de Pierre Assouline

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La République des livres
Génération sacrifiée, vraiment ?

Génération sacrifiée, vraiment ?

Jusqu’à quand va-t-on continuer un peu partout à évoquer la situation des étudiants comme celle d’une « génération sacrifiée » sans le moindre souci de la résonance historique d’une telle expression ? D’autres catégories estiment être sacrifiées sur l’autel de la raison sanitaire : restaurateurs, voyagistes, hôteliers, commerçants, propriétaires de salles de théâtre et de cinéma, sportifs etc Mais s’agissant des étudiants, c’est la seule catégorie pour laquelle on insiste sur la dimension générationnelle du sacrifice, même s’il se trouve toujours un président d’université pour préciser in fine : « Il faut relativiser… ». Il y a bien eu ça et là de timides tentatives du côté de la « génération perdue » mais vouées à l’échec tant l’écart est grand entre le désarroi des étudiants faisant la queue pour obtenir un repas gratuit et la vie quotidienne des écrivains américains expatriés à Paris entre les deux-guerres, d’autant que la situation des Hemingway, Fitzgerald, Dos Passos, Pound et autres, pour désenchantés qu’ils fussent, n’avait rien de tragique, le roman Paris est une fête en témoigne.

Depuis un siècle que l’on parle donc de « génération sacrifiée », la formule a travaillé comme on le dirait du bois dans une charpente. Son étonnante souplesse d’usage l’a galvaudée jusqu’à l’indécence, le mot n’est pas trop fort lorsqu’on se souvient ce qu’elle recouvre à l’origine : ces centaines de milliers de garçons qui eurent le malheur d’avoir vingt ans en 1914, de survivre quatre ans durant dans des conditions inhumaines au front dans les tranchées, d’y mourir ou d’en revenir atrocement mutilés, défigurés, traumatisés. Ces combattants d’autrefois de l’âge de nos étudiants d’aujourd’hui n’avaient pas le blues mais la peur au ventre. Ils n’affrontaient pas la précarité mais l’horreur.

Ce n’étaient pas les écrans des ordinateurs à l’issue des cours en ligne qui leur abimaient les yeux mais le gaz moutarde qui les rendait aveugles. Cela n’a pas empêché des sociologues de parler il y a vingt ans de « génération sacrifiée » pour désigner les jeunes entrant sur le marché du travail, contre d’autres sociologues qui battaient en brèche l’idée que les générations succédant à celle du baby boom aient été sacrifiées. N’empêche que selon un récent sondage de l’IFOP, 62% des jeunes « se vivent complètement comme une génération sacrifiée » tant la crise bouleverse leur mode de vie.

Qu’importe si un groupe punk décidait de se baptiser « Les trente glorieuses ». Nul n’est propriétaire d’un label historique. Passe encore que l’on emploie « surréaliste » à tort et à travers au mépris de ce que représenta le surréalisme dans l’histoire littéraire et artistique, quand « irréel » conviendrait mieux. Passe encore que « kafkaïen », « proustien » entre autres ne subissent pas un meilleur sort. Les analystes du marché du luxe prédisent de nouvelles « années folles » à la sortie de la crise sanitaire quand la pandémie sera derrière nous, comme ce fut le cas au lendemain de la première guerre mondiale et de la pandémie de grippe espagnole dans les années 1920-1929- et pourquoi pas. Mais il est limite de sortir l’expression « années de plomb » du contexte terroriste de violence politique et de terrorisme intérieur de l’Italie des années 1968-1982.

L’enjeu mémoriel fait la différence dès lors qu’il touche à une tragédie telle que la guerre. « Déporté », « camp de concentration », « années noires » entre autres sont des termes non pas confisqués mais connotés. S’en emparer à d’autres fins en jouant sur leur polysémie n’est jamais innocent en nos temps de vérités truquées. « Génération sacrifiée » devrait être une A.O.C. Ce qui ne diminuera en rien la détresse et les souffrances des étudiants en temps de Covid. Le fait est que l’Histoire et la mémoire ont consacré l’expression. Manifestement cela n’a pas suffi à la protéger. Faudrait-il la sanctuariser ?

Nous revient alors en mémoire le vibrant incipit d’Aden Arabie. On ne saurait trop louer Paul Nizan de nous l’avoir offert pour la première fois en 1931 dans sa dénonciation de l’ordre social colonial. Son essai sous forme récit de voyage avait la violence d’un pamphlet provocateur, insolent, haineux jusqu’à l’appel au meurtre. Il s’ouvrait par ces mots qui résonnent si puissamment en 2021 par l’esprit de révolte qui les animent et qui ne seraient pas, eux, déplacés ou indécents en la circonstance, la nôtre : 

« J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie ».

(« Statue de Maillol dans le jardin des Tuileries », Photo Passou)

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commentaires

1 905 Réponses pour Génération sacrifiée, vraiment ?

MC dit: à

JJJ, les libraires avaient remarqué que les livres descendus par Rinaldi à sa grande époque . se vendaient mieux que les autres. Une sorte de réflexe p envers du type ça ne peut pas être aussi mauvais qu’il le dit ou si ça l’ est, on va passer un bon moment. Jamais lu Mes Poisons de Sainte Beuve? Bien à vous. MC

FX dit: à

Sharbat Gula, la pauvresse aux yeux pers.
Rien à voir avec la déesse Athéna.

Petit Rappel dit: à

Christiane en lisant votre résumé du Golem assoulinien, difficile de ne pas faire le lien entre Gustave Meyer et Gustave Meyrink, auteur du premier Golem jouant lui-même sur un dédoublement! Bien à vous. MC ( polyphoniste à ses heures…)

vedo dit: à

Paul Edel, RR et Gabin. Excellent condensé!!

Bloom dit: à

Dans les années 60 les femmes Afghanes étaient plutôt visibles, même dans le fond des campagnes.

Kaboul était bourrée de discothèques et, comme au Pakistan, hommes et femmes s’y promenaient main dans la main…
https://www.franceculture.fr/emissions/juke-box/ahmad-zahir-quand-lafghanistan-dansait

On est tellement persuadés de représenter une acmé civilisationnelle avec nos gadgets con-nectés.! Le meilleur des mondes…

Jibé dit: à

« Christiane « Jibé, c’est parce que c’est trop beau », je ne sais pas, en tout cas,

merci d’être de retour
et de passer par ici, parfois on y croise une occasion de bel échange, avec tel ou telle

Bloom dit: à

Peut-être un jour comprendrons-nous que l’islamisme a constitué les débuts d’une régression généralisée.
Il suffit d’écouter Jean Carmet s’exprimer, ou encore Simone Signoret ou Pierre Etaix, pour avoir la confirmation qu’il existait entre la fin de la guerre et la fin du siècle dernier un « Witz », un « wit », un esprit d’humanité fine totalement annihilé par la technique (portables, ordinateurs, etc.).

Jibé dit: à

A propos de la neige (où va le blanc), cette sensation qui m’étreint chaque fois que je marche sur une couche, même fine: le craquement des flocons au sol s’effondrant sous mes pieds, craquement de l’air entre les cristaux je pense, un son unique au coeur d’un environnement où tout les autres sont étouffés

Jibé dit: à

« un esprit d’humanité fine totalement annihilé par la technique (portables, ordinateurs, etc.) »

Bloom
j’ai ce sentiment aussi, serions nous des ringards, des nostalgiques, des vieux, ou de bons observateurs?
C’est si dur de faire de généralités et d’établir des liens de causalité… mais tout de même, toute finesse semble pulvérisée et disparaître des écrans et tablettes au profit de bien grosses fake news et d’opinions tranchées à le serpe

Jibé dit: à

à lA serpe
scusi

Bloom dit: à

Jibé, je vous propose cette réponse magnifique à la question « Where does the morning go to? » posée par son petit-fils à Jesse G Weber, de Maple Valley,dans l’état de Washington, aux US.

Mornings do not vanish, they turn into afternoons, then turn into evenings before they turn into tomorrows. Just like I was once a grandson, but I turned into a father before I became a grandfather.
Grandfathers turn into memories, vanishing is not something we do.

Bloom dit: à

Jibé, j’assume absolument de passer pour un vieux con, car je suis « vieux » et très con.
Mais je suis encore là. Et je boxe encore dans ma catégorie.
Comme disait cette relativement une jeune humoriste irlandaise dont le nom m’échappe (je suis « vieux » et très con), « I miss before » (bon, elle parlait de l’vnt-Covid, mais pas seulement).

