de Pierre Assouline

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La République des livres
Houellebecq et l’islam : bis repetita

Houellebecq et l’islam : bis repetita

Remettez-nous ça ! La scène qui se jouera bientôt devant un tribunal entre Michel Houellebecq et l’Islam de France a un petit air de déjà vu et entendu. Car il semble bien qu’elle aura tout de même lieu : Chems-Eddine Hafiz, directeur de la mosquée du 5ème arrondissement dite « Grande mosquée de Paris », a retiré sa plainte pour «  provocation à la haine contre les musulmans » après une négociation avec l’écrivain à l’issue de laquelle celui-ci a accepté de modifier, d’atténuer ou de supprimer des passages dans le livre qui sera tiré de l’entretien ; mais pour sa part, l’Union des mosquées de France (UMF) a maintenu sa plainte de même que le Conseil français du culte musulman (CFCM).

La judiciarisation de la vie littéraire est certes regrettable mais le phénomène est plus ancien qu’on ne le croit. Sauf que le procès à venir n’aura rien de littéraire. Il ne sera pas question des livres de Michel Houellebecq, mais de certains ses propos récemment parus à l’occasion d’un copieux entretien croisé avec le philosophe Michel Onfray dans un hors-série de sa revue Front Populaire. Il lui est reproché d’essentialiser tous les musulmans comme des islamistes et d’appeler les Français à prendre les armes contre eux. Qu’on en juge :

« (…) Quand des territoires entiers seront sous contrôle islamiste, je pense que des actes de résistance auront lieu. Il y aura des attentats et des fusillades dans des mosquées, dans des cafés fréquentés par des musulmans, bref, des Bataclan à l’envers (…) Le souhait de la population française de souche, comme on dit, ce n’est pas que les musulmans s’assimilent, c’est qu’ils cessent de les voler et de les agresser. Ou bien autre solution, qu’il s’en aille ».

Face à la bronca, Michel Onfray vola à son secours en mettant cela sur l’exigence de « généralisation » (?) qu’exigerait toute conversation (!). Lui et d’autres tel l’éditorialiste Mathieu Bock-Côté et le philosophe Robert Redeker déplorent la décontextualisation (air connu) des propos incriminés ; en appellent à la défense la liberté d’expression en agitant le spectre de la censure et en usant de grands mots tel que « inquisition », « scandale absolu », « bouc-émissaire », « délit d’opinion et de blasphème »… A les en croire, Houellebecq est juste pessimiste. Il ne souhaite pas : il décrit. Ben voyons ! (si je puis permettre sans que pour autant…). Plus nuancée, Caroline Fourest estime dans Franc-Tireur que la plainte de la mosquée n’est pas « déraisonnable ». Toutes choses qui rappellent des souvenirs.

C’était en septembre 2001. Le romancier venait de publier Plateforme. A cette occasion, le magazine Lire consacra plusieurs pages à un long entretien qu’il accorda à un journaliste de la rédaction, Didier Sénécal. Ils passèrent toute la soirée à discuter à bâtons rompus, du livre et du reste. Il y disait notamment ceci :

«  (…) Et la religion la plus con, c’est quand même l’islam. Quand on lit le Coran, on est effondré… effondré ! (…) L’islam est une religion dangereuse, et ce depuis son apparition. Heureusement, il est condamné (…) À long terme, la vérité triomphe (…) L’islam est miné de l’intérieur par le capitalisme. Tout ce qu’on peut souhaiter, c’est qu’il triomphe rapidement. Le matérialisme est un moindre mal. Ses valeurs sont méprisables, mais quand même moins destructrices, moins cruelles que celles de l’islam. »

Il faut au moins lui reconnaitre de la suite dans les idées. Plusieurs associations musulmanes à commencer, déjà, par la mosquée de Paris et celle de Lyon, ainsi que la Ligue islamique mondiale rejointes par le MRAP et la Ligue des droits d l’homme, portèrent plainte. En ce temps-là, l’écrivain était soutenu par la critique de gauche et d’extrême-gauche qui applaudissait à chacun de ses livres ; et malgré la misogynie qui se dégageait de ses romans comme de ses interviews (à l’époque, des esprits crédules faisaient encore le distinguo entre les deux mais ça leur a passé depuis), un large public féminin en France comme à l’étranger s’enthousiasmait pour leur lecture.

L’audience se déroula de 13h30 à 22 h en présence de très nombreux journalistes français et étrangers devant la 17ème chambre correctionnelle du TGI de Paris. Je me trouvais également sur le banc d’infâmie in solidum en tant directeur de la rédaction de Lire. Michel Houellebecq se montra d’une parfaite lâcheté. Au lieu d’affronter les représentants des organisations musulmanes qui lui faisaient face, il se défaussa sur le magazine, allant jusqu’à prétendre, en dépit des preuves irréfutables (bande magnétique etc) que son interview était truquée, qu’on avait sorti des phrases de leur contexte (air archi-connu) que la transcription était fautive, que ses propos avaient été mis en scène, qu’ils étaient tenus dans le cadre d’une œuvre de fiction (métaphore inédite pour désigner un bistro, euphémisme original s’agissant d’une interview journalistique), qu’on l’avait fait boire (comme s’il avait besoin qu’on l’y aide !) et que toute façon il changeait souvent d’avis. Les magistrats suivirent le parquet et, au nom de la liberté d’expression, Houellebecq et Lire furent relaxés.

Vingt-deux années ont passé. Il ne fait plus régulièrement la couverture des Inrockuptibles mais celle de Valeurs actuelles. Seuls les naïfs s’imaginent encore qu’il a évolué ou retourné sa veste, ce qui les dispense de s’interroger sur leur propre aveuglement. Car il est d’une absolue fidélité à ce qu’il a toujours été : un décliniste apocalyptique profondément réactionnaire, menteur et provocateur, bien plus malin et intelligent que ses admirateurs. S’agissant de l’Islam, il n’a pas bougé d’un iota. Il sera néanmoins intéressant d’observer les suites de ce nouveau procès. Il agira comme un reflet de l’air du temps. En 2001, le tribunal avait débouté les plaignants au motif que les propos incriminés relevaient du droit à la critique des doctrines religieuses. Qu’en sera-t-il dans une société où les notions d’identité, d’assimilation, d’islamophobie sont désormais largement controversée, vis-à-vis d’un public et un milieu littéraire où sa misogynie crasse sera traitée avec moins d’indulgence ?

On verra bien ce qu’il en sera au prochain procès. La première fois, le procureur de la République estimait que les propos de Michel Houellebecq visaient l’islam et non les musulmans Ce qui n’est pas le cas de la récidive. Vingt deux après, la société a changé. Mais pas l’écrivain. Il pourra toujours plaider qu’il avait simplement voulu venger sa race. Mais ca ne lui vaudra pas le prix Nobel de littérature.

(Métaphore théâtrale de l’entretien Houellebecq/Onfray : une remarquable adaptation de Fin de partie de Samuel Beckett à l’affiche du Théâtre de l’Atelier à Paris jusqu’au 5 mars dans une mise en scène de Jacques Osinski avec, dans les rôles principaux, deux comédiens époustouflants : Denis Lavant (Clov) et Frédéric Leidgens (Hamm). Photo Pierre Grosbois)

Cette entrée a été publiée dans Actualité judiciaire, vie littéraire.

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commentaires

1 443 Réponses pour Houellebecq et l’islam : bis repetita

MC dit: à

Je ne suis pas plus Lucien Bergeret -merci à lui de s’etre manifesté- que le Masque de Fer, mais il semble que je sois condamné à l’etre, vu la position de la maroufle en chef! Enfin, on ne la rendra pas intelligente. Elle pondra, à intervalles irréguliers, des petits textes qui ne feront jamais une oeuvre, ou je me trompe fort. Laissons-là pondre. C’est encore ce qu’elle fait de mieux. Pour les poussins,c’est autre chose!

MC dit: à

Pour les économistes de salon, merci au Mécénat de LMVH a permis l’acquisition du dernier Caillebotte entré a Orsay!

rose dit: à

Combien gagne un journaliste ?
Début, milieu, fin de carrière et à la retraite, quels sont ses revenus (moyenne) ?
Cacher ses revenus est, de manière générale, cacher de très gros revenus : personne ici n’est capable d’éclaircir ce sujet ?

C’est notre métier d’aller à la source de l’information et de rencontrer les acteurs de la vie politique (…) Ils n’ont fait aucune faute. » Puis, toujours pour défendre la neutralité de ses confrères, Ruth Elkrief […]

Le problème n’est pas le repas. Bien sûr qu’aller à la source des infos fait partie du métier.
Deux problèmes se posent :
Devenir le chouchou du président (Sarah Jollien-Fardel expose le sort de sa préférée qui ne s’est pas ratée).
Cacher ce repas : dès que l’on cache, il y a anguille sous roche.

Si on n’a rien à cacher, tout coule de source. Eaux limpides.

rose dit: à

MC dit: à
Pour les économistes de salon, merci au Mécénat de LMVH a permis l’acquisition du dernier Caillebotte entré à Orsay.

