Génération sacrifiée, vraiment ?
Jusqu’à quand va-t-on continuer un peu partout à évoquer la situation des étudiants comme celle d’une « génération sacrifiée » sans le moindre souci de la résonance historique d’une telle expression ? D’autres catégories estiment être sacrifiées sur l’autel de la raison sanitaire : restaurateurs, voyagistes, hôteliers, commerçants, propriétaires de salles de théâtre et de cinéma, sportifs etc Mais s’agissant des étudiants, c’est la seule catégorie pour laquelle on insiste sur la dimension générationnelle du sacrifice, même s’il se trouve toujours un président d’université pour préciser in fine : « Il faut relativiser… ». Il y a bien eu ça et là de timides tentatives du côté de la « génération perdue » mais vouées à l’échec tant l’écart est grand entre le désarroi des étudiants faisant la queue pour obtenir un repas gratuit et la vie quotidienne des écrivains américains expatriés à Paris entre les deux-guerres, d’autant que la situation des Hemingway, Fitzgerald, Dos Passos, Pound et autres, pour désenchantés qu’ils fussent, n’avait rien de tragique, le roman Paris est une fête en témoigne.
Depuis un siècle que l’on parle donc de « génération sacrifiée », la formule a travaillé comme on le dirait du bois dans une charpente. Son étonnante souplesse d’usage l’a galvaudée jusqu’à l’indécence, le mot n’est pas trop fort lorsqu’on se souvient ce qu’elle recouvre à l’origine : ces centaines de milliers de garçons qui eurent le malheur d’avoir vingt ans en 1914, de survivre quatre ans durant dans des conditions inhumaines au front dans les tranchées, d’y mourir ou d’en revenir atrocement mutilés, défigurés, traumatisés. Ces combattants d’autrefois de l’âge de nos étudiants d’aujourd’hui n’avaient pas le blues mais la peur au ventre. Ils n’affrontaient pas la précarité mais l’horreur.
Ce n’étaient pas les écrans des ordinateurs à l’issue des cours en ligne qui leur abimaient les yeux mais le gaz moutarde qui les rendait aveugles. Cela n’a pas empêché des sociologues de parler il y a vingt ans de « génération sacrifiée » pour désigner les jeunes entrant sur le marché du travail, contre d’autres sociologues qui battaient en brèche l’idée que les générations succédant à celle du baby boom aient été sacrifiées. N’empêche que selon un récent sondage de l’IFOP, 62% des jeunes « se vivent complètement comme une génération sacrifiée » tant la crise bouleverse leur mode de vie.
Qu’importe si un groupe punk décidait de se baptiser « Les trente glorieuses ». Nul n’est propriétaire d’un label historique. Passe encore que l’on emploie « surréaliste » à tort et à travers au mépris de ce que représenta le surréalisme dans l’histoire littéraire et artistique, quand « irréel » conviendrait mieux. Passe encore que « kafkaïen », « proustien » entre autres ne subissent pas un meilleur sort. Les analystes du marché du luxe prédisent de nouvelles « années folles » à la sortie de la crise sanitaire quand la pandémie sera derrière nous, comme ce fut le cas au lendemain de la première guerre mondiale et de la pandémie de grippe espagnole dans les années 1920-1929- et pourquoi pas. Mais il est limite de sortir l’expression « années de plomb » du contexte terroriste de violence politique et de terrorisme intérieur de l’Italie des années 1968-1982.
L’enjeu mémoriel fait la différence dès lors qu’il touche à une tragédie telle que la guerre. « Déporté », « camp de concentration », « années noires » entre autres sont des termes non pas confisqués mais connotés. S’en emparer à d’autres fins en jouant sur leur polysémie n’est jamais innocent en nos temps de vérités truquées. « Génération sacrifiée » devrait être une A.O.C. Ce qui ne diminuera en rien la détresse et les souffrances des étudiants en temps de Covid. Le fait est que l’Histoire et la mémoire ont consacré l’expression. Manifestement cela n’a pas suffi à la protéger. Faudrait-il la sanctuariser ?
Nous revient alors en mémoire le vibrant incipit d’Aden Arabie. On ne saurait trop louer Paul Nizan de nous l’avoir offert pour la première fois en 1931 dans sa dénonciation de l’ordre social colonial. Son essai sous forme récit de voyage avait la violence d’un pamphlet provocateur, insolent, haineux jusqu’à l’appel au meurtre. Il s’ouvrait par ces mots qui résonnent si puissamment en 2021 par l’esprit de révolte qui les animent et qui ne seraient pas, eux, déplacés ou indécents en la circonstance, la nôtre :
« J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie ».
(« Statue de Maillol dans le jardin des Tuileries », Photo Passou)
1 905 Réponses pour Génération sacrifiée, vraiment ?
Jazzi
J’aurai bien envie.
Aurai-je le temps ?
Vous avez de l’avance, jazzi ou pas ?
jazzi,tous les sourds contemporains n’ont pas appris la langue des signes;ce qui est certain, c’est qu’il faut avec eux ,pour des « conversations »-échanges- simples, ne pas hésiter à se servir de nos mains,même si c’est considéré comme « mal élevé » , et même de notre corps;
en plus je crois qu’elle n’est pas internationale;que les anglosaxons ne signent pas comme les français;mais c’est important! j’ai cinnu une femme (pied noire) dont la fille était sourde;c’est pour la faire soigner qu’elle est venue en France;le père n’a pas voulu; la fillette était scolarisée dans un institut spécialisé mais sa mère ne voulait pas qu’elle signe;
elle dessinait beaucoup ;
relire O.SACKS en attendant
R je le fais souvent, maus des deux mains.
Chaque sourd a son signe identitaire
https://www.youtube.com/watch?v=mLRjtA14xK4
Je me souviens de mon père, cet homme magnifique, en représentation théâtrale, seul en scène, lorsque j’étais un tout petit enfant…
à P ARIS? JE M ‘arrêtais parfois dans un petit café en face duquel il y avait une école pour de jeunes
sourds( rue d’HAUTEVILLE) qui venaient au café avec un moniteur ; ils étaient très « bavards » ;une vraie volière de mains dans tous les sens , des tables au zinc, mais je ne comprenais rien;
le père n’a pas voulu:venir!
je connais une dame sourde depuis l’adolescence;elle a peine aussi à parler mais y arrive suffusamment si elle voir qu’on l’écoute;elle m’ a raconté qu’enfant elle faisait répéter à sa mère qui alors la brusquait;c’est un « ami de la famille » quia émis l’hypothèse qu’elle n’entendait pas; elle a consulté àl’hôpital, et a été appareillée; elle a travaillé comme infirmière cadre;mais elle a perdu ses prothèses eton ne l’a pasaccompagnée pour en faire de nouvelles(si c’est possible?)
alors elle lit surtout;mais c’est très désocialisant, surtout qu’elle est seule et a perdu son frère
si elle voit; c’est exact qu’il y a un côté-une oreille- qui entend mieux;et il vaut mieux quand on peut,lui parler à l’oreille droite
à propos de GOYA « lesourd » :
« Il pourrait aussi s’agir de la syphilis, qui peut également rendre sourd ». Mais Ronna Hertzano opte plutôt pour la maladie de Susac, décrite en 1979, et donc bien après la mort du peintre. Un diagnostic post-mortem difficile, à la frontière entre médecine et histoire. « Un vrai travail de détective », raconte la chercheuse. « Si longtemps après la mort, c’est impossible de trancher avec certitude », confie-t-elle à Sciences et Avenir. « On ne sait pas si la vue a été affectée avant l’ouïe ou l’inverse, or dans les deux cas le diagnostic n’est pas le même ».
j’ai eu une amie devenue traductrice qui avait une otospongiose
MC dit: à
« Attendre l’avis de Michel Onfray sur Roudinesco, c’est vouloir que l’aveugle se prononce sur le borgne! »
à ce point là? ils sont donc si mauvais tous les deux? en tous les cas pour ce qui est d’éreinter vous êtes à la hauteur (j’aime bien ce mot « éreinter » il me fait penser à Eddy Mitchell « éreintant » Sabine Azema, dans une voiture)
oui, je sais, j’ai deux jours de retards, mais le Brésil, vous savez bien que « ce n’est pas un pays sérieux »
le plus « dur » pour moi, c’est quand cette dame infirmière m’a dit »j’entends des voix »;je n’ai pas osé lui demandé ce que lui disaient ces voix;j’ai pensé que c’étaient des voix qui la persécutaient parce qu’elle craignait toujours de gêner;
osé lui demander
« En 1896, un psychiatre allemand, A. Cramer, à l’appui de sa position théorique sur les hallucinations dans une controverse avec un neurologue silésien Klinke, publie un texte sous le titre À propos des hallucinations chez les sourds-muets malades mentaux. Ceci dans le but de prouver que le facteur acoustique ne jouait aucun rôle dans le phénomène des « voix » dans la mesure où des sourds de naissance pouvaient en être atteints. À l’époque diverses théories tentaient d’expliquer l’hallucination. Tamburini en 1881 en isole quatre types :
– Pour certains, l’hallucination aurait sa source au niveau de l’organe des sens, ce serait un trouble de l’appareil sensoriel périphérique .
