de Pierre Assouline

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La République des livres
Houellebecq et l’islam : bis repetita

Houellebecq et l’islam : bis repetita

Remettez-nous ça ! La scène qui se jouera bientôt devant un tribunal entre Michel Houellebecq et l’Islam de France a un petit air de déjà vu et entendu. Car il semble bien qu’elle aura tout de même lieu : Chems-Eddine Hafiz, directeur de la mosquée du 5ème arrondissement dite « Grande mosquée de Paris », a retiré sa plainte pour «  provocation à la haine contre les musulmans » après une négociation avec l’écrivain à l’issue de laquelle celui-ci a accepté de modifier, d’atténuer ou de supprimer des passages dans le livre qui sera tiré de l’entretien ; mais pour sa part, l’Union des mosquées de France (UMF) a maintenu sa plainte de même que le Conseil français du culte musulman (CFCM).

La judiciarisation de la vie littéraire est certes regrettable mais le phénomène est plus ancien qu’on ne le croit. Sauf que le procès à venir n’aura rien de littéraire. Il ne sera pas question des livres de Michel Houellebecq, mais de certains ses propos récemment parus à l’occasion d’un copieux entretien croisé avec le philosophe Michel Onfray dans un hors-série de sa revue Front Populaire. Il lui est reproché d’essentialiser tous les musulmans comme des islamistes et d’appeler les Français à prendre les armes contre eux. Qu’on en juge :

« (…) Quand des territoires entiers seront sous contrôle islamiste, je pense que des actes de résistance auront lieu. Il y aura des attentats et des fusillades dans des mosquées, dans des cafés fréquentés par des musulmans, bref, des Bataclan à l’envers (…) Le souhait de la population française de souche, comme on dit, ce n’est pas que les musulmans s’assimilent, c’est qu’ils cessent de les voler et de les agresser. Ou bien autre solution, qu’il s’en aille ».

Face à la bronca, Michel Onfray vola à son secours en mettant cela sur l’exigence de « généralisation » (?) qu’exigerait toute conversation (!). Lui et d’autres tel l’éditorialiste Mathieu Bock-Côté et le philosophe Robert Redeker déplorent la décontextualisation (air connu) des propos incriminés ; en appellent à la défense la liberté d’expression en agitant le spectre de la censure et en usant de grands mots tel que « inquisition », « scandale absolu », « bouc-émissaire », « délit d’opinion et de blasphème »… A les en croire, Houellebecq est juste pessimiste. Il ne souhaite pas : il décrit. Ben voyons ! (si je puis permettre sans que pour autant…). Plus nuancée, Caroline Fourest estime dans Franc-Tireur que la plainte de la mosquée n’est pas « déraisonnable ». Toutes choses qui rappellent des souvenirs.

C’était en septembre 2001. Le romancier venait de publier Plateforme. A cette occasion, le magazine Lire consacra plusieurs pages à un long entretien qu’il accorda à un journaliste de la rédaction, Didier Sénécal. Ils passèrent toute la soirée à discuter à bâtons rompus, du livre et du reste. Il y disait notamment ceci :

«  (…) Et la religion la plus con, c’est quand même l’islam. Quand on lit le Coran, on est effondré… effondré ! (…) L’islam est une religion dangereuse, et ce depuis son apparition. Heureusement, il est condamné (…) À long terme, la vérité triomphe (…) L’islam est miné de l’intérieur par le capitalisme. Tout ce qu’on peut souhaiter, c’est qu’il triomphe rapidement. Le matérialisme est un moindre mal. Ses valeurs sont méprisables, mais quand même moins destructrices, moins cruelles que celles de l’islam. »

Il faut au moins lui reconnaitre de la suite dans les idées. Plusieurs associations musulmanes à commencer, déjà, par la mosquée de Paris et celle de Lyon, ainsi que la Ligue islamique mondiale rejointes par le MRAP et la Ligue des droits d l’homme, portèrent plainte. En ce temps-là, l’écrivain était soutenu par la critique de gauche et d’extrême-gauche qui applaudissait à chacun de ses livres ; et malgré la misogynie qui se dégageait de ses romans comme de ses interviews (à l’époque, des esprits crédules faisaient encore le distinguo entre les deux mais ça leur a passé depuis), un large public féminin en France comme à l’étranger s’enthousiasmait pour leur lecture.

L’audience se déroula de 13h30 à 22 h en présence de très nombreux journalistes français et étrangers devant la 17ème chambre correctionnelle du TGI de Paris. Je me trouvais également sur le banc d’infâmie in solidum en tant directeur de la rédaction de Lire. Michel Houellebecq se montra d’une parfaite lâcheté. Au lieu d’affronter les représentants des organisations musulmanes qui lui faisaient face, il se défaussa sur le magazine, allant jusqu’à prétendre, en dépit des preuves irréfutables (bande magnétique etc) que son interview était truquée, qu’on avait sorti des phrases de leur contexte (air archi-connu) que la transcription était fautive, que ses propos avaient été mis en scène, qu’ils étaient tenus dans le cadre d’une œuvre de fiction (métaphore inédite pour désigner un bistro, euphémisme original s’agissant d’une interview journalistique), qu’on l’avait fait boire (comme s’il avait besoin qu’on l’y aide !) et que toute façon il changeait souvent d’avis. Les magistrats suivirent le parquet et, au nom de la liberté d’expression, Houellebecq et Lire furent relaxés.

Vingt-deux années ont passé. Il ne fait plus régulièrement la couverture des Inrockuptibles mais celle de Valeurs actuelles. Seuls les naïfs s’imaginent encore qu’il a évolué ou retourné sa veste, ce qui les dispense de s’interroger sur leur propre aveuglement. Car il est d’une absolue fidélité à ce qu’il a toujours été : un décliniste apocalyptique profondément réactionnaire, menteur et provocateur, bien plus malin et intelligent que ses admirateurs. S’agissant de l’Islam, il n’a pas bougé d’un iota. Il sera néanmoins intéressant d’observer les suites de ce nouveau procès. Il agira comme un reflet de l’air du temps. En 2001, le tribunal avait débouté les plaignants au motif que les propos incriminés relevaient du droit à la critique des doctrines religieuses. Qu’en sera-t-il dans une société où les notions d’identité, d’assimilation, d’islamophobie sont désormais largement controversée, vis-à-vis d’un public et un milieu littéraire où sa misogynie crasse sera traitée avec moins d’indulgence ?

On verra bien ce qu’il en sera au prochain procès. La première fois, le procureur de la République estimait que les propos de Michel Houellebecq visaient l’islam et non les musulmans Ce qui n’est pas le cas de la récidive. Vingt deux après, la société a changé. Mais pas l’écrivain. Il pourra toujours plaider qu’il avait simplement voulu venger sa race. Mais ca ne lui vaudra pas le prix Nobel de littérature.

(Métaphore théâtrale de l’entretien Houellebecq/Onfray : une remarquable adaptation de Fin de partie de Samuel Beckett à l’affiche du Théâtre de l’Atelier à Paris jusqu’au 5 mars dans une mise en scène de Jacques Osinski avec, dans les rôles principaux, deux comédiens époustouflants : Denis Lavant (Clov) et Frédéric Leidgens (Hamm). Photo Pierre Grosbois)

Cette entrée a été publiée dans Actualité judiciaire, vie littéraire.

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commentaires

1 443 Réponses pour Houellebecq et l’islam : bis repetita

renato dit: à

“Turkey, Finland, and Sweden signed a memorandum at the NATO summit in Madrid last June signaling there’d be an end to the impasse. But Turkish President Tayyip Erdogan dug his heels in, again, after a far-right politician in Sweden burned a Quran in a protest.”
Foreign Policy, 26 janvier 2023

Nous sommes assiégés par une grande variété de cons.