Non : les raisons sont fiscales. Dation etc. servent à payer les impôts dûs à l’État.
LMVH fait de tels bénéfices, s’est tellement enrichi depuis la crise COVID, qu’il doit faire acte de générosité, qui n’en est pas.
Total est dans la même situation fiscale par rapport à l’énormité des bénéfices qu’il engrange : c’est pour cela qu’il finance l’isolation thermique des habitats.

En vieillissant grave, c’est le sort de chacun, la cupidité des milliardaires n’a plus d’apparat : elle apparaît dans toute son obscénité, tout en marchant en traînant des pieds par terre vers la mort. Comme chacun d’entre nous.

rose dit: à

Et, en passant, Nahmad m’a expliqué que le prix d’une toile est tellement volatil, vers l’envol, qu’on peut penser qu’une toile de Matisse est côtée 300 OOO euros alors qu’on lui attribuera 600 OOO au moment de la vente chez Sotheby’s. Il a bien signalé qu’il donnait une somme au hasard. C’est gagnant/gagnant.
l’État gagne, ici une toile de Caillebotte, le milliardaire gagne.

Comme l’État c’est moi, la toile de Caillebotte m’appartient.
Et au peuple dans son entier. Comme tout ce qui est bien public.
C’est ainsi que tout ce qui est privatisé est enlevé au peuple.
Les sociétés d’autoroutes, etc.

Les milliardaires, m’a dit Nahmad, ne font pas oeuvre de sainteté. Ils font de l’argent. Si je n’avais pas été en tongs, j’aurais pu lui demander comment il avait commencé sa collection, et pourquoi.
Las, la sandale fait le moine.
Chez les franciscains, les pieds nus.

rose dit: à

Hier, par une association d’idées extraordinaire, et grâce au agnou/agnou (l’inverse absolu de win/win), j’ai fait le lien entre Gaby et Emma : la même fragilité.

rose dit: à

Une m’a dit, avoir l’intelligence du cerveau, l’intelligence des mains, l’intelligence du cœur combinées c’est très rare.

rose dit: à

Je vous trouve particulièrement en forme Clopine, vous nous accompagnez vers le printemps et c’est hyper réjouissant.

rose dit: à

L’intelligence des mains s’acquiert.
Celle du cœur s’apprend. Celle du cerveau on naît avec. On peut progresser quoiqu’il en soit.

rose dit: à

Bolibongo, c’est un petit négrillon guère intéressant avec son histoire au matin de pissotière.
N’a pas même noté que Marisa se baignait dans l’eau glacée à 93 ans. Emma, Marie Thé sont aussi des adeptes de l’eau glacée.

Je comprends maintenant la peau fine comme du papier à cigarette. Parcheminée, fragile. 93 ans, nager dans l’eau glacée.

Ceci dit, Bolibongo aurait pu lui demander au fantôme ce qui le tourmentait pour que celui-ci trouve le repos éternel.

rose dit: à

♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️Marie ♥️♥️♥️♥️♥️Sasseur♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️🕊️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️

rose dit: à

Les médias sont doublement coupables.

Les médias main stream mangent avec le président, en cachette à l’Élysee.

Ils s’en rincent les doigts.
Puis se les mettent ds le q. Puisqu’ils couchent ensemble.
De là à dire « tous des pourris » je ne franchirai pas le pas.

Ce qui caractérise les journalistes, je dirai, loin du devoir d’information, c’est de dire aux autres « faites ceci et cela » et soi-même faire l’entier contraire. Mon père détestait les journalistes. Il les trouvait faux.

rose dit: à

Le gnouf.

rose dit: à

gnouf n.m. (Argot) Prison, poste de police.
https://1mot.net › gnouf
Le mot GNOUF est valide au scrabble – 1Mot.net

rose dit: à

André Bercoff
Le Journal du dimanche le qualifie alors de journaliste « devenu polémiste avec le temps », qui « collabore maintenant presque exclusivement avec des publications de droite, voire très à droite »,

Ou quand tu tournes mal.
Mon père, au moins, a été de droite ouvertement, en opposition parfaite et œdipienne à son propre père communiste convaincu. Sans jamais virer de bord ni virer à l’extrême droite.
Ce parcours a la c. de commencer à gauche et finir à droite. De haïr les musulmans en étant libanais. Qui sont des arabes. Ou pas.

rose dit: à

Le fil de coton.
Les fils électriques qui étaient enrobés dans une gaine de fils de coton.
Le fil à coudre.
Le fil ô mène.

rose dit: à

Les médias sont doublement coupables : d’abord à cause de la manière dont ils traitent l’évènement.

Les médias sont des vendus à la cause.
Comment oublier Léa Salamé vêtue de blanc de pied en cap lors de son interview du président ?

Marie Sasseur dit: à

Bergeret est un fake qui n’est activé qu’occasionnellment, lorsqu’elle est appelée.

Marie Sasseur dit: à

La rosse va finir dans le cantou, très bientôt.

Marie Sasseur dit: à

 » merci au Mécénat de LMVH a permis l’acquisition du dernier Caillebotte entré a Orsay! »

Le dément mc ne sera pas invité à la pendaison heu, à l’accrochage. La roture a ses codes.

Marie Sasseur dit: à

@ »Je viens ici de plus en plus rarement. Ce soir, par hasard, j’entre, le sujet Houellebecq m’intéresse–un bien triste sire, entre nous–, je viens lire ce qu »en ont dit les commentateurs, et… PAF! …Elle parle de moi.

Je m’interroge sur Bergeret/MC.
Doit-on lire Bergeret et MC où me prend-elle encore pour MC? Mystère.

Décidément, Clopine est un cas presqu’aussi intéressant que Houellebecq. »

Le fake Bergeret a été créé uniquement dans le but d’etudier  » un cas ».
Qui n’apparaît plus que lorsque  » son objet d’etudes  » cité ce pseudo.

J’ai de bonnes raisons de penser que ce fake est l’oeuvre d’une brouteuse de Paris.
Une sacrée connasse.

Marie Sasseur dit: à

31/01/23, 7h04

rose dit: à

Le dément mc ne sera pas invité à la pendaison heu, à l’accrochage.

Pourtant, avons tous les fils qu’il faut.
On va convoquer Ariane.

rose dit: à

Bergeret s’est calmé.
Il a répandu assez de venin.
Jouir je ne crois pas, il lui faut des chaînes et un fouet.
Il a réapparu pck, même moribond, tu n’es pas encore mort.

(Attendant Sergio).

rose dit: à

G cherché la définition du cantou. Les choses bougent.
Avec ampleur.

rose dit: à

Une barque, un canoë n’ont jamais été des bateaux. Ce sont des moyens de locomotion sur l’eau, plus rapides pour ceux qui ne savent pas marcher sur.

Les promenades en barque où on s’encanaille près de Nogent ou Champigny sur Marne, c’était pour les enrichis qui avaient de vieilles nostalgies de retour à la campagne.

Terrine, andouillette de Troyes, pommes de terre duchesse dans la graisse de canard, je ne connais pas les desserts, et puis hop dans la barque.

Une y a dramatiquement laissé sa peau, empêtrée qu’elle fut dans ses jupons.Ce fait divers dramatique nous a donné un des poèmes de deuil les plus magnifiques qu’il soit.

rose dit: à

lorsqu’elle est appelée.

Fake c toujours masculin.
Les femmes nous sommes appelées ailleurs.

Paul Edel dit: à

ROSE votre charge contre  » les journalistes » est navrante.ayant longtemps travaille dans la presse écrite en province je n étais pas plus payé qu un instituteur et j’etais réveillé la nuit pour un accident ou un feu.Quelle maladie cette généralisation sans rien connaître du terrain.et le sort des pigistes ou des correspondants locaux, vous connaissez?

