de Pierre Assouline

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La République des livres
Des années légères aux années de plomb

Des années légères aux années de plomb

On le sait bien : ce n’était pas mieux avant. Ou plutôt : si notre mémoire, en cela aidée par le mythe édénique, a fabriqué l’idée que c’était mieux avant, c’est juste parce que nous étions plus jeunes, souvent plus insouciants, pas encore alourdis par les responsabilités et pas gagnés par le désenchantement, l’amertume, le regret –selon les cas. De là à s’imaginer qu’on est passé de l’âge de l’innocence à celui de la barbarie, il n’y a qu’un pas de deux esquissé par deux livres que tout oppose.

Dans Place des Vosges (150 euros, 16 euros, Seuil), Michel Braudeau, né en 1946, se souvient de ses années 70. Jean Cayrol, éditeur curieux, attentif, bienveillant, l’accueillait au seuil du Seuil pour lui permettre d’y faire ses premiers pas de lecteur professionnel, regard liminaire des manuscrits arrivés par la poste, et publiait son premier texte L’Amazone alors qu’il n’avait que 20 ans. Il traduisait les livres du linguiste Noam Chomsky et du psychiatre antipsychiatre David Cooper, accompagnait Jean-François Bizot parti interviewer William Burroughs pour Actuel, enregistrait les séminaires du docteur Lacan, courrait les filles, arpentait le Pérou, prenait le temps de perdre son temps. On croise les fantômes du plus parisien des écrivains cubains Severo Sarduy, de l’élégant et magnétique Roland Barthes et des amis de jeunesse décrétés amis pour toujours, Jean-Marc Roberts et Pierre Goldman. En ce temps-là, les existentialistes n’étaient pas encore tous empaillés au musée de l’Homme, les vitrines du de Saint-Germain-desPrés et du Quartier latin étaient encore pleines de livres et les sciences humaines tenaient le temps du pavé.

Pour faire tenir son récit, Braudeau a eu la bonne idée de l’organiser autour de l’appartement qu’il partageait à quelques uns, puis du réduit qu’il occupait sous les combles d’un immeuble de la place des Vosges à une époque où ni Jack Lang ni DSK n’en étaient des copropriétaires. Ce n’était plus le lieu pauvre et désolé de l’avant et de l’après-guerre, quand des exilés juifs polonais y abritaient leurs ateliers de couture, et ce n’était pas non plus ce que c’est devenu, un quartier de fringues hors de prix, de restaurants bobos et de galeries de peinture à l’épate, où seule la place elle-même, anciennement place Royale et la plus ancienne de Paris, son jardin, son monument à Louis XIII, sa remarquable unité architecturale de façades classées en brique rouge à deux étages semble hors d’atteinte des ravages de l’époque.

Sous ses arcades ou à la terrasse du café Ma Bourgogne, on avait plus de chance d’y croiser Mandiargues au regard las et mi-clos, ou Jean-Edern Hallier, personnage plus que personnalité des lettres parisiennes, pamphlétaire à la Paul-Louis Courier, cynique, menteur, mégalo, intelligent, malin, cultivé et souvent d’une comique irrésistible auquel sont consacrées des pages aussi empathiques qu’implacables ; à peine l’escroc qui détourna à l’unique profit de ses extravagances l’argent collecté pour la résistance chilienne est-il racheté par le culot et l’audace de l’aventurier qui anima l’Idiot international qu’il s’enfonce à nouveau dans ses ignominies pleines de panache, ses affabulations et sa dimension assez comique. thumb_John-Mejia-Painting_1024

Un point de détail : pour corriger une petite erreur à propos de Georges Simenon qui vécut au 21 dans l’hôtel de Richelieu à partir de 1924 (on y lit qu’il avait baptisé Maigret son commissaire pour se venger d’un officier de marine habitant au-dessus de chez lui, avec qui il était en bisbille), le critique de Libération Philippe Lançon en commet une autre en écrivant :

« Simenon aurait habité cet immeuble à partir de 1924, agacé par un vieillard qui traînait des pieds dans l’appartement du dessus au point de donner son nom à sa plus célèbre créature, Maigret. C’est peu crédible, Simenon ayant créé Maigret à Morsang-sur-Seine dans l’Essonne en 1930, mais on a envie de le croire. D’ailleurs, c’est ici que Braudeau est devenu romancier. »

Ce n’est pourtant pas une affabulation. Le fait est que Simenon a vraiment vécu au 21 place des Vosges en débarquant à Paris. Quant à son commissaire, il ne l’a pas créé dans des vapeurs de genièvre un matin sur un quai où son bateau était amarré : le personnage s’est constitué progressivement dès 1929 au fil de différents romans populaires signés de divers pseudonymes ; et pour le baptiser, le romancier n’a pas cherché à se venger d’un voisin malfaisant mais au contraire a voulu rendre un hommage subliminal au docteur Maigret, qui vivait juste au-dessus, et avec qui il promenait son chien le soir dans le jardin ; toutes choses qui me furent un jour confirmées par un homme qui naquit dans l’immeuble, y vécut longtemps, s’appelait l’abbé Deliège… et qui se trouve être, sans la précision du patronyme, un personnage du récit de Michel Braudeau !

On s’en doute, le ton est assez nostalgique avec l’air de ne pas y toucher car l’époque ne remonte tout de même pas au Second Empire. Ca et là affleure le regret d’une certaine légèreté, dû à l’illusion d’avoir vécu un moment libertaire. C’est frappant dans les descriptions et plus encore dans les portraits auxquelles l’auteur excelle. Les toiles de Robert Malaval, artiste « glam rock » auquel il se lie d’amitié, auréolé du prestige d’avoir fréquenté les Rolling Stones période Exile on Main Street, lui semblent destinées, à lui, en priorité tant elles l’impressionnent

Le plus profond dans le récit de Braudeau, c’est peut-être cela : cette absence de la violence alors qu’il y eut tout de même une certaine tension dans l’après-68, même si la dissolution de la Gauche prolétarienne et la singularité du gauchisme français avaient épargné à la France l’équivalent, dans l’ordre du terrorisme urbain, des Brigades rouges italiennes et de la Fraction armée rouge allemande. Quant à l’enlèvement de Patty Hearst par l’Armée de libération symbionaise, il n’avait d’intérêt que par rapport au syndrome de Stockholm. Vu de la place des Vosges, tout cela paraissait assez exotique, vaporeux, sans gravité. De là à se remémorer les années 70 comme légères, il n’y a qu’un pas et pourquoi pas. Surtout en regard de nos actuelles années de plomb.

louis sttetnerIl suffit de lire Terreur (254 pages, 18 euros, Grasset) pour s’en convaincre. Avec un sens aigu de la formule, des raccourcis et des ellipses qui font mouche, des analyses dérangeantes car volontairement tranchantes et sans appel, le tout présenté sous la forme de fragments et d’explosions de pensée, en s’aidant parfois de Nietzsche, Renan, Cioran, Clausewitz, du Shakespeare de Hamlet, du Sénèque des Lettres à Lucilius et surtout de l’injustement oublié André Suarès dont il semble goûter le côté Cassandre, Yann Moix trouble durablement. Le fil d’Ariane de son essai est une lourde chaîne dont chaque maillon est constitué des mots « terreur » et « terrorisme », « islam » et « islamisme ». Des noms y reviennent à chaque page jusqu’à former un chœur incantatoire : Mohamed Merah, Amedy Coulibaly, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, les frères Kouachi, Adel Kermiche, Abdel Malik Petitjean, des gens dont il lui coûte d’avoir sans arrêt à vérifier l’orthographe des noms.

Notre quotidien d’attentats, et de peur de la peur, y est décrypté avec plus de finesse et de profondeur que ne le font nos journaux, trop englués dans l’explication de l’événement, d’autant plus impossible qu’il est le plus souvent inédit donc impensé : l’exécution d’enfants à bout portant dans la cour d’une école juive, le mitraillage de terrasses de cafés, l’égorgement d’un prêtre pendant la messe, le massacre d’une rédaction, celui des clients d’un supermarché cascher, la course folle d’un camion sur la promenade des Anglais… Avec le recul, l’auteur fait surgir ce que l’on n’a pas eu le temps de remarquer dans l’instant : le contraste entre les intelligences déployées pour analyser les faits et la médiocrité de la pensée primaire des tueurs  ; le fait que la revendication n’étant plus un contenu mais un contenant, Daech signe des chèques en blanc aux candidats au massacre qui donnent toute sa dimension au « Mort à crédit » de Céline ; la dimension spectaculaire au sens cinématographique du terme de certains attentats, un vieux paroissien de l’église Saint-Etienne-du-Rouvray ayant été forcé sous la menace de filmer l’assassinat de l’abbé, et à la porte de Vincennes le terroriste ayant porté une caméra GoPro autour du cou

Parfois, on aimerait qu’il aille plus loin, lorsque ses philippiques sont contestables. Ainsi lorsqu’il écrit sans citer nommément Michel Onfray :

« Certains (mauvais) écrivains et (piteux) penseurs français (je pense à deux d’entre eux qui se reconnaitront) sont cités et loués par Daech. Ils ont réussi à réaliser leur plus vieux rêve caché : devenir de vrais collabos.

Ce qui est pour le moins un contre-sens, le terme infamant de « collabo » ayant désigné pendant la guerre ceux qui avaient activement choisi le parti de l’ennemi. Ce qui n’est pas le cas, des déclarations du philosophe ayant été récupérées et instrumentalisées par les islamistes. Ailleurs, ses raccourcis se suffisent à eux-mêmes dès lors qu’on ne les tient pas pour des provocations, ce qu’il ne sont pas. Ainsi lorsqu’il hésite à taxer le tueur de l’hypercacher de judéophobe car c’est encore trop élaboré pour ce qui lui tient de pensée :

« C’est faire encore trop d’honneur à un tel zombie que de le parer de ce déshonneur suprême : le taxer d’antisémite (…) Les Kouachi, Coulibali et consorts sont des suivistes de l’antisémitisme. Ils pratiquent l’antisémimétisme »eva rubinstein

Foin du principe de précaution, du politiquement correct et des dérives de l’amalgame ! Rien ne l’insupporte comme ces belles âmes qui s’empressent de clamer, avant même d’exprimer une quelconque compassion pour les victimes et leurs proches, que tout cela n’a « rien à voir avec l’islam » en dépit des revendications, des déclarations des terroristes ou de leur cri de guerre. Moix s’emploie alors pour sa démonstration à remplacer « Allah ou Akbar ! » par un titre au hasard d’une chanson des Beatles, disons « It’s been a hard day’s night » et il se demande :

« On dirait : jamais Lennon, jamais McCartney n’ont voulu cela. On dirait : les paroles de Lennon et McCartney sont interprétées de manière erronée. On ne dirait pas : « Ca n’a rien à voir avec les Beatles »

Moix tient que, au fond, le devenir de l’Etat islamique sur les terrain irakien et syrien n’a guère d’importance en ce qu’il a d’ores et déjà réussi à inscrire le califat dans les cerveaux : en se déterritorialisant, il s’est dématérialisé, « l’Etat islamique sera le pays de tous ceux qui n’ont d’autre état psychologique que celui de vouloir en faire partie. Ce sera l’Etat de tous ceux qui se trouveront dans un certain état« . Pour autant, Moix n’épargne pas les Français. Il leur reproche de s’adonner encore et toujours à leur sport national : la hargne qu’ils déploient à accabler la France quand ce n’est pas pour lui cracher au visage. Comment alors, se demande-t-il, peut-on demander à des étrangers, des déracinés, des paumés, des désintégrés d’aimer ce que nous sommes nous-mêmes incapables d’aimer ?

