
François Truffaut en toutes lettres
Après les écrivains, les cinéastes. Ce qui ne signifie pas : après la littérature, le cinéma tant les deux pôles de la vie de François Truffaut ne cessèrent de s’entremêler. Sa Correspondance avec des cinéastes 1954-1984 (524 pages, 25 euros, Gallimard) qui parait ces jours-ci en témoigne trois ans après le volume de sa Correspondance avec des écrivains 1948-1984. Il est vrai que Truffaut demeurera toute sa vie un cinéaste des plus littéraires. Il a toujours dit avoir été non un écrivain raté mais un libraire raté. Évoquant sa fascination pour Citizen Kane, le film qui a changé sinon engagé et gouverné sa vie, il dira même un jour que « c’est un film proche et amical, comme un roman, curieusement ». Dans sa préface, Bernard Bastide, le méticuleux éditeur de ce recueil de lettres et du précédent, fait remarquer que Truffaut est aussi déférent et respectueux avec les écrivains qu’il ne l’est pas ou peu avec les cinéastes (à quelques exceptions près).
Que de projets, de films avortés ! Nul autre que le cinéma compte autant d’abandon. L’argent, à coup sûr, mais aussi les calendriers qui ne coïncident pas, les incompatibilités d’humeur etc L’épistolier avait une belle plume, et pas seulement pour exécuter, le sens des formules heureuses telles que « faire flèche de tous plans » (à propos du Bonaparte et la Révolution d’Abel Gance en triple écran)
On lui prête beaucoup de pouvoir dans le Milieu, on le croit président de l’Avance sur recettes, du CNC, de la Société des réalisateurs, de tel jury ou de telle commission. Comme s’il pouvait faire et défaire le destin des films alors que depuis 1962, il ne siège plus nulle part, ainsi qu’il l‘assure à Claude Autant-Lara, pas vraiment un ami celui-là, persuadé qu’a fait campagne pour le projet de son Lucien Leuwen échoue mais sa parano n’était pas un mystère.
Deux longs échanges avec Jean Luc-Godard sont le clou du recueil. Le premier se situe en 1973 lorsque Godard sollicite Truffaut afin qu’il entre en coproduction dans son prochain film, un projet finalement inabouti intitulé provisoirement Un simple film ou encore Moi, je. Un refus net et catégorique. Il lui fait payer, disons, son absence de qualités humaines pour ne pas dire pire, notamment son attitude « dégueulasse » vis-à-vis de Jean-Pierre Léaud (il aurait tenté de lui extorquer de l’argent). Sa longue réponse d’août 1980 à une lettre de Godard est un morceau d’anthologie. Le réalisateur du Mépris y proposait un entretien à quatre (Godard, Chabrol, Truffaut, Rivette) dans un journal pour lancer leurs nouveaux films avant d’être repris chez un éditeur. Il a le cynisme de terminer par « Amitiés quand même ».
En retour, Truffaut se moque du style de sa lettre effectivement digne de la langue de bois des politicards. Elle s’achève par un encouragement à ne pas perdre son temps à lui écrire d’autres lettres :
« Il n’est pas question de bâcler la préparation de ton prochain film autobiographique dont je crois connaitre le titre : « Une merde est une merde ».
Ceux qui ont en mémoire son Une femme est une femme apprécieront. Dur ? Il est vrai que Godard, jamais à court d’une insulte ou d’une dénonciation, avait publiquement traité telle actrice de salope ou telle autre de révisionniste, le producteur Pierre Braunberger de « sale juif », Truffaut et ses copains de crapules, de malfrats, de pestiférés et le ton n’avait rien d’amical ou d’humoristique puisqu’il allait jusqu’à préciser que Jacques Rivette n’avait « plus rien d’un être humain ». Au-delà de tout ce qui séparait leurs conceptions respectives du cinéma (et il y a un monde dans ce « tout »), Godard jalousait son succès public et ne le cachait pas.
L’intérêt d’une telle correspondance, et ce n’est toujours le cas, c’est que l’on dispose de l’aller et du retour. Autrement dit les lettres de Truffaut et celles de ses interlocuteurs. C’est passionnant s’agissant par exemple d’Alfred Hitchcock. Il y est question de Hitchcock/Truffaut, « leur » livre naturellement, non à deux ou quatre mains mais à deux voix, formidable entretien abondamment illustré publié en 1960 par Robert Laffont.
En 1976, on voit le grand Hitch à court d’idées (toujours étonnant de voir que les réalisateurs attendent qu’on leur apporte des « sujets » et n’agissent pas en fonction de leur désir contrairement aux écrivains, la question des moyens change tout, Stephen Frears l’avait bien expliqué à propos de ses Liaisons dangereuses), on le voit donc envier sa liberté à Truffaut et le développement vaut le détour :
« Quant à moi, je ne peux faire que ce qu’on attend de moi, c’est-à-dire un thriller ou une histoire à suspense, et cela me donne du mal. Il y a tant d’histoire qui paraissent ne traiter que de néo-nazis, de Palestiniens en lutte avec des Israéliens, etc Et, comme vous le voyez, aucun de ces sujets ne présente de conflit qui possède une dimension humaine. Comment peut-on avoir un Arabe de comédie ? Cela n’existe pas, pas plus qu’un Israélite amusant. Je prends ces deux exemples, car on me les a mis sur mon bureau pour que je les étudie ».
Il est vrai que son entourage le bombarde de scripts présentés comme des projets qui feraient « un bon Hitchcock », avis qu’il ne partage jamais. Le problème, ce sont les tabous, le cahier des charges non de ce qu’il faut faire mais de ce qu’il faut éviter : les gens âgés, les projets excédant deux à trois millions de dollars etc Alors quoi ? Des films avec « des jeunes et des éléments anti-pouvoir ». Morne plaine…
Ce bon vieux Hitch va même jusqu’à gratifier La nuit américaine de « meilleure film de fiction tourné sur l’art de faire du cinéma ». Cela dit, Truffaut évoque bien leur ouvrage commun comme « le meilleur livre jamais publié sur le cinéma » ! Ce qui les différencie tout de même ? Tant de choses que Hitch résume en une remarque. Lui exprimant sa fascination pour La mariée était en noir, il dit avoir notamment apprécié la scène au cours de laquelle Jeanne Moreau contemple l’agonie d’un homme qu’elle a elle-même empoisonné en trafiquant son verre d’arak :
« Avec mon sens de l’humour très particulier, je crois que je serais allé encore un peu plus loin : elle aurait pris un oreiller et l’aurait glissé sous sa tête afin qu’il meure plus confortablement ! »
L’admiration réciproque que se vouent François Truffaut et Claude Sautet a quelque chose de reposant car elle est vierge de tout règlement de compte. Pareillement pour les échanges avec Jean Renoir. La confiance est telle entre eux que celui-ci sollicita Truffaut pour la rédaction de ses Mémoires. Avec Abel Gance, c’est le même ton ; il était un peu le grand parrain de ses réseaux.
Un mot revient souvent dans des échanges avec différents réalisateurs : celui de « loyauté » et son corollaire « déloyauté » sans que l’on comprenne en quoi un metteur en scène doit être loyal vis-à-vis d’un confrère surtout s’il méprise son art et sa manière et l’on se souvient de la violence excommunicatrice du critique Truffaut aux Cahiers du cinéma avant qu’il n’ait lui-même la carte. Il est d’ailleurs piquant de constater que, les ayant relus, il convienne que ses articles élogieux tiennent mieux le coup que les éreintements. Mais lorsque le mal est fait, si certaines victimes pardonnent avec le temps, elles n’oublient jamais tel Marcel L’Herbier qui rappelle que Truffaut l’avait autrefois « couvert de son mépris » avant de changer d’avis. Incroyable comme les éreintés de jadis conservent pour la vie les mots les plus blessants gravés dans le marbre de leur mémoire. Ainsi L’Herbier ressort-il des années après à Truffaut que celui-ci l’avait traité dans Arts de « plus intéressé des cinéastes ». Peu lui importe au fond qu’il ait trainé ses films dans la boue. Mais l’accuser sans preuves de manquement à la déontologie professionnelle, c’est impardonnable.
On le retrouve enfin au montage du Dernier métro, sollicitant de Georges Franju l’autorisation de reprendre quelques plans tournés dans le métro pendant l’Occupation, tout ce que l’on pouvait trouver aux archives étant encore trop moderne à son goût (éclairage, décor, affiches etc). Or Truffaut, dont la cinéphilie est rarement prise en défaut, avait conservé en mémoire des images de La première nuit, un court-métrage daté de 1958, trente secondes idéales. Non seulement Franju l’y autorise aussitôt mais il le prie de le faire discrètement, sans citation, de se passer même de l’autorisation du producteur ou du distributeur ; son admiration va même jusqu’à lui suggérer d’en emprunter également un autre, un plan typique de l’Occupation selon lui, une femme en grand deuil montant un escalier. Si l’expression galvaudée de « grande famille du cinéma » peut avoir un sens, il est là, dans ce bref échange.
(« Photo de tournage », D.R. ; « François Truffaut, 1970 » photo Pierre Zucca)
1 272 Réponses pour François Truffaut en toutes lettres
l’Europe ne fait que traverser une crise : l’Europe est devenue le continent le plus stupide et le plus absurde de la planète !
et après il y a des imbéciles comme 3j qui viennent me gonfler avec leur humanisme à 2 balles alors qu’il vote pour un taré qui a les yeux qui sortent des orbites quand il parle de la Russie, et me parler de Trump et de Musk alors que l’Europe est en train de partir complet en couilles.
l’Europe est le continent le plus absurde et son absurdité se manifeste par son désir de continuer d’alimenter la guerre la plus absurde de son Histoire ! juste pour sacrifier tous les ukrainiens jusqu’au dernier !
et l’autree couillon qui vient me demander de ne pas le tutoyer ce taré de mes deux !
Jeannot mets toi bien ça dans la tête si elle est assez grosse : l’Europe est actuellement complice d’un génocide à Gaza et d’un génocide en Ukraine !
Puck, tu vas prendre tes petits bonbons roses et aller te coucher. Sinon les messieurs en blouse blanche vont venir avec la grande aiguille qui te fait peur. Je les ai vus qui se préparaient.
Christiane, closer, D.
Page 130, Henry Miller
« Ici, à Big Sur, mais seulement à une certaine époque de l’année et un certain moment du jour, une nuance d’un bleu vert-pâle enveloppe les collines ; une teinte antique, nostalgique, que l’on ne voit que dans les œuvres des vieux maîtres flamands et italiens.
