de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
 Italo Calvino tout sauf perché

 Italo Calvino tout sauf perché

La tentation est grande de faire d’Italo Calvino (1923-1985) un écrivain perché. Les journaux y résistent difficilement. C’est la rançon à payer lorsque le titre d’un livre ou le nom de son héros accèdent à une grande et durable notoriété. De quoi porter préjudice à son auteur. Non que cela soit infâmant mais son génie propre, l’ampleur de son œuvre, sa diversité risquent d’en souffrir. Le cas de Calvino et la faute à son Baron perché (Il barone rampante, 1957), fable virant au conte philosophique, second volume d’une trilogie constituée également du Vicomte pourfendu (Il visconte dimezzato,1957) et du Chevalier inexistant (Il cavaliere inesistente,1959) plus tard rassemblés au sein d’un volume unique Nos ancêtres (I nostri antenati) qui offre une vision allégorique de la condition humaine moderne tout en étant ancré dans le XVIIIème siècle. Cette trilogie héraldique, ainsi qu’il l’appelait, est un concentré de son art poétique, de ses réflexions inactuelles (et donc encore d’une brûlante actualité) et de ses soucis métaphysiques. Toutes ses histoires tournent autour de questions d’identité, d’intégration dans la société, d’obéissance à la loi, de goût de l’insurrection.

Calvino jongle en virtuose avec la satire, le roman historique, le fantastique, l’ironie, mais une ironie pleine de bonté, jamais blessante ni humiliante. Ses personnages sont extraordinaires, ils sortent vraiment de l’ordinaire puisqu’on y croise un jeune aristocrate monté dans un arbre et qui décide d’y passer la reste de sa vie au risque de passer pour fou ce qui est sans importance puisque, justement, il entend montrer à la société qu’il interpelle qu’elle manque de folie ; un chevalier génois coupé en deux par un boulet turc et dont le côté gauche et le côté droit vivront chacun leur vie avant de finir par se rejoindre etc. C’est son côté fabuliste, le mieux connu et les pédagogues n’ont jamais regretté de l’avoir inscrit au programme au collège comme au lycée. Mais l’autre Calvino n’est pas moins fascinant : le chroniqueur et le critique de La Repubblica, l’éditeur chez Einaudi, l’essayiste, bref un intellectuel tout sauf perché.

Le Cahier de l’Herne qui vient de lui être consacré sous la direction de Christophe Mileschi et Martin Rueff (304 pages, 37 euros) rend justice à tous les Calvino en Italo. Un vrai festival d’intelligence, d’érudition, de sensibilité, d’esprit de finesse. Ce n’est pas envoûtant comme pourrait l’être par exemple un semblable recueil consacré à Kafka, mais c’est d’une séduction sans égale. On est certes instruit par les contributions de ses amis de toujours, ceux qui l’ont vu naître à la littérature et ceux qui l’ont entendu murmurer ses derniers mots à l’hôpital de Sienne devenu depuis un musée, des souvenirs pour l’histoire littéraire qui complètent ceux distillés dans l’épais volume de correspondance, quelque trois cents lettres échangées dans les années 1940-1985, qui vient de paraitre sous un titre à la Pavese, Le métier d’écrire (édition de Martin Rueff, 800 pages, 30 euros). De quoi combler les calvinistes canal historique.

Mais l’essentiel n’est pas là : il est dans les textes mêmes de Calvino, inédits ou non, qui constituent le gros de ce brillant Cahier de l’Herne. Plus on s’y engouffre, plus on est épaté puis conquis par sa lucidité et l’acuité de son regard porté sur les écrivains et la littérature. Bien sûr, la politique y a sa part à commencer par l’illusion communiste de l’après-guerre à laquelle l’ancien jeune partisan a cédé comme tant d’autres avant de se raviser (en 1957, peu après l’entrée des chars soviétiques à Budapest). Mais ce qui demeure in fine le plus mémorable sous sa plume, jamais daté, c’est encore tout ce qui le ramène à sa seule, sa vraie passion : la littérature, et en son sein, palpitante et exigeante : la langue.

Il y revient sans cesse, plus profondément qu’aux écritures à systèmes et contraintes, n’en a jamais fini avec elle car il la traite avec une méticulosité d’entomologiste ; c’ est bien le moins pour un jeune homme qui évolua entre un père agronome, une mère botaniste et un frère géologue ; cela le conduisit au départ à se lancer dans des études d’agronomie avant de bifurquer vers la pente naturelle qui le conduisit vers la poésie, la lecture, l’écriture. Car, on ne le dira jamais assez, il y a d’abord un grand lecteur en tout écrivain, certains avouant préférer cette activité faussement passive à l’autre apparemment active. Au vrai, Italo Calvino n’arrête jamais. Fêté, célébré, consacré par des nombreux prix, il poursuit comme au premier jour son exploration permanente et tous azimuts des formes littéraires éprouvées par les grandes traditions romanesques dans différentes langues que l’on croirait apprises exclusivement à cet effet dans toutes les villes où il vécut sans jamais trahir son cher pays, sa terre, la Ligurie.

On a rarement découvert sous la plume d’un écrivain réfléchissant à son art une telle soif de culture. « Si on n’étudie pas, on va se faire avoir » écrit-il à plusieurs reprises comme si le temps pressait alors que cette lettre à un ami date de 1947. Etudier, étudier encore et toujours car dans son esprit, comme une invitation à chacun à ne pas s’endormir satisfait sur son stock de culture,  il ne faisait aucun doute que la littérature était avant tout un instrument de connaissance. Imbattable est sa définition des classiques telle qu’il l’avait formulée dans un article de  L’Espresso du 28 juin 1981 repris dans le second tome de Défis aux labyrinthes (Seuil 2003) :

 « Est classique ce qui tend à reléguer l’actualité au rang de rumeur de fond, sans pour autant prétendre éteindre cette rumeur. Est classique ce qui persiste comme rumeur de fond, là même où l’actualité qui en est la plus éloignée règne en maître. Un classique est un livre qui n’a jamais fini de dire ce qu’il a à dire ».

Ce qu’il écrit de Cesare Pavese, ami, maitre vénéré qui l’avait adoubé, pilier de son Turin littéraire, et de Pier Paolo Pasolini, ami admiré malgré « les fortes réserves de poétique » que suscite en lui la lecture de son roman Les Ragazzi, rival de toujours (mais a-t-on idée de partager en deux le prix Viareggio pour distinguer deux jeunes écrivains en même temps, c’était en 1957 pour le Baron perché de l’un et pour Les cendres de Gramsci de l’autre !) est bouleversant car son émotion affleure entre les lignes. Et puis il y a la fraternité d’idées qui le liait à Raymond Queneau et à la bande de l’Oulipo dont il fut l’un des fidèles notamment pendant ses années parisiennes ; la ferveur pour Moravia, Vittorini, Hemingway vite supplanté par le massif de l’œuvre de Thomas Mann et tant d’autres encore, notamment Kipling jamais lâché depuis sa jeunesse et Conrad auquel il consacra son mémoire de maitrise de littérature anglaise. Ce qu’il aimait tant eux, ce n’est pas comme on pourrait le croire leur capacité à créer des personnages, exploit pour lequel il a peu de considération, mais leur faculté de transformer des faits en mots en logicien épris d’harmonie, tout de probité et de rectitude, ce que Pavese le premier sut déceler sous son jeune talent.

Par quelque côté que l’on s’en saisisse depuis la parution de son premier roman Le Sentier des nids d’araignée (1947), son œuvre déroute, étonne car elle ne correspond jamais à l’idée qu’on s’en fait (hormis les spécialistes, cela va de soi). Prenez par exemple Monsieur Palomar, livre du regard et du silence volontaire, entièrement fait de descriptions autour de cet observateur compulsif qui radiographie tout ce qui passe dans son champ de vision, son Bartleby et son Oblomov à lui, aussi résigné au silence que l’homme du sous-sol de Dostoïevski ne l’est pas. Dans ce grand petit livre, le charme même, Calvino est plus que jamais lui-même « l’homme à la langue entre les dents » comme l’observe Paul Fournel. D’après les maitres d’œuvre de cet ensemble très riche, son œuvre complète équivaut à sept volumes de la Pléiade. Peu de Français l’ont lue dans son intégralité. Outre la trilogie héraldique, Si une nuit d’hiver un voyageur (Se una notte d’inverno un viaggiatore,1979), mises en abyme encyclopédiques en rafales dans les pas d’un personnage nommé Lecteur à la recherche d’un manuscrit, a connu une vraie fortune critique.

On pourra désormais y ajouter ce Cahier de l’Herne car il est en grande partie du Calvino pur jus. Il faudrait en détacher les pages intitulées « Le livre, les livres », discours prononcé en italien à la Feria del libro de Buenos Aires (1984), les imprimer en un fascicule et le distribuer à tous les passants qui s’arrêtent devant la vitrine d’une librairie et hésitent à y pénétrer. Après l’avoir lu, ils ne pourront plus en sortir.

( « Italo Calvino, Marcello Mencarini, The Estate of Italo Calvino. »; « Italo Calvino chez lui, à Rome, en 1983. © ©Angelo TURETTA ; « Pier Paolo Pasolini con Italo calvino. Scatto da Federico Garolla © Centro Studi Pier Paolo Pasolini Casarsa della Delizia )

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

916

commentaires

916 Réponses pour  Italo Calvino tout sauf perché

rose dit: à

Les genoux.
À force de ne pas plier.
Le cœur, à force d’aimer.
Pour le cœur, prendre de la distance, s’occuper de soi.
Les genoux, articulations, deux trucs fonctionnent bien les bouger, ita est les articuler, c’est le secret, le poids n’aide pas, je ne suis pas sèche, et puis un comprimé de Dolupérine chaque matin, curcuma, gingembre et poivre noir, père Blaise, Marseille. Archi, hyper-efficace. Le prix en vaut la chandelle. Éviter de foutre du curcuma partout (dans les courgettes !)c’est dégueulasse.
Sursum corda, Clopine et Janssen J-J.
Pour le cœur, ne pas cesser d’aimer, mais dire, penser et croire que, in fine, ce n’est pas grave. L’autre agit, interagit, comme il peut, S’il peut peu, soi, on n’est pas responsable.

rose dit: à

Scène.
Elle est assise contre un comptoir, ds un office du tourisme, au chaud. Sa fille à côté d’elle.
Elle est pauvre, menue, atterrée, muette.
Elle vient d’Ouzbekistan, elle ne parle pas la langue, elle est immigrée, ne sait ni où dormir, ni où manger. Elle arrive de 3000 k en train.
Face à elle, un bel homme (vu de dos) accroupi, l’interroge. Elle ne répond rien. Il lui parle doucement. Elle est butée, ne répond rien. Il l’interroge encore, c’est un flic de la police des frontières, il va l’emmener dans un local avant l’expulsion chez elle, où elle est en danger puisqu’elle a quitté son mari.
Ah ce roman Harlequin.
Quatre à six minutes défilent.
C’est un couple !
Plus jamais cela, cette incompréhension totale, ce marasme absolu.

