de Pierre Assouline

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La République des livres
Et vous, qu’auriez-vous fait ?

Et vous, qu’auriez-vous fait ?

Alexis Ragougneau ? En d’autres temps, l’éditrice Françoise Verny aurait gueulé : « Pas un nom d’écrivain, ça coco ! Trouves-moi autre chose qui sonne mieux ! Littéraire, quoi ! ». D’Alexandre Ragougneau, j’avoue n’avoir lu à ce jour aucun des polars, ni vu aucune des pièces, puisqu’il mène une double activité de romancier et de dramaturge. Aussi, quand son Niels (354 pages, 20 euros, Viviane Hamy) est arrivé sur ma table, j’étais loin de me douter qu’il se révèlerait à l’examen comme l’un des tout meilleurs romans de la rentrée. Rien de moins. Enfin un roman qui se lit comme un roman.

Le Niels du titre, de son nom Niels Rasmussen, est un danois, projectionniste à Copenhague au lendemain d’une guerre qu’il a vécu en activiste dans la Résistance. Avant 1940, il vivait à Paris et écrivait des pièces de théâtre avec Jean-François Canonnier, un ami metteur en scène. Or, par la lecture du Parisien libéré, Niels apprend que celui-ci, emprisonné à Fresnes, va être déféré devant les tribunaux de l’épuration à Paris pour collaboration avec l’ennemi. Aussitôt, il regagne la France afin de le retrouver pour lui apporter son aide car rien dans ce qu’il a connu de lui ne coïncide avec l’habit qu’on veut lui faire porter. Ce faisant, il découvre la face cachée de cet homme qui lui fut si proche, dans toute sa médiocrité, sa bassesse, sa veulerie, jusqu’à l’innommable…

De quoi en rabattre sur sa conception de l’héroïsme. Dans la quatrième de couverture, l’éditeur pose la question qui lui paraît fondamentale à l’issue des réflexions qui ne manqueront pas de naître à la lecture du livre :

« Et vous, qu’auriez-vous fait ? »

Classique, encore que la formulation fasse penser au titre des livres de Marc Lévy. Mais la question est toujours aussi biaisée. Car si j’avais eu 25 ans à la Libération, et que je m’étais trouvé face à un semblable dilemme, je ne serais pas moi mais un autre avec une toute autre histoire que la mienne aujourd’hui. Aurais-je mouillé ma chemise pour sauver un ami qui fut un immonde salaud ?

L’écriture de Niels est d’une efficacité qui ne perd rien en sensibilité. L’atmosphère de l’après-guerre est restituée avec le son juste. En un sens, c’est un modèle. La narration est parfaitement menée, maitrisée, composée avec un art consommé du dialogue (la patte du dramaturge peut-être), le sens du coup de théâtre et de la progression dans l’action, un vrai travail de détail dans le portrait des personnages secondaires (le colonel FFI Santimaria), une connaissance approfondie des milieux du théâtre ce qui nous vaut une fine mise en abîme avec des actes et des scènes en incrustation (seule petite erreur : les fondateurs du Cartel n’était pas trois -Jouvet, Baty, Dullin- mais quatre, Pitoeff a été oublié). Piques et pointes atteignent leur cible. Ainsi le rappel de cette brève dans le Canard enchainé de 1945 :

« Louis Jouvet, qui avait passé toute la guerre à faire tourner sa troupe en Amérique latine, débarque à Marseille, sa valise à la main, après quatre ans d’absence. Il tombe sur une jeune femme en bonnet phrygien, le visage tuméfié de bleus et de cocards. Quelles nouvelles ? demande Jouvet. Et Marianne de répondre : Le petit chat est mort…robert le vigan procès épuration amis

Il est vrai que le tourné de Jouvet avait été assez ambigüe, du moins jusqu’en 1943. Ragougneau s’est de toute évidence nourri de nombreuses lectures, mémoires et biographies, trop jeune (1973) pour avoir vécu l’après-guerre, ni même connu dans leur grand âge les personnages qui l’ont inspiré. Il a parfaitement digéré et décanté sa vision de l’époque. Les quelques pages relatives à l’attente devant le Lutetia sont d’une impressionnante justesse. Le risque de ce genre d’exercice, c’est de verser dans le roman-à-clef, ce que celui-ci n’est en aucun cas. Le lecteur n’y pensera même pas à l’exception d’un carré de passionnés de l’histoire littéraire des années 30 et de l’histoire politique des années 40. Comme j’en suis, et doublement, je n’ai pu m’empêcher de laisser des noms et des photos se superposer à ceux du livre et de me laisser envahir par les sources cryptées : Birault, le patron de théâtre, m’a fait penser à Anet Badel, le propriétaire du Vieux-Colombier ; le théâtre de l’Olivier au théâtre du Vieux-Colombier ; Madeleine, la chroniqueuse judiciaire à Madeleine Jacob ; l’avocat Me Bianchi à Me Isorni etc A quelques reprises, lorsqu’il emprunte ses propres phrases à Jean Paulhan par exemple, il le signale dans une note en bas de page. Curieusement, une fois, il s’en garde (à moins que ce ne soit un oubli) s’agissant de Jean-Paul Sartre qui est de toute évidence, son portrait en témoigne, l’auteur de cette douzaine de lignes tirées de La République du silence (9 septembre 1944 in Situations, III) et ici théâtralisées :

« Jamais nous n’avons été plus libres que sous l’Occupation etc »

La plus importante de ces clés qui n’en sont pas sauf pour les obsédés de la période, c’est encore l’autre personnage principal, le fameux dramaturge Jean-François Canonnier, l’ami, le frère de coeur en faveur il se démène. Il est exilé en Suisse où il s’est reconverti dans la critique gastronomique, seule spécialité journalistique qui ne requiert pas de carte de presse, comme George Prade, l’ancien administrateur des Nouveaux temps et de Paris-Soir sous la botte, qui en sus travaillera pour les champagnes Mumm. Mais l’antihéros de Niels s’avèrera aussi avoir été un vil délateur, à l’image de Robert-Julien Courtine qui signera plus tard pendant longtemps Le Reynière sa chronique gastronomique dans Le Monde grâce à la complaisance d’Hubert Beuve-Méry qui n’ignorait pas que le même avait signé de son propre nom ses appels au meurtre dans le torchon Au Pilori.

De le savoir n’enlève rien à ce roman en tous points remarquable. Disons même : irréprochable. Et il n’est pas impossible que pour certains lecteurs, cela ajoute à leur plaisir de lecture. J’allais oublier : il y a eu à la même époque un précédent à cette histoire d’amitié contrariée (on ne se refait pas, décidément) lorsque le résistant Joseph Kessel, combattant de la France libre et co-auteur des paroles françaises du Chant des partisans, a quitté précipitamment Londres pour Paris fin 1944 afin de porter secours à son ami d’avant-guerre Georges Suarez, responsable du quotidien Aujourd’hui financé par l’ambassade d’Allemagne, accusé d’intelligences avec l’ennemi. Sauf que malgré le talent de Kessel, et son plaidoyer vibrant au procès en faveur de l’ami fourvoyé avec qui il avait écrit trois livres dans les années 20, celui-ci fut fusillé.

(« Louis Jouvet en tournée en Amérique latine pendant la guerre » photo D.R. ; « Les amis de Robert Le Vigan à son procès, Fernand Ledoux, Jean-Louis Barrault etc » photo D.R.)

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commentaires

861 Réponses pour Et vous, qu’auriez-vous fait ?

JC..... dit: à

« Ce faisant, il découvre la face cachée de cet homme qui lui fut si proche, dans toute sa médiocrité, sa bassesse, sa veulerie, jusqu’à l’innommable… »

Tout est dit : la réciproque est affaire de situations.

Passou, l’innommable, c’est quoi ?

Passou dit: à

JC, L’innommable, c’est dénoncer des enfants pour les faire déporter.

JC..... dit: à

C’est laid.
Mais la fonction « déportation » crée l’orgasme à cette époque.

la vie dans les bois dit: à

Le roman dont vous êtes le héros. C’est un concept de livre-jeu, interactif, qui permet de faire évoluer le cours de l’histoire. C’est pourquoi la question posée ici, sans q’elle soit le moins du monde provocante-qu’auriez-vous fait après guerre si vous decouvrez que l’un de vos amis, enfin ici un collègue de boulot? a dénoncé des Juifs?- n’en reste pas moins un dilemme sans solution intellectuelle. Connais pas cet auteur. Je vais plutôt attendre le prochain « meilleur livre de la rentrée », on n’est pas au bout des bonnes surprises.

Paul Edel dit: à

Est ce que des romancière ont écrit sur cette France moisie ?

Phil dit: à

L’auteur du jour est donc passé avec succès au tamis du « fleuve Combelle » par le prestigieux passou, le bon public y trouvera une énième variation des bons et méchants qui suffira à sa jugeotte de tondeurs. L’auteur peut donc aller causer tranquillos au micro de france culture. atmoshère, vous avez dit atmosphère ?