Jazzi dit: à

« On est tellement persuadés de représenter une acmé civilisationnelle avec nos gadgets con-nectés.! »

Va dire ça aux femmes afghanes, Bloom.

Bloom dit: à

Ce n’est pas cet aspect de la civilisation qui est central, Baroz.
Les valeurs démocratiques et de liberté datent quand même d’avant le smartphone, non?
Ce présentisme est d’une arrogance intolérable.

Bloom dit: à

Baroz, les Taliban ont des smartphones qu’ils utilisent, pour contrôler leurs femmes et pour faire exploser leur bombes.

Petit Rappel dit: à

On confond communiquer et penser. Deux choses qui ne se recoupent pas nécessairement. Le réseau, comme naguère la rumeur dit, il ne pense pas, ne prouve pas, ne démontre pas. Sa viduité n’a d’égale que sa pauvreté conceptuelle. ca donne entre autres Le grotesque manichéisme de l’Unef manifesté à Grenoble, entre autres…

christiane dit: à

« Polyphoniste à ses heures »… oui, il m’a semblé…
Ce Golem de Meyrink a stimulé l’imagination de bien des écrivains.
Echapper à lé création… rivaliser avec Dieu… Puis aspirer à l’infini.

Bloom dit: à

*The medium IS the message », écrivait Marshall McLuhan dans La Galaxie Gutenberg.

christiane dit: à

JJJ écrit : « TOUT être humain s’est peu ou prou ADAPTE à ses propres déterminismes intersectoriels, y compris les plus inconscients, et a nécessairement abouti à les CHOISIR, s’il ne s’est pas résolu à se débarrassé de la vie, au nom de son prétendu caractère insupportable. »

S’adapter à ses propres déterminismes, les choisir ?
Il semble que vous avez eu une vie assez douce pour penser ainsi…

christiane dit: à

rose dit: « Le médecin-expert est mandaté pour faire une contre-expertise à ma mère pour envisager l’éventualité de son retour chez elle. »

Bonne chance à vous deux…

renato dit: à

Mais le livre de McLuhan :
The Medium is the Massage: An Inventory of Effects

christiane dit: à

Jibé dit: « cette sensation qui m’étreint chaque fois que je marche sur une couche, même fine: le craquement des flocons au sol s’effondrant sous mes pieds, craquement de l’air entre les cristaux je pense, un son unique au cœur d’un environnement où tout les autres sont étouffés ».

Pour vous :
https://www.youtube.com/watch?v=jiHvg4rgDUY

D. dit: à

Moi j’aime pas trop la neige. Un paysage de neige est certes assez beau, mais la neige qui fond c’est vraiment degueulasse, ça fait de la bouillasse, cette sensation d’humidité glacée, la découverte de la végétation complètement grillée en dessous. Ces aspects-là de la neige me sont pénibles à un tel point que je ne vais jamais aux sports d’hiver. Je ne suis jamais monté sur des skis de toute ma vie.

D. dit: à

Et il parait que le public des stations est l’un des pires qu’on puisse imaginer dans le genre beauf ou matuvu. Au choix. Je n’ai pas eu l’occasion de vérifier.

D. dit: à

Je suis content que Bloom pratique la boxe.
Cela montre que les sports de combat sont aussi l’affaire des intellectuels, puisque votre serviteur pratique le Kung-Fu à haut niveau, je ke rappelle.

petit rappel dit: à

 » The médium Is the message’. Esprit, es-tu là ?

Bloom dit: à

D., perso j’aurais beaucoup aimé continuer la boxe française, mais cela était impossible à l’étranger.
Le noble art du Marquis de Queensbury est (hélas) plus universel.
Je viens de revoir la série des Bruce Lee: grandiose!

Bloom dit: à

Esprit: spririt? wit?
Indispensable livre de Philippe Charlier, Autopsie des fantômes, Une histoire du surnaturel, Tallandier.

Claudio Bahia dit: à

JJJ

@ C – B, aimerais savoir la différence entre caïpirinha et le caïpiroska
la caipirinha c’est avec de la cachaça, uniquement bue par les étrangers, pour faire couleur locale comme on dit; la caipiroska c’est avec de la vodka, par exemple de la Absolut, parce que nous les brésiliens nous trouvons que la cachaça ça fait « pluc », c’est bon pour les ivrognes sans le sou ( à moins de 100 km de chez moi, dans l’intérieur, on peut trouver de la cachaça pour 1 euro) du vrai alcol de canne à sucre, pas de l’alcol mexicain au méthanol. c’est vrai que pour nous la cachaça ça fait pauvre. Bon, je ne suis pas allé demandé ce qu’en pensent les russes de la vodka…..!!

et alii dit: à

dans « la bible juive », il y a un personnage borgne ;c’est rappelé dans un commentaire de zagdanski à Rachi sur le mal et le mauvais oeil cet homme est le prophète païen balaam dans l’épisode de Balak et BALAAM

Jibé dit: à

Bloom
merci pour cette réponse in english,
et d’accepter d’être vieux, ce que je ne suis pas encore (né ds les années 60 quand même) et con à la fois, ce que j’admets être (il me reste tant à connaître, et puis je dis beaucoup de conneries, et pyis je regrette aussi avant le covid, avant les attentats, avant la Shoah, avant la colonisation, et aussi avant l’ère industrielle qui nous a fait exploiter les sols, les gens et les bêtes…je suis résolument con, si j’y pense, dans mon genre)
Bien à vous, camarade

Jibé dit: à

Touché! Christiane.
Magnifique tableau, … (mais quand, quand nous rendra-t-on l’accès aux musées?)
Merci

Patrice Charoulet dit: à

Prénoms

« C’est déjà trop d’avoir avec le peuple une même religion et un même Dieu ; quel moyen encore de s’appeler Pierre, Jean, Jacques, comme le marchand ou le laboureur ? Évitons d’avoir rien de commun avec la multitude ; affectons au contraire toutes les distinctions qui nous en séparent. Qu’elle s’approprie les douze apôtres, leurs disciples, les premiers martyrs (telles gens, tels patrons) ; qu’elle voie avec plaisir revenir, toutes les années, ce jour particulier que chacun célèbre comme sa fête. Pour nous autres grands, ayons recours aux noms profanes ; faisons-nous baptiser sous ceux d’Annibal, de César et de Pompée : c’étaient de grands hommes ; sous celui de Lucrèce : c’était une illustre Romaine ; sous ceux de Renaud, de Roger, d’Olivier et de Tancrède : c’étaient des paladins, et le roman n’a point de héros plus merveilleux ; sous ceux d’Hector, d’Achilles, d’Hercules, tous demi-dieux ; sous ceux même de Phœbus et de Diane ; et qui nous empêchera de nous faire nommer Jupiter ou Mercure, ou Vénus, ou Adonis ? »

La Bruyère, Les Caractères, IX, 23.

Robert Garapon, dans son édition des classiques Garnier, précise en note : « La mode des prénoms mythologiques, historiques ou romanesques étaient alors générale , et les grands s’appelaient César de Vendôme, Annibal d’Estrées, Hercule de Rohan ou Achille de Harlay. »

En 2021 , dans le domaine des prénoms, nous avons d’autres modes.
J’avoue que, si j’avais eu une fille, j’aurais été tenté de l’appeler « Diane », comme à l’époque de La Bruyère. Quel plus beau prénom féminin ? Reste que si « Diane de Montmorency » ou « Diane de La Rochefoucauld », ce la sonne bien , « Diane Grougnard » ou «  Diane Le Gorju », ce n’est pas terrible.