Janssen J-J dit: à

De cette nuit encore bien agitée, je me suis souvenu :
n° 81 JMSS du général Jaruselski, de Lesh Walesa et du père Pipielusko
n° 82 JMSS du jour du coup d’état de Pinochet au Chili
n° 83 JMSS de mon premier flirt
n° 84 JMSS de la cabane Fréjydodi
n° 85 JMSS de tous les chiens que nous avons eu à la ferme (entre 1958 & 1989) : Mirette, Médor, Lisette, Sans Peur, Flambeau, Canelle, Pologne et Twiguy. La chienne la plus héroïque et formidable de tout ces bâtards fut Lisette. Elle était super pour ramener toutes les vaches à l’étable sans en oublier une seule. Après quoi, les Ceausescu ont été buttés quasi en direct le jour de l’An, et il n’y a plus eu plus jamais de chiens à la maison. Pologne (le petit lapin de Lantier ?) venait de mourir de vieillesse, et il n’y avait plus de troupeaux à garder en Roumanie. Alors, à quoi bon ?
n° 86 JMSS de n’avoir jamais lu le Seigneur des Anneaux et en fus agacé à la vu du films sur les Hobbits et autres farfadets.
n° 87 Je me souviens des années « vampires » : le film de Polanski, bien sûr, le roman « Salem » de Stephen King, tiré du filon des aventures du comte Dracula, puis de Nosferatu (de Murnau avec Isabelle Adjani ?), des grands films et des « littératures de gare, mais j’espère pas de la mauvaise », comme l’objectait King à sa mère.
n° 88 Je me souviens d’avoir séjourné dans le Maine, le Rhode Island, le Vermont et le Massassuchets. Et surtout d’avoir parcouru de long en large à pied la ville de Burlington dans le Vermont avec Gilbert, un collègue québécois bien sympathique, non sasn avoir préalablement dévoré un chien chaud sur le bord duc lac de Memphrémagog à la lisière de la frontière US
https://www.magogquebec.ca/fr/lac-memphremagog/.
n° 88 bis… et de la double lignejaune de démarcation de la frontière traversant la rue d’une petite ville dont les maisons côté pair étaient canadiennes et les maisons côté impair américaines. J’en fus halluciné, mais n’ai jamais retrouvé hélas le nom du check point…
n° 89 – JMSS de la grande tournée en Gaspésie avec D., PL et YF dans une Pontiac de location. Et des colonies des fous de Bassan sur la petite ile au large de Percé, où nous avait rejoint Louise B. On avait mangé des glaces à la crème et des crevettes grillées sur le port de Rimouski.
n° 90 – JMSS de l’urgence qu’il y avait à inscrire ces fantômes de la nuit, de peur de voir toutes ces traces de souvenirs heureux et maléfiques s’en évaporer à jamais. L’insomniaque Marie Darrieusecq nous avait appris à ne pas craindre d’écrire le maximum de nos tourments nocturnes pour pouvoir en faire l’état d’inventaire dans nos propres « pas dormir » (chez POL ou chez RDL, peu importe).

Bàv (31.1.23_10.22)

Janssen J-J dit: à

Moij non plus, je ne connaissais pas le cantou. Maintenant, je sais tout, … Les journalistes dans leur ensemble ne sont pas toujours de petits saints.
https://www.cettefamille.com/cantou/
Victor Castanet, en free lance, lui l’est… son enquête et récente mise au point est édifiante… J’avais déjà pressenti que ma mère était maltraitée dans le premier établissement où elle fut dirigée de 2008 à 2010. Nous réussîmes à l’exfiltrer dans un nouvel ehpad où elle a toujours résidé toujours depuis 2010. Elle n’y a jamais subi aucune maltraitance, elle souhaite y mourir bien sûr, bien qu’elle n’ait plus aucune conscience de vouloir encore quelque chose. Entourée de gens et de personnels religieux et laïcs profondément pieux, elle gît dans une forme de paix intérieure. Mais nul ne sait si elle a encore des pensées relatives à la vie et à la mort, comme des espérance d’autre chose, en somme. C’est cela, le plus difficile, ne pas savoir où elle en est, dans sa tête. Imaginer qu’il n’y a pas trop de douleur. C’est un profond mystère auquel je n’aurais jamais pensé devoir être confronté. Bàv,

Patrice Charoulet dit: à

« Relève-toi, bonobo ! »

En France, en 2023, un spectateur a crié à un joueur de basket noir, tombé, après un choc avec un joueur de l’équipe adverse : « Relève-toi, bonobo ! ».
Faut-il vraiment commenter ?

MC dit: à

Avec Adjani , ce n’est pas Murnau, c’est Herzog. Heureusement qu’il y a des fortunes pour assurer le mécénat. Cela remonte fort loin. Un particulier nommé Mécène, dont les liens avec Auguste n’excluaient pas une jolie fortune, au contraire. S’imagine-t- on que Moreau/-Nelaton n’était pas dans le même cas? Ou Cognacq-Jay? Ou Marmottan? Et quel besoin d’aller chercher un Nhamad pour vous assener cette lapalissade qu’un millionnaire cherche de l’argent?! Le legs Duthuit au petit Palais provient de riches rouennais, si lmd mémoire est bonne. Il doit même il y avoir au Louvre, dans le Bulletin ou ailleurs, une liste des Amis du Louvre.Consultez-la, avant de parler! Au risque de faire enrager les Sasseur, on signalera en passant des remerciements adressés parmi une foule d’autres à votre serviteur dans le catalogue pour sa contribution à la restitution de certains décors ! Eh oui, on. A demandé au « dément » son avis sur des points concernant la restitution de la Chambre du Duc de Luynes. C’est comme ça… MC

rose dit: à

Le cantou est indescriptible : c’est l’unité Clac Clac du nom d’un médecin bien atteint qui a porté plainte contre moi au Procureur de la République lorsque j’en ai exfiltré ma mère qui se laissait mourir, était nue et dépouillée.

Je raconterai.
Il n’est pas temps.

Il est vrai que nous sommes régulièrement confrontés à l’inimaginable : lorsque cela vient de nos proches,ceci n’est pas une confession, ni une pissotière ni un pot de chambre, c’est la réalité vraie.

Victor Castanet est un lanceur d’alerte.

rose dit: à

l’inimaginable : lorsque cela vient de nos proches,ceci n’est pas une confession, ni une pissotière ni un pot de chambre, c’est la réalité vraie, pire que lorsque cela vient d’un étranger.

MC dit: à

Et soit dit en passant, le jeune Maupassant et le jeune Zola seraient bien surpris de cette vision friquee du canotage, eux qui n’arrivaient pas toujours à joindre les deux bouts à l’époque. Voir aussi les Canotiers de Renoir!

rose dit: à

Oui Paul Edel.
Je connais un peu le sort des pigistes qui traitent des chemins écrasés et qui sont traités par leur chef eux mêmes comme des chiens écrasés.

Et le salaire d’un journaliste, au Monde par hasard ?
Début, milieu et fin de carrière ?
Qui s’y colle ?

Et la retraite afférente ?

Paul, ne vous bilez pas, je fais un inventaire.

rose dit: à

Je connais un peu le sort des pigistes qui traitent des chiens écrasés ; j’ai assisté en live à l’écrasement. Chose dont se passe un qui a l’autorité.

Paul Edel dit: à

Il n’empêche, votre mépris pour une profession ça ne passe pas! et les journalistes du Monde ne volent pas leur argent.

Marie Sasseur dit: à

Pagaie pas gai.

Ce tableau de Caillebote ne vaut pas un caramel. Mais ça c’est pas le propos du vieux marteau mc.

Mettez nous du Passou en rameur, à la place, hein.

Bolibongo dit: à

Le fil ô mène.

Fil à couper le beurre, rose.

rose dit: à

Le fil à la patte.
(Un sécateur vite)

rose dit: à

Je n’ai pas de mépris pour les journalistes, pas plus que pour les infirmières.
C’est comme cela.

Des brebis galeuses, des moutons noirs, (même des poussins noirs), il y en a partout.

Bolibongo dit: à

Avec rose, c’est la grève au grangeon.
🙂

MC dit: à

On rappellera à Sasseur qu’une des plus grosses bêtises du Louvre fut le refus de la très remarquable collection d’impressionnistes constituée par un certain Gustave Caillebotte! Pour le reste, et l’entrée précoce de l’ Amérique dans le jeu, voir le Durand-Ruel de Pierre Assouline.

Marie Sasseur dit: à

Caillebotte a été un riche collectionneur, et un mécène.
Qui a pu penser le contraire à part ce vieux cinglé mc, bon à enfermer lui aussi,
qui ?

De là en faire un un graand artiste, le pas est franchi avec ce  » trésor national ».
Caillebotte a fait le portrait d’un ami , une croûte qui n’a dû causer qu’a quelques-uns et dont la descendance s’est débarrassée.
Ensuite une bonne opération fiscale, voilà, comment le dernier  » trésor national  » en mains privées ( françaises ?) s’est retrouvé chez mon Trésor ( public)

Marie Sasseur dit: à

Ce vieux dément mc voulait-il donner des leçons d’économie à quelques abrutis.
Qu’il commence à étudier les avantages fiscaux du mécénat d’entreprise.

Il reviendra commenter ensuite.

___________

Sinon, là j’auraus bien aimé faire un tour, il reste qq jours, pour en profiter :

« Les expositions « Monet – Mitchell » mettent en scène un dialogue inédit entre les œuvres de deux artistes exceptionnels, Claude Monet (1840-1926) et Joan Mitchell (1925-1992). »

https://www.fondationlouisvuitton.fr/fr/evenements/claude-monet-joan-mitchell

Marie Sasseur dit: à

Si j’aurais su, n’est-ce pas.

lmd dit: à

Quelques précisions et compléments pour me persuader que je suis la conversation :
à propos de main, d’outil et de feuille de laurier, on se souviendra que l’outillage des peintres-vitriers comporte un couteau à mastiquer qui s’appelle aussi feuille de laurier.
À propos du canotage tragique qu’évoque rose : il ne s’agissait pas d’une partie de canotage à pique-nique mais d’un trajet en canot à voile pour se rendre chez chez le notaire.
A propos du tableau de Caillebotte, Marie Sasseur se dépasse en parlant de croute (bis repetita dit-elle) qui ne vaut pas un caramel. Marie Sasseur ne semble pas capable de percevoir de la beauté quand il en passe à sa portée.
A propos de legs, encore heureux que les milliardaires fassent des legs, sinon il ne vaudrait pas la peine qu’on conserve leur privilèges et qu’on les décore de la légion d’honneur.
Par ailleurs, s’il n’y avaient pas du tout de milliardaires, les tableaux impressionnistes (et les autres) vaudraient beaucoup moins cher et les musées pourraient se les acheter.

rose dit: à

canot à voile

RV chez le notaire je ne dis rien pourtant je crois que c’était festif.

