Henri Cartier-Bresson, antifasciste, foutugraphe, oeil du siècle
Si on a pu appeler Henri Cartier-Bresson (1908-2004) « l’œil du siècle », c’est parce qu’il l’avait couvert dans les deux sens du terme : comme reporter en se colletant à l’Histoire immédiate, et comme contemporain d’un XXème qu’il vécut de bout en bout animé du dur désir de durer. Une grande exposition à Beaubourg jusqu’au 9 juin, première rétrospective de cette ampleur en Europe (il était temps !) et l’album qui l’accompagne (400 pages, 500 illustrations, 49,90 euros, éditions du Centre Pompidou), où le texte et l’image sont au diapason de l’exigence, rendent justice tant à l’artiste qu’à l’artisan en lui. A la fois l’auteur de la seule photo reproduite dans la fameuse Histoire de l’art d’Ernst Gombrich, celui de la première photo jamais exposée au Louvre et celui des milliers d’images qui ont modifié notre regard sur le monde, excusez du peu.
Remarquablement menés par Clément Chéroux, conservateur et responsable du cabinet de la photographie au Centre Pompidou, tant l’exposition que son catalogue, riche de sources et de références, relèvent d’une anthropologie visuelle organisée en trois parties : le surréalisme voyageur des débuts (1926-1935), l’engagement politique (1936-1946), les années Magnum (1947-1970). Le plus délicat était d’y faire la part des faits avérés et de la mythologie personnelle reconstituée « en une suite logique de moments fondateurs ».
Tout a été dit de son génie visuel par les historiens de la photographie : talent de la composition, intelligence des situations, équilibre des masses, agencement des lignes, mise en tension de la maîtrise et de l’intuition, introduction de fulgurances dans la vision géométrique de l’espace, inscription de l’objet du regard au centre de l’image, quête du nombre d’or…. Mais jamais l’un d’eux n’avait poussé aussi loin que Clément Chéroux le souci de contextualiser chacune de ses photos. Et bien peu avaient réussi comme lui à attraper l’homme qui voulait gouverner son rapport à l’Histoire sous le signe du hic et nunc que ce soit lors de l’assassinat de Gandhi, dans la Chine de la fin du Kuomintang où il ne photographia pas la guerre mais l’argent, nerf de la guerre, ou dans l’Union soviétique post-stalinienne. Au couronnement de George VI en 1937, il était le seul envoyé spécial à Londres à ne pas immortaliser le roi mais le peuple regardant son monarque :
« En photographiant le retournement des corps, il montre le renversement du pouvoir. C’est là, précisément, que se situe la valeur révolutionnaire de ses images ».
Cela n’allait pas de soi avec un observateur aussi frénétique, qui faisait fi des découpages imposés par la chronologie. A ses yeux, il n’y eut de grande rupture qu’après 1968 avec l’accélération de la marchandisation et du consumérisme. Il faut rendre grâce à Clément Chéroux d’avoir insisté sur la cohérence de ce parcours esthétique et politique. Cartier-Bresson n’est pas seulement resté toute sa vie le surréaliste qu’il fut à 20 ans : il est demeuré profondément marqué par son vécu du Front Populaire. Anticolonialiste troublé par son séjour très jeune en Afrique noire, antifasciste engagé dans les années 30 aux côtés des républicains espagnols, compagnon de route du Parti (il collabora à Regards et à Ce soir d’Aragon), prisonnier évadé en 1943… Arme de classe, le Leica devient alors arme de guerre entre ses mains. La guerre l’a changé. Il se veut moins abstrait, plus proche des valeurs humanistes. Mais qui ne l’est pas dans les années 50 ? La photo n’y échappe pas. Et le voilà embarqué dans un petit groupe (Doisneau, Boubat, Ronis, Izis), sous une étiquette avec laquelle il prend ses distances dans les années 80, la jugeant trop sentimentale. Evadé un jour, évadé toujours. Il n’y a pas un mais des Cartier-Bresson. Encore fallait-il savoir en faire surgir l’impressionnante unité pour nous donner à voir ce que vit l’œil du siècle. Pour y parvenir, Clément Chéroux a privilégié une approche historienne, chronologique et non thématique. Pour la même raison, quitte à hérisser le poil de photographes qui ne supportent pas l’actuelle marchandisation de la photo par les galeristes et collectionneurs, il a fait le choix de n’exposer que des vintages au sens large du terme. Une manière de « faire comprendre l’importance de l’authenticité comme de l’historicité des tirages d’époque« . Ce qui constitue une grande première. Pas seulement des tirages dus à Cartier-Bresson lui-même (fort mauvais laborantin, comme il le reconnaissait, il n’insista pas) mais des tirages datant soit de l’année de la prise de vue même soit de l’année qui en est le plus rapprochée, de manière à restituer l’évolution de notre regard (format de plus en plus grand, papier un peu terne etc) autant que celle de l’oeuvre. Ainsi le photographe est-il passé insensiblement de tirages traits contrastés, avec des noirs bien profonds, à des tirages qui l’étaient de moins en moins, privilégiant une tonalité douce qu’il qualifiait de « couleur de Loire » et que l’on finira par baptiser « le gris Cartier-Bresson ». Drôle de foutugraphe. Il avait l’art et le goût de s’immerger dans les foules. Mais le même homme était capable de remuer ciel et terre pour aider un prisonnier ou un ami dans le besoin. Grand bourgeois libertaire, tiraillé au soir de sa vie comme au premier jour entre sa naissance et sa vision du monde, l’anar bouddhiste vivait cette contradiction comme une tension nécessaire à la vie. N’empêche qu’elle s’effaçait devant la sérénité et la paix intérieure qui le gagnaient grâce au dharma ; je m’en aperçus lors d’un enseignement d’un rinpoché rue de Vaugirard, ou à une conférence du dalaï-lama au Palais des sports, auxquels il m’emmena. N’empêche qu’à la fin, il était las de tout. Au dernier dîner, sa chaise était l’endroit où l’on avait le plus de chance de le trouver absent. Son corps était bien là, mais son esprit ailleurs. Comme s’il avait déjà passé le miroir. Dans sa jeunesse, la mère de son ami Pierre Loeb lui avait révélé les circonstances de sa mort. Il avait choisi le moment et le lieu. Il s’est laissé partir. Selon son vœu, on apprit qu’il était mort et enterré dans le petit cimetière en haut de la colline, près de sa maison de Céreste, en présence d’une poignée d’intimes. Cette fois, il n’était plus là pour de vrai. Depuis seule sa présence demeure. Obsédante et paralysante parfois pour nombre de photographes (lire leurs témoignages dans l’excellent Hors-série du Nouvel Observateur paru à l’occasion de l’exposition de Beaubourg). Beaucoup ont retenu son caractère parfois difficile, impérieux, cassant ; bien peu ont insisté sur sa générosité, sa curiosité, son ouverture. Question de kairos et de feeling. Mais il pouvait passer de la colère au rire en un instant. Ce qu’il reste encore ? Une influence, une imprégnation. Plus que tout : une vision du monde stricto sensu ; une manière de le regarder en esquissant un pas de côté car on comprend tout mieux dès lors qu’on l’envisage de biais ; une conception géométrique de toute organisation spatiale, seul moyen de démêler le grand chaos universel pour en faire surgir l’ordre, l’harmonie, la mesure, l’équilibre des formes ; l’interdiction donnée à soi-même de chercher à identifier un tableau par son cartouche en le découvrant aux cimaises d’un musée, pour mieux se laisser d’abord envahir par le choc esthétique. Deux réflexes surtout : face à un événement, une situation, toujours se demander « De quoi s’agit-il ? » ; et face à toute manifestation de richesse, toujours interroger « D’où vient l’argent ? ». Cela paraît peu mais c’est beaucoup. Il a avancé dans la vie durant près d’un siècle avec ces deux phrases. Rien n’est plus précieux.
(Photos D.R. et Henri Cartier-Bresson)
629 Réponses pour Henri Cartier-Bresson, antifasciste, foutugraphe, oeil du siècle
Bonjour Henri. Tu veux ma photo ? Fais comme chez toi.
du dur désir de durer
Ca c’est un effet mère.
Et l’effet mère ride.
aquarius dit: 24 février 2014 à 18 h 30 min
@TKT
« Catholiques messes en latin » est une excellente définition des ultras du genre de D.dé la grenouille de bénitier, et Philippe Teigniez.
Voyez vous, Aquarius, vous pouvez changer de pseudo, vous emmerder ne me déranger pas. Malheureusement, troll moisi, il n’y a pas de moyen de vous faire taire. Il faudrait prendre un professionnel.
TKT, vous êtes vraiment indécrottable!!! C’est la énième fois que je vous surprend à penser qu’untel ou untel est en fait D, ou Reignez, ou JC déguisé!!! Votre incapacité à identifier les styles des uns et des autres me fait douter de votre capacité de lecteur.
JE NE SUIS NI D, NI REIGNEZ, NI JC et je crois sincérement que votre cliché « cathos messe en latin » est parfaitement déplacé, voire idiot.
« de tirages traits contrastés »
Tirés à la ligne ?
Superbe photo de l’île de la Cité (me trompé-je ?), magnifique bâtiment prêt à la prendre la mer. Cela fait penser à Léo Ferré et son île saint Louis.
Passouline, je crois n’avoir pas bien compris le mot « foutugraphe ».
Je connais le concept de fautographie, mot composé de faute et photographie, jeu de mots donnant aux fautes en photographie une identité artistique, tout aussi valable que les clichés parfaits. Gerhard Richter est le maître de la fautographie.
J’aimerais avoir le catalogue de cette exposition, pour les photographies.
Pour ce qui est de la partie critique, en matière de texte critique qui se veut explicatif et définitif, je suis moins chaud.
Le bon photographe est celui qui sait appuyer sur le bouton de prise de vue, au bon moment.
C’est celui qui change une image en une autre image, cela demande du talent, qui lui ne s’apprend pas, et peut-être aussi un peu de chance.
J’étais un enfant dans les années 50, j’ai dans mon souvenir, des photographies parues dans les magazines de l’époque, surtout le travail d’Henri Cartier-Bresson.
