de Pierre Assouline

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Du rififi en perspective dans la tintinosphère

Du rififi en perspective dans la tintinosphère

Que vous ne commenciez pas votre journée par la lecture de notre cher Journal officiel dit J.O. passe encore. Mais que vous fassiez quotidiennement l’impasse sur celle du Moniteur belge, son équivalent dans le royaume d’à-côté, est une faute de goût qui suffirait à vous faire passer pour un bougre de crème d’emplâtre à la graisse de hérisson. La tintinosphère, qui en épluche scrupuleusement chaque numéro, y a découvert que le 18 septembre dernier un acte avait été déposé par notaire au greffe constatant la démission de Fanny Rodwell, 86 ans, de sa fonction d’administrateur de Moulinsart S.A. pour cause d’incapacité (ce que tout analphabète diplômé saurait traduire : maladie d’Alzheimer) ; et que le 13 novembre, son mari Nick Rodwell, 68 ans, en était désigné président du conseil d’administration. Autant dire que ce dernier a désormais la haute main sur Tintin, nouvelle plus inquiétante que réjouissante eu égard à sa personnalité de bulldozer à réaction..

Au début des années 90, quand je me suis lancé dans ma biographie d’Hergé, Rodwell était hostile au projet contrairement à Fanny qui, passant outre son opposition, ne m’a pas seulement grand ouvert les archives professionnelles et privées du dessinateur, sans restriction malgré le risque d’y découvrir des cadavres dans le placard ; elle m’a même accompagné au ministère de la Justice car seules sa présence et sa signature in situ permettaient que me soit communiqué le dossier d’épuration de Georges Remi relatif à ses activités sous l’Occupation. Elle c’est elle, lui c’est lui, malgré l’amour et l’admiration qu’elle lui porte. Elle l’a toujours défendu face aux innombrables critiques qu’il suscite, mais n’a jamais cédé sur un certain nombre de points.

Légatrice universelle de son œuvre, elle avait en principe le dernier mot en matière de droits dérivés et d’exploitation de l’œuvre d’Hergé. Face à la tentation de la prolonger en confiant la suite à d’autres, elle s’était dressée comme un rempart, avant tout soucieuse de faire respecter la volonté du créateur de Tintin : il avait toujours dit que son héros mourrait avec lui. S’il ne l’a précisé dans son testament, il l’a du moins exprimé à maintes reprises dans ses conversations avec sa femme, qui est tout sauf une fatma de prisunic, ainsi que dans l’entretien historique qu’il avait accordé à Numa Sadoul pour son livre. Passer outre serait une trahison. Mais qu’en sera-t-il maintenant qu’elle passe la main ? Nick Rodwell, qui envisage même une comédie musicale, et que la perspective d’une suite n’empêche pas de dormir puisque c’est déjà le cas des héros d’Alix et de Blake&Mortimer, n’a qu’une ligne : d’une œuvre il ne pense qu’à faire une marque.

Ses excès sont tels que plus d’une fois les responsables de sa propre société ont dû le recadrer, le censurer ou le démentir. Ainsi quand il insulta des journalistes sur son blog en faisant des allusions graveleuses à leur vie privée. Ou encore ces jours-ci en assurant dans la presse que le projet de Patrice Leconte, qui a fait ses débuts comme dessinateur et scénariste de BD à Pilote, d’adapter Les Bijoux de la Castafiore, seul huis-clos surréaliste du corpus hergéen, était « une fake news », lui reprochant de « se raconter des histoires », avant que Moulinsart n’assure que des contacts était en cours et qu’ils allaient se poursuivre.

Il a réussi l’exploit de se mettre à dos la tintinosphère à force de menaces, d’intimidations et de procès, alors que ses fidèles se considèrent comme les co-héritiers d’un trésor national vivant, comme disent les Japonais. Il exige de la maison de vente aux enchères Artcurial qu’elle lui donne l’avant-projet dessiné par Hergé pour la couverture du Lotus bleu , non seulement historique mais magnifique, au motif que sa place est au Musée Hergé. Une telle attitude rend délicate jusqu’à l’exégèse des albums. De quoi faire reculer nombre d’auteurs, ce qui n’est pas plus mal s’agissant des cuistres de la bêtise savante ; mais pas Jacques Langlois, fort heureusement, collectionneur qui en est de longue date un familier et qui a l’avantage sur d’autres d’avoir rencontré le maitre et d’avoir même entretenu une longue correspondance avec lui. On en retrouve des échos dans Petit éloge de Tintin, essai attachant et bienveillant qui vient de paraitre (12 euros, 280 pages, éditions François Bourin). Dans cet hommage riche d’informations, il revient notamment sur la rivalité De Gaulle-Tintin (et l’authenticité du fameux « Au fond, vous savez, mon seul rival international, c’est Tintin ! » confié à Malraux qui le répètera dans Les chênes qu’on abat)) et sur l’amitié qui liait Hergé à Gabriel Matzneff, ce dont ils n’ont jamais fait mystère- mais cinq ans avant que le dessinateur ne troque les culottes de golf de son héros contre un jean, quand ce n’était encore qu’à l’état de projet, un article de l’écrivain dans Combat sous le titre « Ne déculottez pas Tintin ! » ne manque pas de piquant avec le recul…

Rodwell est un ayatollah du droit d’auteur, de son strict respect dans l’acception la plus étroite, sans considération de la qualité de ses victimes, multinationale d’édition ou animateur d’un fanzine, en contradiction avec la générosité d’Hergé. Il est vrai qu’il ne l’a pas connu bien qu’il le représente. Inutile de lui parler d’intertextualité ou d’exception de parodie. Or les hommages, les détournements, les citations, emprunts ont la vertu de faire vivre un héros menacé de ringardisation quand triomphent des superhéros. Pas facile de faire vivre une œuvre fermée depuis près d’un demi-siècle.

En le hissant sur le haut de gamme pour en faire un produit de luxe, il a rapproché Tintin du marché de l’art, de l’argent et donc des adultes tout en l’éloignant du monde des enfants, comme l’a fait observer le chroniqueur BD Olivier Delcroix. Si ca continue Bernard « LVMH » Arnault et François Pinault vont se disputer le dossier ! Une chose est de protéger l’œuvre, et Moulinsart S.A. s’en acquitte bien ; une autre est de prétendre user un droit de vie ou de mort sur toute œuvre (dessin, BD, livre etc) qui traiterait de l’univers de Tintin. Or il est difficile de le faire sans en reproduire quelques extraits ; mais comment y parvenir dès lors que toute vignette tirée d’un album est tenue pour une œuvre à part entière ? Cette tyrannie est d’autant plus absurde que Moulinsart et Rodwell ne sont pas fondés à l’exercer puis que c’est Casterman, l’éditeur historique d’Hergé, qui possède les droits sur les albums comme l’a récemment confirmé la cour d’appel de La Haye ! Plutôt maladroit pour un obsédé du droit.

De tous les franchisés de la marque à la houpette (Rodwell avait eu le flair d’ouvrir la première boutique Tintin, à Londres du côté de Covent Garden), il est celui qui a le mieux réussi. Je dirais même plus : avec lui, il faut s’attendre à tout. Chaque fois qu’il ouvre la bouche il en sort des imprécations, des injonctions et des mises en demeure. M. Rodwell dit « le mari de la veuve » est devenu à son corps défendant au fil des ans et des procès le subliminal ultime personnage des aventures de Tintin, à ceci près qu’il ne fait pas rire, enfin, pas toujours. Mais désormais tout puissant, ayant assouvi son obsession de contrôle total, il se pourrait que cet astronaute d’eau douce accède enfin à une certaine sagesse dans l’esprit du Dalaï-Lama. Nous serons bientôt fixés selon qu’il demandera ou non à Moulinsart S.A. de nous adresser une lettre comminatoire assortie d’une conséquente facture de droits d’auteur pour l’usage immodéré et sans autorisation que cette chronique a fait du mot « Tintin », déposé donc protégé selon lui, et pour ses emprunts au riche lexique haddockien de l’injure, dont on espère qu’à l’occasion des 90 ans du capitaine en 2021, il sera enfin classé au patrimoine mondial de l’humanité.

(« Détournement du Sceptre d’Ottokar par des internautes« )

 

Cette entrée a été publiée dans Bandes dessinées.

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commentaires

1 156 Réponses pour Du rififi en perspective dans la tintinosphère

et alii dit: à

We hypothesize that Tintin has growth hormone deficiency and hypogonadotropic hypogonadism from repeated trauma. This could explain his delayed statural growth, delayed onset of puberty and lack of libido.

We also believe that involving children in research (the first 2 authors) is possible and beneficial. As a result, A.C. learned to count to 10 with good interobserver reliability and now knows the meaning of the expression “tomber dans les pommes.”

The main limitation of our article is the lack of paraclinical confirmation of the diagnosis. But, according to the second author (L.O.C.), “That’s alright.”

To conclude, it is difficult to determine accurately Tintin’s age and level of physical and sexual development. He has the physique of a child, but his conduct suggests that of an adult. Throughout his adventures, he has no girlfriend or marriage plans to curtail his activities. His “neutrality” allows both children and adults around the world to identify with this hero, which probably explains his universal appeal after 75 years of public life.

et alii dit: à

et haddock sur la santé duquel les médecins affirment que tintin a une bonne influence:
These features are all compatible with Korsakoff encephalopathy. This syndrome is due to a chronic deficiency of thiamine (vitamin B1) and results in altered memory, vision changes, and hallucinations, all of which Captain Haddock certainly displays in the The Secret of the Unicorn.

et alii dit: à

Thompson and Thomson (Dupond and Dupont in French)
They clearly manifest echolalia (the automatic repetition of another’s vocalizations) and echopraxia (the automatic repetition of movements made by another person). Echolalia has been documented in autistic twins, but Thompson and Thomson do not appear to be autistic. Patients with Alzheimer disease may also demonstrate echolalia, and because the detectives are quite forgetful, one wonders if they have some form of familial dementia.
Later he loses his memory when kidnapped by aliens who give him some undefined “treatment.” It is hinted that both of these nefarious characters are ex-Nazis. The last is Dr Patella, who, in accordance with his name, is an osteopath. He appears in 2 books (Destination Moon, Casterman, 1953; and Explorers on the Moon, Casterman, 1954), where he treats an unconscious Haddock when arriving back to earth.

et alii dit: à

si c’est P.Assouline qui a bouffé la coloquinte, il risque gros en injures (des capitaines de BREST)
Citrullus colocynthis
il n’y a plus qu’à cucurbiter!

et alii dit: à

où sont vos cucurbitations?

et alii dit: à

Y A -t-il une couleur que HERGE n’a jamais employée quand il a mis régulièrement tintin en couleur?

JiCé..... dit: à

A table ce midi, en compagnie de peu de compagnons, certains ayant une connaissance intime de la Faculté de Médecine de Montpellier.

Quel bon moment. Quel échange ! Guy de Chauliac, François Rabelais, Nostradamus, quels retours vers la foi de ces maitres historiques !

Il n’en manquait qu’un, actuel : Véran le Véreux, notre bon maitre ! Misère du progrès régressif.

Jazzi dit: à

« Le valeureux personnage de fiction a eu 33 accidents de voiture ou d’avion, dont six résultant de tentatives d’homicides sur sa personne. Il sera en outre enlevé seize fois. »

Et jamais violé, et alii ? Toujours vierge, comme Jeanne d’Arc !