Lavande dit: à

C’est analogue à l’histoire de Sorj Chalandon, « Mon Traitre » mais lui s’appuyait sur ce qu’il avait vécu personnellement.

bérénice dit: à

Une dimension historiante dans celui-ci qui doit, je suppose, s’appuyer sur un travail de recherches.

bérénice dit: à

…comme le laisse entrevoir Pierre Assouline dans le billet en citant les personnes auxquelles les personnages renvoient.

bérénice dit: à

a dénoncé des Juifs?

il y a aussi ceux qui ont profité du commerce nécessaire avec l’ennemi et se sont enrichis sans autre forme de procès, les petites et grandes lâchetés ou compromissions; la délation, dénociation ou l’enrôlement dans la milice ou les polices aux ordres du Reich constituant les plus graves des trahisons .

rose dit: à

sans être dans la dénonciation d’enfants, c’est comme Antoine dans Vernon Subutex tome 3 qui ne croit pas à ce qui est dit sur son père. Il ne le croit pas, jusqu’à ce qu’il fouille et qu’il découvre que c’est vrai et ignoble.
Et là, nous lecteurs, nous sommes contents qu’Antoine porte ce prénom et qu’il ait des chances de retrouver ce qu’il a perdu, l’estime pour son père.

bérénice dit: à

des collaborations qui ont entraîné la mort de milliers d’innocents. Mais je suis assez d’accord avec Phil qu’il fut assez injuste de condamner les femmes qui couchaient pour formule expiatoire, satisfaire la liesse populaire quand ensuite on s’échangea de véritables bourreaux et salauds entre les différents états qui en avaient besoin pour leur fonctionnement.

rose dit: à

In fine, si vous imaginez que Virginie Descentes va traiter cela avec des bons sentiments et bien non.
Elle fait gagner le vaincu, le père et mourir le vainqueur, le fils, et mourir les disciples, tous, même Céleste et vivre le prophète Subutex. Un espèce d’à l’envers, de prise à rebours de la bible.

rose dit: à

Ce billet fait penser à l’amitié de Conrad et de Hans dans l’Ami retrouvé de Fred Uhlman.

Mais qu’aurions-nous fait ?

la vie dans les bois dit: à

Paul Edel « une » romancière a écrit sur l’amitié trahie. Elle s’appelle Kressmann Taylor, KKT, jamais passé le filtre de la rdl non plus. Et pourtant lu dans toute bonne classe de collège, « inconnu à cette adresse ».
Dans ce livre de KKT, pas de référence de noms célèbres du microcosme culturel parisien sous la botte pour répondre à la question , voulez-vous gagner des millions.
Non, c’est simple, clair, et net.

Phil dit: à

Dans « Goupi mains rouges », les soi-disantes répliques qui verseraient ce film dans la veine « collabo » pour la plupart des critiques avisés d’aujourd’hui le sont beaucoup moins pour les spectateurs amateurs de clairs obscurs, le ton dominant de ces années et d’autres en temps de paix. ceci dit en revoyant Ledoux sur la photographie.
Bérénice, les époques où le Champagne se boit en coupes semblent plus favorables aux collaborations, ivresse moins rapide ou plaisir prolongé.

Lavande dit: à

L’ambigüité du nom du journal collabo « La Gerbe » ne laisse pas de surprendre.

Nicolas dit: à

C’est marrant cette position que vous prenez Passou « trop jeune (1973) pour avoir vécu l’après-guerre, ni même connu dans leur grand âge les personnages qui l’ont inspiré. Il a parfaitement digéré et décanté sa vision de l’époque. » À vous lire vous êtes née en 35.

JC..... dit: à

Sans aller jusqu’à dire que la question « Et vous, qu’auriez vous fait… » est disons….euh…. j’aurais fait autre chose qu’aujourd’hui … n’étant ni le même, ni un autre.

JC..... dit: à

Bonne soirée, sales collabos !

la vie dans les bois dit: à

Né en 1973, il a « digéré » la collaboration, comme quoi lire énormément vous fabrique des zintelligents. Et la leçon de morale à deux balles, pour le lecteur, crétin moyen, qui débarque et se demande ce que son copain né en 1974 a bien pu faire pour se retrouver au comité d’épuration.

Passou dit: à

Phil, Vous avez tort, c’est beaucoup mieux que ça et tout sauf manichéen.

Lavande, « La Gerbe » dirigée par Alphonse de Chateaubriant, renvoyait à « La gerbe des forces », roman d’Alphonse de Chateaubriant…

Nicolas, Je suis né en 1953 mais il se trouve que j’ai connu de près un grand nombre d’anciens collabos, d’anciens résistants et d’anciens déportés, aujourd’hui disparus.

bérénice dit: à

Avant de trahir un ou une amie toutes époques confondues, on peut aussi vivre sans principe- aucun-, sans scrupule, sans morale, san foi ni loi, l’excès nuit qu’il tende vers le pas du tout ou le trop ; d’un côté la décadence de l’autre le putitanisme jusqu’au fanatisme, le totalitarisme quel qu’en soit le drapeau est un fanatisme, loin du libre arbitre . Cependant à la question qu’aurions nous fait , peu d’entre nous pourraient répondre car nous n’avons jamais été confronté à la peur, les pressions et surveillances exercées par un régime dictatorial , raciste, antisémite. Les délations furent nombreuses même si pas toutes répertoriées et cela pose question – personne n’obligeait ni rien à dénoncer alors qu’il il n’était question de torture, de chantage, de vie ou de mort comme monnaie d’échange pour le délateur – seul le fond raciste ou veule intervenait dans ces dénonciations anonymes qui conduisaient aux camps, au four .

bouguereau dit: à

mais il se trouve que j’ai connu de près un grand nombre d’anciens collabos

hallez jme dévoue pour nico..’moi haussi y’en havait plein dans ma famille et c’est pas pour ça que jla ramène’

la vie dans les bois dit: à

On voit bien que « Passou » déteste le champagne.

bouguereau dit: à

« Et vous, qu’auriez-vous fait ? »

hon peut corser le coquetèle..’et pour de l’argent?’..ou on peut actualiser..si dracul par exempe était l’égorgeur de la ptite lucette des vosges..est ce quil srait moral que lassouline le laisse encore dire que chaloux est un gros kon même si c’est vrai..?..tic tac tic tac..prenez votre temps pour réponde

Nicolas dit: à

Je vous croyais de 63, vous ne faites pas votre âge. J’espère que vous connaissez tous leurs secrets. Sinon d’accord avec vous la question qui a de l’importance c’est « que ferez vous? »
Bonne soirée

bouguereau dit: à

L’ambigüité du nom du journal collabo « La Gerbe » ne laisse pas de surprendre

sapré lavande..son label aurait été lboufon elle aurait pas trouvé ça louche

bérénice dit: à

Phil le Champagne présente cet inconvénient d’ouvrir à une ivresse décente et une euphorie qui tient debout , c’est une substance qui devrait être inscrite sur la liste des drogues mais de grandes maisons ayant des appuis politiques s’y opposeraient.

la vie dans les bois dit: à

Je ne pense pas que l’amitié est une valeur qui est illustrée dans ce livre. À voir.

bérénice dit: à

enfin une opposition, penserez vous peut-être!

bérénice dit: à

c’est tout de même l’histoire d’un type qui ne sait pas tout de son ami qu’il croit irréprochable et découvre la face cachée de son parcours, ensuite il faudra lire le livre pour savoir de quoi il est accusé.

Phil dit: à

dear passou, je goûterai volontiers « cette fine mise en abîme » que vous pointez, malgré la recommandation d’un amateur de cherry ou madeira plutôt que champagne. toutefois en n’y payant pas le prix fort, il ne faut pas trop encourager ces jeunes à l’invécu notoire faire commerce des heures noires de leurs ancêtres. donnons-leur cette économie pour les combats futurs qu’ils devront mener; nés en 73, progrès médical aidant, ça leur laissera assez de temps pour résister, hors micros de france culture.

Lavande dit: à

Gerbe est aussi l’équivalent français du fascio italien, à l’origine du fascisme.
Mais pour nous, a posteriori, le verbe gerber est en l’occurrence tout un programme!

la vie dans les bois dit: à

les français avaient répondu à cette question : héros ou collabo.
Dans leur majorité absolue, la réponse est historiquement connue, à paris: rien.

Nicolas dit: à

C’est vrai que l’homme blanc n’a pas beaucoup changé, pire il s’est reproduit.

la vie dans les bois dit: à

Il a une bonne tête de confesseur, M. Ragougneau.
http://www.telerama.fr/livre/alexis-ragougneau-notre-dame-de-paris-est-a-la-fois-tres-ancree-dans-la-realite-et-un-lieu-de-fiction,138218.php
On dirait qu’il revendique le rôle. C’est sans doute son passage à ND de Paris qui fait ça.
On en a connu de très bons, comme le Bossu….

