Guy Debord à l’aide pour sortir de « la merde dans laquelle on est »
Que faire de Guy Debord en temps de crise ? On nous a tellement seriné que sa Société du spectacle, promue depuis sa parution en 1967 au rang de classique, était l’indispensable boussole pour affronter les défis du monde qui vient, qu’on ne peut relire aujourd’hui sans perplexité sa critique sociale radicale. La relire, c’est d’abord s’interroger sur ce qui reste de sa charge subversive. L’exercice est d’ailleurs assez édifiant tant il nous renseigne sur nos propres limites et nos cécités. Prémonitoire, Debord ? En tout cas, il n’avait pas prévu la seule révolution que nous vivions depuis qu’il a mis fin à ses jours en 1994 : le bouleversement technologique et ses effets sur les relations entre les hommes, la marchandisation de la société, le fonctionnement démocratique, la dissipation de la notion de frontière par la globalisation etc Difficile de relire la Société du spectacle d’un œil neuf, débarrassé des commentaires qu’elle a suscités. Difficile d’oublier que Philippe Sollers, victime de l’illusion aphoristique, ébloui par le style de ses fragments à base de détournements et de recyclage de grands textes des Anciens (Lautréamont était le maître de ce procédé qui relevait selon lui du plagiat dans toute sa noblesse), a cru déceler le fantôme du cardinal de Retz en Debord styliste. Parmi ceux qui le créditent d’une implacable lucidité tant sur son temps que sur le nôtre, Cécile Guibert qui va jusqu’à écrire :
“Ceux qu’une telle œuvre n’émeut pas ne sont pas doués pour l’émotion, voilà tout.”
D’autres, tels le philosophe Pierre-Ulysse Baranque, pour expliquer comment la société marchande a confisqué le dialogue direct par le biais du spectacle, écrivent meme :”
“Avec Debord, nous comprenons que ce n’est absolument pas un hasard si le régime nazi fut le premier à diffuser à longueur de journées de la musique gratuitement dans les rues des grandes villes allemandes : il fallait que le bruit de la radio d’Etat sépare les individus entre eux, et les condamne à une solitude silencieuse.”
Une grande exposition-rétrospective lui a été consacrée il y a quelques mois à la BnF. Ce ne fut pas la grande foule et on ne se bouscula pour polémiquer dans les médias. Peut-être le côté « Trésor national » dont les conservateurs ont nimbé tous ses papiers, archives et manuscrits chèrement acquis grâce au mécénat privé, a-t-il indisposé et agacé bon nombre ; et encore leur avait-on épargné tout ce que le fonds Debord peut avoir de fétichiste (veste en tweed, lunettes, pipe, machine à écrire etc), encore qu’un objet reflétant son goût du secret jusqu’à la paranoïa n’eut pas été inutile. Un art de la guerre, vraiment, comme le prétendait le titre de cet hommage trop pieux ? Un détournement plutôt, avec récupération à la clef de tout son arsenal conceptuel postures comprises, jusqu’à son terrorisme intellectuel, alors que c’est plutôt que « compagnon de doute » qui manquerait aujourd’hui.
A s’y promener, on pouvait se demander ce que le nihilisme qu’il exprimait si radicalement avait encore de révolutionnaire ; on songeait alors à Raoul Vaneigem qui dénonçait déjà à son temps le fait que ses anciens camarades situationnistes aient glissé du refus du spectacle au spectacle du refus. La notion de spectacle s’est depuis galvaudée depuis pour finir en un lieu commun, (ensemble d’images) alors que Debord la définissait comme un rapport social entre les personnes, mais médiatisé par des images ; celles-ci agissent de manière à leur rendre enviable un mode de vie idéalisé à travers des marchandises et des personnalités auxquelles elles sont conviées à s’identifier par la publicité et le marketing. On sait depuis 1967 combien est prégnant ce système de domination.
Sans méconnaître le retentissement international de la Société du spectacle, le « Debord show » de la BnF n’en reflétait pas la pénétration dans la durée. Les théories du situationniste historique sont encore discutées un peu partout dans le monde, et servent même de grille de lecture. Le recueil des interventions aux Vingt-neuvièmes Assises de la traduction littéraire (216 pages, 23 euros, Atlas/CITL), rencontres qui se tiennent rituellement chaque année à Arles et qui étaient consacrées l’an dernier à « Traduire le politique », en offrent un reflet. Une table ronde animée par le philosophe Patrick Marcolini y avait été montée en effet autour des différentes traductions du livre de Debord, sans jamais oublier le Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations de Raoul Vaneigem que la plupart des participants avaient également traduits. Tous firent part des difficulté rencontrées lorsqu’ils s’emparèrent de la Société du spectacle, d’autant que Debord lui-même avait eu l’occasion de se frotter à l’exercice en traduisant des textes de l’italien ou de l’espagnol.
Le britannique Donald Nicholson-Smith avoua son embarras dès le titre avec les extensions de « spectacle » en anglais en français : « C’est le même mot, mais ce n’est pas exactement le même sens ». Et show lui paraissait évidemment inadéquat ou, en tout cas, insatisfaisant. Il montra autant d’embarras avec « détournement ». Qu’en faire : detourning ? vraiment mauvais mais ce fut pourtant longtemps utilisé dans les versions anglaises ; il proposa plutôt, mais tardivement, repurposing… (ici d’autres exemples). Le polonais Mateusz Kwaterko dut affronter un autre écueil : tenir compte des racines marxistes des théories de Debord sans jamais oublier que sa traduction s’adressait à un public qui eut à subir durant un demi-siècle le marxisme-léninisme comme langue de pouvoir et langage de l’idéologie dominante. L’iranien Behrouz Safdari eut à cœur, lui, de souligner le « rapport poétique » que Guy Debord entretenait avec les mots ; il n’en eut pas moins des problèmes avec son texte, sauf … lorsqu’il reprit dans sa langue originale le quatrain d’Omar Khayyam qui y était cité ! Tous les traducteurs présents, y compris l’argentine et le japonais, s’accordèrent sur la nécessité d’être fidèle non seulement à l’esprit mais à la lettre d’un texte complexe, difficile d’accès, en raison notamment du grand nombre de citations cryptées. Il s’avéra que dans nombre de pays, la traduction de la Société du spectacle n’était pas le fait de professionnels mais de militants situationnistes. Ils faisaient souvent leurs premières armes ; pourtant, ils étaient souvent mieux armés pour le comprendre, comme le reconnaît Mateusz Kwaterko :
« Les professionnels de la traduction ne comprenaient pas un mot. En Pologne, pas seulement pour Debord mais pour tout ce qui est de la French philosophy, si l’on peut dire, le traducteur lit Derrida, il n’y comprend rien, mais il est content, ça lui plaît, il traduit de la même façon. Le plus souvent, le lecteur aussi, d’ailleurs, s’en contente, parce que c’est peu comme de la poésie ».
Au fond, en un sens, ce n’est pas plus mal. On peut même le prendre comme un compliment. Et rassurer le traducteur : en France aussi, il arrive parfois qu’on n’y comprenne rien mais ce n’est pas grave.
The Society of the Spectacle vient d’être réédité en Grande-Bretagne par Notting Hill Editions précédé d’une préface du romancier Will Self. Pour y dire l’admiration qu’il voue tant au « chef d’œuvre » qu’à son auteur il rapporte la promenade via RER qu’il a lui-même récemment effectuée en banlieue parisienne, du côté d’Argenteuil, Saint-Gratien et Gennevilliers. De son actualité il ne doute pas un seul instant, jusqu’à y trouver échos et prolongements dans L’Insurrection qui vient. Et de conclure que nul texte mieux que The Society of the Spectacle ne permet de prendre la mesure de « la merde dans laquelle on est ».
(« Guy Debord » ; Gil Wolman, Mohamed Dahou, Guy Debord et Ivan Chtcheglov devant la galerie du Double doute, passage Molière à Paris, juin 1954″ photos D.R.)
