Faulkner réveille-toi, ils sont devenus fous !
Observez les nouvelles tendances américaines et vous saurez ce qui vous menace à court terme. C’est devenu un tel lieu commun que l’on y prête à peine attention. Sauf que lorsque cela touche au monde des idées et aux choses de l’esprit. Un récent phénomène éditorial pourrait bien faire bientôt des ravages en France : les sensitivity readers. Eu égard aux récents dommages causés chez nous par l’ordre moral au nom du Bien, le terrain n’a jamais été aussi favorable. Traduisez l’expression comme il vous plaira, un florilège est déjà disponible : lecteur de sensibilité, lecteur en sensibilité, lecteur sensible, contrôleur de sensibilité, lecteur en authenticité, détecteur de faux pas littéraire, démineur de polémiques, démineur éditorial… Afin de paraître insoupçonnable (on n’est jamais trop prudent quand veille Big Sister), nous nous en tiendrons à l’original anglais, lequel désigne officiellement « un relecteur spécialisé en diversité apte à repérer la présence de stéréotypes ou de représentations biaisées ».
Ce lecteur expert a l’œil et le bon sur tout ce qui, dans le manuscrit d’un roman, d’un essai, d’un conte, pourrait paraître raciste, homophobe, misogyne, sexiste, antisémite, blasphématoire, pédophile, xénophobe, négationniste… Sans oublier l’ironie sur les handicapés ou l’allusion aux maladies mentales. L’écrivain a désormais le sentiment de risquer gros à la moindre virgule de travers. Si la dénonciation tourne en boucle toute une journée sur Twitter, l’auteur se fait lyncher. Pour autant, le sensitivity reader récuse toute volonté de censure : il se propose, moyennant 250 à 500 dollars par manuscrit, comme celui qui aidera l’écrivain à ne pas commettre de faux pas ou d’erreurs en froissant par inadvertance la susceptibilité des minorités…
Cet inspecteur des travaux finis est à la littérature ce que le fact checker est à la presse et aux revues scientifiques. On attend de lui (ou d’elle, restons prudents) qu’il scanne le texte de son regard exercé au repérage de l’inapproprié –le mot qui tue. Un tamis pour séparer le bon grain de l’ivraie. Reste à en définir les critères. D’une époque l’autre, les paramètres ont changé. Ceux d’aujourd’hui auraient fait hurler dans les années 70-80. Un texte est jugé dérangeant si l’auteur crée un personnage noir sans être noir lui-même. Ou s’il est un homme et que son narrateur est une narratrice. C’est d’une logique imparable : puisque vous n’êtes pas de notre communauté, vous ne pouvez pas parler en notre nom. Mais qu’est-ce qu’un romancier sinon celui dont on attend qu’il se mette dans la peau d’un autre ? De nos jours, un William Styron n’oserait plus écrire les confessions de l’esclave noir Nat Turner. Faulkner, réveille toi, ils sont devenus fous !
Ils en sont arrivés là par la culture de la victimisation. Cela se traduit par une standardisation de l’écriture notamment dans les livres pour la jeunesse. Car le plus grand danger, la plus sourde menace de cette censure qui ne dit pas son nom, c’est le réflexe qu’elle tend à créer chez les auteurs : l’autocensure préventive, forme paroxystique du principe de précaution. Cela va de l’histoire proprement dite à l’accent des personnages
Le romancier se sent alors sous surveillance. De quoi anéantir toute velléité de transgression, laquelle féconde la fiction depuis des siècles. Les exemples ne manquent pas le plus connu étant forcément celui qui a concerné la plus célèbre des auteurs, J.K. Rowling. Son crime ? La manière dont elle a évoqué les traditions des Navajos dans son Histoire de la magie en Amérique du Nord (2016), quatre contes sur les rituels transcendantaux des amérindiens, leurs sorciers et leur propre technique du balai comme moyen de transport. Or il lui fut reproché de s’être appropriée leur fameuse légende des Changeurs de peau. Elle n’aurait pas dû car s’approprier est déjà considéré comme « offensant ». Ils en sont là.
Ce n’est pas tant dans la presse traditionnelle, assez précautionneuse sur le sujet, que dans la blogosphère que s’expriment les sensitivity readers car c’est là que vont naturellement les recruter éditeurs et écrivains. Ceux-ci craignent plus que tout le tweet assassin qui dénoncera un dérapage dans un livre et le forcera à la retirer de la vente afin d’en retrancher la page mal intentionnée. Il suffit d’un groupe de lecteurs déterminés pour faire campagne et tuer un livre. Mais un écrivain qui se demande au moment de l’écrire quel effet produira son roman à sa parution, qu’est ce qui est approprié et qu’est ce qui ne l’est pas, est un écrivain fichu pour la littérature.
(« William Faulkner » photo Henri Cartier-Bresson ; « William Styron avec Norman Mailer » photo D.r)
1 566 Réponses pour Faulkner réveille-toi, ils sont devenus fous !
sonate 8 de Prokofiev et bien sûr tout le reste !
hamlet
il y a plus perfide que vous qui êtes tout justecorrectement provocateur;et c’est nécessaire;vous avez raison, c’est le plus sale boulot!
dear Philou,
Jackie l’Eventeur, cette fleur d’EHPAD, ce bonze d’octogenarium, cet organisme édenté, mérite un Antinous, non ?….la pauvre vieille chose.
Jackie nous emmerdait comme ce n’es pas permis lorsqu’il fut ministre de la kulture, à se demander si, bien à part un truc relatif au commerce maritime, il a lu quelque chose.
Société de … : Quelle règles de conduite que le coronavirus rend aujourd’hui « obligatoires » pourraient devenir « normales ».
eh bien zut!
on parle peu de « séparer la femme de l’artiste ». Pourquoi ? D’abord parce que, évidemment, dans « séparer l’homme de l’artiste » on est censé devoir comprendre qu’on parle de l’être humain en général – femmes comprises. Peut-être aussi parce que de fait, d’un point de vue statistique, les grands scandales liés à des agressions sexuelles dans les milieux artistiques ont jusqu’à présent moins accusé de femmes que d’hommes.
Cet article voudrait avancer un autre élément de réponse. Si l’on ne cherche pas particulièrement à « séparer la femme de l’artiste », c’est peut-être parce que c’est impossible : en tant que « femme » une écrivaine écrit dans des conditions matérielles précises, qui déterminent en partie l’œuvre qu’elle produit ; en tant que « femme » en plus, il y a des chances qu’elle soit lue et reçue de manière particulière, d’une façon différente des œuvres produites par des hommes. Dans ce sens, les femmes qui créent sont toujours autant « artistes » que « femmes », et de manière inséparable (comme leurs collègues masculins sont aussi à peu près inséparablement « artistes » et « hommes »).
je ne suis pas d’accord avec cet article qui me rendrait féministe +
https://theconversation.com/debat-peut-on-separer-la-femme-de-lartiste-132926?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%205%20mars%202020%20-%201553514845&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%205%20mars%202020%20-%201553514845+CID_cec7abe3764f23bd591d0fac76885369&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Dbat%20%20Peut-on%20%20sparer%20la%20femme%20de%20lartiste
Post scriptum à « Société de … », au fin fond de la proposition un « ? » plutôt q’un « . ».
Pas de chance pour les seniors d’un EHPAD parisien. Déjà inquiets à cause du virus, ils on eu la malchance de recevoir la visite de Macron.
POUR MOD2RER MON ZUT ET EN ECHO A SISTER
LA PETITE SŒUR DE BALZAC
Essai sur la femme auteur
De :
Christine PLANTÉ
Préface de :
Michelle PERROT
Pourquoi si peu de noms de femmes dans notre histoire littéraire ? Au XIXe siècle, si des femmes peuvent écrire et publier, à l’instar de Laure Surville, sœur cadette de Balzac, elles se heurtent au poids des préjugés, des conventions sociales et littéraires. Pour comprendre leur situation, et la façon dont elles ont disparu de la mémoire culturelle, ou y ont été réduites à des seconds rôles et des caricatures, il faut s’attacher au personnage de la « femme auteur », vouée par son siècle à tous les ridicules, sinon à toutes les haines. Mauvais auteur et mauvaise femme, la femme auteur n’est pas une réalité sociale, c’est une invention, une construction fantasmatique qui incarne pour les contemporains ce qui les angoisse en une période de transformations
accélérées, ce qui menace à leurs yeux l’ordre de la famille, de la société et de la culture. C’est sur cet horizon que George Sand, Marceline
Desbordes-Valmore et bien d’autres dont les noms commencent à sortir de l’oubli ont dû inventer un rapport entre ces deux termes : être femme, et écrire.
http://presses.univ-lyon2.fr/produit.php?id_produit=956&id_collection=93
Déjà inquiets à cause du virus, ils on eu la malchance de recevoir la visite de Macron.B.
Mais qu’est-ce que vous en savez, pécore!
Une institution bien nécessaire dont on reparle : la buvette de l’Assemblée nationale.
et alii dit: à
eh bien zut!
on parle peu de « séparer la femme de l’artiste ». Pourquoi ?
« […] Ne sois pas mélancolique de te retrouver parmi les champs, car l’air que tu y respires est assurément plus pur que celui qui, ici, emplit nos narines. Comme une bonne part des bourgeois et des gens du peuple ont échoué à renverser le prince, et qu’ils savent en outre qu’ils ne réussiront jamais en cette entreprise, ils reportent leur impuissante colère sur des peintres et des hommes de lettres connus auxquels ils prêtent des mœurs vicieuses et des habitudes de profiteurs. Jusqu’à maintenant, il ne s’agit que d’un tumulte d’auberges mais il menace de gagner d’autres esprits mécontents. Tu serais étonné de voir que les plus fébriles appels à la vindicte viennent de femmes d’ordinaire attirées par ces hommes en raison de leur renom, certaines ayant été leur modèle ou, même, leur muse. Inutile de te dire que des ministres du prince ont vu dans cette bruyante agitation une aubaine accusant à leur tour ces peintres et hommes de lettres d’être de mauvais sujets et leurs œuvres de refléter leur piètre moralité. Tu penses bien, mon cher Niccolò, que le prince doit se réjouir de voir combien il est aisé de leurrer les gens du peuple en entretenant leur ressentiment à l’égard de personnages décriés mais sans réel pouvoir politique. C’est là un expédient assez utilisé dans l’art de gouverner mais dont l’efficience ne s’use pas. Cependant, la situation à Florence est bien triste. Toi qui aimais tant la gaieté licencieuse des filles de notre belle cité, tu ne pourrais les reconnaître tant elles semblent aujourd’hui possédées par une haine des hommes. Voilà pourquoi, mon ami, il ne te faut pas regretter ton exil. Amuse-toi à la campagne avec des “pezzi di figa“ sans états d’âme, mais je sais que c’est là un conseil qui va de soi ».
Lettre de Luigi Guicciardini à Nicolas Machiavel, Mars 1513
Tout ce qu’on sait de Macron, on le sait de lui. Il n’y a qu’à l’écouter.
« pezzi di figa »
Un beau petit cul.
Tu parles de qui, Jazzi ?
« Séparer l’homme de l’artiste » n’est pas «Ne jamais confondre le véritable homme qui a fait l’ouvrage, avec l’homme que l’ouvrage fait supposer.» (Valéry Variété I).
Bien sûr, « homme est ici au sens générique ».
Plus que la femme-écrivain considérée à part de groupe des hommes-écrivains, je suis sensible chez la femme à son côté masculin et chez l’homme, à son côté féminin.
C’est comme l’histoire d’Adam et Eve. Eve née du coté d’Adam… Symbole possible d’un être hermaphrodite dont les deux moitiés auraient été séparées pour engager soit une lutte sans merci, soit un désir infini de retrouver sa moitié.
Dans la littérature, s’il n’y avait pas les noms d’auteurs et dans les textes autobiographiques, les accords des participes passés où les références précises au sexe de l’écrivant, saurait-on s’il s’agit d’un auteur femme ou homme ? Dans une galerie d’art, face à des œuvres inconnues, instinctivement discernons-nous la création d’un homme ou d’une femme ?
Un siècle ou les contraires s’abolissent, contrairement aux précédents.
où
D. dit: à
Pas de chance pour les seniors d’un EHPAD parisien. Déjà inquiets à cause du virus, ils on eu la malchance de recevoir la visite de Macron.
Hier soir, un ami appelle le SAMU pour sa mère de 93 ans, troubles respiratoires graves, mise en chambre double à deux heures du matin à l’hôpital. La voisine, télévision avec le son à fond branchée sur les infos à propos du coronavirus, premier mort dans le département! 😉 Et le téléphone qui n’arrêtera pas de sonner pour parle de ce virus. Bravo la madame groseille dont l’infirmière viendra éteindre le poste de télévision avec autorité vers les quatre heures du matin!
Separer l’homme-la femme de l’artiste.
Sodoma. Enfin, Il Sodoma alias Giovanni Antonio Bazzi, né à Vercelli en 1477 mort à Siena, 15 febbraio 1549, peintre dont on dit qu’il fut sodomite — ce qui ne serait que son affaire et celui des éventuels sodomisés — etait un homme pressé qui touchait le temps à ses assistents avec l’expression lombarde « So ‘n’duma », perçue par l’oreille siennoise « Sodoma ». C’est Mandel’štam qui definit la langue italienne comme langue dadaiste. Par ailleurs, il suffit d’aller voir comment l’oreille tuscane a formé le nom « Salai »‘.
Allez, cadeau pour tout le monde et spéciale dédicace à Alexia Neuhoff…
Ceci, dont la simplicité m’a tapé dans l’oreille (ça fait moins mal que taper dans l’oeil, ça se trouve). Cerise sur le gâteau : la chanteuse (française), c’est celle de l’excellent groupe Moriarty (oui, oui, on the road again);
(le concept est d’associer la chanson à une oeuvre d’art)
Jazzi dit: à
« pezzi di figa »
Un beau petit cul.