Ce ne sont pas seulement la teinte et la couleur du lointain, associées à la chute magique du jour, c’est un phénomène mystique, du moins je me plais à le penser, qui vient d’une certaine façon de regarder le monde. On l’observe dans les toiles de Breughel l’Ancien, par exemple. Présente d’une manière frappante dans le tableau intitulé La chute d’Icare, où le paysan à la charrue impose sa présence au premier plan, avec son vêtement aussi lumineux et obsédant que la mer lumineuse et obsédante, loin au-dessous de lui. »
Giovanni Gabrieli, Sonata pian e forte
Je vais essayer de répondre à ceux que j’ai vus
@jazzi Merci. Ravie que ça te plaise. Je suis loin d’avoir les connaissances pour être guide touristique, mais j’aime revenir sur mes escapades en étant la plus sincère possible sur mes émotions, dans la mesure de ce que ma mémoire me permet
@D ça ne m’étonne pas
@Chaloux, comment vas-tu ??? Hâte de te lire à nouveau
Ed, c’est toujours un plaisir de te voir réapparaître. Dès que j’en aurai le temps, j’irai te lire. Toujours agréable de mesurer ton égalité de cœur dans la durée. De quoi se rassurer sur le fait que tu ne deviendras jamais une vieille pieuvre acariâtre et collante, au contraire de vieux tableaux désopilants qui viennent ici étendre leur pénible néant.
Les films qui donnent à voir sans juger et dont le réalisateur semble s’être absenté ne sont-ils pas les plus agréable à voir ?
les plus agréables…
@ Ed/TTLT, s’agissant de votre sympathique petit reportage à Lyon découvert ce matin, je me perlets juste une petite remarque sous 18e photo : vous y avez confondu Aristide Briand et Aristide Bruant, je crois. Bonne journée àv.
permets
j’ai été voir partir un jour avec Julie Armanet hier soir, et j’avoue que c’était bien joué en finesse, avec une extraordinaire Dominique Blanc dans son camping car pleurant de n’avoir toujours pas pu aller à Venise, un père accroché à son Resto route et la band de vieux copains de Julie Armanet un peu lourdingue en revival côté récré, pour chambrer la fille du pays qui a gagné top chef. Tout cela sent bon la France authentique et le bal populaire et les weekend moto-cross sur fond d’interrogation sur la maternité. Le truc qui cale dans la relation père fille, les non-dits qui empêchent de passer au stade suivant, l’inavouable peur de s’engager et de faire une descendance, le pas le temps … à trouver pour se retrouver ?
Une fois de plus, très intéressante émission Répliques d’Alain Finkielkraut sur le Pape François et ses limites évidentes.
Oui, Chantal, dans ce film, c’est la sympathique France des « beaufs », telle que Rose Lamy met en scène le ‘mépris culturel’ qui en caractériserait la caricature
https://www.google.com/search?q=ascension+beauf&rlz=1C1GCEA_enFR1067FR1067&oq=ascension+beauf&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUyBggAEEUYOTIHCAEQIRigATIHCAIQIRigATIHCAMQIRigATIHCAQQIRigATIHCAUQIRigAdIBCTkxMTRqMWoxNagCCLACAQ&sourceid=chrome&ie=UTF-8#fpstate=ive&vld=cid:bf221812,vid:iL3sCWR6k8g,st:0
Oui elle est gentille, Hedwig Tomaten.
Patiente, avec des gens comme nous.
@ »Puck, tu vas prendre tes petits bonbons roses et aller te coucher. Sinon les messieurs en blouse blanche vont venir avec la grande aiguille qui te fait peur. Je les ai vus qui se préparaient. »
trop tard !
tu pourras me prévenir 10 mn plus tôt la prochaine fois nom d’une pipe !
Rose,
très juste sa remarque : « une nuance d’un bleu vert-pâle enveloppe les collines ; une teinte antique, nostalgique, que l’on ne voit que dans les œuvres des vieux maîtres flamands et italiens. »
Merci infiniment.
sinon moi l’histoire du cinéma et de Cannes je veux bien le problème est qu’il faut bien voir le contexte !
cette année on a fêté le 80è anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, il y a avait les français, les allemands, les polonais, les baltes, les ukrainiens et pas les russes alors que c’est eux qui ont libéré ce camp.
ça c’est une réécriture de l’Histoire et un crime contre la mémoire de ces millions de déportés, contre l’histoire, contre l’intelligence etc…
et cela vient contredire tous ces flots de discours humanistes qui nous viennent de Cannes, ça les disqualifie, ça les annule, la seule chose que peuvent se permettre tous ces gens c’est se taire !
alors c’est vrai que la Beauté est ce qui rend la vie vivable, mais quand on atteint un certain point dans la fumisterie cela ne fonctionne plus.
et ceux pour qui cela continuent de fonctionner commettent eux-mêmes un crime contre la Beauté !
la Beauté ne se prostitue pas.
Absolument.
la Beauté éveillent la conscience : elle n’est pas pour les autruches.
« Absolument. »
absolument quoi ? absolument de me prévenir avant quand les mecs en blouse blanche se pointent avec leur piqure ?
sérieux D. tu me déçois.
SV nous parle de rônin (samouraï en rupture de ban) et de katana (sabre japonais de taille et d’estoc). Deux mots de vocabulaire pour nous aider à mieux faire face au destin de la déperdition. Bàv.
Ils ont replanté beaucoup d’arbres. Ils furent un couple uni autour de leur enfant handicapé. Ils donnèrent au monde désabusé de la force et de la beauté…, de la joie à partager.
https://www.lefigaro.fr/culture/le-photographe-franco-bresilien-sebastiao-salgado-est-mort-a-81-ans-20250523
quand Megan Kelly démolit le journaliste de CNN Jake Tapper qui vient de sortir son bouquin « original sin ».
voir un journaliste se faire dégommer de cette façon je pense que c’est ça la Beauté.
(à partir de 2mn30 et le passage avec Lara Trump c’est le top) :
@ voir les autres se faire dégommer, ça procure toujours de l’émoi par procuration chez les hargneux…
Quant à la pierre, il suffit de la toucher, de lui parler, sans trop chercher, et la voilà qui vous procure force, santé, et lucidité, puckt.
___________
(nv) Sur Jean-Marc Sylvestre, le journaliste mélomane au piano qui apporta il y a plus de 20 ans, la bonne parole du néo-libéralisme sur les chaines du service public, avant d’être remplacé par le journaliste des Echos, Dominique Seux, voilà pourquoi…
https://www.20minutes.fr/arts-stars/people/4081087-20240313-ancien-journaliste-jean-marc-sylvestre-plaint-9-000-euros-retraite-justifi
… Bof, toussa c’est du pipeau, euh, du pipôle.
Absolument, Puck.
Je trouve quand même que Mme Murat est un peu légère. Parce qu’elle fait un subtile distingo entre les oeuvres du passé qu’il faudrait publier en entier avec des notes pour contextualiser les moments gênants. So far so good. Mais elle rajoute que pour les oeuvres modernes les écrivains devraient consulter des « sensitivity readers ». Et elle déclare – et voilà où est le problème que ces « sensitivity readers » peuvent apporter des informations sur le sujet traité par l’écrivain comme s’ils étaient de simples informateurs. Ce ne sont pas des informateurs ce sont des censeurs. Ils censurent au nom du Bien.
Sa méthode pose un grand problème. Elle fait un petit pas de côté et une fois qu’elle a transformé la définition elle triomphe.
Ça n’est pas bien de sa part.
Comme si les écrivains n’avaient pas déjà suffisamment d’emmerdeurs de toutes espèces sur le poil. C’est vraiment pas la peine de leur en rajouter d’autres.
Et elle déclare – et voilà où est le problème – que ces « sensitivity readers » peuvent apporter
* Sa méthode est douteuse. Elle fait un petit pas de côté, et une fois qu’elle a transformé la définition elle triomphe.
@ »voir les autres se faire dégommer, ça procure toujours de l’émoi par procuration chez les hargneux…
Quant à la pierre, il suffit de la toucher, de lui parler, sans trop chercher, et la voilà qui vous procure force, santé, et lucidité, puckt. »
ton important question m’importe et me questionne.
quand la mauvaise foi d’un journaliste est dénoncée et apparait à la lumière oui c’est jouissif.
pourquoi ? parce que les journalistes font en sorte de toujours faire en sorte de faire en sorte d’échapper à toutes critiques.
c’est un des rares métiers au monde où ce qui le pratiquent échappent à toutes critiques dans la mesure où c’est eux qui construisent cette critique.
Jake Trapper écrit un livre sur sénilité de Biden durant son mandat en se retranchant derrière l’excuse : c’est la faute de la Maison Blanche qui ne nous rien dit.
ça c’est ce qu’on appelle la mauvaise foi des journalistes.
fallait-il que la Maison Blanche dise à ce type quelque chose que tout le monde voyait et qu’il était le seul à ne pas voir ?
avant de rafraichir la mémoire de Tapper avec ses insultes envers Laura Trump le journaliste de CNN dit « je n’ai jamais reproché à quiconque de dire que Biden était sénile », ce qui est de suite démenti par la vidéo qui montre l’exact contraire.
il dit à Megan Kelly : je me suis excusé auprès de Laura Trump ? sauf que dans son livre il n’en parle pas, il reste à c’est la faute des autres et pas la mienne parce que cela ne peut jamais être la faute d’un journaliste de CNN.
et maintenant les américains apprennent qu’on leur a caché le cancer de Biden ! quel était leur plan ? élire Biden et ensuite passer le relais à Kamala Harris sans passer par des élections ?
pas très ragoutant tout ça non ?
Comme tous les gens a demi wokistes, point trop n’en faut, ils mettent la barre où ça leur plait… Mais c’est une descendante de Proust-le Viking, alors il faut l’écouter. Hein ?
Pour saluer Mohamed Lakhdar-Hamina qui emporte avec lui e avec nous, jzmn, le souvenir de ses très contestées chroniques des années de braise.. A l’époque, je les avais appréciées, car je n’avais pas ressenti le courage qu’avait eu le FLN dans sa lutte pour l’indépendance de l’Algérie… J’étais trop jeune à l’époque…
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/culture/mohammed-lakhdar-hamina-meurt-en-plein-hommage-au-festival-de-cannes-il-%C3%A9tait-le-seul-cin%C3%A9aste-alg%C3%A9rien-%C3%A0-avoir-re%C3%A7u-la-palme-d-or/ar-AA1FovAP?ocid=winp1taskbar&cvid=f3668eab57594e86ef4d89bb1d1440d8&ei=10
demi wokiste ? c’est quoi ça ? ça n’existe pas, t’es déjà bourré ? tu devrais pas commencer à boire le soir ? si toucher la pierre procure force et lucidité : tu devrais la mettre dans ton pastis peut-être que boire la pierre a les mêmes effets que la toucher.
