Deux filles écrivent un « Tombeau pour mon père »
Qu’est-ce qu’une fille devenue femme peut faire de son attachement pour son père quand celui-ci n’a pas souvent été à la hauteur de son rôle mais qu’elle continue à l’aimer sans raison ? La question court en filigrane tout au long de Avant que j’oublie (144 pages, 14 euros, Verdier) d’Anne Pauly (1974), un premier roman inoubliable une fois qu’on l’a refermé, sélectionné sur les premières listes des jurys Goncourt et Femina.
A l’occasion de la maladie, de l’agonie puis de la mort de son père, mais un père un peu particulier car dysfonctionnel une jeune femme (re)découvre les deux hommes qui étaient en lui : d’un côté un alcoolo incontrôlable et déjanté porté sur l’exotisme asiatique, de l’autre un être d’une grande sensibilité frustré de n’avoir pas accompli son destin et débordant d’affection pour les siens, une famille de cinglés tout de même. A la faveur de ce retour au père en cancéreux à l’agonie, aimant et aimé malgré les reproches nés de ses insuffisances (et de sa violence car on sent que dans « cette ambiance de guerre civile » que fut la famille, la mère a morflé), elle dresse l’inventaire de leurs vies en débarrassant le capharnaüm de sa maison après l’avoir fait de la chambre d’hôpital où repose « sa carcasse de vieux père ».
Qu’est-ce qu’on garde et qu’est-ce qu’on jette ? C’est aussi d’une vie qu’il s’agit (la lecture de Comment j’ai vidé la maison de mes parents, de la psychanalyste Lydia Flem ne fut pas sans influence). Anne Pauly effectue une réhabilitation à travers son retour sur filiation. Elle récapitule et accorde le pardon et la rémission des pêchés quand son frère, dont la colère se fera indifférence, l’entend tout autrement. Ils arrivent même à s’engueuler sur la qualité, et donc le prix du cercueil ! Il y a l’histoire que l’on jugera simple car assez banale et construite sur un canevas assez classique, et il y a ce qu’on en fait. Si ce premier roman, à considérer comme tel et non comme un témoignage, m’a enthousiasmé, c’est par son ton porté par un écriture magnifique, quoiqu’un peu plus faible à la fin, au dernier chapitre qui permet à la narratrice de se raconter après le deuil.
Jamais surécrit. Pas de pathos ni de misérabilisme. Rien de mièvre ni de plaintif. Nulle victime même si certaines pages sont hantées par la revanche sociale et la mémoire des vaincus. Enfin, un peu d’air dans les librairies… Pas de larmes si ce ne sont les nôtres tant cette évocation, qui prête si souvent à sourire, est aussi parfois bouleversante par la sobre émotion qu’elle dégage. Par l’épaisseur du silence qui aura enveloppé cette relation filiale pleine de non-dits, de pudeurs, de regards baissés. Cette auteure mérite bien des éloges pour être capable de nous faire passer du rire aux larmes, ce qui ne va pas de soi. La scène de la messe de funérailles est irrésistible. D’autres sont poignantes et dégagent une émotion jamais surjouée.
« Toute occupée de la suite des évènements, je n’ai même pas pensé à être triste ».
Et je donnerais l’œuvre complète de bien des écrivains en échange de ceci :
« Il avait le masque : je le savais et il le savait. Le masque. Celui dont la mort affuble les gens avant de les emporter, comme pour mieux les reconnaître ».
Que celui ou celle qui n’a jamais vu mourir un proche lui jette la première pierre. Dans une interview, Anne Pauly a confié :
« Je voulais décrire comment la vie, par effet de mimétisme avec le défunt, se rétracte à l’intérieur du survivant puis la lenteur avec laquelle elle revient. Le temps du deuil, est long, laborieux. Je ne l’avais pas imaginé avant de le vivre. Le retour à la vie et à la joie s’opère quand se rétablit la capacité à voir les signes, à les lire et à leur trouver un sens. Ce qui sauve dans tout ça, ce sont les histoires !
Si Avant que j’oublie est plein de bruits, la narratrice ayant enregistré sur son portable ceux de la maison de son père par crainte de les oublier (grincements de portes, carillons au tintement si particulier, interrupteurs, tout un univers), il est un autre roman paru à la rentrée, animé d’un semblable questionnement et plus sonore encore. Celui-ci, qui n’est pas le premier de son auteure, m’a pareillement emballé : Le peuple de mon père (Fayard) de Yaël Pachet (Orléans, 1968). Un portrait du père par sa fille à la recherche de leurs contradictions, de leurs rapports complexes. Contrairement au roman d’Anne Pauly, on n’est pas dans les classes moyennes provinciales mais chez des intellectuels bourgeois parisiens. Le père, c’était Pierre Apatchevsky dit Pierre Pachet, un essayiste remarqué, pilier de la Quinzaine littéraire de Maurice Nadeau, mémorialiste d’une formidable Autobiographie de mon père (1987), auteur de grande qualité et personnage difficile, professeur de littérature à l’Université, homme à femmes angoissé à l’indéniable charisme.
La qualité de l’écriture, la sensibilité, l’intelligence de l’auteure m’ont emporté comme rarement. Yaël Pachet est choriste, mezzo-soprano dans le pupitre d’Alto 1 au sein du chœur permanent d’Angers-Nantes Opéra. Son livre s’en ressent tant l’écriture en est musicale. Il est plein de sons délicatement et finement analysés. Il y a de belles pages sur la partition de ses pas, la musique de ses pantoufles sur le parquet, et d’autres encore sur l’aurea mediocritasd’Horace, la voie moyenne et tiède de la médiocrité bienheureuse. C’est un hommage à l’homme que fut son père, mais porté autant par l’amour que par l’admiration, les deux intacts et même plus forts encore après sa disparition.
Deux tombeaux poétiques pour deux pères qui n’auraient eu guère de chance de se rencontrer, écrits par deux filles devenues femmes que leur statut d’écrivaine fera peut-être se parler. Elles n’ont de cesse de se rappeler de ne pas oublier. De le préserver de l’oubli. Chacune avec sa voix, et l’une aussi attachante que l’autre, elles font un constat commun : une fois le deuil accompli, l’énigme de leur père demeure. Et avec lui, celui de la relation père/fille.
(« Autoportrait, Bleecker Street, NY, 1993 » ; « Elevator, Miami Beach, 1955, Photos Robert Frank)
826 Réponses pour Deux filles écrivent un « Tombeau pour mon père »
« Le 100 nouveaux francs Bonaparte est un billet de banque en francs français créé par la Banque de France le 5 mars 1959 et émis le 4 janvier 1960 pour remplacer le 10 000 francs Bonaparte. Il sera suivi par le 100 francs Corneille. » (wiki)
500 milliards d’anciens francs d’à valoir pour cette étude !
Et pour quel résultat ?
Jazzi, entre plus 3 à 5 degrés si on continue comme si de rien n’était. Plus il fait chaud plus il fera chaud.
Notre ami Onfray ne nous donne pas de Sénèque un tableau des plus idyllique dans son « Sagesse ». Évidemment on peut en tirer n’importe quelle pensée pour l’humeur du jour, mais enfin quoi, Sénèque ne se souciait pas vraiment des anciens ou des nouveaux francs :-), il était d’ailleurs archi milliardaire à son époque, non je me trompe, c’est le Cicéron qui est épinglé par Onfray. Ne nous égarons point, jzmn, c’est l’heur du gin tonic. Mon ami Philippe vient d’avoir 50 ans, il a le moral dans les chaussettes. Est-il ballot quand même…, comme si le potentiel de cette décennie n’était pas en général la plus heureuse de toute vie.
@ 500 milliards d’anciens francs d’à valoir pour cette étude !
Bon, mais ça nous ferait combien en euros, au jour d’aujourd’hui, b. ?
Conversion anciens fr € :
INSOMNIE
Je dis : ma Mère. Et c’est à vous que je pense, ô Maison !
Maison des beaux étés obscurs de mon enfance, à vous
qui n’avez jamais grondé ma mélancolie, à vous
qui saviez si bien me cacher aux regards cruels, ô
complice, douce complice ! Que n’ai-je rencontré
jadis, en ma jeune saison murmurante, une fille
à l’âme étrange, ombragée et fraîche comme la vôtre,
aux yeux transparents, amoureux de lointains de cristal,
beaux, consolants à voir dans le demi-jour de l’été !
Ah ! j’ai respiré bien des âmes, mais nulle n’avait
cette bonne odeur de nappe froide et de pain doré
et de vieille fenêtre ouverte aux abeilles de juin
ni cette sainte voix de midi sonnant dans les fleurs !
Ah ces visages follement baisés, ils n’étaient pas
comme le vôtre, ô femme de jadis sur la colline !
Leurs yeux n’étaient pas la belle rosée ardente et sombre
qui rêve en vos jardins et me regarde jusqu’au cœur
là-bas, au paradis perdu de ma pleureuse allée
où d’une voix voilée l’oiseau de l’enfance m’appelle,
où l’obscurcissement du matin d’été sent la neige.
Mère, pourquoi m’avez-vous mis dans l’âme ce terrible,
cet insatiable amour de l’homme, oh, dites, pourquoi
ne m’avez-vous pas enveloppé de poussière tendre
comme ces très vieux livres bruissants qui sentent le vent
et le soleil des souvenirs, et pourquoi n’ai-je pas
vécu solitaire et sans désir sous vos plafonds bas,
les yeux vers la fenêtre irisée où le taon, l’ami
des jours d’enfance, sonne dans l’azur de la vieillesse ?
Beaux jours, limpides jours, quand la colline était en fleur,
quand dans l’océan d’or de la chaleur les grandes orgues
des ruches en travail chantaient pour les dieux du sommeil,
quand le nuage au beau visage ténébreux versait
la fraîche pitié de son cœur sur les blés haletants
et la pierre altérée et ma sœur la rose des ruines !
Où êtes-vous, beaux jours ? Où êtes-vous, belle pleureuse,
tranquille allée ? Aujourd’hui vos troncs creux me feraient peur
car le jeune Amour qui savait de si belles histoires
s’est caché là, et Souvenir a attendu trente ans,
et personne n’a appelé : Amour s’est endormi.
— Ô Maison, Maison ! Pourquoi m’avez-vous laissé partir,
pourquoi n’avez-vous pas voulu me garder, pourquoi, Mère,
avez-vous permis, jadis, au vent menteur de l’automne,
au feu de la longue veillée, à ces magiciens,
ô vous qui connaissiez mon cœur, de me tenter ainsi
avec leurs contes fous, pleins d’une odeur de vieilles îles
et de voiliers perdus dans le grand bleu silencieux
du temps, et de rives du Sud où des vierges attendent ?
Si sage vous saviez pourtant que les vrais voyageurs,
ceux qui cherchent la Baie du Sincère et l’Île des Harpes
et le Château Dormant ne reviennent jamais, jamais !
—Mon cœur est tout seul dans la froide auberge et l’insomnie
debout dans le vieux rayon contemple mon vieux visage
et nul, nul avant moi n’avait compris de quelles morts
sourdes, irrémédiables sont faits ces jours de la vie !
O. V. de L. Milosz. Poèmes (Ed. Fourcade, 1929).
@mais combien ça fait aujourd’hui 500 millions de francs ?
