que je déplore dans le cas d’espèce, c’est que la justice ne soit pas passée, ce qui cause toujours un trouble dans la société humaine, comme on l’a vu ici dans le déchaînement des féministes. La cavale polanskienne est, dans le principe même, une subversion politique. Le trouble, déjà ancien, ne cessera que lorsque Polanski se sera rendu aux autorités américaines, ce que je souhaite.
…des coilles ou des couilles… ? On sait jamais avec lui !
La cavale polanskienne est, dans le principe même, une subversion politique. Le trouble, déjà ancien, ne cessera que lorsque Polanski se sera rendu aux autorités américaines, ce que je souhaite.
je tairai ce que j’en pense, il y en aurait tant à arrêter que cela surchargerait les tribunaux , sa faute n’excuse en rien les autres mais quelle hypocrisie.
Vous ne connaissez donc pas l’affaire, Delaporte ? Ou vous faites celui qui ne veut rien comprendre ? L’affaire a été jugée en réalité depuis longtemps, c’est le juge américain qui n’est pas clair et qui a trahi Polanski. Vous devriez le savoir. C’est aussi faire un anachronisme que de le juger avec les critères d’aujourd’hui, vous le savez très bien ! Dans les années Soixante, les choses ne se présentaient pas du tout comme aujourd’hui. C’est tout un milieu de l’époque qui est en cause, pas seulement Polanski. En plus Polanski a déjà fait de la prison pour cette affaire. Alors arrêtez de nous bassiner avec ! Vous n’êtes pas crédible. Ni la raclure féministe qui est aussi néfaste que le KGB et la Pravda.
C’est vous, bérénice, qui avez trouvé le mot qui convient : hypocrisie, en effet !
Wgg, je connais l’affaire aussi bien sinon mieux que vous, et contrairement à vous je ne défends pas un parti-pris grotesque avec des arguments fallacieux.
L’art est aussi une question d’éthique, comme savait nous le rappeler Wittgenstein.
Vous faites alors parti des hypocrites, Delaporte. Avec des gens comme vous, qui ne respecte pas les principes du droit, jamais la civilisation n’aurait pu naître sur cette terre. Cette affaire n’est plus jugeable. Et il est scandaleux qu’on en fasse encore subir les conséquences à Polanski. C’est une vraie régression vers la barbarie des bien pensants comme vous. Les gens comme vous sont en réalité les fossoyeurs de la civilisation.
Oui, c’est ça ! Sade c’est en effet très éthique. Les Caprices de Goya aussi ! Pauvre konnard !
christiane dit: 24 janvier 2017 à 17 h 08 min
Je vous admire sincèrement pour trouver autant de développements autour de cette photo à mes yeux très faible, pas meilleure que celle que le premier agent immobilier pourrait tirer d’un appartement vide à épingler dans son fichier ou sa devanture.
Quant aux « pantoufles » de Pieter de Hooch (intérieur pas si « modeste » que le laisse entendre DHH) le génie du peintre est d’avoir escamoté leur propriétaire pour suggérer coquinement qu’elle s’adonnait ailleurs à quelque débauche.
Ce Delaporte est vraiment fermé comme celle des chiottes….
Faudrait être fou pour « se rendre à la Justice », autre époque, autre moeurs… pauvre Polanski ! et s’il fallait mettre quelques une au trou, si j’ose dire, ce serait ces konnes d’OSEZ LE FEMINISME !
(Leur devise ? Osons, mais sans risque !)
L’art est aussi une question d’éthique, comme savait nous le rappeler Wittgenstein.
Je me passerai de votre assentiment pour rire.
DHH , Christiane, je ne connaissais pas Pieter de Hooch, après avoir consulté wiki, on voit que l’utilisation des portes ouvertes sur d’autres ou sur un extérieur est récurrente chez lui , les espaces ne sont que rarement clos alors que cette succession d’arche en béton aboutit à une porte fermée dont on ne peut deviner s’il elle servira à la sortie de cet espace ou si au contraire le sujet qui empruntera ce parcours restera prisonnier.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_peintures_de_Pieter_de_Hooch
Faudrait être fou pour « se rendre à la Justice »
c’est juste..mais c’est haussi un joli konnard de ne pas havoir décliné l’offre haussitôt..
Pauvre konnard !
t’as réussi a être une victime colaterale..esthétiquement tu augmentes sur les bords
les coups des portes des escalier des miroirs y’en a hun peu raz la casquette..mopaçant disoit quelquechose comme le métier d’un bourgeois qui n’en a pas c’est d’être photographe..c’est con qu’il en avait un gilles deveaudoré..j’aurais bien maté son album
Oui, c’est ça ! Sade c’est en effet très éthique. Les Caprices de Goya aussi ! Pauvre konnard !
quand deleuze disoit que witgueunchtein c’étoit un genre de dokteur spoke en chiant dracul..
moi j’aurais été capitaine d’astronef j’aurais pris lacan..et une coiffeuse attation..lacan c’était un genre de sanson du bulbe..
@W. – 17h25
La formule est expéditive, oui … Je voulais pointer ce rapport de liberté, de rupture qu’il entretenait avec l’institution philosophique de son époque, avec les philosophes de formation traditionnelle et les logiciens (Frege).
le 6 octobre 1919 il écrit à Russell : » Je suis en correspondance avec Frege. Il ne comprend pas un mot de mon travail et je suis déjà complètement épuisé rien qu’à donner des explications. »
Russell écrit : » Je n’ai aperçu dans les Recherches philosophiques de Wittgenstein, rien qui me paraisse intéressant, et je ne comprends pas pourquoi toute une école trouve une grande sagesse dans les pages de ce livre. »
Wittgenstein a gardé un silence onze ans après avoir écrit le Tractatus. Russell ne se retrouvait pas dans les derniers livres de Wittgenstein. Dans ces derniers écrits (1930) il semble avoir l’ambition de mettre un point final à ses recherches philosophiques « Les problèmes philosophiques doivent disparaître complètement.(…) Un problème philosophique a la forme « Je ne sais pas où j’en suis. »
Il n’était pas philosophe de formation mais ingénieur. Ses méditations sur le temps, sur le passé sont passionnantes. Qui d’autre que lui peut se demander où étaient les évènements du futur avant d’être présents ? S’ils existaient déjà quelque part ?
Un être rare, inclassable, dont les écrits sont difficiles, oui. Le philosophe du mystère, perplexe, étonné. » Notre langage admet des questions pour lesquelles il n’y a pas de réponse. »
bérénice dit: 24 janvier 2017 à 18 h 09 min
Magnifique lien. Merci Bérénice.
sur qu’havec witgenstein t’es toutdsuite la honte de la galaxie
Notre langage admet des questions pour lesquelles il n’y a pas de réponse
..dialectique de cocu
C’est pour ça que le terrorisme a du bon, ça rend légal qu’hon peut les faire buter par la Police.
licio gelli est mort pépère dans son lit l’année dernière
Cette affaire n’est plus jugeable. (Widergänger)
Le tort de Polanski, aux yeux de la justice américaine, c’est d’avoir quitté les Etats-Unis, alors qu’il était en liberté sous caution, sans attendre le jugement. Il avait sans doute de bonnes raisons pour le faire, mais si l’affaire n’a pas été jugée au moment où elle était « jugeable », la responsabilité en lui en incombe. Dans ces conditions, il ne faut pas s’attendre à ce que les juges américains changent leur position. Certains juges français ont beau dire, le droit de grâce, privilège de notre Président, est un efficace moyen de réconcilier le droit et le bon sens.