——-
Ai rêvé mon père et sa fille aînée, séparément.
Je, moi je, ai pensé hier matin « je suis la digne fille de mon père ». Capitaine comme lui.
Mais, je ne finirai pas ma vie en déroute comme lui, démâté.

rose dit: à

Attenter.
Lorsqu’on attente au corps, la mémoire s’imprègne.
Écris ce que tu ne dis pas. Et jette, comme ma mère. Elle a tout jeté, ses écrits. Tout le reste lui a été volé, sauf elle-même : il reste son meilleur, sa tête, son coeur, son raisonnement.
Travaille ta mémoire ; c’est dingue ce qui est imprimé et qui revient par monts et par vaux, incommensurable savoir, même par chemins de campagne. J’attendais les résultats de l’IRM.
La haine rouille l’intérieur du corps tu vois le lien avec les genoux ?

Patrice Charoulet dit: à

Scène de rue à Dieppe

Une dame regarde son chien déposer sur le trottoir ses déjections. Et s’en va.
Moi : Vous pourriez ramasser.
La dame : T’as qu’à le faire, si tu veux.

J J-J dit: à

@ rBL. Ah merci pour cet éclairage de Maryse C à Michael Ferrier au sujet du beau roman Traversée de la mangrove… Je ne résiste pas à en copier-coller infra un fragment… Aussi, pour être passé à côté de la passion de Maryse pour le Japon, je l’ignorais…

(je cite) Donc c’est un peu difficile pour moi de revenir au moins dix ans en arrière et parler de la Traversée. Mais disons que c’est un roman que j’ai écrit au moment où j’essayais de me persuader que j’étais une Créole, et que je n’étais rien d’autre que ça, que mon univers c’était la Guadeloupe, et où j’essayais d’enregistrer ce qui fait la culture de la Guadeloupe. Déjà j’étais sensible au changement qu’il y a entre la Guadeloupe dans laquelle je vivais et la Guadeloupe qui avait été présentée par d’autres écrivains comme une espèce de Guadeloupe à peu près mythique et invariable. Mais c’était quand même un moment où je pensais que je n’avais pas d’autres raisons d’être à travers le monde, que je n’avais pas de liens avec d’autres parties du monde. Donc c’est un roman un peu, comment dirais-je ? : une sorte d’isolat, l’expression d’un isolat guadeloupéen. Et par la suite évidemment, j’ai complètement abandonné cette théorie et j’ai parlé de tout ce qui s’ajoute à cette culture des origines. Alors oui, Traversée de la Mangrove : 20 monologues, de plusieurs personnages. Je venais de lire un écrivain américain, Faulkner, qui m’avait énormément frappé : son livre Tandis que j’agonise. J’avais aimé la structure en monologue intérieur et j’avais eu envie de m’inspirer de cela. J’avais eu aussi envie de construire un récit qui ne soit pas linéaire, qui soit éclaté, et finalement, ne pas présenter une histoire, plutôt démultiplier les lieux et les référents, afin que le lecteur construise l’histoire à sa façon.

_______
@ Sursum corda… (r^z ?) – Ernest Pérochon l’emporta en 1920 avec Nêne… Ce matin, suis tombé dessus par hasard, et la première image du roman qui s’imposa fut la toile de Rosa Bonheur de 1849, « Labourage nivernais, le sombrage » – … un réseau de correspondances surprenant, tel un sentier de nids d’araignées calvinesque.

Ruades et gambades, culs par dessus têtes… et le monde au soleil est encore joyeux, même s’il faut ramasser la merdr’ du chien poutinien des autres, à Diepp-o-Pétrovsk ou ailleurs.

Bàv en herdélye (dimanche 21.4.24_9.13)

renato dit: à

« La haine rouille l’intérieur du corps tu vois le lien avec les genoux ? »

J’espère que cette perle ce n’est qu’une invention littéraire ! ou alors nous sommes en plein Moyen-Âge,

Voyons plutôt :
La haine n’est qu’un sentiment maladif qui révèle un manque de savoir-vivre, ce qui n’a rien à voir avec la maladie ou les accidents de la vie… ; mais chez les chrétiens elle est un mal, fruit du péché, avec les superstitions qui l’accompagnent — probablement expliquées par le livre de la Sagesse (2:24) : envieux du bonheur de l’homme, le diable l’a pris en haine et a provoqué sa mort,
Enfin bref, le ménisque de Janssen J-J il s’est fissuré, et tout le monde sait qu’il ne se ressoude pas spontanément ce qui produit des douleurs aiguës à chaque mouvement. Un brin de compassion ne serait-il plus approprié que de la moralisation de concierge ?

J J-J dit: à

Je découvre également ceci sur ma toile EMERITE,
merci pour SURSUM CORDA, hein !
_________

Il s’agissait du texte de l’ordination de nouvel évêque, copié sur un palimpseste de Vérone, et sans doute utilisé à Rome vers 215 sous le pontificat de Zéphyrin :
Célébrant : Dominus vobiscum.
Assemblée : Et omnes dicant Et cum spiritu tuo.
Célébrant : Su[r]sum corda.
Assemblée : Habemus ad Dominum.
Célébrant : Gratias agimus Domino.
Assemblée : Dignum et justum est.
La détermination de l’origine de la Traditio apostolica, qui n’est pas encore achevée, est d’une grande importance. Car, si Hippolyte était l’auteur exact, le formulaire Sursum corda peut être issue de l’héritage de l’ancienne église de Rome. Ce qui reste certain est cependant qu’Hippolyte était le premier témoin concret de son usage à Rome
___
Tout cela, SGDG macroniste de Charoulé. bien évidemment. Merci.

Janssen J-J dit: à

merci RM pour votre réaction sur la haine. Pmp, je n’ai ressenti nulle moralisation de concierge… M’enfin, comment avez-vous l’esprit si tourneboulé à dès la matinale ? Bàv,

J J-J dit: à

HAINE/JE NOUS … peut-être une affaire de psychosomatique à la Groddeck, pourquoi pas ? me suis-je dit afin d’essayer de concilier les irréconciliabules moyennâgeux ? Avec compassion, if possible… Bàv,

lmd dit: à

x, je ne vois que ce matin votre souhait de précisions, Gourdoulou le gardien de canards, que d’autres appellent Obémé s’appelle à la page suivante selon qu’il suit l’armée chrétienne ou l’infidèle Gourdoulou , ou Goudi Toussouf, ou Ben-Çava-Youssouf, ou Ben-Stamboul, ou Pestanzoust, ou Bertinzoust, ou Martinbon etc . (Effectivement c’est du travail et vous avez plus d’énergie que moi pour tous copier).

J J-J, non vous faites erreur, on n’a jamais ici vu de dessin ou de toile que j’aurais fait. Mais je me souviens de Chaloux qui était un méchant con.

renato dit: à

Une fêlure psychosomatique ?! ce n’est quand même pas une maladie organique.

J J-J dit: à

@ je dirai mon sentiment sur les Yeux de Mona,

Ayant été un brin refroidi par Marc Court ce matin, du coup, il n’en fera rien… Pas encore assez dékanté… Mais la RDL manquera quelque chose… Elle en a pas vu d’autres, des Arles Quint…
Bàv,

J J-J dit: à

Non…, la haine qui s’insinuerait dans le genou droit pour lui signifier quelque chose de fêlé à gauche, renato !…

et alii dit: à

renatoUne fêlure psychosomatique ?! ce n’est quand même pas une maladie organique.
mais s’il a ses méninges dans le je nous!
moi, je suis un gnou!
Les gnous sont les deux espèces de bovidés du genre Connochaetes.

J J-J dit: à

Attention à ne pas vous mordre les lèvres, vous regretteriez les crottes de chien dans les nids de poule… Aïe, aïe, ail, ma douleur, mon fils, ma bataille !

renato dit: à

Un troupeau de gnous est le garde-manger d’un lion.

lmd dit: à

x, je ne vois que ce matin votre souhait de précisions , Gourdoulou le gardien de canards, que d’autres appellent Obémé s’appelle à la page suivante selon qu’il suit l’armée chrétienne ou l’infidèle Gourdoulou , ou Goudi Toussouf, ou Ben-Çava-Youssouf, ou Ben-Stamboul, ou Pestanzoust, ou Bertinzoust, ou Martinbon etc . (Effectivement c’est du travail et vous avez plus d’énergie que moi pour tous copier ) ?

J J-J, non vous faites erreur, on n’a jamais ici vu de dessin ou de toile que j’aurais fait. Mais je me souviens de Ch.l.ux qui était un méchant con.

B dit: à

Et bien merde alors. Rose, adressons lui ce reproche par contumace.