Au compagnon de route du Parti,
et s’il n’avait cassé sa pipe,
je me risquerais à dire avec
Renaud :
File moi ton Leica, je te l’échange
contre un Zorki
(et aux amateurs d’Hasseblad, je refilerais
même un Kiev 6+6 !!)
Il est cruel ce Blog,
Car sitôt a-t-on pu se dépêtrer du dilemme
livre papier, e-trucque
CD ou Live, et même Vinyl pour les fétisch,
Nous Revl’à plongé dans Numérik oder Papers!
Là encore je ne vois pas ce que peut-être de « l’art » numérique. Sachant l’importance en Peinture du « format » et même du cadre…
Chez un parent menuisier, il y avait toujours au foND de l’atelier, près du bureau, une ou deux photos de belles femmes à poil (calendriers ou autres)pour se ressourcer.
Un grand et illustre général de l’armée française, immortalisé pour sa glorieuse campagne en Bosnie, s’était fait pincé peu après avec quelques milliers (ou plus ?) DE photos de petits garçons sur son oRDinateur, et c’eST PRESQUE sur CETTE inflation photographique qu’on aurait pu commencer à l’interner.
Presque tous les grands photographes d’antan avaient des « planches contact » où toute la 24+36 était exposée (ancètre des « galeries » actuelles), chacune pouvaient ainsi être agrandies au choix et exposée parfois au format Poster.
Désormais; fAUT-IL encore acheter des écrans à Samsunng ?
lE comble de l’histoire -et c’est l’indice que
Photo aussi belle soit-elle, n’a jamais pu atteindre, et encore moins aujourd’hui, le niveau de la Peinture-, tous ces nouveaux riches de l’informatique vont s’empresser de collectionner des tableaux bien piqués au mur.
Ca fait penser à Tapie (pas Tapies) qui préconisait le survet pour tous dans moins de dix ans, et rentré chez lui collectionnait les jolis pieds de tables.
Oui comme si elle avait atteint son apogée, la Photo ne peut dans l’inflation des cliches,
des traitements rectificateurs, des surenchères… que s’étioler (c’est peut-être ce qui arrive au Roman d’ailleurs…)
Perso; quitte à être Vintage, je prèfère l’insolite et la dynamique des photos de Lartigue à celle de Bresson; Doisneau pour la nostalgie, mais surtout Clergue pour la plastique de corps féminin décervelée; très proche du pictural; disons comme la chronique peut l’être du roman, sans plus. Car là encore s’il ne s’était agi que de faire une photo d’une belle femme… C’est même toujours depuis la Peinture qu’on juge le plus souvent les Photos (difficile de ne pas juger Clergue depuis Matisse, en appeler à l’espace, aux tons.. à tout ce que la peinture a pu codifier). Qu’une photo puisse se vendre… mais n’importe quel vieux papiers s’achète. Toutefois, comment comparer au 40 milliards d’euros de la seule réserve Picasso…
cE n’est après tout pas en vain que notre ami BHL a cherché à Vence dernièrement à s’attaquer à cet épineux problème de l’Art pictural en occident; c’est un fait quasi religieux, intrinsèquement lié au Catholicisme. De quoi donner le tournis à tous ceux qui pensent que toutes les civilisation puissent être équivalenteS.
c’est parce qu’il l’avait couvert dans les deux sens du terme
c’est parce qu’il l’avait ouvert ?
et face à toute manifestation de richesse, toujours interroger « D’où vient l’argent ? ». Cela paraît peu mais c’est beaucoup.
C’et même énorme, et comme on le sait, très souvent risqué et courageux.
Aquarius, je ne comprends pas votre commentaire, ce rapporte t-il à quelque chose qui n’a rien à voir, avec cette Note ?
Allons, D., sachez être fairplay, inutile de venir montrer vos boutons d’acné non juvénile sur ce fil.
El nombre « Railowsky » se tomó del cartel que aparece en una fotografía de entreguerras de Henri Cartier-Bresson, en la que un hombre está saltando sobre un charco. En realidad la palabra Railowsky está incompleta en la foto de Cartier-Bresson, pues le falta una letra « B » inicial. El cartel anunciaba al pianista Brailowsky, especializado en interpretar composiciones musicales de Chopin.
http://es.wikipedia.org/wiki/Librer%C3%ADa_y_Fotogaler%C3%ADa_Railowsky
http://www.chemamadoz.com/images/gallery/original/intro-006.jpg
Oui, l’île de la Cité, Marcel, avec au premier-plan le square du Vert-Galant et le pont Neuf (le plus vieux de Paris).
« Le bon photographe est celui qui sait appuyer sur le bouton de prise de vue, au bon moment. »
TKT
P’tain l’analyse, super Thierry, tu devrais créer un blog où tu pourrais nous offrir chaque jour la puissance de ta pensée.
Chiche !
« J’étais un enfant dans les années 50, j’ai dans mon souvenir, des photographies parues dans les magazines de l’époque, surtout le travail d’Henri Cartier-Bresson. »
TKT
La Poilade !
TKT dit: 24 février 2014 à 19 h 45 min
Aquarius, je ne comprends pas votre commentaire, ce rapporte t-il à quelque chose qui n’a rien à voir, avec cette Note ?
Allons, D., sachez être fairplay, inutile de venir montrer vos boutons d’acné non juvénile sur ce fil.
Il comprend sur le fil précédent, il ne comprend pas sur celui-ci.
Comprendra-t-il une fois dans sa vie ?
Le doute est permis, mais il ne faut jamais préjuger de l’avenir.
Enfin, comme dirait Aquarius, saura-t-il lire un jour ?
Jacques Barozzi dit: 24 février 2014 à 20 h 00 min
Oui, l’île de la Cité, Marcel, avec au premier-plan le square du Vert-Galant et le pont Neuf (le plus vieux de Paris).
Commentaire digne des analyses de TKT.
Le « rien à dire » a de beaux jours devant lui.
Baroz, tu manques à tous tes devoirs de commentateur touristique low-cost.
Tu ne dois surtout pas oublier « Et la statue d’Henri IV en figure de proue de la nef parisienne ».
Essaie de faire un effort.
@Jacques Barozzi.
Et cachée derrière les arbres, la dive Taverne Henry IV et ses trois ou quatre niveaux de cave à vin.
Je viens de lire dans la collection « folio biographies » chez Gallimard, le » Alain Fournier »d’Ariane Charton,inedit. On y découvre des citations assez fabuleuses de la correspondance d’Henri Alban Fournier avec le grand Jacques Rivière. Lecture passionnante qui retrace comment un jeune écrivain vite saisi par l ‘ennui et qui se refugie dans des paysages liquides et moroses du Cher cristallise certaines images son enfance et de son adolescence pour réussir « le grand Meaulnes »,ce grand roman nervalien.
Appuyer sur le bouton, c’ est comme titiller le téton, tâter du goujon, balancer le goupillon!?
Foutugraphe, c’ est dire que se sont de foutues photographies!
La photo, c’ est foutu…!…aussi.
Chaloux dit: 24 février 2014 à 21 h 01 min
Chaloux, vous avez quasiment trente ans de retard, La Taverne est passée du statut de sublime bar à vins à gargote touristique pour Zürichois en goguette.
Bien sûr cela n’enlève rien à la beauté des caves,
quoique.
J’ai lu récemment un article dans lequel l’immortel (ou futur, c’est tout comme) Dantzig expliquait fort doctement pourquoi « Le Grand Meaulnes n’est pas un chef d’œuvre ».
A s’étrangler de compassion.
» Le 30 janvier 1948, en fin d’après-midi, Gandhi sort de Birla House, sa résidence à New Delhi. Comme chaque jour cinq cents personnes l’attendent pour les dévotions habituelles du soir. S’appuyant sur l’épaule d’Abha, l’épouse de l’un de ses petits-cousins, il se dirige vers le champ de prières. Un homme fend la foule, s’approche de Gandhi et, à bout portant, lui tire trois fois dessus. L’une des balles lui traverse le cœur. On l’emporte dans la maison mais il est déjà mort. On prévient tout de suite Nehru, qui vient en courant, s’agenouille devant le corps et plonge son visage dans les vêtements ensanglantés de son ami. La nuit tombe. Une énorme foule s’est amassée dehors. Tout le monde attend.
Enfin Nehru sort du bâtiment, marche jusqu’à la grille et grimpe sur la balustrade de bois blanc, aidé d’un officier. Il annonce la mort du Mahatma.
Cartier-Bresson est juste en face, noyé dans la foule, mais suffisamment près pour enregistrer la scène. Il ne peut rien arranger : la géométrie sera celle que le viseur de son Leica lui restitue, les rôles sont déjà distribués, l’événement est en face, il n’a choisi ni l’éclairage ni la lumière, il n’est qu’un regard parmi d’autres milliers de regards. Même l’horizontalité de la photo lui est imposée ainsi que le flou de la ténèbre tropicale. On dirait seulement qu’il a posé son appareil, pour lui garantir un peu de stabilité dans la cohue, sur le toit d’une voiture. Un projecteur inonde les personnages par la gauche d’une lumière crue. À ce moment-là on avait sans doute déjà disposé le corps de Gandhi sur le toit de la maison, sur un plan incliné, pour que la foule qui l’avait réclamé puisse l’apercevoir une dernière fois, ce qui expliquerait la présence d’un projecteur aussi puissant. Sinon, la scène bénéficie de l’éclairage habituel dispensé par le réverbère qui flanque le portail de Birla House, sur la droite de l’image. Ainsi Nehru et l’officier, qui semble le soutenir d’une main, sont-ils éclairés par leurs deux côtés.
Un étrange effet supplémentaire rappelle le Quattrocento italien : à droite, les visages de profil levés comme ceux de donateurs ; à gauche, les rais de lumière, comme issus du regard de l’Éternel. »
Denis Roche Le boîtier de mélancolie Hazan 1999.
http://nsm08.casimages.com/img/2013/01/04//13010406011315900110726692.jpg
Exactement. La taverne, j’y allais du temps de M. Cointepas (dont le frère tenait le grand restaurant de la place), avec mon père (c’est bien çela, il y a trente ans). Depuis, je n’y suis jamais retourné mais j’en garde le souvenir d’un lieu initiatique.
