de Pierre Assouline

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La République des livres
H.D. Thoreau :  qu’est-ce qui est vraiment nécessaire à la vie ?

H.D. Thoreau : qu’est-ce qui est vraiment nécessaire à la vie ?

Bientôt les vacances ? Alors attendez-vous à ce que je vous bassine avec la visitation, la relecture, la redécouverte des classiques. Une vie de lecteur ne suffirait pas à épuiser le sujet. Voilà un rituel auquel je n’ai jamais manqué de sacrifier plus particulièrement en été, ce qui est devenu moins facile quand on a aussi et par ailleurs un roman à terminer et ceux de la rentrée à lire.

Aujourd’hui, Henry David Thoreau (1817-1862). Pourquoi lui ? Parce qu’il revient en force. Incroyable le nombre d’articles dans plusieurs langues qui le citent ou s’y réfèrent depuis quelques mois. Mort il y a un siècle et demi, il n’en est pas moins furieusement tendance en 2017. La crise climatique, l’inquiétude écologique, l’hypertechnologie envahissante et le besoin qui s’ensuit de se déconnecter n’y sont pas probablement pas étrangers. Radicale pour toutes les saisons (encore qu’il faut s’interroger sur les limites de ceux qui veulent aujourd’hui accorder leur radicalisme au sien), son œuvre manifeste « une surprenante persistance » dans le débat d’idées selon The Nation. On peut continuer à le traiter de narcisse, d’égocentrique, d’égoïste comme se complaisait à le faire le New Yorker il y a deux ans encore, ou même de « sous-Emerson ». Les Américains qui savent que sa mère continuaient à laver son linge (à lui) sont plus nombreux que les lecteurs de Walden ou des poèmes de cet individualiste qui se fit un rempart de sa solitude.

Un classique peut en cacher un autre. Encore faut-il avoir derrière ce qui ne va pas toujours de soi, le classique charriant par définition dans le halo qui le nimbe davantage de poncifs que n’importe quel autre livre. Walden (380 pages, 23 euros, Le mot et le reste) est donc à revisiter. D’abord le titre. Les connaisseurs en littérature américaine, qui pullulent sur «  »La République des livres » », auront remarqué le parti pris des éditeurs, une petite maison marseillaise, qui l’ont amputé puisque généralement, les autres éditions le présentent sous son habit de Walden ou la vie dans les bois (1854) suivant en cela les premières éditions de Walden ; or life in the woods (on peut lire ici la version originale en anglais) bien que l’auteur ait demandé à son éditeur de s’en tenir au seul Walden.cabane

La traduction ensuite. Elle est signé de Brice Matthieussent, l’un des plus réputés passeurs de littérature américaine, lauréat du prix Maurice-Edgar Coindreau, traducteur de Richard Ford, Bret Easton Ellis,Thomas McGuane, Charles Bukowski, John Fante, Paul Bowles entre autres. On ne s’étonnera pas de voir le nom de Jim Harrison aux côtés du sien sur la couverture (peu inspirée, un comble vu le sujet), l’un de ceux dont il est le plus proche. Ce n’est pas un hasard si c’est à l’auteur de Dalva et de Retour en terre qu’a été confiée la préface. Thoreau et Steinbeck, auteurs de chevet de son père, ont baigné son enfance. Son compagnonnage est donc ancien et c’est la volonté de balayer les lieux communs qui encombrent le chef d’oeuvre (idylles campagnardes pour chromos accrochés dans le salon, retour à la nature, idéal rousseauiste du bon sauvage) qui l’a poussé à écrire ces quelques pages à la gloire d’un Thoreau qu’il range parmi les géants de son temps aux côtés de Hermann Melville et Walt Whitman.

Alors, ce fameux livre ? Le guide de vie d’un voyageur immobile. Pendant deux ans et deux mois, entre 1845 et 1847, Henry D. Thoreau (prononcez Thó-row,« the h sounded, and accent on the first syllable« ) a décidé de faire une parenthèse dans sa vie (il travaillait dans l’entreprise familiale de crayons) et de s’installer sur les rives du lac Walden, un étang plutôt, à Concord, Massachusetts, un village situé à une trentaine de kms de Boston. Il s’y est construit sa maison, une cabane plutôt, a vécu seul et du seul travail de ses mains. Il l’a fait dans l’idée de tenter une expérience d’autosuffisance. Walden, le texte le plus connu d’une oeuvre qui en compte bien d’autres, est constitué de la mosaïque de fragments tirés du journal de cette expérience. Cela tient parfois du collage d’extraits, de citations, d’emprunts à toutes les sources (latine, grecque, anglaise, chinoise et biblique, surtout Matthieu, l’Ecclésiaste et l’Exode) mais si bien fait que les coutures en sont invisibles.

thoreau 2Sa lecture est d’une fluidité qui semble naturelle tant les observations comme les analyses coulent d’une même eau. Nulle affèterie de langage comme on en retrouve parfois chez les auteurs de cette époque. Aucune mièvrerie dans son discours (au contraire, il est même sans tendresse pour les villageois de Concord qu’il compare à une colonie de rats musqués), pas de faux-lyrisme comme on pourrait le craindre dès que la nature inspire, et pas davantage de vision manichéenne dans le débat nature vs culture qu’il vit au jour le jour (on en retrouve l’écho dans la passionnante Correspondance qu’il échangea avec son ami et mentor Emerson que les éditions du Sandre ont publié en français)..

Ce n’est pas «  »moderne » » ni actuel, comme on dit trop rapidement trop souvent pour mieux arrimer une ancienne pensée à notre siècle; c’est de tous temps, comme tout ce qui a une portée universelle. Même si on a voulu que Gandhi et Martin Luther King aient puisé chez lui leurs principes de non-violence. Mais c’est surtout son message de désobéissance civile (il refuse par exemple de payer ses impôts à un Etat qui soutient l’esclavage) qui a ressuscité Walden dans la France de mai 68. Dans une postface succincte mais éclairante, Michel Granger, qui fut le maître d’oeuvre d’un Cahier de l’Herne consacré à Thoreau, rappelle à juste titre que, derrière sa critique des institutions étatiques et du capitalisme industriel, Walden encourage le lecteur à s’affranchir de toute tutelle en développant un esprit non-conformiste. Il invite à exécuter un pas de côté en permanence pour penser au-delà du sens commun sans pour autant s’engluer dans l’idéologie. Dans son utopie, il rêve d’une Nouvelle-Angleterre où des sages lettrés éduqueraient la population (idéal qui ne rappelle pas que de bons souvenirs).

Ce voyage-autour-de-ma-cabane est d’une telle richesse que l’on s’en voudrait de le réduire en privilégiant les thèmes qui ont fait son succès en permettant de longue date aux écologistes de le récupérer (de tous les bruits de la nature environnante, celui du chemin de fer est le seul que l’auteur veut bannir). Même si son influence est aujourd’hui devenue si vaste dans tous les domaines (littérature, poésie, musique, cinéma…) que la récupération semble générale. Mais je ne résiste pas à la tentation d’isoler l’un des quinze chapitres, qui n’est pas «  »Le champ de haricots » » ni «  »Pendaison de crémaillère » » ou «  »Solitude » », encore qu’ils vaillent vraiment le détour, mais «  »Lire » ». Thoreau s’y livre en quelques pages à une puissante apologie de l’enseignement des humanités gréco-latines dans leur langue, qui mériterait d’être publiée en tiré-à-part et distribuée à la sortie de notre ministère de l’Education nationale. Même si un peu partout dans son livre, l’ humanisme est tempéré par un solide puritanisme calviniste dont il ne s’est pas défait quoi qu’il en dise.thoreau-type 2

A force d’observer la nature, il parvient à en découvrir le vraie nature. Il connaît sur le bout des doigts ce qu’il évoque joliment comme « la grammaire mordorée du monde naturel » et sait trouver les mots pour dire la grâce d’un paysage. Qu’est-ce qui est vraiment nécessaire à la vie ? La question court tout au long de son livre, avec un souci constant de s’en tenir à l’essentiel et de balancer le superflu.