571 Réponses pour Guy Debord à l’aide pour sortir de « la merde dans laquelle on est »
Contre Debord, Baudrillard.
Le suicide est une tentative désespérée d’échapper à l’échec de soi
Les merdes ne veulent pas se sortir de leur merde dans laquelle ils sont comme chez eux
moi, je me sens bien, pas besoin de changer Debord
encore un auteur que peu ont lu
En allemand, Gesellschaft des Spektakels
Debord, le pétard mouillé de la révolution verbale aux dessous chers mais pas chics…
La Société du spectacle un film français réalisé par Guy Debord, sorti en 1973.
http://www.youtube.com/watch?v=IaHMgToJIjA
glissé du refus du spectacle au spectacle du refus
—
Société du spectacle, spectacles de la société: en regardant TF1 hier, difficile de douter que tout cela existe bel et bien.
Pour la diffusion par hauts parleurs, les khmers rouges ont fait plus fort que les nazis, en diffusant inlassablement dans les rizières-camp de travail-champs de la mort, à l’attention d’un peuple massivement courbé dans une eau boueuse, les slogans de l’Angkar:
– L’Angkar a des yeux d’ananas (=voit tout)!
– Qui proteste est un ennemi, qui s’oppose est un cadavre!
– Le chantier est un champ de bataille!
– Sois maître de l’eau! Maître de la terre!
– Il faut détruire l’ennemi visible mais aussi celui qui est invisible: l’ennemi dans la pensée!
etc.
Philippe Sollers, victime de l’illusion aphoristique, ébloui par le style de ses fragments à base de détournements et de recyclage de grands textes des Anciens (Lautréamont était le maître de ce procédé qui relevait selon lui du plagiat dans toute sa noblesse), a cru déceler le fantôme du cardinal de Retz en Debord styliste.
Comme tant d’autres, comme Sollers, j’ai été sensible à l’éclat de l’ « illusion aphoristique » ici dénoncée. « Le monde, écrit par exemple Debord dans « La Société du spectacle » possède déjà le rêve d’un temps dont il doit maintenant posséder la conscience pour le vivre réellement « . Le lecteur, bluffé par le tour péremptoire d’une telle assertion, reste en arrêt devant elle, tel le chien truffier au pied d’un chêne, se demandant (généralement en vain) si c’est du lard ou si c’est du cochon. Ainsi s’en va-til, quelque peu ahuri, convoyé de vaticination en vaticination, un peu comme le long des stands d’une fête à neuneu pour intellos, et s’en retourne gros-jean comme devant, dans le vent.
» Détournement et recyclage de grands textes des anciens » ? Peut-être, mais on veut des preuves. Des preuves ! Des preuves! Debord, après tout, n’est pas Mâché-Tourond.
« Les avant-gardes n’ont qu’un temps; et ce qui peut leur arriver de plus heureux, c’est, au plein sens du terme, d’avoir fait leur temps. Après elles, s’engagent des opérations sur un plus vaste théatre. On n’en a que trop vu, de ces troupes d’élite qui, après avoir accompli quelque vaillant exploit, sont encore là pour défiler avec leurs décorations, et pis se retournent contre la cause qu’elles avaient défendue. Il n’y a rien à craindre de semblable de celles dont l’attaque a été menée jusqu’au terme de la dissolution.
Je me demande ce que certains avaient espéré de mieux. Le particulier s’use en combattant. Un projet historique ne peut certainement pas prétendre conserver une éternelle jeunesse à l’abri des coups. »
G. Debord, Oeuvres cinématographiques complètes, Gallimard, p.266-267.
Argenteuil, Saint-Gratien et Gennevilliers
—
Will Self (le monde comme volonté de représentation du soi) s’est baladé dans mon « manoir » (my manor) comme on dit en cockney.
Argenteuil: autrefois réputée pour son vin, ses asperges, ses peintres, sa municipalité communisse.
Lycéen, j’y ai donnais mon premier concert, au Lycée R.Rolland. Plus tard, je m’y mariais et mon deuxième fils y naissait ( c’est pas comme du Retz-la-tête-coincée-entre-les-vantaux-de-la- porte, mauvaise plaisanterie d’un de ces fâcheux du parti frondeur?)
Saint-Gratien: Saint-gratte, comme on dit là-bas; le patelin de mon vieux pote G.d’A., spécialiste de la bombe atomique française. Pour qui est en manque de spectacle, je conseille la cité des Raguenets ou le cinéma Les Toiles, au choix.
Gennevilliers: avant la guerre 39-45, quand ça schlinguait tant et plus, les Parisiens disaient « Ca sent Genevilliers », à cause des rejets des usines chimiques.
4 ans passés à y faire de l’anglais au collège de zep de la cité du Luth, à y apprendre le métier (beaucoup) & le reste (un peu). Satisfaction ultime:certaines de mes anciennes élèves enseignent maintenant l’anglais: faut dire qu’elles en avait passé du temps à mettre en scène les sketches de Monty Python!
« Easy Mungo, never kill a customer »…
Ce titre, « La société du spectacle », suggère un livre largement ouvert au monde, entièrement dédié à une enquête sur le monde. C’est tout le contraire. On y entend résonner un discours creux, clos sur lui-même, étanche au monde, où le mode invariablement et péremptoirement affirmatif tient lieu d’unique preuve, et auquel le degré d’abstraction radical sert de cache-misère. Petit manège conceptuel, auberge espagnole de la pensée.
Le spectacle était sur TF1 et depuis ça va mieux dans la société du dit
Debord n’est jamais sorti de la merde dans laquelle il s’était mis lui-même et que dégustaient amoureusement ses disciples de latrines religieusement soumis. Exemple même de l’exception culturelle d’une époque qui perdure.
j’y ai donnais…Retz fourche
J’y (bella) donnais
J Brown
ça dépend, certains sont hérmétiques à la socio et son language- tout un discours! – mais de là à l’assassiner en proférant des jugements qu’ils prétendent universels (un héritage religieux), hors contexte et hors époque…
Guy Debord, ce n’était pas un pote à Guy de Mauvaisegraine ?
Que faire de Guy Debord en temps de crise ?
Tout un programme. La crise, ah le maître mot seriné à l’envi par les médias officiels. Enfoncez-vous ça dans le crâne, braves gens. C’est la faute à pas-de-chance, on n’y peut rien, c’est comme ça. En attendant, les écarts de richesse s’accroissent démesurément, le pillage des biens publics continue allègrement et l’exploitation éhontée des fruits du travail (le vrai celui-là) perdure.
Que faire de Guy Debord en ces temps d’arnaque ?
Que demande la peuple, du pain et des jeux, c-à-d du spectacle : rien de nouveau sous le ciel avant et après Debord ! Mais quelle est la raison de cette note à Passou, un arrêt sur image ?
Contester au peuple sa dose de spectacle, n’est-ce pas élitiste, anti démocratique ?
« LA MERDE DANS LAQUELLE ON EST »
C’est encore autre chose, la faute à qui ?
Passoul : « en France aussi, il arrive parfois qu’on n’y comprenne rien, mais ce n’est pas grave ».
L’essentiel est donc de témoigner d’un non événement culturel, en faisant mine de s’exclure de la généralité, et surtout d’envoyer des clignotants aux trois ou quatre crétins qui s’agenouillent encore devant cette icône construite par le keum de Julia K. La RDL de Passoul aura toujours besoin de se les mettre en boucle, ceux-là, vu qu’ils auraient encore une petite influence gaucharde d’estime au ministère de la culture, sait-on jamais…
Or, tout conspire dans ce nouveau papier, quand on le lit attentivement, à démontrer qu’il ne reste plus rien des Debords et autres Raouls aujourd’hui ; que les traducteurs étrangers toujours à la remorque de St Germain poétisent la SDS à défaut d’y comprendre goutte… Tout démontre la vacuité abyssale de cette énième évocation aux yeux mêmes du maître des lieux. Alors, pourquoi en faire un plat pareil ? Ce que l’on entend du billet du jour : une probable leçon à tirer pour soi vers le sympathique « comité invisible » de Julien Coupat, sans doute…
Cela fait vraiment pitié.