Le Debussy d’Ariane Charton dans la même collection (Folio biographies) est très bien fait.
@TKT
« Allons, D., sachez être fairplay, inutile de venir montrer vos boutons d’acné non juvénile sur ce fil. »
Décidément, c’est sans espoir, sans espoir…Pauvre TKT, c’est triste tout de même.
Chaloux dit: 24 février 2014 à 21 h 28 min
Bon, voilà comment tout se termine.
Ayant fréquenté les mêmes lieux à la même époque je ne pourrai plus jamais m’en prendre à mon Chachal adoré.
Je vais regretter mais il faut se faire une raison, ce n’est plus possible (encore que, parfois…)
Déjà que sur le billet précédent je venais de promettre de ne plus le traiter de b….
Un signe du destin.
Ris de veau en terrasse de la Rose de France un soir de printemps sous les arbres de la Place Dauphine.
Souvenirsss émus.
encore que P.Assouline ait fait le récit de sa rencontre avec H.C.B après que celle-ci se soit révélée fondatrice peut-être pour les deux hommes, la rencontre dont ils avaient besoin et qu’ils devaient entretenir coûte que coûte
« Je vous demande pardon de vous emmener si loin. Vous connaissez le tabac Henry IV, au milieu du Pont-Neuf ? Ce n’est pas loin de la police judiciaire. Je parie pourtant que vous ne vous êtes jamais aperçu que ce n’est pas un café comme les autres. Nous nous y retrouvons… »
L’écluse N°1
P’te ben que HCB l’a photographié.
jeu de mots donnant aux fautes en photographie une identité artistique
Ce qu’il est spirituel, l’Helvète.
J’aimerais avoir le catalogue de cette exposition, pour les photographies.
Ben tu vas te le chercher, tu crois pas qu’on va te l’envoyer gratos, tu te crois où titi ?
euh…non, pas tout a fait…j’ai dit que la pensée allemande ne m’intéressait point (même si j’ai fait allemand jusqu’au bac)…je n’ai rien contre les allemands (et j’imagine qu’ils s’en tâtent collectivement le bâton, qu’abdel ne soient pas un grand fan de Schopenhauer ou de Heidegger)…non, mon truc, c’est simplement : comment admirer une pensée pareille si elle a fini par accoucher de la larve hitlérienne ? c’est tout… vous allez me dire qu’ils étaient pas tous nazis en Germanie et je vous dirais oui, mais tous les nazes étaient en Germanie… maintenant, je ne passe pas mon temps a me pencher sur la question, non plus, a vrai dire, ca me gonfle même…et y’a des experts qui s’en occupent nuit et jour…mais la musique de Beethoven ou de Mozart (autrichien lui, non ?) ca oui…anytime…
qu’abdel ne soiT pas…
je m’adressais a Aquarius, bien sur…
A JC de 17.20 sur l’autre fil, Dans Sigmaringen, qu’il s’agisse de Destouches, Pétain, Laval ou n’importe quel autre qui porte son vrai patronyme, tout ce qu’il dit et ce qu’il fait, il l’a dit et fait comme en attestent archives, lettres, témoignages etc Mais lorsqu’ils sont confrontés à des personnages réinventés, c’est à dire au majordome et à l’intendante, c’est également authentique même si ce n’est évidemment pas à eux qu’ils l’ont dit. Dans ces moments là, le contrat de lecture avec l’auteur demande la confiance…
abdelkader dit: 24 février 2014 à 22 h 50 min
tous les nazes étaient en Germanie
Meuh non, ils sont dans la rue d’à côté, dans la baraque d’à côté, dans les bagnoles pour balancer des numéros de plaques aux flics… Manque juste Hugo Boss mais la logistique au cas où c’est quelque chose d’éprouvé…
suite du commentaire low-cost :
« Jusqu’à la fin du XVI° siècle, la pointe occidentale de l’île de la Cité se termine par deux îlots, l’île des Juifs au sud et l’île du Patriarche au nord, séparés de l’île principale par des bras de Seine marécageux et souvent ensevelis sous les crues du fleuve. C’est là, sur l’île des Juifs, que Philippe le Bel avait fait brûler vif, en 1314, le dernier Grand Maître de l’ordre du Temple, Jacques de Molay, au supplice duquel il avait assisté depuis son palais.
C’est Henri III qui décida d’aménager la pointe de l’île lorsqu’en 1578 il posa la première pierre du Pont-Neuf. Il s’agissait en réalité de deux ponts, reliant la rive droite à la rive gauche en prenant appui sur le terre-plein formé après le rattachement des deux îlots à l’île de la Cité par le comblement des bras de Seine marécageux. Les travaux du Pont-Neuf, arrêtés par les guerres de Religion, ne reprirent que sous Henri IV, en 1598, pour s’achever en 1606. Ce pont, le plus ancien de la capitale, était le premier qui ne comportait pas de maisons, offrant une vue dégagée sur le fleuve et le Louvre, le premier aussi à être pourvu de trottoirs protégeant les piétons de la circulation. Il attira tout naturellement badauds et bateleurs, et une foule de petits métiers qui contribuèrent encore à l’attraction de la nouveauté.
Alors que le lotissement de la place des Vosges est en cours, Henri IV poursuit sa politique d’urbanisation et d’embellissement de la capitale. C’est ainsi qu’il concède en 1607 à Achille de Harlay, premier Président du Parlement, le terrain gagné par le rattachement des îlots à la Cité et situé entre le Pont-Neuf et le Palais (siège du Parlement), afin d’y établir la future place Dauphine, baptisée en l’honneur du jeune dauphin Louis XIII.
En 1614, Louis XIII pose sur le terre-plein central du Pont-Neuf la première pierre du monument destiné à recevoir la statue équestre de son père. Ce projet du premier monument équestre de la capitale datait en réalité de 1604.
Le cheval de bronze, primitivement destiné à recevoir une statue de Ferdinand de Médicis, fut offert à la nièce de ce dernier, Marie de Médicis, épouse d’Henri IV. Réalisé à Florence par Jean de Bologne puis par son élève Pierre Tacca, il fut embarqué en 1613 pour la France, mais le bateau fit naufrage et le cheval, repêché en 1614, put enfin prendre place sur son piédestal. La statue d’Henri IV en cavalier ne l’y rejoignit qu’en 1634 et c’est seulement en 1635 que l’ensemble fut achevé avec les bas-reliefs du piédestal et, aux angles, les Quatre esclaves enchaînés, en bronze, par Pierre Franqueville (aujourd’hui au Louvre). La Révolution renversa et brisa la statue dont les débris furent envoyés à la fonte pour fabriquer des canons. En 1814, pour l’entrée de Louis XVIII dans Paris, le Pont-Neuf accueillit une statue en plâtre d’Henri IV à l’imitation du monument originel et finalement un nouveau bronze, réalisé par François Lemot, fut érigé en 1818. On avait notamment utilisé pour la fonte le bronze provenant de deux effigies de Napoléon et le fondeur, bonapartiste convaincu, aurait enfermé à l’intérieur de la nouvelle statue une figurine représentant l’empereur. (…) »
Tout cela n’a guère d’importance au vu de ce que je vais vous révéler, Jacques.
Certains channels parlent en effet d’un événement tout proche dont on ignore tout et qui serait pour bientôt, bientôt pour des entités qui ont une autre notion du temps que nous, c’est peut-être des jours ou tout au plus quelques semaines…
L’événement en question semble précéder la divulgation de la présence extraterrestre et la remise à zéro du systéme financier, il surviendrait quand on s’y attendrait le moins.
Jacques, je vous ferais remarquer que l’on ne dit pas « statue en cavalier » mais « statue équestre ».
Par ailleurs vous parlez du Temple avec une assurance qui laisserait penser que vous connaissez tout de ce sujet. Cela m’agace.
Jacques de Molay n’est pas le dernier Grand Maître de l’Ordre du Temple, pour la bonne raison que cet ordre a toujours survécu. Il existe en ce moment un Grand Maître de l’Ordre du Temple, et son influence sur le devenir du monde est beaucoup plus grande que vous ne pouvez l’imaginer.
Mon discours est indiscutablement beaucoup plus captivant que celui de Jacques Barozzi, et pourtant je ne suis pas publié. Trouvez-vous cela juste ?
Certains se sont déjà ici permis de me traiter de menteur. Or tout ce que je viens d’écrire s’avèrera parfaitement exact lorsque la vérité sera faite.
Aquarius, je sais bien pourquoi vous avez choisi ce pseudonyme. Vous êtes le Verseau et l’ère du Verseau est en train de succéder à celle des Poissons. Les Poissons ont nagé dans l’Esprit pendant le temps qui leur a été alloué. Ils ont reflété cet Esprit pendant de longs siècles. A présent il vous appartient de permettre que l’Esprit soit versé là où il ne l’a jamais été.
Le bon photographe est celui qui sait appuyer sur le bouton de prise de vue, au bon moment, a-t-on pu lire aujourd’hui.
Ce n’est pas complètement faux. C’est une façon de voir les choses, très réductrice, pas même révélatrice d’un esprit étroit, davantage d’une sorte d’idiotie rédhibitoire. L’intégrale de l’intégrale de l’intégrale en quelque sorte, alors que les perspectives étaient immenses dans toutes les directions.
Les mimosas
Je pense encore aux mimosas,
A leur parfum dans son sillage,
Quand je la suivais pas à pas.
Je pense encore aux mimosas.
Plus que la rose et le lilas,
Le mimosa me met en rage.
Je pense encore aux mimosas,
A leur parfum dans son sillage.
Jean Calbrix, le 25/02/14
Merci Mr Pierre Assouline pour cet article sur Henri Cartier-Bresson, photographe qui n’a jamais eu de problème pour avoir un appareil photographique dernier modèle, et des meilleurs, entre ses mains.