« Les détails nous empoisonnent la vie. Simplifiez, simplifiez »

S’il revenait vivre parmi nous, Thoreau serait horrifié par ses contemporains et par ce qu’ils ont fait du paysage. Il les verrait tels qu’ils sont : des citoyens-consommateurs. Mais l’Amérique d’aujourd’hui ne manque pas de Concord et de lacs Walden tels qu’ils se présentaient il y a un siècle et demi. Elle est encore assez vaste et sauvage pour permettre à d’autres Thoreau de tenter la même expérience. Mais il ne suffit pas de tenir son Journal sur des petits carnets pour en faire un grand livre. Into the wild, sur l’expérience tragique de Chris McCandless en Alaska, a donné un bon livre de Jon Krakauer et un film saisissant de Sean Penn, mais ils seront oubliés quand Walden sera toujours lu, pour Walden, pour sa poésie et pour ses appels à la désobéissance civile.

Jim Harrison nous l’apprend : ces dernières années, le lac a été sauvé, des promoteurs, du tourisme et du reste, grâce aux dons d’un certain Don Henley, membre d’un ancien groupe de rock, The Eagles. Ce qui ne donne pas nécessairement envie de fredonner Hotel California. Ni même de lire les romans de ceux que Jim Harrison considère comme les héritiers de Thoreau en la personne de Peter Matthiessen et Gary Snyder. On a juste envie de (re)lire Walden, de préférence dans cette édition désormais car elle apporte un supplément d’âme. Le conseil général des Bouches-du-Rhône a été bien inspiré de lui donner un coup de main.

(« Dessin de A. Dan tiré de Thoreau. La vie sublime ; « Sa cabane » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

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commentaires

1 121 Réponses pour H.D. Thoreau : qu’est-ce qui est vraiment nécessaire à la vie ?

bérénice dit: à

A cowboy correspond une cowgirl, y’a pas trop de bovins dans le coin, des chevaux à foison.

christiane dit: à

@bérénice dit: 29 juin 2017 à 8 h 40 min
J’aimais bien « la charge » de l’abeille. Ce vol lourd et enivré qui devrait la conduire à la ruche alors qu’elle s’endort dans une sorte d’ivresse, roulée dans le pollen, l’aiguillon rentré au fourreau, les batailles endormies. elle n’est pas vaincue, juste ivre de bonheur.

rose dit: à

pour les chevaux, le terme gaucho est approprié.

rose dit: à

christiane 9h20

cela me rappelle joyeusement quelqu’un. 🙂

renato dit: à

Gary Snyder, For All

Ah to be alive
on a mid-September morn
fording a stream
barefoot, pants rolled up,
holding boots, pack on,
sunshine, ice in the shallows,
northern rockies.

Rustle and shimmer of icy creek waters
stones turn underfoot, small and hard as toes
cold nose dripping
singing inside
creek music, heart music,
smell of sun on gravel.

I pledge allegiance

I pledge allegiance to the soil
of Turtle Island,
and to the beings who thereon dwell
one ecosystem
in diversity
under the sun
With joyful interpenetration for all.

rose dit: à

Non, définitif à toutes ventes d’armes et d’avions de guerre dans tous conflits régnait ici et là :

la volonté de « rappeler au président de la République que l’application de la loi sur le devoir de vigilance des entreprises [dite loi Sapin 2, adoptée en février], à laquelle il ne semblait pas très favorable, est d’autant plus nécessaire étant donné l’implication croissante des entreprises dans les conflits ». C’est ce qu’a démontré l’emblématique affaire Lafarge, visée aujourd’hui par une instruction pour financement de terrorisme en Syrie, à la suite d’une plainte de Sherpa, également.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/international/article/2017/06/29/la-bnp-visee-par-une-plainte-pour-complicite-de-genocide-au-rwanda_5152846_3210.html#VeXjWklEd31itiuQ.99

rose dit: à

définitif,

régnant

Phil dit: à

relevé plus bas: « conformistes succubes », bon mot de Renato qui sied au prestigieux blog à passou. il y a quelques années une notule avait déjà causé de Thoreau à l’occasion de la sortie d’une nouvelle traduction. la routine, quoi. lavie est en grande forme, l’air des montagnes sans doute, derborence.

la vie dans les bois dit: à

*__________
bzzz bzzz, j’vais m’commander les 4 premiers volumes du Journal, édités chez Finitude. Comme pour Kafka, je pense que c le + intéressant. Et puis quoi un géomètre, un arpenteur de la nature a tout pour plaire…il n’a pas taillé des crayons, tout le temps de sa courte vie.
, Phil, là tout de suite exactement ,la couleur tourmentée d’un grand lac. Pleasure.

JAZZI dit: à

LVDLB a passé l’âge pour être qualifiée de cowgirl !

JC..... dit: à

J’aime beaucoup Pierre Jourde. Longtemps j’ai adoré les clowns : Grock, Zavatta, Hitler, Mitterrand, Chirac…

rose dit: à

un grand lac qui ressemble à la mer ;

La concentration capitaliste réunit entre les mêmes mains les maisons d’édition, les journaux, les télévisions, les réseaux téléphoniques et la vente d’armement. L’actuel président de la République est lié à plusieurs grands patrons de groupes audiovisuels privés, la ministre de la culture envisage de remettre en cause les lois qui limitent la concentration médiatique, la machine à abrutir reçoit la bénédiction de l’Etat.

2008,2018 de grands changements.

une ministre du travail nommée après avoir organisé un happy few à Las Vegas, ville creuse par excellence, aux machines à sous clinquantes.

une avocate qui se fait payer ses études en étant chef du personnel aux mutuelles de son compagnon, puis la SCI crée avant son existence propre, puis l’appartement à Paris. Elle est commise d’office pour les sans papiers et les migrants de Calais. C’est sa spécialité.

Et bientôt l’interdiction de manifester : Macron, on t’emmerde.

la vie dans les bois dit: à

Bas rosis, la mère maquerelle du blogapassou.

JAZZI dit: à

Le blogapassou n’est pas un boxon, LVDLB, si ?

bouguereau dit: à

Et puis quoi un géomètre, un arpenteur de la nature a tout pour plaire…

tarzoune et son redboul à la taurine..y’est hencore plus con que keupu

JAZZI dit: à

« Macron, on t’emmerde. »

rose est dans la rue !

bouguereau dit: à

t’as beau mesurer des barbelé sur la prairie comme tarzoune c’est ferboteune les ortolans jicé..

bouguereau dit: à

rose est à la rue

bouguereau dit: à

et toi phil..les urines..ça baigne toujours ?

bouguereau dit: à

Phil, là tout de suite exactement ,la couleur tourmentée d’un grand lac. Pleasure

c’est pas mon genre d’ête grossier phil..mais là hon te dédicace tout un lac..ça doit vnir de là

la vie dans les bois dit: à

Certainement pas bas rosis, mais vos chaleurs et celles d’autres clebard(e)s du web, ne sont pas de mon goût, donc occupez vous de vos fesses.et stop la fumette, ou demandez au toubib une castration chimique, vieille folle.

bouguereau dit: à

LVDLB a passé l’âge pour être qualifiée de cowgirl !

djone wayne jusqu’à la fin faisant le lonesome sul’cheval en zinc et les pétasses à 25 piges c’est bon pour le spanghéro..ha les homos c’est haussi matcho qules hétéro épicétou

bouguereau dit: à

vas bosser tarzoune

bouguereau dit: à

LVDLB a passé l’âge pour être qualifiée de cowgirl !

djone wayne jusqu’à la fin faisant le lonesome sul’cheval en zinc et les pétaçes à 25 piges c’est bon pour le spanghéro..ha les homos c’est haussi matcho qules hétéro épicétou

keupu dit: à

à l’attention de JC :
Usurpation patronyme Groucho M….. : plainte déposée chez Me Jason Penderecki 111 B 58 th St NY 10022

bouguereau dit: à

c’est pétaçes qui paçe pas..keupu sréveille pasqu’y a dla concurence..y smet rapidos au boulot lui

Phil dit: à

la littérature de lac est belle et sombre, dear bougreau. Mann y prenait ses inspirations décadentes. Il faut un grand lac, bien sûr, bordé de respectables demeures (horizon dégagé de campings).