Mais avec des questions pareilles, va surtout avoir pas mal de culs bénis au parloir, surtout ceux de St Nicolas du chardonnet.

Et parlant de Simenon, il a pas dû mesurer  » l’ambiguité » du personnage, faut-il dénoncer son frère ou non. C’est plus hard que se poser la question vis à vis d’un ami. Non?

Nicolas dit: à

On choisit ses amis pas sa famille.

la vie dans les bois dit: à

@On choisit ses amis pas sa famille.

On voit bien que tu n’as pas lu tout « Passou ». T’es une mauvaise « cliente », c’est tout.

Nicolas dit: à

Oui Passou c’est Passou et Nicolas c’est Nicolas, et je n’ai plus 12 ans évite les jardineries stp

JAZZI dit: à

« Nicolas dit: 4 septembre 2017 à 18 h 43 min
Je vous croyais de 63, vous ne faites pas votre âge. »

Quel lêche-c.ul !

JAZZI dit: à

ça faisait longtemps que vous n’aviez pas signé un aussi bon papier, Passou !

Phil, on peut apprécier l’article à Passou, sans acheter le produit !

Jean Langoncet dit: à

Mille ans que je n’ai pas mangé de ragoût d’agneau. Pas trop recommandé pour la ligne.
La (Le?) Reynière fut un excellent critique gastro ; « notre meilleur collaborateur » comme on disait dans sa boutique.

Paul Edel dit: à

« Goupi mains rouges » est un film sorti le 14 avril 1943. Ce film de Jacques Becker, d’après le roman de Pierre Very, publié en 1937, et dont Very est le scénariste raconte une histoire de famille dans une ferme des Charentes, avec une dizaine de personnages. Vérité sociale, humaine, parfaitement reconstituée par le grand Becker, dans la lignée de Renoir et de Maupassant…., Rapacité des uns, couardise des autres, regard lucide de Goupi- mains rouges et de Muguet……rôle effacé de certaines femmes victimes. On ne peut pas dire que ce film fasse l’éloge d’un « retour à la terre » pétainiste, cette « terre qui ne ment pas ». Justement, tout le monde ment dans cette famille repliée sur elle-même, rapace ; tout le monde se méfie de l’autre et le craint…. Dans cette ferme il n’y a que cachotteries, argent planqué, haines recuites, mesquineries, incompréhensions entre les générations .Les personnages « bons » sont victimes.. Le patriarche a planqué le trésor familial dans une horloge ;ça déchaine les passions. Mais surtout on découvre qu’une affreuse marâtre, « tisane » fait régner la terreur sur les plus démunis fouet en main ; elle s’en prend à un ouvrier agricole. Le personnage de Goupi -Tonkin, joué par Le Vigan, fait une composition admirable en amoureux éconduit, avec tous ses rêves d’aventures fracassés. Il se sent un raté, définitivement considéré comme un » pauvre type ».. C’est en ne supportant pas la violence de « tisane » (en train de fiouetter garçon de ferme) qu’ il tue net celle qu’il appelle avec raison « serpent ! »
..On n’oubliera pas, dans ce film la mort de Le Vigan. Tonkin, recherché par la gendarmerie ,leur échappe en grimpant au sommet d’un arbre immense . Pris d’une joie sauvage, d’une jubilation morbide, comme une sorte d’exaltation Rimbaldienne,de révolte finale , il grimpe vers la lumière ,le plein ciel , cherchant ainsi une mort qui le délivre de toutes les bassesses endurées.. Jacques Becker, avec Le Vigan, a réussi une scène- sommet qui fait frissonner à chaque vision.. surtout quand Le Vigan crie, en sautant de branche en branche : » ah !.. qu’ils sont petits.. ah. Les vilaines p’tites fourmis !!!.. y’a plus d’Tonkin !!!.. y’a qu’la lumière !!.. y a la lumière !!!.. » Et il tombe. Stupéfiant.

la vie dans les bois dit: à

@..On n’oubliera pas, dans ce film la mort de Le Vigan

Yes, même que la fin du film se passe en Argentine.

Phil dit: à

Pauledel, très bonne recension d’un film qui imprime la pellicule en faisant d’un déraciné son héros. La fin de Le Vigan au faîte de son arbre, seul poète du clan, préfigure sa fuite vers le Nord célinien. « La terre ne ment pas » (donné dans une scène panoramique magistrale de silence) ne plaira pas aux censeurs épurés, pas plus que le fabuleux « Falbalas » où les mêmes reprocheront à Becker de ne pas montrer d’Allemands dans Paris occupé !
deux films qui devraient être obligatoires au concours d’entrée de la femis.

JAZZI dit: à

Mais vous auriez dû faire critique cinématographique, Paul Edel, on dirait du Jean-Louis Bory de la grande époque du Nouvel’Obs !

JAZZI dit: à

La femme à l’air triste, au centre de la photo 2, c’est Madeleine Renaud ?

JAZZI dit: à

On dirait que LVDLB fait la danse du ventre pour se rendre intéressante ? En vain…

la vie dans les bois dit: à

Bas rosis ne répond pas à la question de M.Ragougneau.

JAZZI dit: à

Qu’aurais-je fait ? Ma modestie naturelle m’empêche de répondre à la question, LVDLB. Moins pire que toi, en tous cas !

la vie dans les bois dit: à

Bas rosis est un mauvais joueur. M. Ragougneau a fait des études de commerce, va pas rentrer dans ses frais.

rose dit: à

Avec son neveu Maurice Druon, il a écrit le chant des partisans.
Justo José Elias Kessel est né à villa Clara en Argentine dans la province Entrerios parce qu’elle est située entre deux rios.
https://www.google.fr/maps/place/Province+d'Entre+R%C3%ADos,+Argentine/@-31.7363315,-59.0007452,10.27z/data=!4m5!3m4!1s0x95a551ddba482fbf:0x69284bf0dcd46382!8m2!3d-31.7746654!4d-60.4956461

Villa Clara à 30 km de Villaguay (déjà écrit)
Connu como el mejor periodista del mundo de todos los tiempos

Jean Langoncet dit: à

J’aurais fait du Boulez, moi ; rien que pour susciter un peu de honte chez Pablo75

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…de ce que je comprend, c’est un livre pour danois,…avec, des accointances de vues, derrières les miroirs sans teint, observez par l’auteur,…un amalgame de vivier d’eau douce,…

…une hisyoire normale, de coïncidences arabesques,…par des projectionnistes,…
…conclusion, sans se mouiller les mains,…
…pour tourner, les pages,…
…etc,…c’est de trop,!…

Janssen J-J dit: à

@22.30 -> et l’Oursivi AO qui débarque avec sa misère et 12 heures de retard. Va donc voir à 11.55 h et 12.07 h, neu-neu, (et en plus avec le même link !)… Il est vrai que même le Langoncet préfère nous causer du petit franz zappa… Buena noche.

Jean Langoncet dit: à

Alexis > Alexandre : voilà l’Homme éloigné, jj . en cale

Janssen J-J dit: à

Ppourquoi faudrait-il répondre à la question de ragougneau ? C le type même de question parfaitement vaine sinon stupide, qui a toujours fait les délices des avanceurs de chmilblict et des mouches caronculées de la rdl. Pas étonnant que ça prend pour certaines, le vulgum préfère passer son chemin et s’en indifférer. Et vous qu’auriez vous fait si vous n’aviez pas été si cône ?

oursivi dit: à

Bien ce que je disais, pas une seule mention sur cette page et un renvoi sur la précédente qui sonne comme une petite insignifiance posée sur la stèle d’un grand homme. Et sans le moindre rebond, personne ne vous lit ma parole.

Quelle bonne âme, je fais.

Il y a une petite quinzaine d’années, j’avais cassé les oreilles d’Alain Gerber pour réaliser un numéro de Black and Blue sur le duo magique, sans succès. Il voulait réinvestir sa jeunesse et ses émois par une saison « Jazz à Paris années cinquante », alors ma proposition a fait long feu.

Malson aussi, il y a peu. Lui avait déserté son émission au tournant du siècle, il a tenu jusqu’à 2017, son « Que sais-je » sur le jazz est une merveille.

Il faudrait en écrire un sur la musique californienne, celle loin des autoroutes calibrées de la musique FM, celle des types qui connaissent Borges et Burroughs sur le bout des doigts. Sont rares mais existent, même si sont encore plus rares depuis hier.

AO

D. dit: à

Mille ans que je n’ai pas mangé de ragoût d’agneau. Pas trop recommandé pour la ligne.

…n’importe quoi !

hamlet dit: à

« et vous qu’auriez-vous fait? » c’est là une question des plus tragiques…

je me souviens l’avoir entendue posée par un arbitre à qui on avait reproché de ne pas avoir sifflé un pénalty pour l’équipe de France dans un quart de finale de coupe du monde de foot,
ce penalty semblait évident pout tout le monde sauf pour lui, alors qu’en vérité même dans les ralentis on n’arrivait pas à voir s’il y avait réellement faute.

c’est une question des plus tragiques, d’autant que cette année la France méritait d’aller jusqu’en finale.

hamlet dit: à

c’est aussi la question posée par Creon dans Antigone, preuve que c’est vraiment tragique comme question

D. dit: à

Pablo75, savez-vous que j’ai mystérieusement disparu de la circulation entre 2007 et 2010 ?
Que croyais-vous que j’ai pu faire pendant tous ce temps ?