Un spectre parcourt Terreur de la première à la dernière page : la mort, la mort, la mort… A croire que la France vit ses années de plomb sous un ciel de suie. Ce qui est peut-être vrai. Le but recherché est atteint : on est troublé car rapidement oppressé, asphyxié par cette idée sourde qui court tout le long selon laquelle l’existence n’est plus que le laps de temps qui sépare deux attentats. A ceux qui feront la moue à une pareille vue de l’esprit, on suggèrera de prendre le métro à Paris et de bien observer les visages défaits des voyageurs lorsque les wagons sont immobilisés sur la voie et que le haut-parleur fait état de colis suspects. Ce qui arrive pratiquement chaque jour.

Douceur des années 70, morbidité de notre époque. Mais Yann Moix, comme Michel Braudeau, a une vision angélique de certains moments révolus. Oubliant la guerre d’Algérie, les attentats meurtriers du FLN et ceux de l’OAS, là-bas et en métropole, il ne voit de violence dans les années 60 que douce, celles des blousons noirs et des rockers, comme si la fin de la décennie marquée par le grand monôme de 68 avait éclipsé dans les mémoires le tragique de son début. Qui oserait écrire, en paraphrasant Talleyrand, que «quiconque n’a pas vécu avant 2001 ne connaît pas la douceur de vivre » ?

(Photos de Boris Savelev, Louis Stettner et Eva Rubinstein, peinture de John Mejia)

Cette entrée a été publiée dans Essais, Littérature de langue française.

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commentaires

846 Réponses pour Des années légères aux années de plomb

JC..... dit: à

Ta gueule, raclure dindonnesque de Mohawk !

JC..... dit: à

« Et ce blog est un ramassis d’injures. » (rose)

Au moins, il est vivant, ce blog ! les autres blogs sont souvent des dortoirs peuplés de très sérieux pré-agonisants. La vie, c’est une injure permanente, faut l’accepter ! …

la vie dans les bois dit: à

Bernard Buffet a appris le dessin au 6, Place des Vosges, à Paris. Chez le professeur Darbefeuille. Il a peint, ou dessiné, cette place à plusieurs reprises.
Il en est passé du monde sur cette place, didon, des caves aux mansardes.

Quant à ce pauvre Moix, qui ne prend plus le métro parisien, tellement il a le trouillomètre à zéro, et la  » moue » qui va avec, ses années de divan ne semblent pas lui avoir été bénéfiques, ni appris a dominer ses pulsions, on dirait.

Depuis le dernier billet de complaisance, parait qu’il a largué sa copine immigrée.

Nicolas dit: à

Je lirais bien ce Moix.

renato dit: à

« C’était mieux avant ».

N’exagérons rien, nous ne sommes que poussière en mouvement et jouer la désentimentimentalisation sur ce quelque chose de lourd et bruyant qui ralentit l’avancement du monde ne serait d’aucune utilité ; ainsi, à front des lourdeurs de formes qui se veulent naturelle, nécessairement persistantes donc ; et puisque miser sur l’éphémère ne serait qu’un « jeu entre soi et soi-même », mieux vaut la jouer sur un terrain vraiment intéressant : le passage du monde clos d’avant au monde infini. Une fois balayées de la scène les micmacs pseudo-conceptuels élaborés par la volonté coercitive de la forme archaïque du plus créatif et féroce des grands singes (le poisseux anthropocentrisme, p. ex.), nous pourrons finalement regarder plus sereinement notre futur. L’on y travaille depuis quelques siècles déjà… il est vrai qu’il y a des aller-retour (« du centre à la périphérie — de la périphérie au centre ») et mettre prématurément la charrue devant les bœufs serait une erreur car ceux qui aiment le monde clos semblent imperméables à ce qui réellement advient — peut-être parce que le monde clos suscite chez eux un sentiment de sécurité et de confort ; ou plus banalement, parce qu’ils sont incapables d’une pensée cohérente, bien construite et sans crises de rejet. Peu importe car pendant ce temps, quelque part pas loin d’ici, se rejoue un vieux refrain qui peut faire passer l’envie de dormir aux âmes sensibles : deux galaxies entrent en collision… voilà de quoi faire des contingences des humains des événements franchement inintéressants.

Nicolas dit: à

À cause de cette phrase « Notre quotidien d’attentats, et de peur de la peur, y est décrypté avec plus de finesse et de profondeur que ne le font nos journaux, trop englués dans l’explication de l’événement » Et de celle ci « le contraste entre les intelligences déployées pour analyser les faits et la médiocrité de la pensée primaire des tueurs » parce que ca me paraît être une vision partielle ce qui est pour le moins contradictoire avec la prise de conscience que ce livre est sensé nous faire prendre. On verra.

JC..... dit: à

On pourrait penser que Renato est lourd parce que, dans l’angoisse d’un attentat terroriste, il s’est blindé le corps entièrement de plaques de plomb ajustées …

Ben, non !… il est comme ça … naturellement lourd !

bérénice dit: à

7h50 Y Moix est un excellent nageur, il pratiquait ce sport chaque jour, il n’en dit plus rien, nage-t-il toujours?
Pour le métro, je crois que ceux qui peuvent se véhiculer d’une autre façon n’en souffrent pas, on peut présumer que leur choix de voyager sur terre et non pas under-ground n’est pas seulement inspiré par la peur d’une agression .

A propos de la place des Vosges,

« Si un fou rire est l’équivalent d’une entrecôte comme on aime le dire, alors, c’était carnassier à l’atelier », se marre Guibert en reconnaissant que les « grincements de dents » étaient aussi monnaie courante. « On avait 25 ans, on n’avait pas d’enfants, on était vivants, passionnés et très turbulents, abonde Christophe Blain. Un atelier, c’est une poudrière et un bouillon de culture humain, lieu de fâcherie, de réconciliation, de rigolade… »

Les abeilles dessinatrices de la place des Vosges.

JC..... dit: à

Je le charrie, Renato, mais je l’aime bien : il n’y a que lui pour ramasser dans la rue les photos que l’on a jeté et que personne ne veux…

Jibé dit: à

Place des Vosges

A cet emplacement se trouvait le parc de l’hôtel des Tournelles, bâti au milieu du XIV° siècle et acquis au début du XV° par Charles VI qui en fit la résidence parisienne des rois. Après la mort accidentelle d’Henri II en 1559, qui provoqua le départ de Catherine de Médicis pour le Louvre et sa décision de faire bâtir le palais des Tuileries, l’hôtel royal des Tournelles fut démoli en 1563. Le terrain, laissé à l’abandon et devenu le lieu de rendez-vous des duellistes, vit s’installer à partir de 1585 un important marché aux chevaux.
Henri IV, qui s’attachait à moderniser et embellir la capitale où il avait fait son entrée en 1594, décida en 1604 d’y construire une place publique, dont le côté nord serait occupé par la manufacture de soie qu’il voulait créer pour concurrencer celle de Milan, et les trois autres côtés seraient destinés au logement des marchands et ouvriers du drap.
Par lettres patentes de 1605, le roi fixait les modalités de construction des pavillons, comportant à l’identique deux étages en brique et pierre sur arcades formant une galerie pour la promenade et l’installation de commerces. Ces pavillons étaient donnés en concession à des particuliers, le roi se réservant néanmoins l’aile sud, qu’il n’habitera jamais. La manufacture royale, qui occupait le côté nord, ne rencontra pas le succès escompté et périclita rapidement. Aussi fut-elle démolie dès 1607 et des pavillons identiques à ceux des trois autres côtés élevés à sa place en 1609.
On ne connaît pas avec certitude le nom de l’architecte de cette place, la première de Paris, peut-être Claude Chastillon, qui en a laissé une gravure. Le rythme des trente-six pavillons est seulement rompu par les pavillons dits du Roi au sud et de la Reine au nord, légèrement plus élevés.
La place Royale fut inaugurée par le grand carrousel donné en 1612, deux ans après la mort d’Henri IV, à l’occasion du double projet de mariage de Louis XIII avec Anne d’Autriche et de sa sœur, la princesse Elisabeth, avec l’infant d’Espagne, futur Philippe IV.
Habitée dès cette époque par la haute aristocratie, la place Royale sera ensuite quelque peu délaissée lorsque la Cour suivra Louis XIV à Versailles ; y resteront fidèles, cependant, la noblesse de robe et la haute finance.
La place Royale était alors en réalité un vaste espace sablé, entouré d’une barrière de bois. En 1639, le cardinal de Richelieu y fait ériger une statue équestre de Louis XIII : le cheval, en bronze, avait été commandé dès 1559 à l’italien Daniel de Volterra par Catherine de Médicis, qui voulait dédier un monument à son défunt mari Henri II ; le cavalier fut confié par Richelieu au sculpteur Pierre Biard.
En 1682, les riverains obtiennent de Louis XIV l’autorisation de remplacer, à leurs frais, la vieille barrière de bois par une grille en fer forgé. Dans le même temps, la municipalité aménageait, à l’intérieur de ces grilles, un jardin à la française composé de pelouses traversées par des allées se coupant à angle droit selon les lignes médianes et diagonales du carré.
Si l’année 1682 marque la naissance du jardin, les premiers arbres, deux rangées de tilleuls, ne seront plantés qu’en 1783 à la demande des riverains.
A la Révolution, la place devient un champ de manœuvre ; gravier et sable remplacent le gazon tandis que la statue en bronze de Louis XIII est envoyée à la fonte en 1792.
Place des Fédérés en 1792, de l’Indivisibilité en 1793, l’ancienne place Royale devient place des Vosges en 1800, pour récompenser ce département qui fut alors le premier à s’acquitter de ses impôts.
Une fontaine, par Girard, est installée en 1811 au centre du jardin, à l’emplacement qu’occupait l’effigie de Louis XIII. Cette fontaine disparut à son tour en 1829 lorsque la monarchie, de retour au pouvoir, la remplaça par une nouvelle statue équestre de Louis XIII, en marbre, par Louis Dupaty et Jean-Pierre Cortot.
Entre-temps, en 1825, quatre fontaines, par Ménager, avaient pris place au centre de chacune des pelouses carrées composant le jardin. Quant à la grille d’époque Louis XIV, très abîmée, elle fut enlevée en 1835 et une nouvelle grille prit sa place en 1839.
Les tilleuls furent remplacés en 1870 par une double rangée d’ormes, lesquels, malades, disparurent à leur tour en 1976 au profit des trois rangées de tilleuls qui ornent aujourd’hui le square, baptisé square Louis-XIII cette année-là. Pour avoir une vue d’ensemble sur la place et ses hôtels, qui accueillirent nombre d’illustres personnages, il suffit d’aller visiter le discret musée Victor-Hugo, installé au n° 6, dans la maison où il vécut de 1832 à 1848.

Widergänger dit: à

Valls s’est repris hier soir une nouvelle claque avant la raclée de dimanche prochain. Y a quand même une justice en ce bas monde.