JC..... dit: à

Mis un petit Thoreau
Dans l’arène, dans la Reine.
Mis un petit Thoreau
Qui va crever bientôt !

Que m’importe ce fada
Raplapla, raplapa !
Que m’importe ce Thoreau
Fragile comme roseau ….

bouguereau dit: à

mais paçou y se décarcaçe pour te dire qu’on dit pas toro à grinouiche vilége mais soro..t’es vraiment dta province jicé

Janssen J-J dit: à

« ils ne savent perdre et il articulent leurs opinion comme ils bougent leur cul », ou
ils articulent leurs fesses comme ils bougent leurs opinions, les succubes stipendiés par les incubes.
http://www.dramatic.fr/incubes-p63.html

JAZZI dit: à

De « Lancelot du lac » à « La chevauchée du lac de Constance » de Peter Handke, il y a de quoi en faire tout un goût, Phil !

JC..... dit: à

Ces élus, ces ministres, ces serviteurs de l’Etat, ne sont que les courtisanes d’une puissance considérable : Sainte Finances du Déficit Public.

JAZZI dit: à

La province à JC c’est la Camargue, le boug, l’autre pays du Thoreau ?

bouguereau dit: à

ton Sans Cravate préféré

lui au moins hon peut pas tromper baroz..mélanchon ça sprononce mélanchon..et à grinouich personne le prononce

bouguereau dit: à

le teaurau de camargue c’est l’plus beau havec ses cornes ‘en lyre’ comme ils disent..j’aimrai bien en avoir un dans mon hacienda

bouguereau dit: à

(horizon dégagé de campings)

mais havec un pti ponton comme karl gustave

la vie dans les bois dit: à

Phil, l’autre soir à la télé, la veille où furent diffusées ces merveilles, le Maroc, et l’Algérie, « vu du ciel » il y a eu un survol de grands lacs alpins. Je n’ai pas tout regardé, sauf un truc de spéléo… Tout ça pour vous dire de prendre un peu de hauteur aussi, l’enfermement mental du père Mann, ça va bien, koi. ,

keupu dit: à

Tu vas moins rigoler avec les avocats, pauvre andouille de JC

Phil dit: à

dear lavie, faut pas croire, Mann faisait sa promenade digestive chaque jour autour du lac, comme vous, peut-être. et pas de blog pour faire sa crisette.

la vie dans les bois dit: à

No way Phil.
Votre manière de voir la crisette où elle n’est pas, ce n’est pas du tact qui vous manque, c’est autre chose. Mais qq un a déjà fait le diag…
Pour Mann père, demandez plutôt le fils, je ne sais plus lequel des deux est dans ce fameux dico de la littérature, paru chez Plon.

JAZZI dit: à

Klaus, forcément Klaus, LVDLB !

Nicolas dit: à

J’ai regardé un peu d’un oeil et suis allé me coucher, ca avait l’air bien.

bérénice dit: à

Cela ne me regarde pas et quoique, votre manière de désigner celui ou celle qui vous répond courtoisement quand bien même il elle ajouterait un zeste d’ironie est incontestablement une preuve de votre tact à moins que ce ne soit comme le reste, l’assurance de ne voir être remis en cause ce sentiment de toute puissance ou d’impunité s’appuyant probablement sur un montage licite dont nous ignorons tout , le résultat ne donne pas moins à enregistrer votre délicatesse à l’ouvrage soucieuse de justesse et de justice dans ces traits en évidence qui comme les Fauves les utilisaient pour surligner le contours des formes.

bérénice dit: à

les contours ou le contour, au choix, une histoire de fauvisme.

bérénice dit: à

Il faut un grand lac, bien sûr, bordé de respectables demeures.

espacées les demeures, ceci dit aux lacs du nord de l’Italie bordés d’or en barre je préférerais la sauvagerie de lieux moins courus avec ponton et canoë ,Alberta mais ça a cramé et c’est un peu loin.

olga dit: à

bérénice 13h19 .Je ne suis pas sûre de l’identité du poisson…mais j’aime Utagawa … (je ne suis pas lvdb)

bérénice dit: à

Olga, je ne suis pas Bérénice.

la vie dans les bois dit: à

J’ai bien l’honneur olga. C’est à quel sujet ?
Vos démêlés avec la chabot , ne me concernent pas.
Don’t feed it, l’engin a perdu son maquerereau.

Delaporte dit: à

Mort de l’écrivain Pierre Combescot, après une mauvaise chute dans l’escalier :

« Il était spécialiste de Machiavel, de Jack l’Éventreur et d’Henri Pranzini, le criminel condamné à mort pour lequel Thérèse de Lisieux avait prié. Combescot disait «ne pas croire en Dieu mais au Diable». »

la vie dans les bois dit: à

C’est exact, Barozzi. Voir le dernier ? billet Rdl sur le sana à montagne .

Delaporte dit: à

Le portrait officiel de Macron vient de sortir. Il mange à tous les râteliers en voulant réunir toutes les générations et un électorat fait de pièces rapportées :

« Très classique avec, sur le bureau, des ouvrages de de Gaulle, André Gide et Stendhal mais aussi très moderne et estampillé *start-up nation* grâce à la présence de… deux iPhone. »

bérénice dit: à

13h56 je ne vous ai rien adressé qui mérite votre bile. Soit Olga n’est pas vous et alors cela vous épile? Simple remarque sur cette façon que vous avez de prendre tout ce qui ne copine pas avec vous ou ne vous regarde pas comme une altesse pour quantité méprisable, je ne dépenserais pas un kopeck si j’étais lesbienne pour votre compagnie qu’lle soit en 3 D ou virtuelle, on se voit pourtant dans l’obligation d’ingérer vos communiqués trop souvent fielleux, à moins de passer sur votre signature en s’y essuyant les pieds au risque de se salir- de quoi vomir, vous devriez comprendre.

Phil dit: à

Mais quel Gide trône sur le bureau du président ? Entre Le voyage d’urien et L’immoraliste, un univers.

la vie dans les bois dit: à

Il semble que le président macaron, à défaut d’autorité légitime est en passe de devenir le premier president de téléréalité. Il n’est jusqu’aux fuites sur le déficit astronomique qui ne soit instrumentalisé, pour mieux légitimer des décisions autoritaires. Il va falloir commencer à s’inquiéter, et sans smiley.

