de Pierre Assouline

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La République des livres
Historiciser… « Mein Kampf » !

Historiciser… « Mein Kampf » !

Gaston Gallimard aimait à dire que son ami Léon-Paul Fargue était le principal obstacle à la diffusion de son œuvre, ajoutant que le cas était assez rare chez les auteurs, tous plus pressés les uns que les autres de paraître dans la double acception du terme. Plus exceptionnel encore est celui d’un éditeur qui semble multiplier les écueils entre l’un de ses livres et le public comme si sa publication était gouvernée par une névrose d’échec. Il est vrai qu’il s’agit de la réédition critique de Mein Kampf (Mon combat) d’Adolf Hitler, laquelle ne peut advenir sans un certain nombre de précautions de toutes sortes. A l’épreuve, la tactique choisie par Sophie de Closets, pdg de Fayard, mérite tous les éloges, même si cette publication demeurera dans les annales de l’édition comme un cas d’école. Car se la procurer et la lire relève d’un parcours du combattant.

Imaginez un instant : le livre ne se trouve pas en rayon et encore moins en vitrine chez les libraires qui ne le procurent aux lecteurs qu’à la commande en souscription ; son titre n’est pas Mein Kampf comme on pourrait s’y attendre, ce qui aurait été plus commercial et racoleur, mais Historiciser le mal dont on conviendra qu’il n’est pas vraiment tape à l’œil ; la couverture, typographique, ne comporte ni la photo ni même le nom de l’auteur ; il est constitué du texte de l’auteur et des introductions et commentaires le déconstruisant, le contextualisant, le corrigeant, l’analysant et le présentant à maintes reprises comme un ouvrage illisible, confus, obsessionnel, mensonger, délirant au style surchargé et répétitif ; fort de ses 2800 notes en marge et en bas de page afin que nul n’en ignore et non renvoyées en fin de volume où seuls les spécialistes se rendent (ce qui lui donne des allures talmudiques et bibliques !), le tout pèse plus de trois kilos et coûte 100 euros.

Et après tout ça, vous êtes sûr que vous vous voulez l’acheter ? et le lire aussi ? vraiment ? Il faut vouloir, en effet. N’empêche que cette édition d’un document historique indispensable pour comprendre le nazisme, l’Allemagne et les Allemands des années 20 aux années 40, est exemplaire malgré le titre ; car le nazisme comme idéologie, manifeste et programme est irréductible à un seul livre, fut-ce celui du chef, et Mein Kampf ne saurait incarner « le mal » à lui tout seul, d’autant que relit « Mal », même avec une majuscule, n’est pas un concept historique mais moral ou religieux.

Fayard s’était lancé dans l’aventure il y a dix ans quand Olivier Nora dirigeait la maison, sur les conseils de l’historien Anthony Rowley. On s’en doute, tout le monde ne s’accordera pas sur l’impérieuse nécessité de l’édition critique de ce « fatras » au moment où une partie de l’Europe menace de céder à nouveau à la démagogie des nationalismes. Ceux qui estiment que ce n’est pas le moment reconnaissent volontiers que ce n’est jamais le moment. Mais il est aussi d’éminents historiens du nazisme tel Johann Chapoutot pour juger que, outre son encouragement néfaste à une vision « hitléro-centrée » du nazisme, elle ne s’impose pas eu égard à l’accablante médiocrité du texte et ne permet pas de démonter les logiques de la vision du monde et de l’idéologie au cœur de cette révolution culturelle conservatrice.

S’il n’est pas une source historique majeur, ne serait-ce donc pas faire trop d’honneur à Mein Kampf que de réunir durant cinq ans une équipe savante et lui consacrer 864 pages afin de « l’encadrer comme un bouclier protecteur » selon l’expression de Serge Klarsfeld ? Ce n’est évidemment pas l’avis des historiens Florent Brayard et d’Andreas Wirsching à la tête de ce commando d’experts (Christian Ingrao, Stefan Martens…), d’un comité scientifique international (Henry Rousso, Denis Pechanski, Renée Poznanski…) ni du traducteur Olivier Mannoni qui a dû batailler entre les völkisch et les judentum entre autres pour les restituer en français sans trahir la pensée de l’auteur ; de toute façon, outre que la langue a évolué, on ne peut traduire un pareil texte sans tenir compte du LTI de Viktor Klemperer.  Ses biographes Ian Kershaw et Joachim Fest estiment d’ailleurs qu’on peut lire Mein Kampf non seulement pour son intérêt programmatique mais comme un autoportrait en creux d’Hitler.

On n’imagine pas sérieusement qu’une telle entreprise éditoriale, adaptation et prolongement de l’édition allemande de 2016, ait des effets pervers de nature à révéler des vocations de néonazis. Elle ne convertira personne. Depuis cinq ans qu’il est tombé dans le domaine public, n’importe qui peut lire le texte nu de Mein Kampf en librairie et depuis plus longtemps gratuitement en ligne dans de nombreuses langues. Dans sa version papier, il cartonne dans le monde arabe et en Turquie, de même que les Protocoles des sages de Sion, vieux faux fabriqué par une officine antisémite qui a la peau dure.

La fondation Auschwitz-Birkenau, qui finance la conservation des vestiges du camp de concentration et d’extermination, percevra des droits au premier exemplaire vendu et la totalité des bénéfices de « Historiciser le mal ». Dix mille exemplaires en ont été tirés dont un millier réservé librement aux bibliothèques qui en feront la demande. Un sans-faute éditorial que cette historicisation de… Mein Kampf.

(« Une lecture obligatoire dans l’Allemagne du IIIème Reich, tant pour les Jeunesses hitlériennes (membres de l’Ordnungsdienst lisant « Mein Kampf », le 22 mars 1939, dans le territoire de Memel (région de Klaipeda, Lituanie) que pour les jeunes mariés » photos de propagande D.R.)

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commentaires

1 020 Réponses pour Historiciser… « Mein Kampf » !

Marie Sasseur dit: à

@Qui dit mieux ?

Wiki

« Madrigall[4] est une société par holding, fondée en 1992, dans laquelle Antoine Gallimard, président du groupe Gallimard, et sa sœur, Isabelle Gallimard, directrice du Mercure de France, possèdent, à cette époque, la majorité des parts. À la fin des années 1990, la famille Gallimard rachète les parts des deux principaux actionnaires complémentaires, à savoir Einaudi (alors propriété de la holding de Silvio Berlusconi, Fininvest via Arnoldo Mondadori Editore) et Havas, laquelle société était en train de fusionner avec Vivendi. La part de la famille Gallimard atteint alors 60 %. En janvier 2003, cette part monte à 98 % après le rachat des parts d’actionnaires minoritaires, pour un montant de 98 millions d’euros[5].

Madrigall rachète le groupe Flammarion en septembre 2012, auparavant propriété de l’italien RCS MediaGroup, pour 251 millions d’euros[6].

En octobre 2013, le groupe LVMH entre au capital à hauteur de 30 millions d’euros (9,5 % du capital)[7]. »

D.. dit: à

Moi je ne regarde pas le football.
Que le meilleur gagne et puis point barre.

OZYMANDIAS dit: à

Moi je regarde le football.
Que le pire perde et puis point barre.

OZYMANDIAS dit: à

Karim Benzema contre Cristiano Ronaldo.
Le match dans le match.
Épico-homérico-mythologico-cosmico-footballistique !!!

D. dit: à

Le football est l’un des cancers de notre société. Instinct grégaire, vulgarité,
bestialité, violence sous le couvert de la virilité. La virilité ce n’est pas cela. Pas du tout. Ce n’est pas cracher sur une pelouse devant une camera. Ce n’est pas beugler en agitant des banderoles.

D. dit: à

J’ai beaucoup plus de respect pour les cyclistes que pour les footballeurs. Infiniment plus.

D. dit: à

Le vélo est d’ailleurs typiquement français. Le football, comme son nom l’indique, est une importation anglo-saxonne qui a submergé les pays latins en séduisant les plus fragiles.

D. dit: à

Et nous avons permis cela. Une chose de plus que nous avons permis, contribuant grandement à l’écroulement de notre pays.

OZYMANDIAS dit: à

Moi je peux marcher sur mes deux pieds comme je peux marcher aussi sur un vélo. Je peux même marcher sur un ballon rond.
Je suis donc un bifootocyclopède.

D. dit: à

Voilà. Bonne nuit. Et je me contrefous du score. Totalement. Ce match est le milliardième d’un ridicule pet de mouche naine dans l’immensité de notre galaxie, dans laquelle le football n’existe que sur Terre. Je le rappelle.

Janssen J-J dit: à

@ Le vieux rogommeux, qui cause bouffis , comme lui, a trop kiffé le romantiss schleuh de Vercors ….

Décryptons : Phil a eu la primeur de l’info et la lui a volée. Résultat -> on commence par le disqualifier par une insulte savamment gratuite : moij, SMS, je te dégomme le vieux rogommeux -autrement dit, l’alcoolique à la voie éraillée-, qui produit de mauvaises métaphores sur les bouffeurs/bouffés (« qui cause bouffis »), et j’enfonce le clou…: comme le Vercors, fondateur des éditions de Minuit en 41, qui n’engageait pas la conversation avec Le Boche dans la maison réquisitionnée, ni lui le proprio, ni sa fille dans le Silence de la Mer… , bien qu’admiratir de la culture allemende comme le Schleuh aimait la littérature française…
Aujourd’hui, cette maison d’édition est absorbée par le consortium Gallimard… SMS en rajoute alors dans l’info du jour sur laquelle son copain Passoul serait en retard d’un cran : elle tient son scoupe ? … pour insinuer une nouvelle opération tordue de la mafia Bottinesque (il n’y aura bientôt plus d’éditeurs indépendants), alors que l’absorption était inévitable… Il fallait préparer la succession d’Irène Lindon, c’était la seule solution et qu’il vaut mieux saluer l’accession prochaine à de nouveaux Folio pas chers sur des pans quasi inaccessibles jusqu’à présent… Terrain habituel glissant et vi-sq-cieux; hein.

@ jzmn, « J’ai vu l’ombre d’un cocher qui avec l’ombre d’une brosse frottait l’ombre d’un carrosse », Fédor !

Bàv,

OZYMANDIAS dit: à

Le football est au sport ce que Dieu est à l’univers.

D. dit: à

C’est devenu une maison d’aditions, en quelque sorte. Puis de multiplications.

rose dit: à

Qui dit mieux ?

Bolloré.
Il est en train de bouffer Lagardère. Qui consent.

Janssen J-J dit: à

DEMANdez le donc à la vieille cacochyme ! BONSOIR;les additions

D. dit: à

Ozymandias de la xixème dynastie, les rois d’Egypte sont divins, qu’ils n’aillent pas se rabaisser en se comparant au football.

