de Pierre Assouline

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La République des livres
Faulkner réveille-toi, ils sont devenus fous !

Faulkner réveille-toi, ils sont devenus fous !

Observez les nouvelles tendances américaines et vous saurez ce qui vous menace à court terme. C’est devenu un tel lieu commun que l’on y prête à peine attention. Sauf que lorsque cela touche au monde des idées et aux choses de l’esprit. Un récent phénomène éditorial pourrait bien faire bientôt des ravages en France : les sensitivity readers. Eu égard aux récents dommages causés chez nous par l’ordre moral au nom du Bien, le terrain n’a jamais été aussi favorable. Traduisez l’expression comme il vous plaira, un florilège est déjà disponible : lecteur de sensibilité, lecteur en sensibilité, lecteur sensible, contrôleur de sensibilité, lecteur en authenticité, détecteur de faux pas littéraire, démineur de polémiques, démineur éditorial… Afin de paraître insoupçonnable (on n’est jamais trop prudent quand veille Big Sister), nous nous en tiendrons à l’original anglais, lequel désigne officiellement « un relecteur spécialisé en diversité apte à repérer la présence de stéréotypes ou de représentations biaisées ».

Ce lecteur expert a l’œil et le bon sur tout ce qui, dans le manuscrit d’un roman, d’un essai, d’un conte, pourrait paraître raciste, homophobe, misogyne, sexiste, antisémite, blasphématoire, pédophile, xénophobe, négationniste… Sans oublier l’ironie sur les handicapés ou l’allusion aux maladies mentales. L’écrivain a désormais le sentiment de risquer gros à la moindre virgule de travers. Si la dénonciation tourne en boucle toute une journée sur Twitter, l’auteur se fait lyncher. Pour autant, le sensitivity reader récuse toute volonté de censure : il se propose, moyennant 250 à 500 dollars par manuscrit, comme celui qui aidera l’écrivain à ne pas commettre de faux pas ou d’erreurs en froissant par inadvertance la susceptibilité des minorités…

Cet inspecteur des travaux finis est à la littérature ce que le fact checker est à la presse et aux revues scientifiques. On attend de lui (ou d’elle, restons prudents) qu’il scanne le texte de son regard exercé au repérage de l’inapproprié –le mot qui tue. Un tamis pour séparer le bon grain de l’ivraie. Reste à en définir les critères. D’une époque l’autre, les paramètres ont changé. Ceux d’aujourd’hui auraient fait hurler dans les années 70-80. Un texte est jugé dérangeant si l’auteur crée un personnage noir sans être noir lui-même. Ou s’il est un homme et que son narrateur est une narratrice. C’est d’une logique imparable : puisque vous n’êtes pas de notre communauté, vous ne pouvez pas parler en notre nom. Mais qu’est-ce qu’un romancier sinon celui dont on attend qu’il se mette dans la peau d’un autre ? De nos jours, un William Styron n’oserait plus écrire les confessions de l’esclave noir Nat Turner. Faulkner, réveille toi, ils sont devenus fous !

Ils en sont arrivés là par la culture de la victimisation. Cela se traduit par une standardisation de l’écriture notamment dans les livres pour la jeunesse. Car le plus grand danger, la plus sourde menace de cette censure qui ne dit pas son nom, c’est le réflexe qu’elle tend à créer chez les auteurs : l’autocensure préventive, forme paroxystique du principe de précaution. Cela va de l’histoire proprement dite à l’accent des personnages

Le romancier se sent alors sous surveillance. De quoi anéantir toute velléité de transgression, laquelle féconde la fiction depuis des siècles. Les exemples ne manquent pas le plus connu étant forcément celui qui a concerné la plus célèbre des auteurs, J.K. Rowling. Son crime ? La manière dont elle a évoqué les traditions des Navajos dans son Histoire de la magie en Amérique du Nord (2016), quatre contes sur les rituels transcendantaux des amérindiens, leurs sorciers et leur propre technique du balai comme moyen de transport. Or il lui fut reproché de s’être appropriée leur fameuse légende des Changeurs de peau. Elle n’aurait pas dû car s’approprier est déjà considéré comme « offensant ». Ils en sont là.

Ce n’est pas tant dans la presse traditionnelle, assez précautionneuse sur le sujet, que dans la blogosphère que s’expriment les sensitivity readers car c’est là que vont naturellement les recruter éditeurs et écrivains. Ceux-ci craignent plus que tout le tweet assassin qui dénoncera un dérapage dans un livre et le forcera à la retirer de la vente afin d’en retrancher la page mal intentionnée. Il suffit d’un groupe de lecteurs déterminés pour faire campagne et tuer un livre. Mais un écrivain qui se demande au moment de l’écrire quel effet produira son roman à sa parution, qu’est ce qui est approprié et qu’est ce qui ne l’est pas, est un écrivain fichu pour la littérature.

(« William Faulkner » photo Henri Cartier-Bresson ; « William Styron avec Norman Mailer » photo D.r)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

1566

commentaires

1 566 Réponses pour Faulkner réveille-toi, ils sont devenus fous !

JiCé..... dit: à

Si les femmes prennent pour exemple les hommes, elles vont plus perdre que gagner !

JiCé..... dit: à

test

JiCé..... dit: à

Zola est devenu illisible…quelle prose vieillotte !
Nul ….

Lucienne dit: à

Justin Crétin de plus en plus hors sujet… cette andouille se figure qu’ici c’est SON BLOG à LUI et non celui de Passou… alors Passou : JC….. à la porte, vite, cela devient un nettoyage nécessaire

Alexia Neuhoff dit: à

Il était une fois une femme, surnommée Clopine, qui venait de temps en temps répandre quelques graines dans un champ qu’un propriétaire avait mis à la disposition de tous. Fait remarquable, à chacune de ses apparitions, un chasseur se tenait là, à l’affût dirait-on, derrière un hallier, pour lui tirer dessus. Il était accompagné d’un chien qui accompagnait la mitraille d’aboiements furieux, un chien de chasse, dressé pour cela, mais laissons la bête pour ce qu’elle est et intéressons-nous à ce Tartarin en embuscade permanente. Il se dit qu’il serait assez savant, une sorte d’ermite toujours penché sur quelque texte ancien et rare, confit dans l’étude tel Le Philosophe de Salomon de Koninck. Difficile, à dire vrai, d’être en même temps dans les livres et courir la campagne et le gibier. Non pas tout le gibier. Car il n’avait l’obsession d’abattre qu’une seule proie : Clopine. Il est malaisé de déchiffrer pareille monomanie. Il faut croire que, dans son esprit, Clopine était devenue l’archétype de l’ennemie, qu’elle cristallisait toutes ses détestations. Il convient dès lors d’examiner ce qu’est et représente Clopine : une femme, une femme d’extraction modeste, une femme de province, une femme sans une barricade de diplômes, une femme qui prétend s’exprimer, une femme qui milite, une femme qui défend la cause de l’écologie, une femme engagée contre le capitalisme, le machisme, une femme qui invoque Bourdieu, une femme qui se pique d’écrire et se mêle de tourner des documentaires, une femme qui lit et admire Proust, une femme qui ose mettre le pied (et la langue) dans un gentlemen’s club vieille configuration, à savoir non mixte.

et alii dit: à

ni vrai, ni faux,hamlet,mais celles qui ont voulu faire comme les hommes étaient souvent soutenues par les hommes, c’était en leur(s) (noms), de la famille, en somme!
bonne journée

et alii dit: à

Alexia Neuhoff dit: peut-être pas faux non plus

et alii dit: à

club vieille configuration,
je crois que c’est le moment ou jamais de placer « old school »

JiCé..... dit: à

Je reprend votre portrait, Alexia, si peu flatteur, de cette malheureuse femelle sous burqa sociale comme il en existe tant dans les territoires perdus de la république démocratique et populaire de France :
« une femme, une femme d’extraction modeste, une femme de province, une femme sans une barricade de diplômes, une femme qui prétend s’exprimer, une femme qui milite, une femme qui défend la cause de l’écologie, une femme engagée contre le capitalisme, le machisme, une femme qui invoque Bourdieu, une femme qui se pique d’écrire et se mêle de tourner des documentaires, une femme qui lit et admire Proust, une femme qui ose mettre le pied (et la langue) dans un gentlemen’s club vieille configuration, à savoir non mixte. »

Pour quelle raison êtes vous si cruelle à travers ce portrait de la Bête ? Accuser une personne d’invoquer Bourdieu ! Démonologie ! Admirer Proutprout ? Égarement cérébral ! Mettre sa langue dans les gentlemen hole ! Pornographie ! Militer ? Soumission !

Il vous faut raison garder, très chère Alexia, vous êtes sur la mauvaise Despentes …

et alii dit: à

Domenico Squillace, 64 ans, « vieux professeur d’italien et de littérature », comme il se définit, voulait ramener un peu de raison dans l’alarmisme ambiant. Ainsi, dans ses lignes, il conjure ses élèves de « garder leur sang-froid, de ne pas se laisser emporter par le délire collectif, de continuer – avec les précautions nécessaires – à vivre une vie normale ». Et surtout, le proviseur les appelle à se méfier de « l’empoisonnement des relations sociales ».
https://www.lepoint.fr/monde/coronavirus-la-bouleversante-lettre-d-un-proviseur-italien-a-ses-eleves-04-03-2020-2365750_24.php?M_BT=8578862840#xtor=EPR-6-%5BNewsletter-Matinale%5D-20200305

JiCé..... dit: à

Magnifique tentative, désespérée, de cet enseignant, une antiquité en fin d’enseignement, homme déjà âgé, perclus de bon sens, qui écrit à ses 1200 élèves ipodés… comme s’ils étaient en capacité de comprendre son propos !
Bel effort, très bel effort…vain, peut être, pour la majorité des gamins.

et alii dit: à

Pénurie de gel hydro-alcoolique à cause du coronavirus : voici comment fabriquer le vôtre
Vous trouverez facilement les ingrédients nécessaires au supermarché ou en pharmacie
https://dailygeekshow.com/penurie-gel-hydro-alcoolique-recette/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2020-03-05
surtout, soyez prudents etne lésinez pas sur les précautions , me dit mon amie qui a « équipé » mode prudence sa voiture et dit que c’est une question de discipline!

Lucienne dit: à

l’enseignant n’a pas de déambulateur comme ce Justin Crétin (JC…..), l’andouille du blog à Passou

Jazzi dit: à

Alexia, entre M. Court et Clopine, c’est une histoire d’amour, comme entre JiCé et Lucienne !

et alii dit: à

plus d’associations
La rue des Marmousets se trouvait à l’époque sur l’Ile de la Cité, à la place de l’actuel Hôtel-Dieu. Le barbier et son voisin le pâtissier s’étaient associés de la pire des façons : l’un tranchait la gorge des clients venus se faire tailler la barbe (ses victimes étaient principalement des étudiants) et l’autre récupérait les corps afin d’en faire des pâtés en croûte. Ceux-ci étaient apparemment délicieux, la boutique avait un grand succès et il paraît que même le roi Charles VI raffolait de ces pâtés, sans savoir vraiment ce qu’il y avait dedans. Un prieur de Saint-Germain-des-Prés, nommé Jacques du Breul, a chroniqué cette histoire près de trois siècles plus tard, en 1612, et disait que « la chair de l’homme est plus délicate, à cause de la nourriture, que celle des autres animaux ».

Ils ont accompli leurs méfaits pendant un certain temps, jusqu’à ce qu’ils soient arrêtés après la tentative de meurtre d’un étudiant. Ce dernier voulait seulement se faire tailler la barbe mais faillit se faire trancher la gorge. Il réussit à s’échapper puis prévint l’ancêtre de la police, la « maréchaussée », qui avait alors découvert l’entreprise macabre de ces deux criminels. Mais une autre source diffère quant à la découverte de leurs atrocités. Cette seconde source déclare que les deux hommes ont été découverts suite aux aboiements incessants du chien d’une des victimes devant l’échoppe, jusqu’à ce que la maréchaussée entre.
https://dailygeekshow.com/sweeney-todd-histoire-vraie-paris/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2020-03-05

JiCé..... dit: à

LUCHIENNE ! A LA NICHE !!!

et alii dit: à

Contemporaine et alliée du pirate turc Barberousse, Sayyida al-Hurra était une pirate comptant parmi les plus célèbres de l’histoire. Si son véritable nom n’est pas connu avec certitude, celui de Sayyida al-Hurra signifiait littéralement « noble dame libre et indépendante, et femme souveraine ne s’inclinant devant aucune autorité« .

JiCé..... dit: à

AVEU
J’ai adopté Luchienne très vite. Elle était abandonnée, gamine, dans un Refuge dirigé par un zoophile convaincu, un certain Matznevic qui abusa d’elle très jeune.
Je n’ai fait que prendre la relève de cet ignoble pervers, ami de la Mitte, protégé par le gotha de gauche qui sévissait à Paris.
Ne faites pas de moi un nouveau Polanski : je suis sans talent particulier et au cinéma, je m’endors vite…

et alii dit: à

Un nouveau rapport de l’Australian Strategic Policy Institute (ASPI) affirme que des entreprises chinoises emploient des travailleurs pénitentiaires ouïgours dans des usines produisant des produits pour Apple, Sony, Microsoft, BMW, Nike et bien d’autres encore. Il est à savoir que les Ouïgours sont une minorité ethnique musulmane de l’ouest de la Chine qui a été soumise à l’oppression de Pékin. Ils ont été forcés de quitter la province du Xinjiang pour travailler dans des usines entre 2017 et 2019.

