Eloge du cosmopolitisme
Depuis quelques temps en Europe, le débat d’idées est si vicié par un vent mauvais venu d’Amérique qu’il donne vraiment envie de changer de contemporains. Nous sommes pris en tenaille dans une double injonction identitaire entre le repli nationaliste dans ce qu’il a de plus étriqué et l’ouverture à l’Autre dans un fantasme de métissage immaîtrisé. Une mauvaise querelle des Anciens et des Modernes transcendée par un combat entre l’étroit et l’ample. Un choix binaire donc réducteur, manichéen, simpliste comme on les aime tant en France (êtes-vous Voltaire ou Rousseau ? Beatles ou Rolling Stones ? etc). Nous vient alors la furieuse envie de réactiver la troisième voie un peu assoupie et de récupérer le bon vieux cosmopolitisme, de lui rendre son sens sans pour autant remonter au philosophe cynique Diogène de Sinope (413-327 av. J.C.), le premier à conceptualiser la chose du particulier à l’universel. Au fil de siècles d’errance lexicale, en France notamment après que la droite nationaliste, entre les deux guerres et sous le régime de Vichy, lui eut fait des mauvaises manières jusqu’à le métamorphoser en insulte comme synonyme d’apatride, de métèque, il est urgent de redorer le blason du cosmopolitisme.
Il ne suffit pas d’aller voir ailleurs. Le grand voyageur en Paul Morand a produit l’illusion littéraire qu’il avait le goût des autres au lointain alors que sa correspondance suinte la misanthropie et le mépris de l’étranger ; son cosmopolitisme est un malentendu, un faux-nez. De vrais écrivains cosmopolites ? Larbaud, Gary, Kessel, Nabokov, Magris, Steiner, Semprun, Cossery… Tenez, Cossery, qui n’est pas le plus répandu. Une version levantine de la mitteleuropa avec cette touche inimitable de cosmopolitisme oriental mâtiné de présence anglaise et d’influence française. L’homme, un chrétien d’Egypte né au Caire, élevé chez les Frères et au lycée français, était arrivé en France en 1945 pour n’en plus repartir. Les titres de ses livres annonçaient déjà un monde magique et tragique, avec ce mélange d’humour dans le récit d’existences de misère et de cruauté dans le jugement sur les puissants, Les Hommes oubliés de Dieu, La Maison de la mort certaine, Les Fainéants dans la vallée fertile, Mendiants et orgueilleux, Un complot de saltimbanques, Les Couleurs de l’infamie… Une oeuvre encore pleine d’Egypte, un français encore plein d’arabe. Comme quoi en exil, on ne se quitte pas : au contraire, on se laisse rattraper par ses fantômes. On y lisait, dans le désespoir des habitants des grandes cités et l’absurdité d’une société qui ne laisse aucune place à l’étrange, une dénonciation puissante mais discrète de toutes les impostures. Un tout petit monde à la dimension de l’univers. A croire qu’Albert Cossery écrivait pour amener à son point de perfection la définition de Miguel Torga :
« L’universel, c’est le local moins les murs ».
Toute thèse est superflue où trois mots d’un poète suffisent. De toute façon, la vraie patrie d’un écrivain, sa patrie intérieure dont nul document officiel ne saurait attester, c’est sa langue, celle dans laquelle il écrit. Mais on distingue sans mal sous la plume d’un écrivain français une langue nourrie de lectures françaises d’une langue irriguée par des lectures non pas étrangères mais venues d’ailleurs. Dès lors qu’il les intègre à son imaginaire et à son écriture, il les nationalise. Car s’il est vrai que l’on n’a jamais raison tout seul, il conviendrait d’étendre cette réflexion trás-os-Montes : on a rarement raison entre Français.
C’est encore plus vrai pour un européen. Même si, on le sait, la Mitteleuropa est un mythe littéraire et artistique sublimé par le sentiment de la nostalgie, car on ne trouve pas trace d’une « conscience d’appartenance » chez ses habitants ainsi que l’historien Krzysztof Pomian l’a observé , ce n’est pas une raison pour la négliger, au contraire : sa disparition a laissé un sentiment de l’exil, de la perte et du manque qui, mêlé au cosmopolitisme et au multilinguisme de son âge d’or, ont forgé l’identité culturelle européenne ; en ravivant la flamme, les Européens perdraient en scepticisme ce qu’ils gagneraient en solidarité ; ainsi la nostalgie peut-elle être féconde lorsque l’urgence est de résister aux nationalismes avant de les dépasser.
Si Jean-Yves Masson, traducteur, comparatiste et responsable de l’excellente collection « Der Doppelgänger » chez Verdier, ne nous invitait pas à aller chercher du côté de Hugo von Hofmannsthal (1874-1929, j’avoue que je m’y serais pas rendu spontanément. Il tient que, à le lire, on se convainc du danger d’amalgamer cosmopolitisme et multiculturalisme, le premier supposant une profonde appartenance à une seule culture amenée après bien des efforts au point d’universalité où elle peut rencontrer les autres ; tandis que le second s’emploie tout au contraire à juxtaposer des réalités hétérogènes. Le rappel est utile à l’heure où, dans tant de débats, le caractère multiethnique de la France d’aujourd’hui, qui est un constat d’évidence, est souvent confondu avec sa dimension multiculturelle, qui est hautement contestable car elle s’oppose fondamentalement à ce qui fait qu’une nation est une nation.
S’il faut passer par la relecture de Hugo von Hofmannsthal pour en arriver là, dans un problème qui est d’une actualité brûlante pour quelques temps encore, tant mieux ! (1) « Del resto no importa », comme l’écrivait Valéry Larbaud, le plus cosmopolite des écrivains si français. Un grand Européen, comme on dit désormais. Les Larbaud seraient moins rares de nos jours si seulement les intellectuels ne s’épuisaient pas dans ce que Freud appelait « le narcissisme des petites différences », cette étrange réaction des masses lorsqu’elles manifestent davantage d’intolérance à l’égard des différences insignes que vis-à-vis des plus fondamentales ; les gens éprouvent le besoin de surinvestir leur différence de détail avec le semblable comme si cette proximité menaçait leur identité et qu’ils devaient se protéger par l’agressivité sinon la violence pour ne pas la perdre.
Il y a encore du chemin à parcourir pour faire résonner le beau mot de cosmopolitisme dans sa véritable acception et pour que l’opinion s’en empare afin de l’annexer aux actuels combats de la République pour ne pas perdre son âme. Etre cosmopolite, c’est se placer dans une position inconfortable qui impose sans cesse de bousculer les frontières, de les repenser à nouveaux frais. Surtout pas citoyen du monde mais bien citoyen d’un monde, le sien, celui qui l’a vu naitre et l’a chargé de quelques héritages à conserver, chérir, critiquer ou à rejeter, un monde ouvert à d’autres mondes pour y cueillir ce qu’il a de meilleur à offrir avec Lévi-Strauss pour guide, celui du Regard éloigné et de Race et histoire.
Il en va du cosmopolitisme comme de la solitude : c’est très bien dès lors que c’est choisi et non subi. Surtout pas une idéologie imposée mais tout à la fois une sensibilité, une disposition d’esprit, une vision du monde qui poussent à aller voir ailleurs et à s’y frotter. Etre cosmopolite c’est appartenir à plus d’une famille d’esprit, jouir du privilège de la vision extérieure, s’autoriser les mises à nu de l’autre, s’accorder le surplomb du regard critique. Parfois, on se croirait dans ces romans pleins de paquebots et de croisières où, accoudés au bastingage, certains personnages à l’air international observent au détour de la conversation qu’il y a de plus en plus d’étrangers dans le monde.
On s’en doute, la polyglossie est le pilier de ce cosmopolitisme puisque tout passe par le langage -et en l’espèce la langue de l’Autre sans l’usage de laquelle son univers ne nous est accessible que de seconde main. Ceux qui n’ont pas connu le bonheur et le privilège de naitre dans « plus d’une langue » (2) doivent alors produire un effort inconnu pour ceux chez qui c’est naturel. Aux antipodes de « la bouillie babélienne » (3), qui veut vraiment avoir l’humanité en partage doit d’abord refuser de diaboliser ses racines. Un cosmopolite se situe entre un enracinement et une incarnation s’il veut fondre ses patries d’élection dans sa patrie de naissance.
Dans les premiers jours de l’année 2008, tout ce que Paris comptait d’éditeurs, d’écrivains, de critiques littéraires se mêlaient aux amis et à la foule des lecteurs pour rendre un dernier hommage à Christian Bourgois. A la tête de la maison d’édition qui portait son nom, il avait amené au plus haut son absolu de la littérature, notamment les littératures écrites dans toutes les langues lui qui n’en parlait aucune. Son œuvre en témoignait : un catalogue d’une audace, d’une invention, d’une richesse remarquables. Sur chacune des chaises de la basilique Sainte Clothilde, Dominique Bourgois, sa femme, avait eu la délicatesse de déposer une mince plaquette grise éditée à cet effet portant simplement en couverture « »Christian Bourgois 21 septembre 1933- 20 décembre 2007″ » ainsi que les trois C inversés formant le sigle de sa maison.
Elle contenait le texte d’un discours qu’il devait prononcer peu avant à la foire du livre de Guadalajara (Mexique) comme lauréat du Prix Merito editorial 2007 et que la proximité de la fin l’empêcha de prononcer personnellement. Il suffit d’en lire les principaux extraits pour y découvrir le lumineux testament d’un grand éditeur, notamment ce passage :
« Mon catalogue peut être lu comme un éloge du cosmopolitisme littéraire. Pour moi, ce beau mot de cosmopolitisme, longtemps dévalué ou voué aux gémonies en France, désigne parfaitement ce que je veux faire et, par opposition, ce que je refuse : le nationalisme culturel, sous la forme la plus odieuse et exécrable du chauvinisme ».
En assistant à son départ, on se disait que, dans les années qui s’annonçaient, il y aurait de moins en moins de gens à qui parler.