Phil dit: à

Il faudra s’y faire dear lavie, en route pour cinq ans de Macron sur vos gazons, comme nos amis américains garderont leur président en dépit des campagnes par médias prébendés. Ceux qui sont incommodés peuvent se retirer dans leur boudoir ipodé.

la vie dans les bois dit: à

Ohff, Phil, ceux qui n’en sont pas de cette marche forcée au pas de l’oie, n’iront pas à Versailles. Pour commencer.

Phil dit: à

dear lavie, vous iriez volontiers à Versailles s’il vous était « compté ».
Le président a trois volumes de la pléiade sur son bureau, un seul est ouvert. probablement un exemplaire du journal de Gide, la nouvelle édition qui contient tout ce que l’écrivain avait supprimé dans l’édition de 39, gage donné à notre époque de transparence qui n’enrichit jamais la qualité.

rose dit: à

bérénice 12h39

je m’y suis mise : pure splendeur
Boulay Idriss,
Volubilis

Merci ; avez eu raison d’insister.

rose dit: à

Moulay Idriss

travaux forcés pour le correcteur automatique : dix ans de creusage de puits dans le désert.

la vie dans les bois dit: à

Phil, ave vos scies…
Vous ignorez peut-être, que dans ces livres decorum, sont planquées toutes les fiches de lecture de sa mémé.

Candide dit: à

non Phil, pas le Journal,
les Nourritures Terrestres.

rose dit: à

com 15h11 d’une tristesse infinie : comme si les relations hommes/femmes se réduisaient à cela. 🙂

Delaporte dit: à

Macron a choisi trois auteurs, De Gaulle, Stendhal et Gide. Il y en a un qu’il a soigneusement ouvert et mis en évidence, on ignore lequel. Peut-être « Le Rouge et le Noir », pour rendre hommage à sa « mémé ».

keupu dit: à

Oldgaga ne sait plus où elle en est !

la vie dans les bois dit: à

Ksss, ksss, les clebs ont les crocs. voilà k’la rosse s’en mêle.

Phil, m’etonnerait que la mémé ait poussé le bouchon jusqu’à préparer une fiche de lecture sur l’évangile de Saint Jean, selon le malsain .

Sergio dit: à

Delaporte dit: 29 juin 2017 à 15 h 39 min
Macron a choisi trois auteurs, De Gaulle, Stendhal et Gide

C’est les marketeux HEC de service qui ont trouvé cela finalement c’est un peu simieque ; ça prouve qe nousses les Vrounzés pour qu’on nous serve cela avec autant de décontraction on est pire que des veaux…

Enfin c’est toujours moins dégueu que le mouton des boîtes !

Et puis bon Dieu il aurait pu mettre un Blueberry ! Là ç’aurait été un homme…

Sergio dit: à

Passeque Blueberry faut pas le loublier c’est vrounzé ! C’est pas de la littérature américaine qui pullule… Euh non…

rose dit: à

c vrai que la mémé= la vie dans les bois a un sens de l’humour très au point

Phil dit: à

Les nourritures terrestres, dites-vous, Candide…le volume de la pléiade contient aussi Les nouvelles nourritures, vaste programme. de quoi se passer d’un smart phone.

rose dit: à

la mémé = la vie dans les bois qui, à 51 ans, suit encore ses cours d’orthophonie : elle ânonne :

le dessert, le désert
le poisson, le poison
la rose, la rosse
la bise, je bisse,
la baise, la baisse,
le saumon, le sot mont

et tout à l’avenant

elle y est depuis ses sept ans ; 44 ans de cours d’orthophonie. Nul progrès.

la vie dans les bois dit: à

Phil, Jupiter, maîtres des horloges, ça peut aussi faire illusion. À défaut de poser son homme.
Il paraît que l’horloge sur le selfie officiel a été piquée dans la salle du conseil des ministres. Un grigri.

bouguereau dit: à

elle harticule du mauvais sphinctère rose..faut ête charitabe

bouguereau dit: à

à part ça une vraie faignaçe

bouguereau dit: à

de quoi se passer d’un smart phone

t’es un hincorigibe idéaliss phil

bouguereau dit: à

Macron a choisi trois auteurs, De Gaulle, Stendhal et Gide

et lui c’est plus gros nanar dans sa brocante

bouguereau dit: à

un genre de vieux jeune..mais bon hon s’en fout hon a un smartfone comme y dirait phil

la vie dans les bois dit: à

la rosse a encore abusé de son mélange cachetons+bibine.
Pénible.

Delaporte dit: à

Mitterrand n’en avait choisi qu’un seul, les Essais de Montaigne, dans une éditions originale. Classieux. Ses deux septennats n’en ont pas pour autant été meilleurs…

bouguereau dit: à

banksy ctun gros phaisan rose..l’homme à frida c’est déjà mieux..mais chpréfère léger c’est français est coco classe

bouguereau dit: à

delaporte au nez

D. dit: à

Ce soir je mange du merlan-Rossini, un mélange terre-mer.

bouguereau dit: à

Pénible.

tarzoune rote péte gaze..trop d’air

rose dit: à

dans le film ils galopent deux fois de la gauche vers la droite, contrairement à chez Delacroix.

bouguereau dit: à

c’est l’plein pot des moules dédé..t’es bien un parisien

Phil dit: à

Mitterrand préférait Chardonne à Montaigne mais il n’est pas disponible dans la pléiade. Gallimard a des principes.

bouguereau dit: à

Gallimard a des principes

tout corps plongé dans l’eau ressort mouillé comme y disait à la carlingue

la vie dans les bois dit: à

ducon à 16h31, entre deux de tes aventures intestinales, il faudra que tu leur expliques un jour, comment tu es devenu la loque de leur mentor.

rose dit: à

dans ce film, le Maroc vu du ciel, on rappelle le trajet de l’AÉROPOSTALE, pérennisé aujourd’hui par un raid Latécoère.

Delaporte dit: à

« Mitterrand préférait Chardonne à Montaigne »

Il voulait passer pour un amateur de belles lettres, mais préférait avant tout Navarro ou la lecture de Gala. Cf. les écoutes téléphoniques qui espionnaient Carole Bouquet pour sa seule satisfaction intellectuelle. Des goûts de gredin.

la vie dans les bois dit: à

Il ne faut pas rater la fin du reportage sur le Maroc, « vu du ciel », on y croise Slimani, qui fait du kitesurf dans un spot pour bobos, une sorte de pratique religieuse.

Phil dit: à

vous conseille un entre-deux-mers, dédé, et la photo du président sur votre toile cirée pour un décodage express.

Sergio dit: à

bouguereau dit: 29 juin 2017 à 16 h 36 min
Gallimard a des principes

tout corps plongé dans l’eau ressort mouillé comme y disait à la carlingue

Houi mais ça goutte ! On voit bien que c’est pas eux qui recevaient les factures marquées Trésor public…

Sergio dit: à

rose dit: 29 juin 2017 à 16 h 31 min
ils galopent deux fois de la gauche vers la droite, contrairement à chez Delacroix.

Ha mais c’est vrai ça ! La Prise de la smala d’Abd El-Khader c’est dans quel sens ?

NDLR Faut pas demander à Passou lui i nous dira pour Abd El-Krim…

Widergänger dit: à

Tous les profs viennent de recevoir sur leur e-mail la circulaire du ministère nous informant d’une grande réforme qui va avoir lieu dès la prochaine rentrée scolaire : désormais on doit recevoir les élèves en musique dans les écoles, collèges et lycée. La fanfare de la rentrée…!

Ça commence en musique et ça se termine en nœud de boudin…

Widergänger dit: à

Gide, on ne le lit plus guère.

Sergio dit: à

Hon peut mettre le Horst Wessel Lied… La chanson de Craonne… Quéquechose qui remue, quoi ! L’Internationale en wholof…

Widergänger dit: à

À part Yann Moix et Frank Lestringant. Jamais compris l’intérêt qu’on lui porte (ou portait…).

