de Pierre Assouline

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Du rififi en perspective dans la tintinosphère

Du rififi en perspective dans la tintinosphère

Que vous ne commenciez pas votre journée par la lecture de notre cher Journal officiel dit J.O. passe encore. Mais que vous fassiez quotidiennement l’impasse sur celle du Moniteur belge, son équivalent dans le royaume d’à-côté, est une faute de goût qui suffirait à vous faire passer pour un bougre de crème d’emplâtre à la graisse de hérisson. La tintinosphère, qui en épluche scrupuleusement chaque numéro, y a découvert que le 18 septembre dernier un acte avait été déposé par notaire au greffe constatant la démission de Fanny Rodwell, 86 ans, de sa fonction d’administrateur de Moulinsart S.A. pour cause d’incapacité (ce que tout analphabète diplômé saurait traduire : maladie d’Alzheimer) ; et que le 13 novembre, son mari Nick Rodwell, 68 ans, en était désigné président du conseil d’administration. Autant dire que ce dernier a désormais la haute main sur Tintin, nouvelle plus inquiétante que réjouissante eu égard à sa personnalité de bulldozer à réaction..

Au début des années 90, quand je me suis lancé dans ma biographie d’Hergé, Rodwell était hostile au projet contrairement à Fanny qui, passant outre son opposition, ne m’a pas seulement grand ouvert les archives professionnelles et privées du dessinateur, sans restriction malgré le risque d’y découvrir des cadavres dans le placard ; elle m’a même accompagné au ministère de la Justice car seules sa présence et sa signature in situ permettaient que me soit communiqué le dossier d’épuration de Georges Remi relatif à ses activités sous l’Occupation. Elle c’est elle, lui c’est lui, malgré l’amour et l’admiration qu’elle lui porte. Elle l’a toujours défendu face aux innombrables critiques qu’il suscite, mais n’a jamais cédé sur un certain nombre de points.

Légatrice universelle de son œuvre, elle avait en principe le dernier mot en matière de droits dérivés et d’exploitation de l’œuvre d’Hergé. Face à la tentation de la prolonger en confiant la suite à d’autres, elle s’était dressée comme un rempart, avant tout soucieuse de faire respecter la volonté du créateur de Tintin : il avait toujours dit que son héros mourrait avec lui. S’il ne l’a précisé dans son testament, il l’a du moins exprimé à maintes reprises dans ses conversations avec sa femme, qui est tout sauf une fatma de prisunic, ainsi que dans l’entretien historique qu’il avait accordé à Numa Sadoul pour son livre. Passer outre serait une trahison. Mais qu’en sera-t-il maintenant qu’elle passe la main ? Nick Rodwell, qui envisage même une comédie musicale, et que la perspective d’une suite n’empêche pas de dormir puisque c’est déjà le cas des héros d’Alix et de Blake&Mortimer, n’a qu’une ligne : d’une œuvre il ne pense qu’à faire une marque.

Ses excès sont tels que plus d’une fois les responsables de sa propre société ont dû le recadrer, le censurer ou le démentir. Ainsi quand il insulta des journalistes sur son blog en faisant des allusions graveleuses à leur vie privée. Ou encore ces jours-ci en assurant dans la presse que le projet de Patrice Leconte, qui a fait ses débuts comme dessinateur et scénariste de BD à Pilote, d’adapter Les Bijoux de la Castafiore, seul huis-clos surréaliste du corpus hergéen, était « une fake news », lui reprochant de « se raconter des histoires », avant que Moulinsart n’assure que des contacts était en cours et qu’ils allaient se poursuivre.

Il a réussi l’exploit de se mettre à dos la tintinosphère à force de menaces, d’intimidations et de procès, alors que ses fidèles se considèrent comme les co-héritiers d’un trésor national vivant, comme disent les Japonais. Il exige de la maison de vente aux enchères Artcurial qu’elle lui donne l’avant-projet dessiné par Hergé pour la couverture du Lotus bleu , non seulement historique mais magnifique, au motif que sa place est au Musée Hergé. Une telle attitude rend délicate jusqu’à l’exégèse des albums. De quoi faire reculer nombre d’auteurs, ce qui n’est pas plus mal s’agissant des cuistres de la bêtise savante ; mais pas Jacques Langlois, fort heureusement, collectionneur qui en est de longue date un familier et qui a l’avantage sur d’autres d’avoir rencontré le maitre et d’avoir même entretenu une longue correspondance avec lui. On en retrouve des échos dans Petit éloge de Tintin, essai attachant et bienveillant qui vient de paraitre (12 euros, 280 pages, éditions François Bourin). Dans cet hommage riche d’informations, il revient notamment sur la rivalité De Gaulle-Tintin (et l’authenticité du fameux « Au fond, vous savez, mon seul rival international, c’est Tintin ! » confié à Malraux qui le répètera dans Les chênes qu’on abat)) et sur l’amitié qui liait Hergé à Gabriel Matzneff, ce dont ils n’ont jamais fait mystère- mais cinq ans avant que le dessinateur ne troque les culottes de golf de son héros contre un jean, quand ce n’était encore qu’à l’état de projet, un article de l’écrivain dans Combat sous le titre « Ne déculottez pas Tintin ! » ne manque pas de piquant avec le recul…

Rodwell est un ayatollah du droit d’auteur, de son strict respect dans l’acception la plus étroite, sans considération de la qualité de ses victimes, multinationale d’édition ou animateur d’un fanzine, en contradiction avec la générosité d’Hergé. Il est vrai qu’il ne l’a pas connu bien qu’il le représente. Inutile de lui parler d’intertextualité ou d’exception de parodie. Or les hommages, les détournements, les citations, emprunts ont la vertu de faire vivre un héros menacé de ringardisation quand triomphent des superhéros. Pas facile de faire vivre une œuvre fermée depuis près d’un demi-siècle.

En le hissant sur le haut de gamme pour en faire un produit de luxe, il a rapproché Tintin du marché de l’art, de l’argent et donc des adultes tout en l’éloignant du monde des enfants, comme l’a fait observer le chroniqueur BD Olivier Delcroix. Si ca continue Bernard « LVMH » Arnault et François Pinault vont se disputer le dossier ! Une chose est de protéger l’œuvre, et Moulinsart S.A. s’en acquitte bien ; une autre est de prétendre user un droit de vie ou de mort sur toute œuvre (dessin, BD, livre etc) qui traiterait de l’univers de Tintin. Or il est difficile de le faire sans en reproduire quelques extraits ; mais comment y parvenir dès lors que toute vignette tirée d’un album est tenue pour une œuvre à part entière ? Cette tyrannie est d’autant plus absurde que Moulinsart et Rodwell ne sont pas fondés à l’exercer puis que c’est Casterman, l’éditeur historique d’Hergé, qui possède les droits sur les albums comme l’a récemment confirmé la cour d’appel de La Haye ! Plutôt maladroit pour un obsédé du droit.

De tous les franchisés de la marque à la houpette (Rodwell avait eu le flair d’ouvrir la première boutique Tintin, à Londres du côté de Covent Garden), il est celui qui a le mieux réussi. Je dirais même plus : avec lui, il faut s’attendre à tout. Chaque fois qu’il ouvre la bouche il en sort des imprécations, des injonctions et des mises en demeure. M. Rodwell dit « le mari de la veuve » est devenu à son corps défendant au fil des ans et des procès le subliminal ultime personnage des aventures de Tintin, à ceci près qu’il ne fait pas rire, enfin, pas toujours. Mais désormais tout puissant, ayant assouvi son obsession de contrôle total, il se pourrait que cet astronaute d’eau douce accède enfin à une certaine sagesse dans l’esprit du Dalaï-Lama. Nous serons bientôt fixés selon qu’il demandera ou non à Moulinsart S.A. de nous adresser une lettre comminatoire assortie d’une conséquente facture de droits d’auteur pour l’usage immodéré et sans autorisation que cette chronique a fait du mot « Tintin », déposé donc protégé selon lui, et pour ses emprunts au riche lexique haddockien de l’injure, dont on espère qu’à l’occasion des 90 ans du capitaine en 2021, il sera enfin classé au patrimoine mondial de l’humanité.

(« Détournement du Sceptre d’Ottokar par des internautes« )

 

Cette entrée a été publiée dans Bandes dessinées.

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commentaires

1 156 Réponses pour Du rififi en perspective dans la tintinosphère

Janssen J-J dit: à

35 français d’un collectif citoyen (?), tirés au sort, puis choisis selon la méthode des quotas des instituts de sondage (sexe, age, CSP, statuts, croyances et pratiques religieuses, positions sur l’axe D/G, portable ou fixe, etc…), en vue de comprendre les raisons de l’acceptation ou du refus du principe de vaccination; de mieux élucider les ressorts des opinions adhésives ou abrasives sur l’échantillon biaisé par le hasard de sa « reconstruction par quotas » !!!.

Ça prendra bin un peu de temps, toussa, mais c’est le respect des règles de la méthode scientifique de la sociologie des sondages orchestrée par les fumigènes de la technocratie en marche, qui doivent primer sur les urgences de la comorbidité galopante.
Quant à savoir ce qu’on fera des résultats, selon qu’ils pourront être politiquement utiles au macron…, le petit monarque décidera seul de les enterrer ou de les divulguer…
Coût de l’opération pour les finances publiques et des modalités du choix de l’institut de sondage par AO public ? Inconnus !

Janssen J-J dit: à

Les CSP+ étant les moins touchés par le virus et les plus touchés par les romans de Jane Austin, ils devraient être surreprésentés dans le sondage pour la vaccination autoritaire de tous ceux, -les nuls-, qui n’entrent pas dans leur propre quota.
(Un complot savamment ourdi).

JiCé..... dit: à

Nous autres, Français, sommes des rigolos de classe internationale, section villages. Triste !

Janssen J-J dit: à

Il faut s’efforcer de réfléchir à toutes les connexions possibles qui se présentent à nos intelligences artificielles,
(Damasio, cité par ma cousine bécassine).

Brinqueballe dit: à

JiCé….. dit: à

Les indigénistes bouffent du Blanc ; les féministes bouffent du Mâle.

Un blanc-seing à la mâle bouffe!

JiCé..... dit: à

Les Miliciens français des équipes de Vaccination Obligatoire, le MVO, abordent les personnes en EHPAD et exigent leur consentement-parapluie en posant le problème par un dialogue franc et sincère

– Mémé, si vous n’êtes pas consentante, on ne va pas vous violer, on ne vous vaccinera pas !
– Gamins, je suis d’accord pour être vaccinée !
– Merci Mémé, vous voyez on ne vous viole pas
– Gamins, l’un n’empêche pas l’autre. Violez moi ! vous avez mon consentement, ça me changera de la routine jeu de cartes ! Lequel de vous quatre veut commencer le baletti ?…

Janssen J-J dit: à

Gare au gorille, Georges !

Bloom dit: à

Excellente traduction de Jacques Aubert, Christiane, au sujet de laquelle je ne trouverais qu’une seule petite chose à redire: le « Bog of Allen » n’est pas un marais mais une tourbière. Simple point de détail.

Magistrale résolution du problème posé par la répétition inversée dans la dernière phrase! « …the snow falling faintly through the universe and faintly falling, like the descent of their last end, upon all the living and the dead ».