Canot à voile, je mettrai ma main à couper que non.

rose dit: à

Ceci dit, s’il y a une voile aurique ou autre même petite c’est bien un bateau.⛵

MC dit: à

Et c’est presque toute une famille, pas seulement Léopoldine, qui a été frappée. De cela, on se rend compte dans le petit cimetière de Villequier…. Le fantasme de la résurrection de Léopoldine va très loin dans « A celle qui est restée en France » Et’quand, ce qu’un Dieu fit, un Père le ferait? ». En revanche, échec complet de la grande machine intitulée » à Charles Vacquerie ». Le défunt ravisseur de Léopoldine n’inspirant toujours pas Hugo, même après sa mort. On a ses préférences. MC

Alexia Neuhoff dit: à

Le grand Gustave Caillebotte n’embarque apparemment pas tout le monde sur ses périssoires, ni à Yerres ni ailleurs. Il faut bien qu’il en reste sur la terre ferme pour raboter le parquet.

Clopine dit: à

Très très grosse manif à Rouen, et des boîtes privées se joignent au mouvement. Vivement la grève générale !

rose dit: à

4 septembre 1843
« Le lundi matin, 4 septembre, vers dix heures, Charles Vacquerie embarque sur la Seine en compagnie de son oncle, Pierre Vacquerie (1781-1843), ancien marin, et du fils de celui-ci, Arthur (1832-1843), âgé de onze ans. Ils comptent se rendre chez Me Bazire, le notaire de Caudebec, à une demi-lieue de Villequier, où ils avaient affaire. Ils montent dans un canot de course que son oncle venait de faire construire. »

Le notaire oui.

rose dit: à

Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin

De venir dans ma chambre un peu chaque matin;

Je l’attendais ainsi qu’un rayon qu’on espère;

Elle entrait, et disait: Bonjour, mon petit père ;

Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s’asseyait

Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait,

Puis soudain s’en allait comme un oiseau qui passe.

Soleil vert dit: à

J’essaye d’obtenir l’autorisation de consulter une thèse universitaire sur Ernest Pérochon. C’est comme si je demandais le code confidentiel de la carte American Express de Bernard Arnault.

et alii dit: à

Les philadelphes étaient membres d’une société secrète à vocation démocratique, fondée en France à la fin du xviiie siècle et influente à l’époque napoléonienne en Suisse et dans le nord de l’Italie
sans me défiler!

Paul Edel dit: à

A propos de la mort de Léopoldine Hugo, on sait que l’embarcation fatale était ce qu’on appelait à l’époque un « canot de course » avec des voiles qui avait été conçu par Pierre Vacquerie, l’oncle de Charles, et qu’il était destiné à des régates, et donc ultra léger. Ce canot était si instable que Charles, le matin du drame, était revenu à quai pour lester le canot de pierres plates pour gagner Caudebec. Le notaire de Caudebec Me Bazire qui voulait déjeuner avec Léopoldine, et Charles , Pierre, et Artus Vacquerie, avait proposé de les reconduire en voiture car lui-même était monté dans le canot, lesté de nouvelles pierres et, à mi-chemin, inquiet de ce canot instable qui ne lui inspirait pas confiance, s’était fait débarquer à mi-chemin pour finir le trajet à pied…C’est ensuite qu’il y eut un coup de vent imprévu qui avait retourné l’embarcation.

Soleil vert dit: à

Du côté de chez Drouant (podcast) : « quand les résultats sont tombés Weyergans (le Goncourt 2005) a appelé sa maman, Houellebecq son chien, c’est toute la différence. »

dur dur P. Assouline

D. dit: à

Moi je sais qui appeler quand je serai prix Goncourt (bientôt).

D. dit: à

Oui, vivement la grève générale. Moi j’ai fait des gris stocks d’un peu tout, jambons, morues, pâtes, riz, huile, beurre, bois, gaz en bouteille, batteries, panneau solaire etc…
Et 1000 litres de gazole en 50 jerricans dans mon garage.

Clopine dit: à

Eh oui, la Seine n’est pas toujours sereine. Je regrette toujours le mascaret, aujourd’hui disparue.

rose dit: à

Certains disent que le coup de vent ce n’est pas le mascaret qui intervient avant onze heures du matin et en fin de journée.

rose dit: à

Louis Chrysos Bolibongo ?

rose dit: à

Ah.
Je viens de distribuer tous mes stocks.
Pâtes, riz, huile d’olive, bocaux divers et variés, pâtés.
Je songe commencer a aller à Intermarché à pieds.
Dernier plein d’essence 70 euros pour 37 litres. Ai cru mourir.

rose dit: à

Peut être que Houellebecq n’a pas d’maman.

rose dit: à

Ernest Pérochon. C’est comme si je demandais le code confidentiel de la carte American Express de Bernard Arnault.

Nène.
Je viens faire les courses avec vous Soleil Vert ? Je peux porter les sacs.

rose dit: à

Nêne.

rose dit: à

Léopoldine ne savait pas nager.
L’oncle et le cousin de Charles se sont aussi noyés.

renato dit: à

Svetlana Tikhanovskaïa, « Les dictatures n’ont pas de limites géographiques. S’ils ne sont pas arrêtés, ils se propagent ».

renato dit: à

ils > ELLES

Bolibongo dit: à

Ai cru mourir.

Lier son existence au prix de l’ essence, qu’en aurait dit J.P. Sartre?

Jean Langoncet dit: à

De ce qui distingue la propagation des dictatures de l’épandage des effluents de cultures intensives … Laisser pisser le mérinos (ça lui passera avant que ça me reprenne)

Bolibongo dit: à

Trois Gije,

Bobongo,
ne pas confondre avec ce très, très, très douteusement loin cousin dévoyé! 🙂

Janssen J-J dit: à

reconnaissez-moij ne pas vous avoir traité de bonobo, comme charoulet… Même Kilyan a une somptueuse résidence en Californie : au figmag, ils disent qu’elle est un brin disproportionnée, vus son âge et son extraction sociale. Cela dit, on n’a jamais vu Bernard A taper dans un Caillebotte avec le talent de M’bappé dans un ballon rond. Je laisse la rdl arbitrer…
Bàv, je sors car j’ai 39° ce soir, fièvre, courbature et frissons glacés. Je ne verrai le toubib que vendredi matin… Nous sommes dans un semi désert, mais il faut savoir vivre oû on l’a décidé… Demain, je garderai la chambre avec etalii, d’ailleurs, je dois finir mon Castanet. N’allez pas vous attraper la chaudepisse et autres saletés dans les cinémas. C’est mon conseil.

Clopine dit: à

En tout cas, Houellebecq hait sa mère. Nous ne pouvons que constater le fait, sans avoir d’opinion (comment voulez-vous ?). Mais pour tous ceux et celles qui aiment leur mère, il y a là, vu l’ampleur des dégâts (devenir à cause de cela un auteur si réputé qu’il peut se permettre n’importe quoi), comme une sorte d’insulte. Toutes les mères ne sont pas indignés : à preuve, c’est bien grâce à elles que les bébés, qui pour l’espèce humaine arrivent non finis, incapables de vivre sans les soins requis, survivent et se déploient. Malheureux sont, certes « ceux à qui jamais leurs mères n’ont souri ». Ahaha. Mais est-ce ma faute, à moi ?

D. dit: à

Moi je n’aime ni les bébés ni leurs mères.

rose dit: à

Jean Paul Sartre.

Deux questions :
– À Paris, besoin d’une voiture ?
– Connaissez les figures de rhétorique ?

rose dit: à

Houellebecq hait sa mère.

Ceci, je ne le sais pas.

rose dit: à

Parfois la Justice en France traite en appel avec sérieux des cas gravissimes.

et alii dit: à

clopine, j’ai connu une femme qui disait détester les femmes; pensez-vous qu’elle ait aussi détesté sa mère?

et alii dit: à

ROSEHouellebecq hait sa mère.