N’inversez pas les rôles jazzman!
La figa, c’est la chatte en italien qu’il ne faut pas confondre avec il fico qui est lui, des plus délicieux lorsqu’il est bien juteux! 😉
C’est aussi synonyme d’ une très jolie fille (ou garçon à la rigueur.)
Che figa!
Il y a une version clip vidéo :
Pezzo di figa c’est plutôt pour une femme super-ultra-extra, mais peu sont les mâles de l’espece qui osent le dire en face, Jacques.
@ Rose. Merci pour avoir posté Iggy POP.Il est évident que la voix » sépulchrale » (sic), et le long plan fixe sur le visage,sont glaçants. Pour mieux le comprendre,j’ai trouvé les » lyrics ». Ce qui en fait la beauté et la force, c’est la simplicité.Mon PC s’est sécurisé tout seul,impossible de mettre des liens.
Un seul rappel :
« we are the people without sorrow who have moved beyond natinal pride and indifference
to a parody of instinct
We are the people who are desperate
……….
We are the people and the people, the people. »
¤¤¤¤pas le temps d’ajuster,la suite plus tard.
Et ceci, pour tenter de me faire pardonner auprès de notre hôte, (que j’estime de parfaite mauvaise foi dans les débats qui nous ont agités ces derniers temps…)
Je sais que c’est un morceau de Purcell dont nous partageons, lui et moi, le goût.
Bien sûr, il y a un risque que Pierre Assouline hausse les épaules devant cette interprétation, comment dire ? Profane ?
Mais je la poste ici un peu comme le chien Pile-Poil, dans le louable désir de faire pardonner l’un de ses nombreuses bêtises, me tend la patte, en me regardant à l’oblique…
(et puis, de toute façon, même si l’interprétation lui agace l’oreille, le morceau, lui, est si beau qu’il pourrait transcender…Le bruit du métro parisien, à savoir un des endroits du monde qui me sont particulièrement pénibles à vivre, dès que j’y pénètre !!! )
Le doux agneau clopinien n’ayant pas suivi sa bergère, et gardant toutes ses dents intactes, je n’insiste pas.
JJJ, je parle fort peu de moi, vous l’avez remarqué, alors ce qui se dit et ce qui ne se dit pas…Au demeurant, je ne m’adressais ici qu’à la seule Clopine, la Muse qui « lit Anatole France (C’est très bien parfois) et Edouard Louis » (La Roche Tarpéienne est près du Capitole!). Au fait quid de sa pièce commise avec Ostermeier sur laquelle tombe le silence le plus opaque???
Le second point est que j’aime VRAIMENT qu’il n’y ait pas que des spécialistes dans la salle, C’est hélas bien rare pour des raisons d’intendance, officiellement du moins.
Je pense de plus en plus à créer un CFLB, Club des Faux Lucien Bergeret; il sera limité. Il faudra bien entendu y justifier d’une introduction-accusation de Clopine, peut-être plusieurs.
Pour l’instant, si je ne me trompe, je ne vois qu’Hamlet et moi pour remplir ces conditions, mais notre Muse peut à tout instant proposer ses candidats.
Bon Après Midi
MC
PS
Bizarre que Madame Neuhoff, géate dans la contemplation de sa Colette pour Jivaros ne comprenne rien à ma phobie des pensées érigées en totalitarisme, dont le plus d’une fois grotesque et ici illogique écolo-féminisme Clopinien.
béate!
@Renato
Merci pour la musique.
« […] cette musique me semblait quelque chose de plus vrai que tous les livres connus. Par instants je pensais à ce que cela tenait à ce que ce qui est senti par nous dans la vie ne l’étant pas sous forme d’idées, sa traduction littéraire, c’est-à-dire intellectuelle, en rend compte, l’explique; l’analyse, mais ne la recompose pas comme la musique, où les sons semblent prendre l’inflexion de l’être… »
M.Proust – La Prisonnière
Par exemple :
Inutile de tourner autour du pot, les .onnes ne pardonneront jamais aux .ommes d’avoir une bite, des couilles et un couteau de cuisine béni par le Très-Haut !
Adieux sincères et définitifs….
Mais aussi :
Et aussi :
https://blogfigures.blogspot.com/2013/06/richard-avedon-donyale-luna.html
>Cristiane
« Limitée à elle-même, l’intrigue serait de l’ordre du jeu d’échecs – artistiquement nulle » Mais Monsieur Malraux il y a de l’art parfois dans le jeu d’échecs.
Je retrouve dans l’extrait de cette préface un thème cher à Malraux « « L’humanisme, ce n’est pas dire : “ce que j’ai fait, aucun animal ne l’aurait fait”, c’est dire : “Nous avons refusé ce que voulait en nous la bête, et nous voulons retrouver l’homme partout où nous avons trouvé ce qui l’écrase.” » in Les voix du silence
L’humanisme européen ? L’hypocrite des merdeaux. Pas question d’avoir à payer pour le gel ou les masques, ce sont des produits que l’Etat devrait fournir gratuitement. Le test coute entre 250 et 1000 $, et dans cerains pays —pdes gouvernements de faux cul se demandent qui doit le payer : l’humanisme… que vive l’humanisme.
Et qu’ils arrêtent de nous emmerder avec le tourisme, qu’ils aprennent à rester chez eux avec un bon livre…
LE METRO CHER A CLOPINE
Entrailles de la ville : les écritures vues du métro
Luciano Spinelli
https://www.cairn.info/revue-societes-2010-3-page-55.htm
Augé a pensé le métro
e, mais, d’un autre côté, je suis toujours un peu dérouté par la paix des champs, la douceur angevine ou la solitude des plages désertes en hiver lorsque, d’aventure, il m’arrive d’en faire l’expérience.
Pus de vingt ans après Un ethnologue dans le métro, publié en 1986 dans « Textes du XXe siècle », l’ancêtre de la présente collection chez Hachette, ce n’est pas d’un retourà proprement parler qu’il peut s’agir ici, mais plutôt d’un arrêt, d’une pause, d’un coup d’œil rétrospectif pour essayer de faire le point. Car l’étonnant, avec le changement, ce n’est pas qu’il ait eu lieu, c’est que nous ne nous en soyons pas rendu compte : il s’est imposé si « naturellement » que nous avons besoin aujourd’hui des traces du passé, évidences d’hier devenues plus ou moins obsolètes, pour en admettre la réalité et en prendre la mesure.
En vingt ans, le métro s’est transformé au rythme de Paris et du monde. Qui sont au juste mes contemporains ou plutôt de qui puis-je me dire contemporain ? Pour répondre à cette question, j’invite mes lecteurs à me rejoindre dans le métro, à se perdre dans la foule anonyme de tous ceux que j’y côtoie quotidiennement. Peut-être nous y frôlerons nous sans le savoir.
M. A .
http://www.seuil.com/ouvrage/le-metro-revisite-marc-auge/9782020932615
Le plus insupportable dans le métro, ce sont les « bébés » que les femmes portent dans leurs bras pour mendier, alors même que ces « bébés » sont trop grands et devraient marcher. Je les crois en plus drogués pour supporter la contrainte. La nouvelle cour des miracles est là. Sous terre.
« Je pense de plus en plus à créer un CFLB, Club des Faux Lucien Bergeret »
j’en suis !!! et je n’en pas peu fier d’en être, parce « Club des Faux Lucien Bergeret » ça ressemble à un tire d’un bouquin de Chesterton et j’aime bien Chesterton.
Jacques Drillon nous parle « du silence des femmes, dont la parole n’a jamais été moins libre »
…
Comme c’est bien d’avoir une opinion masculine sur « la parole des femmes » : ça a toujours été si rare…
(bon d’accord, je sors)
renato dit: à
Et qu’ils arrêtent de nous emmerder avec le tourisme, qu’ils aprennent à rester chez eux avec un bon livre…
–
Heureux d’entendre cela. Le tourisme est une plaie pour la planète, et « l’économie touristique » l’une des pires à tous points de vue.
Autrefois, « voyager », c’était tout autre chose. Une toute autre entreprise. Tenir un carnet de voyage, un vrai.
Aujourd’hui c’est « j’ai envie d’aller là ». 48 heures après et quelques centaines de kilos de CO2 plus loin c’est clic-clac cébo au smartphone, 2-3 visites perso à l’autochtone pour faire explorateur ou trice. Risible parce que ce qui reste à explorer pour de vrai personne n’y fout jamais les pieds.
Et que je rentre ensuite pour fignoler un petit blog pourri de bobo bien assumé où s’amoncelleront des platitudes vue et revues 100 000 fois.
Delacroix, Rimbaud, revenez !
et alii je sais pas vous mais j’ai une sainte horreur de la provoc.
dire que Jaroussky a une voix de chiotte c’est pas de la provoc c’est juste avoir de l’oreille.
dire que Camus a un côté demonstratif et explicite qui le rend lourdingue c’est pas de la provoc c’est juste une évidence.
dire qu’à la place de refiler un salaire de 10 millions d’euros annuel au pdg de sanofi il ferait mieux d’en investir la moitié dans la recherche c’est tout sauf de la provoc !
dire de Flaubert « qu’un écrivain qui se demande au moment de l’écrire quel effet produira son roman à sa parution est un écrivain fichu pour la littérature. » je vois pas pourquoi quand passou le dit c’est pas de la provoc et quand c’est moi ce serait de la provoc !
non faut essyer de rester sérieux et traiter les gens de provocateur à tort et à travers…
et PAS traiter les gens de provocateur à tort et à travers…
j’ai vu des agents de « sécurité »(des flics) du métro quasi tabasser une femme qui avait fait passer un usager sans billet;il a fallu qu’on se révolte contre leur fureur et on est descendus pour défendre les femmes
Mais enfin y’a pas le métro à Beaubec ?!
le problème avec les simples négations c’est qu’il faut en oublier une.
par contre « ne pas » c’est une double négation, faut pas les utiliser parce que moins multiplié par moins ça fait plus.
ça c’est le gros défaut des grammairiens comparés au mathématiciens.
je ne veux pas = je veux !
faut dire : je veux pas ! simple négation et hop ! c’est vraie négation.
c’est un truc d’arithmétique qu’on apprend aux collégiens.
chercher des réactions d’un public atone , c’est un genre de provoc,au sens littéral, sans plus;ne vous fachez pas hamlet, j’ai bien dit que c’était vous qui faisiez tout le sale boulot
« j’ai vu des agents de « sécurité »(des flics) du métro quasi tabasser une femme qui avait fait passer un usager sans billet »
c’est tous des imbéciles et alii !
j’espère qu’ils portaient de gants parce qu’avec ces histoires de coronavirus il faut éviter même de serrer la main d’un flic.
sister:billet
c’est sur que brother et brothel sont proches
et encore moins de faire la bise à un agent de sécurité.
vu qu’ils insistent sur le fait de ne pas toucher les gens j’espère que le coronavirus va faire baiser le nombre de bagarre et aussi de viol.
Non.
Ne…pas sont les deux membres d’une seule négation.
D’où sortez-vous des raisonnements pareils ?
dans l’ehpad où je réside les gens se regardent en se demandant qui sera le dernier survivant.
n’empêche que l’ambiance est tranquille depuis qu’ils ont interdit les visites.
Ce qui est surprenant aujourd’hui, c’est qu’un mec non violeur et kon violeur de mineure, devient un mec rare.
Ici, nous sommes avec des hommes nec plus ultra. Rares.
J’m ça.
rose vous êtes autorisée à rendre visite à votre mère ?
hamlet dit: à
dans l’ehpad où je réside les gens se regardent en se demandant qui sera le dernier survivant.
n’empêche que l’ambiance est tranquille depuis qu’ils ont interdit les visites.
Ne rigole pas.
Oui.
ça NE va PAS durer.
non violeur de mineure.
Je dois me frotter les mains au gel. Et oeil de Moscou me prend la température.
Combien de temps hamlet ?
d’ailleurs ce n’est pas normal que des ehpad autorisent encore des visites, c’est complètement irresponsable, mais ça…
rose le fait de prendre la température, comme dans toutes maladies virales une fois qu’on a de la fièvre on n’est plus contagieux, ce n’est que pendant la période d’incubation qu’on l’est !
c’est des trucs complètement incompréhensibles, comme pour Camus.
des ehpad autorisent encore des visites
mais le personnel va et vient avec l’extérieur:quelle différence?
avoir de la fièvre est le signe extérieur de la mise en marche du système immunitaire, cela coincide avec des signes non visibles comme l’augmentation de certaines protéines : immunoglobulines, crp, qui entraine une augmentation du taux d’hématocrite pour compenser l’équilibre osmotique afin de maintenir l’organisme à un ph constant, les gamins en première année de médecine apprennent ce genre de truc, et après ils contrôlent la présence de malades contagieux en prenant la température, c’est déprimant.
et alii la différence elle est d’ordre statistique : limite les présences extérieures au personnel soignant et autre permet de limité les probabilité de propagation du virus.
l’épidémiologie ce n’est pas une science exacte !
c’est juste un calcul statistique !!!
limiteR les présences extérieures au personnel soignant et autre permet de limitER
hamlet dit: à
rose le fait de prendre la température, comme dans toutes maladies virales une fois qu’on a de la fièvre on n’est plus contagieux, ce n’est que pendant la période d’incubation qu’on l’est !
c’est des trucs complètement incompréhensibles, comme pour Camus.
–
C’est surtout complètement faux. Ne portez aucun crédit aux inepties d’hamlet.
@ J’aurais bien aimé vous avoir comme enseignante, j’aime bien les profs un brin fantasques et je vous aurais sûrement amusée. Hélas, je suis un peu plus âgé que vous. Cela n’aurait pas pu. Une autre fois, peut-être.