Trop récent pour intéresser les collectionneurs de vieilles monnaies, trop vieux pour avoir toujours cours, le bas de laine constitué de francs français par Mr. Synthétique dit Court ne vaut naturellement rien, sinon à alimenter « l’art de la conversation » revu et corrigé par la Toile blogueuse
En somme, son apport est ici inestimable
Un coup de blues, Pablo?
@trop vieux pour avoir toujours cours
Sauf un vestige de la colonisation, qui perdure et asservit encore.
et pas un mot sur l’Antigone de Freud?
non
merci renato pour le lien du convertisseur Bessemer ; donc ça nous ferait 7 622 450 euros, l’enquête multidisciplinaire de Plozévet. Pas de quoi fouetter un accélérateur de particules au CNRS… En revanche, un pactole pour les SHS !
Et un autre pactole pour financer du vent…
7 millions d’euros pour Plozévet, rien pour sa voisine Pouldreuzic, heureusement que Pierre-Jakez Hélias a rétabli l’équilibre dix ans plus tard.
JJJ, si je n’ai pas rentre trop de zéros 9+2 , ça donne
762 245 086.
762 millions d’euros et des brouettes.
Marie Sasseur dit: 17 septembre 2019 à 20 h 02 min
Avec la vilaine teigne nous resterons toujours au XIXème siècle et sa morale religieuse.
« Emmanuel Macron va annoncer son plan pour favoriser le financement des start-up françaises »
Vous avez bien raison, sublime Sasseur : cet argent, on devrait le donner aux pauvres, pas aux riches, et même aux très riches. Quand on voit ça, on a envie de faire la révolution, devant tant d’insolence, c’est inouï, comme s’ils le faisaient exprès !
En 1967, le prix moyen de la baguette de pain était de 0.08 euros, contre 0.90 euros aujourd’hui…
Ce n’est pas un « Tombeau pour mon père » que pourra écrire la fille d’Edgar Morin, mais un mausolée !
Delaporte dit: 17 septembre 2019 à 20 h 21 min
Tiens, un autre spécialiste du religieux au XIXème qui monte au front.
Tous pauvres, ya que ça de vrai.
pedo-blabla, vous tractez pour des champions de l’esbroufe. On voit bien que les petits fonctionnaires de la macronie sont complètement déconnectés de la réalité. Oui ce financement de brasseurs de vent est scandaleux.
Et si pour pedo-blabla, le seul moyen de se faire du fric c’est de pomper celui public, on voit bien de quoi peut être capable ce petit gauleiter aux ordres.
Le capitalisme dirigé c’est quand un gouvernement finance l’économie pour mieux redistribuer la commande publique, aux petits copains; il est un peu bas de plafond, le pedo-blabla, limite débile, pour comprendre ça.
Marie Sasseur dit: 17 septembre 2019 à 20 h 28 min
pedo-blabla
Tiens ! La vilaine teigne fait alliance avec mon chaloux !
Le mariage du vide et du vide.
La tête à toto aurait dit Feydeau.
Marie Sasseur dit: 17 septembre 2019 à 20 h 34 min
Le capitalisme dirigé c’est quand un gouvernement finance l’économie pour mieux redistribuer la commande publique, aux petits copains; il est un peu bas de plafond, le pedo-blabla, limite débile, pour comprendre ça.
Donc si j’ai bien compris, si je comprends je suis bas de plafond.
Mais comme vous le comprenez aussi, qu’êtes-vous ma vilaine teigne ?
pedo-blabla, no time pour un trolleur aviné. Il y a ici des gonzes qui font du karaté avec la gueule, c’est pour vous.
Le frère de l’exclu de la liste Goncourt affine son droit de réponse. Ceux qui ont vu du talent dans la première partie du « roman » ne soupçonnent sans doute pas de quoi un « psychotique » est capable.
https://www.bfmtv.com/societe/yann-moix-etait-mon-bourreau-affirme-son-frere-alexandre-1768835.html
« Il y a ici des gonzes qui font du karaté avec la gueule »
La vilaine teigne.
Remember Chambéry ma petite chérie (dédicace spéciale pour bouvard et Pécuchet)
pedo-blabla, je vous ai déjà mouché. Vous devez être un peu maso, comme vos modèles. Cherchez vous un autre bourreau… 😁
Marie Sasseur dit: 17 septembre 2019 à 20 h 55 min
pedo-blabla, je vous ai déjà mouché.
Euh, Quand ?
Pas de souvenirs, si ce n’est de quelques tentatives d’injures plus ou moins (plutôt plus) ridicules et dignes du préau de CM1.
Vous avez des exemples ?
« Luc Lang est un romancier puissant »
Brame d’automne de la critique littéraire ?
Mauvais réglage de la lunette Zeiss?
Il faut rester mesuré. A la lecture des premières pages, qui donnent l’impression d’un effort descriptif tres laborieux, on peut penser que cela ferait un tres bon scénario de téléfilm.
Les grands cerfs peuvent pour Paul Edel, faire l’objet d’un exercice de litterature comparée.
J’ai aperçu celui-là, l’autre jour:
Pablo, il est tout-à-fait déplacé de me contredire de cette façon puisque j’ai raison.
@on peut penser que cela ferait un tres bon scénario de téléfilm.
Ou de film tout court. La lecture agréable et fluide du dernier Dubois conduit à en penser la même chose. Le Goncourt 2019 sera-t-il précurseur d’une fusion des genres qui semble déjà bien consommée ?
Est ce qu’on peut le lire en voix off?
Vous en avez de drôles questions, Bérénice…
Pas les moyens d’écouter mais quoi qu’il dise, la voix de Bukowski disant sa propre poésie manquera toujours aux tirages papiers de ses oeuvres, à plus forte raison à ses oeuvres traduites
https://www.youtube.com/watch?v=Z2sQqlY-vhk
Parce que j’ai lu une partie des quelques pages en accès libre et je me disais que c’était monocorde.
Mais surement la suite déploie t elle des harmonies, que pourriez vous dessus, D, puisque vous l’avez lu ?
Poseriez, correcteur.
Ne partez pas déjà, qui sait ce que demain sera.
Ce livre de Luc Lang, ça fait penser effectivement à un téléfilm des années 70. Cela colle avec sa date de naissance. Désolé.
Je ne me souviens que des series des années 70 qui n’étaient pas toutes mauvaises, certaines sont devenues cultes. Il est né en 56.
Évidemment Langoncet, si vous ne lisez qu’un livre par an…vous avez du mal à faire le tri.
@si vous ne lisez qu’un livre par an…
Et la plupart du temps, le même
Tiens, au Cherche midi, ils viennent de sortir un roman de Richard Powers qui n’avait pas encore été traduit. Il date de 1993, c’était son 4e, ils l’ont appelé : Opération âme errante (JY Pellegrin, Operation wandering soul). L’ai acheté les yeux fermés (22 euros) car suis fan de cet auteur et quand on aime, on… Vu surtout que personne n’en a encore causé à la rdl, c’est + sain faire ainsi. Et mis 52 euros pour le 3e tome de Proust à la Pléiade (en 2e assortiment GJ). Et « l’art de la Joie » en poche qu’on m’avait piqué jadis au Tripode (800 p., 14,50 euros). Supportais pas le vide créé dans ma bibli…
Le tout sur mes deniers du c., c’est que j’ai repris à lire un brin. Faut que ça coûte.
Et puis il y a les séances de sophrologie, c’est pas incompatible. B., je crois que vos calculs sont plus justes, merci pour EdgarMomo, il est un peu comme Krasu, se trompe dans les millions et les milliards. Normal à son âge, et puis y a plus personne pour relire les épreuves, même chez les grands éditeurs. Le niveau du papier baisse. Signe des temps macronisés. Anne H. est toujours en tête dans les sondages, embêtant pour Jzmn.
Sasseur, vous m’y faites penser : une citation de Bukowski ne figure-t-elle pas en épigraphe du livre de Dubois ?
La nouvelle relation speciale avec les US à la sauce Johnson of Abitch:
« After eight years researching music history at Glasgow University, Elizabeth Ford hoped her request for a visa extension would sail through this summer. Instead, the Home Office gave the American academic two weeks to pack up her life and leave the country. » La suite dans The Guardian.
Little Britain est de retour.Britannia rules the ruins.
Scholastique a un site ! Je le recommande à la rdl et à MS qui n’a pas encore fait le sien…
https://www.scholastiquemukasonga.net/home/
pado serait-il par hasard wgg ? Incroyab… ! Ce soir, je n’ai rien mangé. Donc, j’ai repassé mes chemises, D. Et non, comme etalii/etaloo, je n’aime pas raconter ma vie, j’ai bien d’autres gens avec qui je peux faire ma psych-annelise…, hein, merci bien.
Dubois est de ces écrivains dont on fait d’excellents scénarios.
Un peu comme Pierre Lemaitre, dans un autre genre.
Pour celui-ci, j’ai déjà lu le livre…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19584365&cfilm=262748.html
@une citation de Bukowski ne figure-t-elle pas en épigraphe du livre de Dubois ?
J’espère que la réponse rapporte plus que 1000 francs.
bonne nuit, les winners.
Et pour celui-là, c’était écrit (vous montrerai un jour le regard fusillant de Dylan à son évocation par un journaleux)
https://www.youtube.com/watch?v=V1d4r9awjKE
Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon, évidemment puisque nous sommes des êtres singuliers.
Evidemment Renato ; nous l’habitons aussi en commun comme on partage une cellule et quelques évasions
Un livre :
[Christopher Burney, Solitary Confinement]
Cellulairement vôtre
https://www.babelio.com/livres/Verlaine-Cellulairement/76783
1949-2019 : 70e anniversaire de la publication de 1984.
Moi, je les connais les grands cerfs*, in situ. Je ne suis pas folle dingue d’eux mais je les aime bien.
Il y a longtemps de cela, un pote qui cherchait à coucher avec moi, il s’y est cassé les dents, ensuite il m’a injuriée physiquement, il m’a traitée de thon, nous avait emmenées nous les filles, sa femme et sa cour, voir et entendre le brame. Comme on amène la vache au taureau.
J’ai fait d’autres choses, puis j’ai cherché le coin durant 5 ans. J’en ai trouvé un autre que j’ai offert au pacs d’une amie.
Qui m’a proposé de coucher avec lui. Il s’est cassé les dents. 3 ans après, mon amie m’a larguée me rendant responsable. Elle ne sait pas que -sachant que son père était ouvertement polygame, avec le consentement de sa mère, j’allais pouvoir accepter la polygamie de son mec. Six mois chez moi, six mois à la Réunion.
Ben non.
Pas grave.
Mon voisin de 80 ans aussi m’a proposé de coucher avec lui (toute la rue en fait). Il m’a d’abord o
proposé sa baraque pour quand il clamserait.
Là, j’ai perdu, parce qu’il lit et on avait de belles conversations sur tout. Mais il a des jambes arquées comme s’il descendait de Jolly Jumper et me foutre au lit avec un pépé, arrrghhhh, non. Alors, il m’a accusée de parler avec les garçons et de ne pas aller au lit.
Ben oui, hein, je le confirme : je parle avec les garçons et je ne vais pas au lit.
Hé, hé.
Je suis une fine mouche, bzzzz, bzzzz.
Pourquoi alors me demanderez-vous, hagards (inquiets, impatients) parlé-je avec les garçons ?
Et bien c’est grâce à ma seconde fille qui m’a dit
» Maman, tu ne peux pas te couper de la moitié de l’ humanité ».
Douée, elle est.
J’ai maintenu le dialogue.
Mais, je ne couche pas.