29.1 — 8.24

rose dit: à

La Sasseur ♥️♥️♥️

rose dit: à

Fini Jollien-Fardel.
Aimé, détesté, apprécié, aimé.
Fin en happy end cela sauve le tout.
Reviendrai dessus plus tard.
La mer aujourd’hui.

rose dit: à

Sasseur M.
♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️

rose dit: à

La société Michelin.
C’est pneu dire.

rose dit: à

Glossaire à la fin du bouquin Goncourt des détenus (y a de quoi) : un mayen c’est un petit grangeon dans les alpages, en bois, posé sur quatre petits piliers en pierre.
Un pied total.

Clopine dit: à

Le problème avec la littérature, c’est qu’on s’y attache, comme on peut s’attacher à un animal familier (ou un perroquet, tenez !).

Evidemment, il faut compter avec les lecteurs, dont les malveillants, bien sûr. J’ai comme une tendance à penser que les malveillants ont une propension à aimer la littérature non pour ce qu’elle est, mais comme un instrument de pouvoir (Bergeret/MC), d’où leur impuissance à faire autre chose que d’étaler leur savoir, tenter d’en exclure l’impétrant non autorisé par eux, et développer des haines féroces, qui surgiront par en-dessous, comme des geysers de méchanceté.

Elle peut aussi, en toute bonne foi, être considérée et pratiquée comme un instrument de séduction (PE).

Chez moi, la littérature a toujours été aussi bénéfique que funeste. Bénéfique, elle peut sauver la vie. Tel fut mon cas, lors de ma désespérante adolescente, et plus récemment encore. Tenter de trouver une identification entre ce qui vous arrive et ce que d’autres ont écrit, voire même, passant outre, tenter de l’écrire soi-même : branches salutaires, comme celles d’un saule pleureur, au bord d’une rivière, que l’on peut attraper pour pousser son canot à terre et échapper ainsi aux rapides. Bouées secourables…

Mais le problème, c’est que littérature ouvre l’imagination. Et du coup (funeste), vous pouvez en arriver à négliger le réel, à lui préférer une vie plus colorée qu’elle n’est, plus aimable, une vie toute sortie de votre imagination. Tel fut mon cas. J’ai inventé de toutes pièces, je le crains, un Clopin qui n’avait rien à voir avec l’homme réel, celui qui m’a sauvé la vie sur un lac d’Amérique Centrale, et celui auquel j’ai sauvé la vie, à Rome, sur le bord d’une route où circulaient à toute allure des bus bondés…

Mais heureusement, je vis dans une époque où l’imagination est remise au pas, vite fait : ainsi, la croyance obscurantiste qui veut qu’une femme trahie soit ridicule, prête à rire, et de toute façon soit quelque peu coupable de ce qui lui arrive, cette croyance a la peau dure, n’est-ce pas, comme toutes les croyances réactionnaires et stupides.

Janssen J-J dit: à

@ oui, « la déchiqueteuse folle », c’est une belle trouvaille et un vrai compliment. J’aurais bien aimé en être le récipiendaire, plutôt que celui de la « photocopieuse poussive ».
@ Ce matin, le vieux Le Clézio a fait un nouvel éloge de la littérature, en expliquant qu’il avait redécouverte, intacte, la madeleine de son enfance en se replongeant dans David Copperfield. Il est grand temps que j’aille à sa rencontre. Merci JM Gustave.
@ D’ailleurs, je pense qu’Annie Ernaux s’apprête à passer une bonne journée.
@ Le « naufrage israélien »…, qui attriste tant mon ami Charles E.
@ Quelqu’un a-t-il lu Gabrielle Roy, cette institutrice canadienne anglophone qui n’eut pas le temps d’achever ses mémoires, à cause de la mort de sa mère ?… Une oeuvre prometteuse, hélas totalement oubliée de nos contemporain.es, mais toujours chère au coeur même des Québécois.es,
@ Mare nostrum, à toutes les deux, bises dominicales.
Bàv,

Janssen J-J dit: à

C’est un plaidoyer convaincant en défense de votre rapport intime à la littérature, CT. Je crois qu’un jour, MC vous le concèdera, mais il n’est pas encore prêt, a encore beaucoup de couches et pelures de laine à enlever avant d’arriver à la nudité intégrale. Voilà ce que je crois vraiment, mais sans pouvoir aucunement l’étayer, bien évidemment, c’est qu’il jalouse votre talent et vos maladresses, mais préférerait être pendu haut et COURT plutôt que d’en conviendre.
C’est la vie, il faut s’accommoder des gens. EN vieillissant, ils s’améliorent, je le cosntate tous les jours. Bàv,

D. dit: à

Le saule est d’autant plus salutaire qu’il renferme de l’acide acétylsalicilique, très utile pendant la pénurie de médicaments.

D. dit: à

rose dit: à

La société Michelin.
C’est pneu dire.

Rose chambre, l’air de rien. Gonflée.

rose dit: à

Oui, le saule s’améliore en vieillissant et les gens aussi.
Quatre à mare nostrum et des centaines de piquants.

rose dit: à

Clopine

Ce que vous dites je le trouve d’une grande justesse.

Et dans le Valais, dans le roman de Sarah Jollien-Fardel, les gens se réjouissent de votre malheur. Jusqu’à l’église lors des enterrements.
Terrifiant.*
Je l’ai vécu aussi.
Faudrait donc se cacher dès qu’on est heureux ?

* Je crois pouvoir dire que, lorsqu’on est vraiment malheureux, ou bien on fatigue et l »autre fuit, ou bien on nourrit et l’autre se repaît (comme le crabe) se nourrir de cadavres, ou le t troisième jouit, c’est plus que se nourrir, s’engraisse.

Bon dimanche

Clopine dit: à

JJJ, et puis, j’en profite, car le seul moment où je ne suis pas poursuivie de cette malveillance, sur ce blog, c’est à l’heure de la messe, n’est-ce pas. LB/MC est à genoux à l’heure qu’il est !

MC dit: à

Il convient de rappeler qu’
LB/ MC ne l’est que par la grâce de Clopine, et n’est
Pas du genre à s’agenouiller. JJJ , ce que vous appelez « défense convaincante de la littérature «  peut se liire aussi comme une. Manifestation de Bovarysme déchaîne. Et de Bovarysme, la Clopine n’en a jamais été avare. On pourrait parler d’une Bovary se prenant pour Flaubert….

Janssen J-J dit: à

apparemment, il consulte son smartphone et répond peu charitablement durant l’office du dimanche. Quel homme ! J’en ai connu beaucoup de ces messalisants méprisants qui mettraient un coup de pied aux mendiants sous le porche : « dégage, toi, tupu ! retourne en roumanie » !

renato dit: à

Erga omnes. Si on se polarise sur les moments négatifs de la vie et sur les opinions des autres, on n’est qu’une branque. Vis ta vie et vis ta vie et fous-toi de ce que n’importe qui dit de toi. Mais si tu es dépendent du jugement social c’est toi qui doit aller te faire foutre, car dans le panorama de la modernité tu n’es qu’une figure insignifiante. Après, si tu aimes vivre au XIXe, tant pis pour toi.

Janssen J-J dit: à

Plutôt qu’erga omnes, RM, dites « urbi et orbi » !… Seul le St Père se fiche de sa réputation personnelle et du jugement social des moutons pourvu qu’ils le suivent… Or, personne ne peut remplacer le pape pétrifié, il est bien seul cet homme, mais peut-être ne le croyez vous pas.

Janssen J-J dit: à

MBD, manifestation de bovarysme déchainé… c’est pas mal comme sigle, je l’ajoute à ma liste avec source d’authentification (auteur et date), comme le faisait la collectionnesse des mots oubliés…
J’avais déjà engrangés Métiers Du Bois et Material Design for Bootstrap… Mais en proximité littéraire, rien d’autre pour l’instant : Marie-Béatrice Dubois n’est pas encore assez connue, hélas ! Bàv,

J J-J dit: à

interdit de pêcher des oursins le dimanche, attation !