Jibé dit: à

Maison de Victor Hugo
6 place des Vosges
Tél. : 01 42 72 10 16
Métro: Bastille, Saint-Paul ou Chemin-Vert
http://maisonsvictorhugo.paris.fr

Aménagée dans l’ancien hôtel de Rohan-Guémené, la Maison de Victor Hugo, où vécut le poète de 1832 à 1848, fut ouverte au public le 30 juin 1903.
C’est l’occasion tout à la fois pour le visiteur d’entrer dans l’intimité de cet artiste incomparable et de découvrir l’intérieur de l’un de ces trente-six pavillons, tous bâtis à l’identique, à l’exception des pavillons dits du Roi au sud et de la Reine au nord, qui avaient été élevés à la demande d’Henri IV et achevés en 1612, deux ans après la mort du monarque.
La visite du musée permet de découvrir les sept pièces en enfilade de l’appartement occupé par la famille Hugo au deuxième étage.
C’est dans son salon de la place des Vosges que l’auteur de Notre-Dame de Paris reçut ses amis Lamartine, Alfred de Vigny, Alexandre Dumas, Honoré de Balzac, Prosper Mérimée ou encore Sainte-Beuve.
Et dans son cabinet de travail, qu’il écrivit plusieurs de ses œuvres majeures : Lucrèce Borgia, Les Burgraves, Ruy Blas, Marie Tudor, une grande partie des Misérables, le début de La Légende des siècles et des Contemplations…
Après le départ de Victor Hugo en 1848, l’appartement subit plusieurs modifications, tandis que la plupart de ses biens d’alors furent dispersés au moment de son exil.
Grâce aux nombreux dons des héritiers, proches parents ou amis, celui que nous pouvons désormais visiter a été reconstitué de manière à retracer le parcours complet de la vie de l’écrivain, dans son propre décor de meubles et d’objets personnels : l’antichambre présente sa jeunesse, les premières années de son mariage avec Adèle Foucher ; le salon rouge rappelle son séjour place Royale (ancien nom de la place des Vosges) ; le salon chinois et les deux pièces qui suivent sont consacrés à son long exil à Guernesey et Jersey à partir de 1852 ; l’avant-dernière salle évoque le retour de la famille dans la capitale en 1870 et les dernières années de l’écrivain tandis que l’ultime pièce reconstitue la chambre mortuaire de l’écrivain en 1885, avenue d’Eylau.
C’est dans les salles du premier étage que se tiennent les expositions temporaires organisées régulièrement en ces lieux et où l’on peut admirer, par roulement, les six cents dessins que possède le musée, sur les trois mille qu’exécuta l’écrivain.
Mentionnons encore le cabinet d’estampes et la bibliothèque, ouverts seulement aux chercheurs et sur rendez-vous, qui abritent pas moins de onze mille ouvrages sur la vie et l’œuvre de Victor Hugo.

Widergänger dit: à

Et les conférencières y sont remarquables.

etudiant sérieux dit: à

Widergänger dit: 22 janvier 2017 à 20 h 14 min
« Valls va nous faire une jaunisse…On se marre »

Il est furax, encore plus que d’hab
Et, le gendre parfait, très sûr de soi comme toujours -ya de quoi :
‘Jésus et Gabriel, apôtres de Macron
Derrière la communication du mouvement En marche ! d’Emmanuel Macron se cachent deux publicitaires spécialisés… dans l’alimentaire’
(lepoint 24 avril 2016 )

Widergänger dit: à

Les commentaires des chaînes de télé sont à peine orientés au sujet des primaires. On n’est plus dans un pays démocratique, c’est clair. Pire que le monolithisme de la pensée de jadis avec le PCF.

gontrand dit: à

Extrait de l’Obs:

 » C’est là tout le problème. Les candidats soutenus par Minc finissent invariablement par mordre la poussière : Balladur en 1995, Sarkozy en 2012, Juppé en 2016. »

Tu vois ce que je disais WG. J’espère que la « loi Minc » se vérifiera une fois de plus.

Widergänger dit: à

Ça ne m’étonne pas ! Macron c’est le libéralisme bcbg tout sourire et destructeur. Benoît Hamon, je ne sais pas trop ce que c’est, mais ça vaut mieux que tout le reste. Mais c’est pas gagné pour lui. S’il n’arrive pas à mobiliser sur son nom le potentiel de gauche dans le pays, c’est la fin historique du PS. La bérézina aux législatives qui suivront les présidentielles. C’est le scénario que je vois poin dre à l’horizon. Et alors on en aura pour vingt ans de violence sociale tous azimuts, ça va être l’horreur dans tous les domaines, y compris celui des retraites qui me touchera alors de près. Le « moins pire » c’est encore Hamon. Tous les autres risquent fort de mettre le pays sans dessus dessous.

Widergänger dit: à

Oui, j’ai bien compris la leçon, gontrand… Espérons que la loi Minc se vérifie en effet. Parce qu’avec Macron, ça va être un vrai déglingage social sans précédent, d’une violence dingue.

bouguereau dit: à

deux galaxies entrent en collision… voilà de quoi faire des contingences des humains des événements franchement inintéressants

une chose vue un peu plus classe que la rencontre du vieux hugo havec un gros numéro

bouguereau dit: à

bon cqu’y a dbien c’est que le sionisme profite à fond les ballons des populismes..j’ai pas dit que c’en était un attation

Widergänger dit: à

Renato, à force de regarder notre petit monde depuis Sirius, il va finir par s’envoler…

bouguereau dit: à

Qui oserait écrire, en paraphrasant Talleyrand, que «quiconque n’a pas vécu avant 2001 ne connaît pas la douceur de vivre » ?

c’est comme djony qui dit que l’amérique c’est le paradis si t’es riche et l’enfère si t’es pauve

Widergänger dit: à

Le sionisme, mon pauvre bouguereau, tu sais même pas ce que c’est ! Parle donc pas de ce que tu connais pas, et contente-toi de ta bouse ordinaire.

Widergänger dit: à

Même si j’étais riche, je n’aimerais pas vivre aux Etats-Unis. Il n’y a qu’en Europe qu’on puisse connaître la douceur de vivre, et spécialement en France, ou à Sitges…

bouguereau dit: à

Renato, à force de regarder notre petit monde depuis Sirius, il va finir par s’envoler…

il le fait léger comme des céréale kélog toi t’en fait un pinsome de tora à chyer

bouguereau dit: à

Il n’y a qu’en Europe qu’on puisse connaître la douceur de vivre, et spécialement en France

hon ne chye pas hou hon mange dracul

Raymond dit: à

La place des Vosges a une soeur jumelle qui lui est légèrement antérieure: la place Ducale de Charleville. Charles Métézeau a fait construire la place Ducale et son frère Louis un an plus tard la fameuse place des Vosges. La ressemblance est saisissante, troublante et comme un sourire d’une ville à l’autre. Les deux frères ont dû bien s’amuser.

JC..... dit: à

Il y a des hommes politiques (!) qu’il est facile, après la Primaire des Malhabiles Débiles, de situer dans l’avenir : cuvette WC*

*Non ! William Christie, c’est autre chose …

Widergänger dit: à

Merkel a déjà entériné la victoire de Marine Le Pen en mai prochain. C’est la fin.

Widergänger dit: à

Le tiercé dans l’ordre :
-fin de Hollande
-fin de Valls (dimanche prochain)
-fin du PS (mai prochain)

La prochaine étape sera sans doute :
-fin de l’Europe
et ensuite :
-fin de l’Euro…

bouguereau dit: à

dracul va fermer sa grosse gueule de con
pablo vas chyer au dla des pyrénés
mon larbin poigné en cuisine aziouzoul
enfin ça en sra fini dla synagog du live
vive la liberté vive la france vive la république

Rav Hashol dit: à

rien n’est plus réducteur que le puéril énoncé : « le terme infamant de « collabo » ayant désigné pendant la guerre ceux qui avaient activement choisi le parti de l’ennemi ». A chaque époque, ses collabos…

bouguereau dit: à

Rimbaud n’en a rien dit ?

tropocupé a sfaire mette et a casser du parnassien
ha si bodler était né à maubeuge

JC..... dit: à

….Euh….

Et pour nous ? Tu sais quelque chose … ?

closer dit: à

On est bien parti pour un scandale majeur dans l’organisation de la primaire de gauche…(voir Huffington Post).

XYZ dit: à

« J’ai toujours abominé Charleville, qui me l’a bien rendu… »
Rimbaud, Souvenirs d’outre-tombe

JC..... dit: à

T’as raison Bougboug !

Le grand pouetpoet Charlie Bodler, y s’était fait introduire par Churchill jeune en Afrique du Sud pendant les interventions anglaises !

Churchill n’en parle pas dans ses Mémoires, ce qui veut dire qu’il confirme ! (comme dirait un ami logicien …)

bouguereau dit: à

On est bien parti pour un scandale majeur

cheurchill il en dit pas hun mot..

Raymond dit: à

Oui Jibé Rimbaud n’en a rien dit; c’était sans doute trop beau… l’intérêt de la place ducale c’est la pierre jaune, ocre disons. On imagine le couchant sur la pierre, avec la belle ardoise bleue, c’est unique. Rimbaud dut en être ébloui, ça ne fait aucun doute, donc pourquoi ce silence? Il avait quantité de visions qui masquaient celle-ci bien trop simple bien trop réelle. C’était du rêve tout fait donc inutilisable !

JC..... dit: à

Il me tarde que l’on sorte de cette Europe de merbe, de cet euro de merbe, et que Mars nous en prépare une nouvelle, WWIII, qui nous apporte un peu de sang frais… car nos sillons sont diablement secs depuis le Bataclan !

bouguereau dit: à

c’est mélanchon qui va havoir les codes nucléaires..il a dit qu’il les donnerait sur twiteur..

JC..... dit: à

Afin d’éprouver ce frisson régressif, antique, dépassé… je voterai la Mélenche aux prochaines élections !!!

Juré …

C’est pas tous les jours qu’il y a un happening entre branleurs de rues, révolutionnaires sous rémunération sénatoriale, joie, joie, cris de joie !

bouguereau dit: à

Rimbaud dut en être ébloui, ça ne fait aucun doute, donc pourquoi ce silence?

il hen havait rien a foute..inutile de réécrire l’histoire rémond

Jibé dit: à

Une lettre de Rimbaud à Ernest Delahaye, Raymond

À Ernest Delahaye, juin 1872
à Charleville.

Parmerde (Paris), Jumphe (juin)

Mon ami,

Oui, surprenante est l’existence dans le cosmorama Arduan. La province, où on se nourrit de farineux et de boue, où l’on boit du vin du cru et de la bière du pays, ce n’est pas ce que je regrette. Aussi tu as raison de la dénoncer sans cesse. Mais ce lieu-ci: distillation, composition, tout étroitesses; et l’été accablant: la chaleur n’est pas très constante, mais de voir que le beau temps est dans les intérêts de chacun, et que chacun est un porc, je hais l’été, qui me tue quand il se manifeste un peu. J’ai une soif à craindre la gangrène: les rivières ardennaises et belges, les cavernes, voilà ce que je regrette.

Il y a bien ici un lieu de boisson que je préfère. Vive l’académie d’Absomphe, malgré la mauvaise volonté des garçons! C’est le plus délicat et le plus tremblant des habits, que l’ivresse par la vertu de cette sauge des glaciers, l’absomphe! Mais pour, après, se coucher dans la merde!

Toujours même geinte, quoi! Ce qu’il y a de certain, c’est: merde à Perrin. Et au comptoir de l’Univers, qu’il soit en face du square ou non. Je ne maudis pas l’Univers, pourtant. – je souhaite très fort que l’Ardenne soit occupée et pressurée de plus en plus immodérément. Mais tout cela est encore ordinaire.

Le sérieux, c’est qu’il faut que tu te tourmentes beaucoup. Peut-être que tu aurais raison de beaucoup marcher et lire. Raison en tout cas de ne pas te confiner dans les bureaux et maisons de famille. Les abrutissements doivent s’exécuter loin. de ces lieux-là. Je suis loin de vendre du baume, mais je crois que les habitudes n’offrent pas des consolations, aux pitoyables jours.