Un mal qui répand la terreur
Mal que le ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La crise, puisqu’il faut l’appeler par son nom…
La suite vaut son pesant de caca…houètes.
En route vers les sommets de la connerie et du footage de gueule :
L’assemblée nationale fait une interruption de séance en hommage à la victoire des Bleus.
France inter consacre pratiquement tout son treize heures à ce non événement.
j’y repensais cet été à debord, après avoir visionné cette société du spectacle, montée comme une sorte de mécanique théthorique implacable et je me demandais de que cela pouvait bien avoir de fascinant pour l’époque, c’est difficile de se mettre sans cesse à la place des générations qui nous précèdent sans les offenser, mais nous aussi on en souffre de ce sas au ralenti, nous la génération tampon, qui n’arrive plus vraiment à rien admirer spontanément, parce que c’est presque ridicule après les tonnes d’ironies déversées sur les faits les plus anodins, sans aller plus au devant de ce qui est réellement en jeu, on s’essoufflerait à tenter de croire que nos perceptions sont bonnes ou mauvaises, notre langage opérant ou pas conforme aux sens de l’information que l’on souhaitait transmettre.
Dans le billet , je lis que will self a rédigé la préface, voilà qui me fait entrevoir des corrélations entre certaines suggestions ou discussion que j’ai pu avoir vers la trentaine, je me souviens avoir lu de lui une histoire de crack, une nouvelle qui s’appelait « un diamant gros comme le ritz », parce que, on m’a un jour passé un autre ouvrage de will self « les grands singes » que je ne suis jamais arrivée à finir, c’était l’histoire d’un rêve étrange que faisait un homme qui se retrouve un matin marié avec un singe, ce n’est que dernièrement avec cette affaire Taubira qui j’ai percuté que dans la littérature anglo-saxonne cette tension était traitée dans les mots et les maux depuis longtemps, que pour certains cela représentait un trauma sur lequel il y avait matière à oeuvre.
a vrai dire j’ai tant écouté des amis me parler de leurs livres fétiches et de leurs oeuvres préférés sur une espèce de mode à sens unique, je le fais parfois, au détour d’un rédigé, ressort par bloc réflexe une évocation pour moi émetteur, vide de sens. Je me dis aussi dans le flux des conversations qui se perdent sur le net, tiens cela j’aurais pu l’écrire, ou bien non cela ne me ressemble pas. Parfois il y a comme l’insistance persistance, ou des majuscules, mais est-ce pour impressionner, clarifier ?
http://lephilosophesansqualits.blogspot.fr/2011/01/sur-debord-saison-1.html
boudegras et rénatoto n’ont pas viré Debord, ils sont simplement muets, comme Cri-Cri qui bouboude toujours dans son coin-coin
« Guy Debord à l’aide pour sortir de « la merde dans laquelle on est » »
Le présupposé du pouvoir du prophète, c’est qu’on soit d’abord bien persuadé de son propre malheur.
« Pour que je puisse vous en sortir, il faut d’abord que vous reconnaissiez que vous êtes dans la merde. Que vous ne pouvez pas en sortir tout seul. Et que donc, vous avez besoin de moi ».
On n’est pas obligé de le croire.
Comme le note aussi Diagonal à sa manière, ce billet, comme bien souvent, est soigneusement équilibré.
(Les liens sont là pour aller voir)
Il permet d’accueillir les partisans, les opposants et les indifférents.
Le film de Sollers sur Debord est intéressant.
Naturellement, il s’agit surtout de Sollers lui-même (le parcours non-universitaire, l’avant-garde et ses scissions, le devenir de la prétention à « subvertir », etc.).
On peut aussi le comprendre comme Défense et Illustration de la Secte.
À ce détail près qu’une secte tourne autour d’un individu majeur.
Celui-ci se tire toujours d’affaire, après les exclusions et les dissolutions.
C’est moins facile pour les second couteaux.
Ces victimes, ayant fait le choix de leur servitude, ne méritent pas le moindre regard en arrière.
Dans son domaine, Badiou a aussi fait la théorie de la nécessité (à ses yeux) du phénomène sectaire.
Ce n’est pas mauvais comme rite de passage.
On ouvre Debord à 18 ans, on le referme à 20.
Entretemps, on aura gardé quelques idées fortes comme l’extension à l’image ou la culture en général de la « forme marchandise ».
Le tout relayé dans un univers un peu plus vaste…
Colette et Christiane dit: 20 novembre 2013 à 14 h 53 min
heureusement que d’immense êtres pensants se voulant critiques tentent de nous éclairer en démolissant GD
Splendide billet ! Pierre Assouline tente de nous faire comprendre combien nous devons exercer une saine méfiance envers les dieux germanopratins du passé, du présent et certainement de l’avenir. Leur vacuité est incommensurable. Malheureusement, le peuple des moutons est perdu sans berger : « Onfray comment sans Michel ? »
L’illusion soporifique ici défoncée ?!
À 14 h 53 min, un coprophage qui a oublié de se rincer la bouche ?
Toto méchant avec l’ami u.
Nous, pas content !
Raciste antijaune égale délit pas permis …
La société du spectacle existe parce qu’il y a des gens pour lesquelles elle a un sens et qui lui est donné par une fonction, pourquoi juger que ces gens sont dans la merde, et vouloir les sauver ? C’est faire preuve d’un manque de civilité certain, ce qui va avec une intolérance sectaire digne de gens qui se prennent pour des guides du peuple. D’un autre côté, pas besoin de GD pour se sortir de la merde : il suffit de ne pas suivre…
Hé ! l’ Amicale ! Voir le crétin caractérisé de 14 h 53 min qui signe « Colette et Christiane »…
Bon, il y a aussi la possibilité que Amicale des Asiates de Paris ce ne soit qu’un autre crétin… en tout cas il me rappelle quelqu’un… mais qui ?
vé, le rénato, c’est qu’il prend vroum vroum la mouche du coche le petit prétentieux de bord à Debord par-dessus bord
Voilà le crétin caractérisé qui se prend pour une quoi déjà ? pour une documentaliste ? ridicule.
Nous comprenons gêne Renato, mais défendrons u., car Colette et Christiane sont paravents commodes pour cacher forfaiture renatienne !
Encore un quarteron ?
bon, c’est pas tout ça mais j’ai du boulot, faut que je finisse de tricoter la brassière de Guy, le petit dernier, je suis épuisée et puis zut
« Que faire de Guy Debord en temps de crise ? »
Bonne question, Passoul !
… Du pâté light pour vieux soixante-huitards gâteux … ?
« il fallait que le bruit de la radio d’Etat sépare les individus entre eux » : c’est l’exacte raison, mais a contrario, qui veut que la flicaille se soit opposée aux téléphones en auto bien sûr, mais également et depuis beaucoup longtemps aux radios, lecteurs de disques et autres, à savoir qu’en écoutant l’un ou l’autre le conducteur se trouve ressortir à un monde d’où le flic est exclu.
John Brown, si tu es là, frappe trois fois.
@Amicale des Asiates, il n’y a aucune forfaiture, crétin, suivez le fil.
les amabilités entre commentateurs reprennent
la théorie necessiterait-elle que soit mise à jour sa terminologie, les prolos en voie de disparition n’ont plus la même densité et le système de production continue de fabriquer des produits pendant que ses unités diversifient des productions jusqu’à l’abstraction des services et que la valeur du capital continuent de se désolidariser de toute réalité en suivant la courbe des spéculations recommandées et rétribuées.