Durant cette période, la Chine avait mis en détention environ un million de Ouïgours dans des camps d’internement, les punissant et les endoctrinant. Les responsables disent que les camps visent à lutter contre l’extrémisme. Il est important de savoir que l’ASPI a mené son enquête sur les Ouïgours après une déclaration d’un haut responsable chinois. Ce dernier avait affirmé aux journalistes en décembre dernier que les membres du groupe minoritaire qui avaient été détenus dans les camps avaient désormais obtenu leur diplôme.

Ed dit: à

« Zola est devenu illisible…quelle prose vieillotte ! »

Je passe une tête et tombe sur ca…roh.

et alii dit: à

sur le Huffpost,ROUDY
Dans ce passage du chapitre 2 “Femmes engagées”, Yvette Roudy revient sur le 8 mars, la journée internationale des droits des femmes qu’elle a institutionnalisée en France.

et alii dit: à

PAR

Fanny Hubert, Camille Jourdan
– 10/10/14 17h02
Abonnez-vous
à partir de 1€
« Madame le Président », « C’est qui cette nana? », « Est-ce qu’elle a une culotte en dessous? ». La misogynie ordinaire des hommes politiques en dix dérapages.

« Madame le Président », « c’est qui cette nana? », « est-ce qu’elle a une culotte en dessous? », … Les remarques misogynes des hommes politiques ne sont pas rares. Et elles ne datent pas d’aujourd’hui. D’Edith Cresson, première femme Premier ministre en 1991, à Najat Vallaud-Belkacem, en passant par Ségolène Royal, retour sur les pires dérapages sexistes des hommes politiques.
https://www.lesinrocks.com/2014/10/10/actualite/actualite/les-10-derapages-les-sexistes-politiques-dedith-cresson-najat-vallaud-belkacem/

JiCé..... dit: à

La prochaine guerre civile ne sera pas celle que l’on croit, religieuse, elle sera sexuelle. On va se régaler….

et alii dit: à

Mais si les écrivains et leurs lectorats se rencontrent dans l’espace public urbain, ils investissent désormais un autre espace : celui du numérique. Certains auteurs à l’image de Thierry Crouzet en viennent même à considérer leurs sites ou leurs blogs comme de véritable : « […] salon [s] du livre permanent [s] ou non prêté [s] à des performances. [une] boutique d’écrivain public dans une rue plus ou moins obscure du Nouveau Monde. » Le site web pourrait-il s’apparenter à un salon du livre comme les autres ?CONVERSATION

renato dit: à

… écrivains, une illusion française.

D. dit: à

Ce midi c’est saucisse d’Auvergne – purée de pois cassés.

renapatatras dit: à

sur le dos de peux de personnels (sic)

Renatouse la ventouse en peut peu, toujours à en vider prestement sa gametouse!

Jazzi dit: à

5 mars 2020 à 11 h 51 min
« De Gaulle » de Gabriel Le Bomin.
Un honnête biopic centré autour de la haute figure du général, au nom prédestiné, durant les quelques jours de juin 1940 qui virent son destin personnel se confondre, dans un double basculement, avec celui de la France.
Passé le premier choc des images où l’on voit, un dimanche matin avant la messe, dans le lit conjugal de la Boisserie, le grand Charles faire tendrement l’amour à la douce Yvonne, le spectateur découvre, face aux grands évènements publics, un De Gaulle intime : bon père, bon mari, bon militaire et bon patriote.
L’originalité du film réside principalement dans le traitement romanesque du personnage historique que l’on connait tous, avec un Lambert Wilson tout à fait crédible dans le rôle du héros national, et surtout une Isabelle Carré incarnant une tante Yvonne (la discrétion même) émouvante et méconnue du public.
Dans ce couple traditionnel, tout à la fois conformiste et singulier, on mesure la part qu’elle a prise, à un moment décisif de notre histoire, auprès de son mari, quand à 49 ans celui-ci s’est retrouvé par la force des choses et de ses convictions profondes plongé en pleine aventure.
Tandis que le général regagnait Londres et, avec le soutien de Churchill, s’apprêtait à lancer sur les ondes de la BBC l’appel fédérateur du 18 juin, celle-ci, s’est jetée, au péril de leur vie, sur les routes de la débâcle, avec leurs trois enfants, dont la petite Anne, mongolienne.
Dans un premier temps, elle se réfugiera dans le Finistère, d’où elle parviendra avec sa famille à monter sur le dernier bateau en partance pour l’Angleterre.
Tout le reste n’est qu’Histoire…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19586780&cfilm=275227.html

Lucienne dit: à

Admirons la réponse du Justin Crétin :
LUCHIENNE A LA NICHE !
il n’a pas trouvé plus NUL

Janssen J-J dit: à

On vient de retrouver ce message dans les archives de l’INRDL. (Toujours aussi insupportable et bavard sous son nouveau pseudo shakespearien. Réussit pas à décrocher).

———-

/// bonjour passou, il est bien votre compte rendu sur les paradigmes de la mise en rayon des livres. déjà l’homme moderne a une hantise, c’est celle de se perdre, d’où l’importance il est vrai, des têtes de gondoles comme moyen de se repérer. de plus l’homme moderne un autre hantise, celle de ne pas commettre d’injustice, voire de réparer les injustices du passé, le lecteur se sent impliquer. même si comme dit l’autre l’Ailleurs est un endroit toujours préférable à Ici tant qu’on y met pas les pieds. si vous y rajouter toutes les sciences humaines : (l’histoire, la géographie, la sociologie, la géo politique, l’anthropologie, l’ethnologie, la linguistique..) nécessaires au « citoyen lecteur » avant d’ouvrir un livre les choses se compliquent parce que l’éthique moderne des sciences humaines a la particularité de se révéler inhumaines pour le type qui fait ses courses avec son caddy dans les rayons livres de la fnac, à chaque fois qu’il prend un livre il se demande si son geste entre dans le cadre de ce qu’on appelle le commerce équitable. il y a des peuples qui jusqu’à peu n’ont pas eu droit au chapitre c’est normal aujourd’hui de leur donner un petit coup de pouce. d’autant que nous sommes des nantis, des nantis contrits éprouvant le besoin de s’anéantir sans doute, mais les nantis anéantis même repentis restent néanmoins des nantis. perso j’en ai parlé aux vingt trois livres qui peuplent ma bibliothèque, je les ai rassemblés en rang d’oignon et je leur ai dit : les amis notre petite famille va s’agrandir, il va falloir ouvrir nos frontières, nous ouvrir à l’Autre et à l’Ailleurs, mes vingt trois livres ont pris l’idée de devoir accueillir un vingt quatrième livre sans papier venu d’on ne sait où comme une menace, j’ai réussi à les rassurer et j’ai fait venir un livre d’un auteur breton, au début ça ne s’est pas très bien passé, malgré nos efforts d’intégration il ne sentait pas chez lui, du coup je lai renvoyé en Bretagne, mais nous sommes près à renouveler l’expérience. Il faut dire que je soupçonne mes vingt trois livres d’un fort sentiment communautaire, faut dire qu’ils ont vécu longtemps ici, dans ma bibliothèque, choisis au départ en fonction de critères relevant d’une certaine idée de la géographie de l’âme qui a la particularité d’être, comme chacun sait, une géographie sans histoire. Rédigé par : Dexter | le 18 juillet 2011 à 18:12 | | Alerter | ///
———-

de toute façon, AN vous vous trompez de cible. Votre critique de MC, votre vraie cible, est injuste qui vise à défendre CT. Comme si elle avait besoin de ça.
Certes, vous écrivez soigneuse. Mais enfin, cela ne suffit pas. Qu’avez-vous, au juste, à reprocher à M. Court ? Des discordances idéologiques ?

Janssen J-J dit: à

@ TTLT.ed « Je passe une tête et tombe sur ca…roh.

et moi sur cette injuste charge contre Zola : « De sorte que la littérature qui se contente de « décrire les choses », d’en donner seulement un misérable relevé de lignes et de surfaces, est celle qui, tout en s’appelant réaliste, est la plus éloignée de la réalité, celle qui nous appauvrit et nous attriste le plus, car elle coupe brusquement toute communication de notre moi présent avec le passé, dont les choses gardaient l’essence, et l’avenir où elles nous incitent à la goûter de nouveau. C’est elle que l’ART DIGNE DE CE NOM doit exprimer, et, s’il y échoue, on peut encore tirer de son impuissance un enseignement (tandis qu’on n’en tire aucun des réussites du réalisme), à savoir une cette essence est en partie subjective et incommunicable ».

Ne crois pas que Francis Ponge aurait été d’accord avec ce credo.
De toute façon, ce plaidoyer pro-Temps retrouvé est historiquement aussi fumeux que le pamphlet anti-« réalisme ». Tu y crois encore à ça, toi, que « la vraie vie c’est la littérature » (IV, 474) ?

Nous vous accueillons, hommes & femmes de bon vouloir, elle et moi, dans un champ recouvert de marguerites. Oui.

Ed dit: à

Où est cette charge contre Zola JJJ ? Je ne suis pas d’accord non plus !

JiCé..... dit: à

Hommes et Femmes de bon vouloir : levez la main !
Rien ?
Ah bon ?!…..

Janssen J-J dit: à

@ Vous mangez trop de saucisses !

NB / L’université et la recherche sont en grève aujourd’hui. Journée morte. Les indispensables SHS qui nous décryptent et nous éclairent le monde au CNRS notamment, sont de plus en plus asphyxiées.
La RDL devrait également se mobiliser pour sauver tous nos apprentis chercheurs surdiplômés et super compétents en très grande précarité aujourd’hui.

Clopine dit: à

Bon sang, Alexia Neuhoff, franchement, je n’en ai pas cru mes yeux quand j’ai lu mon portrait… Ainsi, vous me voyez comme une sorte de « working class hero » ? (ceci dit avec un grand sourire, hein !)

Ma première réaction est de recul, évidemment – comme à chaque fois qu’on a l’air de me mettre sur le dos un habit taillé trop grand pour moi, trop flatteur, mais pourtant, j’ai envie de vous remercier infiniment !

Car vous avez été la seule à remarquer ce dont, pourtant, je me plains régulièrement (et pour moi de manière légitime) : à savoir que ce que vous racontez de Marc Court à mon égard est hélas vrai.

Je ne peux poster un commentaire qui aborde un tant soit peu un sujet donné sans subir, de manière systématique, un dénigrement.

Sous diverses formes, diverses pseudos aussi à mon sens (même si je ne peux rien « prouver », la manière et le procédé, sans compter l’intention, sont trop semblables pour que je n’assimile pas Court à Bergeret, ou, avant, à un certain « roi des Belges » dont c’était bien le style aussi).

Cet acharnement est effectivement, à mon sens, la marque d’une « fixette » assez malsaine, et sans doute occasionnée par mon « crime » le plus évident : ETRE (au moins un tant soit peu) pénétrée des convictions que vous avez énumérées à mon sujet, de gauche, écolo, féministe pour résumer, et AVOIR … Les mêmes goûts que lui.

Bref, bref, contrairement à ce qu’affirme JJJ, qui vous voit « attaquant » MC, moi je crois que vous avez réellement pris ma défense et que là était votre seul but.

(JJJ ne voit pas que je dis la vérité sur ce qui se passe entre MC et moi sur ce blog, et croit donc aux dénégations de ce dernier, qui affirme bien entendu qu’il n’est qu’un homme armé d’un calme discernement mis en face d’une sorte d’une personne qui divague…)

Et sachez aussi que, toujours contrairement à ce qu’affirme JJJ, j’ai besoin d’être défendue, cela… me fait un bien inouï, si vous saviez !

Une démarche comme la vôtre, par le passé, m’a, terriblement parfois, manqué, surtout quand j’essayais de mettre en lumière cet « harcèlement » systématique et brouillé, (surtout ces derniers temps, où les insultes directes ont laissé palace à une sorte de modération ironique, comme s’il s’agissait de petites remarques sans but ni conséquence), alors que ce dénigrement systématique est, à mon sens et pour de vrai, le signe d’une haine déterminée à me nuire dans l’esprit d’autrui.

Votre défense me fait d’autant plus de bien qu’elle est amusante et bien écrite…

Et puis, tout ça n’est pas si grave, alors, merci de l’avoir écrit avec humour et je vais vous suivre, autant que je le peux : prenons-le à la légère.

L’ego de « petit rappel » est en réalité à son image : trop « court » pour faire de l’ombre à ce qui devrait nous réunir tous dans cette république des livres, à savoir l’amour de la littérature !

Et une bise pour vous tout de même !

Clopine, louve hystérique comme les autres.

gisèle dit: à

Pour compléter ROSE, hommage d’Iggy POP à Lou REED

We are the people witoout land
We are lhe people without tradition
We are the people
We do not know how to die peacefully and at ease
We are the thoughts of sorrows
We are the wisps of rulers
And the jokers of Kings

gisèle dit: à

@ Clopine, votre réponse à Alexia.
Vous m’avez bien amusée. En effet, sur un blog voisin,il y a à peu près un an, M.Court m’avait agonie d’injures, insultes violentes, qui se voulaient méprisantes; mais n’étaient que vulgaires,boursouflées et du dernier grotesque.
Why? Why ? autour de moi le monde n’avait pas changé,alors mieux valait en rire, sans aucun effort. J’ignore le pourquoi et le comment de vos démêlées avec M.Court/ Petit Rappel, mais pourquoi faire un Everest de ce qui n’est, peut-être, qu’un jeu -pervers – « tu me tiens, je te tiens par la barbichette … »
Bonnes giboulées….