Phil dit: à

vous devriez faire lire Gide à vos élèves, dear Widergänger. Son style méandreux vaut largement plusieurs applications d’iphone et leur débouchera les écoutilles plus sûrement que les auteurs contemporains à phrases courtes, pauvrement durassiennes.

eric levergeois dit: à

Merci Pierre Assouline de continuer à recommander de la littérature durable malgré la dépression culturelle ambiante, chapeau et bravo. Oui, Walden ou la vie dans les bois est vaste et splendide (on n’est pas obligé de le lire en français, d’ailleurs) — si je peux, j’ajouterai (hélas un peu renié par l’auteur après coup, mais on comprend pourquoi) MOUSTIQUES de Faulkner (pince sans rire et vachard avec des pseudos intellos en croisière dans le golfe du Mexique, final splendide — Queneau adorait le bouquin — et, aussi, comme toujours HUCKLEBERRY FINN de Mark Twain, qui est effectivement à mourir de rire (faut quelques années quand même pour retrouver sa propre claivoyance d’enfant adulte, mais on y arrive, si, si, ) — au reste, il en existe une version audio REMARQUABLEMENT LUE-INTERPRETEE avec beaucoup d’humour et de finesse sur la toile — descente du mississipi, radeau, cachettes, râclée par le père ivrogne racontée d’un manière épico comique, langage de Jim le brave et bienveillant esclave noir, (c’est dans le livre, c’est pas moi qui l’ai fait) auquel l’auteur prête une langue « sur mesure » d’une saveur, d’un piquant sudiste et hésitant franchement géant, vraiment tout est un régal d’esprit dans un contexte d’errance qui retient et colle à la peau. Notre Hemingway national (libérateur des caves du ritz, comme chacun sait) considérait ce livre comme un sommet et il avait bien raison. Un des grands « FILMS » du roman américain, assurément. Dépaysement garanti, et puis ce fleuve qui n’en finit pas, ces gamins espiègles en cavale qui accumulent des âneries franchement gauches et drôles, ces vagabonds bizarroïdes comme le faux duc et son compère, tout cela d’une plume qui chatouille et toujours croqué sur le vif, un régal pour toujours. ( Mais il faut attendre beaucoup de temps avant de devenir jeune disait un grand peintre, c’est vrai aussi)…elevergois.com le blog elevergois

(je vous mets un article de presse assez ancien fait jadis pour les vacances, amusez-vous bien)

http://elevergois.over-blog.com/article-tu-vas-dans-quel-coin-a-noel-93321555.html

la vie dans les bois dit: à

Phil, on voit bien que vous n’avez pas eu à vous intéresser à un programme de français au lycée assez récemment, sinon votre commentaire ne sonnerait pas aussi faux que de la ferblanterie.

bob dit: à

Delaporte dit: 29 juin 2017 à 16 h 26 min
A quand les lettres du génie à la mémé (dans la Pléiade) ?

Phil dit: à

dear lavie, grand bien vous fasse de pratiquer la gestion des gamelles.

Delaporte dit: à

Je crois que les profs consciencieux, qui ne veulent pas que tout aille à vau-l’eau, font lire Gide à leurs élèves.

christiane dit: à

Le Maroc vu du ciel. Grande beauté des images (paysages, villages, visages, marchés, culture, pêche, ports et sables…) Il m’a manqué d’entendre ces habitants, ce qui fait leur vie, leurs difficultés, leurs joies.
Les films tournés depuis l’avion -quand il n’y avait pas d’interdit-, installent une distance, une sorte d’exil…
Les livres – souvent des romans – sont un bon complément. Tant d’auteurs prestigieux connus ou mal connus.

la vie dans les bois dit: à

Ah ça cher Phil, vous l’avez mauvaise après les jeunes, on dirait.
Faites comme le président qui joue de la flûte en primaire :pas tout le monde peut se dire grand-père sept fois à 40 ans.

bouguereau dit: à

dear lavie, grand bien vous fasse de pratiquer la gestion des gamelles

djeust married

bouguereau dit: à

moche et hédentée..faut démarrer havant qu’elle monte

bouguereau dit: à

font lire Gide à leurs élèves

pépèpe delalourde..à l’indesque libroroume..omnesse..phil il a attendu d’avoir 45 ans havant dle lire

Phil dit: à

Lavie, le président marque sa préférence pour la famille gidienne qu’il ne faut pas confondre avec une « rainbow family », version bréhaigne commercialisée par nos amis américains.
Gide ne prenait pas Retz pour Saint Simon, ni l’inverse.

bouguereau dit: à

Son style méandreux vaut largement plusieurs applications d’iphone

..gide est à contrecourant c’est certain..un poisson musclé comme dirait dracul

la vie dans les bois dit: à

Le president macaron ne fait pas partie d’une certaine « classe », cher Phil. Pour certains qui ont le bonheur d’en faire partie, il fait plutôt figure de captateur. Et ce n’est pas de Socrate dont il s’agit, you know. Il en est mê glaçant f’ailleurs par ce détournement dont il a fait preuve. Pourvu que le chien qu(il vient d’adopter lui suffise, maintenant.
Avant d’insulter aveuglément, cher Phil, think of it twice.

la vie dans les bois dit: à

petit clavier, petites corrections à faire, Phil, je m’en excuse.

bouguereau dit: à

Gide, on ne le lit plus guère

si..les nourritures sont hencore dans les bibs..y’a pas mal de gras

bouguereau dit: à

petite con surtout tarzoune

Phil dit: à

« Il ne faisait pas si chaud que l’on transpirait »

Dear lavie, votre expertise en jeunesse éclairée peut-elle nous dire à partir de quelle classe cette phrase sera-t-elle comprise au débotté ?

bouguereau dit: à

ça se termine en nœud de boudin…

tes patacaisses font tâche dracul..

bouguereau dit: à

On voit bien que c’est pas eux qui recevaient les factures marquées Trésor public…

c’était eux le trésor public..

bouguereau dit: à

au débotté ?

ça pue pas des pieds chez gide

la vie dans les bois dit: à

Phil, there’s nobody at this time, please call for a room service.

Phil dit: à

dinez en paix, lavie. n’oubliez pas le pinard comme dédé, nous causerons de Gide tantôt.

Delaporte dit: à

« Gide, on ne le lit plus guère. »

Bien sûr que si, on lit Gide. Et on en parle, en tout cas !

Janssen J-J dit: à

je n’ai jamais réussi à m’intéresser au fait divers de l’affaire de grégory depuis 1984. alors tu penses bien que ses rebondissements actuels qui font les délices de la rdl pour la vie de macron dans les vosges, comme je m’en tape ! d’ailleurs, c quoi le sujet du nouveau roman du golem ? Bon, faut que j’me tire relire un vieux thriller étonnant de Trevanian dénommé Shibumi. A plutar (que) !

la vie dans les bois dit: à

Dites, Phil, ça vous prend souvent ces crises de gidisme aigu ? Faut vous faire soigner, mon vieux et fissa. Si possible éviter le picon-pière en vous adressant à moi sur des sujets qui vous dépassent. Et pas qu’un peu.
Si vous torchez la tronche, en éthylique compulsif, comme ducon, évitez de lire la suite de ce message.

Pour vous calmer, relisez-donc la préface de Fabulet, à  » Walden », comment « son ami » lui a  » généreusement permis » de traduire Walden.

