de Pierre Assouline

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La République des livres
Hédi Kaddour transporte sa montagne magique à Nahbès

Hédi Kaddour transporte sa montagne magique à Nahbès

Cela se passe quelque part en Afrique du nord dans les années 20 au début des revendications d’autonomie. C’est à Nahbès autant dire nulle part puisque cette ville n’existe pas. Elle est imaginaire. Etant donné que nous sommes sous le protectorat, l’Algérie est exclue. Nahbès a un peu de la topographie de Meknès où Hédi Kaddour (1945) a vécu et enseigné pendant des années, et on comprend qu’il s’en soit imprégné ; et un peu de Tunis. C’est donc un mélange des deux pays, ce qui atténue sa portée réaliste pour augmenter sa vision allégorique. Même si, de par sa facture, avec Les Prépondérants (455 pages, 21 euros, Gallimard), il s’agit bien d’un roman classique, voire naturaliste, aux codes narratifs éprouvés.

Une équipe de cinéma américaine vient y tourner Le Guerrier des sables sous la direction d’un metteur en scène américain qui rêve de porter Eugénie Grandet à l’écran (que Rex Ingram a vraiment tourné en 1921). Le cinéma, entreprise satanique que la mise en images d’être humains. Cela paraît douteux car en ce temps-là, vers 60 av. T.B.A. (Tarik Ben Amar), ce genre de production se tournait dans le carton pâte des studios à Hollywood. Même Casablanca ne doit rien à Casablanca. Mais qu’importe au fond puisque le romancier a tous les droits, et je ne serais pas étonné que Hedi Kaddour nous sorte de son chapeau de magicien le titre d’un film américain entièrement tourné dans les sables entre les deux-guerres.

On s’aime, on se méprise, on se déchire, on se jalouse. La vie, quoi. Cela fourmille de personnages bien que, pour l’essentiel, un quintette domine. Côté arabe, le caïd, son fils, une jeune et belle veuve, un marchand âpre au gain ; ils ont nom Raouf, Rania, Belkhodja… Côté prépondérants, ce sont les notables de la ville, des « européens » comme on dit, le médecin, l’avocat, le contrôleur civil, des officiers… Ils s’appellent le docteur Pagnon (mais pas Eddy, comme le trafiquant chez Modiano) Jacques Doly, Claude Marfaing, Ganthier, Gabrielle Conti, Laganier. Certains sont perçus comme des ambassadeurs du lobby colonial favorable à la pérennisation, ils freinent toute propagation de l’éducation, de la culture et de la lecture car cela pourrait donner des idées. Ils se croient supérieurs, convaincus du génie de leur race. Mais trop habiles pour parler de supériorité, ils lui substituent leur prépondérance car « il y a du droit dans ce mot, de la valeur, du légitime ».89-lecheik-454x605

Depuis Waltenberg (Goncourt du premier roman, 2005), on sait son goût de la fresque ; en voilà un qui trouve son bonheur à tourner la roue de l’histoire à travers des histoires. Nahbès est sa montagne magique comme Waltenberg l’était déjà. En vérité, il l’a en lui et la transporte au gré de ses transhumances littéraires, de la vieille Europe au Maghreb. D’ailleurs Kaddour aime citer ce mot de Thomas Mann selon lequel le romancier est l’énonciateur. Lui est romancier qui aime le romanesque, ne recule pas devant le reproche de désuétude qui menace son projet littéraire et ose le roman-monde qui croise La Montagne magique avec les Trois mousquetaires. La souplesse de cette prose, sa fluidité, le plaisir évident qu’il a pris à planter le décor et à faire évoluer ses personnages, son talent de conteur, son goût de la chronique, son souci de la voix, chacun la sienne, font de ce roman naturaliste l’une des évocations les plus riches en personnage et des plus agréables à lire. Le roman de Kaddour ne manque d’ailleurs pas de personnages balzaciens tel le jeune et beau Raouf  ou d’autres jeunes vêtus à l’occidentale qui se retrouvent au café La Porte du Sud pour critiquer à tout va.

Il invente sa phrase, évite les phrases toutes faites déjà mâchées, le cliché. On bricole la langue à coups de « factoutoum ». C’est un rien suranné sans être démodé, avec ce qu’il faut de patine, plein d’humour et d’aventures, sans oublier la gravité qui sied lorsque les plus évolués des autochtones, séduits par les sirènes occidentales et américaines mais attachés aux trésors de leur culture immémoriale, sont freinés par une religion qui les inhibe de ses nombreux interdits, alors qu’ils sont déjà écartelés entre les rapports de soumission que l’arrogance des Prépondérants leur impose et un fort sentiment d’indépendance

valentinoRoman cultivé mais sans cuistrerie, bourré de clins d’œil mais sans trousseau de clés, qui se savoure même si on en perçoit aucun. Roman très sensuel, parfois fitgeraldien lorsqu’on croise des femmes reporters aux soirées au Grand Hôtel, sans couleur locale ni orientalisme, plus politique qu’il n’y paraît en ce qu’il donne envie d’aller « voir comment on fabrique ce qui vous domine », où l’on rêve aux plus beaux textes des premiers âges, ceux d’Abu Nuwâs, Djahiz, Badi’ Ezza « l’élégance avant les dévôts » ; c’est construit non dans le vrai mais dans l’aptitude au vrai (mais pourquoi donc ces titres de chapitres, pesants et inutiles !). Le comique et l’absurde l’emportent sur l’humour lors de l’épisode sur les jambes Ziegfeld, longues et fuselées comme les danseuses, mais attention, pas maigres. La manière dont il évoque les premiers colons, les pères des prépondérants, tranche avec le manichéisme politiquement correct dès qu’on touche à l’histoire de la colonisation :

« Ils avaient débarqué sur cette terre avec des vêtements noirs, un baluchon et ce qu’ils savaient faire ; un savoir venu de très loin dans le temps, avait écrit Gabrielle, des hommes aux mains vides mais qui avaient en eux des choses fortes. Ca n’étaient pas les plus riches qui traversaient la Méditerrannée, ni les plus malins, mais ils possédaient quelques uns de ces morceaux de savoir qui demandent des siècles pour se mettre en place dans la tête des hommes… »

C’est le livre d’un inconditionnel du Hameau de Faulkner, de L’Acacia de Claude Simon, les romans où ca avance et où on ne s’appesantit pas, où on a le souci du rythme. Hédi Kaddour est grand conteur, un peu trop prolixe (et encore, il avoue avoir supprimé des chapitres). Roman qui pourrait être aisément qualifié d’historique, à ceci près qu’il se sert de l’Histoire plus qu’il ne la sert, il est par moments si puissamment métaphorique qu’il permet de se projeter dans les contradictions de la Tunisie d’aujourd’hui. Quand on lit le livre d’Hédi Kaddour après celui de Mathias Enard, on est également admiratifs de leur souffle à tous deux, et on se dit que s’il manque aux Prépondérants un peu de la folie de Boussole, il manque à Boussole un peu du classicisme des Prépondérants, tant l’un paraît aussi désorganisé que l’autre est organisé, et les deux font d’excellents romans.

(« Européens au Maghreb dans les années 20 » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

603 Réponses pour Hédi Kaddour transporte sa montagne magique à Nahbès

chantal bis dit: à

« C’est un rien suranné sans être démodé… » Un rien désuet, quoi ! Il y a des écrivains qui se nourrissent ainsi à la source des anciens, et là je ne peux m’empêcher de penser à Lhéritier (Henri) et à ses Vêpres siciliennes que je viens de finir ! Il a le don de les remettre en lumière, avec beaucoup de talent ! A découvrir…

http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/2015/08/roman-les-vepres-siciliennes-d-henri-lheritier-chez-trabucaire-editions-interview-par-nicolas-caudeville.html

Bloom dit: à

Hédi Kaddour est grand conteur, un peu trop prolixe (et encore, il avoue avoir supprimé des chapitres).

Ce qui permet d’équilibrer le minimalisme d’autres.
Pas de Beckett sans Joyce.
Ainsi avance la littérature, au pas du chameau, avec pour horizon une oasis aux eaux miraculeuses ou l’étrange mirage d’une cité radieuse.

bérénice dit: à

Ce point de détail  » un rien suranné sans être démodé  » s’apparente à une prouesse car comment y parvenir si l’on s’en tient à la définition, suranné n’excluant en rien un zeste d’élégance cependant d’un autre âge et que dire des sentiments, attitudes, qui s’ils persistent et perpétuent une certaine idée de l’homme, n’ont plus cours que dans certains espaces qu’ils soient virtuels, mentaux paysagers voire chics mondains . On n’imagine difficilement dans cette foire d’empoigne actuelle les hommes défendre le fond et la forme de temps révolus qui entretiennent pourtant tant de collections en animant d’un feu vif l’esprit de ceux qui en sont épris cultivant ainsi une espèce d’impératif autant moral qu’esthétique, prolongeant la vie et la mémoire d’us absolument dépassés par les usages aux normes du siècle si peu soucieux de certains aspects des choses mais peut-être après tout en a -t-il toujours été ainsi. Regard de la coulisse ou du balcon, question de point de vue pas étranger à la formation d’une opinion qui continue de se nourrir au vécu et ressenti un peu comme on prévient chaque hiver que s’il ne fait que zéro degré au thermomètre, le sans abri compte tenu de la vitesse du vent et du ciel ennuagé devra endurer – 5 .

bérénice dit: à

Plus prosaïquement, l’on peut s’interroger sur la nature du carburant qui assure la propulsion de nombre de nos contemporains des plus illustres à l’anonyme jusqu’à l’indigent prompt à tendre la main dans l’espoir d’un secours qui assurément ne tardera si tant est que l’espoir réussisse à lui accorder foi.

bérénice dit: à

On remarquera que la séduction du moins la tentative a connu des revirements car si l’on s’en tient à l’illustration number 3, l’homme dévoile ses pectoraux afin de ravir le phalène qui soumis à son rayon magnétique tombe à genou dans une attitude d’absolue dévotion et adoration, le regard du guerrier achevant de parfaire la puissance implacable du geste; aujourd’hui les décolletés sont typiquement féminins quand encore ils habillent pour attiser le désir ardent des soupirants qui je l’espère continue de soupirer en silence comme autant d’alizés caresseraient la douce étendue diaphane d’une mer du sud.

Chaloux dit: à

« P : On arrive comment à la poésie ? Avec quelles motivations?
HK : J’avais apporté, pendant une surveillance de devoir, un livre de Georg Trakl, le grand poète autrichien mort à un peu plus de 20 ans au cours de la première guerre mondiale. Peu content de la traduction proposée, j’ai essayé devoir comment l’on pouvait traduire autrement. Au bout d’un moment, j’ai inventé un texte à partir des notes prises.  »

(Lien donné par Pierre Assouline).