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- Jean-Yves Masson, « Hugo von Hofmannsthal, du renoncement à la métamorphose », Revue des Deux Mondes, janvier 2007
- Barbara Cassin, Plus d’une langue, Bayard, 2019
- Pascal Bruckner, « Faut-il être cosmopolite ? » in Esprit, décembre 1992
(Photos Passou)
1 356 Réponses pour Eloge du cosmopolitisme
« Le paysage provoque donc ici une sensation intense qui évoque la variété et le mystère des forces naturelles : le paysage romantique est presque irrationnel. Il exprime tout à fait la sensibilité et conteste par là même le rationalisme. Loin d’être régulier et défini, il apparaît comme un symbole de force et de passion. Ce que le personnage semble regarder en effet n’est pas ici « le spectacle de la nature, mais un paysage intérieur » |³| propice à l’introspection, et qui n’est autre que la manifestation d’un moi absolu, exprimant la recherche spirituelle, et le dépassement par l’art de la condition humaine malheureuse et vulgaire. Si le paysage occupe une place éminente dans la peinture et la poésie romantiques, il apparaît ainsi comme la projection du paysage intérieur de celui qui regarde.
À l’immensité des lieux qui connotent l’infini, le désordre, le mouvement, correspond l’énergie de la passion, l’anticonformisme, le culte du moi. Remarquez enfin comme le corps du personnage forme une sorte d’axe vertical vers le ciel, un peu comme si son moi se plaçait au centre du monde pour mieux le repenser. Cette sensation de la verticalité instaure forcément la transgression et la déviance comme règle, et comme concrétisation de l’idéal : d’où cette fascination du personnage pour le ciel mais aussi pour le vertige et le néant. Cette quête de l’idéal et de l’immensité chez les Romantiques est à la fois le rêve de s’unir à la nature sublime (trans-ascendance) mais aussi un cauchemar (trans-descendance), tant il est vrai que le moi du Romantique aspire désespérément à un possible infini, impossible à atteindre… »
© Bruno Rigolt, octobre 2010
https://i0.wp.com/brunorigolt.org/wp-content/uploads/2009/06/0bb58-friedrich4.1244031330.jpg?resize=591%2C751&ssl=1
ne le dit pas à Bloom, il aime le soleil et la bonne bouffe…
un bon projo led..jamie oliver et gordon ramsay..du surgelé du commonwealth..et kabloom est lpus heureux des hommes
de fait, la tenue vestimentaire que porte le voyageur ne semble guère adaptée pour affronter une ascension aussi périlleuse. Cette déréalisation de la scène contribue à la symbolique romantique
un peu comme les mecs habillés qui matent un striptease qu’elle dirait alesquia..mais là c’est par en dsous
Ce que le personnage semble regarder en effet n’est pas ici « le spectacle de la nature, mais un paysage intérieur » |³
***
» Le peintre ne devrait pas seulement peindre ce qu’il voit devant lui, mais aussi ce qu’il voit en lui. S’il ne voit rien en lui, qu’il renonce à peindre ce qu’il voit devant lui. »
Caspar David Friedrich
Le paysage provoque donc ici une sensation intense qui évoque la variété et le mystère des forces naturelles : le paysage romantique est presque irrationnel. Il exprime tout à fait la sensibilité et conteste par là même le rationalisme. Loin d’être régulier et défini, il apparaît comme un symbole de force et de passion.
et mon cul c’est du poulet au bacroume qu’il dit baroz
Horace-Bénédict de Saussure (Mont Blanc) ½ XVIIe siècle
https://www.mountlive.com/wp-content/uploads/2016/08/Mont_Blanc_Wocher.jpg
S’il ne voit rien en lui, qu’il renonce à peindre ce qu’il voit devant lui
toutafé..l’himage est la maison de lesprit
Matterhorn, voie normale suisse, 14 juillet 1865 Edward Whymper, Charles Hudson, Francis Douglas et Douglas Hadow, Peter Taugwalder père, Peter Taugwalder fils, Michel Croz, ils étayent habillés comme ça ¬—autres temps autres mœurs — :
https://sassbaloss.files.wordpress.com/2018/05/32169682_463439657442272_8802921577827008512_n.jpg
Ah ben oui, maintenant on n’a plus le temps de regarder le paysage en prenant la pose en costume …
Ainsi fagotée, Lucy Walker, fut la première femme qui a atteint le sommet du Matterhorn le 22 juillet 1871.
Eh oui, une anglaise.
P. S. sous la jupe un pantalon en flanelle.
Bref, si le paysage c’est les dessous des dames et le costume des messieurs, on voit le niveau du milaniais, ça vole pas très haut…
Si Jean-Yves Masson, traducteur, comparatiste et responsable de l’excellente collection « Der Doppelgänger » chez Verdier (Passou)
—
Grand monsieur, coordinateur d’une anthologie substantielle de poésie irlandaise du 20e siècle, bilingue, pour cosmopolites et aspirants.
Pas question de paysage mais de mœurs de l’époque, Lucy a dû cacher le pantalon sous la jupe.
« NON AU RACISME »
Depuis 1900 , des milliers de meetings ont eu lieu en France , de tous bords , de l’extrême gauche à l’extrême droite, en passant par toutes les nuances intermédiaires..
Bien des fois, les meetings ont pu se dérouler sans perturbateurs. Bien des fois, des gens ont voulu perturber ces meetings.
Dans la plupart des cas, un service d’ordre a été prévu. Les perturbateurs, de manière douce ou moins douce, sont raccompagnés vers la sortie.
Dans le premier meeting de Zemmour, ce dimanche , des membres de « SOS Racisme » ont voulu intervenir en mettant sur leurs tee-shirts « Non au racisme ». S’ils n’avaient fait que cela, je les aurais approuvés. En assistant à la scène, ce lundi , j’ai cru comprendre qu’ils avaient eu aussi une intervention sonore en scandant « Non au racisme ». Si c’est bien le cas, dans tous les meetings politiques sans exception, les gens qui font une perturbation sonore sont rituellement raccompagnés vers la sortie.
Un vrai service d’ordre aurait fait les choses avec fermeté, sans donner des coups de chaises ou des coups de poing. Il semble que cela a été fait par des spectateurs qui se trouvaient dans ce coin de la salle. Un peu n’importe comment et avec les regrettables excès que l’on a vus.
On notera que ce nouveau parti a été créé dans ce premier meeting et que l’on ne connaissait pas le nom de ce parti avant le meeting. Je suppose qu’il n’avait pas encore de service d’ordre.
P.-S. Je désapprouve le discours de Zemmour et ne voterai pas pour lui à la prochaine présidentielle.
Moi aussi , je suis opposé à tous les racismes. Je n’irai pas dans les meetings de Zemmour pour le dire. Je saisis l’occasion pour le dire ici.
Charolais, vous l’avez lu ce bouquin, que je vous avais conseillé ?
https://www.seuil.com/ouvrage/le-racisme-explique-a-ma-fille-tahar-ben-jelloun/9782021002812
Robert Habeck, le ministre de la transition énergétique du nouveau gouvernement allemand, qui a le titre le vice-chancelier, est l’ancien traducteur, avec sa femme, des poèmes de Ted Hughes.
Je suis sûr qu’aucun politique français ne connait Ted Hughes.
Je n’irai pas dans les meetings de Zemmour pour le dire. Je saisis l’occasion pour le dire ici.
—
Il fallait le dire et c’est courageux, mais on s’en serais douté.
Il ne faut pas rater l’émission Quotidien ce soir.
https://www.tf1.fr/tmc/quotidien-avec-yann-barthes
» nous venons de vivre un moment fasciste «
Je suis sûr qu’aucun politique français ne connait Ted Hughes
Si ce n’était que celui-là mon cher Bloom! 😉
Je suis sûr qu’aucun politique français
C’est bien vrai, dear Bloom. Pas plus les politiques français que les honorables blogueurs ici.
Souhaitons que le commerce avec ce poète apaisera sa conscience lorsque son gouvernement imposera la vaccination obligatoire comme aux grandes heures du Reich. L’Autriche anschlussée donne la mesure.
Hughes, ils connaissent probablement sa femme par ouï-dire.
Je suis sûr qu’aucun politique français ne connait Ted Hughes
Mais…
Ils connaissent tellement de choses que nous ne connaissons pas…
Bruckner:
https://esprit.presse.fr/article/bruckner-pascal/faut-il-etre-cosmopolite-11770
C’est bien vrai, dear Bloom. Pas plus les politiques français que les honorables blogueurs ici.
Mais de qui Phil est-il le nom?
Traduction de cave Birds de Ted Hughes par mon amie Janine Mitaud il y a belle lurette!
Ted Hughes
Quand tout ce qui peut tomber est tombé
Quelque chose s’élève.
Et s’en allant ici, et s’évadant là
Et cela, et ceci, telle est mon errance.
Ted Hughes, Cave Birds, Traduit de l’anglais par Janine Mitaud
Orphée, Éditions de la Différence, 1991.
on a parlé de T.H.SUR L’ANCIENNE RDL
« A un corbeau » convoque la poésie de Ted Hughes mais aussi de Wallace Stevens, en particulier son poème « Treize façons de regarder un merle », et dans le poème « Pastèques », on entend les vers du poème de Wordsworth, « Mon cœur bondit »
https://larepubliquedeslivres.com/du-plaisir-de-traduire-arun-kolatkar/.
Mais on peut tout à fait comprendre que notre bloggueur Phil ne connaisse pas Janine Mitaud.
never heard, dear pourmapar. Allons en prendre une dose (one shot ?
dans « ce » pays ya pus que des ploucs fachiss..j’allais dire vdqs..mais encore ça c’est à l’esport on partage pas lbon qu’il dirait dirfilou
le ministre de la transition énergétique du nouveau gouvernement allemand
du gaz au charbon..
dans « ce » pays ya pus que des ploucs fachiss..
notre caution c’est rénateau fait lfrontalier italien..si quy nous emmerde trop on lui mets des sachet d’coke dans les poches et on l’livre a la douane suisse..c’est prope
Photo de famille avec fusils pour Noël d’un député républicain :
Moi aussi , je suis opposé à tous les racismes. Je n’irai pas dans les meetings de Zemmour pour le dire. Je saisis l’occasion pour le dire ici
patrice y veut des sachets d’coke gratos dans ses fouilles..pasqu’a la douane belge y s’en foute
Show me your gun
Chewing gum! 😉
Pourquoi dites-vous Hugues, renato ?
Oh mais ta gueule, Bouguereau.
Depuis Moha, Tahar Ben Jelloun n’en finit plus de tomber. Dernière chute dans les mains de Marie Sasseur, emue par le bon Arabe de service et son manuel de Castor Junior.
Pourquoi renato dit Hugues ?
Lisez soigneusement, D.
Hugues !
Bof.
Hugues bof.
Le lourdaud est trop épais.
A ce lourdaud, on va lui conseiller Tintin au Congo.
T’es pas eu courant JB?