Maintenant, c’est la nuit que je travaince (travaille). De minuit à cinq heures du matin. Le mois passé, ma chambre, rue Monsieur-le-Prince, donnait sur un jardin du lycée Saint-Louis. Il y avait des arbres énormes sous ma fenêtre étroite. A trois heures du matin, la bougie pâlit; tous les oiseaux crient à la fois dans les arbres: c’est fini. Plus de travail. Il me fallait regarder les arbres, le ciel, saisis par cette heure indicible, première du matin. Je voyais les dortoirs du lycée, absolument sourds. Et déjà le bruit saccadé, sonore, délicieux des tombereaux sur les boulevards. – je fumais ma pipe-marteau, en crachant sur les tuiles, car c’était une mansarde, ma chambre. A cinq heures, je descendais à l’achat de quelque pain; c’est l’heure. Les ouvriers sont en marche partout. C’est l’heure de se soûler chez les marchands de vin, pour moi. je rentrais manger, et me couchais à sept heures du matin, quand le soleil faisait sortir les cloportes de dessous les tuiles. Le premier matin en été, et les soirs de décembre, voilà ce qui m’a ravi toujours ici.

Mais en ce moment, j’ai une chambre jolie, sur une cour sans fond, mais de trois mètres carrés. – La rue Victor-Cousin fait coin sur la place de la Sorbonne par le café du Bas-Rhin et donne sur la rue Soufflot, à l’autre extrémité. – Là, je bois de l’eau toute la nuit, je ne vois pas le matin, je ne dors pas, j’étouffe. Et voilà.

Il sera certes fait droit à ta réclamation! N’oublie pas de chier sur La Renaissance, journal littéraire et artistique, si tu le rencontres. J’ai évité jusqu’ici les pestes d’émigrés caropolmerdis. Et merde aux saisons et colrage.

Courage.

A. R.
Rue Victor-Cousin, Hôtel de Cluny.

Janssen J-J dit: à

@23.21 – Pourquoi ? Parce que Valls sera laminé par la « vague » Macron, et Hamon par celle de Mélanchon. Rien à voir avec des sondages.

@3.55 « PS je ne développerai mais le ton le style les gimmicks de JJJ n’ont rien à voir avec les écrits de diagonal. A vérifier »
Très amusant, mais surtout, merci d’avoir perçu qu’il avait bien changé. Il suffit de vérifier auprès du robot de passoul et de lui demande s’il a toujours eu affaire à la même adresse IP. Tiens, pour un petit bout de preuve, cet aimable échange de naguère avec le tôlier pour rappel, 11 ans déjà !!! (NB/ Aujourd’hui, à la relecture, j’oserais plus me montrer aussi discourtois, notez-bien, et je ne rappelle pas la suite de ce vigoureux échange… mais il est enregistré dans les archives de mes correspondances électroniques, outre qu’elles sont conservées dans les ordis de la NSA…, mais les miennes sont plus fiables. L’essentiel est pour chacun de savoir résister à ça… Toujours se donner les moyens de sauvegarder sa propre mémoire pour lutter contre ses inévitables défaillances et pour pouvoir la transmettre à ses propres descendants, en la déposant périodiquement chez son notaire.
___________

« De temps en temps, il n’est pas inutile de dénoncer la délation. Juste pour remettre les pendules à l’heure », nous explique PA… Dénoncer la délation de temps en temps et surtout rappeler tous les prix que l’on a reçus et les livres que l’on a écrit, c’est effectivement important. Sur le sujet, une vraie actualité dans la rubrique « sciences humaines » aurait plutôt commandé de citer et de commenter l’excellent numéro de la revue Autrement, collection Mutations, publiée l’an dernier, sous la direction de Jean Paul Brodeur et Fabien Jobard, intitulée : « Citoyens et délateurs, le délation peut-elle être civique ? »… (2005, n° 238). On y apprend des choses beaucoup plus intelligentes et nouvelles sur notre modernité que la sempiternelle dénonciation du corbeau sous l’Occupation.
Rédigé par: diagonal | 16 janv. 06 12:08:27

Diagonal, A propos de votre premier post, au cas où vous ne vous en seriez pas apercu, ici ce n’est pas le blog d’Autrement ni de toute autre maison, mais celui d’un individu qui écrit et publie. Pour un post comme le vôtre, j’en ai 20 qui me reprochent de ne jamais parler de mes bouquins, m’interrogent à ce sujet etc (car je n’ai pas de site). Alors basta! Quant à ceux que « commande  » l’actualité, vous nous faites hurler de rire avec vos leçons de journalisme d’actualité qui « commandent » impérativement de commenter un livre paru l’an dernier.
Rédigé par: passouline | 16 janv. 06 17:32:40

etc…
__________

Sinon, sur un détail de la veille posté vers 16 h., par l’inénarrable wgg, j’ai encore cru devoir halluciner : « L’actrice que j’aimais beaucoup dans ces années-là, c’est Dominique Sanda. Dans Le Jardin des Finzi-Contini elle était merveilleuse et d’un charma fracassant ».
Ch. sourira également, qui échangea il y a qq temps à ce sujet, faudrait retrouver quand.
Cela dit, a ben l’droit d’aimer qui il veut, wgg, et surtout de dévier la causerie quand ça commence à sentir le roussi pour ses fesses.

Bonne journée à toussent.

Raymond dit: à

oui, cette lettre superbe montre que Rimbaud savait voir… à Paris. La province lui sort « par les yeux », mais la lettre est terribement émouvante. Merci.
Elle rappelle par ailleurs le vers isolé présenté avec une note:
« Et le poète saoul engueulait l’univers ». La note à « univers, signalait que l’univers était un café de Charleville. Ce qui m’a toujours fait sourire et qui doit bien plaire à Bouguereau!

Widergänger dit: à

Quel roussi, mon pauvre chéri ? Tu regardes trop de série noire. Tu fabules en ignorant qui sont les gens que tu caricatures et qui n’ont vraiment aucun rapport avec ce que tu t’imagines. Mais vraiment aucun. T’es simplement un brave plouc, mon pauvre ami (façon de parler).

Widergänger dit: à

« PS je ne développerai mais le ton le style les gimmicks de JJJ n’ont rien à voir avec les écrits de diagonal. A vérifier »
_______
C’est tout vérifié ! Diagonal était un haut fonctionnaire du ministèred e l’Intérieur. Je ne sais pas si vous vous rendez compte de la médiocrité crasse du niveau des commentaires de ce triste JJJ qui n’est qu’une buse se prenant pour ce qu’il n’est pas et ne comprenant rien aux commentaires qu’il commente en plus. C’est juste un taré.

rose dit: à

Widerganger
c’est bien ce qui me semblait. Nulle proximité de langage de ton de propos. Diagonal était cassant et incisif. Toujours en guerre aussi.

Après ds BdB il dit à Passou « ah ce qu’on s’est.bien amusé ». Pas du tout, in fine.

De là à qualifier qui que ce soit de taré non.

zerbinette dit: à

Un test pour Janssen J-J/Diagonal : quel est son vrai prénom, ou sinon ses initiales IRL ?

D. dit: à

Marine, Marine, Marine, j’ai toujours aimé votre beau prénom.
Je suis très admiratif devant votre irrésistible ascension. Vous êtes pour ainsi dire déjà élue. les 5 mois à venir seront comme des vacances,il sera tellement facile de faire la différence et la diffrégence est tellement évidente. Quelquesoit la configuration finale, d’un côté l’irresponsabilité, la démagogie et la défense des intérêts personnels; de l’autre la défense des Français au plan national et international.

Widergänger dit: à

Rose, faut dire quand même les choses comme elles sont. Je ne vois pas le respect qu’on peut avoir pour un ostrogoth comme JJJ qui accumule les propos tous plus insignifiants et débiles les uns que les autres. Il n’est pas respectable, ce type !

Widergänger dit: à

Eh bien, après avoir entendu Duhamel et Zemmour ce matin chez Calvi à RTL, c’est clair que c’en est fini du PS en mai prochain. Là, où Duhamel à mon avis se met les doigts dans l’œil, c’est quand il croit qu’il va y avoir une réorganisation de l’opposition de gauche au prochain gouvernement de droite qui va prendre le pouvoir. Je crains fort qu’il n’y ait aucune recomposition du tout, même autour de Hamon. Le colbertisme de Hamoin le condamne au suicide, Zemmour a raison. On va avoir au pouvoir une Marine le Pen colbertiste à mort au départ qui va tourner à mon avis très vite sa veste et s’aligner sur l’Europe de Bruxelles, de peur de perdre trop vite le pouvoir qu’elle aura mis si longtemps à conquérir. On aura un colbertisme de gauche contre un colbertisme de droite. C’est affligeant. C’est l’impasse totale. Sans parler du colbertisme de Trump aux USA. Le monde va se fracasser dans ce nihilisme et ce déni de l’histoire. Aucune vision pour humaniser la mondialisation inéluctable et souhaitable si on veut faire face aux grands défis politiques de la planète. Une époque de plomb.

bouguereau dit: à

les propos tous plus insignifiants et débiles les uns que les autres. Il n’est pas respectable, ce type !

rose et le pétomane
un çonnet d’art total

bouguereau dit: à

colbertisme de Trump aux USA

dracul n’a aucune hidée de ce qu’est le colbertisme..il fait çonner le mot

D. dit: à

La fin de l’Europe est déjà dans les cartons. En tant que plan B.
Maintenant elle va passer en plan A.
C’est à dire qu’on ressort les procédures préparées, on les peaufine, on les répète, on prépare le recrutement de ceux qui les appliquer.
Maintenant le mot d’ordre c’est premier sorti, premier gagnant.
Merkel vient juste de réaliser que c’est désormais une réalité.
C’est une partie de poker avec la France qui va maintenant se jouer.
En d’autres termes Merkel peut nous annoncet d’un instant à l’autre par conférence de presse que l’Allemange se retire de l’Europe. Et là on l’aura une nouvelle fois dans le baba, parce qu’on se sera fait doubler au moment favorAbel pour elle. Et on aura plus qu’à subir la façon dont elle imposera le démontage, en sa faveur.

Dernier sorti, premier perdant.
Premier sorti, dernier perdant.

Mettez-vous ça bien dans la tête.

J.D dit: à

Braudeau oui. Moix,Assouline pour l’avoir lu je ne vois pas ce que vous lui trouvez?Formules électrochocs souvent simplistes vulgaires .Pub à la Beigbeder. Je vais tenter celui-là si vous le dites …pas convaincu.

bouguereau dit: à

le bon plan..c ta gueule keupu

bouguereau dit: à

« Et le poète saoul engueulait l’univers ». La note à « univers, signalait que l’univers était un café de Charleville

hoù sont passé l’univers..le globe..le balto..la civette..le gambetta..la paix..le pénalty

XYZ dit: à

La mort est une absence de savoir-vivre* et le suicide un dé-zemmour de la vie.

*Pierre Dac

gilles dit: à

Ivdb « depuis le dernier billet de complaisance il a largué sa copine immigrée ».Vous parlez de qui? Moix complaisant sur qui? Ou Passou complaisant sur Moix?
Je me fous du physique mais j’aime pas les bouquins YM, ramassis de raccourcis choc, Velbecq en moins marrant et + hargneux.

christiane dit: à

Ribouldingue
Vous m’avez fait un joli cadeau hier en faisant de moi le portrait d’une « traversante ».
Je suppose que c’était un petit trait d’ironie, genre  » elle traverse car elle ne sait pas rester et approfondir ». Cela irait bien avec vos allusions habituelles, votre arc et vos flèches.
Pourtant, ayant soupesé vos mots, je les ai trouvés porteurs d’une grande vérité. Pour traverser, il faut qu’il y ait quelque chose à traverser, quelque chose qui résiste, quelque chose qui veut nous retenir, non ? Quelque chose qui enferme et qu’on voudrait ouvrir. Comme une frontière.
Et il y a tant de frontières entre les êtres, entre les mots, tant de prisons, de marécages, de no man’s land, tant de langages, tant de temps.
Alors, traverser devient un cadeau dont je vous remercie.
Marcel Aymé aurait aimé votre image qui fait de moi un passe-muraille !