J J-J dit: à

@ MC / vous évoquez « défense convaincante de la littérature «
@ JJJ / a juste écrit : « C’est un plaidoyer convaincant en défense de votre rapport intime à la littérature, CT »
La nuance est considérable, mais vous lisez avec les genoux de traviole aux offices et aux Offices, je l’ai souvent remarqué… Prenez le temps d’être plus avisé, Marc, ne vous laissez pas aveugler par vos habituelles mercuriales…
Perso, je vous en saurais gré. Merci de vous apaiser et ne pas répondre aux égratignures par des lynchages. Ca ne fait plus rire les enfants de D.
Bàv,

Samuel dit: à

Pourquoi les Freaks de Tod Browning sont des « monstres » pleins d’humanité alors que Hanouna et ses acolytes sont des créatures inhumaines ?

Jazzi dit: à

Colette : « Une longue route, celle de ma vie, une longue expérience, celle de mon cœur. Mon instinctif penchant qui se plaît à la courbe et au cercle, s’en contente superstitieusement.
Tendre vers l’achevé, c’est revenir vers son point de départ, les vrais aventureux n’y reviennent pas.
Mais je ne vous cacherai pas plus longtemps
que je n’ai rien de commun avec la véritable aventureuse. N’importe, je me serai toujours bien amusée en chemin. »
(Discours de réception à l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, 1936)

B dit: à

j’ai sauvé la vie, à Rome, sur le bord d’une route où circulaient à toute allure des bus bondés

Des bus vides, désertés auraient representé le même danger.

B dit: à

Ma reflexion évidemment ne s’attache à aucune expérimentation, je n’ai pas encore choisi de me faire écraser tout ou partie par un bus vide ou un bus débordant de passagers afin de savoir si un corps humain résisterait mieux à la pression exercée par plusieurs tonnes de ferailles en mouvement. Aussi est il legitimecdecse poser la question de l’effet rechrché par l’emploi de  » vide » ou  » bondé « , le second suggérant une agitation du milieu, une hâte collective, une heure de pointe, que sais-je

B dit: à

Encore raté la séance de 11heures mais réussi feuilleté aux champignons. Hésiter pour 18heures. J’hésite depuis des jours et procrastine au point de ne plus fréquenter les salles de cinéma.

rose dit: à

Hanouna et ses acolytes sont des créatures inhumaines

Pck Hanouna, là oui, est un pornographe. La manière dont il traite et laisse traiter publiquement Matthieu Delormeau est une réelle honte.
Le pire étant que personne ne dit rien et que tout le monde laisse faire.

rose dit: à

Pas question de s’agenouiller.
Du genre plutôt à mourir debout.

et alii dit: à

la littérature a,dès ma jeunesse avec DICKENS ,été liée à l’amitié, et heureusement pour moi, plus forte que l’amitié, quand le mariage et la maternité se sont glissées dans l’amitié:pas pour moi, mais les ami-e-s ont cherché à travers à se construire, tandis que je restais relativement fidèle à « la littérature »

Janssen J-J dit: à

Hanouna, c’est la pire engeance qu’ait pu créer la télévision… Une horreur totale. Un dégueuloir permanent d’excréments, mais apparemment les gens aiment cela, faut voir toutes ces célébrités qui se croient obligées d’aller lui lécher les couilles dans ses émissions… Des fois qu’ils encourraient le risque de ne pas en avoir eux-mêmes !… Voilà où nous en sommes arrivés, avec l’ordure ordinaire.

Clopine dit: à

Il y a, vraiment, beaucoup de monde qui regarde Hanouna. D’où mon interrogation première : le nombre justifie-t-il l’absence de qualité ? Cela ne veut pas dire que les internautes qui vont, sur signe de Renato, lire la prose de Paul Edel soient médiocres. Je veux juste interroger Paul sur son plaisir de les voir nombreux… Comme si.. La quantité supplée à la qualité… Bon je sais qu’on peut m’accuser d’être le renard, dédaignant les raisins. Mais j’ai tenu un blog, moi aussi. Et un peu couru… Mais tout cela, comme le reste de ma vie, n’était qu’un mensonge sur lequel je me suis fracassé le nez. Petite, j’allais, au moment de la foire, au « palais des glaces ». J’aurais dû comprendre que la vie même ressemblait à ce labyrinthe, où l’on s’abîme le nez devant ce que l’on croit être votre reflet.

et alii dit: à

je pourrais dire qu’aujourd’hui, je ne crois plus en l’amitié mais que je crois toujours en « la littérature »

Clopine dit: à

Ce que l’on croit être « son » reflet serait plus correct, à mon sens… Qu’en pense la grande dame de ce blog ?

et alii dit: à

vaccin:une sacrée bonne nouvelle :on n’ose y croire
Vaccins anticancéreux

Jacques dit: à

Le règne de la quantité ne fait pas la qualité et la loi du nombre ne fait pas la vérité.

Patrice Charoulet dit: à

BLOGS

Un des blogs politiques français les plus connus.est celui de Maxime Tandonnet. En relisant mes archives, je vois qu’un jour Maxime Tandonnet a écrit sur son blog ceci :

 » Devant la déferlante d’injures dont ce blog fait l’objet, sous anonymat bien sûr, proportionnellement à son audience, les commentaires anonymes ne seront plus publiés désormais.
A mon humble avis, ceux qui ont un blog intéressant et de bon niveau devraient n’accepter dans leurs commentateurs que ceux qui ont le courage de signer de leur vrai prénom et de leur vrai nom, même si le nombre de commentaires est moindre.

et alii dit: à

noms:
il y aura toujours des gens qui ont de parfaits homonymes;j’en ai , depuis longtemps!

et alii dit: à

Les scientifiques disent que leur volontaire, identifié uniquement comme « sujet T12 », a battu les records précédents en utilisant l’implant de lecture cérébrale pour communiquer à un rythme de 62 mots par minute, trois fois le meilleur précédent.

Philip Sabes, chercheur à l’Université de Californie à San Francisco, qui n’était pas impliqué dans le projet, a qualifié les résultats de « grande percée » et a déclaré que la technologie expérimentale de lecture cérébrale pourrait être prête à quitter le laboratoire et devenir un produit utile.
https://www.technologyreview.com/2023/01/24/1067226/an-als-patient-set-a-record-for-communicating-via-a-brain-implant-62-words-per-minute/?utm_source=engagement_email&utm_medium=email&utm_campaign=wklysun&utm_content=01.29.23.non-subs_noneng&mc_cid=9b379134d1&mc_eid=128254ed32

et alii dit: à

BIEN SUR POUR LA FEMME DE MICHEL H, ce nouvel an lunaire

et alii dit: à

Le groupe est devenu célèbre après une interprétation désormais légendaire de la chanson «Punk Prayer» en 2012 à la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou, lorsque Tolokonnikova et deux autres membres de Pussy Riot ont été arrêtés puis reconnus coupables de «hooliganisme». Elle a passé près de deux ans incarcérée dans un camp de travail brutal en Mordovie, en Russie. Mais son séjour derrière les barreaux n’a pas dissuadé Tolokonnikova de continuer à critiquer ouvertement Vladimir Poutine ou d’utiliser le pouvoir de l’art au nom de l’activisme.

Cette semaine marque l’ouverture de sa toute première exposition en galerie pour Pussy Riot, qui s’est tenue au Jeffrey Deitch à Los Angeles . La pièce maîtresse de l’exposition est la nouvelle performance Putin’s Ashes , dans laquelle Tolokonnikova dirige un groupe de femmes dans un rituel de sorcière pour chasser le président russe du pouvoir, brûlant un portrait géant de Poutine au sol dans le processus.
https://news.artnet.com/multimedia/the-art-angle-podcast-pussy-riots-nadya-tolokonnikova-2247374

et alii dit: à

MAIS POURQUOI DIABLE, P.Charoulet ne tient-il pas son propre blog en stipulant les exigences requises pour y poster comme contributeur? passer y lire comme « simple » ET VRAI lecteur?