Dernière chose, essayez de fréquenter des amis qui ont des ados lycéens, à la maison, ou qui sont encore étudiants.
Vous seriez surpris de ce que l’on trouve dans leurs bibli, à ces jeunes. Même des bouquins jamais chroniqués sur la RDL.
Comme dit le Bogosse- c’est mon hello à moi, à D. Mendelsohn en tweet, les profs ne sont/ n’ont pas à être pas des nurses ou des assistants sociaux.
Et tenez-vous bien, il y a même des profs de Lycée, vraiment chouettes, qui font lire Gide dans le texte. Là encore, c’est comme les fruits de saison, ou les mauvaises fréquentations, il faut savoir laisser les pourris de côté.

Chaloux dit: à

de Gaulle pour de Gaulle, Stendhal pour Napoléon, et Gide pour qui?
Montaigne, Flaubert et Proust vous auraient eu une autre gueule.

JAZZI dit: à

De Gide, pour Macron, je verrais bien « Les faux-monayeurs » ?

Avec de Gaulle, il tend à montrer qu’il se rattache directement à son premier ancêtre de la Ve République : « pas plus gaullien que moi ! ». Il se couronne lui-même du sceptre du Grand Charles !

christiane dit: à

Olga-13h31
Vous avez choisi une estampe d’Utagawa Kuniyoshi, belle et étrange. Monet aimait la carpe d’Ando Hiroshige. Je l’ai vue (reproduction ?) à Giverny.
Je me souviens aussi d’un roman de Didier Decoin Le Bureau des jardins et des étangs (Stock). Le japon du XIIe s…. Roman écrit alors qu’il était plongé dans la contemplation des estampes d’Hiroshige. Katsuro, pêcheur de carpes ,destinées aux étangs sacrés de la cité impériale, habite un village, un « ramassis de huttes bancales et bossues »… (Ça me rappelle une autre hutte… et un pêcheur de mots dont on parle beaucoup, ici.)
Il se noie dans les eaux furieuses de la rivière Kusagawa. Sa jeune veuve part livrer les six carpes à l’empereur au « bureau des jardins et des étangs » pour que le village ne soit pas déshonoré. Que de dangers sur son parcours… Un roman qui a l’air d’une estampe, un monde flottant.
Sur la couverture une jeune femme étreint une carpe énorme (très proche de votre estampe !).

Phil dit: à

Dear lavie, vous avez la comprenette en blog saisissante. je crains que vous ne finissiez comme le brave torrero de la semaine passée, écouillée.

la vie dans les bois dit: à

Trois jours de retouches des métadonnées avec photoshop, c’est cela aussi, le selfie présidentiel.
P’têtre que les informaticiens lui ont retouché les yeux pour faire comme les zécrivains : un regard  » perçant » Atol.
En tout cas, bravo les maquilleuses et les costumières, quel talent.

la vie dans les bois dit: à

Pensez pour vous Phil, y’a du boulot…

olga dit: à

sergio 17h28 : quèque chose qui remue en wholof ?
télégramme de Dakar
Dans le noir le soir
auto dans la campagne
Baobabs Baobabs
baobabs
Plaine à baobabs
Baobabs beaucoup baobabs
baobabs
près loin alentour
Baobabs baobabs
………………………and so on.

bouguereau dit: à

olga elle s’est fait défoncer sur la route de saint louis

bouguereau dit: à

Il se couronne lui-même du sceptre du Grand Charles !

comme napo et phil..il envoie même des lettes ‘surtout te lave pas’

bouguereau dit: à

A plutar (que) !

bonne bourre..et houi il étoit grec le lascar

Chaloux dit: à

A propos des Faux Monnayeurs, cette réponse de Colette, rapportée, il me semble, dans le Journal de Green.
– C’est bien raté.
– Oui, c’est bien raté, mais ça n’a aucune importance.

Je me demande quel profit il peut y avoir à lire Gide après l’adolescence. Inexplicable.

bouguereau dit: à

Phil, there’s nobody at this time, please call for a room service

..ça doit ête l’heure des larbins

Chaloux dit: à

M’est avis que ce serait plutôt l’heure de l’emprosé à pourtour furonculeux. Lequel, d’ailleurs, peut bien être un larbin.

bouguereau dit: à

Je me demande quel profit il peut y avoir à lire Gide après l’adolescence. Inexplicable.

ceux qui lisent léon oualrasse mon larbin

bouguereau dit: à

l’prends pas poour toi mon larbin..c’était pour tarzoune et sa livrée..tu vas pas faire cause commune toudmême..y’a les étages..et les cuisines..un certain savoir faire j’espère..tu pisses pas dans la soupe de phil toudmême

Chaloux dit: à

Mon pot de chambre rapplique même quand je ne le siffle pas. Vice de forme.

Paul Edel dit: à

« Le monde ne sera sauvé, s’il peut l’être, que par des insoumis » Gide, Journal 1946

Chaloux dit: à

On m’a donné -un ami qui étrillait sa bibliothèque- il y a quelques années, les deux volumes de la Correspondance Gide-Ghéon dont José Cabanis parle d’une manière très amusante dans Le Diable à la Nrf. Jamais ouverte.

Paul Edel dit: à

Les réquisitoireds de Gide dans son « voyage au Congo »contre le colonialisme, ont marqué et influencé Sartre et Camus, entre autres..pas si mal,non?

bouguereau dit: à

tiens polo ctun gidien..il aime le gras polo..moi haussi confidence polo..jle lis souvent sans ennui..comme le copain a phil..comment qu’cest déja..morand..j’aimes les loustics qui passent pas aux portes qu’est ce tu veux

la vie dans les bois dit: à

C’est une critique littéraire, paul edel ?

bouguereau dit: à

putain jveux l’même bénart..et les pompes..les coups dpied au cul que tarzoune y prendrait polo

Chaloux dit: à

Il y a un Gide politique assez important, celui du retour d’URSS, du Congo. C’était un homme intelligent, il n’y a pas le moindre doute sur cette question. Le Journal doit pouvoir se feuilleter, mais pas trop longtemps, Gide est trop corseté et sentencieux pour faire un bon diariste. Pour le reste, quand on m’en parle, je repense toujours à la très amusante et terriblement irrévérencieuse lettre que Proust lui envoie au moment de la réédition des Nourritures Terrestres et dans laquelle il lui décrit Céleste parodiant le livre :« Nathanaël, je te parlerai des amies de Monsieur… » etc. Gide a dû virer au jaune en la lisant.

D. dit: à

Chaloux dit: 29 juin 2017 à 20 h 24 min

Mon pot de chambre rapplique même quand je ne le siffle pas. Vice de forme.

Vous divaguez, Chaloux. Un pot de chambre n’est pas capable de telles prouesses. A moins qu’au Japon…

la vie dans les bois dit: à

« La crise climatique, l’inquiétude écologique, l’hypertechnologie envahissante et le besoin qui s’ensuit de se déc.on..necter n’y sont pas probablement pas étrangers. Radicale pour toutes les saisons (encore qu’il faut s’interroger sur les limites de ceux qui veulent aujourd’hui accorder leur radicalisme au sien) »

*____________________________
Pour se mettre en zone  » blanche », certains font comme le président de le téléralité, ils se mettent en scène.