Puis il suffirait de faire preuve, je ne dis pas d’intelligence, l’Amicale, ce serait trop demander, mais d’un minimum d’attention au contenu : pas besoin d’être grand lecteur pour voir qui cause bien caché derrière le tablier de sa maman à 14 h 53, et qui pas…
Le prolétariat licencié en Europe fabrique les esclaves chinois en Ethiopie.
Il a quand même traduit (croyant être le premier, ignorant que Guy Lévis Mano l’avait fait avant) ce chef d’oeuvre de la littérature espagnole qui sont les « Stances sur la mort de son père » de Jorge Manrique (1440-1479), considérant comme « un fait assez curieux que ce poème, très connu en Espagne, soit resté ignoré en France, à l’exception des quelques fragments qui furent publiés quatre ou cinq seulement depuis le XIXe siècle, qui sont généralement les mêmes et presque toujours médiocrement adaptés ». Il aura eu au moins une fois raison dans sa vie. Et il n’aura pas vécu pour rien.
« La Société du spectacle », oui sans doute mais il faudrait aussi s’intéresser à sa suite parue en 1988, à savoir « Commentaires sur la société du spectacle » dans lesquels Debord ajoute à sa précédente analyse du spectaculaire diffus (USA-Europe) et du spectaculaire concentré (URSS-Chine-Europe de l’Est) l’étude de la fusion des deux en un spectaculaire intégré : cela permettrait à Passou de réviser son jugement sur Debord et ses limites…
renato dit: 20 novembre 2013 à 18 h 25 min
Pourquoi toi insulter u. et nous !? Amitié franco-japonaise souffrir de ce quiproquo …
Bon, Amicale… jouez le con avec un autre. Bonne soirée.
Il s’agit de ceci , U. ?
GUY DEBORD, UNE ÉTRANGE GUERRE , un film de Philippe Sollers et Emmanuel Descombes, France 3, 2000
Alex,
La notion de « spectaculaire confus » est elle débordante ou passoulinophile ?
Dérobade, débordade…Renato fuyard !
On parlera de « rentrée dans l’atmosphère »
« Dérobade » ?! Le post de Colette et Christiane à 14 h 53 min me met en cause ; celui de u. pas : ce n’est pas si difficile à comprendre — mais bon, vous ou avez un besoin puérile de faire votre intéressant, ou alors vous mêlez volontairement les choses, et dans ce cas, on a encore le droit de ne pas parler à un escroc.
Le premier qui colporte la rumeur que le match France-Ukraine a été truqué au bénéfice de TF1 a
– raison
– tort
Communion hollandaise dans la merde à Debord. Hurk ! hurk !
Contester au peuple sa dose de spectacle
Qui le fait ? En discuter, c’est interdit ?
une société du spectacle ? oui mais quelle société ?
une société au bout du rouleau.
une société au bord de l’implosion.
une société de la fracture sociale, morale et politique entre le peuple et les élites.
une société dont l’augmentation du niveau de savoir est inversement proportionnel aux mises en application
une société qui en passe de basculer dans le populisme et l’autoristarisme
une société endettée pour payer les fautes de son passé
une société qui a perdu ses répères et son identité à force de s’empétrer dans la bien pensance multiculturelle qui pardonne tout à l’autre et rien à soi
une société sans avenir, sans espoir d’avenir, sans espoir d’espoir d’avenir, sans avenir d’espoir d’avenir
une société tellement perdue dans sa culture qu’elle finit par récompenser des Droopy littéraires
s’agit-il bien de cette société du spectacle dont nous parlons ?
oui ?
une telle société du spectacle ?
Debord a écrit un livre sur Sollers?
il est bien ?
oui… et depuis toujours !
Rappel : « La Dialectique de la Raison » d’Horkheimer et Adorno (invention de la catégorie « industrie culturelle ») est de 1947. Pas besoin de faire du spectacle pour condamner la société du spectacle…
bérénice dit: 20 novembre 2013 à 18 h 35 min
Le prolétariat licencié en Europe fabrique les esclaves chinois en Ethiopie.
ah vous voyez bien que les patrons i zy sont pour reu rien
19 h 00 min
radoteur maniaque le maboule de pq a pas encore eu sa dose de calmants
Vous ne savez pas ce qu’est la vraie merde !
Un gars rentre du travail et déjà ils lui ont augmenté le prix de la bière, si encore il doit renoncer à son programme télé pour se taper Proust ou Joyce… le voilà dans la vraie merde…
Impossible de mettre la main sur Dexter ! L’avez-vous vu ici ? Son désespoir est il sérieux ? Passou peut il être tenu pour responsable de débordisation tardive ?
« Sympa, le film de Guillaume Gallienne, mais il n’est pas nécessaire d’en rajouter. Pourtant, dans cette histoire d’un garçon pour lequel sa mère fait tout pour qu’il n’aime pas d’autres femmes qu’elle même, bref pour qu’il devienne follement homo, et qui malgré tout aimera les femmes, le tout conté dans une ambiance délicieusement bourgeoise, au charme peu discret néanmoins, me gêne. Pourquoi ? »
ça, c’est ce que je viens d’écrire chez Sophie Avon. Mais la réponse est plutôt de ce côté-ci ? Ce que Guillaume Gallienne en fait n’est-il pas un pur produit de marchandisation spectaculaire ?
Bon alors maintenant si ça vous suffit pas comme matos et si vous êtes incapables de l’utiliser, vous pouvez aller vous faire foutre ou publier des études sur la mesure et l’hubrique du boudin.
19h10 » pardonnons leur car ils ne savent pas ce qu’ils font », ceci pour tenter d’écrire que le capitalisme n’en finit pas d’emprunter des moyens pour des fins de totalitarisme en train compartimenté qui réinventerait une 3ème 4ème …classe et même des voies pour supprimer plus rapidement les hommes en les exploitant ou en les jetant comme de vulgaires rebuts.
je n’invente rien.
« L’une des marottes des situationnistes, la psychogéographie, consistait à établir des cartes subjectives des ambiances de la ville, qu’ils élaboraient lors de leurs déambulations. «La formule pour renverser le monde, nous ne l’avons pas cherchée dans les livres, mais en errant», a écrit le maître. Et en picolant? Petite carte psycho-éthylique du situationnisme parisien. »
vous trouverez le chemin en suivant le lien qu’il vous conviendra.
« Ce que Guillaume Gallienne en fait n’est-il pas un pur produit de marchandisation spectaculaire ? »
Voulez-vous dire une « fiente debordienne » ?…
Je vous crois bien volontiers …
des journées je n’ai pas regardé le film autrement que comme une approche du système et je n’ai pas tout compris, un peu difficile à suivre en post postprandial, l’état des choses a empiré depuis. Qu’il qui?
« pour supprimer plus rapidement les hommes en les exploitant ou en les jetant comme de vulgaires rebuts. »
Méritent-ils un autre sort ?
Pas lu le billet. C’est comme ça, j’ai pilé au titre.
« la merde dans laquelle on est »
Parlez pour ceux qui se pensent entraineurs d’une équipe de foot, en filant la métaphore populiste; mais ils ne font pas illusion. Au bois de Boulogne, ce sont les Brésiliennes qui gouvernent.
Bon les séniors qui ont fait la guerre de 68 sur les bancs de l’université, sont hors jeu. Déjà, à l’époque, ils étaient limite carton rouge.
bérénice dit: 20 novembre 2013 à 19 h 40 min
Votez et faites voter pour le Parti Communiste Français !
après la fin des grandes utopies la nouvelle connerie?
bérénice dit: 20 novembre 2013 à 19 h 48 min
… heu Bérénice vous causez de quel film ?
Celui diffusé hier soir sur France 3, G.Gallienne excellent dans: » ensemble nous allons vivre une très grande histoire d’amour » ?
La société du spectacle, le genre d’ingrédient que vous digérez facilement?
bérénice dit: 20 novembre 2013 à 20 h 13 min
Bérénice, cet ethylisme avoué ( je ne sais plus où et quand par vous , mais c’est acquis) et mis à part, -dont les Débordés vous seront bien reconnaissants-, je n’ai pas du tout compris votre 19h48. Je m’aperçois que ceux, antérieurs, non plus.
des journées je ne suis pas économiste et je ne crois plus en une politique juste à éviter l’ornière d’un extrême dont on sait aussi où il peut mener.