D’autant plus poignant que John Huston était quasiment à l’article de la mort lorsqu’il a réalisé The Dead…

Janssen J-J dit: à

Ils auraient du faire appel à BBB, ç’aurait moins traîné.

et alii dit: à

des rigolos de classe internationale,
quand je vois rigolo, je pense aux sinapismes et la moutarde me monte au nez,;je pense aussi à RIGOLETTO une histoire de censure , pour HUGO;
alors que vous vous époumonez avec
La donna è mobile, qual piuma al vento,
Muta d’accento, e di pensiero.
Sempre un amabile, leggiadro viso,
In pianto o in riso, è menzognero.… Plus

JiCé..... dit: à

Lorsque je vois que certains traitent le sinapisme par des cataplasmes alors que, c’est connu, il s’agit d’une maladie vénérienne longtemps nommée la grippe vaticane, j’hallucine !

JiCé..... dit: à

FRERES HUMAINS

J’ai installé celui que l’on a surnommé TINTIN, à cause de son look, dans un igloo DECATHLON posé aux quatre vents dans le jardin de la villa. Un pote.

C’est le seul ami gauchiste qui me restait, à moi, libéral convaincu et insoumis.

Sa femme, brillante, n’en pouvait plus de supporter ses déclarations stupides sur la nécessaire distribution des richesses, pépites créées par ceux qui travaillent. Elle est docteur en médecine, riche en clientèle aisée.

Il veut connaitre Katmandou

Chacun de nous deux paiera la moitié du billet PARIS-KATMANDOU. Un aller simple, bien entendu !

D. dit: à

Jicé, j’ai prévu d’aller à Pyongyang pour les vacances de février. Je peux l’y déposer. Il devra commencer par un stage de minéralogie dans le nord, dont la durée ne devrait pas excéder 10 ans. Logé, blanchi, éduqué.
Pour le visa, je mets juste « Tintin » ?

Christiane dit: à

Merci, Bloom, j’apprécie cet ajout.

JiCé..... dit: à

Dédé, mets BLOOMIE : il est connu en milieu asiatique !

Jazzi dit: à

Bloom, comment expliques-tu le glissement sémantique entre « Fierté et préjudice » et « Orgueil et préjugés » ?
Revu le film, que j’ai apprécié surtout pour la forme : de la belle ouvrage viscontienne, plus que sur le fond de sa problématique en circuit très fermé.

closer dit: à

« un comité scientifique sera chargé du suivi de la vaccination (contre le Covid-19), (et) un collectif de citoyens sera aussi mis en place pour associer plus largement la population”. »

35 (trente cinq) gugusses tirés au sort vont « associer plus largement la population” ?

Toutes les bornes du grotesque sont franchies.

Je recommande le remarquable article d’Antoine Lévy (ENS, HEC, etc) sur la lenteur de la vaccination révélatrice de notre déclassement, article très factuel et concret dans le Figaro de ce jour. Aussi celui de Jacques Julliard, bien sûr.

Bloom dit: à

Passou, la traduction de
EN 2021, ILS VOUS APPARTIENNENT !
par
IN 2021 (jusque là, ça va), THEY BELIEVE YOU! me semble ne faire pas faire sens.
Lui préférer « They belong to you » / « They are (all)yours », non?
Encore un coup de ce garnement d’Abdallah!?

Jazzi dit: à

Le Figaro serait-il devenu le quotidien de référence que fut jadis Le Monde, closer ?

Petit Rappel dit: à

« Et quand on lui demande des explications claires c’est la fuite en avant »ça c’ est ce qu’on appelle l’ effet boomerang,Marie Sasseur!

Marie Sasseur dit: à

Ça suffit Courtaud. Vous êtes un menteur et un fumiste.

Bloom dit: à

Baroz, ‘prejudice’ est un faux ami qui nous veut du mal puisqu’il signifie ‘préjugé’. (préjudice = harm, damage, loss, wrong)
‘Pride’ est polysémique, en ce qu’il a aussi bien le sens de « fierté, amour-propre », en son versant ‘positif’ que celui d' »orgueil » quand il est utilisé péjorativement, dénotant l’arrogance, la suffisance…
Un des rares exemples où le français est lexicalement plus riche et nuancé que l’anglais (+/-170,000 mots en anglais, +/-135,000 en français). Un rapport avec un certain « tempérament national »?

et alii dit: à

petit rappel
allons,c’est cornélien,
« Et quand on lui demande des explications claires c’est la fuite en avant »ça c’ est ce qu’on appelle l’ effet boomerang,
cette obscure clarté

et alii dit: à

bloom,pour Barozzi, il n’y a de PRIDE QUE GAY
THAT’S WHY THE (LADY) jazzy is a trump!

Jazzi dit: à

L’antigoyisme est un vilain défaut, et alii. Si à cela s’y ajoute une pointe d’homophobie où va-t-on !

Jazzi dit: à

Entre Marie Sasseur et M. Court c’est Pride et préjudice ! ça va finir par une grande histoire d’amour…

et alii dit: à

L’antigoyisme
je sais ce qu’est l’égoÏsme mais pas l’antigoïsme; ce n’est pas quelqu’un qui a appris de moi les significations de « gentil » en français que j’irai écouter du prêche recuit pour leçon de morale
travaillez un peu d’abord,vous commenterez après sans tricher

et alii dit: à

j’ai remarqué que l’on avait oublié les Peschanski (marc et denis) (sur le monde, internet etc
comme historien , et biologiste :hasard des reproches?

et alii dit: à

c’est au centre du vivant
Centre d’études du vivant
Institut Humanités Sciences et Sociétés
que j’ai entendu Péchanski

Jazzi dit: à

Mais qui triche ici, et alii ?
Vous, qui sous couvert d’anonymat et la responsabilité de Pierre Assouline, balancez mon patronyme quand bon vous semble, ou moi ?
Je sais bien que depuis l’enfance vous trimbalez un lourd passif médical, et pas seulement psychologique, mais enfin cela ne saurait tout excuser.
Quant à la paresse, n’oubliez pas que lorsque mes petits camarades partaient en voyage linguistique à l’étranger, moi, j’allais bosser pour gagner mon argent de poche…
Pour la connaissance (comme si je vous avais attendu sur la question des « gentils ») et les leçons de morale vous pouvez toujours repasser…

et alii dit: à

voyez vous le pseudo Hannibal, je ne vous ai pas attendu pour travailler (pour des juifs originaires (d’afrique du nordet médecins pour la plupart!) je ne cherche pas des « familles » et pour « être de la famille » comme vous; je ne m’étiquette pas « lacanienne » (il y a eu du rififi instructif chez lesdits lacaniens d’école normalisatrice),
par contre c’est moi qui vous ai cité gentil sous la plume de CLAUDEL
vous cherchez peut-être des « esclaves sexuello logomaches mais je ne postule pas;
alors causez avec des gens « comme vous » :comme on dit sur ce blog; je n’ai aucun besoin de discuter avec ces gens

et alii dit: à

tant qu’on n’a pas une expérience de la pratique thérapeutique sous la direction de thérapeutes assermentés, on ne s’aventure pas à dire « je sais »
j’ai l’honneur de ne pas courir pour me « procurer »des objets de plaisir

MC dit: à

L’affaire du Roi s’ amuse, au demeurant pas très bonne piece, c’ est surtout le vers où le fou charge la Noblesse de cour: Vos mères aux laquais se sont prostituees ». Et les Marie S de l’ époque d’insinuer que la Duchesse d’ Orléans n’ avait pas été sans bontés pour ses palefreniers. Faussement, faut-il le dire?

Mc dit: à

Sasseur, l’ insulte à mon égard vous tient lieu d’argument, et un calembour éculé d’ esprit. On est en droit d’exiger plus que des postures comminatoires façon adjudant Flick qui ne trompent personne quant à votre viduité mentale.

Jazzi dit: à

« alors causez avec des gens « comme vous » :comme on dit sur ce blog; je n’ai aucun besoin de discuter avec ces gens »

Même pas avec Clopine, rose, renato, Bloom ou puck, avec lesquels je discute régulièrement, et alii ?

et alii dit: à

je ne discute pas avec Rose, bloom, puck, renato:je réponds à une opinion qu’ils expriment ou une question qu’ils posent, dans un « registre » qu’ils comprennent par un langage (musique, peinture) qu’ils pratiquent;ce que je ne leur conteste pas;
et ça s’arrête là

Jazzi dit: à

‘Je ne discute pas, je réponds »

En somme, vous êtes comme monsieur Jourdain, qui faisait de la prose sans le savoir !

et alii dit: à

ce n’est pas faire de la prose que de dire à clopine que je ne considère pas langue sauce piquante comme des trolls ; et de lui dire que je crois avoir écouté des professeurs féministes engagées comme telles qu’elle me semble trop ignorer;ça& n’a aucune prétention « littéraire », ni politique, et ce n’est pas non plus de la prose de recommander à ROSE de s’intéresser à d’autres EPHAD soit sur la toile soit par rencontres ,c’est bien plus « modeste « ; plutôt dire j’ai lu votre post et voici juste un écho sans prétention de
savoir définitif

et alii dit: à

pour avoir été écouté

et alii dit: à

avoir été écouter

closer dit: à

Oui JB, on y trouve d’excellents articles, aujourd’hui notamment avec le Lévy et le Julliard…

DHH dit: à

@jazzi
A propos de » préjudice » et » préjugés »
Le problème des faux amis tient au fait que le même mot subit des dérivations sémantiques divergentes dans les differents espaces linguistiques où il s’est installé originellement
Cette génération de sens nouveaux se fait par métonymie, le sens dérivé retenant un élément en lien avec le sens originel (aspect localisation personne concernée etc…).Mais dans chaque espace linguistique les métonymies sous-jacentes à ces dérivations, peuvent différer ne retenant pas le même aspect du mot, ce qui génère selon les langues un sens diffèrent pour des mots identiques
Ce phénomène est particulierement significatif entre le français et l’anglais dontune partie importante du vocabulaire consiste en mots français importés
Un exemple :; le français « dramatique » et l’anglais « dramatic » :
Sens premier :relatif au drame
A partir de ce sens le français va créer un sens dérivé relié au contenu des drames d’où le sens français de « triste et douloureux’ ;en revanche l’anglais retient pour sa dérivation metonymique la référence à la composante théâtrale du terme,d’où le sens de « spectaculaire »
Ce genre d’écart dans la dérivation sémantique s’observe même à l’intérieur de la langue française lorsqu’elle est parlée dans des aires linguistiques differentes
Un exemple :Le mot « exceptionnel » a pour sens premier « qui sort de la norme ». En français ordinaire le sens dérivé indique la sortie par le haut ,l’excellence,la haute qualité Mais pour un québécois l’exception qu’il indique est de sens contraire.
Aussi, si un canadien veut vous faire rencontrer une personne exceptionnelle, attendez vous à vous trouver en face d’un handicapé

closer dit: à

Tu es gâté JB! DHH te donne un cours particulier (dont nous profitons tous, il est vrai).

et alii dit: à

j’aimerais vous raconter une histoire belge;
la population a été réunie et on dit:les wallons à droite et les flamands à gauche;
mouvements de foule avec des gens qui se déplacent sur la droite et des gens quise déplacent sur la gauche;
puis le calme se fait et reste un petit groupe au milieu ; alors le leader organisateur les regarde :ce sont les juifs, et le chef de cette communauté se dégége, et demande: »et nous les belges, où on va? »

et alii dit: à

se dégage

DHH dit: à

@ET alii
cette blague c’est Pierre Assouline qui l’a racontée ici je crois
elle est de ces blague que j’aime bien car car contrairement aux insupportables histoire drôle elle a du sens
comme celle ci qui en dit long:
Un vieux grand pere israelien arrivé sur l’Exodus montre son champ et qui explique a son petit fils que c’est lui de ses mains qui a autrefois construit ce mur ,qui a défriché cette terre qui a planté ces arbres; et le petit fils etonné de lui demander ;Grand père, quand tu etais jeune tu etais un arabe?

et alii dit: à

ce n’est pas une histoire que j’ai découverte ni lue sur la RDL; sinon, je l’aurait dit;mais elle me plait et je ne crois pas que P.ASSOULINE me reprochera de la répéter;c’est le destin normal de ce genre de « blagues » d’être racontées souvent; sinon, qu’il choisisse une injure dans tintin, mais une bonne; j’accepte!

et alii dit: à

je l’aurais dit

Patrice Charoulet dit: à

VARIA

La science  est perfectible, l’art, non. (Victor Hugo)

La psychanalyste Roudinesco a relevé 450 erreurs dans le livre d’Onfray consacré à Freud.