Ceci, je ne le sais pas.
ET QUAND BIEN MËME IL LE DIRAIT,l’écrirait noir sur blanc, CELA NE PROUVERAIT RIEN

Jazzi dit: à

Meilleurs voeux de prompt rétablissement, JJJ.

rose dit: à

l’écrirait noir sur blanc, CELA NE PROUVERAIT RIEN
D’accord et alii.

et alii dit: à

evidemment, j’aurais dû dire plutôt quelque chose comme :gare à ne pas forcer inconsidérément des interprétations!
je suggère en passant KRISTEVA/
vulnérabilité narcissique a pour corollaire un rapport in
certain au langage, le lien symbolique est douteux, incer
tain.
Pas forcément. Il y a des structures narcissiques qui n’ac
cèdent pas à des elaborations secondaires liées avec leur
vécu affectif ou archaïque. Leurs elaborations symboli
ques mais aussi imaginaires restent comme une seconde
peau, comme quelque chose de superficiel. L’analyste en
tend souvent des plaintes qui disent : ce que j’exprime
n’est pas ce que je ressens, et cela paraît souvent comme
une défense hystérique par rapport à une énorme narcissisation du corps et de î’affect. Souvent je pense que ces
plaintes, au contraire, veulent dire une coupure de la per
sonnalité qui fait que ce qui est acquis secondairement ne
correspond pas aux soubassements plus profonds du psy
chisme.
Est-ce que cela signifie que
les gens qui ont un rapport
au symbolique, les artistes
par exemple, ont une moins
grande fragilité ?
Des prothèses, oui, des constructions symboliques qui
sont des défenses par rapport à une réalité que j’appelle
sémiotique parce qu’elle n’est pas sans sens, elle n’est pas
de l’amorphe substantiel et biologique, elle est déjà une
articulation psychique primaire mais qui trouvent des
formes paralinguistiques qui ne sont pas symbolisées à
travers des signes linguistiques. Dans cette optique, on
peut imaginer que certains textes soient des constructions
habiles mais de l’ordre des «faux self», de l’ordre du « comme si », une imposture vitalement nécessaire.
Cela me ramène au point de départ qui nous a conduits à
cette problématique, à savoir que dans des personnalités
avec un fort impact narcissique, il serait important de
faire la part de l’événement et donc de ne pas tabler, par
exemple dans une analyse, uniquement sur la verbalisa
tion et l’association que l’individu peut en faire. Mais
tenir compte aussi de l’événement traumatique et de tou
tes ces formes sous-langagières, vocales, tactiles, visuelles,
de divers autres ordres du mouvement du corps (qui sont
encore une fois déjà des inscriptions psychiques et pas
simplement des énergies biologiques). A partir de là,
https://www.persee.fr/docAsPDF/grif_0770-6081_1985_num_32_1_1661.pdf

et alii dit: à

DONC BONSOIR

Jazzi dit: à

MICHEL HOUELLEBECQ

Petit précis sur les nouvelles ruralités

Michel, l’un des deux héros des Particules élémentaires, vient rejoindre son demi-frère Bruno à Saorge, un village haut-perché de l’arrière-pays niçois, à la frontière de l’Italie. Nés de la même mère, à la fin des années cinquante, et élevés par leurs grands-mères paternelles, ils viennent assister à la mort en direct de leur exécrée génitrice. Bourgeoise friquée et instruite, elle ne s’était jamais remise de mai 68. L’époque était alors au maoïsme et à l’amour libre. Abandonnant ses deux maris et ses enfants elle vécut dans diverses communautés, de l’Inde à la Californie, s’entourant progressivement d’amants de plus en plus jeunes qu’elle. Résultat des courses, ses deux fils, qui ont atteint la quarantaine à l’instant de leur ultime rencontre, sont devenus, l’un, Bruno, passablement fou, et l’autre, Michel, totalement désabusé. Mais grâce à un éclair de lucidité, Bruno résume parfaitement pour nous le portrait de la néo-ruralité : son historique, ses conflits avec les agriculteurs locaux, l’application sur le terrain des principales mesures écologistes… Vraisemblablement, pour Michel Houellebecq, l’avenir n’est pas au bio fixe !

« Selon le Guide du routard qu’il avait acheté à l’aéroport d’Orly, le village de Saorge, avec ses maisons hautes étagées en gradins, dominant la vallée en un à-pic vertigineux, avait « quelque chose de tibétain » ; c’était bien possible. Toujours est-il que c’est là que Janine, sa mère, qui s’était fait rebaptisée Jane, avait choisi de mourir, après plus de cinq ans passés à Goa, dans la partie occidentale de la péninsule indienne.
« Enfin elle a choisi de venir ici, elle n’a sûrement pas choisi de crever, corrigea Bruno. Il paraît que la vieille pute s’est convertie à l’islam – à travers la mystique soufie, une connerie de ce genre. Elle s’est installée avec une bande de babas qui vivent dans une maison abandonnée à l’écart du village. Sous prétexte que les journaux n’en parlent plus on s’imagine que les babas et les hippies ont disparu. Au contraire ils sont de plus en plus nombreux, avec le chômage leur nombre a considérablement augmenté, on peut même dire qu’ils pullulent. J’ai fait mon enquête… » Il baissa la voix. « L’astuce c’est qu’ils se font appeler des néo-ruraux, mais en réalité ils ne glandent rien, ils se contentent de toucher leur RMI et une subvention bidon à l’agriculture de montagne. » Il hocha la tête d’un air rusé, vida son verre d’un trait, en commanda un autre. Il avait donné rendez-vous à Michel Chez Gilou, le seul café du village. Avec ses cartes postales cochonnes, ses photos de truites encadrées et son affiche de la « Boule saorgienne » (dont le comité directeur ne comportait pas moins de quatorze membres), l’endroit évoquait à merveille une ambiance « Chasse – Pêche – Nature – Tradition », aux antipodes de la mouvance néo-woodstockienne vitupérée par Bruno. Avec précaution, celui-ci sortit de son porte-documents un tract intitulé SOLIDARITE AVEC LES BREBIS BRIGASQUES ! « Je l’ai tapé cette nuit… fit-il à voix basse. J’ai discuté avec les éleveurs hier soir. Ils n’arrivent plus à s’en sortir, ils ont la haine, leurs brebis sont littéralement décimées. C’est à cause des écologistes et du parc national du Mercantour. Ils ont réintroduit des loups, des hordes de loups. Ils mangent les brebis !… » Sa voix monta d’un seul coup, il éclata brusquement en sanglots. Dans son message à Michel Bruno indiquait qu’il vivait de nouveau à la clinique psychiatrique de Verrières-le-Buisson, de manière « probablement définitive ». Apparemment, donc, ils l’avaient laissé ressortir pour l’occasion.
« Donc notre mère est en train de mourir… coupa Michel, soucieux d’en venir au fait.
– Absolument ! Au Cap d’Agde c’est pareil, il paraît qu’ils ont interdit au public la zone de dunes. La décision a été prise sous la pression de la Société de protection du littoral, qui est complètement aux mains des écologistes. Les gens ne faisaient rien de mal, il partouzaient gentiment ; mais il paraît que ça dérange les sternes. Les sternes, c’est une variété de piafs. Au cul les piafs ! » s’anima Bruno. « Ils veulent nous empêcher de partouzer et de manger du fromage de brebis, c’est des vrais nazis. Les socialistes sont complices. Ils sont contre les brebis parce que les brebis sont de droites, alors que les loups sont de gauche ; pourtant les loups ressemblent aux bergers allemands, qui sont d’extrême droite. A qui se fier ? » Il hocha sombrement la tête. »
(« Les particules élémentaires », Flammarion, 1998)

Sur les pas de Michel et Bruno, nous découvrons ensuite les membres de la communauté réunie autour de leur mère, dans une vaste et basse maison, « en pierre grossières, recouverte d’un toit de lauzes », près d’une source. Avec, par ordre d’apparition, Hippie-le-Noir, ainsi décrit : « Il pouvait avoir vingt-deux ans. Vêtu d’un treillis militaire et d’un tee-shirt Greenpeace. Il avait le teint mat, des cheveux noirs tressés en petites nattes, bref il suivait la mode rasta. » Viennent enfin : « une créature indistincte et blondasse, vraisemblablement hollandaise, qui tricotait un poncho près de la cheminée, et un hippie plus âgé, aux longs cheveux gris, à la barbiche également grise, au fin visage de chèvre intelligente. »

D. dit: à

Circuler la nuit en voiture Diesel à Paris est un plaisir rare que personne ne m’a encore enlevé. Vrouuumm vrooouuum !