Ma chère Bérénice, je vous sais de tendance gauche. Vous êtes complètement dans l’erreur. La gauche n’a jamais rien donné de bon, à travers toutes les époques. Il suffit de réfléchir à cela pour ne plus être de gauche. C’est aussi simple que ça. C’est d’ailleurs pareil pour la droite. Rien de bon.
Il n’y a que le centre qui puisse convenir.
Sur la photo 2, c’est amusant ce conformisme vestimentaire encore en vigueur dans les années 60 : ils ont tous le même complet clair et la cravate sombre, la seule différence est dans le boutonnage droit ou croisé de la veste ! En ce temps là on était volontiers macho d’allure et d’attitude…
L’histoire du traducteur polonais me semble exemplaire, profonde et drôle.
Quant à « la merde dans laquelle on est », c’est notre vie. Quel éblouissement, quelle merveille. Quel miracle. Que c’est bon.
Bonne soirée,
Renato, pour plaire aux Français, au peuple, aux franchouillards, il faut être expert de la vie vécue comme vraie merde. Il faudrait définir ce qu’est « la vraie merde ». Je me trouve en Polynésie Française, le vrai peuple, je parle des Polynésiens, il y a de vrais slums ici, restent aimables et souriants. Sauvés peut-être de la mauvaise ambiance de la métropole, par le climat, la beauté des paysages et leur propre beauté physique…
Guy D.?
Vraiment guidé par Madame…!
http://www.youtube.com/watch?v=PlIc_1cjCdg
…
…Guy Debord à l’aide pour sortir de la merde,…
…
…comme avec les dessins de Léonard de Vinci,…c’est dans la forme les rituels des proportions – comparées,…et quoi encore,…
…
…il y a, une grande analogie,…de notre civilisation de progrès-ratés,…d’avec l’emploi du » moteur à explosion « ,…
…
…moi, je me comprend,…
…mais vous l’expliquez,…quel travail,…
…
… » raffinage,…et du vent,…des particules,…et l’état qui se mange par ses pieds,…une autre figure,…
…
…il faut » repenser » la société,…
…dans son confort,…ses privilèges,…
…( dans ce que rien n’est absolument perdu ou certain et fixe ),…
…mais, de là, à survivre dans un système d’archétypes – parasites,…sans fondements d’être au dessus des événements et de les subir,…
…çà revient, à penser,…est ce qu’il y a des pilotes brevetés dans l’avion,…
…
…toute les réflexions sont bonnes,…du moment,…que les victimes sont les responsables – politiques qui touchent-gros pour penser,…et pas pour nous jouer aux boules près du cochonnet,…
…et qui n’attendent qu’à se faire mettre par l’adversité de la mondialisation globale,…
…avec le marché des dupes aux étrangers pour le moteur de la haine à explosion,…une autre figure,…dans ce principe d’user nos conforts par une destruction parallèle,…etc,…envoyez,…
…aux genres généraux d’économies endoctrinés,…etc,…
…
bérénice dit: 20 novembre 2013 à 19 h 40 min
19h10 » pardonnons leur car ils ne savent pas ce qu’ils font », ceci pour tenter d’écrire que le capitalisme n’en finit pas d’emprunter des moyens pour des fins de totalitarisme en train compartimenté qui réinventerait une 3ème 4ème …classe et même des voies pour supprimer plus rapidement les hommes en les exploitant ou en les jetant comme de vulgaires rebuts.
Très juste Bérénice. La France est une entreprise et les citoyens une marchandise.
la présence d’esprit fut un attribut français, paraît-il
http://www.monde-diplomatique.fr/2006/08/SCARPETTA/13756
bosseur dit: 20 novembre 2013 à 20 h 27 min
j’ai plus mes dents
C’est pas grave on broie l’ennemi en bouillie on le bouffe après…
Vous avez raison, TKT, mais il n’y a pas forcément besoin d’aller aussi loin qu’en Polynésie. Un petit village dans la montagne au Maroc…et l’on trouve les mêmes sourires, la même bonne humeur. C’est ce qui me fait dire qu’il faut tout faire pour éviter que les gens soient déracinés. Ils ne sont bien que chez eux, ailleurs il font la gueule. Paris est un patchwork de déracinés.
Pour répondre à la petite pointure, une pensée bien plus construite et passionnante :
http://www.youtube.com/watch?v=CiHfntd7jIs
Marcel dit: 20 novembre 2013 à 22 h 50 min
bérénice dit: 20 novembre 2013 à 19 h 40 min
19h10 » pardonnons leur car ils ne savent pas ce qu’ils font », ceci pour tenter d’écrire que le capitalisme n’en finit pas d’emprunter des moyens pour des fins de totalitarisme en train compartimenté qui réinventerait une 3ème 4ème …classe et même des voies pour supprimer plus rapidement les hommes en les exploitant ou en les jetant comme de vulgaires rebuts.
Très juste Bérénice. La France est une entreprise et les citoyens une marchandise.
en gros le capitalisme va réussir là où a échoué le communisme.
belle analyse de bouffons.
vous butez en touche, sergio
« le climat, la beauté des paysages et leur propre beauté physique… »
Je vous envie, Thierry, ici c’est la pluie glaciale, annonce d’un long hiver, fuyons !
brosseur dit: 20 novembre 2013 à 23 h 45 min
vous butez en touche
Ha non la bouffe faut l’aspirer par exemple le prince de Ligne vingt-trois douzaines d’huîtres qu’il se tapait au petit déjeuner…
Il est fort tôt mais un je-ne-sais-quoi me fait ouvrir l’ordi pour savoir si le monde tourne encore. Rassuré, je viens faire un tour chez ce bon Assouline. On y parle de Debors. Je l’ai lu naguère, et ma foi bien apprécié. Mais sommes-nous tous inévitablement victimes de ce spectacle qu’a toujours été la vie?
le spectaculaire nul, c’est Debord, et TF1, et le foot
« La France est une entreprise et les citoyens une marchandise. »
Ne dites pas de bêtise. Ce n’est pas le cas. Il n’y a pas de marché libre aux esclaves africains à Bobigny, Gennevilliers, la Courneuve, et les Quartiers Nord de Marseille.
Victor,
par contre de grands cirques subventionnés y pullulent !
Que des prophètes à tous coins de rue… cela dit, d’une manière ou d’une autre, chaque époque est dans la merde — surtout dans les perspectives dessinées par les conformistes… Bon, il est (et il était) évident que certains choix faits, p. ex., par les urbanistes (parfois dans l’urgence) n’étaient pas ce qu’il y avait de mieux… On pouvait, évidemment, laisser les gens dans les bidonvilles ou sous les ponts… ce que je suppose, aurait comblé G.D. que l’on voit sur la photo 2 bien nourri et habillé comme il faut — selon les canons de l’époque. Enfin, un autre petit bourgeois qui voulait changer le monde pour qu’il ne change pas, sans réfléchir au fait que les solutions sont individuelles, et que l’on pense avant tout à se loger, à se nourrir, à s’habiller, puis au reste… Et c’est quoi le reste ? On le choisit comment son reste ? ça c’est à chacun de voir, pas besoin de théoriciens à deux balles…
« Ne dites pas de bêtise. »
Ce n’est pas une bêtise. C’est dit à la vas-y que je te pousse car il est vrai que l’argument (« La France est une entreprise et les citoyens une marchandise ») ce n’est que le dada de quelques nostalgiques des dictatures, mais la force travail est, évidemment, une marchandise car on vends une partie de notre temps. Le temps libre de chacun aussi est une marchandise car on achète le temps de quelqu’un (livres, musiques, spectacles, sports)… Et c’est à chacun d’administrer ces marchandises-là.