– Pour d’autres, l’hallucination ne serait que la métamorphose d’une idée en sensation, soit un simple fait d’idéation.
– La troisième théorie est mixte, psycho-sensorielle, tentant de mettre en rapport un organe périphérique et un centre intellectuel.
– Enfin la dernière théorie pose l’existence de points dans la masse encéphalique où se termineraient les nerfs sensoriaux. Les hallucinations résulteraient de l’excitation désordonnée de ces centres sensoriels.
La polémique Klinke-Kramer repose sur les images des mots : image acoustique ou image motrice ? Ce qui nous intérresse aujourd’hui c’est de montrer comment Cramer, pour penser sa théorie de l’hallucination, en vient à une conception du langage et de la pensée en général dans laquelle les sourds trouvent une place privilégiée. Si les sourds peuvent halluciner, s’ils ont des phénomènes d’écho de la pensée, c’est que les sourds, même privés d’expression orale sont des êtres pensants.
Nous allons transmettre maintenant quelques extraits du cas n° 1 de Cramer : il s’agit d’un homme de 37 ans, sourd de naissance, qui depuis avril 1887 a présenté un changement dans sa conduite. Il est devenu colérique irritable et a commencé à exprimer des idées de persécution : « les gens le regardent dans la rue, la police judiciaire le poursuit ». Il prétend être le diable et s’auto accuse, il mérite d’être brûlé sur un bucher et d’aller en enfer. Puis il parle de suicide, veut se jeter à l’eau, se faire brûler vif. Il devient persuadé que ses aliments sont empoisonnés et refuse de plus en plus souvent de s’alimenter ; il dort très mal. Il est hospitalisé à l’asile régional en juillet 1887. En 1888 son état d’agitation est extrême. Il devient très brutal, essayant par deux fois d’étrangler un médecin. Il provoque tout le monde en duel. Il était continellement sous l’influence d’hallucinations auditives. « C’est fou dans cette maison on entend toujours crier : Empereur », se plaignait-il. Il réclama à maintes reprises qu’on le conduisit au grenier afin qu’il puisse voir qui étaient les gens qu’il entendait parler là-haut . »
in Hallucinations verbales et surdité
Par Jacques et Marie-Françoise Laborit[1]
christiane dit: à
Bon, quitter ce blog en réécrivant sur ordi ce dernier commentaire saccagé par les divagations de la « correction » du smartphone !
moi je voudrais bien qu’elle reste; je la lit régulièrement, et j’apprend……
Quel ennui ! nouvelle machine : éliminer les programmes inutiles et ajouter les necessaires, organiser la boîte mails, et ainsi de suite…
« On ne sait pas si la vue a été affectée avant l’ouïe ou l’inverse, or dans les deux cas le diagnostic n’est pas le même ».
Et alii, je vous lis et n’arrête pas de rire.
J’m’demand si on pourrait pas être cul de jatte en plus ?
Et alii
n réduit à rien. » Le généraliste et psychanalyste Norbert Bensaïd va changer sa vie. Marie Dabadie entreprend, en 1990, une psychothérapie de quatre ans avec lui. « J’arrivais avec des larmes qui s’évaporaient dès que je le voyais. » Ils sont face à face. Il l’écoute. Un jour, à brûle-pourpoint, alors qu’elle parle de tout à fait autre chose, Norbert Bensaïd lui demande de quoi est morte sa grand-mère maternelle. Elle ne l’a jamais connue et ne s’est jamais posé la question. Elle invite sa mère à déjeuner, qui lui révèle alors que Jeanne s’est suicidée. Comment a-t-il deviné? Marie Dabadie comprend que si certains sont doués de paroles, d’autres sont doués d’écoute. Quand elle veut reprendre rendez-vous avec lui en septembre 1994, après l’avoir quitté fin juin, la secrétaire lui apprend que Norbert Bensaïd a un cancer et qu’il a décidé de ne pas se soigner..
Moi non plus.
Marie Dabadie, chabadabada, la maman de Florent et Clément.
Bloom dit: à
Les droits de l’Homo et de la Citoyenne. Ca en jette, non? superbement trouvé. C’est devenu le quotidien de la France, pardon, de la République, jour après jour, tous les jours…
Disons que Roudinesco sait écrire, Claudio Bahia. Pour l’Onfray des grosses briques, on peut se poser la question. Il y a dans le Freud et je crois le Camus des passages à peine dignes d’un mauvais élève de terminale. Lisez, de préfrérence à voix haute, et vous verrez.
Quelque chose me souflle que le départ dont vous ^parlez n’est (peut-etre) pas définitif…
Vous savez que cette citation sur le Brésil n’ probablement pas été prononcée par l’intéressé, ce qui n’empeche pas qu’elle lui soit attribuée… On peut préférer d’autres images historiques et c’est mon cas.
Bien à vous.
MC
rose, ayant évoqué le jeu d’échecs,j’ai « survolé deux bio de Bobby fisher ,qui en fut un maître, mais un maître fou ;quelle histoire familiale de reconnaissance d’enfants que celle de cette idole
fischer, ce « génie »comme on dit des échecs mourut en Islande le 17 janvier 2008125 à 64 ans
Savoir écrire, Marc Court, importe peu, un tas d’écrivains — publiés — savent relplir des contenants avec des inutiles contenus.
Le travail de Roudinesco sur Freud est passionnant. Celui d’Onfray est bâclé teigneux,et sa documentation douteuse.
On est assez grands, Paul, pour préférer le Freud de Freud, d’autant plus qu’il s’agit d’un auteur transparent.
Lui aussi, c son oreille droite,qui entend le mieux. 😂
https://www.footmercato.net/a2434437751389161486-teji-savanier-peut-jouer-pour-lalgerie
Je ne le connais pas, mais peut déduire qu’il aura eu une mort tardive.
« le 17 janvier 2008125 »
Renato, oui, vous,vous êtes assez grand,vous, mais avec la vague populiste et des intellectuels comme Onfray , qui réduisent le travail psychanalytique à une quasi supercherie une large tranche de la population considère Freud comme un charlatan. c’est un travail insidieux et navrant.
« Freud, d’autant plus qu’il s’agit d’un auteur transparent. »
L’homme est en effet transparent (ses livres se lisent comme des romans) mais la science psychanalytique est opaque, renato : avec l’inconscient on nage en eaux troubles…
Surtout ne pas lire ce que les exégètes en disent !
Dans l’inconscient des lecteurs populistes, Paul, sous le charlatan se reconnait le juif…
MC dit: à
« Disons que Roudinesco sait écrire, Claudio Bahia. »
merci pour cette petite liste de joyeuses réponses.
@ fischer, ce « génie »comme on dit des échecs mourut en Islande le 17 janvier 2008125 à 64 ans
pour moi il restera comme l’un des plus grand, certainement parmi les 5 plus grands des échecs, pour encore un siècle au moins.
bon il était comment dire très spécial. Bon, tous n’étaient pas fous, mais tous étaient plus ou moins atteints.
Bon, d’accord, ça suffit pour aujourd’hui; il fait encore un soleil de fou, à 15:20; maintenant piscine, puis caipirinha, c’est-à-dire, moi ce sera caipiroska
et alii dit: à
fischer, ce « génie »comme on dit des échecs mourut en Islande le 17 janvier 2008125 à 64 ans
–
C’est la preuve que trop réfléchir fait mourir prématurément.
« On ne sait pas si la vue a été affectée avant l’ouïe ou l’inverse, or dans les deux cas le diagnostic n’est pas le même ».
rose, j’ignore vos compétences médicales; quant à rire, j’ai parfois autour de moi des femmes qui semblent s’être entraînées à rire de tout;on dirait que c’est pour raison professionnelle;mais je trouve ça gênant au premier abord, après ça passe parce que « je me suis fait une raison » , et j’oublie vite ce genre de « participation »;
bonne soirée
Elisbeth Roudinesco n’aucun compte à régler (Quand on est directrice de recherches à Paris VII, on ne peut être que comblée). Une intellectuelle d’une grande probité.