« je n’avais pas ressenti le courage qu’avait eu le FLN dans sa lutte pour l’indépendance de l’Algérie… J’étais trop jeune à l’époque… »
ouai c’est ça c’est la faute de l’âge.
parce qu’aujourd’hui t’es plus mature ?
tu veux faire croire que t’es comme ton pinard : tu te bonifies avec les années ?
et maintenant tu es arrivé à la quintessence de la raison et de la lucidité ?
misère de misère… quel enclume ce bonhomme.
J J-J dit: 24 mai 2025 à 8h30
SV nous parle de rônin (samouraï en rupture de ban) et de katana (sabre japonais de taille et d’estoc). Deux mots de vocabulaire pour nous aider à mieux faire face au destin de la déperdition. Bàv.
Et j’aurais pu citer les quatre enseignements principaux du Bouddha:
La vie est assujettie à la souffrance, la souffrance est causée par les désirs, renoncer aux désirs entraine donc l’arret de la souffrance, et necessite donc le renoncement au monde et le détachement de soi.
… et la Roue de l’Octuple Sentier : compréhension juste,intention juste,parole juste,action juste,mode de vie juste,effort juste,conscience juste,concentration juste.
@Puck
Sur « Original Sin », en effet. Il est particulièrement scandaleux que Tapper se fasse passer pour procureur alors qu’il était comparse du crime. Comparse parmi beaucoup d’autres, y compris le NYT qui, avec la plupart de ses éditorialistes, dont un des phares, Thomas Frieman, a entretenu la bulle ou plutôt la fable d’Andersen alors que beaucoup de gens simples voyaient bien que le roi était nu. Encore en juillet, bien après le débat, seul un de ces éditorialistes a mentionné, à mot couverts, l’existence d’une sorte de double coup d’état. Quant au biais du NYT en ce moment, n’en parlons pas.
Gútama Siddhãrta, issu de l’aristocratie des Sakya Muni, s’emmerdait ferme auprès de sa femme et ses quatre enfants. Il décida de tout quitter pour aller chercher la sagesse et trouver le pourquoi de la souffrance humaine en errant parmi les chemins…
Ce n’est qu’après sa mort que ses disciples lui donnèrent le titre du Bouddha, l’Éveillé.
On devient forcément sage quand on a une gonzesse et des mioches nous font chier. Sage ou fou !
Absolument
Une interview de Mme Murat sur France Inter. Elle a demandée sa retraite aux Etats-Unis pour ne pas avoir à supporter le trumpisme.
Tiens ça m’avait échappé en parlant de censure. Je ne sais pas si Schneidermann avait été « convoqué » par la direction lorsqu’il avait balancé des calomnies sur Eribon dans les colonnes de Libération en défonçant toutes les règles de prudence enseignées dans les écoles de journalisme.
C’est très curieux la sensibility des directions. Des fois elles ont de la sensibility. Des fois elles n’ont pas de sensibility.
* Elle a demandé sa retraite
* sensitivity à la place de sensibility
Le dimanche 8 juin, une pluie de pétales rouges tombera depuis l’oculus du Panthéon.
https://www.roma-events.it/wp-content/uploads/2017/02/pantheon_petali2_compressed.jpg
Autrefois, cette pluie de pétales célébrait la fin des récoltes, dans la tradition chrétienne, elle commémore la descente du Saint-Esprit.
C’est une expérience sensorielle qui vaut la peine d’être vécue. moins intéressante est la pluie de pétales de roses blanches du 5 août à Santa Maria Maggiore, le fait qu’il veuille se souvenir de la chute de neige miraculeuse est plutôt anecdotique et ne m’a rien ditM
@ La vie est assujettie à la souffrance, la souffrance est causée par les désirs, renoncer aux désirs entraine donc l’arrêt de la souffrance, et nécessite donc le renoncement au monde et le détachement de soi.
Ah merci Green Sun, je pensais bien que vous vous adressiez à notre ami Punckt, le très pacifique russophone du soir au matin,… toujours à jeun, au gin vodka virtuel (sans cola).
Bàv,
Vous n’avez jamais regretté de n’avoir pu vous débarrasser de vos jeunes reflexes de militant à la Ligue Communiste Marxiste Léniniste Révolutionnaire, mon bon ?… de vous être à ce point enstupidifié en vieillissant, prétendument hors boutanche ?
*** Il est vrai qu’on ne devient jamais un Archéoptéryx quand on fut auparavant un Diplodocus, comme diraient nos paléontologues pas tentés de l’RDL, (i.d.r)
Un exemplaire des Fables de La Fontaine relié pour l’impératrice de Russie a été adjugé aux enchères jeudi, à Paris, pour 378.000 euros.
Un livre désigné par Christie’s comme « le plus bel exemplaire » du roman « Nadja » d’André Breton, celui relié pour le poète René Char, avec à l’intérieur une lettre manuscrite de Nadja (Léona Delcourt de son vrai nom), est parti pour 352.800 euros.
L’exemplaire de « Madame Bovary » dédicacé par Gustave Flaubert à Alexandre Dumas a pour sa part été vendu à 214.200 euros.
@ 13.24, ils ont censuré votre image (STOP for HOTLINK), RM
@ »Sur « Original Sin », en effet. Il est particulièrement scandaleux que Tapper se fasse passer pour procureur alors qu’il était comparse du crime. Comparse parmi beaucoup d’autres, y compris le NYT (…) »
yep scandaleux et même plus si on considère que le journalisme est un des marqueurs de la démocratie.
« notre ami Punckt, le très pacifique russophone du soir au matin »
j’aimerais bien être russophone, hélas je ne suis que russophile.
en plus vraiment je ne comprends pas l’intérêt pour les américains de mettre 12 bases de la CIA en Ukraine à la frontière russe.
3j toi tu dois savoir : tu me dire quel est leur intérêt ?
c’est à 10 mille kms de chez eux, qu’est-ce qu’ils viennent faire chier le monde si loin de chez eux ?
dis-moi toi le maitre du savoir et de a lucidité…
Et ce n’est pas une « femme nue » ! Essayons-en une qui vient d’une autre source.
Vous allez arrêter vos cochonneries, renato ? Vous devriez avoir honte.
je ne comprends pas l’intérêt pour les américains de mettre 12 bases de la CIA en Ukraine à la frontière russe.
Ils vous ont encore enfumé, les journaleux ? … Vérifiez donc vos sources ou recoupez-les, vous le maitre de l’ignorance et de la connerie rédhibitoires réunies sur cette chaine littéraire jamais fantasque !
Allez vous aérer un brin jusqu’à ce soir, si vous pouvez vous extraire de votre panier percé, mon brave. C’est mon conseil, auquel nul qui se sentirait concerné n’est tenu. On reste en démocratie russophile avec le rhinolophe de mehely. Bàv,
https://www.humanite.fr/societe/especes-menacees/le-rhinolophe-de-mehely-le-mystere-du-chiroptere-qui-partait-a-la-mer-en-helicoptere
Là où D. il se révèle être un con. Depuis quand une pluie de pétales serait-elle une cochonnerie ?
@ »@ La vie est assujettie à la souffrance, la souffrance est causée par les désirs, renoncer aux désirs entraine donc l’arrêt de la souffrance, et nécessite donc le renoncement au monde et le détachement de soi. »
en fait c’est juste le truc hindou (Nirvana comme le groupe) qui permet de mettre fin aux cycles de la réincarnation, Nietzsche y aspirait parce qu’il voyait le moyen d’en finir avec ce satané éternel retour.
@ »je ne comprends pas l’intérêt pour les américains de mettre 12 bases de la CIA en Ukraine à la frontière russe.
Ils vous ont encore enfumé, les journaleux ? »
tu veux qu’ils racontent aussi n’importe quoi dans le NY Times ?
parce que c’est là que je l’ai lu.
misère… du coup tu me conseilles de lire plutôt 20minutes comme pedro ?
3j tu crois que c’est ça l’ataraxie ?
arrêter de lire le NY Times ?
à la place lire Libé et écouter France24 ?
pour mener une petite vie de franchouillard tranquille comme toi ?
Voilà plusieurs semaines que je me tiens éloignée de la RDL
Évidemment je ne suis pas tentée d’interférer dans les échanges nombreux qui y relèvent de la cour de récréation. Mais en ce qui concerne les commentaires « sérieux » ,si je les lis le plus souvent avec intérêt ,il ne m’ont a pas offerts ces jours-ci d’occasion de réagir ,pas plus d’ailleurs que les billets .
Car, étant peu au fait des œuvres, des genres et des savoirs cités ce temps-ci dans les commentaires et les billets, je n’aurais pas pu entrer dans les conversations de ces habitués du lieu, dont je ne partage ni l’étendue des connaissances, ni la richesse de la culture ,tant littéraire qu’artistique ou politique.
Mais la mention ici des Années de braises m’a donné envie de rappeler le choc que ce film avait représenté pour moi
Je l’ai vu à sa sortie en 1975 à Cannes, et j’ai tenu à le revoir u peu plus quand il est arrivé sur les écrans parisiens, tant je l’avais aimé
J’ai été tétanisée, comme possédée par la puissance de ce film qui, malgré sa durée exceptionnelle, génère de bout en bout une tension admirative qui ne fléchit pas
C’est un film politique violent qui dénonce avec lucidité et vigueur l’oppression coloniale ; c’est aussi ’ un film historique sérieux magnifiquement documenté sur un demi-siècle d’histoire de l’Algérie coloniale.
Mais ce qui fait sa force c’est encore, et surtout, autre chose
,C’est que le message politique qui lui donne son sens est porté par une fresque épique, une saga construite autour de personnages qui comme dans un poème homérique sont à la fois des individus ordinaires ,mais aussi l’incarnation de destins mythiques qui le dépassent .
Et tout cela est magnifié par une écriture cinématographique étincelante, qui charroie comme un torrent d’images splendides et fortes
c’était il y a cinquante ans
Bref, en ce 24 mai 2025, malgré les menaces de coupures d’électricité, la cérémonie de clôture du festival de Cannes sera largement diffusée
Vous me raconterez … dans 50 ans, si Dieu nous prête vie
Bon, je quitte ce blog.