Je l’aurais espéré tant bien.
Ne renonçons pas à nos espoirs les plus fous J-J-J.
D. quelle ineptie ? dire qu’une personne qui combat intérieurement un virus est moins contagieux qui ne le combat pas encore ?
elle est où l’ineptie ? c’est une évidence !
dans un cas vous avez un virus qui commence à être emprisonné par des défenses immunitaires qui agissent comme des barrières et dans l’autre vous avez un virus qui est libre d’aller où il veut quand il veut !
c’est évident que la période d’incubation est plus propice à la contagion.
un gamin de 6 ans le comprendrait !
Enfin, ça change tout.
Si un meurt, c’est l’hécatombe.
Vu le point où ils en sont, « qu’est ce que je fais ici avec tous ces estropiés » dit ma mère, et aussi devant une qui gémit en marchant/déambulant « je ne veux pas finir comme ça je préfère mourir avant », eu égard au fait qu’ils sont au bord du gouffre, cela ne changera pas grand chose, si ce n’est le nombre de zéros au chiffre d’affaires.
D. vous savez le plus grave ? c’est à cause d’imbéciles dans votre genre qu’on va suivre des consignes du genre : on ne laisse entrer que des gens qui n’ont pas de fièvre !
on se croirait revenus au moyen âge ! triple idiot !
Le rédacteur en chef :
– Vous savez très bien que je ne vous aime pas du tout.
Le journaliste :
– Heureusement pour moi.
Le rédacteur en chef :
– Mais je dois vous avouer que je ne pourrais jamais vous oublier.
Le journaliste :
– Malheureusement pour vous.
( Souvenir d’une brève et ultime discussion entre un « patron » et son journaleux ).
hamlet, l’idiotie est de lier la contagion à la fièvre. Bien évidement une personne fiévreuse qui tousse est contagieuse !
Relis-toi !
A la recherche du temps perdu – Le temps retrouvé. FIN.
(6 mars 2020 @ 14.31 – Merci. Vous embrasse. Joie).
International outrage after a Vietnamese curator was dropped by an exhibitor at the UK’s Affordable Art Fair because she would be “seen as carrying the virus », according to a screenshot of an email shared on social media.
The Guardian
@Soleil vert,
nous n’avons pas eu la même façon de lire cette pensée de Malraux. Pour vous la phrase «Limitée à elle-même, l’intrigue serait de l’ordre du jeu d’échecs – artistiquement nulle» semblerait dénier au jeu d’échec une valeur artistique et vous écrivez : « Mais, il y a de l’art parfois dans le jeu d’échecs. »
Il me semble que tout le paragraphe est une réflexion sur ce qu’est habituellement le roman policier (je n’ai pas tout cité), essentiellement la recherche du criminel. L’intrigue serait donc, dans ce cas, comme un jeu d’échecs, visant à trouver la solution de l’énigme.
Mais dans le cas de Faulkner elle serait « artistiquement nulle » car il cherche autre chose dans ce roman, quelque chose qui le domine et qu’il façonne par l’écriture comme une création d’art.
D’ailleurs, bien que lisant pour la deuxième fois Sanctuaire, je me perdais en permanence dans ce roman surchargé de digressions permanentes, de phrases interminables. Comme si Faulkner avait pris plaisir à rendre l’histoire obscure, chaotique. Quel fatras !
Philippe Sollers dans un article « Lumière de Faulkner » tente de cerner l’écriture de Faulkner.
« Pas de narration en ordre, des points de vue multiples et enchevêtrés, un éclatement du temps et de la conscience classiques au profit d’un présent monumental et d’un passé tourbillonnant.
«Rien n’advient, dit Sartre, l’histoire ne se déroule pas : on la découvre sous chaque mot, comme une présence encombrante et obscène, plus ou moins condensée selon les cas.»
« Eh oui, reprend Sollers, le «déroulement» a changé de sens et d’allure, on ne va surtout pas se conformer à la logique du cinéma. Elle roule, l’histoire, autour d’elle-même, en avant, en arrière, de nouveau en avant : elle titube, elle plonge, elle s’égare, elle s’interroge. »
Alors que veut Faulkner ? Qu’est-ce que cet art qui serait plus fort que l’intrigue, plus fort que le jeu d’échecs ?
Sollers écrit dans le même article : « à moins qu’il s’agisse ici, d’une explosion du temps contenu, jusque-là, par la métaphysique. »
«Les monologues de Faulkner, écrit Sartre, font penser à des voyages en avion remplis de trous d’air.»
« À un critique qui lui demandait : «Que doit-on faire quand on vous a lu deux ou trois fois sans comprendre ?», il répondait : «Lire une quatrième fois.»
Qu’est-ce donc que cette écriture ? Une tentative irrationnelle de réagencer la structure, de remanier l’écriture, en permanence ? Obligeant les lecteurs à tâtonner, à errer dans un roman complètement déglingué, dans un monde d’illusions, de faux-semblants. Une écriture en ébullition (art pour le coup, opposé, à celui du jeu d’échecs, en permanence maîtrisé).
Ainsi, dans Sanctuaire (ou l’histoire de Temple Drake), Faulkner avance en remontant le temps et fait peser la responsabilité du viol sur l’imprudente Temple Drake : que faisait-elle là ? « Je lui avais dit de partir », répète inlassablement la femme, « de se cacher, de ne pas se montrer ».
Et le entre dans un monde malfaisant, un monde de damnés où on viole, lynche, pend, prostitue (des sacrifices rituels ?). Tous chutent, aveuglés par un destin devenu illisible. Tous sont coupables. Un monde imaginaire et terrible comme celui de Jérôme Bosch ou comme dans ce film noir, hallucinant « Délivrance » de John Boorman.
J’ai éprouvé, à lire ce roman Sanctuaire, une curieuse impression onirique, irréelle, qui m’a fait penser que tout cela n’était en réalité qu’un cauchemar.
Et le lecteur entre dans un monde…
Janssen J-J dit: « A la recherche du temps perdu – Le temps retrouvé. FIN.
(6 mars 2020 @ 14.31 – Merci. Vous embrasse. Joie). »
Joie partagée. Mais… revenez-y, souvent, pour le plaisir de vous poser encore mille questions.
rose dit: « Si un meurt, c’est l’hécatombe.
Vu le point où ils en sont, «qu’est ce que je fais ici avec tous ces estropiés» dit ma mère, et aussi devant une qui gémit en marchant/déambulant « je ne veux pas finir comme ça je préfère mourir avant », eu égard au fait qu’ils sont au bord du gouffre… »
C’est certainement cela le plus difficile et pour l’ancien qui entre à l’EHPAD et pour la famille et les amis qui lui rendent visite. C’est pour cela que beaucoup d’entre eux fuient le groupe et préfèrent rester dans leur chambre…
Bon courage, Rose. A vous et à votre maman.
Jansen J-J, il faut fêter ça !
Je sais que j’ai déjà partagé ça ici, mais là, c’est plus spécialement pour vous, maintenant que vous êtes officiellement un lecteur proustien :
( j’ai présenté le tout au « printemps proustien », cette année, à Combray…)
C’est, d’une part, le passage sur les pommiers en fleurs extraite de Sodome et Gomorrhe, et qui se termine par « c’était une journée de printemps » (ça collait bien avec le thème)
Et d’autre part, un petit clip sur Beaubec et son ânesse. Quand nous avons fait ce clip à ma demande, ni Clopin ni moi n’avions réalisé à quel point il était imprégné de la phrase proustienne… Mais pourtant…
Voilà, le temps passé avec Proust n’est jamais du temps perdu !
Le passage :
« Mais, dès que je fus arrivé à la route, ce fut un éblouissement. Là où je n’avais vu, avec ma grand’mère, au mois d’août, que les feuilles et comme l’emplacement des pommiers, à perte de vue ils étaient en pleine floraison, d’un luxe inouï, les pieds dans la boue et en toilette de bal, ne prenant pas de précautions pour ne pas gâter le plus merveilleux satin rose qu’on eût jamais vu et que faisait briller le soleil ; l’horizon lointain de la mer fournissait aux pommiers comme un arrière-plan d’estampe japonaise ; si je levais la tête pour regarder le ciel entre les fleurs, qui faisaient paraître son bleu rasséréné, presque violent, elles semblaient s’écarter pour montrer la profondeur de ce paradis. Sous cet azur, une brise légère mais froide faisait trembler légèrement les bouquets rougissants. Des mésanges bleues venaient se poser sur les branches et sautaient entre les fleurs, indulgentes, comme si c’eût été un amateur d’exotisme et de couleurs qui avait artificiellement créé cette beauté vivante. Mais elle touchait jusqu’aux larmes parce que, si loin qu’on allât dans ses effets d’art raffiné, on sentait qu’elle était naturelle, que ces pommiers étaient là en pleine campagne comme des paysans, sur une grande route de France. Puis aux rayons du soleil succédèrent subitement ceux de la pluie ; ils zébrèrent tout l’horizon, enserrèrent la file des pommiers dans leur réseau gris. Mais ceux-ci continuaient à dresser leur beauté, fleurie et rose, dans le vent devenu glacial sous l’averse qui tombait : c’était une journée de printemps. »
Le clip « correspondant » : (faut mettre le son !)
http://www.beaubecproductions.fr/medias/files/ma-soeur-a-ne3.mp4
SELON MOI psychologiquement parlant il ne faut pas sauf situation très particulière ou extrême empêcher les visites en EHPAD.
Aujourd’hui il faudrait :
– rappeler que le responsable opérationnel présent a le pouvoir de refuser toute entrée, en motivant ce refus, et que cela ne signifie aucunement une privation de liberté.
– équiper un visiteur en apparence sain d’un masque chirurgical et le faire se laver les mains au savon et à l’eau chaude puis friction au gel HA, l’équiper également de sur-chaussures (c’est le cas en temps normal dans les crèches)- on minimise sans doute à tort le risque apporté par le sol, surtout en zone urbaine (crachats).
– contrôler fréquemment l’application permanente de ces mesures par les visiteurs.
-interdire au visiteur d’utiliser les salles de bains-toilettes des pensionnaires
– leur interdire de s’asseoir sur les lits.
– désinfecter tout objet nouveau offert ou apporté au visiteur (par spray ou passage à 70 ° pendant la durée requise). Interdire la nourriture offerte.
– désinfecter le siège utilisé par le visiteur après son passage.
– prévoir une durée de quarantaine de 48 h pour le linge propre arrivant.
-informer les pensionnaires du pourquoi de chaque mesure prise et insister sur l’aspect temporaire.
@ Janssen J-J
Vous partez ? Pour de bon ? Vraiment ?
Ce fut un grand plaisir pour moi de lire vos posts.
Tous mes regrets.
J’espère que vous reviendriez un jour.
Sincères amitiés,
Ozy
L’idée m’a traversée de faire un remake de La Nuit du chasseur. Pour le rôle du révérend Harry Powell, misogyne, amateur de couteaux à cran d’arrêt et prédicateur auto-proclamé, j’ai ma petite idée. Quant aux personnages de John et Pearl, par souci d’économie d’une part et refus d’exploiter le travail d’enfants d’une autre, je me vois les réunir dans la figure d’une femme, une fermière de l’Ouest. J’ai également là-dessus ma petite idée. Powell, au cours d’une prédication dans le coin (ou une conférence) finit par apprendre qu’elle détient un magot de 100 000 dollars (inflation oblige). Il s’installe chez une veuve du voisinage assez naïve pour croire qu’il n’a de but que lui montrer la lumière de Dieu et l’instruire des choses de l’art et de l’esprit. Là encore, pour la distribution, je vois bien qui pourrait l’affaire. On découvrira que c’est la veuve qui a vendu la mèche relativement au magot, en raison d’un vieil antagonisme. Notre veuve ayant aperçu Powell tourner autour de la maison de la fermière, emportée par la jalousie, piquée au vif par ce qu’elle considère comme une trahison, l’accable de reproches. Le révérend la larde de trente coups de couteau et expédie son cadavre au fond d’une mare. Ce qui n’a pas échappé à la fermière. Elle s’enfuit avec son magot caché sous ses jupons… Le plan suivant la montre dans une grande ville essayant de se fondre dans la foule des boulevards, du métro, des musées, etc. Et trouver finalement refuge chez Rachel Cooper, une vieille dame qui lui avait déjà loué sa chambre de bonne quelques années auparavant. Powell est naturellement à la recherche de la fermière et finit par retrouver sa trace. Il sonne chez Madame Cooper à qui il se présente comme le mari de la fermière. Las, la fermière ayant abondamment parlé de son mari et même montré des photographies de ce dernier à son hôtesse, celle-ci démasque l’imposteur et n’hésite pas à décharger sur lui un petit revolver dont elle ne sépare jamais. Le corps de Powell vacille et roule dans l’escalier de service. Rachel Cooper ferme la porte, retourne dans le salon cossu où la fermière trempe un spéculoos dans sa tasse de thé (détail sociologique). Entre la porte de service et le salon, Madame Cooper (c’est dire sa vivacité d’esprit et son intelligence exceptionnelle) a tout compris. Elle ressort son petit revolver et braque la fermière : « Maintenant, tu aboules l’oseille et tu te tires ». The end.
Fi donc, Alexia ! Ce n’était pas un magot bêtement composé de pognon…
C’était mieux que cela, ce que la fermière avait trimballé sous le jupon de son vieux blue-jean (évitons les anachronismes. Le vieux blue-jean s’impose.)
C’était un breuvage, mais n’importe lequel.
En effet, la fermière en question avait un compagnon qui tournait un film sur les pommes de l’Ouest, et, pour ce faire, avait interviewé un maître de chai spécialisé dans le Calvados.
Or, ce maître de chai du Domaine de Merval venait de décrocher la médaille d’or du salon de l’agriculture pour son calvados hors d’âge.