Bloom dit: à

De l’eau à mon moulin, gist to my mill
The Men and Women Who Promised Freedom and Delivered Disaster, Helen Andrews

Silly Conne Valley

Patrice Charoulet dit: à

Journée d’une Française, très grande latiniste au demeurant, dont je ne connais que le nom supposé :

« – Levée à 4h30 pour la traite des bêtes
– Allumage du feu
– Préparation du gruau pour les membres qui composent ma famille
– Lustrage des bottes des ogres
– Astiquage de l’humble chaumière
– Mise en route de la langue de bœuf sauce piquante
– Enfournage de la miche de pain noir (et rien d’autre…)
– Lavage au lavoir des haillons et autres ordure-ries
– Étendage évidemment
– Cueillette de simples
– Arrosage des champs à la main avec un baquet en bois qui fuit
– Retour à la chaumière pour constater que la langue de bœuf est quelque peu brûlée
– Prière rapide et sincère pour ne pas prendre la saucée du Seigneur Homme de la demeure
– Prière infructueuse suivie de nombreux pleurs
– Re-lavage et re-nettoyage après le passage des ogres
– Re-pleurage et re-prières inutiles
– Reprisage des haillons et autre ordure-ries
– Nettoyage et graissage de la chaîne de la tronçonneuse
– Ramassage du bois et ravitaillement des feux
– Mise en route de la soupe aux choux
– Mise en route de la platine sur laquelle tourne le Miserere d’Allegri
– Re-pleurage et re-cherchage de corde solide pour pendre un corps pas tellement lourd
– Trouvage de corde accrochée à un clou très haut, trop haut…
– Cherchage de l’échelle chez la voisine qui l’avait empruntée
– Coupage des ongles de pieds de ma voisine qui est trop vieille pour le faire elle-même
– Pendage de ma personne reporté sine die
– Retournage à la chaumière où la lumière divine luit !! »

Texte publié par cette dame dans les commentaires du blog de Philippe Bilger

christiane dit: à

Ce commentaire était pour vous, M.Court, excusez-moi.

« Polyphoniste à ses heures»… oui, il m’a semblé…
Ce Golem de Meyrink a stimulé l’imagination de bien des écrivains.
Echapper à la création… rivaliser avec Dieu… Puis aspirer à l’infini… »

D. dit: à

Coupage des ongles de pieds de ma voisine qui est trop vieille pour le faire elle-même

Ça c’est beau, JJJ.

D. dit: à

Le confinement en IDF est inéluctable, helas.
Nous aurons peut-être gagné 1 mois. Mais en fait probablement pas, car désormais pour retrouver une situation acceptable, il faudra beaucoup de temps.
Selon ma propre estimation (qui ne correspond à aucune donnée ou annonce gouvernementale), ce sera pour lundi au plus tard.

D. dit: à

Ce qui est terrible, c’est que si nous avions vacciné « à l’israëlienne » dès le 2 janvier, c’est à dire avec une préparation nationale impliquant les préfets, et des commandes de lots indépendantes de la machine européenne, nous aurions aujourd’hui 30 millions de vaccinés soit presque la moitié de la population, avec installation de l’immunité collective. Quelle pitié.

Janssen J-J dit: à

Oui c’est beau, j’ai voulu le faire à ma vieille mère, car elle a un ongle incarné, mais comme c’est trop dangereux, on m’a dit qu’une pédicure était plus à même (elle te prend 10 euros pour une intervention par mois).
-> Je suis surpris que cette latiniste (qui voulait se pendre tellement ses journées étaient harassantes à la ferme), ait eu l’idée d’écouter le miserere d’Alegri sur sa platine (!) avant d’y renoncer pour cause de lumière céleste. Bilger a de drôles de citoyennes sur sa sa propre chaine. Entre nous…, Patrice Le Gorju.

@ CB / Merci pour la caïpîroska avec de la vodka… En effet, ça doit faire moins plouc, en France aussite. Il faut dire que le Mojito au Covid19 est passé de mode ici. Ouf ! Un bon substitut.

@ Ch… ! « Il semble que vous avez eu une vie assez douce pour penser ainsi »… Comme votre mode de pensée est simple, fut simple et le sera toujours…, ma chère. Votre merveilleuse naïveté me stupéfiera sans cesse… A quoi bon essayer de vous convaincre du contraire, précisément ? – J’aurais tellement voulu être l’institutrice idéaliste que vous fûtes, avec toute ces couches de culture traversant vos émotions de papier. Mais non… Ce ne sera jamais possible. Nous n’arriverons sans doute jamais à nous rejoindre, et pourtant, parfois on est au bord. Hélias cela ne dure jamais longtime !… Pierre-Jakez !
(Dubois ? -> le cheval d’orgueil ?… et « si ce livre pouvait me rapprocher de toi » ?… hein !)

Soleil vert dit: à

« Patrice Charoulet dit: à
Prénoms

« C’est déjà trop d’avoir avec le peuple une même religion et un même Dieu «  »

D’autres classiques comme Racine eurent heureusement des pensées plus charitables pour le peuple.

Janssen J-J dit: à

Pour l’instant, et depuis quelques temps, je me sens vraiment le camarade de bloom et jibé, ces deux vieux cons. J’ignore jusqu’à quand cela durera… Côté ‘vielles connes’…, surtout de DHH, rôz et B. Mais là, c’est bcp plus stable et moins fluctuant. Paisible, quoi
Pour tous.tes les autres erdéliens.nes, il faudrait écrire d’un bateau ivre à chacun.e, bien sûr, mais en valent-ils/elles la décarcasserie individuelle ? Pas ce soir… en tout k.

(NB : ma nouvelle mini tronçonneuse Stihl est formidable. Ce soir, j’ai fini tout mon bois par terre : un stère en moins de 2 heures. T’imagines ! … Avec ma scie à main, il m’aurait fallu trois jours. Et l’huile de chaîne brogué aux coudes ne m’aurait servi à rien ! – Parfois, vos conseils ‘anti-progrès’ sont un rien malavisés !).

et alii dit: à

DIANE?
IL Y A UNE FAMEUSE PSY qui porte ce prénom
Diane Chauvelot est une psychiatre, psychanalyste et essayiste française, morte le 8 mars 2008 à Meudon.

D. dit: à

Pas d’affutage des dents de chaîne ?!!??!!

Bloom dit: à

Epatant, Baroz. Je remarque que c’est L’Huma (avanti popolo!) qui nous parle de ce descendant des Doges et met les poings sur le ‘i’ du Baroz de choc.
L’as-tu connu?

et alii dit: à

un hommage à cette DIANE
Terminons notre panégyrique en revenant sur une dernière chose : Diane Chauvelot était peintre. Ceux qui ont fréquenté son salon se rappellent sans doute ses toiles. Ce goût de la peinture se ressent dans son écriture : elle avait l’art du portrait et savait camper avec force ses personnages, Élisabeth, Leni surtout, mais aussi bien d’autres.

8Voilà. Diane Chauvelot n’aimait pas les remerciements. Ce n’est pas de l’analyse, disait-elle. Après le travail, la vie. Elle l’aimait.
in Hommage à Diane Chauvelot
Pierre Sorel
Dans Analyse Freudienne Presse
https://www.cairn.info/revue-analyse-freudienne-presse-2007-1-page-133.htm

Jazzi dit: à

L’as-tu connu?

Oui, un faux comte et faux résistant, qui traficotait sous l’Occupation avec le père de Patrick Modiano, qui en parle dans ses romans…

et alii dit: à

@Bloom,
kafka a dit « dans ton combat entre toi et le monde, seconde le monde »

christiane dit: à

Oui, je sais, JJJ, nous ne nous comprenons que rarement. Votre langage est souvent opaque pour moi. S’habituer, accepter, ne pas se révolter. Votre phrase livre l’accès à tous l’abus de ville ce sur une personne vulnérable. Les victimes n’ont qui plier, c’est cela votre idée ? Désolée, la vie peut être maudite et pire que la mort. Bonne soirée.

christiane dit: à

à tous les abus de violence sur personne vulnérable

rose dit: à

Pour vous tous, ai emmené ma mère en Israël pour se préparer à la rencontre avec le docteur/femme, voir le travail merveilleux d’Armand Darian et de Mark Todrilkin
https://www.tripadvisor.com/LocationPhotoDirectLink-g293983-d2613077-i168313493-Mamilla_Mall-Jerusalem_Jerusalem_District.html

cliquez sur chaque image pour admirer la précision de tout, c’est un travail en céramique.
Ai fait cinquantes avé aussi, puisque je croyais que c’était cet aprem.
Ben non. C’était pas.
On attend demain.