« La loi du 10 août 2007
Elle vise en premier lieu à donner aux universités, et à l’équipe dirigeante autour du président, des responsabilités et compétences élargies (RCE). Une petite révolution dans la gouvernance de la maison université, jusqu’à présent historiquement sous tutelle ministérielle.
……………………………………………
Comment la ministre a atteint son objectif
Valérie Pécresse a réussi le tour de force de faire adopter la loi LRU trois mois seulement après son arrivée rue Descartes. Un tour de force politique exécuté durant les vacances estivales, avec l’appui de la CPU (Conférence des présidents d’université). La loi a d’ailleurs suscité, dans un premier temps, des protestations de faibles ampleurs chez les universitaires, bien en deçà de celles menées par les étudiants. »
Moi je voterai clairement pas Pécresse. Elle me fait peur avec sa grosse voie. Ah non.
Étant donné le lecteur que vous êtes, D., votre mauvais goût politique se comprend.
La Sasseur est vraiment trop fine. Ceci se vérifie chaque jour. Saluons de loin ce Danube de la Pensée et regrettons que le monde, s’il nous l’envie, ne nous le prenne pas.
Courtaud, que vous développiez un goût certain du masochisme pour continuer de m’invectiver à tort et à travers, en espérant un retour de volée a la mesure du malcomprenant toujours à côté de la plaque que vous êtes, limite abruti,
je n’ai pas le temps d’y pourvoir !
MARDI 7 DECEMBRE 2021, 6h07, 9°, mistral à décorner les cocus les mieux encornés
Je le paie cher, mais quel plaisir d’assister à toute heure du jour et de la nuit aux merveilleux déchirements de la misère du monde ! Que c’est beau ! Que c’est drôle…
Toutes races confondues, toutes nations excitées, le triomphe de la bêtise humaine resplendit dans la mare et le fumier de l’EUROPA REICH CIRCUS, de l’UN PEANUTS COMPANY …
Quel régal de voir ces marionnettes folles rechercher en vain le vieux marionnettiste parti s’éclater ailleurs.
Le COSMOPOLITISME, qu’est ce ? Mais c’est Guignol’s Band !
J’ajoute Courtaud, que votre » Arabe de service », en l’occurence, n’engage que vous.
Mais J’imagine sans peine que votre sortie et votre » nous » se partage avec quelque groupuscule traditionaliste bien fasciste. Les faisceaux d’indices commencent à devenir trop voyants, Courtaud.
On va laisser tout ce petit monde dans son fumier, puisque c’est la premiere image du jour qui leur vint a l’esprit. Et qui va rythmer leur journée sans fin.
Souffrez que je me remette un p’tit moment de pureté.
A plus
Guignol’s Band, 1
Guignol’s Band, 2
https://www.vanillamagazine.it/wp-content/uploads/2017/05/Pervitin-5.jpg
Guignol’s Band, 3
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/c4/Stalin_1945.jpg
et ainsi de suite…
Merci pour ces infos photos rarissimes, Renato !
On peut voir la suite du film sur NetFlic ?
Rarissimes c’est beaucoup dire, JC.
Su NetFlic je ne sais pas, mais désormais achevé l’épisode 2017-2021, vous pouvez regarder les ébauche d’un improbable dernier sur toutes les télés specialisées dans l’information continue.
ébaucheS
Guignol’s Band, variante
Un cube sur la lune, allons voir de près…
« Pureté » ! C’est mettre une enseigne « restaurant gastronomique » au-dessus d’un KFC.
La pureté n’est qu’un attrape-nigaud pour sainte nitouche vivant hors-sol !
D bonjour
votre mauvais goût politique se comprend.
Peut-on avoir à goûter en politique?
Quelle réflexion à la con, totor! 😉
« Qui montre peu d’élégance, de raffinement, qui est contraire au bon goût. Peut qualifier un acte, un propos, mais aussi un objet. »
(dépêche matinale@jzmn, bonjour) – Stéphane Gouaud, ancien directeur de la sécurité de la RATP, a rejoint le groupe La Poste comme directeur de la prévention des agressions et des incivilités, au début du mois de novembre 2021. Il devient ainsi « l’un des principaux collaborateurs » de Philippe Bertrand, directeur de la sécurité globale du groupe. Son recrutement correspond à la volonté du groupe de « muscler » ses capacités en matière de prévention des agressions et des incivilités.
Préférez-vous un Mussolini plus salé, totor?
Ou un Hitler plus amer?
Le ragoût est froid et enterré.
Et ses liens niais, totor!
( Le goûteur certain de boites de conserve! 😉
Je ne peux que compatir.
Hitler, Mussolini, Staline,
avec ça, on est bien servi.
A table! 😉
ses ou ces ?
Attention, une main n’est pas une main…
Qu’on se le dise!
Merci.
ses ou ces ?
Totor qui nous fait une crise d’orthographe!;)
Ses, ce sont bien les tiens, ces liens niais!
Possessif d’abord et démonstratif ensuite.
Ceux-là sont bien les tiens! 😉
Ted Hughes, inoubliable. La lande des soeurs Brontë, un vrai animal de la campagne (mais pas que).
« la lame de la lune », des expressions comme ça, qui me reviennent…
totor et ses liens niais !, donc, mais peu importe
Cela dit, voulez-vous un guignol plus actuel et à votre hauteur spirituelle ? la télé vous l’offre à longueur de journée.
Bon, assez joué avec ce con qui joue sur le non respect des noms comme un adolescent attardé.
Kikou totor niais attardé de liens péteux! 😉
( Comment le disait-il, bouguereau?:) )
une main qui pue sassueur à 110 mètres/haie…
Le bld de ceinture des péripatéticiennes (maréchal Ney)
https://www.babelio.com/livres/Rolin-La-Cloture/12902
En plus de Habeck:
»
BERLIN — Last December, as he was plotting what most considered to be a hopeless bid to become Germany’s next chancellor, Olaf Scholz interrupted his campaign preparations for a video call with an American philosopher.
Mr. Scholz, a Social Democrat, wanted to talk to the philosopher, Prof. Michael J. Sandel of Harvard, about why center-left parties like his had been losing working class voters to populists, and the two men spent an hour discussing a seemingly simple theme that would become the centerpiece of the Scholz campaign: “Respect.”
»
https://www.nytimes.com/2021/12/07/world/europe/germany-olaf-scholz-chancellor.html
Et l’autre jaboteur, avec son moteur à trois temps J, qui met la main aux fesses de n’importe quelle femme?
Un voyou du poulailler des Charentes!;)
Evidemment je ne voterai pas pour Zemmour
Son discours sur Petain sur son rejet de l’etranger, sur la suppression du droit du sol , sur la parcimonie souhaitables des naturalisations me revulse ,
Et pourtant ma propre detestation me met mal a l’aise
Parce que ,quand je l’affranchis du paysage idéologique dans lequel il est présenté ,son discours sur l’école sur la meritocratie sur les pieges de l’egalitarisme mal compris, sur l’assimilation , sur la place de la mythologie chretienne dans notre environnement culturel, sur son du multiculturalisme ,correspond à mes aspirations et mes convictions les plus enracinéees
J’ai eu des d’amis ,j’ai eu des collègues ,j ai côtoyé des gens dont les parents ou les grands parents ne sont pas nés en France et n’avaient pas le français comme langue maternelle Mais eux grâce de l’école de la Republique ils se sont senti français et se sont sentis chez eux en France , en phase avec son langage et sa culture , Certains grâce à l’université ou aux grandes écoles ,ont accédé à l’élite, et ont trouvé tout naturellement leur place dans la hiérarchie militaire ,dans la haute fonction publique ,dans le monde médical ,dans le monde des affaires , dans le monde de la culture .
;Et ils aiment la France avec la reconnaissance d’enfants adoptifs, qui lui savent gré de tout qu’elle leur a apporté ,a savoir le sentiment d’appartenance à une nation, une identité ,une culture , la maîtrise et le gout de sa langue , la familiarité avec ses paysages et ses églises , et l’émotion ressentie au récit du sacre du roi a Reims comme a celui de la fête de la Fédération
Or tout cela , cette assimilation spontanée et heureuse , la gauche d’aujourd’hui la rejette au nom du multiculturalisme du respect des cultures et des identités ;
Pourquoi est-il devenu de bon ton, quand on est « de gauche » ,de refuser par cette posture ces chances aux nouvelles générations d’immigrés, et vouloir les installer dans leur différence ?
Pourquoi la gauche chevènementiste qui portait cette espérance a-t-elle sombré ? et pour quoi lorsque Finkielkraut reprend ces idées se retrouve -t-il stigmatisé comme infréquentable , ,comme si ces thèmes avaient été pollués d’avoir été portés par la droite lepéniste
Certains verront ,peut-être avec raison ,dans ce post le radotage un peu désabusé d’une vieille dame , adepte dérisoire du « c’était mieux avant » , incapable de vivre et de penser avec son temps
Tant pis ;je me trompe peut-être; mais si j’ai tort de m’écarter sur ces sujets du politiquement correct j’ai au moins la volonté d’être sincère
j’ai au moins la volonté d’être sincère
Bravo DHH!
Mais la sincérité fait-elle une vérité?
Bien à vous.
mes convictions les plus enracinéees
Cela laisse supposer une question sur le sol où poussent vos convictions, non?
Merci DHH pour ce très beau texte, qui prend encore plus de valeur pour ceux et celles qui vous devinent, vous et votre histoire, à travers tout ce que vous avez écrit ici auparavant.
Personne ne doute de votre sincérité, DHH, mais il y a toujours ce biais au sujet de l’idéal radical socialiste de la méritocratie par le biais de l’école égalitariste de la 3e république… C’est une invention récupérée ou élaborée par « des fous de la République » assimilés bien décrits par P. Birnbaum, et qui a la peau dure. Et il ne me parait pas étonnant que vous soyiez encore sensibilisée aux arguments d’un Zemmour ou d’un Finkielkraut… Voilà comment ces gens ont réussi à vous persuader qu’une certaine gauche, philosémite et laïque, aurait définitivement jeté l’éponge de ses valeurs universalistes en se tournant vers la défense particulariste des identités minoritaires… Or vous savez bien que rien n’est plus faux !… Je pense que comme beaucoup d’autres, juifs ou non juifs, vous êtes victime d’une intoxication médiatique qui dure… Et je ne parle pas d’un complot… Elle existe toujours, cette gauche, et puissamment, mais elle moibs uidélaiste que par le passé et se coltine à d’autres défis qui ne sont plus tellement ceux pour lesquels vous cultivez une certaine nostalgie… Son défi, à cette « gauche plurielle »… est désormais de penser à la fois la survie écologique et sociale du monde tout en essayant de le faire sans négliger de lutter contre les inégalités socio-économiques… Je trouve qu’un type comme Picketty montre des chemins prometteurs, plus que ne le ferait un Dominique Seux.Or, non juifs, tous les deux, seraient-ils mois crédibles à vos yeux pour déchiffrer et défricher notre avenir ?…
Je suis désolé de vous choquer peut-être, DHH, mais j’ai toujours cette objection mentale lancinante sur la robinsonnade de l’idéal assimilationniste des juifs en France depuis l’abbé Grégoire, et pourtant, dieu sait l’immense respect que je vous porte… Je ne songe nullement à vous considérer telle une « vieille radoteuse désabusée »… Non, pas du tout !… Mais tout comme Mimi, je crois que votre sincérité n’est plus tout à fait dans le chemin de la vérité… Et ce n’est pas grave du tout, à mes yeux… Qui serions-nous pour donner la moindre leçon à quiconque à ce sujet ?