Son « Sigmund Freud en son temps et dans le nôtre » est formidablement documenté.
Moi je suis intelligent 10 minutes en pleine nuit. Mon QI monte à 450 puis redescend. C’est assez troublant.
Franchement entre Roudinesco et Onfray, min choix est vite fait : Onfray. Ce bonhomme est le bon sens sur pied.
Ou sur pattes.
Ce soir c’est pizza aux huîtres-laitue.
Onfray a eu quelques moments de grâce quand il publiait chez Folle Avoine, avant de devenir la bête de foire que l’on sait…
Son Ars Moriendi & son ouvrage sur George Palente valent le détour.
D. le bon sens? faites attention.. pendant des siècles le bon sens c’était de dire que la terre était plate,ça se voyait à l’œil nu et que certaines femmes étaient des sorcières. .. Quand Freud a parlé de la sexualité infantile, le bon sens était de dire que c’était une idée d’un pervers..
Je n’dis pas ça pour me vanter ou me neiger ou me pleuvoir ou même pour me venter, mais, franchement, sur ce blog, à part moi qui suis un soleil éclatant d’intelligence, tous les autres c’est des des nuages vides, d’la vapeur quoi…
Ce soir c’est pizza aux huîtres-laitue.
Mon dieu.
Chez moi c olives vertes farcies aux amandes craquantes. Soupe verte.
Zut! J’ai complètement oublié de dire un joli mot pour les nanas d’la Rdl à l’occasion du 8 mars…
Bon, après mûre, galante et romantique réflexion, voici mon doux message aux bonnes femmes du blog :
VIVE LES GONZESSES !!! 😇👙😇👙😇👙😇
(Avec ou sans droits).
Au Chili, une campagne de vaccination exemplaire contre le Covid-19
Plus de 4,1 millions de Chiliens ont déjà reçu une première dose de vaccin. Le pays ambitionne de vacciner 80 % de ses 19 millions d’habitants d’ici à juillet.
Pour Janssen J-J
Du monde.fr (hors gala)
Et alii
Ne croyez pas que je ris en me moquant de vous.
Non, vos posts me mettent en joie.
Strictement aucune compétence médicale, quelle chance.
Et aucun risque d’être hypocondriaque.
Le bon sens ?
Paysan.
Météo et semences traficotées.
« Moi je suis intelligent 10 minutes en pleine nuit »
10 minutes géniales perdues dans l’océan du sommeil, hélas !
Tu as vu « Lucy » de Luc Besson à la télé l’autre soir ?
Onfray était déjà un bonimenteur de foire quand il faisait le charlatan au bagou de « Filosoff » de spectacle de rue dans son université populaire de Caen.
On a dit autrefois de Max Gallo qu’il était le Michelet des hypermarchés. Onfray, lui, c’est plutôt l’Épicure des Bricorama !
« Ce soir c’est pizza aux huîtres-laitue. »
C’est parfaitement dégueulasse et attentatoire à l’honneur des Italiens, D !
L’est sacrément bandante la Lucy de Besson, comme une bombe nordique de marque Johansson !
Paul Edel, je suis désolé pour ce que j’ai dit…
pour me faire pardonner j’ai pensé à un titre si vous écrivez un article sur Ranicki, c’est juste une proposition :
« Reich-Ranicki : la littérature allemande face à un rescapé du ghetto de Varsovie ! »
ça en jette non ?
« Ne croyez pas que je ris en me moquant »
Et alii et moi avons bien compris, rose.
Vous vous tordez de rire en entendant parler d’un sourd devenant aveugle : c’est honteux !
MC, je suis désolé pour ce que j’ai dit.
si vous écrivez un article sur Saint Bernard :
« Saint Bernard de Clairvaux, celui qui, pour inciter ses ouailles à la croisade, leur lisait le Cantique des Cantiques »
c’est cool comme titre non ?
ou pour faire un titre plus moderne :
« Saint Bernard de Clairvaux, celui qui, pour inciter ses ouailles à la croisade, leur lisait le Quantique des Quantiques »
pauvre Onfray, maintenant tout le monde lui rentre dans le lard.
je préférais avant, quand j’étais le seul à lui rentrer dans le lard et que tout le monde ici le défendait.
ça donnerait presque envie de prendre sa défense à Onfray.
parce que Roudinesco a tout de même été très maladroite dans sa réponse, elle non plus n’est pas très claire dans cette affaire.
en fait il faudrait leur rentrer dans le lard à tous les deux pour faire bon poids.
D.,
Tu devrais sérieusement changer ton mode alimentaire. Ce que tu bouffes chaque jour est vraiment nocif pour ton frêle estomac.
M’est avis que plats et mets que tu manges ne font ni fête dans ton palais ni boum dans ton ventre.
Fais gaffe mon Dédé.
Ddier D. c’est votre diminutif ?
ou bien c’est encore Ozy qui a changé de nom.
c’est chiant ces types qui jonglent avec les pseudos, heureusement grâce à l’astrologie j’arrive à les repérer facilement.
« Reich-Ranicki : la littérature allemande face à un rescapé du ghetto de Varsovie ! »
J’avais donc raison, c’était un hommage et non un éreintage de la part de Paul, puck !
Mais où est donc passée Christiane, qui disait que j’avais compris tout faux ?
Roudinesco a répondu à Onfray par le mépris : c’était la dernière chose à faire, parce que du coup elle donnait raison à Onfray.
c’est un peu comme les musulmans qui dégomment ceux qui ont osé dire que leur Dieu était un peu agressif pour prouver que leur Dieu est un Dieu de paix.
pas évident pour suivre la logique des gens.
Vous vous tordez de rire en entendant parler d’un sourd devenant aveugle.
Ben oui, sourde à moitié, je deviens aveugle et cela me fait mourir de rire.
Pour cela je propose cul de jatte.
Puck,
Un jour pour, un jour contre, un jour à gauche, un jour à droite, un jour en haut, un jour en bas…
C’est pour ça que tes chiottes sont dégueulasses, t’arrives jamais à viser le centre.
Puck est à la Rdl ce que Bayrou est à la politique : Une girouette !
Tout le monde ici le défendait.
Y avait que Clopine.
Et vite elle a déchanté.
Mais où est donc passée Christiane, qui disait que j’avais compris tout faux ?
Se repose un temps, soi peu.
« J’avais donc raison, c’était un hommage et non un éreintage de la part de Paul, puck !
Mais où est donc passée Christiane, qui disait que j’avais compris tout faux ? »
certainement pas Jazzi !
c’est même tut le contraire, il a prouvé, malgré son histoire, tout son amour pour la littérature allemande.
ça c’est le fond de son travail : l’amour de la culture allemande.
par contre sur la forme son intransigeance rappelait qu’il était un survivant du ghetto.
tu vois que les choses sont un peu plus compliquées.
« Puck est à la Rdl ce que Bayrou est à la politique : Une girouette ! »
ça c’est ben vrai, Didier !
Puck c’est qui?
Dexter, Ozy, hamlet, D., Didier ou Puck, juste Puck ?!?!?!?!
Et des betteraves rouges avec du persil vert hâché menu menu.
une girouette ? parce que je peux défendre 2 idées contraires ?
non ça c’est pas « girouette » c’est juste mon côté « joueur d’échec ».
Puck c’est plutôt le Arturo Brachetti de la RDL. Un artiste transformiste qui change de costume à vu d’oeil !
Jazzi, tu sais, comme le disait Paul Edel, ce blog est un lieu d’échanges d’idées et d’opinions.
et donc ce qui compte ce sont les idées et les opinions émises par chacun, et non pas les individus.
c’était le truc qui me gonflait le plus avec pedro, il ne répondait jamais sur ce qui était dit, mais s’attaquait toujours à celui qui le disait en recherchant la raison pour laquelle il l’avait dit.
Je n’sais pas pour vous mais moi j’pense que Puck et et alii pourraient former un drôle de couple.
Puck qui boit comme un trou et gueule comme un fou et sa femme et alii qui rit comme une sorcière et lui tape dessus avec son balai😁😂😅😀😃😅😅😀
Jazzi,
Tu savais toi que Patrick Dupond avait dit un jour que ses relations homosexuelles étaient « une erreur » ?
Qu’est-ce que t’en penses ?