Qua ma mère sache se défendre.

rose dit: à

Merci christiane de votre soutien indéfectible et et alii et Janssen J-J

x dit: à

Soleil vert (« d’autres classiques », « des pensées plus charitables »)

« Des grands »
« Si je compare ensemble les deux conditions des hommes les plus oppo­sées, je veux dire les grands avec le peuple, ce dernier me paraît content du nécessaire, et les autres sont inquiets et pauvres avec le superflu. Un homme du peuple ne saurait faire aucun mal ; un grand ne veut faire aucun bien, et est capable de grands maux. L’un ne se forme et ne s’exerce que dans les choses qui sont utiles ; l’autre y joint les pernicieuses. Là se montrent ingénument la grossièreté et la franchise ; ici se cache une sève maligne et corrompue sous l’écorce de la politesse. Le peuple n’a guère d’esprit, et les grands n’ont point d’âme : celui-là a un bon fond, et n’a point de dehors ; ceux-ci n’ont que des dehors et qu’une simple super­ficie. Faut-il opter ? Je ne balance pas : je veux être peuple. »

« À la cour, à la ville, mêmes passions, mêmes faiblesses, mêmes peti­tesses, mêmes travers d’esprit, mêmes brouilleries dans les familles et entre les proches, mêmes envies, mêmes antipathies. […] Ces hommes si grands ou par leur naissance, ou par leur faveur, ou par leurs dignités, ces têtes si fortes et si habiles, ces femmes si polies et si spirituelles, tous méprisent le peuple, et ils sont peuple.
Qui dit le peuple dit plus d’une chose : c’est une vaste expression, et l’on s’étonnerait de voir ce qu’elle embrasse, et jusques où elle s’étend. Il y a le peuple qui est opposé aux grands : c’est la populace et la multitude ; il y a le peuple qui est opposé aux sages, aux habiles et aux vertueux : ce sont les grands comme les petits. »

(Dans la citation sur les prénoms, comme dans d’autres passages (notamment sur les esprits forts) La Bruyère repérait et épinglait une stratégie de distinction.)

Marie Sasseur dit: à

Passou, j’ai salué le choix du traducteur pour le français, de la poétesse black american, dans votre rubrique idoine, mais comme cela rejoint un peu le thème de ce papier qui encolère, laissez-moi vous féliciter, pour votre nomination dans la liste du prix littéraire de l’Ehpad.

Convenons que cela va ravir votre patientèle boguesque. Et prions pour que vous ne gagniez pas le prix du cantou ! ( et tant pis pour la grand-mère de Louis Lambert !)

Jazzi dit: à

L’éditeur d’Amanda Gorman recherche des clones traducteurs.
Désormais, ceux-ci doivent avoir un genre et un profil identiques aux auteurs qu’ils traduisent !

Marie Sasseur dit: à

La tafiole, qui n’a que lui a vendre, presque 70 balais, est évidemment exclu des candidats à la trad’.

Nicolas dit: à

Pas entendu tellement de « jeunes » dire ce genre de truc. Leurs mots sont autres, ce doit être le fait de vieux cons.

Sinon des jeunes « j’en connais », j’en forme même, bien envie de me vautrer dans la compassion béate, mais quand on regarde bien c’est juste la vie.

Sinon z’avez lu Roudinesco?

Jazzi dit: à

« Quel est le problème ? »

Les traducteurs sont de plus en plus mal payés et, dans le cas de la poétesse anorexique noire, il leur faut en plus de leurs compétences littéraires et de leurs connaissances linguistiques être des top modèles !

Jazzi dit: à

Marie Sasseur, qui n’a plus rien à vendre, la date de péremption étant dépassée depuis longtemps, ne sera pas retenue non plus pour le job…

Marie Sasseur dit: à

On ne peut pas demander au prostitué du blogapassou l’impossible. Il n’y est pas tenu.

D. dit: à

S’il affûte pas ses dents de chaînes, c’est qu’il coupe du mou.

Marie Sasseur dit: à

@S’il affûte pas ses dents de chaînes, c’est qu’il coupe du mou.

Disons que scie tu as scié du bois vert, tu es potentiellement en danger. En plus le travail n’est pas terminé, il faut maintenant utiliser la hâche.
Sans compter que cette saloperie de chauffage au bois est toxique.

Marie Sasseur dit: à

Sans compter que cette saloperie de chauffage au bois est toxique.
Mais bon, ça va bien pour des neo- ruraux , qui font leur Larzac à la retraite.

rose dit: à

« il ne leur en reste plus pour réfléchir à des trucs simplistes. »

Puck

le savoir est avoir fait trois quart du chemin.

G à coeur de démontrer combien la vie simple est tissée avec la vie compliquée ; il n’y a pas rupture, il y a entrelacement.
Bien cordialement à vous pour le chemin entrepris.

rose dit: à

trois quarts

c plus que la moitié. Oui.

Jean Langoncet dit: à

@Les traducteurs sont de plus en plus mal payés et, dans le cas de la poétesse anorexique noire, il leur faut en plus de leurs compétences littéraires et de leurs connaissances linguistiques être des top modèles !

En la matière, rien de mieux qu’une édition bilingue

Jean Langoncet dit: à

@A mon avis, tu devrais revendre ta tronçonneuse sur le bon coin.

Et proscrire les poissons sur le grill

rose dit: à

Je ne sais, mais j’y songe, si réciter des avé destinés au départ à soutenir ma mère dans ses réponses au médecin expert, n’était pas plutôt en vue d’obtenir le calme dans mon intérieur agité, après avoir tout inventorié la date, la saison, l’appartement, la famille, comment vivre seul chez soi, la date du décès de son mari, le mini mental test examination etc. Amen.

Janssen J-J dit: à

@ Votre phrase livre l’accès à tous l’abus de ville ce sur une personne vulnérable. Les victimes n’ont qui plier, c’est cela votre idée ?

C’est bien ce que je disais : je renonce…
Elle dit quoi votre tronçonneuse à bois vert ? Et tu te chauffes à quoi, Ch. ?
Je n’en peux plus d’essayer de vous comprendre. Déjà que passoul n’est pas toujours clair avec ses propres billets !…
BN.

christiane dit: à

JJJ
Ouvre/livre
Ville/ violence
Oui oui oui. Nos traducteurs sont de sortie au pays du cheval d’orgueil.
Vous êtes extra. Je ris bien avec vous !

christiane dit: à

Bon, retour à l’ordi, plus sûr mais pourtant les métamorphoses du texte par le pouvoir de l’écriture automatique du smartphone me ravit,
JJJ.
Cela donne aux commentaires un aspect surréaliste, absurde. Le commentaire devient un « cadavre exquis ». La raison ne peut plus exercer aucun contrôle sur le texte transformé. On entre par l’androïde dans un texte illogique fait de rapprochements inattendus.
Ainsi « les abus de violence » devient « l’abus de ville » ou « n’ont qu’à plier » et un « qui » se profile.
Encore une fois le hasard… dérègle la pensée.
Et je ne sais plus de quoi nous parlions…
Vous écriviez : « TOUT être humain s’est peu ou prou ADAPTE à ses propres déterminismes intersectoriels, y compris les plus inconscients, et a nécessairement abouti à les CHOISIR, s’il ne s’est pas résolu à se débarrassé de la vie, au nom de son prétendu caractère insupportable.»
Mais où allez-vous pêcher de telles formules ? Qu’est-ce que vous vouliez dire ?
1975, c’est loin…
Je l’avais lu dans la collection Terres humaines (Plon) ce livre-mémoire de Pierre-Jakez Hélias : Marc’h al lorc’h / Le cheval d’orgueil.
Il avait un beau sourire sur la couverture. La « ville », c’était Quimper, loin du village bigouden de Plozevet, de ses maisons trapues, du lavoir et des lampes à pétrole. Ce petit Breton, Pierre, me tenait à cœur à cause du pays maternel, dont une noce sur cliché ocre me tenait lieu de racines.
« C’est l’orgueil que l’on monte quand on n’a pas de cheval »…
Bonne soirée, JJJ.

christiane dit: à

rose dit: « trois quarts
c plus que la moitié. Oui. »

Un ménage à trois Rose ?

Jean Langoncet dit: à

(Troye, deux minutes d’arrêt ; grill encore proscrit)

renato dit: à

À force de croire que la vie culturelle doit s’adapter à des codes comportementaux fictifs l’on finit pout croire que cette glorieuse ruine qui est la mémoire collective sert encore à quelque chose, et on oublie que la violence n’est pas un dérangements mineur ou une mimesis expressive, mais un moment de falsification du temps chi ouvre — réouvre — la porte à des structures de pensée qui contiennent des fragments de souvenirs conservés dans les plis de la conscience et transmis puis réalisés par l’idée d’une épreuve qu’il faut surmonter. In fine on trouve un cadavre dans la Seine.

rose dit: à

.In fine on trouve un cadavre dans la Seine.