Je n’aime pas : les légumes, les montres-bracelets, Bergman, Karajan, le nylon, le « kitsch », Slavik, les lunettes de soleil, le sport, les stations de ski, les voitures, la pipe, la moustache, les Champs-Élysées, la radio, les journaux, le music-hall, le cirque, Jean-Pierre Melville, l’expression « à gogo », les fripes, Charlie-Hebdo, Charlie Chaplin, les Chrétiens, les Humanistes, les Penseurs, les « Nouveaux » (cuisiniers, philosophes, romantiques, etc.), les hommes politiques, les chefs de service, les sous-chefs de service, les pastiches de Burnier et Rambaud, le merlan, les coiffeurs, la publicité, la bière en bouteille, le thé, Chabrol, Godard, la confiture, le miel, les motocyclettes, Mandiargues, le téléphone, Fischer-Dieskau, la Coupole, les cuisses de grenouille, les T-shirts, les coquilles saint-jacques servies dans des coquilles saint-jacques, la couleur bleue, Chagall, Mirô [sic], Bradbury, le centre Georges Pompidou, James Hadley Chase, Durrell,
Koestler, Graham Greene, Moravia, Chirac, Chéreau, Béjart, Soljenitsine, Saint-Laurent, Cardin et son espace, Halimi, les films un peu trop suisses, Cavanna, les manteaux, les chapeaux, les porte-feuilles, les cravates, Carmina Burana, Gault-Millau, les initiés, les astrologues, le whisky, les jus de fruits, les pommes, les objets « griffés », les perles de culture, les briquets, Léo Ferré, Claire Brétécher, le champagne, les biscottes, le Perrier, le gin, Albert Camus, les médicaments, les crooners, Michel Cournot, Jean-Edern Hallier, les blue-jeans, les pizzas, Saint-Germain-des-Prés, le couscous sauf exception, les bonbons acidulés, le chewing-gum, les gens qui cultivent le style « copains » (Salut ! Comment tu vas ?), les rasoirs électriques, les pointes bic, Marin Karmitz, les banquets, l’abus des italiques, Bruckner, le disco, la haute-fidélité,

Georges Perec

Voyez Rose si vous voulez un article sur fabula  » connivence entre Perec et Barthes « , j’aime, je n’aime pas.

et alii dit: à

« Take a knee »
Un peu partout, cette posture du genou à terre est en effet présentée comme un hommage à George Floyd, mort d’asphyxie durant un contrôle de police, après avoir passé neuf minutes sous le genou du policier Derek Chauvin en mai 2020. Depuis, Chauvin a été condamné, et le mouvement Black Lives Matter a pris une envergure planétaire. Peu après sa mort, les médias du monde entier relayaient ainsi déjà l’hommage que son propre fils avait rendu à George Floyd, genou au sol, là même où l’arrestation mortelle avait eu lieu, à Minneapolis. Le motif se fixait dans les rétines, présenté comme la réactivation d’un précédent de 2016. Cette année-là, c’est le footballeur américain Colin Kaepernick qui avait posé ce genou politique au sol, accueilli par une vive controverse. Le quarterback, métis et élevé par des Blancs, avait-il manqué de respect à l’Amérique en s’agenouillant ? Le joueur avait explicitement lesté son geste d’une portée antiraciste, dénonçant l’oppression des Noirs. Sans toutefois qu’on puisse situer explicitement s’il convoquait une référence précise.
À lire aussi : États-Unis : le genou à terre, symbole contre la discrimination raciale et les violences policières
Il existe désormais, en anglais, une expression pour ce geste : “take a knee” (et “knee” signifie “genou”). Et même une façon de nommer le fait de s’agenouiller symboliquement de la sorte : “kneeling protest”. Ce genou à terre est-il devenu en 2016 le nouveau poing levé, comme un écho qui prolongerait au fond le geste des athlètes américains Smith et Carlos sur le podium olympique de Mexico, en 1968 ?
https://www.radiofrance.fr/franceculture/genou-a-terre-l-origine-bien-avant-george-floyd-le-football-americain-et-martin-luther-king-5265824

J J-J dit: à

@ J J-J, non vous faites erreur, on n’a jamais ici vu de dessin ou de toile que j’aurais fait.

Je n’étais pas sûr. Au temps pour moi, vous ai confondu avec qqu’un d’autre. Bàv,

Paul Edel dit: à

Bien sûr, Bloom, Maryse Condé est un excellent écrivain antillais,mais comment aussi, oublier ses critiques dans « Présence Africaine » si acerbes à propos d’une sœur antillaise ,Simone Schwartz Bart ?
Déjà dans « La Mulâtresse Solitude » d’André Schwartz-Bart elle n’y allait pas avec le dos de la cuillère  : » Pour nous La Mulâtresse Solitude d’André Schwarz-Bart était un élégant produit exotique très visiblement destiné au marché non local et qui, à ce titre, n’avait pas nécessité notre critique. » A propos
de « Pluie et vent sur Télumée Miracle » , sa critique est brutale à l’époque : »Que manque-t-il à Pluie et Vent sur Télumée Miracle ? Peut-être simplement ce que nos frères afro-américains appellent : « Soul ».
Je crois que plus tard, elle a fait amende honorable. A vérifier.

renato dit: à

Célébration aujourd’hui, 21 avril, de la naissance mythique de Rome (Dies Romana), car, selon la légende, Romulus a fondé la ville le 21 avril 753 avant Jésus-Christ — 2777e anniversaire de la fondation mythique, donc.

Les cortèges folkloriques de figurants habillés en légionnaire bien à part, un événement qu’un touriste averti ne pas manquer aujourd’hui se passe au Panthéon, car 1 fois par an, le 21 avril justement, à midi un rayon de lumière entre par l’oculus et s’élargit vers les énormes portes d’entrée — effet qui avait été conçu pour illuminer l’entrée de l’empereur —.

MC dit: à

Merci de rappeler cette page si fraternelle, Paul Edel. « L’éléphant » Conde avait ses fureurs…

renato dit: à

ne pas manquer > ne devrait pas manquer

Bloom dit: à

Pau Edel, bizarrement, quand je lis « écrivain antillais », je pense au britanno-christophien Caryl Philips, au saint-lucien Derek Walcott, voire à Patrick Chamoiseau ou Aimé Césaire mais certainement pas à Maryse Condé, qui était écrivainE antillaisE, plus spécifiquement guadeloupéenne, tout en étant de nationalité française.
Pour le reste, vous connaissez les vacheries que se balancent les écrivains, dont un des passe-temps favoris est le persiflage…

J J-J dit: à

@ « L’éléphant » Conde avait ses fureurs
Vous n’en manquez jamais une, MC.PR, avec les « écrivaines »… Même les Louise Labé, fallait qu’ils fussent mâles pour leur rendre un moindre hommage… –
Comment appelle-t-on cette compulsion vôtre, déjà ?… 😉

Paul Edel dit: à

Merci Bloom de vos corrections grammaticales, aujourd’hui, on dirait plutôt « autriceE » antillaisE.. mais je ne comprends pas pourquoi vous vous sentez obligé d’ajouter et de préciser « tout en étant de nationalité française », qui en a jamais douté.

Bloom dit: à

et alii, il est prévu que nous accueillions John Carlos en juillet prochain. Nous ne mettrons pas un genou à terre, mais un gant noir au poing gauche (Carlos avait oublié ses gants, ce qui explique pourquoi Smith le porte à sa main droite et lui à la main gauche…).
Ces Etats-Unis-là existent encore, heureusement. Voir Percival Everett et Paul Beatty.

FL dit: à

« Pour nous La Mulâtresse Solitude d’André Schwarz-Bart était un élégant produit exotique très visiblement destiné au marché non local et qui, à ce titre, n’avait pas nécessité notre critique. »

Je découvre la dame que je ne connaissais pas. Mais je la trouve très sympathique: du rififi sous les tropiques.

On oublie toujours ces arrières-pensées commerciales dans la fabrication d’une oeuvre. Comme ces écrivains suffisamment vénaux pour faire relire leurs ouvrages de peur de déplaire aux wokes.

FL dit: à

« Pour le reste, vous connaissez les vacheries que se balancent les écrivains, dont un des passe-temps favoris est le persiflage… »

Je connais quelques autres corporations moins exposées médiatiquement dont c’est l’un des plaisirs favoris.

FL dit: à

* arrière-pensées

Bloom dit: à

Désolé, Paul Edel, mais je ne supporte pas le terme « autrice », pour des raisons euphoniques. Trop proche d' »autruche »…EcrivainE, auteurE, romancièrE, pa ni pwoblem

L’anglais, qui n’a pas que des inconvénients, permer d’éviter ces pertes de temps avec l’épicène « writer » (on disait autrefois « authoress »), comme l’allemand, avec ses règles claires (« Schriftstellerin »).

Maryse Condé a fait le plus clair de sa carrière à l’étranger. La France insitutionnelle n’a jamais été excessivement bienveillante à son égard. Femme et noire et politisée…
Majoritairement dominé par les mâles blancs, le clan des Vieux Vrounzais n’a pu s’empêcher de renâcler.

« Like other Francophone writers, Condé found greater fame earlier in the United States than in France, both as a professor and a critic.
“As a student at the Sorbonne and then as a young graduate, France did nothing for me. It is an old, traditional country, set in its intellectual ways, and lacks curiosity. The Americans didn’t care what I had done before; they loved « Segu », and simply thought that I would be a useful addition to a French faculty.”
https://france-amerique.com/maryse-conde-america-taught-me-fraternity/

Le Monde a publié il y a 3 jours un article sombre sur « Ces Françaises et Français de confession musulmane « bien installés » qui songent de plus en plus à émigrer »…

FL dit: à

Cela dit le « marché local »… c’est bête à dire mais tu crèves de faim.

Pasolini est très vite passé du frioulan à l’italien.

renato dit: à

« Pasolini est très vite passé du frioulan à l’italien. »

Ce n’est pas tout à fait ça. En bon gaddien, Pasolini aborde le dialecte (tous les dialectes) comme on aborde une langue étrangère, non pas comme un expédient littéraire ou formel (pour donner de la couleur), mais avec le respect réservé à une culture à défendre et à sauver de l’agression d’une barbarie massifiée.

Cela dit, c’est en 1941 qu’il (PPP) introduit quelques fragments de dialogues en frioulan dans les poèmes, mais le les poèmes qu’il envoie à ses amis restent composés en italien.

D’ailleurs, l’utilisation des dialectes est usuelle dans la littérature italienne, en effet, et malgré l’indéniable amitié Gadda-Montale, on peut parler de deux lignes de front : le multilinguisme avec Gadda et le purisme avec Montale.

Autre exemple Zanzotto, voir par exemple In nessuna lingua in nessun luogo — poesie in dialetto 1938-2009, avec une note de Giorgio Agamben.
Par ailleurs, c’est Zanzotto que Fellini a chargé de superviser les textes pour le Casanova.

Patrtice Charoulet dit: à

Insultes politiques

Au fil des années, nous avons vu défiler un certain nombre d’insultes: Fasciste(facho), communiste, gauchiste, droitard, SS…
L’un d’entre vous a voulu m’accabler et me discréditer par la pire insulte qu’il a pu trouver
« macroniste ». Vais-je m’en remettre ?