Mon post destiné à Christiane ne passe pas la censure, ce qui est inexplicable vu qu’il ne contient aucune grossièreté. D’autant plus inexplicable que, par ailleurs, on ne compte pas les insultes et les noms d’oiseaux. Le traitement n’est visiblement pas le même pour tous.
la responsabilité en lui en incombe (mmouaf)
lui en incombe. Pas chôli non plus. « Lui en revient » irait déjà plusse mieux.
« Lui en revient » irait déjà plusse mieux
ton langage te fait poser trop dquestion jean marron..chte prendrais même pas comme hotesse de l’air paris marseille
Bouguereau – 18h34
https://www.youtube.com/watch?v=ssc8U9sw-0s
La plus belle réponse…
@radioscopie dit: 24 janvier 2017 à 18 h 40 min
Cela m’est arrivé 3 fois ces derniers jours. Passou en a rattrapé un !
Mais pour Einstein, christiane, les événements du futur sont déjà présents dans l’univers. Cela découle de la Relativité générale…!
Rilke a une conception de l’art qui lui correspond d’ailleurs. Et même avant Einstein puisqu’il exprime dans un texte de 1903 sa conception de l’œuvre d’art dans un texte intitulé simplement « Kunstwerk ». Pour Rilke l’œuvre d’art vient du futur et non pas du passé : « Die Zukunft, aus der sir stammen (…) jene wunderbare Zukunft, welche die Heimat der Kunstwerk ist (…). (le futur, où les œuvres d’art ont leur origine (…) ce futur merveilleux qui est la patrie des œuvres d’art (…)). Rilke était relativiste avant l’heure… dans sa conception du temps à tout le moins.
Il s’agit d’un seul juge ! Et il y a prescription.
radioscopie dit: 24 janvier 2017 à 18 h 40 min
Ajoutez insulltes et noms d’oiseaux ! ça ira plus vite (Le robot ou me rderateur a besoin de temps pour comprendre)
Pour la Relativité générale, le temps n’est qu’une illusion.
Ha non mais chuis un vrai féministe je tiens jamais la porte de la moto à la passagère…
André du Bouchet a, lui, une conception de l’œuvre d’art et du temps, qui correspondent à la mécanique quantique avec son concept du « révolu » : c’est le futur qui agit sur le présent en modifiant le passé. Les critiques ne s’en sont pas encore aperçu de ça chez du Bouchet. Je me souviens avoir eu avec lui de longues discussions au sujet du « révolu » qui n’est pas du tout lié au passé mais au futur. Ça lui venait peut-être de Rilke, je n’en sais rien. Mais il y aurait tout un travail à faire à ce sujet chez Du Bouchet, qui rejoindrait la conception que se fait du temps la mécanique quantique qui tend aujourd’hui à devenir une mécanique de la quantité d’informations dans l’univers, qui n’est pas infinie comme on aurait tendance à le croire, mais finie.
La comparaison avec Peter de Hooch est éclairante parce que sa vision n’est pas du tout labyrinthique. Elle ouvre simplement l’espace vers un ailleurs. Tandis que la photo de Passou est un enfermement labyrinthique qui est angoissant et ferme l’espace ; on se dit que la folie n’est pas loin.
Vous savez ce qu’a écrit Wittgenstein dans son Journal de Cambridge : « Je souffre d’une sorte de constipation mentale. »
Le futur du passé… le futur dans la coque du passé… Comme une éclipse de soleil que les savants annoncent… Tout cela me donne le tournis, W.
Vous avez de la chance d’avoir pu parler avec André Du Bouchet
« La pierre et le sel » donne une très belle page sur sa poésie de du Bouchet dans laquelle j’ai retenu :
« … et les mots séparés — aussi loin qu’ils peuvent
l’être les uns des autres sans que le fil distendu qui les
relie soit perdu — ne se confondent pas moins que si
jamais ils n’avaient été articulés… de cette articulation
qui élève, aère, espace… élève, aère, de tout
l’air surgi, pour commencer, dans les intervalles… air
qui reprend globalement du dehors sans espacer. »
in l’ajour, p.18
Le texte que vous citez, christiane, est beau et fort. André du Bouchet doutait beaucoup de sa poésie à la fin de sa vie. Mais on voit là que ça tient la route.
Kristian dit: 24 janvier 2017 à 17 h 08 min
J vou zadmir sincèreman pour trouvé otan de dévloppeman otour de 7 foto à mé zieu trè faib.le, pa méyeur que celle que le 1er ajan imobilié pourai tiré d’1 appart vide à épinglé dan son fichié ou sa d’vantur.
Kant o « pantoufles » de Pieter de Hooch (intérieur pa si « modest’ » que le laisse entende DHH) le géni du pintre est davoir eskamoté leur propriétère pour suggéré cokineman kelle sadonait ayeur à kèke débôch’.
Moralité : massacrez la langue françouèse pour déjouer le robot !
@radioscopie dit: 24 janvier 2017 à 20 h 42 min
Clore la journée sur un éclat de rire. Merci.
A demain.
C’est un régal de vous lire, tous.
The Secret of My Endurance
https://www.youtube.com/watch?v=P5hhqvNDak8
C’était une adresse aux « enseignants » [je suis seulement un saignement, ma]
…qui font leur popote et papotent ; certain se veut léger quand il apparaît à le ville comme sur la RDL
une start up qui s’attaquerait aux formatage des correcteurs automatiques qui équipent les téléphones portables homologués chez appel n’aurait aucun avenir
Pour la Relativité générale, le temps n’est qu’une illusion. (Widergänger)
Aristote le savait déjà, le temps n’est que la mesure du mouvement.
C’est un régal de vous lire, tous.
–
Je dirais même qu’il s’agit d’une nourrissante succulence régalatoire qu’on ne peut dédaigner.
Widergänger dit: 24 janvier 2017 à 19 h 07 min
Pour la Relativité générale, le temps n’est qu’une illusion.
–
Tout-à-fait.
Aristote le savait déjà, le temps n’est que la mesure du mouvement.( mmmouhai )
Plus exactement, pour Aristote (« Physique »), le temps est « le nombre du mouvement « .
Ben, oui, jean. Mais ça signifie, contrairement à ce que vous dites, que pour Aristote le temps existe bel et bien. Vous n’allez tout de même nous soutenir qu’Aristote avait devancé Einstein de 2400 ans…! Pour Aristote le temps n’est pas du tout une illusion.
Pour moi non plus d’ailleurs… C’est le fameux rapport entre le local et le global. Globalement le temps n’existe pas, mais localement il existe, hélas ! bel et bien.
Je me suis aperçu l’autre jour en feuilletant les bouquin à la fnac Saint Lazare que Badiou a écrit un bouquin de philo sur le rapport du local et du global. Difficile à lire en tout cas. Wittgenstein à côté, c’est de la petite binette…
« Pour la Relativité générale, le temps n’est qu’une illusion. »
Il faudra que vous nous expliquiez l’intérêt de se gargariser de ce genre de formules, peut-être vraies dans le champs de connaissances où elles ont été formulées, mais qui ne changent rigoureusement rien au fait que demain nous auront tous un jour de plus et que le temps régit notre existence comme il a régi celle de toute l’humanité aussi loin que l’on puisse remonter dans l’histoire.
Certes, closer, mais c’est quand même intéressant de savoir ce qu’en pense la science la plus avancée de notre temps. Vous ne trouvez pas ?
Widergänger dit: 24 janvier 2017 à 22 h 23 min
Certes, closer, mais c’est quand même intéressant de savoir ce qu’en pense la science la plus avancée de notre temps. Vous ne trouvez pas ?