Edgar Morin* tweete autant que Trump. (Philippe Guibert)
*Qui va avoir cent ans

Des Sénégalais appelaient Senghor « le toubab noir ».

Le BNB : le bonheur national brut

La femme de l’ambassadeur Jean-Pierre Angremy (nom de plume : Pierre-Jean Remy) disait : « Une ambassadrice tient un hôtel cinq étoiles au nom de son pays. »

A un ambassadeur avait eu des relations ntimes avec une dame russe. De Gaulle l’ayant su , dit à cet ambassadeur : « Alors, Durand, on couche? »

Un livre de Jean-Pierre Thibaudat a pour titre « Happy Inde ».

J’ai voulu devenir philosophe pour comprendre comment Auschwitz fut possible.(Catherine Clément)

Les communistes ne sont pas à gauche ; ils sont à l’Est. (Guy Mollet)

Nous avons remplacé le dialogue par le communiqué. (Camus, 1948)

Le démocrate est modeste. (id.)

Un lion qui copie un lion devient un singe. (Victor Hugo)

Régis Debray appelle Macron « le Galloricain ».

Voltaire est le grand écrivain que les Français ont besoin de lire aujourd’hui.
(Bérénice Levet)

J’accepte qu’on m’injurie. (Chevènement, 2020)

D’après un sondage, un Français sur 5 croit qu’il y a un complot juif mondial.

petit rappel dit: à

l’ ambassadeur, c’est. Maurice Dejean, porte sur les belles russes du KGB.

Passou dit: à

A DHH et et alii, une petite pour la route puisque vous semblez amateurs…

Un fidèle rencontre son rabbin et se lamente auprès de lui: « Rabbi, tu connais mon fils ? – Bien sûr, je l’ai circoncis, je lui appris l’hébreu et le Talmud, je lui fait sa bar mitsva… – Eh bien je l’ai envoyé à Jérusalem pour faire ses connaissances dans un Yeshiva et devines quoi: à son retour, il était devenu chrétien…

Une semaine plus tard, les deux se croisent à nouveau mais cette fois c’est le rabbin : « Tu sais quoi ? Tu connais mon fils… – Bien sûr, rabbi, je l’ai vu grandir à tes côtés, faire l’office, devenir un brillant commentateur des textes… – Eh bien je l’ai envoyé à Jérusalem pour parfaire son éducation et, incroyable, quand il est rentré il s’était fait chrétien…

Les deux hommes se rendent alors à la synagogue et décident de demander conseil à l’Eternel tant ils sont désemparés. Ils lui exposent leur problème et l’Eternel leur répond : » Ca alors … Imaginez vous que… Vous connaissez mon fils ?… »

Janssen J-J dit: à

ouais, passoul, mais etalii la connait déjà depuis des plombes, va dire que vous lui avez copiée ailleurs. ‘Tation…
Très drôle pour moi. Enfin, moyen…

raymond dit: à

la famille, la famille… ah là là !
Dans « La Familia grande », publié au Seuil jeudi 7 janvier, la juriste Camille Kouchner accuse son beau-père d’avoir abusé de son frère jumeau quand ils étaient adolescents. Le célèbre constitutionnaliste vient de démissionner de la Fondation nationale des sciences politiques.

DHH dit: à

@Passou
un peu surprise et confuse d’avoir suscité une réponse du maître a mon intention , je vous remercie

raymond dit: à

Olivier, permets-moi une remarque non politique: « Un enfant, Olivier Duhamel, c’est un enfant! Pitié, monsieur le donneur de leçons ».

Janssen J-J dit: à

Bilan et perspectives
_________

Un critique de nous livrer son opinion sur les deux plus grosses nullités littéraire de l’année 2020 (citation)
1°) Mention spéciale pour l’accablante rinçure de Vanessa Springora, un livre écrit à plusieurs mains, voire, plutôt, plusieurs pieds. Mais cette écrivaine n’a jamais eu, que je sache, la prétention d’écrire autre chose qu’un torchon imbibé de son lamentable petit jus acariâtre (je sais, je sais, tous les imbéciles journalistiques de France, hélas nombreux, auront versé une larme après avoir lu la quatrième de couverture et entonné leur habituel petit air enthousiaste), alors que
2°) Raphaël Enthoven, lui, c’est à mourir de rire de voir tous les efforts qu’il a produits, en tirant la langue, pour nous affliger d’un prétentieux et vain roman dont le seul et unique sujet, je crois, est la merde, l’anus, le sien et ceux des autres ».

@ Bonne année M. Prunier. Rien compris à votre message. Pourriez-vous nous le rendre plus explicite, merci ?

Soleil vert dit: à

Jazzi/B : toujours sur l’Anomalie : ne trouvez vous pas mesquin le Dieu du logiciel. Il ne supporte pas qu’on abatte un avion, mais contre deux guerres mondiales, la Shoah, ça ne le dérange pas.

Soleil vert dit: à

La science est perfectible, l’art, non. (Victor Hugo)

Trop court cher Victor Hugo : l’invention des tubes de gouache a fait sortir les peintres de leurs ateliers. Ca nous a donné l’impressionnisme. Je ne dis pas que Monet est meilleur que Raphael, mais cela nous a ouvert d’autres horizons. Toujours cette idée de vouloir opposer à tout prix science et art …

DHH dit: à

@raymond
je viens de lire l’article du monde bien long bourré de details sur ce monde intellectuel et depravé
tout ce qui est dit -probabblement vrai et scandalise
Mais ce qui me scandlise encore plus c’est l’indécence le voyeurisme racoleur de l’article ce papier si abouti, apparemment travaillé de longue date pour pouvoir livrer ce scoop salace des la sortie du bouquin
Encore un exemple qui montre que le Monde de journal de reference tourne au « torchon de referee » selon le mot de Finkielkraut, pour qui cela a en fait un autre contenu

Janssen J-J dit: à

Bon, j’ai compris… que la « machine Springora » venait d’être relancée à St Germain Després, cru 2021…
J’attendins ast’heure la réaction du frère jumeau, de Ma soeur, de son ex, de la femme à Nanard K…, que du beau linge, quoi… La FNSP claboussée ! Bigre… Olivier, lui, est déjà mort, pas besoin de son avis… Présomption de culpabilité d’abord, c’est la nouvelle loi du lynch…
(Avait-il qq chose à voir avec Georges, Alain et Patrice du même nom, au fait ?)

Soleil vert dit: à

correction

Il ne supporte pas qu’on abatte un avion, mais PAR contre deux guerres mondiales, la Shoah, ça ne le dérange pas.

Janssen J-J dit: à

@ SV, si je puis me permettre… J’ai pensé à ce moment là à un parallèle avec l’ordinateur karl… Comme quoi, on a les références qu’on peut, en la matière, suis content que vous ayez souligné ce liévre… Dans l’Anomalie, l’avait pas été programmé pour discutailler jusqu’au point G… de no retour…

@ DHH, ne saurais mieux dire sur Le Monde… qu’est ce journal devenu, en effet. Le figaga, à côté…, (comme se le demandait jzmn), un journal qui réincarnerait la vertu ?

raymond dit: à

DHH:
on a parfois besoin d’un torchon pour essuyer les verres humides de larmes.

Brinqueballe dit: à

des « esclaves sexuello logomaches »

Et tout ça pour quoi?

vedo dit: à

Là, c’est très intéressant: Fierté et orgueil sont totalement différents. Je faisais un jour une remarque fondamentale à une personne qui m’est très chère: tu as trop d’orgueil et pas assez de fierté.
(En consultant internet pour les synonymes en allemand et en espagnol, il semble y avoir plus de choix qu’en anglais. Signification?)

et alii dit: à

logomachie
Apprenez à prononcer
nom féminin DIDACTIQUE
1.
Dispute de mots.
2.
Verbalisme, discours creux.

Marie Sasseur dit: à

@Sasseur, l’ insulte à mon égard vous tient lieu d’argument.

Pas vraiment Courtaud.
Plus je relis votre commentaire initial, plus je me demande si je suis la seule à avoir compris que vous prenez les gens pour des cons.

Marie Sasseur dit: à

Savez- vous seulement ce qu’argumenter veut dire Courtaud? Avant de balancer vos racontards ? Ou êtes-vous habitué à soliloquer devant un parterre confiné dans la naphtaline?
Avec moi, ça marche pas.

Marie Sasseur dit: à

L’autre blague de Passou, de mémoire : « Jesus est un fils de bonne famille. Au moins par sa mère. »

D. dit: à

Ce n’est pas blague mais un horrible blasphème qui risque de le projeter à sa mort dans le feu éternel des enfers.

D. dit: à

Eh oui.

Bloom dit: à

En anglais, « conceit », « vainglory » et « complacency » s’emploient pour dénoter l’orgueil, la vanité, la suffisance. A part le troisième, ce sont des mots un peu désuets…

Pride + prejudice = Prijudice (+/- la prononciation cockney de ‘prejudice’).

Austen raffolait des doublons quasi-antonymiques (?):
– ‘Sense and Sensibility’, traduit en français par ‘Raison et sentinmen’t (sensible, faux ami = sensé, raisonnable; sensibility = feelings, emotions)

Bon, il y a aussi les bâtisses et leur attributs: Mansfield Park, Northanger Abbey (parodie du roman gothique, cf. Le moine, de Lewis, si cher au coeur d’Artaud le Momo…)

Marie Sasseur dit: à

@Trop court cher Victor Hugo : l’invention des tubes de gouache a fait sortir les peintres de leurs ateliers.

Bon technicien superieur SV.
Lu ailleurs: il est plus facile de faire sortir le dentifrice du tube que de l’y faire entrer.