JiCé..... dit: à

De tout cœur avec l’honorable Court dont le discernement et le jugement s’appuient sur une profonde connaissance de l’âme féminine, laquelle devient, grâce au féminisme pourri façon racaille brayonne, plus noire que le charbon du Donbass

Clopine dit: à

Gisèle, bien d’accord avec vous, et c’est assez encourageant si effectivement je ne suis pas la seule à encourir la vindicte de Marc Court, même si je n’ai pas votre force de caractère pour la remettre à sa (méprisable) place.

Mais par contre, je ne suis pas d’accord sur votre « jeu pervers ». Parce que, pour qu’un jeu de telle nature soit inoffensif, il faut que les deux joueurs soient consentants, pas vrai ?

Or, je ne le suis pas, mais alors, pas du tout.

Sinon, merci à vous et à AN pour ce sage conseil : mieux vaut, effectivement, en rire.

(sans pour autant le nier, pas vrai, JJJ ?)

(il n’empêche que je hais les trolls.)

Janssen J-J dit: à

Vous êtes tellement aveuglée par votre paranoïa, CT, « anti-Ch. » que vous n’avez pas entrevu une seule seconde que AN et MC étaient la même personne qui avait décidé de vous rendre folle (Je vous renvoie à Harold F. Searle, avec taxifolette). On se demande bien pourquoi, la RDL n’en sais trop rien, hormis passoul. Cela dit, j’estime que les femmes paranos ont ceci de triste que celles-ci qui en sont atteintes ont souvent de vrais amies qui ne cessent de les harceler avec perversité. Des « amis » comme MC/PR, prétendument malveillants, en seraient totalement incapables, car ce n’est pas dans leur « nature » masculine.
Couic. Quant on effeuille la marguerite, savez vous qu’on tombe parfois sur « je t’aime… passionnément ou… à la folie » ? Et pas toujours sur… « pas du tout » ?

Janssen J-J dit: à

@ Plus vous me prendrez à témoin de vos démêlés, plus je me ferai l’avocat du petit diable (MC) mais jamais du gros (Jissé)… Pas du genre à vous dire : FMLP ! hein 🙂 J’apprécie beaucoup la réaction de Grisèle.
Nous avons tous.tes à essayer de lui ressembler.

Petit Rappel dit: à

il était une fois, chère Alexia, qq qui tomba sur ce blog il y a moult années.
Contrairement à ce que vous pourriez croire,La rencontre de la fermière et de cette personne ne fut pas, d’emblée, un affrontement. Il y eut des politesses, des admirations, des compliments, dont « bonheur d’écriture » n’est pas le moindre, je n’en retranche rien.
Mais, avec le temps, on s’aperçut que l’exactitude Clopinienne était à géométrie variable. Qu’elle distordait le monde selon ces conceptions du moment, lesquelles n’étaient philosophiques que par abus de langage,prenant leurs sources davantage dans d’indigestes compilations Onfraysienne que dans la fréquentation des textes. Certains ici, pas seulement votre serviteur, le lui firent sentir.
La dame eut une réaction curieuse, hurlant aux peaux d’ane, au troll -tout ce qui contredisait Clopine en était un- le tout culminant avec la création fantasmée de l’épouvantail Lucien Bergeret et la proclamation du Génie d’Edouard Louis. Par ailleurs, une sorte d’ego interminablement tartiné façon Vache qui rit l’emportait de plus en plus sur toute pensée précise.

Pour ces motifs, ou l’auteur se ridiculisait sans le savoir, je suis intervenu quand elle se parodiait elle-même. Je le ferai toujours, non pour l’abattre, comme vous le supposez si charitablement, mais parce que, quand on joue les guignols féministes en disant tout et son contraire, on ne s’expose pas, voyez-vous, à être pris très au sérieux.
Pour conclure,je suis ravi que Clopine ait trouvé au moins une plume sœur pour la défendre, mais je ne puis que l »avertir des dangers, liés à l’ampleur de la tache et à l’humeur de la Dame, puisqu’elle ne nous fait grace d’aucun de ses mouvements là . Or n’est-ce pas Pascal qui disait que « le Moi était haïssable? » Je serais vous, je commencerais par faire méditer cette pensée à votre élève. Je ne garantis pas le succès, mais sait-on jamais?
J’ai l’honneur, divine Alexia, de vous saluer. La tache que vous entreprenez étant aussi noble que, je le crains, désespérée.
Bien à vous.
MC.

Janssen J-J dit: à

@ Les trolls ont trop bon dos.
Inutile de vous dire que je ne suis pas un troll paranoïaque, je laisse ça à notre spécialiste du darkweb l’AMS de Bourg Ste Mauricette, aujourd’hui en grève et en deuil de neige.

Janssen J-J dit: à

@ Alexia N.
Décidément, vous êtes très forte !

Alexia Neuhoff dit: à

Janssen, descendez de votre chaise d’arbitre type Roland Garros qui vous donne des airs de girouette et vous fait distribuer camouflets et approbations au gré du vent, souffler tantôt le chaud, tantôt le froid, et surtout les braises. Prière de ne pas inscrire mon nom sur un court où je ne suis pas et à un jeu auquel je ne participe pas.

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…jeudi 5 mars 2020 à 14 h 33 min.

…je lis beaucoup de livres, de consistance très différentes, comme si c’est des tableaux d’art contrastés.

…j’ai jeté un coup d’œil, sur un livre de 2001; qui concerne; la  » Gestion des ressources humaines « ,…management,…

…beaucoup de choses sont utiles et rassemblées,…mais il y a de gros  » oublis « , c’est la forme  » intello – parasite « , dans les entreprises,…

…pour s’en défendre, et faire vite en explications,…il vaut mieux travailler pour soi tout seul ou comme indépendant, et avoir son entreprise,…
…que de dépendre de critères rassemblés et jugements codifiés, prompts à vous licencier.

…je suis aussi photographe, et beaucoup d’aspects de cette technique me coïncident avec les pensées de psy-philosophes,…
…parler avec les gens, leurs comportements, et les comprendre,…suivant des amalgames, avec l’histoire technique de la photographie.

…des choses très simple, comme déjà sensibilisé le papier-photo, la lumière de vivre au niveau en société, et l’état de variations du résultat en contrastes; assurer les blancs et avec les gris et les détails dans les noirs, façons obscurantismes divers.

…il reste aussi, la photo-gravure-relief,…
…mondialisations à d’autres critères,!…
…cinéma; que les manipulables gestions des ressources dites humaines par les  » trusts  » de tout acabits,!…etc
…envoyé,!…

Petit Rappel dit: à

Excusez moi, JJJ, mais toutes mes interventions sont signées Petit Rappel, aucune ne l’est d’ AN, et je n’ai pas pour but de rendre folle Madame Trouillefou en prêchant une chose puis son contraire. Pas mon genre.
Rendez à Alexia Neuhoff ce qui est à elle.
MC

renato dit: à

Comment peut-on péremptoirement affurmer que AN et MC/PR sont une seule et même perdonne ?

renato dit: à

affurmer > affIrmer

Jazzi dit: à

Bonne pioche pour Tante Yvonne, née Vendroux !

« En 1920, elle rencontre Charles de Gaulle, alors capitaine revenant d’une mission en Pologne. La rencontre est en fait arrangée en secret par la famille Vendroux ; leur première sortie est au Grand Palais, au salon d’automne, pour voir la toile La Femme en bleu de Kees van Dongen. Revenus ensuite prendre le thé, Charles aurait renversé sa tasse sur la robe de la jeune femme, qui l’aurait pris avec humour. Leur première soirée est le bal de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, à l’hôtel des Réservoirs, à Versailles (l’établissement où Charles de Gaulle avait fait ses études de 1908 à 1912, était alors basé dans la ville voisine de Saint-Cyr-l’École). Deux jours après, elle déclare à ses parents : « Ce sera lui, ou personne. » Ils se fiancent le 11 novembre, avant la fin de la permission du capitaine de Gaulle et se marient le 7 avril 1921, en l’église Notre-Dame de Calais. De Gaulle est conscient d’épouser un beau parti, écrivant à l’un de ses amis : « J’épouse les biscuits Vendroux. »
(Wiki)
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/34/Le_général_de_Gaulle_et_son_épouse_à_Londres.jpg

Clopine dit: à

Ah oui, c’est cela que je voulais vous dire aussi, AN : hélas, vous risquez bien entendu de vous attirer vous aussi les quelques menus inconvénients qui se produisent, quand on ose parler des chasses gardées de Monsieur Court, sans y avoir été autorisée au préalable par une légitimité sociale ou universitaire, ou quand on ose souligner ses mauvaises pratiques à mon endroit.

Prenez garde à vous ! je vous en prie : haussez les épaules, ce que je n’ai jamais su faire, et j’ai bien eu tort !

Tenez, son dernier message, venimeux à sa bonne habitude…

Marc Court est un érudit, on ne peut le nier, et comme j’admire l’érudition et suis tout prête à lui rendre hommage, j’étais passablement impressionnée par ce personnage erdélien. Mais voilà : cette érudition ne s’accompagne nullement d’une envie de partage, d’accroître la compréhension d’autrui, de perches tendues ou d’indications de pistes à suivre. Court (et Bergeret, sur son blog, en fait tout autant, encore un indice !) a la hauteur cassante, là où ceux qui sont vraiment sûrs d’eux-mêmes se permettent une empathie bienveillante.

Si l’on rapproche ce trait, non plus de l’érudition mais de la richesse matérielle, Court a cette vulgarité méprisante (et au fond désignatrice d’usurpation) du nouveau riche à qui, par une sorte de rancune récurrente, accablera de reproches le pauvre, se bouchera le nez devant la misère, et évitera ainsi d’avoir à commettre un acte généreux.

Alors que les vrais érudits, ceux qui sont sûrs d’eux-même et n’ont pas cette soif de reconnaissance qu’un Court-Bergeret, en voulant la cacher, met en réalité en pleine lumière, (ah ! Le passage du blog de Bergeret où, voulant se présenter, celui-ci croyait faire de l’humour fin en disant « que curieusement non il n’écrivait pas… »), les vrais érudits, donc, cherchent au contraire toujours à tirer vers le haut leurs interlocuteurs, mettent le plus grand soin à être compréhensibles par tous, et attachent la plus grande importance, comme le fait Boucheron par exemple, à être de remarquables vulgarisateurs. Alors qu’un Marc Court, de toute sa hauteur, n’arrive même pas, quand il fait une conférence, à établir un simple lien de connivence avec son auditoire, occupé qu’il est à démontrer sa supériorité et l’étendue de ses connaissances – qui, du coup, ne servant à rien ni personnes ne sont que les arbres creux, les branches mortes, d’un savoir inutile.

j’ai changé d’ opinion, c’est vrai, sur l’érudition. IL y a la féconde, et la stérile. Court, avec sa vanité narcissique, est assis en fait sur le couvercle fermé de toilettes… sèches (ahaha !)

et alii dit: à

JUSTE POUR VOUS DIRE QUE J’AI EU UN ESPION LOGICIEL
tout est rentré dans l’ordre;
je regrette pour ma part que CLOPINE SOIT SI PERSUAD2E QUE LA RDL est à son service,et que les erdéliens n’ont qu’à répondre à ses demandes de « petite maîtresse » qui corrige et dit « je veux » en écrivant ,elle , ni personnes(sic)
le féminisme a une histoire, (j’ai autrefois envoyé un lien, signalé des enseignements spécialisés) et elle répète à plus soif qu’elle n’a rien à faire de l’enseignement des lieux philosophiques, mais jacte sur « la pensée »:à la longue c’est irritant;
bonne journée

et alii dit: à

persuadée

de nota dit: à

venimeux: malveillant, méchant, haineux.
Meuh non! Court est aimablement ironique, ce qui est parfaitement désuet et, ma foi, fort sympathique.

et alii dit: à

un classique
À la suite de son travail sur le complexe paternel, Filiations, l’auteur porte son questionnement du côté du féminin, de ce Weibliche resté si obscur dans l’œuvre freudienne et dont la place dans la psychanalyse demeure si incertaine. Granoff montre à sa façon, érudite et imaginative, comment ce féminin y exerce constamment son emprise, depuis la bisexualité présente dès les premiers écrits, jusqu’à l’effet, décisif pour le destin psychique de l’enfant, de la vue du sexe féminin qui fait l’objet d’un dernier texte. Emprise qui marquera à jamais, en lui donnant sa forme et ses premières déformations, la pensée et les représentations de l’enfant, futur adulte, futur chercheur, futur théoricien ; et, de cette place, la pensée psychanalytique tout entière.