Belle manière d’entrer en littérature.

A propos dit: à

Bérénice…agrandissez l’image number 3…et chaussez vos lunettes; vous verrez que le pectoral aussi beau soit-il n’est que le support de ce qui doit être regardé et que la dévotion de la jeune fille pourrait bien être un mélange d’effroi et de pitié pour son amant. La jeune fille a un vilain papa. Si, si.

Phil dit: à

pourquoi vouloir traduire Trackl ? pure perte, il suffit d’apprendre l’allemand.
des greluches sont mortes pour Valentino. c’est de la poésie aussi.

Paul edel dit: à

Sur la première photo à l’extrême droite que fait Paul Claudel,pourquoi sourit il? Dans ces années la je le croyais plutôt en poste à Washington occupe à écrire sur les vitraux de l’apocalypse -Assouline devrait nous en dire plus sur cette magnifique photo qui sont ces gens?

Phil dit: à

Trakl, verdammt

DHH dit: à

Je lirai ce livre qui me tente ,mais je crains la deception que j’avais eprouvé à la lecture de Waltenberg un livre touffu qui n’était pas à la hauteur de ses ambitions nourries sans doute de Thomas Mann et de Tolstoi.
Une ecriture brillante,certes mais mise au profit de quoi ? d’une intrigue sinueuse et désarticulée qui autour d’un lieu inventé, mix de Cerisy et de Davos, se raccroche laborieusement et souvent au détriment de la vraisemblance , aux grands événements et aux grandes figures du siecle dernier

DHH dit: à

…. « on se dit que s’il manque aux Prépondérants un peu de la folie de Boussole, il manque à Boussole un peu du classicisme des Prépondérants, tant l’un paraît aussi désorganisé que l’autre est organisé, et les deux font d’excellents romans ».
Est-ce une manière pour Pierre Assouline de nous dire qu’il ne votera ni pour l’un ni pour l’autre ,mais que son choix ira à Boualem Sansal?

Clopine dubitative dit: à

Eh oui, les rapports disons étroits que notre hôte a contracté avec la Belgique occultent trop souvent ses origines méditerranéennes ; mais le livre chroniqué aujourd’hui, et le visible plaisir de lecture qui se dégage de la chronique, nous y ramène tout droit. Pierre Asssouline en Rudolf Valentino des Sables : n’y aurait-il pas un peu de madeleine là-dedans ?

Clopine dubitative dit: à

manque un « s » à « contractéS » – puiqu’il y a plusieurs rapports, tous aussi étroits les uns que les autres…

radioscopie dit: à

Après le déchaînement homophobe et anti-gauche autour de Riboulet (écrivain que je tiens pour intéressant), je m’attendais (des mêmes ou apparentés) aux couplets convenus des partisans des colonisations. Ils doivent être sur la digestion de leurs haines recuites.

radioscopie dit: à

Clopine dubitative dit: 15 septembre 2015 à 11 h 27 min
Eh oui, les rapports disons étroits que notre hôte a contracté avec la Belgique occultent trop souvent ses origines méditerranéennes…

« origines méditerranéennes » ? Pour un natif de Casa ?

Clopine au soleil limité dit: à

Ben ouais, « origines méditerranéennes ». Vous diriez comment ? En quoi cela vous choque-t-il ?

(ou alors, votre remarque saugrenue vise tout simplement à remplir l’espace de votre vide trollesque)

Phil dit: à

indeed, mille commentaires pour riboulet et pas un seul lecteur. radioscopie a sûrement gardé le casque sur les oreilles.

Nouvelle lune dit: à

Clopine au soleil limité dit: 15 septembre 2015 à 11 h 41 min
votre vide trollesque

Pleine d’elle-même la normande se pense supérieure avec son pseudo débile.
Troll parmi les trolls elle babille son contentement d’être ELLE.

radioscopie dit: à

Phil dit: 15 septembre 2015 à 11 h 51 min
indeed, mille commentaires pour riboulet et pas un seul lecteur. radioscopie a sûrement gardé le casque sur les oreilles.

Ce phil (p minuscule comme pour son r de « riboulet »)de rasoir -quoique émoussé- commande le port du casque, en effet. Riboulet a de nombreux lecteurs, dont moi. Je l’ai découvert à la suite des chaudes recommandations des excellentes libraires de Lagrasse (où il passe régulièrement pour des rencontres-débats). Restez sur vos autoroutes grands médias tandis que je chemine sur mes sentiers buissonniers : ainsi nous ne nous croiserons pas, et c’est heureux.

droopy dit: à

« Eh oui, les rapports disons étroits que notre hôte a contracté avec la méditerranée occultent trop souvent ses origines belges »

???

robespierre dit: à

ne pas déranger : le PQ de porquerolles se fait soigner en HP, ça va durer

franck herbert dit: à

Cela se passe quelque part sur la planète Arrakis dans les années 10120 au début des revendications d’autonomie. C’est à Caladan autant dire nulle part puisque cette ville n’existe pas. Elle est imaginaire. Etant donné que nous sommes sous le protectorat, la planète rouge est exclue. Arrakis a un peu de la topographie de la Californie où Franck Herbert (1920-1986) a vécu et enseigné pendant des années, et on comprend qu’il s’en soit imprégné. C’est donc un mélange des deux planètes, ce qui atténue sa portée réaliste pour augmenter sa vision allégorique. Même si, de par sa facture, avec Dune (826 pages, 12 euros, Pocket), il s’agit bien d’un roman classique, voire naturaliste, aux codes narratifs éprouvés…

franck herbert dit: à

Le Duc Leto de la maison des Atréides vient y tourner Le Ver des sables sous la direction d’un metteur en scène américain… La confiscation de l’Epice, entreprise satanique que la mise en images d’être humains. Cela paraît douteux car en ce temps-là, vers 10106 av. M.D (Muad’Dib). Même Caladan ne doit rien à Caladan, mais qu’importe au fond puisque le romancier a tous les droits, et je ne serais pas étonné que Franck Herbert nous sorte de son chapeau de magicien le titre d’un film américain entièrement tourné dans les sables de la planète jaune entre les deux-guerres galactiques…

franck herbert dit: à

Dans Dune on s’aime, on se méprise, on se déchire, on se jalouse. La vie, quoi. Cela fourmille de personnages bien que, pour l’essentiel, un quintette domine. Côté Frémens, le caïd Thufir Hawat, son fils Ducan Idaho, une jeune et belle veuve : Dame Jessica, un marchand âpre au gain : Bene Gesseritt ; ils ont nom Stiglar, Kynes, Hakonnen…
Côté prépondérants, ce sont les notables de la ville, des Atreides comme on dit, le médecin, l’avocat, le contrôleur civil, des officiers… Ils s’appellent le docteur Gesseritt.
Certains sont perçus comme des ambassadeurs de la Guilde Spatiale favorable à la pérennisation, ils freinent toute propagation de l’éducation des Frémens, de la culture et de la lecture car cela pourrait donner des idées. Les Atréides se croient supérieurs, convaincus du génie de leur race. Mais trop habiles pour parler de supériorité, ils lui substituent leur prépondérance car « il y a du droit dans ce mot, de la valeur, du légitime »….

franck herbert dit: à

Franck Herbert invente sa phrase, évite les phrases toutes faites déjà mâchées, le cliché. On bricole la langue à coups d’ « Eau de Vie ». C’est un rien suranné sans être démodé, avec ce qu’il faut de patine, plein d’humour et d’aventures, sans oublier la gravité qui sied lorsque les plus évolués des autochtones, séduits par les sirènes occidentales et américaines mais attachés aux trésors de leur culture immémoriale, sont freinés par une religion qui les inhibe de ses nombreux interdits, alors qu’ils sont déjà écartelés entre les rapports de soumission que l’arrogance des Atreides leur impose et un fort sentiment d’indépendance.

Tout est dépeuplé dit: à

robespierre dit: 15 septembre 2015 à 12 h 24 min
ne pas déranger : le PQ de porquerolles se fait soigner en HP, ça va durer

Il vous manque hein !
Vous n’existez que par lui.

franck herbert dit: à

Dune, roman cultivé mais sans cuistrerie, bourré de clins d’œil mais sans trousseau de clés, qui se savoure même si on en perçoit aucun. Roman très sensuel, parfois fitgeraldien lorsqu’on croise des femmes reporters aux soirées au Grand Palais d’Arkonnen, sans couleur locale ni orientalisme, plus politique qu’il n’y paraît en ce qu’il donne envie d’aller « voir comment on fabrique l’Epice qui vous domine », où l’on rêve aux plus beaux textes des premiers âges, ceux d’Abu Nuwâs (la Galaxie des deux soleils), Djahiz (l’Empire contre attaque), Badi’ Ezza (le Sable, le Fer et le Bronze) ; c’est construit non dans le vrai mais dans l’aptitude au vrai (mais pourquoi donc ces titres de chapitres, pesants et inutiles !). Le comique et l’absurde l’emportent sur l’humour lors de l’épisode sur les Sadaukars, longues et fuselées comme les danseuses Frémens, mais attention, pas maigres. La manière dont il évoque les premiers colons de l’Empire Atréide, les pères des prépondérants, tranche avec le manichéisme politiquement correct dès qu’on touche à l’histoire de la colonisation !

Phil dit: à

radioscopie, il ne tenait qu’à vous de sortir M. Riboulet des ornières dans lesquelles sa notule le versait avec un certain plaisir. Il y a du monde au portillon, vous savez.
Valentino, Sheik sans provision mort à trente ans, devrait mettre tout le monde d’accord.

franck herbert dit: à

« Ils avaient débarqué sur cette Arrakis avec des vêtements noirs, un baluchon et ce qu’ils savaient faire ; un savoir venu de très loin dans le temps, avait écrit Chani, des Frémens aux mains vides mais qui avaient en eux des choses fortes. Ca n’étaient pas les plus riches qui traversaient la galaxie, ni les plus malins, mais ils possédaient quelques uns de ces morceaux de savoir qui demandent des siècles pour se mettre en place dans la tête des hommes… » (Dune – p417 – Pocket)

Résumons..... dit: à

« Pierre Asssouline en Rudolf Valentino des Sables : n’y aurait-il pas un peu de madeleine là-dedans ? » (Clopine)

… comprendre, ce n’est pas pardonner ! Il ne faut pas hésiter à condamner, si nécessaire …

en effet, résumons.... dit: à

JC….. dit: 14 septembre 2015 à 13 h 15 min
Je suis désolé, mon ami…. mais ou tu arrêtes de nous bassiner avec Auschwitz, et tes idées fixes… ou on se fâche pour de bon. Virtuellement !
Ce qui est grave.

Widergänger dit: 14 septembre 2015 à 13 h 18 min Mon petit Jean Campanella, je t’emm.erde!