(Alexia, vous pouvez vérifier : cette anecdote est parfaitement authentique : https://actu.fr/societe/salon-lagriculture-2020-plusieurs-productions-pays-bray-ont-ete-dinstinguees_31734623.html)
Or, la fermière avait été dépositaire de la dernière bouteille de ce calvados hors d’âge médaillé d’or.
Ca en valait son pesant…
Et il n’y avait pas que l’ignoble tartuffe Powell et la dure Cooper qui étaient sur le coup…
Par contre, ok pour le speculoos. (mais dans le calva, cela va sans dire, faut un petit remontant quand on a un Tartuffe à ses trousses).
On voit tout de suite en visionnant ces images que Clopine est à la recherche de l’Eden perdu depuis la faute originelle.
@ CT – ah voui, je suis maintenant plus ouvert à Quenotte sous les pommiers en fleurs.
Est-ce vous CT, qui lui mamourez le museau ? –
Merci pour votre patience avec Ch., ai toujours été bin sensible à vos encouragements. Mais je ne crois pas être devenu un « lecteur proustien », même si on ne pourra plus m’en faire trop accroire au sujet de la saga de la RDTP : « genre dans les dîners mondains : de quoi ? t’as jamais lu la Recherche !. Ben nonn parce que toi oui, peut-être ?)…
Donc, un simple vrai « lecteur de Proust » -de fond en comble- plutôt et tout au plus, n’exagérons rien, comme j’imagine il y en eut des milliers ou des millions depuis un siècle !. Simple… Vu que je suis loin d’avoir tout compris de sa curieuses manière de faire advenir les souvenirs du Temps retrouvé /// même si ce fut à l’occasion de l’incident de la madeleine (tome 1) mis en parallaèle avec la butée sur des pavés disjoints (tome 7)./// C’est sans doute à cause de mon matérialisme bêta-bloquant, que j’ai pas tout compris, ou du moins sur quoi m’intérrogé-je, le dernier tome refermé, tel le puceau moyen, peu avancé en amour ou idolatrie proustinolgique.
Je m’enhardis donc à vous interroger, (vous les vraies Marie-Madeleines ou les vrais Madelins), sur la manière de comprendre ceci, parmi des dizaines d’exemples qui m’ont étonné.
Prenons « l’épisode » salé de la visite à l’hôtel de Jupien. Comment se fait-il que le narrateur, simplement désireux de se désaltérer dans la ville, entre dans un hôtel qui va mettre en scène, -comme par le plus grand des hasards (c’est moi qui souligne)- simultanément trois éléments d’explication supplémentaires sur des pesonnages rencontrés auparavant, mais pas totalement circonscrits ? St Loup qui sort de cet hôtel (louche ?) ; apèrs quoi, dans cet hôtel, on emmène sine die le narrateur dans une piaule contiguë où, en tant que voyeur, il assiste à une séance où, comme par hasard, il découvre Charlus en train se faire fouetter ; sur quoi survient le Jupien, comme par hasard en directeur de l’nôtel, maquereau et rabatteur pour Charlus, son protégé ! Trouvez-vous pas ça un brin lourdement téléphoné, vous autres ?
Je comprends bien que Marcel avait grand besoin d’assouvir ses fantasmes comme il pouvait, -je suis quand même pas si con pour pas comprendre ça, hein- et qu’il pouvait se permettre, à la fin, de prendre ses distances avec la morale de son temps aet nous avoir suggéré tout au long des tomes antérieurs, cette triple possiblité.
Mais pourqoui avoir ainsi amené ce fantasme, après nous avoir abreuvé d’un long couplet sur sa haine du réalisme en littérature, par le biais du plaisir de lecture procuré par sa mamam à l’égard du François le Champi de Georges Sand ? Il y a quelque chose qui ne passe décidément pas, et j’arrive pas à comprendre why. Alors forcément, j’enrage un brin de n’avoir pas eu de prof d’explication à ce sujet dans ma jeunesse…
Voilà J’en suis encore, avec mes balais, à tiquer sur des articulations de ce genre : les transitions boiteuses dans les développements de la mémoire hémorragique du narrateur et toujours surprenants sous la plume de marcel, d’un illogisme sauvage, opur ainsi dire. Je ne dirais pas qu’ils sont injectés, ces développements, à la manière des sauts qualitatifs qui se passent entre eux dans les rêves, (il excipe de leur valeur comme une autre modalité de retrouver le Temps perdu)… Car si les transitions « réalistes » n’y sont pas AUSSI, j’y vois quand même un vrai défaut de construction romanesque. Surtout dans le tome 7 du Temps retrouvé qui prétend subsumer et reconstruire tous les épisodes mémoriels laissés en jachère auparavant.
Voilà ce qui me heurte, et pour quoi je vous demande la plus grande indulgence pour m’expliquer, Mmes de St Euvertes…
Je n’oublie pas le message de Ch… Y revenir bien souvent… Pas sûr !… Je me connais. Non, la RDTP ne sera que du matériel de nourriture mondaine… Elle me servira surtout de ciment à construction de ma propre bio-bibliographie qui devrait me prendre encore quelques années… (et je confesse icite que les nombreuses traces conservées des échanges éphémères de ce blog avec vous autres sont une matière décisive de sa substance. Oui, des incrustations support au fur et à mesure réinventée où je vous tiens tous.tes prisonniers et prisonnières à votre insu. Je pense que vous l’aurez compris, ast’heure, hein, et que personne ne peut me l’interdire, n’est-ce pas !
(6/3/20, @ 15.55 – voilà à quoi se réduisent les paperoles de Françoise Janssen… Faut tout faire soi-même icite… afficher la date et l’heure et copier-coller ailleurs, avant qu’elles ne disparaissent, etc).
Oui, il faut fêter cela ! Pour sûr ! Tchin, tchine !
Spillover: Animal Infections and the Next Human Pandemic :
Jansen J-J, vous avez parfaitement raison : le narrateur de la Recherche perd parfois les pédales, et par exemple, dans le petit passage sur la lâcheté des journalistes, dans un même paragraphe, leur nombre passe de 3 à 4 ; les invraisemblances sont bien entendu nombreuses, parce que Proust n’hésite jamais à « enfoncer le clou » quand il veut démontrer quelque chose.
Quant à l’hôtel de Jupien, l’essentiel n’est pas de savoir qui y entre ou qui en sort (tenez, par exemple, le fait que les homosexuels entrent dans leur lieu de plaisir « en coup de vent », ce passage revient deux ou trois fois dans la Recherche, attribué à des personnages différents), l’essentiel est de constater que, là comme ailleurs, le Narrateur est un voyeur. Dans toute la recheche, que ce soit pour mater la fille de Vinteuil profaner le portrait de son père, pour mater la rencontre Jupien-Charlus, pour mater le masochisme de Charlus, le Narrateur est toujours caché, et, surtout, il nous entraîne, nous les lecteurs, dans son voyeurisme…
(excusez-moi de répondre « à la place » de Christiane. IL y a peut-être la place pour nous deux, Christiane ET moi ?)
Ah oui, dernière précision : Dans la recherche, le thème de l’homosexualité s’emballe totalement, surtout vers la fin. Le Narrateur découvre que tous, enfin presque tous, sont en réalité homosexuels. Ca fait partie de ce retournement qui est permanent dans le livre (ce qu’on croit vrai est faux, ce qu’on sait sur les autres se révèle erroné, brer, ça fait partie de ce mouvement de flux et de reflux, de mouvement quoi, de « non-arrêt sur image », qui est la marque propre de ce prodigieux bouquin.
Merci Ozymandias, mais non, je ne suis pas encore parti. J’annonçais juste la fin de ma lecture de la RDTP, après six mois de dur labeur pour vrament faire partie du « club erdélique » des joyeux philatélistes pré-raphélistes de la République ayant terrassé le monde de l’aristocratie embourgeoisée, au finish. Son pesant de cacahouettes.
Désolé de vous décevoir, demain, en visite à Ozoir la Farrière dans le val de Marne. Rien à voir.
(***la vieille duchesse Oriane de Guermantes
amourachée de Rachel la cocotte à Swan qui nous fait désormais dans la déclamation des vers de Lucchini… Quels téléscopages, nom de dieu !)
Pas de souci pour recueillir vos remarques fort bienvenues… Je n’avais pas remarqué à quel point le voyeurisme était une constante dans laquelle MP entraînait le lecteur avec lui, peut-être à notre insu. En revanche, oui, sur le thème de l’inversion permanente des points de vue sur les polarités sexuelles des personnages, c’est clair, on voit bien en quoi ça fait système…
Cela a dû être très nouveau en son temps et peut-être expliquerla pérennité du succès increvable de ce bouquin (Céline en a-t-il pensé quelques chose ?), sur un sujet pas encore si banal qu’on veut bien le dire aujourd’hui. Suis sûr que des gens trouveraient encore tout ça bien sulfureux.
Est-ce que le Temps retrouvé est dans les programmes scolaires ? Et tous les profs de l’EN sont-ils prêts à raconter aux élèves ce que vous dîtes sur ce point, CT ?
(par les temps qui courent, veux-je dire, hein) ?
Je n’arrive pas à lire attentivement cet essai
Essai Société
La multiplicité du genre
par Emmanuel Beaubatie , le 6 mars
parce que je me demandais si les auteurs d’essais sur le genre étaient à égalité des femmes et des hommes ,ou s’il y avait plus de femmes que d’hommes;certain-e-s d’entre vous se sont-ils/elles posé la question , avec une réponse ou une impression à cette question?
https://laviedesidees.fr/La-multiplicite-du-genre.html
(ce qu’on croit vrai est faux, ce qu’on sait sur les autres se révèle erroné,)
n’avez-vous jamais eu cette révélation de la vie? Et considéré devoir avoir des réserves sur vos convictions, et notamment en matière de sexualité ?
« Il me semble que tout le paragraphe est une réflexion sur ce qu’est habituellement le roman policier (je n’ai pas tout cité), essentiellement la recherche du criminel. »
Oui Christiane. Ma remarque est accessoire.
Parlons de l’écrasement (cf mon commentaire). L’observation de Malraux sur Sanctuaire rejoint un de ses thèmes favoris : l’affrontement de l’homme et de son destin.
Jjj, Céline a d’abord fait dans la raillerie facile (« 20 pages pour décrire comment Rotor encule Tatave, c’est trop »), mais à la fin et du bout des lèvres, il admettait le caractère génial de l’oeuvre.
Jjj, d’autre part, attention ! Le personnage de Charles est surtout là pour souligner que l’amour physique est sans issue (et comme les autres sortes d’amour sont des leurres, il ne reste plus grand chose !)
Charles, pas Charles
Us !!!
Dans ces deux foyers, on maltraite des mineurs et on s’en vante
Dans ces deux centres éducatifs renforcés, des jeunes, fragiles, pour certains placés à l’ASE bébés, vivent des humiliations et des violences chroniques.
obs
1Le premier colloque de critique policière organisé au Mans par Caroline Julliot, à laquelle va toute ma gratitude, a amplement confirmé la fécondité de cette méthode et devrait faire taire définitivement les plus sceptiques. Je ne reviendrai pas ici sur ses acquis évidents en matière d’exploration des œuvres, préférant souligner, afin d’élargir la perspective, plusieurs des apports qu’elle est susceptible de fournir à différentes disciplines.
2En évoquant toutes les lectures possibles des textes littéraires, y compris les plus inattendues, la critique policière se place au cœur même de la production du sens, en son foyer actif. A ce titre, elle fournit un éclairage singulier sur la manière dont nous recevons les textes et les images, et devrait occuper une place privilégiée dans les réflexions que mènent les théories de la lecture, aujourd’hui en pleine expansion.
Premier symposium de critique policière. Autour de Pierre Bayard
Postface. Vers un bouleversement des disciplines
PIERRE BAYARD
Université Paris 8 (Laboratoire Littérature, Histoires, Esthétique)
Marcello-Bach (BWV 974) :
Bonsoir, Janssen J J,
Vous écrivez :
« Merci pour votre patience avec Ch., ai toujours été bin sensible à vos encouragements. Mais je ne crois pas être devenu un «lecteur proustien»,… »
Ce « avec » m’a un peu déroutée. Vous adressiez-vous à Clopine en la remerciant de sa patience avec moi ? Impossible, n’est-ce pas…
J’ai donc relu la phrase sans cette préposition et compris que vous pensiez que je faisais preuve de patience envers vous. Mais c’est une erreur, JJJ., je vous lis sans idée préconçue. J’admire la volonté qu’il vous a fallu pour ne pas renoncer à cette lecture intégrale de la Recherche.
Quand je vous suggère de ne pas remiser le livre sans y revenir, c’est pour vous inciter à ouvrir d’autres livres qui vous y ramèneront par l’éclairage qu’ils donnent à cette œuvre singulière.
Par exemple, le dernier que j’ai lu (183 pages, seulement !) de Jean-Yves Tadié Le lac inconnu (Gallimard / connaissance de l’inconscient). 17 chapitres très clairs, passionnants. Pour tenter de répondre à vos questions j’ai relu les chapitres X. Femmes, XI. Homosexualité, XII. Amour.
J’ai été très heureuse de lire ce Tadié, plus adapté à mon questionnement que la monumentale et magistrale biographie parue en 1996. Moins compliquée que l’essai de Deleuze, sur lequel je suis revenue, il y a peu.
Il vous faut savoir que j’ai appris l’homosexualité de Marcel Proust bien après avoir lu les trois premiers livres de la Recherche. Plus tard : La Prisonnière et Albertine disparue. Beaucoup plus tard Sodome et Gomorrhe et enfin Le Temps retrouvé.
« Une précieuse remarque, écrit J-Y.Tadié,indique ce qu’a vécu Proust : « Personne ne sait d’abord qu’il est inverti. » Comment Proust a-t-il découvert cette préférence ?