‑‑‑‑‑ Table des matières ‑‑‑‑‑

Le masculin, le féminin et la bilatéralité – La psychanalyse malade de la bisexualité – La bisexualité à l’abri dans l’amitié – Credo quia absurdum – Nature ! Nature ! – La voie vers les mères – Les femmes du destin – Le modèle de la dissection et la pensée du féminin – Membranes, pellicules : l’hymen – Le jeu de la membrane dans le texte freudien – La question du dehors et du dedans – Le féminin et les conditions de la pensée – L’inquiétante étrangeté – L’emprise du féminin sur la scène psychique freudienne – La tête, lieu freudien de l’éclatement – Le regard et la palissade – Le souvenir-couvercle – Gradiva entre les colonnes… Il ne faut pas croire à ce que l’on voit – La pensée de l’impensable : le complexe de castration – La fente dans la pensée – Langage enfantin et aphasie

DU MÊME AUTEUR
La Pensée et le féminin, 1976
http://www.leseditionsdeminuit.fr/livre-La_Pens%C3%A9e_et_le_f%C3%A9minin-2097-1-1-0-1.html

JiCé..... dit: à

« Venimeux, malveillant, méchant, haineux. » (de nota bene)

On connait la version féminine :
Venimeuse, malveillante, méchante, haineuse

et alii dit: à

Coronavirus : le virus aurait muté en une version plus dangereuse pour l’homme

Selon une étude préliminaire chinoise, il n’existerait pas une mais deux souches de virus. Le type S, plus ancien, aurait muté en type L, plus virulent et à transmission plus rapide. Il se retrouve chez 70 % des cas déclarés.

et alii dit: à

un jour, Clopine m’a écrit sur ce blog: »je suis comme eux » CQFD

Janssen J-J dit: à

Que les deux protagonistes incriminés se soient justifiés simultanément sur le stade de Roland Garros de n’être point la même personne est bien encourageant. Voilà enfin des gens qui ne mentent apparemment pas, et qu’il sera plus difficile de renvoyer dos à dos. A chauffer sur les braises, il est sûr que cela n’éteindra jamais le feu, hélas… la preuve par la énième justif. précédente!…
Existe-t-il des érudits qui « élèvent » les autres, pour ma part, je n’en suis pas sûr. Reste à savoir si PR se retrouver dans semblable tableau.
La vraie question est : comment mettre fin à cette assommante querelle, plutôt que d’avoir à l’arbitrer. Peu de monde s’y essaie. Il est devenu d’usage que les arbitres soient là pour se faire casser la gueule. Même pas mal, tout cela est virtuel. Ces gens-là n’existent pas vraiment. Moi seule, depuis toujours le suis.

Mimi Pinson dit: à

une sorte d’ego interminablement tartiné façon Vache qui rit l’emportait de plus en plus sur toute pensée précise.

Meuh! On dirait la description des dernières boîtes du fameux fromage en portions relookées par Buren! 😉 😉 😉

et alii dit: à

Existe-t-il des érudits qui « élèvent » les autres, pour ma part, je n’en suis pas sûr.
pour ma part, je le crois, et ai appris qu’ils n’acceptaient pas tout le monde comme « élèves » dans leur enseignement public

Clopine dit: à

En tout cas, bien contente que Rose aille voir Cyrille à Marseille. Cela va faire 5 jours que je l’ai vu : les images me reviennent encore, par bouffées, comme ces souvenirs intempestifs (mais par forcément proustiens, car non forcément reliés à des sensations physiques) de voyages, de moments vécus, de lectures,qui vous envahissent, et de plus en plus souvent au fur et à mesure que l’on vieillit.

Janssen J-J dit: à

@ TXF/FMLP : Avez-vous fait partie de ces happy few qu’ils n’ont pas appris à désactiver avant qu’elles ne se fassent une grosse bosse au bas du plafond en verre poli ? En avez-vous connu qui aient cherché à vous abaisser et à vous faire plonger au 46e dessous du plancher ? A quoi servent les érudits d’aujourd’hui quand on a les bases canadiennes ?

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89rudit_(%C3%A9dition)

JiCé..... dit: à

Faut vraiment être con pour faire autre chose que ce qu’on aime sur cette Terre : boire, bouffer, rigoler, injurier, se battre, rendre son corps heureux, son coeur propre, son cerveau agile, faire de beaux enfants, câliner nos soeurs, les belles hein !, faire de la voile, de l’aïkido, de n’importe quoi de sportif seul ou en équipe !

Tout le reste est littérature, c’est à dire distraction superfétatoire, en voie de disparition.

Clopine dit: à

Et, question érudition, ne sommes-nous pas tous ici hébergés par un hôte qui correspond, enfin je le pense, à ma définition, ne serait-ce que grâce à sa propension au partage et à son soin à rendre sa pensée compréhensible, le plus clairement possible, le tout allié à des connaissances particulièrement étendues ?

Bien sûr, on va m’accuser de flatterie ou de « lèchecutage ». Mais pourtant, c’est exactement ce que je pense.

D. dit: à

et alii dit: à

Coronavirus : le virus aurait muté en une version plus dangereuse pour l’homme

Selon une étude préliminaire chinoise, il n’existerait pas une mais deux souches de virus. Le type S, plus ancien, aurait muté en type L, plus virulent et à transmission plus rapide. Il se retrouve chez 70 % des cas déclarés.

Merci svp de citer votre source, et alii.

Cela n’aurait rien de surprenant, avec près de 100000 cas et 2 à 3 mois de circulation.

Ramoz dit: à

neuzof ma grande témoin du ziécle
vouz victimizé à merveille
bien au chaud dans la grazze laine du mamouth

on a tous vu… nayant courage ni force de l’intellect a lire… les zinfiny sourate de clotropine sur violansky, le gheto, le féminisme de zille halimi et… et cie
et zedouar louis pitoyable pseudorimbaud
tout heureu d’avoir recu les codes d un migrant en plein dedan

poignant
vr aimant

mais on ze dit, ka jouer zancesse
par verte prairie et bois radieu
les puzelles dont la culote sentiré tj la luzerne
é perque
elle clotropine
qui ze pamait a zentendre les connasses antiblan lesboslibré le zoir des zézars

perque na telle tj rien dyy
de ladjilyt é de zé frères

zalors
victime lui zauzzi
euxzauzzi
du postcolonialisme
de l’inzuffizance repentenze
de zé subventions insuffizante
du malheure que montfermeille
ou les hautsderouen
soist en france

on posait la queztion
on voulé zavoir

mais en venan a la rezcouzze
de la fermière
qui hysterico
jeta une soupière de vermizelles brulant
sur la tete de zon frère
dont le malheur eté de ne setre pas fait
égorgé et émasculeren par les felouz

on croique
dnas la francmazonnerie de la bétizze
vouz y ayé répondu

neuzof bravoz

et alii dit: à

on va m’accuser :pourquoi toujours rechercher le procès avec ces autres que vous avez choisis comme compagnons d’étude?

et alii dit: à

D, très imprécise selon moi, sauf obs

Janssen J-J dit: à

ah on a retrouvé ce fragment dans les archives de l’INDRL, à l’époque des printemps arables et de Fukushima, c’était le bon temps… Du gros bon Temps retrouvé, hein ! Pas vrai, Dexter ?
______________
bon d’accord allez-y “monsieur je veux enrichir le débat”, c’est d’accord, on attend, allez-y : enrichissez le débat, sortez nous un truc intelligent qui nous fasse frémir de joie, faites en sorte que nous nous pâmassions devant vos théories. Prenez diagonal, lui il a dit un truc intelligent : “Comme disait machin, dans un récent navet parisien, l’âge d’or, c’est toujours celui d’avant l’autre…. Des libraires pas contents aux Champs !… j’vous demande un peu !” voilà une réflexion intelligente de la part d’un individu doté d’une grande intelligence hors du commun travaillant le jour dans un ministère public des affaires culturelles et la nuit on ne sait où. Alors surenchérissez sur diagonal si vous vous en sentez capable, perso je ne m’en sens pas capable mais vous allez y trouvez donc un truc plus intelligent que diago à dire sur le problème posé par passou ! n’ayez crainte je ne bouge pas de là, j’attends votre commentaire avec impatience. Rédigé par : Dexter | le 21 mai 2011 à 17:59 | Alerter

Ramoz dit: à

une lueur d’ezpoir

un zercheur de charenton
horz cnrszz

vient de découvrir en cuizinant*pour ze zoir
un enzzyme glouton
zuceptible de dévorer la couche d’ozzzzzone

solarisant de zorte l’humanité
de rayonz zultra violet et gamma
et liquidant touz viruzzz

d chapeau

Alexia Neuhoff dit: à

Cher Monsieur, puisque vous avez pris la peine de lire mon petit conte et vous reconnaître sous les traits du chasseur, je tiens à vous rassurer : je n’ai aucune intention de me mettre à cette tâche, pas plus qu’à aucune « tache » ainsi que vous l’écrivez, sans doute emporté par un réflexe rothien. Je note, au passage, que Philippe Roth s’est inspiré, pour son roman, d’une « chasse aux sorcières » dont avait été victime un ami sien, professeur à Princeton.
Ainsi, au départ, vous auriez eu pour « la fermière » une certaine bienveillance puis sont venues vos déconvenues : un manque d’exactitude, une tendance à la distorsion du monde, des abus de langage, des lectures philosophiques et sociologiques discutables, une exposition égotique profuse et confuse. Autant d’égarements qui, certes, méritaient d’être corrigés, ce qu’en bon samaritain apparemment vous tentâtes. Vous ne pouviez laisser « la fermière » verser dans la futilité au risque d’en paraître ridicule.
Ma question est : au nom de quoi ? De quel droit ? Qu’est-ce qui vous autorise à lui refuser de se répandre ici si elle a choisi de le faire, à ne pas voir le monde de la même façon que vous, à goûter des auteurs que vous haïssez, à ne pas partager vos opinions, vos convictions, et même à jouer « les guignols féministes » si cela lui chante ?

JiCé..... dit: à

Comme disait l’autre : il y a plus dans un seul Dexter que dans 10.000 …..(choisissez un nom dans la liste)

Petit Rappel dit: à

Dans cette conférence, Clopine, ce qui m’a le plus touché ne sont pas les applaudissements de la salle, loi du genre, encore qu’il se soit agi, figurez-vous, d’un public de non- spécialistes comme je les aime, mais bien juste apres les félicitations du personnel de la salle, machinistes, éclairagistes, venant me dire après cette communication avec leurs mots à eux que ça leur avait paru bien. Je n’en demandais pas tant, mais force m’a été de constater ils n’ont dit cela à aucun autre intervenant. N’est-ce pas ce qu’on appelle « créer un lien », fut-ce, selon vous, malgré soi?
Bien à vous.
MC

Clopine dit: à

AN, mon cas est plus grave encore, puisque je lis Anatole France ET Edouard Louis, et suis capable d’exercer certaines critiques sur l’un (une posture à la Achille Talon, dirons-nous), comme sur l’autre (un manque de recul sur lui-même qui l’amène à caricaturer son propre travail). Mais votre question reste absolument pertinente – et je vous en prie, restez-en là. Je ne voudrais pas vous voir à votre tour entraînée dans le collimateur de cet esprit faussé. Tout ceci n’a pas d’importance, et vous avez mieux à faire, savez-vous ?

Une autre bise pour vous, tenez !

Janssen J-J dit: à

Le message suivant vient d’être éjecté par le robot. Ayant pris mes précautions, je ne change qqu’un seul syntagme qui ne passait pas pour circonvenir le robot un peu bébête. Mais chacun reconnaîtra le vrai nom de GWG.
_______

Sait-on si le robot rejette toujours les posts qui contiennent le syntagme (XXX) ? Car on est resté sans nouvelles de GWG et de sa compagne russe. En leur souhaitant une retraite érudite et joyeuse en cie uniquement d’intelleigent.es, ce qui n’était pas le cas icite, nous sommes bin tous d’accord. Hein.

JiCé..... dit: à

Sans la moindre volonté de paraître grossier aux coincés du bulbe de chez Passou, le fait de s’intéresser à un minable comme Edouard Louis, c’est vraiment adorer l’analyse des trous-du-cul….Eribon comme la romaine.

Janssen J-J dit: à

@ PR/MC, vous nous décevez grave, hélas, en cherchant à justifier les effets de votre érudition sur un terrain identique au sien…
Franchement, jzmn a raison : c’est n’importe quoi votre duo de je t’aime moi non plus… depuis que cette video vous colle au Q
(De petits employés et appariteurs sont venus me consoler de n’avoir pas été assez applaudi.
Mais comment peut-on ainsi s’humilier à raconter des choses pareilles ?
(dixit) « force m’a été de constater qu’ils n’ont dit cela à aucun autre intervenant. N’est-ce pas ce qu’on appelle « créer un lien ? ». Une honte ! Vous êtes grillé ! Dommage.
J J-J

Janssen J-J dit: à

Il est nécessaire de savoir distinguer le boulot d’Eribon de la daube d’E. Louis, savoir raison et bonne distance garder.

Clopine dit: à

Marc Court,pfffff…

Wouarf.

Ouh là là, là, ça va fort !!! De pire en pire !

Alors, là je suis vraiment désolée, mais il se trouve que lors d’une de mes vies professionnelles, j’ai été l’administratrice d’une salle culturelle, où tout un tas d’évènements se passaient et entre autres des conférences, mais surtout des spectacles, et où officiaient « des machinistes et des éclairagistes ».

Je connais particulièrement bien ce milieu.

Généralement, ce sont des personnes particulièrement gentilles, capables de beaucoup plus d’empathie que ceux qui montent sur scène, et ce sont également des professionnels qui savent « respecter les codes », tout en n’étant pas dupes.

Tout ceci pour vous dire que, non, franchement, vous pouvez raconter ça à qui vous voudrez, mais pas à moi.

A moins, bien sûr, que la salle de conférences ait été prêtée par le diocèse, et que les « machinistes et éclairagistes » aient été, en réalité, des bénévoles, enfants de choeur, amis personnels de…

Sinon, pfffouiiiii…

En fait, de tout ce que j’ai vécu dans la salle que j’administrais, la seule personne qui ait su REELLEMENT s’attirer l’affection sincère, non mensongère, (ne faisant pas partie de la politesse que l’on pratique dans le milieu, histoire de ne pas s’attirer des ennuis) des techniciens en question, ce fut Annie Girardot.

Là, l’affection était réelle. Et pas seulement parce que cette artiste, quand elle devait jouer à 20 heures et arrivait vers 14, avait pour premier réflexe de demander la buvette, débauchait tous les techniciens et buvait avec eux (elle ne savait pas boire seule).

C’est d’abord parce que sa simplicité était parfaite, qu’elle savait réellement lever le coude comme eux, et qu’elle parlait leur langage.