Voili, voilou.
J’ai dormi.
J’ai apaisé mon coeur anxieux.
Pris 3 griffonia simplicifolia et dormi. Avec mon chat.
Sinon, ai fini tome 1.
Après Lazare qui m’a abalobée (Dolto porno ???😳)suis passée à Rapt d’Edna O’Brien, irlandaise qui raconte les écolières (est-il écrit dans le livre) de Boko Aram.
Cauchemardesque.
Irracontable.
Je pense bcp à la petite fille du roman issue de cette centaine (milliers ?)de viols, à son avenir.
Dans la vie, ce sont de vrais enfants.
Je ne vois rien d’autre que prier incessamment. Même si, lisant Dolto, je tendrais à devenir moins chrétienne que ce que je suis (Dolto, parfois, elle monte sur ses grands chevaux, elle part en cavalant, tu te dis où elle va, mais je te le dis, elle y va et elle fonce au grand galop. C’est une femme de conviction).
Salut mes bébés, petits chéris de WGG, décidément fâché, qui a son mail ?
Nota : de toutes manières, quand un mec ne réussit pas à te baiser, il t’injurie. On verra bien avec François s’il est capable d’autre chose.
Je suis une femme courtisée, comme ma maman, pour qui cela a ete plus facile parcecqu’elle avait mon père, Rabat-joie et nul ne s’y frottait parce qu’il piquait. Mon papa.
Un auteur dont les romans constituent toujours des scénarios idéals, c’est Philippe Djian. D’ailleurs, les producteurs ne s’y trompent pas. Depuis 37°2 le matin, le cinéma s’est beaucoup intéressé à lui – plus qu’à Dubois. Et pourtant certes Dubois est un romancier de plus haute volée que Djian. Djian est un peu à gauche ce que Luc Lang est à droite. L’un est soutenu par l’Obs, l’autre par le Point avec son lectorat putride. Les lectuers du Point vont moins au cinéma que les lecteurs de l’Obs. Luc Lang est peut-être un as du karaté, mais il n’a pas encore trouvé la recette pour attirer les producteurs et les faire s’intéresser à lui. Au fond, Lang est un écrivain raté. Ses romans, bouillis pour chats, n’ont que peu de lecteurs.
Les grands cerfs *
Plus tard.
Dzns la vallée du Jabron où vit André Bucher, on leur fout la paix. On ouvre ses fenêtres, ils sont à côté. On les écoute.
Chez nous, on les piste.
De grands salopards de braconniers les chassent pour le trophée. Passablement abrutis (litote) ils ne savent pas qu’au printemps, les bois tombent.
Tombent tout seuls, crétins des Alpes.
Certes, faut arpenter la forêt et aussi se pencher et surtout canaliser le goût du sang. Tâche ardue.
Je suis en pleine forme. Heureuse comme jamais, ou alors comme avant, dans l’enfance heureuse, avec ma maman à nous consacrée, son mari et ses trois gosses : l’autre dimanche à rire toute la journée autour du mari qui passe par là, veut mettre sa bière dans le frigo et sa meuf lui dit négatif.
Lundi difficile, mardi le bonheur plein les cellules à donf gavées de bonheur (Et Blanche, mon bébé, va falloir que j’y donne des cours qui dans son stand-up fait un huitième de tour et dit à son public
« Le bonheur ?
[…] Silence = grand blanc.
Ça n’existe pas.:
Elle sait rien cette fille).
Ce dimanche-ci heureux et triste. Vulgarité ambiante, p.de misère sociale, et paysage inouï. Bain dans le Verdon glacé.
Ai pensé renoncer à côtoyer les les les, bref.
Vous n’allez pas me croire mais à la fin de la journée, le paysage avait déteint sur les gens qui étaient devenus preque beaux. Presque hein.
(Plus la marche).
J’y crois à ça, à la transmission de la beauté. Je croyais jusque là que cela venait de l’amour, mais puisque cela vient aussi des paysages, on a plus de chance.
Et on a plus de chances de gagner. 🌞🐣💪
Bonne journée mes petits lapins à la broche.
Christiane va nous raconter la rencontre entre Hubert Haddad et
Et qui ?
Bérénice va nous parler de la fin de contagion de la rubéole. Dès que les croûtes tombent, on n’est plus contagieux.
rose
-Ton thon rouge de Méditerranée ?
– Ahaner, rose : ton âne à tou- et que personne n’y touche, celui de Sancho Pança ou Rossinante del Don Quichotte de la Mancha ?
Hmmm, rose, t’as pas bientôt fini de rigoler avec ahaner ?
SELON UN psy, juif :qui n’est pas moins connu qu’elle, DOLTO ETAIT ANTISEMITE « à ses heures » : la dame qui se flatte de réparer le monde en jacassant sur la RDL COMME CHEZ ses psys devrait demander à ses derniers ce qu’ils en pensent;elle pourrait nous faire des scoops!
lettre de books sur la pensée binaire
bonne journée
El pensamiento dualista. Ideologías, creencias, fanatismo, de Francisco J. Rubia, Editorial Laetoli, 2019.
. Dans El pensamiento dualista, « il passe en revue les recherches de neurologues, de sociologues et d’anthropologues qui pointent toutes dans une même direction : l’antithèse est “un schéma très ancien de la perception et de la pensée humaines” », commente Ana Ramírez dans le quotidien en ligne El Confidencial.
Et par « très ancien », le neurologue espagnol entend vieux de 40 000 ans. En effet, il fait remonter notre pensée dualiste au paléolithique supérieur, période à laquelle seraient nés l’art et la pensée symbolique. Pour Rubia, le monde n’est pas intrinsèquement structuré selon un principe d’oppositions binaires. Si nous le percevons ainsi, c’est en raison de prédispositions génétiques et de l’ordonnancement de notre cerveau. Certains
Loin d’occuper dans l’esprit humain la position centrale que lui attribuaient Descartes et les philosophes rationalistes, la conscience se cantonne, le plus souvent, au rôle d’inspecteur des travaux finis. Les mécanismes cognitifs qui sont au fondement de nos croyances et de nos actions œuvrent pour l’essentiel à notre insu et échappent à tout contrôle réflexif. C’est en tout cas le message que martèle avec passion le neurologue David Eagleman dans Incognito, son dernier ouvrage de vulgarisation, bestseller aux États-Unis.
Je vais l’écrire. Hop.
Voilà ; j’ai porté la charge du 666ème, comme cela vous pouvez baquer librement à vos occupations. Et moi, je peux porter cela aujourd’hui. L’a intérêt à bien se tenir le 666ème 🤺.
vaquer.
Maintenant, si vous désirez vous baquer, c’est encore de saison, oui.
Mr Pouyanné de chez Total sachez que nous sommes contre les biocarburants à base de l’huile de palme. Et les orangs outangs de Bornéo aussi.
La rentabilité de votre entreprise qui nous degoûte depuis 40 ans, on s’en balance.
rose dit: 18 septembre 2019 à 6 h 01 min
« … la rencontre entre Hubert Haddad et
Et qui ?… »
et Serge Kantorowicz, dans la galerie Swhwab à Beaubourg où sont exposés toiles et dessins sur deux thèmes : « La synagogue des iconoclastes » et les Schnorrers ».
Yahia Belaski désirant animer un jeu de questions -réponses entre ces deux créateurs, l’un avec des couleurs et des encres, l’autre avec des mots, nous a rassemblés près d’eux
après un temps d’attente où tranquillement nous refaisions le tour des deux salles de la galerie (Nous étions une vingtaine). Que de beauté… Beaucoup d’apartés entre les uns et les autres.
L’entretien commença, d’abord comme prévu puis tout devint imprévisible.
Hubert Haddad, emporté par son regard sur un monde hanté par les massacres, la haine se lança dans un voyage dans le temps nommant toutes les atrocités commises par l’homme sur d’autres hommes : esclavage, colonisation en Amérique et ailleurs, guerres nombreuses, destructions des villes et des habitants, immigration, rejets, oppressions et tueries partout, tout le temps.
Une souffrance qui accorda une parenthèse au le ghetto de Lodz où avait vécu, enfant, S.Kantorowicz près de sa grand-mère. Une parenthèse sur le nazisme et la Shoah puis un long monologue sur l’homme de notre siècle égaré dans une civilisation incompréhensible où l’homme perdu cherche son double dans une immense solitude.
Y.Belaski avait des questions en attente pour l’un et l’autre, des passages du livre à lire. Impossible pour lui de suivre ses prévisions…
C’était une parole incompressible, fougueuse, désenchantée et très pessimiste… Un monologue plein de douleur et de vérité qui nous emporta dans la traversée périlleuse de notre monde vu par H.Haddad.
Nous avons donc basculé de cette longue écoute sidérée, émouvante, à un cheminement pour ceux qui le désiraient devant les toiles de S.Kantorowicz qui n’a pu dialoguer avec son ami et le regardait en souriant. Ces deux-là ont une longue complicité intellectuelle et émotionnelle.
Un beau moment de vérité bousculant les us et coutumes des inaugurations-débats.
Chantal aurait apprécié.
Et Alii se serait rapprochée de S.Kantorowicz.
Puis, Paris, en robe du soir, posant sur la Seine ses moires et son calme.
20 personnes, c’est pas beaucoup, mais c’est assez pour faire une secte. La secte des morts-vivants.
Et alii rapproché ?
Et alii à 3 mètres ; ne pas approcher.
Christiane
Merci.
Mais qu’a dit l’ami ?… »
et Serge Kantorowicz ?
Un écosystème.
En macronie c’est un système qui favorise virtuellement le maintien en vie de quelques flambeurs.
https://www.maddyness.com/2019/09/17/macron-repond-questions-entrepreneurs-francais/
Trous choses, je vais essayer d’échanger le livre avec ma libraire trop horrible :
>Aude de Saint-Loup et Pierre-Emmanyel Dauzat : non, page 155 les impuissanter. Non parce que c’est laid comme néologisme.
Quel était le mot anglais d’Edna Ô’ Brien ?
2/
Trois choses
2/Un livre de réflexions quotidiennes. Je l’ouvre à la prière du jour et je lis :
(In Louis Segond Bible, nota)
Du temps des juges, il y eut une famine dans le pays. Un homme de Bethléhem de Juda partit, avec sa femme et ses deux fils, pour faire un séjour dans le pays de Moab.[…]
Ainsi revinrent du pays de Moab Noémi et sa belle-fille, Ruth la Moabite.Elles arrivèrent à Bethléem au moment de la moisson des orges.
La Moabite (pour lui polir le chinois ?)
🤔
3/ Roman, Rapt, documentaire qui transmet une information capitale et atroce : en 2019, il arrive encore ces événements atroces à des jeunes filles innocentes.
Nota : en page 4 de couv.
• »les mauvais traitements » : cela.ne convient pas : il s’agit ici de torture et d’atrocités.
• « avec pour corollaire le désarroi » : là encore, désarroi ne convient pas. Il s’agit d’une plongee dans l’horreur. Désarroi c’est quand tu as perdu ton chat.
Delaporte à 5H. Longtemps que Djian n’est plus ce qu’il était. Luc Lang, le livre est lisible et plus que ça. Un passé lourdement encarté, bien que cela fasse des années que je me soigne, la maladie maintenant en voie de guérison, ne laisse pas de doutes chez moi : je suis de gauche. Je vois mal votre équation. Meilleur que les deux niaises du billet qu’Assouline défend louablement, par souci de parité?