Paul Edel dit: à

« Je veux juste interroger Paul sur son plaisir de les voir nombreux… »
Bien sûr Clopine ! J’apprécie que mon blog soit suivi par une dizaine de fidèles. Je les connais dans leurs gouts. Mon blog est celui d’un gardien de cimetière ( je parle surtout d’auteurs morts que j’aime)je dresse ainsi un chapelle ardente. C’est ma chambre verte façon Truffaut. Mais je voudrais surtout insister sur l’avantage d’un blog littéraire, c’est qu’il évite les lenteurs et les marchandages du circuit éditorial . Le blog nous épargne cette cuisine qui va de la première lecture au comité de lecture, à la signature du contrat, au service de presse, à l’imprimé, au libraire, aux échotiers, et aux dadas de la presse. Le blog donne direct sur le lecteur ! Sans intermédiaire. Quel merveilleux circuit court. Si les Surréalistes avaient pu avoir ainsi accès direct à leurs lecteurs, quelles discussions formidables nous aurions eu !! De plus, le blog vous évite ce qui reste pour moi le plus décourageant : l’épreuve du salon du Livre et ses dédicaces. Si vous voulez être découragé, flânez dans un salon du livre, un dimanche, dans la foule paresseuse qui coule, si vous proposez votre livre écoutez les ricaneurs, les blasés, qui passent devant des piles de romans et viennent lorgner l’animal-écrivain comme s’il était un zébu derrière les barreaux. C’est une expérience terrible que j’ai vécu comme une humiliation. J’ai fini par renoncer.

Jean Langoncet dit: à

@un zébu derrière les barreaux

Jolie métaphore d’un placement en cellule de dégrisement

D. dit: à

Je pense que le salob du livre n’a plus aucun avenir. Je serais assez d’accord de l’interdire purement et simplement.

Jean Langoncet dit: à

@don’t forget pussy riot

L’agression de l’Ukraine bouleverse les représentations de la résistance au pouvoir poutinien et ses figures internes font, pour le moment, notoirement défaut ou paraissent dérisoires, hélas

D. dit: à

Mais il tient sa page Facebook, et alii. Avec des tas et des tas d’amis.

D. dit: à

Expliquez-moi votre feuilleté aux champignons, s’il vous plaît, Bérénice

rose dit: à

Paul,

Je le comprends cela.
Et puis, outre l’humiliation subie par l’écrivain, quel est l’intérêt pour lui de connaître ses lecteurs ?
Qu »il soit lu me paraît bien suffisant.

Pour avoir entendu, en tout cas une, sans doute plus, une lectrice assassiner un auteur publiquement, aux Correspondances de Manosque, je dis non.

D. dit: à

Je vous avoue que j’ai hâte de connaître la recette de ce feuilleté et de l’adapter aux endives.

renato dit: à

À propos de salons, après quelques passages par Art Basel dans les désormais lointaines années de ma jeunesse, jamais plus passé par un salon de n’importe quoi, et je me porte à merveille. Il faut dire que je fréquentais un bon bistrot…

Cela dit, à un moment en Europe il était question de missiles et les crétins avaient lancé le slogan « mieux rouges que morts » ; j’ai apprécié Mitterrand lorsqu’il a dit que les missiles étaient à l’est.

MC dit: à

On note, JJJ, votre défense de la Micro-Colette et de la petite Sand qui sévit sur ce blog. Jazzi. Ceci chez Veron: « La grisette-qui dut son nom à la franchise de son ébriété -«  j’avoue que l’idée ne m’en était pas venue….

Jazzi dit: à

« La grisette-qui dut son nom à la franchise de son ébriété »

Mais c’est bien sûr, monsieur Court !
A ne pas confondre avec la Lorette, qui tient mieux l’alcool…

Jean Langoncet dit: à

Pour saluer Verlaine, extrait de cellulairement

Autre

La cour se fleurit de souci
Comme le front
De tous ceux-ci
Qui vont en rond
En flageolant sur leur fémur
Débilité
Le long du mur
Fou de clarté.

Tournez, Samsons sans Dalila,
Sans Philistin,
Tournez bien la
Meule au destin.
Vaincu risible de la loi,
Mouds tour à tour
Ton cœur, ta foi
Et ton amour !

Ils vont ! et leurs pauvres souliers
Font un bruit sec,
Humiliés,
La pipe au bec.
Pas un mot ou bien le cachot,
Pas un soupir.
Il fait si chaud
Qu’on croit mourir.

J’en suis de ce cirque effaré,
Soumis d’ailleurs
Et préparé
À tous malheurs.
Et pourquoi si j’ai contristé
Ton vœu têtu,
Société,
Me choierais-tu ?

Allons, frères, bons vieux voleurs,
Doux vagabonds,
Filous en fleurs,
Mes chers, mes bons,
Fumons philosophiquement,
Promenons-nous
Paisiblement :
Rien faire est doux.

Clopine dit: à

Bah ! Vous savez, Paul Edel, que je bascule souvent… En vrai, il y a des soirs où je me sens plus Violette que Simone, et des matins où c’est l’inverse… A croire que je suis un peu (oh, un petit peu, hein ! A mon humble mesure) un peu des deux…

PS : je ne vous ferai pas l’injure d’expliciter ces deux prénoms féminins. Vous avez compris, pas vrai ?

FL dit: à

Il y a une superbe édition de « Cellulairement » au Livre de poche. Notes, introduction, édition critique très détaillée. Ce livre a une vraie unité : ce sont les poèmes qu’il a écrit en prison. Et le repos forcé a beaucoup profité à Verlaine. Le volume l’atteste.

FL dit: à

La plupart des vers sont de quatre pieds. Ça manque « d’impair ».

Clopine dit: à

Ah non !!! Fl, pas le tableau de Munch. S’il vous plaît, pas ce tableau-là, sur lequel on tombe dès qu’on clique sur le lien que vous affichez. Savez-vous seulement ? Bref.

FL dit: à

C’est un tableau de Van Gogh.

Jazzi dit: à

Colette sur Proust :

« Il est sans exemple que Jacques-Emile Blanche ait peint autrement que Jacques Émile Blanche.
Seul le portrait de Marcel Proust diffère du reste de son œuvre, par un faire extraordinairement lisse, une affection de symétrie, l’exaltation d’une beauté qui fut réelle et dura peu.
La maladie, le travail et le talent repétrirent ce visage sans pli, ces douces joues pâles et persanes, bouleversèrent les cheveux qui étaient non point soyeux et fins, mais gros, d’une vitalité à faire peur, drus comme la barbe noire et bleue qui, à peine rasée, perçait la peau…
Ceux qui ont passé des soirées avec Marcel Proust se souviennent qu’ils voyaient sa barbe noircir entre dix heures du soir et trois heures du matin, cependant que changeait, sous l’influence de la fatigue et de l’alcool le caractère même de sa physionomie.
Je me rappelle un dîner au Ritz, commencé fort tard, prolongé en souper et en causerie. Marcel Proust était encore à cette époque, dans ses meilleurs jours, un homme presque jeune et charmant, tout empreint d’une prévenance excessive, d’une obligeance suppliante, peinte dans son regard.
Mais vers quatre heures du matin j’avais devant mois une sorte de garçon d’honneur pris d’alcool, la cravate blanche désordonnée, le menton et les joues charbonnés de poil renaissant, un gros pinceau de cheveux noirs éployé en éventail entre les sourcils… « Oh ! ce n’est pas lui… » murmura une invitée.
Tout au contraire j’attendais que parût, ravagé mais puissant, le pécheur qui de son poids de génie faisait chanceler le frêle jeune homme en frac…
Ce moment ne vint pas. La nuit se faisait aurore et ne pâlissait qu’à la faveur du plus séduisant bavardage. Personne ne se garde mieux qu’un être qui semble s’abandonner à tous. Derrière sa première ligne de défense entamée par l’eau-de-vie, Marcel Proust, gagnait des postes plus obscurs et plus difficiles à forcer, nous épiait. »
(« Flore et Pomone », 1944)

FL dit: à

Jusqu’à il y a peu je ne le connaissais pas.