_________

 » Il ne supporte pas qu’on abatte un avion, mais PAR contre deux guerres mondiales, la Shoah, ça ne le dérange pas. »

C’est à quelle page ?

vedo dit: à

Bloom, il n’a que le mot de conceit qui s’approche d' »orgueil », et je lis (Oxford American Dictionary), « excessive pride in oneself », et de plus, entre autres usages, « the idea of the wind’s singing is a prime romantic conceit », « the director’s brilliant conceit was to film this tale in black and white ». On ne pourrait pas du tout utiliser le mot « orgueil » en les traduisant.

vedo dit: à

Et « orgueil » n’est pas du tout un « excès de fierté en soi-même ». On n’est pas sur le même axed. 🙂

puck dit: à

Soleil vert dit: à

La science est perfectible, l’art, non. (Victor Hugo)

Trop court cher Victor Hugo : l’invention des tubes de gouache (…)
 »

non je ne crois pas : ce qui différencie l’art de la technique c’est bien la notion de progrès.

si on peut dire que l’invention de l’aéronautique, les vaccins, les antibiotiques que le passage de la locomotive au tgv représentent des progrès, par contre le passage de Rembrandt à Picasso ou de Bach à Beethoven n’en sont pas !

en art quand on gagne quelque chose il y a toujours une contrepartie qui fait qu’on en perd une autre. ce qui n’est pas le cas du TGV ni des antibiotiques.

je veux dire quoi qu’on mette dans la peinture : une peinture ultramoderne ne fera jamais qu’un peintre moderne sera « meilleur » qu’un maitre ancien, et si les pianos d’aujourd’hui sont mille fois plus performants que ceux du 19è c’est pas pour autant que ces pianos nous pondent des Beethoven ou des Chopin.

vous comprendre moi expliquer autrement ?

Soleil vert dit: à

» Il ne supporte pas qu’on abatte un avion, mais PAR contre deux guerres mondiales, la Shoah, ça ne le dérange pas. »

C’est à quelle page ?

the end

Marie Sasseur dit: à

@ # « La première planche dévoilée du prochain album du petit Gaulois (à paraître le 21/10) fait furieusement penser au chef-d’oeuvre d’Hergé « Tintin au Tibet »… La preuve par l’image »

On cherche encore… j’ai faut un rêve, un ami en danger m’appelle, partons sans tarder…

Bof bof. Asterix au Tibet, c’est ça les prochaines planches ? Vraiment ?
Si c’est ça, les successeurs de Uderzo et Goscinny auront bien égaré les résistants…
En attendant, entre Hergé et Uderzo & Goscinny,le choix est fait. Depuis l’enfance. Je préfère les irréductibles, plus clairs dans leur ligne.

Marie Sasseur dit: à

Ok, merci SV.
Je n’y suis pas encore.

Soleil vert dit: à

>Puke vous comprendre moi expliquer autrement ?

Moi chercher les choses derrière les choses comme disait Le Vigan en peintre suicidaire de Quai des brumes.
Je me doute bien que la peinture ne progresse pas comme la science mais parfois elle tourne sa tête dans d’autres directions. Ainsi de Monsieur Ladmiral qui opère un mouvement de 180 degrés et décide de peindre le monde au delà de sa fenêtre et non plus des natures mortes agrémentées ou non de chats. Voulez qu’on parle des arts numériques ?

Marie Sasseur dit: à

( #Voulez qu’on parle des arts numériques ?
Sans le saint-cyyrien disparu, ça va être bien insuffisant. Excusez ce petit salut à la base…)

Soleil vert dit: à

Si la science des colorants avait eu son Darwin ou son Maxwell au XVIIIe siècle elle aurait pu éviter le brunissement des jaunes de Van Gogh occasionné si j’ai bien compris par la présence simultanée de souffre et de plomb dans ses mélanges

puck dit: à

non sérieux c’est hyper pénible ! désolé mais maintenant que je suis accepté sur le blog de Mr Edel pour parler avec Mr Court et Mr Edel des grands auteurs j’ai un peu de mal à revenir ici pour perdre mon temps à expliquer la différence entre l’art et la technique ! Je veux bien faire un effort, mais faudrait me payer que 10 centimes d’euro le commentaire : si passou me donnait 10 euros par commentaire je pourrais me limiter à n’en envoyer qu’un par jour, mais là c’est limite de l’esclavage, quand je pense que c’est grâce à moi que ce blog est un des plus commentés dans le monde, même au Washington Post ils ont moins de commentaires, tout ça pour un salaire de misère.

puck dit: à

Soleil vert dit: à

Si la science des colorants avait eu son Darwin ou son Maxwell au XVIIIe siècle elle aurait pu éviter le brunissement des jaunes de Van Gogh occasionné si j’ai bien compris par la présence simultanée de souffre et de plomb dans ses mélanges
 »

et si Bach avait connu la Strat Fender, la pédale whawha et les ampli Marshall 500W il aurait probablement composé des solos bien meilleurs que ceux de Jimi Hendrix.

x dit: à

Vedo, je crois qu’il serait plus utile à la compréhension de Pride & Prejudice
— de consulter le dictionnaire de Samuel Johnson
— et par ailleurs de considérer l’emploi de ces deux termes et leur « illustration » dans le système clos du roman d’Austen.

Austen moraliste et lectrice de Johnson, son écriture a une teneur élevée en termes abstraits servant de balises et utilisés de manière très précise. À travers l’histoire il y a redéfinition des termes et de leurs rapports, réorganisation d’un catalogue spécifique et structuré des vices et des vertus (voir sur ce point A. MacIntyre dans After Virtue).

D. dit: à

Tu trouves ça bien, toi, Marshall, Puck ?

Bloom dit: à

Vous n’ave pas tort, vedo.
Pourtant le Robert & Collins indique les traductions suivantes:

vainglory [veɪn’glɔːrɪ] noun
[uncountable]: literary ▶ orgueil m, ▶ vanité f

Quand le Chambers (écossais) définit ‘vainglory’ comme ‘idle boastfulness’, ce qui nous entraîne du côté de vanité, le Macquarie (The Australian National Dictionary)parle de ‘inordinate pride in one’s achievement’, qui tire le sens à mi-chemin de l’orgueil et de la suffisance…les frontières sont bien floues…
Et pour simplifier le tout ‘a conceit’ (dénombrable) est aussi un trait d’esprit ou une métaphore filée…Ca tire dans tous les sens (‘sense’ ou ‘(in)direction’?)

Soleil vert dit: à

quand je pense que c’est grâce à moi que ce blog est un des plus commentés dans le monde,

Tout est dit

Bloom dit: à

Alors que les personnages de Jane Austen s’aventurent rarement hors du petit monde des parloirs et des salons de la bourgeoisie provinciale et de la gentry (petite noblesse)où se nouent et se dénouent les intrigues, Emma, dans le roman éponyme, oublie ces « frivolités » et va visiter les pauvres. L’attendrissement est de courte durée:
« Il we feel for the wretched, enough to do all we can for them, the rest is empty sympathy, only distressing to ourselves. » (Volume I, chapter 10).
On n’est pas fille de pasteur pour rien…

B dit: à

et si Bach avait connu la Strat Fender, la pédale whawha et les

Oui mais l’homme, sa sensibilité et sa créativité ne sont ils pas le fruit de la technique du temps auquel ils appartiennent. A l’époque de Bach les hommes s’entretuaient à cheval et au sabre et les salles étaient éclairées par de grands lustres à bougies. Sous J Hendrix, c’était le Vietnam, le napalm, l’agent orange. Ça vous change les neurones.

Jazzi dit: à

De même qu’il ne faut pas confondre vitesse et précipitation, il ne faut pas confondre fierté et orgueil.
On peut être fier de la tarte aux pommes que l’on a réussi mais ça ne rajoutera rien à l’orgueil que l’on peut concevoir ou pas de sa propre personne.
Dans le roman de Jane Austen, le personnage principal masculin et le personnage principal féminin obéissent à un sentiment d’amour-propre un peu excessif (fierté-pride) qui porte préjudice à leur amour l’un pour l’autre (mais fort heureusement tout s’arrangera). Mais chez le personnage masculin, ce sentiment personnel se double d’un sentiment de classe qui le porte à l’orgueil et son corollaire : les préjugés. Mais là aussi, la passion qui va l’enflammer pour la belle et fière jeune fille de caste inférieure va le rendre plus humain, moins prétentieux.
D’où un côté plus roman rose, peu réaliste, que roman social chez Jane Austen, qui m’a un peu gêné dans le film…

Soleil vert dit: à

Le nombre d’or, la perspective, la chambre noire de Canaletto …

x dit: à

PRIDE

1. Inordinate and unreasonable self-esteem.

I can see his pride
Peep through each part of him.
Shakesp. Henry VIII.

Pride hath no other glass
To shew itself, but pride; for supple knees
Feed arrogance, and are the proud man’s fees. Shakesp.

He his wonted pride soon recollects. Milton.
Vain aims, inordinate desires
Blown up with high conceits engend’ring pride. Milton

2. Insolence; rude treatment of others; insolent exultation.
That witch
Hath wrought this hellish mischief unawares;
That hardly we escap’d the pride of France. Shakesp.

They undergo
This annual humbling certain number’d days,
To dash their pride and joy for man seduc’d. Milton.

Wantonness and pride
Raise out of friendship, hostile deeds in peace. Milton.

3. Dignity of manner; loftiness of air.

4. Generous elation of heart.
The honest pride of conscious virtue. Smith.

5. Elevation; dignity.
A falcon, tow’ring in her pride of place,
Was by a mousing owl hawkt at and kill’d. Shakesp.

6. Ornament; show; decoration.
Whose lofty trees, yclad with summer’s pride,
DId spread so broad, that heavens light did hide. F. Qu.

Smallest lineaments exact,
In all the liveries deck’d of summer’s pride. Milton.
Be his this sword,
Whose ivory sheath, inwrought with curious pride,
Adds graceful terror to the wearer’s side. Pope.

7. Splendour; ostentation.
In this array the war of either side,
Through Athens pass’d with military pride. Dryden.

8. The state of a female beast soliciting the male.
It is impossible you should see this,
Were they as salt as wolves in pride. Shakesp.

B dit: à

Fierté rejoint l’amour propre, c’est à dire, l’ idée que chacun peut se faire de la façon à employer pour conserver en toutes circonstances une dignité. Chacun peut cultiver une idée de ce que doit être sa propre dignité.

L’orgueil, du moins en français, un sentiment exacerbé de sa valeur personnelle, idée qui pourra conduire l’orgueilleux à opter pour des choix discutables voir débiles sans pour autant admettre que ces choix sont des erreurs car l’ idée de la valeur qu’un orgueilleux se concède le place souvent à cote de la plaque. L’orgueilleux ne veut pas déchoir, et nombre de détails peuvent lui apparaître comme de susceptibles atteintes à sa position, pour un oui pour un non pour un rien il pourra en son for intérieur s’estimer blessé, lésé, attaqué, offensé.

Jazzi dit: à

Si Beethoven avait connu le sonotone toute l’histoire de la musique en eut été changée !

Athanase dit: à

DHH dit: à
@jazzi
A propos de » préjudice » et » préjugés »
Lire DHH c’est aussi passionnant que lire Henriette Walter (j’ai tous ses bouquins) ou Claude Hagège.
Madame, vous êtes une grande pédagogue, merci pour votre contribution ici.