Trop de haine, trop de légumes, trop d’opinions politiques qui ne sont pas les miennes.
Beau témoignage d’émotion, DHH… sur les chroniques des années de braise… 50 ans déjà, dites-vous ?
J’aimerais que l’on nous fasse un beau film de la même ampleur sur les perdants de l’histoire, le drame des « harkis », telle qu’une jeune romancière les avait dépeints, récemment. J’oublie son nom.
Bàv,
@ l’ataraxie ?
Non, c’est de lire tous les jours la Pravda poutinienne.
« J’aimerais que l’on nous fasse un beau film de la même ampleur sur les » :
– 12 bases de la CIA à la frontières russe en Ukraine ?
Langue française
A la télé, j’entends une journaliste très connue poser une question à son invité politique. Elle commence sa phrase ainsi : « Comment définireriez-vous… ». Cette forme n’existe pas en français.
Le conditionnel présent du verbe « définir » est : Je définirais, tu définirais, il définirait, nous définirions, vous définiriez, ils définiraient. Cette dame aiurait donc dû dire ; « Comment définiriez-vous… »
16.32 Pas la peine… On connait pas encore la fin de l’histoire de la collusion CIA/FSB, mon pote. Mais vous, adepte de la SF uchronique la plus chaudement échevelée, heure par heure et stipendié par Poutine pour inonder ce pauvre blog de sa propagande anti belliciste, vous nous prenez tous pour des cons ou quoi ?
——
D’abord je lis les news en anglais dans le NYT
ensuite, le les relis dans le Figaro déjà pas mal édulcorées en français… Tout cela est mis au conditionnel.
https://www.lefigaro.fr/international/la-cia-a-finance-douze-bases-ukrainiennes-a-proximite-de-la-frontiere-russe-revele-le-new-york-times-20240226
après quoi, je lis la vraie explication des faits dans le journal des 20 minutes.
Enfin, je me propose de faire un film sur les services spéciaux US en Pologne avec Tom Croisière sur le front, pour une palme éventuelle l’année prochaine à Cannes…
Si dieu le veut, Philippe.
@ Cette dame aiurait (sic) donc dû dire ; « Comment définiriez-vous… »
Anéfé, toutes des salopardes du bon frnaçais !…
Trop de haine, trop de légumes, trop d’opinions politiques qui ne sont pas les miennes….
Et trop d’endives aux salsifis salafistes ? Bonne chance avec les carottes chéries…
https://www.youtube.com/watch?v=GMqIj8z8zYM
@ je ne suis pas tentée d’interférer dans les échanges nombreux qui y relèvent de la cour de récréation
Vous avez tort, DHH, il fut au contraire y interférer, pour rester djeune… Ce commentarium n’a jamais vraiment prétendu à une autre vocation que la ré*création artistique sous chaque tropisme individuel. Trop de propos prétendument « sérieux » nuisent à la joie d’être encore au monde. Bàv,
Il faut écrire qq chose, surtout quand on n’a rien à dire de fondamental. Si on est fondamental, on le dit ailleurs ou l’on se tait… Tout ce qui se dit icite n’a strictement aucune importance ni aucune valeur intrinsèques…
Pourquoi ne pas vouloir le reconnaître une bonne fois pour toutes et toujours menacer les gens de quitter le navire ? C ridicule à la longue, non ? Laissons à la stupidité humaine le soin de s’installer en toute impunité et n’en faisons pas un drame, quoi.
Bàv.
19 h… Et la palme d’or est attribuée, jzmn… à ////… au film iranien de Jafar Panahi « Un simple accident ».
De quoi, Juliette ? Mais pourquoi tu lui as dit avant l’annonce officielle ? C’est vraiment pas sympa pour nous autres, les jurés.
3j ? non ! t’as rien compris !
il n’y a pas 12 bases des services secrets russes à la frontière nord du Mexique !
ni 12 bases des services secrets chinois à la frontière sur du Canada !
t’imagines ?
3j va falloir attendre un peu mon pote le prochain Mission Impossible avec Tom Cruise sort dans qq jours
il n’y a pas 12 bases des services secrets russes à la frontière nord du Mexique !
ni 12 bases des services secrets chinois à la frontière sur du Canada !
Mai bien sûr que si, voyons… Tu lis pas les bons journaux, et tu continues à tutoyer les gens, impudemment… Tu vois bin que t’es pas dans la bonne ataraxie, le bon alignement de la neutre Finlande contiguë…
« le prochain Mission Impossible avec Tom Cruise sort dans qq jours »
Mais non, il est sorti cette semaine, puck !
pour en revenir à la littérature puisque ce blog est quand même un blog littéraire je signale que le livre de Jake Tapper « original sin » est en rupture : ils ont tout vendu !
ça c’est une prouesse éditoriale la plus grosse de l’histoire de la littérature journalistique !
je veux dire qu’un journaliste réussisse à vendre des milliers de livres où il révèle des infos qu’il aurait dû donner gratuitement il y a 6 mois quand on y pense c’est un truc incroyable.
forcément ça va donner des idées, même en France, un journaliste de LCI ou de France24 va faire un bouquin où il va révéler qu’il existait 12 bases de la CIA en Ukraine à la frontière russe, ou que Macron a été mis au pouvoir par des oligarques, ou qu’en 2014 à Kiev c’était un coup d’état sanglant, un tas d’autres trucs que tout le monde sait et qu’il pourrait dire aujourd’hui gratuitement mais qu’il préfère révéler dans un bouquin qu’il fera payer.
sérieux avec tout ce que les journalistes occultent et tronquent je sens que ça va devenir un filon.
ce livre de Jake Tapper c’est un coup dur pour les complotismes comme mézigue.
je pensais que sur CNN il niait le fait que Biden était sénile juste parce qu’ils étaient reliés au deep state.
quand ils invitaient un type qui leur disait que Biden pédalait dans la semoule et que ça les mettait en rogne genre que c’était un discours conspirationniste ce qui en général la preuve que le type qui le dit c’est lui le complotiste en fait c’était tout du flan.
en fait non c’est juste parce qu’ils avaient prévu de vendre un bouquin.
passer du conspirationnisme de l’état profond à une simple arnaque commerciale sérieux ça fout un coup au moral…
Confirmation de la Palme d’or, en direct, au film iranien de Jafar Panahi « Un simple accident », JJJ.
Vincenzo Galilei, Premier et deuxième contrepoint
J’ai toujours confondu Jules Roy et Claude Roy !
https://www.lemonde.fr/culture/article/2025/05/24/silvia-baron-supervielle-yourcenar-est-une-mystique-mais-charnelle_6608245_3246.html
Article intéressant. Bien que je préfère les romans de Yourcenar à ses poèmes .
Les souvenirs de Silvia Baron Supervielle donnent beaucoup d’humanité à Marguerite Yourcenar.
Mais qui a voulu saborder le festival de Cannes !
Des films iraniens primés à Cannes que le grand public ne regardera jamais.
Des films, donc, pour critiques snobinards mais sans regard ni égard de la part du public.
Des films sombres et brumeux, comme si on les avait tournés avec des caméras voilées à l’image de ces femmes iraniennes tout aussi voilées.
Le cinéma iranien à Cannes, c’est le misérabilisme exotique persan qui s’invite chez les happy few européens !
* Parce qu’elle fait un subtil distingo
@ sérieux avec tout ce que les journalistes occultent et tronquent je sens que ça va devenir un filon.
On attend votre prochain bouquin des bordels, qui va devenir un vrai fillon. Ne vous gênez pas… Il suffit que vous copiez collez toutes les salades que vous racontez depuis l’annexion de la Crimée en 2014, que vous les datiez les unes après les autres, pour qu’on dise que vous avez été retéro prophétique, hein, comme essayiste… méprisant les journaleux enfumés…
Bon, jzmn, y’avait pas besoin de prédire l’avenir comme DD pour sentir l’Iran tourner. C’était pas écrit dans les astres, non, juste dans la Pravda, et l’autre konf l’avait même pas senti venir. Lit trop le Washington Post, à croire…
Aurait mieux fait de lire le Parisien libéré, non ?
Voici pour la RDL les résultats du festival, en direct du Lézard vert pour la RDL. Un palmarès qui reflète assurément la diversité de mise au jury…
La DI-VER-SI-TE, c’est bien, non ?
Je vous rends l’antenne, Simone. A vous Cognacq Jay.
____________
Palme d’or – « Un simple accident » de l’iranien Jafar Panahi ;
Grand prix – « Valeur sentimentale » du réalisateur norvégien Joachim Trier ;
Prix du jury – Exaequo : « Sirat » du réalisateur franco-espagnol Óliver Laxe et « Sound of Falling » de la réalisatrice allemande Mascha Schilinski ;
Prix d’interprétation masculine – Wagner Moura, l’acteur brésilien de « L’Agent secret » ;
Prix de la mise en scène – Kleber Mendonça Filho, le réalisateur brésilien de « L’Agent secret » ;
Prix d’interprétation féminine – Nadia Melliti, l’actrice française principale de « La Petite Dernière » ;
Prix du scénario – « Jeunes Mères » des réalisateurs belges Jean-Pierre et Luc Dardenne ;
Caméra d’or – « The President’s Cake » du réalisateur irakien Hasan Hadi ;
Palme d’or du court métrage – « I’m glad your dead now » du réalisateur palestinien Tawfeek Barhom ;
Queer Palm – « La Petite Dernière » de la réalisatrice française Hafsia Herzi ;
Palm Dog – Le chien Panda « dans L’amour qu’il nous reste » du réalisateur islandais Hlynur Palmason
L’œil d’or ; – « Imago » du réalisateur tchétchène Déni Oumar Pitsaev ;
Prix spécial – « Résurrection » du réalisateur chinois Bi Gan ;
Mention spéciale de la Caméra d’or – « My father’s Shadow » du nigérian Akinola Davies Jr ;
Prix Un certain regard – « Le Mystérieux regard du flamant rose » du réalisateur chilien Diego Céspedes.
____
euh, non … de rien. Bàv
Oui, mais vous avez oublié la question que je posais, JJJ.
Qui donc avait intérêt à saborder le festival de Cannes ?
Les Russes pour le compte des Iraniens ou les Israéliens à cause du prix donné au Palestinien ?
https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/cinema/festival-de-cannes/le-festival-de-cannes-paralyse-par-une-panne-delectricite-geante-recit-dune-folle-derniere-journee-24-05-2025-QTEJKEZFJ5DCFCRCAXTDNVOT5Y.php
https://www.gallimard.fr/catalogue/une-reconstitution-passionnelle/9782070126941
En complément, leur correspondance.