Remarque inopérante, s’agissant de science avancée et d’identification génétique …
L’évidence même dans ton casque : https://www.youtube.com/watch?v=wcKYaf0LW2g
Sinon, billet fluet, comme c’est d’usage chez les lettrés de ligne (la monnaie était encore plus encombrante chez les Spartiates ; c’était chez eux intentionnel)
le temps régit notre existence
–
Erreur. Un voyage dans l’Astral se fait hors du temps et de l’espace. C’est pour cette raison que je suis immédiatement projeté par la pensée à l’endroit où je désire ou avec la personne que je désire. C’est aussi pour cela que certains rêves qui nous semblent très longs voire sans fin peuvent durer dans le monde physique seulement quelques minute.
Comprenez bien que nous n’existons pas seulement dans le monde physique mais également dans le monde astral.
Boson donc (with a ten bucks guitar)
https://www.youtube.com/watch?v=1GWsdqCYvgw
Oh, la soirée a été dense !
Wittgenstein (on en parlait en début de soirée) fait référence à Augustin en citant cette phrase célèbre : « Qu’est-ce que le temps ? si personne ne me le demande, je le sais ; Si je veux l’expliquer à quelqu’un qui me le demande, je ne le sais plus ». Mais cette expérience, il la fait grâce au langage, sur le terrain du langage.
Le temps existe-t-il par lui-même ou est-ce une construction mentale ?
Expérience labyrinthique qui colle bien encore une fois, pour des raisons différentes, à cette photo d’Eva Rubinstein.
Passé qui n’est plus, futur qui n’est pas encore, présent qui existe réellement mais qui fuit, qu’on ne peut saisir comme du sable entre les doigts.
l’avant et l’après… différent pour chacun.
Que se passe-t-il quand rien ne se passe, que l’on attend ou que l’on se souvient ? une perception du temps étrange par la conscience…
Et puis, plus tangible comme dirait Closer, le temps né de la relation de l’homme avec la nature, ses cycles, les saisons, la nuit et le jour, les lunaisons.
L’irréversible de la mort… La fête de la naissance.
Les transformations des êtres…
« Marquise, si mon visage
A quelques traits un peu vieux,
Souvenez-vous qu’à mon âge
Vous ne vaudrez guère mieux.
Le temps aux plus belles choses
Se plaît à faire un affront,
Et saura faner vos roses
Comme il a ridé mon front.
Le même cours des planètes
Règle nos jours et nos nuits
On m’a vu ce que vous êtes ;
Vous serez ce que je suis… »(Corneille.)
Rites, habitudes des uns et des autres (télévisions, radios où se succèdent aux même heures des émissions attendues), des activités selon le découpage de la semaine, des mois… Ce temps-là est palpable.
Enfin la relativité selon que les observateurs n’habitent pas les mêmes lieux, ne se déplacent pas à la même vitesse.
Je me souviens de la succession des images sur les écrans au moment où dans divers pays et continents on fêtait le passage à la nouvelle année ou des voyages en avion où l’on change de fuseau horaire et où la nuit remplace le jour à l’arrivée. La date change ! idem au retour.
Et comme l’écrit D, l’expérience mentale du temps…
Bon, mon horloge interne m’indique avec insistance la couette et l’oreiller.
A demain, puisque la nuit aura passé, bien que les rêves auront aboli ces heures dans le gouffre béant du sommeil…
« … Mais cette expérience, il la fait grâce au langage, sur le terrain du langage…. »
À la bonne heure qui bien tombe
Et comme l’écrit D, l’expérience mentale du temps…
–
Quoi, l’expérience mentale du temps ? Je n’ai jamais écrit une telle bêtise, ma vieille.
Pour la Relativité générale, le temps n’est qu’une illusion. (Widergänger)
Je dirai plutôt « le temps ‘absolu’ n’est qu’une illusion »
Simenon était-il visé, la question se pose :
« Les investigations sur un commando terroriste qui projetait de s’en prendre, le 1er décembre dernier, notamment au siège de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et au célèbre 36, quai des Orfèvres de la police judiciaire parisienne, ont mené les enquêteurs jusqu’aux allées sombres… du cimetière du Montparnasse. »
Google maps est-il un outil fiable, là encore la question se pose:
« Outre les sièges de la DGSI et de la PJ parisienne, les terroristes avaient effectué des recherches via Google Map sur le palais de justice de Paris, le parc Disneyland, le centre commercial la Grande-Porte à Montreuil (Seine-Saint-Denis), un café-théâtre, la médiathèque Marguerite-Dumas dans le XXe arrondissement, la mairie du même arrondissement, la station de métro Charonne ainsi que le jardin du Luxembourg et plusieurs églises parisiennes. »
Il n’y a pas de médiathèque Marguerite Dumas, dans le XXème.
« De là à dire que le temps lui-même n’est qu’illusion, il n’y a qu’un pas que d’aucuns ont franchi, et non des moindres. Einstein lui-même a écrit dans sa correspondance privée (lettre écrite le 21 mars 1955 après la mort de son ami Michele Besso à la famille de ce dernier) que » pour nous autres, physiciens convaincus, la distinction entre passé, présent et futur n’est qu’une illusion, même si elle est tenace « . Même si son point de vue sur la question n’a pas toujours été aussi radical (peut-être voulait-il seulement consoler les proches du défunt ?), il reste qu’Einstein espérait bien éliminer la notion d’irréversibilité en ramenant la physique à une pure géométrie, c’est-à-dire à une forme sans histoire »
Etienne Klein
http://ciret-transdisciplinarity.org/bulletin/b12c5.php
5h58 n’oublions pas que nous ne sommes que provisoires pour ne pas dire éphémères alors peu nous importe cette histoire du temps.
JC pour revenir à votre goût du scandale, ajoutons qu’outre les histoires peu claires du FN avec l’argent et son financement, ajoutons Pénélope et ses 500 000 euros pour 3 fiches de lecture et un poste d’assistante à la chambre dûment occupé ainsi que les frais de bouche d’Emmanuel qui de toute évidence manifeste un certain goût pour le luxe et ses restaurants. Mélanchon n’a pas encore fait parler de lui , découvrira-t-on qu’il puise dans une caisse rouge pour financer sa campagne ou les réparations de son hôtel particulier? A suivre…
Pour happy few, un peu de delta t:
Le temps a bien changé depuis le Grand Albert lequel a tué en deux coups le temps classique, et l’espace newtonien. Cependant, Einstein en 1915 n’arrivait pas à concevoir un monde sans Autorité.
Depuis ce génie étonnamment audacieux, le chaos, la reversibilité temporelle au niveau atomique, l’incohérence pour notre jeune compétence (à peine quelques siècles) donne du grain à moudre, et des sueurs chaudes, aux physiciens actuels… Nous ne comprenons toujours pas comment tout cela fonctionne.
A chaque pas dans le couloir de la connaissance s’ouvre une autre porte sur des chambrettes peuplées de mystères dodus-charnus !
« JC pour revenir à votre goût du scandale » (Bérénice)
Je fais le constat que tout le monde triche, ce qui n’implique aucun goût de ma part pour cette détestable et scandaleuse race humaine…
le chaos ?
Mais c’est de la thermo-dynamique…
______________________
J’espère que cela sera moins dense pour cricri:
« Parmi ces photos inédites de Libor Sir, mises en valeur par le Cadaujacais François Laffeychine on trouve notamment un cliché exceptionnel de Barbara jouant avec un enfant, en bordure du bassin de la place des Vosges à Paris. Ce petit garçon inconnu, aujourd’hui âgé d’une cinquantaine d’années, se souvient peut-être de cet instant hors du temps saisi par Libor Sir, à l’occasion d’une séance de prises de vue destinées à illustrer l’album « Ma plus belle histoire d’amour ». »
http://www.sudouest.fr/2012/11/16/barbara-et-le-petit-inconnu-de-la-place-des-vosges-880664-4691.php
Parce que l’autre trop connu, ne semble pas du tout convaincre…
« La satisfaction narcissique et quelque peu prétentieuse (euphémisme) sent la moulure, l’encaustique, le rance. Tout reste au niveau de l’anecdote d’une banalité crasse et d’un ennui équivalent. L’époque est passée : le livre aussi. Les anecdotes ( plus ou moins douteuses car rewritées avec le temps ) ne font que mâcher des poussières. Elles manquent de tout et surtout d’humour et de profondeur. Cela se veut élégant, agréable mais pue les images Panini sans le mérite d’une certaine virtuosité.