D. dit: à

Taisez-vous, hamlet.

hamlet dit: à

et vous qu’ auriez vous fait c’est aussi le truc que disent les pdg des grosses boites quand ils virent six cents personnes pour augmenter les dividendes des actionnaires

hamlet dit: à

et vous qu auriez vous fait c’est aussi le truc que disent les types qui massacrent les animaux d elevage

hamlet dit: à

et vous qu auriez vous fait c est aussi le truc que nous demandons a nos gamins quand ils nous reprochent d avoir laisse bousiller la planete et massacrer les animaux d elevage

hamlet dit: à

en fait et vous qu auriez vous fait c est le truc le plus debile et le plus bateau que les hommes ressortent a chaque generation pour s excuser aupres de la generation suivante.

toutes les genarations sauf la notre bien sur, car nous nous n avons rien a nous faire pardonner

pour notre generation c est plutot c est pas moi c est les autres

hamlet dit: à

nous n avons tellement a nous faire pardonner que nous aimons bien mettre ce « et vous qu auriez vous fait » dans la bouche de type qui ont vecu il y a cinquante que dans la notre.

tous les moyens sont bons, et c est vrai que les historiens sont experts pour nous faire oublier le present

D. dit: à

Ça suffit, hamlet. Vous vous faites du mal pour rien mon vieux. Faites comme moi, détachez-vous de tout.

Jean Langoncet dit: à

Alors, cette rentrée en musique, qu’en dites-vous ? Professeurs des écoles et parents d’élèves… ça fait quelques millions – vous pourriez peupler un petit village en Chine populaire

P. comme Paris dit: à

« Enfin un roman qui se lit comme un roman. »

A la sixième ligne de l’article je tombe sur cette phrase.
Pas assez de commentaires sur le sujet depuis les précédents billets?

Et, de surcroit cette putain de question :
Et vous, qu’auriez-vous fait ?

Je stoppe, rétif :

A peine regardé la photo, mais des gueules de condamné à mort ils ont ces deux là!
Je pousse le curseur, deuxième photo, un constat, une sorte de tribunal ou chaque protagoniste est jugé, livré à la vindicte populaire, celle d’hier, d’aujourd’hui et de demain,…

Obscène !.

Accompagnée de cette question de merde :

Et vous, qu’auriez-vous fait ?

P. comme Paris dit: à

La suite?

Peut être demain.
Il me reste l’article à lire.

Entre peau d’âne et peau d’ours, il faut savoir choisir.

rose dit: à

aime ton prochain comme toi- même

bérénice dit: à

Que croyais-vous que j’ai pu faire pendant tous ce temps ?

avez-vous testé votre sex-appeal sur un terrain lointain incognito? Puis après avoir fait le tour de la question en 1095 jours vous avez décidé de vous consacrer à la lecture de l’Ulysse de Joyce.

Bloom dit: à

Ce faisant, il découvre la face cachée de cet homme qui lui fut si proche, dans toute sa médiocrité, sa bassesse, sa veulerie, jusqu’à l’innommable…

Où l’on revient à la variation moderne sur le vieux topos littéraire, l’ opposition entre apparence/réalité (qui est également une des données irréfragables de l’existence): que sait-on RÉELLEMENT des gens qu’on croit connaitre?

JC..... dit: à

« Aime ton prochain comme toi- même ! » (rose)

On peut en vouloir aux gens, mais à ce point là, non !!!

JC..... dit: à

Hélas ! Winston Churchill est mort, et cet Indien de pacotille, cracheur tombal, est vivant, lui !

rose dit: à

JC bonjour
je rajoutais simplement la fin : comme toi-même.

rose dit: à

on ne sait rien

JC..... dit: à

Dolfie P’tit Mustach a foutu le boordel en Europe, le criminel.
« Et vous, qu’auriez vous fait ? »

Merkel la Teutonne a foutu les vers migrants dans le fruit blet européen !
ET VOUS, QU’AVEZ VOUS FAIT ?

JC..... dit: à

Il me semble plus intéressant de se poser des questions à réponse actuelle possible, que de se torturer les méninges à examiner des questions à réponse fumeuse et branlotinesque inadéquate, pour turlutin inemployé…

JC..... dit: à

Attendons le prochain billet …

JC..... dit: à

Mutti Angela n’aime plus son Recip ottoman…. On l’a échappé belle !

bérénice dit: à

5h49 assez pour s’en faire une petite idée qui sera étayée ou pas , nous serions tous des êtres en devenir mais il est certain qu’à nos âges les charpentes sont construites, vous aurez beau poser des rideaux, des tableaux, ajouter des éléments à la déco la structure est construite. Faut-il militer en faveur du pardon concernant certains choix qui appartiennent à un passé , ne rien attendre ou rester dans le 360 degrés en conservant la possibilité de sortir du cercle qui n’est pas toujours vertueux à moins d’aimer les eaux croupies. Et puis l’important n’est pas accroché au même endroit pour chacun, on s’accorde des dispenses, on s’invente des excuses , on s’écrit des motifs .

Bloom dit: à

cet Indien de pacotille

Prudence – il arrive aux « gens de pacotille » de répondre à coups de bombe a hydrogène…

Passou dit: à

Bloom, Churchill génocidaire ? Ca ressort régulièrement. Et ça en dit davantage sur les nécessités de la politique intérieure indienne, non ?

la vie dans les bois dit: à

ça fait au bas mot 10 ans que sur ce blog il est posé la même question.

la même question : Sur le délation faite par des français, qui ont livré des Juifs, lors de WWII.

Et pourquoi, cette question -qui n’est en soi pas provocante- vous gêne, cette question précisément -, aujourd’hui, plus qu’il y a 10 ans ? Parce que dans la question  » Juifs » sont devenus « enfants « ?

Parce qu’elle est indécente, dans son paradigme que je pense profondément négationniste- mais pourquoi elle vous gêne plus aujourd’hui, qu’il y a 10 ans ?

___________________

tweet: Emmanuel Carrère couronné du prix FIL pour l’ensemble de son oeuvre à la foire du livre de Guadalajara (Mexique)

… comme Yves Bonnefoy.

C’est une bonne nouvelle.

la vie dans les bois dit: à

Il y a un grand historien , du web, qui nous avait déjà plus ou moins avancé la même thèse, à propos de Sir Winston; ‘ grand affameur’, nous avait-il expliqué, avec une histoire de bateaux détournés, si je me souviens bien.

Delaporte dit: à

Carrère vient d’hériter d’un prix prestigieux, avec à la clef un chèque d’un montant non négligeable. Le jury explique notamment son choix par diverses considérations qui, si elles ne sont pas totalement à côté de la plaque, pourront étonner du moins le lecteur francophone :

« Ecrivain, scénariste et journaliste, Emmanuel Carrère « pratique la circulation multimedia en travaillant également pour le cinéma et la télévision, mais sans perdre de vue la grande tradition humaniste » poursuit le jury, composé d’écrivains et de critiques de plusieurs pays. Le prix est doté de 150.000 dollars (126.240 euros). »

Chaloux dit: à

De moins en moins d’histoire à l’école, mais de plus en plus de manipulation de l’histoire dans les discours politiques. Répugnant.

JC..... dit: à

Tout comme ce fada asiatique de Kim la Bedaine, le gros au sourire laqué qui menace les USA, l’Indien de Pacotille churchillophobe fait ce ramdam pour des raisons de politique purement intérieure ….

Bloom dit: à

Et ça en dit davantage sur les nécessités de la politique intérieure indienne, non ?

Exact, Passou. Il y a comme une surenchère entre le parti au pouvoir, le BJP très nationaliste, et le parti du Congrès, historiquement parti de l’indépendance. L’idée est de ne pas laisser la rhétorique du BJ l’emporter. Cela est facile avec le legs colonial étranger, mais un peu plus délicat quand il s’agit de l’histoire pré-coloniale: au Maharastra, l’état qui a interdit la consommation de viande de boeuf, le conseil de programmes scolaires a annoncé son intention de ne plus enseigner l’histoire de l’Inde moghole, siècles d’or de la civilisation indienne (tolérance religieuse, réalisation architecturales grandioses, urbanisme intelligent, art et culture raffinés…).
Le Melbourne Writers Festival est le lieu idéal pour y réciter ses mantras anticoloniales: les Australiens se perçoivent de plus en plus comme des victimes de la colonisation britannique, ce qui permet d’évacuer la culpabilité liée à la quasi-extermination des aborigènes (notamment en Tasmanie).
Dernière chose: de plus en plus d’Indiens pensent qu’il est dommage que l’Armée de libération Nationale Indienne, force supplétive de l’armée japonaise créée par « Netaji »( S. Chandra Bose) n’ait pas réussi à envahir l’Inde pour foutre dehors les Anglais. Plutôt Tojo que Churchill…
Voilà qui laisse présager un avenir radieux dans le domaine des relations internationales.

renato dit: à

Pas besoin de la fureur d’un quelconque dieu ni de la colère du ciel pour produire des catastrophes, les citoyens de Huston, p. ex., se suffisent largement : ils ont voté par trois fois contre un projet d’aménagement du territoire qui tient en compte le dénivellement entre la ville et la mer — 13 mètres — ; et maintenant ce sont les autres qui doivent faire preuve de solidarité ! Les chimpanzés sont carrément plus rationnels : pour reposer en toute sécurité ils choisissent les branches hautes.