B dit: à

Tous pourtant se sont sortis, extraits, de la caverne, voyez le résultat! ici même représenté par l’échantillon humain de l’humanité o combien éprouvé par de si vils parcours ou naissances et autres malheureuses expériences quand enfin il sort d’entre les pages.

et alii dit: à

inAgamben lecteur de Debord

EXTRAIT DE HOMO SACER ET DE AUTOPORTRAIT DANS L’ATELIER

Je ne sais ce qu’il aurait pensé de la « singularité quelconque » dont le groupe de Tiqqun allait faire des années plus tard, sous le nom de « Bloom », le possible sujet de la politique à venir.
« Et tandis que Debord n’espérait plus rien de ses semblables — mais s’il désespérait des autres, il désespérait aussi de lui-même —, Tiqqun avait parié — quoique avec toute la méfiance possible — sur l’homme commun du XXe siècle, le Bloom comme ils l’appelaient, qui, en tant justement qu’il avait perdu toute identité et toute appartenance, pouvait être capable de n’importe quoi, en bien comme en mal.
Les longues discussions dans le local* du 18, rue Saint-Ambroise — un café qui avait été laissé en l’état, avec son enseigne « Au Vouvray » qui attirait encore par mégarde quelques passants — et au Verre-à­ Pied, rue Mouffetard, sont restées vives dans ma mémoire comme celles qui, dix ans plus tôt, avaient animé les soirées dans la maison de Montechiarone en Toscane.
https://www.pileface.com/sollers/spip.php?article2811

B dit: à

Rose, j’ai tenté par trois fois de vous donner en lien la parenté entre Barthes et Perec, vous trouverez un article qui rapproche les deux auteurs pour  » j’aime,je n’aime pas » sur fabula . D’accord avec votre  » Merde alors! »

et alii dit: à

il me semblait qu’Agamben avait raconté avoir joué dans un film;je n’en retrouve pas l’écho;peut-être quelqu’un sait-il quelque témoignage qui éclairerait ce (faux?)souvenir

Patrice Charoulet dit: à

Monsieur Jean-Jacques Janssen hésitait entre « Facho ! », « Droitard », « Couilles-molles », « Connard », « Foutriquet », « Salopard », «Ordure », « Enculé », « Imbécile », «Fripouille »,
« Vendu », « Loser », « Clown », « Nul », « Pourri », « Crevure », « Charogne », « Valet de la haute finance », « Banquier », « Jean-foutre », « Andouille », « Guignol », « Trouduc »…
Aucun de ces mots ne lui semblait assez pertinent pour me disqualifier définitivement aux yeux du lectorat d’ici et il a opté, dans le dessein de me qualifier, pour … « macroniste ».

renato dit: à

Agamben est Philipe dans L’Évangile selon Matthieu.

renato dit: à

ops ! PhilipPe !

Bloom dit: à

1/ « communiste » n’est pas une insulte, « stalinien » ou « stal », en est une.

2/ Perso, je suis pour la réhabilitation de « porte coton » (nettoyeur de Q et de gogues royales). Ne me demandez pas pourquoi….ah!

et alii dit: à

RENATO MERCI!

Rosanette dit: à

A propos de crottes une histoire vécue
L’immeuble que j’habite a la jouissance d’un petit jardin privé où certains locataires ou propriétaires indélicats promènent leurs chiens sans ramasser les déjections qu’y laissent leurs sympathiques compagnons, ce qui régulièrement se traduit par des rappels rageurs mais vains au règlement de copropriété placardés par tel ou tel dans le hall d’entrée .
Un copropriétaire, ne reculant devant rien pour alimenter sa quérulence, a recueilli jour après jour des échantillons de ces déjections ,qu’il a soigneusement datés et conservés au congélateur jusqu’au soir de l’assemblée générale ,où il les apportés ;i
Il a pu ainsi présenter triomphalement au participants interloqués l’objet du délit qu’il voulait dénoncer. .
La fin de l’histoire pour l’auteur de cette édifiante démonstration, c’est qu’elle s’est révélée pour l’assistance plus significative de sa personnalité dérangée que du « scandale » qu’il voulait dénoncer ;et qu’il passe définitivement pour un cinglé .
C’est un peu comme la boutade de Voltaire sur Freron et le scorpion .

B dit: à

Bloom, pendant quelques années un homme que j’appréciais en dépit de son vote résolument droitier voir plus à droite que la droite traditionnelle venait vers moi en déclarant : je vais faire votre éducation, vous la gauchiste! La situation actuelle est telle qu’il me semble difficile de gratifier d’un satisfecit l’action politique d’où qu’elle provienne. Des zones pour ainsi dire devenues insalubres n’ont jamais été prises au sérieux, la société non seulement est devenue multi-culturelle mais ce qui me parait dangereux est qu’elle est multi-confessionnelle et que le respect et l’entente entre les différents courants religieux n’apparaît pas comme une force vive, ce qui renforce le rejet et la méfiance vis à vis du phénomène hélas insoluble des déplacements de milliers de personnes vers l’occident, à cela s’ajoute les jachères urbaines où les jeunes, en tout cas trop nombreux ne rencontreront je crois aucune opportunité d’être récupérés, non inclus ils ne fonctionneront que selon des règles qui leur sont propres et ne sont pas forcément celles attendues et nécessaires à l’harmonie sociétale. Marshall des banlieues , une bonne idée qu’il faudrait à présent étendre au système éducatif dans son ensemble y compris dans la facilitation d’accès à des activités extra-scolaires. Mais enfin si l’école se transforme en aire de stationnement obligatoire jusqu’à 18 heures , quel temps resterait-il pour socialiser des enfants, des adolescents en déshérence et tiraillés entre deux systémes aux valeurs différents?

x dit: à

Merci, lmd !

x dit: à

(et, bien entendu, à charge de revanche, si l’occasion se présente.)

B dit: à

Et si Mr chemise ultra bright obtient 30% aux européennes il annonce dors et déjà demande la dissolution de l’AN. Réunirait-il 2/3 des votes nécessaires, à vos calculs, vous avez 2 mois. Personne en dehors du RN n’y trouverait avantage, pourquoi une telle annonce, pour affirmer un pouvoir dont il rêve et qu’il ne possède pas? Un sceau sur une ambition affichée pour le moins sans complexe .

B dit: à

D’ores et déjà.( J’ai passé la semaine à roupiller). Scuzi.

B dit: à

La fin de l’histoire pour l’auteur de cette édifiante démonstration, c’est qu’elle s’est révélée pour l’assistance plus significative de sa personnalité dérangée que du « scandale » qu’il voulait dénoncer ;et qu’il passe définitivement pour un cinglé .

Mon avis est que cet homme est déterminé à se faire comprendre, preuves à l’appui. A-t- il ouvert les sacs de crottes pour bien faire sentir sa désapprobation et sa volonté de faire respecter la consigne? Probablement un peu maniaque mais il est des voisins qui ne se manifestent pas et empoisonnent ni vus ni connus vos animaux.

duralex said laisse dit: à

a recueilli jour après jour des échantillons de ces déjections ,qu’il a soigneusement datés et conservés au congélateur jusqu’au soir de l’assemblée générale ,

Bah, il y en a qui collationnent les mégots de cigarettes jetés dans les cours publiques.
Prélèvement d’ ADN, les copropriétaires et locataires vont trembler…
Des mégots aux crottes, de la vérité, on en fera qu’une bouchée! 🙂

renato dit: à

« Prélèvement d’ ADN… »

Quelques villes italiennes le pratiquent déjà et dans certaines ils ont ouvert le débat sur son utilité. Crottes bien à part, abandonner son chien ne deviendra peut-être pas impossible, mais certainement très difficile.

J J-J dit: à

on se demande si ce serait pas les soeurs Bronti, par hasard, RM… Pourquoi ? ça, j’ai pas la cléj…
@ B, vous faites passer bcp trop d’idées en une seule fraze, au sorti de votre aimalbe léthargie… Du coup, on ne les retient pas ttes, malgré la sympathie qu’elles provoquent en nos propres flux de conscience gauchiste… Bonne fin de fin de wikène. Demain il faudra repartir « comme en 40″… Bàv,

rose dit: à

>B
Il est réapparu votre message j’aime/j’aime pas Pérec/Barthes.

B dit: à
Et bien merde alors. Rose, adressons lui ce reproche par contumace.

Je n’aime pas : les légumes, les montres-bracelets, Bergman, Karajan, le nylon, le « kitsch », Slavik, les lunettes de soleil, le sport, les stations de ski, les voitures, la pipe, la moustache, les Champs-Élysées, la radio, les journaux, le music-hall, le cirque, Jean-Pierre Melville, l’expression « à gogo », les fripes, Charlie-Hebdo, Charlie Chaplin, les Chrétiens, les Humanistes, les Penseurs, les « Nouveaux » (cuisiniers, philosophes, romantiques, etc.), les hommes politiques, les chefs de service, les sous-chefs de service, les pastiches de Burnier et Rambaud, le merlan, les coiffeurs, la publicité, la bière en bouteille, le thé, Chabrol, Godard, la confiture, le miel, les motocyclettes, Mandiargues, le téléphone, Fischer-Dieskau, la Coupole, les cuisses de grenouille, les T-shirts, les coquilles saint-jacques servies dans des coquilles saint-jacques, la couleur bleue, Chagall, Mirô [sic], Bradbury, le centre Georges Pompidou, James Hadley Chase, Durrell,
Koestler, Graham Greene, Moravia, Chirac, Chéreau, Béjart, Soljenitsine, Saint-Laurent, Cardin et son espace, Halimi, les films un peu trop suisses, Cavanna, les manteaux, les chapeaux, les porte-feuilles, les cravates, Carmina Burana, Gault-Millau, les initiés, les astrologues, le whisky, les jus de fruits, les pommes, les objets « griffés », les perles de culture, les briquets, Léo Ferré, Claire Brétécher, le champagne, les biscottes, le Perrier, le gin, Albert Camus, les médicaments, les crooners, Michel Cournot, Jean-Edern Hallier, les blue-jeans, les pizzas, Saint-Germain-des-Prés, le couscous sauf exception, les bonbons acidulés, le chewing-gum, les gens qui cultivent le style « copains » (Salut ! Comment tu vas ?), les rasoirs électriques, les pointes bic, Marin Karmitz, les banquets, l’abus des italiques, Bruckner, le disco, la haute-fidélité,

Georges Perec

Voyez Rose si vous voulez un article sur fabula » connivence entre Perec et Barthes « , j’aime, je n’aime pas.