Janssen J-J dit: à

Mort de notre grande ethnologue, Martine SEGALEN, ce jour.
Saluons sa mémoire. Bonsoir D.,

OZYMANDIAS dit: à

D.,
Bonne nuit mon doux Dédé.
Pour trouver rapidement le sommeil, rien de mieux que de beaux moutons ronds comme des ballons de foot ! Compte-les jusqu’à 100 et tu tomberas alors dans… les pieds de Morphée !
🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑

D. dit: à

Oui c’est cela. Bonne nuit.

Jazzi dit: à

Qui dit mieux ?

Arnault et Pinault, qui ont remis à neuf deux bâtiments prestigieux du patrimoine parisien.
Après la Bourse de commerce, la Samaritaine, où je suis allé faire un tour aujourd’hui.
Splendide !
De quoi palier les carences de 20 ans de gestion calamiteuse de l’équipe socialo-écologique municipale…

D. dit: à

J’ai regardé à la place un documentaire d’Arte en replay sur le microbiote. Je vous le conseille sans réserve. 💩

D. dit: à

Et est-ce qu’on y troyve tout comme auparavant, jazzi ? j’ai besoin d’un épluche-patates de qualité et d’une corde à linge.

JiCé..... dit: à

Impossible, de longue date, de m’intéresser à deux activités inutiles et prestigieuses pour le bonheur de la foule : le football et la politique.

Il faut avoir trainé dans un stade plein à craquer comme dans les lieux saints de la démocratie pour en saisir l’absurdité des Nombreux…

Et le profit qu’en tirent les aristocrates du pied et de la langue, entourés de leur cour.

et alii dit: à

épluche patate: il n’ose pas dire économe;
quelle misère ces contributeurs! un français incertain( Une chose de plus que nous avons permisE , contribuant)et des connaissances peu fiables mais ils ne cherchent qu’à tromper les autres ; P.Assouline, c’est vraiment temps de reconsidérer la comédie que vous faites servir!

Marie Sasseur dit: à

@ »Et le profit qu’en tirent les aristocrates du pied et de la langue, entourés de leur cour. »

La cour des miracles…

« Un casting à grand renfort de rappeurs et d’humoristes à la mode, les slogans ou le graphisme… Les sites de paris pillent les codes des quartiers comme dans cette publicité Winamax très critiquée où on voit un jeune parieur porté comme un dieu vivant devant toute une cité qui s’incline. Une mise en scène digne du Roi Lion qui a fait l’objet d’une alerte de la part de l’Autorité nationale des jeux (ANJ), mais sans sanction. »

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-choix-franceinfo/je-joue-tellement-il-n-y-a-rien-a-faire-comment-les-sites-de-paris-sportifs-ciblent-les-jeunes-des-quartiers-populaires_4656465.html

Jazzi dit: à

« j’ai besoin d’un épluche-patates de qualité et d’une corde à linge. »

Pour ça, tu iras au BHV, D.
La Samar est devenue la vitrine et le siège social du groupe LVMH. Du luxe du luxe à tous les étages : mode et champagne y coulent à flot !
On se retrouve de plain-pied dans l’univers du Diable s’habille en Prada, qui s’est offert un superbe pied à terre sur la Seine.
On ne trouve plus tout à la Samaritaine, où désormais avec moins de 1000 euros tu n’as plus rien…

Phil dit: à

Dear JJJ, tout n’est pas juste dans votre résumé mais vous savez causer à l’oreille de vos poules, profitons-en. Le silence de la mer, « ..deux Francais abrutis aux prises avec un Allemand très distingué » (K. Haedens).

et alii dit: à

s’il y a des personnes dont l’éloignement de la RDL
me semble questionnable, ce sont Clopine et Christiane; la première tenait beaucoup à y « partager », et des erdéliens cherchaient visiblement à avoir une fonction auprès d’elle, la seconde ne ménageait pas ses interventions et ses désirs de conversations; elles étaient comme des repères dans le jeu de la RDL .
ET maintenant ,dans le monde d’après voilà des miroirs disparus ; y a-t-il toujours entretiens entre eux en dehors de la RDL ?Ce n’est pas impossible, mais c’est troublant

et alii dit: à

j’ajoute que cet éloignement me semble un symptome important de la « famille »

Jibé dit: à

Très triste, démuni, d’apprendre le décès de Martine Segalen, une grande de la recherche sur la famille.
Beaucoup appris d’elle.

Jibé dit: à

La famille, justement, etalii, « la famille » avec les guillemets que vous y mettez, ça veut dire quoi? Les guillemets, c’est toujours une façon d’entre soi, le lecteur comprendra de lui-même cet implicite?

Jibé dit: à

Thanks Bloom
pour l’article sur les US et l’extermination, concept et moyens possibles, du gaz à la stérilisation.
Difficile d’évaluer le nombre des victimes, rien qu’à ça, on reconnaît la politique massive. Au Canada aussi, des menées de ce genre ont eu lieu, enlèvements d’enfants, extermination par virus (volontairement transmis), et pas de chiffres non plus.

Janssen J-J dit: à

Moi, j’essaie de « m’entretenir » avec tout le monde, mais ce n’est pas toujours facile, car dans un entretien, il y a toujours une part de décryptage de l’intention de l’autre qui affleure, voire qui s’énonce… Forcément, icite, tout se passe en distanciel…
Je peux simplement ajouter que CT et Ch. sont très heureuses depuis qu’elles se sont temporairement éloignées de l’RDL… Elles ne manquant qu’aux accros qui s’incrustent comme des saintes algues salmonelleuses… Nous, leur dialogue ne nous manque pas trop, car nous pensons qu’elles sont libres de dialoguer ailleurs, d’écrire et de peindre dans la vraie vie…
Les poules sont en général de fort bon conseil, aux mâtines… Surtout le jeudi matin, et quoiqu’il arrive, elles me disent que le football survivra aux masses populaires et aux élections régionales franco françaises. Elles pensent aussi que Kleber Haedens était du genre à pas mal dialoguer avec l’ennemi cultivé. Jean Bruller pour ne pas lui parler, afin de le déstabiliser… Aujourd’hui, via l’internet, on ne saurait plus trop avec lequel de ces deux écrivains emblématiques d’une époque pouvoir s’identifier idéologiquement, le résistant ou le collabo…
On voit bien qu’à la lumière des interventions pathologiques d’etalii, la mobilisation de ces deux catégories infamantes de la littérature ne seraient plus très opératoires. Bàv
(JE du 24.6.21, il est 9.14 -: – et RPTV aura encore l’ivresse du dernier mot sur la faucheuse du bon grain)

Janssen J-J dit: à

Actu Samar – Qui lit encore « Au bonheur des Dames » d’Emile Zola, en dehors d’Anne Hidalgo, bien inspirée d’avoir mené à terme son projet de réaménagement de la rue de Rivoli, en dépit des quodlibets ?

et alii dit: à

personnellement, C.T. ET Christiane « ne me manquent pas » si elle sont « heureuses », voilà ce que je n’oserais dire , après les ambiguités des temps de leurs intervention;
je doute que nous ayons tous une même « conception » de ce que nous appelons « la famille », a fortiori la RDL qui se dit une « famille », « gaguesque »(un nouveau mot sur Slate!) ou pas;
bonne journée

et alii dit: à

le donne l’exemple de slate!:
Tout ceci est gaguesque», a-t-on envie de dire à chaque fois alors qu’un gag efface l’autre dans une logique de surenchère. Et c’est si vrai si l’on entend par «gaguesque» l’ensemble des procédés qui déjouent les lois et les codes de l’exercice du pouvoir et de sa représentation. C’est une véritable superproduction de gags qui régit la vie publique

Patrice Charoulet dit: à

Monsieur Soleil vert,

Heidegger était nazi. Votre objection fait flop.
Lisez donc le livre d’Emmanuel Faye.

Janssen J-J dit: à

@ RPTV, Il est vrai que les ballons ronds ont vocation à la crevaison, tout comme ceux qui tapent dedans… Bien à vous !

racontpatavi dit: à

Heidegger était nazi. Votre objection fait flop.

C’est vrai et habilement reconverti écolo compatible! 😉

et alii dit: à

ce qu’écrit Slate (et je n’y pensais pas!)
. On pense au roman dystopique La Servante écarlate (The Handmaid’s Tale en VO, adapté en série), publié en 1985 et qui dépeint une Amérique transformée en dictature chrétienne cherchant à pallier une natalité moribonde en soumettant ses citoyennes fertiles à des viols ritualisés. Dans un article publié en 2012 dans le Guardian, Margaret Atwood affirmait n’avoir rien inclus, dans son livre, qui ne soit pas déjà arrivé ou «pour lequel la technologie n’existerait pas».

racontpatavi dit: à

@3J,
Mais pourquoi cette fureur ( sans jeu de mot)sur un objet qui est rond, melliflu, apte aux caresses car sans angles aigus? Et en pleine nature!
L’autre, comme si cela était de saison, entre deux livres sur Proust de Jérôme Picon…
https://scontent.fcdg3-1.fna.fbcdn.net/v/t1.6435-9/202988724_1131585517247164_6680303827385465556_n.jpg?_nc_cat=102&ccb=1-3&_nc_sid=730e14&_nc_ohc=_8pT0GYqiDMAX-MvaqN&_nc_ht=scontent.fcdg3-1.fna&oh=124dbe2605697448af91bbe9f66f2115&oe=60D910D4

D. dit: à

Jjj, il me semble qu’Au bobheur des dames se situait aux Magasins du Louvre, plus anciens que la Samar., disparus depuis longtemps mais dont les façades sont restées ?

Janssen J-J dit: à

@ Lisez donc le livre d’…

J’ai toujours été fasciné par ce genre de formule méprisante destinée à la faire fermer à un internaute avec lequel on n’est pas d’accord… Comme si l’adversaire n’avait pas lu le bouquin qu’on lui balance à la gueule, ou n’avait pas pu ou su en tirer un profit différent pour lui-même… parce qu’il ne contiendrait qu’un message unilatéral et définitif… Comme si ceux qui y avaient adhéré faisaient partie d’un club élu détenant la science définitive sur la masse débile de tous les incultes et demeurés du monde.
Voilà l’exemple caricatural toujours écœurant de l’argument d’autorité dont la plupart des enseignants de droite sont les adeptes, tels ce prototype charoulesque. Du genre à justifier du caractère fascisant de leur posture prétendument pédagogique.
Bàv,

JiCé..... dit: à

Ceux qui parlent à leurs poules le font car ils se veulent coq. Bizarre d’avouer, sans rougir, cette déviance lamentable…

La Loi devrait les punir, par Adolf !

Janssen J-J dit: à

non non…, c’était bien sur l’emplacement de l’actuelle Samaritaine, D. !… Regardez les livres de jzmn sur les rues de Paris… ou alors laissons-lui le soin d’en trancher avec Hillairet…
Bàv,

Janssen J-J dit: à

l’Jicé vient au secours de son mentor… Il ne saurait faire la différence entre une poule et un coq, tant les stéréotypes sont enracinés dans sa pauvre tête de noeuf… il compte ses partisans vice-queues depuis la disparition du CDBF 57… (dernière en date : etalii, quelle récolte !)…
Se sent bin seul, realy, c’te pauvr’home rougissant de la crête en son îlet !… Bàl…

D. dit: à

Jazzi, tu confirmes ? Le paradis des Dames se situe rue de Rivoli. Comme les Magasins du Louvre et aussi la Samaritaine, également visible depuis la Seine.