JC..... dit: à

COSMOS NEWS

« De nouvelles observations d’une source mystérieuse émettant par intermittence de violentes bouffées d’ondes radio (FRB) apportent un indice de plus aux chercheurs qui peinent à en comprendre l’origine. » (Parkes/ Australia)

Les chercheurs galactiques de l’Institut Bartabacs de Porquerolles viennent de décoder le message venu de l’Espace!

En voici une traduction simplifiée :
« Dédé ! Dédé ! Rentre à la maison sur Sirius, Maman est malade, elle te demande ! Ta fiancée s’impatiente …)

bouguereau dit: à

Et ça en dit davantage sur les nécessités de la politique intérieure indienne, non ?

tout pareil qu’havec le brexit lassouline

Bloom dit: à

Y a-t-l seulement une « politique intérieure » en Corée du Nord? Des intrigues de palais, tout au plus, et une population à la botte, persuadée que le monde entier lui en veut. Grands affameurs, les dictateurs coréens, des centaines de milliers de morts lors des famines où les gens en étaient réduits à bouffer de l’herbe, de la terre et des racines, comme en Irlande lors de la Grande Faim de 1845-49…

bouguereau dit: à

mais de plus en plus de manipulation de l’histoire dans les discours politiques. Répugnant.

répugnant tout penché c’eut été mieux

bouguereau dit: à

« gens de pacotille »

« cette race là madame il en restera toujours assez »

bouguereau dit: à

ET VOUS, QU’AVEZ VOUS FAIT ?

‘je suis du coté de satan..et j’ai fait tout ce que j’ai pu pour l’aider’..et ça aurait pus ête du bon pape à kabloom

bouguereau dit: à

des mouches caronculées de la rdl

non mais dis donc..fais pas ton moustique tigre jjj

D. dit: à

Merci JC. Il était après tout dans l’ordre des choses que bouffées galactiques s’adressent à moi.

D. dit: à

Caronculées à sec, à la limite…

christiane dit: à

Quatre questions que Frank Boitelle pose à Alexis Ragougneau, le 30/08/2017, sur une page de Paris-Normandie, à propos de la parution de son roman « Niels » (éd. Viviane Hamy) :
http://www.paris-normandie.fr/loisirs/livres/niels–les-doutes-et-dechirements-de-l-apres-guerre-HC10742599
Ce roman, changera-t-il un peu plus la perception que nous avons de cette période ambiguë ? Décrit-il une atmosphère proche du « Dernier métro » de Truffaut ? lieu clos, obscurité, claustration, mais là du parloir d’une prison ? ou encore de celle, sans concession, du film documentaire de Marcel Ophüls « Le chagrin et la pitié » (sorti furtivement à Paris en 1971 au Saint-Séverin et seulement en 1981 à la télévision), film qui brise aussi l’image d’une France entièrement résistante ? Comportements ambigus, dérobades, délations, collaboration, une mémoire polémique, une chronique de la vie quotidienne à Clermont-Ferrand ou à Paris pendant l’Occupation.
Inventer ce personnage dans un roman, piéger le narrateur par les rets d’une amitié blessée et interrogative, quel dilemme…
Ce roman éclaire-t-il l’Histoire d’une lumière différente : celle de la fiction romanesque, non héroïque, arrachant les masques de l’oubli pour interroger un temps où le bien et le mal n’étaient pas nettement tranchés ?
Ce billet magnifique donne envie de le découvrir.

Diogène dit: à

Si vous vous demandez ce que vous auriez fait, c’est que vous n’avez rien fait. Et si vous n’avez rien fait, bouclez-la.

Phil dit: à

La France « ophülsquée » s’est réveillée entièrement collaboratrice. Depuis que RadioFrance a pris le relais, pas de sortie en vue, les nouveaux « témoins » écrivent des romans.

la vie dans les bois dit: à

Phil à part ça, les collabos cinéphiles, rappelez-nous quelle fut la réception télé du film italien « Kapo ».

Janssen J-J dit: à

23.14, Alain Gerber a écrit une biographie des plus filandreuses sur Chet Backer, pourquoi l’encenser ?
7.26, un relent de « paradigme négationniste » dans le fait pour l’historien de ne pas se poser la question de la contrefactualité historique ?… alors que la poser en permanence icitte (depuis la Shoah ?) vous garantirait contre cette dérive ? Allons donc !…
@9.45 Taisez vous sur le sujet ? NON quand même, on n’irait pas jusque là
@10.28, Mal à l’aise ? Autant redonner au Cicéron de la 5e Philippique ce qui ne revenait pas de droit à Corneille : « virtute superavit aetetem ».
§§§ (sur le twitt carère de la rdl) : je ne trouve pas qu’il ait mérité ce prix de 150 000 $ d’autant qu’il avait déjà engrangé celui de l’AF dans des circonstances népotiques assez douteuses, si j’ai bonne mémoire. Ca fait beaucoup pour un seul homme, dans le petit cercle de la littérature du macronisme mondialisé.
XXX, Le Renaudot aurait « raflé » les 17 romans que le Goncourt voulait pour lui, ou quoi ?… On ne sort pas du Vel d’Hiv
YYY, J’ai pas vu Lapix hier au soir sur la chaîne de la sortie, a-t-on gagné à l’échange du pujadisme ?
BJ à toussent, et surtout toutent les autres.

JC..... dit: à

Lapix mentula fornicat…

Phil dit: à

collabos cinéphiles
Lavie, vous devriez être plus économe de vos injonctions.
le cinéma est une affaire de propagande où le public se cotise pour comprendre (Guitry). En 1956 « Nuit et Brouillard » ne citait que deux fois le mot « Juif », Ophüls étend son voile noir sur le pays en 1971, aujourd’hui les cinéphiles pensent son père était meilleur cinéaste.

bouguereau dit: à

cricri respecte pas cmagnifique billet ..la question c’est ‘aurait tu aidé ton copin linnomabe’..tzz c’est comme keupu..toujours a s’éffondrer sempiternelment dans leurs tropes vazeux..dla tnue un peu

bouguereau dit: à

phil fait pas ton malin..une copine innomabe fait laffaire haussi

la vie dans les bois dit: à

ducon a bien répondu, il recevait toutes les plaintes, delations, mains courantes .

JC..... dit: à

La bonne solution en France, sous le règne de Dolfie P’tit Mustach le tyranneau de mille ans, c’était de :

– s’enrichir un maximum en collaborant avec les Nazes
– fermer les yeux sur le sort tragique des Youps !
– entretenir un soi-disant réseau de résistance, au cas où …

Proportions :
– 90%
– 100%
– 10%

bouguereau dit: à

tarzoune hinvective au cas ou phil dmandrait à l’aide..de dos ficelé à hune chaise

la vie dans les bois dit: à

Pas de solidarité avec les collabos cinéphiles. C’est pourtant simple à comprendre.
Au fait le film Kapo a été diffusé sur le petit écran, en 1965.

closer dit: à

Ce que veut dire Phil est très simple Christiane: à partir d’une certaine époque post deuxième guerre mondiale, (peut-être la sortie du Chagrin et la Pitié, il faudrait vérifier), l’obsession nationale a été de montrer le comportement des français pendant la guerre sous le jour le plus noir possible. Nos pères, nos mères étaient des salaud et des salopes. Et d’ailleurs ce n’est pas étonnant puisque aussi loin que l’on recule dans le temps les français ont toujours été des ordures, croisades, Saint Barthélémy, esclavage, Terreur, colonisation en témoignent surabondamment. Ils n’allaient tout de même pas manquer l’occasion d’être des fumiers une fois de plus sous l’occupation nazie!

D’ailleurs, les français n’ont jamais rien fait de bien dans l’histoire, comme vient de le démontrer Boucheron et sa clique: tout ce qui est positif dans l’histoire de France vient de l’étranger.

Voilà, je pense que c’est à peu près cela et pourquoi nous sommes quelques uns à en avoir plus que marre de cette obsession de culpabilisation et de dénigrement qui perdure encore aujourd’hui, alors que notre pays, notre société et notre culture sont en voie de destruction.