Louis _Philippe Dalembert, la ‘puissance voix psalmodiée’ haïtienne sur les atrocités traversées, la communauté juive ibo en détail mainstream bien placé font long feu. Violon, pensum automnal d’avant les prix. Lyonel Trouillot, reviens ! La créolité obéit aux mêmes exigences que le resto thaï. la nationalité ni l’étiquette ne font que la cuisine a le goût de l’authentique . Viser tout de suite Chamoiseau, ‘Frères migrants’ économise le pavé, vendu dur dur, ‘à vous faire passer le goût des vacances’ sur le pourtour.
Dubois Toussaint au coude à coude, Lang…Haddad vous dites?Pas lu.ça vaut le coup?
Arno Schmidt chez Paul Edel
on trouve la « Bible » en hébreu sur internet ;
pour la traduction, celle de Meschonnic est un plaisir à ne pas se refuser
bonne journée
@rose dit: 18 septembre 2019 à 9 h 31 min
« Mais qu’a dit l’ami ?… et Serge Kantorowicz ? »
L’ami c’est S.Kantorowicz. Je l’ai écrit : il a souri.
en hébreu:
https://www.mechon-mamre.org/f/ft/ft0.htm
Rose 6h01 vous confondez avec la varicelle.
mardi le bonheur plein les cellules à donf gavées de bonheur (Et Blanche, mon bébé, va falloir que j’y donne des cours qui dans son stand-up fait un huitième de tour et dit à son public
rose dit: 18 septembre 2019 à 5 h 13 min
rose
-Ton thon rouge de Méditerranée ?
– Ahaner, rose : ton âne à tou- et que personne n’y touche, celui de Sancho Pança ou Rossinante del Don Quichotte de la Mancha ?
Hmmm, rose, t’as pas bientôt fini de rigoler avec ahaner ?
rose dit: 18 septembre 2019 à 6 h 01 min
On sent qu’à cause de l’affaire de l’attaque des drones contre l’Arabie Saoudite et les accusations de Trump contre l’Iran, l’activité d’espionnage sur ce blog se multiplie. Les messages de « rose » deviennent de plus en plus longs et de plus en plus cryptiques:
« mardi le bonheur plein les cellules à donf gavées de bonheur (Et Blanche, mon bébé, va falloir que j’y donne des cours qui dans son stand-up fait un huitième de tour et dit à son public
Je répète:
mardi le bonheur plein les cellules à donf gavées de bonheur (Et Blanche, mon bébé, va falloir que j’y donne des cours qui dans son stand-up fait un huitième de tour et dit à son public ».
Et ils sont de plus en plus utilisés par plusieurs espions qui n’hésitent pas à s’interpeller entre eux:
« – rose Ton thon rouge de Méditerranée ? Ahaner, rose : ton âne à tou- et que personne n’y touche…
Je répète:
– rose Ton thon rouge de Méditerranée ? Ahaner, rose : ton âne à tou- et que personne n’y touche… »
On se demande si tout cela n’est pas le résultat de l’amitié de Passou et Macron, le premier permettant que son blog devienne le lieu de communication privilégié entre tous les espions de la DGSE.
Sans cette hypothèse, en apparence farfelue, les messages de « rose » sont totalement inexplicables.
Mais il peut avoir une autre, beaucoup plus inquiétante: l’hypothèse extraterrestre – « rose » étant alors un humanoïde, dominant mal le langage humain, infiltré dans le blog d’un influent personnage du monde littéraire français pour essayer de comprendre l’activité la plus étrange des êtres humains (la littérature) dans le pays le plus intelligent de la planète (la France).
Cela expliquerait aussi la présence sur ce blog d’un type étrange (très probablement ayant été « implanté » pendant son sommeil), aux connaissances ésotériques suspectes et qui essaie depuis des années d’ouvrir l’esprit des pauvres ignorants que nous sommes en parlant de civilisations venues d’ailleurs et des voyages cosmiques qu’il fait régulièrement.
Je veux parler de D.,bien sûr.
rose et D., un couple à surveiller de très près.
Pablo, il est tout-à-fait déplacé de me contredire de cette façon puisque j’ai raison.
D. dit: 17 septembre 2019 à 21 h 17 min
Oui, mais tu ne le montres pas. Dès qu’on te sort des objections sérieuses, tu fuis.
J’attends toujours la réponse sur mes questions à propos de ta théorie du complot des lobbies sur le projet ITER qui associe 35 pays – ceux de l’Union européenne plus l’Inde, le Japon, la Chine, la Russie, la Corée du Sud, les États-Unis et la Suisse:
« Des lobbies en Chine et en Russie? Cela me paraît un peu léger comme explication. Il y a déjà eu des projets scientifiques extrêmement chers et totalement nuls soutenus par les 35 pays les plus importants du monde et qui, logiquement, ont foiré? »
Et ta réponse aussi à ma question d’hier:
Le Kung-Fu est supérieur au Karaté pour au moins deux raisons :
– il se base sur les mouvements du Taï-Chi qui permettent la circulation de l’énergie vitale.
– il imite dans la plupart des cas les mouvements des animaux.
D. dit: 17 septembre 2019 à 14 h 10 min
« les mouvements du Taï-Chi et les mouvements des animaux, sont compatibles? Moi quand je vois du Kung-Fu, cela ne me rappelle aucun animal. »
On dirait que « quelqu’un » te donne l’ordre (via ton « implant »?) de ne pas répondre à certaines questions…
Un coup de blues, Pablo?
Bérénice dit: 17 septembre 2019 à 19 h 22 min
Je ne vois pas la relation entre le fait de copier ici un très beau poème et le fait d’avoir un coup de blues. Moi, d’ailleurs, c’est plutôt les « coups de chaconne » que j’ai souvent:
Heinrich Schmelzer: Ciaccona in A
Jolanta Sosnowska, live
https://www.youtube.com/watch?v=a8JGpCpynB0
Une autre version:
J.H.SCHMELZER – Ciaccona in A major
Violin: Helene Schmitt
https://www.youtube.com/watch?v=GGAEpnUSUEg
Suis-je la seule à avoir senti une tension entre Adèle Van Reeth et Eric Neuhoff, ce matin sur France Cul, dans l’émission « les chemins de la philosophie », à propos de « l’homme qui aimait les femmes » de Truffaut ?
La question, en sous-texte, était : comment parler (et peut-être regarder), aujourd’hui, un tel film ? Et la fausse bonhomie de Neuhoff, à mon sens, n’arrivait pas à masquer sa non-réponse – donc la nullité de sa réflexion- à cette question.
Sans doute pensait-il faire preuve de ce qu’on appelle une « sincérité désarmante »… M’enfin cette manière « d’asséner » ce qui n’est qu’une opinion, la sienne, n’était en réalité pas désarmante du tout, mais au contraire particulièrement agaçante (à mes yeux, ou plutôt à mes oreilles, du moins)
Affirmer ainsi qu’une femme n’a rien à dire sur ce film, puisqu' »il n’a pas été écrit pour elle(s) », et que Truffaut l’a écrit pour les hommes… Justifier chaque scène par un « oui mais nous les hommes, enfin tous les hommes comme Bertrand Morane » font comme cela » (en l’occurrence, changer de trottoir quand une femme désirable sexuellement arpente celui d’en face, pour pouvoir la poursuivre) hausser les épaules devant la moindre remise en perspective historique des rapports entre hommes et femmes en sous-entendant lourdement que lui-même, Eric Neuhoff, vit ce que vit le personnage de Truffaut, tout cela était certes d’un convenu très « vieille droite réactionnaire » et n’aurait pu avoir comme défaut que d’empêcher toute vraie discussion.
Mais Neuhoff se permet aussi de critiquer la FEMIS, bonne « uniquement pour la technique », et hop, de nous servir la vieille tarte à la crème de « personne ne peut apprendre à personne comment écrire, comme être génial ou avoir du talent », en mélangeant allègrement ces trois termes entre eux… Et le voilà parti à faire un parallèle entre la FEMIS et les « writers studies » américaines, dont « personne n’est jamais sorti » d’après lui…
j’ai pensé immédiatement à Carson Mac Cullers, qui lui apporte tout de suite le plus éclatant des démentis. (Mais évidemment, quelqu’un comme Neuhoff écarterait mon objection d’un revers négligent de la main « Mac Cullers aurait été tout aussi bonne sans l’école d’écriture ». Ben voyons…)
Au nom de quoi Neuhoff nous assène-t-il des certitudes qui ne sont fondées que sur SA posture, pour le moins retardataire, partiale et partielle, face au processus créatif ?
En quoi son empathie pour Truffaut ne peut-elle déboucher que sur cette totale absence d’esprit critique, comme ce que j’ai entendu ce matin ?
…
Cela m’a d’autant plus déçue qu’on sentait Adèle Van Reeth, en face, s’autocensurer, ou au moins autocensurer son agacement (qu’elle n’arrivait pas à cacher complètement, d’après moi, mais peut-être me trompé-je, et était-ce le mien qui prenait le dessus !)
Un passage d’une lettre de Truffaut évoquant son film et « ce que ces dames du MLF pourront en dire » m’a en plus replongée particulièrement tout droit aux années de sortie de l’Homme qui aimait les femmes. Je passe évidemment sur le côté méprisant de l’expression « ces dames du MLF ».
J’appartenais, en 1977, à un groupe de réflexion féministe. On appelait ça les « groupes femmes », et je me souviens avoir mentionné le film de Truffaut lors d’une discussion dans ce groupe, oh, pas pour le vouer aux gémonies : certes, on dirait le récit d’une partie de chasse, mais comme c’était la réalité de ce que nous vivions tous les jours, tout au plus pourrait-on dire du personnage joué par Denner qu’il ne brillait guère par l’originalité de sa relation aux femmes, si commune, si donnée comme « allant de soi », à l’époque. On ne peut en aucun cas retirer à Truffaut qu’il a su traiter de cette banalité, quoi qu’en pense Eric Neuhoff, pour qui, au contraire, il ne s’agit pas de banalité : il tente de le prouver en soulignant le personnage de « cavaleur » est unique et solitaire. Encore une assertion gratuite…
En tout cas, être une proie dans la rue, nous le savons, est le sort commun à toutes…Leurs prédateurs n’étaient donc pas si « uniques » que cela.
Neuhoff a aussi expédié en haussant les épaules le sujet des relations entre actrices et metteurs en scène « bah… Truffaut ne devait pas forcer beaucoup ses actrices à coucher avec lui, c’était un type gentil… Et elles avaient de la chance en réalité.. », ce qui est quand même le degré zéro d’une quelconque prise de conscience politique…
Pour moi, la sortie du film « l’homme qui aimait les femmes » a été au contraire le « kaïros » (pour parler comme notre hôte) d’une prise de conscience.
Bon, l’anecdote va être longue, mais enfin…
J’ai longtemps travaillé en usine. Enfin, « longtemps » : l’équivalent d’une année d’affilée, mais en réalité divisée en quelques mois sur une plus longue période ; j’étais conditionneuse, à la chaîne , et intérimaire.