J’ai été heureuse aussi de lire de lui que, dans l’ouverture de Sodome et Gomorrhe, Proust se réfugie dans le mythe de l’androgyne primitif dont les moitiés cherchent à se rejoindre. » (J’en parlais ce matin mais pas à propos de Proust.)
Proust est donc attiré par les qualités viriles du corps de l’homme (Charlus), peut-être parce que son tempérament est féminin. Je crois qu’il est terrifié par la condamnation qui pèse sur les homosexuels (société).
La Recherche, présente un narrateur hétérosexuel. L’imagination de Proust présente donc sous les dentelles et la grâce de ces vraies jeunes femmes, les hommes qu’il désirait. J’ai lu dans les trois premiers tomes, un roman imprégné de femmes. Les deux plus aimées : mère et grand-mère et les amoureuses passant devant lui, un été, à Balbec, comme un songe vaporeux et gracieux, puis Albertine que je n’ai jamais imaginée comme le portrait d’un homme, juste une femme étrange qui apparaît peu à peu comme une femme lesbienne.
Il faut donc tout inverser pour Proust de ce que vit le narrateur ! C’est un prodigieux jeu de prestidigitateur : ce qu’il ne peut raconter, analyser, il le transforme en des êtres féminins abritant l’objet masculin de ses désirs.
Même sa jalousie qui n’est que le désir de savoir, de traquer un secret. Ah, les triangles amoureux de Proust… (comme la mère à partager. Ce baiser maternel parfois si rapide, excitant sa jalousie.)
« Rêver d’un livre, de livre… » « Ce que comprend Proust à travers tous ces textes, c’est l’usage qu’un romancier peut faire du rêve pour marquer l’évolution d’une passion, […] »
Tout nous est laissé à interpréter…
C’est comme cela que je me suis immergée dans cette fantastique Recherche.
Bonne soirée cher JJJ.
EDITORIALISTE ?
Sur LCI , ce vendredi 6 mars 2020 , a lieu un débat sur le coronavirus (encore un!)J’entends soudain
Gérard Miller déclarer fièrement : « Je suis éditorialiste sur cette chaîne… »
Merci, Monsieur Miller ! Vous me fournissez l’occasion de dire ceci : Je suis exaspéré de lire sur diverses chaînes le mot « éditorialiste » à côté du nom d’un intervenant. Je l’avais déjà noté pour Miller, et pour une dizaine d’autres. .Un éditorialiste est un journaliste éminent capable de rédiger des éditoriaux. Ou sont les éditoriaux de Monsieur Miller ?Blablater sur tous sujets n’est pas éditorialiser. Au vrai, une chaîne de télé qui accorde ce titre à un type , un journaliste par exemple, est une façon de nous dire : c’est le top du top du journalisme, c’est une pointure, c’est une vedette.
Eh bien , moi, je ne marche pas et je ne suis pas impressionné .
Et bien Christiane
Lire tant d’embrouillaminis sur ce cher Proust ne me penche pas vers lui.
Moi qui aime tant qu’un chat soit un chat.
Hamlet
Sales nouvelles.
Interdictoon de sortir pour aller au cinoche.
Si passage au stade 3, visites interdites. Je ne sais pas si ma mère sera sortie.
Horresco referens.
Soleil vert dit: « Parlons de l’écrasement (cf mon commentaire). L’observation de Malraux sur Sanctuaire rejoint un de ses thèmes favoris : l’affrontement de l’homme et de son destin. »
Oui, absolument.
Année LvB, op 93 :
et comme les autres sortes d’amour sont des leurres, il ne reste plus grand chose !)
Clopine, il reste Satan qui n’est pas exigeant , reçoit tout ,n’importe quoi, surtout même n’importe quoi , du grand méchant et sans compter en retour se montre prodigue. Faut s’abonner au grand Satan sans hésiter. Vous n’éprouverez aucune deception , Le Mal, Clopine, y’ à que ça dont on puisse ne pas douter.
Le mal est dans le monde et il fait très bien son travail.
En tout cas , ici. Il fait un vent à décorner les cocus ou si l’on préfère à décoiffer le diable. Vous avez le choix, paraitre ridicule ou diabolique mais décoiffé. Pour le coup, je ne sais quelle attitude adopter.
3j « la RDTP » : c’est la RATP monsieur je passe mon temps à donner des leçons d’orthographe aux autres !
Hamlet
Il peut durer combien de temps le stade 3 ? Trois mois ?
B
Diabolique.
Évitez le ridicule
@ Ch. Je connais vos querelles, mais elles m’importaient peu. Je voulais dire que depuis septembre j’emmerde la rdl avec ma lecture de proust… Et que pour chacune, par delà vos sensibilités différents et votre bonne connaissance de la RDTP, j’avais senti vos encouragements. Voilà pourquoi j’ai cru devoir vous remercier simultanément en vous mettant dans le même sac dans malice (le sac à malice ?). Je ne cherchais nullement à vous réconcilier. Mais quelque chose me dit qu’avec des personnalités aussi dissemblables que les vôtres, il y a nénamoins de la bienveillance commune à mon égard, dans ce besoin de vous expliquer gratuitement à ma demande, et sans dérision… alors que nul ne vous obligé à predre le clavier. Et la preuve… c’est que vous avez chacune répondu à la relative naïverté de ma demande, ainsi que d’autres erdéliens qui, heureusement rebondissent sur vous avec leur propre tropisme. C’est tout, cela me confirme juste qq chose que je sais de généreux en vous deux. Point barre,
Pour le reste, je ne sais pas et ne cherche pas trop à comprendre… Je regrette parfois de ne pouvoir médier, mais de quel droit ?… Je préfère qu’on parle de Proust, un mort il y a 100 ans, on ne va pas s’engueuler pour lui, quand même ! Il faut avancer, si on veut que parfois, ce commentarium du tout et du grand n’importe quoi serve à qq chose aujourd’hui , non ?…
Christiane, bien sûr vous que m’agacez souvent comme CT, et comme moi-même je. Et nul ne m’oblige à vous lire chacune. Pour autant, je n’oublie jamais ce qui est le plus important à mes yeux. Par exemple, le bien que vous avez pu procurer à Sergio durant son agonie, et cela sans le savoir vous souteniez son étrange entreprise. Or, pour lui, à ce moment-là, sa littérature était sa vie… Il se nourrissait de nos encouragements et des vôtres qui n’étaient pas forcément tendres.
Et c’était magnifique, je trouvais ! Snif. On aurait même été jusqu’à s’engueuler, c’est dire. Et je me souviens que nous nous sommes boudés… Quelle histoire !
Bon, et vous, vous mangez quoi ce soir, Ch., hein ? C’est uand même le plus important, comme dirait l’ami D.
. IL y a peut-être la place pour nous deux, Christiane ET moi ?
Ah mais bien sûr
Et vous ne serez pas trop de trois avec JJJ. ♡
Rose,
La Recherche est un livre merveilleux, contenant tant de beauté. Y découvrir comment Proust s’est délivré de sa souffrance en écrivant est une belle chose. Le corps humain, le cœur humain sont de bien grands mystères et aimer est tout sauf simple…
J-Y.Tadié dans le chapitre XI de son essai Le lac inconnu pose une question : « L’amour se confond-il avec la vie sexuelle ? « Nous parlons d’amour quand nous voulons mettre au premier plan l’aspect psychique des aspirations sexuelles et repousser ou oublier pour un moment les exigences pulsionnelles corporelles ou « sensuelles » qui en sont le fondement. » (Lucien Daudet)
« Tout se passe comme si parler d’amour, c’était déjà refouler la sexualité. L’histoire littéraire (et les éditeurs, les libraires) distingue soigneusement, jusqu’au XXe siècle en tout cas, les romans d’amour et les romans érotiques, libertins ou même pornographiques. Proust, lorsqu’il propose Du côté de chez Swann à des éditeurs, craint qu’on ne le lui refuse non à cause de son style, de son originalité, mais à cause de « l’extrême indécence » de certaines pages. Il n’invente pas la libido, mais il la montre.
C’est en effet ce mot qui remplace souvent « le mot amour », celui-là même qu’a décrit Nathalie Sarraute dans un beau texte de L’Usage de la parole : « Depuis quelque temps déjà autour d’eux le mot rôde, guettant le moment, qui ne peut tarder… et en effet le voici… ce qui pouvait se contenter de se réfugier dans la grisaille protectrice des paroles les plus ternes, les plus effacées, est devenu si dense, intense, cela exige une place à soi, toute la place dans un vaste mot solide, puissant, éclatant… /Et le mot est là, tout prêt, le mot « amour », ouvert, béant… ce qui flottait partout, tourbillonnait de plus en plus fort s’y engouffre, se condense aussitôt, l’emplit entièrement, se fond, se confond avec lui, inséparable de lui, ils ne font qu’un. » (pp.120/121)
C’est beau de lire ces quatre là : Proust, L.Daudet, Tadié et Sarraute. Bonne soirée.
JJJ,
L’espace est assez démesuré, ici, pour que C.T s’exprime librement et moi de même. Pas plus. Pas moins.
JJJ, dit : « Par exemple, le bien que vous avez pu procurer à Sergio durant son agonie, et cela sans le savoir vous souteniez son étrange entreprise. Or, pour lui, à ce moment-là, sa littérature était sa vie… Il se nourrissait de nos encouragements et des vôtres qui n’étaient pas forcément tendres.
Et c’était magnifique, je trouvais ! Snif. On aurait même été jusqu’à s’engueuler, c’est dire. Et je me souviens que nous nous sommes boudés… Quelle histoire ! »
Merci, pour ce souvenir émouvant.
Ah là Christiane, comme vos propos sont tentants ! Merci pour ce beau portrait de la Recherche.
Pourquoi Proust n’avait-il pas intitulé sa somme romanesque » À la recherche de l’amour perdu » ?
La question est bête mais je me la pose quand même et pour m’y répondre me vient à l’esprit une phrase que j’ai lu, jadis, dans un livre aujourd’hui oublié : » Dire je t’aime à quelqu’un c’est lui dire, toi, tu ne mourras pas ».
Contrairement au temps qui se perd et trépasse, l’amour, lui, se retrouve et se surpasse.
Dans Mon Après-Guere à Paris, Chronique des années retrouvées, il n’y a pas un mot qui ne soit de Serge Moscovici.
un aperçu:https://www.nonfiction.fr/article-10225-serge-moscovici-de-la-shoah-a-la-psychologie-sociale.htm
Ce duel entre le gardien du temple et le génie effronté montre la violence des mathématiques.
Les Refus de Grigori Perelman
Philippe Zaouati
30 mars 2017
Pippa
182 pages
#Grigori Perelman
#mathématiques
#médaille Fields
#John Ball
Ce duel entre le gardien du temple et le génie effronté montre la violence des mathématiques.
« Lorsque le sens est trop plein pour que le mythe puisse l’envahir, il le tourne, le ravit dans son entier. C’est ce qui arrive au langage mathématique. En soi, c’est un langage indéformable, qui a pris toutes les précautions possibles contre l’interprétation :
je n’ai pas de temps à perdre avec les fixettes bottomerdéliennes
bonsoir
« Qu’ai-je donc de commun avec les Juifs ? Je ne sais même pas ce que j’ai de commun avec moi-même », atalii.
J’ai eu du temps à perdre à découvrir la parution posthume des fragments reconstitués par ALL. Et cette chance d’avoir toujours gardé le précieux exemplaire de ses chroniques des années égarés publiées à la fin des années 90. N’ai jamais été cmpltmt convaincu par « l’homme des foules » dont MA dit qu’il est devenu un « grand classique »…. Non, ce livre n’est pas devenu tel. Je trouve même qu’il ne parvint jamais à se distancier suffisamment de Gustave le Bon, même s’il dût revisiter entre temps le Masse et Puissance de Canetti. En revanche, « Psychologie des minorités actives » reste son chef d’œuvre inégalé…. Sinon, quelle vie incroyable, que celle de ce Serge Moscovici, le métèque roumain de l’âge de mon père, que j’entendis une seule fois à Paris…, même si, entre nous, la psycho sociale ne fut jamais trop ma cup of tea, hein.
Bonsoir et merci pour ce touchant papier d’Assiminov paru sur un blog inconnu.
Eh ho, du bateau !
Myriam Anissimov est la fille ☺ qui a écrit la merveilleuse biographie Romain Gary le caméléon.
Yeah hé hé
non fiction est un blog archiconnu, utilisé par les bibliothécaires depuis longtemps !
c’est triste que la RDL en soit là!(évidemment,je l’ai souvent cité)
Dans Mon Après-Guere à Paris, Chronique des années retrouvées, il n’y a pas un mot qui ne soit de Serge Moscovici.
un aperçu:https://www.nonfiction.fr/article-10225-serge-moscovici-de-la-shoah-a-la-psychologie-sociale.htm
Absolument passionnant et alii merci
merci, rose;
effectivement, je ne perds pas une seconde à commenter la famille bon point bottomerdélienneà fixettes
oui,et anissimov est aussi musicienne!
bonne nuit
Les Yeux bordés de reconnaissance
Myriam Anissimov
Invitée à une émission de télévision en même temps que Romain Gary, la narratrice va faire sa connaissance. Elle est fascinée par cet homme désabusé qui accumule des liaisons absurdes pour tromper sa solitude. Le portrait est saisissant, vu par une jeune femme qui ne veut pas être traitée comme une proie facile. L’auteur revient sur ce chassé-croisé amoureux avec en arrière-fond la Seconde Guerre mondiale. La déportation de son oncle Samuel est la hantise qu’a réveillée en elle la vision du film hongrois Le Fils de Saul, sur l’extermination de 400 000 Juifs dans les chambres à gaz d’Auschwitz. Et c’est aussi ce qui ramène en mémoire la rencontre du chef d’orchestre roumain qui a fait ses débuts à Berlin après la guerre, Sergiu Celibidache. Liée à un musicien qui a vécu en Israël, la romancière l’accompagne à Munich où elle rencontre le chef génial qui tente vainement d’avoir une liaison avec elle. La troisième partie du livre, la plus bouleversante, raconte l’enquête que fit Myriam Anissimov pour retrouver les traces de son oncle . Elle parvient à savoir quelle fut la tragédie de Samuel. Ainsi trois destins contrastés se croisent-ils dans les obsessions révoltées et caustiques d’un auteur qui ne veut rien oublier.