Quant à moi, je n’étais pas né et ma famille « a vécu », comme disait l’autre à propos de sa traversée de la Révolution, comme « ont vécu » 99% des français et comme « auraient vécu » 99% des participants de ce blog.

bouguereau dit: à

– entretenir un soi-disant réseau de résistance, au cas où …

tu tsouviens a la fin pour que les surrendeur monki les lachent y crient ‘la bas la bas degaulle arrive’
https://www.youtube.com/watch?v=Csv1wXOr5tY

bouguereau dit: à

rends toi un peu aimabe cloclo pour qu’on te défende une fois innomabe..c’est vrai a la fin

Nicolas dit: à

Pauvre petit bichon.

bérénice dit: à

-L’histoire contrefactuelle propose une réflexion sur les événements du passé et les prises de décision d’individualités marquantes.-

je tente de comprendre ce qu’il y aurait de révisionniste ou négationniste dans ce roman historien. Ceci étant, je trouve la question utile et éternelle, on devrait ne pas pouvoir ne pas se la poser .

christiane dit: à

bouguereau dit: 5 septembre 2017 à 10 h 52 min
Mais c’est impossible. Je n’étais pas lui. Je n’existais pas à cette époque (année 46), juste capable d’avaler des biberons ! Plus tard… personne n’en parlait. Puis il y a eu la chanson de Ferrat « Ils étaient vingt et cent… » et « L’affiche rouge » chantée par Ferré, puis « Nuit et brouillard » puis « Le Journal » d’Anne Franck ». Il a fallu du temps à l’ado que j’étais pour comprendre cette période de l’Occupation et les horreurs inimaginables des camps.
Maintenant, découvrir qu’un ami a une partie de sa vie troublante que je ne connaissais pas, le retrouver accusé d’un crime… Je n’ai pas vécu cette expérience. Je ne sais comment je réagirais. Je crois que je l’écouterais d’abord et qu’ensuite j’aurais besoin de silence. Après, je serai divisée, douloureuse, perplexe. Je ne sais pas , Bouguereau ce que je penserais, ce que je ferais…

JC..... dit: à

« Ceci étant, je trouve la question utile et éternelle, on devrait ne pas pouvoir ne pas se la poser » (Bérénice)

Même si c’était interdit de « ne pas se la poser », je trouverai la question « utile et éternelle » si con, mais si con …. que je ferais semblant de me la poser, en rigolant en douce … !

bérénice dit: à

Closer, et si on fouillait l’Histoire d’autres pays comme l’Angleterre, la Belgique, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne, pourrait-on encore penser que les français sont les plus salauds des salauds?

bouguereau dit: à

Pauvre petit bichon

tu vois cloclo..nico pour qui te défende faut qu’tu sois une plus grosse hordure que lui..ça l’impressionne..ça c’est un excellent fançais

x dit: à

Paul Gadenne, La Plage de Scheveningen (1952)

Le problème moral n’y est pas évoqué de façon simpliste (ni évacué ni traité de manière à encourager le procureur qui sommeille en chaque lecteur sûr de sa conduite tant qu’elle est virtuelle), le roman ne se réduit pas à l’exposé de cette thèse et l’on a affaire à une Œuvre et à une écriture.
Il y a des priorités dans la lecture aussi.

bouguereau dit: à

Je ne sais pas , Bouguereau ce que je penserais, ce que je ferais…

t’es une branche pourrie cricri

closer dit: à

Bien sur que non Bérénice…j’espère que vous avez compris qu’il fallait pas lire mon post au premier degré!

bouguereau dit: à

souvenez vous de vontraube..’un copin un vrai c’est un gars que tu peux apler a 2 heure du mat pour te débarasser d’une demi douzaine de gars que t’as rfroidi sur ta moquette..et qui te pose pas de question ».. »et même si t’as déjà oublié pourquoi..un poto ctun poto » quil a ajouté

christiane dit: à

@closer dit: 5 septembre 2017 à 10 h 59 min
Merci, Closer, d’éclaircir les propos de Phil.
Dans ce monde d’¨âmes grises (comme l’écrivait Ph. Claudel), il y a des abimes entre les héros que nous aurions voulu être et les mille et unes petites lâchetés et compromissions qui pavent notre vie. Pendant l’Occupation, certaines conduites ont conduit des innocents à la mort. Ce n’est pas rien…
Quant aux parents, aux grands-parents… ils balaient le passé d’un geste las, disant « Tout cela c’est loin… Il s’en passait des choses dont personne n’a parlé… ». Et puis ils meurent emportant leurs secrets…
Les témoins disparaissent un à un, il reste les archives, les films, les livres mais quand nous nous penchons sur ce dont ils témoignent, d’autres horreurs de notre temps viennent capter notre attention. Comme si le mal n’en avait pas fini de tenter l’imagination ou les pulsions de l’être humain. Comme si tout ça continuait…

bérénice dit: à

JC, la question de la collaboration active, les autres étaient soumis, réduits à la misère . Je viens d’une famille réduite à la misère où des yeux d’enfants ont vu des juifs disparaître du côté de ma mère et du côté père, une grand-mère qui ne faisait aucune différence entre trouffions français et allemands et offrit ses vélos ( une richesse) aux allemands éreintés qui passaient, était elle Pétainiste ou naïve, nous n’en avons jamais parlé.

ases,... dit: à


…à mon avis, tout, les gouvernement d’Europe, et d’ailleurs, sont, exclusivement, des  » banquiers « ,…
…avec, ce plus,…d’économies sociales,!…

…conclusions, tout est bon, dans le cochon, en stratifications et à ses bases,…

…des romains, après, la lettres, à s’égorger, pour des sous aux Judas,…suivant, la clique à jour,…
…rien de nouveau, depuis Pompidou, et d’autres avant, et avec,…
…toute l’Europe, des mentalités de juifs, d’écossais, ou autres hollandais,!…
…alors, il parait, qu’un sicilien, vaut 2 juifs, il faut pas demander, une mise au points,!…comme, dirait  » Dallas « ,…

…chaque famille se nourris de ses victimes,…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…
…avec ou sans charmes en partages,!…
…etc,…

closer dit: à

Qui a regardé hier soir sur Arte « On a arrêté Sherlock Holmes », film ALLEMAND de 1937?

Un film allemand tourné en 1937 en plein nazisme, qui a possède un ton léger, irrévérencieux (notamment à l’égard de la police), plein d’humour anglais (!), qui eût cru que cela pût exister?

Je sens que l’on nous cache encore plein de choses…

JC..... dit: à

Bougboug, il est mort, TKT ?
Aérophagie ? Cancer des chaussures ? Andropose café ? Sida ?…

Eclaire nous, par pitié !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@, ases, c’est moi,…Giovanni

JC..... dit: à

Foutons nous du passé qui ne sert à rien dans l’esprit des nouveaux Nombreux, boordel de culte de naine chauve autiste !

Seul le présent compte.

bérénice dit: à

Je l’ai regardé, l’acteur – je n’ai pas enregistré son nom – avait signé un contrat qui l’autorisait à refuser de tourner dans des films de propagande nazie aidé de sa notoriété.

Lacenaire dit: à

décidément, l’andouille de JC n’a pas changé de charcuterie… toujours indigeste, on dirait du Wauquiez, son pote

bouguereau dit: à

Cancer des chaussures ?

quand qu’on est dans les papiers du pti personnel c’est impossibe

bouguereau dit: à

keupu il dénonçrait même jésus

bouguereau dit: à

Un film allemand tourné en 1937 en plein nazisme

y’a des trucs sur les krimis du temps des nazis cloclo..

JC..... dit: à

Keupu est comme ces grands malades qu’on vient voir de loin, Aubagne, Ollioules, Sanary, entre spécialistes pour se dire, hochant la tête :
« Comment c’est possible d’être aussi fada que ce keupu ? »

la vie dans les bois dit: à

Pas faux, il y a aussi un ecrivant qui tente de réhabiliter judas.

Lacenaire dit: à

JC : une andouille avec un répondeur, la classe

JC..... dit: à

SCOOP
Quittons nous sur ce scoop nord-coréen, vérifié par la CIA !

Madame Kim-Grosse-Bedaine vient de déclarer en plissant ses yeux bridés par le plaisir, lors d’une interview de Bernard Henry Levi pour GALA :

« Mon Kim est une bombe ! »

JC..... dit: à

PORTRAIT

Vous prenez un haltérophile nain, vous enlevez 25 cm de hauteur, vous ôtez le cerveau, inutile, vous raccourcissez ses petites pattes, vous mettez des gros doigts bêtes au bout de ses moignons, vous le faites roter, péter, gerber, toutes les 5 minutes :

Vous avez votre KEUPU !

Phil dit: à

Le temps passe et les nuances disparaissent avec les témoins. « la mort est mon métier » n’a pas suffi à la génération Littell qui veut des psychopathes chauds humides pour comprendre son histoire, manière applaudi en son temps par le médiatique Semprun. nous n’avons pas fini de payer l’anéantissement des pays d’entre-deux voulus par le Téméraire.