FL dit: à

Il suffit de rajouter « .html ».

Jean Langoncet dit: à

@à un moment en Europe il était question de missiles et les crétins avaient lancé le slogan « mieux rouges que morts »

Au moment où en Europe il est question de fournir quelques dizaines de chars aux ukrainiens, les lepénistes et droitards assimilés, poutiniens presque de nouveau assumés, prétendent « protéger les Français d’une Troisième Guerre mondiale » ; j’ai honte pour eux et les invite à s’interroger sur ce que le nom (ou prénom) de France signifie

Clopine dit: à

Alors, donnez le bon lien, FL. Parce que là c’est raté. On tombe sur un site où le tableau de Munch est carrément donné en premier plan, et après, faudrait farfouiller, c’est ça ? Bref, Vincent…

J'en Saigne dit: à

Vous savez MC, j’ai cette vilaine manie de vouloir défendre des gens que j’estime injustement attaqués alors qu’ils ne me demandent rien. Je ne comprends pas pourquoi… Si vous étiez bassement attaqué, je suis sûr que je volerais dans les plumes de votre assaillant.e . Enfin brefl, peut-être ai-je trop souffert d’avoir vu des couples proches se tabasser, et de n’avoir pas su arrêter le massacre… Ce serait peut-être une explication, mais de quoi, au juste ? Et pourquoi vouloir toujours tout (s’)expliquer… ?
nb/ Aujourd’hui, j’ai peint des insectes en grand format : des bupestres, des fulgores et des lucanes, d’après leur modèles fixés dans des carrés de formol. Créatif, fus-je ! Bàv, (29.1.23_21.34)

FL dit: à

Lorsqu’on lit les souvenirs de prison de Verlaine on se dit que les conditions d’incarcération se sont beaucoup dégradées.

Clopine dit: à

Fl,merci de votre effort, et quel tableau ! Cela me fait penser à une formidable série documentaire sur « l’affaire d’Outreau », diffusée dernièrement, regardée en replay, et totalement fascinante. Et totalement désespérante, en fait, en ce qui concerne la justice française… Le tableau y fait carrément penser : combien de victimes, dans cette ronde de condamnés ?

rose dit: à

« Et totalement désespérante, en fait, en ce qui concerne la justice française… »

Pas regardé, comme pas regardé Hanouna.

Mais une impression qui ressort, ce n’est pas une chimère.

rose dit: à

Cette ronde de condamnés ce sont les détenus.

Ils ont participé en 2022 à l’élection de prix Goncourt des détenus.
Comme les temps qui courent parlent bcp de l’autofiction, on ne peut qu’espérer que Sarah Jollien-Fardel n’ait écrit qu’une fiction pure sortie de son imagination.
Dans un récit âpre, elle raconte comment l’enfance, l’adolescence de deux filles et la vie d’une femme, mère et épouse furent massacrés par la violence d’un homme, le père qui ne se retient de rien.
Son récit alterne entre souvenirs de scènes mémorables toutes plus sordides les unes que les autres, et tentatives de reconstitution qu’elle même dit vaines.
Les amours lesbiennes sont inventoriées, et elle ne fera pas d’enfant : comment faire autrement ?

Avant le happy-end final, une scène atroce face au père que je récuse totalement.
Nous, les chrétiens, avons d’autres sources d’avancement et de résolution dans les noeuds oedipiens que nous résolvons notre vie entière.

On peut supposer que la violence contenue dans ce roman ait fait écho aux détenus.

rose dit: à

toutes plus sordides les unes que les autres, et tentatives de reconstruction qu’elle même dit vaines.

rose dit: à

furent massacrées
Enfance, adolescence, vie au féminin.

rose dit: à

Cela ne cesse, escalade :

« Spirale de la mort »
Les attaques palestiniennes à Jérusalem-Est, qui n’ont pas été revendiquées, ont eu lieu après la mort jeudi de dix Palestiniens dont des combattants et une sexagénaire, dans un raid militaire israélien à Jénine en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, le plus sanglant des dernières années.

Et les violences n’ont pas cessé depuis.

in le monde.fr

rose dit: à

♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️
♥️♥️♥️♥️MarieSasseur♥️♥️♥️♥️
♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️

Bolibongo dit: à

Ils ont participé en 2022 à l’élection de prix Goncourt des détenus.

Mais à quand un prix Goncourt des dames-pipi, rose?
Etes-vous au courant?

Bolibongo dit: à

Un Goncourt des balayeurs de rue, ce serait pas mal aussi!

renato dit: à

Même les opportunistes à la tête du Comité international olympique ne savent pas ce qu’olympiades signifie, ce qui n’est pas étonnant vu le niveau des études classique en Europe.

30.1 — 11.17

lmd dit: à

Je note que Phil semble regretter que ce blog tourne en rond façon derviches ; ou façon exercice des prisonniers de Gustave Doré (plus que de Vincent VG).
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/81/Newgate-prison-exercise-yard.jpg
Phil, que lisez- vous de beau en ce moment ? (Je lis La fausse monnaie de nos rêves, Vers une théorie anthropologique de la valeurde David Graeber; ardu (pour moi) ; mais ça ouvre de larges perspectives).
Je pense que le titre La fausse monnaie de nos rêves est idiot et pourrait être supprimé en ne gardant que le sous titre. Vers une théorie anthropologique de la valeur.

Marie Sasseur dit: à

Qu’est-ce qu’elle a la rosse, à faire des appels de phare, à contre-sens.

Bolibongo dit: à

Le Goncourt des détenus :
des titres connus,

Le mot qui tue,
Hold up à la banque trucmuche,
Et je verrai ta vie coupée en rondelles,
Un crime sinon rien,
Viol sans effraction,
Le sese pistole,
drogue, pain et chocolat,
Au bout du square, l’espoir,
Ramène l’oseille ou je te transforme en confiture,
Des balles au violon ( les violons du bal, in memoriam),
Raboule le fric et pas le flic.

Bolibongo dit: à

Le sexe pistole..

Marie Sasseur dit: à

Pour être tout a fait complet,  » front populaire  » c’est en 2022 un parti politique.
Il y a comme ça des récupérations qui ne dérangent personne, on dirait.

Dans la lignée de Zemmour et R. Camus, le médiatique bonimenteur se présente aux burnes.

« Européennes 2024: Michel Onfray annonce que «Front populaire» présentera une liste souverainiste »

https://www.lefigaro.fr/politique/europeennes-2024-michel-onfray-annonce-que-front-populaire-presentera-une-liste-souverainiste-20220904

FL dit: à

Je n’ai toujours pas compris l’histoire de Geneviève de Brabant. Au minimum ça a l’air d’être une histoire un peu glauque où on laisse beaucoup de choses non dites quand on la raconte aux enfants.

D. dit: à

contrairement à renato.

Bolibongo dit: à

Le Goncourt des détenus :

Version russe :
Le vol des six cognes.

Version américaine :
Raquettes das le Bronx.

Bolibongo dit: à

dans

Bolibongo dit: à

Goncourt des détenus :

Un ascenseur pour l’ échafaud :

Roux combat Luzier

FL dit: à

Cela étant « François le Champi » c’est aussi un peu glauque quand on y songe.

Et Proust quand on arrive à « La Prisonnière » on a quand même le sentiment très fort que le narrateur n’est plus très loin de la folie. Et ça dure 400 pages.

D. dit: à

Arno Klarsfeld : (20:55) : « (…) Je tiens pour responsable le gouvernement qui depuis 2014, eh bien, a décidé de bâtir son identité sur une haine de la Russie et sur la réhabilitation de leurs nationalistes qui ont été des génocidaires (…) »

FL dit: à

Et le début d »Albertine disparue » c’est pas mieux.