(Dans le cadre du travail de mémoire sur la guerre d’Algérie, des documents couverts par le secret de la Défense nationale seront déclassifiés dès mercredi 10 mars.(…) « Les gestes symboliques ne peuvent avoir de portée que s’ils sont appuyés de mobilisations citoyennes sur chacune des questions : les archives, les essais nucléaires, les disparus », avait souligné début mars Benjamin Stora dans un entretien accordé au quotidien francophone « El Watan »
https://www.nouvelobs.com/histoire/20210309.OBS41149/l-acces-aux-archives-classifiees-dont-celles-sur-la-guerre-d-algerie-va-etre-facilite.html )
(Dans le cadre du travail de mémoire sur la guerre d’Algérie, des documents couverts par le secret de la Défense nationale seront déclassifiés dès mercredi 10 mars.(…) « Les gestes symboliques ne peuvent avoir de portée que s’ils sont appuyés de mobilisations citoyennes sur chacune des questions : les archives, les essais nucléaires, les disparus », avait souligné début mars Benjamin Stora dans un entretien accordé au quotidien francophone « El Watan »)
moi, je suis artiste visuelle :dans mes rêves sculptures déco,architecture ; c’est magnifique digne de tous les prix, et de Caligula
non, pas Caligula, Néron(qualis artifex
Jazzi,
entre Paul et Puck : ces très belles pages de Katja Beckel extraites de la Revue d’Histoire de la Shoah 2014/2 (N°201), pages 57/59 à 569.
https://www.cairn.info/revue-revue-d-histoire-de-la-shoah-2014-2-page-559.htm
Paul Edel la sorcellerie a beaucoup baissé. On est tombé de Michelet à Hanouna et de la mauvaise fée à la sorcière de télé-réalité…
Sacrée et alii !
J’savais bien que t’as beaucoup d’humour.
Au secououououours !!!
Christiane est de retououououour !!!
Moi j’taime bien Christiane, tu es à la fois charmante et agaçante, tordue et ingénue, pas fofolle mais pot d’colle. Notre Cricri à nous quoi…
Qui a dit : »Quand la neige fond, où va le blanc ? ».
Je pensais à tort que c’était Alfred Jarry, une sorte de pataphysicienne interrogation de sa part mais non, ce n’est pas Jarry.
Alors qui ?
Merci de me répondre… ou pas.
(… Delaporte est définitivement passé du côté des modos ; love me two times: https://www.youtube.com/watch?v=pcAS_i79WYE …)
« Qu’est-ce que t’en penses ? »
Patrick Dupond, qui fut un petit rat et un jeune premier de l’Opéra de Paris plein d’énergie et de talent virevoltant, était devenu une figure pathétique du paysage audiovisuel. Il ne fut jamais heureux en amour avec les garçons et aurait renié sa tribu pour se mettre en ménage avec une… femme, dixit mon ami Hector, ex journaliste culturel & people !
(on pense fort aux époux chers au Jazzi ; ceux qui cultivent si bien leurs jardins et leurs fontaines https://www.youtube.com/watch?v=KgRcOgtkgLY )
Où va le blanc ? parfois il prend la couleur du support, d’autre fois il se perd dans le substrat.
Battue et jettée dans la Seine.
D, j’espere que vous prenez des notes pendant le flux montant. Vous attendez la 5G pour publier?
@Battue et jettée dans la Seine.
Battu et jeté dans la Seine ; c’est plus doux
Renato, sympas les deux adolescents. Quelle dégénérescence diffuse à moins que les archives prouvent que des crimes de ce genre à cet âge étaient légion avant, j’en doute.
Non diagnostiqués? Ou faut il accuser les modèles médiatiques, qu’elle misère.
Quelle.
Didier dit: Puck qui boit comme un trou et gueule comme un fou
»
pedro le retour….
Ozy tu l’as vu dans les astres que je buvais ?
il y a effectivement ce qui s’intéressent aux échanges, et d’autres qu’aux individus.
balkany tibéri les espaces verts et l’individuation qu’il dirait Jung
Le flux de quoi, Bérénice ?
( @Didier dit: Puck qui boit comme un trou et gueule comme un fou
Bijou, Bijou https://www.youtube.com/watch?v=PyOdhuYgle0 )
Moi j’ai surtout l’habitude des flux gravitationnels. 4 pi stéradian, pour les connaisseurs. Rien à voir avec Jacky Sardou soit dit en passant.
Puck,
Pas du tout dans les astres de Pablostradamus ni non plus dans la Table d’émeraude de Herchaloumès Trismégiste mais plutôt dans les Papyrus sacrés du Pharaon solaire Ozymandias, l’Ombre de Râ sur terre.
Reflux p.m (9.3.21_22.35)
@ Les Piqures de Bricorama ?… Oui, on y vaccine à tours de bras !
@ Resté seul à défendre Michel Onfray, JJJ l’a toujours défendu. Il comprend ce qu’il écrit, à la différence de Mme Roudinesko. A écrit plus de 120 livres. Magistraux. Peut pas en dire autant, lui, juste sept !
@ C’est précisément Elisabette qui fut la première dame à s’être demandée où allait le blanc; une fois la neige en fondue… Infichue de répondre, qu’elle fut : n’avait rien trouvé chez papa Freud à ce sujetn même en se masturbant. L’était perdue.
@ Mon toubib a dit qu’il voulait bien piquer tout le monde, mais tout a été bloqué à cause du lobby des pharmaciens qui veulent tout pour eux. S’est retrouvé dans la merde… Je vous raconte pas le drame en province.
@ C – B, aimerais savoir la différence entre caïpirinha et le caïpiroska. Ai connu le premier à sao paulo, mais pas entendu causer du deuxième. Merci à vous Claudio de me préciser. Heureux de votre retour. Le décalage de vos réactions est bien venu, vraiment !
Bàv,
@ Catastrophiser la mairesse de Paris pour éviter de contaminer la France. Anéfé, on conçoit que le macronisme n’ait pas commis pareille erreur, et Mme LePen encore moins.
Edward Philip va nous sauver de ce mauvais pas.
D.,
Ça suffit maintenant, arrête de draguer Bérénice aussi gauchement.
Dis-lui tout simplement que tu veux la baiser.
Droit au but, Dédé, et si Bérénice dit non, va à la rue Saint-Denis, droit aux putes !
Ok Dédé ?! 😂😅😃😂😀😅😄😃😁😀😅😄😃
Rê-mes-sou {Rê l’a engendré} mery Imen {l’aimé d’Amon}.
Non, Didier, là je ne suis plus d’accord avec ces grossièretés. Ce n’est pas parce que tu es habitué au harem que tu peux te permettre de tels propos.
(Le président français Emmanuel Macron a fait mardi un nouveau geste pour « réconcilier les mémoires » entre Français et Algériens en facilitant l’accès aux archives classifiées datant de plus de 50 ans, et donc sur l’histoire encore sensible de la guerre d’Algérie.
Cette décision marque une nouvelle étape dans la dynamique du chef de l’Etat français pour tenter de relancer les relations franco-algériennes en les purgeant des « tabous » qui demeurent vivaces des deux côtés de la Méditerranée, près de 60 ans après la fin de la colonisation et de la guerre en 1962.
Les Bouddhas de Bâmiyân
[Les papes et les ruines romaines ; la révolution et les églises de France transformées en carrières ; c’est connus, et on pourrait dire : « Et ainsi de suite ». Dans le cas des Bouddhas de Bâmiyân c’est diffèrent, car en le détruisant les talibans ont involontairement augmenté leur [des sculptures] signification : « le vide manifeste l’état vital qui imprègne la spiritualité et la physicalité* de tout ».
On raconte qu’un moine nomade arriva par une nuit d’hiver dans un monastère où l’on conservait une précieuse statue en bois. Il s’assit près d’un maigre feu et puisqu’il n’y avait rien pour l’alimenter, il jeta la précieuse statue dans l’âtre.]
* Matérialité ; consistance physique.
Désolé, Dédé et Bérénice, mais faut bien que j’me marre un brin avant qu’je tombe ivre mort pour de bon dans les bien-aimés bras bachiques de Bacchus le bien-nommé.
Bonne nuit d’ivresse à tous et à toutes et sans rancune ok ?
😴😴😴😴😴😴😴😴😴😴😴😴😴😴😴😴😴😴😴
Vous vous rendez compte, Bérénice, ce que l’on dit de nous, alors que nous sommes tous deux des êtres purs ?
@Vous vous rendez compte, Bérénice, ce que l’on dit de nous, alors que nous sommes tous deux des êtres purs ?
La débandade
https://www.youtube.com/watch?v=KtoDeotWaXE
Didier dit: à
Qui a dit : « Quand la neige fond, où va le blanc ?».
Je pensais à tort que c’était Alfred Jarry, une sorte de pataphysicienne interrogation de sa part mais non, ce n’est pas Jarry.
Alors qui ?
