de Pierre Assouline

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« J’accuse », cette histoire si française

« J’accuse », cette histoire si française

Donc, J’accuse. La critique et le public l’ont largement plébiscité (déjà plus d’un million d’entrées, malgré ou grâce aux controverses qu’il a suscitées) sans pour autant faire l’unanimité. L’un des rares films de la rentrée dont on parle et dont on a encore envie de parler, de débattre bien après l’avoir vu tant ses personnages vous hantent. Et quand bien même ce serait pour le critiquer ou lui adresser des reproches, c’est signe que malgré tout il ne laisse pas indifférent. Mieux encore lorsqu’il donne envie de creuser l’histoire davantage et qu’il renvoie aux livres qui l’ont nourri, son scénariste le romancier Robert Harris s’étant imprégné de l’énorme bibliographie qu’a suscité ce scandale. Celui-ci divisa durablement les Français, et si profondément, qu’un demi-siècle après, à l’énoncé du verdict de la cour de justice de Lyon le condamnant pour intelligence avec l’ennemi et haute trahison, à la réclusion criminelle à perpétuité et à la dégradation nationale au lendemain de la Libération, Charles Maurras s’écria : « C’est la revanche de Dreyfus ! »

Dans une veine esthétique aussi classique que celle mise en œuvre pour Tess ou le Pianiste, loin des médiocres ratages de Frantic, la Neuvième porte ou D’après une histoire vraie (pour ne parler que de sa seconde période depuis la fin des années 70), Roman Polanski a eu l’intelligence de s’emparer de l’Affaire en faisant un pas de côté ; il la raconte non du  point de vue d’Alfred Dreyfus ni de celui d’Emile Zola, mais vue par son autre héros/victime le lieutenant-colonel Marie-Georges Picquart, promu chef du service de renseignement militaire en 1895. Hormis la saisissante scène d’ouverture restituant la dégradation de Dreyfus dans la cour de l’Ecole militaire, et quelques rares scènes d’extérieur, le film relève essentiellement du théâtre filmé. Ce qui n’a rien d’étonnant pour un crime de bureau. On y est. Le gris anthracite est sa couleur ce qui ajoute encore à l’atmosphère plombée, oppressante, irrespirable. Effet garanti. Pourtant rien n’est moins spectaculaire que l’Administration fût-elle militaire.

Comment filmer un personnage historique qui agit selon sa conscience ?  C’est d’autant moins évident que l’homme en question exige que l’on entre dans sa complexité : celle d’un antisémite de tradition (« c’est le joli de l’histoire » nota Zola dans son « J’accuse » comme s’il s’en réjouissait), un officier qui place les vertus militaires au plus haut et risque sa carrière avant tout pour sauver l’honneur de l’Armée -fût-ce en sauvant un Juif innocent. Ce n’est pas un film qui se donne facilement ; sec, dépouillé, sans affect, il exige une attention soutenu du spectateur qui peut se perdre dans d’indispensables détails, les grades, la nature du bordereau et celle du petit bleu, les différentes procédures judiciaires, le chassé-croisé des mensonges et des contre-vérités, la vérité d’un seul face au déshonneur d’une institution, la qualité exacte des nombreux personnages, leur rôle précis à ce moment de leur carrière… Car ce n’est pas tant la faute que sa négation par les plus hauts responsables de l’Armée qui fit du fait divers une affaire d’Etat. Sur le papier, de véritables obstacles lesquels, à l’écran sont levés par l’excellence de la distribution ; les premiers rôles bien sûr (Jean Dujardin, Louis Garrel) mais surtout les seconds assurés avec brio en grande partie par des sociétaires de la Comédie-Française, parfois pour quelques minutes et une poignée de répliques à peine. Toutes choses qui, une fois conjuguées par l’excellent faiseur que demeure Polanski lorsqu’il n’obéit pas une commande mais à son désir, font de J’accuse une réussite que l’on se promet de revoir un jour pour le comprendre et l’apprécier mieux encore.

Ce qui n’empêche pas les réserves. Vincent Duclert et Philippe Oriol, deux historiens de l’Affaire parmi les plus féconds et les plus aigus, ont sévèrement réagi au film en pointant toutes ses lacunes, ses oublis, ses ellipses, le second jugeant même que le film ne peut offrir qu’un « bon divertissement » et que le film sur l’Affaire reste à faire. Sûr qu’on aurait bien aimer voir et entendre par exemple Jaurès à la Chambre s’indignant en 1894 au nom du groupe socialiste de ce que Dreyfus, qui venait d’être condamné pour haute trahison, n’ait écopé que d’une peine de déportation au bagne de Cayenne quand de simples soldats, appartenant il est vrai à une classe sociale moins privilégiée, sont fusillés pour le même motif… Après tout, le film évoque bien la dimension homosexuelle de l’Affaire. Mais il ne faut pas demander à la fiction cinématographique ce qu’elle ne peut donner. Ce n’est pas un hasard si l’Affaire a été l’affaire des historiens et non des romanciers alors qu’elle est si romanesque et dramatique. Quel scénario que ce réel ! :

 « L’exploitation par moi, de l’affaire Dreyfus, serait basse et vilaine (…) Jamais je n’écrirai un roman, ni une pièce sur l’affaire Dreyfus » déclarait Zola en1899 à son retour d’exil.

N’empêche que, comme le rappelle Alain Pagès dans L’affaire Dreyfus. Vérités et légendes (280 pages, 13 euros, Perrin), l’écrivain était au départ entré dans le combat dreyfusard avec l’idée de s’en faire un jour le chroniqueur attentif. Zola choisira finalement une forme allégorique pour évoquer l’Affaire dans Vérité (1902) de même qu’Anatole France dans L’Île des pingouins (1908). Le fantôme du capitaine Dreyfus traverse la Recherche du temps perdu mais ne s’y arrête pas. Le Jean Barois (1913) de Roger Martin du Gard va plus loin, s’y attarde davantage (pour ce qui est de l’ensemble des transpositions romanesques, se reporter ici ). 

Des réserves, j’en ai deux pour ma part. Le titre tout d’abord : excellent, moins mystérieux mais plus cinglant et plus efficace de celui qui fut longtemps le titre de travail du film (D. qui sera finalement celui du roman de Robert Harris en anglais D. An officer and a spy, 2013). Sauf que une fois déclaré, le nouveau titre posa un problème car il fait immédiatement référence, pas seulement dans la mémoire nationale mais dans la conscience nationale, au plus célèbre éditorial de la presse française : une lettre ouverte au président de la République parue dans L’Aurore du 13 janvier 1898. Or Zola était à peu près absent du film (à peine une présence fugitive au procès). Le réalisateur en rajouta donc une autre au cours de laquelle Picquart campé en lanceur d’alerte avant la lettre, se retrouve dans le salon de Charpentier face à Clemenceau, Mathieu Dreyfus, Reinach, Zola à qui il se permet même de suggérer d’écrire son fameux article. Une rencontre totalement inventée. Une fiction d’autant plus gênante qu’elle est lourde de sens et qu’elle s’inscrit dans une reconstitution qui est globalement fidèle, sinon minutieuse dans certains cas.

La deuxième réserve concerne un point central du film : la personnalité même de Dreyfus. Longtemps, à la suite des témoignages de certains de ses partisans tels que Clemenceau, Péguy, Bernard Lazare, le capitaine fut présenté comme une victime, à l’inverse du colonel Picquart, héros de l’Affaire. Une victime frêle, froide, accablée, résignée, effacée sinon éteinte et surtout ingrate, incapable de remercier ses défenseurs à son retour. Le film de Polanski épouse cette image. A la toute fin de son film, lorsque Dreyfus rend visite à Picquart devenu ministre de la Guerre (et, lui, réintégré et promu général de brigade puis de division), lorsqu’il lui demande un semblable traitement qui lui est refusé, c’est fait d’une telle manière qu’on se demande s’il ne se bat pas pour récupérer ses points retraite perdus entre sa dégradation et sa réhabilitation !

La somme de Jean-Denis Bredin sur L’Affaire (1983), par son succès et son intelligence critique, avait marqué un tournant mais n’en reflétait pas moins la doxa habituelle sur la personnalité d’une victime si rétive à se laisser héroïser. Comme le rappelle Vincent Duclert dans la postface de Ecrire c’est résister, la passionnante correspondance inédite entre Dreyfus et sa femme de 1894 à 1899 (285 pages, Folio), il fallut attendre 2006, année du centenaire de la réhabilitation du capitaine, pour que s’engagent nombre de recherches à partir d’archives inexploitées qui modifièrent radicalement le portrait de Dreyfus afin d’en présenter toutes les facettes qui avaient été jusqu’alors gommées : le courage, la détermination, la ténacité, la résistance et, la dernière mais pas la moindre, la gratitude. Mais on ne peut attendre d’un innocent qui a passé cinq années seul sur l’île du Diable, brisé, enchaîné la nuit à son lit, sans pouvoir parler à personne, d’en revenir, en plus, chaleureux.

Voilà pour les principales réserves nées de la vision de J’accuse (mais comment le conseiller militaire du film a-t-il pu laisser des généraux donner du « mon capitaine ! » ou du « mon lieutenant ! » à des subalternes lorsqu’ils les croisent ? peut-être que cela se faisait à l’époque, qui sait…). Malgré tout, J’accuse demeure un film d’autant plus remarquable que sa dimension politique et civique est évidente. Et l’on ne rendra jamais assez grâce à son réalisateur de s’être acharné à faire aboutir son projet en ne cédant jamais sur un point essentiel : la langue. Française, naturellement mais cela n’allait pas de soi. Car lorsqu’il fut lâché en cours de route par ses coproducteurs et distributeurs américains qui voulaient lui imposer de tourner J’accuse en anglais (leur public est allergique aux sous-titres), il préféra mettre son film en péril plutôt que de céder un diktat aussi absurde qui aurait ôté tout crédit à cette histoire si française.

(Photos extraites du film de Roman Polanski)

Cette entrée a été publiée dans cinéma, Histoire.