Si Braudeau ne jouissait pas d’une notoriété (il fut directeur ou prête-nom — comme Michel Crépu aujourd’hui — d’une NRF réduite au rang de dépliant publicitaire de Gallimard ), son livre serait resté à l’état de manuscrit. La littérature ne s’en serait pas plus mal portée. Elle peut se passer d’une pratique du vide-grenier (chic) où se nettoie un vieux miroir propre à l’autosatisfaction et à ses fumigènes. Ils ont du mal à fasciner le lecteur : ils l’enfument dans le meilleur des cas tant le livre ne possède même plus le charme des choses qui ne sont plus. »
A propos de « Place des Vosges » de Braudeau.
« tout le monde triche » JC
affirme simplex
7h58 bien que ce soit anecdotique au regard de l’infini, sauriez-vous de quoi Barbara est morte si jeune, cancer, épuisement, chagrin? J’attendais de pouvoir contempler un beau cliché en noir et blanc et puis non, pas de photo de Barbara et du petit garçon; cela dit vous réveillez des souvenirs de bassin à bateaux et de jardin du Luxembourg, qui plus est traverse le temps en restant un intemporel lieu de promenade agréable pour chacun, amoureux, parents, enfants.
Des panini ?
http://www.oldschoolpanini.com/2013/12/50-ans-dhistoire-panini-en-images.html
Je suis bien content pour Polanski, c’est tout un symbole et un changement de paradigme. Cerise sur le gâteau, de voir éructer les grossiers personnages dans leur défaite est un petit régale. Miam. Bonne journée
Fillon rémunère sa femme à ne rien foutre, qu’elle probité !
Fillon est vraiment sympa avec sa femme, il doit beaucoup l’aimer, à tel point que sa probité en prend un coup. À l’amûr!!!
lv, merci pour ce lien blog, l’auteur n’est pas un amateur, quelle liste édifiante de publications et participations, maître de conférence. jean-paul gavard-perret s’interesse également à l’art photographique et à l’image.
Des portes… des fenêtres… Eva Rubinstein :
http://blogfigures.blogspot.fr/2011/09/eva-rubinstein-self-portrait-behind.html
Ah ben voui, tiens comme c’est bizarre. J-P. Gavard outre faire des chroniques littéraires, sur un site littéraire, chronique également sur un site dédié à l’art.
http://www.carnetdart.com/
Sa lecture de Braudeau, place des Vosges, me suffit. Amplement.
8h04, rien ni personne ne l’est jamais, vous préjugez hâtivement et bien que je n’agrée pas nécessairement à toutes les provocations de JC qui les avance sans jamais proposer de solutions constructives et réalistes aux aspects critiquables de notre démocratie en crise de fonctionnement et de représentativité.
…
…des mots et des sens, croire à des logiques alternatives,!…
…mais,!…S.V.P.,…soyez clairs et constructifs, dans vos utopies sociales, des projets sur le privé collectif,!…mais pas déblatérer, pour remplir du papier, pour en vomir,!…
…
…des dispositifs détruits,!…des écrivains pour se foutre des des logiques humaines,!…
…
…le contraire des » crimes organisés ‘,!…
…
…l’utopie du phalanstère par Charles Fourier,…mais, il faut préserver son » privé « , S.V.P.,… ne pas nous faire des » moines » dépourvus, en Cinéma du Christ à Shoah,…
…des phalanstères, pas des Stalag 13,…
…Oui,!…c’est économique – social,!…
…
…phalagstères à son avenir, la soupe des riches en boitées,!…à crédits sur leurres,!…
…chacun pour soi à ses limites, infinies,!…of course what else,!…
…Ah,!Ah,!…une vraie démocratie,!…
…avec le retour, des sur fin du Concorde,!…
…du radeau au paquebot, le phalanstère,!…
…c’est mieux qu’en palabres,…etc,!…
…suivant,!…à bouffer les couilles des spectacles aux fenêtres du balcon,!…
…sucettes aux choix,!…
…
Bérénice 8h39
Son empressement à généraliser ce qui l’arrange, afin de justifier ses modèles
8h36 je ne vois là rien de bizarre, les intellectuels sont des têtes chercheuses et leur sensibilité ainsi que leur capacité réceptive doublée d’un insatiable appétit s’offrent à toutes sortes de lecture .
Hier Soir sur Arte : Une émission sur les Justes.Fin de soirée.
Longue et émouvante interview de George-Arthur Goldschmidt (GAG) le père de MàC, évoquant ses souvenirs de protégé/caché dans des familles savoyardes. Autres témoignages de Robert Badinter, Alfred Grosser.
Emission visible en replay.
ses modèles? C’est justement là qu’ils viennent à manquer , il n’en dit rien d’ailleurs auxquels pourrions nous nous fier puisque tous échouent d’une façon ou d’une autre selon que l’on place l’idéal ici ou là.
Pour faire simple, je considère comme inévitable le rétablissement de la peine de mort, la chienlit a assez durée !
« An intellectual is a person who has discovered something more interesting than sex. » Huxley
Merci Candide.
8h55 c’est ridicule, vous savez pertinemment qu’aux USA les états où elle est encore en vigueur ne comptent pas moins de criminels, inefficace comme moyen de dissuasion, tout juste un instrument à fabriquer des erreurs judiciaires et à satisfaire la soif de vengeance des masses. Prévenir le crime mais nous en sommes assez loin .
bérénice dit: 25 janvier 2017 à 8 h 54 min
« il n’en dit rien »
des lustres qu’il s’amuse (ça le distrait) à essayer de faire leur jeu pervers, sinistre!
bérénice dit: 25 janvier 2017 à 9 h 00 min
« 8h55 c’est ridicule »
Mais non ! c’est plaisant : « Tout condamné à mort aura la tête tranchée »….
L’étudiant qui se croit sérieux est juste … constipé.
renato, j’ai jeté un oeil à votre lien, que pensez-vous des crimes d’enfants et des crimes terroristes, quelle prévention? Quelle sanction?
« C’était mieux avant » ?
Je suis assez âgé pour me souvenirs d’une époque où l’homosexualité était tenue pour une perversion — parfois poursuivie par le loi (voir AM Turing). En ces temps-là, fréquenter un homo ou le défendre lors d’un conflit suffisait pour être classé dans le même genre — et non seulement dans les environnements « populaire ».
Cela dit, il ne faudrait pas oublier que le terrorisme n’est qu’une prolongation de la diplomatie ou di « dialogue » social ; une réponse à des problèmes non résolus.
Bonne journée à MàC (ou berguenzing ou fils de GAG), qui doit être en bonne convalescence maintenant. J’espère qu’il va beaucoup mieux, le temps des difficultés dépassé, celui de l’espoir advenant. Une autre expérience sensible du temps, au jour le jour.
[Pénélope Fill.on, une histoire de Pertes et Fropits ?]
JC, l’andouille trumpéteuse demande le rétablissement de la peine de mort : il est volontaire ?
Personnellement, j’aurais jamais vu brad pitt dans le rôle de Platon, en revanche je vois bien badiou dans celui du pitre. Sûr qu’à 80 balais, on peut commencer à rigoler. Bon, faut que j’aille bosser à l’assoce. BJ.