Jazzi dit: à

» comme tout le monde »

Bordel de cornecul, Marie Sasseur, pour que les parenthèses soient dans le bon sens il faut les accoler aux lettres !

et alii dit: à

j’ai fait le vaccin contre la grippe
j’écoute une conférence
bonsoir

puck dit: à

bonsoir et alii

et alii dit: à

bonsoir puck;travaillez bien! et veillez sur vous

Janssen J-J dit: à

@ Bloom, avez-vous jamais lu ce chef d’œuvre de C. Mc Carty : Suttree (1979)?
[Situé en 1951 dans la banlieue de Knoxville dans le Tennessee, le roman suit Cornelius Suttree, « un alcoolique existentialiste déclassé », qui, depuis sa sortie de prison, est devenu pêcheur sur les berges de la rivière Tennessee].
Pas trop la gueule de bois en ce début d’année, j’espère, dans la petite Angleterre enfin brexitée ?
Vous adresse mes bons vœux erdéliens, salue vos apparitions irrégulières, les espère plus nombreuses à l’avenir, par delà les mers et les océans…

@ jzmn, je reviendra plus tard sur vos remarques matinales,

Jean Langoncet dit: à

@Janssen J-J qui prétend dire beaucoup

Incidemment : On September 6th, 1951, Burroughs shot Vollmer in the head, allegedly while trying to shoot a glass he had asked her to balance on her head during a drunken William Tell act. Vollmer died several hours after being shot in the head, at the age of 28.Burroughs said he had eight to ten drinks and couldn’t remember much of that night, while witnesses Woods and Marker claimed they had two small glasses.The couple’s four-year-old son, William Burroughs Jr. was in the room when the incident occurred.
(drôle de signe que celui du verseau ; Rabelais, notamment, en témoigne à sa manière)

Janssen J-J dit: à

Pensée du jour bilgérienne toujours un brin sentencieuse. Elle se défendrait mieux icite, vu ce qu’on y lit.
____
(dixit) Avec plus de curiosité individuelle et collective, la mauvaise foi diminuerait, la haine se réduirait, le mépris serait moins virulent, le langage se civiliserait et un système démocratique pervers ne tiendrait plus le haut du pavé !

Janssen J-J dit: à

@ JL, oui, et je voyais pas mal de choses à pariss avec des bobos snobinards…
Souvenez-vous de cette chorégraphie déjantée que nous avions appréciée au TNC en 2016, à partir du sanglant fait divers à l’origine du « festin nu ». Merci pour ce rappel…
Et belle année à vous et à vos trouvailles de musique toujours bien inspirées avant le coucher. J’espère que vous continuerez à nous régaler avec la beat generation, toutes musiques des sixties et seventies.
BàV.

https://www.theatreonline.com/Spectacle/Club-Guy-Roni-Naked-Lunch/50709

vedo dit: à

Merci à Charoulet pour le lien sur l’éloquence. Très biaisé mais très intéressant. Taubira (dont je suis opposé à la plupart des idées), très impressionnante, suscite mon admiration. (Discours de mémoire, comme De Gaulle, en allemand, devant la jeunesse allemande). Bachelot est très bonne, aussi. Les commentateurs, comme trop souvent, ne sont pas au niveau.

Jean Langoncet dit: à

@toutes musiques des sixties et seventies.

Seriez-vous sensible au baroque naissant, calculateur émérite ?

Jean Langoncet dit: à

(Quand keupu descendra de la montagne au sommet de laquelle Mann l’a conduit, espérons qu’il consentira à expliquer ce qui distingue la raison du calcul.)

puck dit: à

et alii, bonsoir, merci, c’est d’accord je vais essayer, vous aussi prenez bien soin de vous.

et alii dit: à

merci, christiane; bien sûr que c’est intéressant , de voir ce souci du travail rendu (et la considération de l’attente du lectorat d’enfants

Marc LAUDELOUT dit: à

Oui, Marie Sasseur, Céline (né à la fin du XIXe siècle) considérait les homosexuels (on ne disait pas « homophobes » à l’époque) avec un certain dédain. Comme Morand et bien d’autres. Mais cela n’enlève rien à leur talent, strictement rien. On peut leur préférer un Duhamel, plus irréprochable sur le plan moral, mais qu’on ne lit plus guère aujourd’hui. Morale et littérature, éternel et sempiternel débat…

rose dit: à

Et alii
Page 106 on parle de vous dans l’Anomalie. 🥺 Vous êtes le hamster du labo. !!!

D. dit: à

Taubira est une femme digne et courageuse, malheureusement victime d’un total manque de discernement. Il a existé tant d’hommes et femmes semblables par le passé, regardés par la suite avec un mélange d’admiration et d’effroi, les « révolutionnaires ».
Une seule parole pour eux : Mon Dieu, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font.

D. dit: à

Moi je lis Duhamel. Je m’en délecte.

et alii dit: à

ROSE? MERCI? JE L ‘AI SUR LA TABLE justement! je chercherai demain, je suis crevée!je ne tiens pas assise!
bonsoir!

et alii dit: à

je trouve qu’il y a un verbe qui a gagné du terrain dans notre langue , avec sa forme pronominale, c’est « inventer »en s’inventer !

Bloom dit: à

Meilleure année à tous!

Ci-dessous le texte d’Ariane Mnouchkine, qui traduit l’incompréhension et l’exaspération face aux atermoiements dans la lutte contre le Covid en France.

« Ministres, n’êtes-vous donc pas prêts ? Et votre chef ? Au bout d’un an de ratages, d’appauvrissement, de pertes, d’humiliations, de souffrances, de morts, vous n’êtes toujours pas prêts ?!

Alors qu’en Allemagne et au Royaume Uni, au Danemark, dans toute l’Europe, les campagnes de vaccinations enregistrent des patients par milliers, en France, la patrie de Pasteur, nous comptons à peine quatre centaines de personnes âgées vaccinées. Et deux ou trois médecins, alors que tous les soignants de France et de Navarre devraient l’être avant tout le monde.

Pourquoi ? Que se passe-t-il ?

À vous écouter les Français seraient trop sceptiques, trop hésitants, bref, trop anti-vaccins.

Avez-vous donc si peur des Français que vous régliez ainsi votre pas sur les plus craintifs ou, plutôt, sur les plus soupçonneux d’entre nos concitoyens échaudés par vos mensonges et qu’aujourd’hui, vous poussez à la crainte par vos bobards obstinés et votre pusillanimité incompréhensible ?

Allez-vous vraiment vous abriter longtemps derrière ceux qui, par votre faute, restent indécis ? Ne voyez-vous pas que votre tiédeur suspecte nourrit les thèses obscurantistes les plus nocives, les plus vénéneuses.

Que ceux qui ne veulent pas se faire vacciner ne le fassent pas, c’est leur droit, mais en leur nom, allez-vous prétendre empêcher les volontaires de le faire au plus vite alors que, ce faisant, nous protègerions jusqu’aux plus rétifs des anti-vaccins, qui le savent bien d’ailleurs.

Pensez-vous vraiment pouvoir nous rejouer la petite musique de mars contre les masques ? Non ? Alors, faites votre métier, arrêtez de jouer de la flûte. Faites votre devoir. Organisez cette campagne de vaccination comme il se doit pour que nous, artistes de tous ordres, grands et petits restaurateurs, cafetiers, bistrotiers, boutiquiers, étudiants, professeurs, docteurs, infirmières, brancardiers, pompiers, policiers, caissières, athlètes, personnes âgées, nous puissions faire le nôtre et partager à nouveau ce qui s’appelle le bien commun, pour certains en ouvrant leurs théâtres, leurs cinémas, leurs restaurants, leurs boutiques, leurs bars, leurs gymnases, leurs universités, leurs bras. Pour d’autres, en cessant de surveiller nos cabas, nos déplacements, nos verres, nos fêtes, nos places et nos rues et en retrouvant leurs vraies missions de gardiens de la paix.

Ministres français, vous tremblez ? Et votre chef. Alors que, avec une incroyable promptitude, inespérée il y a encore quelques semaines, des savants du monde entier, ont, grâce à leur travail acharné, déposé en vos mains l’arme nécessaire et, bientôt, suffisante, pour vaincre le virus et libérer le pays de cet occupant dévastateur, vous tremblez ?! Alors partez. Démissionnez. Nous avons besoin de gens courageux, compétents, respectueux de leurs concitoyens.

Eh bien, qu’attendez-vous ? Vous voulez des suicides, des émeutes ? Des suicides, il y en a déjà. Quant aux émeutes, elles brûlent dans beaucoup de cœurs. Des cœurs pourtant bien sages d’habitude.

https://www.telerama.fr/debats-reportages/ariane-mnouchkine-sur-le-vaccin-ministres-netes-vous-donc-pas-prets-6792434.php

rose dit: à

Et alii

Reposez-vous.
J’attaque la partie II, bille en tête, martel etc. Je reprendrai le sujet collectif demain.

Très beau témoignage de vous Janssen-JJ sur votre maman. En parlerai aussi demain. Je crois un lien fort avec la désinhibition.
Bises

https://m.youtube.com/watch?v=N9IxogvCvxo&feature=youtu.be

Transmis par mon pote Maurice

D. dit: à

Je m’en délecte notamment parce que je suis sa réincarnation. La première fois que j’ai lu Duhamel, je me suis souvenu de presque tout. Interloqué je me suis procuré sa biographie et paf. D’innombrables concordances extrêmement troublantes, de dates, de lieux, de personnes, de centre d’intérêts, de métiers. Comment expliquer cela ?

Jazzi dit: à

« de lieux »

Et nous ne nous sommes jamais rencontrés au Mercure de France, D ?

B dit: à

Bloom, la patrie de Pasteur attend peut-être outre des frigidaires, une organisation digne de ce nom, des délais plus précis que ce vague « dans les prochains jours » un brevet de l’institut Pasteur pour un vaccin NF dont la validité est prévue si tout va bien pour le courant de l’été.

Jazzi dit: à

Ariane Mnouchkine, 81 ans, et des couilles : ça c’est pas de la belle éloquence politique, c’est du courage et de l’action, Bloom !

vedo dit: à

D., ce que j’ai apprécié dans cette émission, plus que la dignité et le courage de Taubira (ce n’est pas exceptionnel chez beaucoup de femmes et d’hommes), c’est son professionnalisme et son talent d’oratrice, vraiment exceptionnels. Pour différentes raisons, sauf exceptions, il est plus difficile pour une femme d’être bon orateur. Là, elle en remontre à plus d’un.

D. dit: à

Blanche m’a survécu neuf années.
Je n’ai pas oublié son sourire.

Jazzi dit: à

Les erdéliens sont des gens bien élevés, JJJ.
Motus et bouches cousues.
Pas vu, pas lu, pas su.
Comme la femme médecin de votre mère, qui n’a pas voulu l’entendre et a changé la conversation…
Bravo pour votre courage !

Lara dit: à

Moi, plus modestement, je suis la réincarnation de Maurice Dekobra. Chaque fois que je relis l’un de ses livres, son esprit me rend visite et me possède littéralement pour me faire voyager dans les endroits les plus exotiques de la planète.
Les auteurs d’autrefois pourraient-ils se réincarner vraiment en leurs futurs lecteurs ?!
Teilhard de Chardin comme Raymond Queneau le croyaient. Moi aussi.

Bloom dit: à

Si fait, Baroz, pour avoir travaillé avec elle, je confirme le courage, la puissance et la haute intelligence de la Grande Dame!
Très peu de montagnes qu’elle ne sache remuer!

Jazzi dit: à

Les erdéliens sont des moutons qui suivent l’étoile du berger.
Et que je te parle du dernier Goncourt, et que l’on papote sur la colorimétrie chez Hergé, en ne s’attardant pas trop sur le noir…
Qu’une parole authentique soit prononcée, au risque de les défriser, et les voilà qu’ils s’agglutinent vers la bergerie !

Jazzi dit: à

La cartouchière n’a pas tiré toutes ses cartouches, Bloom, au risque de voir fondre ses subventions à la Cartoucherie de Paris…

Marie Sasseur dit: à

@Marc LAUDELOUT dit: à Oui, Marie Sasseur, Céline.
?

Tout a fait Laudelout, Celine, née à Charlemagne.

https://youtu.be/jRr9v-23RH4

Jazzi dit: à

Marc LAUDELOUT vous a confondu avec moi, Marie Sasseur, faut le faire !
Lui qui connait son Céline par coeur, je lui avais demandé si celui-ci était homophobe…

JiCé..... dit: à

Dimanche 3 janvier 2021, 6h43,5°

L’année commence bien.

Des malades mentaux, et oublieux, rendent un hommage à la négresse noire indépendantiste Taubira, la pire Ministre que l’on ait jamais utilisé pour garder les Sots et protéger les Crapules !

Rien ne va plus dans ce monde devenu fou de bêtise lourde. Bien à Vous !

JiCé..... dit: à

La diatribe d’Ariane Mnouchkine fait plaisir, sincère, paroles fortes : sévère mais juste.

Marie Sasseur dit: à

sévère mais juste.

Et les chiffres ?