D. dit: à

Vous semblez ignorer et alii que Économe est un nom commercial devenu populaire, comme Frigidaire. Nous avons bien à la base une variété d’instruments puis de machines se nommant épluche-légume ou épluche-patate, specialisé dans la patate qui est une forme de tubercule. Je bous fais cadeau de ma considération sur vos connaissances approximatives en ce domaine du moins.

Janssen J-J dit: à

@ pourquoi cette fureur

je sais pas… RPTV, c’est tjs resté un mystère pour moi… Taper dans un ballon inoffensif… comme si c’était le PPCD de l’humanité mâle, ce besoin de foutre des coups de pied au cul sur un objet de substitution, en attendant d’aller violer des poupées vivantes …

JiCé..... dit: à

Pauvre Gigi la Visqueuse !

Il nous fait de la peine, le chéri, à clapoter dans sa piscine vide comme un pigeon blessé ! Quand va t il comprendre qu’il est foutu, brulé, vidé, pis que cendres ?

Quel coq !

Bloom dit: à

Grand amateur de soirées parisiennes nazifiées, le propriétaire de la Samaritaine, Gabriel Cognacq, grand collaborateur devant l’Éternel, s’est fait confisquer son joujou après la libération.
Voir « Paris allemand », de Dominique Veillon, Tallandier, 2021
https://www.tallandier.com/livre/paris-allemand/

et alii dit: à

effectivement, je ne connaissais que le nom « économe » et aussi une machine où l’on met plein de patates dans certaines cuisines de collectivités;
mais je viens d’ apprendre sur wiki qu’on a pensé aux droitiers et aux gauchers !
Un dérivé, encore très populaire, consiste en une lame emmanchée pliée longitudinalement en angle obtus et percée de deux fentes tranchantes embouties et affûtées qui conviennent l’une aux droitiers, l’autre aux gauchers. La pointe permet de creuser un fruit ou un légume pour en extraire les éléments indésirables. Il est connu en France sous le nom de « l’Économe » (marque déposée). Il a été inventé par Victor Pouzet à Thiers (Puy-de-Dôme, France) en 1929.
et puis il y a un modèle « rex! » c’est moins populaire ;je vous laisse montrer les images

D. dit: à

Le général Macron serait-il (enfin) sur le point de rendre la vaccination obligatoire ?

racontpatavi dit: à

Taper dans un ballon inoffensif…

On y met aussi les crampons!

Moralès sed laisse dit: à

Il faudrait l’appeler et à liens! 😉

et alii dit: à

ce qui est bizarre, c’est que Norton n’arretait pas de m’envoyer des alertes avant la nouvelle Mc affee; et j’ai vérifié, rien!

lea levy dit: à

la famille, ça peut-être ça:
Au procès de Laurent, 38 ans, qui refuse que ses parents voient leurs petits-enfants
nouvel obs

Jibé dit: à

JJJ
laissez pisser le mérinos, comme m’a conseillé Bloom un jour. C’est le troll de service.

Jibé dit: à

euh, pas Bloom, le troll = le porquerolet

ober dit: à

@ Soleil Vert « A swim in a pond in the rain » George Saunders . Vous y touverez Aliosha le pot.

Marie Sasseur dit: à

Théodore- Ernest, encore.

« Comme beaucoup de riches amateurs de l’époque (cf. Nissim de Camondo), Ernest Cognacq vouait une admiration particulière à l’art du XVIIIe, synonyme d’élégance et de raffinement. Les oeuvres d’art qu’il réunit au fil des années datent donc en grande majorité du siècle des Lumières, avec des noms aussi célèbres que Boucher, Fragonard, Chardin ou encore Watteau.

Léguée en 1928 à la ville de Paris, la collection dans son ensemble compte environ 1200 pièces d’une grande variété : on y trouve des peintures, des sculptures et des dessins, mais aussi des meubles, des porcelaines et toute sortes d’objets de vitrine. »

https://roughdreams.fr/2013/04/musee-cognacq-jay/

Marie Sasseur dit: à

Et pour compléter le tableau :

« Forts de leur réussite parisienne, les époux Cognacq n’oublient pas pour autant leurs origines provinciales : aussi, Ernest Cognacq n’hésite-t-il pas à financer la création du musée d’histoire locale de l’Île de Ré en 1907, tandis que Marie-Louise Jaÿ crée la Jaÿsinia, jardin botanique alpin situé dans sa ville natale de Samoëns (Haute-Savoie). Parallèlement à son activité commerciale, le couple poursuit son œuvre de philanthropie – principalement destinée aux employés de La Samaritaine – en créant la Fondation Cognacq-Jay en 1916. Cette institution – toujours en activité – gérait un pouponnat, une maison de convalescence, une maison de retraite situés à Rueil-Malmaison, un centre d’apprentissage à Argenteuil, une maternité à Paris, un orphelinat et une maison de repos en Haute-Savoie, et un ensemble de logements à Levallois-Perret. En 1920, le couple Cognacq complète son action de bienfaisance en créant le Prix Cognacq, toujours géré par l’Institut, pour récompenser les familles nombreuses. »

vanina dit: à

@ soleil vert

A swim in a pond in the rain, George Saunders.
Vous y trouverez Aliosha le pot.
Bel été et bon soleil.

Jazzi dit: à

Le modèle du paradis des Dames est le Bon-Marché, D.
Ne pas oublier le couple de philanthropes Boucicault, Sasseur.
Les ancêtres des Pinault et Arnaud…

renato dit: à

Étant donné que Pologne et Hongroise sont dans l’UE je me pose la question de savoir pourquoi la Turquie reste dehors. Il était évident pourtant avant l’adhésion de ces deux pays post-communistes que leur niveau de civilisation n’ôtait pas des plus hauts !

Petit Rappel dit: à

Ce Cocher-ombre est plus Théophile de Viau que Fedor D, JJJ

et alii dit: à

sur causeur, explicitation de la « constatation » de rudinesco sur les « trans »:
L’ancien sportif, qui a changé de sexe, a osé affirmer que les hommes devenus femmes ne devraient pas participer à des compétitions sportives contre d’autres femmes. Une déclaration scandaleuse pour certains militants LGBT, alors qu’il se présente au poste de gouverneur en Californie.
https://www.causeur.fr/caitlyn-jenner-une-trans-transphobe-199766

Jazzi dit: à

Et cela, qui nous ont légué un beau musée, comme les Camondo, chers à Passou !

Musée Jacquemart-André
158 boulevard Haussmann
Tél. : 01 45 62 11 59
Métro : Saint-Augustin, Miromesnil ou Saint-Philippe du Roule
http://www.musee-jacquemart-andre.com

Héritier d’une famille de banquiers protestants qui s’était considérablement enrichie sous le Second Empire, Édouard André (1833-1894) passa sa vie à voyager et acquérir des œuvres d’art dont il décorait le vaste et bel hôtel particulier, d’inspiration classique, réalisé à sa demande par l’architecte Henri Parent et inauguré en 1875.
En 1881, il épousa l’artiste peintre Nélie Jacquemart (1841-1912), qui contribua avec lui à faire de leur maison un véritable musée de peintures et d’arts décoratifs, que ce couple, sans enfants, léguera à l’Institut de France.
Celui-là même que nous pouvons visiter en l’état aujourd’hui.
En déambulant à travers les multiples salons d’apparat, le jardin d’hiver, le musée italien et les appartements privés de cette somptueuse demeure, meublée et décorée selon le goût de l’époque, le visiteur peut admirer au passage une multitude de peintures italiennes et françaises, mais aussi hollandaises, flamandes et anglaises, ainsi que de nombreuses sculptures et objets d’art de premier plan.
Une impressionnante collection d’œuvres s’étendant du XIVe au XIXe siècle et dont nous extrayons les noms suivants : Bellini, Botticelli, Canaletto, Carpaccio, Donatello, Mantegna, Le Pérugin, Tiepolo, Uccello, François Boucher, Jacques-Louis David, Fragonard, Houdon, Nattier, Hubert Robert, Élisabeth Vigée-Lebrun, van Dyck, Frans Hals, Rembrandt, Ruysdael…
Les expositions temporaires proposées ici sont tout aussi prestigieuses, tel Florence, portraits à la cour des Médicis (2015-2016) ou Rembrandt, les années décisives (2016-2017).
Des visites commentées pour les adultes et des animations spécifiques réservées aux enfants figurent également au programme de ce musée qui s’agrémente, en outre, d’un élégant salon de thé, le Café Jacquemart-André, et d’une librairie-boutique particulièrement raffinée.

Jazzi dit: à

Ceux-là

DHH dit: à

Pour se souvenir
on trouve tout a la samaritaine:
-la clé de la civilisation de consommation, clou d’une exposition d’art contemporain,
-un éléphant rose(sur commande)
_une couronne a sa taille si on est la reine d’Angleterre
-une femme pour un rapt si on est KING KONG

et alii dit: à

Si j’ai choisi cette période, c’est que j’ai eu accès à un document clinique exceptionnel intitulé Rêver sous le troisième Reich. Constitué par le récit de 300 rêves qui ont été recueillis entre 1933 et 1939 auprès de personnes peu favorables (voire adversaires) au régime nazi, par une journaliste, femme courageuse et intelligente, opposante dès la première heure, communiste et juive, Charlotte Beradt. Elle se propose de collecter des preuves contre le nazisme en témoignant de la façon dont la dictature « malmenait les âmes ». Il s’agit pour elle à la fois d’un acte de résistance politique et d’une contribution à l’histoire du totalitarisme  [3]
[3]
Beradt Charlotte, Rêver sous le troisième Reich [1981], Paris,….

6Les rêves recueillis par Charlotte Beradt permettent de saisir dans leur émergence les effets déshumanisants d’un tel régime et, complétés par des études d’historiens portant sur le type de pouvoir qui fut celui de Hitler au sein du parti national-socialiste, ils permettent de préciser le socle psychique sur lequel s’est appuyé le nazisme. Ce que j’exposerai brièvement d’abord.

Entre terreur et séduction, le socle psychique du nazisme
in https://www.cairn.info/revue-la-pensee-2013-2-page-123.htm

Jazzi dit: à

EMILE ZOLA

Tu te damneras pour un coupon de soie !