Merci de me répondre… ou pas. »
La première fois que j’ai lu cette question, c’était dans un roman de Pierre Assouline : « Golem » et c’était même la première phrase du roman, enfin était-ce un roman ? Plutôt une fiction devenant une rêverie métaphysique, née de la vieille légende juive du Golem. C’est la quête de Gustave Meyer, un grand joueur d’échec, devenu fugitif car on l’accuse à tort de la mort de sa femme. Sa seule consolation, les toiles du peintre Rothko. Des couleurs si intenses qui apaisent ses pensées, alors que dehors, il neige. La neige, sa deuxième consolation. Et la troisième Glenn Gould au piano qui murmure en jouant.
« Golem », parce qu’on lui a implanté à son insu, pendant une opération une électrode dans le cerveau qui décuple ses facultés intellectuelles et mémorielles. (Il souffrait de migraines).
Sa fuite en Europe est un long périple où il retrouve la trace des souffrances de son peuple, jusqu’à Prague dans le vieux cimetière juif.
A cette question, « Où va le blanc quand la neige fond ? » P.Assouline répond à la dernière ligne du roman… (« Au ciel »)
La deuxième fois que j’ai lu cette question c’est dans un livre talmudique, poétique et philosophique de Marc-Alain Ouaknin (rabbin et docteur en philosophie) : « Zeugma – Mémoire biblique et déluges contemporains ».
Tout le seizième cahier est dédié au pôle Nord (qui est le point le plus au nord de la terre, au milieu de l’océan Arctique, le point le plus éloigné de toute côte, c’est aussi, écrit-il dans une note, le lieu où converge l’ensemble des champs magnétiques terrestres) et à l’ours polaire qu’il faut sauver (« ours » se dit »dov » en hébreu mais « Nanuq » est le nom inuit de l’ours polaire). Il parle aussi de l’Etoile polaire que l’on trouve à partir du chariot de la Grande Ourse et des aurores boréales et dans la dernière partie de ce cahier partie (« Faire entendre la quatrième note de la gamme ! »), il n’y a qu’un poème où on trouve deux fois cette question :
« Où sommes-nous
lorsque nous nous taisons ?
Dans la blessure du vent ?
Dans le frémissement des marges ?
Dans le presque du peut-être ?…
Où va le blanc quand la neige a fondu ?
Minuscules riens
dans le regard de la chouette,
insupportable solitude
de l’aile sans terre…
Etranger à ta porte
je questionne
le murmure du papillon
Et j’implore l’obscur
de me rendre la bouche
où se terre l’exil de tes silences…
Où ira le blanc quand la neige aura fondu ? »
En grec, zeugma signifie « pont » et « lien ». C’est aussi une figure littéraire où s’exprime un lien insolite… il y en a plein dans ce livre.
Quant au « déluge », après l’arche et le déluge biblique il médite sur celui des images et des paroles…
Quand je suis triste, j’ouvre ce livre et c’est un retour à la vie et à la joie.
Voilà, Didier… Beaucoup se sont posé cette question. Pas vous ?
Pour Claudio cette « Samba Triste » de Baden Powell –
https://www.youtube.com/watch?v=CpjCqwp4N3Y
Jibé,
c’est parce que c’est trop beau…
Christiane,
Merci infiniment pour ton érudite réponse.
Paix aux cieux, salam sur terre et shalom aux hommes et aux femmes de bonne volonté🔯♎🔯♑♐🔯🔯♎♏♊♋🔯
[Origine incertaine, attribuée à Shakespeare — vraisemblablement anonyme anglais : « Where Does the White Go When the Snow Melts? »
L’esprit va vers les choses qui s’épuisent.]
Merci Renato.
Du coup, on ne sait plus vraiment qui est l’auteur de cette interrogative formule magique qu’on aurait dit tout droit sortie d’un grimoire !
Pardon, oublié les guillemets :
« L’esprit va vers les choses qui s’épuisent. »
Oui Rose, le Chili, Piñera, un copain de classe, pour sauver les mineurs, avait embauché trois compagnies différentes en même temps, chacune avec sa technique. Pour les vaccins, il a suivi la même méthode.
Et les sciences ?
D, puisque vous l’évoquiez ou renato puisqu’il doit savoir, quelle est la meilleure traduction du désert des tartares?
Vedo
Devant la mairie de Marseille, hier aprem, quatre énorles barnums et hop vaccination.
Je prends rv. ce matin pour pouvoir accueillir ma maman à Pâques chez moi.
énormes
Y au des morts dans l’Ehpad durant ces six semaines de confinement.
Combien on ne sait pas.
Trente mn.ds le parc, au soleil, à discuter avec ma maman Joie.
Lui ai emmené des graines de tournesol pour les oiseaux, donné de l’argent de poche en pièces de un euro. N’a pas mangè son gâteau à 16h.
À 5 mètres, une dame très âgée, réclamait ses papiers, et disait à sa fille qu’elle s’évaderait.
Ma mère aussi me l’a dit qu’elle allait s’enfuir.
Relation normalisée avec H24.
Il aura fallu un an.
Christiane
Si beau l’émerveillement de lorsqu’il neige.
Oui Rose, le Chili, Piñera, un copain de classe, pour sauver les mineurs, avait embauché trois compagnies différentes en même temps, chacune avec sa technique.
J’ai lu cette histoire de mineurs.
Ne sais pas la conclusion de cette histoire.
Cul de jatte.
La planche doit être solide et les roulettes encore plus. Environ 30×40.
Mais ce qui est important sont les deux morceaux de bois épais pour les mains. La taille de la main, 4 à 5 cm d’épaisseur et une grosse sangle de cuir sous laquelle on glisse la main.
Grâce à cela, cul de jatte, on rame avec les mains et on court sur la planche.
Ce qui change par rapport aux fauteuils roulants, c’est la hauteur à laquelle on voit le monde.
Puck
c’est même tut le contraire, il a prouvé, malgré son histoire, tout son amour pour la littérature allemande.
Au-delà, un hommage à sa première amoureuse, allemande. Tout le travail de Paul est lié à cela. L’amour. Le cul. Sont les substrats.
Didier dit: à
Jazzi,
Tu savais toi que Patrick Dupond avait dit un jour que ses relations homosexuelles étaient « une erreur » ?
Qu’est-ce que t’en penses ?
Qu’il a eu raison.
Et chance à lui qui a connu l’amour avec une femme avant que de mourir.
Mercredi 10 mars 2021, 6h16, 12°
Siggy le Viennois a tourné le film dans les couleurs de l’inconscient, une nouveauté, et le public huppé a découvert ça avec bonheur.
En fait, rien n’a changé
Les films du passé, en noir et blanc, racontaient déjà la même histoire qui n’est pas prête d’être expliquée par des peintres nouveaux ! Ne dérangeons pas les dérangés de la peinture fraiche.
Bravo les artistes !…
était devenu une figure pathétique du paysage audiovisuel.
Jazzi et Didier
Non.
Patrick Dupond, comme Patrick Édlinger ont eu des trajectoires fulgurantes et précoces.
À quarante ans le corps s’épuise de tant d’énergie déployée.
Patrick Dupond ce fut un accident de voiture qui l’a laissé en morceaux et Patrick Edlinget s’est enterré dans l’alcool, s’est tué en chutant dans son escalier à la Palud sur Verdon.
Bien plus sensées les attitudes de Grothendiek et Bobby Fisher qui cessent en plrine gloire et vont se cacher.
L’Islande est un pays extraordinaire.
Quoique Fisher soit mort très jeune.
Le firmament, c’est toujours extrêmement compliqué d’en redescendre.
Et alii
était devenu une figure pathétique du paysage audiovisuel
Je n’ai pas lu ou et en quoi il a été fou.
Quant à sa fille présumée, un test ADN a prouvé que non. Salamalrc de sa japonaise. S’attendre à tout des japonaises.
Salamalec.
En tout cas, l’enfant, innocente elle, n’aura pas eu les gènes du génie.
Et alii
Mauvaise citation, je corrige
Bobby fisher ,qui en fut un maître, mais un maître fou ;quelle histoire familiale de reconnaissance d’enfants que celle de cette idole
Autre erreur⁰ dslée, je me rétracte
Vous parliez de Ranicki, pas de Paul
Puck
c’est même tut le contraire, il a prouvé, malgré son histoire, tout son amour pour la littérature allemande.
Je ne sais rien des premières amours de Ranicki.
C’eût été une petite française, l’aurait adulé Flaubert.
Sont les hommes.
émoticons – et les mots, ‘tit khôn!
B, en traduction fr. lu seulement Gadda : curieux de voir comme certain moments de la langue ont été résolus. Donc, pas lu Le Désert des Tartares en trad., je suppose toutefois qu’étant donné la frugalité de la langue de Buzzati, en trouver une mauvaise doit se révéler difficile.