Bien amicalement,
Jeunesse …
tout le monde a lu:
Bruckner:
https://esprit.presse.fr/article/bruckner-pascal/faut-il-etre-cosmopolite-11770
recommandé par P.Assouline?
Ce mercredi 8 décembre de 10h à 18h se tient la journée « Migrer d’une langue à l’autre ? ». Cette journée est organisée par la DGLFLF et le Musée national de l’histoire de l’immigration en partenariat avec la DRAC Île-de-France.
Elle met l’accent sur la présence en France des langues africaines, dans les expressions culturelles notamment. Des personnalités, scientifiques et artistiques, vont échanger et dialoguer au sujet des pratiques liées à ces langues, de leur hybridation et de leur place sur les scènes culturelles et artistiques contemporaines. À l’occasion de la journée, l’émission « De vive(s) voix » est enregistrée en direct de 14h30 à 15h00 par Pascal Paradou, journaliste à Radio France Internationale.
L’influenceuse marocaine Ghita rassemble ses abonnés autour de leurs expressions francophones favorites.
Objectif : en sélectionner une qui sera intégrée au Dictionnaire des francophones !
Connaissez-vous l’expression « tu vas lire l’heure » ?
Chaque semaine, l’influenceur camerounais Tanaki met en lumière des expressions francophones grâce à la campagne d’Adamant « Le français est élastique ».
Connaissez-vous l’expression « faire missa » ?
Objectif : diffuser de nouvelles expressions et faire connaître le Dictionnaire des francophones !
Le Dictionnaire des francophones s’associe au festival d’humour de Montreux pour faire rayonner la langue française avec le sourire.
Au programme, des expressions sénégalaises, québecoises, belges ou encore ivoiriennes. Pour ne rien rater, rendez-vous sur les réseaux sociaux du Montreux Comedy Festival !
Le Dictionnaire des francophones et la DGLFLF soutiennent Kjokk, le dictionnaire des bizarreries de la langue française écrit par Mickaël Schauli, curieux et amoureux des mots.
Trois mots à découvrir : nycthémère, kjökkenmödding et méphistophélique.
Le léZard vous convie à une promenade-découverte au cimetière de Montmartre. Certaines ici s’en souviennent… Tout l’enjeu et le jeu consistant pour lui à définir, dans les limites formelles d’un tweet, la vie et l’oeuvre de chaque célébrité évoquée ici !
C’est vous le vieux radoteur, JJJ.
HE? PUCK?
AU CANADA QUE VEUT DIRE pas avec la PUCK
DHH ,MIMOUNI RACONTE
3Quand avez-vous lu La Recherche pour la toute première fois ?
La première fois que je l’ai lue, c’était pendant mon année de terminale, en 1972-73 – j’ai encore les livres de poche de l’époque. Cette lecture a été très importante pour moi, car j’étais arrivé d’Algérie en 1962, à l’âge de 8 ans, et au fond, avant de lire Proust, je ne connaissais pas vraiment la France. J’étais français, mais cela restait théorique. Et voilà que le roman proustien me permettait d’accéder à un univers auquel je me sentais étranger. Lire A la recherche du temps perdu, c’était en quelque sorte « devenir français ». Par exemple, j’ai été reçu chez les parents d’un ami, une famille tout à fait française qui vivait dans une espèce de château dans le Midi. Eh bien j’avais l’impression que cette famille m’acceptait dans la mesure où je connaissais bien Proust et où j’en parlais.
SUR LA REGLE DU JEU
@ C’est vous le vieux radoteur, JJJ.
c’est bien possible…, mais il faudrait un brin étayer…
Encore faut-il vivre dans un château et pas dans un petit grangeon !
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir
Du passé lumineux recueille tout vestige!
Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige…
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir.
Le dernier vers est commenté par Michel Tournier
https://www.youtube.com/watch?v=rm9vUbQu3uo
@ Jzmn , merci pour votre invitation à nous faire visiter le cimetière de Montmartre, à côté duquel j’ai vécu durant quatre ans de 1983 à 1987…, mais dont je ne me souvenais plus du riche potentiel…
Si vous me permettez de vous signaler quelques légères coquilles, voici :
intro 3e parag / élargit
3e D / dans faire un musée
12e D / Gray (en gras)
17e D / d’énoncent
19e D / Fragonard (en gras ?)
23e D/ cElEbre (2 fois)
26e D / E pour é
30e D / Elise J (en gras)
NB1 – Dommage que vous n’ayez pas mentionné la sépulture de Gaston Calmette (1858-1914), le directeur du Figaro assassiné par Henriette Caillaux… Elle se trouve pile-poil sous la chaussée du pont traversant, dont le sommet de la tombe frôle le tablier du pont…
NB 2/ De Patrick Cauvin (?), j’avais surtout gardé en mémoire E=mc2 mon amour, mais j’ignore si vous nous parlez du même.
Bien à vous,
Cosmos (Kosmos), Witold Gombrowicz, né le 4 août 1904 à Małoszyce, près de Opatów, en Pologne alors russe, mort le 24 juillet 1969 en France à Vence, près de Nice (Alpes-Maritimes), est un écrivain polonais. Il est aujourd’hui reconnu comme l’un des plus grands auteurs du xxe siècle1964 (Prix international de littérature en 1967)
La bêtise advient dès que l’immaturité adhère à la forme. Sa forme suprême chez Gombrowicz est le nationalisme : « le principe même de s’adorer dans sa propre nation », d’où son combat pour « délivrer les Polonais de la Pologne »,
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2018/08/07/gombrowicz-idiotie-contre-betise/
lettre de GOMBRO/
Mais je suis un écrivain d’avant-garde, un homme moderne, athée, philosémite (les Juifs ont toujours été mon meilleur soutien), anti-nationaliste, anti-fasciste. Ma littérature a été toujours combattue par la « droite » et soutenue par la « gauche ». Comment voulez-vous faire de moi un « rétrograde » ? Et c’est vous qui me faites de telles objections ?
Ma littérature, bonne ou mauvaise, vise plus loin que les problèmes actuels. Je l’ai dit bien des fois dans mon Journal. Je suis un homme « privé ». Je fais une littérature « personnelle ». J’ai une certaine vision de l’homme et c’est cela qui m’intéresse.
pas dans un petit grangeon !
Mais il y a de la paille, des petits chatons, une poule et des cochons!
Dans mon petit grangeon,
il y a moi
et mon chéri garçon!
Dans mon petit grangeon,
avec mes doigts
je rêve et je compte pour la future nation,
dans mon petit grangeon,
je me baffre d’un peu de frometon!
Dans mon petit grangeon,
j’allume des lampions
dans mon petit grangeon! 😉
DHH dit: à
« Pourquoi est-il devenu de bon ton, quand on est « de gauche » ,de refuser par cette posture ces chances aux nouvelles générations d’immigrés, et vouloir les installer dans leur différence ? »
Une fois de plus, emportée par son esprit partisan, c’est-à-dire de droite, DHH reprend une vieille antienne colportée par la droite pour discréditer « la gauche ». Comme s’il existait un monolithe idéologique que l’on puisse dénommer « la gauche »! Monolithe qui n’a jamais existé sauf dans le fantasme d’adversaires politiques mal intentionnés. Par ailleurs des militants de « gauche » ont, historiquement, fait davantage pour ouvrir les portes d’un avenir meilleur, faciliter l’ascension sociale, aux/des enfants de pauvres ou d’ immigrés que leurs homologues de « droite ». De nos jours, toute une partie de la « gauche » reste fidèle à cet engagement, engagement par lequel, précisément, elle se définit en grande partie.
Mais c’est fou tout ce que l’on peut faire et imaginer dans un petit grangeon!
( J’ai ajouté ce mot au dictionnaire!) 😉
@Alexia N.
Oui, 1954, du temps de Mendès-France, toutes ces naturalisations d’italiens, dont la mienne! 😉
Le verre de lait dans les écoles un peu plus tard…comme un vaccin qui vous montait à l’âme!
Les nombreuses naturalisations opérées par Mendès-France, 1954…
Marie sasseur, je me dois de défendre mes lectures quand, claironnante, vous les balayez d’un revers de main. Vous parlez de concept creux, de défendre la science contre les élucubrations de la science mole, de chamanes qui feraient rire, etc.
Mais j’observe que vous ne cessez de citer Yoga d’Emmanuel Carrére. livre qui ne néglige pas de mettre les pratiques du yoga au service d’une perception personnelle du monde (du moins, je crois, car je n’ai pas lu ce de livre, et ne le lirai pas), Le yoga est-il dur ou mou ?
Jazzi , concernant les arbres de l’avenue Bourguiba confrontez vos souvenirs aux images wiki de jacaranda,
Janssen J-J, bel effort, et efficace, de synthèse Bruno Latour, merci.
Feuilleté le Bruckner (quel beau livre !), dans l’esprit de la chronique de P. Assouline.
Mais « la tradition du refus de la tradition » s’efface aujourd’hui devant le constat dressé par l’Archipel français : communautarisme et dialogue de sourds.
Le science-fictionneux que je suis cherche d’autres angles d’attaque comme l’altérité au sein de l’identité (Stevenson)
Merci pour votre lecture attentive, JJJ.
Je vais remédier à vos remarques.
J’ai un problème avec le manuscrit d’origine qui est tout vérolé, les é sont devenus des E avec agent aigu !
Il me faut tout nettoyer, et j’en rate toujours.