Réinventant de nouvelles lois du commerce, de nature à exciter « la passion de la femme pour la dépense et le chiffon », Octave Mouret, le jeune et dynamique patron du Bonheur des Dames, prototype du grand magasin de la fin du Second Empire, n’hésite pas à brader à prix coûtants certains produits d’appel, tels le Paris-Bonheur, un modèle exclusif de soie dont on tire les plus élégantes robes, ou le gant Bonheur, remarquable pour la souplesse de son cuir. Autant de bonheurs susceptibles de répandre une irrésistible fièvre acheteuse parmi la vaste clientèle potentielle des coquettes parisiennes et provinciales. Ce lundi d’octobre, premier jour de ces « soldes » avant la lettre, annoncées à grand renfort de publicité, le bazar de la place Gaillon, après un démarrage hésitant, est finalement pris d’assaut. Pour le plus grand bonheur de son propriétaire et de ses actionnaires, mais aussi des vendeurs intéressés aux bénéfices, tandis qu’à tous les étages d’honorables bourgeoises se livrent à une véritable orgie d’achats. Ce roman de Zola, à la gloire du consumérisme effréné, où la morale et la vertu finissent néanmoins par triompher, n’est-il pas, plus que jamais, d’actualité ?

« Ce n’était plus chose facile que de gagner l’escalier. Une houle compacte de têtes roulait sous les galeries, s’élargissant en fleuve débordé au milieu du hall. Toute une bataille du négoce montait, les vendeurs tenaient à merci ce peuple de femmes, qu’ils se passaient des uns aux autres, en luttant de hâte. L’heure était venue du branle formidable de l’après-midi, quand la machine surchauffée menait la danse des clientes et leur tirait l’argent de la chair. A la soie surtout, une folie soufflait, le Paris-Bonheur ameutait une foule telle, que, pendant plusieurs minutes, Hutin* ne put faire un pas ; et Henriette**, suffoquée, ayant levé les yeux, aperçut en haut de l’escalier Mouret, qui revenait toujours à cette place, d’où il voyait la victoire. Elle sourit, espérant qu’il descendrait la dégager. Mais il ne la distinguait même pas dans la cohue, il était encore avec Vallagnosc***, occupé à lui montrer la maison, la face rayonnante de triomphe. Maintenant, la trépidation intérieure étouffait les bruits du dehors ; on n’entendait plus ni le roulement des fiacres, ni le battement des portières ; il ne restait, au-delà du grand murmure de la vente, que le sentiment de Paris immense, d’une immensité qui toujours fournirait des acheteuses. Dans l’air immobile, où l’étouffement du calorifère attiédissait l’odeur des étoffes, le brouhaha augmentait, fait de tous les bruits, du piétinement continu, des mêmes phrases cent fois répétées autour des comptoirs, de l’or sonnant sur le cuivre des caisses assiégées par une bousculade de porte-monnaie, des paniers roulants dont les charges de paquets tombaient sans relâche dans les caves béantes. Et, sous la fine poussière, tout arrivait à se confondre, on ne reconnaissait pas la division des rayons : là-bas, la mercerie paraissait noyée ; plus loin, au blanc, un angle de soleil, entré par la vitrine de la rue Neuve-Saint-Augustin, était comme une flèche d’or dans la neige ; ici, à la ganterie et aux lainages, une masse épaisse de chapeaux et de chignons barrait les lointains du magasin. On ne voyait même plus les toilettes, les coiffures seules surnageaient, bariolées de plumes et de rubans ; quelques chapeaux d’homme mettaient des taches noires, tandis que le teint pâle des femmes, dans la fatigue et la chaleur, prenait des transparences de camélia. Enfin, grâce à ses coudes vigoureux, Hutin ouvrit un chemin à ces dames, en marchant devant elles. Mais, quand elle eut monté l’escalier, Henriette ne trouva plus Mouret, qui venait de plonger Vallagnosc en pleine foule, pour achever de l’étourdir, et pris lui-même du besoin physique de ce bain du succès. Il perdait délicieusement haleine, c’était là contre ses membres comme un long embrassement de toute sa clientèle.
– A gauche, mesdames, dit Hutin, de sa voix prévenante malgré son exaspération qui grandissait.
En haut, l’encombrement était le même. On envahissait jusqu’au rayon de l’ameublement, le plus calme d’ordinaire. Les châles, les fourrures, la lingerie grouillaient de monde.
[…]
Comme tous les soirs, Lhomme, premier caissier de la vente, venait de centraliser les recettes particulières de chaque caisse ; après les avoir additionnées, il affichait la recette totale, en embrochant dans sa pipe de fer la feuille où elle était inscrite ; et il monta ensuite cette recette à la caisse centrale, dans un portefeuille et dans des sacs, selon la nature du numéraire. Ce jour-là, l’or et l’argent dominaient, il gravissait lentement l’escalier, portant trois sacs énormes. Privé de son bras droit, coupé au coude, il les serrait de son bras gauche contre sa poitrine, il en maintenait un avec son menton, pour l’empêcher de glisser. Son souffle fort s’entendait de loin, il passait, écrasé et superbe, au milieu du respect des commis.
– Combien, Lhomme ? demanda Mouret.
Le caissier répondit :
– Quatre-vingt mille sept cent quarante-deux francs dix centimes !
Un rire de jouissance souleva le Bonheur des Dames. C’était le plus gros chiffre qu’une maison de nouveautés eût encore jamais atteint en un jour. »
(« Au Bonheur des Dames », folio classique n°3218, Editions Gallimard, 1980)

* Un vendeur bellâtre du rayon des soieries.
** Henriette Desforges, la maîtresse d’Octave Mouret.
*** Un ami d’enfance, récemment retrouvé dans le salon de sa maîtresse, auquel Mouret veut montrer le spectacle de son éclatante réussite sociale.

D. dit: à

Merci Jazzi. Je me souviens bien du diorama très kitch au 9ème étage du magasin côté Seine, avec au dessus sa petite terrasse circulaire avec le plan de Paris émaillé.
On y accédait par un petit escalier metallique en colimaçon.

Marie Sasseur dit: à

@  » ne pas oublier »
Que la tafiole pense pour son compte.

Jazzi dit: à

D., la partie côté Seine, avec sa belle architecture années 30, a été transformée en hôtel.
Dans les parties les plus anciennes, qui s’étendent jusqu’à la rue de Rivoli, avec leur architecture métallique de la fin XIXe, ont été réaménagés les boutiques, divers restaurants et le siège social de LVMH.
J’ai cherché en vain les 80 logements sociaux aménagés par la Ville de Paris…

Jazzi dit: à

De quoi combler la mémoire défaillante de la Marie Salope !
« Marguerite Boucicaut née Guérin est une femme d’affaires et bienfaitrice française, née le 3 janvier 1816 à Verjux (Saône-et-Loire) et morte le 8 décembre 1887 à Cannes. Elle a participé à la création et à la prospérité du premier grand magasin, Au Bon Marché, à Paris aux côtés de son mari Aristide Boucicaut et, à sa suite, a montré des préoccupations sociales et humanitaires. Elle a légué à sa mort son immense fortune à des œuvres de bienfaisance tout en assurant la pérennité du premier grand magasin parisien et en gratifiant ses employés. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marguerite_Boucicaut

Marie Sasseur dit: à

Le giton de la rdl se fiche de l’hôpital.

Jazzi dit: à

La Marie Salope de la RDL se fiche de la charité !

Marie Sasseur dit: à

Un vocabulaire de prostitué, mais que n’est-il d’autre en réalité, ce vieux plein de haine de jalousie; tout juste bon à piller des copier-coller pour les faire éditer.

Janssen J-J dit: à

je veux bien laisser pisser le mérinos, mais on me dit qu’il faut l’aider à se soulager la vessie cancéreuse, laquelle exige de remplacer sa poche de réception inter-crurale trois fois par jour… Or, il n’y aurait plus personne ne vouloir prendre la relève, semble-t-il dans l’îlet… J’en appelle donc aux bonnes volontés, etalii par ex, et autres charitables SMS. Merci pour ce qu’elles pourront lui proposer. Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ DHH, Rappelons qu’une marie-salope n’est guère qu’une dragueuse trainant dans les boues des culs de basse fosse. Ces termes et expressions sont parfaitement adéquates aux justes métaphores paffois mobilisées à l’rdl….
Bàv

Janssen J-J dit: à

On se demande combien d’erdéliennes souffrent d’un thig gap, ou combien souhaiteraient au contraire en améliorer leur silhouette désavantagée en ce sens,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Thigh_gap
@ etalii et SMS, Comment vous situez vous dans cette « problématique » ?

Jazzi dit: à

Laissons pisser la ménirosse, JJJ.
Tant va la cruche à l’eau qu’elle finit par (se) casser…

Janssen J-J dit: à

la ménirosse, une ménie-grégoire de pacotille, très funny du cruchon, anéfé ! 🙂

Marie Sasseur dit: à

Le vieux keuf hideux, ses poules, son coq, et ses bouffissures. Rien de neuf sur cet écran. Je repars.

Bloom dit: à

« Connaissez-vous Maraine Lapine? Il parait qu’elle est à la peine. »
Signé: un gars de la Narine.

Bloom dit: à

« C’est le Paris du Second Empire qui vit naître les grands magasins. Aristide Boucicaut racheta le Bon Marché en 1852. Chauchard, Hériot et Faré fondèrent les Grands Magasins du Louvre en 1855. Au Printemps, propriété de Jules Jalouzot, ouvrit ses portes en 1865. Jacques Ruel créa le Bazar de l’Hôtel de Ville en 1860, et Louise Jay et Ernest Cognacq La Samaritaine en 1869. Les observateurs, abasourdis par le triomphe du grand magasin, se mirent en quête d’explications au phénomène. Économies d’échelle, organisation bureaucratique rationalisée, rapports symbiotiques avec l’industrie, marchandisage innovant, telle était la recette qui faisait le succès du grand magasin. »

Philip Nord, l’Esprit boutiquier

et alii dit: à

Charlotte Beradt, née Charlotte Aron en 1907 à Forst (Lausitz) en Allemagne et morte le 15 mai 1986 à New York, est une journaliste et publicitaire allemande, connue notamment pour ses écrits sur les rêves durant la période nazie.
elle se fit coiffeuse en Amérique

Bloom dit: à

« Les commerçants du quartier de la Samaritaine auraient adressé une pétition à la famille Cognacq pour que le grand magasin reste ouvert le jour du Seigneur, arguant que « l’animation » qu’il générait était essentielle à leur propre prospérité . A la fin du 19ème siècle , on estime que les grands magasins ne comptaient que pour 10% des quatre ou cinq milliards de francs que totalisait le chiffre d’affaires global des entreprises commerciales parisiennes. »

Ibidem

Bloom dit: à

« La Samaritaine connut des débuts plus humbles encore. Ernest Cognac, ex-employé et entrepreneur ambitieux, s’était lancé dans les affaires en ouvrant un magasin de nouveautés rue de Turbigo. Le succès ne fut pas au rendez-vous. En 1870, il sous-loua une boutique rue du Pont-Neuf à un cafetier du quartier pour la somme de 15 francs par jour. Cette rue allait porter bonheur aux deux nouveaux venus : La Samaritaine se développa tant et si bien qu’elle en vint à occuper pratiquement toute la partie ouest de la rue du Pont-Neuf, tandis que La Belle Jardinière, elle, couvrait l’intégralité de la partie est. »
Ibid.