FL dit: à

Les démêlés de Charlus avec Mme Verdurin ça apporte presque un peu d’air frais à côté. Alors que bon c’est pas joli, joli.

Bolibongo dit: à

Des détenus, encore:

Du rififi chez les poulets :

Colt, colt, Kody!

FL dit: à

Proust est toujours allusif. Procès Dreyfus : allusif . Geneviève de Brabant : allusif. Genre : « débrouille-toi. T’as qu’à suivre. »

D. dit: à

nationalistes ukrainiens, ai-je compris.

Bolibongo dit: à

Excellent, B!

Un autre:
Protège tes gambas, le maquereau est de sortie!

Bolibongo dit: à

Goncourt des détenus:

T’as plus de mains mais tu tires bien.

B dit: à

D, tous les russes sont nationalistes, ceux de l’opposition voir Navalny, ceux qui sont au pouvoir , voir leur russopholie. Parce que VP serait un ange, privilégiant la diplomatie à la guerre, à l’affrontement, au crime organisé , á la répression policière ou militaire à tout ceux qui osent se rebeller?

Bolibongo dit: à

Goncourt des prévenus.

Sale guêpier, il lui piqua son sac sous la guêpière.

FL dit: à

Marcel Proust aurait-il les wokes aujourd’hui. Je le crois. La représentation des femmes et des minorités ne sont pas bien pensantes.

FL dit: à

* Marcel Proust aurait-il les wokes sur le dos aujourd’hui ?

Bolibongo dit: à

Goncourt détenus.

Elle se croyait libre comme un poisson dans l’eau.
Pas folle, il l’arrête!
( La poisse.)

D. dit: à

A quel moment a-t-il été dit que VP serait un ange etc…?! AK mets les deux régimes en concurrence en terme de putréfaction, pour éviter le mot pourricité.

B dit: à

Non, D, il fait peser le poids de la responsabilité un côté seulement, si j’ai bien compris cette phrase. Allez donc vous battre, tous autant que couvertes abrités par vos écrans, votre engagement aura un peu plus de consistance.

B dit: à

Tous autant que vous êtes.

D. dit: à

Etonnant que vous ne compreniez rien à rien, Bérénice. Bouchée à l’émeri. Vous le faites exprès ou quoi ?
L’Ukraine ne PEUT PAS gagner. Donc nous allons vers un enlisement qui peut REELLEMENT aboutir à ww3 nucléaire à moyen terme. Tout ça pour Kherson et qq bourgade dont on se fout et qui ne nous regardent en rien.

Toi y’en a compris cette fois ?

D. dit: à

Ça y’en a engagement ça y’en a pas à être décidé par Europe mais par France souveraine et mécanismes constitutionnels. Ça y’en a grave grave boum boum.

Jean Langoncet dit: à

Fils de chasseur de nazi c’est un sacré statut qui vous pose un stratège de génie … l’Ukraine ne peut pas perdre

B dit: à

D, la peur de conséquences plus graves ne justifiera en rien l’invasion et agression par la Russie de l’Ukraine.

Jean Langoncet dit: à

@la peur de conséquences plus graves

Cochon qui s’en dédit : “Tout ça pour Kherson et qq bourgade dont on se fout et qui ne nous regardent en rien.”
Le pire ennemi de la Russie c’est la Russie elle-même

D. dit: à

Mais Bérénice, vous ne voyez donc pas que les US depuis 2014 ne pensent qu’à pousser leurs pions, l’UE jouant le fou, qu’ils ne sont intéressés que par les marchés et les profits du lobby militaro-industriel, que le désordre en Europe ne fera que leur profiter, que vous êtes le dindon de la farce en panique galopant dans la cour de la ferme avec une page de courrier international plaquée sur le bec ? Il n’y a pas à justifier qui que ce soit, il y a à ne pas s’en occuper autrement qu’en soignant et accueillant de potentiels réfugiés. Tout les spécialistes en geostratégie sont d’accord là-dessus.

Jean Langoncet dit: à

Qu’attendre d’une “intelligence” avec la Russie de Poutine ? Rien de bon, sur aucun plan

et alii dit: à

Qu’attendre d’une “intelligence” avec la Russie de Poutine ? Rien de bon, sur aucun plan
il était temps de le le dire!

renato dit: à

Pauvre D., victime des marionnettistes du populisme numérique.

renato dit: à

« Russia Today for Saint-Germain-des-Prés »

renato dit: à

Lavrov : « Nous espérons toujours en un dialogue avec l’Europe »

Ils n’ont qu’à rendre les territoires volés, à commencer par la Crimée.

D. dit: à

Moi je quitte ce blog définitivement. J’en ai assez de perdre mon temps avec des indécrottables irrécupérables du neurone.

et alii dit: à

je viens d lire:
« prix Confucius pour la paix » qui compte parmi ses lauréats Vladimir Poutine, Robert Mugabe ou Fidel Castro.

Clopine dit: à

Je ne sais pas vous, mais moi, s’il est un regret que j’emporterai sous terre, ce sera le constat de mes mains impuissantes à ne serait-ce que planter un clou. Oh, certes, les déterminismes sont là. Depuis ma naissance, ce sont toujours et encore des mains masculines qui changent les ampoules, construisent les meubles et les feux, trimballer les charges lourdes et réparent les voitures. Mais bon sang, pourquoi ne suis-je pas plus autonome ? Aujourd’hui, ce sont les merveilleux et pervers outils informatiques qui requièrent les soins d’hommes, autour de moi. Avant même que j’ai pu acquérir le minimum d’outils techniques pour pouvoir me débrouiller, me voici de nouveau obligée de dire « merci » à ceux qui ont fait l’effort d’acquérir des savoirs qui, non seulement me font absolument défaut, mais encore m’ennuient. Me voici dans la position d’un héros de Daudet : maudissant presque mes prétentions intellectuelles. Je parie n’être pas la seule, sur ce blog. Sauf les inaltérables faquins style Marc Court, évidemment, qui n’en finissent pas de se regarder dans un miroir complaisant fourni par leur vanité, histoire de masquer leur vacuité. Tandis que je me demande bien comment faire pour déboucher mon évier, ahahah.

renato dit: à

Si ici il y a un handicapé du neutron — le seul qui lui reste — c’est bien D. la marionnette.

et alii dit: à

Clopine, vous exagérez!
je n’étais pas a priori bricoleuse,et j’ai refait seule , avec électricité encastrée tout un appart(petit) que cela vous ennuie , soit , mais peut-être qu’à la longue, vous y trouverez du plaisir!
parce que c’est vrai que c’est pénible d’être dépendante, et je le suis parfois pour l’ordi, mais quand on commence à réussir au-delà de nos espérances, on n’a toujours de nouvelles idées! je suis devenue tres « manuelle » avec le temps, trouvant à travailler par exemple sur « l’équilibre » ,
courage! vous maîtriserez vous aussi la chignole !
bonsoir

et alii dit: à

clopine, ce n’est pas un « conseil » mais je crois qu’il y a maintenant des sortes de « coopératives », d’ateliers de DIY « DO IT YOURSELF » où on peut « échanger » pour « fabriquer » avec des personnes compétentes et bien outillées!

renato dit: à

Einstein abîma quelques heures de sa vie pour réaliser son portrait noir de profil, puis il se dédia à la cultivation d’un potager sous serre, car il pensait que pour intelligent qu’il soit, une personne qui ne sait pas se servir de ses mains est une personne insuffisante. Et pas d’excuses : je connais assez de femmes qui savent planter un clou… même chez des mannequins.
Sans l’usage des mains pas d’évolution, car déjà débiter une feuille de laurier demande une capacité intellectuelle… que dis-je ? déjà seulement débiter un chopper.