Myriam Anissimov est née en 1943 dans un camp de réfugiés en Suisse. Elle est l’auteur de plusieurs biographies de référence (Primo Levi, Romain Gary, Vassili Grossman) et de plusieurs récits intimes, parmi lesquels La Soie et les Cendres,Sa Majesté la Mort et Jours nocturnes.
elle a été aussi invitée à france musique
rendre à kafka ce qui est à Kafka
“Qu’ai-je de commun avec les juifs ? C’est à peine si j’ai quelque chose de commun avec moi-même.”
la citation archiconnue de kafka est duJournal de Kafka, 8 janvier 1914 de Franz Kafka
Il y a cela de Serge
« Mais, écrit-il, « Je ne pouvais concevoir notre peuple sans les Tables de la Loi reçues sur le Sinaï. » […] « ce n’est pas parce qu’on devient athée que l’on devient agnostique. Il reste un certain lien essentiel avec ce qu’on a tenu pour sacré et béni. » […] « Somme toute, celui qui a cru une fois dans sa vie n’en finit jamais avec cette question du croire. » »
Ceci
« Tout Juif doit ajouter cinq mille ans à son âge, par souci d’exactitude. » Puis, songeant à « Massada où les défenseurs se sont jetés dans la fournaise de la mort […] Je ne sais si ces miens ancêtres ont songé aux conséquences de leur acte, s’ils ont pressenti que leur sang laisserait une tache indélébile. » Les récits de la Bible resteront une part inséparable de sa propre histoire. »
Massada, forteresse inexpugnable
je n’ai aucune confiance dans la famille bonpoint àfixette bottom erdélienne ;j’ai souvent parlé de mathématiques aussi dans la précédente RDL
Et enfin, cette pépite
« Il persévère en revanche dans son être juif. Il écrit : « Il est aisé de comprendre que l’antisémite est un jaloux qui espère pouvoir forcer la main à cette petite part de la communauté pour l’obliger tôt ou tard à renoncer, ou à lui livrer le secret de sa permanence, voire à lui céder son privilège. Le privilège non pas d’être un peuple élu mais de persévérer dans son être, lequel, dans la perspective historique, est un rapport à l’éternité. » »
Bonsoir et alii, et à vos liens
ET P.Assouline : »Quelle que soit l’identité qu’il empruntait, Roman Gary se retrouvait toujours coincé dans sa judéité »
A l’occasion de l’entrée de Roman Kacew alias Romain Gary alias Emile Ajar dans la Pléiade, Pierre Assouline reçoit Myriam Anissimov et Jean-François Hangouet, deux éminents spécialistes d’un auteur mi-juif mi-schizo.
https://www.facebook.com/151446978204/videos/romain-gary-mi-juif-mi-schizo/608990049567895/
je remercie rose encore qui me justifie de préciser, n’en déplaise à JJJ que persévérer dans son être
est le fameux conatus essendi: »Le conatus est un terme latin habituellement rendu par « effort », que nous pouvons comprendre comme exercice de la force d’exister d’un être (d’une essence singulière, possédant une nature propre). C’est chez Spinoza l’affect fondamental : « l’effort » d’exister, autrement dit de persévérer dans l’être constitue l’essence intime de chaque chose : E3P7. Voir aussi le désir. »
http://spinozaetnous.org/wiki/Conatus
conatus, c’est une puissance et non un devoir ou un objectif.
Cette idée est valable pour l’homme mais comme l’indique aussi cette citation, toute autre chose : un chat, une araignée, un brin d’herbe, un grain de sable. Toutes, nous dit Spinoza sont « animées à des degrés divers » (scolie de E2P13). La vie étant justement la force par laquelle les choses persévèrent dans leur être (PMII,6).
je me permets de rappeler, puisque léo strauss a été récemment évoqué, ce titre qu’il a inscrit:
Pourquoi nous restons juifs Ce n’est pas un mythe.
avril 2017 – prix: 6,50 €
format : 100 x 170 mm
96 pages
ISBN: 979-10-304-0482-1 Existe aussi aux formats ePub et PDF
autrement dit; JJJ qui semble n’accepter que des célébrités, sans toutefois reconnaître lui-même les auteurs « étudiés » et connus, même de ceux qui ne se piquent pas d’érudition ni de fréquenter les lieux d’étude « choisis »où il, risquerait lui et sa famille de bonpoint ,à fixette, les bottomerdéliens,de se « salir »
en bref sur ce texte de strauss:
. Dans cette conférence prononcée en février 1962 à l’université de Chicago, il n’hésite pas à comparer « le problème juif » au « problème noir », sans négliger leurs différences : les Juifs réclament une justice dans les termes qui sont les leurs, quand les Noirs, dans leur lutte pour la justice, font appel aux principes de l’oppresseur. S’appuyant tant sur des exemples personnels que sur l’histoire politique, cette conférence examinait déjà, par le prisme de la judéité, les concepts d’assimilation (individuelle et collective), de transmission et des liens qu’entretiennent culture, religion et nation. L’exemplarité d’un tel texte tient autant à l’implication personnelle de l’auteur qu’à sa résonance avec notre époque.
» Si je me bats seulement pour moi, que suis-je ? » Leo Strauss et l’élection des juifs »
https://www.cairn.info/revue-les-etudes-philosophiques-2014-4-page-547.htm
Bruno Karsenti
et sur Spinoza encore:
« La question dont l’Éthique se veut la réponse, et ce encore aujourd’hui de la façon la plus complète qui soit, c’est comment cultiver la joie plutôt que la tristesse, sachant que nous pouvons confondre ce qui conduit à la joie et ce qui conduit plutôt à la tristesse, prenant à cause de l’imagination le nuisible pour l’utile, comment connaître notre perfection, c’est-à-dire jouir de notre béatitude.
Une telle connaissance, on le voit, n’est pas un horizon qu’il faudrait tenter d’atteindre pour donner sens à une vie, elle est, si nous nous y ouvrons, connaissance de la vie même, bien comprise, c’est-à-dire jouissance de la vie éternelle.
Notes
Samedi 7 mars 2020, 5h16
Pour saluer Mc Coy Tyner…
RIP, l’ami !
McCoy Tyner :
@Hanssen JJ
Monsieur,
Saisissant une perche tendue par hamlet, vous n’avez pas craint d’écrire : »La personne qui se fait appeler « Petit Rappel » ou « Monsieur Court » (…) c’est Philippe Bilger. »
Je vous donne ce dementi : «Je ne commente pas le blog de Pierre Assouline. Et l’emploi d’un pseudonyme n’est pas le genre de la maison. »
J’ajoute que diffamer un absent, quand on est au surplus anonyme, n’est pas d’une grande noblesse.
Pat,
La Crainte fuit lorsqu’elle aperçoit cette terreur de Gigi l’affreux Jojo comme disait l’italo-égyptienne à l’œil torve…il n’a peur de rien !
Et alii
Je ne vous mets pas en valeur ; ne fais que souligner – en ouvrant et en lisant quelques uns, l’intelligence de vos liens.
C’est la vie ; ceka me demande un effort intellectuel.
À tous
« Mais le doute subsiste sur la conduite à tenir en cas de passage en phase 3, soit lorsque le virus circulera activement sur l’ensemble du territoire. « Comment voulez-vous isoler un patient atteint d’Alzheimer ? On risque d’être maltraitant », alerte Florence Arnaiz-Maumé. « Devra-t-on libérer des places spécifiques dans les hôpitaux ? Certaines personnes rentreront-elles à leur domicile si leur état le permet ? Le ministère est en train de réfléchir, mais cela sera sûrement au cas par cas », explique Annabelle Vêques, directrice de la Fédération nationale des associations de directeurs d’établissements et services pour personnes âgées (Fnadepa). »
Je voudrai bien ne pas repartir dans des crises d’angoisse : c’est très difficile à gérer.
Erratum
À tous
« Mais le doute subsiste sur la conduite à tenir en cas de passage en phase 3, soit lorsque le virus circulera activement sur l’ensemble du territoire. « Comment voulez-vous isoler un patient atteint d’Alzheimer ? On risque d’être maltraitant », alerte Florence Arnaiz-Maumé. « Devra-t-on libérer des places spécifiques dans les hôpitaux ? Certaines personnes rentreront-elles à leur domicile si leur état le permet ? Le ministère est en train de réfléchir, mais cela sera sûrement au cas par cas », explique Annabelle Vêques, directrice de la Fédération nationale des associations de directeurs d’établissements et services pour personnes âgées (Fnadepa). »
Je voudrai bien ne pas repartir dans des crises d’angoisse : c’est très difficile à gérer.
Truong dans Le Monde pose les bases de ce petit essai qui est le dernier de mes fantasmes https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/03/06/l-essor-du-national-populisme-intellectuel-et-mediatique_6032005_3232.html il y est question entre autre de « fait culturel », de sophisme et de « voir le monde en noir et blanc, de part et d’autre d’une frontière qui sépare les bons et les méchants. » C’est triste et à la fois passionnant. Je n’abandonnerais cette époque pour rien au monde, pas même pour retourner dans un passé glorieux qui nous a conduit là.
Papelard trouvé dans le Figaro Etudiant :
« Sur leurs groupes de promotion, des étudiants partagent de longs témoignages sur des agressions sexuelles subies avant et pendant leurs études dans le prestigieux établissement parisien. »
Signé par une journaliste du Figaro … nommée Pauline Verge.
Cela ne s’invente pas ! Restons sérieux ! Évitons la moindre saillie rétrograde ! Merci !
On a retrouvé Arlette !
http://www.leparisien.fr/elections/municipales/municipales-a-79-ans-arlette-laguiller-defend-toujours-les-travailleurs-aux-lilas-06-03-2020-8274435.php
Hachette renonce à publier les mémoires de Woody Allen…
De quelle censure s’agit-il ?
http://www.leparisien.fr/culture-loisirs/cinema/la-publication-des-memoires-de-woody-allen-annulee-par-son-editeur-06-03-2020-8274618.php
Le festival de Cannes sera-t-il victime du coronavirus ?
Comme la guerre de Troie, aura-t-il ou n’aura-t-il pas lieu ?
@ taxifolette. Ayez au moins la décence de reconnaitre mon rebond sur Moscovici qui vous a permis de vous mettre en valeur comme d’habitude, et c’est très bien…. Ayez la décence en outre de remercier rôs qui vous a également rendu hommage. Cela dit, essayez si possible de ne point vous ennivrer dès le matin. Primo, je n’incarne pas la RDL, ne vous en déplaise. Deuxio, je suppose que tous les autres erdéliens consultent le blog indiqué depuis le temps que vous leur balancez des liens (vueque « non fiction est un blog archiconnu, utilisé par les bibliothécaires depuis longtemps ! c’est triste que la RDL en soit là »). Mais non elle n’y est pas. Il se trouve que, pour ma part, j’ouvre très rarement vos liens, d’où mon ignorance crasse de la plupart des sites juifs, vous savez que je ne suis qu’un pauvre goy un peu lourdaud, vous l’ai-je assez dit. Mais puisque tous les erdéliens lisent le contenu de tous les liens que vous croyez devoir leur mettre sous le nez (que vous lisez après coup, en croyant les avoir écrits vous-même), sacheza qu’ils n’ont pas besoin de vos commentaires pour restituer à Kafka ce qui n’appartient qu’à Boudin. Meuh.
Sachez enfin que vous êtes la première vieille dame, Taxifixette, à faire parie intégrante de ce que vous appelez élégamment, du haut de votre habituel mépris top down, « la famille de bonpoint à fixette, les bottomerdéliens ».
Tant qu’à faire en ce registre, permettez-moi de vous mettre 7/20, et de vous signaler que votre note générale baisse dangereusement en ce moment, il faut donc vous ressaisir pour le dernier trimestre !
@Jissé, je trouve plutôt satanique votre portrait de la chanteuse Dalida. Gigi l’amoroso fut une très grande cuvée. Pourquoi un tel acharnement aujourd’hui sur cette femme admirable, une icone gaie jamais démentie ?
Personnellement je n’ai pas froid aux yeux, pourquoi aurais-je ?
@ Hanssen répond à M. Charoulet, défenseur béat de Philippe Bilger, qu’il n’y a point sous sa plume anonyme de bassesse diffamatoire. Mossieur Charoulet devrait faire un peu plus de droit avec son mentor absent, pour n’avoir pas à s’y substituer icite et raconter n’importe quoi, ce qui n’est pas vraiment élégant pour cet homme. Sous le sceau de l’anonymat, oui, j’assume de conchier leurs idées à tous les deux, sur un plan purement idéologique. Pour le reste, je n’ai guère d’avis. Sauf à détester ce qu’ils « représentent » d’auto-suffisance verbeuse et bornée, sans un pète d’humour. Une autre variété de caryotypes que celui de Taxifolette-Qui-Se-La-Pète.
Cela dit, je suis libéral, il faut de tout pour faire un monde, des ambulances sur lesquelles on peut tirer bien sûr, mais aussi des arabes et des juifs bien vviants, par exemple. « La RDL » a toujours été, je crois, pour la diversité des races supérieures et inférieures, manuelles et intellectuelles, animales et végétales, diminuées ou augmentées. Voilà pourquoi j’en fais un peu partie.