Merci bcp.

J J-J dit: à

MACRONISME
@ mme Charoulet, petit rappel de deux faits (CC) et une conclusion égrillarde…
——
1°/ Patrice Charoulet dit: à JJJ
Non , Monsieur. Je ne vais pas voter pour la liste LR, mais pour la liste macroniste. Je viens de renouveler mon adhésion pour l’année 2024.

2°/ Patrice Charoulet dit: à
Monsieur Jean-Jacques Janssen hésitait entre (…) pour me disqualifier définitivement aux yeux du lectorat d’ici et il a opté, dans le dessein de me qualifier, pour … « macroniste ».

C’était l’histoire du chevalier dieppois inexistant qui se faisait des films pour se rendre intéressant… A force de sortir du bois, il finit par se croire macroniste, comme si ça n’était pas la même chose que le bellamysme, le dupontaignisme ou le bardélisme ratonalisés.
Pour ce que j’en dis, moij, hein… A chacun sa merdre et dieu reconnaîtra ses gilets jaunistes. Hein 🙂 Bàv,

@ jzmn… Ce soir aij vu Jude Law dans le rôle d’Henry VIII. Méconaissab’ !… Sinon, pas grand chose à dire de ce film, à vrai dire, sais pas pkoi suis-j allé le voir. Fiare plaisir à Madame Janssen, sans doute. Il faut bien…

renato dit: à

Oui, il s’agit bien des sœurs Brontë, JJ-J.

D. dit: à

Le code de la Route mérite d’être modifié en ce qui concerne la vitesse minimale à respecter. En effet les véhicules roulant trop lentement sans motif sont très gênants, mais également dangereux pour les autres usagers, notamment parce qu’ils les surprennent et les contraignent à les dépasser, ce qui est toujours risqué. Enfin, ces véhicules perturbent considèrablement la fluidité du trafic, notamment sur voies rapides, ils sont l’une des premières causes de ralentissement.
De nos jours, tous les moteurs sont performants et, en dehors de l’adaptation aux conditions climatiques, de gabarits ou chargements exceptionnels ou de récents détenteurs du permis, il n’existe aucun motif valable à rouler trop peu vite sur voie rapide. 110 km/h ou 130 km/h +/- 5 % devraient être respectés tant qu’il n’ y a aucun vehicule se situant trop près devant. Les véhicules dits « lents », c’est à dire très chargés, très longs, ou d’un gabarit particulier en largeur et hauteur pourraient être autorisés à ne pas respecter la vitesse de 110 ou 130, notamment lorsque la voie rapide est en pente.
Il faut donc étendre l’infraction d’entrave à la circulation aux véhicules roulant trop lentement sur voie rapide sans motif.

rose dit: à

>B
Je vous ai répondu brièvement, pas encore entièrement, message en escale. Le vôtre, entier, a réapparu.
Merci.

rose dit: à

Dans Blast
https://www.blast-info.fr/articles/2024/une-famille-de-christine-angot-les-reflets-implacables–hkMIEM0QLKL26AiucCg8w

Début archi-horripilant, jusqu’à « inassouvie ». On sait que Diane a fait les photos, la société de production du film s’appelle Nour, pas trouvé le nom de l’auteur de l’article.
Pas mal d’accord avec le reste du papier, sinon que :
Elle a forcé la porte d’entrée avec son pied. Le dialogue l’a été moins.
Cette dame, très classe, dans son appartement tout de blanc et de jaune, elle assortie à ses murs -c’est un viol pour moi-même filmer son intérieur et le publier, cette épouse donc de son père dit à un moment donné , qu’elle savait la relation entre son mari et sa fille, comme si l’enfant était complice de cela, puis a signalé qu’elle ne voulait pas le savoir.
C’est comme cela que l’on tue les gens : en ne voulant pas le savoir.
Plus tard, le mari entend. Il ne sait pas si elle est d’accord ou pas. Se remémore son histoire. N’intervient pas. Ne veut pas le savoir.
Ne parlons pas d’Ardisson, palmé désormais,une telle honte, une telle indifférence et il ne veut pas le savoir.
Seule sa fille l’entend, accepte de savoir et lui ouvre une fenêtre.
Ce film, Une famille, de Christine Angot est lumineux.

rose dit: à

La moralisation de concierge.
Pour maestri :
La maladie est l’effort que fait la nature pour aider l’homme à guérir.
Karl Jung

Même si se fissurer un ménisque n’est pas de l’ordre de la maladie.
Et pour rester dans le médiéval, je suis contre les prothèses, plastiques et acier.
Et pour, 100/100, le jus de pamplemousse rose et les herbes sauvages. Le jardin médicinal d’Hildegarde de Bingen visité ce jour à Berlin semble me donner raison.
Entre autres, la lavande.

rose dit: à

La religion catholique a commis ses dégâts qui lui ont servi à qq.chose et elle est passablement calme et équilibrée, elle.
La liste :
Les sept péchés capitaux désignent l’ensemble formé par les sept péchés capitaux de la religion catholique :

La luxure (Luxuria en latin) ;
La gloutonnerie (Gula en latin) ;
L’orgueil (Superbia en latin) ;
L’envie (Invidia en latin) ;
L’acédie/apathie (ou paresse) (Acedia en latin) ;
L’avarice (Avaritia en latin) ;
La colère (Ira en latin).

Je ne vois pas la haine dedans.
Quant au savoir-vivre, je ne vois pas du tout où il intervient dans une émotion pareille qui altère l’individu (haltère ?).

J J-J dit: à

@ se fissurer un ménisque n’est pas de l’ordre de la maladie
Personne n’a dit le contraire. Ca fait mal quand même, mais il est dur au mal et il endure jusqu’à prouver le contraire, il est comme le Desdichado…
—-
et Nicolas Huguet ferait mieux de se relire…
« Je songe au poème « El Desichado » (sic) de Nerval qui commençait ainsi,…, écrit-il
https://www.youtube.com/watch?v=o2UcxJ_pm0w
Bàv,

maestri dit: à

Groddeck aussi l’a dit, et Voltaire il me semble. Toutefois, au moins qu’un ne veuille se punir, une fêlure est accidentelle, et ce n’est pas une maladie organique, un ulcère par exemple ou autres dysfonctionnements d’un organe.

rose dit: à

Enfin l’escalope milanaise et la surcharge pondérale c’est assez contradictoire.

rose dit: à

Euh non, ça va plutôt bien ensemble. Avec des frites.
Et un coca-cola, pour le sucre.

rose dit: à

Sur un point, soyons d’accord, la beauté incommensurable décembre poème
El Desdichado
Gérard de Nerval
Je suis le Ténébreux, – le Veuf, – l’Inconsolé,
Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie :
Ma seule Etoile est morte, – et mon luth constellé
Porte le Soleil noir de la Mélancolie.

Dans la nuit du Tombeau, Toi qui m’as consolé,
Rends-moi le Pausilippe et la mer d’Italie,
La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé,
Et la treille où le Pampre à la Rose s’allie.

Suis-je Amour ou Phébus ?… Lusignan ou Biron ?
Mon front est rouge encor du baiser de la Reine ;
J’ai rêvé dans la Grotte où nage la sirène…

Et j’ai deux fois vainqueur traversé l’Achéron :
Modulant tour à tour sur la lyre d’Orphée
Les soupirs de la Sainte et les cris de la Fée.

Gérard de Nerval

rose dit: à

de ce poème

Être dur au mal ce n’est pas terrible.
Prendre soin de soi, c’est une qualité.

renato dit: à

Je n’ai pas dit que c’est un péché.
Repetitio est mater studiorum : « chez les chrétiens elle est un mal, fruit du péché, avec les superstitions qui l’accompagnent — probablement expliquées par le livre de la Sagesse (2:24) : envieux du bonheur de l’homme, le diable l’a pris en haine et a provoqué sa mort. »… enfin, lisez bien : « envieux du bonheur de l’homme, le diable l’a pris en haine et a provoqué sa mort », un mal, fruit du péché, donc !

Incidemment, le plus confortable des sept péchés capitaux est la paresse : il empêche de commettre les six autres.

rose dit: à

Je n’ai rien compris, maestri, et mauvaise nouvelle, je ne vais pas chercher à comprendre.

Nota bene : lorsque Hans entend et écoute les argumentations théoriques, philosophiques, sociologiques de, d’un côté Naphta et de l’autre Settembrini, il se fait sa propre opinion. Tout en écoutant soigneusement et l’un et l’autre.
Pour ma part, après avoir pris le gauche, je prends la tangente.

rose dit: à

Settembrini qui veut le convaincre et le modeler.
Et Naphta qui veut le convaincre et lui apprendre à résister.

renato dit: à

Enfin ! l’envie est le péché, la haine le mal.

rose dit: à

La haine n’est qu’un sentiment maladif qui révèle un manque de savoir-vivre,

Là-dessus, j’achoppe et je ne débattrai pas.

renato dit: à

Étant la haine conséquence de l’envie et participant cette dernière du non savoir vivre, il est facile à comprendre sans débattre.

et alii dit: à

la formule de Guy Debord :* « pour savoir écrire il faut savoir lire, et pour savoir lire il faut savoir vivre… »*
bonsoir

rose dit: à

Le grand n’importe quoi.
Étant la haine conséquence de l’envie.

Etc.

rose dit: à

S’il y en a une qui sait lire, c’est bien moi.

rose dit: à

Quant à aller chercher tous les couillons qui ont foisonné au XXème siècle, je vous laisse faire.

et alii dit: à

Se renseigner auprès d’un chirurgien de footballeur. Pourquoi pas la suture.
peut-être essayer de consulter un chirurgien dans un centre de rééducation, qui, au moins, risque de proposer un traitement efficace;

rose dit: à

Bien rigolé à l’argumentation de Naphta pour qui les athées sont les meilleurs défenseurs du catholicisme.
Ce qui se vérifie ici.
Qui en rappelle tout le temps, et in extenso, à la religion ?
Pour se faire ensuite janséniste ?

-> cépamoi.

rose dit: à

Certes, se fier aux spécialistes plutôt qu’aux herboristes.

rose dit: à

J’aime beaucoup : les légumes, le cirque, Jean-Pierre Melville, Chagall, Mirò, Carmina Burana, Claire Brétécher, Albert Camus,

Contrairement à Georges Perec.