Bloom dit: à

« En à peine dix-huit ans, entre 1877 et 1895, les recettes nettes de la Samaritaine passèrent de deux à quarante millions de francs ! Celles du Bon Marché firent un bond de soixante-six millions en 1877 à cent cinquante millions en 1893 . Si Boucicaut avait hésité à augmenter le nombre de rayons du Bon Marché, il en alla différemment de ses successeurs . Traditionnellement spécialisé dans les nouveautés, le magasin se lança dans la vente d’une foule de nouveaux produits : des jouets, des chaussures, des meubles, etc. Le rythme de cette diversification ne cessa de s’accélérer au cours des années 1880. Alors qu’ il n’en possédait que quatre en 1852, Au Bon Marché comptait quarante-sept rayons différents à la fin du siècle . La Belle Jardinière, qui à ses débuts ne vendant que des vêtements de travail, ouvrit un rayon de vêtements de sport puis un autre de vêtements pour femmes . En1880, Au Printemps annonçait l’ouverture d’un rayon hommes, bientôt suivi d’un rayon ameublement en 1893, et d’un rayon enfants en 1900 .  »
Ibid.

Bloom dit: à

« Grâce à son architecture monumentale, sa débauche de décoration, ses gigantesques enseignes, le grand magasin proclamait son existence aux yeux du passant distrait. Il suffisait de s’approcher pour découvrir ce qui motivait un tel déploiement de moyens. Au Bonheur des Dames, le roman que Zola consacre au grand magasin imaginaire du même nom, fut publié en 1883. Tout juste arrivés de province, Denise, l’héroïne, et son jeune frère Pépé sont stupéfiés par le spectacle qu’offre les vitrines du grand magasin :

‘Mais la dernière vitrine surtout les retint Une exposition de soies, de satins et de velours y épanouissaient, dans une gamme souple et vibrante, les tons les plus délicats des fleurs : au sommet, les velours, d’un noir profond, d’un blanc de lait caillé ; plus bas, les satins, les roses, les bleus, aux cassures vives, se décolorant en pâleurs d’une tendresse infinie ; plus bas encore, les soies, toute l’écharpe de l’arc-en-ciel, des pièces retroussées en coques, plissées comme autour d’une taille qui se cambre, devenues vivantes sous les doigts savants des commis ; et entre chaque motif, entre chaque phrase colorée de l’étalage, courait un accompagnement discret, un léger cordon bouillonné de foulard crème’.
Ibid.

rose dit: à

Ailleurs.

Notes :

Les lgbtqia en passe d’être plus respectés que les chrétiens, jusqi’à l’effondrement.

L’exemple de la cruche à l’eau systématiquement servi par des gens qui ont été violés ou échappés à tentative, comme la toile éponyme : la signature de leur traumatisme dévoilé.

Les logements sociaux squattés cinquante années durant par les mêmes zozos.

Soleil vert dit: à

L’agrégée de philo (suite) :
L’Allemagne comptait les plus grands musiciens et les plus grands philosophes depuis les Grecs. Elle a engendré les plus grands barbares.

En 1948, l’écrivaine américaine Shirley Jackson pas philosophe pour un cent publiait une nouvelle (« La Loterie ») racontant une fête de village se terminant par un lynchage ritualisé. Au delà du « bouc émissaire » de René Girard, au delà du meurtre fondateur, ce récit montre que sous les fondements de nos sociétés modernes circulent des laves de violence et de sauvagerie prêtes à exploser

Jibé dit: à

« tafiole » c’est un mot que je ne peux pas supporter de lire à l’adresse de quelqu’un, ici ou ailleurs.
Ca incite à des trucs haineux, immondes, genre qu’Adolf n’aurait pas renié (et avec tafiole, pédé, tapette, etc etc). Un mot à la Orban ou à la turque, comme Erdogan et les chiottes.

Jibé dit: à

Soleil Vert
La culture allemande, comme toutes les cultures, a son pire et son meilleur. Bach et adolf.
En outre, on connaît bien l’ontologie naz.e, l’héritage romantique qui a pu donner à la fois le culte de la race, de l’amour du terroir et de sa préservation et, à la fois, cet écologisme qui allait conduire aux Grünen, de centre gauche.

et alii dit: à

je voulais dire que j’admire C.B. la jeune femme, juive ,qui à 32ans se met à collecter les rêves et les fait passer à l’étranger, pour témoigner de ce que les gens vivaient avec le nazisme,sa lutte quotidienne dans le danger , avec une vieille mère aveugle:
https://www.oedipe.org/actualites/rever

D. dit: à

Oui je suis d’accord avec Jibé. Je ne suis pas homosexuel et non militant de cette cause mais il est inacceptable de stigmatiser ceux-ci avec de telles dénominations péjoratives et humiliantes.

D. dit: à

Bon que manger ?
Vous avez des idées, et alii ?

et alii dit: à

pas encore D je viens de bavarder avec une femme qui m’a raconté qu’elle était gauchère, sa soeur aussi, (les parents sont droitiers) et que ça l’empoisonne dans la vie quotidienne(ouvrir des conserves par exemples)sur quoi je n’ai aucune lumière;
mangez frais! et fruits!
à +

et alii dit: à

JE NE CONNAISSAIS PAS LE MOT « TAFIOLE »!

Jazzi dit: à

« La femme gauchère » roman et film de Peter Handke :

« Chez elle la femme se tint devant le miroir et se regarda longtemps dans les yeux ; non pour se regarder, mais comme si cela était une possibilité de réfléchir en paix sur soi-même. Elle commença à parler à haute voix : « Pensez ce que vous voudrez. Plus vous croirez pouvoir parler de moi, plus je serai libre à votre égard. Parfois, il me semble que ce qu’on apprend de neuf sur les gens n’a déjà plus de valeur. A l’avenir, si quelqu’un m’explique comment je suis – et fût-ce pour me flatter ou me rendre plus forte –, je n’admettrai plus une telle insolence. » Elle étendit le bras, un trou se découvrit dans le pull-over sous une aisselle ; elle y glissa un doigt. »
(Traduction de Georges-Arthur Goldschmidt)
https://www.youtube.com/watch?v=eR8qMihb3aw

et alii dit: à

mais j’ai lu la femme gauchère
je me souviens d’une soirée passée chez un psy qui avait invité aussi un gaucher qui nous parla de ses recherches sur son cas de gaucher! et de sa déception ; le problème de ce psychiatre, c’était que sa femme ,passée à la télé, avait beaucoup plus de succès social que lui !(il n’en eut aucun avec moi)

et alii dit: à

j’ai oublié e nom de ce psy, pas celui du prof du séminaire où je l’avais rencontré, et qui est mort:
Michel Tibon-Cornillot, né le 10 février 1936 à Paris et mort le 28 mars 2020 à Paris1, est un philosophe et anthropologue français, directeur de recherches à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS).

lmd dit: à

Renato, vous avez fait un aparté * pour vous interroger sur le niveau de civilisation de la Hongrie. J’observe que Budapest dispose d’un parlement aussi gros que celui de n’importe qu’elle autre capitale européenne et qu’il fut inauguré en 1896. Il est donc à peine moins ancien que le parlement anglais, Westminster, qui date de 1836.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Parlement_hongrois#/media/Fichier:HUN-2015-Budapest-Hungarian_Parliament_(Budapest)_2015-01.jpg

* …je vous renvoie la balle pour faire la conversation…

Bloom dit: à

Il est donc à peine moins ancien que le parlement anglais, Westminster, qui date de 1836.

Monumentale confusion entre institution & bâtiment.
Le parlement anglais, en tant qu’assemblée représentative a été pour la première fois convoqué par Edouard I en 1295 (the Model Parliament), sur un lieu déjà utilisé à l’époque saxonne (avant 1066).
Au cours des siècles, le bâtiment du Parlement de Westminster a évolué au gré des adjnctions successives, de même que son rôle (crucial pendant la Guerre civile, 1642-1651).
L’ancienne structure fut détruite par un gigantesque incendie en octobre 1834. Un concours fut organisé pour le rebâtir dans le « style national », à savoir le néo-gothique perpendiculaire (voir la chapelle du King’s College de Cambridge pour l’original), remporté par Sir Charles Barry, qui s’adjoignit l’aide de A.W. Pugin, une des figures de prou du Renouveau gothique anglais.
Turner peignit deux célèbres tableaux de cet incendie dont on peut imaginer qu’il fut bien plus spectaculaire que celui de ND.
https://en.wikipedia.org/wiki/The_Burning_of_the_Houses_of_Lords_and_Commons

renato dit: à

lmd, je ne crois pas que la construction d’un édifice puisse définir un niveau de civilisation ou poser les conditions pour le développement d’une pensée démocratique.
Les faits de Hongrie —¬ 1956 — ont montré qu’un segment de la société était habité par un idéal démocratique, malheureusement la répression a remis le pays sur les rails de la dictature jusqu’à la phase de la transition vers la démocratie libérale.
Les choses dégénèrent vite : législation contre les ONG (abolie le mois de mai 2021, mais la Cour des comptes en contrôlera le financement !) — ; loi sur le contrôle des médias et relative destruction des fondements de la vie démocratique du pays ; sans oublier le contrôle de la magistrature… et ainsi de suite. Comme vous voyez, la construction d’un édifice ne suffit pas pour parler de civilisation.

Marie Sasseur dit: à

@JE NE CONNAISSAIS PAS LE MOT « TAFIOLE »!

CA NE FAIT RIEN ET ALIEN , ça ne vous concernait pas;,,’

Tweet
Me Sureau sur la bonne soeur. C’est bien.

Marie Sasseur dit: à

Disons Passou, que c’est mieux que gonzo- Chemin.

D. dit: à

Pas trop de fruits. Et si, des bios.
Le fruit contient beaucoup de sucre et est acide dans des proportions variables.
Ce qui est intéressant dans le fruit ce sont les fibres, les antioxydants, les mineraux et vitamines. Tout le reste est à jeter du point de vue nutritionnel, mais contribue au goût.
Si l’on veut manger des végétaux crus, les légumes bio sont fort préférables. Carottes, choux râpé, radis, salades, courgettes…

Janssen J-J dit: à

@ Les lgbtqia en passe d’être plus respectés que les chrétiens,
Beaucoup de chrétiens parmi eux…, ça tempère la date de l’annonce de l’effondrement …

@ je suis militant de « cette Kause », mais le midi et le soir, je n’oublie pas d’aller manger, ça passe en premier.

@ « Rien de neuf sur cet écran. Je repars ».
-> A dégager voie 12 sur les berges… les marie-solopes hongroises haineuses !