En second, c’est que sa fragilité et sa sincérité étaient telles que le moindre technicien se serait transformé en bouledogue, si quelqu’un s’était moqué d’elle…

Et enfin, parce qu’après un spectacle et bien entendu, JAMAIS elle ne serait allée quémander des observations ou des compliments aux techniciens. Tout au plus les aurait-elle remerciés du bon boulot accompli. Mais elle n’aurait, au grand jamais, demandé ce qui est tabou dans ce type de profession : un satisfecit aux collègues, à ceux qui sont de l’autre côté du miroir, au « non-public ».

Par contre, j’ai vu des techniciens venir réconforter, à leur manière qui est généralement silencieuse, tel artiste n’ayant pas réussi sa performance. Mais ceci était rarissime. Le technicien, il est là pour orienter ses gamelles et installer la salle, et trimballer les décors, comprendre les instructions et y répondre au mieux; Et c’est déjà énorme, et pas à la portée de tout le monde, et cela requiert déjà de très fortes qualités professionnelles et humaines. Sa compétence est là, et il a horreur qu’on vienne le solliciter sur ce en quoi il refuse de se sentir compétent.

Et je doute fort que les vôtres, de techniciens, petit court, soient différents des miens. Sauf, encore une fois, s’ils étaient là par mission divine, avec cette hypocrisie doucereuse qui caractérise tous ces milieux embigotés.

Donc, soit vous leur avez fait pitié, soit vous inventez tout le truc.

En tout cas, sans moi, n’est-ce pas.

Janssen J-J dit: à

@ un zercheur de charenton
horz cnrszz

D. peut-être, et même très certainement ?!
(Colas Maillard)

Clopine dit: à

d’accord avec JJJ. Retour à Reims est bien supérieur, non pas à « pour en finir avec Eddy Belelgueule », qui, par son dispositif et sa nouveauté, était vraiment comme un coup de poing, mais à la suite des ouvrages de Louis, qui peinent à convaincre et du coup, jettent de l’ombre sur le premier essai.

Ramoz dit: à

neuhzofff et clotrozpin

de graze
ne vous zégaré point
une foiz de pluzzz

Mais ladjlili et zes frères
les chazzeurs de montfermière
et des
… putes blanches…
vous conniasszez

de grazze
mezdames et moizelles
zan fautes
épandez vous
comme en zun champ du pays de bray

é comme à ulm zection la
vouz avé six heure
et cé coef trois

Ramoz dit: à

zedouard
…un coup de poing………………
é zi ze navet navez été
que coup dans le c……………….

JiCé..... dit: à

Qu’est ce qu’on se marre !
Un Eddy Troudeballe Mignon est incapable d’écrire quelque chose de sensé après un premier livre faisant le buzz de la façon artificielle qu’on connait, et bien mais, horreur !
Cela « jette de l’ombre » sur son premier caca !
Quelle rigolade !

Janssen J-J dit: à

OUfl, me voilà rassuré, CT !

Le troisième set va pouvoir reprendre : On espère un très long tie break d’échanges jusqu’à roland gaga, en mai… Au moinsse ! … Vu que si on est tous confinés jusque là, on risque de se faire iech grave. D’autant qu’Ed nous pond pas beaucoup de fiches intéressantes en ce moment. Hein. Je dis ça et je sors pas.. Même pour voter Chikungougniaf, non non je veux pas l’attraper, déjà que je tousse un brin et qu’il y a que des gens de droite messalisants dans mon bureau de vote. De qui proviennent les microbes… Eh éh, bouguereau !

Janssen J-J dit: à

Annie Girardot ? Une femme forte, oui, dont j’aimais la fragilité et le bagout… qui a faibli, comme Marguerite l’effeuillée.
C’est humain.e, l’alcohol ! Et Aloïs est sans pitié, même avec les actrices et les écrivaines.
Merci pour ce témoignage vécu d’un Temps retrouvé l’espace de qq secondes. Les rémininiscences…

D. dit: à

Nous serons proche des 1000 cas français ce week-end avec une situation exponentielle dans tous les pays limitrophes.
Donc selon moi phase 3 ce WE en principe et au plus tard en début de semaine prochaine.
En dépit des annonces du ministre de l’EN, je crains qu’on ne puisse en réalité faire autrement que fermer les établissements. Il y a les intentions et la vaillance puis la réalité, crue, et émotionnellement puissante, avec des professeurs voire des enfants hospitalisés, en nombre et ensuite des décès à venir et les familles qui ne penseront plus, qu’à une chose : écarter au plus vite leur progéniture du risque intense.

poussière dit: à

et ça continue à tourner en rond…

D. dit: à

Tiens la soupière vient de nous en servir une louche.

JiCé..... dit: à

Les crabes adorent leur panier ….
(le crabe est une bête qui aime le conflit courtois, l’affrontement policé : tu me coupes une patte avec ta pince, je te sectionne un oeil !)

Janssen J-J dit: à

@ Les crabes adorent leur panier percé ….

une blague d’Alphonse Hallez, en croisière à pk’rol, sans doute ?…

Tailler des soupières à la louche ?

Patrice Charoulet dit: à

Après quelques polémiques récentes

Primo. En France, tout viol ,étant un crime, doit être le plus tôt possible signalé aux autorités. Le violeur , si la victime connaît son nom, ira en cours d’assises et fera de la prison. Je me désole de ce crime et je me réjouis de la peine.

Secundo. Lisant,en Pléiade, le tome trois de la délicieuse Colette, je lis aujourd’hui ces lignes dans « Mes apprentissages » (1936) : « Elles sont nombreuses, les filles à peine nubiles, qui rêvent d’être le spectacle, le jouet, le chef-d’oeuvre libertin d’un homme mûr. » Elle fut de ce nombre. Et le dis.

Lucienne dit: à

Court (le p’tit) et Justin Crétin (l’andouille) : mêmes idées, mêmes combats… pouah ! la honte

christiane dit: à

Chantal,
vous avez ouvert hier une réflexion dense sur les romans de Faulkner, d’abord avec un extrait de Moustiques puis avec cette interrogation :
« […]Difficile de ne pas se demander jusqu’où va l’autobiographie, dans ce roman, de même que dans une grande part de l’œuvre de Faulkner. Difficile de se ne pas de demander s’il n’a pas rencontré un jour ces personnages qu’il met en scène avec un art cynique et nonchalant sur le pont de la Nausicaa.
Déjà, il touche la misogynie du bout des doigts, la peint en traits plus appuyés et la déclare ouvertement.
Déjà, le puritanisme américanisé s’exalte.
Déjà, la violence se terre sous les dehors parfois ridicules d’une société qui s’invente sans cesse. […] »

Puis il y a eu les souvenirs de lecture de B.

J’ai relu tout ce jour (le temps pluvieux n’incitant pas à une marche dans le parc proche ou dans Paris) Sanctuaire de William Faulkner.
Comme il sait attiser la curiosité du lecteur. Qu’a donc vécu cette jeune étudiante un peu naïve, Temple, dans cette grange, alors que celui qui l’avait conduite là gisait abruti par l’alcool dans un sommeil nauséeux ? Pourquoi a-t-elle disparu de la circulation du jour au lendemain ? il faut en traverser des chapitres pour découvrir l’histoire souvent triste des personnages.
Je repensais à vos interrogations.
C’est alors que j’ai découvert (mieux vaut tard que jamais !) la préface éblouissante d’André Malraux.
Je ne vais en recopier que quelques fragments qui éclairent notre lecture conjointe de Faulkner.
« […]Sanctuaire est donc un roman d’atmosphère policière sans policiers, de gang aux gangsters crasseux, parfois lâches, sans puissance. Mais l’auteur acquiert par là une sauvagerie que le milieu justifie, et la possibilité de faire accepter, sans quitter un minimum de vraisemblance, le viol, le lynchage, l’assassinat, les formes de la violence que l’intrigue fera peser sur tout le livre. […]
Limitée à elle-même, l’intrigue serait de l’ordre du jeu d’échecs – artistiquement nulle. Son importance vient de ce qu’elle est le moyen le plus efficace de traduire un fait éthique ou poétique dans toute son intensité. Elle vaut pour ce qu’elle multiplie.
Que multiplie-t-elle ? un monde inégal, puissant, sauvagement personnel, non sans vulgarité parfois. Monde où l’homme n’existe qu’écrasé. Il n’y a pas d' »homme » de Faulkner, ni de valeurs, ni même de psychologie, malgré les monologues intérieurs de ses premiers livres. Mais il y a un Destin dressé, unique,derrière tous ces êtres différents et semblables, comme la mort derrière une salle des incurables. Une obsession intense broie en les heurtant ses personnages, sans qu’aucun d’eux l’apaise ; elle reste derrière eux, toujours la même, et les appelle au lieu d’être appelée par eux. […] Faulkner s’enfouit dans l’irrémédiable.
Une force sourde, parfois épique, se déclenche chez lui dès qu’il parvient à affronter un de ses personnages et l’irrémédiable. Et peut-être l’irrémédiable est-il son seul vrai sujet, peut-être ne s’agit-il jamais pour lui que de parvenir à écraser l’homme. Je ne serais nullement surpris qu’il pensât souvent ses scènes avant d’imaginer ses personnages, que l’œuvre fût pour lui, non une histoire dont le déroulement détermine des situations tragiques, mais bien, à l’opposé qu’elle naquît du drame, de l’opposition ou de l’écrasement de personnages inconnus, et que l’imagination ne servît qu’à amener logiquement des personnages à cette situation conçue d’abord. »

Et il termine sa préface par cette phrase :
« Sanctuaire, c’est l’intrusion de la tragédie grecque dans le roman policier. »

Bon, je retourne à ma lecture. Encore cent pages à lire. Joie !

Janssen J-J dit: à

@ Le violeur , si la victime connaît son nom, ira en cours d’assises et fera de la prison.

encore un Chardavoine qui prend ses désirs pour des réalités ! pfffft. Un jury d’assises (en colère ou très calme) peut toujours relaxer et blanchir un prétendu violeur, s’il acquiert la conviction d’un sérieux doute sur la matérialité des faits constitutifs du « viol », voyons donc !… C’est sans doute rare, dans le contexte de chasse aux sorciers du moment, mais encore juridiquement fondé.
Retournez sur les bancs de la 1ère année, mon brave ! Votre propagande agace un brin. Allez la vendre à bilgère, au blog de l’Auto-Justice au Singulier, ainsi que votre apologie du retour à la PDM ou de la CC.
FNLP ! On est certes des erdélien.nes féministes réactionnaires, mais pas encore des lyncheurs.euses lupisé.es expéditifs.ves.
A dégager voie 12, PC ! Hop, hop.

Janssen J-J dit: à

« Elles sont nombreuses, les filles à peine nubiles, qui rêvent d’être le spectacle, le jouet, le chef-d’oeuvre libertin d’un homme mûr. » Elle fut de ce nombre. Et le dis.

Et elle serait lynchée comme aux Césars, mon brave… Te rends mâme pas compte de ce que tu fais dire à la délicieuse Coco…
Ah quand c’était le père Nabokov qui le disait, ça passait déjà putrop…
Et vous, où voulez vous en venir ? A justifier la perversité gérontophilie des petites filles, grâce à la littérature ??? Faudrait voir à être un brin plus clair, comme Alexiane, hein !
(JJJ du tribunal arbitral de RG, pour départager Tapie/Lagarde). Wouarflp. Glurbs.

Encore 40 pages de Proust. Joie.

Patrice Charoulet dit: à

@Janssen

« Ce qui n’est pas clair n’est pas français ».

« Chardavoine »?
« La PMD » ?
« La CC » ?
« La voie 12 » ?
De quelle propagande parlez-vous ? J’ai dit deux choses, très simples et très claires.
Vous nous avez dit récemment avoir 84 ans. Ne perdez-vous pas la boule ?
Vous décriez le blog de Philippe Bilger, sans le lire, manifestement. Et sans justice.

Clopine dit: à

Colette : 1873 – 1954.

A eu donc 15 ans en 1888.

Quid de la condition féminine de ces années-là ? Parce que Colette l’a vécue (mais je crois que cette femme-là aurait vécu dans un cyclone ou aurait été soumise à un ouragan qu’elle en serait sortie indemne, tant sa force et sa personnalité étaient remarquables), il faudrait pérenniser les préjugés, pratiques et moeurs de cette période, dite « chrononymement », « l’ère victorienne », où les femmes « bien nées » devaient avoir la plus parfaite ignorance de leurs corps, être de blanches colombes, pendant que les hommes allaient choper la syphilis dans les bordels ? Est-ce vraiment ce que l’on souhaite pour les filles de demain ?

Quant à l’hystérie des féministes… Ce qui me fait rire (jaune), c’est que ce qualificatif, « hystérique », tombe toujours de lèvres masculines.

Car les hommes, eux, ne sont pas hystériques. Ils possèdent un remarquable système de contrôle de leur libido. Ils peuvent supporter les pires excitations dans ce domaine, ils restent zen. Même si certains d’entre eux affublent leurs compagnes de sacs poubelle intégraux, même s’ils bouclent la gent féminine loin de l’espace public, même s’ils ne touchent ni leurs mains, ni leurs cheveux, ni rien du tout, même si parler à une femme leur est interdit tant le risque est grand de risquer d’être remué à la vue d’un nichon, que dis-je, d’un simple cou, même si, en présence du corps d’une femme, leur zénitude et leur self-contrôle est tel qu’ils proclament « retenez-moi, enlevez-la moi de la vue, cette tentatrice dont je viens d’apercevoir, ô horreur, l’oreille droite, car je suis tellement excité que je vais tout défoncer, ou plutôt toutes les défoncer », même si ces messieurs font preuve depuis des siècles et des siècles de la plus admirable retenue pour tout ce qui est de l’appétit (toujours raisonnable et mesuré) pour le sexe, eh bien, la cerise sur le gâteau, n’est-ce pas, c’est qu’eux ne sont PAS hystériques…

Les féministes, elles, si.