Résumons..... dit: à

… on est fâchés !…..

bérénice dit: à

9h19 si si… Très honnêtement et à y regarder plus attentivement, je trouve que le guerrier affiche un genre transgenre et la nana a plutôt l’air de sa mère s’il en était. Si j’étais lui, je remballerais vite fait pour courir d’autres parages plus attrayants et ne pas rejouer Œdipe même roi, les yeux contrairement à la queue du lézard une fois ne repoussent pas.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…de la trilogie littéraire  » sado-maso « , le prochain Goncourt,!…à l’air du temps,…
…de se la ramener l’Histoire à soi,!…

…détails dans la globalisation d’aujourd’hui,!…
…du nombrilisme sémites des mots,…pour se reconstruire en privé de clan,… » bonne à tout faire « ,…

…même et surtout des romans vernis pour provençaux,!…etc,!…Glamour d’Hollywood’s rampants,!…

…moutons-nous en jus,…pour en être siroter en bouteilles,!…aux coffres des esprits,!…à nos châteaux-neufs du Pape,…
…etc,!…chevaliers de la table mi-ronde à carrée,!…quoi encore,!…
…des religions pour s’interdire de boire à Bacchus,!…juste pour qu’il en reste des réserves de jus d’esprits aux exportations,!…
…tout est interdit,par la religion,…pour que les prépondérants se goinfrent,!…etc,!…casual’s systèmes,…

D. dit: à

Berenice, en réponse à votre interrogation d’hier,je pense que Poutine est un grand homme d’État, qui sait ce que Nation veut dire, et que beaucoup devraient s’inspirer de ses qualités.

bérénice dit: à

D Poutine vous fascine? Ancien du KGB , méthodes fortes pour ne pas dire douteuses, partie d’échecs dont il devient l’un des maîtres. Après qu’il n’ait pas eu envie que la Syrie bascule dans le camp des intégristes il y a trois ans peut se défendre , peut-être pas à toutes les conditions. C’est un problème dans cette région du monde, les mouvements purs et révolutionnaires sont rattrapés par les religieux et rendent les éventuels soutiens soupçonneux.

Ueda dit: à

Valentino, mauvais acteur, a oublié de retirer sa montre Cartier.

Zoon dit: à

Le cinéma, entreprise satanique que la mise en images d’être humains.

Je ne comprends pas cette phrase. je pense qu’elle est mal orthographiée. je proposerais pourla mart :

 » Le ciném, ça te nique. Queue l’a mise en Nini ,mage d’êtres humains.

Zoon dit: à

je proposerais pourla mart :

pour ma part !

Zoon dit: à

C’est le livre d’un inconditionnel du Hameau de Faulkner, de L’Acacia de Claude Simon

Oh oh ! Il a intérêt à être à la hauteur, l’Hédi.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@,…chantal,!…à …1 h 22 min,…

…elle était trop bonne de la bouteille, pour ne pas y ajouter,…à des Vêpres siciliennes,…de L’héritier,…le Goncourt mobile en construction de circonstances en connivences,!…

…façon Saint Barthélémy du Sauveur, pour ses haricots, pois chiche, & lentilles,…

…à nos  » rôles aux anges « ,…prépondérants aux fonds complices,…Ah,!Ah,!…etc,!…allez GO,!…
…des chapeaux à distribuer,!…
…pour des chameaux à se monter,!…etc,…
…du terroir,!…local,!…à vue d’oiseaux,!…
…Stop ou encore,!…Go,!…

likomenas dit: à

Les enquêteurs auraient confondu l’organisation Al-Qaida et la ville d’Al-Qa’idah.
13 ANS à GUANTANAMO
c’est sur Slate

Zoon dit: à

Quand on lit le livre d’Hédi Kaddour après celui de Mathias Enard, on est également admiratifs de leur souffle à tous deux, et on se dit que s’il manque aux Prépondérants un peu de la folie de Boussole, il manque à Boussole un peu du classicisme des Prépondérants,

Il ne leur reste qu’à se mettre en couple. Pour la répartition des droits d’auteur, ils ont intérêt à se pacser. Ou alors le mariage…

nadine dit: à

ueda a une ressemblance flagrante avec rudolphe valentino

D. dit: à

Non, Bérénice, je n’ai pas dit que wladimir Poutine me fascinait, je constate juste qu’il redresse son pays et qu’il redonne confiance à son peuple, c’est à dire tout ce qui nous manque ici en France où nous restons figés sur des clichés qui deviennent de plus en plus grotesques au fur et à mesure que le temps passé et que le Français lambda s’enfonce, s’enlise, appauvrit, est spolié de sa culture d’origine principalement paysanne et bourgeoise, cela pour préserver des mythes nommés république, droits de l’homme, égalité. Pour faire croire que tout cela existe, on enlève peu à peu les droits les plus fondamentaux d’un peuple : droit à preserver sa culture, droit à integrer dans ses rangs qui il souhaite, droit à se defendre, droit à un monarque plutôt qu’à un président.

Phil dit: à

En cinq lignes Déashash a déboulonné l’auteur du jour, ce qui ne devrait pas décourager le stoïcisme du prestigieux blog à passou.
pauledel a reconnu paulclaudel, est-ce un mirage?

Sergio dit: à

« ils freinent toute propagation de l’éducation, de la culture et de la lecture car cela pourrait donner des idées. Ils se croient supérieurs, convaincus du génie de leur race. »

Mais c’est pas cohérent la moindre seconde ! S’ils sont supérieurs, ça fait rien du tout que ça donne des idées ; si ça fait quelque chose, c’est qu’ils sont pas supérieurs on peut pas tourner en rond comme cela pendant des siècles !

Sergio dit: à

radioscopie dit: 15 septembre 2015 à 11 h 37 min
« origines méditerranéennes » ? Pour un natif de Casa ?

Non mais l’eau, elle est fluide c’est ça son boulot ! C’est le boulot de l’eau… Elle suit ce qui est marqué sur la carte ! Enfin faut pas trop se laisser entraîner c’est des coups à se retrouver chez l’autre pingouin, là, du côté de Lanzarote…

rust cohle dit: à

Phil, vous en pensez qui vous de cette idée de transposer la Montagne Magique au Maghreb ?

il paraît qu’au départ, Thomas Mann avait imaginé l’écrire en Afrique du nord, dans le sanatorium de Tizi Ozou.

Sergio dit: à

Les pectoraux, les pectoraux… Mais alors les biceps dis donc… Il les a pas mis ! Ou alors ça fond…

rust cohle dit: à

cette comparaison entre Mann et Kaddour est extrêmement problématique.

déjà son livre précédent on parlait de Tolstoï, cette fois Mann, Dieu seul sait qui sera le prochain sur la liste, Joyce ?…

Je comprends tout à fait ce besoin de raccrocher la production littéraire actuelle à des valeurs sures et reconnues, mais il faut prendre garde à ne pas sombrer dans le ridicule…

Ueda dit: à

Phil dit: 15 septembre 2015 à 15 h 45 min
pauledel a reconnu paulclaudel, est-ce un mirage?

Bizarre, Bernanos est là aussi.

Willy de Botha dit: à

Et Alain Cinérateur?

rust cohle dit: à

d’autant que dans la Montagne Magique, Mann n’adopte jamais une position assurée, Mann ne théorise pas, il n’est jamais énonciateur, il ne dit jamais des trucs du genre :
« ils possédaient quelques uns de ces morceaux de savoir qui demandent des siècles pour se mettre en place dans la tête des hommes… »
ça c’est une théorie établie par une personne de l’extérieur, Mann voyait les choses de l’intérieur, ce qui est loin d’être un détail.

chantal dit: à

écouté l’interview de Philippe Valet sur france inter, peut -on encore avoir l’air plus fatigué et anémique derrière des doubles foyers ? Assez sûr de lui de Hédi Kaddhour, enfin un livre qui ferait plaisir à un vieil oncle pas fâché qu’on parle de son époque tout en lissant l’aspect critique. La France n’a pas fini de parler de ses anciennes propriétés,
donc un classique avec rallonges orientales à lire . Ces affiches font vraiment vieux brol collector, si je ne me retenais d’être un peu insolente, enfin, non, …

http://www.franceinfo.fr/emission/le-livre-du-jour/2015-2016/hedi-kaddour-les-preponderants-15-09-2015-11-14

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…D,…à …15 h 38 min,…

…droit à un monarque,…Ah,!Ah,!…

…nous sommes tous des monarques papillons,!…
…reponsables-publics,!…des passe-droits inféodés aux offschore leaks,!…

…un bélier dans son plafond de verre,!…Plus encore,!…pour des bas-fonds à leurres de couronnes de merdes,!…Ah,!Ah,!…
…pour tout nos lobbyings,!…attachés-cases,!…etc,!…Stop ou encore des lèche-culs en déliriums tremens du partage des royaumes républicains,!…
…les patrons-rois, pour des nuls à se farcir,!…Prépondérants,!…à la kalachnikov,…des rapides fusils d’assaut,!…
…suivant, à la guillotine,!…pousser pas,!…une cigarette pour chaque con,!…le délire propre à soie,!…des foie à se mettre, en croix sur sa tête,!…

…aux rois de la pantoufle aux pairs,!…de nos nièces,!…le suivi du point cardinal, à nos vertus,…etc,!…
…un Plus pour s’éclater sur des planches au théâtre ce soir,!…
…qu’est ce qu’elle à ma gueule de l’emploi,!…etc,!…suivant,…des crédits aux fesses,!…Ah,!Ah,!…aux mains courantes en l’air des paradis, à la côte d’Adam,!….
…etc,!…le Plus d’Encore,!…Go,!…

rust cohle dit: à

Kaddour ne peut avoir que la vision du colonisé sur les colonisateurs, alors que Mann parlait de son monde, la Montagne Magique est son histoire familiale, il n’y pas d’étrangers dans ce livre, la barbarie est la sienne, Mann est responsable de l’échec de la culture européenne, dans la Monatgne Magique, Thomas Mann porte sur ses épaules tout le poids de cet échec, Thomas Mann a toujours assumé sa responsabilité.

à force de vouloir jouer la réconciliation avec d’un côté Enard et de l’autre Kaddour j’ai bien peur que la littérature finisse par nous faire perdre la boussole.

rust cohle dit: à

chantal dit: 15 septembre 2015 à 16 h 34 min

merci.

effectivement Thomas Mann n’a jamais écrit de livre rétrospectif.

la Montagne Magique a été publié en 1924.

cette comparaison est stupide : Mann anticipe, il a du flair, ce n’est pas un auteur qui écrit sur l’histoire passée et qui compte les points.

je crois bien que nous avons complètement perdu les pédales.

chantal dit: à

enfin depuis qu’on dit que la litérature est morte vivante, je trouvre qu’on a pas mal de pavés qui sortent encore des crânes, je plains celui qui s’enfilerai la bousolle, les prépondérants et le sansal en 1 weekend, la sobriété a parfois du bon.

chantal dit: à

cette photo me rappelle les photos de banquets copieux de la bourgeoisie cramoisie dans son cholestérol. Ils ont une tête de veau façon persil, quelques barbes neige, avec un petit côté far – west, une ambiance de petite liqueur en fin de repas prête à regarder un nanard de derrière les bobines.

regarder les générations qui nous précèdent avec un certain détachement objectif est souhaitable … on n’est pas meilleurs qu’eux pour autant. à chaque époque son contexte, pas encore été voir du côté de la boussole.