Quatorze ans.
Une fille Alisha.
Avant, piratage de ses données, publication de photos privées, harcèlement scolaire, alerte rouge.
Ce n’est pas grave. Chacun a fait son boulot.

Cette violence là, des ados, est ce qui jaillit de notre crise sanitaire.
Le ce n’est pas grave n’a qu’un temps. On sait très bien que c’est grave.

rose dit: à

Avant, piratage de ses données, publication de photos privées, harcèlement scolaire, alerte rouge.
Ce n’est pas grave. Chacun a fait son boulot.

rose dit: à

« C’est l’orgueil que l’on monte quand on n’a pas de cheval »…

Magnifique ! D’où l’intérêt du cheval 🐎.

Non, christiane, je pensais plus au camembert qu’au ménage. Mais si celui-ci devient trois c’est que le deux est lacunaire, grande tristesse.

Bloom dit: à

Victor Obiols, le traducteur en catalan des poèmes d’Amanda Gorman, a été selon lui récusé par l’éditeur américain de celle-ci au motif qu’il n’est ni une femme, ni une activiste, ni une Noire. Bref, ça ne s’arrange pas.

Il faut boycotter l’éditeur, et la poètesse. Leur écrire qu’ils sont racistes et que la vengeance de MLK s’abattra sur eux.

Bloom dit: à

un faux comte et faux résistant, qui traficotait sous l’Occupation avec le père de Patrick Modiano, qui en parle dans ses romans…

Il boxait français, quoi…

rose dit: à

Leur écrire qu’ils sont racistes.

Oui.
Pour le reste, la.mort arrive bien trop vite à pas de loup.

Ils sont racistes de chez racistes, sale engeance.

rose dit: à

Concert à Pâques sur les cloches, dilong, dilong.
Aujourd’hui, sommes à mi-carême.

christiane dit: à

dit: à
« C’est l’orgueil que l’on monte quand on n’a pas de cheval »…
Magnifique »

C’est une pensée de l’auteur, la clé de cette autobiographie.

renato dit: à

Ces violences-là, rose, ne jaillisent pas de cette crise sanitaire, ni du net : c’est un manque évident du plus élémentaire savoir vivre.

christiane dit: à

dit à Rose

Janssen J-J dit: à

@ le néo’rural à la tronç’batt de bois vert sur le retour… apprend à survivre dans le département français le plus consommateur de glyphosates d’épandages. Il ne sait pas revendre sur le bon coin. Il fait avec les moyens du bord pour les grillades de sardines, bientôt va allumer son feu avec des pierres à silex. Se demande bien comment s’y prennent les décroissants du blog avec leurs viennoiseries au petit’dej… Voudrait bin voir ça.
@ Mais où allez-vous pêcher de telles formules ?… se demande la Ravie Shankar de la crèche ? Justement !… dans les torrents de sa mémoire, où sévissent truites fario et autres saumons enfumés. Les autres erdéliens ne lui facilitent pas toujours la tâche, hormis les vieux cons et vieilles connes qui en ont connu d’autres avant lui et essaient de l’encourager à se tirer par lui-même la tête hors de l’eau.

Bonne journée, les huiles médusé.es…, essayez de réfléchir par vous-mêmes, (pour un.e foie de moru.e).
(11.3.21_10.29 – Où étiez vous le jour de Fukushima, Mickaël Ferrier ? Ecroulé sous votre bibli tokyoïte, me souviens-je, non ? Bàv)

lmd dit: à

L’intérêt d’une honnête caïpirinha c’est justement son faible coût ; dans un bidon en plastic posé sur une planche, sous une ampoule au bout d’un fil. Quand il n’y a plus que l’eau des glaçons et les morceaux de citron, on éteint ou on apporte un autre bidon.
Souvenir.

D. dit: à

renato dit: à

Ces violences-là, rose, ne jaillisent pas de cette crise sanitaire, ni du net : c’est un manque évident du plus élémentaire savoir vivre.

Oui, et à l’origine c’est en grande partie un problème d’éducation et de transmission des repères corrects par la société.
Comme la société elle-même accentue sans cesse sa schizophrénie : céder incessamment aux minorités, rendre péjoratif l’unité autour de la nation, remettre en question les principes plurimillénaires, et beaucoup d’autres choses qui en découlent….

Phil dit: à

souvenir

Villegagnon aurait mis bonne ordre à cette biture.

Soleil vert dit: à

X :La Bruyère repérait et épinglait une stratégie de distinction

La Bruyère, un Bourdieu avant la lettre ?

Jazzi dit: à

« La Bruyère, un Bourdieu avant la lettre ? »

Oui mais l’un est écrivain l’autre pas, SV !
La littérature reste, la sociologie moins…

Jazzi dit: à

Je te tue et renato dit : « c’est un manque évident du plus élémentaire savoir vivre. »

C’était de l’humour ?

Jazzi dit: à

« rendre péjoratif l’unité autour de la nation »

C’est la faute aux Gilets jaunes, D !

Janssen J-J dit: à

@ Villegagnon aurait mis bonne ordre à cette biture.
En suis pas sûr au vu du roman Rouge Brésil, sur une ordre du roy. Du caïpirinha dans un bidon de plastic…? Et MC nous aurait crié fissa à l’anachronomorphose !

Janssen J-J dit: à

la faute aux GJ, la faute à l’Hidalgo, la faute à chèdlie mendeleiev, la faute à bourdieu,… la faute au purin de bruyère. Y’a pas d’humour, que de la mauvaise littérature, épices et tout (cf. Ed = miaou).

Jazzi dit: à

Y aurait-il un manque évident du plus élémentaire savoir lire et réfléchir chez JJJ ?

christiane dit: à

JJJ,
rien que pour la truite fario… Que comprenons-nous quand une parole nous est adressée depuis une langue que nous ne comprenons pas ? Le langage est aussi scissipare…
Dans la chimère de vos mots quelque chose dissout la pensée mais elle rayonne doucement comme une odeur d’iode soudain dans la bruine.
Vos commentaires se déroulent et tissent un écheveau autour de la topographie de votre enfance mais vous êtes fugitif, passant qui se veut passant, étrange acrobate, voyageur perdu dans son ombre…
Des pas sur la neige, dirait Jibé.

mc dit: à

il fut un temps pas si lointain où les Voyages des navigateurs français aux Indes qui devient se révéler l’ Amérique du Sud étaient disponibles, et meme glorifiés…

rose dit: à

Oui restent les pharmacies et les centres gratis.
Mon médecin niet. Pas prioritaire.
Celle du village voisin garde ses vaccins pour ses patients à elle.
Gymkana.
À Pâques, je prends ma mère chez moi.

vanina dit: à

Très contente d’apprendre que les femmes ont joui en Afghanistan de décennies de liberté, jugulées après par les Taliban. Merci à Renato et à Bloom.

Edna O’Brian, Irlandaise , qui a raconté la vie des filles et puis des femmes de son pays, récipiendaire de la Légion d’Honneur. Ses derniers romans, explorent la noirceur des hommes et la fragilité de nos vies.
J’ai bien aimé ses country girls, sa vision de la campagne Irlandaise comme « A pagan place », le rapport infrangible avec sa mère, les hommes souvent en vadrouille et encore plus souvent endettés et joueurs.
Le cheveux lavés avec la « rain water », la patience dans la récolte de petites sommes pour les enfants.

« ….and my thoughts on white sails and the King of Spain’s daughter. » comme disait le poète.

christiane dit: à

Phil dit: « Villegagnon aurait mis bonne ordre à cette biture. »

Un jour où je me promenais dans la cité médiévale de Provins, une plaque, sur un mur, a attiré mon attention; Je lus :
« Ici est né en 1510
Nicolas Durand de Villegagnon
Vice Amiral de France
Commandeur de Malte
Mort en 1571
Il fut le plus grand homme de mer de son temps ».
Cette maison me rappelait un film de Louis Malle : « Au revoir les enfants ».
Plus tard j’ai lu qu’il avait connu Ronsard, fut son ami. Puis qu’il avait guerroyé avec ses chevaliers loin de la France.
François Ier, je crois, lui donna quelques privilèges (une histoire de cheval…) puis Henri II qui accepta son désir de construire une marine royale (des galères à voile) mais c’est Louis XIV qui les fit construire…
Et encore des batailles ! Les chevaliers de Malte…
Pourquoi nous parlez-vous de lui ?