D. dit: à

Justement ma voiture est assurée à la MAIF.

rose dit: à

Antoine Le Ménestrel

De plus que vous, que moi nous il avait non seulement l’intense goût de la liberté, l’arrogance incroyable contre la mort mais encore il était un danseur à la verticale d’une élégance rare !
Avant ses 52 ans, il vivait déjà à la Palud sur Verdon, au sommet des gorges, et avait sombré tragiquement dans un alcoolisme invétéré, qui a rendu sa chute dans les escaliers de chez lui mortelle.

rose dit: à

et alii dit: à
évidemment, j’aurais dû dire plutôt quelque chose comme :gare à ne pas forcer inconsidérément des interprétations!
je suggère en passant KRISTEVA/
vulnérabilité narcissique a pour corollaire un rapport incertain au langage, le lien symbolique est douteux, incertain.
Pas forcément. Il y a des structures narcissiques qui n’accèdent pas à des élaborations secondaires liées avec leur vécu affectif ou archaïque. Leurs élaborations symboliques mais aussi imaginaires restent comme une seconde
peau, comme quelque chose de superficiel. L’analyste en
tend souvent des plaintes qui disent : ce que j’exprime n’est pas ce que je ressens, et cela paraît souvent comme
une défense hystérique par rapport à une énorme narcissisation du corps et de l’affect. Souvent je pense que ces
plaintes, au contraire, veulent dire une coupure de la personnalité qui fait que ce qui est acquis secondairement ne correspond pas aux soubassements plus profonds du psychisme.
Est-ce que cela signifie que
les gens qui ont un rapport au symbolique, les artistes
par exemple, ont une moins
grande fragilité ?
Des prothèses, oui, des constructions symboliques qui sont des défenses par rapport à une réalité que j’appelle
sémiotique parce qu’elle n’est pas sans sens, elle n’est pas de l’amorphe substantiel et biologique, elle est déjà une articulation psychique primaire mais qui trouvent des
formes paralinguistiques qui ne sont pas symbolisées à travers des signes linguistiques. Dans cette optique, on
peut imaginer que certains textes soient des constructions habiles mais de l’ordre des «faux self», de l’ordre du « comme si », une imposture vitalement nécessaire.
Cela me ramène au point de départ qui nous a conduits à cette problématique, à savoir que dans des personnalités
avec un fort impact narcissique, il serait important de faire la part de l’événement et donc de ne pas tabler, par exemple dans une analyse, uniquement sur la verbalisation et l’association que l’individu peut en faire. Mais tenir compte aussi de l’événement traumatique et de toutes ces formes sous-langagières, vocales, tactiles, visuelles, de divers autres ordres du mouvement du corps (qui sont
encore une fois déjà des inscriptions psychiques et pas simplement des énergies biologiques). A partir de là,

Et alii, rectifié la mise en page,

rose dit: à

Et alii,

Me semble que, outre la coupure de la personnalité, ou la dissociation, il peut y avoir également une impérative nécessité de cacher.
=> Protection immense assurée.

D. dit: à

Souvent je m’offre un tour de périphérique. Environ 1/2 heure. Je respecte la limitation de vitesse.

closer dit: à

Tout est dit JB:

« Lorsque j’étais bébé, ma mère ne m’a pas suffisamment bercé, caressé, cajolé ; elle n’a simplement pas été suffisamment tendre ; c’est tout, et ça explique le reste, et l’intégralité de ma personnalité à peu près, ses zones les plus douloureuses en tout cas… Aujourd’hui encore, lorsqu’une femme refuse de me toucher, de me caresser, j’en éprouve une souffrance atroce, intolérable ; c’est un déchirement, un effondrement, c’est si effrayant que j’ai toujours préféré, plutôt que de prendre le risque, renoncer à toute tentative de séduction. La douleur à ces moments est si violente que je ne peux même pas correctement la décrire ; elle dépasse toutes les douleurs morales, et la quasi totalité des douleurs physiques que j’ai pu connaître par ailleurs ; j’ai l’impression à ces moments de mourir, d’être anéanti, vraiment. Le phénomène est simple, rien ne me paraît plus simple à expliquer ni à interpréter ; je crois aussi que c’est un mal inguérissable. J’ai essayé. La psychanalyse s’est depuis toujours déclarée impuissante à lutter contre des pathologies aussi ancrées ; mais j’ai un temps placé quelque espoir dans le rebirth, le cri primal… ça n’a rien donné. Je le sais maintenant : jusqu’à ma mort je resterai un tout petit enfant abandonné, hurlant de peur et de froid, affamé de caresses ».

closer dit: à

« Je le sais maintenant : jusqu’à ma mort je resterai un tout petit enfant abandonné, hurlant de peur et de froid, affamé de caresses ».

Houellebecq

rose dit: à

Jazzi

L’avenir n’est pas au bio fixe, c’est une formule de génie.
A relire ce texte, c’est drôle mais drôle !

Reconnaissons quand même, dear et alii que si c sa mère cette hippie déjantée à Saorge, cela n’aide pas le fils à être janté/sécurisé.

closer dit: à

Aujourd’hui encore, lorsqu’une femme refuse de me toucher, de me caresser, j’en éprouve une souffrance atroce, intolérable ; c’est un déchirement, un effondrement, c’est si effrayant que j’ai toujours préféré, plutôt que de prendre le risque, renoncer à toute tentative de séduction. La douleur à ces moments est si violente que je ne peux même pas correctement la décrire ; elle dépasse toutes les douleurs morales, et la quasi totalité des douleurs physiques que j’ai pu connaître par ailleurs ; j’ai l’impression à ces moments de mourir, d’être anéanti, vraiment. »

Michel H.

rose dit: à

C dans un de ses romans cela

closer dit: à
« Je le sais maintenant : jusqu’à ma mort je resterai un tout petit enfant abandonné, hurlant de peur et de froid, affamé de caresses ».

Houellebecq

Ou bien dans une interview ?

rose dit: à

D’où est sorti cet extrait, Closer ?

MC dit: à

Je n’ai pas l’impression qu’ ´Edouard Louis , coqueluche passagère clopinesque, ait aimé beaucoup la sienne, laquelle est quand même venue porter la contradiction et plus à son illustre rejeton..

MC dit: à

Rose, je crois que c’est plus le passage de Nene aux Hommes Frénétiques, unique roman de SF de Perrochon,´qui intéresse Soleil Vert, il y a un personnage qui ressemble beaucoup à Einstein, là dedans…. Bien à vous. MC

rose dit: à

MC

Je ne connais pas les Hommes frénétiques de Ernest Pérochon.

D. dit: à

On dit que le périphérique mesure 35 km de long. C’est absurde. Le périphérique intérieur est plus court que le périphérique extérieur, bien évidemment. J’ai toujours préféré faire des tours de périphérique extérieur, c’est à dire dans le sens contraire des aiguilles d’une montre.

rose dit: à

Sans allumer les phares, en zigzagant dans les tunnels, les Ramones à donf dans le poste.

D. dit: à

Non Mêdème. Je n’aime pas les ramones. Et je ne zigzague aucunement. Je tiens ma voie bien droit à 70 km/h.

Jean Langoncet dit: à

La meilleure du jour : s’il n’y avaient pas du tout de milliardaires, les tableaux impressionnistes (et les autres) vaudraient beaucoup moins cher et les musées pourraient se les acheter

Tant qu’il y aura des hommes les musées seront bien achalandés

Jean Langoncet dit: à

@Je tiens ma voie bien droit à 70 km/h.

Par Abraham. Encore un suprémaciste à Bibi qui compte évincer des millions d’opposants, à la longue, dix par dix …

Jean Langoncet dit: à

@Tant qu’il y aura des hommes les musées seront bien achalandés

Se disputer l’acquisition de toiles impressionnistes entre allocataires du RSA ? Surréaliste !

Jean Langoncet dit: à

@rose dit: à
Sans allumer les phares, en zigzagant dans les tunnels, les Ramones à donf dans le poste.
D. dit: à
Non Mêdème. Je n’aime pas les ramones. Et je ne zigzague aucunement. Je tiens ma voie bien droit à 70 km/h.

Sinon, pour ceux qui font du sur place et que la moisissure menace, pas mal noté chez blablacar, on peut prescrire les Chesterfield Kings et leur sorte de batmobile

https://www.youtube.com/watch?v=qjmAy8Mn6PU

rose dit: à

Dans le cas précis, une hyperbole.

rose dit: à

Une batmobile ; défaut de lecture de ma part hyper rapide et emplie de préjugés ; avais compris que vous rouliez à contre-sens. Ai compris ultérieurement que intérieur ds le sens des aiguilles d’une montre et extérieur l’inverse.

rose dit: à

Les journalistes du Monde ne volent pas leur argent.
Leurs salaires ?
Début, milieu et fin de carrière ?
Et leur retraite ?
Ce milieu serait impénétrable ?
Je dirai la suite ensuite.

rose dit: à

Voilà où nous en sommes, émission politique -oui- animée par Hanouna qui invite Olivier Véran.
Le règne de Macron en absurdie.

renato dit: à

« Il y a de la place pour tout le monde », disait l’un de mes profs lorsque quelqu’un désapprouvait quelque chose qui ne correspondait pas à ses goûts, tendances ou intérêts. Donc, Hanouna ne m’intéresse pas, e personne ne m’oblige à le regarder ; mais il y a de gens qui le suivent et ils ont droit à un talk-show qui leur convienne.

1.2 — 6.40

rose dit: à

S’il y avait de la place pour tout le monde, cela se saurait.
Léonora Miano, camerounaise/française, dans un roman écrit plus de vingt ans après les faits, Stardust, dit exactement le contraire.

rose dit: à

Pour une critique assassine

renato dit: à

À chacun ses opinions.

Marie Sasseur dit: à

« Pour le reste, et l’entrée précoce de l’ Amérique dans le jeu, voir le Durand-Ruel de Pierre Assouline. »

A quel chapitre et à quel sujet, exactement ?

Marie Sasseur dit: à

J’ai posé une question précise, j’en attends des éléments de réponse precis et référencés.