Delaporte dit: à

Il est peu probable que Hamon ou Valls arrivent au second tour de la présidentielle. L’élection alors se jouera sans les socialistes, et c’est bien mérité pour eux tellement ils ont tous été lamentables, dans ce parti. On s’oriente vers une finale Fillon/Le Pen, ce qui n’est guère engageant non plus et ne motivera pas à aller voter. Fillon a d’ailleurs commencé à baisser, dès après les primaires de la droite. Reste Marine Le Pen qui pourrait créer la mauvaise surprise, dans la lignée de gouvernements élus en Hongrie, en Pologne, etc., mais aussi du Brexit et de l’élection du populiste antédiluvien Donald Trump aux USA. Le paysage politique est donc plus à chier que jamais, c’est même un record !

Delaporte dit: à

Il y a aussi la petite bête qui monte, Macron. Il est encore trop tôt pour savoir jusqu’à quel point il va enfler, et exploser comme une grenouille qui se prend pour un boeuf.

D. dit: à

Je vous informe de mon changement définitif de pseudonyme à compter du prochain commentaire.
Je serai désormais : ‘

ribouldingue dit: à

Chère Christaine, je suis flatté que vous ayez trouvé tant de contenu dans mon modeste clin d’oeil moqueur, qui visait surtout votre goût immodéré pour l’image (pourquoi traverser un livre quand on peut le lire? Hmmm..?).

' dit: à

Voilà, la transformation s’est opérée.
C’est un moment historique.

keupu dit: à

signez JC, christiane, tout passe avec lui, surtout des cronneries

JC..... dit: à

Ta gueule, raclure de keupu !*

*ceci n’est pas une cronnerie, mais plutôt un triste constat, hélas, car keupu qu’a jamais pu, y peut encore pu !

keupu dit: à

une réponse d’andouille ouille ouille ouille

ribouldingue dit: à

« La Terre et Vénus se rapprochent de 1,1 million de kilomètres par jour actuellement… »

D, quand la collision se produira-t-elle? Il faut que je liquide mes actions avant qu’elles ne valent plus rien.

christiane dit: à

@ribouldingue dit: 23 janvier 2017 à 15 h 31 min
Lire un livre n’est-ce pas le traverser ? Les images ? Quel rapport avec ces traversées ?

Delaporte dit: à

Une condamnation sévère, qui touche de près Sarkozy, en la personne de Claude Guéant. Les tontons flingueurs commencent à payer l’addition :

« L’ancien directeur du cabinet de Nicolas Sarkozy a été condamné en appel à deux ans d’emprisonnement dont un an ferme et un an assorti d’un sursis avec mise à l’épreuve. »

bérénice dit: à

Christiane, vous aimez les musées, les travées, les allées, l’exposé, les acanthacées, les vallées et les blés comme autant de choses à explorer, à aimer et qui tantôt ralentiraient vos déliés puis offriraient des clés aux galeries charpentées sous lesquelles rouillent sous des fers forgés quelque objet hérissé que les fées autrefois ont déposé , par facétie pour troubler l’ordre trop policé.

ts rats dit: à

Claude Guéant, ni pire ni meilleur qu’un autre, avait à craindre la justice à deux vitesses des magistrats rats du SM : gauche classique, gauche toute ! …et Mur des Kons pour les opposants…. Pauvre France.

JC..... dit: à

Claude Guéant, ni pire ni meilleur qu’un autre, avait à craindre la justice à deux vitesses des magistrats rats du SM : gauche classique, gauche toute ! …et Mur des Kons pour les opposants….

Pauvre France soumise à la vérole socialiste !

bérénice dit: à

JC, je vous assure n’être point atteinte, ma couleur oscillant du grenat jusqu’au rose pastel, méfiez vous tout de même du papier d’emballage qui ne dit pas ce qu’il contient, il est des paquets dangereux et pourtant si tentants qui demanderaient la prudence d’ un rayon x avant d’être acceptés. Il semble que la justice se montre moins clémente, Cahuzac, Guéant …

http://www.lefigaro.fr/politique/2017/01/23/01002-20170123ARTFIG00197-claude-gueant-condamne-en-appel-a-la-prison-ferme.php

Nicolas dit: à

Stop on arrête tout, après recomptage y’ avait une erreur, c’est 12 millions de francais qui ont participé à la primaire de gauche.

Boudegras dit: à

définition rapide de « burn-out » : JC l’andouille

Janssen J-J dit: à

@13.05 Le vrai prénom, de qui de quoi ?
Du haut fonctionnaire à la retraite ? de Jean-Jacques Janssen ? ou d’IRL, c’est quoi ?

christiane dit: à

@bérénice dit: 23 janvier 2017 à 16 h 41 min
on croit entrer dans un conte…

Delaporte dit: à

Macron l’outrecuidant qui crie déjà victoire, telle la Perrette du pot au lait :

« La faible participation et le score de Benoît Hamon, dimanche soir lors du premier tour, sont autant de bonnes nouvelles pour l’ancien ministre de l’Economie. »

Quel esprit ne bat la campagne ?
Qui ne fait châteaux en Espagne ? […]
Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même :
Je suis gros Jean comme devant.

JC..... dit: à

Je ne voudrais pas donner un projet suicidaire à quiconque… mais se prénommer JEAN-JACQUES…. ouaaaah ! …. ça craint !

JC..... dit: à

Bérénice, je vous porte au pinacle : voulez vous m’épouser ?

Il est exact que je suis, …ami de cœur de Christiane malgré sa peur du scooter, …fiancé à la redoutable vendeuse de navet Annelise, …attiré par Rose remarquable technicienne, …emballé par Judith pour ses façons grand-siècle-éteins-la lumière stp !

Mais j’y mettrai bon ordre si vous vous décidez avant minuit !

JC..... dit: à

Zuckerberg sera le futur Président des USA, c’est une certitude, et je serai un jour Roi de Porquerolles ! On recevra partout Bérénice, Reine des Iles d’Or, mon épouse.

Le succès économique du Royaume viendra des profits tirés du Zoo Socialiste où seront exhibés les derniers socialistes dans des cages tous confort… « Viens on va voir Martine de Lille la Tigresse, et Harlem le gobie rasqueux, et Benoit l’anguille naine, et Cambadélices la murène trotskyste …

Le bonheur !….

bérénice dit: à

Mais j’y mettrai bon ordre si vous vous décidez avant minuit !

Je veux bien étudier cette proposition sous tous ces aspects néanmoins pour frais de dossier vous seront facturés 30 000 euros aussi veuillez faire l’avance d’une caution de votre sérieux en expédiant le tiers de la somme dans les plus brefs délais car il faut pourvoir à l’artifice que sera notre première soirée au coin du feu.

JC..... dit: à

On n’expédie pas une affaire d’amour, on se déplace. Ces espèces vous seront remises en mains propres, Bérénice, accompagnées d’un bouquet ravissant de fleurs guillotinées et d’une Bible état neuf mais signées par les Septante…

Laura Delair dit: à

Bérénice, méfiez vous de la charcuterie porquerollaise avariée, celles qui l’ont essayé se sont enfuies fissa

Delaporte dit: à

L’acteur François Berléand a sans doute envie de tourner avec Polanski. Il a déclaré, très lèche-bottes, évacuant toute once de dignité personnelle :

«Je ne cautionne pas ce que Polanski a fait il y a quarante ans, mais c’est un homme que je respecte profondément, et il a toute sa place aux César», a affirmé le comédien.

Widergänger dit: à

Arrêtez vos provocations, Delaporte, vous êtes ridicule.

zerbinette dit: à

IRL c’est quoi ? @17.21
In Real Life, Diagonal ne s’appelait pas Jean-Jacques, donc quel était son prénom ? ou tout au moins quelles étaient les initiales du nom qu’il utilisait en 2006 ; si JJJ et Diagonal ne font qu’un, la réponse devrait être facile.

Delaporte dit: à

« Arrêtez vos provocations, Delaporte, vous êtes ridicule. »

Peut-être, mais c’est un sujet qui n’arrête pas, depuis des décennies, de chauffer à blanc les médias et, aujourd’hui, les réseaux sociaux. Souffrez que j’en fasse état.

Janssen J-J dit: à

@18.38 mais Diagonal n’a jamais eu d’initiales de prénom, voyons donc !… Ce pseudo primitif n’a jamais varié à l’époque, sauf erreur de mémoire défaillante, voyez infra le copié-collé dans l’échange de janvier 2006 avec Passou.

bouguereau dit: à

évacuant toute once de dignité personnelle

ils ont peut être vidé quelques bouteilles ensemble en se tapant sur les cuisses..t’es chyant..qu’est ce qu’on s’en fout

bouguereau dit: à

mais Diagonal n’a jamais eu d’initiales de prénom, voyons donc !

et toi ou tu changes de pseu hou pas..fais comme keupu..appelle toi raclure et laisse pisser l’mérinosse

bouguereau dit: à

Arrêtez vos provocations, Delaporte, vous êtes ridicule

rime riche avec dracul alors tu fais l’méxicain qu’à dl’or

bouguereau dit: à

Une catastrophe n’arrivant jamais eule

l’une haprés l’ote robinoud..molo

Jibé dit: à

Ne pensez-vous pas, Passou, que dans le paysage actuel de la France éternelle, le remake d' »Un Sac de billes » de Joseph Joffo est une bonne chose ? Je pense notamment à l’heureuse scène des retrouvailles sur la Promenade des Anglais…

bouguereau dit: à

Claude Guéant, ni pire ni meilleur qu’un autre

mettons..sauf que si c’était lui qui te faisait cocu tu te taprais une vache de honte..moi c’est que des jeunes de 18-20ans..con comme des ballets mais beau au moins

bouguereau dit: à

D, quand la collision se produira-t-elle?

je te fais une confidence dédé..je trouve que tu ressemble au gars rouge havec des poireaux..dracul au batteur havec des tuïo..
https://www.youtube.com/watch?v=YIqbdnaPcT8

bouguereau dit: à

la chanson du cabanon à jean marron..le gars a chveux bleu c’est pédro..nozing but métal

Widergänger dit: à

Ça ne chauffe que les réchauffés, Delaporte… Un vieux truc qui date d’un demi siècle ! C’est pas sérieux et ça vous déconsidère parce que c’est tout à fait contraire au droit que vous et vos réchauffés prétendent pourtant défendre. On voit bien qu’en réalité le droit ici n’est que le paravent de la haine antisémite, c’est clair.

bouguereau dit: à

pour faire le juif t’essaie de pas inspirer l’amour dracul..c’est un cliché éculé

bouguereau dit: à

le paravent de la haine antisémite, c’est clair

c’est pas trés sesque comme himage..rachèle et sarah kifferaient pour sûr..t’es vraiment un marchand d’soupe pour chien galleux..dfaire henvie..c’est au dlà dses petites forces à dracul

Nicolas dit: à

« La revendication n’est plus un contenu mais un contenant », le problème des la deuxième page c’est que Moix en fait deja des tonnes. Si la revendication précède l’action (faites comme vous pouvez et tuez n’importe qui) dire que Daech ne s’encombre pas d’hommage à ses héros ça fait un peu beaucoup. Dans le dabiq d’après le 13 novembre, par exemple, on y trouve des hagiographies des « 8 chevaliers »… Du coup si la revendication n’est plus uniquement la qualification d’un acte passé, elle n’est pas non plus uniquement l’appropriation d’un acte futur et la belle phrase fait pchit. Ou alors démontrez moi le contraire.
C’est cependant passionnant, si je puis dire.