La pire boîte que j’ai connue était une usine Kiwi (fermée depuis). A un « trou de chaîne », je devais retourner les boîtes de cirage, mais il en arrivait trop pour que je les attrape toutes. Une sur trois, environ, tombait à mes pieds, ce que mon cerveau refusait d’admettre : je passais mon temps à tenter de les rattraper, ces s… de boîtes de cirage. Arrivée à midi, j’étais dans un état nerveux critique, et encore en plus, ma qualité d’intérimaire m’a refusé l’accès à la cantine. J’ai avalé, en déglutissant avec peine, assise sur mon tas de boîtes tombées par terre, un sandwich caoutchouteux qui avait goût de cirage. Et dans cet atelier-entrepôt, toutes les ouvrières baignaient dans cette atmosphère poisseuse…
Bien entendu, les seuls hommes de l’usine étaient les chefs.
Question hygiène au travail, conditions de travail, tout était lamentable dans cet endroit.
Deux ans plus tard, je ne travaillais plus en usine, mais je pensais encore à mes anciennes collègues, à l’unique douche délabrée qu’on leur proposait alors même que le cirage poisseux collait à leurs visages…
Un jour, arrivant rue Jeanne d’Arc, je les ai retrouvées. Elles avançaient toutes ensemble, sous une banderole réclamant de meilleurs salaires et conditions de travail. Toutes celle de Kiwi, d’un pas égal…
Et l’on voyait leurs jambes sous la banderole.
Truffaut parle de « compas qui arpentent le monde ».
Certes, ces fuseaux-là arpentaient la rue, et j’en avais des larmes dans les yeux, et j’étais tellement fière de leur lutte !
Mais ils n’étaient pas galbés comme ceux qui avaient l’heur de plaire à Charles Denner. Ils étaient féminins, oui, mais lourds, fatigués, variqueux… Prolétaires.
Je crois que c’est cette image – d’une part, des jambes d’ouvrières avançant sous une banderole, d’autre part, les si fines gambettes mettant l’eau à la bouche de l’homme qui aimait les femmes, qui a résumé la position du MLF sur ce film.
Qui aurait dû donc s’appeler « l’homme qui aimait les jolies femmes », au minimum…
Bérénice
Maiz que sont alors les symptômes cliniques de la rubéole ?
Elle a accepté ma libraire.
Ai échangé Rapt contre Dubois et ai acheté Karine Tuil oarcebqu’elle aplus de chance de gagner que Dubois.
Au boulot, rose.
Et parce que j’avais deux euros d’avoir.
Pablo 75
On se demande si tout cela n’est pas le résultat de l’amitié de Passou et Macron,
Avez-vous des preuves ? Ce serait contrariant.
Christiane
Je l’ai lu il a souri. Mais ensuite ?
La réponse de la bergère au berger, Clopine !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19358204&cfilm=142087.html
rose à 9h42
Vous etes d’un vulgaire
Polir le chinois.
https://www.google.com/search?ei=iQeCXZXyBIfWaobivYgC&q=bonze+chinois+en+marbre&oq=bonze+chinois+en+marbre&gs_l=mobile-gws-wiz-serp.3…11306.14324..15580…0.0..0.110.801.2j6……0….1………30i10j0i8i13i30.CfBUBWDoxT4#imgrc=esVXqHKo9OyqKM:
Cui-ci, sage lui.
https://images.app.goo.gl/WkpRp46T68JADbKy8
le résultat de l’amitié.
Amitié, sujétion… Ne jamais trop dépendre de la puissance d’autrui si l’on ne veut pas finir comme certains.
Personne n’a écouté adaptation des Grandes Espérances sur France Culture?
Un des plus grands romans du XIXe siècle.
Ceux qui ne l’ont pas lu, n’écoutez pas ce feuilleton, lisez plutôt cette grande merveille.
l’adaptation… clavier mort.
Le lien,
« « l’homme qui aimait les femmes » de Truffaut ?
La question, en sous-texte, était : comment parler (et peut-être regarder), aujourd’hui, un tel film ? »
Une question d’actualité avec la sortie, aujourd’hui, en France, du dernier film de Woody Allen.
Faut-il ou pas aller le voir ?
Pour ma part, j’y vais !
barbara:
Eh ben moi, je reprendrai un homme.
Pas de mal à ça,
Un homme.
Les hommes, j’aime ça.
Un homme, un homme, un homme…
Oui Clopine faut castrer Casanova foutre en tôle DonJuan et refuser l avance sur recette des futurs Truffaut
C’est sûr que le goût de la varice, ça fait pas rêver.
J’espère qu’on aura l’occasion de causer de la clé usb.
En attendant, causez-vous le macronien uberisé de Vegas ?
« Startups : l’Etat lance le French Tech 120, le guichet unique des scale-up »
« Une série de services d’accompagnement sont également au programme. De l’étude de marché d’un pays (avec Business France par exemple), à l’aide pour les Visas, en passant par du conseil pour la levée de fonds, le suivi de dossier Urssaf, un accompagnement pour s’introduire en Bourse sur Euronext, ou encore l’adaptation de cotation bancaire… »
La Boldoclopine n’a jamais ouvert l’anonyme Walter. Dans le cas contraire, elle ne ferait pas tout un plat du film de Truffaut dont je garde un beau souvenir.
Jazzi 13h01. Je passe jeter un oeil sur la RdL et le premier post est le vôtre. Etonnée que vs évoquiez le film de Truffaut, vs êtes, dites-vous le spécialiste des Sorties; comme je vs comprends. Je ne suis pas une grande fan de Truffaut. J’apprécie « les 400 coups » à cause de JP Léaud; » le dernier métro » à cause de l’éblouissante Deneuve; » la peau douce »,à cause de l’éblouissant Desailly et de Dorléac qui existe en face d’un tel comédien.
Comment juger le film, maintenant ? pour moi, comme l’un des meilleurs de l’époque,sur un assez minable écrivain, qui s’amourache d’une fille de l’air et finit sa vie, le nez dans son assiette,tué comme ds les mélos, par sa femme,petite bourgeoise jalouse.Des passages hilarants: Desailly achetant des bas ds une mercerie qui ferme et dont la vitrine exhibe de grands corsets avec des lacets. Et beaucoup de bonnes choses à la Truffaut.
Pour rappel, le Huston,avec un très grand Brando, Liz Taylor à cheval,à faire mourir Desailly ! Mais le Sud, la garnison étouffante sont très loin de la province française et de ses petits hotels pour bourgeois en goguette.
Bonnes ciné-sorties.
Exemple de startup qui a levé le plus de fonds, pour figurer en champions League du nouveau marché boursier macronien : meero.
Pour ne pas le rester, miro:
« Travail à la chaîne, tarifs ridicules… Meero, la nouvelle licorne française, fait hurler les photographes »
https://www.ladn.eu/tech-a-suivre/meero-photographe-precarisation/amp/
Jazzi-truffaut. Désolée, je crois que je me suis trompée de film. Ce n’était pas « la peau douce » mais » l’homme qui aimait les femmes » que je n’ai pas revu. Rien à en dire.
Je conseille, en replay sur je ne sais quelle chaîne, un docu sur les Grands Singes. Chimpanzés, orangs-outans, sapajous, mon coeur balance. Leurs jeux, leurs mimiques, leurs visages, leurs bras, leurs mains, leurs bébés, un monde inoui qui s’amenuise, c’est peu dire, chaque jour, remplacé par les alignements impeccables de palmiers, dont l’huile est si indispensable aux hommes dits civilisés.
Hors sujet,avec mes excuses.
Et le goût d’Anne à taule avec un type qui aime les Harley et leurs silentblock ?
L’orang outang, Gisèle.
Once upon a time :
Oui, Gisèle, « La peau douce » est une petite merveille, comme « les 400 coups », mais de Truffaut, j’aime beaucoup « L’enfant sauvage »
https://www.youtube.com/watch?v=CXwYof598C8
et aussi « La femme d’à côté »…
nantes tombeau pour un père
https://www.youtube.com/watch?v=dXqYRHOCA2Y
Ô’ Brien
—
Pas sûr que le chapeau sur le haut/0 soit d’origine.
O’Brien signifie « descendant de » Brien, alors que « Mc/Mac » dans Mc/Mac Carthy veut dire « fils » de Carthy.
En Irlande, Mc est plus courant que Mac qui est écossais. Au 17e siècle, les noms en O’ et Mac/Mc ont quasiment disparu car leur porteurs ne pouvaient plus trouver de job suite à l’intensification de la colonisation anglaise de l’île d’émeraude. Les préfixes généalogiques revinrent en force après l’Acte d’Union en 1800, un des rares effets positifs du rattachement à la GB.
Il y a depuis les années 70/80 un retour en force des prénoms irlandais, qui étaient autrefois limités à Kevin, Kieran, Declan, Liam, Sean pour les gars, et Deirdre, Bridget, Oona et Eileen pour les filles.
Savez-vous comment prononcer les noms féminins suivants: « Aoife », « Siobhan », »Saoirse » & « Caoimhe »?
Tout le monde connait Cillian, grâce au Thomas Shelby des Peaky Blinders (Cillian Murphy)- la pronociation de « Cian » ne pose donc aucun problème.
« Nantes tombeau pour un père »
Comme l’Inceste de Christine Angot ?
Et Anatole France? je ne suis pas sur qu’à l’aune du féminisme actuel, on lui pardonnerait ses virées bordelières camouflées en visites de cathédrales. Il choisissait des maisons closes sises à l’ombre d’icelles, quand Madame de Caillavet relâchait sa surveillance. Le tourisme à prétentions cathédralesques du cher Anatole, dont la flèche personnelle reste à évaluer, serait, chère Clopine, bien mal vu aujourd’hui de toutes ces dames du MLF, si toutefois il en survit.
MC
renato
C’est l’agent de Snoopy qui encaisse les royalties ?
« Des implants souples pour faire discuter cerveau et machine »
une histoire qui n’est pas finie:
« Depuis le début de l’affaire, je suis assez choqué que l’on puisse mettre en doute les paroles de Yann Moix, par principe. Je me suis donc interrogé et finalement en me documentant un peu je suis retombé sur un post Facebook datant du 27 janvier 2019, explique sur le plateau de TPMP Benjamin Castaldi. Alexandre Moix, qui dit qu’il a été battu par son frère, a posté sur le mur Facebook de Yann ce texte qui me glace le sang (…) : ‘Mon frère Yann Moix est un Petit prince qu’on a voulu assassiner. J’étais là. J’ai vu. J’ai entendu. J’ai subi. J’ai pleuré. J’ai frissonné. J’ai eu peur. Je me suis tu. Aujourd’hui j’ai envie de hurler. Yann nous savons tous les deux' », a ainsi raconté le chroniqueur de Cyril Hanouna
bloom
que savez-vous de ça et pouvez vous éclairer la RDL?
merci
excuse ,Bloom, je n’ai pas mis l’article du monde:
hijras, des femmes nées garçons. Une communauté très ancienne en Inde, transgressive, tantôt respectée, tantôt redoutée et méprisée. Alors qu’elles furent un temps les gardiennes des harems, elles furent classées comme « une tribu criminelle » par les Britanniques en 1871.
Parcours de souffrances
Les hijras, censées assurer la fertilité du couple, officient contre rémunération dans les mariages et les baptêmes, sont convoitées pour leur danse, mais restent le plus souvent des parias qui se livrent à la prostitution ou à la mendicité pour survivre.
En avril 2014, la Cour suprême indienne a officiellement reconnu l’existence d’un « troisième sexe » ou troisième genre, ni masculin ni féminin, au profit d’une population transgenre estimée entre un demi-million et un million de personnes, dont les hijras. Les magistrats avaient souligné dans leur jugement « la faillite morale de la société » qui les stigmatise et les traite comme « des intouchables », et avaient enjoint au gouvernement d’agir pour briser leur stigmatisation. Dans les faits, peu de choses ont changé depuis.