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commentaires

886 Réponses pour « J’accuse », cette histoire si française

Janssen J-J dit: à

Enfin une belle réhabilitation du film sans l’abreuvement habituel et nauséabont sur les projections personnelles de Polanski et sa persécution judiciaire actuelle. Merci Passoul. Vos réserves sont légitimes, mais ceal dit, elles n’apportent pas grand chose. La nouvelle glose sur la figure de Dreyfus lui-même tombe à côté de la plaque puisque le sujet du film, c’est Picquart en on pas Dreyfus. Qu’il y ait des manques « gênants », évidemment. Mais enfin, bref… il est courageux d’être revenu à contre courant sur ce film dont les erdéliens ont débattu avec passion et talent… Allez-vous relancer la machine d’Anne-Lise ? Je me tâte et me pose toujours des questions sur la fusion des deux blogs ou sur la future composition du prix Gongonc…
Sinon j’ai remarqué ceci, comme des broutilles :
NB/ une attention soutenu
NB’/ On aurait bien aimer…
Amitiés,

Jazzi dit: à

Et sur l’apparition à l’écran du cinéaste en habit d’académicien, Passou, n’y voyez-vous pas une demande personnelle de récupération de ses points de retraite ?
A qui s’adresse est de quoi est faite l’accusation de Polanski ?

Clopine dit: à

… J’ai entendu aussi des historiennes regretter l’absence, dans le film de Polanski, de toute allusion à la place des femmes dans le combat pour Dreyfus. Or, il semble que cette place ait été essentielle…

… Et allez zou, je réitère ma blagounette de l’autre jour : en fait, comme Oriane de Guermantes regrettant que les dreyfusards « ne puissent pas changer d’innocent » (au motif qu’Alfred était moins glamour qu’Esterhazi), on pourrait regretter que les féministes « ne puissent pas changer de coupable » (au motif que les plaintes à l’encontre de Polanski le violeur pédophile visent un sacré bon cinéaste, durement marqué par la vie de surcroît).

Sinon, quelqu’un sait-il comment on peut se procurer la playliste de grève de France Culture ? C’est pour retrouver un morceau qui est passé à 11 h 15 ce matin (et dont nous pourrions faire notre miel). Merci d’avance (mais je n’y crois pas trop !)

Jazzi dit: à

Difficile de ne pas voir en Dreyfus une victime, voire un bouc émissaire ?
Pour ma part, j’ai trouvé que Louis Garrel donne à son personnage un petit côté tête à claques. Notamment quand le jeune Dreyfus, élève de Picquart, lui demande s’il a eu une mauvaise note du fait de sa judéité !

Jazzi dit: à

Les deux points de réserve mentionnés par Passou sont intéressants et donnent matière à débat.
Le titre en premier. S’agissant d’un film titré J’accuse et signé Roman Polanski, daté de 2019, dont ni Zola et encore moins Dreyfus ne sont les héros, il semble que Passou ne soit pas allé au bout de son analyse ?
Quant à la figure victimaire ou héroïque de Dreyfus, la frontière, le passage, le changement de statut de l’un à l’autre n’est-il pas consubstantiel ? Ne devient-on pas d’autant plus un héros que l’on fut une victime, une victime expiatoire, si à la fin la vérité triomphe ? Jésus sacrifié par Dieu pour sauver les humains, Jeanne d’Arc brûlée en place publique à Rouen… figures héroïques s’il en est !
Qu’en serait-il de Dreyfus aujourd’hui s’il avait été fusillé comme le demandait Jaurès ?

Jazzi dit: à

Par ailleurs, en quoi le cas de Dreyfus est-il une histoire si française ?
Sinon qu’il annonce le régime de Vichy ?

Alexia Neuhoff dit: à

« Qu’en serait-il de Dreyfus aujourd’hui s’il avait été fusillé comme le demandait Jaurès ? »

Jazzi, d’où tenez-vous cette affirmation ? L’histoire retient plutôt, au début de l’affaire du moins, un Jaurès demandant au prolétariat de ne pas se mêler à ce drame militaire, bourgeois et capitaliste. Le socialiste radical trouvait qu’il y avait des combats plus urgents, en dehors de ce qui agitait ces trois instances ennemies.

vedo dit: à

Enfin un bon papier! On peut ne pas être entièrement d’accord, mais ce qui compte avant tout, c’est admirer la qualité! Un morceau d’une des lettres de Dreyfus à sa femme (dont je garde un souvenir émerveillé) pourrait donner une utile pièce à conviction.

vedo dit: à

« une histoire si française »: judicieux choix des derniers mots après lesquels vient le silence qui laisse place, de manière subliminale, à une autre combinaison de mots « une suite française ».

Jazzi dit: à

« d’où tenez-vous cette affirmation ? »

Du billet de Passou, Alexia :

« Sûr qu’on aurait bien aimer voir et entendre par exemple Jaurès à la Chambre s’indignant en 1894 au nom du groupe socialiste de ce que Dreyfus, qui venait d’être condamné pour haute trahison, n’ait écopé que d’une peine de déportation au bagne de Cayenne quand de simples soldats, appartenant il est vrai à une classe sociale moins privilégiée, sont fusillés pour le même motif… »

Jazzi dit: à

Ma dove va vedo ?

Jazzi dit: à

« Enfin un bon papier ! »

Le plus remarquable dans ce papier, vedo, c’est qu’il laisse et alii sans voix !

CHRISTOPHE P CHAMLEY dit: à

Jazzi, « ma dove… » très bon, cela m’a fait rire.

et alii dit: à

non, imposteur tout terrain,usurpateur, j’ai affiché longtemps chez moi une copie de l’affiche « j’accuse »publiée par Pauvert et lu BREDIN SA SORTIE. LE BILLET POUR AUJOURD’HUI ME SUFFIT;je travaille à autre chose ;mais ne négligerai pas de remercier P.Assouline de ce billet;

et alii dit: à

P.Assouline n’écrit pas sur ordre des pseudospsys erdéliens :et le prouve

et alii dit: à

à sa sortie;

Brinqueballe dit: à

Jazzi dit: à
…//…

Le plus remarquable dans ce papier, vedo, c’est qu’il laisse et alii sans voix !

La trois jije s’est « tâté » le premier, la prostate vous dis-je, avec Molière!

Passou dit: à

Jazzi : « Et sur l’apparition à l’écran du cinéaste en habit d’académicien, Passou, n’y voyez-vous pas une demande personnelle de récupération de ses points de retraite ? »

Franchement Jazzi, vos interprétations du détail minuscule qui… que…, on se demande parfois où vous allez les chercher : c’est son propre habit, puisqu’il est membre de l’Académie des Beaux-Arts (Institut de France).

DHH dit: à

J’avais déjà écrit déjà ici mes impressions sur ce film que j’avais aimé
il est clair que ce que Polanski a choisi de raconter ce n’est pas l’affaire Dreyfus mais une des composantes de l’affaire, a savoir le crime de bureau sur lequel elle repose à travers le récit des efforts infructueux de Picquart pour amener sa hiérarchie à reconnaître son erreur , et de ce que lui a couté son combat pour faire éclater l’innocence de Dreyfus
En conséquence ni le destin douloureux de bagnard Dreyfus, ni le combat de son frere , de Bernard Lazare, de Zola de Jaures n’ont de place autre marginale dans cette histoire
On ne saurait donc faire grief à Polanski de leur avoir fait peu de place, tant a Dreyfus qu’aux artisans de l’agitation dreyfusarde ;En revanche il est vrai le titre J’’accuse met l’éclairage sur Zola et l’agitation médiatique qui constitue la »chair » de l’affaire et il n’est pas totalement cohérent avec le sujet du film centré sur Picquart ;on peut le regretter
Le film m’a donné l’occasion de me replonger dans cette histoire et de lire tous azimuts sur le sujet (Duclair ;marcel thomas, bredin ;madeleine Reberioux …=
J’en retiens deux pépites moins connues :
« Preuves » de Jaurès un texte admirablement écrit , un feu d’artifice argumentaire qui ridiculise avec brio toutes les pièces établissant la culpabilité de Dreyfus brandies avec autorité par Cavaignac du haut de la tribune de l’assemblée (avant que le faux Henry soit connu comme tel)
-le recueil des minutes du Procès de Rennes où Demange et Labori les avocats interrogent une cinquantaine de témoins et où se découvre, s’égrenant de séances en séance le fonctionnement délétère d’une institution ,sa crispation criminelle sur ses secrets ,au prix d’un recours constant aux interprétations abusives et à la production par ses sbires de paroles démenties par ceux à qui elles sont prêtées

Jazzi dit: à

« c’est son propre habit »

Comme l’officier Dreyfus allant réclamer une reconstitution de carrière au ministre des Armées Picquart, Passou ! Ce qui lui sera refusé. Un détail, peut-être ?

Janssen J-J dit: à

té, le CDBF est de retour ! ôte ta gaine jeannehurk, on t’a reconnue,

DHH dit: à

Si Dreyfus n’a pas eté condamné à la peine capitale ,ce que regrettait Jaurès à l’annonce de sa trahison, il ne le doit pas à la mansuétude des juges mais a une disposition de la constitution de 1848 abolissant la peine de mort pour les crimes politique et remplaçant celle-ci par « la deportation dans une enceinte fortifiée désignée par la loi hors du territoire continental de la republique »,Cette disposition apparue sans doute trop clémente a eté abrogée par Vichy
Jusqu’ à Dreyfus le lieu habituel de déportation était la nouvelle Caledonie,il a eté le premier déporté aux iles du salut .

Jazzi dit: à

Mais cette disposition à propos des crimes de guerre n’a pas concerné Mata Hari en 1917, DHH ?

Jazzi dit: à

« au lendemain de la Libération, Charles Maurras s’écria : « C’est la revanche de Dreyfus ! »

Qu’a-t-il voulu dire exactement ?