Paul Edel dit: à

Allez , c’est l’ère du soupçon ! C’est simple : les journalistes gagnent trop d’argent.
Rappelons des evidences. tous les régimes autoritaires ou fascistes se débarrassent en priorité des journalistes. ; Et même nos régimes démocratiques -malgré les commissions parlementaires- ne leur facilitent pas le travail. C’est la presse écrite qui enquête et a révèlé le plus de scandales sous la V° république, du Rainbow Warrior à l’affaire Bygmalion, des frais des bouche de la Mairie de Paris, à l’ affaire Cahuzac, sans oublier l’affaire du sang contaminé ou de la vache folle. .. C’est » le canard enchainé » « Le Monde » et « Médiapart » qui sont souvent à l’origine de la révélation de scandales. Rappelons que la presse libre est le pilier de la démocratie.
Pour connaitre le salaire des journalistes du Monde, il y a plusieurs sites et notamment Glassdoor.

closer dit: à

Rose:
(Michel Houellebecq, 20 août 2005. 3 HEURES DU MATIN – extrait de « Mourir », inédit).
Cahiers de l’Herne

Marie Sasseur dit: à

Bouh Edel, et sa démagogie corporatiste.

C’est comme partout il y a beaucoup de mauvais, et beaucoup trop payés.
Alors que ceux qui font le job, ne le font pas pour être riches.
A quoi tiennent les  » valeurs  » tout de même.

Marie Sasseur dit: à

J’espère que le dément mc, le Donald Cardwell & Roger Harth du blogaedel, ne va pas se ridiculiser complètement, si c’est possible.

On va voir jusqu’où ce fumiste est capable d’inventer.

Je rappelle la question:

« Pour le reste, et l’entrée précoce de l’ Amérique dans le jeu, voir le Durand-Ruel de Pierre Assouline. »

A quel chapitre et à quel sujet, exactement ?

JC..... dit: à

CANOTAGE (ta mère)

– Que ceux qui n’ont jamais navigué, bénis des dieux, sur les mers du monde lèvent le majeur !

– Bien ! … Camarades, conduisez ces bavards en soute de rééducation marxiste pour citadins aveugles, sourds, subventionnés.

EOJ

Marie Sasseur dit: à

Edel et son appli « paul empoi »… quelle tarte.

Marie Sasseur dit: à

paul emploi

JC..... dit: à

J’ajouterai volontiers, libre de toute flatterie, qu’en canotage Le Paquebot tient la route…!

Paul Edel dit: à

Paul empoi c était plus drôle …

renato dit: à

Si l’occasion se présente : Yuri Ancarani, Atlantide 2017 – 2023 (Venise défigurée par le tourisme de masse et ses contradictions).

Jazzi dit: à

Quand le le léZard chausse les chaussons des petits rats… de l’Opéra !

rose dit: à

:
(Michel Houellebecq, 20 août 2005. 3 HEURES DU MATIN – extrait de « Mourir », inédit).
Cahiers de l’Herne

Merci Closer.

rose dit: à

Paul Edel

Non, ce n’est pas mon propos du tout.
Et je pense qu’il y a d’énormes diversités de salaire au sein du métier de journaliste.

J’insiste, ici précisément, pck un qui m’a demandé mon salaire de prof., j’ai répondu. Il est journaliste au Monde et n’a pas donné le sien. Et n’a pas parlé de sa retraite.

La compétence ne dépend définitivement pas du salaire. Les postes de direction ne dépendent pas non plus des capacités intellectuelles et humaines ni de direction d’équipe.

Ma question, répétitive, dépend de mon inventaire de salaires versus retraites au sein de divers corps de métier.
Pas plus.

Je ne considère pas non plus que les cheminots soient trop payés ni que leur retraite anticipée soit volée à qui que ce soit.

Néanmoins, Paul, hier, votre remarque spontanée m’a énormément émue, pour deux raisons, une étant de l’ordre du fil d’Ariane qui permet de sortir du labyrinthe, et je reviendrai dessus. Merci à vous pour votre spontanéité indignée.

rose dit: à

Pour connaitre le salaire des journalistes du Monde, il y a plusieurs sites et notamment Glassdoor.

Merci, je vais y aller.

rose dit: à

Stardust de Léonora Miano.

Elle est camerounaise et française, française et camerounaise.
Dans un roman sans concession, elle relate une tranche de sa vie, elle avait vingt trois ans, sur plusieurs mois, en compagnie de sa fille toute petite, un an environ, dans un centre d’hébergement pour réfugiées/sans papiers ; qui va se clore dans une maison maternelle sous l’égide de L’armée du Salut (une des blagues préférées d’Emma, l’Armée du Salut).

Ce roman est génial.
Percutant, éblouissant.
Enthousiasme absolue.
Pas de pathos, une description clinique émaillée de remarques essentielles et fondamentales.

Un grand bonheur de lecture,

rose dit: à

absolu.

Bolibongo dit: à

@Michel H.

Il faut langer les bébés!

pourmapar dit: à

@Caillebotte,

En mettant de côté la spéculation et le défiscalisation scandaleuses, c’est un peintre éminemment moderne.

pourmapar dit: à

Dès les années 1880, Caillebotte anticipe les regards modernistes des photographes des années 30, tels ceux du Bahaus.
Gros plan sur un seulpersonnage – le tableau en question – ou bien encore les vues d’en haut qui bousculent totalement la perspective.

MC dit: à

Sasseur l’essentiel de la biographie d’ Assouline montre que Durand-Ruel a dû jouer le marché américain faute de conquerir le marché français dominé par les «  Maîtres » . Cette bio n’est pas si longue. (Elle est très courte comparé à celles qui ont suivi) que vous n’y puissiez vous- meme y trouver les passages concernés . Quant à imaginer un légitimiste se tournant vers le Nouveau Monde, c’est peut-être paradoxal , mais c’est l’auteur qui le souligne.

rose dit: à

Pour ma part

Caillebotte magnifique autant !!!

closer dit: à

« vieillit bien,  »

Antiphrase, je suppose…

Jazzi dit: à

Nous, les jeunes post soixante-huitards, manifestions pour nos libertés dans la vie immédiate.
Aujourd’hui, encouragés par une gauche en déshérence, des syndicalistes et des prof frustrés, la jeunesse manifeste pour… une lointaine retraite des plus hypothétiques !
Dans un monde politique, économique et écologique à l’avenir on ne peut plus incertain, il faudrait ne rien faire pour conserver des avantages acquis un demi siècle plus tôt ?
Pauvre France qui, plutôt qu’à la recherche d’un idéal, préfère s’assurer une place de parking pour garer sa vieille carcasse !

rose dit: à

Jack Lang

J’aurais dit litote spontanément mais antiphrase cela colle parfaitement bien.
Quatre mandats successifs et encore ?

P.S ; on ne peut pas être et avoir été.

rose dit: à

Marrant de parler de la jeunesse comme ça !
« à l’avenir on ne peut plus incertain, il faudrait ne rien faire pour conserver des avantages acquis un demi siècle plus tôt ? »

C’est pourtant bien le cas pour un bail emphytéotique acquis il y a vingt ans sous Delanoë, non ?

rose dit: à

À Jazzi, com précédent, en réponse à sa remarque sur les profs frustrés (qui acquièrent leur propre logement) et la jeunesse qui défile !

Marie Sasseur dit: à

@ »que vous n’y puissiez vous- meme y trouver les passages concernés . »

Justement, c’est ce que je vous demande, précisément.
Ce vieux dément pratique le révisionnisme comme monsieur Jourdain faisait de la prose, selon une malhonnêteté éprouvée : il sort une énormité, et à vous de démontrer qu’il a tort.
Donc, non. Je précise que j’ai cette bio de Durand-Ruel par Passou, en version poche.

Je repose la question :

« Pour le reste, et l’entrée précoce de l’ Amérique dans le jeu, voir le Durand-Ruel de Pierre Assouline. »

A quel chapitre et à quel sujet, exactement ?

Jazzi dit: à

Les avantages, il faut les acquérir au plus tôt, rose.
Moi, je me suis mis à la retraite à 20 ans !
Je manifestais alors pour le droit à la paresse.
Frustrés et ringards les vieux prof et syndicalistes, et surtout irresponsables.
Heureusement qu’en France, nous avons encore des responsables politiques…

Jazzi dit: à

« Ici et maintenant », c’était le slogan de Mitterrand et du parti socialiste, non ?

Marie Sasseur dit: à

Caillebotte @ » c’est un peintre éminemment moderne. »
Au temps de l’invention de la photographie, c’est certain.
Mais le gars qui a inventé photoshop a plus de talent, à mon avis.

Marie Sasseur dit: à

Courbet, Degas, etc, enfin ils sont nombreux à avoir photo shopé.

Jazzi dit: à

Aperçu Jack Lang et sa femme Monique près de leur domicile de la place des Vosges, JJJ.
Il avait l’air d’une vieille tortue terriblement ridée avec sa crinière outrageusement teinte en noir !