GB: + 1000000
Italie: + 10000
Allemagne : + 80000

Macronie ?
-200

JiCé..... dit: à

TINTINOSPHERE

Aucune solution militaire possible au Mali, et plus généralement en Afrique : rapatriez les boys en 2021 !

closer dit: à

Macron laisse filtrer des informations selon lesquels il serait furieux de la lenteur du processus de vaccination…Comme si ce n’était pas lui qui avait désigné tous les responsables de la santé au Gouvernement, comme si ceux-ci ne le tenaient pas informé minute par minute et comme s’ils pouvaient aller pisser sans lui demander la permission!

Et ces cons d’électeurs vont encore se laisser prendre à cette comédie…

closer dit: à

Et pendant ce temps là, deux jeunes français se font tuer au Mali (dont une adorable asiatique probablement issue d’une famille pro-française qui avait fui la barbarie vietcong; c’est une de ses soeurs qui m’avait appris ce dicton de la Légion: « français, non par le sang reçu, mais par le sang versé ») vraisemblablement pour rien!

christiane dit: à

Jazzi dit: « Les erdéliens sont des moutons qui suivent l’étoile du berger. Et que je te parle du dernier Goncourt, et que l’on papote sur la colorimétrie chez Hergé, en ne s’attardant pas trop sur le noir… Qu’une parole authentique soit prononcée, au risque de les défriser, et les voilà qu’ils s’agglutinent vers la bergerie ! »

Pourquoi cette colère, ce regard injurieux sur les commentateurs de ce blog ?
Le billet évoque un changement de succession impactant le contrôle de l’œuvre d’Hergé. Vaste problème qui concerne pas mal de successions (littérature, art, philosophie…).
Donc, beaucoup, un peu perdus par ce débat, ont préféré évoquer la bande dessinée « Tintin » (et ce n’est pas la première fois, d’autres billets et une biographie signée par P.A. ayant incité largement à commenter la vie et l’œuvre d’Hergé. A propos du « Noir » comme tu l’évoques, il y avait eu échange sur cet album, sur le colonialisme, sur cette vision de l’Afrique.
Rappeler le monde de l’art par les couleurs en aplat d’Hergé ou le monde fascinant de P.Uccello, n’est pas hors méditation, hors réaction, dans ce contexte.
Quant aux prises de paroles courageuses et de juste colère de Mmes Taubira et Mnouchkine, elles ne datent pas d’hier, et sont rappelées parce que la situation des acteurs, comédiens, metteurs en scène est alarmante comme celles des cafetiers, restaurateurs et autres commerces touchés par les restrictions et interdictions.
Ne nous cachons pas que cette pandémie est une première expérience pour nombre de pays. La science ne sait pas tout, ne peut pas tout expliquer. Tout le monde perd un peu son équilibre, ses habitudes. Coup de frein brutal… interdictions justes ou injustifiées. Virus et organismes humains… Quels sont les critères assurant une connaissance complète des risques de cette vaccination mondiale dans ce monde d’informations contradictoires ? Il reste la confiance, l’espérance dans le monde de la médecine, (des laboratoires ?). Nous sommes dans l’incertitude.
Il fait froid. Des gens dorment dehors, meurent dehors.
Et dans les EHPAD, que Rose évoque souvent, solitude des anciens et protection autoritaire rendent ces lieux ceux où on ôte le droit à la parole des résidents et des familles à l’extérieur.
Je te trouve sévère.
Je hais le commentaire de JiCé sur Mme Taubira alors qu’il avait salué le courage d’A.Mnouchkine.

Janssen J-J dit: à

@ A. Mnouchkine et C. Taubira…, deux femmes remarquables approchées dans ma vie. Jamais changé d’opinion à leur sujet. Que du bonheur et du respect pour l’intelligence de ces deux femmes là, parmi tant d’autres.

@ comme promis hier à deux internautes qui ne te demandent rien, ou plutôt pour faire le point avec toi-même… car tu as été touché par cet encouragement implicite plutôt que par les quolibets attendus : une « désinhibition » libératrice. Oui, jjj.
-> D’abord, quelques éléments de sa biog et du tableau clinique : naissance, 1931 – fille de petits commerçants. Mariage arrangé non désiré avec un paysan, 1950. Vierge. 1951->1962 : 5 enfants : 1 fille et 4 garçons. 1955-1965 : longue phase dépressive ; électrochocs en « asile de fous » et maison de repos. Haine du monde médical et refuge dans la religion. Catholique pratiquante fervente, puis prosélyte… en catéchiste inculte, à la quarantaine-cinquantaine. 1988 : perte d’un garçon de 33 ans. Intensification du refuge chez des ecclésiastiques. Veut devenir une « servante de dieu ». 2001, veuve. Délivrance d’une histoire de couple malheureux subie durant 50 ans, des membres devenus étrangers l’un à l’autre (en 2000, il nou smettait en garde et on le croyait pas : « vot’mère est folle »). Vit seule dans sa maison jusqu’en 2008. En 2007 : début de graves bouffées délirantes et hallucinations auditives perceptibles hors foyer. Intense culpabilisation au sujet du sexe et des tentations de Satan. Effroyable peur de l’enfer « pour avoir fauté » (longue séquence de délires sexuels et fantasmes de punitions pour des infidélités jamais produites en réalité). Entre en urgence dans une première maison de retraite au personnel violent (avec psychotropes destructeurs sur le diagnostic totalement foireux d’un psy incompétent). Une catastrophe. 2009-2010 : exfiltration et entrée dans une nouvelle structure médicalisée de religieuses, sur sa demande et au prix de longs combats. Y demeure toujours. 2011-2019 : diagnostics affinés et meilleures thérapeutiques : des généralistes de l’institution, « anti-psychotropes » essaient d’esquiver le mal-être avec l’aide d’une pédiatre libérale qui diagnostique une maladie dégénérative de démence sénile à corps de Lévi, incurable (forme d’Alzheimer). Déclin progressif des facultés mentales. Perte d’autonomie physique en 2018 (en fauteuil roulant). Puis, perte rapide des tous les repères spatio-temporels. Fin 2020 : ne reconnaît plus aucun de ses fils, à l’exception de la fille ainée, très présente.

-> Maintenant, quelques autres éléments subjectifs du roman maternel… Une mère aimée quoiqu’il en coutât, comme celle de Camus, aimée plus que la justice, contre vents et marnées (sic). Aura toujours raison, même d’avoir mis au monde 5 petits êtres contre son gré. N’y fut jamais pour rien. Profondément croyante et fataliste, n’a jamais eu vraiment peur de la mort. Frisant la psychose mystique depuis son enfance, voulut toujours aller rejoindre la Vierge-Marie. Fut une âme simple, malade de vivre, sans le savoir. Dotée d’une seule philosophie pour elle, les siens et le monde entier : « toujours prendre son mal en patience ». Fallut composer avec cette douleur et cette joie de la délivrance de mourir « dans le royaume des cieux », mais avec le moins de pêchés possibles toujours à confesser « aux prêtres » sur la terre. Fit son travail de vivre, grâce « à l’exemple de Notre Seigneur Jésus Christ »… Aujourd’hui, il n’y a pas d’autre raison que d’être là, attendre, patienter, pleurer toujours, rire aussi d’elle, ou de se moquer un brin pour ne pas s’asphyxier et lui survivre un peu. Lui garantir au moins de respecter ses dernières volontés, qu’elle n’est plus en mesure de formuler ni même de se rappeler.
Grand temps de penser à toutes les autres mamans du monde, ignorantes de leur sainteté. « Maman »…, ce terme incongru et indécent de tendresse… qu’une internaute de la rdl m’a appris à utiliser et à respecter infiniment. Je dédie ce message de bonne année à Sa propre maman. C’est une battante utile et exemplaire, têtue et obstinée, comme le seront toujours Ariane M et Christiane T.

Bàv, Tintin Birelure (3.1.21_10.30)

christiane dit: à

Lara dit: « Moi, plus modestement, je suis la réincarnation de Maurice Dekobra. Chaque fois que je relis l’un de ses livres, son esprit me rend visite et me possède littéralement pour me faire voyager dans les endroits les plus exotiques de la planète. »

La scandaleuse et délicieuse Madone des sleepings, Lady Diana Wynham, en plein cœur des années folles…
« Je vis ma vie comme une affranchie qui a secoué dès sa puberté les chaînes de l’hypocrisie chère à ses compatriotes.»…
Maurice Dekobra aurait-il exercé une influence sur Hergé (« Tintin au pays des Soviets ») quand, pour rétablir sa fortune très compromise, elle veut obtenir des Soviets l’autorisation d’exploiter les puits de pétrole légués par son défunt mari ?

et alii dit: à

Et dans les EHPAD,oui, christiane, et il y en a qui n’ont pas reçu les vaccins; on comprend leur colère quand on sait comment certains ont été décimés ;
disons qu’on s’y souvient du titre « le fond de lair est rouge » que je retrouve en lisant une thèse surla violence des femmes ‘LA VIOLENCE POLITIQUE AU PRISME DU GENRE
À TRAVERS LA PRESSE FRANÇAISE (1970-1994)
THÈSE DE DOCTORAT
je me souviens d’être allée à la cartoucherie porter des couvertures Ariane surveillait les « mouvements »
en revenant, je me suis intégrée à une manif où il y eut des arrestations de gens qui tenaient les pancartes

Janssen J-J dit: à

oups,…, gériatre au lieu de pédiatre (lapsus révélateur ? meuh…)

et alii dit: à

Surmonté d’un slogan, « À bas la campagne raciste ! Vivent les luttes des immigrés ! À bas les bandes armées du Capital », l’affiche cite l’un des motifs les plus emblématiques de Mai 68, le CRS brandissant sa matraque, abrité derrière un bouclier, ici légendé « Cartoucherie de Vincennes ». Elle convie à un meeting unitaire le « jeudi 28 » 1973 convoqué à l’initiative de la Ligue communiste (LC). Interdite et réprimée, elle s’inscrit dans la séquence ouverte le 21 juin par la manifestation contre le meeting d’Ordre nouveau à la Mutualité, prétexte à la dissolution des deux mouvements par le gouvernement le 28 juin. L’affiche résonne avec ce contexte également de la campagne raciste, de la lutte des immigrés contre les effets des circulaires Marcellin-Fontanet (1972) et les incidents racistes qui en découlent, sur lesquels Ordre nouveau entendait faire son miel. Le motif des « bandes armées du Capital » dénote d’ailleurs cette organisation fasciste. Par capillarité, la politique répressive du ministre de l’Intérieur Raymond Marcellin s’y associe implicitement. Lequel interdit le meeting du 28 à la Cartoucherie, massivement réprimé, marqué par l’arrestation de nombreux adolescents dont le ministre devra s’expliquer au Sénat en août 1973. Tel serait le contenu discursif de l’affiche.

Graphiquement, elle ressort du « Trait 68 », forgé dans les ateliers populaires des Beaux-Arts et des Arts-Déco en Mai 68. Issu de l’Atelier populaire des
je mets le lien
http://www.histoire-immigration.fr/collections/meeting-antifasciste-cartoucherie-de-vincennes

et alii dit: à

Le règne du metteur en scène a tout juste une centaine d’années lorsqu’à l’aube des années soixante-dix diverses compagnies optent quasi simultanément pour la création collective et la représentation dans des lieux non théâtraux. Bannissant d’un seul trait l’organisation hiérarchique de la troupe et le recours à l’édifice théâtral comme unique horizon, ce contexte nouveau donne à l’acteur la possibilité de « mettre son imagination au pouvoir ». À ce titre, divers aspects de l’histoire de la Cartoucherie témoignent de cette singulière position : lorsqu’il se retrouve coopérateur (l’entreprise théâtrale) et coauteur (la création collective), l’acteur peut effectivement devenir créateur d’une forme de vie théâtrale faisant directement écho à la société qui lui est contemporaine.