Jazzi dit: à

« L’un des rares films de la rentrée dont on parle et dont on a encore envie de parler, de débattre bien après l’avoir vu tant ses personnages vous hantent. »

Un psy parlerait du retour du refoulé ?
Quoiqu’il en soit c’est bien de pouvoir en parler moins à chaud qu’au moment de la sortie du film. Et comme Passou, je crois que je vais aller le revoir…

Alexia Neuhoff dit: à

Dreyfus «convaincu de trahison par un jugement unanime » a eu la vie sauve, lui qui appartenait à la caste des officiers de carrière, alors qu’«on fusille sans grâce et sans pitié de simples soldats coupables d’une minute d’égarement et de violence»
Discours de Jaurès le 24 décembre 1894. Propos qui lui vaudront la censure avec exclusion temporaire de la Chambre.
Ce discours n’est pas un appel à fusiller Dreyfus. Il observe, sous le prisme de la lutte des classes, une différence de traitement entre un officier et le simple soldat. Le socialiste qu’est Jaurès s’apitoie moins sur le sort d’un capitaine que sur celui des ouvriers dont il partage logiquement les luttes. S’agit-il d’une erreur d’analyse de sa part ? Aucunement. Les scandales ne manquaient pas à l’époque, financiers, sociaux, etc. A l’époque, cette affaire n’est pas pour lui une priorité sur le plan de l’engagement.
L’engagement de Jaurès dans le dreyfusisme se fera en son temps, en politique, comme socialiste. 1898 : « nous ne sommes pas tenus, pour rester dans le socialisme, de nous enfuir hors de l’humanité » (Les Preuves, éd. 1898)

Clopine dit: à

Pour moi, Jazzi, le cri du coeur de Maurras « c’est la revanche de Dreyfus ! » signifie qu’il considère que les « sales juifs » accomplissent un acte de vengeance à son égard. Doonc, cela (sa condamnation par le juge) relève de la vengeance et non de la justice, donc l’innocence de Maurras, ou sa culpabilité, n’ont rien à voir dans l’histoire, donc Maurras est victime – et peut donc à l’aise se croire non coupable.

. Cela provient aussi, très certainement, d’une croyance inébranlée en la culpabilité d Dreyfus, malgré les preuves et la réhabilitation, à cause de l’antisémitisme « viscéral » de Maurras ; donc c’est un coupable -Dreyfus- (lui ou ses semblables, ses frères) qui se « venge » en condamnant le « pur » Maurras. Bref, c’est juste une de ses formules qui démontre, s’il le fallait, à quel point de sophisme et de mauvaise foi la haine peut conduire !

(et note bien que je retrouve, à mon égard, ce même sophisme et cette même mauvaise foi dans les dénigrements constants d’un Monsieur Court à mon égard. Soupir. La haine, tu sais, est un sentiment qui a la même consistance que la boue, et hélas la même plasticité et la même endurance. Je veux dire que cela peut durer au-delà de ce qu’un esprit sain peut concevoir !)

Janssen J-J dit: à

je ne pense pas que M. Court vous haïsse, mais que la paranoïa arrange souvent bien des choses.
Cessez, il suffit ! Un brin marre de vous voir toujours vous mettre ainsi en avant sur tout et n’importe quoi. C’est quoi, le féminin de Dreyfus ?

daniele achach dit: à

@jazzi
mais en temps de paix il n’y a pas de crime de guerre seulement des crimes politiques.
parmi les fusillés de 14 18 il y avait des espions des déserteurs et des mutins et en general ils etaient fusillés dans le cadre d’une justice sommaire propres au temps de guerre

Chantal dit: à

Pas encore vu le film, il faut dire qu’on est gât.e.é.s en ce moment avec le Bazar de la Charité, série qui passe le lundi soir sur TF1 et le jeudi soir sur la RTBF. Là aussi, l’histoire est re-scénarisée, un concentré d’émotions fortes et à mon tout petit avis un point de vue discordant par rapport à l’époque ( dialogues et situations plus qu’orientées à taper sur le même clou ). Qui a vu The Irishman ?.

Clopine dit: à

JJJ, cessez vous-même de me reprendre, comme un pion qui s’adresse à une élève qui l’agace. Passez outre, si je vous importune… Mais ne déviez pas le propos. Je parle de « sophismes » et de « mauvaise foi ». Je ne me compare pas à Dreyfus, et en plus, je ne cède ici à aucun délire. Je sais très précisément ce que je dis, ce que j’ai vécu, et la fixette, ce n’est pas moi qui la subis, mais ce Monsieur Court, à mon égard. Je l’obsède, cet homme… Bah, cela n’a aucune importance, au fond. Mais j’ai cependant le droit de m’en plaindre, et que vous soyez d’accord ou non, je compte bien user de ce droit, non mais !

et alii dit: à

excusez moi de m’interposer:je crois que la « haine » c’est quelque chose de très fort à quoi tout le monde n’a pas accès,bien différent d’une « fixette »;il y a un bloggueur qui intitule son speech « vous n’aurez pas ma haine »;il me semble qu’on peut fonctionner sans haine dans les contributions ;et quant à la « mauvaise foi », je crois que le « mot » sinon « la chose » a fait son temps;oui, il y a des signes de mauvaise foi sur ce blog, de « fixette », mais pas précisément de monsieur Court
bonne soirée je m’occupe de ce que j’ai à faire

et alii dit: à

La singularité de En toute mauvaise foi. Sur un paradoxe littéraire, est de chercher un autre lieu, bien moins cadré institutionnellement, et d’interroger la mauvaise foi dans la littérature, comme une donnée de la littérature, et peut-être son « propre ». Pour Maxime Decout, jeune spécialiste du roman contemporain, il s’agit au départ d’articuler une interrogation littéraire (la littérature comme fabrique et poursuite de mauvaise foi) et le concept philosophique de mauvaise foi tel qu’il est pensé par Sartre dans L’Être et le Néant (1943), c’est-à-dire une « structure naturelle de la conscience » qui permet de paraître ce que l’on n’est pas en niant une partie de ce que l’on est. La mauvaise foi est donc ‒ suivant Sartre ‒ une inauthenticité intime qui ne relève pas strictement du mensonge mais du désir d’être autre, contre l’évidence de l’être ; elle est une disposition universelle, et surtout une praxis, qui correspond à un
https://laviedesidees.fr/La-mauvaise-foi-fabrique-de-litterature.html

Jean Langoncet dit: à

@mais en temps de paix il n’y a pas de crime de guerre seulement des crimes politiques.

😀
observation lénifiante à soumettre aux statisticiens du ministère de l’intérieur (Macron serait-il l’epitome d’une com’ à la française ?)
https://www.youtube.com/watch?v=NYz8xs163YU

Soleil vert dit: à

Faut pas le dire au Boss, mais j’aime bien la Neuvième porte et la plastique d’Emmanuelle Seigner.

Soleil vert dit: à

Le pianiste grand film

poussière dit: à

ah ben tiens à propos de fixette, non, rien.

D. dit: à

Ne manquez pas le Grand entretien de Pierre-Yves Rougeyron, en deux parties.
Toujours des analyses et des idées de très haute altitude, auxquelles nous n’avions plus l’habitude au vu de la piètre qualité de la soupe médiatique qu’on veut bien nous servir.

www.http://youtu.be/q1y54lXiMj0

www.http://youtu.be/zZWzB-wCDOA

renato dit: à

« Le pianiste grand film »

Grâce surtout à Władysław Szpilman — titre original du livre Mort d’une ville —.

D. dit: à

Green Sun, it is possible to reduce the inertial mass and hence the gravitational mass, of a system / object in motion, by an abrupt perturbation of the non-linear background of local spacetime (the local vacuum energy state), équivalent to an accelerated excursion far from thermodynamic equilibrium (analogous with symmetry-breaking induced by abrupt changes of state/phase transitions). The physical mechanism which drives this diminution in inertial mass is based on the negative pressure (hence repulsive gravity) exhibited by the polarized local vacuum energy state (local vacuum polarization being achieved by a coupling of accelerated high frequency vibration with accelerated high frequency axial rotation of an electrically charged system/object) in the close proximity of the system/object in question. In others words, inertial mass reduction can be achieved via manipulation of quantum field fluctuations in the local vacuum energy state, in the immediate proximity of the object/system. Therefore it is possible to reduce a craft’s inertia, that is, its resistance to motion/acceleration by polarizing the vacuum in the close proximity of the moving craft. You’re fully flabbergasted, isn’it ?

Jazzi dit: à

Soleil vert, Passou a jeté un peu vite à la poubelle la dernière partie de la filmographie de Polanski. Tout le monde s’accorde à dire que « The Ghost-Writer » (2010) est un grand film.

Je viens de revoir le « J’accuse ». Tout en ayant une meilleure vision globale du film, j’ai découvert plein de nouveaux détails. J’ai observé attentivement le jeu, raide et nerveux, de Louis Garrel dans le rôle de Dreyfus. Il en fait un personnage intéressant. Il mérite le césar du meilleur acteur de second rôle.
Quant à ma conviction, que j’ai déjà dite ici, au moment de la sortie du film, elle reste inchangée, voire s’en trouve confortée.
C’est « J’accuse » ou l’honneur retrouvé de Roman Polanski.
Le plus drôle va être de voir comment l’Académie des Césars qui vient juste de pousser Polanski vers la sortie va pouvoir le récompenser…

Jean Langoncet dit: à

@@mais en temps de paix il n’y a pas de crime de guerre seulement des crimes politiques.

😀
observation lénifiante à soumettre aux statisticiens du ministère de l’intérieur (Macron serait-il l’epitome d’une com’ à la française ?)

I Wanna Be Sedated
https://www.youtube.com/watch?v=bm51ihfi1p4

Clopine dit: à

Jazzi, en quoi le film « j’accuse » est-il « l’honneur retrouvé » de Polanski ?

Ta formule semble signifier que Polanski avait perdu cet honneur. Ce qui est tout-à-fait concevable, car les plaintes et accusations semblent le désigner comme participant des violences sexuelles si longtemps tues, acceptées, commises en toute impunité… (la dernière accusation porte sur des faits qui auraient été commis en 1983).

Bon.

Mais en quoi réaliser un film en 2019 pourrait faire retrouver cet honneur perdu ? Ce sont deux choses distinctes, à mon sens. Parce qu’on fait un bon film en 2019, hop, cela efface le déshonneur d’avoir été un violeur de mineures ???

Je ne vois pas le rapport entre les deux termes de ton équation.

Par contre, si Polanski s’avançait pour reconnaître les faits qui lui sont reprochés (s’il est coupable, bien sûr), qu’il admette et explique le pourquoi de ses comportements violents, qu’il relate une éventuelle prise de conscience, chez lui, qu’il soutienne les revendications féministes visant à désormais, empêcher l’impunité des violeurs, bref, si Polanski arrivait à « faire avancer le shmilblik » à partir de son histoire personnelle (et à accepter le châtiment si les faits sont avérés), là, pour moi, il réparerait cet honneur perdu.