Ce n’est pas être homophobe que de penser que l’homosexualité est toujours une perversion abdominable, déviance qui fut maladie mentale jusqu’en 1992, année où le Démon finit par gagner…
Une pensée à MàC, qui doit se remettre lentement de son intervention, avec un cœur tout neuf.
S’il lit la RDL, peut-être fera-t-il un signe.
Le week-end dernier, Quai Saint-Antoine à Lyon. Les bouquinistes. Je suis tombé sur un livre de GAG dédicacé.Les livres, c’est fait pour circuler !
Jésus, ramène ces brebis égarées dans le troupeau, ô toi qui est bon, sain et bien placé dans l’Olympe !
Rappelons aux cranes creux, et aux oublieux, que Marcel Pagnol écrit scénario et dialogues, et réalise, le Spountz en NB 35mm avec Fernandel dans le rôle titre en 1937, incluant la célébrissime scène de l’audition : « Tout condamné à mort aura la tête tranchée ».
Candide – 8h51
Oui, magnifiques témoignages.
http://www.tv-replay.fr/redirection/24-01-17/sauves-par-des-justes-arte-12157151.html
Le retour aux souvenirs d’enfance de G-A.G et de R.Badinter est d’une telle vérité. Deux face-à-face avec la mort, possible, avec la peur, l’un face à la mitraillette du soldat, l’autre sauvé par la photo d’un enfant qui lui ressemble. Et cette solitude…
Autre moment poignant. Avril 45, les premières images de la libération du camp de Dachau. Badinter dit à son frère : « Papa ne reviendra jamais. »
Des témoignages qui montrent que leur vie n’a tenu qu’à un fil, une rencontre, un accueil.
@Candide dit: 25 janvier 2017 à 9 h 32 min
Oui, on aimerait bien avoir de ses nouvelles…
Candide, si les livres doivent circuler, c’est pas vraiment qu’y a rien à voir.
De quel bouquin de Goldschmidt, concernant son adolescence savoyarde et remis sur le marché à pas cher, avez-vous fait l’acquisition ?
A mon avis ça doit être autre chose qu’une histoire de pipi au lit, comme le présente , selon ses mots, le programme télé.
Rappelons au crâne ceux de JC de PQ l’andouille que Boris Vian a écrit sous le pseudo de Vernon Sullivan : J’irai cracher sur vos tombes
…
…je vais croire, que je commence à m’ennuyez sur internet,!…mes liens entre mes livres » contrastés « , me donnent déjà trop de satisfactions à remplir,!…
…
…trop de commentaires, comme de simples » cocoricos « , en jeux de Dominos,!…
…c’est trop court, et sans avenir exponentiels,!…
…autant, retourner à ses rôles et se perfectionner, son égo à Dallas en pointes à riens,!…etc,!…
…
…des projets de travail,!…tout dans le cerveau,…la liberté en ses secrets,!…
…énorme,…Go,…
…aidez-vous et les dieux vous aiderons,!…Ah,!Ah,!…
…
« Donald Trump veut une interdiction temporaire des réfugiés aux USA » (le Figaro)
BRAVO DONALD ! TOUS DERRIERE DONALD … !
Oui, étonnante l’histoire de Robert Badinter, petit ado en vélo, arrêté par un officier allemand qui le regarde avec attention, appelle son collègue, sort une photo de son porte-feuille, la montre à son collègue puis au gamin: un jeune ado en uniforme des jeunesses hitlériennes qui est le sosie de Robert Badinter.
En repartant sur son vélo, il sentait le regard du soldat dans son dos avec une force inouïe.
LVDLB : c’est » le poing dans la bouche » (Verdier).
Christiane :
Je vais lui envoyer un mail…On verra bien.
Laura Delair dit: 25 janvier 2017 à 9 h 58 min
« Rappelons au crâne ceux de JC de PQ l’andouille que Boris Vian a écrit sous le pseudo de Vernon Sullivan : J’irai cracher sur vos tombes »
Oui, très chère Laura ! Rappelons aussi que Totor Oboniches a écrit « Les Misérables » sous le pseudonyme de Victor Hugo…
Pas lu ce livre de Goldschmidt, Candide. Tous les bouquins dudit sont dispo sur amazon, et pas hors de prix. Pkoi donner cette impression qu’ils se refilent sous le manteau,comme vous le faites Candide ?
bérénice dit: 25 janvier 2017 à 7 h 15 min
Vous écrivez : « … n’oublions pas que nous ne sommes que provisoires pour ne pas dire éphémères alors peu nous importe cette histoire du temps. »
La mort et le temps… une méditation chère à Levinas. Une relation avec l’infini mais aussi avec le visage de l’autre. La mort est « le sans réponse », l’inquiétude dans l’inconnu. Levinas pense la mort à partir du temps, de la mort d’autrui, de la relation à l’autre, de l’affection que nous lui portons. Le temps devient alors le lieu où rencontrer l’autre. Quant à notre vie, nos actions…
« Agir sans entrer dans la Terre Promise », prenant le risque de ne pas connaitre en son entier le sens de notre vie, nos travaux inachevés. (le contraire d’Heidegger… W. saurait expliquer !)
Une phrase de L.Blum que Levinas aimait citer : « Nous travaillons dans le présent, et non pour le présent. Combien de fois dans les réunions populaires ai-je répété et commenté les paroles de Nietzsche : que l’avenir et les plus lointaines choses soient la règle de tous les jours présents ».
Le passé est irréparable. Ce qui a été fait ne peut être changé. C’est par la mort de l’autre que nous apprenons la mort.
C’est pour cela que l’émission notée par Candide est si importante.
Trèfle de papier cul, une chose est sûre. Vaut mieux pas se dire ami web point 2 du fils, comme tous ces faux-culs ici,,pour lire le père.
@Candide dit: 25 janvier 2017 à 10 h 18 min
Bonne idée !
Un livre de G-A. Goldschmidt explore ces souvenirs et tente de leur donner un sens : Une langue pour abri (Creaphis)
Il médite sur sa mémoire :
« La mémoire ne se partage pas et pourtant elle est commune à tout le monde. Je ne peux reconnaître ma mémoire que par celles des autres, il me faut leur témoignage pour que je sache que c’est bien la mienne. Par la mémoire, au moyen du langage, je m’inscris dans la communauté des humains et en prends conscience(…). Ainsi, à chaque pas elle prend place dans l’Histoire si bien que l’intime ne peut pas s’en séparer. (…) Nous avons vécu dans le même temps et tout dut-il être dissemblable, ce même temps nous unit. »
Et dans ces témoignages (l’émission que vous avez signalée), l’enfance est le lieu de mémoire, elle « ne fait qu’enregistrer dans l’intime de soi la réalité du monde ».
LVDLB :
Non pas sous le manteau. Je suis tombé dessus par hasard. Je ne cherchais rien de précis. Jamais ne me séparerais d’un livre dédicacé.
Une autre fois, j’ai trouvé dans une vide-grenier une « histoire de l’anesthésie » d’un ami médecin lyonnais (Bruno Chavagnac), dédicacé à un ami commun.
Pas osé le dire à B.C .
Je mets des livres de poche ou autres dans la « boite-à-livres » de la gare de ma ville. C’est bien pour circuler et « il y a beaucoup à voir »…
« tous derrière Donald » bave le JC… pour mieux l’enfiler ?