Une chance pour ce friqué de naissance, avoir un œil personnel de très grande qualité, un « Œil novateur », qu’il entretint toute sa vie.
C’est en ceci qu’il est grand.
Un artiste, un vrai, un dur, un tatoué !.
Un Œil qu’il est difficile de s’approprier par osmose en racontant cette histoire de chaise vide,
et :
« je m’en aperçus lors d’un enseignement d’un rinpoché rue de Vaugirard, ou à une conférence du dalaï-lama au Palais des sports, auxquels il m’emmena. »
Longue vie à l’oeuvre de H C-B.
Je relirai demain, la tête un peu plus froide votre article.
Mon post précédent ne fût qu’une réaction épidermique à chaud.
Mais, je réitère mon MERCI.
@ Merci pour ce billet Pierre Assouline! dit: 24 février 2014 à 21 h 24 min
http://nsm08.casimages.com/img/2013/01/04//13010406011315900110726692.jpg
C’est pour ce genre de photographie qu’il est un grand professionnel.
Sentir l’instant, trouver l’extase car l’on sait en tant que photographe que rares seront les moments où l’on sublimera par l’interface d’une mécanique ce qui se rapproche le plus d’un orgasme.
Dans l’instant ou le doigt appuie sur le déclic,
avant même que le son (presque inaudible du Leica) nous parvienne, l’on sait. L’on sait que le résultat sera unique et la jouissance engendrée nous poursuivra toute notre vie.
Doineau l’a reconnu, cela ne lui est arrivé que huit ou neuf fois dans toute sa vie de photographe.
Je parle d’un temps où l’on se servait au maximum d’un Leica M6 ou d’un Nikon F3HP, et non de ces appareils modernes qui décident pour vous de vos réglages même si vous tentez de les utiliser en mode manuel.
Ce qui est rédhibitoire dans ces nouveaux appareils, c’est qu’ils ont trop de capteurs préprogrammés que vous ne pouvez pas désactiver.
C’est ainsi que l’on en arrive à écrire « 50 nuances de gris »…
Yeah,
sur ce : Nonne note.
Ah, Passou de 23:03, que je suis heureux d’apprendre ces détails d’écriture sur l’authenticité du prononcé de Destouches ! Mes dernières réticences tombent. Je signe le contrat de confiance auteur/lecteur en toute connaissance de cause, et m’en vais chanter les louanges de Sigmaringen auprès de ma confrérie d’amoureux des belles lettres. Julius vivra longtemps…
Le monde entier se pose une question sans objet : où se trouve Viktor Ianoukovitch en fuite ?
Nous pouvons y répondre avec la plus grande assurance. Le Président ukrainien destitué se trouve quartier des Renégats, parmi nous ! Je veux dire sur notre ile enchantée !
Il n’est pas seul. L’hospitalité que nous pratiquons, en humanistes antiracistes foutuphiles, nous a conduit à recueillir d’autres dirigeants déchus, dans les bungalows construits à la hâte dès le début des Printemps Illusoires.
Hosni Moubarak est des nôtres. Sage, il attend la fin. Ben Ali est là. Sage. Riche. Saddam et Kadhafi sont là. Tranquilles. L’âme en paix. Leurs sosies, pendu ou défiguré à l’intime, ont assuré l’aisance de leurs familles respectives.
J’oubliais Morsi, dont le frère jumeau va passer en jugement au Caire … Le vrai, libre, lit en ce moment « Les Frères Karamazov ».
Naturellement, la discrétion s’impose à eux : ils sont devenus méconnaissables. Blonds aux yeux bleuis par les lentilles colorées, ils ne se déplacent que lorsque l’île s’endort. Ils ont maigri : notre couscous, délicieux, est moins gras mais aussi bon que là-bas !
Viktor s’en pourlèche les babines depuis trois jours !
« Je parle d’un temps où l’on se servait au maximum d’un Leica M6 ou d’un Nikon F3HP, et non de ces appareils modernes qui décident pour vous de vos réglages même si vous tentez de les utiliser en mode manuel. »
Mais vous avez la possibilité de décider… personne ne vous l’empêche… surtout pas une camera… évidemment, avec l’M4 c’était une toute autre histoire…
Extrait : » Son calepin à dessin sur les genoux, il dessine ce qu’il voit. pour lui c’est une règle et une hygiène de vie. A croire qu’à son retour d’Italie Goethe lui a confié à lui et à lui seul , à lui personnellement, que ce que l’on n’a pas dessiné on ne l’a tout simplement pas vu. Les collectionneurs ont besoin de posséder une oeuvre pour la voir. Cartier-Bresson n’est pas collectionneur. Il est juste Goethe. »
« La canne siège de Monsieur Henri », Rosebud; Pierre Assouline.
et m’en vais chanter les louanges de Sigmaringen auprès de ma confrérie d’amoureux des belles lettres
le « je veux pas déranger je venais just prende une bouteille d’eau minérale » c’est pas dans la cave des femmes nues mais rue lepic avant la guerre..ha t’es facile à flatter et à embrouiller jicé..si yanoucovich t’avait comme poteau il serait déjà mort
il a fait le choix de n’exposer que des vintages au sens large du terme. Une manière de « faire comprendre l’importance de l’authenticité comme de l’historicité des tirages d’époque«
l’association de tant de mots frelatés, c’est ce qui fait dailleurs précisément leur charme utilisé un a un fait ici une chromo..hahem
Mais vous avez la possibilité de décider… personne ne vous l’empêche…
disons qu’une image numérique sans correction on ne voit à peu prés -rien-
Démocrate critique, je ne suis pas l’ami des tyrans, Boug ! Je leur loue seulement, à un prix très élevé, des bungalows cage à lapins où ils attendent la mort en toute quiétude.
Le bon photographe est celui qui sait appuyer sur le bouton de prise de vue, au bon moment, a-t-on pu lire aujourd’hui.
Ce n’est pas complètement faux
plusque que pour le singe tapant au bout d’un certain temps madame bovary il suffirait de « choisir » parmi les clichés du bonobo..oui il ne lacherait pas le doigt, c’est trés faisabe et même tellement bon marché que c’est ce que fait un photographe reporter (quelques centaines de clichés numérqiues à une conférence de presse là où il en tirait une trentaine en argentique et ça va en augmentant évidemment)..qu’est ce qui est partiellement vrai dans ton pas complétement faux?
Je leur loue seulement, à un prix très élevé, des bungalows cage à lapins où ils attendent la mort en toute quiétude
tu veux dire que si tu te retrouve par malheur dans la cave a femen nue torturées tu dirais « mais où ai je mis les bouteilles d’eau minérale bordel de dieu! » ?
Merci Pierre Assouline pour cette chronique… et merci pour Sigmaringen…
Si Cartier-Bresson est l’œil du siècle, toi Bougboug, tu en es la langue blasphémante ! On ne dit pas « Bordel de Dieu ! », de même on s’interdit de crier « Par les burnes sèches du Prophète ! » ou « Serre moi la main, Kâli ! » ou « Descend de ta croix, si t’es un homme ! ».
Tous ça, c’est sacrilège et insultant !
« Bougboug, tu en es la langue blasphémante »
Bouguereau est surtout con comme un panier.
Bonne journée.
Chaloux, les paniers sont fort utiles
Derrière le Pont-Neuf, les immeubles élevés autour de la place Dauphine :
« Lorsque, en 1606, la construction du Pont-Neuf fut achevée, le vaste terrain qui le prolongeait jusqu’ au palais de la Cité n’en parut que plus abandonné et plus laid avec son amas de matériaux inutilisés. Henri IV, qui avait fait percer la rue Dauphine, baptisée ainsi en l’honneur du futur Louis XIII, eut le premier, semble t-il, l’idée de créer une place et en aurait tracé lui-même le plan triangulaire. Elle était destinée à devenir un lieu de bourse et de change. Le roi souhaitait que les façades en « fusses toutes d’un mesme ordre » avec des maisons uniformes : en brique, pierre blanche et ardoise.
(…)
Du mois d’août 1608 au mois de janvier 1609, les parcelles de terrain entourant la place furent mises en vente. Les acheteurs se recrutèrent parmi la bourgeoisie moyenne (avocats, marchands…). Ils élevèrent des maisons qui finirent par former un triangle parfait avec une seule ouverture en son sommet, du côté du Pont-Neuf.
La physionomie architecturale de la place resta pratiquement inchangée durant deux siècles. Une importante modification intervint en 1857; à cette date, le côté est du triangle, rue du Harlay, fut entièrement démoli pour permettre la construction de la monumentale façade du Palais de Justice, oeuvre de l’architecte Joseph-Louis Duc, dont les travaux ont duré de 1860 à 1875. Par la suite de nombreuses maisons ont été reconstruites ou transformées, et seuls quelques immeubles comme le n°14, n’ont pas été modifiés. Le côté ouest de la place fut à son tour, en 1876, la proie des démolisseurs et les deux maisons datant de 1608, près de l’entrée, ont demandé d’importants restaurations avant de retrouver leur aspect d’origine.
Aménagé en 1970, le mail est agrémenté d’une soixantaine de marronniers. »
J’ai pas l’œil du siècle comme Henri le Cyclope, mais puisqu’on parle des FEMEN : c’est pas des femmes, ces bêtes là, n’est ce pas, c’est pas des femmes …
Con comme un panier qui sert à rien.
JC, sur la dernière photographie, les deux hommes en position genre inconnu du lac, est-ce D. qui vous sert de planteur, ou vice-versa ?
bougureau est-il gros congre : ouigre, énorme , j’attends ferme ta gueule keupu sereinement
JC, vous êtes l’œil de Caïn du web
HCB, passoupline en est fondu, il n’est pas le seul. Mais d’ici à le consacrer anti-tout avant que le temps des pour-tout défilent, c’est un peu risqué.
« D’où vient l’argent ? ».. parfaitement d’actualité en revanche.
Nos amis hongrois l’ont bien compris qui louent fort chers aux musées estrangers complices quelques photographies inédites de Capa, oeil né à Budapest avant d’être canonisé dans la réserve de Manhattan.