Zoon dit: à

Sur la photo du haut, la dame au premier plan a l’air d’une sacrée coquine ou je ne m’y connais pas. Dans quel cimetière finit-elle de se décomposer, celle-là ? Qué tristesse.

Zoon dit: à

Et si, pour aider à régler le problème des migrants, on rétablissait l’esclavage. On vendrait sur nos marchés des jeunettes syriennes tout juste nubiles. Sans être jamais allé dans les rizières, j’aurais dix femmes à moi.

uedada dit: à

Chantal dit: 15 septembre 2015 à 16 h 34 min
La France n’a pas fini de parler de ses anciennes propriétés,

avec le petit maire de B on est bien protégé

le beauf dit: à

Chantal
« Ils ont une tête de veau façon persil, quelques barbes neige, avec un petit côté far – west, une ambiance de petite liqueur en fin de repas prête à regarder un nanard de derrière les bobines (…)
on n’est pas meilleurs qu’eux pour autant. .. »

on est habillé moderne c’est l’essentiel

Résumons..... dit: à

Exact ! cette coquine de banquet républicain, craquante en 1920, est devenue fondante : délice de nécrophile !

Cette bourgeoisie de banquet, que vous raillez comme des glands humanistes que vous êtes, a bâti les infrastructures actuelles de ces pays où le Printemps a du mal à fleurir …

Indépendance inutile. Rétablissons l’esclavage, et tout le monde sera content…

rust cohle dit: à

« chantal dit: 15 septembre 2015 à 17 h 16 min
…on n’est pas meilleurs qu’eux pour autant. à chaque époque son contexte, pas encore été voir du côté de la boussole. »

qui n’est pas meilleurs que ces gens sur la photo ?
vous ? moi ? Kaddour ? Monsieur Assouline ? Enard ? Paul Edel ?

bien sûr que nous sommes meilleurs que ces gens là !

le problème est de savoir qui serait sur cette photo si nous la prenions aujourd’hui !

si Thomas Mann vivait il chercherait.
mais Kaddour il préfère prendre des photos vieilles d’un siècle.

résultats des courses, personne ne nous dira qui seraient les gens sur cette photo si elle était prise aujourd’hui, parce que tout le monde s’en tape de cette photo prise aujourd’hui, Enard il vit dans son monde à 25 années lumières du nôtre, et Kaddour il vit dans les livres d’histoire.

et après on vient nous parler de Thomas Mann !

la question à se poser est de se demander de la gueule de qui on se fout ?

Paul edel dit: à

« Boussole » des passages dans un style si pateux ,purée culturelle compacte la fourchette tient debout dedans

Résumons..... dit: à

Commander pour le dévorer, comme je l’ai fait, le Sansal de « 2084 », c’est lire un non-Goncourt quoique Gallimaresque, mais c’est surtout encourager un honnête homme, courageux.

Une perle, dans des huitres islamiques…

Résumons..... dit: à

… je me demande si, avec notre Chantal belge, on n’est pas bourlinguo-baladés de Charybdounette en Scyllatouillette …?

Etienne Laho dit: à

Paul Edel à 17 h 34 : ça c’est de la critique littéraire !

Etienne Laho dit: à

uedada a raison, ce n’est pas Claudel c’est Bernanos

Zoon dit: à

« Boussole » des passages dans un style si pateux ,purée culturelle compacte la fourchette tient debout dedans (Paul Edel)

Citez, monsieur Paul, comme ça on pourra se faire notre propre opinion. Quant à moi, de toute façon je n’achèterai ni du Mathias Enard ni du Hédi Kaddour : j’ai des vues sur un pavé de 1400 pages d’un dénommé Wallace que j’ai feuilleté au rayon librairie de mon supermarché favori : le coup de foudre ! C’est une histoire d’infini (je me rappelle plus le titre exact); ça me paraît laisser loin derrière l’ensemble de la production franco-française. De toute façon, quel roman français peut aujourd’hui rivaliser avec la production des grands romanciers américains ? Houellebecq, à la rigueur. Parlez-moi de Russell Banks, de Cormack Mc Carthy, de David Vann, de Jim Harrison !

Le vieux garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Une seule littérature germanophone règnant en maître dans les commentaires comme ailleurs: Kindergarten.

Zoon dit: à

j’ai des vues sur un pavé de 1400 pages d’un dénommé Wallace

David Foster Wallace, « L’infinie comédie ». Une manière de génie à la Thomas Pynchon.

Le vieux garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Traduite dans toutes les langues espéranto inclus.

Sergio dit: à

Paul edel dit: 15 septembre 2015 à 17 h 34 min
« Boussole » des passages dans un style si pateux ,purée culturelle compacte la fourchette tient debout dedans

Non mais y a pas que ça ! l’estomac i se met en cube i prend la forme des blocs de purée on le retrouve en isocaèdre…

Le vieux garçon qu'on appelait monsieur dit: à

La version CC++ a fait un tabac. Et pourtant ce n’est vraiment pas un page-turner, contrairement à ce qui est prétendu.

l'infirmier de JC..... dit: à

les médecins sont inquiets, les nouvelles ne sont pas bonnes…..

Etienne Laho dit: à

17 h 34 : Jacques-Pierre Amette n’aurait jamais écrit une telle critique expéditive

Sergio dit: à

Le vieux garçon qu’on appelait monsieur dit: 15 septembre 2015 à 18 h 29 min
La version CC++ a fait un tabac.

La locomotive, ou le compilateur ? Passeque si c’est la loco qu’est compilée comme dans la gare de l’Est..

Le vieux garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Sergio, rayon locomotive carbon copy c’est le wagon derrière elle qui est le plus important. Cela peut arriver à en être tellement lourd qu’il en faut plusieurs des locomotives pour le faire avancer.

VIVE MARC-EDOUARD NABE ! ET MORT AUX CONS ! dit: à

Pas besoin de pavés de 1400 pages… Le meilleur livre de la rentrée fait 64 pages : « L’Or du temps » de Michel Bounan.

VIVE MARC-EDOUARD NABE ! ET MORT AUX CONS ! dit: à

Russell Banks, Jim Harrison… c’est des médiocres (Houellebecq aussi).

la vie dans les bois dit: à

Prendre place dans la Silver Ghost de Francis Cavarro…

Mais tout de suite !
Ne lancez pas l’invitation deux fois.

VIVE MARC-EDOUARD NABE ! ET MORT AUX CONS ! dit: à

Les meilleurs livres de la rentrée :

– Marc-Edouard Nabe, « Patience nº2 »

– Michel Bounan, « L’Or du temps »

– Miguel Amoros, « Préliminaires »

– J.-M. Apostolidès, « Guy Debord » (biographie)

Diagonal dit: à

« manichéisme politiquement correct »
j’avoue avoir du mal à continuer après cette formule énigmatique. Elle suffit à me détourner de la Boussole des Prépondérants…. d’autant que Wallenberg ne m’avait pas été très convaincant en son temps. Il ne m’est rien resté de l’effet de suffocation, sauf le souvenir d’avoir réchappé de l’asphyxie… A quoi ça tient quand même ?! La montagne magique, en revanche, voilà qui reste sacrément ancré sur la piste, les poumons longtemps assainis par le grand air !

Diagonal dit: à

Waltenberg, c’est mieux

Diagonal dit: à

Je recommande plutôt à la communauté :
Orfeo, de Richard Powers
(et) illska, d’Erkur Orn Norddahl…
Voilà qui renouvelle la littérature de 2015 !

Résumons..... dit: à

Je recommande à la communauté, la lecture du Journal Officiel, de l’Annuaire des Marées, de l’Ephéméride de l’Hémisphère Sud.

En cas d’indisponibilité, d’indisposition, de mauvaise position nautique, reportez vous à vos Livres Saints habituels… mes grosses nouilles religieuses !

Que fleurissent mille fleurs et tombent cent grues…

bérénice dit: à

et que le Français lambda s’enfonce, D .

L’essentiel est de ne pas en être, quel altruisme soudainement ou est-ce de la démagogie qui cherche son terrain ? D je vous imagine jeune encore, ce midi à peu près j’entendais Alain Badiou à propos de je ne sais plus quoi de mathématique, de poétique… le temps rince et délave bien des passions pour ainsi dire, je vous avoue que je cherche l’excipient pour qu’il passe de façon la moins insipide possible, j’éprouve de plus en plus de difficultés à trouver un intérêt passionné aux débats de société, qui va mal, je tombe d’accord sur ce point avec vous mais je me fiche du tout.

Résumons..... dit: à

Badiou lave plus gland.

En résumé dit: à

Ce n’est pas incompatible. Pour lui venir en aide, précisons que les horaires des marées sont systématiquement répertoriées dans le JO quotidien. Voilà qui résume une situation permettant des économies.

Capitaine Coulapic dit: à

Peu importent les marées, dracul m’a coulé.

bérénice dit: à

Résumons….. dit: 15 septembre 2015 à 19 h 58 min
Badiou lave plus gland.

Je me suis juste attachée au son, à la prosodie sans rien enregistrer des arguments, je me suis faite la réflexion qu’un homme de son âge vivait encore et s’exprimait non par besoin mais vraisemblablement qu’un désir l’animait; quant à moi pour anecdotique que ce puisse paraitre, je relèverais plus du service de la réanimation, pour cette raison sans doute sa présence sur les ondes m’intrigua.

bérénice dit: à

Boussole pour Enard ? quelqu’un a-t-il aimé ?

Devant, derrière dit: à

Chaloux dit: 15 septembre 2015 à 20 h 17 min

Tiens Ueda n’en dit pas du bien donc Chaloux en dit du mal.
La girouette fait comme le temps, elle varie.

Chaloux dit: à

Devant, derrière dit: 15 septembre 2015 à 20 h 31 min

Je ne dis pas de mal.

bérénice dit: à

A ce propos chère Chantal je trouve étrange qu’aucun éditeur n’ait eu ou peut-être si l’idée de vendre des MP3 chargés littéraire et verrouillés comme le sont les portables. On pourrait en marchant découvrir tout un patrimoine littéraire poétique philosophique un peu comme au musée sont proposées des visites éclairées des commentaires sur les œuvres accrochées aux cimaises, cela nous changerait des Beatles .