Of course.

Janssen J-J dit: à

@ eux ne sont PAS hystériques

quelle éloquence pour ne pas dire grand chose. La plupart d’entre eux n’ont pas d’utérus, voilà tout.

@ J Charoulet, non, vous n’êtes décidément pas français. Et votre mentor Bilger non plus.
Chardavoine » ? un mot valise pour désigner une charrue tirant poussivement du grain à moudre chez Bergeron. Un très beau patronyme français.
« La PMD » ? = la peine de mort
« La CC » ? = la castration chimique
« La voie 12 » ? une expression policière dégagiste empruntée aux cheminots de la SNCF (de la société nationale des chemins de fer).
Je lis passionnément Bilger pour m’entretenir dans la haine de son idéologie d’autant plus puante qu’elle ne convainc que les gogos de la prétendue belle langue française.
84 ans ? Où avez vous pris cela, vohypons donc, j’ai dit avoir exactement le même âfe ue Mme CT., càd 2 ans de moinsse que jzmn et passoul. Et je ne vous demande pas votre âge mental, voyez ; il ne m’intéresse pas de savoir dans quel état il vous mettrait la boule au carré ! hein.
(sardonique)

Janssen J-J dit: à

Il n’y a jamais eu de pensée masculine très progressiste sur ce blog, de toute façon.
Et parmi les erdéliennes, où il y avait jadis et naguère plus de diveristé… l’orientation de la flèche majoritaire de la droite à la gauche est de moins en moins assurée, vu la moraline PC ambiante. Les temps changent…
https://www.youtube.com/watch?v=XfSdel83SMc
(même Langoncet a préféré nous déserter !… c’est dire) _

hamlet dit: à

« En dépit des annonces du ministre de l’EN »

je ne voudrais pas vous faire de procès en érudition, mais je vous informe qu’il n’y a pas de ministre à l’Ecole Normale !

ne me remerciez pas j’essaie juste de vous éviter le ridicule.

gisèle dit: à

@ Clopine,le temps d’avoir fait un tour alla Supérette du coin et constaté que les rayons avaient été dévalisés, ce qui rend mélancolique et nostalgique mon réfrigérateur.
*N’oublions pas que tout avait commencé avec la pirouette/bouteille de Simone Veil, ce qui en faisait et en fait toujours le charme, c’est sa « brévitude »…Vous étiez alors entrée dans un récit très longuet pour nous servir tout un potage à la tomate,agrémenté de vermicelle, qui pesait lourd sur l’estomac de votre récit, pour tout dire, indigeste.
Vous avez mal compris mon intervention:je n’ai pas été victime de la « vindicte » de M.Court,il m’avait seulement balancé qqs épithètes peu amènes,auxquelles j’avais répondu par qqs fleurs de rhétorique.CUT.
J’ignore tout du dénommé Bergeret dont je n’ai pas lu la moindre ligne, j’ignore tout de votre Histoire avec M.Court , je n’ai rien à y voir,et surtout pas à prendre parti.
** Je vais ajouter un peu de poivre , vs aimez la bonne cuisine donc les épices, voici. André Weil, le frère de Simone , l’un des plus brillants mathématiciens du XX°(siècle)avait pour ami Henri Cartan, l’autre plus brillant etc….Un jour, ils convièrent leurs amis (brillants math.eux aussi….)à venir écouter le plus glorieux des mathématiciens…etc : Nicolas Bourbaki.
Que croyez-vous qu’il arriva ? la réponse sur Wikipédia ..si vous ne la connaissez pas.
Vous avez de l’ail ? alors tapissez-en votre chambre intérieure,revisionnez « Le bal des Vampires » du génial Polanski, et je vous garantis une sérénité désinfectée.

hamlet dit: à

Clopine je ne savais pas que Lucien Bergeret avait un blog, j’ai été jeté un oeil et effectivement la ressemblance avec Mr Court est frappante, il est évident qu’ils sont la même personne !

du coup plus la peine de recueillir des indices et de nourrir vos soupçons, vous vous faites du mal pour rien, les preuves sont là et bien là !!!

hamlet dit: à

quand à l’hermétisme de Mr Court je confirme !!!
ayant moi-même assisté à cette fameuse conférence je confirme que les machinistes étaient des gens polis et que de plus on nous avait offert de la réglisse à l’entrée en échange d’applaudissements, et vous savez comment sont les gens : bien peu résistent à la réglisse, moi-même, je le confesse, je serais capable de tuer mes enfants pour de la réglisse.

Janssen J-J dit: à

Charoulet par ce petit rappel, nous indique que EN signifie Education Nationale. Un sigle en rien ridicule.
et ENSP = Ecole Nationale Supérieure de Police (sise à St Cyr au Mont d’Or… une bonne adresse pour les profs en voie de recyclage. _ NB (de nota_benet) : AMS y enseigne le droit… de cuissage … et les techniques du bon discernement dans le profilage racial). Après quoi elle va faire du ski avec Maurice.

(est en forme, today – oui, c’est la grève !)

hamlet dit: à

Clopine, j’ai pas trop compris votre problème avec Mr Court, et c’est quoi cette histoire de partage : c’est une chance pour tout le monde qu’une personne comme lui vienne ici.

en plus de l’érudition que nous n’avons pas, il a de l’humour que nous n’avons pas non plus, que demander de plus ?

vous ne seriez pas un peu jalouse par hasard ? je veux dire de cette érudition ? faut pas ! regardez votre clopinou aussi sera un grand érudit ! comme sa mère.

hamlet dit: à

« Janssen J-J dit: à

Charoulet par ce petit rappel, nous indique que EN signifie Education Nationale. Un sigle en rien ridicule. »

ah bon ?

alors là 3j je vais vous dire, vous savez de quoi je me méfie le plus ? d’un type qui a des idées extrême droite et dont les initiales sont PC !

je trouve ça très louche.

Janssen J-J dit: à

Je me demande bien de qui est cette sentence à cheval sur mon bidet : (etc.)

« Dernièrement que je me retirai chez moi, délibéré autant que je pourrai, ne me mêler d’autre chose que de passer en repos et à part ce peu qui me reste de vie, il me semblait ne pouvoir faire plus grande faveur à mon esprit, que de le laisser en pleine oisiveté, s’entretenir soi-même, et s’arrêter et se rasseoir en soi : ce que j’espérais qu’il peut meshui faire plus aisément, devenu avec le temps plus pesant et plus mûr ».

Janssen J-J dit: à

De quoi, Gisèle vous n’êtes pas solidaire d’avec la cause de Colpine ? Si ça continue ainsite, va encore se retrouver un brin isolée. C vraiment pas sympa ! Va plus y rester que Ch. et l’armée des trolls de St Jean des Enfumeurs comme défenseurs. Ca va pas nous l’faire.

hamlet dit: à

3j : vous aviez raison Alexia et Mr Court c’est la même personne !

j’en avais le soupçon depuis longtemps, j’ai mêem essayé de recueillir des indices pour étayer ces soupçons. aussi quand j’ai vu qu’un garçon aussi intelligent que vous en arrivait à la même conclusion vous pouvez pas savoir le soulagement que ça a été pour moi, merci 3j !

et alii dit: à

ce que j’espérais qu’il peut meshui faire plus aisément, devenu avec le temps plus pesant et plus mûr ».
quand on ne reconnait pas Montaigne, on va se coucher de bonne heure, pour retourner à l’école

hamlet dit: à

Clopine isolée ? alors là certainement pas ! je marcherai toujours à ses côtés :

When you walk through a storm
Hold your head up high
And don’t be afraid of the dark
At the end of a storm
There’s a golden sky
And the sweet silver song of a lark
Walk on through the wind
Walk on through the rain
Though your dreams be tossed and blown
Walk on, walk on
With hope in your heart
And you’ll never walk alone
You’ll never walk alone
Walk on, walk on
With hope in your heart
And you’ll never walk alone
You’ll never walk alone

et je vous le dit : je ne serai pas le seul ! une foule entière se lèvera pour chanter avec moi !

https://www.youtube.com/watch?v=Go-jJlGd1so

hamlet dit: à

3j c’est quand même plus beau que l’hymne russe non ?

Janssen J-J dit: à

-> qu’elle est drôle cette taxifolasse, tombe dans tous les panneaux tendus par Bergeret ! Enrage de pas se voir reconnue comme érudite en chèfe de la RDL aux seins nus !

-> Merci pour votre solidarité, H., il faut désormais se serrer les crouilles entre garçons contre le harcèlement féministe. J’espère que jzmn se joindra à nous, après son film, sait comment on fait.

et alii dit: à

amusez les hamlet, je me tire;marre de
ces zigotos qui ne savent plus quoi faire de leur peau et sont infichus de trouver une french sister pour les élever

Janssen J-J dit: à

sentence à cheval (etc…)

la réponse était dans la question, coquecigrue !

un célèbre voyage de l’auteur … outre le sobriquet de Màc, d’un respectable internaute, qu’il repose en paix, taxifofolle. Quelle honte. Allez vous couchier de bonheur !

Clopine dit: à

Gisèle, désolée d’avoir été indigeste. La prochaine fois que je parlerai de mes histoires d’enfance, j’essaierai de faire mieux, mais si vous m’en croyez incapable, hop, sautez donc le com’.

Hier soir, question indigestion, (votre « indigeste » m’y a fait penser) c’était lentilles et jarret de porc cuit. Avec un peu de carottes du jardin.

Le jarret de porc je le fais comme ça : (c’est du cochon que notre voisin élève, et qui est abattu chez nous, découpé et mis au congélo) : je le cuis pendant au moins une heure et demie, la veille, dans du bouillon.

IL refroidit pendant la nuit, et au matin, je le découpe, j’enlève la couenne épaisse. Perso je retire la croûte de la couenne et n’utilise que la graisse dessous, mais on peut aussi l’utiliser telle quelle, sauf que c’est caoutchouteux à mon sens.

La graisse ainsi réservée, je l’utilise pour faire revenir des lardons frais, non fumés je veux dire, avec les oignons que je fais blondir. Puis j’incorpore mes lentilles (des beluga, au léger goût de marron), précuites, les rondelles de carottes, un peu de crème fraîche mélangée avec de la moutarde à l’ancienne, et enfin la chair du jarret, avec son rose soutenu et ses fibres longues, qui se détachent bien. J’assaisonne, une feuille de laurier, hop au four feu très moyen, histoire de faire mijoter le tout ensemble un peu.

Généralement, il n’en reste pas.

Patrice Charoulet dit: à

@hamlet

Monsieur,

Vous ne me connaissez pas et vous me calomniez. J’ai publié , en trois ans, un millier de commentaires sur le blog de Philippe Bilger. J’ai passé mon temps à combattre les racismes et l’extrême droite.Ce qui m’a valu une vingtaine de détracteurs acharnés.
Et voilà qu’un type anonyme déclare ici que j’aurais des « idées d’extrême droite » et rigole sur mes initiales. Quel est votre nom, Monsieur ?
L’anonymat permet toutes les lâchetés , toutes les diffamations et tous les lynchages. Vous en fournissez une nouvelle preuve.

Janssen J-J dit: à

@ PC, « J’ai publié, en trois ans, un millier de commentaires sur le blog de Philippe Bilger »

Possible, mais pourquoi venir les propager icite et brancher la rdélie sur ce vieux magistrat fuffisant ? Icite…, personne ne voit trop la différence entre la droite pure et dure et la molle. Bilger vous aurait-il viré ou quoi ?
L’en avait marre de vous, p’têt bin ?

(ils disent : vous mourrez moins bête, mais vous mourrez quand même – pas la peine d’intenter des procès en diffamation, ça n’existe pas sur cette chaîne si on est écharpé, on se casse comme TXF), pas vrai ?

Janssen J-J dit: à

@ trouver une french sister pour les élever

vous voulez vous porter candidate, pt êt’bin ?
Savez qu’on prend tout dans l’ehpad RDL, même les vieilles lacaniennes érudites, pourvu qu’elles sachent nous torcher et soyent pas trop dégoûtées des gigolos, euh… des zigotos. Merci.
Non mais, offre très sérieuse, hein !

Marie Sasseur dit: à

Je me demande où Passou est allé pécho cette  » big sister ». « A’xiste pas ».

hamlet dit: à

Monsieur Charoulet ! je suis désolé, à vous lire je pensais que vous revendiquiez ces idées, si ce n’est point le cas je retire donc mes dires !

sur la question de l’anonymat il semble qu’ici les idées, les propos, les critiques etc… de chacun sont plus importantes que les individus eux-mêmes.

c’est même là un des attraits de ce blog, comme une plage de naturistes où les apparats, les status, les hiérarchies sociales disparaissent.

on ne cherche pas à savoir si untel est ministre, ou s’il compte des amis parmi quelques notables ou intellectuels de haut rang, ce qui du fait d’être dit placerait chaque individu en position de supériorité sur les autres.

il ne reste alors que des pensées pures, nues qui se croisent et s’entrechoquent, des esprits dénués de toute espèce d’identité et d’incarnation d’ordre socio je sais pas quoi.

ainsi ce site a reçu les visites de personnes les plus incongrues, des notalbes, des intellectuels, même des écrivains ayant reçu un Nobel de littérature, des membres du Collège de France, l’élite intellectuelle de la nation, et même des membres de l’Oulipo en personne ! mais ils le cachaient, se faisaient appeler « le lapin fouineur » ou « totem », ou « colonel Stumm » ou yorick, flèche brisée, ou quelques autres pseudonymes tirés de quelques prestigieux ouvrages : Clarissa, Ophélie, Lolita, Roméo, Castorp, Clawdia, Settembrini, j’en passe…

alors j’ose vous poser la question : qu’est-ce que l’identité ? qui est, je vous le rappelle, le sujet du philo d’admission à l’ens en 1943 !

hamlet dit: à

cela dit je ne vois pas en quoi ce serait une insulte de dire d’une personne qu’elle a des idées d’extrême droite, ou d’extrême gauche, ou d’être un bolchévique enragé.

tout cela fait partie de notre monde humain !

et il serait dommage que ces idées qui existent dans notre société soient absentes de ce lieu qui se veut à tous !

vous me suivez ?

renato dit: à

Chartreuse de Parme chez Paul Edel.