« A la différence d’un Koh-Lanta, où les candidats sont largués du jour au lendemain entre jungle et océan, Lynx Vilden propose à un petit groupe de novices une plongée progressive et bien préparée dans un mode de vie minimaliste. En professeur d’« art de vivre » préhistorique, elle leur apprend longuement à se débarrasser du confort moderne, puis les mène à l’immersion totale dans le Nord américain sauvage. Eric Valli a lui-même passé quatre mois auprès de Lynx, en 2010, avant de revenir la filmer au printemps suivant. « Ma vie est empreinte de la nostalgie de l’époque où l’homme vivait encore en harmonie avec la nature », explique le réalisateur, qui a trouvé en la radieuse quinqua les qualités de ces êtres « en paix avec eux-mêmes et leur environnement » qui préservent et partagent des savoirs « que l’homme a mis des millénaires à acquérir et qui disparaissent en l’espace d’une génération ». Souce télérama,  » nature à l’état pur »,16/08/2015

Nicolas dit: à

C’est d’la faute à internet, c’est bien connu.

Chaloux dit: à

D. dit: 29 juin 2017 à 20 h 40 min

Je ne peux pas vous en dire davantage, D., car en règle générale je me sers peu de cet ustensile pourtant perpétuellement plein. Le mécanisme m’en semble très sensible, et l’on peut dire qu’il obéit à la fois au doigt et au gland.

Chaloux dit: à

Macron a voulu refaire un de ces portraits encombrés de la Renaissance. Dans ce fatras, un seul objet me parle : il nous fait déjà la tête comme une pendule.

Bonne soârée,

Janssen J-J dit: à

martine semble déchaînée, comme en verve gidienno-nathanéelle, c bien ! il est en train de se passer qq chose, comme le 15 aout 70 https://www.youtube.com/watch?v=L4qISlG9T8g
Cloue son ouel-bec à tout le monde, une odeur de craquement brûlé. Légère pourtant en nuisette-épuisette ouatinée, et subtilement profonde, ardemment désirab’ pour une femme de sa trompe. Faudrait qu’a soye moins agressive avec les autres femmes, apprenne à dire qu’elle les aime, too much, s’axepter en martinette, doucement. Le téléphone sonne, j’en suis sûre, nous sommes des milliers. Il va se passer quelque chose !

JAZZI dit: à

Il présente bien sur la photo officielle, notre jeune et joli président : les Africaines vont le reproduire sur leur boubou ou le placarder en poster dans leur chambre…

Janssen J-J dit: à

bonne bourre..et houi il étoit grec le lascar

et tous les grecs étaient labourés ?

Chaloux dit: à

Il faudrait faire des comparaisons sur sa démarche à différentes époques de son ascension. Il me semble qu’il a commencé tardivement à faire le cow-boy.

Janssen J-J dit: à

Soizic de la Maisonnière l’a bien eu avec ses petits bras arqués pour faire montrer qu’il en veut. Pas sûr qu’il fasse fuhrer sur les boubous françafricains. Quelle obscénité !

Phil dit: à

C’est la photographie d’un banquier qui lit. Il y en eut d’autres, Stern par exemple, qui finit troué en latex.

Janssen J-J dit: à

@ « léon oualrasse »… disait que les choses sont utiles dès qu’elles peuvent servir à un usage quelconque, dès qu’elles répondent à un besoin quelconque et en permettent la satisfaction. Ainsi, il n’y a pas à s’occuper ici des nuances par lesquelles on classe, dans le langage de la conversation courante, l’utilité à côté de l’agréable entre le nécessaire et le superflu. Nécessaire, utile, agréable et superflu, tout cela, pour nous, est plus ou moins utile. Il n’y a pas davantage à tenir compte ici de la moralité ou de l’immoralité du besoin auquel répond la chose utile et qu’elle permet de satisfaire. Qu’une substance soit recherchée par un médecin pour guérir un malade ou pour un assassin pour empoisonner sa famille, c’est une question très importante à d’autres points de vue, mais tout à fait indifférente au nôtre. La substance est utile, pour nous, dans les deux cas, et peut l’être plus dans le second que dans le premier »

C’était-i un utile enc.ulé d’éconhomiss grec ?

rose dit: à

Slimani le kite surf, on en parle dès le début, cela se passe à Dakhla.

Widergänger, je disais eau de boudin.

Sergio excepté en Chine et autres contrées lointaines c’est beau de filmer une avancée de gauche vers droite

christiane

même idée que vous ; aime bcp tous ceux qui font des signes à l’aéronef ; me manque la cuisine, les traditions de l’intérieur (tout est en extérieur). Les gens, vus de près.
Néanmoins, apprécie bcp ce point de vue de vue du ciel. C’est beau : les teinturiers et ce qui ressemble à des arabesques, les méandres d’un fleuve et la lagune, inimagineablement beau. De la dentelle.
https://www.google.fr/search?q=arabesques+au+moyen+age&tbm=isch&imgil=DeM7w1y7l5T8DM%253A%253Bug7mh9CLtZI4kM%253Bhttp%25253A%25252F%25252Fwww.le-monde-du-stickers.fr%25252Fsticker-arabesque-floral%25252F1386-sticker-mural-arabesque-floral.html&source=iu&pf=m&fir=DeM7w1y7l5T8DM%253A%252Cug7mh9CLtZI4kM%252C_&usg=__cCrApWqYQ0KyY-I93zWdqedtCec%3D&biw=1154&bih=713&ved=0ahUKEwjyq5S96OPUAhWkKsAKHSmvDR8QyjcIMQ&ei=oVhVWbLXGaTVgAap3rb4AQ#imgdii=JGTHN3T5tbcjHM:&imgrc=DeM7w1y7l5T8DM:

JAZZI dit: à

Le dernier faux-pas de Gisèle !

J’étais à l’orée de la vingtaine, quand j’ai rencontré Pierre Combescot au « Sept », la boîte de nuit gay à la mode, de la rue Saint-Anne. Il a traversé la piste de danse et est venu me demander si j’étais italien. Puis il m’a offert un verre. Je m’emmerdai ferme en deuxième année de Droit à Assas, je traversai parfois le Luxembourg pour lui rendre une petite visite, rue des Fossés-Saint-Jacques, où il résidait alors, dans un confortable deux-pièces au-dessus de la jolie placette triangulaire. Il me donnait des livres, qu’il recevait en service de presse, et parfois me glissait un billet pour que je puisse aller au cinéma. Je lui demandais des lectures roboratives et pas des nouveautés. Il avait fait Science-Po et des études d’histoire. Et venait de publier son livre sur Frédéric II. Il me faisait rire, mais je ne le prenais pas très au sérieux et je le trouvais passablement folle. Il avait tourné dans « L’important c’est d’aimer » de Zulawski, où il dansait en tutu le rôle de Gisèle dans « La mort du cygne », mais les plans furent coupés au montage.
Il me raconta qu’il avait été l’amant de Béjart, qui le terrorisait. Au festival de Cannes, il me présenta Jean-Louis Bory, qui m’apparu odieux.Je rencontrai sa mère dans un vaste et luxueux appartement de la Californie, une grande dame distinguée, qui me sembla tout droit sortie des « Damnées » Ce pintemps-là, j’eus pour amant un jeune acteur de Lucchino Visconti. A l’été, Combescot me fit connaitre Saint-Rémy de Provence, et me recommanda de lire Giono. Ce que je fis aussitôt, avant de partir faire mon service militaire, du côté de Marseille. Puis nous nous perdîmes de vue…

Quelques années plus tard, alors que j’avais fait paraitre un long article sur saint Jean de la Croix, « folle de Dieu », dans le Gai-Pied, il me téléphona en se faisant passer pour sainte Thérèse d’Avila, en se plaignant de mon ton irrévérencieux. Il m’annonça qu’il s’était installé dans la Nouvelle Athènes. J’en profitai pour lui demander qui était cette courtisane Helena Barozzi, qui figurait en bonne place dans son dernier roman ? « Mais c’est toi ! », me répond-y t-il, en pouffant de rire. Après qu’il a eu le Goncourt, je le croisai dans une allée su Salon du Livre au Grand-Palais. Je lui dis que je ne le félicitai pas et il disparu précipitamment…

D. dit: à

Quelle est l’adresse IP de votre pot de chambre connecté, Chaloux ? Je vais tenter une prise de contrôle à distance.

la vie dans les bois dit: à

« Ce voyage-autour-de-ma-cabane est d’une telle richesse », etc.