Des bâtisseurs de théâtre
1 À cette époque il s’agissait plus exactement du ministère des Affaires culturelles.
2 Créé en 1964 sous la forme d’une Société coopérative ouvrière de production (SC (…)
3 Collectif de création théâtrale fédéré par Jean-Marie Serreau qui a débuté en 1938 comme (…)
4 Groupe de recherche théâtrale créé en 1966 par Antonio Diaz-Florian et qui était initiale (…)
5 Atelier d’expression théâtrale créé à la Cartoucherie en octobre 1972, son travail repose (…)
6 Troupe de théâtre universitaire créée en 1964 par Jacques Nichet à l’École normale supéri (…)
2En marge des objectifs du ministère de la Culture1, la transformation de la Cartoucherie en ensemble théâtral est l’initiative de cinq compagnies issues d’univers différents et qui n’ont pas la même ancienneté au moment où elles s’installent dans ce qui, à l’époque, ressemble à une sinistre caserne en ruine. Encerclée de murailles, perdue dans le Bois de Vincennes, désaffectée depuis peu et vouée à une destruction prochaine, cette fabrique de cartouches est alors investie par « les bandes de blousons noirs » du Val-de-Marne et par les prostituées du Bois de Vincennes… Malgré cet état de désolation, cinq théâtres surgissent des hangars de la Cartoucherie en l’espace de trois ans : le Théâtre du Soleil2 en décembre 1970, le Théâtre de la Tempête3 en juin 1971, l’Atelier de l’Épée de Bois4 en juin 1972, l’Atelier du Chaudron5 en octobre 1972 et le Théâtre de l’Aquarium6 en décembre 1973. À travers cette installation, ces cinq troupes vont concrétiser les projets qu’elles avaient progressivement formulés et parmi eux celui de la double tâche pour tous induisant le refus d’une séparation formelle entre les activités créatives et les tâches matérielles inhérentes à la vie de troupe. Cette initiative ne bénéficie effectivement d’aucun soutien de l’État ou de la Ville de Paris alors que

puck dit: à

c’est marrant cette propension à toujours critiquer la France, à toujours s’autoflageller en décrivant le tableau sous le mauvais angle !

La France vient de passer le cap des 400 vaccinations, soit on regarde la bouteille à moitié vide en disant que c’est 10 fois moins que le Koweit – soit on regarde la bouteille à moitié pleine en disant que c’est 10 fois plus que la principauté de Monaco et le Lichtenstein !

soyez donc un peu plus stoïciens : l’important ne sont pas les choses elles-mêmes, mais le regard que vous portez sur ces choses !

et puis dites-vous que si la France est un pays où on vaccine peu c’est aussi le pays où l’on a poussé le plus loin la critique philosophico sociale de Tintin et Milou !

alors pouet pouet !

et alii dit: à

j’avais entendu un interview d’ ARIANE 0 LA RADIO?QUI ME Décida;
sur le monde:
Cette semaine, la célèbre metteuse en scène revient sur sa relation privilégiée avec son père, sa plongée dans le théâtre, ses engagements.

Ce dimanche 24 novembre, Ariane Mnouchkine est heureuse. Tout juste de retour de trois mois au Japon, où elle vient de recevoir le prestigieux Prix Kyoto pour l’ensemble de son œuvre, la plus emblématique des metteurs en scène français, connue dans le monde entier, accuse, certes, un peu le décalage horaire. Mais elle a retrouvé sa chère Cartoucherie, dans le bois de Vincennes, son havre depuis bientôt cinquante ans. Et, à 80 ans, elle frissonne toujours, à trois jours de la reprise de sa pièce Une chambre en Inde. Tandis que sur scène les comédiens ont commencé la répétition du matin, elle nous reçoit dans la cantine du Théâtre du Soleil.

puck dit: à

et là je vous pose la question : qu’est-ce que vous préférez ?

être vaccinés en masse comme des chinois ?

ou bien posséder l’intelligence qui vous fait comprendre Proust et Hergé ?

désolé mais on peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre ! et s’il faut choisir entre l’intelligence de savoir Proust et Flaubert, et le vaccin pour ce qui de moi le choix est fait !

je choisis Flaubert !

puck dit: à

« Ce dimanche 24 novembre, Ariane Mnouchkine est heureuse. Tout juste de retour de trois mois au Japon, où elle vient de recevoir le prestigieux Prix Kyoto pour l’ensemble de son œuvre »

et pourquoi elle s’est pas faite vacciner là bas ? si elle trouve que c’est mieux ailleurs qu’elle y aille !

la France on l’aime sans vaccin ou on la quitte !

et alii dit: à

ariane :sur le monde:
? Une musique que j’avais entendue ? Une histoire qu’on m’avait racontée ? Aujourd’hui encore je ne sais pas. Mais il a dû y avoir quelque chose puisque pendant toute mon enfance et mon adolescence, ça a été présent. Et je n’y suis jamais allée, car la Chine n’a pas voulu de moi, en me refusant un visa ; puis je n’ai plus voulu de la Chine, en raison de l’occupation du Tibet. Mais le voyage en Asie, autour de la Chine, donc, que j’ai fait à 20 ans a été essentiel.

puck dit: à

d’abord la France attend que Sanofi mette au point son vaccin ! il faut privilégier la France et les produits locaux !
Sanofi sortira son vaccin en 2026, d’ici là il suffit de s’armer de patience et affronter les vicissitudes de l’existence.

à moins que certains ici préfèrent vendre la France aux américains ? Google, Amazon etc… et maintenant Pfizer !

à ce compte y’avait qu’à donner la France aux amerloques en 45 !

sérieux j’y crois pas ce manque de nationalisme.

puck dit: à

comme dit passou : « Que vous ne commenciez pas votre journée par la lecture de notre cher Journal officiel dit J.O. passe encore. Mais que vous fassiez quotidiennement l’impasse sur celle du Moniteur belge, son équivalent dans le royaume d’à-côté, est une faute de goût qui suffirait à vous faire passer pour un bougre de crème d’emplâtre à la graisse de hérisson. »

pourquoi ? parce que « La tintinosphère en épluche scrupuleusement chaque numéro ».

allez donc lire Tintin et laisser les choses sérieuses aux gens sérieux !

puck dit: à

laisseZ les choses sérieuses aux gens sérieux !

puck dit: à

la France on l’aime sans vaccin ou on la quitte… les pieds devant !

puck dit: à

en plus c’est là un manque de gratitude vis à vis de votre hôte passou !

passou s’est dit je vais commencer l’année par une petite note légère sur Tin et Milou…

et vous venez lui plomber l’ambiance avec votre vaccin à la con ? c’est quoi ce manque d’esprit d’hospitalité ?

et alii dit: à

les images du billet
ariane le sait:
Nous devons cesser de subir la désinformation de ce gouvernement. Je ne conteste pas le fameux « Restez chez vous ». Mais, si l’on est (soi-disant) en guerre, ce slogan ne suffit pas. On ne peut pas déclarer la guerre sans appeler, dans le même temps, à la mobilisation générale. Or cette mobilisation, même abondamment formulée, n’a jamais été réellement souhaitée. On nous a immédiatement bâillonnés, enfermés.

christiane dit: à

«L’existence d’un groupe important de contributeurs fidélisés, au statut extradiscursif connu, produit une certaine hiérarchisation des voix instaurée de manière quasi naturelle. Contrairement à nos attentes, les liens entre les membres de cette communauté ne se construisent pas sur leur rapport au livre ou à la lecture, ni même sur leurs affinités en termes de goûts littéraires, mais c’est la conversation en continu qui crée et scelle leur communauté, celle de la famille virtuelle de La République des livres.» Aneta Bassa.
https://larepubliquedeslivres.com/prescrire-dit-elle/comment-page-1/#comments

puck dit: à

je sais pas qui c’est cette Aneta Bass, mais elle aurait pu dire la même chose de la Recherche, de l’HSQ ou de la Montagne Magique ou d’un tas d’autres livres ou pièces de Shakespeare où les personnages font exactement pareil.

je vois vraiment pas en quoi la RDL serait un lieu à part, on y a notre Naphta, notre Settembrini, notre Clauwdia Chauchat, notre Hans Castrop, notre Peeperkorn, notre Mme Stör, notre Mylendonk etc…

comme partout !

alors que cette dame commence par lire et on en reparle après !

puck dit: à

et si un des personnages de la RDL n’est pas content de son personnage, ou de certains autres personnages ici présents, qu’il aille se plaindre ailleurs ! ici tous les personnages sont les bienvenus ! c’est un open book, comme un open bar.

christiane dit: à

Puck dit: « Je sais pas qui c’est cette Aneta Bass, mais elle aurait pu dire la même chose de la Recherche, de l’HSQ ou de la Montagne Magique ou d’un tas d’autres livres ou pièces de Shakespeare… »

Point de vue intéressant.

et alii dit: à

je remercie Rose pour l’hamster de le tellier parce que j’ai une vraie histoire d’hamster doré qui mangeait des graines de TOURNESOL
je travaillais alors dans un lieu de soins pour femmes (qui avaient des visites)
l’une d’elles qui travaillait dans un labo et qui ne pouvait pas payer les frais de séjour offrit deux hamsters ;on accepta, c’était amusant de le regarder enfourner les graines de tournesol que j’allais leur acheter dans leurs bajoues,on les laissait courir en liberté, puis lorsqu’on se lassa du jeu, on les mit ensemble dans une cage qu’on gardait dans une sorte de salle de bains;et là, l’anomalie! ils commencèrent à se reproduire anarchiquement et de deux on en eut six puis huit! ;on ne les sortait plus;juste les graines de tournesol que je leur donnais; et un jour , une femme dit »tiens, il a bouffé sa fille »;elle était toute réjouie! en réalité, c’était sanglant:ils se cannibalisaient entre eux , ne supportant plus cette vie en cage

et alii dit: à

les regarder

renato dit: à

Settembrini ? Luigi, je suppose.

closer dit: à

T’en as trop dit Puck! Qui est Madame Chauchat sur ce blog?

puck dit: à

christiane dit: Point de vue intéressant.
 »

je sais.

renato dit: à

Si la RdL est un théâtre, hamlet c’est l’ennui : Arlequin sert deux maîtres, mais il est intelligent, lui !

puck dit: à

Christiane vous pouvez svp vous abstenir de dire « point de vue intéressant » quand je ponds un truc, ça laisse entendre que j’aurais aussi parfois des points de vue inintéressants, c’est extrêmement désobligeant.

Patrice Charoulet dit: à

ULTRA-DROITE

A l’occasion de la publication du livre de Jean-Michel Decugis, Pauline Guéno, Marc Leplongeon, « La Poudrière » Grasset éd., « Le Parisien » de ce dimanche nous présente l’ultra-droite française.
On y évoque Volontaires pour la France, Zouaves de Paris, Audace Lyon, Action française, Vent d’Est (ex-Bastion social, ex-Gud), les Identitaires,
Parti nationaliste français, Action des forces opérationnelles (AFO), les Barjols, Oiseau noir. Dans la fachosphère sont cités  Alain Soral, Daniel Conversano, Boris Le Lay, Hervé Ryssen…
On y apprend notamment que les membres de l’un de ces groupes « ont voulu injecter du cyanure ou de la mort-aux-rats dans les barquettes de viande halal » !

Jazzi dit: à

Merci, JJJ.
Terrible.
Là, pour le coup, il n’y a plus rien à dire !

Je suis un peu hypertendu en ce moment, Christiane…

christiane dit: à

Pas grave, Jazzicomme l’écrit Max Brod à propos du Journal de Kafka : »La plupart du temps, un journal évoque une courbe barométrique où seules les basses pressions sont enregistrées. »

christiane dit: à

Puck,
Désolée pour vos chevilles, adoptez des chaussettes élastiques…

Brinqueballe dit: à

« La science ne sait pas tout, ne peut pas tout expliquer. »

Pour commencer l’année en beauté!

christiane dit: à

JJJ,
votre mère…
Je songe à un livre pudique et émouvant de Peter Handke Le malheur indifférent où il écrit : « je cherche avec un sérieux constant et obstiné à me rapprocher par l’écriture de quelqu’un qu’aucune phrase ne me permet cependant de saisir en entier, si bien que je dois sans cesse repartir de zéro […] D’habitude, je pars de moi-même et de mes propres histoires, je m’en dégage au fur et à mesure du processus de l’écriture pour finalement me larguer, moi et mes histoires – mais cette fois, n’étant que celui qui décrit et ne pouvant remplir également le rôle de celui qui est décrit, je ne parviens pas à prendre cette distance. Je ne peux me distancer que de moi-même, ma mère existe et, comme je le deviens sinon pour moi-même, ne devient pas une silhouette artificielle de plus en plus sereine, aérienne et planant sur elle-même. Elle ne se laisse pas emprisonner, reste insaisissable, les phrases culbutent dans le noir et s’enchevêtrent sur le papier. « Quelque chose d’indicible », dit-on souvent dans les histoires,[…] C’est à la rigueur dans la vie des rêves que l’histoire de ma mère peut devenir fugitivement saisissable : alors ses sentiments deviennent physiques à un point tel que je les vis comme son double et que je m’identifie à eux ; mais il ne s’agit là que de ces instants déjà évoqués, un besoin extrême de confidence coïncidant avec un silence extrême. C’est pourquoi on simule le schéma ordonné d’une biographie ordinaire et on écrit : « Autrefois-ensuite », « parce que-bien que », « était, fut, ne fut rien », on espère de cette façon dompter la tentation de l’épouvante. Ce serait peut-être le comique de la chose. »
Bien à vous, comme signerait M.C.