Athanase dit: à

JiCé….. dit: à
Nous autres, Français, sommes des rigolos de classe internationale, section villages. Triste !
Tu l’as dit bouffi

vedo dit: à

x. Vos références sont enrichissantes mais ne se rapportent pas à la remarque de Bloom qui relevait que pour pride, fierté/orgueil, la langue française présent un cas peu fréquent d’une plus grande richesse que l’anglais. (En passant, cette différence touche à la vaste question du « mot juste », comme on dit en anglais :-)–mon épouse espagnole me taquine souvent pour me montrer une « supériorité » semblable de l’espagnol). Dans mon propos, je ne visais pas « Pride and Prejudice » (que j’ai relu, mais pas autant de fois que Disraeli), bien que cette distinction fierté/orgueil y soit présente.

x dit: à

PREJUDICE

1. Prepossession; judgment formed beforehand without examination. It is used for prepossession in favour of any thing or against it. It is sometimes used with to before that which this prejudice is against, but not properly.

The king himself frequently considered more the person who spoke, as he was in his prejudice, thant the counsel itself that was given. Clarendon, b. viii.
My comfort is, that their manifest prejudice to my cause will render their judgment of less authority. Dryden.
There is an unaccountable prejudice to projectors of all kinds, for which reason, when I talk of practising to fly, silly people think me an owl for my pains. Addison.

2. Mischief; detriment; hurt; injury. This sense is only accidental or consequential; a bad thing being called a prejudice, only because prejudice is commonly a bad thing, and is not derived from the original or etymology of the word: it were therefore better to use it less; perhaps prejudic ought never to be applied to any mischief, which does not imply some partiality or prepossession. In some of the following examples its impropriety will be discovered.

I have not spake one the least word,
That might be prejudice of her present state,
Or touch of her good person.
Shakesp. Henry VIII

England and France might, through their amity,
Breed him some prejudice; for from this league
Peep’d harms that menac’d him.
Shakesp. Henry VIII

Factions carried too high and too violently, is a sigh of weakness in princes, and much to the prejudice of their authority and business. Bacon.
How plain this abuse is, and what prejudice it does to the understanding of the sacred scriptures. Locke.
A prince of this character will instruct us by his example, to fix the unsteadiness of our politicks; or by his conduct hinder it from doing us any prejudice. Addison.

TO PREJUDICE

1. To prepossess with unexamined opinions; to fill with prejudices.

Half pillars wanted their expected height,
And roofs imperfect prejudic’d the sight.
Prior.

Suffer not any beloved study to prejudice your mind, so far as to despise all other learning. Watts.
No snares to captivate the mind he spreads,
Nor bribes your eyes to prejudice your heads. Anonym.

2. To obstruct of injure by prejudices previously raised.

Companies of learned men, be they never so great and reverend, are to yield unto reason; the weight whereof is no whit prejudiced by the simplicity of his person, which doth alledge it. Hooker, b. ii S.7.

Neither msut his example, done without the book, prejudice that which is well appointed in the book. Whitgifte.

I am not to prejudice the cause of my fellow-poets, though I abandon my own defence. Dryden.

3. To injure; to hurt; to diminsh; to impair; to be detrimental to. […]

vedo dit: à

Bloom, merci pour vos remarques. Il me semble que « vainglorious » est sans doute juste, mais beaucoup trop fort, justement. C’est presque une peri-phrase, en tout cas une explication de texte. Le français, dans ce cas, me paraît plus riche par le sous-entendu. Le mot d’orgueil n’est-il pas ambigu, comme le sentiment qu’il désigne? Si j’utilise l’expression « orgueil et fierté » (où le « et » montre en fait une opposition), comment traduire? Vainglory pour orgueil? N’est-ce pas faire déjà la leçon de morale alors que dans l’anecdote dont je parlais, le message faisait appel à la réflexion de l’auditeur.

MC dit: à

Ce vainglorious me parait provenir en ligne directe de cette vaine gloire chère aux moralistes français. Je peux me tromper mais ne serais pas surpris que le terme ait été importé sous Charles II…

x dit: à

Vedo, je n’avais pas lu votre réponse quand j’ai envoyé les entrées suivantes (Prejudice).

Tant pis (pour moi), qui croyais que quelqu’un s’intéressait au roman (PAS une romance, jazzi) plutôt qu’à son adaptation, et avait l’intention de serrer le texte de près.

Jazzi dit: à

x, je ne parlais pas du roman, que je n’ai pas lu, mais de l’adaptation cinématographique, qui a un indéniablement un côté romance !

puck dit: à

D. dit: à

Tu trouves ça bien, toi, Marshall, Puck ?
 »

D; j’y connais rien en littérature et je ne sais pas comment on dit « orgueil » en letton, mais là mon gars tu as trouvé la bonne personne pour ta question !

Marshall c’est ni bien ni mal c’est juste la référence absolu mon gars, un bon son chaud et rond comme on l’aime !

je ne sais pas comment on dit « vanité » en danois, mais j’ai monté mon premeir groupe de rock à 14 ans et je peux te dire que quand tu commences les premières notes de Sunshine of your love sur une Gibson SG 3 micros hambuckers double bobinage avec un ampli Marshall derrière toi alors là mon gars j’vais te dire tu deviens Jonathan le Goeland tu voles à 6ooo pieds dans la strato ! pas caster : sphère !

et pour te donner une idée c’est l’âge de Dereck dans cette vidéo, et pour tout te dire le type à la batterie c’est son oncle, Allman Brothers jouaient sur des amplis Fender mais comme tu le sais dans ce monde rien absolument parfait :

https://www.youtube.com/watch?v=MLQTbmUYI4A

x dit: à

MC, puisque le deuxième volume fort encombrant du dictionnaire du Dr. Johnson est ouvert devant moi, j’ai vérifié : non, le premier exemple fourni par Johnson est un extrait de The Faerie Queene d’Ed. Spenser (1590-1596)

Vain-glorious man, when flutt’ring wind does blowe,
In his light wings is lifted up to sky.

(La définition johnsonnienne : « Boasting without performances; proud in disproportion to desert ».)

Pour illustrer vainglory (définie comme « pride above merit; empty pride; pride in little things »), Johnson donne un extrait de The History of the Reign of King Henry VII de Francis Bacon (1622)
« He had nothing of vain-glory, but yet kept state and majesty to the height; being sensible, that majesty maketh the people bow, but vain-glory boweth to them. »

x dit: à

Jazzi, alors il faut éviter d’écrire :

« Dans le roman de Jane Austen, le personnage […] » au début et en conclusion « D’où un côté plus roman rose, peu réaliste, que roman social chez Jane Austen, qui m’a un peu gêné dans le film… »

D. dit: à

Et peux-tu m’expliquer ce qui fait ce son chaud ?

D. dit: à

Gestion Covid 19 : Macron démission.
Il a dit : Nous sommes en guerre.
Il est le chef des armées.
On ne peut pas sans cesse faire tout reposer sur le gouvernement.

MC dit: à

X si c’ est Spenser et Thé Fairie Queen, une autre piste peut se dégager à laquelle je n’ avais pas songé. Celle du Monde Des allégories. Je ne serais pas surpris de trouver une Vaine Gloire personnifiée, telle, allegorico-chevaleresque. Bien à vous. MC

rose dit: à

Un fidèle rencontre son rabbin et se lamente auprès de lui: « Rabbi, tu connais mon fils ? – Bien sûr, je l’ai circoncis, je lui appris l’hébreu et le Talmud, je lui fait sa bar mitsva… – Eh bien je l’ai envoyé à Jérusalem pour faire ses connaissances dans un Yeshiva et devines quoi: à son retour, il était devenu chrétien…

Une semaine plus tard, les deux se croisent à nouveau mais cette fois c’est le rabbin : « Tu sais quoi ? Tu connais mon fils… – Bien sûr, rabbi, je l’ai vu grandir à tes côtés, faire l’office, devenir un brillant commentateur des textes… – Eh bien je l’ai envoyé à Jérusalem pour parfaire son éducation et, incroyable, quand il est rentré il s’était fait chrétien…

Les deux hommes se rendent alors à la synagogue et décident de demander conseil à l’Eternel tant ils sont désemparés. Ils lui exposent leur problème et l’Eternel leur répond : » Ca alors … Imaginez vous que… Vous connaissez mon fils ?… »

Excellent.
Moi aussi, je le connais. Avant Jérusalem, j’avais une vague idée et une belle rencontre à Rhodes avec son papa.
Mais depuis Jérusalem, je suis de sa famille.
P’têtre que c la raison pour laquelle j’ai perdu la mienne, pour appartenir entièrement à celle-là, où sur une rive du Jourdain, y avait multiplication des pains et du vin.

Nota bene : j’y crois pas trop à l’alliance judeo-chrétienne. Ni aux alliances mixtes d’ailleurs.
Je serais plutôt pour un respect absolu d’autrui dans sa différence.

rose dit: à

« tout ce qui est dit -probabblement vrai et scandalise
Mais ce qui me scandlise encore plus c’est l’indécence le voyeurisme racoleur de l’article ce papier si abouti, apparemment travaillé »

Moi je m’en tape tellement totalement du scandale et de la pédale wawoua.
Et je trouve cela tellement courageux ces femmes qui prennent leur courage à deux mains et qui secouent le cocotier.
Bravo à Vanessa Springora et bravo à Camille Kouchner.
Pour que demain aucun enfant ne subisse l’inceste.
Mais surtout pour que demain cesse cette chose atroce qui fait que ceux qui sachent fassent ceux qui ne savent pas et pire s’en foutent.
Que j’aime ce monde en profond bouleversement et comme j’aime en faire partie !

Je vais -quand j’aurai fini l’anomalie- p.b.de m.- acheter deux bouquins sur l’alcoolisme au féminin et celui-ci sur l’inceste.
Cela m’en dira plus sur une petite frappe que je connais vaguement dont le beau-père a violé sa belle-fille des années durant et que tout le monde supporte pendant que je suis seule à Auchan ce soir à regarder des boîtes entières de couteaux japonais pour soi-disant couper en julienne, en brunoise, hacher menu dit-on dans le Pacifique est.

rose dit: à

A un ambassadeur avait eu des relations intimes avec une dame russe. De Gaulle l’ayant su , dit à cet ambassadeur : « Alors, Durand, on couche? »

Ben oui, chef. J’ai cette chance là.

rose dit: à

Cette lutte a eu une autre urgence, une autre portée , un autre sens, que ces gadgets militants brandis par ces enfants gâtées que sont les féministes d’aujourd’hui , et qui, en mal de revendications , se sont mobilisées pour de dérisoires et inutiles combats comme l’écriture inclusive , la suppression des relents de machisme dans l’orthographe, ou l »’émasculation » de termes institutionnels.

Je vis très mal le terme DHH d’enfants gâtées.
// qui ne convient guère avec une ancienne collègue qui se/nous traitait de privilégiés puisque nous étions fonctionnaires. Ce qui va sans doute devenir le cas. La crise sociale aidant mais ne l’était pas vingt ans en arrière, pas même dix ans. Où nous faisions un métier harassant et très mal payé et n’avions rien de privilégiés.