Widergänger dit: à

Le monsieur prétend qu’une heure de cours d’Agrèg demande trente heures de péparation…

Franchement, soit, il se fout de notre gueule, soit il est marteau… le marteau sans maître…

Non, il est complètement fada, le bonhomme ! Une leçon d’agrèg c’est six heures de préparation, au maximum. Faux quand même pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages…

Le désir d’écrire comme Trakl est amusant (si je peux dire, parce que Trakl c’est vraiment pas fait pour remonter le moral…!) et c’est très très éloigné de l’univers méditerranéen. Il existe d’excellentes traduction de Quelques poèmes de Trakl par Guillevic qui les adorait. Et comme vous êtes mes petits chéris, je vais vous gratifier de l’une de mes excellentes traductions de Trakl:

Im Winter

Der Acker leuchtet weiß und kalt.
Der Himmel ist einsam und ungeheuer.
Dohlen kreisen über dem Weiher
Und Jäger steigen nieder vom Wald.

Ein Schweigen in schwarzen Wipfeln wohnt.
Ein Feuerschein huscht aus den Hütten.
Bisweilen schellt sehr fern ein Schlitten
Und langsam steigt der graue Mond.

Ein Wild verblutet sanft am Rain
Und Raben plätschern in blutigen Gossen.
Das Rohr bebt gelb und aufgeschossen.
Frost, Rauch, ein Schritt im leeren Hain

Traduction :

Les labours brillent de la blancheur du gel.
Le ciel est immensité et solitude.
Les choucas tournoient au-dessus de l’étang
Et les chasseurs descendent de la forêt.

Un silence habite la cime noire des arbres.
La lueur d’un feu apparaît furtivement sortant des huttes.
Parfois la cloche d’un traîneau retentit très loin
Et lentement monte la lune grise.

Le gibier saigne doucement à la lisière du bois
Et des corbeaux pataugent dans les rigoles de sang.
Le roseau tremble, tout jaune, et s’élance.
Gelée, fumée, un pas dans le bosquet vide.

_________
Sublime et terrible poème ! Que je me souviens avoir étudié, fasciné, quand j’étais en khâgne en allemand bien sûr.

chantal dit: à

ce serait bien en effet Bérénice, j’ai croisé un éditeur d’audio – livres il y a quelques jours, http://www.autrementdit.net/accueil.php mais son catalogue est bien fluet, il doit y en avoir d’autres …

Widergänger dit: à

Oui, d’accord, mon bon Passou, mais franchement L’Acacia de Claude Simon, c’est quand même autre chose qu’un remake de La Montagne magique !

Zoon dit: à

Sublime et terrible poème ! (Widergänger)

Bof. Scène de chasse en Bavière , rien que de très banal. Moi qui chasse régulièrement l’hiver en Sologne, j’ai des carnets remplis de notations de ce genre.

bof dit: à

Nulle part est-il que c’est un remake.

Zoon dit: à

Oui, d’accord, mon bon Passou, mais franchement L’Acacia de Claude Simon, c’est quand même autre chose qu’un remake de La Montagne magique ! (Widergänger)

Et pendant qu’on y est, « Histoire », du même Claude Simon, c’est tout de même autre chose que le dernier Heidi Kaddour.

bof dit: à

Nulle part est-il dit que c’est un remake.

D. dit: à

J’ignore qui est ce Badiou, mais le problème n’est pas là. Oui, je suis encore jeune, et en cela je détonne un peu ici. Et j’ai droit à un Roi, n’en déplaise à certains; je revendique fermement le droit d’avoir un roy et j’espère ne pas être le seul ici.

Widergänger dit: à

L’idée qu’un roman puisse être qualifié de « désorganisé » (Enard) me fait toujours sourire…

C’est un terme tellement maladroit, tellement inapproprié comme on dit aujourd’hui pour parler d’un roman.

Car enfin, un roman est l’organisation même ! Y compris le Matisse roman d’Aragon ! Sinon, c’est de la maladresse, du bricolage informe, c’est raté.

Ce qu’on veut dire par « désorganisé », en général, c’est simplement que l’ordre de la narration/du récit ne correspond guère à l’ordre de la diégèse, comme dirait ce brave Genette… Mais bon, qu’est-ce qu’on a dit d’intelligent une fois qu’on a dit ça ??!! Ma foi, rien de bien intelligent. On a observé des faits, c’est tout. Reste à comprendre quel est cet ordre mystérieux qui préside au roman et qui ne suit pas l’ordre chronologique habituel.

Et ça, mon bon Passou, ce serait de la vraie critique littéraire si tu nous gratifiait de ta science infuse, et nous le révélait cet ordre, cette organisation mystérieuse qui fait semblant de contrevenir à l’ordre classique de la narration. Mais on n’en saura rien. On reste sur sa fin pour Enard.

La composition c’est quand même un des aspects les plus importants de l’art romanesque de Claude Simon. Et HK ? On aimerait savoir.

Widergänger dit: à

Zoon dit: 15 septembre 2015 à 21 h 22 min
Sublime et terrible poème ! (Widergänger)

Bof. Scène de chasse en Bavière , rien que de très banal. Moi qui chasse régulièrement l’hiver en Sologne, j’ai des carnets remplis de notations de ce genre.
________
Il est marrant, Zon Zon, quand il s’y met !

Widergänger dit: à

D’ailleurs, ce ne serait pas inintéressant d’un point de vue pédagogique de faire un groupement de textes avec des textes de Zon Zon sur ses virées en Sologne, des extraits de roman de Maurice Genevois et des poèmes de Trakl comme Im Winter. En les comparant, on pourrait mettre d’autant mieux en évidence toute la poétique tragique de Trakl et ses grands thèmes.

Zoon dit: à

Il faut se faire une raison : depuis la disparition des derniers grands — Sarraute, Duras, Claude Simon, Pinget, et, bien entendu, Beckett — il faut se contenter en France de seconds couteaux du genre Heidi Kaddour ou Mathias Enard. Bien sûr, il convient d’assurer leur promotion à l’approche de la rituelle distribution de peaux d’âne automnale. Mais on ne peut guère nier la réalité : en matière de littérature (et pas seulement de littérature, c’est vrai tout aussi bien pour la musique, les arts plastiques et le cinéma), les Français ont depuis déjà longtemps fini de manger leur pain blanc.

Un peu long, ça dit: à

La lueur d’un feu apparaît furtivement sortant des huttes.

Widergänger dit: à

HK, ça fait penser à de la littérature de prof mêlée à un certain art de conteur. Il ne manque plus que la cheminée et les petits zéfants bien rangés assis en cercle tout autour pour écouter le monsieur nous emmène très loin, très très loin…

C’est bien ! C’est très très bien de temps en temps. Mais enfin, ce n’est pas ce genre de roman qui fendra la mer gelée en moi que rien n’arrive à réchauffer… dans ce monde de plus en plus froid comme dit dans un essai le grand Peter Härtling !

Un collègue peintre me disait cet après-midi, Quand je vois Daesh faire sauter à la dynamite tant de merveilles qui sont le berceaud e la civilisation occidentale, j’en suis malade. Dur évidemment après ça de lire du HK.

Zoon dit: à

il faut se contenter en France de seconds couteaux du genre Heidi Kaddour ou Mathias Enard

J’exagère un peu. Même si les nobélisés septuagénaires Modiano et Le Clézio se survivent en faisant du Modiano et du Le Clézio, le père Michon est toujours capable d’un coup d’éclat, Angot atteint la grande maîtrise, un Patrick Deville écrit des textes brillants et Houellebecq reste fidèle à lui-même. Ne sombrons pas dans la morosité.

Widergänger dit: à

Ah oui ! J’oubliais ! Alors je parlais de l’expo à Versailles avec mon collègue peintre. Alors il me dit comme ça, c’est un bon sculpteur (il travaille surtout le trou, Kapoor) mais cette expo n’est pas très intéressante. Elle sert surtout à faire monter le prix des œuvres et la rentabilité du patrimoine des Pinault. Il faut toujours qu’il y ait un petit scandale, ça aide à faire monter les prix…

Voilà, c’est rien de plus…

Weissbrot dit: à

Penché sur ton roman en chantier
Tu fendras ta mer gelée.

Widergänger dit: à

Oui, c’est un peu long évidemment. Mais ça tient la route tout de même !

bérénice dit: à

D monarchie constitutionnelle, explication:

1-
2-
3-
4- etc

Je vous attends.

Widergänger dit: à

Non, même pas sûr, même réussi, que mon roman puisse me dégeler…

Widergänger dit: à

Je me méfie de l’expression « textes brillants » quand on parle d’un écrivain. Est-ce qu’on dirait par exemple que Kafka écrit des textes brillants ? J’en suis pas sûr.

C’est comme l’expression : C’est intéressant. Est-ce que Kafka c’est intéressant ? Oui, sans doute. Mais on sent bien que dire ça ou rien à propos de Kafka, c’est pareil.

Des « textes brillants », au fond, on n’en a rien à cirer. C’est pas avec ça qu’on va pouvoir bouffer…

Phil dit: à

« Les cavaliers de l’Apocalypse » conviendrait mieux aux événements, avec Valentino mis au parfum de la France. Le parlant l’aurait tué.

Zoon dit: à

il travaille surtout le trou, Kapoor (Widergänger)

« Dirty Corner » , l’oeuvre d’Anish Kapoor récemment installée dans la grande perspective des jardins de Versailles, a été plusieurs fois vandalisée ; elle a été souillée notamment d’inscriptions antisémites que, pour le moment, l’artiste souhaite conserver, comme un témoignage des risques encourus par toute création artistique originale et forte.

Si l’on n’a pas l’esprit sottement prévenu contre les créations de l’art moderne, force est de constater que, tant par sa forme que par ses dimensions et ses couleurs ( certains rochers qui entourent la structure métallique centrale de couleur rouille sont peints, notamment en rouge ) , « Dirty Corner » s’inscrit harmonieusement dans l’économie générale du site.

La vocation d’une oeuvre d’art, c’est d’ouvrir à la pensée et à l’imagination des perspectives nouvelles. C’est bien la vertu de « Dirty Corner », surtout au sein d’un site dont la symbolique est depuis longtemps momifiée dans la célébration et la préservation superstitieuse d’un art dont les formules aujourd’hui abandonnées n’ont plus qu’un intérêt historique. Pour autant, il n’est pas question de le profaner par des intrusions provocatrices par trop incompatibles avec son esprit. Il s’agit plutôt d’en renouveler la compréhension et de lui insuffler une vitalité nouvelle par une confrontation intelligente.

Or l’oeuvre d’Anish Kapoor a été réduite par certains à une inutile et vulgaire provocation. Il n’en est rien, à mon avis.