A cela s’ajoute un travail de réactualisation intense et une mise en page renouvelée…
bàv
Il Lee (sud-coréen, n. 1952)
Pointe à bille
2013
Encre sur papier
Les blogs ce n’est pas une sinécure monsieur Jazzi.
Allez voir la sculpture sur la tombe de Siné, Mimi !
Jazzi
Prenez un/e correcteur/trice.
Morales Sed laisse ♥️🌈☀️
On est jamais mieux servi que par soi même, rose !
@JJJ
Votre réaction dont j’apprécie la courtoisie ouvre un débat et appelle réponse
Ce que j’écrivais sur l’assimilation ne valait pas uniquement pour les juifs et concernait aussi les musulmans ,et chez eux aussi c’est un modèle qui marche encore ,certes cahin caha, et qui organise la vie de nombre d’entre eux .
Dans ma vie de fonctionnaire j’en ai croisé beaucoup à tous les niveaux de la hiérarchie pour qui c’était une évidence d’être des français comme les autres français et de penser, de vivre ,de lire de travailler comme leurs collègues de souche et on n’en parlait même pas
Dans le lycée où l’officiais ces dernieres annéees le mercredi dernieres j’avais comme interlocutrice administrative une proviseur , agrégée d’histoire, qui portait un grand nom de la Kabylie celui d’ un compagnon’d’Aabd el Kader ;j’étais en contact deux jeunes profs de lettres d’origine algérienne et j’ai particulierement sympathisé avec l’une d’elle qui était la fille d’un rescapé de la ratonnade Papon
Madame Najat Valaud belkacem qui a vécu sa petite enfance dans un village rural marocain et qui est arrivée en France a la faveur du regroupement familial était elle une ministre moins française qu’Emmanuelle Wrgon fille d’un ministre giscardien
’Et j’en arrive à formuler mes objections à votre post en vous posant une question:
Si ce modelé, pour vous utopique, d’integration/ assimilation tombe aujourd’hui plus ou moins en panne , est-ce parce qu’il est contesté par la pensée militante d’une certaine gauche desconstrutrice qui en refuse les postulat et favorise l’emergence d’ un « archipel » multiculturalisme ,valorisant, les identités et sacralisant les differences ? ou bien parce que des évolutions nouvelles, de nature sociétale economique et /ou géopolitiques rendraient ce modèle obsolète à terme ,car incompatible avec les realités d’aujourd’hui ? ce dont la pensée politique prendrait acte
Dans ce dernier cas je suis toute disposée à me laisser convaincre par les arguments d’ordre factuel qui a vos yeux conforteraient cette affirmation d’incompatibilité
On pourrait certes avancer dans le sens que vous privilégiez qu’on constate de plus en plus une montée de l’ attention des individus à leurs racines identitaires , et cela peut effectivement representer une composante vivace de la culture et de la sensibilité de chacun .
Mais quelle que soit la vitalité de ce sentiment chez un individu ,pourquoi hypothèquerait il son installation à part entière dans la citoyenneté ordinaire ?, Pas plus à mes yeux que la laïcité n’interdit a chacun de vivre comme l’entend sa foi religieuse .
Cette absence d’incompatibilité a ete magnifiquement illustrée par Mona Ozouf dans son libvre autobiographique au titre en forme de calembour « composition française » ; Elle y montre qu’on peut etre une femme qui a baigné et continue de baigner dans l’imaginaire de la Bretagne bretonnante , et se sentir pleinement une citoyenne, fille de la laïque et de la méritocratie républicaine ;Et c’est aussi ce qu’exprime dans sa prière sur l’Acropole Renan ,ce chantre de l’idée de nation
« quand je l’affranchis du paysage idéologique dans lequel il est présenté »
DHH,
c’est le problème; on ne peut pas affranchir un discours du contexte politique et de la tradition dans laquelle il s’inscrit. Ce faisant, on le maquille, on le pervertit. Z s’inscrit dans une tradition fort connue, populiste dans l’esprit et nationaliste idéologiquement -dans le sens que Hobsbawm a pu développer.
Z ne peut pas être affranchi des références pétainistes et bonapartistes qui fondent son discours, ni des considérations racialistes, ethnicistes, misogynes (virilisme) et excluantes (car son goût de l’assimilation correspond à une négation d’autrui comme « un autre ») qui en sont l’effet.
Etre contre Z ce n’est pas être « woke » et faire l’éloge du communautarisme! Ce serait trop simple et c’est exactement pourquoi il le dit.
Etre contre Z, en étant républicain, de gauche, c’est parier et travailler pour l’intégration de tous dans une culture commune qu, siècle après siècle, s’est enrichie d’apports divers, c’est savoir que l’école est un des services publics les plus précieux pour y arriver, ainsi que le mieux-être social sans lequel les ressentiments sont si fort qu’il n’y a plus de collectif. D’où l’importance des autres services publics et de l’impôt commun réparti équitablement, en fonction de cette vision du « bien public » qui ne connaît pas les différences de genre ou de couleur ou d’origine sociale. J’ai l’impression de devoir débiter des lieux communs et je m’en excuse, mais, comme historien, je ne peux pas lire qu’on peut affranchir le discours d’un Z ou de quiconque de son idéologie de base. Le « d’où parles-tu camarade? » a au moins cette vertu: ne pas tout mélanger et ne rien ignorer des motivations de celui qui vous cause en p’tit joueur de flûte!
J’arrête, je pourrais développer des heures, …c’est décevant au possible de devoir se défendre d’être communautariste quand on est universaliste au contraire, et que, non de bleu!, on n’est pas seul dans ce cas!
fortS
lmd, je lis E. Carrère depuis plus de 20 ans, et j’aime ça.
Ce matin a la radio, j’ai entendu une évocation de ses chroniques judicaires qu’il rédige dans l’Obsolète, pour le procès des attentats du Bataclan , j’aime sa profonde humanité.
Mais vous causez de quoi au juste, lmd, de B. Latour, le marchand de baratin ?
Ce n’est pas à moi qu’il convient de le vendre. Vous ne l’avez pas lu du tout, apparemment , donc très logiquement, fermez votre gueule si vous ne savez pas de quoi vous causez.
« une certaine gauche », c’est déjà mieux que toute la gauche; Alice Coffin et Sandrine Rousseau par exemple sont opposables à Caroline Fourest par exemple -ou Mona Ozouf en effet, et pas que!
Bonne journée DHH, merci de ces interventions néanmoins, même si je ne suis pas d’accord, et même si, excusez moi, j’ai pris ma part d’un dialogue qui s’adressait à JJJ.
Alighiero Boetti
https://www.ponteonline.com/files/aste/453/.cache/0041_420x420c.jpg
LORSQU’enfant j’étais malade et gardais le li, j’y faisais un puzzle de la FRANCE, les pièces étant les départements avec préfectures et sous préfectures à apprendre ;je les ai oubliées mais je connais un peu la France
PUZZLE 250 PIÈCES : CARTE DE FRANCE
https://www.rue-des-puzzles.com/nathan-puzzle-250-pieces-carte-de-france.335831.html
Bonjour, Rose.
DHH se garde bien -et c’est son droit- de ne pas répondre à mon interpellation même si celle-ci n’avait rien de discourtois. J’apprécie (comme Jibé) la nuance qu’elle introduit en parlant « d’une certaine gauche ». En effet, une certaine gauche, extrême, révolutionnaire, fait une lecture dévoyée de l’immigré, substitut de la figure historique du prolétaire exploité et aliéné… qui ne constitue plus son électorat. Cette lecture est à bien des égards critiquable et préjudiciable pour ceux-là même qu’elle prétend défendre.
Vous auriez pu passer les concours des postes, et alii.
Au lieu de ça vous avez préféré vous occuper des timbrés. Ne serait-ce pas pour compenser ? (simple hypothèse, ne le prenez pas mal).
Xénophobie
« Xénophobie. La haine de l’étranger. C’est une forme de bêtise qui consiste à se croire chez soi. »
(André Comte-Sponville, Dict. Philosophique, 2021, p. 1407)
LE LIT
POURQUOI LES POSTES?
vous me rappelez un mauvais souvenir ;quand arrivait la saison des fêtes et des voeux,j’étais chargée d’écrire toutes les cartes aux amis, parents, connaissances; quel pensum!
@JIBE@ Alexia
Contrairement a ce que vous fait sans doute penser une maladresse de rédaction qui vous a empêché de comprendre combien je me sens eloignée du systemme zemmourien ,je suis pleinement d’accord avec vous deux .
je suis radicalement hostile au discours Zemmourien et aux valeurs qui le fondent comme je l’ai toujours eté a l’egard de la pensée de la famille Le Pen
Mais il y a ,repérables dans son projet ignoble, des idées « de gauche » que j’aimerais voir portées de manière déterminée et voyante par d’autres dont je me sentirais proche , des socialistes qui afficheraient une fidelité à la ligne Chevenementiste, dans laquelle membre du Ceres puis du Ps des avant 1981 je pourrais me reconnaître
et si c’était un vieux carpinus?
https://www.phil-ouest.com/Timbre.php?Nom_timbre=Arbre_Charme_2018
@ DHH,
merci pour le soin et le sérieux de votre nouvelle mise au point. Et pour votre hommage à Mona Ozouf, à son émouvante défense autobiographique d’un point de vue féminin de petite bretonnante sur son expérience d’émancipation républicaine. Merci de continuer ce dialogue public et d’avoir permis d’autres commentaires dont je me réjouis, AN et Jibé. J’essaie maintenant de répondre à vos objections… J’ai l’impression que la « défense » chez chacun désormais de ce que l’on considère comme étant sa légitime identité se doive de s’affirmer sur les réseaux sociaux non seulement comme une preuve de vérité supérieure à l’encontre de tout le reste, mais également être analysé comme un progrès de l’individualisme occidental poussé à son absolu., et pas encore complètement achevé, vu la persistance de la force des assignations douloureusement subies et de plus en plus insupportablement vécues dans le sens de l’égalisation générale des conditions (ce vieux machin tocquevillien, et je n’insiste pas)… Il se trouve que, dans la sphère politique sécualarisée du moment, ce mouvement a atteint désormais un stade d’extrême toxicité. dont chacun à mesure et s’effraie à sa porte les conséquences selon ses propres ressources psychosociologiques et cognitives.