Entre paysages et personnages, Henri Cartier-Bresson est incontestablement l’un de nos plus grands photographes, mais de là à voir en lui « L’oeil du siècle » (Une du Nouvel’Obs) c’est un peu excessif. Il y en a bien d’autres, n’est-ce pas renato ?
Frère Septpoints, il s’agit selon toute vraisemblance de deux ensoutanés de l’illustration précédente, défroqués, mais on ne perd pas facilement les bonnes habitudes…
En même temps au centre Pompidou, une exposition tout aussi intéressante, l’anti Henri Cartier-Bresson, en somme : les photos de Paparazzi !
Au centre Pompidou, oui, mais de Metz !
n’est-ce pas renato ? ( Baroz)
Ne prêtez pas flan à notre » plus grand critique du blog « ,Jacuzzi, voyons!
Je prête mon flanC à qui je veux, Noëmie !
Flan, pour les fesses molles, hi, hi, ( vous les avez fermes,pas de doute là-dessus!)
Je vous embrasse.
Ah ! les paparazzi de Fellini ! Des « rats » …
La fifille illégitime de la Mitte qui pleurniche comme une petite conne sur RTL, en parlant de Sébastien Valiela : « Il est fier de faire du mal, de ses photos, il est fier de planquer pendant des heures comme un rat. On est dans une inversion de valeurs aujourd’hui qui est très déstabilisante… »
Les valeurs d’hier, la petite souris bâtarde entretenue au frais du contribuable, c’était bel et bon ? L’inversion de ces belles valeurs là, c’est pour demain, Mazarine ?
« La figure du paparazzi dans la culture populaire est celle d’un voyou. Il est devenu le double négatif du reporter de guerre, le côté obscur de la profession, poursuit le commissaire. On voulait dépasser cette vision et analyser ce phénomène d’un point de vue historique, éthique et esthétique. »
trois mots frelatés à la fin aussi pour la ptite culotte baroz..bresson c’était la cornette dans le sfumato du ptit matin
Il y a les chasseurs et leur gibier
à la grosse c’est quand même la meilleur définition de la photo..du gibier y en a du petit pis du gros..jicé y s’en branle la tige de jade qu’il a dit..ha!
Abdel, les autrichiens sont très forts: une vieille blague dit qu’ils ont réussi à faire croire au monde entier que Hitler était allemand et Mozart autrichien…En fait Mozart est né dans une principautée du Saint Empire et son père était né en Bavière.
Mais peu importe, la « pensée allemande » n’existe pas. Il existe une pléïade incroyable de philosophes et de poètes surgis en deux ou trois siècles, dont la puissance et la diversité donnent le vertige. Mettre dans le même sac avec une étiquette « pensée allemande » Leibniz et Marx, Kant et Nietzsche, n’a aucun sens, vous le sentez bien vous-même…Quant à Bach et Mozart, que vous admirez, ils seraient sortis de la même matrice allemande mais trouveraient miraculeusement grâce à vos yeux. Avouez que tout cela n’est pas très cohérents.
Non tous les nazes n’étaient pas en Allemagne. Il y a nazes dès qu’un groupe humain, ethnique, national, religieux, social est, en tant que tel, voué à l’extermination par un autre, globalement et sans distinction entre les individus. La liste est longue dans l’histoire de l’humanité.
« Il est fier de faire du mal, de ses photos, il est fier de planquer pendant des heures comme un rat. On est dans une inversion de valeurs aujourd’hui qui est très déstabilisante… »
..je préfère les pisscriss les cranes et les morgues..le monde appartient pas qu’a ceux qui se lève tôt merde
« principauté », sorry…
bougureau est-il gros congre : ouigre, énorme , j’attends ferme ta gueule keupu sereinement
..pas du tout keupu, good shot!..c’est ta façon de chanter mes louanges et ça t’évite de dire des fadaises..
« entretenue au frais du contribuable »
JC
Mais comme toi.
Tu nous coûtes très cher, tes enfants, tes maladies, ta retraite, ton conseiller fiscal, ton bateau DOM/TOM,….
Trop cher.
De tout temps, le monde appartient à ceux qui se lèvent tard… parce qu’ils ont les moyens de bringuer le soir et de trainer le matin dans leur pucier ! La monnaie, ça aide…
les paniers sont fort utiles
« quand j’entends parler du panier de la ménagère j’ai la main qui me démange »..si ça c’est pas un tirage d’époque sur l’esthétique vintage de l’historicité mon couillon..mes deux mains jointe en chambre noire mieux que la leitz camera
Râleur et knoût,
Je coûte rien ! Mes gossent bossent, leurs épouses aussi, je n’ai aucune maladie, je bosse jour et nuit, pas de conseiller fiscal, ma barque est vieille, ni Dom, ni Tom ! Et toi, fripouille, es tu fière de toi ?
Est que tu aimes les photos de HCB ?….
JC….. dit: 25 février 2014 à 11 h 22 min
Question :
quand JC poste avant 6h00 est-il un bringueur friqué qui se couche ou un pauvre prolétaire qui se lève ?
Réponse :
tout juste un retraité insomniaque qui s’emmerde.
« Etant du matin, je ne suis pas du soir » Choderlos de Laclos/ Journal de Guerre
JC….. dit: 25 février 2014 à 11 h 28 min
Est que tu aimes les photos de HCB ?…
T’énerve pas.
Tu sembles touché.
Tu en es réduit à nous sortir des réflexions dignes des passant(e)s qui nous racontent que les commentaires sont indignes de la littérature et hors sujet.
Tu fais dans le petit, JC.
« je bosse jour et nuit »
Tu fais chambres d’hôtes ?
s’occuper de yanoucovitch c’est du boulot baroz
..toujours a dmander des bouteilles d’eau minérale a 3 heure du mat « trop de vodka hier soir » qu’il dit
Avant d’aller prendre l’apéro… une prière humaniste :
« Foutons le camp de Centrafrique ! le maintien de l’ordre n’a rien à voir avec le bon usage d’une armée dont le budget est par ailleurs réduit… Tuez vous entre vous ! Dieu reconnaitra les siens…! Amen. »
« En fait Mozart est né dans une principautée du Saint Empire et son père était né en Bavière. »
Après de nombreux voyages il s’est installé, a composé, est mort en Autriche –à Vienne sa présence, la musique en général, est partout
Et Beethoven, né en Allemagne, a vécu et est mort à Vienne aussi
« La fifille illégitime de la Mitte qui pleurniche comme une petite conne »
JC intégristes islamo catho aimerait bien la lapider
« une armée dont le budget est par ailleurs réduit »
JC
Le voilà le problème.
JC doit travailler pour la DCN à Toulon (ou ses sous-traitants)
Moins de fric, moins de conseils.
Donc aigreurs et maux d’estomac.
Peut-être que si Hollande rajoutait quelques billets pour les marins à pompon, JC serait heureux et nous lâcherait les baskets à six heures du mat.
Un geste Monsieur le Président, vite.
« la petite souris bâtarde »
bonjour la stupidité crasse de l’obscurantiste
Les enfants nés hors mariage ont les mêmes droits que les autres, ça te défrise hein espèce d’ignorant de raclure de keupu de merde
» entretenue au frais du contribuable »
les progéniture nées des pouffes de ton cher truand de nabot étaient à ta charge – de plus sa mère a toujours bossé contrairement auxdites pouffes
« Le Siècle de Cartier-Bresson
Un documentaire de Pierre Assouline »
La petite entreprise Passou ne connait pas la crise !
Faut créer des emplois !
Où dois-je envoyer mon CV ?
celui des milliers d’images qui ont modifié notre regard sur le monde
C’est drôle, ces formules qui ne veulent à peu près rien dire. Qui au juste est désigné par ce possessif collectif, sorte de gros sac fourre-tout où l’on peut trouver tout le monde, n’importe qui et personne ? « Ces milliers d’images qui ont modifié notre regard sur le monde » : elles l’ont modifié si peu. Il en faut beaucoup plus, infiniment plus, pour modifier si peu que ce soit un seul regard sur le monde. Sans compter que le nombre d’images de Cartier-Bresson qui ont vraiment touché la moyenne du tout petit nombre de ceux qui s’intéressent un peu plus que la moyenne des gens à la photographie ne doit pas dépasser la cinquantaine…
Les vendeurs de journaux italiens sont très ouverts. Pasolini y trouvait de nombreux amis.
Il y a, dans l’article-hommage de notre hôte, une suite de phrases que je ne comprends pas :
» la mère de son ami Pierre Loebimg-carter_120512441673 lui avait révélé les circonstances de sa mort. Il avait choisi le moment et le lieu. Il s’est laissé partir. »
? Cela veut-il dire que la mère de son ami lui avait prédit qu’il se suiciderai, ou au moins se laisserait mourir, à telle date, et que lui a, après, choisi l’heure et le lieu ? La mère de son ami jouant à la voyante, et le photographe se conformant à la prédiction ???
Oniséphore, la phrase que vous trouvez creuse, ben bibi je la trouve juste.Le 20è siècle a bascule de l’écrit à l’image, c’est un point sur lequel les historiens me paraissent s’accorder. Nous vivons dans un tel flux permanent d’images qu’on ne sait même plus ce qu’il signifie, comment on l’obtient ni comment on vit avec… Il me semble que Cartier-Bresson précédait ce basculement, parce que ses photos demandent de l’attention : aujourd’hui, les photos ne nous demandent plus rien du tout. De la passivité complaisante, et encore. Sauf peut-être quelques uns, quelques unes.
Phil dit: 25 février 2014 à 13 h 00 min
« Les vendeurs de journaux italiens sont très ouverts. Pasolini y trouvait de nombreux amis. »
Les vendeurs de journaux italiens sont de même niveau que les journalistes italiens : bunga-bungastes pratiquants et pervers erratiques.
Nous allons rappeler au peuple catholique dans une future bulle « Pacem in penis » que la sexualité n’est faite que pour amener à Dieu de futures brebis. Pas pour le plaisir de la copulation* !
* que penser de ceux qui se trompent de chemin, comme Pasolini, sinon qu’ils brûleront en Enfer !? …
« Bouteflika réapparaît à la télévision, mais sans le son »
Qu’est ce que ça change ?