Cette émission est passée récemment dans « Les nuits de France Culture.
« La DI-VER-SI-TE, c’est bien, non ? »
ça dépend où.
à Cannes oui parce que la diversité n’est qu’une des facettes de l’Humanisme qui en a plein d’autres de facettes.
par contre en Ukraine c’est assez mal vu, ils votent même des lois pour interdire le russe.
« J’aimerais que l’on nous fasse un beau film de la même ampleur sur les perdants de l’histoire, le drame des « harkis » »
par exemple un beau film sur les « harkis » afghans que les américains, dans la précipitation, ont abandonnés sur place, inutile de dire que les pauvres ils sont pas à la fête.
Puck, il faut aller faire dodo.
Oui couché, punckt ! vous avez encore trop bu comme d’hab. Savez plus quoi inventer pour pas perdre la face… Remarquez, c’est humain… Mettez vous en grève de lumière, et apprenez le russe au lieu de l’ukrainien, vous verrez comme c’est pas si simple de l’interdire.
La di-ver-si-té, c’est bien partout, même aux States & an Israël, en Chine comme à Gaza. Il y aura toujours des minoritaires pour ne pas adhérer à votre propagande prônant la soumission des peuples face aux plus forts, comme chez les collabos franchouilles de 40. Et ne me sortez pas vos histoires des juifs bellicistes, genre Glucksman, Zelinsky et autres Bhl…, z’êtes un peu court jeune homme, un brin putassier sinon « putinien », en outre. A la nichte ! Y en a marre.
Mentir à soi est le passe-temps favori de beaucoup de gens.
Illusions et chimères ne suffisent pas pour supporter cette blague tragique qu’on appelle la vie.
Mentir et se mentir pour pouvoir se laisser vivre à défaut de vivre.
De Nice jusqu’à Hyères
https://www.rte-france.com/actualites/coupure-electricite-departements-var-alpes-maritimes-ensemble-clients-realimentes-16h30
FETE DES MERES
Rendons hommage aux Mamans, camarades !
Elles voulaient de l’amour, elles n’ont attrapé qu’une grossesse…
Maman, tu m’entends ?
C’est ta fête, on viendra te rendre visite, chère maman, ne t’inquiète pas.
Oui p’tite mère, on viendra tous et on changera les fleurs mortes qui ornent ta tombe…
Palme d’or – « Un simple accident » de l’iranien Jafar Panahi.
Du courage et du talent. Le thème ? Comme dans Incendies de Denis Villeneuve : le face à face avec un bourreau la possibilité d’une vengeance. Cinéaste créant malgré la prison. l’Iran et l’oppression d’un régime liberticide. Je me souviens du film précédent, ce chauffeur de taxi posant des questions aux passagers éphémères de son taxi
Une belle parole aussi captée par les frères Dardenne auprès de cinq jeunes femmes abritées dans un foyer pour mères en détresse. Et la présence-absence d’Emilie Duquesne.
Mais ce défilé de mode de robes extravagantes et de pingouins à noeud pap. est long et futile. Cette quête des « stars » aussi.
Eh bien, les ouvriers vont avoir du boulot pour ôter tous ces tapis !
Les mois passeront et les films primés arriveront dans les salles… Beaucoup de films venus d’ailleurs et une française ayant un prix d’interprétation, La petite dernière…
Emilie Dequenne
Fête des Mères
Bonne journée
Jazzi, je m’interroge. Dominik Moll (« la nuit du 12 ») repart de Cannes sans rien. Mais pire, le grand cinéaste Christian Petzold (« Barbara », « Ondine », ) a déjà reçu la gifle de n’être pas dans la sélection officielle et de plus, placé dans la quinzaine des cinéastes, là encore, rien, pas une mention alors que les critiques des grands journaux Français et étrangers ont été tous bluffés par ce nouveau film « Miroirs N0 3 »
Oui, Paul, le palmarès est l’occasion de s’interroger sur ceux qui repartent bredouilles de la compétition.
Mais les choix du Festival de Cannes, comme ceux du Nobel de littérature et autres disciplines, ne sont-ils pas désormais plus politiques qu’artistiques, éthiques qu’esthétiques ?
D’où la tentative de sabordement, hier, de cette vitrine de la culture occidentale, l’évènement le plus médiatisé au monde avec les jeux Olympiques !
« Une belle parole aussi captée par les frères Dardenne auprès de cinq jeunes femmes abritées dans un foyer pour mères en détresse. »
Non pas captée mais bel et bien créée, imaginée, réinventée, Christiane.
« Jeunes mères » ressemble à un reportage, mais c’est bien un film, d’où son prix du scénario, alors que l’on a l’impression, paradoxalement, qu’il n’y a pas de scénario !
Merci pour ta réponse Jazzi. Je suis tes critiques de cinéma avec intérêt. Et aussi tes promenades de petit reptile saurien dans Paris .
Puck, tu es réveillé ?
Ta maman vient te visiter à 14h.
Tu lui donneras le bracelet en rigatoni que tu as fait en atelier.
Hein, quoi ?! renato l’a mangé ?!
« une française ayant un prix d’interprétation, La petite dernière… »
L’histoire d’une beurette de banlieue homosexuelle, qui vie sa vie comme elle l’entend, Christiane.
Là aussi, il faut du courage et du talent.
L’actrice est venue chercher son prix d’interprétation en costume de pingouins…
Il y a des banlieues homosexuelles ?
Combien y a-t-il de prix et combien y a-t-il de concurrents ?
La chanteuse française, qui n’a pas remporté le concours de l’Eurovision de la chanson, a répondu intelligemment à la question « Pourquoi n’as-tu pas gagné ? » (Yann Barthès) : « C’est un concours. »
J’ai vu Jazzi. C’est le titre que je citais.
7h38
Oui, Jazzi, bien sûr.
Moi à Chaville, j’ai du courant.
« Il y a des banlieues homosexuelles ? »
Oui, D.
On s’encule plus à Saint-Denis qu’à Neuilly !
« Mais les choix du Festival de Cannes, comme ceux du Nobel de littérature et autres disciplines, ne sont-ils pas désormais plus politiques qu’artistiques, éthiques qu’esthétiques ? »
non désolé, mais non si ces choix étaient « politiques » ils entreraient dans le champs de l’esthétique et et de l’éthique, parce que les 3 (esthétique – étique – politique) sont liés.
non ce sont des choix non pas politiques, mais « moraux » où l’occident se positionne lui-même du bon côté du manche, l’argument étant « vous voyez c’est bien la preuve que… »
cette posture morale d’un occident voulant donner des leçons au monde entier est en train de mener à sa perte.
là il faut revenir à l’argument de Camus contre la peine de mort : seule une société parfaite et irréprochable pourrait se permettre de condamner un criminel à la peine de mort.
du coup tous ces gens qui vivent dans leur petit confort matériel veulent en plus accéder au confort moral en saluant l’immense courage de tous ces cinéastes qui nous font des films en risquant leur vie, des films qui ne sont pas destinés à leur peuple qui ne les verra pas, mais destiné à nous seuls qui avons la liberté de les voir.
tout ça ce n’est pas de la politique ce n’est que de la morale.
dans le contexte de tension actuel entre l’occident et le « sud global » la question à se poser est où se trouve la limite entre « posture morale » et « propagande ».
« Immobilier : on n’a jamais aussi peu emménagé à Paris
Paris reste une destination phare, mais la part des emménagements dans la capitale a reculé de près de 31 % entre 2022 et 2024, selon une étude exclusive de Nextories, plate-forme de réservation de déménageurs professionnels. »
https://www.leparisien.fr/immobilier/immobilier-on-na-jamais-aussi-peu-emmenage-a-paris-25-05-2025-YQFUKB5KDZF75OYZEXY3PBZFEU.php
S’il ne devait en rester qu’un, je serais celui-là !
https://www.lanouvellerepublique.fr/loir-et-cher/commune/chaumont-sur-loire/art-contemporain-a-chaumont-sur-loire-les-meandres-sacres-de-fabienne-verdier-1747818805
Art contemporain, Fabienne Verdier. Toute une vie…
Charles Juliet a fait paraître son entretien avec elle aux éditions Albin Michel, en 2007.
Dans son introduction il écrit : « une pensée qui peut être claire dans ses approches mais incertaine dans ses prises. Car ce qu’il y a lieu de dire, comment le dire ? Comment le faire entendre ? C’est si simple et pourtant si compliqué. »
A vingt ans elle est partie pour la Chine, près du Tibet dans la province de Sichuan, où elle reste plusieurs années pour apprendre la calligraphie près d’un maître
clandestin, Huang Yuan.
Des toiles offrent un inachevé volontaire. Elle laisse beaucoup de blanc. ( Ce qui m’a peut-être manqué dans les toiles de Joëlle Rousselet (vues sur le Net).
Progressivement, elle est passée du papier à des toiles, très grandes. Elle a eu l’idée de construire des châssis pour pouvoir se déplacer sur le tableau.
Charles Juliet lui demande : « où naît en vous le geste qui conduit au coup de pinceau inscrivant une forme sur la toile ? ». Elle répond que sur la toile, le geste ne doit pas être fulgurant, sur c’est un instant de vacuité que le pinceau va transmettre. Que c’est aussi une question de respiration, d’écoute. Souvent elle écoute l’aria
de la Passion selon Saint Matthieu de Bach ou le duetto allegro du Stabat Mater de Pergolèse pour de mettre en condition intérieure. Mais elle revient au vide. Le fond de ses tableaux évoque pour elle le vide, l’espace de tous les possibles puis elle laisse advenir ce qui cherche à naître. A propos de l’abstraction, la voie qu’elle a choisie, elle dit que les formes inventées résonnent avec les formes du réel quelle transforme sans cesse. La toile est au sol comme le faisait Jackson Pollock. Ses pinceaux peuvent avoir deux mètres de haut et peser jusqu’à soixante kilos quand ils sont chargés d’encre. Donc elle a installé des cordages. C’est au Japon quelle a appris à les fabriquer.
Un petit livre de 70 pages plein de beauté. Charles Juliet lui pose des questions importantes. Il a dû aussi donner la parole à Giacometti, Bram Van Velde, Soulages…et à Beckett, Jean Reverzy…
qu’elle – de/se – Des/Ses – sur/que – dû/su
Merci à toi Paul.
Moi aussi je suis tes rêveries malouines !