Delaporte dit: à

« On voit bien qu’en réalité le droit ici n’est que le paravent de la haine antisémite »

Quel raisonnement tordu !

Widergänger dit: à

C’est pas un raisonnement tordu du tout ! Le prétendre est encore une expression de votre antisémitisme virulent. C’est comme dans le film qu’on verra demain soir sur ARTE à propos d’Auschwitz-Birkenau où des Poloanis avec l’aval de la mairie y habitent dans des villas pour faire oublier ce que fut Auschwitz. Vous faites partie des porcs qui n’ont de cesse de détruire les Juifs par tous les moyens.

zerbinette dit: à

JJJ, vous allez continuer longtemps à faire l’âne ? mais je ne vous apporterai plus de foin ! Si vous ne connaissez ni le nom, ni le prénom de celui qui écrivait sous le pseudo de Diagonal (et je ne vous demandais que les initiales pour n’embarrasser personne) vous ne pouvez rien me donner puisque vous êtes un imposteur.

Jean Langoncet dit: à

Douceur des années 70, morbidité de notre époque. Mais Yann Moix, comme Michel Braudeau, a une vision angélique de certains moments révolus. Oubliant la guerre d’Algérie, les attentats meurtriers du FLN et ceux de l’OAS, là-bas et en métropole, il ne voit de violence dans les années 60 que douce, celles des blousons noirs et des rockers, comme si la fin de la décennie marquée par le grand monôme de 68 avait éclipsé dans les mémoires le tragique de son début. Qui oserait écrire, en paraphrasant Talleyrand, que «quiconque n’a pas vécu avant 2001 ne connaît pas la douceur de vivre » ?

Il fait indiscutablement meilleur vivre dans la France de 2017 que dans celle, gaullienne, des sixties … La douce évocation des blousons noirs et des rockers, est-ce une allusion au « poème » amer et singulier de Jean de Brem (mais cette France là n’existe plus et c’est tant mieux)

D. dit: à

N’empêche que personne n’ose critiquer mes analyses. Tout le monde réalise maintenant à quel point elle sont lucide et collent presque en tout point à ce qui advient à court ou moyen terme.
Je peux vous annoncer que si on élie Hamon, la France deviendras en 4 an une véritable ruine. Et je pèse mes mot. Une véritable ruine, économique, culturel, morale.

Nicolas dit: à

« Avec le recul », il est dommage que ce ne soit pas daté, quand il écrit au début du livre « Nouvelle définition de l’existence : laps de temps qui nous sépare de deux attentats », ca n’a pas été le cas des le début, alors le placer au début du livre…d’autant qu’il parle bien de notes prisent « au jour le jour ». Les chapitres sont résumés par thèmes et non par date. Facile de dire qu’il parle mieux de la « peur de la peur »que les journaux qui sont englués dans l’explication. Lui tente d’expliquer mais ce n’est pas ce qu’il fait de mieux… Par date on aurait pu comparer qui fait quoi quand. Pour être honnête je ne lis pas trop les éditorialistes, des bavardages, qu’est ce qu’un bourgeois dans sa tour d’ivoire peut m’apprendre d’un Merha que je ne connais pas déjà?
À demain

Sergio dit: à

bérénice dit: 23 janvier 2017 à 18 h 11 min
première soirée au coin du feu.

C’est interdit, de faire du feu, à Porquerolles… Peut-être avec de l’alcool Méta ça se voit moins…

zerbinette dit: à

Janssen J-J
Question subsidiaire : quelle est la date de votre anniversaire ?

Jean Langoncet dit: à

caner
verbe intransitif conjugaison
(variante du normand recaner, braire, du francique *kinni, mâchoire, avec influence de rire)

Rire d’une manière méprisante, sarcastique ou stupide.

et alii dit: à

Messages : 577
Sujet : caner
Le verbe  » caner  » signifie , certes , mourir comme « calencher  » , mais « etre cané  » a pris un sens  » élargi  » en signifiant  » mort de fatigue  » :  » je suis complètement cané « ! (= à plat , crevé , lessivé )

et alii dit: à

Caner=mourir est attesté depuis 1829 et s’est bien conservé ; c’est un classique qu’on retrouve, je pense, dans tous les volumes de la série noire (concurremment avec sens=tuer). D’après Goudaillier, le sens continue d’évoluer vers : tuer (et moins mourir).

bérénice dit: à

22h29 Sergio, nous pourrions inventer un canot du troisième type pour une rencontre du même genre, il ressemblerait à un radeau muni d’un mât et d’une voile à l’avant, au milieu un cercle creux un trou en gros dans lequel serait jointé un réceptacle type barbecue qui accueillerait notre feu sacré et recueillerait pour finir nos cendres, comme depuis St Trump 1er la Terre est plate nous supposerons avec succès qu’en toutes saisons la mer luit comme un miroir le long du golf clair ou de la baie et berce mollement de son flot d’huile nacrée les passagers des amours clandestines contraint de s’éloigner du rivage à toutes les Saint Jean.

bérénice dit: à

golfe, contraints.

bérénice dit: à

Delaporte, lâchez lui l’élastique, vous êtes ridiculement insistant.

bérénice dit: à

Langoncet, que pensez vous des oracles qui ne prévoit que M Lepen, Jospin aurait enfin raison, pourvu que non.

D. dit: à

Ne plaisantez pas avec ces choses-là, Béréniche.

Jean Langoncet dit: à

bérénice dit: 23 janvier 2017 à 23 h 47 min
Langoncet, que pensez vous des oracles qui ne prévoit que M Lepen, Jospin aurait enfin raison, pourvu que non.

Bien; vos raisons boudinent de partout, il me semble

Janssen J-J dit: à

@20.01 Message bien décevant. Pourquoi ce besoin soudain de preuves supplémentaires ? La réponse donnée ne vous suffit-elle pas ? Mais voyons donc…, croyez-bien ce que vous voulez. Ai-je besoin de preuves sur la consistance et la pérennité de votre propre pseudo ? le même ou un autre qui décida naguère de ne plus sévir que sur la Sauce Piquante, retirée dans son pseudo ermitage bourguignon et qui semble vouloir faire maintenant un come-back fracassant sur la rdl. Bienvenue au néo-club, et bon appétit au picotin d’avoine, également !

Jean Lagoncet dit: à

On le sait bien : ce n’était pas mieux avant. Ou plutôt : si notre mémoire, en cela aidée par le mythe édénique, a fabriqué l’idée que c’était mieux avant, c’est juste parce que nous étions plus jeunes, souvent plus insouciants, pas encore alourdis par les responsabilités et pas gagnés par le désenchantement, l’amertume, le regret –selon les cas.

Most of The Time
https://vimeo.com/180131379

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…veut pas être  » méchant « , avec les augures du firmament,…rien que çà,…m(enfin,…

…comme, un attrape-nigaud,…se projet à Mr.Amon,…4 milliard,…et ensuite l(encadrement des morts forcés-volontaires,!…

…et ce feuilleton qui me revient à l’esprit, des années septante 70′,… » l’Âge de Cristal « ,!…la chasse aux plus de quarante – ans,…tous sous l’emprise d’un modèle de dictat de l »état-automatique, sans philosophe ou changements possible à renversé les cadres établis de l’administration des états à leurs héritiers,!…tout çà,…après les vacances de 1936 de Blum,!…
…et la naissance du nazisme en pampers comme âge de cristal de nos jours,…à s »éviter,!…de ces dilemmes,!…électoraux, champêtres,!…la Bourse ou le nazisme pour tous, en projets d’Amont en péripéties du judaïsme collectif en aval,!…
…des Stalag 13,sous des hospices d’autres turcs champêtres,!…nos Babylone du Boss-Fort,!…etc,!…
…une image projetée, par plusieurs phares of course,!…
…Ah,!…Ah,!…en tout mystères d’avenir,!…même en hutte, préserver ses libertés de propriétés-privés,!…
… » pas touche à ma liberté du droit privé « ,…le reste, jouer avec les réseaux d’argent et taxes,!…à T.V.A,!…
…sans voler, les constructions des autres à vos plan- business,!…etc,!…D4axxord,!…
…aux utopies pour enfoirés,!…Ah,!Ah,!…
…etc,!…Goth,!…

JC..... dit: à

Que vous le vouliez ou non, les feuilletons télévisuels vous sont imposés par la Media Merdica Company, et vous les subissez jour après jour dans ce cher vieux pays.

Avez vous oublié cette saga américaine, texane plutôt, « DALLAS » ? Chef d’œuvre de roublardise à odeur de pétrole qui passait à la TV quand on était tout petit ? Certainement pas … ! Un must !

Et bien, mais en ce moment sur nos écrans passe une saga dont aucune autre n’a jamais atteint la beauté eschyléenne, sophocléenne, euripidienne, aristophanesque, de notre saga nationale solférinienne : « LES PRIMAIRES » …

Même le nouveau WC FIELDS, je veux parler de Donald TRUMP, n’arrive pas à me distraire autant. Aaah, Benoit ! Aaah, Arnaud ! Aaah, Manuel !!! Il n’y a pas à dire, devant pareil spectacle, la littérature fait désuet !

Faut dire que le scénariste, François Hollande, a fait rire le monde entier pendant de nombreuses années. Un grand, dans son genre …

XYZ dit: à

J’ai deux zemmours, le suicide & Bibi…

Passou dit: à

Christiane dixit : Je relis ce billet, ces deux temps allant l’un vers l’enchantement et la nostalgie, l’autre vers la peur du présent et le délitement des rêves.
Un écrivain tient la mesure de tout cela, Pavese. Je lisais ce matin les nouvelles qui composent Vacance d’août (trad. de Laroche et Van dans le quarto Gallimard). Des petits récits : La mer, la ville, la vigne…
La « vacance », thème de ces pages où les lieux et le temps jouent une étrange partition sur fond d’un léger sentiment d’ennui, d’indolence ou d’une douleur fugitive, d’une honte, propices à la rêverie et au retour du passé et nous faisant tendre l’oreille vers un souvenir.
La vigne…
Un évènement surgi d’un passé enfoui, comme hors du temps. Pavese le découvre dans le temps-même où il s’en souvient c’est l’irruption de l’inattendu pour une deuxième fois ou une redécouverte. Mais est-ce par hasard. Pourquoi ce souvenir plutôt qu’un autre ?
Là j’interroge le premier livre évoqué par Passou Place des Vosges/I> (Seuil)de Michel Braudeau. Les années ont passé et cet homme retrouve celui qu’il a été, des années auparavant. Le paysage et ses hôtes affleurent à nouveau. Le temps s’évanouit… « un miel de l’âme », écrit Pavese. Quelque chose d’immobile se met en place qu’il n’a pas envie de… traverser. Contemplation. Qui était-il dans ce présent-là dans lequel une sensation l’a catapulté ? Y a-t-il dissonance avec le présent où il écrit ?
Dans le récit de Pavese un enfant dit :
« C’est le bruit du soleil qui cuit la terre. »
p.c.c signé christiane

Passou dit: à

Jubé , Merci pour la lettre de Rimbaud. Quant au néo-sac de billes, pas vu.