@ Bonjour à vous et une fois encore, bon courage, rôz. Vous nous en donnez tous les matins, du bon courage, croyez le bien. Votre mère est une femme extraordinaire, vous ressemblez beaucoup à Romain Gary avec la sienne, je crois.
Dalida était une icône gaie, mais seulement de temps en temps car chroniquement dépressive jusqu’à son suicide, à l’âge vénérable de 54 ans.
Homme de goût, élégant et policé, grivois, je trouve l’appellation-fixette « bottomerdéliens » particulièrement bien trouvée pour certains indigènes du blog …
jjj si vous ne savez pas lire un billet, vous devriez retourner à l’école;vpus n’êtes qu’un vil calomniateur -peutêtre par « antisémitisme inconscient » et vous devriez vous remercier Rose de vous l’expliquer simplement; vous voulez nouer à qui a dit quoi, (montaigne) mais vous ne savez pas lire,(les pages de non fiction :la prédsentation);je me fous de votre bottom et tout le reste qui est votre, que je ne veux pas m’approprier; ni vos ami-e-s ni vos bêtes; vous êtes un harceleur ,reconnaissez-vous, et je n’ai pas besoin de vous pour écrire ou faire entendre « merde » comme vous l’avez cru; sauf qu’à votre différence, je le prouve;et quant à vos commentaires politiques, voyez la carte de DRILLON!votre psychologie narrative ne supportera pas la critique policière de P.Bayardqui a une oeuvre,lui (tweet assassin disait le billet)
Passouline, réveille toi : ils sont devenus fous !
j’ai remarqué , en réécoutant Anissimov,avec P.Assouline,(déjà passés sur la RDL que P.Assouline disait Gary schizo, et Anissimov maniaco dépressif -sans doute d’après des médecins professionnels(billet)je n’ai aucune idée personnelle sur la question,mais je trouve prudent de s’abstenir de proposer un diagnostic ,même si on n’en pense pas moins;ce blog qui se prétend lacanien-sauf moi!- deviendrait l’exemple de l’imposture (et l’appropriation intellectuelle)
pas nouer, mais jouer
P.Assouline, ils sont peut-être fous, mais ce ne sont pas des génies comme ils se croient;réveillez-vous!
bon week end
D. – message à l’attention de D – faire passer l’information à D !!!!!!!!!!
D : tu es con comme un pablito !!!
à l’évidence tu connais pas les virus, je suis sûr que tu n’as jamais vu un virus au fond des yeux !
je vais essayer de t’expliquer comme je le ferai à un enfant de 10 ans ce qui est à peu près ton âge mental.
la première chose à comprendre c’est la résistance du virus.
exemple 1 : le virus du sida, durée de vie dans un environnement extérieur : quelques secondes, donc seules possibilités de contamination par contact direct, facile à contenir et pas de risque d’épidémie à grande échelle seuls riques d’endémies à l’intérieur de certaines populations dans certianes conditions.
exemple 2 : l’hépatite C, plus résistant, peut survivre plusieurs jours dans un environnement extérieur à un oragnisme, risque pour le personnel soignant ou les gens qui se piquent avec une seringue laissée dans le sable etc…
exemple 3 : ce virus actuel, que disent les médias ? ils parlent de ne pas se serrer la main, et surtout ils parlent de billet de banque.
qu’est-ce que cela signifie ?
que la transmission peut se faire par un contact sur une surface ayant été contaminée par un porteur malade ou surtout un porteur sain.
c’est quoi ces surfaces de contact : les mains, les billets, et donc les poignées de porte, les rampes d’escalier ou d’acalateur, porte de toilettes publiques etc etc etc…
ce qui signifie que ce virus est d’une résistance extrême ce qui explique l’augmentation exponentielle de sa diffusion.
D. à partir de là, dans ces conditions tu comprends bien que le risque de contamination est plus grand si tu vas dans un supermarché quand tu ouvres la porte de ton boulanger que de se faire tousser dessus par un malade !!!
D dis-moi si tu n’as pas compris ce que je viens de dire j’essaierai de te réexpliquer autrement.
tu comprends bien que ce que je viens de dire, noramlement tout le monde l’a compris, tout le monde sauf toi, d’où cet affolement planétaire et des pays qui interdisent l’entrée de population venue de pays déjà contaminés.
on a fait remarquer que le rhumatisme articulaire est une maladie cardiaque:l’influenza est aussi un virus de (grippe) et pas des prescripteurs -trices à fixette bttomerdéliens; cela ne veut pas dire que cette pathologie prescriptrice quand elle veut déplacer les gens soit sans risques
https://fr.wikipedia.org/wiki/Virus_de_la_grippe_A
c’est Drillon qui a rappelé:
Le rhumatisme articulaire aigu, qui est une maladie cardiaque.
et alii le rhumatisme articulaire aigu était surtout une maladie auto immune causée par une bactérie : un streptocoque dont la toxine provoquait la fabrication par l’organisme d’anticoprs venant attaquer ses propres tissus : les articulations, les reins et le coeur.
les malades atteints de rhumatismes articulaire aigus ne mourraient pas d’endocardites mais le plus souvent d’insuffisance rénales : d’où le fait de les mettre à un régime sans sel avant l’invention de la cortisone.
Janssen J-J,
que vous êtes cruel… il suffisait de poser ici la légende triste de Narcisse. Il(elle) l’eût aimée… s’y reconnaissant…
« [407] Près de là était une fontaine dont l’eau pure, argentée, inconnue aux bergers, n’avait jamais été troublée ni par les chèvres qui paissent sur les montagnes, ni par les troupeaux des environs. Nul oiseau, nulle bête sauvage, nulle feuille tombée des arbres n’avait altéré le cristal de son onde. Elle était bordée d’un gazon frais qu’entretient une humidité salutaire ; et les arbres et leur ombre protégeaient contre l’ardeur du soleil la source et le gazon. C’est là que, fatigué de la chasse et de la chaleur du jour, Narcisse vint s’asseoir, attiré par la beauté, la fraîcheur, et le silence de ces lieux. Mais tandis qu’il apaise la soif qui le dévore, il sent naître une autre soif plus dévorante encore. Séduit par son image réfléchie dans l’onde, il devient épris de sa propre beauté. Il prête un corps à l’ombre qu’il aime : il s’admire, il reste immobile à son aspect, et tel qu’on le prendrait pour une statue de marbre de Paros. Penché sur l’onde, il contemple ses yeux pareils à deux astres étincelants, ses cheveux dignes d’Apollon et de Bacchus, ses joues colorées des fleurs brillantes de la jeunesse, l’ivoire de son cou, la grâce de sa bouche, les roses et les lis de son teint : il admire enfin la beauté qui le fait admirer. Imprudent ! il est charmé de lui-même : il est à la fois l’amant et l’objet aimé; il désire, et il est l’objet qu’il a désiré; il brûle, et les feux qu’il allume sont ceux dont il est consumé. Ah ! que d’ardents baisers il imprima sur cette onde trompeuse ! combien de fois vainement il y plongea ses bras croyant saisir son image ! Il ignore ce qu’il voit; mais ce qu’il voit l’enflamme, et l’erreur qui flatte ses yeux irrite ses désirs.
[432] Insensé ! pourquoi suivre ainsi cette image qui sans cesse te fuit ? Tu veux ce qui n’est point. Éloigne-toi, et tu verras s’évanouir le fantastique objet de ton amour. L’image qui s’offre à tes regards n’est que ton ombre réfléchie; elle n’a rien de réel; elle vient et demeure avec toi; elle disparaîtrait si tu pouvais toi-même t’éloigner de ces lieux. Mais ni le besoin de nourriture, ni le besoin de repos ne peuvent l’en arracher.
Étendu sur l’herbe épaisse et fleurie, il ne peut se lasser de contempler l’image qui l’abuse; il périt enfin par ses propres regards. Soulevant sa tête languissante, et tendant les bras, il adresse ces plaintes aux forêts d’alentour :
[454] « Ô toi, qui que tu sois, parais ! sors de cette onde, ami trop cher ! Pourquoi tromper ainsi mon empressement, et toujours me fuir ? Ce n’est ni ma jeunesse ni ma figure qui peuvent te déplaire : les plus belles Nymphes m’ont aimé. Mais je ne sais quel espoir soutient encore en moi l’intérêt qui se peint sur ton visage ! Si je te tends les bras, tu me tends les tiens; tu ris si je ris; tu pleures si je pleure; tes signes répètent les miens; et si j’en puis juger par le mouvement de tes lèvres, tu réponds à mes discours par des accents qui ne frappent point mon oreille attentive.
« Mais où m’égarai-je? je suis en toi, je le sens : mon image ne peut plus m’abuser; je brûle pour moi-même, et j’excite le feu qui me dévore. Que dois-je faire ? faut-il prier, ou attendre qu’on m’implore ? Mais qu’ai-je enfin à demander ? ne suis-je pas le bien que je demande ? Ainsi pour trop posséder je ne possède rien. Que ne puis-je cesser d’être moi-même ! Ô vœu nouveau pour un amant ! je voudrais être séparé de ce que j’aime ! La douleur a flétri ma jeunesse. Peu de jours prolongeront encore ma vie : je la commençais à peine et je meurs dans mon printemps ! Mais le trépas n’a rien d’affreux pour moi; il finira ma vie et ma douleur. Seulement je voudrais que l’objet de ma passion pût me survivre; mais uni avec moi il subira ma destinée; et mourant tous deux nous ne perdrons qu’une vie ».
[474] Il dit, et retombant dans sa fatale illusion, il retourne vers l’objet que l’onde lui retrace. Il pleure, l’eau se trouble,
l’image disparaît; et croyant la voir s’éloigner : « Où fuis-tu, s’écria-t-il, cruel ? je t’en conjure, arrête, et ne quitte point ton amant ; ah ! s’il ne m’est permis de m’unir à toi, souffre du moins que je te voie, et donne ainsi quelque soulagement à ma triste fureur ».
Mais l’onde est redevenue transparente; Narcisse y voit son image meurtrie. Soudain sa fureur l’abandonne ; et, comme la cire fond auprès d’un feu léger; ou comme la rosée se dissipe aux premiers feux de l’astre du jour : ainsi, brûlé d’une flamme secrète, l’infortuné se consume et périt. Son teint n’a plus l’éclat de la rose et du lis; il a perdu cette force et cette beauté qu’il avait trop aimée, cette beauté qu’aima trop la malheureuse Écho.
Il laisse alors retomber sur le gazon sa tête languissante; une nuit éternelle couvre ses yeux épris de sa beauté. Mais sa passion le suit au séjour des ombres, et il cherche encore son image dans les ondes du Styx. Les Naïades, ses sœurs, pleurèrent sa mort; elle coupèrent leurs cheveux, et les consacrèrent sur ses restes chéris : les Dryades gémirent, et la sensible Écho répondit à leurs gémissements. On avait déjà préparé le bûcher, les torches, le tombeau; mais le corps de Narcisse avait disparu; et à sa place les Nymphes ne trouvèrent qu’une fleur d’or de feuilles d’albâtre couronnée. »
Ovide – Les Métamorphoses – Livre III – (Traduction – légèrement adaptée- de G.T. Villenave, Paris, 1806)
Lee Friedlander
7 mars 2020 à 10 h 41 min
« La Communion » de Jan Komasa.
Peut-on être Polak sans être catho ?
Difficile d’éviter cette thématique dans le cinéma actuel polonais, où, d’un film l’autre, cette thématique semble récurrente !
Ici, le jeune réalisateur Jan Komasa (38 ans), nous propose, sous forme d’un thriller haletant, de suivre les tribulations d’un jeune délinquant (saisissant Bartosz Bielenia) qui se découvre, en maison de correction, une véritable vocation de prêtre !
Hélas, le curé de l’établissement où il suit une formation de menuisier, lui déclare que la voie du séminaire lui est fermée en raison de la lourdeur de sa condamnation : au cour d’une bagarre, il a tué accidentellement son adversaire !
La rédemption n’existe-t-elle pas dans l’église polonaise ?
Peu importe, par la grâce du scénario, nous assistons, entre violence et passion, à celle de notre jeune héros qui, entre les pièges de la coke et de la chair, suivra un exemplaire chemin de croix.
Sublime, forcément sublime, mais pas vraiment nouveau, pour ce personnage pasolinien, comme échappé tout droit d’un roman de Genet !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19586749&cfilm=275707.html
hamlet, ne nous parlez pas de un régime sans sel:et le droit à l’humour, le vrai! demandez à P.Bayard qu’il est invité dans les colloques sur l humour
cum grano salis, n’est-ce pas renato
Jazzi : les curés ne sont plsu ce qu’ils étaient, si tu te souviens de celui de l4etranger que Camus avait essayé de piqué à Dostoïevski, sur ce coup un très mauvais plagiat comme souvent chez Camus (cf ses pièces de théâtre).
et alii, ce n’est pas rôle, par contre l’invention de la cortisone pourrait faire l’objet d’un excellent film ou roman, une histoire qui commence en Allemagne pendant la guerre en 1940.
dommage que si peu de romanciers ont des connaissances scientifiques.
si vous regardez le profil socio professionnel des écrivains aujourd’hui vous avez un tiers de journalsite, un tiers de prof de philo et un tiers de prof de lettres : les probabilités qu’un écrivain français nous raocnte l’histoire romanesque de l’invention de la corisone sont nulles !
du coup ce sera un américain qui écrira cette histoire, un scénario pour un film qui recevrz une floppée d’ocsars !
Oui tu as raison Hamlet, je suis con.
Je le savais en plus, mais je ne peux pas m’en empêcher.
Il faut d’urgence reporter en juin voire en septembre les vacances scolaires de printemps. Sinon les déplacements et contacts qui en découleraient pourraient accélérer considérablement (et sans doute dramatiquement) l’épidémie.