Car c’est son honneur d’homme qu’un violeur perd, quoi qu’il fasse et qui soit-il. Enfin, il me semble. Et la réalisation d’une oeuvre n’a rien à voir avec ça. ou alors, il faudrait dédouaner les violeurs « bons ouvriers », « fins boulangers », « as de la politique », etc.

Soleil vert dit: à

Soleil vert, Passou a jeté un peu vite à la poubelle la dernière partie de la filmographie de Polanski. Tout le monde s’accorde à dire que « The Ghost-Writer » (2010) est un grand film.

c’est vrai j’ai perdu de vue cet auteur : me souvient aussi de Chinatown

Clopine dit: à

Soleil Vert, votre pseudo me fait un peu sursauter chaque fois. Le film dont il est tiré a été un de ces « marqueurs », pour moi, comme certains livres, certaines discussions, certains faits – qui ont contribué plus que largement aux choix que j’ai faits et aux convictions que je me suis forgées. Mais en aucun cas ce pseudo me paraît « reposant » ou « attirant ». Au contraire. IL semble tellement prémonitoire…

Clopine dit: à

Pff… Ben on s’ennuie pas mal par ici. Allez, zou, parlons d’autre chose…

Je vous ai bassinés, ici, avec mon « pays de Bray, pays de boue ». Personne n’a relevé, mais il y a un autre sens pour « Bray ». Ce mot gaulois ne veut pas simplement dire « boue », mais aussi… berceau…

La preuve ?

Ecoutez bien :

https://youtu.be/cECPEjdNp2g

« l’enfant du bray qui jamais ne parle, a bien parlé ».

C’est dit !

rose dit: à

Soleil vert

Votre pseudo semble une histoure ancienne. Un truc style Woodstock où faire l’amour primait sur faire la guerre.
Pas sûre de l’avoir lu, ni même de l’avoir vu. Encore moins d’avoir participé, j’étais môme.
Me suis arrêtée à La nuit des temps, culte d’une adolescence agitée.
Semblerait que nous voilà revenus. Les jeunes gens -Karine Tuil en parle, des lycéens, dans l’interview sur France Inter, prônent l’amour et pas la guerre.
Ai regardé le lien de Jazzi sur le départ de Sol dans le funérarium. Le film projeté en panoramique. Les coquelicots. Les grands champs de blé. Les oiseaux dans le ciel. La nature sauvage. C’est cela que nous voulons sauver. Ai bien confiance dans la jeunesse pour que le virage soit pris.
Ce n’est pas parce que les parents l’ont loupé, le virage, que les enfants vont s’y viander.

rose dit: à

Ce matin, me suis réveillée avant le soleil (jaune chez moi, c’est vrai) et me suis vue marchant dans les sillons, relevant un coin du tablier, semant à la volée.

Moi aussi, je revois des films au cinoche. Généralement, ce n’est pas pour mieux les comprendre, c’est pour re-jouir du bonheur procuré. Comme de la came, antitoxique. J’me prends des doses de bonheur. J’ressors, les batteries à donf.

Emmanuelle Seignier a un p’tit pli d’amertume qui lui vient au coin de la bouche. Elle vit avec un vieillard, traqué, qui aime les écarts d’âge. J’ai beau réfléchir, comme une malade, j’vois pas comment les réussites sociales peuvent compenser les saloperies personnelles. Cela ne me rentre pas dans le ciboulot.

rose dit: à

Camille Claudel.

Cela fait quatre mois que Lavande ne poste plus ici. Que passa ?

rose dit: à

You’re fully flabbergasted, isn’it ?
D
T’es complètement sidéré, mec, pas vrai ?

En anglais, les gensses, ils vont mieux comprendre ?
Craft c’est le vaisseau, sauf dans papier kraft.

rose dit: à

Je ne dis pas que je soutiens Samia Ghali, la bonne mère est la madone de Marseille, stop aux grosses têtes et n’entrez pas en concurrence.
Mais Martine Vassal est dangereuse : les gens qui bossent avec elle se retrouvent en fauteuil roulant, pendant qu’elle trace sa route et vous roule dessus. Non à la mafia pour Marseille. On a donné.

rose dit: à

D
Cela me manque vos menus.
Z’êtes au régime weight watchers ?

Hier, ai atteint un must dans l’équilibre des repas : entrée, un maquereau au vin blanc et aromates.
Plat principal : 4 boudins antillais. Pas au top : pas assez mous et pas assez pimentés.

En Serbie, on ne mange pas de boudins, non. Mais du lard, oui.

Les pâtes froides, c’est dégueu. Éviter la taule. Pire que les pâtes frouades, la salade de pâtes.
Balkany, l’épouse, a d’excellents médecins. Et du cran. Faire participer son mari, incarcéré, aux conseils municipaux, faut oser. On peut être une crapule et être aimé, les choses vont ainsi : l’ honnêteté ne paie pas, les belles âmes non plus. Hi han.

rose dit: à

In le monde.fr
La chancelière allemande, Angela Merkel, et le premier ministre polonais,  Mateusz Morawiecki, à Auschwitz-Birkenau, le 6 décembre.

 Le déplacement d’Angela Merkel à Auschwitz-Birkenau, vendredi 6 décembre, restera dans l’histoire. Ce n’est en effet que la quatrième fois, après Helmut Schmidt, en 1977, et Helmut Kohl, en 1989 et 1995, qu’un chancelier allemand se rend dans le plus grand centre de concentration et d’extermination nazi, où périrent environ 1,1 million d’hommes, de femmes et d’enfants, dont 90 % de juifs.

Depuis son arrivée au pouvoir, en 2005, Mme Merkel a visité plusieurs camps de concentration : Buchenwald, en 2009, avec le président américain Barack Obama ; Ravensbrück, en 2010 ; Dachau, en 2013 et 2015, où aucun chancelier allemand n’était allé avant elle. Elle a également évoqué à de multiples reprises la « responsabilité perpétuelle » de l’Allemagne dans la « rupture civilisationnelle »que constitue la Shoah. Notamment au mémorial de Yad Vashem, à Jérusalem, où elle s’est rendue cinq fois, dont quatre comme chancelière.

Aussi importants que fussent ces déplacements, aucun n’est de portée comparable à celui que Mme Merkel vient d’effectuer à Auschwitz, qu’elle ne connaissait pas. D’abord, pour ce que représente le lieu, devenu « le symbole du mal absolu dans la culture contemporaine », pour reprendre l’expression de l’historienne Annette Wieviorka.

  A Auschwitz pour la première fois, Merkel envoie un signal face à la montée de l’antisémitisme

Ensuite, à cause de la date de cette visite. Dans son discours, Mme Merkel a clairement fait comprendre qu’elle n’avait pas choisi le moment au hasard. Dénonçant un « racisme préoccupant », une « intolérance galopante » et la montée d’un « antisémitisme qui menace la vie juive en Allemagne et en Europe », elle a souligné que, « de nos jours, ce ne sont pas des formules rhétoriques ».

Qu’une chancelière allemande s’exprime ainsi, à Auschwitz-Birkenau, donne à ses mots un poids sans équivalent. Mais c’est aussi un terrible aveu de la part de la dirigeante d’un pays où la mémoire du nazisme n’a jamais été aussi présente dans l’espace public et la parole politique.

Admiration absolue vouée à Angela Merkel.

(À Theresa May aussi)

renato dit: à

Donna lombarda. Selon Costantino Nigra (Canti popolari del Piemonte, disponible chez Einaudi), philologue actif au XIXe siècle, il s’agirait d’un texte du VIe siècle inspiré par l’histoire de Rosemonde. L’hypothèse est contestée par Franco Castelli, Emilio Jona e Alberto Lovatto, Senti le rane che cantano: canzoni e vissuti popolari della risaia, Ed. Donzelli.

La meilleure version chantée, à mon goût : Nanni Svampa, Milanese — Antologia della canzone lombarda (vol. 1, 1970)

https://youtu.be/u2bfmkxj1cw

et alii dit: à

caran d’ache
Le 14 février 1898 paraît dans Le Figaro un dessin humoristique qui fera date. Signé Caran d’Ache et intitulé « Un dîner en famille », il représente un groupe de gens réunis pour un repas. Dans la première case, tout le monde sourit et se tient bien : « — Surtout, ne parlons pas de l’affaire Dreyfus ! ». Dans la seconde case, les mêmes s’entre-déchirent autour de la table renversée : « Ils en ont parlé… », commente la
https://criminocorpus.hypotheses.org/21150

et alii dit: à

Les Îles du Salut ont accueilli le premier camp du bagne de Guyane, que Napoléon III créée par le décret du 27 mars 1852 d’abord, puis par la loi du 30 mai 1854. Celle-ci institue la transportation hors de métropole de tous les condamnés aux travaux forcés. Par le biais de ces derniers, les bagnards vont devenir une main-d’œuvre gratuite, qui remplace en partie les populations esclaves de Guyane, tout en sortant les criminels du territoire métropolitain. Une des caractéristiques de la loi du 30 mai 1854 est ce qu’on appelle le doublage : pour les peines de moins de 8 ans, le condamné est astreint à résidence en Guyane le même nombre d’années que sa peine, au-delà de huit ans, c’est l’astreinte à résidence à vie. Cette particularité a pour but le peuplement de la Guyane.
https://criminocorpus.org/fr/expositions/bagnes/bagne-des-iles-du-salut/

rose dit: à

« I tu marido fallo morire. »
S’il meurt je l’assassine.
Hors de question.

rose dit: à

Je meurs la première.
Ensuite, il me suit dans la tombe.

et alii dit: à

Ayant perdu l’espoir de devenir officier général, Alfred Dreyfus demande sa mise à la retraite, le 26 juin 1907. Le 4 octobre 1907, « victime jusqu’au bout », Alfred Dreyfus consigne qu’il se console « en pensant que l’iniquité dont (il a) prodigieusement souffert aura servi la cause de l’humanité et développé les sentiments de solidarité sociale ». Un décret consacre ses droits à pension, le 25 octobre 1907 ; pour 30 ans, 10 mois et 124 jours de service, ils sont établis à un montant annuel de 2 350 francs.