Et alli, mon ami photographe écossais Malcolm Hutcheson a réalisé un superbe livre sur les hijras de Lahore, au Pakistan https://www.blurb.fr/b/2412020-the-angelcopiers.
A lier au mystère d’Eleusis…très occupé mais vous promet de reveir sur le sujet, heartbreaking, en anglais…
Benjamin Castaldi est une autorité littéraire comme Simone Signoret était une romancière. Par abus de langage…
Deux nouvelles. La disparition de Pierre Le-Tan, le dessinateur qui a confectionné longtemps les couvertures des romans de Modiano chez Folio. J’aimais plutôt ce qu’il faisait. Et puis la sortie d’un inédit de Sagan, Aux quatre coins du monde, qui est plutôt un fond de tiroir. Roberts l’avait lu, et avait confié au fils de Sagan (peut-être trop avide) qu’il valait mieux laisser ce manuscrit bâclé dans le coffre, qu’il ferait honte à la mémoire de sa mère. Son fils l’a corrigé et le publie ces jours-ci. Je n’ai pas du tout envie de lire ça. Je n’ai jamais aimé Sagan, sauf quand ses romans étaient rewrité par Bernard Frank (Bounjour tristesse).
Bloom
Le chapeau sur le O’Brien n’y était pas. Pardon.
@Petit Rappel dit: 18 septembre 2019 à 16 h 16 min
mais il ne s’agit plus de littérature ;c’est une question d’ordre judiciaire, semble-t-il
la famille vue par W.Allen dans le monde:
C’est Wonder Wheel, la même grande roue qui n’amène nulle part. Le père est attaché à sa fille, la fille épouse quelqu’un contre l’avis de sa famille, la femme est en compétition avec la fille…
@petit rappel
si je comprends bien cette annonce:
Et pour se défendre, Yann Moix serait prêt à avoir recours à la justice : Me Patrick Klugman a annoncé que l’écrivain allait déposer plainte contre sa famille, après que son frère Alexandre Moix a annoncé vouloir conduire « une riposte judiciaire ». « On a des preuves que c’est vrai et elles sortiront, a-t-il déclaré. Ce procès que tout le monde attend, c’est nous qui allons le faire et ça sera un débat contradictoire en données. » Une décision justifiée par le fait que son client « n’a plus le choix ».
Cette semaine, je suis tenté par plusieurs films. Au moins trois. Cela va me coûter une fortune, encore. Je vais me mettre au pain sec et à l’eau ? Quand même pas, c’est pas le genre de la maison. Donc, il y a : Astra, le film de Woody Allen, qui est bien, paraît-il, et la Fille qui flambe, qui se passe au XVIIIe. Les critiques de ces trois films, surtout des deux premiers, sont bonnes. Evidemment, dans le cas de Woody Allen, (comme ce sera le cas avec le film de Polanski sur dreyfus, mais là encore plus), on y va à reculons. On ne sait pas exactement si Allen est coupable de ce dont on l’accuse, à l’inverse de Polanski. Il y a de fortes présomptions contre Allen, mais c’est tout. Certains l’on déjà condamné définitivement. Enfin, il faut aller voir son film d’abord en essayant de voir à quoi ça ressemble : en général, un film de Woody, c’est une comédie légère, sans prétention, dont on pourrait se passer (afin d’économiser une place de cinéma). J’ai vu dans ma vie beaucoup de films d’Allen, je ne m’en souviens d’aucun. Aucun ne m’a véritablement marqué. C’est un divertissement sur le moment, c’est tout. C’est limité. Mais en général, il y a de l’humour, et une sorte de grâce très évanescente. C’est quelque chose de classieux qui ne dure pas, qu’on ne va pas voir une seconde fois. Allen est un artiste modéré (son talent est modéré). D’ailleurs, ses films ressemblent à ce que les cinéastes français font en France. Allen n’a de succès que dans notre pays. Avec tout ça, il faut prendre la décision : y aller ou non. Avec Astra, c’est plus facile. C’est plus clair, même si, là aussi, on ne conservera de ce film qu’un souvenir de divertissement. Quel dommage d’en être réduit là, à deux divertissements pourris, alors que des oeuvres majeures nous attendent ailleurs ! Résultat des courses : je vais sans doute m’abstenir.
@rose dit: 18 septembre 2019 à 12 h 29 min
Pourquoi chercher une suite ? Un sourire suffit. Peut-être plus tard en ont-ils parlé… Peut-être pas… Ce n’est pas si surprenant quand on les a déjà rencontrés ensemble dans une expo. Chacun semble connaître l’autre parfaitement et l’accepter tel qu’il est. L’un est presque l’autre dans le présent.
« Avec Astra c’est plus facile »
C’est gras , inévitablement.
« Intitulé Les faire taire (Catch and Kill en VO), le livre du fils de l’actrice Mia Farrow et du cinéaste Woody Allen «dévoile les systèmes implacables mis en place par les prédateurs pour faire taire leurs victimes», a précisé Calmann-Levy qui le publiera en français deux jours après sa sortie aux États-Unis. Le livre (traduit de l’anglais par Perrine Chambon et Elsa Maggion) est sous-titré «Mensonges, espions et conspirations: comment les prédateurs sont protégés». Il est publié aux États-Unis par Little, Brown and Company. »
Figaro
Je m’attendais, vous aviez écrit rencontre, à ce que chacun prenne la parole.
Y a des gens qui choisissent le silence. C’est honorable. Ses toiles disent pour lui j’imagine.
L’Astra, c’était une sorte de beurre de cuisine, autrefois. Les vieilles cuisinières des maisons bourgeoises adorait ça. Elles n’avaient pas vu Le Dernier tango à Paris. Aujourd’hui, on trouve moins facilement de l’Astra, ou plus du tout. Vous vous en servez, sublime Sasseur ? (Je veux dire, pour cuisiner.)
Un film qui s’appelle Astra ne peut être mauvais. Le gras, c’est bon. C’est ce qui donne son goût et sa saveur aux plats. N’empêche, qu’appeler un film Astra, après l’exemple du Dernier tango, c’est gonflé. Ah ! cette scène de sodomie !
Ah, je me disais bien que mon commentaire n’allait pas rester impuni. Court (je ne vois vraiment pas pourquoi il me donne du « chère Clopine », sinon par une dérision qui veut marquer une supériorité. Personnellement, je n’ai pas besoin de me prouver ainsi,à moi-même, que je suis supérieure à qui que ce soit. Soupir : impossibilité de faire sentir à Marc Court à quel point sa vanité ressort par tous les trous, comme un bout de chemise tire la langue à travers une braguette mal fermée, et encore, ici, le bout en question est plutôt malpropre), Court et Paul Edel, à l’nevi, font semblant de ne pas comprendre mon propos.
je ne parle pas de Chaloux, pas la peine, n’est-ce pas.
Paul et Court ont réagi exactement comme Neuhoff a fait semblant de ne pas comprendre le propos de son interlocutrice, ce matin.
Et sans doute pour les mêmes raisons. L’incapacité à appréhender l’idée même d’un changement dans les rapports hommes-femmes,(car ce serait admettre qu’il leur faudrait aussi changer leur rapport à eux-mêmes, et ça, les orgueilleux comme ces deux-là ne peuvent se le permettre, ahahah) alors même que tout, autour d’eux, leur crie qu’il conviendrait désormais d’intégrer le fait égalitaire dans leur manière d’appréhender le monde, et donc, aussi, de parler cinéma.
(et qui a dit qu’il fallait châtrer qui que ce soit ? Vous divaguez, Paul. Je n’ai parlé que d’une sorte de mise en perspective.
Désolée si le poil à gratter vous procure quelques démangeaisons. Mais en vrai, c’est son but, non ?)
Delaporte, non, je n’utilise pas ( plus) d’Astra. D’ailleurs, je n’ai pas regardé si on en trouvait toujours dans le commerce.
Pour une utilisation contre-nature, je ne suis pas de la génération du Dernier Tango à Paris. Je suis plutôt de la génération Mickey Rourke, dans son film 9 semaines et demi. Là,
c’était des fruits, et c’est nettement plus sain, pour la santé, Delaporte ! A noter que celle qui en avait écrit l’histoire ( vraie) à l’origine, s’est suicidée, je crois.
Curieux surtout que Clopine s attaque justement un cinéaste qui a si bien décrit le désir et la passion amoureuse dans toute sa force avec tant d intelligence et de nuances depuis La peau douce jusqu’à La femme d à côté ou le merveilleux Adèle H
.Quelle curieuse crispation devant la réalité amoureuse CLOPINE Vue par un homme
Au fait, dans la séduction du doux Truffaut, il entrait à mon sens, aussi bien pour l’homme que pour le cinéma, un côté pataud et attendrissant (que Léaud a su incarner) ; mais néanmoins, on est en droit d’attendre des hommes, cinéastes compris, une autre attitude que celle d’un Pile-Poil qui tend la patte, baisse la tête et vous regarde d’un oeil rond, pour avoir sa friandise…
(bon, d’accord, je craque, c’est vrai, et la lui donne. Mais mon cerveau a le droit de se rebiffer contre mes coupables tendances à l’attendrissement, non ?)
Court me sort du « chère Clopine », et Edel dégaine les majuscules.
Je ne donne pas cher de ma peau.
(douce ou non).
[Ad Astra, de James Gray, avec, Brad Pitt, Tommy Lee Jones, Donald Sutherland, Liv Tyler, Ruth Negga, Greg Bryk, Lisa Gay Hamilton, Kimberly Elise, Jamie Kennedy, John Ortiz, Loren Dean, John Finn, Alyson Reed, Anne McDaniels. Là c’est plutôt père et fils ou fils et père.]
Oui l’Astra existe toujours. Non, ce n’est pas un « beurre de cuisine » (?), mais une margarine. Non, il n’est pas question d’Astra dans le Dernier Tango, mais de beurre, de vrai beurre.
MM
…
Il n’est pas question de dire « ne lisez pas Balzac, c’est un affreux phallocrate ». Il est question d’intégrer dans notre lecture la mise en perspective historique qui permet à notre regard d’extraire le génie de Balzac des conventions de son temps.
Peut-être mon propos, avec cet exemple de Balzac qui a justement été évoqué dans l’émission de ce matin, est-il acceptable ?
Et si « oui », ce que je crois….
Ne peut-on l’appliquer au « gentil » Truffaut ?
@rose dit: 18 septembre 2019 à 17 h 14 min
Oui, moi aussi. L’animateur de la rencontre aussi.
Serge Kantorowicz a juste évoqué des souvenirs d’enfance avec sa grand-mère dans le shetl de Lodz avant que muré, il devienne un ghetto. là il n’y était plus, ni elle.
Avait-il envie de parler de ses toiles ? Pas sûr… Comme vous le dites, sa peinture, ses dessins sont son langage.
Et Alii a eu la chance (elle l’a raconté ici) de parler longuement avec lui. C’est rare et beau.
Ces inaugurations, ces rencontres, par l’attente qu’elles créent mettent ces artistes, ces écrivains dans une position inconfortable. Le silence ou la parole les saisit et ce qu’ils expriment alors peut être surprenant surtout s’ils improvisent. J’ai déjà écouté Hubert Haddad dans des réunions-rencontres. Il est toujours où on ne l’attend pas. Dans une parole forte, irrépressible.