Jazzi dit: à

Petit salut aux traducteurs !

« …et mes pensées sur les voiles blanches et la fille du roi d’Espagne. »

renato dit: à

Tout commence par un manque de savoir-vivre — ce qui implique : impolitesse, incivilité, incorrection, inéducation —, Jacques, puis chacun voit la chose comme bon lui semble.

et alii dit: à

Le tapioca ordinaire se présente sous forme de grains irréguliers d’environ 3 mm. Les « perles du Japon », une spécialité culinaire en forme de petite billes de 2 mm de diamètre fabriquées à partir de fécule de manioc, sont nommées sagu au Brésil.

et alii dit: à

Les premières mentions précises du manioc sont faites par Jean de Léry qui aborde les côtes du Brésil en 1557, et, à court de provisions, troque des objets manufacturés contre des vivres dont de la farine de manioc. De retour en France, Léry publie à La Rochelle le récit de son voyage (Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil, autrement dit Amérique) dans lequel il fait mention de la racine de manioc. Plus tard, une description scientifique en est faite par Willem Piso dans son ouvrage Historia Naturalis Brasiliæ, publié en 1648 à Amsterdam.

Jazzi dit: à

« chacun voit la chose comme bon lui semble. »

On est loin, renato, du « On n’est pas sérieux lorsqu’on a dix-sept ans » de Rimbaud.
Aujourd’hui, il semblerait que 14, 15 ans soit devenu l’âge de tous les dangers.
Pas un jour, ces derniers temps, où un ado ne soit victime ou acteur d’un meurtre ou d’un tabasse grave.
On ne peut réduire ces faits à un problème de manque d’éducation.
On est plutôt dans le domaine général des faits de société, de remise en cause des valeurs morales, de pertes de repères traditionnels.
Il semblerait que les jeunes auteurs de ces actes criminels ne sont absolument pas conscient de la gravité de leur actions ?

Jazzi dit: à

tabassage

Phil dit: à

Pourquoi nous parlez-vous de lui

Villegagnon s’occupait uniquement de controverse huguenote en abordant le pays torride, dear Christiane. Pas de place pour la beuverie chez les calvinistes. comme vous savez, les Portugais qui ne font pas dans la dentelle ont raflé la mise, engrossé les indigènes et livré de la bibine à gogo. rien ne vous échappe, livres ou voyages, sur tous les fronts. comme etalii avec Léry, le temps des navires non pontés est fini.

Janssen J-J dit: à

Pourquoi nous parlez-vous de lui ?

Je vais vous expliquer, Ch. S’adressant à lmb se gaussant du brésilien C à propos de la recette du cïpirinha chez les pauvres…, phil en arrive à évoquer villegagnon qui n’aurait jamais approuvé cette recette mortifère lors de sa découverte de France Antarctique.

Est-ce assez clair, chère Ch. ? Je l’espère… Merci pour votre bel huis ouvert à mon hermétisme… « quelque chose dissout la pensée mais elle rayonne doucement comme une odeur d’iode soudain dans la bruine ». Je suis quand même un brin ému. Voyez. Les poétesses me font fondre, surtout quand elles ressemblent à des sirènes sages.

renato dit: à

Le manque d’éducation, Jacques, fait partie des faits de société ; puis il y a le reste, inutile d’établir une liste.

Bloom dit: à

Edna O’Brian, Irlandaise ,

Si j’avais à écrire quelque chose sur une femme que j’admire (parmi toutes celles que j’admire), c’est Edna O’Brien que j’aurais choisie, dont j’ai lu presque tous les livres. The Country Girls fut brûlé en place publique en Irlande, comme The Dark, de John McGahern, preuve de la très haute qualité de leur contenu.
Mention spéciale pour les 3 tomes de The Country Girls (ah, Baba…), The Little Red Chairs (obliquement sur Sarajevo), son « Joyce » et « Byron: Mad, Bad and Dangerous to Know » (dont j’ai un exemplaire dédicacé!).
Admirable.

Jazzi dit: à

Je ne doute pas, renato, que les représentants des pharmaciens et des médecins soient bien éduqués. Et pourtant, au lieu de s’unir pour que les Français soient au plus vite vaccinés, il semblerait qu’ils se livrent à une petite guerre pour préserver leur pré-carré.

Janssen J-J dit: à

@ Elle a écrit un beau livre sur le martyre des filles enlevées par Boko Arham, après avoir longtemps enquêté courageusement en pays hostile, cette EO’B.

@ exscuzzi… pour avoir fait double emploi sur votre réponse simultanée à la mienne, s’agissant de ce qui ne me regardait peut-être pas directement, phil et ch.
Bàv,

et alii dit: à

mais je me souviens que renato raconta,vrai ou pas , qu’enfant il faisait des « crises » et se roulait par terre ,comportement qui appelle une intervention « éducative » des parents de l’enfant renato

et alii dit: à

la question serait qu’est-ce que l’éducation ? l’instruction?le savoir-vivre?

on a écrit:Éduquer un enfant ne signifie pas simplement le punir ou le réprimander lorsqu’il fait une bêtise, l’éducation passe par des moments passés en famille, une bonne communication et un travail sur soi-même. Apprenez à faire confiance à votre enfant, à le laisser (dans la mesure du possible) faire ses erreurs et sa propre expérience de la vie.

et alii dit: à

je ne crois pas qu’on puisse légitimement parler de
savoir-vivre pour un enfant:
je me souviens que lors d’un voyage en Italie, il y avait des hôtels qui n’acceptaient pas les enfants; ce qui me choqua

Janssen J-J dit: à

@ C’est Michaël, avec un ‘h’ et sans ‘k’.

J’ai changé à tort l’orthographe de son patronyme au dernier moment. Je pensais à tort à un roman de J-M. Coetzee. A tort, à tort… Cette repentance vous suffira-t-elle ?

@ autre erreur détectable : boko haram -sans majuscules-, et puis quoi encore ?… N’hésitez pas à me rectifier à nouveau… Pour ma part, j’évite généralement de vous les relever dans vos propres copies. Je ne trouve pas cela très civil, mais surtout, quelle perte de temps avec l’Irlande !… En vaut-elle la peine ?

Bàv,

**(NB / ce matin, je n’ai pas compris pourquoi Sylvie Vartan était allée chercher Mike Brandt en Israël dans les années septante… C’est moitié dingue, cette histoire !)

et alii dit: à

il y a une page qui énonce:« L’Étiquette » et le savoir vivre à la française font partie du patrimoine et sont associés à la gastronomie française.

Le cours d’« L’Étiquette » ou savoir vivre à la française vous permettra d’être à l’aise si vous recevez des invités à table ou si vous même êtes convié à un cocktail ou dîner.

christiane dit: à

Oui, JJJ, la côte antarctique telle qu’il la nomma…
Quand même, m’être souvenir à Provins de sa maison natale,avoir revu fugitivement un film de Louis Malle qui m’avait bouleversée, et maintenant, une sirène…
Je vous imagine une écriture droite, serrée, claire et fine, loin des claviers…

christiane dit: à

souvenu

et alii dit: à

je ne connais pas ce livre alors que j’en ai lus d’autres de l’auteur:
Manières de table

Couverture du livre : Manières de table
Auteur
Jean-Claude Lebensztejn (Écrivain)

et alii dit: à

Lebensztejn: »Ce qu’on appelle aujourd’hui savoir-vivre s’est d’abord appelé courtoisie, puis civilité, puis bonnes manières. Ces termes ne sont pas interchangeables ; ils reflètent et façonnent tout à la fois les valeurs de la société dont ils émanent.

Cicéron y fait déjà allusion, puis Plutarque à la fin du Ier siècle, Clément d’Alexandrie comme Érasme : les bonnes manières de table ont leurs traités depuis l’Antiquité. Et cela continue aujourd’hui, la baronne de Rothschild, Sophia Loren et bien d’autres encore ont apporté leur contribution.

Dans la première partie de l’ouvrage, Jean-Claude Lebensztejn s’attache à commenter un des chapitres du livre de Censor Don’t, sur les bonnes manières de table. Paru en 1905, cet ouvrage égrène une suite d’interdictions censées rappeler les convenances à ceux qui pourraient les oublier. Jean-Claude Lebensztejn commente aussi d’autres textes, (Grimod de la Reynière, Plutarque, etc.) en convoquant de croustillants exemples et en faisant des bonnes manières un objet aussi bien historique, sociologique qu’esthétique.