Elle se signale, notamment par une extrême douceur de ses formes et de ses couleurs, parfaitement accordée à la douceur tempérée du jardin à la française dont elle ne rompt nullement l’équilibre.

Elle y introduit, d’autre part, une note de mystère : cette grande conque métallique aux allures de calice floral, ou — pourquoi pas — de vagin de femme (comme il a parfois été dit), suscite la rêverie et introduit heureusement, au sein d’un décor aux significations parfaitement arrêtées et connues, une note d’indécidabilité.

On n’a peut-être pas assez remarqué dans le décor des jardins de Versailles la prédominance de la dimension horizontale. Pour deux raisons à mon avis : la grande perspective centrale, qu’on découvre depuis la terrasse du château , ne devait opposer aucun obstacle au regard du roi, comme un symbole de la légitimité d’ambitions illimitées, portées symboliquement jusqu’à l’horizon. L’ensemble, d’autre part, est comme un plateau (au sens théâtral technique du terme) où pouvait se déployer dans le grand soleil la nombreuse foule des courtisans, pour la plus grande satisfaction du monarque. Or l’oeuvre d’Anish Kapoor introduit une dimension nouvelle : celle de la profondeur. Une profondeur ombreuse ouvrant sur l’intérieur de la terre et porteuse d’une signification ambiguë, probablement plurielle. A la différence de l’art classique dont Le Nôtre fut un éminent représentant, la signification d’une oeuvre d’art moderne est souvent indécidable, et c’est en fait, celui qui la regarde qui la lui confère.

« Dirty Corner » est actuellement présenté dans le cadre d’une exposition temporaire. Mais, même si, au terme échu, les lieux devaient retrouver leur aspect antérieur, on gardera en mémoire le regain de force et de sens que l’oeuvre d’Anish Kapoor avaient insufflé à un décor pourtant prestigieux au point d’en paraître intangible.

« Dirty Corner » … Un artiste, en nommant son oeuvre, oriente forcément la rêverie du spectateur. Ce titre peut effectivement évoquer un vagin féminin — endroit généralement malpropre, malodorant et malsain — ou l’anus en fleur d’un vieux pédé (auquel cas je proposerais de rebaptiser l’oeuvre Dirty Charlus), des latrines publiques ou, simplement une spacieuse poubelle où l’on viendrait jeter paquets de cigarettes vides, kleenex usagés et autres déchets, comme les cadavres de quelques tagueurs nocturnes surpris par la patrouille et exécutés sur place. Quoi qu’il en soit, « Dirty Corner », tant par sa réalisation plastique que par son nom, ménage un heureux contrepoint à un décor dont l’ordonnance trop connue n’excitait plus que l’imagination nécrosée de rares nostalgiques de l’art classique, de la grandeur frantsouèze et de quelques grandes heures d’une saga nationale moisie.

Widergänger dit: à

Oui, sûrement, Phil !

Le parlant, au fond, c’est l’image violée par le réel qui fait soudain irruption dans le merveilleux. Le cinéma s’en est-il vraiment remis ? Quand on regarde du Godard, on se dit que ça l’a tué…

C’est pareil avec la littérature. Elle est morte mais elle respire encore. Et cette agonie a quelque chose d’insupportable. Et j’ai comme le pressentiment que HK c’est la littérature à l’agonie. Je préfère encore lire du Gombrowicz…

Widergänger dit: à

Non, c’est pas moi qui dit ça, c’est mon collègue : Kapoor travaille surtout le trou !

Une collègue se retourne à ce moment-là de la conversation et lance : Quel genre de trou ?

On voit que ça plane haut dans ma salle des profs, hein mes petits chéris…

Zoon dit: à

Je me méfie de l’expression « textes brillants » quand on parle d’un écrivain. (Widergänger)

Je me suis mal exprimé.Si je dis que Patrick Deville écrit des textes brillants, c’est en fait parce que, quand je les lis, mes yeux brillent. De même quand je lis « le Château » de Kafka.

Phil dit: à

Impressionnant, Zoon. Tout ça au débotté sur Truman Kapoor, combien de smarties pour l’exégèse de la bite du roi ?
Oui Widergg, un bon muet vous coupe la chique.

Widergänger dit: à

Pas la bite, mais la jambe du roi, voyons, Phil ! Quoique… Célèbre exégèse de Louis Marin du fameux tableau de Hyacinthe Rigaud.

primerose dit: à

Zoon dit: 15 septembre 2015 à 18 h 08 min
Une manière de génie à la Thomas Pynchon

Je viens d’attaquer mon premier.
Le chien d’Athanase me semble nettement supérieur en génie.
Mais le coup de l’anonymat est supérieurement bien joué,
même Welbek est écrasé question marketing.

Sergio dit: à

Effectivement, le suranné peut être à la mode ; c’est d’ailleurs un fonds que toutes nos marketeuses ne se privent pas de traire…

Sergio dit: à

Zoon dit: 15 septembre 2015 à 22 h 30 min
Ce titre peut effectivement évoquer un vagin féminin.

Y a pas des vagins qui soyent pas féminins ? Si ? Ca ça me laisse pantois, ça… Maintenant on trafique de tout la bouffe est complètement surnaturelle les chiens sont inventés tout à l’avenant… Ou alors c’est le zimbreck à Boug, mais inversé dans l’autre sens ! C’est un espace de Riemann qui passe en Lobatchevski… Après étonnez-vous que le chat explose !

Tyneth dit: à

Widergänger dit: 15 septembre 2015 à 21 h 48 min
le berceaud e la civilisation occidentale

Un berceau un peu tardif quand même.
Sortir ce genre de cliché à la c.. de la part d’un professeur si cultivé m’étonnera toujours.
Cette remarque n’excuse en rien les malades débiles qui font sauter les temples, mais un minimum de retenue peut permettre d’éviter certaines énormités.

Ils complotent dit: à

Widergänger dit: 15 septembre 2015 à 21 h 53 min
Voilà, c’est rien de plus…

Reprise de la Doxa du tout Paris catho-facho.
Pas très original votre copain le peintre,

Widergänger dit: à

Tyneth dit: 15 septembre 2015 à 22 h 56 min
Mais mon petit chéri, faut pas te fâcher comme ça. Je mords pas, tu sais, ma biche !

N’empêche, ma tinette, t’en tiens quand une sacrée couche, hein, tu seras d’accord ! Parce que, pas savoir que le Moyen-Orient c’est le berceau de la civilisation occidentale, mon pov’ chéri, ben faut vraiment en avoir une grosse…

Widergänger dit: à

Ben si, mon petit, chéri ! Il est maousse costaud en art plastique, le collègue. Et pis, il les vend bien ses toiles en plus.

Ce qui est admirable, c’est qu’il est si facile de berner le péquin de base de nos jours avec la diffusion des grands medias.

Tyneth dit: à

Widergänger dit: 15 septembre 2015 à 23 h 01 min
pas savoir que le Moyen-Orient c’est le berceau de la civilisation occidentale

Le Moyen-Orient c’est vaste et Palmyre n’est pas du berceau.
Les clichés du professeur sont inappropriés mais c’était écrit dans son journal.

Ils complotent dit: à

Widergänger dit: 15 septembre 2015 à 23 h 03 min
Il est maousse costaud en art plastique, le collègue.

En art plastique et en colportage (comme vous).
Mais il est vrai que les extra-terrestres survolent Jérusalem.
Alors !

Widergänger dit: à

« Le geai a cessé de crier et Hans… » Un ami, Guy Goffette me dit : attention, là, il y a un hiatus. D’abord je trouve qu’il exagère puis j’opère le changement : « Le geai a cessé de crier. Hans… »
_______
Je trouve au contraire que le hiatus était intéressant dans cette situation. Je ne l’aurais pas effacé. C’est comme « au haut de », ça peut avoir des effets intéressants selon le contexte.

C’est ce qui me fait dire que c’est de la littérature de prof de lettres qui corrige ses textes comme il corrige les rédactions de ses élèves. Ce qui est une faute — parce que non motivé — chez l’élève, peut devenir une source d’enchantement chez un inventeur talentueux.

Widergänger dit: à

Ils complotent dit: 15 septembre 2015 à 23 h 14 min
T’es bête, t’es pas beau, t’as rien compris. C’était pas des extra-terrestres. C’est le petit jésus !

Miroir, mon beau miroir dit: à

Widergänger dit: 15 septembre 2015 à 23 h 22 min
T’es bête, t’es pas beau, t’as rien compris.

Widergänger dit: à

Et pis l’âne de service qu’est toujours là au bon moment pour braire avec son beau miroir comme Circé avec ses pourceaux… l’est comique la vache !

Widergänger dit: à

C’est la meilleure de la journée :

Les heurts à Jérusalem risquent d’attiser la violence au Moyen-Orient (ONU)

_________
Tout le Moyen-Orient est à feu et à sang. On égorge à tout va en Syrie et en Irak, on explose les temples, le berceau de l’humanité. Mais pour Ban Ki Moun, ce sont les heurts à Jérusalem qui risquent (attention à l’euphémisme, hein !) qui risquent, qu’il précise bien, le Ki Moun, d’attiser la violence… Plusieurs millions de réfugiés dans le monde fuyant la Syrie, mais ce qui se passe à Jérusalem risque d’attiser la violence au Moiyen-Orient.

Ah ! y faut absolument lui décerner la croix du mérite à Ban Ban !

Tyneth dit: à

Widergänger dit: 15 septembre 2015 à 23 h 47 min
le berceau de l’humanité.

Belle tentative de remise en jeu mais toujours aussi vaine.

Pour le reste je suis d’accord.

Belvédère dit: à

« la signification d’une œuvre d’art moderne est souvent indécidable, et c’est en fait, celui qui la regarde qui la lui confère. » zoon.

Quelle énormité!
Comme si l’ œuvre était un extra terrestre, hors de l’ histoire et de la vie de son auteur!
Le reste du discours, digne d’un sous-préfet aux champs…

Widergänger dit: à

Je ne comprends guère votre obstination à nier comme un robot que le Moyen-Orient est effectivement le berceau de l’humanité et de la civilisation occidentale.

Tiens, un article pour vous permettre d’y voir plus clair :
Le berceau de notre civilisation perdu à jamais
http://www.i24news.tv/fr/opinions/85676-150914-le-berceau-de-notre-civilisation-perdu-a-jamais

On ne se rend pas compte quand on est prof ! On ne se rend pas compte de la misère intellectuelle qui règne dans notre malheureux pays ! On ne se rend pas compte, non ! Faut venir sur un blog pour s’en rendre compte, fréquenter les « vrais gens », et alors on en apprend de dures vérités. Dans quelle enfer on vit. C’est effrayant…

Belvédère dit: à

la signification d’une œuvre d’art moderne est souvent indécidable, et c’est en fait, celui qui la regarde qui la lui confère.