Les féministes c’est pareil : femmes courageuses et déterminées, j’admire incessamment leurs batailles et autant les hommes qui nous accompagnent. Nous ne sommes pas des enfants gâtées.

rose dit: à

Je suis bcp + choquée par le scandale des soeurs kardashian de charlotte gainsbourg nabila et emilie ratajovski et clara morgane qui vendent leur cul pour éviter d’avoir à se le lever le matin pour aller au turbin.
Les enfants gâtées ont été nos mères les bienheureuses.
Mais vivre leur vie sous la coupe de leurs maris, jamais. Plutôt crever la gueule ouverte en gémissant et en perdant ses dents.

rose dit: à

Lisbeth est éminemment moderne.
Vive et enjouée, enfantine et mature.
Elle sait que la valeur de la femme est ailleurs que dans le piano et la broderie en attendant que l’homme revienne des croisades.
Lui Darcy -bordel g pensé aux p’tits pois tout l’temps Daucy – est éminemment moderne aussi. Aussi..
Ce qu’il aime chez elle est non pas qu’elle lui résiste -puiqu’in fine il lui a plu tt de suite au premier bal, au premier regard ♡, non et ceci malgré son infinie tristesse devant la laideur de la nature humaine, ce qui lui a plu chez elle c sa pensée autonome. Et lui aime ça, en ses châteaux, fenêtres et portes ouvertes.
Je n’y crois pas. Nous ne nous comprenons pas les hommes et les femmes.

rose dit: à

Ma génération, les septuagénaires avons passé notre vie à nous battre.
D’ailleurs, on commence à fatiguer.
Je commence à envisager l’hypothèse de poser les armes. Incessamment sous peu.

Nota bene : je le vaux.
C pas un cadeau puisque c un cas*.
L’idéal eût été une complète opposition.

* de manière générale qui dit cas dit pathologie.

JiCé..... dit: à

Mardi 5 janvier 2021, 5h24, 5°

« Les féministes c’est pareil : femmes courageuses et déterminées, j’admire incessamment leurs batailles et autant les hommes qui nous accompagnent. Nous ne sommes pas des enfants gâtées. » (rose)

Les féministes ne se battent pas, elles s’agitent.

Ce sont des perruches qui ont du temps à perdre. Mignon à observer, leur agitation ! Gâtées en attendant d’être pourries. Vain.

JiCé..... dit: à

Soleil vert dit: à
La science est perfectible, l’art, non. (Victor Hugo)

Sacré Totor ! Pouvait pas s’empêcher d’en faire trop. On peut dire ce qu’on veut sur lui : qu’il est un géant célébré, ou qu’il est un con célèbre…

rose dit: à

Sans les féministes on en serait encore au MÂ l’homme au boulot la femme au tricot.

renato dit: à

« La science est perfectible, l’art, non. »

Bof ! Art et science ce sont des formes de connaissance intersubjectives : un art purement subjectif non seulement ne saurait être communiqué — partagé —, il ne saurait donc susciter des émotions, des angoisses, des approbations et des questions ; ce qui ne pourrait même pas se produire car nous tous dérivons de la même matrice physico-biologique et d’une histoire évolutive commune qui a eu lieu dans un environnement commun et avons eu plus ou moins les mêmes expériences existentielles, donc nous sommes amenés à exprimer des émotions et des connaissances analogues avec des instruments similaires. De la même manière, une science purement objective ne saurait exister, car toute connaissance postule un sujet protagoniste actif, qui la filtre et la construit. De plus, la science doit également être communiquée, elle doit donc s’adapter aux capacités et aux limites des individus.

Il y a réellement une difference entre art et science, mais ce sera pour un autre moment.

JiCé..... dit: à

Vision féministe tout à fait partisane d’attribuer une évolution tricot -> boulot à un groupe militant, seul.

Récupération à bon compte !

JiCé..... dit: à

Le progrès n’est pas une affaire de sexe.

DHH dit: à

@Rose
ne vous méprenez pas sur le sens que je donnais à « enfants gatéees »
je ne parlais pas économie, confort matériel, ou pouvoir d’achat mais droits
Les féministes d’aujourd’hui appartiennent à une generation gâtee, en ce qu’elles on trouvé dans leur corbeille en en venant au monde tout l’arsenal des libertés que notre génération a conquises. Elles ‘ont pas eu a supporter les frustrations réelles de tant de femmes de ma génération qui voyaient leur destinée amputée de tous ses possibles par la chape de plomb sociétale, qui vouait les femmes aux trois K ,pour parler comme Hitler, qui en cela partageait avec la plupart des européens un ideal d’assignation des femmes à la logistique familiale

DHH dit: à

@Athanase
merci le rapprochement est tres flatteur mais un peu « disproportionné » en face de ces monuments de la linguistique
Néanmoins j’ai l’immodestie de croire que j’ai été un bon prof de lycée pendant les années où j’ai enseigné et, pour utiliser un terme qui court sur ce fil, je suis FIERE de ce que j’ai apporté à mes élèves

Jazzi dit: à

« Jazzi, alors il faut éviter d’écrire :
« Dans le roman de Jane Austen, le personnage […] » »

Mea culpa, x.
rectificatif : « D’après le roman… »

Mais au lieu de vous livrez avec vedo, Bloom, closer et quelques autres à des querelles byzantines sur la traduction du titre, parlez-nous plutôt de l’oeuvre de Jane Austen ! Sur le fond et la forme…

Alexia Neuhoff dit: à

DHH dit: à
« Cette lutte a eu une autre urgence, une autre portée , un autre sens, que ces gadgets militants brandis par ces enfants gâtées que sont les féministes d’aujourd’hui , et qui, en mal de revendications , se sont mobilisées pour de dérisoires et inutiles combats comme l’écriture inclusive , la suppression des relents de machisme dans l’orthographe, ou l »’émasculation » de termes institutionnels »
Je ne partage pas ce point de vue. La langue dit le monde. Elle peut aussi être interrogée en tant que vecteur, reflet de la domination masculine. Ne serait-ce qu’à titre d’exercice intellectuel, cela n’est pas vain. De toute façon, tant qu’elle n’est pas une chose morte, ce n’est pas une espèce de monolithe sacré que l’on ne pourrait toucher ou seulement observer à distance. Relever (révéler) ce qu’elle porte de dimension machiste, se dresser contre les académismes qui bataillent pour la fossiliser et freiner son évolution me paraît juste et nécessaire.

Jazzi dit: à

Freiner le fossile, pauvre langue française, elle est bien mâle partie, Alexia !

Bloom dit: à

Ce vainglorious me parait provenir en ligne directe de cette vaine gloire chère aux moralistes français. Je peux me tromper mais ne serais pas surpris que le terme ait été importé sous Charles II…

Je suppose que vous voulez parler du Charles de la Restauration anglaise et non de Charles dit le Chauve.
En réalité, ‘vainglory’ est attesté dès le 13e, du vieux français ‘vaine gloire’ issu du latin ‘vana gloria’. Un héritage de l’empire Plantagenêt?

Janssen J-J dit: à

Contre propositions matinales pour résister un brin aux tentations diaboliques (5.1.20_9.11).

. Que j’aime ce monde en profond bouleversement et comme j’aime en faire partie ! Je commence à envisager l’hypothèse de poser les armes.

(Je crains d’être bouleversé par ce monde dans de si mauvais sens, que je continue à lutter pour rester dans le bon)

. L’inceste n’a pas de couleur politique…
(En revanche, en jeter régulièrement un cas en pâture aux torchons en a une).

. Le féminisme est perfectible,
(le social-fascisme aussi).

. Les enfants gâtées ont été nos mères les bienheureuses. Mais vivre leur vie sous la coupe de leurs maris, jamais.

(nos mères -gâtées- furent malheureuses et ne devinrent bienheureuses que veuves).

. Je ne crois pas trop à l’alliance judéo-chrétienne. Ni aux alliances mixtes d’ailleurs.

(moi, je crois à l’Europe pacifique laïcisée, et la multiplication des alliances islamo-chrétiennes, est la seule condition pour l’atteindre.

JiCé..... dit: à

L’écriture inclusive est une monumentale connerie !

(…et les complices qui le nient seront fouettés, cul-nu, Place des Niaiseries par un relais de rugbymen amateurs de littérature, bien qu’avinés….)

Ed dit: à

Un pavé pour commencer l’année – qui s’annonce mal en tout point.

et alii dit: à

pavé:quand je vois pavé, je pense à mes petites filles la première fois que mon fils me les a emmenées à PARIS, elles revenaient de STONEHENGE;
et lorsque nous traversames une place que l’on repavait, j’ai attrapé un pavé parisien que j’ai donné à l’aînée;sa soeur, infirmière aujourd’hui ,m »en a demandé un ; je ne crois pas qu’elles aient jamais manifesté ; voyagé, si ;
bonne journée

Clopine dit: à

Je ne suis évidemment pas d’accord avec DHH (elle le sait) sur « les féministes d’hier c’était bien, mais aujourd’hui ce sont des luttes d’enfants gâtées ». Je pense que les féministes d’aujourd’hui ont des combats parfaitement légitimes : metoo dénonce le chantage sexuel imposé aux actrices, les femen luttent contre la sexualisation du corps de la femme en détournant les codes de la publicité (seins nus…) et toutes les féministes d’aujourd’hui se battent pour que la rue ne soit plus, pour toute femme entre 15 et 35 ans, une jungle où l’on subit un harcèlement sexuel subi par toutes.

Si l’on y réfléchit deux secondes, le dénominateur commun à ces combats réside dans la sexualisation, telle que vécue par toutes comme une assignation à laquelle on ne peut échapper. Franchement, c’est l’inverse d’une lutte d’enfants gâtées : c’est s’attaquer à la vraie question de la domination masculine, établie depuis toujours autour de cette question de la sexualisation du corps de la femme, comme devant être disponible sur demande… D’où la prostitution, par exemple. Il est vrai qu’il existe des prostituées « heureuses ». Dans une proportion d’une sur dix mille !

La radicalité apparente des combats féministes d’aujourd’hui provient du fait qu’elles s’attaquent aux vraies raisons de la domination masculine, qu’elles nomment réellement les choses. Mais je me souviens qu’en 1975, les combats féministes étaient déjà considérés comme « caricaturaux », avec haussement d’épaules agacés « mais qu’est-ce qu’elles veulent, elles ont tout »… Ce sont pourtant ces combats-là qui ont fait changer la société, et les luttes d’aujourd’hui sont simplement dans la continuité des combats d’hier.

Lara dit: à

Rose dit « … qui vendent leur cul… ».

C’est pas donné à tout le monde de bien savoir vendre son cul, c’est tout un AAAAAAAAAART, subtil et mercantile, passionnant et fructifiant, physique et mystique, charnel et spirituel…
Le divin Art, par excellence, béni des dieux gréco-baiseurs de l’Olympe comme ceux, Kamasutrasuceurs, du panthéon hindou, et même le Dieu des monothéistes le trouve beau à son goût.
Si la terre est un sacré bordel où tout s’achète et tout se vend, le Ciel, lui, est un lupanar sacré ouvert à toutes les bourses, modiques ou mirifiques, et à tous ceux, aussi, qui veulent bien se vider… les bourses !
Absque argento omnia vana… n’est-ce pas ?

et alii dit: à

la plus jeunede mes petites filles, l’infirmière, a étél’une des premières personnes à m’interdire d’aller sur internet;
ellle avait déjà largué le premier de ses petits amis
avec lequel elle avait été à ROME.
ON DIRAIT QUE 9A NE VA PAS beaucoup mieux avec le second dont elle a eu une petite fille , Mathilde;
et je ne sais plus rien, sauf des nouvelles tranquillisantes par son père;
sa mère m’avait fait dire qu’elle était poète, et comme je langeais ma petite fille ,un jour que j’étais descendue à la demande affolée de mon fils, j’ai vu qu’elle avait une médaille de la vierge à son cou

et alii dit: à

A hand-carved, 108-foot-long sculpture of a vagina, built on the side of a hill in a sculpture park in Brazil’s northeastern Pernambuco state, has ignited a political firestorm.