Pour ma part, j’essaie de ne pas entrer dans un combat sur ce terrain, celui qui vous tourmente,DHH, qui passerait par la réactivation d’un âge d’or que, pmp, je n’ai jamais idéalisé… (genre, méritocratie de la 3e Répub…). Je suis persuadé que des valeurs de gauche plurielles sont toujours majoritaires dans la population bigarée de notre pays, et qu’elles le seront de en plus, au fur et à mesure que ceux qui ont intérêt à les détruire sur le terrain politique actuel seront mis à nu… La haine de la liberté et du besoin d’émancipation des masses (avec leurs excès de l’individualisation, y compris au sein même des groupes et catégories d’assignation les plus dominées) a toujours été la « solution » politique des faibles aux solutions musclées… On peut en avoir la nostalgie comme de s’en effrayer pour peu qu’on accorde quelque valeur à l’histoire des plats réchauffés…
La nouveauté, c’est que, face à l’urgence de catastrophe planétaire annoncée qui ne laissera personne indemne, (y compris chez les plus puissants dictateurs de la terre dans le déni à ce sujet), il n’y aura pas d’autres issues possibles que de trouver des solutions provisoires de compromis à inventer collectivement face aux périls menaçant uniment toutes les espèces de la biosphère…. C’est mon utopie matérialiste qui me distingue de Bruno Latour, je n’ai aucune foi transcendantale pour me réconforter… Et n’en aurai jamais…
Pardon DHH, si je vous donne l’impression de répondre à côté de votre plaque, maisils se trouve que je ne souhaite pas me laisser enfermer dans le débat électoral franchouillard du moment…. Surtout à cause de Z…., Il serait tout de même piquant d’accorder à cette créature qui a déjà virtuellement gagné une forme de légitimité à vos yeux révulsés, un crédit supplémentaire pour avoir mis le doigt sur des éléments qui vous interpellent et vous gênent. Quant à moi, non… pas de tout… Et voici une fois encore, mon explication ultime, je reste un pauvre goy philosémite, qui ne croit pas à la possibilité d’un nouvel holocauste de type « Shoah », mais bien plutôt à l’extinction rapide de notre espèce entière par nos conneries de terriens miraculeusement vivants dans un cosmos encore indéchiffré.
Etc…. à suivre, peut-être…
sur le livre de Mona Ozouf que le citais ce que j’avais ecrit pour mes eleves
Ce livre est une autobiographie attachante qui se double d’une réflexion riche sur le métissage culturel .
Fille d’un instituteur breton, bretonnant militant, devenue normalienne, agrégée, puis historienne de renom, Mona Ozouf raconte son itinéraire de fille de la « laïque », de produit classique de la méritocratie républicaine.
A partir de ce qu’elle nous livre d ’elle dans ce livre, elle montre, de manière brillante et convaincante, comment on peut porter vivante, une culture particulière, pour elle celle du monde bretonnant avec sa langue ses paysages, ses légendes ,sa religiosité mâtinée de paganisme , sans parasiter en rien une identité fondamentale et structurante, celle de son enracinement dans la France et l’imprégnation au plus profond d’elle-même de ses valeurs universelles.
En elle ces deux composantes de sa sensibilité et de sa culture s’enrichissent l’une l’autre ,en une symbiose heureuse ;c’est cela la « composition française » ,qui au prix d’un discret calembour donne son titre à l’ouvrage .
Une magistrale leçon pour ceux qui porteurs d’une culture venue d’ailleurs ont la tentation de voir dans le repli communautariste la condition de la sauvegarde de cette part de leur identité
C’est mon utopie matérialiste qui me distingue de Bruno Latour,
Dans quel livre et en quels termes avez-vous développé vos théories 3J?
Merci de votre future réponse!
Bien à vous.
« Une magistrale leçon pour ceux qui porteurs d’une culture venue d’ailleurs ont la tentation de voir dans le repli communautariste la condition de la sauvegarde de cette part de leur identité »
C’est excellemment dit DHH, merci! 😉
Marie sasseur, je me dois de défendre mes lectures quand, claironnante, vous les balayez d’un revers de main.
—
Ah, mais Masseur, c’est celle qui ne jure que par le privé, l’hôpital privé, la police privé, la milice privée, la soirée pruivée, la vente privée;
Défenseuse du privé, le bon Emmanuel Carrère étant un Héritier privé, qui ne manque certes pas de talent, juste un peu privé d’imagination.
Mais il y a ,repérables dans son projet ignoble, des idées « de gauche » que j’aimerais voir portées de manière déterminée et voyante par d’autres dont je me sentirais proche , des socialistes qui afficheraient une fidelité à la ligne Chevenementiste, dans laquelle membre du Ceres puis du Ps des avant 1981 je pourrais me reconnaître
pépèpe..chevénement est cité par zemmour..ce qui ne fait pas plus de chevénement une caution théorique que garmsci cité par la droite..cependant chevénement n’était pas le chevénement souverainiss du temps du ceres..c’est un peu comme si l’on reprochait à la gauche cette phrase phameuse de roccard aux affaires disant que la france e pouvait accueillir toute la misère du monde..faisant fi de ces changement qui vous cachent on se cache a soi même et aux autres ses propre motivations que l’on ne veut pas montrer dévoyé mais pure etc..mon cul drh..mon cul
ses légendes ,sa religiosité mâtinée de paganisme
comme à jéruzalème quoi..sapré drh..vas plutôt nue et sans voile que drapée dans tes promesses et tes bonnes hintentions..tu y gagnerais le mérite et la franchise dont tu veux faire croire que tu es si friande
merci pour le soin et le sérieux de votre nouvelle mise au point. Et pour votre hommage à Mona Ozouf
on s’échange des chéques de myard de dollar..
Oui, 1954, du temps de Mendès-France, toutes ces naturalisations d’italiens, dont la mienne! 😉
Le verre de lait dans les écoles un peu plus tard…comme un vaccin qui vous montait à l’âme!
keupu qui fait l’rital..ha la respectabilité..décidément c’est une chose qu’on ne peut rechercher sans draguer la simagrée dissimulation..fourberie..c’est écrit
Le léZard vous convie à une promenade-découverte au cimetière de Montmartre
..havec un seau et une pelle..sapré dsapré baroz
j’ai au moins la volonté d’être sincère
Bravo DHH!
Mais la sincérité fait-elle une vérité?
Bien à vous.
..chacun pèse la sincérité dont un autre à le culot de se revendiquer..mais la « volonté » d’être sincère? qu’est ce que c’est ? c’est drh..des poids et mesuire pipés et une longue liste d’ingrédient..dont la coriandre
The Power of the Dog Is a Different Kind of Western Film
https://hyperallergic.com/697555/the-power-of-the-dog-review-jane-campion/
@ pmp, pas de livre ni de théories dans ce domaine… Ailleurs, oui, mais cela n’a rien à voir avec ce qui se passe icite…
Je me suis juste contenté depuis très longtemps de lire Bruno Latour à fond et dans son intégralité, et d’essayer de le digérer progressivement, comme je lai fait avec Bourdieu et avant lui, avec Foucault…
J’ai eu la chance de côtoyer et d’échanger avec Latour, je lui ai même formulé des remarques sur certains bouquins dont il m’a remercié… J’éprouve juste le besoin ici de réhabiliter la complexité de ses propos contre les mises en cause de gens qui ne l’ont pas ou très mal lu,. -ce qui n’est en rien une tare-, et m’autoriser à prendre quelques distances avec lui… Voilà tout… Mais il mérite à mes yeux, qu’on fasse cet effort minimal de défendre ses livres, par ailleurs inégaux,dieu merci, mais toujours très originaux et permettant surtout de gamberger à nouveaux frais avec lui sur notre petit monde de grandes incertitudes…
Bàv (je ne rpmv)
The Power of the Dog Is a Different Kind of Western Film
si t’as netflisque tu peux en parler sans faire le chantourné himbéciye rénateau..dis juste cque t’en penses
@JJJ
merci d’avoir pris la peine de me repondre si longuement et avec une courtoisie qui n’est pas commune a tous ceux qui sont intervenus a mon endroit
ce qui ressort de nos divers echanges c’est que rien n’est simple et que les solutions generent toujours de nouvelles questions
Janssen J-J, vu votre post, 𝘛𝘭;𝘋𝘳. ; mais je l’ai rangé (copié-collé) dans le dossier des choses à lire la nuit.
@on s’échange des chéques de myard de dollar..
yes… en monnaie de singe, mon brave jmb !
Vous avez de la chance de ne pas avoir la volonté d’être sincère…
Vous êtes la sincérité même, jmb, et sans même vous en apercevoir…
Quel homme, sweet home, ce bouguereau ! Gode bless you…, comme dirait dircloclo ! 🙂
J’éprouve juste le besoin ici de réhabiliter la complexité de ses propos contre les mises en cause de gens qui ne l’ont pas ou très mal lu
il n’y a pas qu’ici..la dernière émission de fq rend nerveux par exemple..servir de caution c’est aussi ce qui est arrivé a bourdieu sur la fin..un casse couille prétentieux
anthime, une chose est certaine, votre connerie bestiale de clébard est très publique.
Souffrez que je me remette un peu de pureté.
Plus jeune j’avais la prétention de la critique, bouguereau, maintenant, même si j’ai ‘netflisque’, je laisse le jeu ouvert : que chacun se fasse son opinion.
Cela dit, j’apprécie le travail de Campion.
Vous êtes la sincérité même, jmb
« partout ou y’a de l’homme il y a de l’hommerie »..personne ne peut sexempter
l’opinion n’est pas le tout de la pensée rénateau..faut il qu’elle soit bien ratatinée la pauvresse..trés souvent a dessein
Florilège Comte-Sponville
Nul ne voit la Terre, beaucoup ont vu la Sainte Vierge.
Apprendre à mourir ? A quoi bon, puisqu’on y parviendra de toute façon ? Mais apprendre à vivre ; c’est la philosophie même.
Le déisme est un athéisme vague.
Suicide. Certains y voient un crime. J’y vois un droit.
Le simplisme pousse à la radicalité.
L’homme le plus sage du monde, un virus suffit à le rendre fou.
Alain a rêvé de fonder le « parti Spinoza ».
Aucun philosophe sérieux ne se jugera supérieur à Platon ou Aristote.
La pensée s’explique par le cerveau.
Praxis. Le nom snob de la pratique.
C’est pourquoi le pouvoir est tellement agaçant, quand c’est celui des autres, et tellement délicieux, quand c’est le sien.
On massacre plus volontiers pour Dieu que pour soi.
Le névrosé bâtit des châteaux en Espagne. Le psychotique les habite. Le psychanalyste encaisse le loyer.