Cela voudrait dire que les remarques iconoclastes, imbéciles ou racistes seraient une possible signification de l’ œuvre de kapoor?
Est-ce en partie pour cela que Kapoor les laissent trainer sur place?

Elles équivaudraient absurdement aux remarques langue de bois de zoon?
C’ est pas possible!

( Aux dernières nouvelles, l’ administration de la culture voudrait qu’ il les efface.)

Marguerite dit: à

Belvédère dit: 15 septembre 2015 à 23 h 56 min
digne d’un sous-préfet aux champs…

Donc charmant.
Bravo Jambrun, Belvédère vous trouve charmant.

Un Jambrun aux champs sous le Belvédère,
ça a d’la gueule.

Widergänger dit: à

@Belvédère
C’est notre maître Zon Zon, il a passé la nuit précédente à plancher sur le théorème de Gôdel et ça a fini par lui monter à la tête, le Zon Zon. Il voit de l’indécidable partout maintenant. Il n’est plus maître de rien. D’ici qu’y nous fasse un zona, le Zon Zon…!

D. dit: à

4 : Je ne veux pas de monarchie constitutionnelle, Bérénice. Etc..
Le chiffre 4 : 4 saisons, 4 points cardinaux, 4 faces de la pyramide, 4 âges pour la terre, 4 races, 4 cavaliers de l’apocalypse, 4 évangélistes, 4 quarts, 4 éléments.
Le chiffre 4 est le chiffre de notre matière matrice. Il est formé du chiffre 1 croisé à la barre horizontale terrestre. Effectivement, nous sommes « dans » Dieu et tout ce qui nous environne est une partie de lui. Notre matière est un contenant, une quadrature, un carré stable de formation : les 4 dimensions.
Vous apercevez aussi la croix christique relié par une diagonale. Cela exprime le liant « actif » nécessaire à la stabilité de l’ensemble, à savoir une sentimentalité alternative terre-ciel ou Père-fils. Cette paternité s’exprime bizarrement lors de la bénédiction » : observez le parcours de la main lors de la bénédiction chrétienne, il forme un 4 avec une rotation d’un quart de tour sur la gauche. A gauche bien sûr parce que c’est le coté du cœur.
Autre astuce sur le pivotement à gauche. Vous avez vu la croix caché dans le 4, et bien, il y a aussi le signe de notre Christ en mission dans cette matière 4 : le signe alpha stylisé de l’ère des poissons.

D. dit: à

Ça vous en bouche un coin, je sais.

D. dit: à

Je veux la monarchie absolue et d’ordre divin.
Un point c’est tout.
Le UN, l’unité, l’étalon mesure qui est le commencement de la manifestation. Entre le zéro et le un, il y a un infini insondable. Mais le chiffre UN est la somme en lui-même de cet infini qui se particularise enfin. Avec cette unité, tout est possible. Il peut s’ajouter à lui-même, se retrancher, se multiplier, se combiner en formules compliquées pour créer tout ce qui est mesurable. Il est la brique de vie, l’élément de référence sorti du zéro. C’est aussi un étalon, une entité « réelle » parfaite.
Que représente-t-il ?
Au niveau le plus haut de l’interprétation, il est le Dieu sorti du Dieux, c’est à dire le 1 sorti du 0, l’être qui est né à partir de la matière primordiale, le Dieu unique qui créa toute chose. Il est le rejeton du 0. Il est le Fils. L’unicité de ce Dieu est particulière et ressentie de manière profonde et fondamentale depuis quelques siècles. C’est pourquoi le 0 et le 1 s’assimilent dans une unité : La partie est dans le tout et le tout est dans la partie. Le contenant et le contenu sont UN CORPS unitaire et pluriel à la fois.
Le UN est formé d’une droite verticale et d’une diagonale. Il est l’esprit agissant. Pour prendre un exemple, voyez dans la lettre M (aime !) Vous avez la représentation de deux êtres (droites verticales) qui se donnent la main (diagonales), contrairement au N (haine) ou les deux êtres se retrouvent en opposition. La diagonale exprime une « poussée » de l’esprit qui se manifeste par la main ou la parole. Le UN est vertical, debout, droit, qui est la position distinctive de l’espèce humaine car il représente aussi l’être doué de la parole, en tant que réceptacle de l’Esprit du UN primordial : le Verbe. L’humain est le 1 multiplié du 1 originel.
Le 1 est l’unité mathématique. Son double spirituel orthographié est formé de deux lettre : UN, formant le chiffre 35. La communion matière-esprit donne le nombre 135 (1+35), qui est l’émanation signée de cette unité primordiale. Quantité de calculs mènent au 135, démontrant que le hasard n’existe pas.

Le chiffre 1 est la particularisation de la pensée divine en un être.

Tyneth dit: à

Widergänger dit: 16 septembre 2015 à 0 h 02 min
Je ne comprends guère votre obstination à nier comme un robot que le Moyen-Orient est effectivement le berceau de l’humanité et de la civilisation occidentale

Au risque de me répéter face à un prof obtus, nous (vous) ne parlons pas du Moyen-Orient mais de Palmyre, ce qui n’est en rien la même histoire.
Et reprendre les clichés de votre journal ne vous valorise pas ô mon cher professeur.

Palmyre est une ville gréco-romaine des 1er-3ème siècles après JC, donc rien à voir avec le berceau de l’humanité.
C’est (c’était) une ville splendide, la détruire est digne de la pire c…… mais le berceau de l’humanité n’a rien à craindre.

Belvédère dit: à

Belvédère dit: Votre commentaire est en attente de modération.
16 septembre 2015 à 0 h 03 min

Je précisait que l’ avis d’ un demeuré antisémite sur l’ œuvre de Kapoor équivalait donc du fait de l’ indécidabilité ( décrite par zoon) de celle-ci, à celui d’ un critique d’ art avisé, d’ un historien de l’ art patenté ou d’ une Ministre bien briffée…

Qu'on sache dit: à

Belvédère dit: 16 septembre 2015 à 0 h 15 min

A part ça, vous avez un avis ou une critique à émettre sur Dirty Corner ?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…je vois,!…quoi encore,!…mais t’a gueule, nom de Dieu,!…

…je vois des chiens de berger,!…encore,!…
…mais ou sont les moutons,!…et les brebis,!…au ram’Adam,!…

…des chiens, et des chiens,!…sur les armes d’Anjou,!…mais t’a gueule d’azur, avec,…
…à nos pourceaux de Circé, comme elle les aime, mat et confis,!…
…vingt dieux, encore des chiens,…sur les claviers,!…au prince Noir,!…
…refaire l’histoire,!…
…pour nos seigneurs républicains,!…
…touchez ces milliards,…pour des moutons en Doxa,!…
…des détails, entre les faits et gestes,!…&, il en reste sur l’échiquier,!…

…çà ou autre chose,!…la soupe des idées avec des mots,!…là,!…
…en passant par la Lorraine, avec mes sabots,!…( tu m’en dira tant,!…etc,!…)
…etc,!…

Implacable logique dit: à

Qu’on sache

Si vous savez déjà tout rien à vous dire

Mauvaise pensée dit: à

Ces curieux, ces larmes wiederganguesques eversées sur une ville construite après tout par le quatrième successeur de Titus…(Horresco referens!)

Bloom dit: à

Le chiffre 4 (etc.)

Pipeau: en chinois, le chiffre 4 porte malheur car il est homophone du mot « mort ».
Inanité de cette vison catho-centrée, déjà imbécile au XVIe s.

bérénice dit: à

Autre astuce sur le pivotement à gauche

D je vous lirai ce soir en rentrant néanmoins votre idée de pivotement est amusante et m’hallucine, sur la route l’autre jour, un sémillant véhicule que j’avais dépassé préjugeant de ma cylindrée ordinaire se mit promptement à me repasser devant sans faire de pli en empruntant la voie de droite et tout ceci si rapidement que je pensai par association à ces opportunistes qui, un coup vote à gauche puis la fois d’après sentant le vent tourner, à gauche, quoique jusqu’à présent on s’accorde à penser que seul les imbéciles refusent le changement. Recherche véhicule café au lait clair et métal de marque allemande.

Le vieux garçon qu'on appelait monsieur dit: à

seul les imbéciles refusent le changement

Faudra pas le dire à Sergio, ça. Déjà qu’il semble avoir une préférence pour les mecs qui se rendent pas compte qu’ils font des c0nneries qui ne provoquent que perte de temps sans qu’on leur donne un coup de main…

Robert dit: à

^^^^

Robert dit: à

la signification d’une œuvre d’art moderne est souvent indécidable, et c’est en fait, celui qui la regarde qui la lui confère.

Cela voudrait dire que les remarques iconoclastes, imbéciles ou racistes seraient une possible signification de l’ œuvre de kapoor? (Belvédère)

Absolument. Les avanies subies par Dirty Corner et les controverses qu’il suscite nous rappellent, en tout cas cette vérité : dès qu’une oeuvre d’art (aussi bien une oeuvre littéraire qu’un tableau, une statue, une oeuvre musicale, une installation) est publiquement produite par son auteur, sa signification lui échappe. C’est le lecteur, le spectateur, l’auditeur qui la lui confère et la renouvelle sans cesse. Prenons le cas d’un critique littéraire rendant compte d’un roman : il est clair que la signification qu’il lui prête n’est pas nécessairement celle que l’auteur avait pensé y mettre. C’est particulièrement le cas d’une oeuvre comme Dirty Corner dont la signification n’est manifestement pas univoque, en dépit (ou à cause) du titre que son auteur lui a donné. Les réactions furibardes et les débats que l’oeuvre a suscitées révèlent en tout cas un fait rassurant : le caractère dérangeant d’une oeuvre vraiment originale continue de provoquer des réactions passionnées, comme au temps, par exemple, de la présentation au public d’ Impression, soleil levant, de Monet. C’est le signe de la vitalité de la création artistique dans nos sociétés. Il n’y a pas, à mon sens, de différence entre les agressions perpétrées contre Dirty Corner par une poignée d’intégristes antisémites et la destruction des ruines de Palmyre par Daech : c’est la même volonté de voir disparaître ce qui gêne et qui s’oppose au triomphe d’une pensée unique, d’une signification univoque.

Le vieux garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Bordel, j’espère que ce sera pas encore un coup de la télé des « je regarde pas le petit écran moi (mais c’est triplement la voix de mon maître) ».