Mobilisé le 2 août 1914, il écrit à son amie la marquise Arconati-Visconti : « Maintenant, haut les cœurs ! L’Allemagne mérite de recevoir un vigoureux coup de torchon ». Il sert à l’état-major de l’artillerie du camp retranché de Paris puis au parc d’artillerie de la 168e division. Le commandant Dreyfus est promu lieutenant-colonel du cadre de réserve à l’automne 1918 et obtient aussi de Clemenceau sa croix d’officier de la Légion d’honneur en juillet 1919. À son égard, le racisme de faciès s’estompe : décrit long en 1882, son nez était signalé busqué en 1894 ; dans ses états de service de 1906 et 1922, il redevient long puis moyen ! Officier d’artillerie en retraite « qu’une tragique erreur a empêché de suivre son chemin », Alfred Dreyfus meurt à son domicile parisien, le 12 juillet 1935, sans jamais avoir été aigri selon le témoignage de sa fille Jeanne. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse, le dimanche 14 juillet 1935.

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Le déporté de l'île du Diable
MÉDIAS
Dreyfus le 21 juillet 1906. Coll.part.
Dreyfus le 21 juillet 1906

Groupe d'officiers en 14-18 avec Dreyfus en haut à gauche © Coll. part
Groupe d'officiers en 14-18 avec Dreyfus en haut à gauche

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Appréciations sur Dreyfus en…
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Dreyfus officier de la Légion…
http://www.dreyfus.culture.fr/fr/dreyfus-et-les-siens/les-itineraires-d-un-officier-francais/le-commandant-alfred-dreyfus.htm

et alii dit: à

un peu de langue française (que je découvre!)
sur mediapart
Les «garnousettes» des ministres
7 DÉC. 2019 PAR YVES FAUCOUP BLOG : SOCIAL EN QUESTION
Lors de l’émission «Vous avez la parole» sur France 2 jeudi, Gérald Darmanin, qui passe son temps à parler de sa famille, a évoqué les «garnousettes» (bobards), comme disait sa grand-mère. Répertoire des tentatives des ministres à évoquer leur vie privée pour toucher la sensibilité des téléspectateurs et liste de leurs «garnousettes».

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…Dimanche 8 décembre 2019 à 10 h 24 min,…
…
…un cinéaste qui s’ignore, encore un,!…
…
…pour de l’argent, sans état d’âme,…
…vous prendrez bien, encore un verre,!…
…résumons,!
… » faire croire et laisser faire tout « ,…
…un levier, une amorce, un bouton à presser,…un film révélateur,…tournons autour du pot ( de chambre ),…les parfums pour le pouvoir  » personnel « ,…
…
…en plus, des épouvantails d’autosatisfactions érotiques,!…la coutume des milieux du milieux,…Ah,!Ah,!etc,etc,…
…
…monter en grade,!…dans le lucre des saucisses pavanées,!…etc,!…trop ridicule,!…
…etc,…

Chantal dit: à

l’île du diable brrr !!! quel sinistre endroit.
J’imagine sans peine que la correspondance du capitaine Dreyfus n’est pas utilisée par l’office de tourisme Guyannais, encore que des touristes maso çà existe lol.

Le climat est de type équatorial humide. La petite saison des pluies s’étale de décembre à février. Puis vient le petit été de mars. Ensuite débute la grande saison des pluies, d’avril à juillet. Enfin, la grande saison sèche s’éternise d’août à décembre. Le taux d’humidité descend rarement en dessous de 80 %. De fait, les températures minimales sont 22 °C et les maximales 32 °C (en moyenne).

Voici un extrait du journal de Dreyfus au moment de la saison sèche :

« La chaleur y est telle qu’entre 10 h du matin et 15 h de l’après-midi, il est impossible de sortir. »
Le silence règne partout dans l’île (« silence de tombe », dit Dreyfus) hormis le seul bruit répétitif et lancinant du choc des vagues qui déferlent sur les rochers et le bruit du vent.

Voici encore quelques extraits du journal de Dreyfus qui dit percevoir ce climat comme « débilitant ».

Lundi 22 avril 1895 : « Tout moisit ici par suite de ce mélange de l’humidité et de chaleur ; ce ne sont que pluies torrentielles et courtes suivies d’une chaleur torride. »
Mardi 7 mai 1895 : « depuis hier, des pluies torrentielles ; dans les intervalles, chaleur chaude et accablante. »
Mardi 16 juillet 1895 : « Les chaleurs deviennent terribles. La partie de l’île qui m’est réservée est complètement découverte ; les cocotiers ne s’étendent que dans l’autre partie. »
Dimanche 6 octobre 1895 : « Chaleur terrible. Les heures sont de plomb. »
Faune
Alfred Dreyfus y décrit[réf. souhaitée] une pullulation d’animaux dans sa case :

« Les moustiques, au moment de la saison des pluies (« jusqu’à plus de 1 000 piqûres par jour »), les fourmis en toute saison, en nombre si considérable, mais la bête la plus malfaisante était l’araignée-crabe : sa morsure est venimeuse. L’araignée-crabe est un animal dont le corps a l’aspect de celui du crabe, les pattes la longueur de celle de l’araignée. L’ensemble est de la grosseur d’une main d’homme. J’en tuais de nombreuses dans ma case où elles pénétraient par l’intervalle entre la toiture et les murs. »

Janssen J-J dit: à

@ pour les peines de moins de 8 ans, le condamné est astreint à résidence en Guyane le même nombre d’années que sa peine, au-delà de huit ans, c’est l’astreinte à résidence à vie

Oui, « le doublage »… Albert Londres, en grand reporter sur le terrain, fera prendre conscience du scandale de ce système dans « Au bagne ». On mettra du temps avant de l’abolir…

Alexia Neuhoff dit: à

Le blog d’Assouline devient une cour de ferme. J’y vois une fermière (non, non, pas Clopine !) distribuer le grain à poignées (des liens en pluie) bien que la volaille ait disparu. Il se pourrait que la fermière soit un épouvantail.

OZYMANDIAS dit: à

On ne voyage vraiment que dans les livres.
On ne dort vraiment que chez soi.
On n’aime vraiment que de loin.

Janssen J-J dit: à

La ferme des animaux, oui ça y ressemble parfois.
Francis avait-il un lien avec Denis Lalanne ? Caulerpa se répand, on attend ses liens sur le rugby et les billes.
Inauguration, hier soir, de l’homme qui marche à Meudon, une copie du buste de Rodin. Indique désormais le chemin pour se rendre au musée, à la descente de la station Meudon Val Fleury (ligne C du RER). Il avait fait l’objet d’une souscription lancée par Yvan L. Bravo ! Beau discours de la conservatrice du musée, après celui du maire, monsieur Larghero, jeune père de 5 enfants, paraît-il.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Denis_Larghero

Jazzi dit: à

« Il est inhumé au cimetière du Montparnasse »

Au voisinage de la tombe de la maréchale Pétain ! Celle de Laval étant situé à l’autre extrémité du cimetière…

et alii dit: à

on se demande pourquoi ceux qui font des fixettesn’ouvrent pas leur blog entre-soi en demandant à P.Assouline de leur écrire un billet
bonne journée

Jazzi dit: à

« pourquoi ceux qui font des fixettes n’ouvrent pas leur blog »

Oui, pourquoi n’ouvrez-vous pas votre blog où vous pourriez distribuer vos liens à volonté, et alii ? Vous craignez que Passou ne veuille pas vous écrire un billet ?

Alexia Neuhoff dit: à

On ouvre les paris ? Liens à venir : cimetière / Montparnasse / maréchale Pétain/ Laval 1 & 2 / ferme des animaux 1 & 2 / Francis Vs Denis Lalanne / rugby Vs billes / Meudon / Rodin / homme qui marche / ligne C / RER / Yvan L.
Une après-midi de navigation en perspective ! Bonheur des croisières…

Jazzi dit: à

Et alii manque à tous ses devoirs !

Il y aurait pourtant des liens à fournir sur le cas de la maréchale Pétain, enterrée dans le caveau de la famille Hardon, dans le périmètre du carré juif du cimetière du Montparnasse, tout près de la tombe du capitaine Dreyfus.
Au point que l’on s’est posée la question de savoir si elle était juive !

« Annie Hardon naît en 1877 à Courquetaine, en Seine-et-Marne. Elle est la fille d’Alphonse Hardon (Paris, 28 avril 1852), ingénieur des Arts et Manufactures, chevalier de la Légion d’honneur, maire de Courquetaine et conseiller général de la Marne pour le canton de Tournan-en-Brie, et de Berthe Marest. En 1902, elle est adoptée par sa marraine Eugénie Steinmetz, veuve Stohrer, épouse Hardon »

Une sacrée bonne femme qui, en 1920, quand le héros de Verdun, qui avait 21 ans de plus qu’elle, en pinçait pour une autre, elle braque un revolver sur le général et le menace : « Ce sera moi ou une balle dans la peau. »
Ce fut elle, hélas…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Annie_Pétain

Jazzi dit: à

Et alii manque à tous ses devoirs !
Il y aurait pourtant des liens à fournir sur le cas de la maréchale Pétain, enterrée dans le caveau de la famille Hardon, dans périmètre du carré juif du cimetière du Montparnasse, tout près du capitaine Dreyfus.
Au point que l’on s’est posée la question de savoir si elle était juive !

« Annie Hardon naît en 1877 à Courquetaine, en Seine-et-Marne. Elle est la fille d’Alphonse Hardon (Paris, 28 avril 1852), ingénieur des Arts et Manufactures, chevalier de la Légion d’honneur7, maire de Courquetaine et conseiller général de la Marne pour le canton de Tournan-en-Brie, et de Berthe Marest. En 1902, elle est adoptée par sa marraine Eugénie Steinmetz, veuve Stohrer, épouse Hardon »

Une sacrée bonne femme qui, en 1920, quand le héros de Verdun, qui avait 21 ans de plus qu’elle, en pinçait pour une autre, elle braque un revolver sur le général et le menace : « Ce sera moi ou une balle dans la peau. »
Ce fut elle qui fut choisie, hélas !…
N’est-ce pas dans les livres d’Histoire que l’on trouve les plus belles histoires, de romans ou de films ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Annie_Pétain

Janssen J-J dit: à

… et j’ouvre le bal, Alexia : la tombe de Pétain est située dans l’île d’Yeu, et non à Montparnasse, je le sais d’autant plus que, naguère, je suis allé cracher dessus pour me rendre intéressant et pour y être filmé, en même temps. Il faut dire que je n’aimais pas le Maréchal.