Libro degli uomini famosi
Venezia, 1405 ca.
In margine, mano dello scrivano
https://pbs.twimg.com/media/EwGIgwFXAAAqimF?format=jpg&name=small
il semble que fisher, à la fin, ne parlait plus à sa mère et que son père était vraiment « incertus »
(sur tablet PAR
JACQUES FUX Jacques Fux est un écrivain et professeur brésilien)
je n’ose plus mettre les liens;
Bien plus sensées les attitudes de Grothendiek et Bobby Fisher qui cessent en plrine gloire et vont se cacher.
>Fisher a décidé en 1972 qu’il serait champion du monde à vie et a donc fermé la porte au réel. Comme dit Karpov jouer c’est risquer de perdre.
Dans l’histoire, d’autres ont rusé avec le temps, refusant des adversaires par exemple. Alekhine, Lasker ont de fausses longévités de champion.
Fischer
la thèse de FUX
La mathématique chez Georges Perec et chez Jorge Luis Borges : une étude comparative
POUR CLAUDIO/
traduit du portugais par Elton Uliana. Originaire de Meshugá: um romance sobre a loucura (Meshuga: A Novel About Madness) , de Jacques Fux, éditions José Olimpo, Rio de Janeiro, 2016.
Fischer était fou !
Certains appellent ça un génie… Il en faut pour que le bolo standard, abruti par la banalité de la vie, se sente « normal ».
« Reich-Ranicki : la littérature allemande face à un rescapé du ghetto de Varsovie ! » Oui, Puck, ça en jette, et ce n’est pas faux.
C’est même ce qui explique, en partie le comportement coléreux de RR et ses déceptions. Il se voulait –c’est une évidence- Le Gardien de la Grande Culture allemande(avec des Majuscules) , l’ombrageux Gardien du Temple littéraire qui avait été entamé par les nazis. Il a tellement aimé, lu, compris assimilé, admiré, vécu pour le passé littéraire de la langue allemande, il l’a mis tellement haut- notamment le XVIII° et le XIX° – que, pour lui, la Renaissance de la littérature allemande en 1945 devait être à la hauteur de la tâche qui lui incombait. Après la période 1933-1945., quand les Grands auteurs émigraient aux Etats-Unis. Il rêva d’une reconstruction culturelle au niveau d’un Thomas Mann ou d’un Brecht, ces deux grands émigrés emblématiques. La tache étant immense, il attendait des jeunes générations un sursaut immense. Le groupe 47 s’était donné cet objectif. Grass et Böll devinrent les phares, avec Ingeborg Bachmann ,de ce réveil démocratique et d’une jeune génération morale. Ils ne déméritèrent pas.
Ce qu’il faut remarquer c’est que, favorable et même devenu ami avec les membres du groupe 47 plus RR avançait en âge, et en célébrité (car ses articles étaient excellents tournés) plus les écrivains des nouvelles générations s’éloignaient de son idéal. Il avait dû mal à comprendre les nouvelles tendances, les bouleversements et les modifications du paysage. En France ,on vécut aussi dans ces années 60-70- avec le Nouveau Roman ou avec des écrivaines genre Duras ou les Sarraute. Une partie de la Critique, déconcertée bousculée dans ses habitudes, dans son échelle des valeurs- refusa le bouleversement du paysage. Pas mal de critiques français aimant de la tradition, les filiations et influences reconnaissables, multiplièrent les articles incendiaires contre Beckett, Claude Simon, Butor, etc.Ls polemiques sont toujours bonnes en critique littéraire. Eternelle querelle des Anciens et des Modernes. Chacun est obligé de s’expliquer. La sévérité grandissante de RR exprima , bien sûr, la hauteur de son exigence ,mais comme un prof déçu du niveau de ses turbulents élèves au fond de la class, notamment ceux qui inventent de nouvelles règles romanesques. Il en voulait à ces nouvelles générations de n’être pas toujours sur les cimes goethéennes ou Thomas Manniennes..L’idée de déclin rôde chez lui dans la dernière partie de sa vie et se lit en filigrane dans ses déclarations..
Mais ,il y a peut-être, -je fais une hypothèse,-une autre raison à ses colères devenues légendaires. .Ce n’était pas un secret qu’en critique littéraire on se fait remarquer par des « descentes » tonitruantes. .On gagne vite en célébrité faisant des éreintements. N’importe quel lecteur aime lire un papier bien fichu dégommant une idole littéraire .On s’en souvient, alors qu’on tourne vite la page si vous énonce sagement les qualités d’un auteur inconnu. Reich Ranicki aimait la célébrité, était sensible aux honneurs. Il a beaucoup joué de ses colères ou de ses férocités spectaculaires (celles contre Grass le rendirent célèbre) pour établir son magister. Il découvrit chez lui-on le vit à la TV- un comédien, un peu comme Jean Gabin qui savait que le public attendait ses « coups de gueule » dans ses films. Il fut le Gabin de la critique littéraire.
Ce qui est dommage, c’est que dans les années 5O, RR avait suivi de près, sans indulgence ni rancœur-mais avec une lucidité et des analyses pertinentes les travaux et les œuvres du groupe 47.Un grand moment.
De même son attention à l’égard des écrivains de la RDA. .Reconnaissons donc qu’il savait écrire, qu’il était très fort sur les citations- que ses papiers étaient excitants-un peu comme ceux de Rinaldi- par la verdeur et leur culture, et que ses arguments étaient habilement présentés, même dans la mauvaise foi.
Rose,
dans votre jugement assez rigide sur l’homosexualité vous êtes-vous demandé ce qui dans chacun de nous dépend de notre choix ?
Lieu et pays de naissance, parents, milieu familial, physique, sexe, couleur de cheveux, des yeux, milieu culturel, première éducation, religion ou pas, santé dans l’enfance… Le hasard joue un grand rôle dans tout ce que nous n’avons pas choisi…
A chacun sa route, comme chacun le peut, le veut (?)…
Ce qui dépend de nous, adultes ? les choix dans certaines circonstances : habillement (tout dépend du pays…), fréquentations, décoration de nos appartements et plus gravement : études (encore que…), lectures, religion, amitiés. Plus tellement le métier… Presque pas les amours…
Oui, la neige qui tombe, au début, c’est toujours un étonnement, un émerveillement.
Paul Edel écrit : « […] Il avait dû mal à comprendre les nouvelles tendances, les bouleversements et les modifications du paysage. En France , on vécut aussi dans ces années 60-70- avec le Nouveau Roman ou avec des écrivaines genre Duras ou les Sarraute. Une partie de la Critique, déconcertée bousculée dans ses habitudes, dans son échelle des valeurs- refusa le bouleversement du paysage. Pas mal de critiques français aimant de la tradition, les filiations et influences reconnaissables, multiplièrent les articles incendiaires contre Beckett, Claude Simon, Butor, etc. Les polémiques sont toujours bonnes en critique littéraire. Eternelle querelle des Anciens et des Modernes. […]
On gagne vite en célébrité faisant des éreintements. N’importe quel lecteur aime lire un papier bien fichu dégommant une idole littéraire .On s’en souvient, alors qu’on tourne vite la page si vous énonce sagement les qualités d’un auteur inconnu. Reich Ranicki aimait la célébrité, était sensible aux honneurs. Il a beaucoup joué de ses colères ou de ses férocités spectaculaires (celles contre Grass le rendirent célèbre) pour établir son magister. […] »
Donc, les années 60-70 et au-delà de sa vie.
Paul Edel : « Reich-Ranicki : la littérature allemande face à un rescapé du ghetto de Varsovie ! » Oui, Puck, ça en jette, et ce n’est pas faux.
C’est même ce qui explique, en partie le comportement coléreux de RR et ses déceptions. Il se voulait –c’est une évidence- Le Gardien de la Grande Culture allemande(avec des Majuscules) , l’ombrageux Gardien du Temple littéraire qui avait été entamé par les nazis.
»
super ! là je comprends mieux et je ne comprends pas pourquoi vous ne l’avez pas précisé dès le début en insistant sur la « démocratisation » de l’Allemagne dont je ne voyais pas ce que ça venait faire dans cette histoire,
merci !
@Jazzi tu vois que c’est bien plus compliqué que ton histoire de « vengeance » qui ne rime à rien.
le nazisme a foutu le bordel dans les consciences et a placé beaucoup de monde entre le marteau et l’enclume.
B dit: à
D, puisque vous l’évoquiez ou renato puisqu’il doit savoir, quelle est la meilleure traduction du désert des tartares?
–
Les tartares font surtout dans le steack, peu dans le dessert.