L’émission la plus intéressant hier soir était la dernière : l’histoire d’un Juif polonais émigré en Israël qui revient dans sa bourgade polonaise avec ses enfants pour leur montrer les lieux de l’horreur pendant la guerre, les massacres de Juifs par les Polonais eux-mêmes et la liquidation entre 1945 et 1948 des Polonais, un par un, qui avaient assassiné sa famille en les brûlant dans une boulangerie sur laquelle une maison s’est construite. Des moments d’une grande intensité, presque insoutenable quand il raconte quaprès la guerre, il revient dans sa ville, passe toute une soirée au bistrot avec un ancien camarade d’école qui le soir essaie de le tuer à coups de bâton.
L’émission sur le camp d’Auschwitz m’a permis de voir l’endroit précis où ma grand-mère et ma grand-tante ont été gazées, que je n’avais pas pu voir lors de ma visite du camp il y a quinze ans. Dire que la ferme qui avait servi de chambre à gaz avait été réhabilitée et que des Polonais y vivaient avec leurs enfants ! Et on dira que les Polonais ne sont pas antisémites ! Partout autour, des maisons ont été bâties sur les cadavres sous terre, dont ceux de ma grand-mère et de ma grand-tante qui sont probablement là sous terre et sous les maisons ! Atroce cette Pologne !
Ah oui, Candide, abandonner des livres lus et que l’on ne souhaite pas garder, dans un endroit stratégique est une idée riche de possibles développements. Déjà abordé ici sur la RDL, si ma mémoire est bonne. Mais ce n’est pas ainsi que vous êtes tombé sur ce livre de Goldschmidt, inn’it ?
En ce sens, c’en est fort drôle.
Je vais écrire à l’ambassade de Pologne pour exprimer mon indignation et dire à l’ambassadeur que j’en parle sur le blog de Passou.
@Lavande dit: 25 janvier 2017 à 10 h 18 min
Oui, très impressionnant ce moment où il sent ce regard sur lui. « Il voyait en moi son fils et moi je voyais en lui, la mort… »
En plus, ma grand-mère était officiellement de nationalité polonaise au moment de sa mort. Je vais lui envoyer ça à travers sa gueule à l’ambassadeur !
wwww;
votre commentaire touche la souffrance de ce passé en vous.
oui Widergänger :
Toute la soirée d’hier sur Arte était intéressante.
La première partie sur Serge et Beate Klarsfeld, déjà diffusée, mais ré-actualisée était passionnante.
Ah ! la baffe à Kissinger. Autre chose que le petit soufflet à Vals…
Quittons nous définitivement sur deux Fragments d’Héraclite d’Ephèse :
– Fragment 14 : « Il ne faut pas agir et parler comme les enfants de nos parents »
– Fragment 24 : « Il faut, oui tout à fait, que les hommes épris de sagesse soient les juges des nombreux »
@JC….. dit à 11 h 14
» Fragment 14 d’Héraclite d’Ephèse : « Il ne faut pas agir et parler comme les enfants de nos parents »… »
Entre « il faut » et « on ne peut s’empêcher » (que ce soit par imitation ou opposition), il y a le mystère de vies entremêlées… de la mémoire, de la continuité.
Mais le cadavre de ma grand-mère qui était citoyenne polonaise se trouve sous les fondations des maisons qui entourent le Bunker I ! Enfin, ça dépasse l’entendement ! On est chez les barbares. Je l’ai rédigée, ma lettre. Il va sauter de sa chaise l’ambassadeur quand il va la lire. On est chez Dracula.
WGG avez-vous vu le remarquable film IDA de Pawel Pawlikowski ?
…
…il faut cracher sur les vivants responsables,!…et pas, sur les tombes comme des lâches,!…
…autant vous faire mettre et y prendre goûts,!…au en choix,!…Ah,!Ah,!…
…bande de crabes à lettres,!…posthumes,..
…suivant, Go,!…
…la virgule dans les fesses,!…Ah,!Ah,!…
…c’est le printemps,!…etc,!…
…
Oui, je l’ai vu, c’est une histoire qui arrive tous les jours en Pologne.
Pour une fois , une chronique qui donne envie de lire le livre (celui de Braudeau , l’autre pas du tout merci). C’est vrai que les années 70 vues d’ici paraissent bien attrayantes et pas uniquement parce que c’était mon enfance. Presque pas de télé , peu de voitures , une vraie vie de quartier , même gamin pas de danger à aller au stade seul. Pas mal de tensions raciales quand même déjà dans mon souvenir. C’est quand même là que ça a commencé à partir en sucettes , avec les usines qui ont fermées les unes après les autres sans raison claire, sans doute délocalisées , mais c’est un mot qu’on ne connaissait pas à l’époque . Quant on fait l nombre d’emplois disparus depuis , c’est juste ..inimaginable.
@Widergänger dit: 25 janvier 2017 à 11 h 46 min
Vous ne changerez rien à ce présent malgré prise de conscience critique qui s’est fait en Pologne à propos de la Sho.ah. A.Wieviorka, directrice de recherche au CNRS, a dirigé un colloque en 2005 à Paris (B.N.), rassemblant les contributions de chercheurs français, polonais, américains, canadiens et israéliens sur cette période en ce pays.
La Pologne a été le pays témoin du gé.nocide des ju.ifs, y eut une responsabilité sur fond d’antisémitisme national. Est-ce une vision réductrice ? L’innocence des témoins polonais qui gardaient le silence face au géno.cide ? ( mémoire enfuie pour le massacre de Jedwabne, où, en juillet 1941, la population jui.ve fut massacrée).
Ces chercheurs ont essayé de démêler le faux du vrai dans ce pays où la mémoire avait été repoussée aux marges de l’Histoire…
Il y a eu des Justes aussi, dans ce pays et des martyrs (des villages détruits par les na.zis, comme à Oradour-sur-Glane, se comptent par dizaines en Pologne). Les élites polonaises étaient systématiquement emprisonnées, déportées, fusillées.
Mais comme l’écrit Ivan Jablonka « Si, sur six millions, on isole six individus, on peut faire comprendre le génocide d’une autre façon. »
Alors, votre témoignage est important, W.
Quelqu’un pourrait-il prévenir Alain Badiou que Brad Pitt est aussi ringard que le marxisme-léninisme ?
(mais c’est peut-être justement pour ça, au fait)
– Chéri t’as pas 500 000€?
– Oui mon amour
Ce soir je mange des rognons.
Le PénélopeGate va donner à Fillon du fil à retordre.
Une institutrice suspendue pour avoir scotché sur sa chaise un élève agité.
…boh, c’est pas pire que d’les coller.
La plupart des journullistes ce matin, sur le même écueil : ah oui mais elle a des diplômes (donc on peut l’engager). Alors que la Loi se contrefiche qu’elle ait le moindre diplôme mais exige juste qu’elle ait bossé en contrepartie de l’argent public octroyé. Un juge pourrait nous le dire, mais quel juge osera embêter Fillon aujourd’hui? Tiens, ça aucun journulliste ne l’a dit ce matin.
Là, christiane, il s’agit d’autre chose. Il s’agit de faire pression sur les autorités polonaises pour qu’elles évacuent ces maisons et délimitent plus largement les zones inhabitables, là où il y a des cadavres en-dessous. Ça ne se fera pas en un jour bien sûr. Mais une lettre ça compte quand même. Je suis sûr que je ne vais pas être le seul à écrire pour me plaindre. La Pologne ne peut pas rester indifférente à ce problème de toute façon.
Widergänger dit: 25 janvier 2017 à 13 h 27 min
Oui, je comprends.
La nouvelle formule à la mode, c’est « les éléments de langage ». Je ne sais pas qui a trouvé cette formule à la con, mais elle se multiplie comme les petits pains.
Fillon est foutu de toute façon. Les Français préféreront voter Marine le Pen (l’originale) plutôt que la copie (Fillon). L’époque et la mentalité Thatcher, ça ne passera jamais en France. Fillon ne pourra jamais rassembler les Français sur son nom.