The sculptor, Juliana Notari, wrote on Facebook that the artwork, titled Diva, “questions the relationship between nature and culture in our western phallocentric and anthropocentric society,” and invites discussion about the “problematization of gender.”

The work’s unveiling comes just days after the country’s president, Jair Bolsonaro, declared that abortion would never be legalized in Brazil. Supporters of Bolsonaro have condemned the crimson vulva as “leftist propaganda,” “obscene,” and “reprehensible” on social media, reports the Guardian. The artist’s original post on Facebook has prompted more than 25,000 impassioned comments. Right-wing Brazilian pundit Olavo Carvalho asked on Twitter why people were talking about the work instead of “dealing with it” with an equally large penis.

Janssen J-J dit: à

@ La radicalité apparente des combats féministes d’aujourd’hui provient du fait qu’elles s’attaquent aux vraies raisons de la domination masculine, qu’elles nomment réellement les choses.

le désaccord apparent CT/DHH vient du fait qu’elles ne se meuvent pas dans la même temporalité : l’une chante les conquêtes emmagasinées sur le long terme, l’autre ce qu’il reste à conquérir dans un avenir qui durerait plus longtemps encore.
Je crois qu’elles ont toutes les deux raison, et qu’elles devraient plutôt sororiser que de s’opposer sur des broutilles.

NB / je ne crois pas que lara soit une vraie féministe.

et alii dit: à

The female body has been at the heart of Notari’s practice for decades, since she came into possession of a collection of 22 metal speculums used in vaginal exams. She began using the medical devices to make other orifices in her work, a series she likened to wounds. Diva is the largest work in the series, she told Revista Continente, and is meant to read not only as a female body part, but as an open sore that represents the societal inequalities in Brazil.

Neither the artist nor the sculpture park could be reached for comment.
c’est sur artnet

et alii dit: à

sororiser
j’ai entendu enseigner qu’il n’y avait pas de « sororité »
la question des « générations » n’est pas mince

Bloom dit: à

Les pédophiles célèbres sont ou seront (presque tous) condamnés à la hauteur des crimes qu’ils ont commis. On ne peut que s’en féliciter, qui qu’ils soient.
Mais quid des sans grade de la banalité du mal, de tous ces types qui, par exemple, affluent au Cambodge des quatre coins de la planète pour abuser des enfants des pauvres? Quid de ces gamins qui se prostituent aux frustrés de la République islamique dans les rues de la vieille ville de Lahore? Quid de nos compatriotes organisés en réseau qui sévissent dans les villages de pêcheurs bordant Pondichéry où des familles louent leurs enfants pour 100 roupies, soit 1 euro la passe?
Il faudrait une campagne mondiale de responsabilisation de tous les états de la planète pour que cessent ces abominations.

et alii dit: à

Representations of vaginas in art have caused controversy before. In 2015, Anish Kapoor’s public work at the palace of Versailles, Dirty Corner, was repeatedly vandalized after the artist reportedly said it represented “the vagina of the queen.”

See more images of the work below.

puck dit: à

D. dit: Et peux-tu m’expliquer ce qui fait ce son chaud ?
 »

la lampe bien sûr !!! comment tu peux poser une question pareille ? le « tube » avec ses effets thermoïoniques !
D. t’as déjà vu une lampe d’un ampli à lampe ? c’est magique ! les dipodes, tripodes… où tu as chaque filament qui sous l’effet de la chaleur va diffuser des électrons créant ainsi ce halo lumineux d’abord imperceptible, hésitant, puis se stabilisant, la plus belle preuve de l’existence de Dieu D. !

Ensuite est venue l’ère des amplis à transistors, tu veux le nom du traitre qui a commencé à utiliser ces inventions diaboliques ? c’est Carlos Santana qu’il aille brûler en Enfer !

dans cette vidéo tu vois derrière l’ami Jimi des Marsall avec des têtes JMP Super Lead 100 watts qui représente l’apogée de l’ampli guitare ! et si tu as d’autres questions D. surtout n’hésite pas !

https://www.youtube.com/watch?v=_PVjcIO4MT4

et alii dit: à

Representations of vaginas in art have caused controversy before. In 2015, Anish Kapoor’s public work at the palace of Versailles, Dirty Corner, was repeatedly vandalized after the artist reportedly said it represented “the vagina of the queen.”

See more images of the work below.

Janssen J-J dit: à

@ TTLT / Un pavé pour commencer l’année – qui s’annonce mal en tout point.

Vous auriez dû lire AK en russe… Tolstoi traduit en allemand, franchement, on comprend les raisons de vos erreurs de lecture !… et pourquoi se vanter d’une telle prouesse ?
Vous êtes une drôle de tomate ! Comme l’an passé je vous dirais bien Bonne ânée quand même, car vous avez su rester jeune, mais je ne voudrais pas vous remuer la plaie dans le knife pour la commencer. Plutôt Bàv en Germanie, alhors !…

Jazzi dit: à

« la sexualisation du corps de la femme »

C’est indéniable, Clopine. Mais moi ce qui me saute aux yeux ces dernières décennies, du moins en Occident, c’est la sexualisation du corps de l’homme. Pas la moindre série télévisuelle, ou la moindre affiche ou le moindre spot publicitaire où n’apparaisse un homme torse ou fesses nus. Loins désormais devant les seins nus, me semble-t-il.
De quoi cela est-il le signe ?
Le consommateur est-il majoritairement une consommatrice ?
De quel genre est la prostitution aujourd’hui ?

et alii dit: à

kapoor:
wiki rappelle:
Les éléments de la sculpture Dirty Corner ont été tagués par des phrases antisémites en septembre 2015, que l’artiste a souhaité conserver à titre de témoignages11,12.

Janssen J-J dit: à

@ Mais quid des sans grade de la banalité du mal, de tous ces types qui, par exemple, affluent au Cambodge des quatre coins de la planète pour abuser des enfants des pauvres? Quid de ces gamins qui se prostituent aux frustrés de la République islamique dans les rues de la vieille ville de Lahore? Quid de nos compatriotes organisés en réseau qui sévissent dans les villages de pêcheurs bordant Pondichéry où des familles louent leurs enfants pour 100 roupies, soit 1 euro la passe?

Elles s’en foutent, cher bloom. La seule question du jour qui vaille, c’est l’acte de camille kouchner dont la planète entière se demande avec effarement ce qu’il va advenir de son beau-père. Vous posez toujours de mauvaises questions, ou à mauvais escient… On voit bien que vous n’êtes jamais au vrai centre du monde, & toujours un brin chaviré en ses miséreuses périphéries.
Bàv,

puck dit: à

Jazzi en parlant de sexualisation tu crois que passou il va nous pondre un article sur le bouquin « la familia grande » et l’omerta dans le milieu éditorial ?

l’important est ce qui est montré, mais aussi ce qui est caché.

et alii dit: à

Pour Arthur de Villepin, les relations sont essentielles.

Le collectionneur français est le fils de l’ancien premier ministre français, Dominique de Villepin, et a été dès son plus jeune âge entouré d’artistes que son père a rencontrés lors de ses voyages à l’international.

Après s’être plongé dans la scène artistique de Hong Kong au cours de la dernière décennie, Arthur a ouvert une galerie avec son père dans la ville l’année dernière. Inspirés par leurs amitiés étroites avec des artistes, dont feu Zao Wou-Ki et Pierre Soulages, 101 ans, ils cherchent à promouvoir un modèle de galerie «par des collectionneurs, pour des collectionneurs». Ils disent qu’ils organisent uniquement des expositions d’œuvres d’art qu’ils collectionneraient eux-mêmes.

Arthur de Villepin partage une partie de ce qui se trouve dans sa collection personnelle – et pourquoi l’art n’a pas sa place dans la salle de bain.

Jazzi dit: à

« je ne crois pas que lara soit une vraie féministe. »

Ni une vraie femme, JJJ !

Quoi, et alii, vous êtes déjà arrière-grand-mère !
Vous la connaissez l’histoire de la petite-fille qui va à Rome et en revient chrétienne ?
Je vous recommande l’excellent essai de Paul Veyne, « Quand notre monde est devenu chrétien (312-394) ». C’est la faute à Constantin, le premier empereur romain converti !

puck dit: à

manque plus qu’un petit bouquin qui nous donne les remises effarantes accordées par les éditeurs à amazon ayant pour effet de faire fermer toutes les librairies de France et de Navet et la boucle sera bouclée.

et alii dit: à

j’ai connu une historienne (fille de médecin) folle de psy qui avait mis dans sa salle de bain une photo de Freud (elle a tenu à me le montrer)

et alii dit: à

artnet
Paris est peut-être la ville la plus romantique du monde, mais quand il s’agit de parler de sexe, les Parisiens se montrent un peu pudibondes.

L’une des sculptures d’Anish Kapoor lors de sa nouvelle exposition personnelle à Versailles fait sensation pour ses implications anatomiques (voir les sculptures horribles, chaotiques et envoûtantes d’Anish Kapoor à Versailles ).

Dirty Corner , un tube d’acier de 60 mètres évasé comme un cor d’harmonie avec son ouverture face au palais, permet aux visiteurs qui pénètrent dans les jardins d’avoir une vue sur son intérieur sombre et caverneux.

L’imagerie est en ligne avec l’œuvre de Kapoor, dans laquelle il emploie souvent des gouffres béants et des trous noirs (voir Anish Kapoor ajoute un nouveau «Super Black» à sa palette ).

Dirty Corner a été fabriqué pour la première fois en 2011 et installé à la Fabbrica del Vapore de Milan .

Janssen J-J dit: à

parlez-nous plutôt de l’œuvre de Jane Austen ! Sur le fond et la forme

A quoi bon, jzmn ? Ce n’est pas le lieu et surtout, vous allez mettre tous ces braves gens mal à l’aise, à cause d’une puérile vexation dont vous auriez été l’objet.

Jazzi dit: à

Moi j’ai un superbe tableau de mon ami Hector, qui est aussi peintre, dans ma salle de bain. Why not ?

et alii dit: à

L’art traitant des parties intimes, de manière abstraite ou figurative, a des réactions mitigées dans le monde, des arrestations (voir Artiste chinois arrêté pour des images de blague du président Xi Jinping ) aux spectacles populaires (voir Sex Sells As NADA New York devient la foire d’art la plus érotique du monde et Judith Bernstein vise à satisfaire votre curiosité au sujet du vagin ).

Kapoor a déclaré qu’il avait pour objectif de déterrer le chaos caché dans les jardins strictement conçus de Versailles. À la lumière des controverses qui ont éclaté avec presque toutes les installations contemporaines sur le terrain (Koons en 2008 et Murakami en 2010 ont également suscité l’indignation), il semble que le chaos soit exactement ce qui se passe lorsque vous jouez avec un symbole du pouvoir absolu du 17ème siècle.

Heureusement, la sculpture de Kapoor ne sera pas facile à retirer et il est peu probable qu’elle soit confrontée au même sort que le Butt Plug de Paul McCarthy (voir Paul McCarthy Beaten Up over Butt Plug Sculpture , and Vandalized Paul McCarthy Butt Plug Pulled from Paris Square ).