Ort dit: à

L’étrange affaire du meurtre du Doppelgänger à Ingolstadt, au fumet si littéraire qu’il va sûrement finir par donner des démangeaisons de plume à quelque Carrère: plutôt qu’au William Wilson de Poë, on ne peut que penser au Nabokov (période russe) de La Méprise, en quelque sorte prophétique quatre-vingt dix ans après, jusqu’à l’étrange obnubilation du « Sanglier » se leurrant jusqu’au crime… D’ailleurs, le meurtrier et la victime n’étaient-ils pas déjà dans le roman, tous deux Allemands? Impossible de me rappeler par contre où la mise à mort survient: les environs de Prague? Ailleurs?

Jean Langoncet dit: à

@Sans l’usage des mains pas d’évolution

Sans parle des pieds, dont certains prétendent qu’on perd le petit doigt, faute de devoir monter au cocotier en s’agrippant au tronc

Jean Langoncet dit: à

sans parle des pieds > sans parler des pieds

Bolibongo dit: à

vous maîtriserez vous aussi la chignole !

Ah, les maitriseuses de la chignole, les as de la varlope, les capitaines de la pointerolle, les experte de la truelle, les cheffes du ciseaux à bois, les savantes de la poutrelle en acier trempé, les pointeuses de clou sans tête, les virtuoses du tournevis et les coupeuses de verre à la pointe de diamant!

Jean Langoncet dit: à

(D. sent des pieds, il a déjà renoncé à sa désertion et rebrousse chemin)

Jean Langoncet dit: à

@Le pire ennemi de la Russie c’est la Russie elle-même

Des médias à sensation et de la réalité. La Russie a déjà perdu infiniment plus que ce qu’elle pourrait conquérir ; mais elle peut perdre davantage encore – don’t believe your own press

Jean Langoncet dit: à

@Lavrov : « Nous espérons toujours en un dialogue avec l’Europe »

C’est ce que la Russie et l’Europe peuvent espérer de mieux

D. dit: à

Si je sens des pieds, toi tu pue du cul.
Gnarf.

D. dit: à

qui n’en finissent pas de se regarder dans un miroir complaisant fourni par leur vanité, histoire de masquer leur vacuité

ahem…

renato dit: à

Oui, JL, le l’os du tarse (pour la posture verticale), mais aussi les fesse pour la course d’endurance ; mais la main participe du processus de conceptualisation.

renato dit: à

le l’os
les fesseS
je commence à fatiguer…

et alii dit: à

ET TOUTE CETTE D2GLUTITION DE BOLIBOLGO POUR MASQUER
SON IGNORANCE DES CHEVILLES SUR TOUS LES ETABLIS
Chevilles d’ancrage en plastique Cobra, no 8, 1 1/4 po L., boîte de 75, bleues, vis vendues séparément
« En versification, on appelle cheville un mot, une expression ou une syllabe inutile « 

et alii dit: à

excuses:B…bongo!

Lucien Bergeret dit: à

« J’ai comme une tendance à penser que les malveillants ont une propension à aimer la littérature non pour ce qu’elle est, mais comme un instrument de pouvoir (Bergeret/MC), d’où leur impuissance à faire autre chose que d’étaler leur savoir, tenter d’en exclure l’impétrant non autorisé par eux, et développer des haines féroces, qui surgiront par en-dessous, comme des geysers de méchanceté.  » (Clopine)

Je viens ici de plus en plus rarement. Ce soir, par hasard, j’entre, le sujet Houellebecq m’intéresse–un bien triste sire, entre nous–, je viens lire ce qu »en ont dit les commentateurs, et… PAF! …Elle parle de moi.

Je m’interroge sur Bergeret/MC.
Doit-on lire Bergeret et MC où me prend-elle encore pour MC? Mystère.

Décidément, Clopine est un cas presqu’aussi intéressant que Houellebecq.

J J-J dit: à

@ les nouvelles femmes savantes, merci pour zelles, BLBG – Whah là là !
« les maitriseuses de la chignole, les as(ses) de la varlope, les capitaines de la pointerolle, les expertes de la truelle, les cheffes du ciseaux à bois, les savantes de la poutrelle en acier trempé, les pointeuses de clou sans tête, les virtuoses du tournevis et les coupeuses de verre à la pointe de diamant. Et ma concierge, réparatrice d’ordi…

Janssen J-J dit: à

Bergeret, à mon avis, vous n’auriez pas dû passer icite -> pourquoi vouloir rendre ce service à marc court ?

renato dit: à

« Moi je quitte ce blog définitivement. »

Mourir qu’il reste fidèle à sa parole ¬— ça doit être son pseudo souverainisme qui fait des dégâts dans son cerveau, un peu comme chez Onfray : plus ils deviennent vieux plus ils deviennent bêtes.

D. dit: à

Je trouve que le retour de Monsieur Bergeret est une bonne chose pour ce blog.

Jazzi dit: à

« je me demande bien comment faire pour déboucher mon évier »

Un bidon de Destop et une bonne ventouse, Clopine !

D. dit: à

C’est ça, toto, continue tes conneries et tu en auras un jour, du neutron russe. Tu les connais mal. Souviens-toi du retour de manivelle que s’est mangé Adolf en pleine poire, de son copain Staline.

D. dit: à

Jazzi, spécialiste de la ventouse.

renato dit: à

Le retour de manivelle, cédé ?! prêtez attention à vos endives que c’est tout ce qu’un souverainiste peut faire… et encore… et faites-vous à l’idée que la tant redouté WWIII ce sera si le criminel fasciste qui squatte le Kremlin arrive à Kyïv.

renato dit: à

« je me demande bien comment faire pour déboucher mon évier »

Il suffit de ne pas le boucher.

Jacques dit: à

La brave et vaillante Armée russe continue son petit bonhomme de chemin belliqueux et victorieux contre les sinistres fachos ukrainiens mandatés par les perfides et immoraux seigneurs de guerre occidentaux qui ne reculent devant rien pour assouvir leur haine anti-russe inextinguible.
Mais le Grand Poutin est là et il sera toujours là au grand dam des minables petits renatos de pacotilles qui aboient comme des roquets pour rien.
POUTIN VAINCRA ET LA RUSSIE TRIOMPHERA!

renato dit: à

L’autre crétin est arrivé.

Clopine dit: à

Ben, c’était plutôt drôle, le coup de l’évier, non ? Ne me dites pas que ce ne vous est jamais arrivé… Sinon, le grand et fatal mystère, pour moi, c’est l’accrochage. J’ai récemment acquis une reproduction de la « grotte des mains » d’Argentine (au fait, je comprends le qualificatif de « mains négatives, mais ça m’irrite, parce que s’il y a eu une jour une autre positivité pareille, qu’on m’appelle !) et je suis là, bien en panne de savoir comment on accroche une oeuvre d’art sur un mur. Idem pour mes étagères croulant sous les livres. Je les regarde d’un oeil inquiet : vont-elles tenir ? (bien sûr, en-dessous, c’est moi-même que j’interroge. Où sont mes vis, mes boulons, mes équerres ? Ne vais-je pas plier, sous le poids à la fois de mes lectures désordonnées et de mon incapacité à vivre ma vie ? Vous me direz, il y a la bulle du niveau, qui permet de dessiner sur un mur nu un trait droit. Mais bon, pas de mensonge. Je ne suis douée qu’à coincer la bulle, ahahah.

Jacques dit: à

Renato le vieux soldat pizzaïolo peureux comme un macaroni et bourré de reproches sans salami va mener une guerre culinaire sans merci contre le grand chef étoilé Poutin !!!
On est prié de ne surtout pas rigoler😂

renato dit: à

J’aime beaucoup ces petits cons type l’académicien du bar-tabac qui se prennent pour des gens doués d’humour en répétant des poncifs à deux balles… ne sachant faire autrement.

Jazzi dit: à

« Jazzi, spécialiste de la ventouse. »

Tu veux que je t’en débouche un coin, D. ?

renato dit: à

Repetitio est mater studiorum : « Russia Today for Saint-Germain-des-Prés ».