De toute façon, les deux scénarii prévus par les instituts de sondage pour le deuxième tour, c’est :
— Fillon/Le Pen
ou
— Macron/Fillon.
Mais tout n’est pas encore joué. Hamon peut s’inviter à la fête. Qui vivra verra.
Les nouvelles affaires Penelope Fillon (emploi fictif) et Macron (frais de bouche avec argent du ministère) montrent s’il en était besoin que la malhonnêteté est entrée dans les moeurs. Le spectateur du cirque médiatique, bien abruti par les lumières du spectacle, pardonne tout naturellement ces exactions, alors que son sens critique devrait les lui faire condamner. Après la cavale polanskienne, ces deux nouveaux scandales jettent une lumière déprimante sur ce qu’est devenu l’être humain.
Christiane est bien aimable de comprendre : moi, je ne comprend pas….
La terre est pleine de morts, de cadavres, que ce soit des mammifères inférieurs ou supérieurs. En quoi cela doit empêcher les vivants de vivre, et les morts de n’être pas oubliés ?
Pas d’imagerie d’Epinal… merci pour eux.
D, il me semble avoir entendu que l’estimation n’était pas tout à fait juste, à revoir à la baisse mais tout le monde oublie facilement ce genre de choses, pour preuve les Lepen sont loin d’être au clair avec l’argent, régulièrement on fait d’état d’affaires plus que douteuses et de plus en plus de gens votent pour eux, cela remonte au père qui détourna des sommes conséquentes à son profit personnel alors que les enveloppes étaient destinées au parti, j’ai lu ça et là récemment des articles de presse concernant des affaires récentes et sans parler du soutien financier accordé par des banques russes . Les affaires d’argent devraient être mises à plat, pour tous, sur la ligne de départ afin qu’on puisse établir un comparatif et évaluer la probité de chacun des présidentiables.
https://www.letemps.ch/monde/2016/04/05/clan-pen-abonne-aux-circuits-financiers-opaques
« Après la cavale polanskienne, ces deux nouveaux scandales jettent une lumière déprimante sur ce qu’est devenu l’être humain. » (Delaporte des Chiottes)
Fermez la porte. Rien ne change. Tout est partout pareil. En tous temps, et partout, et toujours ! …. uhuhu !
Delaporte voit la fin du monde dans des frais de bouches payés par le contribuable mais se satisfait de savoir qu’un enfant meurt toutes les dix minutes en ce monde. C’est comme si à Auschwitz, on s’insurgeait contre le trafic qui sévissait au Canada sans rien dire de la machine infernale à tuer. Il a de drôles de critères d’évaluation de la barbarie humaine notre Delaporte.
Ma compassion va à cette brave institutrice que l’institution a laissé se débrouiller seule avec sa marmaille d’enfants-rois ingérables et qui n’a pas su s’en dépatouiller tellement ils devaient être insupportables et odieux leurs parents. Sinistre époque de cyniques.
Une petite erreur dans ce documentaire Arte. C’est en écoutant le témoignage de M. Badinter que je me suis faite une petite réflexion. Sur cet acharnement des allemands lorsqu’ils quittèrent le territoire français.
Une erreur de date. La libération de Paris en août 1944 n’est pas celle de la France.
Il reste ça et là, quelques traces pour s’en souvenir. De moins en moins nombreuses et, il faut bien le dire, assez difficiles d’accès.
Mais ce documentaire rendait hommage aux Justes parmi les nations. Donc, cette erreur s’explique.
Il ne s’agit pas d’oublier ou pas des morts, il s’agit de respecter ou pas un cimetière, qui plus est le plus grand cimetière juif du monde ! Ces maisons sont un défi arrogant au respect qu’on doit aux morts dans un monde civilisé et un mépris de l’honneur de la Pologne.
Que penser des USA qui ont bien voté pour un candidat qui se vante d’avoir su frauder le fisc et que certains ici encensent et perçoivent comme modèle politique.
« les deux scénarii prévus par les instituts de sondage »
Qui se plantent systématiquement, WGG.
N’oublie pas de tenir compte de ce paramètre, avant de tirer la moindre conclusion.
Clopine, ne trouves-tu pas que la petite Sforza de Vinci à le même regard désenchanté que cette tunisienne d’aujourd’hui ?
http://www.bfmtv.com/international/la-justice-tunisienne-autorise-le-mariage-d-une-mineure-de-13-ans-enceinte-d-un-proche-1070686.html
La barbarie commence par les petites choses. Vous n’avez pas conscience de vivre dans un monde effroyable, parce que vous vous gargarisez des pires à longueur de blog sans regarder tout simplement autour de vous. Ce qui fait que votre jugement est sérieusement bancal, et presque comique.
« parce que vous vous gargarisez des pires à longueur de blog sans regarder tout simplement autour de vous. » (Delaporte de ce que vous savez)
On se gargarise et on crache, là où tu avales, konnard de gauchiste !
Si, nous, nous savons voir la barbarie du monde là où elle commence. Mais nous traitons les petites choses en petites choses et les grandes en grandes. Pas l’inverse ! L’honnêteté est un devoir aux hommes politiques, c’est clair. Mais de là à y voir l’expression même de la barbarie humaine, non ! Ce n’en est que la première marche, celle de la corruption. Si on le voit comme tel, alors d’accord. Sinon, il n’y a plus de place pour la barbarie des guerres et des massacres.
Sur cet acharnement des allemands lorsqu’ils quittèrent le territoire français.____lv, Auriez-vous vu il y a peu ce film DIPLOMATIE avec Dussolier? qui n’est pas fidèle à l’histoire mais renseigne sur la folie d’Hitler:
ouh, là, à ce niveau d’invective, ce ne sont plus des boules puantes. Bien à l’image du couard qui les lance.
Il parait que Pénélope Fillon a rédigé des notes de lecture pour la Revue des deux Monde ?
Disons, Jibé, au moment où le sondage a été fait. Ce n’est pas qu’ils se trompent (c’est statistique, on ne peut pas se tromper), c’est simplement que l’opinion des gens est très volatile. Ils sont perdus comme nous tous et ne savent plus à quel saint se vouer…
En tout cas, Trump est en train de détricoter Obama, qui va prendre froid…
kss kss tatie danielle, mon 13h55 est ultra-confidentiel. C’est à dire pas pour ceux qui sucent leur pouce.
Ce trouduculdetrump est en train d’ouvrir un boulevard à la Chine pour s’installer à la place des USA dans l’ex TPP…! Il est vraiment complètement fou à lier ce Trump. Il est en train de détruire la puissance américaine. Il est malade. Il va faire monter en flèche la courbe des chômeurs !