« Yes » de Nadav Lapid a été exclu de la sélection officielle du festival de Cannes.
Une décision morale ou politique, puck ?
Le film raconte l’histoire d’un homme à qui on demande d’écrire un nouvel hymne israélien, après les évènements tragiques du 7 octobre.
L’enfant terrible du cinéma israélien serait il devenu patriote ?
On pourra s’en faire une idée lors de sa projection au Reflets Medicis dans le cadre de la reprise de la quinzaine des réalisateurs, le lundi 16 juin à 20H…
Un film et un cinéaste visiblement dérangeants !
https://www.nicematin.com/festival-de-cannes/le-grand-fantasme-israelien-est-de-se-reveiller-un-jour-sans-aucun-palestinien-au-festival-de-cannes-nadav-lapid-tape-sur-l-aveuglementde-son-pays-depuis-le-7-octobre-2023-dans-le-film-yes-986980
Voilà ce que je disais de son précédent film, « Le Genou d’Ahed », Prix du Jury à Cannes et sorti en salle le 15 septembre 2021
https://www.lelezarddeparis.fr/le-genou-d-ahed
alors que les critiques des grands journaux Français et étrangers ont été tous bluffés par ce nouveau film « Miroirs N0 3 »
Je ne vous comprends pas, PE… En quoi le jury de Cannes devrait-il être influencé par « les critiques des grands journaux Français et étrangers » ???? Savez-vous bien qu’il n’a accès à aucun canal extérieur durant son conclave ? Et même si…, Savez-vous bien que ce festival est un festival mondial et qu’il n’a en principe rien de « Français », même si la France s’honore de l’abriter sur son sol depuis 76 ans !?
Décidément, je ne comprends vraiment pas votre réaction indignée. Elle s’apparente au public dans une salle, à l’annonce d’un verdict d’acquittement faute de preuve, alors qu’on menace de lyncher l’innocenté…
Non, non, il faut être plus zen dans la vie… Ne pas toujours se solidariser professionnellement avec « les critiques »… Enfin quoi ? …
***Et puis, laisser les mères tranquilles, même celles -des mineures-, qui ne veulent point avorter. Leurs mômes les fêteront peut-être un jour de les avoir engendrés.
Vous nous direz deux je vous salue Marie. Amen. Bàv
Bàv,
La simple beauté d’un ciel sans nuages, comme un miroir bleu qui ne reflète rien.
« Leurs mômes les fêteront peut-être un jour de les avoir engendrés. »
Très émouvante scène dans « Jeunes mères » des frères Dardenne, JJJ.
Une gamine de 15 ans, qui ne veut pas que son enfant soit élevé dans la misère, comme elle avec sa mère, lui écrit, au moment de l’abandonner, un petit mot en forme de rendez-vous hypothétique dans 18 ans (en 2042)…
« Une gamine de 15 ans, qui ne veut pas que son enfant soit élevé dans la misère, comme elle avec sa mère, lui écrit, au moment de l’abandonner, un petit mot en forme de rendez-vous hypothétique dans 18 ans (en 2042)… »
Ce sont les rois de l’émotion. Aussi terrible que la mort de Gavroche.
Tout le monde se souvient de « Rosetta ».
@ »« Yes » de Nadav Lapid a été exclu de la sélection officielle du festival de Cannes.
Une décision morale ou politique, puck ? »
le régime des « sanctions » relève plus d’une logique destinée à rappeler qui détient le pouvoir : le festival de Cannes a cette prérogative d’appliquer des sanctions comme il l’entend.
cela va de paire avec ce combat mené par procuration où l’on récompense (voire on glorifie) celui qui risque sa vie pour défendre nos valeurs.
c’est marrant de voir que cette petite institution « occidentale » fonctionne comme un « mini moi » des autres institutions occidentales.
Désolé JJJ ,mais oui je suis déçu par le fait que deux très bons cinéastes l’allemand Christian Petzold et le français Dominik Moll ne soient pas distingués. J’avais aussi compris que Cannes était de dimension internationale.et merci de comparer ma réaction de défense de deux grands cinéastes avec le lynchage d’un public au moment d’un verdict dans un tribunal, là, je ne vous trouve pas vraiment zen, mais clairement insultant.
« cette petite institution « occidentale » fonctionne comme un « mini moi » »
Il est vrai que Thierry Frémaux est farouchement autoritaire, FL.
Mais je dois bien reconnaître que le festival de Cannes garde une certaine tenue…
Ce que je disais du précédent film de Christian Petzold, « Le Ciel rouge », sorti en 2023.
https://www.lelezarddeparis.fr/l-ete-de-la-passion
La bourgeoisie se drogue beaucoup. Guillaume Dustan qui était juge administratif et habitué des cabinets ministériels se droguait.
Bonne fête Mimi Pinson!
Langue française
L’impératif présent des verbes qui se terminent par -er à l’infinitif
Je lis un texte d’un homme des plus estimables, qui a occupé , grâce à ses hautes compétences, les plus grands postes dans sa vie. Deux fois ( ce n’est donc pas une inadvertance) il écrit : « Saches que… ». Il n’y a pas d’s à la fin de ce mot. Autres exemples : « Aime ton prochain comme toi-même. » « Donne-moi la main. »
Paul Klee 1919,
@ Je ne vous trouve pas vraiment zen, mais clairement insultant.
Je vous prie de m’excuser, Paul. Je reconnais y être allé un peu fort. Bàv,
Je comprends Paul Edel, moi aussi j’aime l’oeuvre de Christian Petzold, j’avais fait ici une petite note sur Soleil Rouge des vacances en bord de mer baltique qui flambe ses pavillons avec son extraordinaire bande son addictive, et le précédent Transit je crois avec toujrs Paula Beer.
Je sors d’un film intimiste qui a eu un prix l’an dernier à Cannes My Sunshine, production franco-japonaise d’Hiroshi Okuyana, patinage amoureux sur l’île de d’Okkaido, un vrai film sans mélodrame, ténu sans grands effets, mais d’une délicatesse rare, un jeune garçon qui tente d’apprendre le hockey sur glace car il est fasciné par une jeune patineuse et arrive à convaincre l’entraineur de celle-ci de lui apprendre à se tenir sur la glace. C’est très frais.
j’ai choisi ce film au lieu du documentaire Bibi Files qui est interdit aux States et un peu partout en Europe et en Israël, de ce côté la censure marche bien … ce documentaire accablant pour Netanyahou et ses traficotages sans nombre est à l’affiche ici depuis une semaine. J’avais besoin de quelque chose de frais et poétique et je ne regrette pas …
cette critique indépendante de Miroir n° 3 de Chr Petzold n’a pas l’air très emballée ceci dit …
Oui, mais le « Yes » de Nadav Lapid semble plus emballant, Chantal
https://tsounami.fr/cannes-2025/critique-yes-nadav-lapid-quinzaine/
Certes, Jazzi, le coeur bien accroché il faudra avoir pour y aller tu nous raconteras ? il n’est pas encore prévu ici.
Pour « My Sunshine », nous sommes en phase, Chantal
https://www.lelezarddeparis.fr/lamour-a-blanc
Ce soir c’est boudin-purée.
Oui, tu es allé plus en détail dans tes sensations de cinéphile , mais quels moments de grâce pure …
Moi ?
3j merci pour ce lien, j’aime bien ce passage :
« La première fois, l’administration Trump avait un aspect divertissant, burlesque. Vous sortiez de votre lit pour voir quelle allait être la nouvelle ânerie du jour. Aujourd’hui, vous sortez de votre lit et vous vous retrouvez face à une nouvelle horreur. Un énième crime contre la morale et l’humanité. »
le titre de l’article étant : « Nous sommes peut-être à l’orée d’un monde qui ne peut plus guérir ».
3j pourquoi tu as mis ce lien ? tu en penses quoi de ce qu’il raconte ? tu peux développer pour mieux nous informer ? Biden et ses néoconservateurs défenseurs de la morale et de l’humanité ?
Je l’ai pas fait exprès mais, oui, je suis gracieux.
Armand Constant dit: 25 mai 2025 à 10h47
La simple beauté d’un ciel sans nuages, comme un miroir bleu qui ne reflète rien.
–
Oui. Je suis d’accord.
Puck, le soleil disparaître derrière l’horizon. Il est temps d’aller te mettre en pyjama.
Rien n’est plus émouvant que le sourire d’un ou d’une aveugle.
« Soyez passants ».
Jésus
Brrr…
19.04 3j pourquoi tu as mis ce lien ?///
Parce que j’aime bien Colum McCann, et que j’étais en train de lire son témoignage sur le ressenti de Diane, la mère du journaliste décapité par Daech en 2014, James Wright Foley, une affaire qui m’avait échappé, je dois bien l’avouer. Cela s’appelle « American Mother », en français. J’ai voulu savoir ce que devenait Colum, ce généreux irlandais aux States qui me ressemble. D’où le lien, voilà tout.
Bàv,
@ 20.02, vous vous faites du mal, Jean L… Que sera-ce le jour où sera rajoutée sa tête de défunt, avant sa mise en tombeau ou en urne ? Bàv. –
Si la décapitation vous hérisse le poil, passez aux bombardements massifs de civils, c’est infiniment plus efficace et beaucoup moins sensible, semble-t-il … privilège de riches ; par le nombre victimes dont ils s’accommodent
C’est dur, ce que vous nous infligez-là, Langoncet. Vous pourriez prévenir que c’est une vidéo pour public averti.
Paul,
J’avais vu La nuit du 12, deux fois, de Dominik Moll. Le rythme, le suspense, un film puissant.
Cela leur facilite peut-être la vie mais certains émergent hors des palmes.
23 h 34,
« La toile est au sol »
Mais jamais abandonnée…
« La toile est au sol »
prête aux pinceaux résurrecteurs.
23 h 48.
23h58
Merci de prévenir.
C relativement fréquent, mais plus rarement.
En mettant la machine à tourner à 60°, les draps, deux choses me viennent en tête :
– l’effet de surprise.
– l ‘horreur.
Le meilleur pour demain,
@JJJ Vous avez l’oeil. Merci infiniment, c’est corrigé
https://rockandvolk.blogspot.com/
Allez, à bientôt ! J’enchaîne les chroniques en ce moment. Je souhaitais juste rebondir sur l’évocation du livre de Rose Lamy. Je ne l’ai pas lu, mais j’ai regardé il y a deux jours sa longue interview pour Blast et j’ai été totalement happée par la pertinence de son propos. Petite contradiction : je continuerai à employer – dans ma tête, flemme de me battre – le terme de « beauf » pour les machos arriérés qui m’attaquent gratuitement :p
Bonne semaine la RDL !