JiCé..... dit: à

« Je hais le commentaire de JiCé sur Mme Taubira alors qu’il avait salué le courage d’A.Mnouchkine. » (Christiane)

Que voulez vous que ça me foute, Soeur Christiane, votre opinion ? Vous vieillissez en intolérance, ce qui m’amuse.

Taubira est une conne en majesté, une immonde indigéniste. Next ?

Soleil vert dit: à

Jazzi dit: « Les erdéliens sont des moutons qui suivent l’étoile du berger. Et que je te parle du dernier Goncourt, »

Jazzi, un roman apparenté à la science-fiction primé au Goncourt 97 ans après le premier du genre, Force ennemie de John-Antoine Nau, ça se fête. C’est d’ailleurs le président de l’Académie Goncourt qui m’ a fait découvrir Les aventures du capitaine Hatteras de Jules Verne

Janssen J-J dit: à

merci jzmn, et merci Ch. pour cet extrait d’Handke… sur l’impossible bonne distance, entre fusion et répulsion perpétuelles… Indicible, oui, et vient un temps où on veut dire. Très fort. BàV.

Lara dit: à

JiCé,
Arrête de faire ton Chaloux, pauvre pitre, et épargne-nous tes opinions venimeuses.
Tu crois peur-être que Taubira va te lire, s’indigner et te répondre, pauvre cloche.
Comme les fantômes, tu n’existes pas, alors arrête de faire Ouououououhhhh en croyant que tu vas nous faire peur, misérable spectre.

Jazzi dit: à

« Contrairement à nos attentes, les liens entre les membres de cette communauté ne se construisent pas sur leur rapport au livre ou à la lecture, ni même sur leurs affinités en termes de goûts littéraires, mais c’est la conversation en continu qui crée et scelle leur communauté, celle de la famille virtuelle de La République des livres.» Aneta Bassa.

Moi je trouve ça plutôt bien vu de la part de la sociologue, puck.

Jazzi dit: à

Vous n’étiez pas en cause, Soleil vert.
Votre avis avisé était même sollicité !

et alii dit: à

je crois que l’anagramme de sceptre est respecte

Jazzi dit: à

« l’anagramme de sceptre »

respect ou spectre !

et alii dit: à

explication:
Dans un dialogue en lien du billet, on lit que Hergé avait répondu
« Eh bien faites attention, une femme dans la bande dessinée, ça n’a jamais marché ! »
quel est le genre de Bianca?

et alii dit: à

L4ENTRETIEN C’EST/
Interviews
Roger Leloup (Yoko Tsuno) (1/3) : « Je n’ai pas toujours été très heureux chez Hergé. »

JiCé..... dit: à

Que veux tu que ça me foute, Soeur Lara, ton opinion ? Tu vieillis en puanteur, ce qui m’amuse.

Taubira est une conne en majesté, une immonde indigéniste. Next ?

Lara dit: à

Ferme-là, JiChié…

Alexia Neuhoff dit: à

Pour l’instant, il n’est pas question de vacciner les vélos. (Drillon)

A éviter. J’ai fait piquer le mien, dans la chambre. Résultat : il est crevé. Une réaction en chaîne, il a eu un coup de pompe, en a perdu les pédales, s’est mis à dérailler, à ronger son frein pour, finalement, « accrocher ses patins ».

D. dit: à

N’allez surtout pas croire qu’Alexia déraille de façon cyclique. Rien de déjanté chez elle et sur le sujet elle en connait un rayon.

D. dit: à

Je regrette, Lara, mais les fantômes existent autant que les fantasmes.

J.L. Beaufils dit: à

 » Dimanche 3 janvier à 20h50 sur Arte, ne pas rater « Orgueil et Préjugés » de Joe Wright (2005) avec Keira Knightley, Matthew Macfadyen, Rosamund Pike, et Donald Sutherland.
Le plus beau roman de la romancière anglaise Jane Austen a souvent été adapté au cinéma et à la télévision britannique. Mais celle-ci est à mes yeux, la version à la fois la plus réussie et la plus belle adaptée de ce roman que je considère comme le meilleur de Jane Austen.
Et porté dans son rôle principal par une superbe et étonnante Keira Knightley. C’est en effet la première fois qu’Elizabeth Bennet est interprétée par une actrice de l’âge du personnage (Greer Garson avait 36 ans dans la version de Robert Z. Leonard en 1940 ! et Jennifer Ehle 26 ans dans la série de la BBC) or, Keira Khnightley en a non seulement l’âge (20 ans lors du tournage) mais aussi la fougue, l’énergie, l’esprit vif et brillant, la force de caractère de la « Lizzy » du roman (« Je pourrais facilement lui pardonner son orgueil s’il n’avait mortifié le mien »)
Et le film accentue de façon brillante et avec fraîcheur la façon à la fois incisive et ironique avec laquelle Jane Austen fustige les sots, les vaniteux peuplant cette « gentry » au sein d’une société figée dans ses codes hypocrites et ses préjugés de sexe et de classe.
Une très fine adaptation par Deborah Maggash et Emma Thompson, mise en scène par Joe Wright avec une fraîcheur qui souligne le naturel et le réalisme du roman de Jane Austen, cette subtile « historienne du quotidien », qui est l’une des plus grandes auteures de toute la littérature britannique.
Bref, un superbe film à déguster dimanche soir sur Arte. »

MC dit: à

Eh oui et alii, le Maître avait ses assistants. Ce pourquoi l’ idée qu’ une case d’ Hergé serait toujours une œuvre de ce dernier fait doucement rire. Sauf probablement Marie Sasseur qui veut nous assommer à coup de biographie. Évidemment, tout à fait d’ accord pour cet inconscient aquatique et hostile des Akkadiens à Lovecraft! Bien à vous. MC

Soleil vert dit: à

Cette saillie de Jacques Drillon :

« Personne ne sait
Pourquoi la première crêpe est toujours ratée. »

à laquelle pourrait faire écho celle-là empruntée à … un vieux journal de Mickey :

« – toutes les crêpes étaient bonnes sauf la dernière
– normal, c’était l’assiette en carton »

et alii dit: à

qui a dit:
« « L’homme est celui à qui une image manque. » Voilà l’image fondamentale sur laquelle se déploient toutes les autres, car l’image de la scène invisible produit une image de l’absence d’images.

Janssen J-J dit: à

Evidemment, il subsiste toujours un brin de confusion entre notre Ch de la rdl et l’ancienne ministre de notre Justice… En outre, ont chacune le goût du vélo increvable, la culture toujours à bon essieu, chevillée au guidon
// du Catadioptre de la Castafiore 🙂

Janssen J-J dit: à

Georges Didi-Huberman ?

Lara dit: à

D.,

Oui, oui, mon Dédé, les fantômes existent autant que tes amis… les extraterrestres !!!
Allez Dédé, ne me fais pas rire, bois ta tisane anti-délires et va vite dormir sans coup férir.

Janssen J-J dit: à

@ PA… Le spectre d’Auto-Car Macron ?… ou la virée du virus ? Ce soir, je mange quelque chose… entre l’orgueil et ses préjugés.

Lara dit: à

« Dieu existe, je l’ai rencontré » d’André Frossard.

« Fantomas existe, je l’ai concentré » de Dédé de Lérdéel.

et alii dit: à

quand je pense que les erdéliens avaient oublié l’espion de BUDAPEST, peste soit des psychologues erdéliens;
j’ai écouté une belle conférence cet aprèm et n’ai pas l’intention de me laisser insulter par des obsédés de leur fixette;j’en écouterai une autre ce soir;
vive la liberté !

et alii dit: à

Il existe le test de Rorschach, voici le test de Krollspell, que le bon docteur, directeur d’un institut psychiatrique propose à ses patients qui font une demande de sortie. 24 questions sur les albums de Tintin,
sur MOULINSART ( L’ERD2LIEN )LA VIE DE CHATEAU
testez-vous vous mêmes

renato dit: à

Quignard peut-être ?

Janssen J-J dit: à

renato, j’ai déjà répondu avec pascal kiqui. voir un peu plus bas l lien que j’ai mis, copiez pas, hein !… tchinz ! On s’en tape qu’elle ait écouté une belle conf, tu vois le rapportoi, c.lara ?

et alii dit: à

Tintin, le héros qui parle plus de 100 langues

et alii dit: à

tapez-vous les uns les autres erdéliens plus fort!
on passera nettoyer le carnage

Janssen J-J dit: à

Qui a dit : « – toutes les crêpes étaient bonnes sauf la dernière – normal, c’était l’assiette en carton ». Pauline, Warf ?
Je rentre (en moi-même).
Meilleure année et bonne santé, CT ! Où en est la réception du manuscrit, au juste ? Y’aura-t-il une traçabilité 21 en rdl ? (je sors de moi-même).

Marie Sasseur dit: à

Courtaud doit avoir le même  » régime » liquide qu’Archibald.

Le voilà dans ses oeuvres, ce bayadere de monoprix:

Aujourd’hui:
« le Maître avait ses assistants. Ce pourquoi l’ idée qu’ une case d’ Hergé serait toujours une œuvre de ce dernier fait doucement rire. Sauf probablement Marie Sasseur qui veut nous assommer à coup de biographie »

Le même, il y a deux jours :

« Le rôle de Fanny Hergé ont leur prix quand. On sait que sa biographie a été présentée par le milieu rockwellien comme ayant eu un effet de souffle ayant surpris jusqu’ aux héritiers!et que de dormais la censure Rockwellienne veillerait au grain »

Il faut que tout reste pareil pour que rien ne change ici: les fumistes, comme Courtaud, sont increvables.

A l’année prochaine.

Lara dit: à

Moi aussi je parle cent langues, je suis donc un hécatoglotte.

christiane dit: à

Janssen J-J dit: « Evidemment, il subsiste toujours un brin de confusion entre notre Ch de la rdl et l’ancienne ministre de notre Justice… En outre, ont chacune le goût du vélo increvable… »
Mais c’est elle qui a écrit « Nuit d’épine » et c’est rudement beau, surtout l’enfance et les premii lectures.

Janssen J-J dit: à

@ nettoyer le carnage
pas un bon plan : on veut garder vos restes dans un reliquaire !…

christiane dit: à

J.l. Beaufils dit:
« Dimanche 3 janvier à 20h50 sur Arte, ne pas rater «Orgueil et Préjugés» de Joe Wright (2005) avec Keira Knightley,… »
Merci.

Janssen J-J dit: à

@ A l’année prochaine.

Bis repetita. L’année prochaine, c’est en 2022 ! ma soeur aura bin vieilli (à Marienbad).

renato dit: à

Janssen J-J,
— bien, maintenant je sais qui est pascal kiqui dans votre construction de l’irréel ;
— la deformation des noms c’était un truc de maternelle ;
—je n’ouvre pas tous les liens.

Janssen J-J dit: à

hécatoglotte ?
c’est un brin scatologique, non ?

Lara dit: à

Qui se souvient d’Edith Scob ?
Si singulière, si mystérieuse actrice surtout dans le film de Georges Franju, Les yeux sans visage. Étranges souvenirs.

Janssen J-J dit: à

@ la deformation des noms c’était un truc de maternelle.