@nbrb / TAXIFIOLE était le nom du bateau de céline et julie…, les sms et alii, ou nos su(nau)fragettes de l’rdl à vau-l’eau,

@ « squattés par les mêmes zozos ». Les mêmes ‘bobos’, voui, et on en connait pas mal !

@ « sur quoi je n’ai aucune lumière »… comme d’une manière générale… fiat wikipépé d’lux… !

@ « je viens de bavarder avec une homme qui m’a raconté qu’elle était droitier ». Il était bien embêtée, mais malgré mes conseils, se refusait à consulter. Elle s’appelle Peter H.

@ Ouf, un moment, avions craint que D. ne fusse (?) contre la Cause de Marraine La Pine…

Je reviens sur cet écran,…

et alii dit: à

ça m’étonnerait qu’il n’y ait pas d’associations de gauchers; ergo, les intéressés peuvent chercher; j’ai eu dans ma famille proche des gauchers ,ça leur a passé de s’en plaindre;d’une manière générale,mieux vaut ne pas dire qu’on sait, et ne pas s’attirer tous les casse-pieds

Janssen J-J dit: à

@ Les livres de Chilam Balam sont des manuscrits mayas rédigés au Yucatan au cours des deux siècles qui ont suivi la conquête espagnole. Ils sont écrits en yucatèque, mais en caractères latins. Leur nom vient des mots «chilan» (le n se change en m devant la lettre b) qui signifie «prophète, devin» et de «balam» qui signifie «jaguar». «Chilam Balam» désignerait un individu, prêtre, prophète, chamane, qui aurait annoncé la venue des Espagnols. Pour les distinguer, on les nomme d’après la ville où ils ont été rédigés : on parle donc de Livre du Chilam Balam de Chumayel, de Tizimin, de Maní, de Kaua ou encore d’Ixil. Il existe également un recueil du XIXe siècle appelé codex Pérez, qui reprend des textes disparus. Ces écrits traitent du calendrier maya, de chroniques historiques, de prophéties et de mythes traditionnels comme le mythe de la création. Ils contiennent aussi des conseils et des recettes médicinales. On y trouve un mélange de concepts précolombiens et d’emprunts à la culture européenne » (Encyclopedia Britannica).

Benjamin Perret et JMG Le Clézio eurent la mauvaise idée d’en proposer une traduction dans la version Chumayel. On nous dit que ce fut une véritable catastrophe, un vrai carnage !

Janssen J-J dit: à

@ mieux vaut dire qu’on ne sait pas…, ça éloigne tous les casse-couilles sévissant dans les familles prétendument cultivées.

et alii dit: à

La carence en sel a un nom : c’est l’hyponatrémie, et il faut y faire attention !
et la carence en humour?

Janssen J-J dit: à

@ et il faut y faire attention

oui, l’hyponatrénie provoque des hallucinations paranoïaques, j’en sais qq chose… l’esprit de sel, surtout quand ça maque d’humour de la main gauche.

Marie Sasseur dit: à

Excellent papier de Me Sureau. Le mot kafkaïen est on ne peut mieux choisi. Me Sureau n’y fait pas référence, tout à son Ignace de Loyola, comment pourrait- il en être autrement…
Encore que ce gradé  » capitaine  » ? n’ait pas été connu pour son sens du  » contradictoire « …
Mais sur le fond ?
On aimerait en savoir plus. Car c’est romanesque, en diable.

« Une querelle théologique ?

Aujourd’hui plus aucun recours n’est possible pour la religieuse. Un irrespect total du droit canon qui pourrait partir d’une simple querelle théologique, d’après des témoignages recueillis par l’avocate. Une fidèle aurait reproché à Marie Ferréol son interprétation des textes de Saint Thomas d’Aquin, avant de faire jouer ses relations, à Rome, pour éloigner la bonne sœur de la communauté…  »

https://www.europe1.fr/societe/eglise-une-religieuse-francaise-dans-la-tempete-face-au-vatican-4053647

Jean Langoncet dit: à

@renato dit: à
U2, Mick Jagger & Fergie :

Il fut un temps où Dylan, au creux de la vague si vous voulez, au milieu des années 80, faisait la première partie de U2 ; un vrai trauma

Jean Langoncet dit: à

Enfin, je vous reconnais le mérite d’avoir regardé la vidéo de gimme shelter jusqu’au bout.

rose dit: à

Ma mère est partie se promener à la roseraie cet après-midi, comme la semaine dernière.
Ma mère a dit hier qu’elle ne voulait pas changer de chambre car elle allait sortir . On l’a changée en son absence cet après-midi.
Elle est ds une immense chambre sur la demande de la curatrice à la directrice. Sa fille aînée lui a déménagé ses affaires
personnelles de sa chambre chez elle. Tableau, bureau, étagères, livres, lampe de chevet etc.
Elle a une terrasse en rez de jardin, à côté du restaurant avec une table et deux fauteuils.

Ma mère m’a fait visiter son nouvel espace avec son telephone et whats’app. On l’a transférée sur la demande de sa curatrice, avec l’aide de l’aînée ds une
chambre au rez de parc avec jardinet plus kitchenette et salle de bains.
Ma soeur lui a déménagé nombre de son mobilier personnel.
Je rajoute :Curatrice partisane
qui ne protège ni ma mère ni ses biens mais suit les consignes de l’aînée qui la manipule comme mon père l’a été ses cinq derniers mois de vie.
Sans rien demander à ma mère, ni la consulter ce qu’elle doit faire d’après la loi, ma maman qui au retour de sa balade a trouvé le changement de chambre.

Ma mère n’a pas vu ma soeur cela s’est fait en cachette.
Elle a été se plaindre au secrétariat et on lui a dit « pourquoi vous plaignez -vous puisque vous avez une chambre plus grande avec une terrasse rien que pour vous ? »
C’est la curatrice qui a demandé à la directrice de déménager ma mère.
Celle-ci ni consultée ni ayant donné son accord.

P.S j’y étais hier encore ds l’Ehpad, fête cubaine et la directrice se marrait en me regardant.
Je n’y vais pas jusqu’à mardi prochain.
Je suis sidérée de la manière d’agir : c’est d’une violence terrible.

Ma mère m’a fait visiter son nouvel espace avec son téléphone et whats’app. On l’a transférée sur la demande de sa curatrice, avec l’aide de sa fille aînée ds une
chambre au rez de chaussée avec jardinet plus kitchenette et salle de bains.
Ma soeur lui a déménagé nombre de son mobilier personnel.
Je ne comprends plus rien.
Sans rien demander à ma mère qui au retour de sa balade a trouvé le changement.

Ma mère est en colère elle trouve cela scandaleux.
Elle est maltraitée moralement dit-elle pas physiquement.

Qu’est ce qu’il se passe ?

Accord de ma mère pour envoyer cet écrit.

J’avais prévenu ma mère que deux de ses enfants feraient tout poir l’empêcjer de retoruner vivre chez elle. Elle m’a dit « c’est toi qui avais raison ».

On continue à se battre. On s’accroche. On ne cède pas.

D. dit: à

J’ai eu un songe. Une grande ville de Californie devastée par un terrible tremblement de terre. Des incendies sur fond de gigantesques enseignes lumineuses. Peut être Las Vegas.

OZYMANDIAS dit: à

Las Vegas ?!?! En Californie ?!?!
Même ma grand-mère sait que Las Vegas est au Nevada.
Le désert encore et toujours même aux States ! Mojaaaaaaaaaave…

OZYMANDIAS dit: à

Antoine : »Atooool, les opticiens! ».
D : »Mojaaaaave, les martiens! ».

OZYMANDIAS dit: à

Karl Marx à Alger. Sans barbe. Peu avant sa mort.
Qui pourra nous montrer cette rarissime photo du Prophète athée sans sa jungle de poils révoltés au visage ?

OZYMANDIAS dit: à

Qui pourra ou qui voudra ou qui daignera ou qui refusera ou qui nous barbera ou qui ou qui ou qui…
Merci.

OZYMANDIAS dit: à

Personne ne veut me parler, tout le monde me boude. Ok, je sors et je vous dis : « Mer…de ou…ci ?
Merdeci et mercide. Voilà.

OZYMANDIAS dit: à

Bonne nuit quand même.

OZYMANDIAS dit: à

D. dit : « J’ai eu un songe. ».
Qui a dit :
« L’homme descend du singe, la femme descend du songe ».
1- Antoine Blondin.
2- Paul Valéry.
3- Alphonse Allais.

OZYMANDIAS dit: à

De la Tour de Babel à la Tour de Google.
Google est le plus gros moteur/menteur de recherche au monde.
Songes et mensonges de Google.

OZYMANDIAS dit: à

Je voue une admiration sans bornes pour MA très chère regrettée Marie Laforêt.
Je vais écouter pieusement et mélancoliquement sa trop spleenétique chanson « DITES-LUI… » pour dormourir peut-être.
La beauté de Marie Laforêt est luciférienne, aurait dit Baudelaire.
Ô lumière…

rose dit: à

et les pratiques du droit civil mafieux dans les ehpad

Je viens de trouver : c’est la mafia corse.
Les patronymes ehpad et curatrice sont corses.
Panier de crabes.

et alii dit: à

ces messieurs -dames »de la main gauche » :pourraient prendre conseil auprès de Ravel ou T.Berhard? ou Renato ?

et alii dit: à

Eduardo Halfon
Par une étrange alchimie, un traitement contre les allergies a aussi guéri mon aversion pour la littérature. Ce sont ces jabs qui ont fait de moi un écrivain.

Marc LAUDELOUT dit: à

A propos de l’édition critique (canadienne) des pamphlets de Céline, l’historien Florent Brayard l’a récemment critiquée car faite « de manière très rapide et avec une annotation très légère » [sic]. Or Régis Tettamanzi, l’auteur de cette édition, y a travaillé pendant des années (c’est sa thèse de doctorat) et l’appareil critique comporte plus de 300 pages en petits caractères. Par ailleurs, le volume fait près d’un millier de pages ; peut-on, sur le plan éditorial, faire davantage ? (À titre de comparaison, cette édition critique de « Mein Kampf » procurée par les éditions Fayard fait 900 pages). En outre, Brayard n’en est pas à une contrevérité près : sur France-Culture, il affirme que, dans un premier temps, Gallimard souhaitait éditer les pamphlets dans la Pléiade, ce qui est totalement faux (cf. émission “Les matins” de Guillaume Erner, « Éditer Hitler : comment désarmer le passé ? », France-Culture, 21 mai 2021).

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…jeudi 25 juin 2021 à 5 h 00 min.

…au cours actuel des managements actuels, des économies politiques et sociales,!… » mondiales « ,…il est simplement à prévoir, une rupture entre la dite élite bourgeoise et ses subalternes coopérateurs en cognition sous – traitants de toutes sortes.
…divisons pour régner,!…
…à nos mentalistes d’enfants  » gâteux « , des consommations, le monde droit dans le mur,…avec ses bottes ,!…et du retour aux moyen-âges divers,…avec ceux qui restent,!…

…l’homme et ses paradigmes du bétails,!…

…comme vendre sa famille, pour jouer aux jeux spéculatifs,  » l’érosion par soi-même « .
…etc,!…etc,!…
…les enfants  » rois « , dans l’internationale gageure spoliatrice des centimes qui comptent,!…Ah,!Ah,!Ah,!…en enfer,!…Go !