Après, il y en a qui adhèrent à la société du spectacle ? C’est comme se faire du souci pour ce qui adhèrent aux sectes : ça les regarde… jusqu’à preuve du contraire il ont le droit de vote…
certains choix faits, p. ex., par les urbanistes (parfois dans l’urgence) n’étaient pas ce qu’il y avait de mieux…
Facile d’ accuser tous les es architectes et urbanistes : la plupart du temps les moins « chers » étaient engagés
« les solutions sont individuelles »
c’est les plus forts qui gagnent le plus
@Charles Marques 23h13
Aucune question en ce sens ne se pose.
Charles 23h13
Je ne vois pas que ce genre de question soit d’actualité et s’impose à la marche du siècle.
Les citoyens sont une marchandises…
Certains sont soumis à une carence de réglementation qui peine à couvrir l’extension des marchés qui n’ont pour devise que l’augmentation du profit qui comme on peut le remarquer ne grossit que dans un certains nombre d’îlots dont certains ne sont plus recensés par les géographes pour y être en toute illégalité reclus et contraints de faire des petits qui ne seront pas déclarés au service de l’état civil quand d’autres ressortissants de l’étrange parviennent bien sales à s’incorporer dans le système bancaire qui en machine de guerre parviendra à les transformer en éléments de liquidité anonymes incolores inodores.
« Facile d’ accuser tous les es architectes et urbanistes… »
Je n’accuse personne, je parle même d’urgence… mais bon, vous avez réagi au ¼ de tour, ça se comprends…
bérénice dit: 21 novembre 2013 à 9 h 06 min
« Les citoyens sont une marchandise »…
Seigneur, Bérénice, quel charabia !
9h29 ce n’est pas le mien.
9h29 mais rien ne vous empêche de traiter le monde dans un texte qui serait le votre.
Mais enfin ! ce ne sont pas les citoyens qui sont une marchandise, c’est le temps.
renato s’il est exact que l’on vende son temps on ne peut cependant pas comme pour le CO2 en racheter si on a dépensé son quota, il est un moment où quelque soit la teneur et l’intensité du temps monnayable dont chacun dispose ce capital soit épuisé un peu comme la beauté des êtres. Bien sur il y a de beaux vieillards emplis de sagesse qui laisseront un héritage mais de temps s’il leur venait à en souhaiter d’avantage ils ne pourraient s’offrir.
Les citoyens sont une marchandises…
Certains sont soumis à une carence de réglementation qui peine à couvrir l’extension des marchés qui n’ont pour devise que l’augmentation du profit qui comme on peut le remarquer ne grossit que dans un certains nombre d’îlots dont certains ne sont plus recensés par les géographes pour y être en toute illégalité reclus et contraints de faire des petits qui ne seront pas déclarés au service de l’état civil quand d’autres ressortissants de l’étrange parviennent bien sales à s’incorporer dans le système bancaire qui en machine de guerre parviendra à les transformer en éléments de liquidité anonymes incolores inodores.
Bérénice
Comme le fait remarquer « Ce qui se conçoit bien, etc …etc »
Si ce n’est pas votre charabia, Bérénice, utilisez des guillemets et citez votre source! Parce que pour une bouillie, c’est une sacrée bouillie !
Mais enfin ! ce ne sont pas les citoyens qui sont une marchandise, c’est le temps
if itz fr! you r dze product
le formulaire de réponse doit être en haut sinon à quoi bon
d’une bouillie il faudrait voir un velouté? extrayez les grumeaux s’ils vous gênent pour atteindre la perfection industrielle bien qu’il ne soit question que d’imprécisions quant à ce monde qui se disloque et pourrit un peu plus tous les jours sur toutes ses dimensions et paradoxalement parce que nous disposons des moyens pour qu’il puisse fonctionner différemment s’il existait une autre religion servie par les pouvoirs que celui de l’argent.
Votre prose est illisible, Bérénice!
Guy Debord à l’aide pour sortir de « la merde dans laquelle on est »
hum lassouline ne se fout pas seulement de debord guy mise en fosse septique..bref c’est un billet de troll
« le formulaire de réponse doit être en haut sinon à quoi bon »
C’est pour nous dissuader de commenter ?
Bonjour chers Terriens !
Ce monde je l’ai voulu intéressant. Un essai parmi d’autres. J’ai donc créé de la diversité, qu’elle soit exprimée en espèces, en races, en formes, en couleurs, en croyances, en sentiments, en cultures, en intelligences, en stupidités, en étrangetés.
J’ai voulu qu’il y ait des génies, des élites, des cadres, des exécutants, des hommes et des femmes simples, et une masse de connards stupides qui font les peuples, communautés, et cimente cette merde terrestre sur laquelle se penchent et tombent bien des philosophes, dont votre pauvre Debord.
Autant vous dire que votre notion de « citoyen » (!) vos tentatives de définir un bon système de gouvernement (!), gauche, centre, droite, fasciste, aristocratique ou démocratique, toutes ces tentatives ne riment à rien. Les gros mangeront toujours les petits, c’est ce que j’ai désiré pour le règne animal, dont vous faites partie.
Si j’avais voulu que triomphe et règne Liberté, Egalité, Fraternité, j’aurais fait autrement, vous vous en doutez !
Amusez-vous bien et n’écoutez pas trop vos malheureux penseurs ou dirigeants, ce n’est que perte de temps. Bon courage !
une autre… que celle…
à ce point? je n’aurais pas imaginé. J’en suis consternée.
« Votre prose est illisible, Bérénice! »
C’est la maîtresse qui le dit. Mais la maîtresse à qui ?
La notion de spectacle s’est depuis galvaudée depuis pour finir en un lieu commun, (ensemble d’images) alors que Debord la définissait comme un rapport social entre les personnes, mais médiatisé par des images
“Avec Debord, nous comprenons que ce n’est absolument pas un hasard si le régime nazi fut le premier à diffuser à longueur de journées de la musique gratuitement dans les rues des grandes villes allemandes : il fallait que le bruit de la radio d’Etat sépare les individus entre eux, et les condamne à une solitude silencieuse.”
comme dab..tous les panzer de lassouline contre les images..troll !
« dieu existe et c’est moi »
jicé agité du bocal
C’est pour nous dissuader de commenter ?
.et ça marche
Le film de Sollers « GUY DEBORD, UNE ÉTRANGE GUERRE », le Boug’, est assez éclairant si on n’a pas lu Debord. Mais, il laisse songeur quand on voit comment Sollers est tout content de lui dès qu’il peut faire son cabotin dans les médias … !
Jicé et toi, Bouguereau, figurez parmi mes créatures totalement loupées. Classés dans la catégorie des grands connards.
figurez parmi mes créatures totalement loupées
« on mesure la grandeur d’une création a la grandeur de son échec »
Le film de Sollers
in girus est bien et restera je ne suis pas le seul à le penser..image aussi ?
une autre religion servie par les pouvoirs que celui de l’argent.
yen a que ça les dérange que c’est les plus intelligents font de l’argent
les autres c’est rien que des feignasses, des assistés
cabotin dans les médias … Ou comment discréditer un discours, ni vu ni connu? C’est élégant, sournois, quelques mots sans cracher croix de bois croix de fer…
..roum immusse
..ça fait pas fermer sa gueule a cette raclure de keupu
Sauras-tu trouver un bon sujet ?
1) « on mesure la grandeur d’une création a la grandeur de son échec »
Le Boug’
2) « L’homme est une création du désir, non pas une création du besoin. »
de Gaston Bachelard
3) « Mais que foutait Dieu, avant la création ? »
de Samuel Beckett
nicolas le système s’est de toutes façons emballé et les unités dotées des intelligences nécessaires n’ont plus le choix, si ce n’est pas une qui se décide à prendre une décision opportune en terme de rentabilité même fâcheuse d’effets sociaux, une autre le fera. Alors on délocalise pour toujours plus de profits mais les individus peu qualifiés sont moins mobiles que les entreprises, ils sont interchangeables, est-ce qu’on tuera tous les affreux?