Vous tuez un homme, vous êtes un assassin. Vous en tuez des millions, vous êtes un conquérant.
(Jean Rostand)
La vérité ne se vote pas.
Les hommes ne nomment maître que celui qui premièrement se gouverne. (Alain)
Si le Christ n’est pas Dieu, s’il n’est pas ressuscité, que reste-t-il du christianisme ?
Comment les barbares ne seraient-ils pas antisémites ?
Intolérance. Commence dans la suffisance, culmine dans le fanatisme.
Quand on éduque des enfants, il est interdit de ne pas interdire.
Injurier, c’est se faire juge, procureur et bourreau.
La question « Dieu existe-t-il ? » est indécidable.
Les imbéciles prétentieux sont légion.
Après l’hominisation, l’humanisation.
Le christianisme est une hérésie de la religion juive. (Jules Renard)
Bien élever un enfant, c’est l’humaniser, autrement dit le faire grandir en humanité.
Foule. Les corps s’additionnent ; les esprits, non.
La première chose qui vient à l’esprit, lorsqu’on dit « civilisation », c’est une certaine douceur. Toutes les valeurs de la civilisation sont des valeurs féminines. (Romain Gary)
Dieu a tout fait de rien. Mais le rien perce. (Paul Valéry)
Né à Paris d’un père uzétien et d’une mère normande, où voulez-vous, Monsieur Barrès, que je
m’enracine ? (Gide)
Tout dogme est bête et rend bête.
Selon la Bible, Jésus, sur la croix, dit : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
Pourquoi faire de Jésus un dieu ?
Un dictionnaire est le contraire d’une Bible.
Définir est un exercice d’humilité.
Pourquoi la vérité serait-elle simple ?
Le philosophe est à peu près le contraire du prophète.
Un bourgeois, c’est quelqu’un qui vit de persuader. (Alain)
Quel bonheur de n’être pas malheureux !
(Au XVIIIe siècle en France) Le chevalier de la Barre fut torturé et décapité pour avoir refusé
d’ôter son chapeau devant une procession catholique. L’Eglie y voyait un blasphème, donc un crime, et cest ce qui la rendit criminelle.
Florilège Comte-Sponville
Nul ne voit la Terre, beaucoup ont vu la Sainte Vierge.
Apprendre à mourir ? A quoi bon, puisqu’on y parviendra de toute façon ? Mais apprendre à vivre ; c’est la philosophie même.
Le déisme est un athéisme vague.
Suicide. Certains y voient un crime. J’y vois un droit.
Le simplisme pousse à la radicalité.
L’homme le plus sage du monde, un virus suffit à le rendre fou.
Alain a rêvé de fonder le « parti Spinoza ».
Aucun philosophe sérieux ne se jugera supérieur à Platon ou Aristote.
La pensée s’explique par le cerveau.
Praxis. Le nom snob de la pratique.
C’est pourquoi le pouvoir est tellement agaçant, quand c’est celui des autres, et tellement délicieux, quand c’est le sien.
On massacre plus volontiers pour Dieu que pour soi.
Le névrosé bâtit des châteaux en Espagne. Le psychotique les habite. Le psychanalyste encaisse le loyer.
Vous tuez un homme, vous êtes un assassin. Vous en tuez des millions, vous êtes un conquérant.
(Jean Rostand)
La vérité ne se vote pas.
Les hommes ne nomment maître que celui qui premièrement se gouverne. (Alain)
Si le Christ n’est pas Dieu, s’il n’est pas ressuscité, que reste-t-il du christianisme ?
Comment les barbares ne seraient-ils pas antisémites ?
Intolérance. Commence dans la suffisance, culmine dans le fanatisme.
Quand on éduque des enfants, il est interdit de ne pas interdire.
Injurier, c’est se faire juge, procureur et bourreau.
La question « Dieu existe-t-il ? » est indécidable.
Les imbéciles prétentieux sont légion.
Après l’hominisation, l’humanisation.
Le christianisme est une hérésie de la religion juive. (Jules Renard)
Bien élever un enfant, c’est l’humaniser, autrement dit le faire grandir en humanité.
Foule. Les corps s’additionnent ; les esprits, non.
La première chose qui vient à l’esprit, lorsqu’on dit « civilisation », c’est une certaine douceur. Toutes les valeurs de la civilisation sont des valeurs féminines. (Romain Gary)
Dieu a tout fait de rien. Mais le rien perce. (Paul Valéry)
Né à Paris d’un père uzétien et d’une mère normande, où voulez-vous, Monsieur Barrès, que je
m’enracine ? (Gide)
Tout dogme est bête et rend bête.
Selon la Bible, Jésus, sur la croix, dit : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
Pourquoi faire de Jésus un dieu ?
Un dictionnaire est le contraire d’une Bible.
Définir est un exercice d’humilité.
Pourquoi la vérité serait-elle simple ?
Le philosophe est à peu près le contraire du prophète.
Un bourgeois, c’est quelqu’un qui vit de persuader. (Alain)
Quel bonheur de n’être pas malheureux !
(Au XVIIIe siècle en France) Le chevalier de la Barre fut torturé et décapité pour avoir refusé
d’ôter son chapeau devant une procession catholique. L’Eglise y voyait un blasphème, donc un crime, et c’est ce qui la rendit criminelle.
L’opinion est ce que chacun peut passer sans trop élaborer les matériaux, bouguereau. Puis on passe au jugement et là il faut qu’il soit motivé — souvent pas envie d’écouter —.
je reste un pauvre goy philosémite
excellente position pour interroger l’étrange, peculiar dirait dear Bloom, mansuétude dont a bénéficié Z. dans les médias « confidentiels », re-sic dear Bloom. seulement voilà, personne s’interroge.
Autre excellente lecture de Gide par Mona Ozouf, dhh appréciera une critique qui embrasse les virées du contemporain capital à Biskra. Anthime aussi.
>Patrice Charoulet dit: à
Florilège Comte-Sponville
Mais c’est absolument catastrophique.
On en est arrivé là depuis Alain ?
DHH
je sais bien que vous n’êtes pas ds la ligne de Z. Je sais aussi que certains ex-chevènementistes se retrouvent chez lui (P M Couteau) ce qui fait frémir. C’est la confusion totale: mettre la France avant la république (« surtout, vive la France »), de la part d’un esprit de gauche n’est pas pensable. La gauche hérite d’une tradition plurielle, patriote et universaliste, celle des soldats de l’an II et des marxistes du XIXème siècle. Son attachement aux valeurs du bien public et de l’universalité des droits (et devoirs) dérive de cette double lignée, enrichie aujourd’hui de la pensée écologiste, nécessité vitale. Rien chez Z, qui multiplie les constats navrés en les imputant à la pensée de gauche au lieu de les voir comme le résultat de la politique libérale menée depuis trente ans (après le moment Chevènement du Ceres et d’Epinay, du mouvement des citoyens ensuite) qui a miné les services publics: l’école, avec, par ex, moins quatre heures de français en sixième! Et moins deux heures d’hist-géo…), les universités (mises en concurrence), l’hôpital (sommé d’être « rentable ») ou la sncf, le système bancaire, etc etc. C’est le libéralisme qui a miné le corps social en le faisant exploser selon l’origine sociale, là où la république selon la gauche cherchait à estomper les clivages en accordant des compensations à tous pour limiter la guerre sociale et peu à peu l’éviter, l’évincer même (utopie, mais féconde et motivante). C’est le libéralisme du chacun pour soi qui s’accommode des identitarismes et des replis individuels, qui désigne comme ennemis les corps intermédiaires et les associations citoyennes, qui sape la notion même de citoyenneté en sapant celle de solidarité. Le discours des LR et de LaRem est fondé là dessus, de même que celui de la gauche libérale (c’est-à-dire de la gauche de droite du PS rose clair). Alors Z? Que propose Z, à part des lamentations sur une situation qu’il n’impute JAMAIS au libéralisme éco et social? Le libéralisme économique, la baisse des impôts. Il restaure l’école avec quel budget? Et avec qui? Son mépris des profs est hallucinant, genre Sarko-Pécresse, « islamo-gauchistes » ou pas loin. Tant de confusion, partout, entretenue à des fins électorales.
Il existe une gauche certaine qui est universaliste et qui sait combien l’esprit individualiste des ultra-libéraux de tous bords est un des problèmes majeurs du temps. Il ne faudrait pas que nosferatu fasse croire à son histoire du wokisme partout. C’est un truc très bobo, le wokisme. Ca ne parle pas à grand monde, en fait.
The Power of the Dog
C’est d’abord un livre, de Tom Savage, un coup de poing au ventre. Chez Gallmeister (Totem)
@ PC / on voit bien qui est le maître à penser d’André Couve de Murville : Alain !… L’ était temps de s’en apercevoir !
@ Que Bourdieu ait pas mal dérapé sur la fin avec sa Misère du monde n’implique pas qu’il en aille de même de Latour. Par ailleurs qu’un type vous casse les couilles n’enlève rien à la valeur de la plupart de ses bouquins qui furent des étapes déterminantes (plus que celles d’Aron Raymond) dans les diverses étapes de la pensée sociologirque… (sic).
@ Vous citez mal Montaigne sur l’hommerie…,, mais bon, je vous indulge comme d’hab, moij, et je sais pas trop why ?
@ renato, merci de me lire la nuit, j’espère que je serai un bon somnifère… C’est terrible, les insomnies, vous savez !… Remarquez… pour Marie Darrieussecq « Pas dormir », c’est l’fun !
je croyais que dans la citation de Gide les verbes étaient au passé ce qui aurait donné « où vouliez vous monsieur que je m »enracinasse » avec cet imparfait du subjonctif apportant, un brin delibere de ridicule au verbe s »enraciner …et a la pensée de Barres
« Barres » était moins sensible au subjonctif imparfait que Raymond.
@ dirfile 1- je ne crois pas qu’Anthime (aux amandes ?) ait jamais fréquenté les bordels algériens de Biskra, 2- Je ne vois pas non plus le rapport gide/ozouf, can you explain, thank’s ? – 3 Mon philosémitisme goy n’implique pas nécessairement une indulgence coupable à l’égard de Z et de sa montée en graine. Bàv,
Gide Ozouf, une stimulante critique, « La cause des livres », that’s all
Anthime sort parfois des caves du Vatican
Alors Z? Que propose Z, à part des lamentations sur une situation qu’il n’impute JAMAIS au libéralisme éco et social?
fort bien dit jambon..c’est pour le moment un populiss qui ne mord jamais la main qui le nourrit..