Le vieux garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Bref, m’en retourne vers cette surréalité belge fière de n’avoir changé qu’une fois…

en réponse à zoon dit: à

Il a mis le temps, mais il l’a fait, je savais bien que zoon ne pourrait pas s’empêcher de rebondir sur le sujet. dès qu’on lui tend une perche, il la saisit avec les dents. Le dernier paragraphe est très réussi, je vous mets 15/20, arriver à dire autant de chose sur un sujet aussi mince est un tour de force. En ce qui me concerne je n’ai rien contre l’art contemporain ni Anish Kapputt, je pense seulement que Dirty Corner aurait davantage sa place à Aquaboulevard, à côté de la grosse baleine en plastique. Pour servir de toboggan.

http://www.visoterra.com/index.php?component=photo&task=showPhotoGrandformat&idPhoto=45618

la vie dans les bois dit: à

« (mais pourquoi donc ces titres de chapitres, pesants et inutiles !) »

Mais c’est parce qu’ils sont comme les sous-titres écrits d’un film muet.
« ils ont pour fonction l’information et ne visèrent pas à remplacer les mots des personnages »

http://unesdoc.unesco.org/images/0014/001438/143820fb.pdf

Je m’en vais aller dans la montagne avec les Indigènes, today.

Belvédère dit: à

« A part ça, vous avez un avis ou une critique à émettre sur Dirty Corner ? »

Il est difficile d’ émettre un jugement, surtout un jugement de valeur esthétique sur une pièce que l’ on connait que par la photographie aussi fidèle soit-elle.
On peut se poser la question du  » monument » – je renvoie ici au fameux colloque L’ abus monumental? présenté par Régis Debray en 1999 chez Fayard ( nous sommes proches de ces fameuses journées du patrimoine…).
Mettre une sculpture dans un espace public n’ est pas un acte anodin, il peut être totalitaire ( fasciste ou stalinien) ou subrepticement inféodé à une propagande douce d’ un capitalisme normalisateur ( et moralisateur!)ratiboiseur.

Belvédère dit: à

« subrepticement inféodé à une propagande douce d’ un capitalisme normalisateur ( et moralisateur!)ratiboiseur. »

J’ aimerais citer ici le texte prémonitoire d’ André Pieyre de Mendiargues, « l’ art moderne » extrait de son troisième belvédère daté de 1968.
 » La différence principale est cependant que les militants de l’ art moderne sont beaucoup plus nombreux qu’ avant la guerre, mais que, si la masse d’ entre eux est assurément supérieure à l’ ordinaire de leurs aînés, les maîtres, les grands créateurs, se laissent difficilement percevoir. En d’ autres termes, la base s’ est élevée et elle s’ est fortifiée au détriment des sommets. »
(…)

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Non,…mais,!…tout çà c’est pas des artistes,!…
…faut vous faire un dessin,!…

…avec les moulages, et les démoulages de toutes formes,!…procédés pour agrandir ou réduire les objets,!…ou tel quel,!…les répliques exacts,!…( du copier-coller )

…et, alors, en plus le culot de se montrer, l’art, avec sa copie de n’importe quoi,!…à l’autre palais de Versailles, façon Botanique, jardin des plantés en dinosaures aux accordailles,!…

…façon recommandée par lettres patentes du Pape & C° Trust’s aux Bourses,!…a son pourcentage,!…
…vingt dieux, l’art des dérisions en solo,!…une chaussette de grand’mère agrandie, avec sa culotte, et ses jupes,!…
…tirer les ficelles aux Pompadour’s managements royalties avec çà,!…

…quels scandales en connivences pour prendre le peuple et ses arts pour des cons de première,!…et la mairie de Versailles, qui autorise tout çà,!…combien aussi,!…

…carnaval, carnaval, avec tout ces Coons en lumières,!…
…çà n’a aucun sens, que de faire esclandre avec rien,…
…Comment est ce possible,!…l’art des trous de balles à Versailles,!…

…il faut vraiment être cramé de l’esprit,!…
…qu’il est beau, qu’il est beau mon lavabo,!…c’est déjà mieux,!…etc,!…

…à revoir, les maquettes en architecture, le détail,…sans logiciel 3D,…magnifique,!…
…alors, ces nouvelles apparitions merdiques, comme pour dire,  » baiser vos filles « , çà ne changera pas le cour des histoires,!…en croix, pliées, tordues, l’art des bond-âges,!…à la fumée vapeur cigarette électronique,!…en manque d’art en fumée cristallisés de Venise,!…
…les grands Dogues,!…aux moutons vénitiens,!…même combats, d’entourloupettes à deux sous,!…pour des judas de rentiers,!…
…suivant,!…etc,!…

Belvédère dit: à

« En d’ autres termes, la base s’ est élevée et elle s’ est fortifiée au détriment des sommets. »
H. P. de Mendiargues

Cela veut dire que la base ne s’ en laissait pas conter (en 1968 )et ne s’ en laissera pas conter encore aujourd’hui.
Et que par de là  » l’ indécidabilité » ( ce qui est une interprétation en formule super réduite de « l’ œuvre ouverte  » d’ Umberto Eco ), tout citoyen à le droit de se prononcer, de manière pacifique contre ce qu’ on lui impose.

Mendiargues écrit en conclusion :

 » Tragiquement, joyeusement, l’ art moderne est révélateur de la conscience profonde de l’ humanité contemporaine.Il pourrait être l’ annonciateur d’ un futur inouï ou d’ une catastrophe. »
On peut remplacer art moderne par art contemporain et les dés en sont jetés.

Belvédère dit: à

une propagande douce d’ un capitalisme normalisateur ( et moralisateur!)ratiboiseur. »

Je n’ en veux prendre comme exemple que la réprobation morale et esthétique récente, sur ce blog même, des photographies d’ Irina Ionesco et de Mendiargues lui-même.

Belvédère dit: à

Dirty Corner aurait davantage sa place à Aquaboulevard, à côté de la grosse baleine en plastique. Pour servir de toboggan.

Mais c’ est mal comprendre une majeure partie de l’ art contemporain qui veut se rehausser en sacralité, se mettre à distance ( comme l’ était en son temps le projet stratégique visuel de Louis XIV )pour dominer à nouveau ce qu’ il a perdu dans l’ ouverture de l’ œuvre.
Fausse participation du public, véritable domination de l’ art financier.

le beauf dit: à

le berceau de la civilisation occidentale c’est porquerolles

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…les sources à se jeter au bain,…
…déjà,…avec Henry de Toulouse-Lautrec,!…

…de la belle époque,…on se sursoit,… après guerre,…à l’ange bleu,…à la longue cigarette of course en fumées,!…

…qu’elle époque de tout les abus de moeurs en Europe,…comme partout,…pour approvisionner les bordels de la moralité à deux sous pour Judas rentiers,…aux sources des conditions humaines d’exploitations de l’homme par l’homme,…à nos chiens, pour les rames-Adam,!…et fermé la boucle,…
…pour corporatiste, de sa ville,…aux royalties des prépondérants aux morts à crédit,!…avant la lettre,!…
…merci,!…docteur,…honoris causa,!…etc,!…des leurres en boîtes,!…

Marguerite dit: à

Belvédère dit: 16 septembre 2015 à 10 h 51 min
Je n’ en veux prendre comme exemple que la réprobation morale et esthétique récente, sur ce blog même

Aucune réprobation « généralisée », vous prenez vos penchants pour des vérités.
Relisez.

Marguerite dit: à

Belvédère dit: 16 septembre 2015 à 11 h 00 min
Fausse participation du public, véritable domination de l’ art financier.

A y réfléchir cela ne veut absolument rien dire.

Vive l’artiste pauvre et méconnu, seul dans son grenier mais heureux.

belvédère dit: à

Bon, il est trop facile d’ effeuiller la marguerite…

Elle biaise et vous case à sa façon, amalgame classique.
Laissons mes penchants tranquilles..C’ est bien la différence entre art privé et art montré en public.
Ne simplifiez pas la pensée des autres pour simplifier la vôtre!

Aucune logique dans votre réponse à 11h19.

Jambrun dit: à

votre réponse me surprend d’emporter un jugement.

Marguerite dit: à

belvédère dit: 16 septembre 2015 à 11 h 53 min
C’ est bien la différence entre art privé et art montré en public

L’art privé !
Monsieur belvédère, seul dans sa cave, admire les dessins de ses petits-enfants et lis le nouveau poème à lui dédié de sa chère épouse.

Vous êtes surtout privé d’art il me semble.

Jambrun dit: à

l’effeuille
t’as qu’à les ramasser pour gagner du blé

aaaa (mais non, pas elle) dit: à

belvédère.

Faire des copiér/collér est pour vous manifestement assez aisé.
Ecrire correctement le nom de l’auteur semble déjà beaucoup plus compliqué.
Un conseil, commencez par la 1ère de couverture, le nom est souvent écrit en gros caractères.

Zoon dit: à

^^2222^

belvédère dit: à

« Vous êtes surtout privé d’art il me semble. »

Je ne m’ en prive surtout pas et j’ en suis jamais rassasié.
Même en vacances et toute l’ année!
MIAM!

belvédère dit: à

@aaa ( quel titre à qualité d’ andouille! )

Je tape les courtes phrases publiées ici!

En ce qui concerne Mendiargues, lisez  » Larme et sourire noirs, » texte magnifique à propos de Denis Roche qui vient de disparaître ( pas à tout jamais puisque nous avons ses textes.). C’ est aussi dans le Troisième belvédère Gallimard 1971.

likomenas dit: à

le ministre japonais de l’Éducation, Hakubun Shimomura, a envoyé une lettre aux présidents des quatre-vingt six universités du pays pour leur demander de se débarasser des départements de sciences sociales et d’humanités «ou de les convertir afin qu’ils correspondent mieux aux besoins de la société».

Bloom dit: à

Pardon, mais ce n’est pas André Pieyre de Mandiargues, avec un « A »?

aaaa dit: à

belvédère,
pour les andouilleTTES c’est cinq.
Pour le nombre chez cet auteur que vous maîtrisez tant c’est comme vous voulez.

Phil dit: à

indeed Bloom. Et Mandiargues avait une collection considérable d’objets érotiques, à faire fixette comme on dit aujourd’hui. Attention, rien à voir avec la trompe de l’indien versaillais. Tout ça est d’un autre calibre, les diplomates ne sont pas libidineux, ils sont passionnés.

Hihihi dit: à

Carnet de bord dit: 16 septembre 2015 à 8 h 37 min

C’est surtout qu’exceptionnellement, il n’est pas venu faire ses déjections quotidiennes.

La révélation de son identité ferait-elle qu’enfin il se montre sous son vrai jour : un matamore mais trouillard ?

(Son patronyme se traduit par : petite cloche. En fait, c’est plutôt une grosse cloche)

Vidons les encriers dit: à

Hihihi dit: 16 septembre 2015 à 14 h 00 min

Tous les Hihihi, Chaloux, WG et autres corbeaux de bas étages ne sont que futurs fournisseurs de la Kommandantur (quelqu’elle soit).
Un bien beau métier dont ils ont raison de se réjouir.

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