JiCé..... dit: à

Les penseurs, dieu sait s’il y en a car ce n’est pas une activité fatigante (à peine salissante) affirment dans leur boudoir cérébral que l’homme est bon. On appelle ça l’humanisme. Universalisme. nous sommes tous frères…Erreur profonde. L’Histoire montre qu’il n’en est rien.

L’homme est avant toute chose, et de générations en générations, une bête. Pas bête certes, mais animale comme son corps l’exige.

Le bonhomme standard se pare d’une couche de bonté, mais lorsqu’arrive un Dolfie P’tite Mustach aussi séduisant qu’obscène, et hop ! c’est la bête qui ressort prestement et se régale de mettre à mort d’autres membres du troupeau moins présentable : tafioles, juifs, communistes, gitans. Rien ne changera jamais chez ce mammifère supérieur aussi arrogant qu’aveugle sur lui-même.

Bon week-end, mes chéris !

Marie Sasseur dit: à

@Pas bête certes, mais animale comme son corps l’exige.

Le vieux beauf’ qui n’a plus de sexe a pile, un grand classique de la devirilisation.

Marie Sasseur dit: à

Cette histoire va devenir passionnante.

Le nom de la rose.

Elle permet au moins de mettre en lumière les pratiques  » religieuses » chez les ultras cathos. Et cet abbé-enquêteur dépêché sur place pour surprendre la mère Marie Ferreol en pleine hérésie n’a rien, mais vraiment rien, de Guillaume de Baskerville.

Les idées de cet abbé : canoniser le Pr Lejeune, et pourfendre l’acédie.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Charles_Nault

Marie Sasseur dit: à

Ce serait trop de la balle, cet abbé Nault, et Marie Ferreol, discutant tranquillement , au procès en hérésie de la bonne soeur, de l’acédie selon St Thomas d’Aquin.

DHH dit: à

Pas Guillaume de Baskerville effectivement,mais Bernardo Gui surement
Son manuel de l’inquisiteur ,souvent réédité et disponible à la Procure est un bijou, une leçon de de gestion de la mauvaise foi

et alii dit: à

vous avez raison DHH;
j’espère que vous allez mieux et sans souffrir!
bonne journée

DHH dit: à

@et alii
merci
la douleur est toujours là d’intensité fluctuante mais elle est supportable
je suis toujours entravée mais j’ai beaucoup progressé dans l’usage de la main gauche v ce qui me permet de frapper, toujours lettre à lettre, sans trop de lenteur ou de fatigue , des messages brefs

et alii dit: à

sur le monde au canada :
« Les membres du comité décideur notent que, tout d’abord, en français, le mot “fuck” n’a pas la même connotation vulgaire qu’en anglais, et ensuite, que le langage évolue et qu’il faut y voir le reflet de la société actuelle. »

et alii dit: à

canada encore:
Le Canada va devoir « tirer les leçons de (son) passé » envers les premières nations, victimes de « discrimination et d’injustice systémiques », a réagi jeudi le Premier ministre Justin Trudeau. La localisation de ces tombes en Saskatchewan, moins d’un mois après une découverte similaire en Colombie-Britannique voisine, rappelle « de manière honteuse le racisme, la discrimination et l’injustice systémiques auxquels les peuples autochtones ont été – et sont toujours – confrontés dans ce pays », a déclaré Justin Trudeau dans un communiqué.

« Ensemble, nous devons reconnaître cette vérité, tirer les leçons de notre passé et avancer sur le chemin commun de la réconciliation. Nous pourrons ainsi bâtir un avenir meilleur », a-t-il ajouté.
express

et alii dit: à

L’absence d’excuses du pape et de l’Eglise catholique pour le rôle de cette dernière dans la gestion des pensionnats autochtones au Canada est « honteuse », avait jugé début juin Marc Miller, le ministre canadien des Services aux autochtones.

« Il y a une responsabilité qui repose directement sur les épaules de la Conférence des évêques catholiques du Canada » (CECC), avait-il ajouté. Cette dernière avait estimé le 1er juin que la découverte de Kamloops était « bouleversante » et fait part de sa « profonde tristesse »

et alii dit: à

suite (express)
Nombre d’entre eux ont été soumis à des mauvais traitements ou à des abus sexuels, et plus de 4000 y ont trouvé la mort, selon une commission d’enquête qui avait conclu à un véritable « génocide culturel » de la part du Canada. https://bit.ly/3xP5uSA

Janssen J-J dit: à

@ C’est, de fait, du nanan.

Que voulez-vous dire, Jibé ? que ce Julien Théry-Astruc (auteur dédoublé) aurait présenté sur les sentences de Gui un bouquin qui vaudrait pas tripette ?
Parce que moi, en général…, je recommande plutôt « le Marteau des Sorcières »… le Malleus Maleficarum, (Institoris et Sprenger), comme nous en étions convenus naguère, avec Marc.
Bàv,

Bloom dit: à

Céline […] Régis Tettamanzi, l’auteur de cette édition, y a travaillé pendant des années (c’est sa thèse de doctorat).

Bel exemple d’acharnement thérapeutique. Diplômé de l’École des cadavres?

Bloom dit: à

Bien content de vous lire, DHH.

Jibé dit: à

Non non JJJ, ce livre a son intérêt, il permet d’en connaître sur les pratiques de l’Inquisition et, en fait, j’ai répondu à la remarque de DHH sur « la gestion de la mauvaise foi » en donnant la ref exacte. Rien de plus.
En réalité, Le Marteau des Sorcières est plus intéressant, nous sommes d’accord, en ce qu’il fut la « bible » des Inquisiteurs, révélant croyances et pratiques des Dominicains autant que celles de leurs proies.
Le livre des sentences de Gui n’est qu’un recueil des jugements rendus (près d’un millier), un éclairage spécifique du même fait social ( Julien Théry est un de mes collègues dont j’ai beaucoup estimé les travaux sur l’Albigeois, la répression des Cathares,etc).

Phil dit: à

Dear Bloom, les dits « pamphlets » ont plus d’intérêt à recevoir un appareil critique, ne serait-ce que pour restituer les références d’époques dans ce foisonnement qui tient parfois d’un Huysmans, antisémite à ses heures.
Rien à voir avec les trois kilos de glose languide sur Mein Kampf, destiné au public inculte sous « influenceurs » de toutes espèces.

D. dit: à

À l’origine, on désignait sous le nom de « Californie » un territoire bien plus vaste que l’État actuel, puisqu’il était composé de la totalité de la péninsule mexicaine aujourd’hui connue sous le nom de Baja California, et des terres qui se trouvent aujourd’hui dans les États de Californie, du Nevada, de l’Arizona, de l’Utah et du Wyoming (Haute-Californie).

Certains pensent que le nom « California » est un dérivé du nom du paradis mythique de Calafia, évoqué dans l’ouvrage de Garci Rodríguez de Montalvo, Las sergas de Esplandián (1510), la suite du roman Amadis de Gaule[9]. Elle est présentée dans le livre comme une terre difficile à atteindre où l’or abonde, habitée par des Amazones vivant dans des cavernes, et d’étranges animaux.

En 1921, le géographe Lucien Gallois émet l’hypothèse que l’origine du nom cité dans le roman pourrait venir de la Chanson de Roland, qui cite l’île mythique de « Califerne »[10].

D’autres suggèrent que l’étymologie du nom California aurait un rapport plus étroit avec les premiers colons espagnols qui, lorsqu’ils y arrivèrent par les régions du Sud, trouvèrent dans la contrée des sources liées à la tectonique locale « chaudes comme un four » (cali = chaud, fornia = four) ou encore comme des « fourneaux chauds » (caliente fornalia en espagnol).

Une autre origine du nom pourrait être calida fornax, « climat chaud », en latin. Le golfe de Californie apparaît sur des cartes datant des années 1560[9].

dixit Wikipedia

D. dit: à

« Elle est présentée dans le livre comme une terre difficile à atteindre où l’or abonde, habitée par des Amazones vivant dans des cavernes, et d’étranges animaux. »

Le nom amazone prenant son origine des cavalières désignant du doigt leurs cavernes : « C’est là ma zone. »

D. dit: à

L’homme descend du songe, c’est Blondin.
C’est assez joli d’ailleurs.

Jazzi dit: à

Le nom Amazone (Ἀμαζόνες) viendrait du fait qu’elles se coupaient les seins pour pouvoir tirer à l’arc, D. !

et alii dit: à

Cette discipline crée au XVIème siècle par Catherine de Médicis, consiste à monter à cheval avec les jambes du même côté. Dans les Yvelines, les écuries du Château, à Plaisir, propose des baptêmes.
https://www.youtube.com/watch?v=aRHQM2foQ6M

Jazzi dit: à

ÉTYMOLOGIE
Ἀμαζὼν, mot d’origine fort incertaine. Les uns l’ont tiré de ἀ privatif, et de μαζὸς, mamelle ; parce que, dit-on, les Amazones détruisaient une mamelle chez les petites filles  ; mais on a un grand nombre de monuments anciens où les Amazones sont figurées et où leur sein n’est pas mutilé  ; et Hippocrate, qui parle de cette mutilation, l’attribue non aux Amazones, mais aux femmes scythes  ; il dit seulement que les amazones estropiaient, dans le bas âge, les enfants du sexe masculin. Les autres ont fait venir amazone de α augmentatif et de μαζὸς, mamelle  ; qui a de grosses mamelles  ; d’autres, de ἅμα, ensemble, et ζῆν, vivre. Toutes ces étymologies sont incertaines  ; et il est possible que amazone soit quelque nom géographique, ou quelque terme mythologique d’une étymologie aujourd’hui méconnaissable.
(Littré)

et alii dit: à

À l’étranger, après la découverte des destructions considérables causées par la dictature militaire, des voix s’élèvent pour réclamer une mise sous tutelle internationale de l’Amazonie. Cette idée est toutefois largement rejetée au Brésil. En novembre 2000, au cours d’un débat dans une université américaine, Cristovam Buarque, l’un des dirigeants du Parti des travailleurs, est interrogé sur l’idée d’internationaliser l’Amazonie et donne une réponse demeurée célèbre au Brésil
https://fr.wikipedia.org/wiki/Amazonie

et alii dit: à

D,vous me demandiez une idée:
C’est une plasticienne française, connue sous le pseudonyme de Lor-K. Son idée est simple : transformer des détritus en sculptures de nourriture.