Damien dit: à

Aux éditions Corti, une nouveauté, l’exemple même du livre inintéressant, écrit sans doute par un intellectuel en rage devant l’indifférence qu’on lui voue :

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Pierre Senges, Épître aux wisigoths :
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« Sous l’égide des Wisigoths de Manganelli, nous voulons faire l’éloge de la littérature comme expérience de pensée : des hypothèses prises au sérieux, des démonstrations par l’absurde, des postulats suivis de leurs corollaires. Comme au cours des aventures d’Alice, comme dans les nouvelles de Sigismund Krzyzanowski, l’expérience de pensée engendre le récit, le récit à son tour vient nourrir une pensée. Et comme le fait le comte de Monte Cristo dans la version d’Italo Calvino, nous énumérons les hypothèses pour multiplier les possibles, et donc multiplier nos chances. (P. Senges) »

Bref, de la prétention à outrance. S’il convoque la « pensée », comme il dit, pour « penser » ça, il aurait mieux valu qu’il fasse la sieste. Il fait référence certes à Alice (de Lewis Carroll ?), mais aussi à un auteur complètement inconnu, que lui seul a lu. Son livre n’aura qu’un seul lecteur : lui-même. Dans le prochain, il va nous raconter comment il est mort de faim. Lui, il est pour la retraite à 50 ans, pour pouvoir nous casser les pieds avec ses « pensées ». Garde-les pour toi, Lucky Luke…

Jazzi dit: à

« les profs frustrés (qui acquièrent leur propre logement) »

Les logements de la Ville de Paris sont pleins de professeurs et d’infirmières, rose.
Et d’une multitude de familles nombreuses, issues de l’immigration…

rose dit: à

Jazzi dit: à
Les avantages, il faut les acquérir au plus tôt, rose.
Moi, je me suis mis à la retraite à 20 ans !
Je manifestais alors pour le droit à la paresse.
Frustrés et ringards les vieux prof et syndicalistes, et surtout irresponsables.
Heureusement qu’en France, nous avons encore des responsables politiques…

Cela ne vaut pas réponse. Rien de pire, pour moi, c’est mon opinion, que les pauvres qui votent à droite.
Et, je ne saurai expliquer pourquoi, cela me paraît bien plus délirant que les riches qui votent à gauche.
Un côté Ivanhoé ?

Rien sur le bail emphytéotique obtenu à quel àge, Jazzi ?

Jamais, il ne me viendrait à l’idée de critiquer la jeunesse.

rose dit: à

politiques…

Cela ne vaut pas réponse. Rien de pire, pour moi, c’est mon opinion, que les pauvres qui votent à droite.

ah si, pire : un communiste qui vote RN. Alors, là, c’est la grande débandade.

rose dit: à

« Faut surtout la prendre vivant ».

Jean Gabin

Marie Sasseur dit: à

« Quant à imaginer un légitimiste se tournant vers le Nouveau Monde, c’est peut-être paradoxal , mais c’est l’auteur qui le souligne.

Mais cette vieille baderne est-elle capable une fois dans sa vie de s’expliquer CLAIREMENT et de manière INTELLIGIBLE.

Durand-Ruel un « legitimiste » ?
L’auteur, Passou ? le souligne ?
A quelle page ?

Mais il veut veut dire quoi le dément mc?

Le début :

« une des plus grosses bêtises du Louvre fut le refus de la très remarquable collection d’impressionnistes constituée par un certain Gustave Caillebotte! Pour le reste, et l’entrée précoce de l’ Amérique dans le jeu, voir le Durand-Ruel de Pierre Assouline. »

La parfaite imbecillité du dément mc dont les propos dénotent surtout une déficience mentale, et de propos complètement souverainiste identitaire nationaliste, est même clairement établie, ne serait-ce qu’en lisant la fiche wiki de Durand-Ruel, pour ceux qui n’ont pas la bio de Passou.

Marie Sasseur dit: à

La première loi qui contrôle l’exportation des biens culturels est celle du 31 août 1920. Cette loi est abrogée l’année suivante car impopulaire pour les marchands d’art. La loi du 23 juin 1941 reprend le dispositif avec un droit d’expropriation de l’État. Cette loi est à la base de la jurisprudence sur la circulation des biens culturels. La norme évolue en 1992 dans le cadre du marché unique. La notion de trésor national apparaît dans la loi n°92-1477 du 31 décembre 1992[1].
Wiki

Marie Sasseur dit: à

Le peintre Gustave Caillebotte (1848-1894), organise des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Il lègue sa collection de peintures impressionnistes et de dessins à l’État. L’industriel Henri Rouart (1833-1912), est aussi artiste-peintre, et très fidèle à ces expositions. Il devient un collectionneur aide aussi ses amis en leur achetant de nombreuses œuvres. Après sa mort, ses enfants décident de vendre sa fabuleuse collection. La vente rapporte une somme astronomique et marque le début de l’envol des prix des toiles impressionnistes[28]. Victor Chocquet (1821-1891) rédacteur principal à la direction des douanes, était lui aussi un ardent propagandiste de l’Impressionnisme et présent à toutes leurs expositions. Il défendait les peintres confrontés aux moqueries et aux insultes et a constitué une immense collection dispersée après sa mort. Une grande partie des tableaux se trouvent actuellement dans les musées américains.
Wiki

Marie Sasseur dit: à

Et quand les Ricains débarquent… lol.
Peu le savent , sauf ceux qui ont fait le voyage à Giverny, mais pas loin il y a le musée américain.

« La formation des artistes américains en France
Après la fin de la guerre de Sécession, en 1865, de nombreux artistes américains font le voyage jusqu’à Paris pour découvrir les dernières tendances de la peinture européenne. Ils vont admirer les collections du Louvre, visitent les expositions du Salon, et se forment dans les ateliers de grands peintres académiques.

A la fin des années 1880, alors même que le temps des expositions impressionnistes s’achève, les œuvres de Claude Monet, Auguste Renoir, Edgar Degas commencent à intéresser les grands collectionneurs aux États-Unis. En France, les jeunes artistes américains se tournent vers la pratique de la peinture en plein air. Chaque été, ils quittent Paris et les académies pour la campagne, où ils se rassemblent dans des villages comme Barbizon, Grez-sur-Loing, Pont-Aven ou encore Giverny, où Claude Monet s’est installé en 1883. »

https://www.mdig.fr/decouvrir-le-musee/l-impressionnisme/les-grands-themes/la-colonie-d-artistes-americains-a-giverny/

Marie Sasseur dit: à

mais pas loin , de la maison de Monet, il y a le musée américain.

D. dit: à

Est-ce qu’il avait un col de chemise fuschia, Jazzi ? A chaque fois que je l’ai croisé ces dernières années, il arborait chemise fuschia.

rose dit: à

Quoiqu’ayant visité Giverny, ne connaissais pas le musée américain proche de la maison de Monet.

Jazzi dit: à

rose, il faut arrêter les fantasmes et réfléchir, vous informer un peu mieux avant de poster.
Je suis locataire, comme quelques centaines de milliers de Parisiens d’un logement de la Ville de Paris.
Un appartement que j’ai obtenu, en tant qu’employé municipal, après une dizaine d’années d’attente, sans aucune dérogation particulière.
A Paris, un immeuble sur sept est la propriété de la Ville.
Une ville riche, dont les caisses étaient pleines à l’arrivée de l’équipe actuelle, il y a un peu plus de 20 ans.
Du temps où je travaillais pour la Mairie de Paris, nous étions un peu plus de 40 000 salariés.
Depuis, ils sont plus de 50 000, pour une moyenne de 32 h hebdomadaire.
Et une dette de 10 milliards d’euros !
Autant de dépenses dont on ne voit pas le résultat sur le terrain…
Voilà ce que madame Hidalgo, qui se permet de fermer l’Hôtel de Ville le jour de la grève nationale par mesure de solidarité, va léguer aux générations futures de Parisiens.
Et vous ne comprenez pas que, parfois, les plus pauvres votent à droite ?

et alii dit: à

à propos de M.Cassatt:
 » Degas l’apprécie, disant d’elle : « Il n’est pas permis qu’une femme dessine aussi bien. » Il en fait à l’occasion son modèle et de sa sœur Lydia (1837-1882).

rose dit: à

Ai trouvé à Chicago Mary Cassat, ♥️, Georges cc Seurat, un Caillebotte très célèbre bcp de Monet, Van Gogh et nombre d’autres.

rose dit: à

Et vous ne comprenez pas que, parfois, les plus pauvres votent à droite ?

Jazzi,

Non seulement je ne le comprends pas, tout en ayant lu votre long argumentaire, mais en plus cela me dépasse totalement.

Voilà, j’ai atteint mes limites.
Dslée !

Jazzi dit: à

Oui, désolé, rose, mais entre les deux extrêmes : Mélenchon et Le Pen, moi je préfère voter Macron.

Jazzi dit: à

Après ça, savoir si je suis de gauche ou de droite n’a aucune importance, rose.

rose dit: à

Jazzi
Chacun est libre de voter pour qui il veut.
Mais entre les privatisations à outrance et les idéaux sociaux, je choisis les seconds qui participent à l’amélioration du mode de vie du plus grand nombre plutôt que celle d’une minorité.

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