Marie Sasseur dit: à

Je me demande où Passou est allé pécho cette  » big sister ». « A’xiste pas ».
Il y a bien un roman, où la toute puissance du réseau est patente. Mais il y est question de  » sœur suprême « .
C’est un roman qui a ete couronné en 2005. Comme le temps passe.

hamlet dit: à

moi je me suis fait triaté de crypto marxiste parce que j’ai dit que 34 milliards d’augmentation de salaire annuel pour un pdg ça faisait peut-être beaucoup.

et que cet argent aurait mieux fait d’être investi dans la recherche médicale…

vous imaginez ? se faire traiter de bolchévique enragé pour avoir dit ça !

mais vous verrez, même les ultra libéraux, quand ils verront tomber leurs proches, ceux qu’ils aiment, comme des mouches à cause d’un virus à la con, et ben même eux iront piqué ces 34 milliards pour les mettre illico presto dans la recherche médicale !

c’est ce qu’Einstein appelait la loi de la Relativité Générale !

Marie Sasseur dit: à

#Chartreuse de Parme chez Paul Edel.
Bof, vivre sur ses acquis, sur ses vieux jours, contemplant une plage pourrie, pleine de mouettes mazoutées, où viennent s’écraser des vagues molles.
Moi je préfère « la petite chartreuse ». Et la verte, pour digérer.

hamlet dit: à

pas vrai renato ?

renato dit: à

Big Sister’s Love: Secret Seeds Girls, texte et dessins par Michelle E. Faulkner.

Janssen J-J dit: à

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Petite_Chartreuse_(roman)
celle de Péju je l’avais pas trop aimée (prix du livre inter 2002, plutôt)… De manière générale, préfère le génépi ou l’absinthe. 2005 ? je vois pas trop… Ah vous voilà ! L’était temps de prend’le relais, sortir du Darkwebstan (voui…, du rivage des myrtes). 🙂

hamlet dit: à

Mr Charoulet : si vous saviez le vrai nom de certaines personnes qui se cachent derrière des pseudos vous seriez sacrément surpris ! je ne vous donnerai un seul exemple, au hasard : la personne qui se fait appeler « Petit Rappel » ou « Monsieur Court » ! je ne dévoilerai pas son vrai nom mais croyez-moi ça vous tomberiez de votre chaise si je vous le donnais !

Janssen J-J dit: à

@ ainsi ce site a reçu les visites de personnes les plus incongrues, des notalbes, des intellectuels, même des écrivains ayant reçu un Nobel de littérature, des membres du Collège de France, l’élite intellectuelle de la nation, et même des membres de l’Oulipo en personne

voui, et même de modestes ouvrières musulmanes subsahariennes, et deux experts en brocantes et pianolas !

Janssen J-J dit: à

@ la personne qui se fait appeler « Petit Rappel » ou « Monsieur Court » !

Autant le déciller tout de suite : c’est Bilger Philippe. Sûr que ça en bouche un coin, quand on l’apprend.

hamlet dit: à

3j, c’est vrai, je me souviens aussi d’une testeuse de chocolat et d’un sexeur de poussins, qui est un métier bien plus difficile qu’être écrivain ou président du Rotary Club de Castres.

hamlet dit: à

« Janssen J-J dit: à

@ la personne qui se fait appeler « Petit Rappel » ou « Monsieur Court » !

Autant le déciller tout de suite : c’est Bilger Philippe. Sûr que ça en bouche un coin, quand on l’apprend. »

vous savez quoi 3j c’est ça que j’aime pas en vous : quand vous ne harcelez pas vous dénoncez !

quel besoin de révéler en public le vrai de Mr Court !

en plus c’est même pas vrai : son vrai nom c’est Alexia Neuhoff.

hamlet dit: à

je ne sais pas si certains s’en souviennent, il n’est pas resté longtemps : à une époque il y a un pousseur de métro, il venait de Tokyo – et aussi un testeur de toboggan aquatique, sans doute est le métier le plus dangereux du monde.

hamlet dit: à

avant sur le blog de passou il y avait des sensitivity reader.

n France on les appelle des modérateurs.

gisèle dit: à

@ JJJ & Clopine. Non, je ne plaque pas Clopine, mais je ne l’accompagnerai pas sur le chemin des coquecigrues.
Clopine , vous vous imaginez trop en victime,persécutée, faites la chasse aux fantômes, aux fantasmes. Vous avez toute liberté sur ce blog de raconter vos récits d’enfance,vous n’êtes pas censurée, semble-t-il. Alors, tout va bien . Mon point de vue n’est qu’un accident éphémère. Quant à l’image que vous donnez de la campagne normande,elle ravirait les économistes de service: prospérité, nourriture à foison, volailles, légumes, fruits, vous avez une vie de cocagne, profitez-en .

D. dit: à

Merci Bérénice pour le lien.
Oui en effet nous pourrions bien être en présence d’un mutant.
Sacré bordel en perspective. Très inquiétant.

Janssen J-J dit: à

c’est ça que j’aime pas en vous : quand vous ne harcelez pas vous dénoncez

non quand je dénonce pas, je harcèle… Vous, H. vous vous contentez juste d’insinuer perfidement. J’M pas trop non plus…

Gisèle, la coquecigrue c’était pour TXF. J’aime beaucoup votre modestie, je la trouve un brin exagérée… Vous n’êtes certes point un accident éphèmère. Plutôt un incident pérenne, c’est plus joli.
Z’habitez toujours la librairie au coins de St Cirq-Lapopie, au fait ? J’aime beaucoup cette contrée, vous savez. Et aussi, l’opéra de Massenet.

poussière dit: à

like me like me

et alii dit: à

maintenant, je crois comprendre que tant d’universitaires se plaignaient de faire du baby sitting!et ça n’arrête pas, de l’homme-enfant par ci , de la sister par là, du « chef » des lentilles, excusez, P.Assouline, mais vraiment c’est à mourir,ce blog

rose dit: à

Et alii

excusez, P.Assouline, mais vraiment c’est à mourir,ce blog

Fréquentez l’EHPAD, vous verrez la différence.

Je pense que la morgue est au moins 1.

Ai donné avant hier le code du coffre-fort à ma fille aînée.

Je serais juste em…de choper le covid-19 pck je ne pourrai plus visiter ma mère.

Lundi, une charmante jeune fille, jolie, timide, me demande  » , vous ne vous appelez pas Mme Trucmuche et vous n’auriez pas été prof. de français dans ce village là ? ».
Ben oui, c’est moi.
Je l’appelle par un autre prénom qui est celui de sa soeur aînée. Plus tard, je lui demande si elle n’a pas un frère qui s’appelle A. Oui, me répond-elle.
C’était un cas pathologique, son frère. M’en souvient encore. Et les filles deux amours, qui le sont encore.

C’est le seconde fois – la première chez un lunetier- que cela m’arrive d’occulter ka soeur adorable pour le garçon qui se fait remarquer et attire à lui tous lesxsun-light.
Honte de moi.
J’me foutrai bien deux baffes.

rose dit: à

À l’EHPAD, frottage de mains au liquide obligatoire, puis température prise sous les cheveux avec un thermomètre par oeil de Moscou.
Puis, ln a le droit d’entrer.
Eu égard à tous les mourants, ne vois pas bien comment cela pourrait être pire.

Sympatoche n’est de nouveau avec un énorme mal de dos lié à la trahison de vendredi dernier. Je ne lui parlerai que si elle ne dit rien. Ne sais pas si elle en est capable. Déjà, je vais améliorer le sort de Mme C.

Obligée d’être discrète : je suis repérée. Merci à Christiane (ici), Laura et Messaouda qui m’ont prévenue « Fais gaffe à pouvoir continuer à voir ta maman ».

DHH : non. Pas d’EHPAD. À tout prix.
Le mouvement est en marche.
Dans mon village, 5000 habitants, une struture pour maintenir les gens à domicile. Cela va faire florès.
Difficultés financières, l’État devra se positionner, financer. Il est important aussi d’aider les aidants.

Je suis contagieuse, ai un herpès labial. Fatigue + souci.
Drôle pck on le sent pousser.
Hier, grand éclat de rire. Ma maman me répond à la question  » mais pkoi tu n’as rien écrit sur ton carnet là ces deux jours où je ne suis pas venue ? »,  » mais qu’est ce que tu veux que je marque ? Il s’est rien passé. Tu veux que j’écrive Grande Solitude, il s’est rien passé ? »

Et moi d’éclater de rire.
Grande Solitude.

rose dit: à

Me suis foutue quatre baffes. Ça va me remettre les idées en place.

rose dit: à

Sympatoche l’est de nouveau.
Contente pck je l’aime bien.

et alii dit: à

rose, n’exagérez pas vous non plus;merci;
si tout le monde se considère libre d’écrire selon son goût; je me permets peu en dehors d’un écho au billet; le baratin des harceleurs est pour moi
comme les bons points:psychologie primaire et grossière! tous ces gens sont bien faits pour se retrouver; mais qu’ils restent entre eux!

rose dit: à

Clopine dit: à
En tout cas, bien contente que Rose aille voir Cyrille à Marseille. Cela va faire 5 jours que je l’ai vu : les images me reviennent encore, par bouffées, comme ces souvenirs intempestifs (mais par forcément proustiens, car non forcément reliés à des sensations physiques

Ai fini par le trouver.
Ni à l’Estaque.
Ni à Castellane.
Sur la Canebière à 17h50. Pas top pour moi, je quitte l’EHPAD entre 18 et 18h30.
Je vais voir.
Et y aller.

rose dit: à

gisèle dit: à

hommage d’Iggy POP à Lou REED

We are the people without land
We are lhe people without tradition
We are the people
We do not know how to die peacefully and at ease
We are the thoughts of sorrows
We are the wisps of rulers
And the jokers of Kings

Le tout est beau.
Parlé, pas chanté, un long poème.

rose dit: à

Un libraire spécialisé en livres anciens, du nom d’Étienne Vollard, renverse par accident une petite fille. Celle-ci, gravement blessée, est emmenée à l’hôpital dans un profond coma. Les médecins disent qu’il faut lui parler pour la stimuler et la sortir de son long sommeil. Le libraire vient donc réciter à l’enfant des histoires ou des simples phrases de livres qu’il connait par cœur. C’est ici qu’il rencontre la mère de la petite, qui ne vient voir sa fille qu’en coup de vent. Elle est très jeune et a une envie permanente d’aller ailleurs, de chercher autre chose, de se sauver. Un des anciens camarades de Vollard se souvient l’avoir connu alors souffre-douleur des autres enfants ; mais il l’avait fasciné par sa manière de s’absorber dans ses lectures durant sa jeunesse. Doté d’une mémoire phénoménale, le libraire continue de réciter de longs passages de livres à la petite fille qui finit par reprendre conscience. Elle garde cependant une grave séquelle : la perte de la parole. Elle est alors emmenée dans un centre de rééducation de la Grande Chartreuse où

Bon ben, une histoire très gaie, destinée à te remonter le moral et te faire croire en un avenir heureux.

rose dit: à

À 4h54′ depuis 3h26 le billet de Jacques Drillon macache.

rose dit: à

Ahhhhh
7h21.
Petits papiers de Jacques Drillon on line.
Hip. Pip pip.

renato dit: à

En 1711, Vivaldi publie à Amsterdam l’op. 3, une collection de douze concerts de violon. Le succès a été tel que Bach en a transcrit une partie pour clavier. Ce fut grâce à la redécouverte de Bach au XIXe siècle que le nom de Vivaldi est revenu en surface en tant que compositeur, car les musicologues allemands ont découvert que le compositeur d’Eisenach avait repris les mélodies d’une vingtaine de concerts de celui de Venise. Incidemment, l’œuvre de Vivaldi fut à la base du développement du concert solo de la période classique — Mozart et Beethoven —.

Cela dir, il semblerait que Drillon n’aime pas la musique populaire — enfin, celle qu’en son temps fut écrite puor un large puplic —.

renato dit: à

… dir > diT

Jazzi dit: à

Dans les transports en commun, les gens se regardent avec suspicion. Cependant, rares sont ceux qui portent des masques. Essentiellement des asiatiques. Pourquoi ?

et alii dit: à

Neuf personnes sur dix auraient au moins un préjugé envers les femmes
Et 28% de la population concernée trouvent normal qu’un homme batte sa femme.
slate
bonne journée

DHH dit: à

@Christiane
La préface de Malraux a « Sanctuaire » est un texte splendide tout d’élégance et d’intelligence
Je ne sais pas s’ils sont nombreux les textes qu’il a ainsi présentés. Pour ma part je n’en connais qu’un à propos des » liaisons dangereuses », où a travers une analyse aussi lumineuse que pour le Faulkner , il met en évidence la géométrie des interactions perverses qui structure dans sa sècheresse économique ce roman par lettres.
Il y a bien longtemps préparant une édition scolaire de Manon Lescaut j’ai osé ’y introduire cette référence à Malraux en forme de plagiat ,indiquant que de même que Sancrtaire marquerait selon Malraux « l’intrusion de la tragédie grecque dans le roman policier » on pourrait dire de Manon Lescaut que « c’est l’intrusion de la tragédie grecque dans le roman de mœurs »

et alii dit: à

On nous fait croire que c’est un symbole de pouvoir, un symbole de fertilité. Certaines personnes sont exploitées pour cela et ça paie vos putains de factures. Les cheveux, c’est tout.»