Au prochain billet. On va bien voir… Bon dimanche. Mettez des liens, on n’en regarde pas le dixième, moi-même d’ailleurs … c’est vous dire, caulerpine !…

Janssen J-J dit: à

Si quelqu’erdélien veut bien se faire l’exégète de pareil salmigondis, n’hésitez pas à mettre un lien, MS en a totalement perdu son latin, depuis elle erre dans les étagères du bas :

(sic) il est très mal venu à ceux qui ne mentionnent AUCUN article avec UN LIEN de se plaindre des éléments de recherche qu’ils trouvent sans effort de leur part, avec des noms envoyés par ceux qui savent travailler et s’orienter dans des archives

felix d dit: à

@ Clopine … Après 11h …France Culture …Il me semble avoir entendu une intéressante version de « Lonely Woman » …

et alii dit: à

tu parles de wikipedia comme lien!et même pas un article circonstancié, avec des patronymes qui renvoient à d’autres articles!
bref , trois lignes qui sident moi, moi moi,mon chien et moi, voilà les erdéliens et leurs garnousettes

Jazzi dit: à

« je sais faire ! »

On en doute pas, et alii !

et alii dit: à

Plus qu’un panier pour chien design la solution innovante Clébard-Concept Linen permet au chien de façonner son couchage comme il le ferait dans la nature.
La structure moléculaire du coussin composée de liège et de cèdre lui confère une ergonomie exceptionnelle qui protège le dos et les articulations du chien en lui apportant un confort optimal.
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Le coussin Linen est antimicrobien antibactérien antipuce hygiénique et anti-odeur. Grâce à sa composition unique et naturelle de liège et de cèdre il tient à l’écart les parasites les bactéries les moisissures et présente en outre l’avantage de neutraliser naturellement les odeurs désagréables au coeur du coussin pour une ambiance saine dans la maison.
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Les forêts de cette espèce constituent en effet d’excellents puits de carbone et l’utilisation de la seule écorce (pas d’abattage) participe à la préservation des arbres et à la sauvegarde de la biodiversité.
Housse extérieure : tissu 100% polyester water resistant certifié Oeko-Tex Standard 100 Classe I (garanti exempt de produits toxiques pour le corps et pour l’environnement) testé

Jazzi dit: à

Sinon, et alii, le « J’accuse » de Polanski, vous l’avez vu ?
Moi, deux fois. Et la seconde fois avec encore plus d’intérêt que la première !

Jazzi dit: à

On sent un relâchement dans les liens, et alii, c’est plus ça !

et alii dit: à

Solutions pour AGENT*LIAISON – Mots fléchés et mots croisés – Synonyme & nombre de lettres

et alii dit: à

Ce canard est en fait un des premiers modèles de jouets en bois fabriqué originellement par la marque Lego. Les petits détails sont charmants, comme la goutte de colle ou les miettes de sciure, ou la façon dont la peinture a été simulée. les pièces Lego sont utilisées avec une grande créativité pour un résultat sobre et très juste.
https://www.laboiteverte.fr/de-la-menuiserie-avec-des-lego-en-stop-motion-et-le-making-of/?utm_source=La+boite+verte+-+Semaine&utm_campaign=155c3e7e9e-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_2d930b0c13-155c3e7e9e-69652877

Portmann dit: à

test

Portmann dit: à

mon post n’est pas passé (3 essais)). J’ignore pourquoi ?
Tant pis. Excellent papier. Il m’importait de reparler de mon abstention sur ce film,abstention qui ne concernait pas mon mari.

Mon post sur l’article étant retenu par la modération, j’en profite pour répondre à jansen J.J.
Je ne trouve pas pertinente votre remarque sur l’escamotage(??) du MANN dans ma vie professionnelle. Je trouve cela de très mauvais goût et,surtout, sans aucune vérité. Puis qui vous dit que mon nom de jeune fille,sous lequel je travaille, ne revêt pas les mêmes « caractéristiques »que vous attribuez à mon nom de femme !?

D. dit: à

Excellent, excellent…
Évitons l’inflation des mots et disons plutôt convenable.

D. dit: à

Si je te disais que j’ai rencontré Giacometti, Jazzi ? Son frère était présent aussi. J’ai même une photo de nous trois ensemble, prise par mon oncle.

D. dit: à

Je n’avais que trois ans et pourtant je m’en souviens. Je courais partout dans son atelier en jouant à cache-cache et ça avait l’air de beaucoup l’amuser.

et alii dit: à

DES NOMS ET DES DATES à propos des fleurs sur la tombe de Pétain
si vous n’ouvrez pas, je m’en fous;

La reconnaissance progressive
de la responsabilité de l’État français
C’est donc bien François MITTERRAND qui a inauguré ce rituel en faisant déposer une gerbe sur la tombe de PÉTAIN le 22 septembre 1984 ( jour de sa rencontre-poignée de main avec le chancelier ouest-allemand, Helmut KOHL ) et le 15 juin 1986, à l’occasion du 70ème anniversaire de la bataille de Verdun, puis chaque année le 11 novembre à partir de 1987.

et alii dit: à

À partir de novembre 1993, François MITTERRAND a renoncé à faire déposer une gerbe sur la tombe de PÉTAIN.

D. dit: à

Rose, pour les pâtes froides, la cantine de lieu de travail principal me comble régulièrement. Je n’ai d’ailleurs aucun intérêt à y aller, ni d’ordre nutritionnel, gustatif, financier, ni même pratique.
Mais c’est très pratique pour échanger en off avec quelques collègues qui s’y sont eux étrangement habitués.
En fait je connais les cantines depuis l’école maternelle. Je viens de compter, j’en suis à ma quatorzième cantine !

D. dit: à

Ça t’en bouche un coin, hein, Jazzi ?

Dubruel dit: à

Zappé 2ou 3 épisodes pour cause de travail, reprise du train critique first class d’Assouline à 16H45 ,avec la pause ‘Earl grey’.
Chouette vase communicant, belle critique de film ici,beau papier ‘littérature’ sur l’autre canal !

@Rose, je ne vous ai pas répondu sur votre ami qui a ouvert un blog et l’a fermé, auquel assouline ‘aurait piqué l’idée’.
Qu’on se comprenne. Assouline ne m’a pas payé pour le dire. Je ne veux pas être désobligeant avec votre copain prof. La nouveauté ni l’invention ne sont dans la tenue d’un blog ‘littéraire’.
Ce qui a été visionnaire, c’est qu’après avoir été vidé,ou être parti de son plein gré de la radio et des fonctions qu’il a eues dans le journalisme, Assouline était plus ou moins donné pour mort,méprisé par les bonnes âmes faux culs du milieu parisien. Et il a remonté tout seul un process de presse qui leur a cloué le bec .
Personne n’aurait misé un euro sur lui, ça a défouraillé dans son dos et maintenant, ceux de l’édition et les libraires sont au garde-à-vous ! ça à mains nues. Il s’est pris sous l’aile et embauché une authentique écrivaine en parallèle et à eux deux, ils ont mouché la suprématie des petits marquis à morgue grâce à la qualité !
Si Anne-lise rentrait au Goncourt,ça ferait une belle révolution dans le cénacle usé, une grosse bouffée d’air. Chapeau Assouline pour son élève, il a fait florès.Je vois pas où intervient votre ‘celui qui vole a peur d’être volé’ .Il nous a servi AnneLise Roux sans barguigner et fera peut-être passer pour la première fois une blogueuse dans un jury! Edel et LeMonde.fr, ça sent le verrou rouillé.

et alii dit: à

la tombe de Pétain a été à la politique française ce qu’est lLe Yasukuni-jinja, ou sanctuaire Yasukuni shinto pour le japon

et alii dit: à

On dit que la politique est une drogue, donc rien de tel que le sevrage.Faut-il fixer une limite d’âge à la carrière des politiques ?
le monde
la RDL SERAIT MOINS PORNO peut-être

D. dit: à

J’ai également bien connu Picasso chez qui j’allais en vacances en Espagne avec ma tante.

D. dit: à

Picasso faisait une excellente paëlla aux gambas.

Clopine dit: à

Felix, merci, mais ce n’était pas du jazz… En fait, je cherche une musique qui doit répondre à des critères assez précis. Etre une musique folk ou au moins populaire, être assez guillerette, multi-instrumentiste et pas de chant, ni d’accordéon en premier plan. Rythmée, mais pas trop. Et bien entendu, une musique qui doit apporter quelque chose aux images, mais sans se substituer à elles, sans prendre le dessus. Oublions Mozart, en quelque sorte.

Et quand j’aurai trouvé, il faudra m’en mettre pour deux minutes, deux minutes et demi… Et que les droits soient faciles à obtenir, en plus. Pas d’interprète mort dans les années 70 avec cinq boîtes de prod’ à la clé, merci !

D. dit: à

C’est sûrement Picasso qui m’a donné le gout de la paëlla.

D. dit: à

Bonjour Monsieur,

Je cherche un blog qui doit répondre à des critères très précis : être un blog un peu populaire, assez guilleret, multi-pseudo mais sans troll, où personne ne fait pouet-pouet au premier plan, ni tût-tût. Rythmé, mais pas trop. Et bien entendu un blog qui doit apporter quelque chose aux images mais sans se substituer à elles, sans prendre le dessus.

Jazzi dit: à

« Ça t’en bouche un coin, hein, Jazzi ? »

Je ne te crois pas, tu n’es qu’un menteur, D. !

renato dit: à

« Etre une musique folk ou au moins populaire… »

Musique folk ou populaire d’où ?