La pensée s’explique par le cerveau.
Je vais chercher, je suis sur que Jean-Claude Vandamme fait mieux
https://citation-celebre.leparisien.fr/auteur/jean-claude-van-damme
cet imparfait du subjonctif apportant, un brin delibere de ridicule au verbe s »enraciner …et a la pensée de Barres
barresse savait porter le ridicule..il faut dorénavant qu’il soit gonflé mais cependant léger pour rentrer dans la valise cabine du djetsetteurs..sinon c’est le suplément qui guette qu’il dirait dirfilou
@ Jibé… Très belle mise au point dans votre réponse à DHH, si je puis me permettre. (Ben quoi ?… c’est vrai ça, jmb !)
@ dirfile… Ouf, j’ai cru qu’Anthime ressortait des caves du Collège de France, de son cdbf, à l’aide de ma soeur SMS et de P75 !… Tant qu’on cause pas de MV mais de Z.,, tout va bien, ce danger est écarté !…
Z. (de même que M. Le Pen) est un nationaliste. Le nationalisme (quand il n’est pas un processus –temporaire- de libération destiné à obtenir l’indépendance d’un pays colonisé) est une insulte aux droits humains les plus élémentaires. Il se nourrit immanquablement d’une idéologie raciste, xénophobe, dominatrice. Dès lors que l’on met la nation, la race, la religion au-dessus de tout, que cette prépondérance détermine chaque action politique, c’est la porte ouverte au fascisme. Il n’y a dans l’histoire mondiale aucun contre-exemple à cette affirmation.
Quel bonheur de n’être pas malheureux !
keupu y dit qule bonheur est au cube si en plus on est con et riche..
Z = le degré Zéro du Zorro! 😉
La pensée s’explique par le cerveau
havec les pieds c’est mieux..ça repose la tête qu’il dit keupu..
Par ailleurs qu’un type vous casse les couilles n’enlève rien à la valeur de la plupart de ses bouquins
je parle du détail..j’entame pas le principal
C’est un truc très bobo, le wokisme. Ca ne parle pas à grand monde, en fait
mais si jambon..ya du hachtag..épi le wokisme..tu peux pas faire des crêpes avec..tout barre au fond
Mona Ozouf, c’est pour moi « La Fête révolutionnaire ».
Davantage d’actualité, l’hypothèse Taubira, rayon de soleil en plein frimas.
Voyez comment l’invariant varois va déverser ses insanités.
Passou, auriez-vous, s’il vous plaît, des infos sur cette énigme :
Michel Houellebecq (Auteur)
Titre a venir
Paru le 7 janvier 2022. Roman (broché)
1 – c’est qu’ils ont voulu détruire l’Etat providence parce qu’au fond, ils n’y avaient jamais cru… Avaient d’yeux que pour ronnie et maggie
2 – anéfé, moi-même j’ai toujours pas bien compris ce qu’était le wokisme, alors tu penses bien que dans la bouche de Z, ça fait pas toujours mouche, parmi les classes popules,
3 – « j’entame pas le principal ». Bon alhors tout n’est pas perdu pour un dialogue possible à propos de PB. Faudra commencer par Esquisse d’une théorie de la pratique, qu’est pas le plus fastoche…, et apprendre à t’lever de bonne heure pour pas lire que le détail que l’dirait CT !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_%C5%93uvres_%C3%A9crites_par_et_sur_Pierre_Bourdieu
Dénonçant les velléités d’indépendance de ses ministres, Emmanuel Macron condamnait récemment le « narcissisme des petites différences ». L’expression, célèbre, et plus complexe qu’il n’y paraît, est de Freud. Mais son histoire se prolonge bien en deçà et au-delà du fondateur de la psychanalyse.
Si c’est à Freud que l’on doit l’expression « narcissisme des petites différences », l’idée même que les différences minimes sont plus insupportables que les autres est plus ancienne. Dans son Traité de la nature humaine (1739), Hume explique déjà que « ce n’est pas une grande disproportion entre les autres et soi qui produit l’envie, mais au contraire une proximité ». Un paysan n’éprouve pas de jalousie à l’égard d’un noble, parce qu’il n’envisage même pas que la différence entre les deux puisse être surmontée. En revanche, il peut facilement envier un autre roturier un peu plus riche.
https://www.philomag.com/articles/la-grande-histoire-du-narcissisme-des-petites-differences
Même chez Flammarion, c’est le black-out.
https://editions.flammarion.com/Actualites/Rentree-litteraire-d-hiver-Flammarion-2022
« La pensée “décoloniale” renforce le narcissisme des petites différences »
TRIBUNE
Collectif
Un collectif de 80 psychanalystes s’insurge, dans une tribune au « Monde », contre l’emprise croissante d’un dogme qui, selon eux, ignore la primauté du vécu personnel et dénie la spécificité de l’humain.
https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/09/25/la-pensee-decoloniale-renforce-le-narcissisme-des-petites-differences_6012925_3232.html
@tout barre au fond
de la force centripète et des manchots ; d’hanouka à la chandeleur, rien que de lumineux ventripotents à portée universelle (c’est écrit dans le missel traditionnel du connarD.)
Par prudence, je vais précommander ce nouveau Houellebecq.
Ils annoncent une pénurie de papier.
Titre à venir à paraitre, je l’ai précommandé (librairie Gallimard).
Mais revenons au « narcissisme des petites différences », cette haine spéculaire du voisin, du proche, du collègue de bureau, du confrère, de l’homme qui fait la queue pour du pain comme moi et soudain prend ma place. René Girard, freudien malgré qu’il en ait, a remarquablement interprété de narcissisme dans son concept de « rivalité mimétique ». Derrière la rivalité mimétique, la rivalité envers le semblable, narcissique et spéculaire, se trouve la jalousie, l’envie, le désir d’accaparer ce que possède l’autre, le désir de l’autre tout simplement, pour le blesser, le mutiler et le tuer. La frustration et le sadisme sont au cœur de la rivalité mimétique. Observons notre homme sortant de son trou et échangeant avec l’humanité, et, pour son malheur, l’affrontant. Un économiste dirait : « il exprime des besoins, et, dans un monde de rareté, cherche à satisfaire ses besoins ». Freud et Girard préfère dire qu’il désire ce que possède les autres, parce que les objets n’ont de valeur qu’en tant que possession des autres, et que ce que font ou possèdent les autres les autres lui paraisse admirable, imitable, en tout cas rageusement enviable. L’individu n’est pas seul face à ses propres besoins, mais « dans la recherche volontaire d’une adversité dont on est soi-même l’artisan » (op cit p 131 vérif). En fait, notre homme va se confronter à « des minables de son espèce » (Girard). C’est cruel.
https://www.franceinter.fr/info/narcissisme-des-petites-differences
Moi je vais tenter sur la Fnac, je pense avoir plus de chance que pour la PS5 digital.
https://livre.fnac.com/a16393175/Michel-Houellebecq-Titre-a-venir#omnsearchpos=4
Ils annoncent une pénurie de papier.
En Allemagne pareil, ruée sur le papier chiotte. Houellebecq y est très apprécié, comme une sorte de devin sans dent que leur miracle économique écrasait en Mercedes.
Avec la collègue qui m’hébergeais lorsque j’enseignais à la fac de Rouen, nous avions anticipé avec grand espoir une série d’émissions sur France musique dont André Comte-Sponville était l’invité. Grande fut notre déception devant les platitudes qu’il débita, la voix tremblanto-chevrotante, à peine dignes d’une classe de terminale…
Rien d’étonnant à ce qu’il finisse dans le conseil en entreprise.
Francis Wolf, Barbara Cassin, les regrettés Jean Salem et Clément Rosset, ainsi que le lumineux Frédéric Worms (et son ouverture à l’international), sont de vrais philosophes.
SUR LE BLOG DE P.Jorion
« « L’intolérance des masses se manifeste curieusement à l’égard des petites différences plus fortement qu’à l’égard des différences fondamentales. »
Sigmund Freud, L’Homme Moïse et la religion monothéiste (1939)
Si vous connaissez mal la nature humaine, vous serez surpris d’apprendre que la totalité des messages agressifs que je reçois en ce moment (en nombre impressionnant) provient de personnes partageant mes vues à 99,999…% et non de gens qui pourraient apparaître comme des adversaires politiques.
« Pourquoi une si grande sensibilité devrait-elle s’être jetée justement sur ces différences de détail, nous ne le savons pas ; mais on ne saurait méconnaître que dans ce comportement des hommes se révèle une propension à la haine, une agressivité dont la provenance est inconnue et à laquelle on aimerait attribuer un caractère élémentaire. »
Sigmund Freud, Psychologie des masses et analyse du moi (1921)
Houellebecq est le romancier français, contemporain capital, le plus connu abroad.
Sans parler de son talent d’acteur absolument déjanté; j’ai pu voir thalasso, l’autre jour, à la télé, un confinement hardcore, à – 90°C lol.
seraient capab’ de tuer père et mère pour donner son PQ à welbèque. L’amour de la littérature en janvier, c-qq chose, hein !… c beau comme un homme la nuit, nu et décharné, lançant un sms désespéré à ma soeur pour lui trouver un bon dentiste.
Houellebecq y est très apprécié,
—
Je confirme. Pour des raisons parfois assez peu avouables, et que quelques chopes suivies de quelques verres de schnaps, permettent d’articuler sans vergogne aucune. De fun dey hafff!
C’est toujours ce moment que je choisis pour citer Fawlty Towers (- Don’t mention the war – I think I mentioned it once but got away with it), et rappelle à mes charmants interlocuteurs que dans le camp triangulaire de Sachsenhausen, mon nom figure sur 3 pages dans le répertoire des victimes.
« Il n’y a que les différences qui se ressemblent, il n’y a que les ressemblances qui diffèrent ».
— Claude Lévi-Strauss, Le Totémisme aujourd’hui
@le répertoire des victimes
Comme les allemands et les russes s’y entendaient
Bien vues, Jibé, vos remarques sur les propos de DHH. Je signe des deux mains (gauches).
Un journaliste de France Info, « déconstruisant » le discours de nosferatu démontrait comment la République en était totalement absente et comment son propos était rien moins qu’une rhétorique de la guerre civile.
J’observe qu’en traversant l’Atlantique un livre vendu en France 26 € passe à 49.95 $ !
@comment la République en était totalement absente
C’est la France qui en est absente ; avec une telle évidence que certains affidés du gourou ont cru pouvoir, emportés par leur élan, opposer la France et la République
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