Parmi les innombrables ouvrages traitant des manières de table, trois textes figurent en seconde partie du livre : Érasme, le chapitre « De la table », extrait du De civilitate morum puerilium.

Saint Jean-Baptiste de La Salle, extraits du très long chapitre « De la Nourriture », des Regles de la Bien-séance et de la Civilité chrestienne.

Blanche, baronne Staffe, extraits du sous-chapitre « Comment on mange » des Usages du Monde.

Bloom dit: à

Cette repentance vous suffira-t-elle ?

The Life and Times of Michael K., by J.M.Coetzee (pas de tiret entre J & M, 3J, John Maxwell Coetzee, Maxwell étant ce que l’on appelle son « middle name ».)Son premier Booker.
L’homme de Newton, dans la banlieue d’Adelaïde, est sans conteste le plus grand, même si sa période australienne n’est pas aussi féconde, à l’exception de sa trilogie autobiographique à la 3e personne (Boyhood, Youth, Summertime) et de Elizabeth Costello (personnage inspiré en partie par sa compagne, Dorothy Driver).
Nous n’avons malheureusement pas pu fêter ses 80 ans dignement l’an dernier, à cause de la cochonnerie.

Jazzi dit: à

Ni mon père ni ma mère ne m’ont jamais donné une gifle (j’en vois ici qui disent qu’ils auraient dû !).
Ma mère nous menaçait seulement du martinet, sans jamais passer à l’acte, ou bien de nous mettre en pension dans un centre de rééducation de Don Bosco.
Là, comme la mère de rose en Ehpad, j’aurais tout fait pour m’en évader, en assassinant s’il en était besoin !

lmd dit: à

Janssen, je ne me gausse de personne, peut-être de moi en cette circonstance  : une fête si aimablement organisée, des bidons de caîpirinha, parfaitement, des hamacs sur le pont et le réveil à se laver les dents dans une crique du Rio Negro.
Mon expérience est limitée mais je pense que caîpirinha est féminin (de la caïpirinha).

Jibé dit: à

Bloom
heureux d vous lire sur Edna O’Brien, tellement forte écriture! Et se dire qu’elle écrit, à 89 ans, sur une fille enlevée par boko aram… je veux dire sa présence au monde, de la ruralité extrême en Irlande aux enlèvements des milices islamistes en Afrique. J’admire cette capacité à dire son époque et à raconter les femmes, la férocité des temps et la résistance de la vie vs les forces de mort.
J’aurais voulu la croiser, lui dire combien elle apporte d’ardeur et de justesse à la réalité, et avec quelle poésie…

Petit Rappel dit: à

Une chose est sure: trouver le Voyage en Floride de Laudonnière dans la Nouvelle Bibliothèque Elzevirienne, ou il fut tiré mais à trés peu d’exemplaires, c’est déjà trés bien. Une edition des années folles, dite de Buggenhoudt, y jpoint des planches exemplaires de Théodore de Bry. Elle n’est pas àconfondre avec le fac-simile tiré par Audin en 1946 à 475 exemplaires qui ne comporte que le portrait de Laudonnière. Plus tardifs; Les Voyages d’un Français exilé pour la Religion avec une description de la Virginie et du Marilan (Maryland) vous garantissent une ambiance colonialo -protestante qui n’est pas sans charme, mais pas que; Une édition sérieuse parue chez Droz en 1932.
Bonne chasse ou bonne lecture.
MC

Bloom dit: à

Excellemment dit, Jibé. Comme vous le faite justement remarquer, de sa campagne du County Clare jusqu’au Nigeria, en passant par Londres, Sarajevo, et bien des terres où le siècle saigne, comme disait Aragon…Une vraie bonne vivante, aussi, copine avec McCartney et les personnages les plus déjantés du grand Londres des 60s & 70s.
D’où vient la capacité de certains fils et filles d’Erin à capter et transmettre ce qui est essentiel? Tout le contraire de ce que J.C. Carrière appelait la « littérature bourgeoise ».
Busnel, dont on dit beaucoup de mal ici (je n’ai pas d’opinion, je regarde peu la télé) avait consacré une série d’émissions aux auteur(e)s anglais et irlandais(es). L’interview d’Edna O’Brien (sa voix extrêmement chaude et enveloppante et son accent de l’ouest de l’Irlande, inimitable) témoigne d’une vision du monde claire (Clare!), parfaitement articulée et d’une force tranquille, quasi-indestructible. Femme puissante.
Comme Joyce, elle dut s’exiler, question de vie et de mort, menacée qu’elle était par ces crétins de cathos violeurs ou/et tueurs d’enfants et de femmes. Et répudiée par ses parents…
J’ai oublié de mentionner sa déclaration d’amour (malgré tout) à l’Ile des Saints et des Savants, texte et photos: Mother Ireland.
Quel privilège aussi de lire, dans l’original, les mots qu’elle a choisi.
Salut & fraternité!

christiane dit: à

Merci, Phil.
Il me manquait cette différence entre ces explorateurs. Navires non montés avec ces océans furieux ?

christiane dit: à

non pontés

JiCé..... dit: à

Quel bonheur de lire Bloom !

On revit l’aventure du client qui achete des chaussures où les deux prothèses sont de la même pointure, et ce qui ne gâte rien, de la même couleur…

et alii dit: à

le mot d’éducation oblige à penser aux « centres »(camps) de « rééducation »(par exemple ce titre du monde: »Ouïgours : « Le but des centres de rééducation est d’endoctriner et de changer une population entière »

et alii dit: à

Les rééducateurs de l’Éducation nationale interviennent généralement dans les écoles maternelles et élémentaires ; ils font alors partie des « réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté » (RASED) qui comprennent également des psychologues scolaires et des enseignants chargés d’aides spécialisées à dominante pédagogique (appelés communément « maîtres E »). Certains exercent dans un établissement spécialisé ou un centre médico-psycho-pédagogique (CMPP).
Les rééducateurs de l’Éducation nationale sont formés dans des Ecoles Supérieures du Professorat et de l’Education (ESPE). La formation, sanctionnée par un examen, dure un an ; elle est entrecoupée de périodes d’exercice de la fonction au sein d’un RASED.

Si, pour des raisons en partie explicables par l’histoire de la psychologie clinique en France, les thèses freudiennes tiennent une place significative dans les contenus de la formation, cette référence ne transparaît guère, de fait, dans une pratique étayée pour une bonne part par une praxéologie propre à la profession.

et alii dit: à

renato se positionne-t-il en rééducateur sur la RDL?

christiane dit: à

@M.Court
Les livres, je ne connais pas mais à la BNF je suis restée longtemps devant les globes de Coronelli. D’abord le camaïeu de bleus du globe céleste avec ses étoiles et ses planètes et, pour en tenir à vous, le globe terrestre plein de scènes fabuleuse. Le contour des côtes est flou ainsi que les tracés dans le sud de l’océan Pacifique. La Californie est une île. Arts et sciences alliés ensemble.
C’est émouvant ces expéditions maritimes qui découvrent des territoires ignorés du monde européen.
Aussi le folie et la vanité du monde, « le monde à l’envers ».
Maintenant, on voit la terre vue de l’espace…
Un globe terrestre, ce fut mon plus beau cadeau d’enfant.

christiane dit: à

venir

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

J’invite tous les journalistes et commentateurs professionnels français à lire La Bruyère. Ils verront qu’au lieu de dire « C’est une fake news.» , on peut dire « Ce bruit est faux.»

renato dit: à

Puisque désormais une existence corps et esprit est dans là plupart des cas dystopique, et al., éduquer ce serait d’une stupidité sans pareil — c’est comme « faire » une analyse chez un lacanien ou établir le niveau de bien-être d’une societé sur la base des poulets rôtis vendu en grande surface.

renato dit: à

Il y a une difference entre « fake » et « bruit », Patrice Charoulet, et ce n’est pas une nuance !

et alii dit: à

MEDIA PART S’EST EMU:
Règles de savoir-vivre en perdition, quelles transmissions?
il y a donc du coaching en savoir vivre ; des cours de parentologie;
bonsoir

renato dit: à

Vous savez sans doute ce que l’on peut penser de l’appris, rt al. !