Diogène dit: à

La bio d’Alain Gerber est à gerber. Voilà, c’est dit.

Paul Edel dit: à

Ces films ? ces romans qui paraissent à chaque automne.. ? Lutte pour y voir clair dans ce qu’on n’a pas vécu ? Etrange entreprise.
Allez-vous y reconnaitre dans tout ça ! le Bien et le Mal si on évite le manichéisme façon western ? C’ est plein de pièges… Et pourtant à certaines heures, ceux qui vécurent l’Occupation sont imperceptiblement glissés de l’un à l’autre, du Bien au Mal, et du Mal au Bien, ou restés dans une indécision torturante, un entre- deux plein de pénombres.
Je pense à ceux qui furent embarquées dans cette époque , au retentissement des évènements, chaque jour, sur leur conscience, à leurs conflits intérieurs, à leur commotion et abattements en juin 40.. à ce qu’ils ont appris ou méconnu de ce qui se passait en Allemagne, en Pologne, sur le front Russe..,à ce qu’ils comprenaient et entrevoyaient d’un régime.., à leurs moments de doute , en écoutant la radio et les propagandes…., à leur intranquillité.. à leur incertitude du dedans, devant les rumeurs et événements du dehors . C’est comme les passages du jour à la nuit, avec des aubes et des crépuscules : ce sont ces moments-là de perte de repères qui vous hantent toute l’existence .. Ils se résument mal en mots brutaux et secs.
» L’armée des ombres » de Melville, témoin d’époque, le dit mieux qu’aucun autre film.. et parfois tant mieux si les gens qui ont vécu cette époque sont morts avec leurs secrets, leurs doutes, leurs questions, leur embarras si piteusement humain…… c’est aussi leur noblesse, ce silence de cimetière. Face aux déballages médiatiques.
Que penser des re-créations littéraires et mises en spectacle des nouvelles générations ? .. Je me demande si les jeunes écrivains ou cinéastes ,ceux qui prennent l’Occupation pour un champ d’études , ne transforment pas cette époque en vivarium , et s’ils ne métamorphosent pas les personnages réels de cette époque en simples cobayes, voire en marionnettes de leurs fantasmes….que cette époque de l’Occupation soit reprise, malaxée, murmurée, revisitée, exhibée, abrégée, caricaturée, vendue, pourquoi pas, mais elle ne possède plus le son et les doutes des vrais témoins qui disparaissent chaque jour.. L’Occupation revisitée à plus de soixante-dix ans de distance oscille entre le curieux œil terne et froid de la distanciation de l’Historien (c’est sans doute le meilleur) , ou la tentation du pathos et de la théâtralisation schématique , si confortable, du romancier de 2017… Voilà le genre de question qu’on se pose devant le roman proposé aujourd’hui.

Diogène dit: à

Ce que j’aurais fait, je n’en sais rien. ce que je n’aurais pas fait, j’ai une vague idée.

Nicolas dit: à

Beaucoup de suspicion toute faites, et pourquoi la nouvelle génération ne pourrait elle pas justement avoir le recul nécessaire? Dites moi donc un pourquoi.

Janssen J-J dit: à

Ch., vous qui, d’après la rumeur, êtes abonnée au journal La Croix (ou tout-e autre internaute dans la même situation), pourriez-vous faire apparaître l’intégralité du papier du lien suivant :
http://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/Pape/Un-livre-dentretien-du-pape-Francois-avec-Dominique-Wolton-parait-le-6septembre-2017-08-31-1200873358?from_univers=Lacroix
Ca intéresserait bougrement les rdéliens de constater que la papauté rend grâce à la grande sociologie française, en se confiant à l’un de ses plus curieux représentants, le gars woltonique en Pr Tournesol qui cause toujours plus vite que son ombre. Il semblerait qu’on apprenne des choses extravagantes sur les 6 mois de la psychanalyse papale.
Merci par avance pour le copié-collé monté.

Janssen J-J dit: à

Arobe@, c toi Giovanni Tango Charlie ?… let’s go.

la vie dans les bois dit: à

@L’Occupation revisitée à plus de soixante-dix ans de distance oscille entre le curieux œil terne et froid de la distanciation de l’Historien (c’est sans doute le meilleur) , ou la tentation du pathos et de la théâtralisation schématique , si confortable, du romancier de 2017…

comme Ragougneau 1973, et Littell avant lui.

Des bons confesseurs.
D’ailleurs ce serait comique s’ils n’arrivaient pas à abuser les critiques littéraires parisiens…

Enfin,  » Passou » s’y voit, quoi. Il surinterprète ce que M. Ragougneau n’a pas écrit.

De par son lourd passé,( ! ), « Passou » ne distribue-t-il pas les rôles historiques, avec des noms de collabos bien réels du petit milieu « culturel » parisien, ce que Ragougneau serait bien incapable de faire.

Un abuseur de vieilles dames ce Ragougneau.
C’est moi qui vous l’dis.

la vie dans les bois dit: à

le vrai scoop, c’est que comme Augustin, François avaient des « petites amies »…

Janssen J-J dit: à

@12.37, P.E. (je cite : JPA) « L’Occupation revisitée à plus de soixante-dix ans de distance oscille entre le curieux œil terne et froid de la distanciation de l’Historien (c’est sans doute le meilleur) , ou la tentation du pathos et de la théâtralisation schématique , si confortable, du romancier de 2017… Voilà le genre de question qu’on se pose devant le roman proposé aujourd’hui ».

Je vois là une critique à peine voilée contre la RDL et son maître qui ont fourni à de modestes écrivaillons matière à s’engouffrer dans un filon mi/ni littéraire-mi/ni historique avec l’Occupation côté sombre, de préférence.
Je partage jusqu’à un certain point ce jugement (qui se donne pour une hypothèse moins compromettante), mais certainement ni votre amertume ni votre dépit amoureux. On n’y peut rien si vous n’avez pas toujours su tirer profit de ce filon sur votre propre chaîne. Cela dit, je vous renouvelle toutes mes amitiés confraternelles, je sais que d’aucunes -qui m’importent icitte- n’aiment pas que l’on extravague sur votre compte, et de près et de loin, elles ont raison !

la vie dans les bois dit: à

@Je vois là

Ben t’as rien vu. Une fois de plus.

bouguereau dit: à

bientôt polo y va dire qu’on a pas telment torturé de femmes nues dans les cave..que lassouline se décarcasse pour rien..qu’ilsa n’a pas existé

Diogène dit: à

pourquoi la nouvelle génération ne pourrait elle pas justement avoir le recul nécessaire?

Parce que nous serons toujours en porte-à-faux avec cette période, et que cela fera toujours toc. Pour ma part, ce que pensent, ce qu’écrivent a posteriori des puceaux de l’histoire comme Annick Haenel, Laurent Binette, Littell Big Man, ou ce Ragougnotte m’indiffère au plus haut point. Cela n’a aucune espèce de valeur, aussi j’évite de perdre mon temps à les lire. Je dirais même que d’un strict point de vue éthique (éthique de l’écrivain), ils n’ont pas le droit de romancer sur ce sujet comme ils le font, ils ne sont pas légitimes. Seul compte ce qu’en disent les témoins et les acteurs directs. Je ne parle pas pour les historiens, bien entendu.

bouguereau dit: à

à s’engouffrer dans un filon

..tu veux un coup dmain ptête

Janssen J-J dit: à

Augustin avait surtout une sacrée Monique sur le dos ! Et il volait des poires quand il était djeune ado, dans le jardin du voisin. Kamel D. aimerait que ses cendres fussent rapatriées en Algérie, dans un souci œcuménique. Il a raison : redonnons à leur terre ancestrale les théologiens qui la méritent.

bouguereau dit: à

ton tonneau y sent la choucroute keupu

la vie dans les bois dit: à

Elle s’appelait Monique la copine d’ Augustin ?

bouguereau dit: à

« Elle a été très bonne, très professionnelle

..et le pape écrit ça en penché comme mon larbin pour faire style..alors qu’ça fait mauvais genre épicétou

la vie dans les bois dit: à

M’étonne pas qui n’a pas voulu se marier. Tout en instaurant des règles strictes à ce sujet.

Janssen J-J dit: à

la persistance dans l’être de ma cécité native…, c’est qq chose, quand même, d’inguerrissab’ d’après mes toubibs !…

Heureusement, 13.06, on a ton extra-lucidité pour compenser les handicapés du blogbulbe.
Merci de faire connaître ta lecture alternative à celle d’édel, le cas échéant…

(The big risk, c’est qui y’en a jamais vraiment -> et ça tient à un pb de myopie congénitoire, mais qui se soigne aisément si elle n’est pas innée, ce que je souhaite à l’espiègle duconne…)

Chaloux dit: à

Je me demande si tous ces romanticules qui nous resservent sempiternellement la même histoire, à la même louche et dans même assiette creuse ne favorisent pas l’occultation de l’histoire présente, elle aussi gratinée. Quitte à se poser cette question tout de même, Antoine Compagnon a écrit un excellent livre sur Bernard Faÿ. La revue littéraire des Brancovan avait été baptisée par Robert de Montesquiou le pot de chambre qui sert à toute la famille. Que dire, alors, du roman?