« Le 20è siècle a bascule de l’écrit à l’image, c’est un point sur lequel les historiens me paraissent s’accorder. Nous vivons dans un tel flux permanent d’images qu’on ne sait même plus ce qu’il signifie, comment on l’obtient ni comment on vit avec… » Clopine
Votre formulation n’ est pas claire Clopine, surtout de savoir ce qu’ est exactement une image.
Cela a déjà été un sujet de discussion sur ce blog.
Je m’ absente pour mon cours de gymnastique ( jusqu’ à 17 heures ) et on en reparle dans la soirée?
Bien à vous.
aujourd’hui, les photos ne nous demandent plus rien du tout (Clopine)
Aucune photo, aucune image ne nous « demande » jamais rien du tout. Elle retient, ou non, notre attention (c’est le cas de beaucoup de photos de Cartier-Bresson pour beaucoup de gens). Le « basculement » de l’écrit à l’image dont vous parlez est très relatif.
Oui, Clopine, que fait-on d’ une image, que nommons-nous » une image « ?
Cela ne date pas d’ aujourd’hui!
( Bon je fais mon sac de sport et hop un peu de cardio, un peu de muscu, et de l’ assouplissement!)
Bye!
à 17 heures!
Trois heures de muscu et retour sur le prestigieux blog à passou. diable, le profil des intervenants évolue. exit les marquis à doigts boudinés.
Clopine, les images existaient avant l’invention de la photographie. Lascaux c’est déjà des images.
Il y a aussi les images que l’on observe sans pouvoir ou vouloir, les coller sur un support. La plupart font partie de notre mémoire, laquelle reste très imagée. Dés le début de la photographie, le médium est considéré comme un art.
J’ai aussi observé que plusieurs personnes se connaissant, se promènent dans une ville et photographient , des « instantanés » différents.
Jacques Barozzi dit: 24 février 2014 à 20 h 00 min
Oui, l’île de la Cité, Marcel, avec au premier-plan le square du Vert-Galant et le pont Neuf (le plus vieux de Paris).
Merci, Jacques, pour ce renseignement. Et voilà Ferré :
http://www.youtube.com/watch?v=c9yNn3a1kXk
Bon ben une image c’est pas dur, c’est un analogon.
Une fois de plus, l’esprit maladif franchouillard a frappé. Un commentateur, affublé d’un pseudo vide, est venu reprocher à H. C.-B. d’être né dans une famille bourgeoise. Il serait né dans une famille de travailleurs, aux champs ou à l’usine, on lui aurait reproché d’être, avec le succès, devenu un parvenu.
Il est là-haut, sur cette photo, assis dans une bergère Louis XVI, dans un salon assez grand, lumineux, bien exposé au soleil. On observe sur les murs, des étagères de livres et deux haut-parleurs. Habitat cossu, mais assez simple ou du moins assez minimaliste. Le salon de François Nourissier, par comparaison, semble imposé sa luxuriance.
L’argent et la représentation par l’argent, ne devait pas être une des préoccupations du photographe.
C’est étrange mon cher cousin comment Pierre Assouline trucide habituellement la notion de « vision du monde » lorsqu’elle apparaît sous la plume de tel ou tel commentateur de l’oeuvre d’un grand écrivain avant de la rétablir dans l’irréfragable autorité, l’exquise dignité, et la pleine jouissance de ses droits, lorsqu’elle va lui servir à définir la réputation artistique d’une personnalité qu’il chérit. C’est un peu la même chose pour l’expression « Le Siècle d’untel… », André Breton (dans « La peinture et le Surréalisme », je crois) lui faisait déjà un sort (ce qui n’empêcha pas Brentano et Peggy Guggenheim de consacrer une expo à N.Y. au mouvement portant le titre de « Art of this century, Genèse du surréalisme »), et la déclarait funeste, tout droit sortie de la boîte à outils critiques des journalistes fainéants ou, pour les meilleurs, épuisés par la vie intellectuelle trépidante qu’exige d’eux l’exercice d’un dur métier. L’art de HCB est tout à fait parfait, c’est un « parfait » de la photographie plus qu’un dharma bum céleste de l’instantané à la Marc Riboud ou Robert Frank, un Cathare de la catharsis, un pur de l’épure, il y a chez lui peut-être un sentimentalisme de la perfection dont Ronis et Boubat, par exemple, ont toujours su instinctivement laisser sécher le squelette dans la zone grise du cimetière aux cadrages et aux ombres divines, trop divines. Chez eux le « pas de côté » ou « l’oeil du siècle » ne sont pas des espoirs qui durent leur caresser beaucoup l’esprit, avoir l’oeil de côté et ne pas être exactement ‘dans le siècle’, là oui, peut-être. Avec Cartier-Bresson, j’ai souvent l’impression qu’il est pile au rendez-vous que lui dicte le moment, sur le coup cela a l’air de circonvenir l’orthodoxie bouddhiste, mais justement on a le sentiment qu’il ne veut jamais quitter le châssis du « grand véhicule » d’un petit bonheur la chance bien installé dans les ateliers du bon karma, qu’il agit comme le manipulateur suprême du hasard. Pour moi c’est l’Henry Ford de la photographie, le perpétuel amoureux d’un model T (comme tirage) reproductible ad aeternam. Avec lui je ne me vois pas offrir une méditation tranquille ou inquiète du vingtième siècle juste une contemplation terriblement stérile dans sa sur-exactitude ô combien séduisante. « De quoi cela surgit-il ? », « D’où provient tout cet afflux de l’urgent (à montrer) ? », voilà les questions que tous ces cadrages plus réussis les uns que les autres précipitent chez moi. Et cela me donne envie d’aller boire une Leffe, désolé.
HR, bravo pour la Leffe.
Être comparé à Henry Ford, fasciste de cœur, antisémite sans vergogne, voila quand même quelque chose que n’aurait pas apprécié, HCB. Vous voyez un travail à la chaîne dans les photographies de HCB ?
une contemplation terriblement stérile dans sa sur-exactitude
xlew si vous préférez le « flou artistique » prenez plus tôt une pécheresse pour l’ambiance billitis, mais bavez pas trop..
dommage, sur-exactitude c’était pas a priori pas mal..
enfin blef, j’ai trouvé assez bon
TKT dit: 25 février 2014 à 15 h 07 min
HR, bravo pour la Leffe
Pauvre, pauvre TKT, aussi mauvais lecteur que mauvais commentateur.
A part ça, quand la bobine veut, elle peut.
le saut de la flaque est un classique !comparez:
c’est décisif
http://www.artvalue.com/image.aspx?PHOTO_ID=2151827&width=500&height=500
Pierre Assouline trucide habituellement la notion de « vision du monde »
c’est pour faire accroire qu’il en a eu une sans « les images »..il faut savoir payer cher pour faire survivre des oppositions « ecrit » « image » par exempe..des conneries idéologiques qui peuvent couter a lassouline les 2 bras et les 2 jambes comme dans les montypython..il continura a se battre
l’association de tant de mots frelatés
oh ‘tain je l’avais pas vue celle-ci..
Aucune photo, aucune image ne nous « demande » jamais rien du tout
si qu’on accrédite vaguement « l’image » comme celle qu’on avait avec 10 bonpoints à l’école primaire..une « récompense » qu’on choisit comme un calendrier..oui..faut faire monter un peu l’niveau tu crois pas jean marron
Aucune photo, aucune image ne nous « demande » jamais rien du tout
bien sur jean marron..prend l’ornithorynque..ha ! si familliale et banal compagnon qu’est il sans « l’image » et la photographie qu’il l’a représenté..l’image, disons la photo pasqu’on est pus en primaire mais en 6ème est un énorme moyen de connaissance..énorme, qui coutait un max de pognon au moyen age encore..au xix eme aussi, c’est encore un cadeau prisé..compte!
« la vision du monde » c’est le tractatus de la technique jean marron..pasque tu comprends que du temps de « la vision du monde par l’écrit » 90% ne savait pas lire..hurkurkurkurk..l’abrutis mené par le pilpoul..tu comprends?
Pour arriver à la sidérante formule « Cartier-Bresson, oeil du siècle », il convient d’abord de crever celui de Brassaï, Boubat, Atget, Eisenstaedt,Doisneau etc. etc. etc. , j’en passe et d’innombrables, pour ne citer que les photographes, parce que si on ajoute les cinéastes, ça se complique. On considérera donc ce genre de formule assoulinienne comme l’expression d’une préférence affective, d’ailleurs toute franco-française, gentiment dépourvue de toute espèce de justification « objective ». il est vrai que l’objectivité, dans ce genre de classement, ça vaut celle des juges du patinage artistique aux J.O.
« Cartier-Bresson, oeil du siècle »
c’est pas une affirmation politique ni esthétique mais strictement morale jean marron..c’est ça qui choque énormément
info originale pour le pseudo suisse
Ce mercredi, il sera possible de réserver sa chambre – pour quelques heures seulement – au sein du Grand Budapest Hotel, le nouveau film du réalisateur américain Wes Anderson. Le réalisateur du Darjeeling Limited ou Fantastic Mr. Fox s’est entouré de Ralph Fiennes, Tony Revolori, Willem Dafoe, Jeff Goldblum, Bill Murray et Mathieu Amalric pour un long-métrage dédié à Stefan Zweig.
ni chauvine dailleurs..mo-rale..because c’est ce qui manque le plus à « l’image » tu comprends..enfin a ce à quoi on la confine..un machin analphabête
Simenon, Cartier-Bresson, Hergé.
Le podium des JO du siècle.
..dans les trucs pour enfant..pour pas qu’y stouchent faut des succédanné de curé..hcb c’est comme une espèce de sainteté dans l’ignominie de l’image.sainteté et image..voit comme c’est raccord dailleurs
parce que si on ajoute les cinéastes, ça se complique
hof..un bon écrivain aveugle sauf a faire venir des lectrice cul nu et des secrétaires gitons il est pas dans l’cac non pus..quand chte dis que l’écrit c’t’un truc inventé par des comptabes pour pas oublier cque tu dois..à yavé ? nan, au collecteur d’impot
d’ailleurs c’est bien connu que , en dehors de l’occident, par exemple chez les aztèques, il n’y a pas d’images!