*______________________________________

Là, sérieux, tu sens bien que l’auteur a de la bouteille.
C’est un truc qui vient du fond des âges.

A la fois, un rien pascalien, qui se divertit de peu…
« Quand je m’y suis mis quelquefois à considérer les diverses agitations des hommes et les périls et les peines où ils s’exposent dans la Cour, dans la guerre, d’où naissent tant de querelles, de passions, d’entreprises hardies et souvent mauvaises, etc., j’ai dit souvent que tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre »

et tout à la fois téméraire, l’auteur, prêt pour un voyage immobile de 42 jours…et sans assistance aérienne !

« Qu’il est glorieux d’ouvrir une nouvelle carrière, et de paraître tout à coup dans le monde savant, un livre de découvertes à la main, comme une comète inattendue étincelle dans l’espace !

Non, je ne tiendrai plus mon livre in petto ; le voilà, messieurs, lisez. J’ai entrepris et exécuté un voyage de quarante-deux jours autour de ma chambre. Les observations intéressantes que j’ai faites, et le plaisir continuel que j’ai éprouvé le long du chemin, me faisaient désirer de le rendre public ; la certitude d’être utile m’y a décidé. Mon cœur éprouve une satisfaction inexprimable lorsque je pense au nombre infini de malheureux auxquels j’offre une ressource assurée contre l’ennui, et un adoucissement aux maux qu’ils endurent. Le plaisir qu’on trouve à voyager dans sa chambre est à l’abri de la jalousie inquiète des hommes ; il est indépendant de la fortune.

Est-il, en effet, d’être assez malheureux, assez abandonné, pour n’avoir pas de réduit où il puisse se retirer et se cacher à tout le monde ? Voilà tous les apprêts du voyage.

Je suis sûr que tout homme sensé adoptera mon système, de quelque caractère qu’il puisse être, et quel que soit son tempérament : qu’il soit avare ou prodigue, riche ou pauvre, jeune ou vieux, né sous la zone torride ou près du pôle, il peut voyager comme moi ; enfin, dans l’immense famille des hommes qui fourmillent sur la surface de la terre, il n’en est pas un seul, — non, pas un seul (j’entends de ceux qui habitent des chambres) qui puisse, après avoir lu ce livre, refuser son approbation à la nouvelle manière de voyager que j’introduis dans le monde. »
Xavier de Maistre
Voilà, le jour se termine, la fête passée, adieu les saints. Oui ils sont deux inséparables, l’un, au regard si doux, sur un tableau de Velazquez.
Merci à Brice Matthieussent, c’était vraiment bien, cette idée de fine barre noire, sous laquelle séjourner. ( « Vengeance du traducteur » aux édition P.O.L, 2009)

____________

Phil, je n’aurais pas osé la faire, mais bravo pour le banquier en latex, et toussa sans carré blanc !

la vie dans les bois dit: à

Barozzi, merci quand même de me faire rire, pour une fois 😉

Phil dit: à

Diable, baroz a emballé Helmut Berger.
Vous êtes bien dur avec Bory, Spartacus des braguettes (R. Matignon) mais ses agitations ont pu être profitables.

rose dit: à

L’augmentation du cheptel de bovins de la ferme dite des « 1 000 vaches » à Drucat (Somme), a été validée, jeudi 29 juin, par le tribunal administratif d’Amiens, qui a annulé les sanctions financières prises par la préfecture.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/06/29/la-justice-valide-l-augmentation-du-cheptel-de-la-ferme-des-1-000-vaches_5153289_3244.html#Q4q1Z6uzadIh2tF1.99

Il faut savoir, dire et clamer que ce monde d’élevage est une parfaite hérésie. Et le dénoncer.

Chaloux dit: à

D, allez sur boumou.com. A la fin de la visite, n’oubliez pas de remettre le couvercle.

JAZZI dit: à

Non, Phil, le jeune homme qui bouscule Tadzio sur la plage du Lido dans « La mort à Venise ». Il s’appelait Giuseppe Hibler et devint par la suite gigolo de haut vol, avant de mourir du sida à la fleur de l’âge…

Widergänger dit: à

Les accrochages Bory / Charensol au Masque et la plume, c’était épique ! J’adorais. Ses critiques de cinéma c’est tout ce qui restera de lui.

Widergänger dit: à

J’ai adoré le film de Zulawski, L’important c’est d’aimer. Dutronc y est génial. Romy grandiose. J’ai dû le voir deux ou trois fois sur plusieurs années tellement il m’avait marqué. Un grand film au tempérament slave.

bérénice dit: à

21h08 il n’était plus okay pour signer un accord d’1 malheureux million de $, sa vie mise à prix pour cette somme dérisoire. Une p.te selon ses dernières volontés ne les méritait pas et quoi qu’il lui ait demandé ensuite, cette dernière pour pimenter le jeu s’enquit d’un révolver et pas de bol pour le banquier qui non loin de là dans le temps venait justement de lui offrir d’aller à la chasse aux lions pour l’initier au plaisir de tuer . Comment ces généreux sont remerciés et même congédiés dans l’au delà pour rejoindre les pauvres bêtes devenues leurs victimes, presque une justice, non?

Sergio dit: à

olga dit: 29 juin 2017 à 20 h 13 min
télégramme de Dakar
Dans le noir le soir
auto dans la campagne
Baobabs Baobabs
baobabs
Plaine à baobabs

Ha c’est mignon ; snif !

Surtout que quand i conduisent, les taxis, là on vit la vraie vie…

bérénice dit: à

WGG, je me souviens de l’avoir vu au ciné-club de la ville avec Henri et Caro, AIMER, CELA NE VEUT RIEN DIRE.

tu as tout compris et il se suicide dans les toilettes.

Delaporte dit: à

« Il avait tourné dans « L’important c’est d’aimer » de Zulawski, où il dansait en tutu le rôle de Gisèle dans « La mort du cygne », mais les plans furent coupés au montage. »

Zulawski avait beaucoup de talent, mais n’était pas aussi grand humoriste.

bérénice dit: à

delaporte, Taxi zum klo, l’instit de genre masculin se pointe en tutu pour faire la classe , aussi.

Delaporte dit: à

Dans « L’Important c’est d’aimer », Zulawski, notablement hétéro, offrait une belle place aux homos (metteur en scène et acteurs au théâtre, qui montent Shakespeare, et surtout Klaus Kinski en acteur shakespearien grandiloquent).

JAZZI dit: à

Zulawski et Combescot s’étaient connus à Science-PO. Ce dernier avait sans doute perçu sous le masque du bouffon flamboyant et ricanant l’homme infiniment solitaire qu’il était…
Un matin, après avoir passé la nuit chez lui, je fus réveillé par Combescot-Gisèle en tutu tournoyant sur ses pointes : une mort du cygne en privé !
Je n’ai lu aucun de ses romans : trop surchargés en exofiction à mon goût…

JAZZI dit: à

Bory était mon dieu en tant que critique cinématographique, WGG. J’étais encore au lycée quand, tous les vendredis soirs, je descendais au kiosque de la gare de Cannes, où arrivait tout chaud le Nouvel-Obs de la semaine à venir : j’allais directement à la page ciné.
L’homme était du genre punaise antipathique…

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