« est-ce qu’on tuera tous les affreux ? »
N’oubliez pas de tuer leur progéniture, aussi, car ils se reproduisent consciencieusement. Le meilleur de mes gags !
1) « on mesure la grandeur d’une création a la grandeur de son échec »
Le Boug’
c’est pas d’moi dafnoz..et quant a bequette c’est certain qu’il se serait pas géné l’arsouille à se mettre dans le fauteuil du bon dieu a siffler son gnak pour nous dire « bof il est pas si terribe »..frait mieux d’aller slaver les pieds
Daphnée si vous pouviez vous répandre en développement de la numéro 2, généreusement.
Une pensée vers bouguereau, avec le palindrome qu’il connaît bien.
L’IL et L’IS sont loin, et peut-être que je baigne (ou patauge ?) dans le spectacle, mais je conserve de l’affection pour Guy Debord, et je rouvre de temps en temps « Panégyrique ». Il y a aussi, dedans, la nostalgie d’un Paris qui a en grande partie disparu.
« La RDL me manque mais les gens sont vraiment trop méchants là-bas », dixit Christiane chez Popol… alors quoi, camarades, c’est vrai ?
le système s’est de toutes façons emballé
les unités dotées des intelligences nécessaires n’ont plus le choix
choix de la barbarie
Le meilleur de mes gags !
dieu c’est çui qu’a inventé les rires enregistrés dirait guy
Pour ce qui est de se répandre. Vous avez l’avantage, Bérénice ..
choix de la barbarie
« vous avez le choix si vous aimez le noir »..dieu c’est un marchand d’bagnole d’occaze
Il y a aussi, dedans, la nostalgie d’un Paris qui a en grande partie disparu.
c’est vrai, du cabotinage sophistiqué..de l’éditeurs qui se fait flinguer dans les caves..on croirait que je persifle mais non..beaucoup moins que ce billet en tout cas
De même qu’il existe Paradis, Purgatoire et Enfer, il existe la RdL, le blog à Popaul et la tente à Onfray.
Si elle travaille bien, Christiane sera bientôt de retour en Paradis.
dieu pête et fume du belge.. »il fait son interressant » comme disait la tante a vontraube
daphnée sans sous-entendu j’attendais une explication, ni plus, ni moins car je ne comprends pas la richesse de cette citation. Merci.
car je ne comprends pas la richesse de cette citation.
Et l’humour ?
Mais ce n’est pas grave, le Boug’ avait compris ..
Très drôle l’article de David Caviglioli dans le BibliObs :
« Ça s’appelle «Masterpiece» – prononcez «Maasterrpiis». Ça passe tous les dimanches à 21h50 sur la Rai3, la chaîne italienne du savoir et des régions. La première était diffusée dimanche dernier. C’est un mélange de la «Nouvelle Star» et de «Top Chef», mais avec des écrivains. C’est la première télé-réalité littéraire du monde. Et c’est très con.
Lorsque Fremantle, qui produit chez nous les grotesques «X Factor» et «la France a un incroyable talent», a annoncé le projet d’émission, la Rai a reçu 5000 manuscrits. 5000 écrivains dominicaux qui espéraient remporter la timbale: la publication de leur chef-d’œuvre à 100.000 exemplaires par la maison Bompiani et, incidemment, les bienfaits d’une télé-célébrité vite acquise.
Une équipe de lecteurs appointée par la Rai a écrémé le paquet et retenu 70 candidats. »
Si l’émission est rachetée en France, je veux bien postuler pour un emploi de lecteur appointé ! Faut-il envoyer un CV à TF1 ou M6 ?
10 h 34 min
on peut lire par ex » ça fait pas fermer sa gueule a cette raclure de keupu »
Au fond, en un sens, ce n’est pas plus mal. On peut même le prendre comme un compliment. Et rassurer le traducteur : en France aussi, il arrive parfois qu’on n’y comprenne rien mais ce n’est pas grave
et on se demande pus pourquoi elkbache est a 80 ballets a faire son médichi
10h47 bien.
« 2) « L’homme est une création du désir, non pas une création du besoin. »
de Gaston Bachelard »
Je ne vois pas bien où est l’humour dans cette citation, Daaphnée ? En revanche, chez Beckett c’est évident !
Poussons la métaphysique plus loin. Ne pourrait-on pas plutôt dire : « Dieu est une création du désir des hommes, non pas une création du besoin. » ?
Et là, on ne voit plus très bien la différence entre le désir et le besoin, non ?
Daphnée qui selon Christiane serait en réalité un homme souffrirait d’un manque de désir aussi pour qu’il soit besoin en femme se transforme.
J’ai besoin de faire pipi, mais en ai-je vraiment le désir ?
En revanche, si j’ai du désir à faire l’amour, c’est que cela répond à un besoin !
Au delà de la satisfaction des besoins fondamentaux commence le désir, la satisfaction des besoins permettent la survie, le désir nous propulse dans la vie.
baiser est un besoin, pisser une nécessité.
Sauf pour baroz, le pipilet.
En fait, les lecteurs sont appointés par la maison Bompiani en Italie. Quel éditeur acceptera de se plier au jeu chez nous ? Gallimard ?
permet.Jacques si vous ne le faites pas vous n’en mourrez pas, essayez de vous abstenir de manger.
ça déborde, ça déborde !
« faire ses besoins (v.)
aller à la garde-robe, aller à la selle, aller au petit coin, aller sur le pot, caguer, chier, couler un bronze, déféquer, faire caca, faire la grosse commission, faire la petite commission, faire pipi, pisser, se soulager, uriner, faire (V, ellipse, familier) »
« des besoins fondamentaux »
naître, baiser, mourir ?
Et au suivant.
Daaphnée est un homme. Christiane est un ange. Clopine une vipère. Elena une bibliothèque. Colette une marionnette.
Et Dieu est une femme ?
Dieu un greffier.
« Sortir de la merde dans laquelle on est », c’est un besoin urgent ou un simple désir de Passou ?
« Colette une marionnette »
Et même une marronnette.
La merde dans laquelle on nait :
« Je suis né le 30 janvier 1952, à 0 H 30 du matin (Verseau ascendant Balance), à Saint-Dizier, l’ancien hôpital de Cannes, situé alors dans le haut du Suquet.
La veille de ma naissance, ma mère avait eu une furieuse envie de flageolets blancs à la niçoise, l’un de ses plats préférés. Son appréhension était fort grande, car, trois ans auparavant, l’accouchement de son premier fils, avait été douloureux.
Avec moi, tout fut plus aisé. En poussant, elle se vida de tous les côtés. Elle en riait encore lorsqu’elle me rapporta ces faits, des années plus tard. Pour le nouveau-né mariné à la sauce tomate que je fus, elle en déduisit les plus heureux présages. »
Brunissoir est un urinoir très noir
Roland de Lassus, le compositeur du 16e siècle !
Monsieur Barozzi,
votre question sur le sexe de votre créateur démontre votre limite de créature !
Je crée, ex nihilo, et vous, les hommes, comme le brillant Augustin le disait, vous … « Inter faeces et urinam nascimur »
Pas de « Monsieur » entre-nous, Dieu, appelle-moi Jacky !
Monsieur Barozzi, d’un mot je vous renvoie chez Lulu, au plus bas : ne me tutoyez pas, s’il vous plait.
On lit dans « La société du spectacle » :
» 161
Le temps est l’aliénation nécessaire, comme le montrait Hegel, le milieu où le sujet se réalise en se perdant, devient autre pour devenir la vérité de lui-même. Mais son contraire est justement l’aliénation dominante, qui est subie par le producteur d’un présent étranger. Dans cette aliénation spatiale, la société qui sépare à la racine le sujet et l’activité qu’elle lui dérobe, le sépare d’abord de son propre temps. L’aliénation sociale surmontable est justement celle qui a interdit et pétrifié les possibilités et les risques de l’aliénation vivante dans le temps ».