Ne croyez surtout pas cela, RM…! plutôt un truc de « paternelle », comme disait Léon Frapié (Ouvrez seulement mes liens, ils sont bien plus intéressants que tous les autres)…
Bàv,

@ Ch. Oui, « nuit d’épines »… c’est bien beau. Vous auriez pu l’écrire aussi… Qui sait , d’ailleurs, avec toutes ces histoires de ‘nègres.ses’ qu’il faut plus dire ! 🙂

Lara dit: à

Janssen J-J,
« … Un brin scatologique… ».

Voyons, JJJ, un garçon bien comme il faut comme vous, comment peut-il avoir des idées aussi salaces et saugrenues, franchement ?!
Allons, allons, mon grand, reprenez-vous et trêve de polissonneries, vu ?

puck dit: à

christiane dit: Puck,
Désolée pour vos chevilles, adoptez des chaussettes élastiques…
 »

l’avantage avec la grosse tête on porte un bonnet qui descend jusqu’aux pieds, du coup plus besoin de porter des chaussettes, même en hiver.

puck dit: à

Jazzi dit: à

« Contrairement à nos attentes, les liens entre les membres de cette communauté ne se construisent pas sur leur rapport au livre ou à la lecture, ni même sur leurs affinités en termes de goûts littéraires, mais c’est la conversation en continu qui crée et scelle leur communauté, celle de la famille virtuelle de La République des livres.» Aneta Bassa.

Moi je trouve ça plutôt bien vu de la part de la sociologue, puck.
 »

c’est vrai, j’aime bien l’idée de la grande famille avec ces affinités qui scellent ça me rappelle mon ami pedro on s’aimait comme des frères.

Lara dit: à

Un Puck en bonnet noir
sur la neige blanche
c’est drôle à voir
même le dimanche.

En hommage à Jacques Prévert.

christiane dit: à

Un peu de son enfance :
« Cigales et grenouilles donnent concert. Elles sont ponctuelles. Le soleil s’éclipse d’un coup à dix-huit heures. Tout se recouvre d’ombre, opaque d’abord, puis étonnamment légère et diaphane à mesure que l’œil s’habitue. Les stridences commencent sans annonces à l’obscurité tapante. Mystérieuse nature. C’est alors que démarre à Mana, plus à l’ouest que Cayenne le long du littoral, la volée de moustiques. Elle fuse, surgie de nulle part ou peut-être du fleuve […]
Il fait soudain nuit noire : un nuage qui a dû tirer ses voilages. La manguier, sensible aux signes invisibles, frémit en raidissant ses branches. […]

En attendant d’atteindre au sulfureux savoir, il faut à son corps défendant et malgré les réticences voire les insurrections de la mémoire apprendre à vénérer les ancêtres gaulois et ânonner leurs exploits ; s’extasier sur les faits d’armes de Pizarro contre Atahualpa, sur les prouesses de l’amiral Colomb et les furies d’Aguirre, ne montrer nul égard pour les suppliciés qui pavent leur sillage, dont la jeune éblouissante reine Anacaona ; il faut admirer les caravelles et sucer leurs jolis noms féminins Nina, Pinta, Santa Maria comme trois ramikins poreux ; acquiescer à la Découverte comme à une bénédiction ; enchaîner le catalogue des comptoirs coloniaux comme une litanie ; rabâcher les villes tropicales vaincues et s’en réjouir ; tenir pour sauvages sanguinaires cannibales et lubriques ces Peaux-Rouges adorateurs de Soleil et de dieux à Tête d’oiseau qui, incidemment, habitaient ces terres prétendument vierges…; il faut s’appliquer à réciter sans trébucher les départements français et leurs chefs-lieux. »
Christiane Taubira – Nuit d’épine – Plon.

christiane dit: à

puck dit: « l’avantage avec la grosse tête on porte un bonnet qui descend jusqu’aux pieds, du coup plus besoin de porter des chaussettes, même en hiver. »

Tout nu sous le bonnet ?

christiane dit: à

Entre Lara et Rose, Puck est déshabillé !

Lara dit: à

Christiane,
En effet, notre Puck est déshabillé pour cette nuit mais habillé pour l’hiver !

christiane dit: à

« Dans la nuit de l’hiver
Galope un grand homme blanc.
C’est un bonhomme de neige
Avec une pipe en bois,
Un grand bonhomme de neige
Poursuivi par le froid.
Il arrive au village.
Voyant de la lumière
Le voilà rassuré.
Dans une petite maison
Il entre sans frapper
S’assoit sur le poêle rouge
Et d’un coup disparaît,
Ne laissant que sa pipe
Au milieu d’une flaque d’eau,
Et son vieux chapeau. »

Ah, ce Prévert !

Lara dit: à

Merci Christiane.
Belle et bonne année à toi, ma douce Cricri.

B dit: à

Soleil vert, je pensais à vous et à votre choix de lire L’anomalie. Et sur le sens de ce livre, outre l’aspect critique, caustique, drolatique, j’y voyais comme l’annonce de l’homme virtuel par l’homme réel , le virtuel provenant de son jumeau réel et atterrit après. Même si ici certains de par leur activité, leur formation, leurs acquis, leur propension à revêtir l’habit d’apôtres qu’ils ne sont pas ou un penchant naturel pour le conte parfois amusant tant la biographie virtuelle au fil du temps s’alourdit, tentent ou parviennent à brouiller les pistes.

puck dit: à

christiane dit: à

puck dit: « l’avantage avec la grosse tête on porte un bonnet qui descend jusqu’aux pieds, du coup plus besoin de porter des chaussettes, même en hiver. »

Tout nu sous le bonnet ?
 »

non, puisque nous sommes en famille je me permets de vous répondre : je porte un slip sous mon bonnet !

MC dit: à

Si vous citez, Sasseur, citez exactement. Je n’ai certes pas écrit @le rôle deFanny Rodwell sont », parfaite monstruosité grammaticale, et si vous ne distinguez pas ce qui relève d’ un récit de vie et ce qui relève de l’ évolution du dessin d’ Hergé. Je n’ y peux rien que vous laisser patauger dans votre médiocrité, pour rester poli.

Clopine dit: à

JJJ, vous m’interrogez sur le manuscrit : je m’en occupe demain. Impression en quatre exemplaires, envoi, et après je ne veux plus y penser. Du tout. Si ce texte doit faire son chemin, il n’a pas besoin de moi pour lui « tenir la main ». Je m’en détache d’autant plus facilement que, depuis six mois, je m’emploie à me détacher de tout ce qui fut ma vie, et dont il ne reste que des décombres…

Mais merci pour votre pensée, et bonne année à vous aussi.

D. dit: à

Distinguer ceci de cela ou ceci et cela ?

D. dit: à

Quel manuscrit, Clopine ?

rose dit: à

Orgueil et préjugés

Splendeur et courtisanes

la mère une caricature archétypale, le père sauve la mise, bonhomme. Toutes ces filles à mari-er dans un ordre a-chronologique.
Manque un plan final eh, Joe Wright où elle lui saute dans les bras. Aurait sauté.
L’amour rend beau, nous en sommes témoins.
Jeune, jolie, intelligente, de l’esprit et garde son corps, saint et sauf. Ouaip.
Pas une grosse dinde.

Au lit avec l’anomalie, l’onomastique etc. Au moins ça.

B dit: à

Clopine, les années se suivent et me plaisent de moins en moins. Il faudrait vivre sans tv, sans internet, sans radio, sans journaux pour croire encore que la souhaiter bonne sert à exprimer un voeu qui ne soit pas pieux à moins que les destinataires soient auto-centrés, égoïstes, insensibles, ce qui doit pouvoir se rencontrer ici, après tout. Ne connaissant personnellement aucun des écrivants, je ne souhaite rien à personne.

christiane dit: à

J.L. Beaufils dit:
« Dimanche 3 janvier à 20h50 sur Arte, ne pas rater «Orgueil et Préjugés» de Joe Wright (2005) avec Keira Knightley, Matthew Macfadyen, Rosamund Pike, et Donald Sutherland.
Le plus beau roman de la romancière anglaise Jane Austen a souvent été adapté au cinéma et à la télévision britannique. Mais celle-ci est à mes yeux, la version à la fois la plus réussie et la plus belle adaptée de ce roman que je considère comme le meilleur de Jane Austen.
Et porté dans son rôle principal par une superbe et étonnante Keira Knightley. C’est en effet la première fois qu’Elizabeth Bennet est interprétée par une actrice de l’âge du personnage […], Keira Khnightley en a non seulement l’âge (20 ans lors du tournage) mais aussi la fougue, l’énergie, l’esprit vif et brillant, la force de caractère de la «Lizzy» du roman («Je pourrais facilement lui pardonner son orgueil s’il n’avait mortifié le mien»)
Et le film accentue de façon brillante et avec fraîcheur la façon à la fois incisive et ironique avec laquelle Jane Austen fustige les sots, les vaniteux peuplant cette « gentry » au sein d’une société figée dans ses codes hypocrites et ses préjugés de sexe et de classe.
Une très fine adaptation par Deborah Maggash et Emma Thompson, mise en scène par Joe Wright avec une fraîcheur qui souligne le naturel et le réalisme du roman de Jane Austen, cette subtile « historienne du quotidien », qui est l’une des plus grandes auteures de toute la littérature britannique.
Bref, un superbe film à déguster dimanche soir sur Arte.»

Que tout cela est juste. Merci pour cette magnifique soirée.
Mais comment Jane Austen a pu retenir tant son écriture pour arriver à cette exaspération torride menant ces deux personnages vers une reddition embrasant totalement leur cœur ? Mystère d’une grande écriture, mystère d’une interprétation sublime.
Encore merci.

B dit: à

Et une rame de papier, passoire est soupçonné de garder ses billets au frigo, à mon avis d’autres confectionnent les leurs en vue de les étaler tels des vendeurs de tapis ( de soie).

B dit: à

Passou, mes excuses.
Christiane me rappelle Assurancetourix.

christiane dit: à

Lara,
dans le poème de Prévert, à la fin, il y avait une flaque d’eau. Ma mémoire l’a toujours refusée. Je préfère le mystère de cette interrogation qui a hanté Passou dans un de ses romans : « Mais où va le blanc quand la neige fond ? »
A vous aussi, bonne année.
je suppose que nous nous sommes croisés sans… douceur… sous un jour de grand vent. Puisse la neige apaiser la dureté du passé…
Je pense ce soir à la grâce lente et pure des Gymnopédies d’Erik Satie. Presque du silence.

B dit: à

Puisse la neige apaiser la dureté du passé…

Et recouvrir le présent de son sous manteau onctueux et scintillant comme pour une fête qui commencerait enfin, le bal des encore vivants. Que soient pardonné à ceux qui nous ont quitté par un jour sans soleil, un matin blafard, une soirée empourprée et brumeuse d’automne, un après-midi poudroyant de pollens que des abeilles dorées butinaient dans l’innocence de leurs vies d’insectes bienfaiteurs tandis que le voile de la maladie obscurcissaient l’esprit de tant de malheureux, épouvantait leur âme en peine.

B dit: à

soit.
Rayer sous, svp, merci.

B dit: à

Entendu rapidement, hier soir me semble-t-il, le réquisitoire de Badinter contre la peine de mort. Il restera toujours la question de la condamnation d’un innocent accusé à tort cependant que faire d’un Fourniret, par l’exemple? Pourquoi respecter la vie d’un homme que les preuves irréfutables accablent et qui à aucun moment ne s’est posé la question du respect de la vie de ses victimes?

rose dit: à

Christiane

Pas eu l’impression d’une reddition mais de la reconnaissance d’un autre. Quel étrangeté que cette rencontre entre un homme et une femme.
Ai trouvé cela flamboyant.

Marie Sasseur dit: à

Courtaud dit : « Les précisions que Pier.re Assouline donne sûr
Le rôle de Fanny Hergé ont leur prix quand. On sait que sa biographie a été présentée par le milieu rockwellien comme ayant eu un effet de souffle ayant surpris jusqu’ aux héritiers!et que de dormais la censure Rockwellienne veillerait au grain.  »

Courtaud, vous avez lu cette bio ?

Connaissez- vous ce dossier ?
Vil fumiste !