Cela dit, au moment où Poutine mène la guerre d’agression la plus sanglante de l’histoire récente, ceux qui ont peur ce sont les souverainistes et autres populistes qui prennent l’argent russe. En gros, même en tendent en compte le Plain (informez-vous), Russkiy mir (informez-vous) et les délires de Dugin (informez-vous), le criminel sait qu’il a tout intérêt à ne pas exagerer que cela plaise aux crétins de chez nous ou pas.

Bolibongo dit: à

BOLIBOLGO POUR MASQUER
SON IGNORANCE DES CHEVILLES SUR TOUS LES ETABLIS

L’experte en ligature diarrhéique de liens, elle risque l’occlusion intestinale!
Après quarante huit années d’ artisanat je ne la prendrai même pas en stage payant pour visser une caisse américaine! 🙂

renato dit: à

Déboucher D. ? Vous faite preuve d’optimisme, Jacques.

Bolibongo dit: à

Et j’avais mal compris :

DES CHEVILLES SUR TOUS LES ETABLIS

Il fallait donc lire : DES CHEVILLES SUR TOUS LES ET ALII.

D. dit: à

Moi je peux venir vous le fixer, Clopine, votre tableau. C’est quel type de support ? Plâtre enduit, béton en dessous, placo, brique, parpaing ? Ça a toute son importance.

Clopine dit: à

Marc Court, ou Lucien Bergeret, est exactement aussi piteux que Pinocchio. Son pseudo, sa position médiocre, son savoir inutile, tout ceci ne fait que pointer du doigt son nez mensonger, qui s’allonge, qui s’allonge… A se demander si, à la place du nez, il ne désirerait pas follement qu’un autre organe s’allonge, et que malheureusement pour lui, il n’en est pas capable… C’est une hypothèse, bien sûr, pour expliquer les pitoyables relents d’une culture obsolète et inutile dont il est seul capable, par ici.

A part ça, et à mon âge,vous vous rendez compte ? Je viens de découvrir Mona Ozouf. Quelqu’un pourrait-il m’expliquer pourquoi ce nom n’évoquait pour moi, avant que j’ai ouvert le moindre de ses livres (« composition française », pour ne pas le nommer), qu’une berbère, une algérienne, une méditerranéenne, alors que plus pure bretonne que ça, tu meurs ?

Jean Langoncet dit: à

@Si je sens des pieds, toi tu pue du cul

C’est que, par dessus le marché, il prétend en sortir et s’en affranchir, l’agité du bocal

Soleil vert dit: à

> M Charoulet
« A mon humble avis, ceux qui ont un blog intéressant et de bon niveau devraient n’accepter dans leurs commentateurs que ceux qui ont le courage de signer de leur vrai prénom et de leur vrai nom, même si le nombre de commentaires est moindre. »

Sans avoir la prétention d’être intéressant, pour ma part, pseudo ou non, je modère tout commentaire injurieux. J’accepte « votre raisonnement est débile », je censure « vous êtes un débile ». Mais ça ne va jamais jusque là. C’est meme l’inverse, je protège mes commentateurs !

De plus donner son nom est une aubaine pour les brouteurs d’Abidjan, les employés de Wagner

Bolibongo dit: à

D. dit: à

Moi je peux venir vous le fixer, Clopine, votre tableau. C’est quel type de support ? Plâtre enduit, béton en dessous, placo, brique, parpaing ? Ça a toute son importance.

Bravo l’expert!

Jean Langoncet dit: à

@C’est que, par dessus le marché, il prétend en sortir et s’en affranchir, l’agité du bocal

> le connarD. de service

Bolibongo dit: à

Bravo l’expert!

Cependant vous oubliez de signaler à Clopine, mon cher D, la chose la plus essentielle.
Il s’agit bien entendu de la corde solidaire du cadre que l’on suspendra au clou.
Je conseille pour les résidences secondaires, qu’elles soient de luxe ou ordinaire, une corde tressée, du genre de celle avec laquelle on attache les vignes, imputrescible quoi.
Cela est primordial, car si la demeure n’est pas habitée ni chauffée l’ hiver, le clou peut rouiller et couper la corde.
Et puis, BOUM, le cadre!

et alii dit: à

bolibongo:
Et j’avais mal compris :
effectivement, les votres sont tres oedipiennes,et n’en finissent pas d’enfler!
bonsoir

Bolibongo dit: à

On en a vu des ficelles dans notre vie, croyez-moi, Clopine.
Et des plus inadaptées les unes que que les autres.
Du fil de laine,
du fil à ficeler les beefsteak,
les files en laiton tout mou,
des fils de plastic,
des chaînes à gros anneaux,
des fils de soie,
des fils de fer,
Bref, il vaut mieux choisir un fil tressé, plus résistant et plus solide.
Une corde de boucher aussi fine soit-elle peut être utilisée à condition de mettre au moins trois cordes en tressage car elle résiste au cours bouillons et aux diverses graisses bouillantes dans la casserole.

Clopine dit: à

A part ça, manif demaiN; j’y serai, bien sûr. Le truc que je regrette, c’est que tout le monde fait comme si c’étaient seuls les syndicats du secteur public qui pouvaient « s’autoriser » à faire grève; or, même dans dans le secteur privé, le droit de grève est reconnu. Ton patron n’a pas le droit de te virer parce que tu oserais faire grève. Les médias sont doublement coupables : d’abord à cause de la manière dont ils traitent l’évènement (bon, vous allez faire quoi demain pour vous rendre au boulot ? Voiture perso, vélo, marche à pied ?), et puis parce qu’ils semblent ignorer totalement que le droit de grève est institutionnel. Si l’on suit Mona Ozouf, ceci est une atteinte grave au passé « français ». Bref, ce que j’en dis…

D. dit: à

Les noms en ouf sont normands. Ça vient du Norrois, représentant probablement une forme contractee de ygouf, lui-meme variante d’ingouf : nom de personne d’origine germanique ingwulf, compose de ingu = nom de peuple et wulf = loup

Jacques dit: à

J’aime beaucoup Natalia Negoda dans le film de Vassili Pitchoul « LA PETITE VÉRA ».
Un très beau film soviétique.

et alii dit: à

Bref, il vaut mieux choisir un fil tressé, plus résistant et plus solide ».pas du tout, quel aplomb!
prenez du fil dentaire;DUBOIS VOUS L’AURAIT DIT

Marie Sasseur dit: à

@ »De plus donner son nom est une aubaine pour les brouteurs d’Abidjan »

soylent green est amateur de rencontres à l’aveugle.

Voir l’excellent film adapté d’un roman de Colin Niel,  » seules les bêtes « .

D. dit: à

Mon cher Bolibongo, jeune, j’ai souvent passé des étés dans une vieille demeure réellement hantée. Manifestations de toutes sortes, particulièrement sur le réseau électrique, piles d’appareils de déchargeant à toute vitesse, chaines qui se changeaient toutes seules sur la vieille télé, bruits de pas, fe robinets, craquements, petits tocs tocs, rideaux qui bougeaient aux fenêtres. On était habitués. Il y avait aussi un petit tableau au dessus d’une commode, accroché à un clou avec par une cordelette tressée. Pas une année sans qu’il tomba plusieurs fois,toujours en pleine nuit vers 03h 30. Et ce n’était ni le clou ni la cordelette, mais l’un des deux noeuds de fixation aux anneaux du tableau. On avait beau faire des noeuds de toutes sortes, doublés, triplés ou quadruplés, notre entité nous les défaisait facétieusement, le tableau tombant sourdement, sur la commode,toujours sur ka tranche inférieure du cadre. Il ne fut jamaus abîmé.

Bolibongo dit: à

prenez du fil dentaire

Alors là, vous pouvez vous brosser!

D. dit: à

Quoi elle est trop ouf, mon histoire ?

D. dit: à

Les chiffres du covid en France n’ont jamais été aussi bas depuis 2020. Moi je vous dit que ça cache quelque chose.
La prochaine vague sera sûrement avec un variant inédit dans ses manifestations.

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