Il n’y a pas que la jeunesse estudiantine qui semble « sacrifiée » !
https://www.leparisien.fr/paris-75/paris-lyrica-rivotril-subutex-quand-la-rue-devient-une-pharmacie-clandestine-08-03-2021-8427613.php
Le médecin-expert est mandaté pour faire une contre-expertise à ma mère pour envisager l’éventualité de son retour chez elle.
🤲🙏🤲🙏🤲🙏❤😃
@ « N’importe quel lecteur aime lire un papier bien fichu dégommant une idole littéraire .On s’en souvient, alors qu’on tourne vite la page si vous énonce sagement les qualités d’un auteur inconnu ».
NON. Je ne dois pas être n’importe quel lecteur’… étant donné que les « critiques littéraires » ne sont guère plus que des parasites, à mes yeux. Pourquoi se souviendrait-on qu’ils aient voulu briller à si peu de frais auprès des gogos ?… Nous n’avons rien à voir avec semblables pulsions.
@ Quand on aime un danseur unique comme Patrick Dupond, on admet tout de sa vie privée et publique, càd toutes les étapes et les justifications de sa propre vie. « Le hasard joue un grand rôle dans tout ce que nous n’avons pas choisi ». NON. Cessons d’énoncer de telles approximations : TOUT être humain s’est peu ou prou ADAPTE à ses propres déterminismes intersectoriels, y compris les plus inconscients, et a nécessairement abouti à les CHOISIR, s’il ne s’est pas résolu à se débarrassé de la vie, au nom de son prétendu caractère insupportable.
Bàv (10.3.21_10.13)
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2021/03/10/balade-auschwitz-reza/
Par exemple, encenser ce prétendu « roman », une merde innommable dont tout erdélien conviendra, est-ce de la critique littéraire bienveillante ? Non, ce n’est même pas moins que rien…
Donc, la seule chose à faire, c’était de ne pas en parler.
(cf. Robert Badinter, au ghetto de Varsovie).
JiCé….. dit: Fischer était fou !
»
les champions d’échecs sont tous à la limite de la folie, parce qu’il y a énormément plus de combinaisons de parties d’échecs que d’étoiles dans la voie lactée : 10 puissance 120 pour les échecs et 300 puissance 9 pour les étoiles.
un type comme Fischer connaissait un nombre incalculable de parties différents, il les mémorisait et assimilait en quelques secondes.
ce qui ne l’a pas empêché de faire une erreur de débutant dans une partie lors de la finale contre Spassky.
le fait d’avoir dans la tête toutes ces combinaisons ne doit normalement plus laisser de place pour tout le reste concernant par exemple la vie sociale avec les autres, c’était le cas de Fischer : son cerveau était entièrement rempli de parties d’échecs, ce qui faisait sortir des bourdes débiles que même Christine Angot ne pondrait pas, sans compter toutes ses théories complotistes, son adhésion à une secte totalement déjantée.
tout cela prouve qu’il était un génie aux échecs totalement dépourvu d’intelligence.
on retrouve un peu la même chose avec les lecteurs qui accumulent un tas de références littaires (ou dans d’autres domaines) ces données prennent toute la place dans leur cerveau et il ne leur en reste plus pour réfléchir à des trucs simplistes.
Paul Edel, vous qui avez gagné votre vie précisément en écrivant des critiques littéraires, avez-vous analysé votre pratique avec autant d’acuité que pour RR ? Vous étiez quel genre de critique, d’après vous ? Gardien du temple colérique ou bonne pâte débonnaire façon Bernard Pivot ?
c’est à la suite de la citationdela fillede FREUD que
j’ai cru à propos de revenir sur le jeu d’échecs eu égard aux jeux psychologiques des erdéliens,leur problème de domination avec les femmes-et c’est Clopine qui aimait traiter les gens de petits joueurs,tandis que des femmes voulaient la cour de récré en traitant de pitres;
avec les grands maîtres d’échec, la cour de récré est aux dimensions du monde et de ses églises;
il y a des livres et des sites pour tous s’ils ne peuvent pas aller au LUXEMBOURG jardin et boutique
pour se perfectionner
Apprendre les échecs : la leçon du « Jeu de la Dame »
https://echecs-et-psychologie.fr/la-lecon-cachee-du-jeu-de-la-dame/
bonne journée
Mon cher keupu : il n’y a pas que la voie lactée. C’est une pauvre petite galaxie parmi des milliards de milliards. Et je ne parle que de notre univers. Tu as dis une grosse connerie mais je t’aime bien toujours.
il y a aussi un café où on joue au jeu de GO /
« Même si je deviens le numéro un, il y a une entité qui ne peut pas être vaincue » a déclaré Lee Sedol à Yonhap, après s’être définitivement retiré de la compétition mondiale. L’ancien joueur de Go sud-coréen, par 18 fois champion du monde, était pourtant le seul Homme à avoir jamais battu AlphaGo l’espace d’une manche, avant que l’intelligence artificielle de Google DeepMind ne le terrasse en 2016, 4 manches à 1. Depuis, l’IA de DeepMind n’a fait que progresser, et s’est fendue d’une succession de victoires éclatantes et sans accrocs contre les meilleurs joueurs de la planète, du japonais Iyama Yuta en passant par le Sud-Coréen Park Junghwan ou encore le numéro un mondial en 2017, le Chinois Ke Jie.
Bon prince, le Sénat, propriétaire du jardin du Luxembourg, mit gratuitement à la disposition de ces intrus, à l’endroit même qu’ils « squattaient », douze tables recouvertes de damiers en pierres de lave extraites des volcans d’Auvergne.
L’inauguration du « coin » des échecs eut lieu, le 21 septembre 1999, en présence de Christian Poncelet, président du Sénat.
TABLEAUX avec le lien:
http://droiticpa.eklablog.com/le-coin-des-echecs-du-jardin-du-luxembourg-a158717018
. Li vieil : « As eschecs jouent li plus saige et li viel » (Ch. de Rol. VIII, XI° s.).
pa&ge wiki pour les noms des champions:
Le Championnat du Luxembourg d’échecs est la compétition qui permet de déterminer le meilleur joueur d’échecs du Luxembourg. Il est organisé depuis 1932 par la Fédération Luxembourgeoise des Échecs (FLDE), qui a été créée en 1931 et a rejoint la FIDE en 19461
(*) Une mazette désigne un joueur de très faible niveau qui ne comprend pas grand chose aux échecs. Se faire appeler « mazette » aux échecs n’est pas très gentil 🙂
et alii dit: à
oui, ou « pousseur de bois » comme moi.
Un peu comme se faire traiter de « zapette » à la télé !
D. dit: Mon cher keupu : il n’y a pas que la voie lactée. C’est une pauvre petite galaxie parmi des milliards de milliards. Et je ne parle que de notre univers. Tu as dis une grosse connerie mais je t’aime bien toujours.
»
moi aussi je t’aime.
pour revenir à Fischer c’est marrant d’entendre parler de lui les gens qui l’ont côtoyé.
ils se retrouvent tous face à la même énigme : comment un tel génie pouvait-il être aussi stupide ?
je crois que Mozart non plus n’avait pas inventé la poudre, parait qu’il était complètement idiot, comme Fischer.
pour Einstein on aime bien sortir ses citations, on en fait même des posters, et pourtant elles ne volent pas très haut.
la bêtise est souvent le propre des génies.
j’ai eu l’occasion de travailler avec les types qui ont inventé et mis au point les premiers IRM ou les premiers séquenceurs ou les premiers scanners, c’était des ingénieurs d’une intelligence redoutable qui n’avaient jamais ouvert un roman de leur vie, je n’ai jamais pu m’empêcher de penser que les deux étaient liés.