Du coup, me voilà bien embêtée (le reste, je m’en fous pas mal).

rose dit: à

Pour B.com précédent.

MC dit: à

Le Livre de la Sagesse ne figure justement pas dans le corpus Protestant. Ou Diable ai-je écrit qu’il fallait que Louise Labbe fut un mâle, JJJ, vous devez confondre. Enfin, saluons les oreilles qui font les difficiles devant autrice, mais acceptent Dieu sait pourquoi l’ affreux mot d’ ecrivaine! Nous avions je crois Femmes de Lettres, mais veulent-elles encore être femmes? Et ont-elles la force d’être littéraires? MC

B dit: à

mais veulent-elles encore être femmes?

Est-ce d’une quelconque utilité? Bien qu’absolument inapte à pondre quoi que ce soit de littéraire ou poétique je me pose souvent la question, pourquoi femme plutôt qu’animal de compagnie opéré de façon à ne pas cloner l’erreur qu’il me semble incarner?! Je ne sers à rien sinon à désespérer des autres et de moi-même; le désespoir est-il utile, plaisant, nécessaire, productif, indispensable à la survie des cétacés par exemple ou tout autre espèce en danger du fait même de la présence en surnombre des hommes qu’on nous décrit civilisés? Regardez Bardella, pas un mot pour le climat, votez pour moi et il faut encore que des crédules en colère et frustrés croient en ses bonnes intentions à leur égard.

renato dit: à

« Le grand n’importe quoi.
Étant la haine conséquence de l’envie.

Etc. »

Voilà, le Livre de la Sagesse, dit n’importe quoi. C’est très intéressant, et surtout instructif.

J J-J dit: à

relevé des filets … au Royal de Luxe matinal,

@ « l’escalope milanaise et la surcharge pondérale c’est assez contradictoire ». – Dieu merci, je n’aime pas les escalopes milanaises.
@ « Où Diable ai-je écrit qu’il fallait que Louise Labbe fut un mâle ? » – Je vous confonds avec votre amie ma soeur MS, ce qui m’arrive souvent. Désolé. La ressemblance entre vous est tellement fascinante
@ Naphta sentait la Line et Settembrini l’Automne. Aucun des deux n’avait assez d’humour… Pas comme dans le Banquet des Empouses.
@ la beauté incommensurable du poème
El Desdichado – Mais nous sommes très souvent d’accord,
@ Patrtice Charoulet (sic) dit: à Insultes politiques – Quand Pas Triste Tic s’orthographie mal… C’est pas un Chéreau de l’année…
@ Les chirurgiens du sport sont souvent très empressés de vous enlever le ménisque, car cela leur rapporte du blé-co… Résultat : une génération sacrifiée de sportifs souffrant d’ arthrose inguérissable à partir de quarante balais… condamnés à se shooter à vie avec des anti inflammatoires de moins en moins efficaces ! Merci bien pour eux.
@ « S’il y en a une qui sait lire, c’est bien moi ». Oui, c’est vrai. – « Être dur au mal ce n’est pas terrible ». Anéfé… Mais tout le monde geignant n’en est point capable/coupable -> Doloristes en surcharge de tous les pays : unissez-vous en chœur et faites une armée pour combattre une main de la sorte animée !
@ « je suis pour la réhabilitation de « porte coton » (nettoyeur de Q et de gogues royales). Ne me demandez pas pourquoi… » – Non, je ne demandej pas, mais on se pose néanmoinsj des questions sur la qualité et l’efficacité du produit sanitaire.

Bàv (lundi 22.4.24_8.57)

renato dit: à

Oui, MC, il ne figure pas dans le corpus Protestant, ni par ailleurs dans les écritures hébraïques reconnue. Il ne figure que dans l’ancien testament catholique et parfois chez les orthodoxes.

closer dit: à

Avancez dans la Montagne, Rose. Vous en êtes toujours aux débats Settembrini-Naphta? Un jour ils cesseront, ça vaut la peine de savoir pourquoi…

J J-J dit: à

@ le désespoir est-il utile, plaisant, nécessaire, productif, indispensable à la survie des cétacés par exemple ou tout autre espèce en danger du fait même de la présence en surnombre des hommes qu’on nous décrit civilisés ?

Je ne sais pas, B…, mais je sais qu’il interpelle pas mal de singes. Arau Arau Karia.
https://www.youtube.com/watch?v=0SJxhmHZ2Xs

closer dit: à

Le Livre de la Sagesse fait néanmoins partie de la Bible des Septante, censée avoir été écrite pas des rabbins à Alexandrie.

J J-J dit: à

@ Avancez dans la Montagne, Rose.
Elle a du mal, avec ses jambes en composte, hein… 🙂

Patrice Charoulet dit: à

FRANC-TIREUR

J’excepte la Chine, la Corée du Nord, la Russie et quelques autres de ce genre. Je ne songeais qu’à la France, véritable démocratie où la liberté d’expression est totale, en osant récemment une question : Ayant l’impression que tout le monde est dans l’opposition et critique le chef de l’Etat et son gouvernement, qui aurait la gentillesse de m’indiquer un journal, une radio, une télé qui approuvent l’action du président et de son gouvernement. J’ai posé la question sur mon blog, sur divers blogs influents et très fréquentés et à mes 4600 « amis » sur Facebook. Je n’ai pas eu beaucoup de succès. La seule réponse, qui faisait toutefois l’impasse sur les radios et les télés, fut : le journal hebdomadaire « Franc-tireur ». Je le dis à qui ne le saurait pas : Cet hebdo ,qui est vendu 2 euros, donne la parole notamment à Caroline Fourest, Christophe Barbier, Raphaël Enthoven, Jean Garrigues, Rudy Reichstadt, Benjamin Sire…
D’après le dictionnaire de l’Académie française, le deuxième sens du mot « franc-tireur » est :
« Personne qui mène une action indépendante ». Et, à bien réfléchir, dans une vraie démocratie , quand tout le monde ou presque s’oppose et critique, ne pas accabler systématiqUement le gouvernement et le chef de l’Etat demande beaucoup…d’indépendance d’esprit. Le titre de ce journal est donc approprié.
Sous le titre de ce journal, je lis : « La raison est un combat. » Oui.

Clopine dit: à

JJ_j, votre « compote-compost », ce qui donne « des jambes en composte », ça me plaît particulièrement. Z’avez trouvé ça où ? Le soir, en fermant vos poules, très certainement. Je ne dis pas que vos poules vous font penser à Rose, et à moi (celles dont les genoux plient, comme le cou des poules plie quand elles picorent), m’enfin un tel art du résumé vous honore.

(bon d’accord, je sors.)

renato dit: à

«… censée avoir été écrite pas des rabbins à Alexandrie. »

Oui, écrit en grec à Alexandrie entre 20 av. J.-C et 38 ap. J.-C. En 405 Saint Jérôme l’attribue à Philon d’Alexandrie — 15 av. J.-C. – 45 ap. J.-C. —. Toutefois les Juifs ne le comptent pas parmi les livres protocanoniques.

J J-J dit: à

J’apprécie que vous soyez sensible à mes mauvais jeux de maux, CT… Ils me viennent à l’esprit à tout moment, et c’est point forcément à cause des poules… Encore que… Avez-vous lu ce drôle de petit roman de Jean-Jacques Reboux ?
https://www.cultura.com/p-c-est-a-cause-des-poules-9782080677068.html
Brefl, c comme une seconde nature que j’arrive pas à m’empêcher… Je sais que ça agace pas mal d’herdélien.nes, en général… mais tant pis pour iels… Bàv, ————

Clopine dit: à

Tain, l’image de couverture… C’est à peu près ressemblant, je ne dis pas pour Rose mais pour moi, sauf que l’oeil devrait être un peu plus écarquillé sur la méchanceté du monde, le bec moins acéré, et le plumage (tout de même) moins économique. Par contre, on voudrait bien avoir la même, côté coq.

D. dit: à

L’escalope milanaise ne pose aucun problème chez une personne raisonnablement active dont le métabolisme n’est pas entré en mode paresseux induisant le stockage énergétique au lieu de la consommation.

et alii dit: à

coiffeurs etccouleurs de perruques?littérature
a croire que c’est ce métier qui régit le destin littérairaire(voir Fab Luc)
Ukraine: Le nom de Dassin est attribué à Samuel par le Service d’immigration à son arrivée aux États-Unis, faute d’avoir pu faire comprendre son véritable patronyme à l’employé : le nom de « Dassin » est simplement dérivé de celui d’Odessa, sa ville natale, où son propre père était perruquier au théâtre de ballet3.

FL dit: à

« Et j’ai deux fois vainqueur traversé l’Achéron :
Modulant tour à tour sur la lyre d’Orphée
Les soupirs de la Sainte et les cris de la Fée. »

Tiens justement j’admirais récemment « Eurydice et Orphée » de Poussin (vers 1648). Un chef d’oeuvre. Je pense que le bâtiment en arrière-plan c’est le Château Saint-Ange à Rome.

Ce tableau représente un drame.

https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010062443

et alii dit: à

lundi 22 avril
Jour de la Terre 2024

Clopine dit: à

Jour de l’atérrée, plutôt.

FL dit: à

La célèbre scène du plongeon

et alii dit: à

pourquoi la RDLn’a-t-elle jamais parlé de:
‘histoire de la censure subie par l’écrivain Antonio Scurati pour un monologue qui lui avait été commandé puis « révoqué » par la Rai en vue du 25 avril explique beaucoup de choses, qui ne sont pas toutes très agréables. Celles-ci n’incluent heureusement pas le danger immédiat d’un régime autoritaire, l’hypothèse d’une manœuvre de contrôle généralisée et scientifique visant à éteindre complètement la dissidence et la circulation, dans les médias, de professions d’antifascisme évidentes, ou d’objections légitimes sur le généaologie politique de Giorgia Meloni. Même s’il y en avait, cela se heurterait à une réalité qui, dans le monde d’aujourd’hui, par définition, ne permet pas une véritable censure : et retirer le droit de parler en raï à un écrivain connu entraîne automatiquement et heureusement une réaction ce qui donne à ces paroles un écho certainement comparable à celui qu’elles auraient eu à la télévision d’État, et une permanence certainement plus grande dans le débat. Ne pas l’avoir imaginé lorsqu’on a décidé, en concoctant des excuses douloureuses, de lui refuser un droit à la plateforme déjà en place, n’est pas un indicateur de fascisme, mais d’une grave méconnaissance de l’époque dans laquelle nous vivons et, en définitive, de bêtise. Ce qui n’est pas synonyme de fascisme même si c’est certainement un bon ingrédient et un bon bouillon de culture pour le développement de l’idée et de la pratique fascistes.
https://www.today.it/opinioni/rai-scurati-meloni-editoriale.html

D. dit: à

chez une personne raisonnablement active dont le métabolisme n’est pas entré en mode paresseux induisant le stockage énergétique au lieu de la consommation.