XYZ dit: à

Telex de la Princesse de Cleves:

Dans la famille des prevaricateurs, Gueant-la-krapule n’arrive pas a la mentule de Cahuzac le Moko, qui l’enfonce de plusieurs annees de trou.
Les nouvelles sont pas pires: la chasse au Sark s’intensifie: il vient de se faire degonmmer son bras droit. Il faut s’attendre a le voir perde membre sur membre avant de dire au revoir a la liberte.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…Oui,!…mais, Dallas,!…c’est très minuscules, comme histoire de roublardises,!…

…c’est juste au  » niveau  » de contrats des pétroles,!…en restera t’il pour nos générations trahies et laisser pour comptes, avec tout l’industrie des déchets, à mobiliser,!…
…un  » art  » de la récupération,!…çà ne s’improvise pas,!…des crédits contre le flux des pollutions à s’autogérer, pour des taxes industrielles si nécessaire,!…
…motifs principal des délocalisations d’entreprises, et déchets laisser pour comptes, avec main-d’œuvre non-syndiquer,  » option profits,…
…pour des contrats avec crimes de pollutions et des droits des citoyens à vivre déciment,!…
…alors, Dallas, c’est encore trop propre, et les conflits des mesures à prendre ,c’est la délocalisation sauvage des sites industriels, vers ces pays, en fermant les yeux, sur la productivité et tests, sur les organismes  » livrés « , comme  » voilà du boudin « ,!…sur les lois du cinéma, pour contourner avec des pots de vins, si nécessaires, en plus,…des contrats avec des têtes de pipes, en toute dignité de serments à s’en foutre,!…même pour un €,!…
…le mépris de nos élites, pour notre bien-être général,!…
…riches pour en être abrutis, et morts de maladies industrielles,!…
…vivre avec nos élites en poubelles à reconvertir,!…au salut public,!…
…pour notre J.C….encore à ses niaiseries volontaires,!…Ah,!Bon, à leurres,!…matinales,!…
…une autre, une autre, des Dallas pour des abrutis,!…il n »y à que çà,!…
…des  » malins  » à se déplacer, L’ère industriel,!…nous somme propres sur le compte des autres pays à sacrifier leurs générations, pour des pots de vin, sur des dirigeants sans scrupules, à nous envoyer en plus, leur population en migrations,!…
…les vases clos communicants en chimies, pour faire boomerang social déliquescent,à rôles pervers sans démocratie,!…
…tu l’à,!…t’à bourse de cons,!…çà monte les profits,!…
…plus idiot, Alla à Dallas,!…président,!…
…des élus, pour se jouer à billes,!…
…etc,!…mais bêtes,!…incroyables,!…
…une vrai planète de singes blancs,!…
…honoris causa, à Nobel disjonctés,!…
…Ah,!Ah,!…à Archimède en vacances,!….
…etc,!…Goth,!…

…quel système d’élites,!…via à la poubelle,!…VITE,!…grands cons depuis des millénaires,!…étrangler vous,  » parasites  » sur terre,!…etc,!…
…pauvres races, de cinéma à pub, électoral,!…
…çà monte votre bourse dégénérée,!…O.K,!

christiane dit: à

Merci, Passou, de faire resurgir un commentaire avalé par le robot lunatique de la RDL.

Widergänger dit: à

La plus grand imposture, ce sont les centres de « déradicalisation ». On se moque du monde.

JC..... dit: à

Mon pauvre XYZ…. changez de pseudo : prenez ABC, c’est plus mouderne, plus frais !

Parce que votre chasse au Sarkozy, c’est aussi loin que vos lettres dans l’alphabet du présent. Quel intérêt pour le pays, abattre une telle légende ! Uhuhuhu !….

Réfléchissez : ça ne vous pose pas de problème, le retour prévisible de Syrie des 700 djihadistes prêtes à mourir, y compris dans l’hexagone laxiste, pour tâter de la virginale et paradisiaque houri ?…

Bonne journée, ABC !

JC..... dit: à

Savoir qu’il y a tant de malheureux au monde décuple ma profonde satisfaction d’être heureux.

etudiant sérieux dit: à

à 9 h 14 min nabot de pq s’adressant à lui-même joue à faire predicateur via son autocritique – faut bien qu’il meuble ses journees

Widergänger dit: à

C’est une façon de voir les choses mais elle reste peu convaincante quoi que tu dises.

JC..... dit: à

Le revenu universel ?

Première remarque : il est indispensable qu’il soit financièrement possible dans la durée, ce qui n’est pas évident

Seconde remarque : il est fondamental de trouver pour une société humaine quelque chose de valorisant qui remplace la valeur travail, ce qui n’est pas évident non plus

Widergänger dit: à

La pourriture féministe et antisémite a gagné contre Polanski qui a renoncé à présider les Césars ! C’est un scandale.

JC..... dit: à

Qu’on ne se trumpe pas ! Je déteste le travail, et préfère le laisser à d’autres. Mais il est indispensable « d’occuper le peuple » et comme disait feu Ceaucescu, bienfaiteur de la Roumanie, phare de la pensée, lumière des Carpathes : « d’apporter son apport » à la société …

Widergänger dit: à

C’est la victoire des culsbénis, les pires bienpensants !

Widergänger dit: à

À bas Caroline de Haas ! qui porte bien son nom : Hass : la haine en allemand.

Widergänger dit: à

Elle vient des scouts de France et des cathos bien pensants ! La canaille antisémite.

christiane dit: à

Je n’ai de cesse d’interroger la dernière photo, encadrant le billet, celle d’Eva Rubinstein, de la lire en la parcourant. On y entre dans un univers fermé, un peu inquiétant, mystérieux, un lieu de franchissement sans fin où l’espace s’ouvre sur un autre espace dans un enchevêtrement sans fin de couloirs et de portes entrouvertes, un dédale où l’œil s’épuise, où on s’enferme comme dans un dessin d’Escher. Enfin non, car la lumière très douce adoucit l’ambiance. On y perd quand même ses repères visuels, on s’égare. On remplace le regard suspendu au mouvement tâtonnant du passage par le travail de la pensée.
Comment l’artiste représente et utilise les portes dans cette photo prise dans une lumière blanche qui évoque celle du jour ? quelle représentation du monde induit-elle ? On voudrait sortir de ce labyrinthe, on ne le peut que par un cheminement mental.
Je retrouve là le questionnement angoissé de certain auteur, présenté dans ce billet : le deuxième livre, celui de Yann Moix Terreur. Actualité dont la violence est mise en abyme. Le lecteur risque d’y perdre son espérance…

Beaucoup d’autres portes dans l’art.
Je pense à ce tableau d’E. de Witte où une enfilade de portes s’ouvre sur la vie, à un Fra Agelico délicat, à des toiles d’Hopper où le monde aperçu au-delà des portes est triste et vide, aux dessins de Piranèse, terribles, angoissants, mais aussi à celles, discrètes, dans les petites toiles de W.Hammershoi (que P. Edel prise tant). Il y a aussi celle, mutine et fermée, nommée « Le Verrou » de Fragonard.
Moment immobile et pensif devant cette photo. (Goût immodéré des images pensera, en soupirant, Ribouldingue…)
Le lien permet de découvrir d’autres photos lumineuses et étranges de Eva Rubinstein.

XYZ dit: à

Dans un hebdomadaire francais, en date du 5 janvier:
« Au juge, l’homme d’affaires sulfureux (…) a repete (…) qu’il a bien remis 5 millions d’euros en liquide a Claude Gueant et Nicolas Sarkozy ».
C’est etonnant une fois que certains ne sachions pas ce qui se passe a cote de chez eux.
La chasse au Sark-o-kouilles en plomb continue…Un trou gueant au bras droit.

Widergänger dit: à

Le sociologue français Alain Touraine continue de faire de la philosophie au lieu de faire de la sociologie dans son dernier livre Une politique pour le nouveau siècle. C’est son péché mignon, depuis sa thèse à laquelle R. Aron faisait déjà ce reproche. Quoi qu’il en soit, il n’a pas tort quand il pointe du doigt le refus d’entrer dans le mouvement irrésistible de l’histoire qu’est la mondialisation. Au lieu de se battre pour le nier, il faudrait plutôt se battre pour le rendre compatible avec nos libertés et faire de nous des sujets de l’histoire en marche et non des fétus de paille ballotés par les marchés… Il parle aussi du terrorisme dans son dernier livre et de la crise d’identité de la France. Celle, éthnique, par les romantiques allemands et celle, civique, de Renan. Grand débat depuis la fin du XIXè siècle autour des grands mythes fondateurs. Celle, éthnique, conduisit au nazisme, ne l’oublions jamais. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faille faire comme si le problème n’existait pas.

bouguereau dit: à

« On dirait : jamais Lennon, jamais McCartney n’ont voulu cela. On dirait : les paroles de Lennon et McCartney sont interprétées de manière erronée. On ne dirait pas : « Ca n’a rien à voir avec les Beatles »

moi j’aurais remplacé par nutella..cette démonstration est révélatrice que la pensée doit pouvoir se remplacer par le jus dcerveau qui coule des oreilles et du nez des cadavres..

bouguereau dit: à

et dracul qui pour faire pontif cause comme un herr doktor suisse hallemand..du même tonneaux de sauce poasson qui pue

bouguereau dit: à

C’est faire encore trop d’honneur à un tel zombie que de le parer de ce déshonneur suprême : le taxer d’antisémite (…) Les Kouachi, Coulibali et consorts sont des suivistes de l’antisémitisme. Ils pratiquent l’antisémimétisme

je ne comprends pas la subtilité de cette affirmation..hou plutôt elle est complétement dingue de bétise lassouline..il y aurait comme une idée première à sauver dans l’antisémitisme..que son principe ne serait pas essentiellement mimétique et politiqment hutile..jsrais trés curieux de comprendre en quoi cette phrase méritait d’être cité

closer dit: à

« Elle vient des scouts de France et des cathos bien pensants ! »

Je pense qu’elle n’a plus rien à voir et depuis longtemps avec ces origines WG.

bouguereau dit: à

si c’nest plus d’elles c’est donc de leur soeur..t’es un benet politique clozeur

JC..... dit: à

Les catholiques peuvent être aussi kons que les autres…

L’avantage c’est qu’ils ne passent que rarement à l’acte : c’est un plus pour des théocrates fanatisés pendant les temps anciens …

JC..... dit: à

Bougboug 11h29

Bien vu ! Les voies de Passou sont, sur ce coup là, « antisémimétisme », plus qu’impénétrables …

Nicolas dit: à

Donc Moix pense à tout prix comme pour s’extraire de la peur, à ce tarif il philosophe en surface, remplace des raisonnements bidons par d’autres et comble de l’imposture se prend pour un precoc ce qui est parfaitement prétentieux. Là où il est bon c’est quand il fait l’écrivain, qu’il décrit les sentiments, les sentations de la peur. Perso je n’ai pas peur des attentats, la dé-territorialisation dont il parle reste à prouver, si vous avez suivi les journalistes qui font du journalisme c’est à dire de l’information c’est à dire qui ramènent des infos de terrain comme Sorren Seelow du Monde par exemple, ils montrent que Daech est une organisation pyramidale. La dé-territorialisation façon skynet reste à démontrer. Ce qui m’embête c’est l’ambiance de mort qui règne et qui n’est pas que le fait de Daech mais d’une conjoncture mondiale peut favorable. Les êtres s’y perdent. Journalistes, écrivains et tout le tintouin n’en sont pas épargnés.

D. dit: à

Comment l’artiste représente et utilise les portes dans cette photo prise dans une lumière blanche qui évoque celle du jour ?