Clopine dit: à

A priori, Renato, l’ambiance du morceau recherché devrait faire partie de la « trad’ anglaise. Je sais, ça paraît… Bon, un truc façon Pentangle, hein. Si vous voyez ce que je veux dire ? Ces années-là, « revival » et tout le tintouin. Pentange était quand même plus subtil, en Angleterre, que nos « Malicorne » nationaux…

Jazzi dit: à

A Paris on ne peut plus circuler et l’on ne peut même plus quitter la ville, les trains ne partent plus qu’au compte-goutte.
Autant dire que depuis le 5 décembre, nous sommes pris en otages !
Mais pour quelle raison ?
Pour sauvegarder les privilèges des futurs retraités des régimes spéciaux !
Et tout le monde d’applaudir.
On marche vraiment sur la tête dans ce beau pays de France…

Clopine dit: à

…

en fait, ce que j’ai dans le crâne, c’est un truc genre « light flight » mais sans les voix (qui prendraient le dessus…). Bon, je pourrais tailler dans les passages instrumentaux, me direz-vous, mais le problème, c’est que pour avoir les droits de Pentangle, ben bonjour l’angoisse. Renbourn et Jansch sont mort, et je ne me vois pas toquant à la porte de Jaqui Mac shee en lui disant « je voudrais les droits de « basket of light », mais on ne mettra pas votre voix »… (d’autant que la dite-voix est absolument sublime. Et que Mac Shee ressemble un peu, je trouve, à Anne-Lise Roux. Bref.)

ah oui, un lien, peut-être ?

https://youtu.be/614L6q88pAM

Janssen J-J dit: à

« Je tenais de ma grand-mère d’être dénué d’amour-propre à un degré qui ferait aisément manquer de dignité. (..) C’est ainsi que parfois si nous lisons le chef d’œuvre nouveau d’un homme de génie, nous y retrouvons avec plaisir toutes celles de nos réflexions que nous avions méprisées, des gaietés, des tristesses que nous avions contenues, tout un monde de sentiments dédaignés par nous et dont le livre où nous les reconnaissons nous apprend subitement la valeur. (…). Mais cette absence d’amour-propre et de rancune (…) n’en était pas moins le milieu vital dans lequel je baignais. La colère et la méchanceté ne me venaient que de toute autre manière, par crises furieuses. De plus, le sentiment de la justice, jusqu’à une complète absence de sens moral, m’était inconnu. J’étais au fond de mon cœur tout acquis à celui qui était le plus faible et qui était malheureux ».

Pas besoin de citer la source. Si on n’a pas de culture, on la ferme, et on va pas voir la tombe de Pétain, suffit de cracher sur celle de Boris Vian, foutez-moi la paix, merd’halors (8.12.19 @ 19.30).

Janssen J-J dit: à

@ On marche vraiment sur la tête dans ce beau pays de France…

Ça donne pourtant un nouveau point de vue intéressant sur les cimetières du père Fauteuil, les croix sont à l’envers…

@ DBL, L’anne-lyse de Dubruel est intéressante sur l’histoire et chute et l’ascension phoenixiale de Passoul en sa RDL. Je crains qu’elle ne soit un peu gratuite et un brin partiale. Il faudrait pourà ce sympathique internaute un ou deux points susceptibles de mieux articuler à cette opinion le contexte sociopolitique sur lequel il s’appuie, contexte idéel et matériel de le concurrence post capitaliste au principe du phénomène actuel de reconversion des journaux papiers en journaux-blogs en ligne. Je pense.

Janssen J-J dit: à

2 – « Cessez vous-même de me reprendre, comme un pion qui s’adresse à une élève qui l’agace ». Oui je cesse.
1 – Admiration absolue pour Angela Merkel. Oui j’admire aussi, absolument.
0 – Je bats ma caulerpa, FMLP.

hamlet dit: à

« comment le conseiller militaire du film a-t-il pu laisser des généraux donner du « mon capitaine ! » ou du « mon lieutenant ! » à des subalternes lorsqu’ils les croisent ? »

c’est vrai qu’une des conséquences de la disparition du service militaire c’est qu’on peut raconter n’importe quoi dans les films.

si ça se trouve même leur conseiller militaire n’a même pas fait son service militaire.

hamlet dit: à

de mon temps appeler « lieutenant » un adjudant, ou « mon capitaine » un lieutenant, ou « mon général » un sergent chef, ça vous valait trois jours d’épluchure de patates.

tout se perd.

hamlet dit: à

c’est là qu’on voit que le blog à passou il est en train de mourir à petit feu.

un sujet pareil du temps de MàC et de WGG il y aurait déjà 2000 commentaires au compteur.

là tout le monde s’en fout complètement…

hamlet dit: à

le système des vases communicants étant ce qu’il est tout ce qui se perd sur la rdl se gagne sur la rdc !

autant ici les commentaires c’est du pipi de chat autant sur la rdc c’est hyper perché !

j’ai même fait l’essai de m’y intégrer socialement, au bout de deux jours j’étais complètement largué, j’avais l’impression d’être un type de banlieue qui entre au Fouquet’s pour boire un demi pression halal.

hamlet dit: à

l’affaire Dreyfus est probablement la plus grosse injustice de l’histoire de France, dans la mesure où c’est la première où il n’a pas été possible de dire d’un juif innocent qu’il était coupable.

alors qu’au moyen âge c’était tranquille, on pouvait dégommer tout un ghetto sous prétexte qu’un gamin du village avait disparu, au moins à cette époque il régnait encore un esprti de justice dans ce pays…

renato dit: à

« là tout le monde s’en fout complètement… »

Parfaitement.

hamlet dit: à

« on ne peut attendre d’un innocent qui a passé cinq années seul sur l’île du Diable, brisé, enchaîné la nuit à son lit, sans pouvoir parler à personne, d’en revenir, en plus, chaleureux. »

je ne pense pas que Dreyfus soit le seul innocent à s’être retrouver aux quatre fers.

pour un dont on n’arrête pas de parler il y a au moins un millier d’oubliés dont les historiens se tapent comme de leur première culotte.

Jazzi dit: à

renato, Clopine avait dit sans accordéon !

hamlet dit: à

renato quand je dis « tout le monde » je veux parler essentiellement de moi.

Jazzi dit: à

Faux, Hamlet on a beaucoup parlé aussi d’Edmond Dantes !
(ton style on dirait un mélange de JC et Jambon…)

hamlet dit: à

Jazzi si Hyvernaud débarquait dans la discussion de la rdc tu penses qu’il en dirait quoi ?

hamlet dit: à

Jazzy pourquoi cette agressivité ? j’ai dit quoi encore ?

j’ai juste dit que l’affaire a été ressentie comme une injustice pour ceux qui pensaient qu’on pouvait accuser les juifs sans se préoccuper s’ils étaient innocents ou pas.

d’ailleurs 40 ans plus tard c’est bien ce qu’on a fait.

tu sais combien on a eu de Dreyfus entre 38 et 45 ? 6 millions.

ils auraient dit ça JC et jambon tu crois ?

et alii dit: à

un sujet pareil du temps de MàC et de WGG il y aurait déjà 2000 commentaires au compteur.
exact;c’est à ça que je pensais ce soir

hamlet dit: à

« Jazzi dit: à

Faux, Hamlet on a beaucoup parlé aussi d’Edmond Dantes ! »

Dantes + Dreyfus ça n’en fait que deux.

tu crois qu’on a envoyé au bagne que 2 innocents ?

hamlet dit: à

Jazzi tu sais c’est quoi ça ?

c’est le côté religieux de la culture.

dans le christianisme on a la même chose : on prend un type crucifié qui il sert à oublier tous les autres crucifiés.

pareil pour Dreyfus, il sert à oublier tout le reste.

et voilà comment ça marche Jazzi : en sauvant Dreyfus on se don ne l’impression de sauver toutes linjustices !

mais c’est out du flan Jazzi, il ne faut pas tomber dans ce panneau culturel.

c’est comme Hyvernaud qui débarquerait dans la discussion bon chic bon genre d’à côté : tu coirs que ça lui ferait plaisir de sa savoir que sa mémoire sert à alimenter des conversation de salon de thé ?

à quoi vous pensez ? ça vous arrive de réfléchir ou bien vous êtes tous qu’une bande d’écervelés !!!

hamlet dit: à

en procédant ainsi on ne fait que tuer une deuxième fois ces gens.

qui sommes-nous, aujourd’hui pour pouvoir dénoncer les injustices du monde ?

qui sommes-nous Jazzi ?

tu crois que nous sommes assez clairs, que nous avons les mains assez propres pour le faire ?

mais ça ne m’étonnerait pas que tu les penses mon Jazzounet, tu es la reine des autruches.

hamlet dit: à

on a même eu des Dreyfus âgés de moins de dix qu’on jetait vivants dans des incinérateurs, si on avait demandé aux parents tu ne crois pas qu’ils auraient préféré qu’on les envoie au bagne.

Jazzi dit: à

C’est pas mal renato, je crois que c’est pour accompagner un film sur les pommes, sources d’ivresse…

Jazzi dit: à

Le film de Polanski va au-delà du cas Dreyfus, hamlet.
Là on voit le processus qui va de l’état-major des Armées jusqu’au Ministre. Non seulement c’est pas jojo, mais c’est inquiétant pour la suite…
La suite, on la connaît !

Jazzi dit: à

Et le fait d’être pris en otage à Paris par la CGT, ça ne te gène pas, hamlet ?
Sans parler des incursions des Gilets jaunes depuis plus d’un an !
J’ai l’impression d’être retourné à l’époque où les Parisii de Lutèce étaient envahis par les hordes de barbares Normands…

Janssen J-J dit: à

@ au bout de deux jours j’étais complètement largué

voilà pourquoi s’en revint au pipid’chat, là au moins, on y comprend toute

renato dit: à

Gotta Give Me Some ce n’était pas pour Clopine, Jacques.

Ed dit: à

Lorsque j’étais à Dijon, et on le voit bien sur les photos http://rockandvolk.blogspot.com/2019/12/detester-la-moutarde-et-adorer-dijon.html

le temps était terrible le deuxième jour. Comme il me restait quelques heures avant de prendre mon train, j’ai regardé les séances au cinéma Le Darcy. La seule séance qui passait au niveau des horaires, c’était « J’accuse ». C’était tentant, car les critiques sont bonnes, mais je m’y suis refusée. Je vous laisse deviner pourquoi.

rose dit: à

le band avec la petite meneuse moitié chinoise moitié inuit, ouaip. J’préfère la grosse caisse. Elle a le move, le ton, le sexy.