JiCé..... dit: à

Lundi 4 janvier 2021, 6h11, 8°

« En attendant d’atteindre au sulfureux savoir, il faut à son corps défendant et malgré les réticences voire les insurrections de la mémoire apprendre à vénérer les ancêtres gaulois et ânonner leurs exploits ; s’extasier sur les faits d’armes de Pizarro contre Atahualpa, sur les prouesses de l’amiral Colomb et les furies d’Aguirre, ne montrer nul égard pour les suppliciés qui pavent leur sillage, dont la jeune éblouissante reine Anacaona ; il faut admirer les caravelles et sucer leurs jolis noms féminins Nina, Pinta, Santa Maria comme trois ramikins poreux ; acquiescer à la Découverte comme à une bénédiction ; enchaîner le catalogue des comptoirs coloniaux comme une litanie ; rabâcher les villes tropicales vaincues et s’en réjouir ; tenir pour sauvages sanguinaires cannibales et lubriques ces Peaux-Rouges adorateurs de Soleil et de dieux à Tête d’oiseau qui, incidemment, habitaient ces terres prétendument vierges…; il faut s’appliquer à réciter sans trébucher les départements français et leurs chefs-lieux. » (Christiane Taubira)

MON DIEU QUE C’EST BEAU !!! QUE C’EST EMOUVANT !!! QUE C’EST BIEN ECRIT !!!

J’ai pleuré, pleuré à lire ces couillonnades indigénistes indigestes. Merci Soeur Christiane, vous êtes Mère Chèvre pour le Vieux Bouc colonialiste …uhuhuhuhu!

Marie Sasseur dit: à

Courtaud, ce ne sont pas des monstruosités grammaticales que vous déversez ici. Passons sur la mise en forme, même un singe dactylographie maîtrise un clavier mieux que vous.
Des non- dits, des insinuations. Et quand on lui demande des explications claires, c’est la fuite en avant. Le dico des injures d’Archibald ne suffirait certainement pas pour qualifier ces éternels enfumages: Un menteur. Mettez vous à l’eau claire, Courtaud. Comme Boileau: ce qui, etc.

A l’année prochaine.

rose dit: à

Page 168 j’ai buté. Dormi. Rebuté. Lu au moins quatre fois. Sans doute plus.
Rien compris.Qu’dst-ce qu’il expose comme concept ?
Du coup, je m’emm…de.
Mauvais signe.
C’était pourtant bien parti.

Marie Sasseur dit: à

En passant, vite fait. Le mystère de la page 168, de l’anomalie de H. Le Tellier. D’une grande puissance d’imagination. ( mais qui calcule ?…)
Une réflexion profonde qui entre en phase avec ce texte de C. Taubira, donné ci-avant, et plus amusant, avec un livre de L. Binet, Civilizations.

Jazzi dit: à

« A l’année prochaine. »

N’y est-on pas déjà, Marie Sasseur ?

Marie Sasseur dit: à

@N’y est-on pas déjà.

A la rentrée littéraire de janvier ?
Ici, il ne me semble pas. Une anomalie temporelle, certainement…

rose dit: à

Connaissait-il la pandémie lorsqu’il a écrit ce bouquin Le Tellier ?
Quel est le lien avec la faconde de Taubira, son éloquence ?

rose dit: à

Janssen-JJ

Deux choses ds votre message m’ont interpellée :
Le tabou autour de la sexualité, des oersonnrs âgées (des handicapés, des enfants).

Aimez vos mamans quels que soient les évènements en cours. Oui. À 200 pour cent.
Pas de fâcheries pas de rancune pas de rage.
Pourtant !

rose dit: à

Gênée par le viol du père sur sa fille, pas encore écrit mais tellement lourd. Elle commence à le dessiner.
N’aime pas ses adresses au lecteur avec des intrusions ds le récit (trop attaché à Perec, jusqu’à combien de personnages puis-je aller pour que le lecteur me suive.
Eh, à part BLake, nous n’avons plus de nouvelles de personne là, à peine André et sa nana qui a trente ans de moins, le must des soixantenaires.
Quand est-ce que les personnages vont revenir ds le récit ?

Marie Sasseur dit: à

@Quel est le lien avec la faconde de Taubira, son éloquence ?

Aucun lien avec « faconde » ou « éloquence ».

En philo, en revanche, c’est prégnant. Il faut avoir fait des probas, de la prospective, enfin plein de trucs, appris en une vie, et intransmisibles à des esprits fossilisés, ayant perdu toute plasticité.

A l’année prochaine.

Marie Sasseur dit: à

intransmissibles.

rose dit: à

Vais aller jusqu’au bout.

rose dit: à

Comme on est soi-même on voit les autres.

Ma mère hier, cette grande dame, alors que je m’étais fait engueuler d’avoir mis une bouteille de champ.au frigidaire

-« Mais c’est du savoir-vivre ! ».
-« Oui, cest de l’élégance. »

De facto, un remerciement.
Autre chose que de se faire traiter de fossile au réveil.

JiCé..... dit: à

« @ A. Mnouchkine et C. Taubira…, deux femmes remarquables approchées dans ma vie. Jamais changé d’opinion à leur sujet. Que du bonheur et du respect pour l’intelligence de ces deux femmes là, parmi tant d’autres. » (JiJi le Fada du blog)

Dans la courte liste des femmes remarquables se trouve une conne. Saurez vous la trouver ? ….uhuhu!

christiane dit: à

Rose dit à Christiane : « Pas eu l’impression d’une reddition mais de la reconnaissance d’un autre. Quelle étrangeté que cette rencontre entre un homme et une femme. Ai trouvé cela flamboyant. »

Oui, flamboyant ! « Orgueil et préjugés /Pride and Prejudice », roman magnifiquement interprété dans l’adaptation de Joe Wright.
La scène du bal où leurs regards fiers s’affrontent et les isolent du reste des danseurs, les remarques moqueuses de la rebelle et belle Elizabeth, Darcy hautain, à l’orgueil démesuré, au début… Il faut du temps et des affrontements à ces deux-là pour se trouver ! (Pas de baiser à la fin dans le roman. Même fin que le film).
Keira Knightley, parfaite dans son interprétation.
La plume de Jane Austen dégomme avec férocité cette société anglaise des années 1800 où les filles ne pouvaient hériter en l’absence de frère à la mort du père. Heureuse d’avoir vu ce film grâce à J-L.Beaufils.

christiane dit: à

@B.
Je préfère revoir la dernière scène du film « Gens de Dublin » (The Dead), de John Huston, ou relire « Les Morts » (Dubliners), la dernière nouvelle de James Joyce dans la traduction de Jacques Aubert (préface de Valery Larbaud, Folio, Gallimard) :
« Son âme s’était approchée de cette région où demeurent les vastes cohortes des morts. Il avait conscience de leur existence capricieuse et vacillante, sans pouvoir l’appréhender. Sa propre identité s’effaçait et se perdait dans la grisaille d’un monde impalpable : ce monde bien matériel que ces morts avaient un temps édifié et dans lequel ils avaient vécu était en train de se dissoudre et de s’effacer. […] Oui, les journaux avaient raison, la neige était générale sur toute l’Irlande. Elle tombait sur chaque partie de la sombre plaine centrale, sur les collines sans arbres, tombait doucement sur le marais d’Allen et, plus loin vers l’ouest, doucement tombait sur les sombres vagues rebelles du Shannon. Elle tombait, aussi, en chaque point du cimetière solitaire perché sur la colline où Michael Furey était enterré. Elle s’amoncelait drue sur les croix et les pierres tombales tout de travers, sur les fers de lance du petit portail, sur les épines dépouillées. Son âme se pâmait lentement tandis qu’il entendait la neige tomber, évanescente, à travers tout l’univers, et, telle la descente de leur fin dernière, évanescente, tomber sur tous les vivants et les morts. »
https://www.youtube.com/watch?v=z6FGIaWaQxA&feature=emb_title
repère 2.41

DHH dit: à

En revoyant Orgueil et Préjugés m’est revenu à l’esprit le raccourci impecable par lequel Mona Ozouf donne la clé de ce roman , mise en scene d’’un monde, où pour une femme « le mariage est la clé de la destinée et où l’argent est la clé du mariage. »
C’était encore vrai chez nous dans les milieux bourgeois il n’y a pas si longtemps. Et que les cinquante dernières années aient bouleversé ce paysage, en apportant aux filles le choix de leur destin , avec l’indépendance financière parce qu’elles peuvent désormais exercer sans déchoir ,une activité professionnelle , avec une vraie une liberté sexuelle que, la pilule aidant, la morale ne reprouve plus, c’est cela la vraie victoire sociétale du féminisme
Cette lutte a eu une autre urgence, une autre portée , un autre sens, que ces gadgets militants brandis par ces enfants gâtées que sont les féministes d’aujourd’hui , et qui, en mal de revendications , se sont mobilisées pour de dérisoires et inutiles combats comme l’écriture inclusive , la suppression des relents de machisme dans l’orthographe, ou l »’émasculation » de termes institutionnels

Marie Sasseur dit: à

@Comme on est soi-même on voit les autres.
C’est cela. Quand on se considère on se désespère, quand on je me compare, j’ai honte ( de ma chance)

A l’année prochaine.

JiCé..... dit: à

Les indigénistes bouffent du Blanc ; les féministes bouffent du Mâle.

On n’arrête pas le progrès.

Janssen J-J dit: à

Ramassage des copies (4.1.21_9.13):

1 – L’année prochaine de la « rentrée »… Ma soeur démarre en fanfare, pète la forme depuis sa levée d’embargo. Bon, al’hors… pour les « femmes remarquables » ou « fortes », on aura Mmes N’Diaye (inspiratrice de Mme Salamé) et Slimani (inspiratrice de M. Court)… Au sujet du mystère de l’infanticide maternel ou de l’homicide d’enfants en général, une littérature féminine à venir grosse de promesses d’avortements.
2 – De préjugés & d’orgueils… Surtout remarquable pour la mise en scène de l’hystérie féminine (mère-filles du dr March) au 19e s., telle qu’elle fut bien perçue et calibrée par le Charcot, et aujourd’hui encore, par certains mâles à barre. Froufrous rubans et perruches (je sais, je sais, ne m’accablez pas ! il fallait mettre un bémol).
3 – Ne jamais souhaiter à quiconque une bonne année, bonne santé !…, bien sûr, mais se les souhaiter à soi, en silence. Personne ne peut vouloir le pire pour soi-même, vous ne trouez pas ?
4 – « le concept » ? -> l’hypothèse des plurivers parallèles, je crois. Ne jamais s’endormir sur une butée.
5 – @ « votre construction de l’irréel ». Ouf, suis sur la bonne voie d’être enfin compris. Merci Pinterest (j’ouvre tous les liens).

Bàv,

Janssen J-J dit: à

PS // Du rififi en perspective dans la tintinosphère… mais de la logique raisonnée dans la fachosphère tintinnabulée.

Soleil vert dit: à

B dit: à
Soleil vert, je pensais à vous et à votre choix de lire L’anomalie. Et sur le sens de ce livre, outre l’aspect critique, caustique, drolatique, j’y voyais comme l’annonce de l’homme virtuel par l’homme réel , le virtuel provenant de son jumeau réel et atterrit après.

Je n’ai pas voulu utiliser le mot « virtuel » pour éviter de révéler le fin de mot de l’histoire (je ne parle que de Bostrom) mais c’est bien de cela qu’il s’agit. Le concept moderne de virtualité renvoie au vieux débat philosophique sur la perception de la réalité. Effrayant à beaucoup d’égards, il suppose néanmoins l’existence d’un Dieu aux commandes du logiciel.

L’autre thématique du livre c’est le double.

Janssen J-J dit: à

« Tout ce que je veux, c’est trouver 11.780 votes »

DONNEZ LUI SES VOTES ET QU’ON NOUS FOUTE LA PAIX… VOILA CE QU’EST LE DOUBLE DE LA VRAIE DEMOCRATIE AMERICAINE ! Une nation forte !

B dit: à

Courtaud, compte tenu de la nature de vos monstruosités, aucun procès ne vous sera fait si toutefois celles-ci étaient avérées. On a toujours un hospice qui se fiche de la charité, j’aime assez les excentricités de ponctuation de votre accusatrice. Un mystère pur la syntaxe que ses virgules, quelquefois.

B dit: à

Soleil vert, j’ai pensé que cet aspect ( Dieu) donnait de la profondeur à ce Goncourt.