C’est un cadeau… jamais le double de son livre. D’ailleurs pourquoi l’aurait-il écrit si la parole suffisait, si elle était indispensable au lecteur.
Là il nous a donné de rencontrer l’homme qu’il était.
Serge l’écoutait, semblant l’encourager par son silence. Il semblait même amusé de voir son ami tracer la route ainsi.
J’avoue que j’ai apprécié la surprise. Puis j’en ai eu assez. Il faisait chaud. c’était bruyant. Je suis allée marcher dans Paris. Me suis attardée sur le quai. Ai regardé la Seine. Puis, le bus pour rejoindre mon appart. Cette solitude était utile pour réfléchir à tout ce que nous venions de vivre. A l’œuvre « iconoclaste » de Serge Kantorowicz.
« Dans Ad Astra et son trailer, nous pouvons en effet apercevoir deux photographies de Tommy Lee Jones avec la même combinaison spatiale orange qu’il avait dans le film réalisé (et interprété) par Clint Eastwood. Ce long métrage sorti en 2000 voit quatre astronautes avancés en âge chargés d’empêcher un satellite russe de s’écraser sur la Terre. Tommy Lee Jones incarne Hawk Hawkins, l’un d’entre eux. Le personnage étant condamné par un cancer, il décide de se sacrifier, à la fin, pour mener à bien la mission et sauver notre planète. Le film se termine sur un plan montrant Hawkins allongé (et logiquement mort) sur la lune en regardant la Terre (avec la chanson de Frank Sinatra « Fly Me to the Moon »). »
Allociné
Ad Astra, c’est une suite d’un film d’Eastwood?
Le décès de l’auteur, illustrateur, décorateur, styliste, et tant et tan Pierre Le-Tan nous prive d’un être exquis, loin de tapage et de la grossièreté qui a non seulement droit de cité, mais qui pollue de plus en plus l’espace public.
D’une discrétion aristocratique – n’était-il pas le petit-fils d’un vice-roi du Tonkin – il transformait sa nostalgie en doux escapisme. Amateurs de tapage s’abstenir.
Très mauvais acides gras, la margarine.
L’exemple-même que toutes les graisses végétales ne sont pas bonnes. Il s’agit là en effet d’acide gras hydrogénés.
Le beurre est certes plus cher mais meilleur pour la santé
Vrai, Ad Astra, vu le trailer et tout de suite remémoré Space Cowboys.
The John Cage Tribute :
« Ad Astra, vu le trailer et tout de suite remémoré Space Cowboys. »
Pas vu Space Cowboys, mais a lire le synopsis, le rapprochement avec Interstellar n’est pas idiot non plus.
J’avais beaucoup aimé la bibliothèque d’où le père, dans un autre espace-temps, communiquait avec sa fille.
Sur ce thème de nos cher.e.s disparus.e.s, en communication interstellaire, je pense aussi au film Solaris, avec Nespresso.
( il est plus là Soleil Vert ?)
Il y a peut-être un « gentil « Truffaut »,Clopine, quoique je ne vois pas bien ce que ça veut dire ce « gentil » … mais il y a surtout un Truffaut obsédé par le vertige de passion, la sauvagerie et l’emportement de la passion amoureuse, ce tremblé de tout l’être, ce bouleversement, ce ravage qui tourne à la maladie, et tue et casse les codes sociaux car l’amoureux ou l’amoureuse chez Truffaut n’est plus distingué du tout, ni aimable, mais un animal blessé et provoque scandale. souvenez-vous de la femme de Pierre Lachenay, Franca, qui déboule dans un restau des champs- elysées ,traverse une salle bondée de clients, sort de so imperméable un fusil de chasse et tire à bout portant sur son mari ,visage stupéfait (extraordinaire Jean Desailly..) ..… Voir »l’histoire d’adèle H »quand le lieutenant Pinson , follement aimé par Adèle, quitte une soirée dansante et avoue(sur le chemin d’un cimeère..) à Adèle qu’il ne l’épousera jamais. Puis la scène montre la jeune femme en larmes devant un petit autel sur lequel trône une photo de Pinson encadrée de noir et de bougies. L’amour devient un culte religieux. Abîme, détresse, folie.
C’est un cinéaste acharné à filmer la maladie amoureuse dans ses temps forts, ses temps morts, ses lancinantes douleurs, ses explosions de chagrin, il filme l’intensité du tragique amoureux et la manière dont on brave tous les interdits… La fièvre s’empare d’un être jusqu’au bout.Ce culte religieux de l’amour déjà analysé dans « adèle H » va encore plus loin avec l’extraordinaire « Chambre verte » et son obsession des disparus aimés, de l’amour qui devient culte de la femme morte. Davenne-Truffaut dans » la chambre verte », quitte la vie sociale et s’isole dans cette chambre ardente, pleine de bougies , pour un culte de l’épouse morte .mais aussi, Truffaut va plus loin, élargit son propos à toute une génération : ses amis disparus dans les tranchées de 14-18..: son silence de révolte, d’écœurement devant les plaques photographiques montrant l’ahurissante boucherie de tous ses amis, soldats morts,gueules cassées , cadavres suspendus à jamais –dans son souvenir – dans les branches des arbres du côté de Verdun ou du chemin des Dames. Gentil Truffaut ? Regardez ce qui emporte fanny Ardant, son cri de bête blessée devant les invités… dans « la femme d’à côté ».
Truffaut le passionné, ennemi des tièdes, écrivit à une amie qui avait perdu son père : » « Il y a beaucoup, beaucoup trop de morts autour de moi, que j’ai aimés, et j’ai pris la décision, après la disparition de Françoise Dorléac, de ne plus assister à aucun enterrement, ce qui, vous le pensez bien, n’empêche pas la tristesse d’être là, de tout obscurcir pendant un temps et de ne jamais s’estomper complètement, même avec les années, car on ne vit pas seulement avec les vivants, mais aussi avec tous ceux qui ont compté dans notre vie ».
Delaporte, vous mettez quoi sur vos tartines ?
Commencer une carrière d’inquisitrice à 63 ans passés me semble un brin loufoque. Les hommes pensent beaucoup de mal des femmes, ce en quoi ils ont raison, et les femmes pensent beaucoup de mal des hommes, ce en quoi elles ont raison. Au final, tout cela ne s’arrange pas trop mal, en général, – sauf chez les crétins, évidemment. Mais s’en aller torturer les films de Truffaut qui ne gagnent peut-être pas tellement à être revus (pour moi pas depuis des lustres, je suis indécis sur ce point), me semble davantage tenir de l’échec personnel perpétuellement remâché que de la critique cinématographique ou de la lutte pour le droit des femmes. La fermière de Salbec, nous le savons depuis des lustres, exactement depuis ses fameux draps flétris par l’amour, a de gros problèmes avec l’homme,- peut-être surtout parce qu’il l’a peu sollicitée. Que de romances à sens unique, avortées à la cantine de la mairie entre la poire et le fromage, que de nuits passées les yeux ouverts dans le noir, fascinée par le plafond où se promenait le troublant regard d’un sous-chef de bureau qui ne savait pas même votre nom. Sans oublier le regard horrifié de cet homme le jour où il comprenait enfin ce dont il était l’objet. Et maintenant, cette vie nouvelle, comme une ultime malédiction, au fond d’une ferme sinistre, passée à éplucher des haricots, à assommer des dindons, en se répétant sans y croire « je suis heureuse, je suis heureuse. Et c’est pour ça que je suis tellement plus gentille que les autres… ».
« mais il y a surtout un Truffaut obsédé par le vertige de passion, la sauvagerie et l’emportement de la passion amoureuse, ce tremblé de tout l’être, ce bouleversement, ce ravage qui tourne à la maladie, et tue et casse les codes sociaux car l’amoureux ou l’amoureuse chez Truffaut n’est plus distingué du tout, ni aimable, mais un animal blessé et provoque scandale. » Edel en furie
Et quand elle fait du vélo point comme , c’est l’apothéose… de l’amour est dans le pré, lol.
@ suis passée à « Rapt » d’Edna O’Brien,
terrifiant, ce que raconte cette irlandaise… un rapt collectif de sabines nigérianes par des tarés illuminés. Je sais pas pourquoi mon exemplaire s’appelle « Girl », j’y suis moins avancé. Ni pourquoi suis allé vers ce roman après le voyage de Morin dans ses souvenirs.
Votre vie est un brin mouvementée, mais avez l’air nuitamment heureuse en ce moment, vous reviendrez vers certains hommes, et pas des D, je pense que votre child a raison.
Pour saluer la douceur du trait du dessinateur Pierre Le-Tan
https://www.pinterest.fr/davidstarkinc/pierre-le-tan/
La RdL le connaissait et l’appréciait. Merci Passou.
http://larepubliquedeslivres.com/pierre-le-tan-le-charme-indefinissable-du-collectionneur/
Chaloux à 19h49
Les hommes pensent beaucoup de mal des femmes, ce en quoi ils ont raison, et les femmes pensent beaucoup de mal des hommes, ce en quoi elles ont raison.
Totalement d’accord avec vous.
50/50.
Mais je constate bcp de tendresse et d’amour des deux côtés. Et envie de recommencer.
« Non, il n’est pas question d’Astra dans le Dernier Tango, mais de beurre, de vrai beurre. »
Marlon Brando utilisait d’ailleurs une bonne marque de beurre, en connaisseur. La production n’en était pas réduite à utiliser de l’Astra, mais du beurre de qualité supérieure.
Mon cher D, sur mon pain, je mets et tartine et étale voluptueusement, à la Marlon Brando, du beurre de qualité supérieure, la même marque qu’on trouve dans certains restaurants. C’est délicieux.
Rose, on ne s’en passerait pas.
« On ne sait pas exactement si Allen est coupable de ce dont on l’accuse »
On l’accuse de quoi, exactement, Delaporte ?
« en général, un film de Woody, c’est une comédie légère, sans prétention »
Sans prétention, je ne sais pas, mais celui-là, en effet, est une comédie légère sur les jeux de l’amour et du hasard : il pense épouser celle-là mais c’est finalement celle-ci qui, contre toute attente, lui était prédestinée. Et inversement. Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont riches et cultivés, ils habitent New York, ils aiment le jazz et ils ont de l’humour.
Dans son genre, « New York sous la pluie » est une ultime variation plutôt réussie…
Rose, j’ai adoré cette histoire de vos voisins. Je pense que je vais vous l’emprunter.
JjJ
Z’avez raison. C le titre. GIRL.
Éditrice Sabine W et le rapt des Sabines étrange, non ?
https://www.swediteur.com/titre.php?id=209
Sur D. Chut, il dort. ♡
Non mais je constate, hein. Trois copines qui se font larguer grave et elles y croient à fond. J’adore cette pêche.
Chaloux à 21h06.com précédent.
Et l’humour et la tendresse et l’accord.moi je trouve ça génial.
Chaloux à 21h07
Qu’allez-vous en faire ?
« On ne sait pas exactement si Allen est coupable de ce dont on l’accuse »
On l’accuse de quoi, exactement, Delaporte ?
__________
Vous le savez aussi bien que moi, Jacuzzi, pas la peine de jouer les hypocrites quasi cinéphiles. C’est du lourd, surtout que Ronan Farrow est sur le coup !
Christiane
Fatigant autant d’émotions pzut-être et aussi le souvenir lancinant.
Pour les jeuens filles de Boko Aram je verrai jouer avec des nenuphars dans l’eau en silence.