(N.B. : les mots « nécessaire », « présent étranger », « aliénation spatiale », « vivante », sont en italiques dans le texte.
On a toujours le droit — et c’est presque toujours inévitable — de raisonner à partir de la pensée d’autrui. Cela n’implique évidemment pas qu’on fasse siens les postulats et les conclusions de cette pensée. Or tout se passe ici comme si Debord reprenait à son compte, sans le discuter, un postulat métaphysique de Hegel. Il est clair que, pour celui-ci, le sujet préexiste à son aliénation, autrement on se demande bien comment cette aliénation pourrait bien avoir lieu. En reprenant ce postulat à son compte, Debord suppose résolu ce qui justement fait problème. Pour qu’un sujet « se réalise en se perdant » dans le temps, il faut bien qu’il se soit perdu une première fois, ce qui présuppose qu’il existe avant cette première fois. Et si rien n’existait avant elle, il devient inutile et absurde de parler d' »aliénation vivante dans le temps ». Ce qu’on peut supposer avec vraisemblance, en revanche, c’est qu’aucun sujet ne peut se constituer ni s’incarner hors du temps. Affirmer, d’autre part, que la société « sépare à la racine le sujet et l’activité qu’elle lui dérobe », cela revient à escamoter sans l’avoir examinée la question de savoir s’il est possible de concevoir un sujet humain étranger à toute socialisation. Comme le temps, la socialisation apparaît, non comme la source de l’aliénation du sujet, mais comme la condition de sa constitution et de son existence.
Dans ce fragment, comme dans beaucoup d’autres de « La société du spectacle », la pensée de Debord apparaît pour ce qu’elle est : une pensée scolastique, dogmatique, dépourvue de l’ombre d’un authentique questionnement. Le résultat, c’est que les élucubrations de « La Société du spectacle, s’inscrivant dans une mouvance vaguement rousseauiste et vaguement anarchiste, n’auront jamais séduit qu’un public de pseudo-intellos peu regardants sur la marchandise.
Monsieur John Brown, d’un mot je vous renvoie chez Lulu, au plus bas : ne nous ennuyez plus avec vos commentaires sur la vacuité de Debord !
Il est, avec bien d’autres, une créature loupée, qui n’a jamais apporté aux Terriens ce que j’espérais
« Bien sur il y a de beaux vieillards emplis de sagesse qui laisseront un héritage mais de temps s’il leur venait à en souhaiter d’avantage ils ne pourraient s’offrir. »
Vous pouvez toujours prendre une assurance…
A tout prendre tout de même rendons à Cesar ce qui lui appartient, il fait savoir ses goûts personnels par la bande, le plus puissant propagandiste littéraire étant l’incontournable gérard majax du point, qui afflige la littérature de ses problèmes de coeurs et de santé qui n’auraient d’échos s’il n’en était lui-même l’échotier en chef.
C’est sous leurs fourches caudines activistes que tout prétendant aux lettres doit s’incliner ou décliner.
Dans les prières de mon enfance, on tutoyait Dieu et la Vierge Marie, Dieu ! C’est qui, c’est quoi Lulu, le nom d’une maison de passe ?
Bien que tu m’ai fait naître dans la merde et que tu m’y a longtemps laissé mariner, je n’ai pas à me plaindre, Dieu. J’ai lu les vies de ce pauvre Job, par Passou. Moi, je n’ai, à ce jour, ni souffert du froid ou de la faim et je n’ai jamais manqué d’amour. Mais ce matin, j’ai lu dans Le Parisien une nouvelle qui m’a profondément attristé. Un pêcheur a retrouvé sur la plage, le nez dans le sable, une fillette d’environ deux ans, vêtue d’une manteau noir et de bottines. Juste en face de l’hôpital maritime de Berck. Personne n’avait déclaré sa disparition. Moi, si cela avait été possible, je l’aurais bien adopté cette petite, je l’aurais aimée, protégée et menée à bon port. Mais tes plus fervents supporters ne le veulent pas. Il est vrai que dans ta très grande bonté tu a crée Christ’in Boutin mais aussi Christi-âne Taubira !
Tu as, of course !
Monsieur Barozzi, il faut comprendre : nous étions « camarades de travail » Lucifer et moi-même. Sa trahison n’a pas tué le souvenir de nos campagnes communes. D’où le diminutif.
Tu es trop sensible, Jacques Barozzi, quelle importance une enfant de plus ou de moins ? Oublie le spectaculaire.
Baudelaire sur la photographie de l’expert Plantureux est borderline, au bord du collodion, une fleur de sourire entre les dents. Debord sur la topographie est plus sur la ligne Baudelaire, celle qui mène au bord de l’eau, voire au bordel, au vin, au haschich, à l’opium, mais comme ce fut le cas pour Guitou, c’est toujours dans le cadre de la noyade de son ennui (« dans quel philtre, dans quelle tisane, noierons-nous ce vieil ennemi », souvenez-vous…)
« La différence entre un situationniste et moi, c’est que moi je sais que je ne suis pas situationniste », aurait pu dire Baudelaire en citant Salvador Dali (qui en fait parlait d’un fou), voilà où nous en sommes rendus, on tombe de Baudelaire en Debord, puis à nouveau de Debord en Baudelaire, avec toujours un peu plus de perte électrique mentale. On a laissé nos redingotes au vestiaire, on n’hésite pas à sortir dehors avec un t-shirt à l’effigie de Florence Rey, on ne lit plus les journaux, on va carrément dans leurs locaux canarder des yeux les chiens écrasés qui continuent vaille que vaille à écrire la chronique du quotidien. La « marde » n’est qu’un épiphénomène de quelque chose de bien plus grave ; le plus grave c’est qu’on se fasse ièch la teub depuis déjà un moment. Bonsoir (avec l’accent de Frédéric Mitterrand.)
on peut aussi préférer le comique involontaire au chiant intentonnel et calibré..
ce tweet vaut le clic x.lw, je me suis bien divertie à le lire, ne trouvez-vous pas que c’est d’un fétichisme absolu que d’investiguer sur un flou, bientôt un poil au mollet d’alfonse daudet vaudra plus chez artcurial que la recette de la rentrée littéraire en tablette.
ce tweet vaut le clic x.lw, je me suis bien divertie à le lire
le plus grave c’est qu’on se fasse ièch la teub depuis déjà un moment. Bonsoir (avec l’accent de Frédéric Mitterrand.)
..ils sont tous les deux dans le même pieux et les confidences qu’ils se font c’est que d’autres s’emmerdent vachement plus
On a toujours le droit — et c’est presque toujours inévitable — de raisonner à partir de la pensée d’autrui.
pendant ce temps là pour lutter contre le temps qui passe jean marron fait sa petite révolution de jeune marx d’hégélien de gauche 150 aprés..
Tu es trop sensible, Jacques Barozzi, quelle importance une enfant de plus ou de moins ? Oublie le spectaculaire
..vu qu’ça n’l’est pas du tout spèce de biroute..ha tu dois pas en vende beaucoup de voitures d’occazes
Moi, si cela avait été possible, je l’aurais bien adopté cette petite, je l’aurais aimée, protégée et menée à bon port.
..t’aurais essayé baroz..juste essayé..vient pas faire les bondieux qui vend plein de bagnoles doccaz
je l’aurais menée à bon port, chez lulu ? C’est bien de vouloir faire le bonheur des zautres ..
@ 3) « Mais que foutait Dieu, avant la création ? » de Samuel Beckett.
… Sam : allez donc chercher une réponse chez les frères Bogdanof.
« ce blog est squatté par des provocateurs réac et douteux », dixit Christiane… accusé boudegras levez-vous !
« ce blog est squatté par des provocateurs réac et douteux »
Colette, Jeambrun et ses avatars…
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