Cette tirade fait écho à une phrase du roman Americanah, de l’écrivaine nigériane Chimamanda Ngozie Adichie: «Les cheveux sont la parfaite métaphore des questions de race en Amérique.» Finalement, discréditer des sujets identifiés comme féminins, futiles, et annexes, permet de masquer le fait qu’ils contiennent des questions de pouvoir, de bien-être, d’identité.

Dans cet épisode, nous vous racontons une histoire d’identité et d’adoption, réalisée par Iris Ouédraogo.
sur slate et si ça vous décoiffe,je n’y suis pour rien

renato dit: à

Ici tout va bien. Transport en commun, les gens sont plutôt agréables. Bistrot, on ne se donne pas la mains, cependant pas de particulières tensions. Je crois que ceux qui ont peur ils se sont calfeutrés chez eux. Pas de masques, sauf turistes d’orient, quelques écharpes à couvrir nez et bouche, mais rares.

OZYMANDIAS dit: à

Les deux préfaces les plus célèbres d’André Malraux pour deux chefs-d’oeuvre tout aussi célèbres :
« Le journal d’un curé de campagne » de Georges Bernanos.
« L’Amant de lady Chatterley » de D. H. Lawrence.

et alii dit: à

les plumes du président
qu’il se rend sur les lieux, Emmanuel Macron envoie un texto à sa plume officielle, Jonathan Guémas : « Envoie-moi un truc, dis-moi comment tu le sens. » Aussitôt, Guémas et quelques collaborateurs saturent sa messagerie cryptée Telegram. Ils venaient de boucler un discours sur les Gilets jaunes déjà envoyé aux journalistes. Au panier. Macron prendra finalement la parole le lendemain. Entre-temps, l’avocat-écrivain Franç…
https://www.lepoint.fr/politique/ils-ont-ecrit-pour-mitterrand-chirac-sarkozy-hollande-macron-05-03-2020-2365956_20.php?M_BT=8578862840#xtor=EPR-6-%5BNewsletter-Matinale%5D-20200306

D. dit: à

Le Martini dry tue le virus. C’est l’organisation mondiale qui le dit. D’où une prochaine réglementation du prix : pas plus de 2 euros les 100 ml.

DHH dit: à

@Ozymandias
merci
j’avais dû les « zapper » quand j’ai lu ces reomans ;
vous me tentez ;j’y retourne

et alii dit: à

le v
viol de tamar
Eustache Le Sueur, “The Rape of Tamar” (probably ca. 1640), Oil on canvas, 74 1/2 x 63 1/2 in (courtesy of the Metropolitan Museum of Art)

Janssen J-J dit: à

Ainsi, vous (…) JJJ par l’ambiguïté d’un (?) qui hésite entre absence et présence, anonymat et révélation (…)

Bonjour Ch. , le J J-J a eu du mal mal à retrouver ce fragment dans la masse. Mais a réussi. Il tenait à saluer votre appréciation des erdéliens. Il ne sait pas pour les autres, mais en ce qui concerne son attitude constante sur cette chaîne (hésitation et ambiguité), ce que vous en dites est profondément bien vu, juste, avisé.
Il m’a confié en être très touché de cette intuition et de vous témoigner en retour sa gratitude. De vous embrasser sur les deux joues, de vous souhaiter une belle journée parmi toutes les femmes de tête.

Je sais qu’il n’arrive pas à terminer les 15 dernières pages de la RDTP. Il freine des quatre fers tel un enfant qui redoute la fin de son plaisir … Et pourtant, Marcel lui enjoint de ne pas craindre de mourir avec lui, puisque lui son lecteur lambda ont chacun réussi leur pari. Voilà du reste le plus beau message qu’il lui ait jamais été donné de lire à l’issue d’un merveilleux voyage au sein de sa mémoire interpellée :

« Moi je dis que la loi cruelle de l’art est que les êtres meurent et que nous-mêmes mourions en épuisant toutes les souffrances, pour que pousse l’herbe non de l’oubli mais de la vie éternelle, l’herbe drue des oeuvres fécondes, sur laquelle les générations viendront faire gaiement, sans souci de ceux qui dorment en dessous, leur « déjeuner sur l’herbe » (IV, 615).

(l’autre J J-J m’a dit, en toute confidence) : Me voilà enfin réconcilié avec Marcel et avec tous.tes les erdélien.nes de bonne volonté. J’ai bien eu raison d’attendre le bon moment, toutes ces années durant. Et je viens de comprendre le sens du cauchemar de cette nuit : je me retrouvais totalement dépossédé de la maîtrise de mon Temps. En réalité, il s’agissait d’une perte de mémoire salvatrice annonçant une ultime Libération à venir (Céleste Françoise).

et alii dit: à

dépossédé de la maîtrise
je vous avais bien dit que déposséder est un verbe magique

B dit: à

Le Martini dry … Et si l’on s’imbibe du genre t’appuies dssus ça ressort par les pores ? Faut m’excuser, j’ai pas lu.

renato dit: à

Mozart (hôte de Bologne pour l’agrégation à l’Académie Philharmonique) a toujours montré sa gratitude pour les enseignements du Père Martini.

Mozart corrections de Martini :

https://youtu.be/IXYFEKsu_6c

et alii dit: à

The origin of Artemis and her cult are “shrouded in obscurity”[7] and predates the Ionians settling in south-western Anatolia around 1050 BCE.[8] Nevertheless, Dieter Knibbe, a foremost archaeologist of ancient Ephesus, suggests the goddess started out as a sacred tree on the southwestern slopes of Mount Ayasolak.[9] Knibbe writes that Artemis began as a “tree goddess and a timeless symbol of fertility”.[10] The earliest statues of the goddess of Ayasolak are thought to have been carved from wood, without detail,[11] but decorated with removable items. There was a custom throughout western Anatolia of dressing and decorating archaic cult statues.[12]

At some unknown point, the Ionians named the indigenous Anatolian goddess after the Greek goddess Artemis. When King Croesus of Lydia conquered Ephesus in around 550 BCE, he promoted the Anatolian, that is, the Ephesian, Artemis “to the position of first-ranking deity”,[13] and he funded the first marble temple built for her. Around the same time, probably to coincide with the building of the temple, a new cult statue of Artemis was carved by the famous sculptor Endoios.[14] This statue is believed to have looked like an ordinary and unadorned young woman.
https://margmowczko.com/regalia-artemis-ephesia/

renato dit: à

« Ce serait dommage de vous savoir entre les 2 à 3% de morts… »

J’ai déjà écrit ici, B., que juissant d’une drôle d’injustice genetique je n’ai jamais « attrapé » une maladie infectieuse : pas celle de l’enfance, pas une grippe. Donc, même pas peur.

renato dit: à

Enfin ! pas celle de l’enfance > pas celleS de l’enfance

et alii dit: à

renato,soyez prudent quand même

renato dit: à

et alii, années 60, voyages en orient, eau et nourriture douteuse, tous mes compagnons de voyage se sont payés une dysenterie carabinée, moi rien.

Un Vivaldi pour la route :

https://youtu.be/hggISFswKcw

Jazzi dit: à

6 mars 2020 à 10 h 56 min
« Monos » de Alejandro Landes.
Un film proprement détonnant.
Dans la forêt amazonienne colombienne, de jeunes guérilleros des deux sexes de quinze ans retiennent en otage une scientifique américaine, objet d’une âpre négociation de rançon.
Livrés à eux-mêmes en pleine nature hivernale, dans la boue poisseuse et le froid, ces « monos », des enfants guerriers révolutionnaires, armés de Kalachnikovs et de machettes, reçoivent leurs instructions d’un adulte nain, le « messager ».
A partir de ce thriller, enraciné dans une situation géopolitique bien réelle (on se souvient de l’enlèvement d’Íngrid Betancourt), le jeune cinéaste colombien nous entraine dans un univers d’images, de paysages et de sons hallucinants (planante bande musicale composée par Mica Levi), dans la lignée revendiquée de « Aguirre », d’ « Apocalypse Now » ou encore de « Sa majesté des mouches ».
Il y a aussi du Luis Buñuel de la grande époque surréaliste dans ce film violent, organique, orgiaque, orchestré autour d’enfants sauvages, primitifs, à la sexualité débridée et non encore véritablement fixée, notamment sous l’effet des champignons hallucinogènes.
Fascinant…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19586551&cfilm=255064.html

christiane dit: à

DHH dit: « La préface de Malraux a « Sanctuaire » est un texte splendide tout d’élégance et d’intelligence […] »

Oui, DHH, absolument. Et cela me rend perplexe. Plus le temps passe, plus je retrouve mes préférences d’adolescence, affermies : les romans, les essais, l’imaginaire, l’art, la philosophie… se ravir de l’intelligence, de l’élégance, de la noirceur sans ambiguïté du domaine de l’esprit où la pensée rayonne, les créations qui nous laissent pensifs.
J’ai fréquenté mes contemporains et comme souvent ils ont été décevants, lâches, pleins de compromissions, d’oublis de circonstance, de mensonges, d’hypocrisie dans le réel MAIS parfois étincelants dans leur pensée créatrice ou analytique. Donc cela valait la rencontre.
Ici, j’apprécie quand ils restent comme Ozymandias, hamlet, JiCé, JJJ… dans l’invention de soi. Par contre ils m’insupportent quand ils sèment dans le virtuel des règlements de compte sans fin où l’invective se heurte à l’invective et ricoche sans fin comme une pierre sur l’eau dure d’un étang, garantissant aux lecteurs du blog un ennui cotonneux.
L’art, la littérature, la création et quelques affections intactes pour traverser le temps si long avant la migration…
Valéry dans Tel quel, écrit :
« Penseurs sont gens qui re-pensent, et qui pensent que ce qui fut pensé ne fut jamais assez pensé.
Revenir sur une question, sur un mot, – y revenir indéfiniment ; y revenir presque comme on revient à son bureau, – à un café… Ne pouvoir se passer de n’être satisfait d’aucune solution, – cela existe : il y a des hommes dont c’est la vie et le bonheur.
Ils ont donc instinctivement créé toutes les questions insolubles, – les questions pour penser seuls… » (P.474 de mon folio essais)

Sur un autre blog, Edel se bat avec « la Chartreuse ». Ça c’est un beau combat. Il aime bien ces batailles contre lui-même, remâchant ses pensées, ses intuitions de lecteur, exerçant son esprit à certaines transformations, comme s’il ne savait pas ce qu’il allait saisir à nouveau dans tel roman ou chez tel romancier et qu’il va découvrir en écrivant. Il creuse et – à la limite -, pour lui seul. Mais, « Ne jamais confondre le véritable homme qui a fait l’ouvrage, avec l’homme que l’ouvrage fait supposer. » (encore Valéry Variété I).
Merci de votre attention véritable à la littérature.

Patrice Charoulet dit: à

Florence Foresti

Pour présenter la cérémonie des Césars, Florence Foresti a reçu 130 000 euros. Et elle connaissait, évidemment, le palmarès avant de monter sur la scène.

hamlet dit: à

3j : insinuer perfidement ? ma foi si vous voulez.

l’autre manière de le dire c’est que, comme le disait christiane, j’aide ici les gens à penser, c’est une mission ingrate je vous l’accorde.

d’ailleurs si je suis revenu sur ce blog c’est parce que j’étais atterré par la platitude des échanges sur ce blog en mon absence, je me suis dit « c’est pas possible je ne peux pas les laisser mourir d’ennui, d’autant qu’à leur âge avec ce nouveau virus il ne reste que quelques semaines à vivre : allons les réveiller !!! ».

et voilà ! ainsi ceux qui adoraient Jarrousky ne l’écoutent plus pareil (d’où l’agressivité qui s’en est suivie), ceux qui adorent Camus ne liront plus l’Etranger pareil (christiane par bonheur est plus cool que pablito), idem pour Flaubert et pour Proust, et bien d’autres.

et même renato me reparle de cette histoire de Pinault que j’avais complètement oubliée : preuve que ça l’a marqué.

perfidie ? oui c’est même pour cette raison qu’ils avaient empoisonné Socrate, mais ce sont là les risques du métier socratique et j’assume totalement ces risques !

Phil dit: à

Jack Lang, qui ne parle pas arabe, reconduit à quatre-vingts balais. ça mérite un césar.
Dear Annelise a-t-elle rouvert son guichet ? Baroz continue à fréquenter les lieux de promiscuité du virus MK2.

christiane dit: à

Janssen J-J
Oui, comme si la vraie vie était sur cette scène de la RDL, en pleine lumière…
« […]Je vais au théâtre, voir non pas comment on est roi avec l’assentiment de tous, mais comment avec l’assentiment de tous, on fait semblant de l’être. […] la possibilité même de jouer un personnage, toute notre réserve de rôles imaginaires, toutes les vies que nous ne vivons pas, tous les remèdes à l’ennui ; et il nous révèle cela devant le public. […]
O. Mannoni – L’Illusion comique ou le théâtre du point de vue de l’imaginaire.

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