Jazzi dit: à

« les Parisiens se montrent un peu pudibondes. »

Mais de quel sexe est fait le Parisien, et alii ?

Bloom dit: à

Excellent, Puck. De la lampe jaillit la lumière. Santana sur scène, c’est comme sur disque, donc aucun intérêt, nous partîmes avant la fin.
Marshall, yes, Vox, aussi, big time!

renato dit: à

« … qui vendent leur cul… »

Il y en a marre des moralistes à deux balles ! jusqu’à preuve du contraire chacun est en droit de faire de son corps l’usage que bon lui semble.

et alii dit: à

L’artiste de Shanghai Dai Jianyong est tombé en faute des autorités chinoises pour avoir représenté le président Xi Jinping arborant une grande moustache et se fronçant le visage, a rapporté l’ Independent .

Dai a appelé l’image Chrysanthemum Face – la fleur est un mot d’argot pour anus en Chine. L’image fait partie d’une série dans laquelle l’artiste prend des photos de lui-même et d’autres déformant leur visage.

Janssen J-J dit: à

@ jzmn, /Pas la moindre série télévisuelle, ou la moindre affiche ou le moindre spot publicitaire où n’apparaisse un homme torse ou fesses nus/

L’embêtant, c’est qu’on voye jamais les bites et leur longueur pour pouvoir se comparer entre nous, les hommes, racialement surtout.

et alii dit: à

En octobre, Xi a renforcé sa position ferme sur le contrôle de l’expression artistique en demandant aux artistes chinois de produire des œuvres promouvant les idéaux socialistes.

Il a déclaré que l’art doit «incarner les valeurs fondamentales socialistes de manière vivante et vivante, défendre l’esprit chinois et rallier la force chinoise».

Selon lui, «les œuvres d’art devraient être comme le soleil du ciel bleu et la brise du printemps qui inspirera les esprits, réchauffera les cœurs, cultivera le goût et nettoiera les styles de travail indésirables» (voir La Chine met en place un fonds national pour les arts de 70 millions de dollars, mais ce qui va Promouvoir? ).

Jazzi dit: à

« Kapoor a déclaré qu’il avait pour objectif de déterrer le chaos caché dans les jardins strictement conçus de Versailles. »

Rien de moins caché, et alii ! Au lieu de répéter des bêtises, travaillez et étudiez un peu, feignasse, avant de commenter !

LOUIS XIV

Le jardin c’est Moi !

Plus que le château, c’est la magnificence des jardins dessinés par Le Nôtre à Vaux-le-Vicomte pour Nicolas Fouquet, et le faste des festivités données par celui-ci lors de la visite de son jeune roi, en août 1661, qui entraînèrent la disgrâce définitive du surintendant. Louis XIV, piqué au vif dans son orgueil (et non pas dans sa fierté), voulut des jardins encore plus beaux. Les travaux du parc et des jardins de Versailles, sans cesse remodelés, durèrent près d’un demi-siècle. Le roi en supervisa chaque détail. Organisés autour d’un axe central s’étendant à perte de vue, les jardins de Versailles, expression du pouvoir absolu du monarque, étaient un théâtre, ouvert à de certaines occasions au public, et dont les acteurs n’étaient autres que les personnages de la cour. Entre 1689 et 1705, Louis XIV rédigea six versions différentes de Manière de montrer les jardins de Versailles. La première, donnée ici, avait été écrite en l’honneur de la visite de la Reine d’Angleterre, Marie-Béatrix d’Este.

« En sortant des bains, aller sur le milieu de l’Orangerie ; après du costé du labirinte, y faire une pause pour considérer les oranges et le chasteau.
Passer sur le haut de Latonne, y faire une pause, aller au Marais, où il y aura du fruit et des glaces.
Descendre à Cérès et à Flore.
Entrer aux bains d’Apollon, en faire le tour.
Aller à l’Ancellade, sortir par en bas pour aller à la salle du Conseil.
Revenir passer à Flore.
Entrer à la Montagne.
Aller au Théâtre passant par Cérès.
Venir repasser devant le marais sans y entrer.
Aller aux trois fontaines par le haut, y faire trouver des glaces.
Descendre pour aller à Neptune, faire le tour du Dragon.
Entrer à l’arc de triomphe.
Repasser à Neptune, faire le tour en dehors, faire trouver les carosses à la grille qui va à Trianon. »
(Manière de montrer les jardins de Versailles
le 19 juillet 1689, à 6 heures du soir)

Texte de circonstance, cette version sera suivie de plusieurs itinéraires détaillés, proposés aux promeneurs par Louis XIV, qui faisait de ses jardins une affaire toute personnelle. Aujourd’hui, de nombreux guides tentent encore d’expliquer le plus complètement possible, aux visiteurs contemporains, la complexité des jardins de Versailles, véritable labyrinthe de verdure, de fontaines et de sculptures, où les œuvres des plus fameux artistes du grand siècle renvoient toutes à une symbolique qui prend sa source dans la mythologie grecque.

Bloom dit: à

3XJ, vous commencez l’année sur les chapeaux de roues de l’ironie swiftienne. Je ne saurais que vous y encourager, tout en énonçant ce que vous savez déjà: l’ironie passe mal à l’écrit, à moinsss qu’elle se proclame comme telle (voir Swift, encore et toujours…)

renato dit: à

Cette pandemie révèle chaque jour les limites des élites — politiques, médias, etc. — : nous pouvons desormais dire qu’il n’y a pas réellement des élites. Or, sans élites il n’y a pas de démocratie — j’entends un personnel insuffisamment préparé à la culture et à l’exercice du pouvoir et de sa critique.

Ed dit: à

Dire que les luttes des féministes d’aujourd’hui sont celles d’enfants gâtées alors que des femmes ne peuvent se promener librement dans l’espace public, c’est vraiment vivre dans un monde parallèle.

et alii dit: à

ça suffit, le chrysanthème en plastoc de la RDL
POUR LES D2AMBULATIONS 0 L4OMBRE DU PERE? BIBLIO SUR LE MONDE
LA PSY AVAIT UNE COLLEC D4ALLUMETTES QUE SES HOMMES
LUI RAMENAIENT DE VOYAGE (mais elle se plantait en cours pour le latin et le grec , et quelques alphabets!)

Brinqueballe dit: à

et alii dit: à

« j’ai connu une historienne (fille de médecin) folle de psy »

Encore une croqueuse sur le canapé!

et alii dit: à

j’ignore si la psy croquait:c’estmoi qui ai fait le croquis

Jazzi dit: à

Ed, DHH rappelle seulement que c’est une chose que d’obtenir : le droit de vote pour les femmes, le droit d’avoir un compte-en banque et un chéquier, le droit aux études et aux fonctions supérieures, au divorce, à l’avortement… et une autre que se battre pour l’écriture inclusive et autres fariboles !
Je me souviens de la manière dont j’ai été vertement retoqué par la Directrice de cabinet d’Anne Hidalgo lorsque, responsable des éditions de la mairie de Paris, je lui ai remis un pli que j’avais adressé, selon l’usage en vigueur à l’époque, à Madame Anne Hidalgo, premier Adjoint au Maire de Paris. Hi hi hi !
Aujourd’hui, elle s’est clairement inscrite dans la campagne pour la présidentielle. Mama Mia !

JiCé..... dit: à

DEUX BONNES NOUVELLES

« Il faudrait une campagne mondiale de responsabilisation de tous les états de la planète pour que cessent ces abominations. » (Bloomie le Frenchie)

« Ce sont pourtant ces combats-là qui ont fait changer la société, et les luttes d’aujourd’hui sont simplement dans la continuité des combats d’hier. » (Clopine d’Ours mal léché)

Toujours aussi cons, ces deux là !!!

Brinqueballe dit: à

La science est perfectible, l’art, non. (Victor Hugo)

Là,on se marre!

Jazzi dit: à

« j’ai connu une historienne (fille de médecin) folle de psy »

Arrêtez de nous parler de votre vie, et alii !

Lara dit: à

« … ne peuvent se promener librement dans l’espace public… ».

Et se font massacrer par leurs maris ou leurs compagnons dans l’espace privé.
Horreur dans l’intimité.

Brinqueballe dit: à

j’ignore si la psy croquait:c’estmoi qui ai fait le croquis

Et alii : 😉 😉 😉

Elle en croquait, c’est sûr, du Freud. Et dans sa baignoire, sa baie noire!

Jazzi dit: à

« c’estmoi qui ai fait le croquis »

On s’en tape !

Brinqueballe dit: à

« c’estmoi qui ai fait le croquis »

On s’en tape !

( A croupetons, Jazzi, à croupetons..)

Lara dit: à

Franchement, Jazzi, laissez-là tranquille notre chère et alli, cessez de la taquiner et la harceler ainsi, voyons…

Lara dit: à

… et alii…
Pardon.

Jazzi dit: à

« L’embêtant, c’est qu’on voye jamais les bites »

Une noire vaut bien deux jaunes, JJJ…

Jazzi dit: à

Je la stimule, je la révulsionne, je l’électrochoquise, uniquement pour son bien Lara !

Bloom dit: à

‘Gatsby the Gorgeous ‘ by Fitzgerald…

Allons, allons…les traducteurs automatiques manquent de la plus élémentaire culture, this side of hell.

JiCé..... dit: à

Prostitution ?
Et Alii, et Ali, et Ali, et Ali, et Ali,…

Par YHWH, c’est Noel, ici !

lmd dit: à

Un pas derrière la Castafiore, Irma réclame la libération de la femme.

closer dit: à

Si on ne lit pas le russe, ce qui est tout de même une déficience assez courante, je ne vois pas le mal qu’il y a à lire Tolstoï en allemand plutôt qu’en français ou en anglais…

Vous devriez vous féliciter qu’Ed revienne à des choses sérieuses.

closer dit: à

On va se farcir la nouvelle affaire de q sur la RdL comme les autres du même genre, hélas.

closer dit: à

Evidemment, en anglais, Ed aurait gagné 200 pages et une centaine en français…

Brinqueballe dit: à

Vous devriez vous féliciter qu’Ed revienne à des choses sérieuses.

De la galette et du cidre jusqu’au six de janvier Closer!

Janssen J-J dit: à

@ l’ironie passe mal à l’écrit, à moinsss qu’elle se proclame comme telle

j’en conviens, bl… Je vais tâcher à l’avenir de mettre cette émoticône ou emojette 🙂 , la seule que je connaisse pour bien montrer QUAND je swifte, jonathan 🙂 C’est-à-dire, à peu près tout le temps,… Faut pas m’en vouloir, j’ai pas un mauvais fond…:-) et j’m bin à peu près tout le monde, mais peux pas m’empêcher de mettre le poil à gratter un brin partout, tant le commentarium rdl m’est source infinie de jactances, saillies, pavés et autres millevesées 🙂 , comme des sources de joies et de colères sans cesse renouvelées, la vie qui passe, quoi… 🙂

Jazzi dit: à

« et j’m bin à peu près tout le monde, mais peux pas m’empêcher de mettre le poil à gratter un brin partout »

Vous n’arrêtez pas de me copier, JJJ. On n’est portant pas des jumeaux !
Enfin, on n’est pas trop de deux pour électriser l’ambiance, sinon ça ronronne vite ici et c’est plein de faux-culs….

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