Clopine,réponse. J’avais des priorités pour la rédaction en chef du « Point » : parler plutôt des classiques(souvent la parution en pléiade était un grand évènement, par exemple, parution des « libertins du XVII° siècle », ou Claude Simon, ou Gracq avec à la clé entretien de l’auteur. j’avais demandé comme une faveur de parler des auteurs de langue allemande parce que je connaissais le terrain, les auteurs . On m’a laissé faire. Pour le domaine française contemporain m’étais choisi , avec l’accord de la rédac-chef plutôt de « découvrir » des noms inconnus. J’étais fasciné par l’émergence du le roman féminin ou féministe ; j’ai donc multiplié les articles de Duras Annie Ernaux (avec interviews) Nina Bouraoui , Amelie Nothomb ou Marie Ndiaye en essayant de pointer leur originalité à chacune. Je parlais aussi en priorité de JP Toussaint ou Echenoz(avec des réserves). j’avais aussi mes auteurs préférés, mon jardin intime: de John Updike à Günter Grass, de José Cabanis à Le Clézio . Je suivais aussi particulièrement John Le Carré , de nouvelles traductions de Virginia Woolf. J’avais des coup de foudre j’aimais bcp Jay Mac Innerney et certains auteurs de polars, notamment l’écossais Ian Randkin ou les nordiques.je demandais alors » l’ouverture » Livres, chapo et grande photo…
Des « descentes en flamme » ? Peu. Oui, une fois Le Clézio, une fois le Pennac,nun essai dans lequkl il disait qu’il fallait tout lire n’importe comment en dé-hiérarchisant.., une fois Marie Darrieusecq… je ne me suis jamais attaqué à des auteurs peu connus. Jamais. Tout ça est dans les archives du journal.. Les meilleurs souvenirs ? interviewer Claude Simon, Leonardo Sciascia, Le Clézio, Moravia (une analyse fulgurante de » Madame Bovary ») . Un de mes meilleurs souvenirs est aussi le tout jeune Ishiguro (« les vestiges du jour » ) par sa précision dans les réponses. Il était alors complétement inconnu en France. Quand je lui ai demandé qui l’avait influencé ? il répondit spontanément, cri du cœur : Tchekhov. C’était vrai !le reste de son œuvre l’a prouvé.
Le pire souvenir d’entretien ? Duras, une première fois, dans les années 70 découvrant que le journal avait envoyé un homme, elle m’avait foutu à la porte, ne voulait être interviewée que par une femme.. Dix ans plus tard, je reviens à la charge, elle accepte ma visite rue Saint-Benoit après un long examen de passage pour savoir ce que j’avais lu d’elle et compris de son œuvre. C’était assez pénible de soutenir son regard et ses soupirs, puis en voyant son piano, et des partitions j’ai parlé de Beethoven et de Schumann, et là, déclic ! elle parle alors librement pendant deux heures sans aucune réticence. Ses plaintes contre les éditeurs étaient d’une férocité sans nom.. Deux ou trois jours plus tard, sonnerie du téléphone, Duras me réveille à une heure et demi du matin .D’une voix empâtée assez confuse elle me demande de corriger quelques points de ce qu’elle m’avait dit. Elle me demande de lui passer l’entretien avant sa parution. Évidemment, refus de ma part.
lire rend idiot.
beaucoup lire rend idiot : suffit de lire ce dernier article de passou pour s’en convaincre.
les écrivains ou critiques littéraires n’ont pas trop intérêt à parler d’autre chose que des livres qu’ils lisent.
Tu as bien raison, ami Puck !
Lire beaucoup de livres rend idiot, voire invalide et chiant. Lire, et se soumettre, à un seul Livre est encore plus con. Ne pas lire est preuve de handicap léger, de faiblesse lourde, de lâcheté pesante.
Bien entendu, ne pas savoir lire est une chance rarissime, un idéal qui heureusement se développe de plus en plus dans tous les milieux de cette génération perdue, endormie aux images irréelles.
« Vous étiez quel genre de critique, d’après vous ? »
Belle réponse du berger à la bergère.
Faudrait poser la même question à Passou, Clopine.
puck est donc le génie hélant de la RDL ?
Non, et alii, puck fait partie des idiots sans génie, une catégorie qui existe aussi !
Ian Rankin (sans ‘d’) est effectivement un excellent écrivain de polar. Avec Irvine Welsh, Val McDermid et surtout James Kelman, il fait partie de ces romanciers qui cultivent une image impressionniste, fascinante et terrifiante de l’Écosse urbaine contemporaine, des années 80 à nos jours.
Och aye the noo!
idiot utile ou inutile, that is the question?
Faudrait poser la même question à Passou, Clopine.
—
Pas se moquer du monde, Baroz, tu peux y répondre tout seul depuis que tu traines tes claquettes ici, non?
Ce qui est intéressant, Bloom, c’est l’auto analyse.
Afghanistan – Alighiero Boetti
Un artiste Italien qui a vécu et travaillé là haut.
Renato, vous l’avez connu, lui est ses drapeaux?
Trés beaux, les Afghans, je parle des hommes, car les femmes sont invisibles. Toujours armés, et aimant combattre . Personne ne les a encore battus, malgré les différends tribaux. Commerce de l’opium aidant, ils se suffisent.
Tout le monde s’est exprimé ? Il me semble qu’idiot utile est une categorie politique — naturellement l’idiot devient subitement inutile s’il n’obtient rien d’intéressant.
Oui, vanina, mêmes galeries.
https://blogfigures.blogspot.com/2010/08/alighiero-boetti-mappa_27.html
Peut-être, Baroz, mais la critique (littéraire, filmique, gastronomique) est une activité secondaire, contrainte par une ligne éditoriale, etc.
La rdl est un espace de liberté pour Passou.
Côté plutôt sympa des blogs.
« Critique de la raison pure » de Kant est mon livre de chevet, littéralement.
Chaque soir, si le sommeil en vient à me manquer, au lieu de prendre des somnifères, je prends le livre de Kant posé sur ma table de nuit, en lis les quinze premières pages et… Houououououououou…, mes paupières s’alourdissent, ma vue se brouillardise et mon corps tout entier se paralyse…Hououououououououou…
Et je dors comme un bébé teuton, assommé par l’ultra germanique philosophie au marteau kantienne.
De l’utilité de l’oeuvre de Kant comme thérapie efficace contre l’insomnie !
JE NE SAIS PAS ce que veut dire intéressant aujourd’hui ; déjà qu’avant, ce n’était pas bien défini
« L’Afghanistan, un pays à traverser pas à conquérir. ».
Pierre Ier le Grand, Tsars de Russie et Empereur de toutes les Russies.
…Tsar de Russie…
Sourire hollywoodien :
https://twitter.com/BabsyArtner/status/1369626468041564161?s=20
les femmes sont invisibles.
—
Pas toutes, Kubra Khademi, peintre afghane, hier, sur Arte-la beauté,l’intelligence et le courage incarnés.
https://www.arte.tv/fr/videos/097407-138-A/28-minutes/
Suffit de survoler l’ Afghanistan pour comprendre pourquoi ce pays est impossible à soumettre.
Les leçons de la destruction des troupes britanniques sous le commandement d’Elphinston en janvier 1842 n’ont jamais été retenues.
Problème, les différentes ethnies afghanes ne peuvent pas se blaire. Les Taleb sont Pachtos, pas Tadjiks, et encore moins Hazaras…
Si je ne fais erreur le premier qui a utilisé l’ad. “intéressant” dans un contexte critique est Robert Schumann.
se blairer
Bloom dit: à
Faudrait poser la même question à Passou, Clopine.
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Pas se moquer du monde, Baroz, tu peux y répondre tout seul depuis que tu traines tes claquettes ici, non?
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Je suis d’accord, Bloom. Il se fiche du monde. Ça commence à bien faire.
Dans les années 60 les femmes Afghanes étaient plutôt visibles, même dans le fond des campagnes.
Didier, le nouveau Fregoli, qui envoie des brassées de baisers,quelle imprudent…
@ D, ôtez-moi d’un doute, qu’est devenu votre chat chéri, envolé vers Aurillac, en Cessna 172,il y a une bonne x
semaine….aurait-il fait de mauvaises rencontres ? Aurillac, c’est bien connu, c’est une contrée étrange.Un seul miaou rassurerait toute la famille blogesque
je crois que la femme afghane aux yeux verts a été une femme « intéressante »:
https://www.leparisien.fr/laparisienne/actualites/pakistan-l-afghane-aux-yeux-verts-du-national-geographic-a-ete-expulsee-09-11-2016-6307080.php
La saisissante image de Sharbat Gula, avec ses grands yeux verts mis en valeur par son foulard rouge, prise en 1984 dans un camp de réfugiés afghans au Pakistan par le photographe américain Steve McCurry, avait fait le tour du monde. Elle reste parmi les unes les plus emblématiques de l’histoire du magazine américain et de la presse internationale. Plus de trois décennies plus tard, Sharbat Gula a été arrêtée par les autorités pakistanaises « pour obtention de faux papiers d’identité », selon Shahid Ilyas, un responsable de l’autorité de l’état civil pakistanais, le National database registration authority (Nadra).
« La rdl est un espace de liberté pour Passou »
Tout a fait, Bloom.
Plus qu’un critique, il tient là son Journal littéraire et, de surcroit, nous fait bénéficier de cet opportun espace de liberté…
«l’Afghane aux yeux verts»
Ou aux yeux pers, l’un semble plus foncé que l’autre ?
Afghanistan années 60 – 70 :
1905
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