Grand Budapest Hotel, beau catalogue d’images pour fanatiques de la mitteleuropa, assez nombreux sur ce prestigieux blog, ceux qui sont revenus de Sigmaringen pour passer en autriche-hongrie. La référence à Zweig est bizarre, plutôt Hotel Savoy de Roth. Anderson est sûrement trop jeune ou américain pour faire la différence.
l’écrit c’était des images..des analogons qu’il dit sergio..n’empêche qu’il cause bien sergio
La Yam est-elle l’analogon de Sergio ou Sergio est-il l’analogon de la Yam ?
L’analogon est au parangon, ce que la saucisse est à Frankfort.
Eh, Clopine, j’ arrive…je me suis pris des confetti de la part de collégiens en vacances, c’ est pas carnaval, pourtant!?
En v’là une bonne question dit: 25 février 2014 à 16 h 12 min
l’analogon de la Yam ?
Juste l’humble serviteur d’une maîtresse exigeante… Ah la grosse vache !
Marcel dit: 25 février 2014 à 16 h 26 min
la saucisse est à Frankfort.
Je me souviens d’en avoir ingéré des kilomètres sur le Ring et le Prater, avec pas de sous… Tout de même, ça vaut pas l’andouille de Vire ou de Guéménée comme dirait le cardinal de Rohan…
La saucisse de Frankfort ? Je la connais …. Mario Draghi !
Phil, Vous qui semblez avoir vu ce Grand Hotel Budapest qui fleure bon la nostalgie de la mitteleuropa, que vaut-il ? je me méfie toujours des catalogues de castings. C’est piégeux. Plus Roth que Zweig, mais encore ?
« L’oeil du siècle », Onésiphore, ce n’est qu’une formule, qu’un titre, il ne faut pas se tordre les intestins là-dessus. cela signifie qu’il fut des rares à couvrir son siècle dans toutes ses turbulences et à en rendre compte avec son génie propre. Drôle que vous parliez de franco-français tout en citant les Ronis, Atget, Boubat, Doisneau (!) tellement peu internationaux alors que HCB le cosmopolite permanent a passé sa vie de hors, loin d’ici et pas en touriste. enfin, passons…
Pisse pâles copies ou photos jaunies ?
Y a-t-il une importance ?
Toujours aussi beau gosse Henri!
Passou dit: 25 février 2014 à 17 h 29 min
que vaut-il ?
Et pourquoi que Sophie elle se décarcasse ?
Saucisse de Francfort, spécialité de la ville du même nom, celle des bords du Rhin. À Frankfurt an der Oder, les saucisses locales doivent être différentes. Sergio, je ne voudrais pas vous contredire, mais je vois mal à Wien, ville de la Wienerwurst, des stands vendant des Frankfurter, surtout au Prater.
Pour ce qui est de la Leffe, JC toujours aussi débile, rejoint D.bile, il contredit sans vergogne et s’esclaffe de peu. Je l’imagine plus en effet, mangeant des andouilles de Vire, plus grasses que la charcuterie teutonne. Comme Varois, depuis les années 60, le JC doit manger des merguez. À moins que dans son parti politique, on ne veuille que manger des produits de souche. Adieu tomates et patates… Même les vins, dont la vigne fut apportée par les Romains, doivent leur être interdite.
Ce qui est bien dans la vie de l’enc. varois, tout lui est prétexte à prendre son pied. Tout sauf une vie normale, faites d’amour et de vins fins. Un rien amuse D’JC, les deux trolls sadiques s’amusent de tout, en dehors de leur propre vie. Dans leur vie réciproque, ils doivent être au bord du suicide, l’un voulant envoyer ses fesses scootérisées dans la mer, se fantasmant mangé par une sirène cannibale aux cils mascarés, qui ouvrirait sa bouche, faisant tomber une tomate, l’autre ayant opté pour la version vodka. Deneb mourra par la vodka tout en se croyant l’ambassadeur d’une civilisation supérieure, extraterrestre, mais christianisée. Son rêve économico-militaire était désuet, mais économique, garder les côtes françaises avec des DCA. Il est vrai que les cigognes partant pour le sud, est un vrai danger…
J’ai vu le trailer du film Grand-Hotel Budapest.
Une sorte de Grand-Hotel, en plus drôle ?
Ville fabuleuse que Budapest, une des plus belles villes de la vieille Europe. Pour l’instant, leur gouvernement est dans le genre qui doit plaire à JC le faf.
Pourquoi cet infâme individu, ne se contente-t-il pas d’être facho ?
Que peut lui apporter, cette course à la bêtise, avec D’Enculette ?
TKT dit: 25 février 2014 à 18 h 13 min
Rien à ajouter.
Une vraie burne, inégalable.
JC, vos arguments sont sidérants d’intelligence
18 h 27 min
jicé n’est qu’une raclure d’usurpateur de pseudo
bon, à part continuer de faire monter la jauge de la fausse commune il y a quoi au programme du commentarium ?
TKT dit: 25 février 2014 à 18 h 13 min
à Wien, ville de la Wienerwurst, des stands vendant des Frankfurter, surtout au Prater.
Il faut dire que j’étais revenu à pieds, passablement chtarbé, d’un Heurigen in Grinzig, et que ce qui m’intéressait, c’était surtout la quantité de moutarde ! Maintenant à la réflexion, il paraît logique que ce fût plutôt de la wiener que de la frankfurter…
x.lew je vous chéris, j’aime tant vos ricochets sur l’étang lumineux qui vient à scintiller de votre verbe agile, un cathare de la catharsis, un pur de l’épure, je n’ai pas tout lu, que vous et je dis encore encore…
et les lanières sur le poignet ne sont pas,ou pas encore, une réminiscence de sainteté
« Comme Varois, depuis les années 60, le JC doit manger des merguez. »
TKT
Joli vontraube, simple, de bon goût, aucun relent nauséabond, parfait.
pour votre jour de gloire
Ma trombine sur le dôme du Panthéon
Le Point.fr – Publié le 25/02/2014 à 16:56
L’artiste JR va décorer une bâche de chantier pour le dôme du Panthéon avec une mosaïque de portraits d’anonymes. Il attend vos photos !
« L’arrestation du plus gros narcotrafiquant mexicain de tous les temps risque d’attiser la convoitise de potentiels successeurs »
Titre du Monde.fr
Déconnez pas merdre! Celui-là on le connaissait, son nom, son adresse, sa femme , ses maîtresses, ses hobbies. Pourquoi en voir arriver d’autres. Laissons vivre ceux qui sont en place.
Finalement le Monde.fr fonctionne comme JC, on a des dictateurs, on les connait, pourquoi changer quoique ce soit.
Laissez-les vivre.
être photographe n’est-ce pas être témoin, témoin dans une présence qui saisit l’instant, la fugacité, d’un sujet d’un événement d’une émotion d’une expression, l’éphémère pour le fixer à jamais, donner de l’éternité à tout ce qui s’oublie?
« Ce qui est bien dans la vie de l’enc. varois, tout lui est prétexte à prendre son pied. Tout sauf une vie normale, faites d’amour et de vins fins. »
Hélas, enc.helvète, que je vous envie ! Bichonner un bichon d’amour, biberonner un Kiravi de garde, vieilli en fût plastique. Le bonheur. Bonne soirée à vous…
« L’oeil du siècle », Onésiphore, ce n’est qu’une formule, qu’un titre, il ne faut pas se tordre les intestins là-dessus
trop de marquettingue lassouline
de la wiener que de la frankfurter…
dans les knack c’est la strasbourg la plusse bonne..ya que du cochon..sinon la brawurst avec beaucoup de marjolaine là daccord
bérénice dit: 25 février 2014 à 19 h 13 min
être photographe n’est-ce pas être témoin, témoin dans une présence qui saisit l’instant, la fugacité, d’un sujet d’un événement d’une émotion d’une expression, l’éphémère pour le fixer à jamais, donner de l’éternité à tout ce qui s’oublie?
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Tout à fait, Christiane.
mangeant des andouilles de Vire, plus grasses que la charcuterie teutonne
guéméné gras ! arrête d’insulter le prophète vontraube c’est 1 des sept merveilles..il en reste pus que 6 c’est sicnetifique
lettres mes amours dit: 25 février 2014 à 15 h 31 min
A-t-on vu ça, le « bouddhiste agité » ?
‘…Avouez que tout cela n’est pas très cohérents…’
coherent ou pas, what difference eh? je me souviens de cette partie de foot a la coupe du monde 82, entre l’Allemagne et l’Algerie…les allemands nous avaient meprises au point ou leur capitaine d’equipe dediait le 7eme but a son chien…l’algerie les a battus 2-1…le match suivant, entre l’Allemagne et l’Autriche, est a nos jours, une disgrace dans l’hsitoire du foot…une bonne entente cordiale entre les 2 equipes leur permit d’eliminer l’Algerie et de se qualifier pour le tour suivant…aux supporters de foot qui se plaignaient, le chef de la delegation autrichienne leur dit:
‘…That was nothing on the reaction of Hans Tschak, the head of the Austrian delegation, a man who made Alf Garnett seem enlightened. « Naturally today’s game was played tactically, » he said. « But if 10,000 ‘sons of the desert’ here in the stadium want to trigger a scandal because of this it just goes to show that they have too few schools. Some sheikh comes out of an oasis, is allowed to get a sniff of World Cup air after 300 years and thinks he’s entitled to open his gob…’
notez la finesse du mec…apres, faut pas m’en vouloir si j’peux pas piffer la pensee allemande…je suis mediterraneen avant tout et la pensee teutonne me gonfle, ca vous va comme ca? et je conduis une voiture suedoise, si ca vous interresse…non, je n’ai rien contre les suedois…et certainement rien contre les suedoises…
anyways, l’article complet ci-dessous:
http://www.theguardian.com/football/blog/2014/feb/25/world-cup-25-stunning-moments-no3-germany-austria-1982-rob-smyth
JB, j’aime bien cette idée (surréaliste) du jury d’épreuve de patinage artistique aux JO.