Chaloux dit: à

…dans la même assiette…

Delaporte dit: à

Ils existent, ils vont arriver :

« Le programme Breakthrough Listen,lancé par l’astrophysicien Stephen Hawking, a détecté des signaux en provenance d’une galaxie naine située à 3 milliards d’années-lumières de notre Terre. »

Delaporte dit: à

« Elle s’appelait Monique la copine d’ Augustin ? »

Sainte Monique était la mère d’Augustin. On ne connaît pas le nom de ses copines, ni celui de sa concubine, dont il ne parle quasi pas dans ses « Confessions » (l’un des plus grands livres de l’histoire de l’humanité).

D. dit: à

Oui mais moi aussi je les ai de détectés, Delaporte. Et je ne leur trouve rien de significatif.

D. dit: à

Jazzi, ce qu’a trouvé cette fillette est une pâle copie rouillée du XXème.
De toutes façons elle n’aurait pas pu trouver une lame âgée d’un millénaire tout simplement parce que la rouille en aurait eu entièrement raison.
Une épée de la qualité d’Excalibur se payait extrêmement cher, ce qui était normal car le façonnage de la lame se faisait à plusieurs forgerons et durait très longtemps avec plein d’étapes. Déjà à l’époque les ateliers signaient leurs oeuvres. On trouvait beaucoup d’imitations sur le marché et des signatures usurpée. Excalibur était d’un atelier prestigieux. Rien que pour sa lame faite d’un acier à 0,1 pour cent de carbone il aurait fallu aligner l’équivalent de 100 000 euros actuels.

Delaporte dit: à

« Kamel D. aimerait que ses cendres fussent rapatriées en Algérie, dans un souci œcuménique. »

Pourquoi ? Poursquoi ne pas laisser reposer Augustin là où il est désormais, à Pavie ? Il appartient, lui et son oeuvre, au monde. Il illumine les âmes des hommes, quel que soit le lieu où il se trouve.

JAZZI dit: à

Delaporte, un extrait de mon « Goût de la beauté », à paraitre au début du mois de novembre prochain.

SAINT AUGUSTIN

Dieu de Beauté !

Et le futur Saint Augustin vint. Nourri de grec et de latin, après avoir menée une vie passablement débauchée, ainsi qu’il le confessera par écrit, Aurelius Augustinus (354-430) rencontra tardivement Dieu. Le Dieu unique des Chrétiens. Natif de la région d’Hippone (l’actuelle Annaba, en Algérie), Augustin, après sa conversion à Rome, retournera à Hippone, où il sera nommé évêque et écrira l’essentiel de son œuvre philosophico-théologique : Les Confessions, La Cité de Dieu et De la Trinité. Penseur exigeant, il permit au christianisme d’intégrer une partie de l’héritage grec et romain. Reliant la lecture des Écritures au néoplatonisme et principal artisan de l’émergence du moi en Occident, il s’imposa durablement comme l’un des Pères de l’Église occidentale. Pour Augustin, bien évidemment, il n’y a de beau que Dieu : le Père, le Fils et le Saint-Esprit !

« Et c’est ainsi que je tombais au milieu d’hommes à l’orgueil délirant (les membres de l’Eglise manichéenne ou les commentateurs de la RDL ?), charnels et bavards à l’excès ; dans leur bouche, les lacets du diable et une glu composée d’une mixture de syllabes : ton nom à toi et celui du Seigneur Jésus-Christ, et celui du Paraclet notre Consolateur, l’Esprit-Saint. Ces noms ne quittaient pas leur bouche, mais ce n’était que bruit et claquement de langue ; hormis cela, un cœur vide de vérité.
Et ils disaient : « Vérité, Vérité ! » Et ils m’en parlaient beaucoup, et elle n’était nulle part en eux ; mais ils énonçaient des faussetés, non seulement sur toi qui es vraiment Vérité, mais aussi sur les éléments de ce monde, ta création. Et pourtant sur ces sujets, même quand les philosophes disaient des vérités, j’ai dû les surpasser, eu égard à ton amour, ô mon Père, souverainement bon, Beauté de toutes les beautés.
Ô Vérité, Vérité, comme dans l’intime de mon être, même à ce moment-là, les fibres de mon âme soupiraient vers toi, quand ils faisaient résonner ton nom à mes oreilles – thème fréquent, à variations multiples –, par leur parole seule et la multitude de leurs livres énormes !
Et voici les plats dans lesquels, au lieu de toi, on te présentait à ma faim de toi : le soleil et la lune, belles œuvres de toi, mais tout de même œuvres de toi, et non pas toi, ni même tes premières œuvres, car il y a supériorité de tes œuvres spirituelles sur les corporelles d’ici-bas, quelque lumineuses et brillantes qu’elles soient. D’ailleurs, pour moi, ce n’était même pas de ces œuvres supérieures, mais de toi-même, Vérité en qui ne se trouve ni changement ni ombre de variation, de toi que j’avais faim et soif. Et l’on m ‘apportait encore sur ces plats de fantomatiques splendeurs. Il aurait alors mieux valu aimer notre soleil – vrai, au moins pour nos yeux – plutôt que ces mirages trompeurs pour l’esprit dupé par ses yeux. Cependant, dans l’idée que c’était toi, je m’en nourrissais, à vrai dire, sans avidité, car tu n’avais pas à ma bouche la saveur de ce que tu es : non, ce n’était pas toi, ces fictions vaines, elles ne m’alimentaient pas, elles m’épuisaient encore plus. Un repas en songe ressemble tout à fait aux repas pris en état de veille, mais il ne nourrit pas les dormeurs, précisément parce qu’ils dorment. Là, en outre, absolument aucune ressemblance avec toi, tel que tu m’as parlé maintenant. C’étaient des corps fantomatiques, de faux corps ; plus réels sont ces vrais corps que nous voyons avec nos yeux de chair, soit dans le ciel, soit sur la terre, et dont la vision nous est commune avec les bestiaux et les oiseaux ; et ils sont plus réels que lorsque nous nous contentons de les imaginer. Et encore, il y a plus de réalité à les imaginer, eux, qu’à faire, à partir d’eux, des conjectures sur d’autres corps, plus grands, indéfinis, qui sont pur néant. C’est de telles réalités que je me nourrissais alors, sans me nourrir.
Mais toi, ô mon amour, en qui je défaille pour être fort, tu n’es ni ces corps que nous voyons, fût-ce dans le ciel, ni ceux que nous n’y voyons pas, parce que c’est toi qui les as créés, sans même les compter parmi tes plus hautes créations. Combien donc tu es plus loin de mes fantômes d’alors, fantômes de corps qui sont pur néant ! Plus réels sont les fantômes de corps qui existent et, plus réels que ceux-ci, les corps eux-mêmes, qui pourtant ne sont pas toi. Mais tu n’es pas non plus l’âme qui est la vie des corps – et qui est donc meilleure, étant la vie des corps, et plus réelle que les corps –, non, toi, tu es la vie des âmes, la vie des vies, vivant par toi-même, sans changer, ô Vie de mon âme. »
(« Confessions », traduction de Patrice Cambronne, Bibliothèque de la pléiade, Editions Gallimard, 1998)

Paul Edel dit: à

enfin, Bouguereau, tu es fatigué ce matin? Mal dormi? Mauvais café? tu as le droit.

Diogène dit: à

Je pense exactement la même chose, Chaloux. Notre époque est assez « sombre » pour qu’on n’aille pas chercher dans les poubelles de l’histoire des horreurs que nous avons tous les jours sous les yeux. La tâche d’un écrivain est de rendre compte de son temps, celui qui s’y soustrait est un lâche, ou un doux crétin. C’est dit.

J’ajoute que je n’ai pas lu Sigmaringen de Pierre Assouline, et que je ne le lirai pas pour les raisons indiquées plus bas : pure perte de temps. En revanche, j’ai lu la trilogie allemande de Céline. Et je compte bien la relire un jour, si le Diable me prête vie.

JAZZI dit: à

Saint Augustin, suite…

Bien tard, je t’ai aimée,
Ô beauté si ancienne et si neuve !
Bien tard je t’ai aimée !
Tu étais au-dedans, moi j’étais au-dehors
Et là, je te cherchais :
Sur tes gracieuses créatures,
Tout disgracieux, je me ruais !
Tu étais avec moi ; je n’étais pas avec toi,
Loin de toi, elles me retenaient,
Elles qui ne seraient, si elles n’étaient en toi.
Tu appelas, crias, rompis ma surdité ;
Tu brillas, éclatante, chassant ma cécité ;
Tu embaumas, je respirai, je soupirai ;
Je t’ai goûtée, j’eus faim et soif ;
Tu m’as touché, et je pris feu pour la paix que tu donnes.
(opus cité)

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