Ce que préfère l’artiste, ce sont les vieux matelas laissés sur le trottoir. Avec quelques bombes de peinture et de l’huile de coude, Lor-K prépare des plats géants, plus vrais que nature, et les abandonne là où elle les a créés.
, elle compile en 2019 l’ensemble de ses « recettes urbaines » dans un ouvrage intitulé Eat Me (Mange-moi). En détournant avec humour le classique livre de recettes, elle détaille la préparation de chaque plat avec des déchets recyclés pour ingrédients. Miam !
bon appétit (voyez artips)

Janssen J-J dit: à

@ pardon dir Jibé, j’avais toujours cru jusqu’avant vous que la formule « c’est du nanan » signifiait : « c’est de la merde ou de la daube »… Or, après vérif, c’était un contresens absolu de ma part…
(Merci d’avoir remédié à cette bévue, sans ajouter aucune injure – voilà ce que j’apprécie fort en général -m’est c rare, icite-, et surtout chez vous en particulier). Portez vous bien…

@ DHH, heureux d’apprendre itou que vous allez mieux… Bàv,

et alii dit: à

B à propos du TWEET BUTLER MARTY sur Nadeau
 » le 20 janvier 2021, Joe Biden, le nouveau président américain et commandant en chef des armées, a pris une décision : celle d’annuler l’interdiction pour les personnes transgenres de s’engager sous leur « identité de genre » (celle qu’ils ont choisie). Cet interdit édicté par Donald Trump dès 2017 avait été validé par la Cour suprême en 2019.

Joe Biden s’inscrit en cela dans la continuité de Barack Obama qui, en 2016, avait autorisé les personnes transgenres à servir ouvertement au sein des forces armées et à avoir accès à des traitements hormonaux combinés à un suivi psychologique pendant la durée de leur service. C’est ainsi qu’en 2016, selon un rapport de la RAND Corporation, les forces américaines comptaient quelque 2 450 militaires d’active transgenres (sur 1,3 million de soldats) et 1 510 réservistes transgenres (1), tandis que la célèbre animatrice de télé transgenre Caitlyn Jenner et la chanteuse Barbra Streisand avançaient, pour leur part, le chiffre de 15 000 personnes. Parmi les militaires transgenres figure Chelsea Manning (née Bradley Manning), qui a été à l’origine du scandale Assange-WikiLeaks en 2010.
sur causeur

Janssen J-J dit: à

Ma collègue Céline Braconnier tente de m’expliquer pourquoi je me suis abstenu de voter dimanche dernier pour la première fois de ma vie, et pourquoi je persisterai dimanche à m’abstenir, alors que… j’étais jusqu’à présent censé avoir en moi tous les attributs qui font que… j’étais dans les profils de ces électeurs républicains assidus et réguliers de la 5e Répu, bien que gagnés au fil du temps par la lassitude de la gesticulation hollando-macron(biotique), etc.
Elle a eu raison de m’expliquer mon abstention par ces quelques éléments socio psychol… : ultra conscience de la distorsion des messages centre/ périphérie, moindre crainte de la percée du Front, retraitisme provincial post covid engourdissant, sentiment obsidional d’aquoibontisme présent pas forcément incompatible une ressaisie pour l’an prochain…
Elle a cependant oublié une chose me concernant : j’ai été rayé des listes électorales d’ile de france, n’y était plus domicilié depuis l’an passé, et ne suis pas encore officiellement « domicilié » comme nouvel électeur de mon nouveau village de résidence… Une situation d’apatridie temporaire, en quelque sorte… Voici une contrainte procédurale factuelle explicative aussi déterminante que l’explication sociologique proposée.
In fine…, j’espère qu’Alain Rousset (PS) sera réélu à la tête de la Nouvelle Aquitaine sans moi, mais s’il ne l’est pas, tant pis !… J’accepte le risque de la « déferlante lepéniste »…, sans y croire un instant… 70% des gens de mon village ont voté pour le FN. Je ne les méprise pas pour autant : les vieux ont « peur » de ce qu’ils ignorent, et nos jeunes ne voient pas l’intérêt de voter pour quiconque… car ils se sentent enfermés dans des perspectives à court terme alors qu’ils devront se démerder tous seuls durant des plombes…
Allez donc prêcher quoi que ce soit par votre exemple néo rural, dans ces conditions !… Il faut faire preuve d’humilité…
Bon courage pour dimanche prochain, chère Céline de science po SGEL.., et chers erdéliens français, quoi que vous fassiez !…

Bloom dit: à

Gallimard peut maintenant publier les pamphlets annotés de Céline aux Editions de Minuit.
Belle époque!

Janssen J-J dit: à

JJJ a raison de parler de lui avec franchise et honnêteté.
Inutile de se moquer de lui, ni de dire pour qui chacun d’entre les erdéliens a voté ou pourquoi n’a pas voté.
Chacun a le droit de s’expliquer ou de ne pas le faire sur cet enjeu électoral…
Il est sans doute « problématique » (adjectif – au sens où il génère dans la population plus de cas de conscience que ce n’était le cas autrefois), mais il n’est pas une problématique (nom commun)…
***Voilà la dérive qu’a apporté la LTI macronienne à la start-up france,… une transformation insidieuse de maints adjectifs en noms communs…
Jusqu’à même les bobos éclairés de cette chaine qui s’y sont laissés prendre…

Bloom dit: à

0% des gens de mon village ont voté pour le FN. Je ne les méprise pas pour autant : les vieux ont « peur » de ce qu’ils ignorent, et nos jeunes ne voient pas l’intérêt de voter pour quiconque… car ils se sentent enfermés dans des perspectives à court terme alors qu’ils devront se démerder tous seuls durant des plombes…

Joli terroir. Voilà qui donne vraiment envie d’aller mourir en province.

Bloom dit: à

C’était 70%, pas 0%…
Ze fun!

Janssen J-J dit: à

@ Bloom, Mais Passoul va-t-il être remobilisé dans cette affaire de préface… Il avait expliqué naguère n’avoir pas été recontacté… Peut-être fera-t-il un point à ce sujet pour les électeurs de son blog…
Quoique nul ne puisse l’obliger, hein… cela dit,

Jazzi dit: à

Maintenant, il ne reste plus à Gallimard qu’à racheter Actes Sud, Bloom, et les jeux seront faits !

Janssen J-J dit: à

Voilà qui donne vraiment envie d’aller mourir en province.

Je n’en attendais pas moins àcette réaction… Ne pensais pas qu’elle allait survenir sous votre plume, Vous m’décevez un brin, Urbain Grandi du Breixit… ! (pas de souci, suis habitué)…

Jazzi dit: à

En 40 ils devaient tous être pétainistes dans votre village, JJJ.
Inscrivez-vous sur les listes pour les prochains suffrages, car votre voix compte dans ces parages !

et alii dit: à

le risque de la « déferlante lepéniste »
peut-être pas une « déferlante » mais un risque que je crains

DHH dit: à

Merci a tous ceux(et celles) qui ont salué mon retour progressif à l’autonomie

D. dit: à

Moi j’ai voté dimanche dernier.
Sans me poser question.
On est civique ou pas. C’est pas plus compliqué qur ça. Quasiment aucune excuse ou argument ne tient quand on ne vote pas.
Appelons les choses par leur nom : c’est une faute, proche de l’infraction.

D. dit: à

Je le salue aussi DHH, mais je n’ai pas suivi ce qui vous était arrivé. Problème à la main apparemment.

Bloom dit: à

« L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées. Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de façon drastique leur l’éducation, pour la ramener à une forme d’orientation professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter ».
– Günther Anders

M’est avis que nous sommes entrés de plein pied dans le monde qu’entrevoyait en 1956 le cousin de Walter Benjamin (et époux de Hannah Arendt dans son « Obsolescence de l’homme ». La génération formatée Instagram, Snapchat, Tik Tok et instrumentalisée par le locataire de l’Élysée correspond peu ou prou à la description de la décérébration humaine décrite ci-dessus.

Janssen J-J dit: à

@ /Quasiment aucune excuse ou argument ne tient quand on ne vote pas/.
Merci D., pour votre légalisme martial, ça au moins, c du couillu-main !… Cela dit, si c pour voter pour des prédic(t)ateuses musclées, on fait peut-être bien de calculer un brin 2 minutes avant d’y aller, hein… ? Donc, vous seriez pour le vote obligatoire, comme en certaines contrées, avec amende en cas de défaillance… ? Ahgtt… toujours ce même langage de la répression pour les autres !…, et jamais aucune réflexion sur sa mise en oeuvre envers soi-même… C’est bin la marque de fabrique du populisme, ça !… j’aimions pas trop, mais j’essayons néanmoins de comprendre… Y’en a beaucoup des comme vous…, dans mon ‘tit village…, à l’heure du freixit face à la chine !

@ êtes pas très futfute en histoire de la socio électorale, mon bon jzmn… La plupart n’ont pas connu mon « village à l’heure allemande », ni entendu causer de Jean-Louis Borbory-gme !… Voilà le tragique !…, ils n’ont pas de mémoire historique…, trop englués qu’ils sont dans le présent provincial…
A moi tout seul, je vais pas les inciter à aller vivre chez Mme Hidalgo, dans le Marais, hein !…
Je n’exclus pas de battre le rappel pour l’an prochain… Hein… Ne tirez pas tout de suite sur l’ambule… Hans !… Aucune histoire n’est jamais écrite à l’avance…

***Petit hommage à saint Eric Gold (maire de St Priest de Bramefant, s’adressant à ses électeurs s’appretant à aller rejoindre la Marine marchande) :
« À toi, Pierrick, qui penses que l’on ne peut plus sortir tranquille, je veux simplement te rappeler que la dernière fois que quelqu’un s’est fait molester à Saint-Priest, tu n’étais pas né !…
À toi Émile, qui pestes contre toutes ces aides sociales, je te rappelle que tu es celui qui a bénéficié des plus gros montants au titre de l’aide de la collectivité pour l’habitat et que ta mère perçoit l’APA !… À toi Olivia, qui mets en avant que les logements sont réservés aux autres, je te rappelle que tu habites un logement social à Saint-Priest »!…

@ craindre le risque d’une (petite) déferlante ?… Qu’avez-vous fait, en conséquence, etalii pour endiguer la caulerpa ?…

@DHH, pourrez-vous voter avec votre seule main valide ? Je l’espère… D’auant qu’on vote mieux de la main gauche, en général…. Bon rétablissement à vous…

rose dit: à

DHH

Mes meilleurs souhaits à vous pour la mobilité de l’épaule retrouvée.

et alii dit: à

à propos des questions à moi posées:
j’ai retrouvé le souvenir d’une réponse que j’ai entendu faire quand j’étais enfant :
si on te(vous)le demande, tu (vous) diras (direz) que tu n’en sais rien
bonne journée

rose dit: à

Brian de Palma, le cinéaste bling bling. Sympathique, roublard, attendrissant, décevant.

Jacques Drillon, pardon :
Brian de Palma, le cinéaste bling bling. Sympathique, roublard, attendrissant, décevant : nullissime. Le film fini il ne reste rien. Pas l’impression d’une image sur la pellicule.

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