…genre moi.

Rosanette dit: à

@ Renato
Si le livreque vous appelez « de la sagesse » est bien le Siracide du nom de son auteur Ben Sirach c’est un texte qui a une histoire curieuse .
On ne le connaissait longtemps qu’en langue grecque, langue supposée de son écriture d’origine.
Mais assez récemment sa version hébraïque (verson originale ou traduction d’un original grec?)a été retrouvée parmi les textes enfouis sous le sol de la Gueniza du Caire, des textes sacrés dont la destruction aurait été sacrilège et qui avaient donc été enterrés

et alii dit: à

soleil vert
Tibor Bánóczki et Sarolta Szabó questionnent l’avenir de l’humain et proposent une réflexion rare dans les films de science-fiction. L’animation des personnages, réalisée par rotoscopie, une technique qui consiste à dessiner à la main par-dessus des captations d’acteurs, confère aux personnages une allure précaire, presque évanescente.
https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/sorties-de-films/sky-dome-2123-amour-et-ecologie-au-c-ur-d-un-film-d-animation-post-apocalyptique_6466781.html#at_medium=5&at_campaign_group=1&at_campaign=18h30&at_offre=3&at_variant=V3&at_send_date=20240421&at_recipient_id=459386-1657172608-462788ef

Clopine dit: à

Bon. Tentons de nous faire comprendre. J’ai, d’une part, des conversations avec mon fiston, qui est un savant. D’autre part, j’ai une
correspondance avec un autre savant, professeur de littérature française aux Etats-Unis. Tout est passionnant, d’un côté sociologique comme d’un côté littéraire. Et pourtant, comment dire ? Sans vexer personne ici ? Je me dis que leurs boulots ne souffrent pas la comparaison avec n’importe quelle vie d’animateur de quartiers « sensibles », qui se lève tous les jours pour s’affronter à la cruauté de notre monde, et qui se couche en ayant parlé à des ados, ou à n’importe quel travail d’aide-soignante, passant le bassin, ou à n’importe quel militant politique oeuvrant pour le changement de notre monde, en distribuant des tracts sur un marché. Ma bonne volonté culturelle se heurte à ce constat : je cherche des frères d’armes et de larmes, encore plus des soeurs d’armes et de larmes. Et les acteurs du monde intellectuel ne s’adresse qu’à leurs pairs…

renato dit: à

« pourquoi la RDLn’a-t-elle jamais parlé… »

Une réaction intelligente, et al. :
https://www.linkiesta.it/2024/04/il-monologo-di-scurati-censura-sinistra-25-aprile/

Il faudrait aussi tenir en compte du fait qu’il s’agit d’un comportement habituel pour la Rai, et cela depuis des temps immémoriaux — enfin, depuis les années 50.

Ceci mis à part, il y a plus grave, et Meloni n’a même pas à se donner la peine de solliciter ou donner des ordres : les municipalités dirigées par la coalition de droite refusent l’autorisation de manifester le 25 avril.
D’autre part, je me souviens d’une déclaration de Berlusconi qui avait mis ma mère en colère  : « Mon père adhérait au fascisme et il était une bonne personne ». Déclaration qui suggère qu’une idée de révision serpentait déjà bien avant Meloni.

Clopine dit: à

ne s’adressENT, Charoulet, voici de ma part une faute impardonnable.

Janssen J-J dit: à

ANIMATEUR DE QUARTIER D’ORANGE BLEUE…

ouij, « les acteurs du monde intellectuel ne s’adresseNT qu’à leurs pairEs » 🙂
Comme disait notre ami Pierre Bourdieu, ils ne pratiquent que le « corporatisme de l’universel », en dépit de « la Misère du monde » (dir.)
Rrose Sélavy est le nom d’emprunt fictif de Marcel Duchamp quand il se travestissait en jeune femme. Je viens de l’apprendre au chapitre 36 des Yeux de Mona. – Bon, maintenant, je rentre…, ma surcharge pondérée.

renato dit: à

Je sais que le Livre de Sirach, Rosanette, a été écrit à Jérusalem, mais jusqu’à récemment, la seule version complète était la version grecque d’Alexandrie.
Je ne connaissais pas cette découverte récente dont vous parlez, qui est intéressante car il s’agit du seul texte de l’Ancien Testament dont nous connaissons l’auteur et le traducteur (en grec).

renato dit: à

Enfin, Clopine, le caractère « incestueux » du monde intellectuel est bien connu !

Patrice Charoulet dit: à

à Clopine

Vous vous autocritiquez. A la bonne heure. Simple inadvertance. Qui n’en commet pas? Il faut distinguer
l’inadvertance de l’ignorance.

et alii dit: à

merci pour E.Klein que j’aime bien(et je ne suis pas la seule; donc à mon goût toujours bienvenu;
mais à l’onstant je cherchais un peu sur le formidable « effet papillon »
« Effet papillon » est une expression qui résume une métaphore concernant le phénomène fondamental de sensibilité aux conditions initiales de la théorie du chaos. La formulation exacte qui en est à l’origine fut exprimée par Edward Lorenz lors d’une conférence scientifique en 1972, dont le titre était :

« Le battement d’ailes d’un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au Texas ? »
wiki

D. dit: à

Ce matin une information m’est bombardée de tous côtés : un certain Kendji Girac, ou quelque chose comme ça, artiste dont je n’avais jamais entendu parler jusqu’à aujourd’hui, affirme s’être tiré dessus au pistolet dans un camp de Romanichels situé à Biscarosse. D’où son hospitalisation et une enquête en cours.

D. dit: à

J’aimerais que l’on me foute la paix avec lui et que l’on me parle plutôt de la situation financière désastreuse de la France après 7 ans de gestion calamiteuse par différents gouvernements successifs à tendance très macroniste. Adjectif certes péjoratif, en l’occurrence. Et notamment.

Clopine dit: à

Charoulet, enfin qui que ce soit qui se planque là derrière, (on va dire « il », parce que…) a changé sa stratégie. Je veux dire, il y a dix ans, quand sur ce blog une femme ne pouvait prendre la parole sans qu’on la renvoie inexorablement à ses ovaires, il en profitait largement. Maintenant, me-too ayant passé par là, et les propriétaires de blogs devant faire plus attention, sanctions éventuellement pénales étant à la clé, il fait plus attention. Mais les mécanismes originels sont toujours là : la délicieuse sensation d’être le plus fort en usant de la manipulation et de l’impunité, la recherche éperdue de la supériorité, et derrière, bien planquée certes mais toujours présente, l’envie de faire mal. Charoulet n’est que l’image adoucie de tous ceux qui se servent des réseaux sociaux pour promouvoir des relations mortifères entre individus. Vous me direz que Charoulet n’existe pas vraiment ? Attendez les résultats des prochaines élections. Il va triompher, bien sûr, et nous aurons le retour de la morale, des uniformes à l’école, de l’expulsion des étrangers, de l’adhésion à « quand on veut on peut », et de l’oppression à tous les étages sur fond de petit jésus, sans compter, n’est-ce pas, l’interdiction faite aux femmes d’user de leurs corps comme elles l’entendent.

Rosanette dit: à

@renaro
Ce pont sur lequel veille une théorie de statues ,d’ ou on une vue somptueuse sur le Tibre et le Janicule , c’est pour moi le point point fort d’une balade romaine dont je ne me lasse jamais, qui mène du palais Farnese au Chateau Saint ange par la via Giulia
Et chaque fois que je me retrouve sur ce pont passe je pense à son jumeau européen le pont Charles de Prague ,si ressemblant et si different.
Ils sont tous deux typiques de l’âge baroque ,tous deux bordés de statues mais chacun reflète l’univers qui l’a produit :
Elégance souriante du pont romain tout en blancheur, installé au coeur lumineux d’un paysage historique apaisé et ordonné l
Angoissante impression ,matinée de mystère ésoterique, secrétée par le pont Pragois avec ses sombres statues douloureuses aux inscriptions hebraïques ,et comme etouffé par l’austère dédale urbain dans lequel il se niche

et alii dit: à

Gayatri Chakravorty Spivak, propos recueillis par Jonathan Chauveau publié le 29 mars 2011 12 min
Star indienne des campus américains, Gayatri Spivak
« Dans votre récent Nationalisme et Imagination, vous évoquez les événements tragiques qui ont accompagné l’indépendance indienne en 1946-1947. Cette expérience a-t-elle été importante pour votre formation intellectuelle ?

Gayatri Spivak : Les émeutes et les violences religieuses entre hindouistes et musulmans, auxquelles j’ai assisté à cette époque, ont marqué à jamais l’enfant que j’étais. Elles m’ont fait perdre toute foi en la religion comme moyen de libération et d’accès transcendantal à la justice. Avec le recul, cela m’a permis aussi de comprendre que toute construction identitaire, à l’instar de l’identité nationale indienne, a quelque chose à voir avec l’imposition de stéréotypes imaginaires. Je ne parle pas ici uniquement de la construction d’une identité nationale mais bien de toutes les formes d’identité.
philomag

renato dit: à

Rosanette, les inscriptions du pont romain ne sont pas toutes légères et joyeuses. P. ex., in flagella paratus sum / in aerumna mea dum configitur spina / super vestimentum meum miserunt sortem. et cela parce que Le Bernin transforma le pont en chemin de croix symbolique en ornant le parapet de statues d’anges portant les instruments de la Passion.