Ainsi à l’épreuve du triple axel, suivi d’un piqué du pied gauche, mon jury personnel a déclaré vainqueur celui qui m’a mis un KO ophtalmique.
« I have been a witness, and these pictures are
my testimony. The events I have recorded should not be forgotten and must not be repeated. »
http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Culture/Exposition/James-Nachtwey-la-guerre-en-images
Je voulais dire que cela n’enlève rien à la force de la mendiante d’HCB.
Faut pas les mêmes focales, c’est tout.
JC, je ne crois pas que le Kiravi soit un produit importé. Quant au chien, je n’en n’ai pas, vous avez repris l’idée à D.bile. Avouez que vous n’avez pas d’imagination, reprendre les conneries de D., qui en plus datent de quelques années. Pourquoi diable un bichon ? Pardi, Enculette imagine que le bichon soit représentatif de ce qu’il me croit être. Enculette a un chat, ce qui est représentatif de rien. Quoique, il faut s’occuper d’un chien, un chat est assez indépendant. Et comme D. fonctionne à la vodka, il est préférable qu’il ait un animal domestique qui pisse tout seul et qui se nourrisse de rats et de souris.
nous avons aussi remarqué le dernier numéro de philomagsur « nous » et le animaux pour les petits nouveaux
La saucisse de Strasbourg me fait savoir qu’il ne faudrait pas la confondre avec la saucisse de Frankfort.
« vous avez repris l’idée à D.bile. »
TKT
Puisque je te répète depuis des années que je n’ai rien à voir avec D. mon Kron chéri.
Yapa à dire un seul vrai débile sur ce blog, TOI et …. ton bichon, tes mocassins à glands (les Bata, tu sais), ton pull jaune d’or (noué sur les épaules) et ton jean repassé (celui avec le pli devant)
« L’oeil du siècle », Onésiphore, ce n’est qu’une formule, qu’un titre, il ne faut pas se tordre les intestins là-dessus. cela signifie qu’il fut des rares à couvrir son siècle dans toutes ses turbulences et à en rendre compte avec son génie propre. (Passou)
Merci pour la précision, qui éclaire le sens de votre formule. C’est sûr que si on l’entend en termes d’extension cosmopolite, un Doisneau ne saurait rivaliser. Un Alfred Eisenstaedt peut-être ? une Margaret Bourke-White ?
s’cusez JB, c’est Margaret Bourke-White et Otis qui me font venir l’envie de rire.
Je vous promets que cela me passera avant que ça ne vous reprenne.
http://www.youtube.com/watch?v=AMij3xjEW-A
bonsoir : cela me choque aussi de lire comme « commentaire »-il y a quelques jours- : « j’aime P.Assouline »
soit, mais pourquoi pas?et alors ?
la parole dont j’ai un jour fait ma boussole, je l’ai lu dans Benjamin , en traduction « la vérité tue l’intention » ; cela ne m’a rien simplifié , mais j’en préfère les questions
S’ est-on interrogé sur ce par quoi l’ image advient?
On parle de témoin en ce qui concerne la photographie ( bérénice)mais c’ est le photographe qui par son art témoigne, incidemment,c’ est-à-dire par le biais de la photo.
On peut tous, autant que nous sommes être témoins d’ un évènement.
Le témoignage n’ est en aucune façon la caractéristique de la » manière « photographique.
je l’ai lue (la parole)
En fait, il s’ agit de savoir ce qui fait une photographie.
« L’oeil du siècle »
S’il faut l’entendre sur la longueur de temps, autant dire que Danielle Darrieux est « l’actrice du siècle »; Gracq, « l’écrivain du siècle » ; Nadaud, « l’éditeur du siècle » ou Picasso, « le peintre du siècle » ?
Au fait, j’ai toujours l’impression d’être au XXe siècle, quand donc le XXIe aurait-il commencé ?
Ce qui fait la photographie, c’est la lumière, et il n’y a rien d’autre à dire.
Par contre je vous demande quels sont les 4 critères (que je connais) qui font un bon appareil-photo.
Parce qu’il en s’agit pas seulement de se gargariser de noms ronflants « Leica » « Nikon » etc.. Il faut être capable de dire ce qu’il y a dessous.
J’attends.
Pour revenir à Tetram, il est à peu près certain qu’il s’agisse d’un vrai troll de pure souche, ce qui est loin d’être mon cas. Nous avons certes un point commun, mais pas celui-ci.
Le visage sous toutes ses faces
Exposition – 20/02/2014 par Laure Buisson (188 mots)
Exposition. « Tout portrait qu’on peint avec âme est un portrait non du modèle, mais de l’artiste. » Si l’on en croit Oscar Wilde, les 150 peintures, sculptures, photographies et extraits de films réunis pour l’exposition « Visages, Picasso, Magritte, Warhol… » révèlent autant les créateurs que les sujets. Visages. Picasso, Magritte, Warhol… Marseille (13). Jusqu’au 22 juin.
http://www.magazine-litteraire.com/agenda/exposition/visage-toutes-ses-faces-20-02-2014-120467
On a parfois pu penser que j’étais un troll en raison de mes considérations qui se veulent exactes et précises, et des véritables questionnements que je suscite. Cela dérange, d’où assimilation au troll alors que la finalité n’a rien à voir.
« il s’ agit de savoir ce qui fait une photographie. »
Je sens que les diptères ont intérêt à planquer leurs fesses.
« un vrai troll de pure souche »
Et comment.
En effet, qu’ est-ce qui fait une photographie?
…
Image circonstancielle
» Ce qui fait « d’abord » (en première instance, en première causalité) une photographie, c’est un appareil, et il est essentiel d’en tenir compte avant tout autre énoncé. De cet impératif procédural découlent quelques spécificités précédemment évoquées, qui font qualifier la photographie de « document » : de la certitude que l’image émane d’un appareil dont nous connaissons l’assujettissement à une surface sensible, un lieu, une direction de visée, un champ spatial, une occurrence de déclenchement et une seule, un temps de pose, etc., découle une qualification particulière de l’image qui n’appartient à aucune autre catégorie. Mais le terme de document ne définit rien ; il dénote seulement la certitude ou la croyance en une série d’ assertions : ceci à été, ceci était à tel endroit à tel moment, ceci à cette forme, telle personne faisait tel geste, telles conjonctions ont eu lieu.
Ce document-ci n’est pourtant qu’un prélèvement infinitésimal qui malgré sa perfection apparente, ne peut rien totaliser. Le document photographique ne fait qu’isoler des particularités, et des particularités sélectionnées, choisies, élues – et il le fait très bien.(…)
Michel Frizot
Je suis un brave garçon de 54 ans, je ne ferais pas de mal à une mouche sauf s’il est n’est pas catholique de Rome.
« ce document photographique »…
» il inclut même des éléments qui échappent à la volonté des protagonistes, à leur sagacité, dont la pertinence se révèlera plus tard pour d’ autres yeux. Mais la photographie ne documente jamais que les circonstances qui lui permettent d’ advenir : il est bien illusoire de penser qu’ elle permettrait de circonscrire un » évènement » si par évènement on entend un complexe d’ implications humaines qui se sont déterminées fortuitement.
C’ est au contraire l’ évènement qui prend forme par la photographie, ou du moins la photographie permet, par ses performances documentaires, d’ en approcher les circonstances et d’ asseoir des preuves fragmentées.
En somme, la catégorisation documentariste est très insuffisante pour caractériser les perspectives historiques ouvertes par la photographie – sinon qu’ il y a des photographies plus documentaires que d’ autres mais seulement au sens où celle-ci sont intentionnellement documentaires. »
Texte de Michel Frizot in Dictionnaire mondial des images édition nouveau monde 2006.
The events I have recorded should not be forgotten and must not be repeated,
Mon Dieu comme c’est drôle, ça change du « moi, je calque mon attitude sur toi » ou du « nous on fait comme vous » où il y a comme un déséquilibré…
Ais-je une tête de troll ? dit: 25 février 2014 à 22 h 16 min
Salut Thierry.
Alors mon Traube chéri, on s’amuse.
A mon avis laisse tomber, tu n’es pas doué.
Faut pas les mêmes focales, c’est tout.
Ou pas le même film… bonne soirée !
Abdel, fallait le dire tout de suite qu’il s’agissait d’une histoire de foot, votre antipathie pour la culture allemande et pas de mesquines considérations philosophico-politiques…J’aurais compris que c’était réellement important!
D il me semble avoir lu ce point de vue approchant qui fut je crois celui de Lartigue, en plus de l’oubli qui plane sur l’instant vous avez certainement remarqué que les lieux changent assez rapidement de visage tout comme le saisissable échappe, l’image est mouvante, ajoutez à cela un effet de lumière, de saison, une scène que vous ne retrouverez pas, écrivez Christiane si ça vous chante.
bouguereau dit: 25 février 2014 à 19 h 35 min
la brawurst avec beaucoup de marjolaine
Ca aussi cela me rappelle des trucs… Sur le bateau à roues… Vers Bingen, Sankt-Goar… Y avait pas Hildegarde mais y en avait d’autres…
Marcel dit: 25 février 2014 à 21 h 12 min
La saucisse de Strasbourg me fait savoir qu’il ne faudrait pas la confondre avec la saucisse de Frankfort.
Le Tokay c’est plus grave… Débaptisé pour cause de Hongrois ! Pouvaient pas rester communistes, non ?
Le témoignage n’ est en aucune façon la caractéristique de la » manière « photographique.
remplacer manière par matière, la photographie requière une technique qui si elle atteint un seuil suffisant et une part de créativité peut rejoindre l’art du peintre, elle s’étend à une foule de domaine et la technicité ouvre des voies nouvelles d’exploration, pourquoi telle image sera considérée, évaluée comme une oeuvre et telle autre ne se verra pas gratifiée de la même façon? Qui décide, quelles qualités liées à l’image captée en décideront?
merci D, un S vous manque et c’est la fin du monde. Redoublons de prudence.
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