@ »ce généreux irlandais aux States qui me ressemble »
excellent !!!
merci pour ta réponse 3j.
je crois effectivement que le monde ne tourne pas très rond.
aux US ils appellent ça le TDS : Trump Derangement Syndrom.
C’est une maladie assez bizarre qui se manifeste par des signes assez bizarres.
de Niro a Cannes a reproché à Trump d’être un philistin qui ne comprenait rien à la culture.
on retrouvé la même condescendance et la même arrogance dans l’article de passou sur Ubu.
le bouquin du journaliste de CNN donne une autre version : il était tellement atteint du Trump Derangement Syndrome qu’il ne s’est pas rendu compte que Biden pataugeait dans la semoule.
c’est peut-être le plus grand intérêt du phénomène Trump : le fait de mettre un coup de pied dans la fourmilière cela révèle le vrai visage de tous ces gens : de Niro, Clooney, ton pote humaniste, les menteurs de journalistes de CNN etc…
on se rend à quel point cette petite élite vérolée est arrogante, méprisante, s’imaginant intellectuellement supérieure, imbue d’elle-même, proclamant haut et fort son humanisme etc..
quand des journalistes comme Joe Rogan ou Megan Kelly se moquent d’eux c’est vraiment très drôle, pour ça que leurs podcasts font des centaines de milliers de vues.
comme si ces américains tenaient là leur revanche, ils ne les haïssent pas comme les autres les haïssent, mais juste parce que cela met en évidence que cette petite élite corrompue de pseudos humanistes et pseudo intellectuelle ne sont en vérité que des sales cons.
L’école, le bureau, l’usine, la caserne, la prison…etc,.
Être moderne, c’est s’enfermer.
Bolibongo,
C’est poétique votre regard sur cette toile posée à terre. Une expérience que je n’ai pas vécue. J’aime que la toile ou la feuille doit verticale, être face à elle, pouvoir bouger, avancer, reculer, lui tourner le dos et la regarder dans un miroir. Inversée elle est différente. Dommage que vos interventions soient si rares.
soit
« Nous sommes peut-être à l’orée d’un monde qui ne peut plus guérir »
le titre de cet article est aussi marrant parce que quand on le lit on se dit que nous traversons une grosse crise de la rationalité.
pareil quand on écoute de Niro, Clooney, les journalistes de CNN et tous ces gens atteints du Trump Derangement Syndrome etc…
d’un côté on peut trouver de Niro et les autres ridicules, genre « les précieuses ridicules », mais en fait non leur propos sont totalement irrationnels un peu comme nos dirigeants politiques.
en fait on baigne complet dans l’irrationalité.
le type quand il parle de crimes contre la morale et l’humanité, il ne se rend même pas compte que ce qu’il raconte ne veut rien dire, que ce n’est que le reflet de son cerveau dérangé, et de cet affolement irrationnel qui le plonge direct dans l’irrationalité.
Jazzi, pardon, mais vous ne vous êtes pas foulé pour votre compte-rendu de Le Ciel rouge. On pourrait croire que c’est rédigé par un aveugle (après tout, ne pas voir n’empêcherait pas de résumer l’histoire racontée, pourvu qu’on ait pris connaissance du « pitch ») ; on pourrait croire que le cinéma ne se fait pas aussi, surtout, avec des images (des plans, des cadrages, des couleurs, des ombres et des lumières, un montage, etc.) Vous devez pourtant y être sensible, sinon on ne s’expliquerait pas votre goût du cinéma.
Alors quoi, la flemme ?
(Bien sûr, si Paul Edel qui, lui, nous parle des chefs op’, n’y voit aucun inconvénient, qui suis-je pour y trouver à redire ?)
Mais là, « JOLI conte », vraiment ?
Et pas un mot (non plus) sur la satire du mépris mal placé pour les Ossis (ce Devid écrit comme ça se prononce, ça vous classe son homme …) — à vous lire on pourrait croire que peu importe le lieu (pourquoi pas la Suède ou le Danemark ?) et la période.
Je risque le signalement pour harcèlement : je me souviens avoir réagi un peu de la même façon à votre compte-rendu de Le Genou d’Ahed (mais j’avais alors tous les arguments en tête puisque je venais de voir le film) — ce qui montre au moins que l’on peut admirer ET Christian Petzold ET Nadav Lapid (sans partager les goûts musicaux de ce dernier).
À propos de condescendance, je m’étonne qu’une seule et même personne puisse faire la leçon à ceux qui emploient le terme « beauf » et donner soi-même du « mon brave » ou « mon bon » à certains de ses interlocuteurs. (Non, les braves gens n’aiment pas que l’on suive une autre route qu’eux…)
Christiane
J’imagine que la toile est au sol à cause de sa taille.
Je me renseignerai pour Monet.
Hans Hartung, lui, avait un atelier immense en hauteur, puisque ses toiles étaient gigantesques. De son fauteuil roulant, il avait perdu une jambe à la seconde guerre mondiale, il avait un long manche en bois auquel il attachait pinceaux ou rouleaux, et il peignait d’assis. Il embauchait aussi un jeune homme pour l’aider.
Ana Eva Bergman, elle, leurs deux ateliers se jouxtant, en bas de leur maison d’habitation, villa, art moderne, cube blanc dans un jardin en pente semé d’oliviers, dans un atelier quatre fois plus petit, à son espace à son image, à la taille de ses toiles. Or, argent, sa technique à part, son talent.
Pas d’enfants.
Visité de longues années avant que leur fondation ne s’ouvre au public, parce qu’ils étaient, le couple, amis avec Jean et Suzon Proal.
Africain ? demande Jazzi dans Mes papes.
Pas encore.
Il est grand, mais grand, grand, grand.
J’aime quand il met des bretelles.
Je ne peux, je voudrai, échapper à l’éléphant dans le magasin de porcelaine. Et schbang, le fracas.
Je lui dis ceci, et cela, il sourit, bienveillant.
Et je rajoute « on va faire la bamboula ». Je me reprends vite fait et rajoute la fiesta.
On va faire la fiesta.
Gentiment, il me répond que lui aussi aime faire la fiesta.
L’inconscient qui jaillit au quadruple galop.
In fine, je le vois, de nuit, en pagne, autour d’un feu, avec un sorcier, en train de danser avec un tam-tam et prêt à être cannibale.
Il a embauché un premier nègre, et est en train d’embaucher la seconde aux dread locks.
Nos vieux, jetés là, avec tous ces nègres qui les emmène à la morgue, située sous l’étage au moins un des patients tristement atteints par la maladie d’Alzheimer. Ma mère y a passé, enterrée, vingt mois.
L’escalier de secours bloqué, les porte-fenêtres condamnées, plein nord, les quatre premiers mois enfermée dans sa chambre avec des plateaux repas, premier confinement dû au COVID.
Vingt mois.
Le vois-je cannibale avec une ceinture en bananes comme Joséphine Baker ?
En attendant, il gère. Humainement.
L’Afouique nouawe, mon amouw.
La question que je me pose à moi-même : quand y aura tous ces nouars, vont-ils nous faire vivre la ségrégation, l’exclusion, l’esclavage ? Comme nous le leur avons fait vivre.
Christiane
Hartung peignait d’assis sur une toile verticale.
Avec les roues du fauteuil roulant, les courbes auraient été obligatoires.
Il y a aussi les gens qui, couchés, font des empreintes corporelles.
qui les emmènent.
Cette créatrice d’art aux bijoux colorés qui dit « j’aime les vieux ».
Y a des gens comme cà.
Les quatre dahlias en fleurs, le cinquième n’a pas ressuscité, la plante grasse mise à côté de lui pour l’encourager, avec une longue tige couverte de fleurs violettes et un espèce d’éventail bizarroïde et énorme : des fleurs encore ?
Le bougainvillier en fleurs.
Emma lui a enlevé deux ficelles. S’il pouvait grimper sur le mur, crénom.
Je vais leur ramener du terreau, du compost décomposé, prêt à être utilisé.
La mère n’a pas été et n’a jamais eu la maladie d’Alzheimer.
Oui, elle a la mémoire qui flanche.
Il entre, passe 19 mois, meurt. Entre soixante dix et soixante douze ans. Dégénérescence terrible et hâtive.
La mère n’a pas été et n’a jamais eu la maladie d’Alzheimer : bis repetitat placent ; le vol, la razzia sur ses économies -en cinq mois, mais conçus fin août 2018 « maman a la maladie d’Alzheimer, tu sais, mon papa, il va falloir aller chez le notaire »- basés sur une maladie qu’elle n’a jamais eue.
Oui, elle est atteinte par la sénescence. Légèrement. De manière incongrue. Elle m’a appelée deux fois Geneviève. Elle va arriver à pardonner le vol de son mari. L’argent, elle s’en contrefout.
Dans le cabinet de la pédicure, ai envisagé l’amorce de la possibilité du pardon. Mais cela me dégoûte encore : des tonnes de boue.
Le bougainvillier rose tyrien en fleurs, crénom. Dès que ma mère a coupé une ficelle. Deux. Qui l’estrangoulaient.
Le procédé :
Tu juges.
Tu rayes.
Le dégoût.
D’un coup, tu abordes par un autre côté, un biais.
Et tu vois les choses sous un autre angle, comme si la toile était accrochée au plafond de ton lit à baldaquin, Frida Kahlo, que tu es paralysée et/ou avec des souffrances atroces à cause de ce tube du bus dans l’accident à Mexico et que tu peins de couchée, parce que, peindre, c’est ta vie.
Soudainement, tu vois l’enfant qui dort, la surprise, le sordide, et l’enfant, ensuite, en miettes.
Moi, j’ai douze ans d’avance sur toi, moins cinq, puisque tu fus le perdreau de l’année, cela fait sept.
Et cela s’est passé dans un lieu clos, fermé et humide. Pour cela que je comprends tout. Des millénaires d’avance.
Voilà.
Prouver quelque chose qui n’existe pas, cela ne sert à rien (je ne vante pas l’utile, loin de là).
Faire jaillir quelque chose de précieux qui est enfoui sous des tonnes de gravats, c’est autre chose : cette ouvrier avec sa tarrière, qui, dans une mine, est tombé sur un minerai rare et l’a extrait. Son exploit.
Tarière dans la carrière.