Mais enfin en quoi cela vous regarde-t’il, Christiane ? L’artiste n’a aucun compte à vous rendre. Vous ne voulez pas vous occuper un peu de votre pot-au-feu, plutôt ? Enfin moi c’est ce que je fais en ce moment.

Nicolas dit: à

Cependant il fait bien remarquer que beaucoup sont remarquables. Il faudrait éviter à la manière des politiques qui nous disent sur les matinales « les francais pensent ceci cela » les termes vagues du genre « les médias sont comme ça, les journaux sont commen ci. » D’avance merci.

D. dit: à

Les primaires c’est même pas massacre à la tronçonneuse, ils ne sauraient même pas la démarrer c’est massacre à la scie sauteuse. Et encore ils cassent des lames toutes les deux minutes.

bouguereau dit: à

Perso je n’ai pas peur des attentats, la dé-territorialisation dont il parle reste à prouver

je te rappelle le titre de lassouline, les années de plomb font référence trés clairement mais sans ldire dans ltesque a un « hénemi hintérieur » tout est dit pour le faire ressentir sans jamais le désigner..en manière d’acrostiche..j’accuse!

bouguereau dit: à

..ta gueule keupu

bouguereau dit: à

devenir de vrais collabos

je rappelle que le collabo fait référence clairement dans note bon pays a un ennemi occupant..bis

bouguereau dit: à

Rien ne l’insupporte comme ces belles âmes qui s’empressent de clamer, avant même d’exprimer une quelconque compassion pour les victimes et leurs proches, que tout cela n’a « rien à voir avec l’islam »

cette affirmation exprime un malaise, une réponse a une question non formulé ou que lacte lui même pose..une belle âme n’a rien a prouver..le terme est impropre..et je rappelle qu’une belle âme..trés sur d’elle..de celles qui peuplent les hambassades de tous les pays du monde déplorent toujours en premier les victimes havec grande componction..quand on rivalise de ‘belles ames’ hont gagne toujours lassouline..toujours

JC..... dit: à

Nicolas !
Allons ! Allons ….
Des milieux de lieux sont à la disposition de millions de gens qui y sont heureux !
Tout-va-bien…

Nicolas dit: à

L’ennemi intérieur, j’avais oublié la critique du capitalisme à base de pikachu. Là on est très loin de la surface.

Nicolas dit: à

Dans le même idée mais pas du même ordre on pourrait se poser la question du pourquoi du comment de la manif pour tous alors qu’une frange de cathos pensent le contraire. Il y a une grande discussion au sein de l’Église française en ce moment. C’est marrant de noter que l’on demande aux musulmans dit modérés de prendre la parole et non pas aux cathos dit modérés… Ils sont où les cathos qui dénoncent les bigotes homophobes?

JC..... dit: à

Je sais que j’en ennuie certains avec mes prises de position politique !

Mais mon humanisme hétérosexuel m’a fait ouvrir un SAVE.MELANIA.com qui traduit cette passion que je ressens depuis 1h30 pour cette beauté, négligée par le vieillard de la Maison enfin Blanche !

Oui ! nous la sortirons de ce mauvais pas ! Oui, nous adorons Melania… ! Libérez cette nymphe usée …

Envoyez vos dons pour notre association féministe « OSEZ ETRE AMOUREUX », à la Rédaction, qui transmettra à Genève via Porquerolles …

bouguereau dit: à

Ils sont où les cathos qui dénoncent les bigotes homophobes?

..c’est comme les musulmans pépères..ça vend pas d’papier..mais le catho fion et le catho pédo..£$€

christiane dit: à

@D. dit: 24 janvier 2017 à 12 h 42 min
J’aime votre art inimitable de faire dériver les mots…
« la solution du problème de la vie se remarque à la disparition de ce problème » écrivait Wittgenstein. Vous faites de même, D., parce que les problèmes cessent de se poser quand vous résolvez tous les problèmes par un éclat de rire, même si vos solutions sont sans lien réel avec le problème ! Attentif aux joies simples, à la bonne entente, vous faites bouger notre vision du monde par un usage familier des mots.
Bon pot-au-feu, cher sphinx ! le mets des rois.

bouguereau dit: à

faut rconnaite haussi que la presse payée au clic c’est pas bon..c’est même trés mauvais..par exempe au fiagro jean d’ormesson qui n’a jamais été aussi prés de la dématérialisation préconise qu’on le remplace par un âne augmenté..toujours haussi prétentieux le jean d’o

bouguereau dit: à

Je sais que j’en ennuie certains avec mes prises de position politique !

hallons donc jicé..si peu..

bouguereau dit: à

pourtant dans les bistrots c’est bien haffiché..’pas de politique..hinterdit aux chiens et à dracul et à pédro’

Jean dit: à

Oubliant la guerre d’Algérie, les attentats meurtriers du FLN et ceux de l’OAS, là-bas et en métropole

Dès 1965, la guerre d’Algérie et son cortège de violences annexes n’étaient déjà plus qu’un mauvais souvenir. Mai 68 ne fut guère qu’un intermède sans grande conséquence. Pour beaucoup de Français (la majorité ?), le dernier tiers du XXe siècle fut globalement une période plutôt sympa.

Delaporte dit: à

« Il y a une grande discussion au sein de l’Église française en ce moment. »

Il y a surtout une opposition entre ceux qui suivent le pape, et qui sont les modérés, et d’autres qui se disent identitaires ou libéraux, et se servent de la religion comme d’un instrument pour mettre en avant leur idéologie. Dieu reconnaîtra les siens !

Sergio dit: à

bouguereau dit: 24 janvier 2017 à 14 h 26 min
hinterdit aux chiens

Non mais justement les clebsses i vont partout mainenant ! Sur mon trottoir où qui fait nuit, dans les blanchisseries cashal et hascher, sur la grande roue et les auto-tampon comme dans le Troisième homme…

Nicolas dit: à

Le pape a validé la manif de dimanche dernier, c’est plus compliqué que ca.

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Ce qui ferait peur, ce serait de passer des années de plomb à des années de sang.

C’est un problème d’aveuglement, à mon sens. (et ce n’est pas parce que je suis en train de perdre la vue que je dis ça. Même complètement aveugle, je serai toujours plus clairvoyante que n’importe électeur lepéniste.)

Bloom dit: à

Anni di piombo, les années de plomb en Italie, fin des année 60 début des années 80: terrorisme d’extrême-droite & d’extrême-gauche, l’enlèvement & l’assassinat d’Aldo Moro, la bombe à la gare de Bologne (sans oublier l’assassinat de Pasolini) entre autres horreurs… »Mort accidentelle d’un anarchiste », la pièce de Dario Fo, basée sur le décès du cheminot anarchiste G. Pinelli, qui fut défenestré/se défenestra du commissariat de Milan, accusé à tort d’avoir commis un attentat imputé depuis à l’extrême droite…
Ce plomb était tout de même de quelques kilos supérieur à celui sous lequel on courbe l’échine actuellement en France. Souhaitons que cela le reste…

Widergänger dit: à

Une question formulée à l’intérieur d’un cadre conceptuel ne peut trouver de réponse qu’à l’intérieur de ce cadre conceptuel. Toute question qui porte sur le cadre conceptuel lui-même n’a pas de sens dans ledit cadre.

Ainsi « la solution de l’énigme de la vie dans l’espace et dans le temps se trouve hors de l’espace et du temps. » (Wittgenstein) Car rien à l’intérieur d’un cadre ne permet de formuler quelque chose, ou même de poser des questions, sur ce cadre.

La solution ne consiste donc pas à trouver une réponse à l’énigme de l’existence, mais à comprendre qu’il n’y a pas d’énigme. Comme le formule admirablement bien à la fin du Tractatus, Wittgenstein en des formules célèbres qui peuvent faire penser au bouddhisme zen :

« Une réponse qui ne peut être exprimée suppose une question qui elle non plus ne peut être exprimée.
L’énigme n’existe pas.
Nous sentons que même si toutes les possibles questions scientifiques ont trouvé leur réponse, nos problèmes de vie n’ont pas même été effleurés. Assurément il ne subsiste plus alors de question ; et cela même constitue la réponse.
La solution du problème de la vie se remarque à la disparition du problème (…).
Il y a assurément de l’inexprimable. Celui-ci se montre, il est l’élément mystique. (…)
Ce dont on ne peut parler, il faut le taire. »

Toute grande littérature est celle qui fait résonner le silence final, ou, comme le disait déjà La Fontaine, celle qui « donne quelque chose à penser ».

etudiant sérieux dit: à

« Ce plomb était tout de même de quelques kilos supérieur à celui sous lequel on courbe l’échine actuellement en France. »

Peut-on comparer

etudiant sérieux dit: à

Nicolas dit: 24 janvier 2017 à 14 h 54 min
« Le pape a validé la manif de dimanche dernier, c’est plus compliqué que ca. »

ça le travaille il s’y connaît ( il a tant vécu )

Sergio dit: à

Clopine définitivement un Cas à Part dit: 24 janvier 2017 à 14 h 54 min
plus clairvoyante que n’importe électeur lepéniste.)

Mais ils le sont, clairvoyants ! Ce qui est grave, c’est qu’ils croyent que leur truc est bien… Ca les embêtera pas, eux, d’être contrôlés dix mille fois sur le même trottoir ! Ils ont un petit côté Javert, comme dirait… Ah ben qui déjà ?

C’est du masochisme sublimé, i doit y avoir des hectares de rayonnages là-dessus…

Widergänger dit: à

Que contrôle la police ? Rien du tout ! Des zones entières où la police ne fiche même plus les pieds ! Pas un seul contrôle, mon pauvre Sergio ! Pas un seul ! Il date, le Sergio, et n’a rien compris à l’évolution de nos banlieues.

D. dit: à

Attentif aux joies simples, à la bonne entente, vous faites bouger notre vision du monde par un usage familier des mots.
Bon pot-au-feu, cher sphinx ! le mets des rois.

N’importe quoi. Je préfère même pas répondre tellement ma sidération est totalen

etudiant sérieux dit: à

16 h 00 min
la police de proxilmité n’est plus entre autres mesures de génie de minimoimoi

D. dit: à

C’est pour ça que le terrorisme a du bon, ça rend légal qu’hon peut les faire buter par la Police.

DHH dit: à

@Christiane 10 h 06
Sur la photo d’Eva Rubinstein que vous commentez si bien ,
Cette série de portes qui ont l’‘air de s’emboiter à l’infini par la mise en perspective m’a fait penser a ce tableau de Peter de Hooch , où l’œil progresse vers la scène vivante du fond à travers une succession de portes, et qui a pour titre habituel « les pantoufles » eu égard aux deux chaussons qui se trouvent au premier plan.
Mais la ou la photo du billet par de jeu impeccable de la lumière, par la perfection géométrique et implacable des formes, par la netteté des lignes et le vide interieur de chaciun des espaces délimités a quelque chose de cruellement froid et d’inhumain ,l’effet est inverse dans le tableau hollandais, ou les portes semblent protéger l’intimité chaleureuse de la pièce a laquelle elles conduisent, qu’on n’aperçoit d’ailleurs que partiellement cachée .Et cet effet est souligné par l’indication que donnent par les objets peints au premier plan ,sur le seuil,la paire de chaussons et le balai ,l’un et l’autre illustrant la banalité heureuse et tranquille d’un quotidien modeste

etudiant sérieux dit: à

Saturation dès les gros titres – US President Donald Trump will back two controversial pipelines by executive order on Tuesday, US media report. Mr Trump is expected to support the Keystone XL pipeline and the Dakota Access Pipeline.(BBC)

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