Oui, Pauline Camille a toujours été ma source d’inspiration pour découvrir des livres. J’ai toujours trouvé cette critique littéraire trop rare, alors qu’elle avait un réel talent pur dénicher des auteurs rares, William Marx ou Lucien d’Azay le Rideau. Étonnamment, la RDL n’en avait jamais parlé. Pour un lien utile, mais pas des plus objectifs :
https://blogs.mediapart.fr/ornito/blog/250117/les-riches-heures-de-penelope-fillon
Remarquable soirée su Arte hier, mais j’ai raté le dernier film dont WGG signale l’interêt
Sur les Klarsfeld on savait tout depuis longtemps ne serait-ce que par leur excellent livres de mémoires mais on regardait avec plaisir et sympathie la mise en images du destin hors normes de ce couple exceptionnel
En revanche découvrir le regard que portent GAG, Grosser, CIrulnyk sur leurs souvenirs d’enfants ballotés et traqués était un grand moment ;une amie ex prof d’allemand, que je rencontre presque chaque jour au bistrot que nous frequentons toutes deux se souvient de GAG qui suivait n Sorbonne les mêmes cours de licence qu’elle . Lui et Lortholary en étaient les stars admirés par leurs condisciples, ,tous médusés ainsi que leurs profs par leur brio ;GAG, se souvient-elle avait obtenu une mention très bien à chacun de ses certificats de licence
J’ai appris beaucoup de choses avec le documentaire sur le devenir de l’espace occupé par les deux camps après leur libération ;d’abord qu’ils s’etaient retrouvés livrés aux pillards qui venaient glaner les mille objets parfois précieux qui avaient echappé aux rapines organisées des gestionnaires du camp . Intéressant aussi de voir en images la polonisation délibérée et active des victimes camp dans la doxa en vigueur au cours des années d’après guerre derrière le rideau de fer ;dans l’ideologie officielle « judenrein » d’alors en Pologne,le camp avait été l’expression de la volonté nazie d’apporter le malheur à la population polonaise, désormais exposée aux menaces de l’occident non communiste, présentées en parallèle .Et si le film dit vrai ,c’est le pape Woytila qui le premier en Pologne en 1979 a publiquement associé Auschwitz à l’extermination des juifs en proposant la béatification de la chretienne Edith Stein tuée « parce que juive » ; que ne l’a –t-il fait plus tôt lorsqu’il était à 40 kms de là évêque de Cracovie ?.
Enfin tout ce qui montre l’impatience(coupable ?) des habitants d’aujourd’hui à chercher à s’approprier pour y mettre de la vie un espace qu’on voudrait voir sanctuarisé met mal à l’aise , comme évidemment l’invasion et la défiguration du lieu par la « pollution touristique » internationale avec la noria chronométrée des cars, les troupeaux humains infantilisés qui envahissent les toilettes et les fasfood et s’égaillent en gambadant entre les baraquements ou se prennent en selfie devant « Arbeit macht frei «
William Marx ce n’est pas le nom de plume de WGG ?
Et Lucien d’Azay, celui de JJJ ?
Euh, arrêtez tout de suite avec Macron. Macron n’est rien et le demeurera. Il n’y a que des mémés préretraitées qui vont à ses meetings.
C’est vous dire l’avenir réel qu’il a.
Macron fera 6 pour cent tout au plus.
Mélenchon en fera 12, Bayrou 5, Hamon 16, Fillon 21, Matine 31, les autres 9.
14h16 je lisais hier dans le Monde qu’une série de tests démontrent l’adage : trop poli pour être honnête – comme plutôt juste aussi permettez que je vous adresse ce mot honnête: sale conne prétentieuse et véreuse.
D, Macron est suivi par des jeunes électeurs diplômés, il recrute dans les banlieues et séduit chez les électeurs d’un certain âge.
C’est tout à l’honneur du député B. Hamon, candidat aux primaires, de n’avoir jamais voté aveuglément toutes les lois sécuritaires délirantes et liberticides que nous avons connues depuis deux ans.
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/01/24/benoit-hamon-n-a-pas-vote-tous-les-textes-sur-la-securite-manuel-valls-dit-plutot-vrai_5068154_4355770.html
Il a pour ainsi dire sauvé, par son attitude courageuse et éthique, le peu des lambeaux qui restaient de notre Etat de droit avant la promulgation de l’état d’urgence à perpétuité. On attend tous, au moins à la rdl j’imagine, qu’il s’engage ce soir à les abolir rapidement, dès son investiture à l’Elysée, pour faire enfin basculer son camp majoritaire dans le droit chemin.
bérénice dit: 25 janvier 2017 à 14 h 36 min
il recrute dans les banlieues?
William Marx n’est pas un auteur rare. J’avais lu son Adieu à la littérature.
Sur la trégédie et le tragique, il y a le très bon livre de Couprie chez Dunod, La tragédie. Où il discute en effet de la trégédie d’Œdipe et de son caractère tragique ou pas (l’argument majeur, c’est qu’Œdipe est responsable de son destin par tout un ensemble de petits détails disséminés dans l’œuvre ; le débat c’est : forces extérieures qui s’abattent sur lui/responsable de son destin ? Car ça se discute, ce n’est pas si tranché que ne le laisse croire William Marx, du moins d’après ce qu’on peut en lire). De toute façon, la notion de tragique n’existe pas avant Kiekegaard. Avant, on ne connaît que des tragédie qui parfois se finissent bien (Bérénice de Racine, par exemple).
oui , parmi les jeunes issus de l’immigration et ségrégués. Réécoutez son » discours à la cravate ».
Deachach découvre que Jean-Paul II était polonais. Dommage que sa volonté jamais démentie de bouffer du curé ne l’ait pas incitée à se renseigner sur la jeunesse de ce bon pape.
Deuxième tour :
Marine 53
Fillon 47
Faut pas prendre les gens pour plus Lons qu’ils sont.
Bérénice a de l’estime pour Macron. Elle doit être jeune diplômée. Ou jeune de banlieue.
D, vous allez voter FN parce que Marine Lepen visite la Trump tower ou parce que Poutine autorise les banques à financer son parti?
D, non j’ai l’âge d’être grand-mère, j’ajoute que vraisemblablement je voterais si je votais vert ou rouge _ si le duel au second tour oppose le FN à un autre candidat, je ferai un effort.
Vous savez très bien, Bérénice, qu’il est beaucoup plus difficile pour le FN de se financer auprès d’oganismes financiers traditionnels
Oui, ceci explique cela mais cela n’ôte rien à leurs casseroles financières .
Cela fait d’ailleurs partie de la vaste stratégie de diabolisation muse en place, qui a ses ramifications à des degrés très avancés. Certains appellent ça le respect de la démocratie et s’endorment tranquilles alors qu’ils soutiennent des tyrans dans les faits directs et indirects.
Je vois qu’on cherche à nous embarquer dans la même galère fluviatile. Qui sait si on irait pas ramer à contre courant ?
Pas vu l’émission signalée hier, mais je suis troublé par ce qu’on dit de l’amitié unissant Bernard Lortholary et G-A Goldschmidt.
A l’occasion d’un récent débat de la rdl sur la traduction, je me suis replongé dans le Procès, relu successivement dans les deux traductions, une démarche très rare…, comme quoi, ce qu’on nous fait faire ici, hein bon. J’ai lu deux romans assez différents, sasn avoir su départager lequel m’avait le plus impressionné. Car toujours trop bouleversé par les aventures du bon Joseph K., ce personnage innocent englué dans la névrose judéo-chrétienne immémorialement coupable de son inventeur, pour qui il ne pouvait y avoir de véritable innocence. Pour nous rafraîchir, voici un assortiment comparatif :
Chez G.A.G : « Quelqu’un avait dû calomnier Joseph K. car, sans rien avoir fait de mal, il fut arrêté un matin. La cuisinière de Mme Grubach, sa logeuse, qui lui apportait son déjeuner tous les jours vers huit heures, ne vint pas cette fois », etc.
Chez BL (peut-être une légère préférence quand même): « Il fallait qu’on eût calomnié Joseph K. : un matin, sans avoir rien fait de mal, il fut arrêté. La cuisinière de Madame Grubach, sa logeuse, ne lui apporta pas son petit déjeuner, comme elle le faisait tous les jours vers huit heures »…
@WGG
vous écrivez : »De toute façon, les deux scénarii prévus…… »
« Scenarii » ! d’un autre posteur cela ne m’aurait pas surprise ,mais vous, un grammairien professionnel , comment pouvez vous ignorer que le français n’accepte pas les pluriels en VO des mots étrangers empruntés
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