JiCé..... dit: à

La fachosphère, terrain de jeux de joyaux politiques admirables, s’honore de la présence facondante de la Mélenche verveuse, et de celle du Petit Jupiter, le moa constrictor des libertés républicaines, suffocantes.

B dit: à

DHH, dans le genre très beau film mais cette fois confondant pauvreté et talent à peu de choses près dans l’époque, si vous ne l’avez pas vu, Bright star qui campe John Keats malade dans une campagne semée d’autant de fleurs qu’il y a d’étoiles dans notre ciel.

JiCé..... dit: à

TINTINOSPHERE

« Vaccination : le tirage au sort des 35 Français du collectif citoyen débute ce lundi
Des Français seront régulièrement invités à se prononcer sur la campagne de vaccination en France contre le Covid-19. »

La démocratie passe des élections au…tirage au sort ! L’assemblée nationale élue a un « double-virtuel » tiré au sort !

Quelle poilade, cette époque en marche vers la falaise….

DHH dit: à

@et alii
merci de me remettre en memoire ce film que j’avais aimé

Patrice Charoulet dit: à

Entretien. Le ministère allemand des affaires étrangères a commandé à l’ONG Counter Extremism Project (CEP) un rapport sur le risque terroriste de l’ultradroite, et confié au politologue Jean-Yves Camus, le directeur de l’Observatoire des radicalités politiques (Fondation Jean-Jaurès), l’analyse de la situation française.
Question : Quel risque l’ultradroite fait-elle courir en France ?
Ce risque est secondaire par rapport à celui de l’islam radical. Le pays n’a connu depuis le début des années 1990 que très peu d’attentats venus de l’ultradroite, d’ailleurs tous déjoués ou manqués, alors que, depuis 2012, 263 personnes ont été tuées par des islamistes radicaux et que des centaines d’autres ont été blessées. L’ultradroite en France a un potentiel militant à peu près constant depuis une quinzaine d’années.
Une note des renseignements généraux de 2005 estimait entre 2 500 et 3 500 le nombre de militants et sympathisants. En 2020, on est toujours autour de 1 000 personnes pour le noyau dur, et 2 000 suiveurs. C’est bien moins qu’en Allemagne, où les services de renseignement estiment le nombre de militants à 33 430, dont 13 000 sont « gewaltorienterte », c’est-à-dire « orientés vers la violence ». En France, Laurent Nuñez, le coordonnateur national du renseignement, avait indiqué, le 4 octobre, que seulement cinq complots d’extrême droite avaient été recensés en France depuis 2017.
Question : Tous démantelés…
Oui, et ils avaient des niveaux de préparation variables. En juin 2017, près de Marseille, Logan Alexandre Nisin, 21 ans, est arrêté pour avoir projeté de tuer le ministre de l’intérieur de l’époque, Christophe Castaner, et le député LFI Jean-Luc Mélenchon. Il avait mis en place une organisation très intelligemment baptisée « OAS », Organisation de l’armée secrète, ce qui était déjà de nature à éveiller quelques soupçons. Passé par presque tous les groupuscules de sa région, déçu par leur manque de capacité ou de volonté de passer à l’action terroriste, il avait décidé d’agir en toute petite cellule.
Le complot de l’Action des forces opérationnelles (AFO), en 2018, est singulièrement différent : il impliquait des militants de 32 à 69 ans, qui avaient souvent servi dans la police, l’armée ou la gendarmerie. Ils se préparaient à une « guerre civile » contre la prétendue islamisation de la France, et avaient envisagé d’empoisonner de la viande halal dans des supermarchés, de cibler des radicaux islamistes libérés de prison, des imams et des femmes portant le hidjab choisies au hasard.
Question : Le groupe AFO est-il atypique ?
Oui, parce que sa sociologie est particulière, elle tranche avec l’idée préconçue selon laquelle l’ultradroite est composée de post-adolescents vivant en marge de la société. Eux avaient des profils sociaux de gens bien insérés. Mais le plus intéressant, c’est l’idée sous-jacente : celle d’un peuple français qui n’est plus protégé par ceux qui ont mission de le faire, la gendarmerie, la police et l’armée, l’Etat en général. C’est un débat doctrinal très ancien à l’extrême droite, des théoriciens de la droite radicale italienne dans les années 1950 avaient élaboré le concept des « corps sains de l’Etat », c’est-à-dire ceux qui, selon eux (Julius Evola notamment), dans ce monde décadent, incarnaient encore les piliers des valeurs traditionnelles et pouvaient se mobiliser contre la « subversion », notamment la police et l’armée.
Or, les gens d’AFO estiment que ces supposés corps sains n’agissent plus, selon une interprétation elle aussi assez ancienne et popularisée pendant la guerre d’Algérie : les chefs seraient vendus, voire « émasculés ». Les officiers supérieurs seraient des administratifs, des courtisans, des politiciens, seuls les soldats et les sous-officiers seraient fidèles aux valeurs de la patrie et de l’honneur. On retrouve ces critiques, à l’ultradroite, contre la « mollesse » du général de Villiers. Les Corps francs de l’Allemagne d’après 1918 étaient des sous-officiers et des soldats. Roger Holeindre, l’ancien vice-président du Front national, a écrit un livre qui s’appelait Requiem pour trois sous-off [Heligoland, 2009].
Question : Le troisième complot visait Emmanuel Macron…
C’est, en 2018, celui dit « des Barjols », qui visait à tuer le chef de l’Etat avec un couteau en céramique, et les personnes arrêtées avaient toutes des liens avec la droite radicale. La personne du président Macron et celle de son épouse ont suscité, dès son élection, un niveau de haine, dans ces milieux radicaux, supérieur à celui contre François Hollande au moment du « mariage pour tous ». Avec, chez eux, une pincée complotiste antisémite – Emmanuel Macron serait l’homme des Rothschild –, une connotation sexuelle en raison de son couple atypique, et une connotation sociale : Macron, c’est l’homme du mondialisme, des banques, ce qui lui donne une nature quasi démoniaque.
Deux autres tentatives ont été déjouées, celles d’un ultranationaliste de 25 ans, interpellé à Argenteuil (Val-d’Oise), fasciné par le néonazi norvégien Anders Behring Breivik, qui avait tué 77 personnes en 2011. Il envisageait de s’en prendre aux « musulmans, juifs, Noirs, homosexuels » et, lui aussi, au chef de l’Etat.
Enfin, un ancien militaire, devenu vigile et lourdement armé, a été arrêté à Limoges en mai. Il était lui aussi un admirateur des tueurs de masse et entendait s’en prendre à la communauté juive, mais son degré de préparation était, là encore, extrêmement embryonnaire.
Question : Ces complots ont-ils des points communs ?
Le point commun réside dans un très profond sentiment d’exaspération et le sentiment d’être les seuls « patriotes », ils ne se définissent pas comme d’extrême droite. Ces gens ont l’impression d’être face au mur. Beaucoup d’entre eux n’ont pas de formation politique, n’étaient pas dans les radars de la police. Avec ce vivier de mille personnes régulièrement suivies et correctement cataloguées, on a une cartographie précise de l’ultradroite militante, de ses réseaux, de ses groupuscules. Mais il y a ensuite les inconnus, ceux qui sont à peine dans le deuxième cercle.
Le Rassemblement national (RN) a-t-il repoussé les ultras sur ses franges ?
Dès que Marine Le Pen a pris la présidence du parti, elle a mis fin à la double appartenance avec les groupuscules, dont le principal était L’Œuvre française. Elle a compris que, si le Front national n’a jamais pu passer d’alliance avec la droite, c’est en raison de l’antisémitisme et du négationnisme. Avant l’été 2011, elle renvoie les membres de L’Œuvre française, puis il y a d’autres mises à l’écart. Depuis, les candidats aux fonctions électives voient éplucher tous leurs comptes sur les réseaux sociaux. Le RN repousse à sa droite tous ceux qui pensent que Marine Le Pen a trahi. Mais que pense réellement la « base militante » ? Et ceux qui ne s’expriment pas ?
Il est difficile de mesurer le degré de radicalité idéologique de l’électeur ou du militant qui ne se fait pas connaître. Chaque semaine, dans les colonnes de Rivarol, d’anciens militants expliquent que le RN est tombé du côté de l’ennemi, mais quelle perspective offrent ces publications ou ces groupuscules ? La présidentielle est verrouillée par le système des parrainages, aucune candidature ne peut émerger à droite de Marine Le Pen. Aux européennes de 2019, la Dissidence française, une liste ultra, n’a obtenu que 4 569 voix. Quant à celle que pilotait Renaud Camus, elle s’est sabordée avant le jour du vote. Il n’y a pas d’espace politique à l’ultradroite. Ce n’est pas si rassurant d’ailleurs, parce que le risque existe d’exprimer sa colère autrement.
Question : Y a-t-il une tentation terroriste dans les groupuscules organisés ?
Je crois qu’on se trompe sur la nature du lien entre groupuscules et risque terroriste. L’affaire Logan Nisin, en elle-même assez pitoyable, est intéressante. L’homme avait fréquenté notamment l’Action française et les Jeunesses nationalistes, dissoutes en 2013 ; il avait écumé à peu près tous les groupuscules de sa région. Loin d’avoir été poussé au terrorisme, il a voulu passer à l’acte parce qu’il n’avait pas trouvé son content dans ces groupes.
Dans pratiquement tous les cas, ceux qui ont été appréhendés ont basculé dans un projet terroriste parce qu’ils ne se reconnaissaient évidemment pas dans le RN, mais pas davantage dans un quelconque groupe radical. En faisant finalement une critique assez juste de ces groupuscules, même s’ils en tirent des conclusions erronées et dangereuses : l’ultradroite est un bouillon de culture qui offre une sociabilité, qui parle et publie beaucoup, qui fixe certes les gens dans des permanences idéologiques, mais d’où n’émanent guère d’actions.
Or, ces gens ont une obsession : « le grand remplacement », voire la race. La nécessité d’une guerre ethnique pour reconquérir l’espace des peuples blancs. Dès lors, le risque principal est qu’un individu veuille monter sa petite entreprise, lassé de cette extrême droite de témoignage, qui se complaît dans le commémoratif, se réunit tous les 6 février pour la mort de Robert Brasillach, fusillé en 1945, tous les 20 novembre pour la mort de Franco, voire tous les 20 avril pour Hitler.
Cet aspect mémoriel, pas plus que la lecture de Maurras ou de la nouvelle droite, n’offre aux ultras ce qu’ils attendent : l’ultime confrontation des civilisations. C’est une maladie infantile de cette mouvance, ces gens ont compris que leur impact était minime et n’ont donc pas d’impératif d’unité. Chaque groupe, au fond, poursuit sa marotte, et témoigne surtout de son goût pour la retraite aux flambeaux.

Bloom dit: à

Jane Austen, maitresse de la forme romanesque, du dialogue brillant, mettant en scène des personnages dont les motivations sont sondées avec une précision impitoyable, loin du sentimentalisme en vogue à l’époque. Reste que sa vision est limitée à l’interaction entre des personnages qui appartiennent à une petite communauté provinciale, avec une intrigue généralement centrée sur le thème de la recherche d’un mari, processus au cours duquel l’héroïne passe de l’innocence à l’expérience et se découvre elle-même.
Il faudra attendre d’autres grandes puissances créatrices (G. Eliot, les Brontë, E. Gaskell, Dickens et Hardy) pour que les sans-voix de la société du 19e siècle aient droit de cité dans le roman anglais.

JiCé..... dit: à

Jane Austen est une dessinatrice de BD romanesque pour CSP+, exclusivement. Ploucs, passez votre chemin, vous n’avez pas les codes !.

D. dit: à

Les Affaires étrangères allemandes font faire des enquêtes sur le risque terroriste en France, après que la chancellerie ait organisée l’entrée de plus d’un million de migrants sur son propre territoire, dont elle sait fort bien qu’une fraction de ceux-ci formera au final une communauté activiste islamiste.
De qui de moque-t-on ? De la nation française, certainement.

D. dit: à

N’oublions pas, par ailleurs, que l’Allemagne était nazie jusqu’en 45.

JiCé..... dit: à

L’ami Dédé a raison : nous sommes entourés de voisins anglais, allemands, italiens, espagnols, monégasques, qui sont des fourbes, vicelards, corrompus, prédateurs, capables du pire !

Ils nous haïssent, ils nous envient, ces jaloux !

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