MC dit: à

Le Pont Saint Charles offrirait plutot une sorte de martyrologe, du moins c est l’impression que certaines de ses statues m’ont faites. MC

Rosanette dit: à

@Renato
ce que vous dites et que j’ignorais est évidemment exact , mais cela n’apparaît pas au promeneur ordinaire qui chemine sur ce pont ,qui rayonne de serenitéet d’élégance
En revanche aussi ignare soit-il. il ne peut pas ne pas éprouver un certain malaise à Prague devant ce christ crucifié tout noir qui porte une inscription en lettres inconnues

Patrice Charoulet dit: à

« Vous me direz que Charoulet n’existe pas vraiment ? Attendez les résultats des prochaines élections. Il va triompher,… » (Clopine)
N’importe quoi ! Ce qui va triompher aux prochaines élections (les européennes), c’est l’abominable RN, ma cible principale et constant.
Vous affirmez que je ne sais qui se cache derrière moi. Eh bien non .Tel est bien mon prénom et tel est bien mon nom. Et l’une de mes rengaines est : Assez de pseudos, assez d’anonymat !
Je donnerai mon courriel à qui me le demandera.

Patrice Charoulet dit: à

Erratum Ligne 5 , veuillez lire « constante ».

renato dit: à

Certes, Rosanette, le pont de Prague est plus opprimant surtout si on arrive en ville sous un ciel sudekien, comme ce fut mon cas.
https://cdn.drouot.com/d/image/lot?size=fullHD&path=97/116968/ac9deffa8f481420c40cae6ff6a17c1a

Le Bernin a réussi la légèreté en confiant aux anges les symboles et les signes de la Passion, puis il a parié sur le ciel de Rome qui n’est jamais opprimant et souvent fascinant — si on ne connait pas le sens sous-jacent on se tient aux anges on traverse le pont sans être accablés par le décor.

B dit: à

l’interdiction faite aux femmes d’user de leurs corps comme elles l’entendent.

Le mien s’use tout seul sans me demander mon consentement, dommage qu’on ne puisse remplacer les pièces comme pour un véhicule! Ce corps, ce bateau pour l’amour, cette Caravelle vers l’ivresse des sens, ce paquebot nommé désir, cet esquif perdu dans l’archipel des jours perdus, ce trimaran sans safran, cette Galère pour esclaveS sexuelS, ce zodiac pour naufragés des petits matins sans baisers ni café, ce Sampan déserté, cette jonque pour qui donc, cette baleinière sans mobile , ce Ketch sans cap, cette barque laissée là sous le ciel étoilé sans personne pour ramer, ce Corbite dématé.

B dit: à

jamais vu Rome, jamais diné à Venise, pas plus qu’à Pragues ou Zanzibar, il est trop tard pour éviter la cohue du tourisme low cost. Tant pis, ici je boufferai mes spaghettis sans l’ombre d’un regret .

B dit: à

PC? etes vous à vous seul un parti politique type Philippe Poutou de droite?

D. dit: à

Ce soir c’est endives farcies.

B dit: à

Admettons que les formations d’extrême droite obtiennent une moyenne de 25% aux européennes puisque leur évolution concerne une partie non négligeable de l’Europe, si les droites tiennent leur ligne sans déraper, sans s’allier, sans s’accorder aux désidératas de ces partis cela prouverait bien sur un renforcement des votes extrémistes mais comment cette mouvance fâcheuse pourrait elle réellement peser sur les décisions sans être une pierre angulaire, une poutre maîtresse?

B dit: à

D, asperges sauce mousseline, escalope à la milanaise, riz pilaf, fromage des Pyrénées, fraises d’Espagne moins chères que les françaises.

B dit: à

esquif égaré ( pour éviter la répétition).

poussière dit: à

« ce Corbite dématé »

est-ce Rome antique ?

D. dit: à

C’est bien, Bérénice.

D. dit: à

Lavez bien les fraises parce qu’elles sobt beaucoup traitées. Les espagnoles comme les françaises.

poussière dit: à

(le clin d’oeil aux soeurs Brontë de renato m’a rappelé le film de Téchiné et la peau d’Adjani telle un porcelaine)

Bolibongo dit: à

ce Sampan déserté

Bref, ça sent tout bonnement le sapin, B! 🙂

rose dit: à

Et Willie Brandt à Varsovie, 7 décembre 1970.
Brandt kniefall.
Un geste du cœur, le monde entier sidéré.

Bolibongo dit: à

Mais quelle vieille clope mélencholienne cette clopine! 🙂

Bolibongo dit: à

Mélencholienne versus mélanchonienne, pardi!

rose dit: à

Le sapin
Comme pour Joachim. Je l’ai craint, je l’ai craint et c’est à raison.

Pourtant, quand il a quitté le lieu, je l’ai chaudement félicité et je lui ai donné raison.

rose dit: à

et la peau d’Adjani telle une porcelaine.
Et le cou d’Adjani dans Nosferatu le vampire.

rose dit: à

Pirater les fraises d’Espagne pour des raisons d’exploitation des ouvriers agricoles immigrés et exploités.
Préférer la ciflorette ou encore la Marat des bois.
Pour moi qui ne mange que des sandwichs, et mon pain noir, ce menu de folie !

rose dit: à

À part corbite, que je ne vois pas ce que c’est, une corvette, une goélette ?, comme c’est beau l’entièreté de cette énumération !

« Ce corps, ce bateau pour l’amour, cette Caravelle vers l’ivresse des sens, ce paquebot nommé désir, cet esquif perdu dans l’archipel des jours perdus, ce trimaran sans safran, cette Galère pour esclaveS sexuelS, ce zodiac pour naufragés des petits matins sans baisers ni café, ce Sampan déserté, cette jonque pour qui donc, cette baleinière sans mobile , ce Ketch sans cap, cette barque laissée là sous le ciel étoilé sans personne pour ramer, ce Corbite dématé ! »

rose dit: à

Merci pour Charlotte Brontë, l’a dû être bien contente.

et alii dit: à

Michaux
Emportez-moi dans une caravelle,
Dans une vieille et douce caravelle,
Dans l’étrave, ou si l’on veut, dans l’écume,
Et perdez-moi, au loin, au loin.

Dans l’attelage d’un autre âge.
Dans le velours trompeur de la neige.
Dans l’haleine de quelques chiens réunis.
Dans la troupe exténuée des feuilles mortes.

Emportez-moi sans me briser, dans les baisers,
Dans les poitrines qui se soulèvent et respirent,
Sur les tapis des paumes et leur sourire,
Dans les corridors des os longs et des articulations.

Emportez-moi, ou plutôt enfouissez-moi.

B dit: à

est-ce Rome antique ?

Poussière, voyez vous meme, 150 avant JC.

CHRONOLOGIE WIKI

147-138 : En Hispanie, révolte des Lusitaniens animée par Viriatus. Massacre des révoltés et assassinat de Viriatus
153-151 : Guerre contre les Celtibères
153 : Caton l’Ancien dirige une mission d’arbitrage entre Carthage et le roi numide Massinissa sur des différends frontaliers. Il en revient décidé à faire détruire Carthage (Delenda est Carthago)
149-146 : Quatrième Guerre macédonienne : révolte de la Macédoine et de la ligue achéenne. Pillage de Corinthe, création des provinces de Macédoine et d’Achaïe
149-146 : Troisième guerre punique. Prise et destruction de Carthage par Scipion Émilien et création de la province d’Afrique
148 : Mort du roi numide Massinissa, allié de Rome. Scipion Émilien règle sa succession en partageant son royaume entre ses fils.
143-133 : Insurrection des Celtibères dans le Nord de l’Espagne, guerre de Numance, prise par Scipion Émilien
133 : Rome hérite du royaume de Pergame qui devient la province d’Asie en 129
Crise de la République romaine

https://navistory.com/antiquite/corbita.php

vedo dit: à

Il y a quelques mois, dans l’avion, « I limoni d’inverno ». Je vois des « ratings » très moyens. Pour moi, un petit chef d’oeuvre. Dans tous les cas, un (rare) moment d’humanité. Je le reverrai très volontiers.

rose dit: à

Berlin.
Oui, mais il neige et je n’arrive pas à réchauffer mes pieds.

renato dit: à

« Mieux vaut ajouter de la vie aux jours que des jours à la vie. »
Rita Levi Montalcini

rose dit: à

Il me reste 200 pages.
Je marque une pause, le temps de pleurer Joachim. J’ai lu quatre cinquièmes du livre.

closer dit: à

Rosanette, le Siracide, appelé l’Ecclésiatique dans la Bible de Jérusalem (catholique), est distinct du livre de La Sagesse (de Salomon). Il lui succède.

D. dit: à

Rose a assassiné la « Marat » des bois (et non des baignoires).

D. dit: à

Bolibongo, quelqu’un m’a dit que vous étiez un fou de la fraise.

rose dit: à

rating
nom masculinANGLICISME
1.
MARINE
Indice caractérisant un yacht, et qui détermine son handicap.
2.
Indice qui classe les entreprises en fonction de leur solvabilité.
???

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

Décompter n’est pas compter

Je suis agacé d’entendre sans arrêt « décompter les voix ». C’est une véritable épidémie. Tout le monde connaît le sens du verbe « compter ». On peut donc très bien dire « compter les voix ».
Le seul sens reconnu par la dernière édition du dictionnaire de l’Académie française du verbe « décompter » est « déduire d’une somme ». Exemple : « Décompter les frais généraux des bénéfices ».

J J-J dit: à

Je suis agacé de lire sans arrêt le vieux prof de françois inexistant, à décompter la somme de ses fraises à Dieppe…, et à nous conter chaque matin comment il doit s’emmerder dans la vie à souler ainsi celle des autres.
C’est pas dieu possib’ de nous gâcher ainsi tous le mardis matin, dès l’aube, à l’heure où blanchit sa compagne. Ou bien alors, trouvez-lui une autre campagne de substitution, à ce triste sire…, merdr’alors ! Pfff
Bàv !

Marie Sasseur dit: à

Un baron perché dans les bois.
Des descendants
L’extraordinaire histoire de Michel de Robert de La Frégeyre et de son frère, Patrice , qui vécurent enfants, pendant 7 ans, cachés dans les bois et dont le biopic ,  » frères  » sort aujourd’hui cinéma.

J J-J dit: à

oui dans un bois proche de Chatelaillon… une histoire édifiante. Qu’en pense lacombe lucien, le lézard vert de l’rdl ?

closer dit: à

Ce film a été donné en avant première à La Rochelle, Saintes et Royan. Comment avez-vous fait pour ne pas le voir JJJ? Les commentaires des premiers spectateurs sont enthousiastes.

Janssen J-J dit: à

merci closer, j’ai parfois des absences…, je n’ai pas bien compris pkoi, c’est seulement ce matin sur la france inter que j’en ai entendu parler… Bien sûr, j’irai voir ça …

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*