Sincèrement, Delaporte, je ne sais pas et je ne lis pas les tabloïds ni la presse people.
C’est probablement du beurre d’Echiré, Delaporte ?
Le Woody Allen ce sera nada. Manhattan est le dernier film que j’ai vu de lui — au fond il exprime une pensée de clown sentimentale répèté à l’ennui et puisque je n’aime pas les clowns… ni les sentimentaux…
« C’est probablement du beurre d’Echiré, Delaporte ? »
C’était du style Dupont d’Isigny. C’est vrai qu’une motte d’Astra aurait aussi bien fait l’affaire, et même mieux. Dans cette scène, qui se passe dans le fameux appartement, Brando commence affalé contre un mur, beurrant ses tartines d’un improbable sandwich. Par le fait d’un heureux hasard, ou bien tragique, il va passer aux fesses de Maria Schneider, avec ce même beurre qu’il ne rechignera pas à gâcher. On voit Brando manger (le beurre). Comme quoi, les Américains savent manger autre chose que du beurre de cacahuète. La scène a été tournée une seule fois, pour ne pas gâcher, là non plus.
@Rose.
Une petite histoire très vertueuse.
« Le Woody Allen ce sera nada. »
Ce film, ce n’est pas seulement Allen. C’est aussi les comédiens, respectables, les techniciens, admirables, les distributeurs, imparables. C’est un travail d’équipe. Bon, il y a un criminel à la tête de l’entreprise. Et encore. On ne sait s’il est vraiment coupable ou non, malgré Ronan Farrow. C’est idiot de dire qu’on n’y va pas. Manhattan ça date de 1980. Je me souviens quand je l’ai vu, dans une salle des Champs-Elysées. Je n’en suis pas resté là. (Mais c’était déjà un film quasi pédophile.)
« C’est idiot de dire qu’on n’y va pas. »
Et depuis quand l’on est « idiot » si on choisit que voir et que ne pas voir ?
« C’est idiot de dire qu’on n’y va pas. »
Et depuis quand l’on est « idiot » si on choisit que voir et que ne pas voir ?
__________
On a toujours tort d’ignorer, et surtout de parler d’une chose sans la connaître.
renato, il faut que vous lisiez « comment parler des livres qu’on n’a pas lus » de Pierre Bayard. C’est pour vous, et tant mieux si ça marche. mais Bayard est un petit plaisantin, qui a remis en cause la fiction policière d’Agatha Christie, « Qui a tué Roger Ackroyd ? » Eh non, ce n’était pas le docteur l’assassin ! Je n’y crois guère. Sa souer ? Hum ! je pencherais plutôt pour le petit secrétaire. mais il aurait fallu trouver un mobile. mais de cela, renato ne pourra pas parler : il a préfré, ou même « choisi » de ne pas lire. Quel enflé !
J’ai vu tous les films de WA jusqu’à Manhattan : largement suffisent pour former un jugement.
Eh bien, entre le père sur la rdl, et la mère a la grande bibli, heureusement qu’Ultrabright nous emmène faire un tour a la pêche dans le Montana, où la litterature reprend une autre dimension, loin de ces enfermements psychosés jusqu’à la moelle.
Vous ne connaissez pas ce conteur ?
Chanceux que vous êtes d’avoir cette bonté à découvrir.
https://www.gallmeister.fr/livres/fiche/263/fromm-pete-mon-desir-le-plus-ardent
« J’ai vu tous les films de WA jusqu’à Manhattan : largement suffisent pour former un jugement. »
Quelle suffisance ! Vous me faites marrer, renato. Je me marre !
Chaloux
Libre à vous. Intertextualité. Ce deviendra votre histoire.
Magnifiez pas trop quand même. J’ai oublié Q serré. Que je raconterai ultérieurement.
Et demain matin je chercherai l’ AP I et dirai la consonnance des prénoms irlandais.
Là chui au Danemark ( et donc pas à Naples, Blanche.)( Bref, cette petite me soucie. Elle part au Danemark et se retrouve à Naples).
Bisous
Je lis.
Quelle suffisance ? on n’a plus le droit de se former un jugement ? de trouver un spectacle à son goût ou pas ?
une pensée de clown sentimentale répèté à l’ennui
–
Si vous l’avez fait exprès, cet « à l’ennui » en lieu et place de « à l’envie » est une très belle trouvaille. Mais je ne pourrais pas être davantage en désaccord avec vous sur ce point.
Si vous vous êtes arrêté à Manhattan, vous ne connaissez rien de son oeuvre, et ignorez ce chef d’oeuvre philosophique qu’est le pessimiste Crimes et délits. Sans parler de La rose pourpre etc…Bref, vous ne pouvez appréhender son travail de cinéaste talmudique, qui réinterprète à chaque fois de façon différente le même texte du grand rouleau de la vie.
Chez nous, ce sera l’occasion d’une sortie en famille dimanche en fin d’après-midi. O joy!
« … je ne pourrais pas être davantage en désaccord avec vous sur ce point. »
Je comprends, d’autre part les goûts et les couleurs.
Cela dit, par le passé il y avait des diktats, heureusement ce temps là est révolu.
terrifiant, ce que raconte cette irlandaise… un rapt collectif de sabines nigérianes par des tarés illuminés.
—
JJJ, Edna O’Brien a fait deux séjours au Nigéria, où elle s’est rendu à chaque fois avec de plus de 7 000 livres sterling cachées dans ses sous-vêtements (on ne fouille pas une femme de plus de 80 ans), afin de « délier » les langues des témoins et des victimes. Au Nigéria, comme en Inde, tout s’achète, le silence comme la parole, la vie comme la mort, les femmes commes les hommes.
Tout est strictement vrai, mais passé au prisme d’un récit témoignage au style très distant, ‘blanc’, qu’adopte cette fois la plus grande écrivaine irlandaise de tous les temps, dont je rappelle que les livres furent brûlés en place publique en 1960 en Irlande.
« Girl » est encore un cran au-dessus des » Petites chaises rouges » (allusion aux commémorations des victimes de Sarajevo), où l’on voyait débarquer dans un village irlandais un ex-criminel de guerre serbe de Bosnie reconverti en guérisseur et directeur de conscience.
John Coetzee, dont le style incisif et sans gras se rapproche de celui d’Edna, et qui sait ce qu’est la littérature, ne tarit pas d’éloges sur ce grand livre courageux.
Edna O’Brien est une immense écrivaine et une femme d’une beauté totale, une vraie tsedeykes , (équivalent féminin du mensch).
@Quelle suffisance ? on n’a plus le droit de se former un jugement ? de trouver un spectacle à son goût ou pas
On vous trouvait insuffisant sur ce coup ; rien d’autre.
Sans spoiler, lorsqu’elle dit à babby, dans la jungle « je ne suis pas assez grande pour être mère » ; puis comme c’est un travail ensuite de le devenir et comme elle le fait avec constance.
Ma libraire a fait une fiche sympa et enthousiaste. Ce matin elle trouvait dommage que je le rende, mais je l’ai lu, lui ai-je répondu.
Apprécié également la pudeur infinie qui baigne ce roman qui est un documentaire sur un fait réel & atroce commis par des fanatiques.
Les hommes pensent beaucoup de mal des femmes, ce en quoi ils ont raison, et les femmes pensent beaucoup de mal des hommes, ce en quoi elles ont raison.
Chaloux dit: 18 septembre 2019 à 19 h 31 min
Les hommes et les femmes sont au moins d’accord sur un point : ils n’ont aucune confiance dans les femmes.
Henri Louis Mencken
Je pense que je vais lire ce livre.
@Pablo. Très drôle, et juste.
Merci pour le Milosz de l’autre jour, j’ai eu ma période de lecture intensive. Sublime poète.
Je relis Deux ans de vacances 40 ans après. J’adore. Ensuite L’île mystérieuse.
« … sur ce coup ; rien d’autre. »
Et elle se situe où l’insuffisance ? Est-ce que nous sommes encore aux années où quelques « pontifes » décidaient du goût qu’il fallait partager ?
Bonne nuit :
Who’s next
https://putaindcamion.typepad.com/.a/6a013487df42d2970c0133f4bfba94970b-pi
Page 111, Dubois assassine le point virgule.
Était- ce bien nécessaire ?
Il écrit ponctuation de l’embarras et du doute lorsqu’il s’agit de respiration et de …
(Y suis allée : 4h22, 4h32. Te l’ai pas dit pour pas que tu te soucies. Des hauts murs partout. Ils s’enferment. Peux plus lui parler si elle est à la piscine. Plus les gens sont fous, plus ils s’enferlrnt, tu peux me croire).
Dubois est branché, comme nous
Si six ->au début
->N n n ->plus loin passé la moitié (pas retrouvé)
C’est bien les assonnances pour la lusique.
Hey, Emmanuel Sauvage (Manu) a aussi une Harley.
Ferai le biian à la fin.
pour la musique
Un livre important, celui de Snowden, dans lequel il explique sa démarche et son éthique. Snowden est un héros, qui n’a pas hésité à s’affronter à l’Amérique, avec courage et détermination. Le misérable petit tas de secrets des Etats corrompus, Snowden les révèle aux peuples outragés, aux citoyens responsabilisés. Oui, chacun autant que nous sommes, nous tenons en main notre propre existence d’êtres libres, désirant vivre dans un monde propre d’où la corruption serait partie :
« Le livre d’Edward Snowden, un plaidoyer adressé à l’opinion américaine
En se référant à la Constitution des Etats-Unis, « Mémoires vives » (Le Seuil) fait œuvre de pédagogie. » Le Monde
Snowden en France : j’espère que cela va aboutir. Pour l’instant, il moisit en Sibérie. Le pays des droits de l’homme lui ouvre les bras. Ce serait un atout qu’il arrive en France, et y tienne tribune. Il apprendrait la langue de Voltaire, prendrait la nationalité française, deviendrait un intervenant majeur dans la politique et les idées. Une grande et belle chose que cette venue de Snowden parmi nous.
Snowden, tout le monde est d’accord, a oeuvré pour libérer l’humanité :
« Edward J Snowden a décidé à l’âge de 29 ans de sacrifier son avenir personnel pour le bien de son pays, déclare John Sargent, président de Macmillan USA. Il a témoigné ainsi d’un courage immense, et, qu’on le veuille ou non c’est une fabuleuse histoire américaine. Il n’y a aucun doute que le monde est plus sûr et respectueux grâce à ce qu’il a fait. C’est une immense fierté pour Macmillan de publier Permanent record. »
Vous vous souviendrez que cet été le petit monde du livre s’est ému d’apprendre la publication d’un livre mystère promis à des ventes considérables! Las, nous savons aujourd’hui que ce livre est un inédit de Françoise Sagan, un fond de tiroir d’après la critique du nouvel obs, une tête de gondole pour le Monde et un « tremblement de terre » pour Léa Salame de France inter…place donc au marketing afin d’écouler les 70 000 exemplaires imprimés.
Jacques Drillon le note dans un de ses petits papiers
Giono, dans Le hussard sur le toit. Angelo est tenu en joue par un fusil de chasse : « Il était au comble du bonheur. » Il est cerné par des villageois : « Ces paysans voyaient bien qu’en réalité il était au comble du bonheur. » Tout à fait à la fin, quand il devine l’Italie derrière les montagnes : « Il était au comble du bonheur. »
Savez-vous pourquoi J.Dr a fermé les commentaires de son blog ?
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