Sinon, un questionnaire dans une école privée (alsacienne ?) sur la religion : à la question « what is love ? », le môme a répondu
 » baby don’t hurt me, don’t hurt me no more ».
https://youtu.be/rFmGxGUaqZc

Sinon, vu
La cordillera de los sueños, de Patricio Guzmán, exilé à Paris depuis 1973.
Par la grâce d’archives, incomplètes, prises et compiléees par Paulo, qui ne montrent rien, mais suggèrent tout, la révolution contre la dictature de Pinochet.
1973.
Reste ce pays âpre et sévère où la colonne vertébrale qui traverse du nord au sud, la cordillère imprime son relief dans l’âme de ses habitants, avec une redite cinquante ans après. Ré-vo-lu-tion.

rose dit: à

Et que Mac Shee ressemble un peu, je trouve, à Anne-Lise Roux. Bref.)

Clopine

pas du tout : Annelise Roux est bien plus jolie que Mac Shee, nerveuse, racée, femme de caractère. Vous la voyez jouer de la harpe ? Non. Tout est dit.

bien cordialement

rose dit: à

Clopine

https://youtu.be/nMiwWftiiKA
et raisins secs trempés dans le rhum jeté dans le gâteau, on dirait Anna Karénine qui n’a pas cédé au désespoir d’un grand chagrin d’amour. Elle porte une fière quarantaine (elle a passé les soixante ans).

Clopine dit: à

Merci les ceusses qui… J’ai toujours pensé que les années 70 étaient des années guitare. Infiniment, électriques ou non, guitare. Les 80 étaient plutôt saxophone, et puis, depuis, c’est la voix du rap tout, comme diraient les affreux frères du même nom, chez Disney… Mais bon. Jamais il n’y a eu autant d’inventivité autour d’un instrument qu’autour de la guitare des années 70… (ou bien était-ce parce que j’avais vingt ans ?)

https://youtu.be/RqjUWJtH88c

Clopine dit: à

(et que mon premier mec était un guitariste ?)

rose dit: à

j’avais vingt ans
in Aden Arabie

« J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie.Tout menace de ruine un jeune homme : l’amour, les idées, la perte de sa famille, l’entrée parmi les grandes personnes. Il est dur à apprendre sa partie dans le monde. À quoi ressemblait notre monde ? Il avait l’air du chaos que les Grecs mettaient à l’origine de l’univers dans les nuées de la fabrication. Seulement on croyait y voir le commencement de la fin, de la vraie fin, et non de celle qui est le commencement d’un commencement. »
Paul Nizan

Mon premier mec ; Jules ou Jim ?

rose dit: à

elle donne d’air à Barbra, dans Cats, cats, cars.
https://youtu.be/ZpLPxb-PZEY
Pour, in fine ne ressembler qu’à elle-même, l’air mutin en plusses.

rose dit: à

Ed,

j’aime bien votre balance ton porc avec les compagnons d’Ulysse (ne savais pas qu’ils avaient tenté de violer Circé, dans mes références filmiques, elle les transforme en cochons pour pouvoir b. tranquille avec Ulysse qu’elle envoûte grave ; vous me direz, pour moi, dans les choses humaines de Karine Tuil, il n’y a pas viol non plus, alors, où va-t’on ?).

Une ‘tite image pour vous de Silvana Mangano, double rôle dans le Mario Camerini (1952) et je ne pense pas que ce soit une question d’économie.https://images.app.goo.gl/wGBsmYLqDMvuRd3e6

rose dit: à

C’est l’anniversaire de Kirk aujourd’hui ; il a 103 ans. Il vit à Mexico.
https://www.google.fr/imgres?imgurl=https%3A%2F%2Fwww.planetesante.ch%2Fvar%2Fezdemo_site%2Fstorage%2Fimages%2Fmedia%2Fimages%2F01-images-articles%2Fcoeur-pompe%2F472291-1-fre-CH%2Fcoeur-pompe_gallerylarge.jpg&imgrefurl=https%3A%2F%2Fwww.planetesante.ch%2FMagazine%2FCardiovasculaire%2FMaladies-cardiovasculaires%2FLe-coeur-pompe-autonome-mecanique-et-electrique&docid=04M52k6Hb8jKFM&tbnid=9qLKMwWwNZoNuM%3A&vet=10ahUKEwjFv7iHu6fmAhUKSxUIHbqTDlkQMwhTKAUwBQ..i&w=770&h=513&hl=fr&safe=active&bih=839&biw=1600&q=coeur&ved=0ahUKEwjFv7iHu6fmAhUKSxUIHbqTDlkQMwhTKAUwBQ&iact=mrc&uact=8

Ed dit: à

Rose,

Merci pour la photo:)
Circe transforme des marins – les premiers qui arrivent sur son île – en porcs tandis que le chef est sur le point de la violer. Il ne s’agit pas des compagnons d’Ulysse. Et effectivement, même dans la version de Madeline Miller, elle fait la même chose avec les compagnons d’Ulysse pour se taper le capitaine tranquillou. Une femme pragmatique et libre.

rose dit: à

Ed
Ah.
Mais en porcs quand même.
Lu le rapport de Stanford.
Il y a eu viol.
Lu la lettre de la fille.
Lu que un des suédois a pleuré.

Parlerai demain de Karine Tuil de ses sources et du roman.
Tout non respect du consentement d’autrui est inqualifiable.

D. dit: à

Vous la voyez jouer de la harpe ?

–

Moi si.

hamlet dit: à

« Jazzi dit: à
Et le fait d’être pris en otage à Paris par la CGT, ça ne te gène pas, hamlet ?
Sans parler des incursions des Gilets jaunes depuis plus d’un an ! »

il ne faut jamais regarder les faits, mais toujours essayer de comprendre leurs causes !

c’est le moins qu’on puisse attendre d’un blog où l’esprit se veut « critique ».

la population de la France a presque doublé en 60 ans, les écarts de richesses ont été multiplié par mille (cf les annonces médiatiques sur les bonus ou les augmentations de salaires des plus riches) etc etc etc…

et je ne parlerai pas du monde de la culture, un petit monde vivant dans un salon de thé qui s’est accaparé et a confisqué la mémoire, la morale, le courage et l’esprit des morts.

c’est la chose pratique avec les morts on peut se les accaparer sans leur demander leur avis, sinon je ne suis pas sûr qu’ils seraient toujours d’accord !

à partir de là Jazzi ce que tu dis n’est que le début de nos emmerdes !!!

mais nous l’avons bien cherché.

et quand les choses s’empireront j’espère que chacun assumera ses responsabilités !

et alii dit: à

et je ne parlerai pas du monde de la culture, un petit monde vivant dans un salon de thé qui s’est accaparé et a confisqué la mémoire, la morale, le courage et l’esprit des morts.
ce n’est pas faux;et celui auquel vous répondez cela est le premier a vouloir se les accaparér;c’est même à cette fin qu’il prétend faire parler les gens
alors bonne journée

et alii dit: à

j’avais dit qu’il y avait un blog qui s’appelait
[BLOG You Will Never Hate Alone]la précision
Laurent Sagalovitsch

DHH dit: à

@hamlet
ces Dreyfus de moins de dix ans qu’on balançait dans l’incinérateur ,ce n’était pas comme pour Alfred Dreyfus, il n’y avait aucun doute possible sur leur culpabilité, ils étaient coupables d’être nés juifs.
on connaît la blague de la concierge qui voit pour la première fois passer le petit locataire de 6 ans arborant l’étoile jaune imposée des cet âge et qui s’écrie : »si jeune ,et déjà juif « 

Jazzi dit: à

« le premier a vouloir se les accaparér »

Entre participe passé et infinitif, il faut choisir et alii !
En quoi est-ce mal de redonner la parole aux morts ?
On appelle cela le devoir de mémoire et vous semblez en manquer.
Quant à usurper la parole d’autrui, vous en êtes ici la grande spécialiste vous qui ne mettez jamais de guillemets dans vos posts faits exclusivement de citations empruntées…

et alii dit: à

je ne cherche pas un blog de rencontres, et je sais où aller pour rencontrer des hommes et des femmes de toutes cultures; quant aux prostitués pornos ils ont surement leurs adresses sur la toile; »la feignasse « comme on l’appelle sur ce blog n’a qu’à chercher;moi, je m’en fous;j’ai d’ailleurs eu une « copine » qui avait plein de séminaires lacaniens dans son cursus qui travaillait dans une agence de « rencontres »;les gens se sentaient un peu feintés parait-il;
moi, j’ouvre les liens de P.Assouline et de Renato

et alii dit: à

guillemette est un prénom féminin depuis quelques années

et alii dit: à

« . Or ce titre en forme de formule n’est pas de Primo Levi. Il a été choisi par l’éditeur parce qu’il est dans l’air du temps, détournant le contenu même d’un entretien où Primo Levi fait part de ses interrogations sur la postérité d’Auschwitz. Une émission de La Marche du siècle de juin 1993 lui est consacré ; Henri Rousso et Éric Conan évoquent à plusieurs reprises ce « devoir de mémoire » dans « La mémoire dans tous ses états », chapitre introductif de leur ouvrage commun [8]
[8]
Henry Rousso, Éric Conan, op. cit., p. 13 et 15.. Déjà en 1986, Serge Barcellini évoquait « le devoir permanent de mémoire » [9]
[9]
Intervenant dans le cadre d’un colloque organisé par la FNDIRP…. Nous allons d’abord analyser comment la mémoire de la déportation a été portée depuis 1945 par des associations dont l’action constitue « l’élément moteur de la mémoire collective » [10]
[10]
Robert Frank, « La mémoire empoisonnée » dans Jean-Pierre…, et les limites auxquelles elles se sont heurtées ; puis nous verrons comment l’appel à la jeunesse constitue une des bases actuelles du « devoir de mémoire ». Enfin, si celui-ci semble à l’évidence attaché à la Shoah, nous verrons que c’est au terme d’une profonde évolution des mentalités.

? L’arme du souvenir »

et alii dit: à

proust parla d’avoir de l’amour propre pour les autres , ce qui est une syntaxe toute proustienne
bonne journée ;vous avez toutes les places que vous vous dispurez pour vous mettre en avant;moi,je me tire

et alii dit: à

avant de se promouvoir comme éducateur, il faut être éduqué

et alii dit: à

que vous vous disputez

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