Ce récit exceptionnel concerne Marc Dumont, mineur expérimenté, qui a accidentellement extrait 3 kg de galène pure, un minerai de plomb rare, alors qu’il manoeuvrait une tarière dans une mine locale.il y a 22 heures,
La prime exceptionnelle qu’il a reçue. Il va demander la fille qu’il aime en mariage et ils vont faire des enfants. Il est un découvreur.
Nancy, c’est la ville de cœur de Sergio. Je connais bien la place Stanislas, j’ai marché dessus en hiver il y a trente sept ans en la traversant. Ensuite, l’enfant a fait faire un vol plané au serveur qui portait son plat avec une cloche en argent, qui s’est rattrapé, dans son grand restaurant en faisant comme dans Tintin et Milou, un entrechats. L’enfant agité. Moins que ses parents.
Sept ouvrier. Lui-même.
Les « mon brave », » mon bon » à côté du « ma pauvre » auquel je suis abonnée contre mon gré.
Passque les gens n’ont pas compris que tu peux être pauvre et riche.
Un entrechat, crénom.
Prouver quelque chose qui n’existe pas etc
C’est une des miettes.
Je les donne aux oiseaux. Et, ces jours-ci, du quinoa. Cuit.
Je ne m’intéresse qu’aux trésors, enfouis et cachés.
Le dernier trouvé est tellement extraordinaire.
Je vous le décris gentiment. Plus tard, j’irai vous le chercher et vous donnerai des précisions.
C’est une arapède*. Le terme scientifique est patelle, crois-je.
Grosse.
Dedans sont collés une multitude de coquillages. C’est du grand art.
* Si la couche est épaisse, on les lange. On les décolle du rocher avec un couteau.
Si la couche est très épaisse, on apprend à ses enfants à en manger.
Si la couche est d’importance, on peut trouver ça bon.
Hier, moi je, j’ai mangé une variation autour de l’artichaut.
C’était un plat somptueux. Je suis allée le dire en cuisine.
Avant, j’avais cherché sériole et Soubise dans le dico.
Je pense que je vais me lancer dans un sabayon au champagne. Puisqu’il me reste une demi bouteille de champagne dans mon frigo.
on les lange.
C’est du caoutchouc.
À chacun ses goûts.
On les mange.
Qu’a le correcteur ?
L’amour ne tue pas a-t-il été écrit sur ce panneau d’affichage là ?
Le viol tue.
Sautez par dessus en passant.
Ce ne sont que bribes.
Ce matin, la parole est à la défense ; respect et écoute de la parole des victimes de la part des avocats de l’impossible defense.
Vingt ans pour avoir violé trois cents enfants durant toute sa carrière. Je ne cherche pas à comprendre, je suis depassée. Autant que par « neuf enfants de la pédiatre et de son mari médecin assassinés ». Mais le dixième, hein ?
« Alors que le parquet a requis 20 ans de réclusion criminelle à l’encontre de Joël Le Scouarnec pour des viols et agressions sexuelles sur 299 patients, Mes Maxime Tessier et Thibaut Kurzawa vont plaider ce lundi 26 mai pour défendre le chirurgien ».
Trente ans pour avoir mangé Diego.
carpet bombing matutinal …
Avec des pommes de terre et des carottes.
Pas d’oignon. Pas d’ail.
Me suis offert un rosier Pierre de Ronsard pour accompagner mes vieux jours. Léo Ferré n’était pas disponible.
matutinal.
Cela change de toute la journée.
Et surtout des soirs tragiques sous shit, alcool et cocaïne.
26 mai 2025.
Sautez.
Marcel Ophuls, l’auteur du célébrissime « Chagrin et la Pitié » (1969) est mort. On se souvient tous du choc devant ce film qui montrait une autre France que celle Gaulliste, et que la télévision se refusa à diffuser pendant tant d’années. Jacques Mandelbaum consacre à Ophuls une nécrologie exemplaire.
Bonjour Rose, Bolibongo faisait écho à un commentaire que j’ai posté le 25
mai à 8h58 à propos d’une exposition des oeuvres de Fabienne Verdier. Une artiste tellement impressionnante pour laquelle Charles Juliet a consigné la mémoire
d’un entretien où l’on apprend beaucoup de son évolution en expression artistique.
Tout cela déclenché par l’information de JJJ quant à sa découverte d’une exposition de Joëlle Rousselet et l’achat d’une de ses toiles. S’en était suivie une discussion, ici, sur l’art et la finance et l’évaluation de l’art abstrait.
J’évoquais donc mes pratiques habituelles quand je peins. Je connais des artistes riverains-es qui ont également adopté le fait de poser la toile sur le sol pour peindre puis de la redresser ensuite pour jouer avec la pesanteur qui entraîne coulures et superpositions. Un travail à la verticale suit souvent cette amorce où la toile est posée sur le sol.
Je garde une préférence pour le travail minutieux permis par le face à face avec le chevalet, debout ou assise.
Merci pour l’évocation de tous ces artistes. Vos commentaires toujours imprévisibles ont un charme fou !
Christiane
J’ai tout lu.
Y compris les moqueries dirigées contre JJ-J.
Ai trouvé cela passionnant.
Mais, Fabienne Verdier expliqué telle pourquoi telle toile par terre ?
Je comprends très bien la toile sur le chevalet, mais c’est une question de dimension, non ?
expliqué t’elle
explique t’elle
Christiane
Ce que je comprends très bien c’est la verticale.
Apparemment Frida Kahlo peint allongée
https://images.app.goo.gl/ogpqdCUs89HYBFo78
Son lit à baldaquin, villa Azul à Mexico.
Je croyais qu’elle peignait vers le haut.
Christiane
J’ai tout suivi.
La discussion sur l’art avec closer était particulièrement passionnante.
Je connais des artistes riverains-es qui ont également adopté le fait de poser la toile sur le sol pour peindre
Savez-vous pourquoi ce choix ?
Hormis le fait de la redresser ensuite pour les coulures et autres effets.
Mais c’est bien que vous réécriviez la chronologie des faits, Christiane. Cette discussion sur l’art suivait juste les compositeurs de musique de films.
23.57 /// À propos de condescendance, je m’étonne qu’une seule et même personne puisse faire la leçon à ceux qui emploient le terme « beauf » et donner soi-même du « mon brave » ou « mon bon » à certains de ses interlocuteurs (x) ///…
Suis-je visé ? si c’est le cas… je vous prie d’y voir de l’humour, pas de l’incohérence, mon bon ! Je vous rappelle que feu le dessinateur Cabu avait avoué être lui-même un peu « beauf ». Et vous, êtes-vous bien sûr de votre immunisation con-descendante ?
@ jzmn – Monsieur Petitx sort du bois une 2e fois. Vous semblez avoir blessé son orgueil, avec votre compte-rendu…, léger, apparemment… De quoi donc, vous auriez eu « la flemme » ?… C’est qu’il nous deviendrait grossier, le bougre !
@ 20.27, JL – Je suivais juste le fil de la métamorphose de votre ami Bob Dylan que vous avez mis en lieu, en imaginant sa tête post mortem. Voilà tout. Votre parallèle avec la décapitation par Daech de JWF et des Gazaouis par Israël me répugne. Par moments, je trouve que vous ne réfléchissez pas assez aux enchaînements de ce commentarium. Je n’irai pas jusqu’à évoquer une riposte « insultante » de votre part, comme celle de PE, hier. Maladroite et mal informée, je dirai plutôt. Bàv
Ma mère fait son boulot pour elle-même. J’observe comment elle avance.
Et ce qu’elle dit. Et ce qu’elle dénie.
Je viens de découvrir, lundi 26 mai 2025 que Anouchka Delon est une belle grosse salope, avec le second testament olographe qu’elle a fait faire à don père gâteux, deux ans avant sa mort.
Ce qui m’interroge, c’est son âge.
Elle est déjà très laide. Elle est en plus très conne. Si jeune, je trouve cela très lourd.
Moi, mon père, c’est trois mois. Testament olographe puis codicille olographe, puis faux témoignage et au tout début, lettre olographe m’interdisant d’aller à ses obsèques.
Pardonner, cela sert à soi-même. Pas aux grosses salopes.
Enfin, on verra bien, j’ai deux lessives à étendre et un sabayon au champagne à envisager.
Je fais confiance, à moi-même, à Dieu pour laisser faire, et à Anthony Delon pour se battre.
JJJ vous écrivez le 24 mai : « au monde. Bàv,
Il faut écrire qq chose, surtout quand on n’a rien à dire de fondamental. Si on est fondamental, on le dit ailleurs ou l’on se tait… Tout ce qui se dit icite n’a strictement aucune importance ni aucune valeur intrinsèques… »
Le pensez-vous vraiment ?
Certes l’écriture de vos commentaires est ludique, rappellent beaucoup les jeux de l’Oulipo mais le contenu de ces commentaires est souvent sérieux, voire polémique. C’est très compliqué de vous situer dans cet espace de la RdL où les paroles se croisent, se superposent sans toujours se répondre. Nous étions grâce au billet de Passou partis sur Truffaut, puis les musiques de films, puis le festival de Cannes. Entre deux vous aviez introduit une discussion importante sur l’art abstrait ( Joëlle Rousselet) et l’achat d’une œuvre d’art. Puis Rosanette, Chantal et Paul Edel ont évoqué de grands films et cinéastes.
Et voilà que vous écrivez que rien de ce qui se dit ici n’a d’importance, qu’il faut écrire sur un autre blog si on veut parler sérieusement de quelque chose.
Je sais qu’on a nommé cet espace dédié aux commentaires La Nef des fous… Sommes-nous un bon Bruegel ?
« Jazzi, pardon, mais vous ne vous êtes pas foulé pour votre compte-rendu de Le Ciel rouge. »
x, mes compte-rendus cinématographiques, quasi quotidiens, se veulent volontairement denses, plus intuitifs qu’analytiques, synthétiques que descriptifs, poétiques qu’explicatifs…
Ils s’adressent, sans trop en dire, à des lecteurs qui n’ont pas vu le film et auxquels il convient de leur laisser intact le plaisir de la découverte.
Chaque mot est pesé avant d’être posé et ces courts textes me prennent cependant pas mal de temps.
Mais il est vrai que mon goût du cinéma n’a d’égal que mon goût de la paresse !
Enfin, en cinq mois, faire autant de dégât, c’est très fort.
D’autre, c’est en une fois.
D’autre, c’est en une rupture.
Les trois, cons cernés, sont sous la dalle.
Bonne journée, je vais tâcher de me bouger le cul, avec toute cette fange dont je ne cesse d’émerger, exténuée.
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