« Le risque d’être infecté par le nouveau coronavirus (Covid-19) en touchant des objets, notamment des pièces de monnaie, des billets de banque ou des cartes de crédit, est très faible », précise l’OMS.
Un virus j’en ai vu un avant même que tu sois né, hamlet. Ma mamie m’avait offert un coffret « Microscope électronique à transmission 2000 » pour mon Noël. Avec pompe à vide à pédale.
Rose,
changez-vous les idées. N’est-ce pas l’ouverture du « Printemps des poètes » ? (Dont la marraine, cette année, est Sandrine Bonnaire.)
Pour vous, une des plus belles pages d’André Suarès : Temples grecs – Maisons des Dieux – Agrigente – Ségeste – Sélinonte – Paestum. (éd. Granit) 1980. Précédemment publiés dans la Nouvelle Revue Française de juin à juillet 1938.
ROSES DE LA MER
Vidi Ego Odorati Victura Rosaria Paesti.
Vie embaumée des roses de Paestum, j’ai vu
Vos délices fauchées par le vent noir du Nord.
« A Paestum, la solitude est encore pleine de poésie. Dire que le silence est désormais le chant préféré des Immortels, et la voix qui va le mieux au cœur des poètes ! Faut-il, en vérité, que nous vivions dans un temps de chaos et de tumulte ! Il y a toujours des roses à Paestum, comme l’ont dit Virgile et Properce ; et même elles fleurissent deux fois. j’en ai trouvé au printemps et à l’automne. Mais qu’on ne rêve pas d’une roseraie. Les roses ont déchu depuis longtemps à l’églantine. Ainsi doivent finir les plus belles cités. Il n’est rien qui monte le cœur d’un regret plus amer que de voir l’églantine survivre à la rose parfumée. C’en est fait de l’Élysée, du Parnasse, de la culture et des senteurs les plus exquises. […]
Puisse Apollon, tireur d’arc, venir en aide à Poséidon, écarter les foules qui sont la peste, sauver l’innocence de la solitude et la virginité du silence ! Je voudrais avoir chanté le cantique de l’homme qui élève des maisons pour les dieux. Architecte, ou philosophe, il est poète. C’est lui qui fait surgir de la terre et naître sous le ciel le temple, la pensée et le poème, les strophes de la méditation et de la pierre. O sublimes mirages qui, seuls, nous font prendre en patience la puanteur des caravanes, la voix des chiens, les ossements des voyageurs et toute l’amertume du désert ! »
On ne vous a rien demandé, de Nota.
Il s’agit d’une conversation de spécialistes, ce que vous n’êtes pzs.
C’est ainsi, hamlet, que Marie Curie est devenue une héroïne cinématographique internationale !
https://www.youtube.com/watch?v=YwLsf6XREXk
Moi je désinfecte mes billets et pièces au four à 70 degrés pendant 30 minutes, 2 fois par jour.
« Avec pompe à vide à pédale. »
Tu as réussi à gonfler ton pénis, D. ?
Cette histoire de Coronavirus est un enchantement pour ceux qui aiment la rigolade car, de l’avis « non autorisé » des Services concernés, jamais on a vu une telle psychose se créer médiatiquement de façon aussi rapide, et mondiale, et pour rien, disons pour pas grand chose ! Fou-rire de ceux qui jouissent encore d’un jugement sain et dégustent sans modération cette psychose, irrationnelle pandémie en cours de développement pour donner le frisson au plus grand nombre.
renato n’est pas réveillé ;
: Quatuor n° 13 en La mineur « Rosamunde » D 804
https://www.youtube.com/watch?v=mhVZneMZM1A
Jazzi,
à savourer après « Lady Bird » (2017), Greta Gerwig propose une lecture engagée d’un classique de la littérature féministe américaine, « Little women » de Louisa May Alcott (1868).
C’est un article de Krotchka dont j’aime beaucoup le blog « Rue des Douradores ».
https://krotchka.wordpress.com/2020/03/06/art-et-emancipation-feminine-les-filles-du-docteur-march/
de nota le fait de dire « il est faible » dans la mesure la probabilité de toucher ces objets est elle-même très élevée.
comme le pari de Pascal avec son espérance très grande avec une probabilité très faible, là c’est le contraire.
à noter de nota que la notion d’espérance mathématique n’existait pas encore quand Pascal a émis cette idée, c’est fortiche non ?
@ que vous êtes cruel… (Narcisse)
Comment ça ?… Et envers qui, au juste ?…
Quant à la rue des Douradores. C’est Eduardo Suarès qui en parle, à propos de Fernando Pessoa :
http://notesditinerance.canalblog.com/archives/2016/08/10/34131927.html
Justin Crétin toujours aussi minable, ami avec les musiciens de jazz, pourquoi pas avec le petit Jésus aussi… JC, l’andouille de ce blog
Janssen J-J dit: « @ que vous êtes cruel… (Narcisse)
Comment ça ?… Et envers qui, au juste ?… »
Mais envers Et Alii, voyons ! (voir votre commentaire matinal). C’est de l’humour, cher JJJ !
Jazzi sauf que Marie Curie est elle-même un héroïne de roman, c’était facile d’écrire son histoire.
l’histoire de l’invention de la cortisone est bien plus incroyable, c’est une histoire d’espionnage doublée d’une affaire de sérendipité !
pour résumer : au départ les allemands isolent une substance chimique tirée des glandes surrénales pour permettre aux aviateurs de résister au manque d’oxygène en haute altitude, la société Merck commence à produire cette substance.
les service d’espionnage anglais et américains l’apprennent, ils vont mettre un système en branle pour récupérer le maximum d’information.
des chercheurs américains (Kandall) s’en emparent ils dépensent des sommes énormes pour arriver à un résultat.
il s’avère que cela ne marche pas pour les aviateurs (même si par la suite ce composé va servir de dopant pour les sportif) par contre ils se rendent comte que les aviateurs qui le prennent et qui souffrent de rhumatismes n’ont plus de douleurs rhumatismales.
Kandall reçoit son prix Nobel en 1950 ! et à partir de ce jour les gens ne vont plus mourir de cette maladie qu’on appelait la scarlatine, à partir de là ça va servir à traiter toutes les maladies auto immunes !
ainsi est née la cortisone qui va sauver des millions de vies humaines !
c’est drôle non ? en tout cas plus drôle que l’histoire de Marie Curie.
Kandall reçoit son prix Nobel en 1950 pour avoir inventée une substance que les allemands avaient découvert dix ans avant : preuve que l’histoire récompense toujours les vainqueurs.
ils n’allaient pas refiler le Nobel à des chercheurs nazis.
Moi je comprends que quand on est dans le pétrin, il ne soit pas si facile de se changer les idées. Facile à dire quand on n’y est pas soi-même. D’abord, on doit gérer la plainte maternelle tous les jours et inventer des paroles pour ne pas la désespérer. Ensuite, observer ce qui se passe autour d’elle, et la défendre contre d’éventuelles hostilités, tout en sachant rester équitable avec les uns et les autres, dans un contexte pandémique pas facile. Comme de faire nécessité vertu, sans démissionner pour autant. Regagner son logis le soir et entrer en soi-même. Ouvrir la fenêtre apaisante de RDL où existe une autre vie, et s’y ressourcer avec des liens donnés quand on n’a pas eu le temps de les rechercher soi-même. Retrouver ses esprits, s’efforcer de lire malgré l’épuisement mental. Trouver le moyen de remercier après quelques brefs moments de sommeil dans le silence réparateur de la nuit. Raconter des bribes du quotidien éprouvant pour les évacuer un à un. Essayer de rester toujours soi-même, forte.
Et on voudrait nous faire croire que les « femmes fortes » n’existeraient pas » ? Qu’elles n’auraient pas droit à notre admiration, à recevoir un brin de notre consolation collective ?
Tout le monde l’aime, elle fait l’unanimité. Y compris dans les « rosseries » de V2 transformées en artifices floraux dès qu’elles atteignent leur cible.
nonfiction.fr est constitué par plus de 200 critiques qui publient en continu des critiques d’études et d’essais, mais également des critiques artistiques, des grands entretiens et des chroniques destinées à apporter un éclairage de l’actualité par l’apport des sciences humaines et sociales.
Ce « portail des livres et des idées » comprend un comité de parrainage où figurent des personnalités internationales de tout premier plan (comme les philosophes Michael Sandel et Michael Walzer, l’ancien ministre Robert Badinter, les conseillers ou ministres de Bill Clinton Benjamin Barber ou Joseph Nye, le fondateur du Center for european studies à Harvard Stanley Hoffmann, le directeur de la recherche du FMI Olivier Blanchard, l’ancienne directrice du New Yorker Tina Brown, les professeurs d’université Philippe Aghion, Guy Carcassonne, Antoine Compagnon ou Jean-Paul Fitoussi, les syndicalistes Edmond Maire ou Nicole Notat, les figures d’Haaretz Amira Hass et Benny Ziffer etc.).
Sa rédaction comprend de nombreux universitaires reconnus nationalement et internationalement, des doctorants de nombreuses écoles et universités, et des professionnels des différents domaines de connaissance couverts par le site3.
Ce site est quotidiennement cité dans la presse, les radios, les télévisions et sur le web, pour ses révélations[réf. nécessaire](nonfiction.fr a rendu compte en avant-première et de manière très critique du livre de Bernard-Henri Lévy, Ce grand cadavre à la renverse ; il a été le premier à annoncer que Ségolène Royal avait proposé le poste de Premier ministre à François Bayrou entre les deux tours des élections présidentielles et a lancé la polémique autour de « La mort de la culture française » en rendant compte avant le reste de la presse de cet article à la une de Time Magazine, etc.)4. En janvier 2008, nonfiction.fr a été cité de très nombreuses fois pour son interview de Emmanuelle Mignon, directrice de cabinet de la Présidence de la République, laquelle révélait les coulisses de la campagne de Nicolas Sarkozy du point de vue des idées et du travail en direction des intellectuels5.
Après un partenariat avec la Fondation Jean Jaurès, le site collabore désormais avec le magazine en ligne Slate. Ce dernier reprend des comptes rendus d’ouvrages, des entretiens ou des chroniques également publiés sur nonfiction.fr. Sa ligne éditoriale entend favoriser les rencontres intellectuelles entre :
Comité de parrainage : Philippe Aghion, Olivier Assayas, Jean-Pierre Azema, Elisabeth Badinter, Robert Badinter, Francis Balle, Benjamin Barber, Christian Baudelot, Pierre Bergé, Suzanne Berger, Paul Berman, Tom Bishop, Olivier Blanchard, Tina Brown, Guy Carcassonne (†), Jean-Claude Casanova, Antoine Compagnon, Boris Cyrulnik, Mireille Delmas-Marty, Alain Dieckhoff, Jean-Luc Domenach, Jacques Donzelot, François Dubet, Olivier Duhamel, Jean-Paul Fitoussi, Alain Genestar, Susan George, Nathan Glazer, Peter Hall, Amira Hass, Nathalie Heinich, Stéphane Hessel (†), Stanley Hoffmann (†), Christophe Jaffrelot, Jean-Noël Jeanneney, Marie-Thérèse Join-Lambert, Tony Judt (†), Jacques Julliard, Sunil Khilnani, Zaki Laïdi, Denis Lacorne, Pierre Lascoumes, Bruno Latour, Marc Lazar, Alain Mabanckou, Nicole Maestracci, Edmond Maire (†), Dominique Méda, Yves Michaud, Raymonde Moulin, Pierre Nora, Nicole Notat, Joseph Nye, Christine Ockrent, Pascal Ory, Thierry Paquot, Angelo Rinaldi, Elisabeth Roudinesco, Michael Sandel, Dominique Schnapper, Yves Sintomer, Benjamin Stora, Nicolas Tenzer, Louis-Georges Tin, Tzvetan Todorov (†), Alain Touraine, Patrick Viveret, Michael Walzer, Olivier Wieviorka, Henri Zerner, Benny Ziffer.
de nota : d’autant qu’à l’oms ils savent très bien que si cette probabilité était faible l’évolution de cette maladie ne serait pas exponentielle comme c’est le cas.
et si ça évolue de façon exponentielle c’est bien parce que les contamination de contamination sont bien plus grande que le simple fait d’être en contact avec un malade qui vous tousse dessus !
sauf que si ils le disent ça va créer un affolement général et un effondrement de l’économie parce que la conséquence c’est qu’il ne faut plus aller dans des lieux publics.
l’oms nous refait même le même coup que les autorités chinoises vis à vis des médecins qui ont commencé à donner l’alerte.
informations aux bottomerdélienne-s sur non fiction
Avocats et conseils : Lysias Partners : Jean-Pierre Mignard, Emmanuel Tordjman et Sébastien Mabile (avocats du site et de sa rédaction).
les conditions de contamination
Non, Jazzi, j’ai un micro-pénis congénital incurable. Ce n’est pas faute d’avoir essayé.
C’est la véritable raisin pour laquelle je ne me suis jamais reproduit.
Mes testicules ne sont jamais descendus par ailleurs. Plus exactement ils sont descendus et remontés aussitôt, le 2 juillet 1978.
Je m’en fous.
@ Ch /// Mais envers Et Alii, voyons !
Ah bon ? vous trouvez ?… Mais ce n’était là qu’un hommage philosémite rendu au vice par la vertu, ou par le sadique à LA masochiste. (c’est une meuf, voyons donc, Ch. ! nous en avons la preuve !)
Rien là que de fort banal hein (humoure)!
Charlusse/Etaliine aimait/aime à se faire fouetter le derrière au martinet clouté, a-t-on appris récemment : tous les dégoûts sont dans la nature scolaire chez les trolleuses au long cours de cette chaine qui font mine de pas vouloir y toucher et de se moucher le bey, pas vrai, FMLP !
(Arrêtez de nous harceler avec vos links !)
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