Paul Edel dit: à

J’aime beaucoup le jeune maire de Lyon qui veut remplacer les bancs publics à accoudoirs de la ville par des bancs publics sans accoudoirs pour que les femmes ne se sentent pas soudain oppressées par une présence masculine. Respirons large:
 » Les soupirs des hautes forêts travaillées de vent, les gémissements des arêtes rocheuses, le sourd grondement des gorges, le clapotement des pierrailles dérochées dans quelques éboulis par le passage d’une bête animaient le monde immobile. L’épaisseur de l’air chaud où les rayons du soleil se cassaient comme verre donnait aux formes de toutes ces choses des contours imprécis et fuyants comme d’un plomb tombé dans le feu. » Merci Giono(« les âmes fortes » )

rose dit: à

christiane

pour pierre jakez elias, vous, et alii

deux antiques chevaux ; ceux de Tel Aviv sont blancs et datent de 1955/ J’ai trouvé ceux-ci pour vous trois en attendant la réouverture des frontières.

https://www.pinterest.com/pin/255368241343228956/

Le cheval en lieu et place de l’orgueuil.

Une fille avec une poneytte quelque part, dans un EHPAD en France. Marie Kekchoz.
J’accepterai la décision du médecin expert, quelle qu’elle soit.

rose dit: à

L’orgueil
Le cheval d’orgueil

Jazzi dit: à

« établir le niveau de bien-être d’une société sur la base des poulets rôtis vendus en grande surface. »

C’est de la statistique oxymorique, renato, joli !

Paul Edel dit: à

Rose, une bonne recette de cheval..Prenez un cheval de trait, plutôt un percheron, sans le découper, mettez-le dans une grande poêle à chauffer.
Couper les oignons en petits morceaux, et faire cuire assez fort avec 3 épices,important les 3 épices:
du curry du cumin et la cannelle. Baisser le feu après 3 heures , déglacez. C’est la recette du cheval de Trois.

Jazzi dit: à

« C’est une fake news.» , on peut dire « Ce bruit est faux.»

Veuillez excuser renato, Patrice Charoulet : La Bruyère plane trop haut au-dessus de sa tête…

rose dit: à

Paul Edel

en Suisse, on vend du poulain , communément chez Migros.
Le cheval de Trois, pour une faim de loup, à manger à quatre pour une partie de cartes.
Décorez avec des pissenlits.

Jazzi dit: à

« C’est la recette du cheval de Trois. »

Le commentarium devient de plus en plus surréaliste !

rose dit: à

Christiane et Phil et Janssen-JJ

je ne comprends pas votre distinction puisque tout navire d’un certain tonnage est ponté.

rose dit: à

Là, comme la mère de rose en Ehpad, j’aurais tout fait pour m’en évader, en assassinant s’il en était besoin !

Jazzi

Ma mère le répète en boucle. Sans assassinat à la clé, moi non plus d’ailleurs. Organisez-vous dès maintenant.

rose dit: à

Non pontés, je viens de vérifier c’est hauteur des vagues 50 cm. Cela ne convient ni en Atlantique ni au Pacifique.

Claudio Bahia dit: à

christiane dit: à
Pour Claudio Bahia cette «Samba Triste» de Baden Powell –

merci christiane; « ….um amor que não deu certo…. »
oui, nous sommes vraiment dans un triste samba: hier, en 24 heures nous avons un nouveau terrible record de 2’350 morts du covid !!! un commentateur de Globo-News disait hier soir que seulement 4 autres pays avaient dépassé 2’000 morts en 24 h, et que ce désastre brésilien, c’était comme si six Boeing 747 pleins au maximum s’étaient crashés au dessus du Brésil sans aucun survivant…
ps: ici nous parlons du samba, mais j’ai vu qu’en français les deux genres sont acceptés.

Paul Edel dit: à

Jazzi, tu n’aimes pas les Surréalistes? Je les aime bcp. qu’on vide les rues à six heures du soir, c’est un vrai truc surréaliste,non?

Phil dit: à

Navires non pontés avec ces océans furieux ?

Le navire de Jean de Béthencourt, Villegagnon des Canaries, était non ponté, celui de Léry non plus. La traversée atlantique de France Espagne vers l’amérique du sud n’est jamais furieuse, « navigation pour femmes » disait-on sous Felipe secundo qui n’aimait pas les fesses délicates.

Claudio Bahia dit: à

lmd dit: à
L’intérêt d’une honnête caïpirinha c’est justement son faible coût ; dans un bidon en plastic posé sur une planche, sous une ampoule au bout d’un fil. Quand il n’y a plus que l’eau des glaçons et les morceaux de citron, on éteint ou on apporte un autre bidon.
Souvenir.

oui, Lmd, je vois très bien votre souvenir! sûrement un bon souvenir.
vous avez peut-être oublié le verre de 1 dl (en verre très épais, le même que l’on utilise sur toutes les plages du Brésil pour boire la bière; car la bière nous la buvons bem gelada, donc on ne met que de petites quantités dans un verre petit, et la bière reste dans la bouteille dans son étui em isopor.
J’avais un oncle qui, avec l’aide de ses deux fils fabriquait de la cachaça, à Conceição do Jacuipe, près de Feira de Santana. Quand je venais le visiter pour déguster son churrasco de bode, au moment du départ il insistait pour m’en remettre un bidon de 5 litres, à chaque fois ainsi. Bien sûr, arrivé chez moi je remplissais plein une bouteille de 1 litre et le reste passait dans les toilettes.

christiane dit: à

Merci, Phil,
Je gardais en mémoire des images du Vendée Globe…

et alii dit: à

pour la Bretagne,et l’Irlande, je vous remets des KORRIGANS
Irlande, Moyen-Age. Pendant la terrible nuit de Samain, une nuit au cours de laquelle, selon la légende, des passages s’ouvrent entre notre monde et un univers surgi de la mythologie celtique.
https://www.bdtheque.com/repupload/T/T_8975.JPG
BONSOIR

christiane dit: à

Merci, Claudio Bahia,
Avec vous le Brésil est présent malgré la mort et le virus qui rôdent. J’ai vu, il y a quelques années, un très beau film « Orpheo Negro » musique et images endiablées ou émouvantes.

Jazzi dit: à

« qu’on vide les rues à six heures du soir, c’est un vrai truc surréaliste, non ? »

La situation globale est surréaliste, Paul.
Cet après-midi, sous un ciel capricieux et venteux, nous avons traversé avec Hector la passerelle des Arts. A mi-chemin, entre le dôme de l’Académie et le Louvre, nous avons contemplé le paysage, sans aucun touristes.
Divin !
Paris est à nous…

Claudio Bahia dit: à

JJJ
Du caïpirinha dans un bidon de plastic…?

parfaitement, JJJ, dans des jerrycan de 5 litres environ;(parfois récupérés de je n’ose pas vous dire) mais ce trafic là, ce n’est pas dans les villes, mais dans l’intérieur.
Janssen, le Brésil c’est 85% de la population vivant dans les grandes agglomérations, et 15 % en dehors; c’est aussi 5% de la surface du pays occupée par les grandes aglomérations et 95 % de la surface occupée par les 15 % du dehors, je veux dire de « l’intérieur ».
Sorti des grandes avenues, qui donc viendrait faire la police des bonnes manières dans l’intérieur?
à part des policiers de l’intérieur, justement, qui savent comment vas la vie..

Jazzi dit: à

« je remplissais plein une bouteille de 1 litre et le reste passait dans les toilettes. »

C’est un crime !

et alii dit: à

je me souviens de Marpessa Dawn, que j’avais croisé dans un train ;je l’avais trouvée belle

et alii dit: à

croisée

et alii dit: à

n’oubliezpas que Hamlet aime danser la bossa nova

Paul Edel dit: à

Jazzi, divin le confinement?!!!! mais tout le monde a envie d’être à une terrasse..de circuler, de passer des soirées entre amis..avec des précautions bien sûr.. et hume déjà la printemps..

D. dit: à

Ce soir c’est oeufs au plat. La boîte de 6.

christiane dit: à

Oh, c’est triste, Jazzi, l’histoire de Marpessa Dawn… Mais merci pour ce portrait.

Paul Edel dit: à

Jazzi, je ne veux pas qu’à six heures du soir, on m’empêche de profiter de l’éblouissement du printemps qui vient.je ne veux pas être condamné )à regarder la tv.

D. dit: à

C’est bien la télévision pourtant.

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